Speaker #0Bienvenue dans ce nouvel épisode de Chitchat, le podcast dans lequel j'analyse et je reacte à tes télé-réalités préférées, armées de mon féminisme et bien sûr de mon premier degré. On est là pour regarder la télé-réalité premier dog. Dans la première saison de Chitchat, pendant dix épisodes, on est passé en mode Chitchat Story et on a débriefé ensemble la saison numéro 13 de Secret Story. Et aujourd'hui, je suis surexcitée de vous retrouver parce qu'on démarre le watching d'une nouvelle télé-réalité. J'allais dire stéré-réalité, mais vous allez comprendre pourquoi dans l'épisode. On regarde ensemble la saison 13 de la villa des cœurs brisés et on passe en mode chitchat des cœurs brisés. J'enchaîne directement avec le sommaire parce que j'ai tellement de trucs à dire que je vais prendre 400 digressions, donc on doit se protéger tous ensemble. Donc, au menu de l'épisode, déjà, je vous partage un peu mon retour de... primo-regardante de la Villa des Coeurs Brisés, puisque bien que j'avais par le passé consommé quelques épisodes par-ci par-là, j'ai jamais regardé assidûment la Villa comme je l'ai fait cette semaine. Et donc là, aujourd'hui d'ailleurs, on va se débriefer les épisodes 1 à 6 pour se repérer. Si vous êtes comme moi, vous avez peut-être des épisodes en avance sur TF1+, mais on va respecter dans le podcast l'ordre de diffusion, les dates de diffusion de ce qui passe en télé sur TF1, la vraie télé, la télé à l'ancienne, je ne sais pas. Donc, on s'est déjà perdu, première digression, on revient sur Psonner, c'est parti, on s'accroche donc je vous partage mes retours de primo-regardant, je vous repartage aussi mes analyses sur le concept, sur l'écriture, sur ce que j'ai remarqué, du montage sur ce que j'ai compris et moins compris et je vais vous proposer un peu un nouveau format puisque je vais venir directement dans cette première rubrique vous partager un retour très intéressant d'une auditrice du podcast qui a suivi tchétchètes le-podcast sur Instagram. Donc voilà, forcément, c'est pour ça qu'elle est encore là. Donc trop bien. Vous allez voir, c'est déjà quelqu'un qui avait commenté les épisodes de Secret, donc une fidèle au poste. Ensuite, deuxième sujet, on a nos habitudes dans le podcast. Quand on démarre une nouvelle télé-réalité, on passe au crible le casting. Donc là, évidemment, sur la Villa des Coeurs Brésées, on va se faire très plaisir là-dessus. Alors, à la différence de Secret Story... où je trouve qu'on pouvait jouer le côté un peu prédiction, qu'il y avait des secrets, qu'on ne connaît pas trop leur personnalité. Là, comme ce sont des personnes que pour certains on connaît déjà, même parfois bien, je dirais, je trouve que ça a moins de sens. Donc là, moi, mon observation sur ce casting-là, ça va être plutôt d'essayer de deviner quelle est la stratégie de ces candidats de télé-réalité qui sont des professionnels de la télé-réalité et d'essayer un peu de vous partager mon ressenti sur les gens que je trouve naturels et spontanés. Spoiler, il y en a très peu. Merci. Et inversement, ceux et celles qui, pour moi, jouent des personnages, je pense que c'est intéressant de mettre les pieds dans le plat et de s'en parler. Idem sur les problématiques, je ne suis personne pour juger les problématiques et les parcours de vie des gens, donc ce n'est pas comme les secrets dans Secret Story, je ne vais pas les juger. Par contre, on va se parler de la table ronde, et c'est ce qui va nous emmener directement au troisième chapitre de l'épisode, qui est un sujet que je voulais aborder avec vous aujourd'hui, et qui m'a vraiment sauté aux yeux en regardant la première semaine de La Villa