Description
Aujourdâhui il est grand temps que je prenne la parole pour mâexprimer sur le sujet de lâuniversitĂ© et en particulier sur le monde de la recherche française en sciences humaines et sociales. Je veux le faire car nous venons de passer un Ă©tĂ© particuliĂšrement Ă©prouvant, marquĂ© par des vagues de haine sur les rĂ©seaux sociaux â entre ceux qui soutiennent lâextrĂȘme droite et ceux qui soutiennent ce quâil reste de la gauche, puis entre ceux qui ont aimĂ© et ceux qui ont dĂ©testĂ© ou ont Ă©tĂ© blessĂ©s par la cĂ©rĂ©monie dâouverture des Jeux olympiques Ă Paris. Je veux le faire parce que dans ce brouhaha et ces vagues de haine, pas une seule voix ne sâest Ă©levĂ©e pour tendre Ă mettre tout le monde dâaccord, et pour montrer la voie vers un rassemblement. Nos chercheurs et nos acadĂ©miques sont massivement muets, ou creux, et les seuls qui prennent une parole « forte » ne participent quâĂ diviser le grand public. Nous nâavons pas une seule voix française Ă©clairĂ©e, mesurĂ©e, impactante et puissante. Et cela me dĂ©range, parce que je crois que cet Ă©tat de fait est liĂ© Ă lâĂ©tat de la recherche acadĂ©mique et de lâuniversitĂ© françaises. Je veux donc prendre la parole, dâabord pour dire que jâaime profondĂ©ment lâuniversitĂ© française, dont je suis un pur produit, mais aussi pour dire une bonne fois pour toutes ce que je pense de nos chercheurs en sciences sociales et du monde de la recherche dans ces disciplines en particulier.
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