des Coeurs Brisés. c'est est-ce que la télé-réalité se nourrit des traumas, notamment des traumas des candidates et des candidats. J'ai la délicatesse, la politesse de dire ça sous un format de questions. Bien sûr, vous vous doutez que c'est une question rhétorique. Et je suis trop contente parce que je vais vous proposer une nouvelle rubrique en fin d'épisode. Donc déjà, on va se faire le courrier des auditorices. Je, souvent, sur les épisodes précédents, je vous en parlais plutôt au milieu, mais là, il s'avère que... qu'au milieu de l'épisode, mais il s'avère que les commentaires sont plutôt relatifs à Secret Story, donc je trouvais ça plus pertinent de se reparler de Secret Story à la fin de l'épisode. Et, et, nouvelle règle, j'allais dire, nouvelle rubrique, j'instaure courrier des auditeurs et auditrices et les potins de la semaine, puisque j'ai quelques potins à vous partager sur la presse Secret Story d'une part, et aussi, il y a une nouvelle émission de télé-réalité iconique, je dis bien iconique, qui devrait faire son... grand retour. Donc, on en parle déjà. Je vous balance le nom de cette émission. Bon, pour l'instant, on est sur une source TKT, mais on est là pour manifester. On est positif. Loi de l'attraction, on attire les formats télé-réalités qu'on veut à la télévision française. D'accord ? Donc, je vous révèle tout ça et on commence à s'en parler, on commence à voir les questions que ça pose parce qu'évidemment, encore une fois, on connaît la déate du podcast. On a des attentes un peu 2025 compatibles sur ce grand retour. On terminerait là-dessus. Comme ça aussi, je pourrais ensuite lire vos commentaires et redébriefer tout ça dans les prochains épisodes. Pour participer au podcast, commentez, vous savez, vous connaissez la chanson, vous avez Apple Podcast, vous avez Spotify, Spotify en plus vous pouvez commenter chaque épisode, vous avez Instagram bien sûr et TikTok. On est parti, on enchaîne avec l'épisode ! Alors, déjà premier sujet, donc je suis une primo-regardante assidue de la villa des cœurs brisés, pourtant... des téléréalités, vous le savez, on n'est pas en train de se parler vous et moi par hasard. C'est moi qui parle, mais vous avez capté. De la téléréalité, j'en ai bouffé et rebouffé, j'en ai soupé et ressoupé, c'est plus élégant. Mais en fait, j'avoue que les téléréalités de dating, ce n'est pas trop ma cam. Je pense que c'est niche et je suis un peu seule dans ce combat. Non, ce n'est pas un combat, mais dans cette réflexion. C'est que ça ne m'attire pas des masses. Je pense pour une raison assez simple, c'est que je... L'amour, je ne vais pas vous raconter ma life, mais l'amour, ce n'est pas forcément un de mes sujets de prédilection. Ça m'amuse plus de regarder des contenus sur le côté jeu, le côté stratégie. C'est pour ça que la Secret Story, ça m'a toujours plu et c'est un peu une de mes téléréalités préférées, vraiment au-dessus du reste. Ou la Star Academy, parce qu'il y a un côté projet professionnel, mais premier degré et pas dans les anges où Jean-Michel, il est mannequin depuis hier. On s'est compris ? Il y a un côté, tu vois... Tu réalises ton rêve, il y a beaucoup de travail, etc. Donc ça, ça me titille. Alors que les émissions de dating à la télé, je fais une grosse différence entre l'écriture des émissions de dating version télé et version plateforme. Quand je dis plateforme, c'est Netflix, Prime, Enco. À la télé, je trouve que c'est quand même un format un petit peu poussiéreux, un petit peu daté. Je vous parle avec mes a priori et mes clichés. On a dit, c'est une safe place, on est hyper OK. d'avoir des avis divergents tant qu'on se les dit dans la bienveillance. On est hyper fiers de regarder la télé-réalité. Donc voilà, on est à l'aise, on est dans notre canapé. Il n'y a aucun jugement. J'adresse la Villa des cœurs brisés parce que j'ai envie d'en parler, j'ai envie de la regarder. Donc pas de jugement ici, là-dessus. Juste moi, de mes yeux, de meuf de 32 ans, bientôt 33, qui se projette autant dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle, c'est vrai que les émissions de dating sont moi rentrées dans mon cœur. Et aussi parce qu'on ne va pas se mentir. J'avais l'impression que ça donnait une définition du rapport de séduction très particulière, très hétérocentrée. Ça, ce n'était pas qu'un cliché, c'est un peu une réalité, même s'il y a des émissions de théorétés qui, quand même, donnent un paysage plus large de tout ça en globalité. Et typiquement, sur la billette des cœurs brisés, on ne peut pas se mentir, pour l'instant, à date, dans les arrivants de la première semaine, on est sur hétérolande, quand même. et c'est vrai que en plus de ça, je trouve que Il y a une espèce de séduction superficielle, il y a une espèce de sensation que c'est toujours les mecs qui sont en chasse, voyez ce que je veux dire, et les meufs qui sont en attente de validation par le male gaze, par le regard de l'homme. Donc, je vous avoue que ça ne correspond pas forcément à ma DA, ma vision du monde, même si je ne suis pas plus intelligente qu'une autre et ça arrive tous les jours de switcher dans ce genre de trucs. Mais disons que le revoir à la télé-réalité le soir en rentrant du teuf. Je ne sais pas si j'ai envie de ça, après mettre farci le métro en plein été. Être un peu trigger sur mon féminisme par rapport à ça, c'est un peu compliqué. Donc, je n'avais pas un intérêt fort, même si par contre, je me suis fait du Love is Blind, etc. sur Netflix. Et d'ailleurs, souvenez-vous, dans quelques semaines, on démarre ensemble le débrief de Love is Blind France, première saison qui arrive sur Netflix normalement le 10 septembre, d'après les dates indiquées. Mais bref, je n'avais pas pris le train. Et je m'étais dit, la Villa des Cœurs Brisés, j'ai quand même envie de creuser. Parce qu'il y a trop de gens qui me disent que c'est stylé. Il y a trop de gens qui me disent qu'en vrai de vrai, c'est un peu premier degré. Que notamment Lucie, la love coach, qui aussi incarne l'image du programme, elle dit des choses qui sont pertinentes, qui sont intéressantes, qui te font réfléchir aussi quand tu regardes. Je me suis dit, il faut vraiment que j'aille comprendre, il faut que j'aille au-delà de mes ressentis. Et puis voilà, c'est aussi mon but ici, c'est d'être une safe place pour les gens qui regardent la télé-réalité et qui naviguent en même temps leurs valeurs personnelles. Moi, c'est plutôt le féminisme, mais il y a plein de sujets qui se heurtent aussi au fait de regarder une télé-réalité. Donc je me suis dit, tu vas prendre tes préjugés et puis tu vas les ranger et tu vas allumer TF1 Plus et tu vas aller regarder La Villa des Coeurs Brisés. Et sincèrement, au début, le premier épisode, petit mouvement de recul. Je vous le cache pas, c'est un peu comme quand tu veux sortir aller courir, mais que tu fais semblant de ne pas trouver tes chaussures. Au début, je n'étais pas non plus en foule des terres, et notamment parce que je trouve que le premier épisode ne rend pas hommage à la Villa des Coeurs Brisés et à la force du concept, et je dirais à une part de sincérité dans le concept. On est sur une télé-réalité, voire une série-réalité avec des... j'allais dire des acteurs, moi. Des candidats qui pourraient être des acteurs et des actrices, honnêtement, par certains égards. Donc voilà, il y a de la sincérité, il y a du scripté aussi, mais c'est OK, c'est la proposition. On ne nous vend pas le contraire en soi, donc ma foi, je suis OK avec ça. Mais c'est vrai que le premier épisode, dans l'écriture, on nous apporte assez peu d'informations sur le concept et sur ce qui nous attend. Même le pré-générique, il est globalement plutôt sur... On baptisait les gens qui vont arriver dans la villa, etc. Les embrouilles, les dynamiques relationnelles. Pour moi, ce pré-générique, il n'est pas différent de ce que je regardais au début d'un épisode des Marseillais il y a 5 ou 10 ans. Donc, j'arrive et je me dis, mais enfin, c'est quoi cette histoire ? On m'avait promis un truc différent. On m'avait promis que c'était une balade, comme dirait l'autre, et ce n'était pas une balade. J'étais juste boring et datée. Je vous dis vraiment ce que j'ai pensé au début. Et puis, le premier épisode... Je me rends compte que je passe 45 minutes à comprendre juste les dynamiques relationnelles entre les gens. C'est-à-dire qui est la meilleure amie de qui, qui en embrouille avec qui, qui est ex, qui est célibataire. Bon, ça célibataire, c'est le concept, ça va. Mais bref, vous avez compris ce que je voulais dire. Et en fait, moi, c'est pas que ça ne m'intéressait pas, c'est juste qu'on pouvait se le faire un peu plus rapidos. C'est-à-dire que même si moi, avec mon problème de digression avéré, j'en peux plus, c'est dire que là, c'est trop. Et surtout, en fait, on ne présentait pas grand-chose du concept. Il fallait vraiment arriver et avoir les termes. C'est comme si vous aviez sauté une classe et vous arrivez dans une nouvelle classe, vous n'avez pas les wordings. Et justement, c'est là où je vais faire intervenir le retour d'une auditrice, Coraline, qui a déjà commenté aussi certains épisodes de Secret Story, de Chitchat Story, sur la première saison du podcast, et qui est de retour. Et justement, elle a un peu la même navigation que moi. Donc, je trouvais ça intéressant de partager son ressenti. Elle est bien sûr d'accord pour que je le fasse. Elle avait la même navigation que moi sur le fait que c'était vraiment la première saison qu'elle allait consommer. Elle a démarré aussi la villa par curiosité parce qu'on en parle dans Tchad. Donc, on essaye d'ouvrir un peu nos chakras pour ceux qui n'avaient pas pris le train. Si tu écoutes ce podcast parce que tu es à fond dans la villa des cœurs brisés et que tu adores, sens-toi bienvenue, ne t'inquiète pas. Là, je suis déjà accro, donc dès le deuxième épisode, on sera ensemble. vraiment, pas de gêne, et encore une fois, t'as bien raison d'être accro et d'avoir tes goûts et tes kiffs en télé-réalité. Bref, digression mis à part, Coraline me faisait un excellent point, elle me disait mais en fait, on ne me présente rien. On m'explique qu'ils ne sont pas encore entrés dans la villa, mais ça veut dire quoi, ne pas être entrés dans la villa ? C'est quoi la villa ? C'est quoi les mécaniques ? La table ronde, voilà, moi, c'est plutôt moi qui pense ça. C'est vrai qu'on dit la table ronde, à la fin de l'épisode, ça va être l'heure de la table ronde. Ce qu'on peut m'expliquer, juste vous me dites en une phrase... On va se poser, on va leur demander chacun leur histoire de vie, leurs problématiques et ça va être un peu intense et tu vas pleurer. J'ai dit d'accord parce que j'adore pleurer devant la télé. Mais juste, vendez-le-moi. Et un excellent point de Coraline, et c'est marrant parce que ça ne m'a pas frappée. Tiens, c'est intéressant. Coraline disait, mais en fait, on ne présente pas Lucie. On ne présente pas la love coach. Et en fait, j'étais en mode, mais c'est tellement vrai. Et si vous voulez, c'est vrai que moi, j'ai voulu aller me renseigner sur Lucie. En fait, j'ai fait une interruption, c'est-à-dire que j'ai regardé vraiment le premier épisode. Et comme je n'étais pas à fond les ballons et que je me suis dit que j'avais encore un peu de temps dans la semaine, je regarderai la suite plus tard. Donc à l'issue de mon premier épisode, je vais un petit peu fouiller les internets pour trouver de la data sur l'émission, sur l'historique de l'émission, essayer de comprendre un peu ce que c'est la Villa des Coeurs Brisés, les personnages que je vois à l'écran et tout, et Lucie. Et en fait, je me demande, est-ce qu'elle est sincère ou est-ce que c'est quelqu'un qui fait de la télé et qui... qui, sous couvert d'un joli storytelling, nous fait croire qu'elle est love coach parce qu'elle incarne depuis dix ans une émission de coaching. Surtout qu'en fouillant les internets, j'ai vu que dans les premières saisons de La Villa des Coeurs Brisés, il y avait Elsa Fayard et Christophe Beaugrand qui avaient présenté. Donc avant, il y avait et la posture de la présentatrice ou du présentateur et la love coach. Là, ce qui est différent, c'est que la love coach est jugée partie. C'est-à-dire que certes, elle est là pour accompagner Merci. Les candidates et les candidats, et je pense avec une sincérité profonde dans son approche. Et en même temps, elle est là pour créer du trigger. Elle est là pour créer du moment, créer des séquences, poser les bonnes questions, faire des regards caméra, créer des dynamiques, créer des arcs. OK ? Forcément, le fait qu'elle joue ces deux casquettes, moi au début, ça me dérange un peu. Donc j'ai besoin d'en savoir plus sur cette personne. Qu'on aurait dû me présenter... un peu plus approfondie que juste elle est love coach depuis X années. Donnez-moi un peu sa déa, donnez-moi sa vision, expliquez-moi ce qu'elle va faire, si c'est vraiment elle qui crée les concepts qu'on voit ensuite dans les épisodes. Par pitié, donnez-moi des infos. Et ça, vraiment, j'ai trouvé que c'était très intéressant le poids de Coraline, parce qu'elle disait vraiment dans notre échange, Coraline, mais vraiment, on ne m'a pas prise par la main. Et je suis d'accord. La réflexion de Coraline, c'était de se dire, j'ai l'impression que vraiment, La Villa des Coeurs Brisés, c'est vraiment conçu. pour des personnes qui ont déjà regardé les autres saisons, ce n'est pas tellement pour accueillir des nouveaux téléspectateurs. Et ça me paraît assez curieux. Parce que justement, comme on se disait, nous, on arrive notamment pour Maxence, puisqu'on est dans la communauté Secrets de Souris. Et forcément, Maxence, on se dit, on va manger. Ça va être drôle. Surtout que lui, il fait bien effectivement de faire la Villa des Coeurs Brisés. Je pense que ça peut l'aider un peu. Et donc, en fait, tous les ans, tu as forcément des gens qui arrivent et qui ne connaissent pas la Villa des Coeurs Brisés. C'est hyper logique, puisque en soi, ils font bien exprès d'aller chercher des profils. qui ont déjà fait des téléréalités. C'est aussi pour ramener les fans, entre guillemets. C'est un bien grand mot, mais quoi que tu as le droit d'être fan d'une personne de téléréalité, moi, je dirais plutôt que je suis plutôt une followeuse de certains profils. Et en fait, forcément, moi, j'ai besoin que tu me drives. Alors, évidemment, il ne faut pas avoir fait un doctorat sur la vie à des cœurs brisés pour comprendre le concept, mais en vrai de vrai, moi, je trouve qu'il n'y a pas assez d'accompagnement. Il n'y a pas assez d'onboarding. Et à partir du moment où je dois commencer à aller fouiller YouTube, les podcasts et aller sur Wikipédia pour comprendre un peu plus les rouages et l'historique de l'émission et surtout la vision de la personne, de la maîtresse du jeu, même si c'est un terme un peu écarté de la proposition de la Villa des Coeurs Brisés, mais pour moi lui aussi c'est la voix de Secret Story, donc c'est en ce sens que je dis la maître du jeu, la maîtresse du jeu pardon, ou l'or. En fait, à ce moment-là, si je dois faire autant de travail, de recherche, pardonnez-moi, mais c'est plus une émission de télé-réalité que je regarde en mode chill, c'est un MOOC que j'ai pris à la Sorbonne, c'est pas possible en fait. Il faut m'expliquer plus de choses. Et en fait, ils ont passé énormément de temps à m'expliquer les dynamiques relationnelles et à me les répéter. Vraiment, c'était long parfois entre les gens. Mais par contre, on ne me dit pas qui est Lucie. On ne me dit pas ce à quoi je dois m'attendre sur un peu les concepts de base, la villa, la mécanique. On nous explique un peu les bracelets, mais ça arrive en fin de premier épisode. Mais moi, je suis là pour ça. Je suis là pour le drama. Je suis là pour voir qui va se prendre le bracelet noir. En fait, c'est ce que je veux voir à l'écran. donc vous me le mettez plus tôt s'il vous plaît. Et donc vraiment ce premier épisode ça m'a interpellée et je me suis dit vraiment c'est parce qu'il y a quand même une partie du public qui ne vient pas que pour le concept. Et c'est hyper ok mais tu sens que c'est plus important de présenter les dynamiques amoureuses ou amicales entre les candidats que le concept. Que c'est aussi une des raisons pour lesquelles les gens arrivent. Et donc ça me donne quand même cette sensation. Quant à les réalités aujourd'hui, je ne parle pas des émissions comme Secret, etc., qui viennent chercher par définition des primo-candidats. Il faut forcément les inconnus vu qu'il y a une mécanique du secret. Mais je parle de toutes ces émissions comme La Villa, comme Les Anges auparavant, comme Les 50, The Power, etc. Qui dépendent aussi vraiment de la visibilité et de l'intérêt du public pour des candidats déjà connus à la télé. Et en fait, j'ai vraiment l'impression que des fois, c'est juste, ils prennent un bon casting et dessus, ils mettent un template. Vous voyez l'idée ? C'est que c'est un peu la même émission de base, mais ils mettent un template, vraiment, voilà, un méthodo. Enfin, c'est pas du tout le bon mot, mais un modèle, voilà, au-dessus, avec un concept. Mais que tu sens que le concept, c'est la touche en plus, mais c'est pas la base du programme. Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Et en tout cas, c'est ce que j'ai reçu, c'est ce que j'ai ressenti en regardant le premier épisode. et puis finalement C'est pas du tout ce que j'ai ressenti dans les épisodes d'après. Donc pour moi, il y a quand même un souci dans l'écriture du premier épisode, ou en tout cas, un souci de mon point de vue, c'est que pour les gens qui arrivent vraiment pour le concept, on ne l'explique pas assez et on ne le sort pas assez vite. Et d'ailleurs, je pense qu'ils savent que l'épisode de la table ronde fonctionne mieux, parce que vous avez remarqué, l'épisode de la table ronde, il se déroule sur un épisode et demi à peu près, il s'arrête... commence au début de, enfin à la fin de l'épisode 1, mais concrètement au début de l'épisode 2, il s'arrête à peu près aux deux tiers même de l'épisode 3. Et en fait, sur le premier jour de diffusion, ils font toujours ça sur la villa, j'ai regardé, ils mettent toujours l'épisode 1, où on présente les candidats, en tout cas les premiers candidats qui arrivent au tout début dans la villa, les dynamiques entre eux, et puis ensuite la table ronde. Et la table ronde, l'épisode de la table ronde, fait toujours une meilleure audience. Alors, il y a quand même un critère évident en télé, c'est que... Il est une heure plus tard, forcément, le deuxième épisode, logique. Donc, il fait forcément aussi un peu plus d'audience par nature. Mais je pense aussi que c'est parce que même les gens qui connaissent bien Avila et qui ont vu, vite fait, sur les réseaux sociaux qui allaient être au cast, ils ont un peu la flemme de se taper l'arrivée en van. On n'en peut plus. On n'en peut plus de ces vans. Genre, vraiment, les sociétés de vans n'ont jamais autant bien fonctionné, à mon avis, que depuis qu'il y a des émissions de télé-réalité où on refait revenir des asticots comme ça. On n'en peut plus. Genre, vraiment, enchaînez avec le format, quoi. Et justement, je vais m'appliquer mon propre conseil. Je vais enchaîner avec mon point suivant, qui est aussi quel ressenti j'ai pu avoir, donc au-delà de l'écriture du premier épisode, sur, je dirais, le concept, le branding autour de la Villa des Coeurs Brisés. Il y a un truc qui m'a frappée. c'est que je trouve que la Villa des cœurs brisés, c'est une émission qui n'a pas d'identité visuelle. C'est très niche. Je vous pose ça là, on ne doit pas faire 4 heures dessus non plus. Mais typiquement, vous voyez, pour le visuel du podcast, maintenant, vous me direz d'ailleurs ce que vous pensez de la nouvelle identité visuelle du podcast. Mais pour chaque émission, je vais un petit peu personnaliser la cover, mais maintenant, Chitchat aura son identité. Et je me suis dit, ben voilà, j'ai travaillé sur le futur visuel de Chitchat Academy quand on débrieferait la Starlake, etc. Et tu vois, t'as le château, t'as l'étoile. Il y a un univers onirique qui est hyper travaillé. La vie, là, j'étais en mode, mais vraiment, en fait, il n'y a pas de logo. C'est juste du texte, limite un time user roman, là, écrit en blanc avec des petites barres de séparation. Enfin, j'étais en mode, mais ça vous embêterait de travailler un peu plus sur l'identité du bazar ou vraiment, vous ne faites pas l'effort ? Et c'est là où je me dis, tu sens que le concept, ils ne veulent pas s'énerver trop dessus et qu'ils passent peut-être plus de temps sur le casting. On en revient du coup à ce que je disais précédemment. Ça se ressentait autant dans l'écriture du premier épisode que dans le branding de l'émission. Et surtout, ce qui m'a surprise, c'est qu'en allant fouiller un peu le passé de cette émission, j'ai trouvé qu'il y a quelques saisons en arrière où le visuel était un peu plus sympa, avec un joli cœur brisé en mode néon. J'ai trouvé cette icône sur Adobe. Je pense qu'ils n'ont même pas pris une icône libre ou qu'ils en ont refait faire une. Quoiqu'il, c'était quand même intéressant de l'observer. J'ai pas trop compris ce revirement-là. Et après, je pense que c'est aussi qu'ils font confiance au concept qu'il est bien installé après 10 ans, que Lucie est 10 fois plus importante pour mettre le concept dans la tête des gens qu'un visuel en bas à gauche d'un écran. Mais quand même, ça m'a quand même frappée sur le côté. Ils n'ont pas envie de trop forcer là-dessus non plus. Et encore une fois, je ne suis pas là pour juger. Je vais prendre le train d'Adelaide et le cœur brisé. Sente-toi bienvenue. C'est sa télé-réalité préférée depuis 10 ans. Il n'y a aucun problème, vraiment. Mais c'est vrai qu'encore une fois, Je démarre l'épisode, je me tape donc ce pré-générique en mode Les Marseillais, puis le générique. Alors j'ai trouvé un truc intéressant dans le générique, c'est qu'on aurait dit vraiment un générique de Sous le Soleil. Alors là, rêve que les moins de 20 ans ne vont pas avoir quoi que si il y avait un reboot. Mais sinon, allez, on va la faire en mode actualité, on va essayer de prendre le train de 2025 en mode Demain dont j'appartiens. Je ne sais pas si vous avez cette sensation, mais si vous ne savez pas ce que c'est... cette émission et que vous allumez la télé au moment du générique, vous ne vous dites pas que c'est une télé-réalité. Vous vous dites que c'est une série. Un peu, en fait, je sais, l'inspiration, je suis sûre que c'était ça dans leur mood board, dans leur tableau d'inspiration, c'était Les vacances de l'amour. Vous savez, la série, le spin-off de Hélène et les garçons. Vraiment, c'est à ça que ça m'a fait penser. La vibe, elle est vraiment celle-là. Ils ont vraiment la même réale sur le générique. qu'une série comme ça. Et je trouve que ça aussi, ça dit beaucoup de ce que la chaîne veut transmettre. Et c'est peut-être justement pour ça, si je fais mon propre avocat du diable, ma propre contradictrice, qui s'en fiche un petit peu de travailler un logo, parce qu'ils ne veulent pas exactement le mettre dans notre tête comme une émission de télé-réalité, comme Secret Story, comme les 50. Justement, c'est peut-être un choix de différenciation qu'ils vont avoir pour nous dire vous allez un peu le regarder comme une série. Vous allez un peu vous laisser porter comme une espèce de série de l'été. Et en ça, je trouve que c'est une proposition intéressante. Et je pense que c'est peut-être pour ça que c'est une des seules émissions de dating qui a résisté dans le temps. Parce qu'on s'en était un petit peu parlé sur la saison 1 du podcast. Ce qui explique aussi le retour en force de Secret Story, c'est que petit à petit, et c'est un peu pareil pour la stack, les prods se rendent compte qu'on doit revenir aux anciens concepts. Certes, parce que la nostalgie, elle fait vendre en 2025, etc. Bon, ça, c'est déjà un point. Mais aussi et surtout parce que les téléspectateurs se lassent de plus en plus de juste avoir des histoires de pré-couples, de couples, machin. Et les gens accrochent beaucoup plus maintenant aux jeux, à la stratégie, etc. Vous regardez la grille télé-réalité du groupe M6 maintenant, on est passé de des princes, princesses et je ne sais pas qui, je ne sais pas quoi, et rois de l'amour là, des Marseillais à Nikonos, à Cancun et ce que tu veux, à vraiment The Power, The Cerveau, les 50. On est passé sur une dynamique de jeu. Et ce n'est pas parce qu'ils ont eu une épiphanie et qu'ils se sont mis à faire des mots croisés la prod d'M6 en été. C'est parce que les téléspectateurs n'en pouvaient plus des anciens formats. Et je pense que le groupe TF1, ils ont quand même un attachement fort à la Villa des Coeurs Brisés parce que les Français, ils sont quand même attachés. Enfin, les Français, je m'en bats l'emballe un peu, mais vous voyez, nous, quoi, la communauté télé-réalité, on va dire, on y est quand même attachés à ce format, même si on n'a pas tout regardé tout le temps. Et je pense qu'une des raisons à ça, c'est vraiment le côté série Vraiment, c'est mon observation de prime abord. Et du coup, si on considère que c'est plutôt une série réalité, alors ce n'est pas forcément déconnant de revenir sur quelque chose de très simple comme identité visuelle pour l'émission. Et surtout, finalement, ce côté pas logo que j'avais décrié un peu juste avant, en fait, si vous regardez une série, c'est vraiment la typo d'une série. Donc je pense que d'ailleurs, ils sont revenus à cette typo simplifiée parce qu'ils veulent de plus en plus nous dire vous ne regardez plus une télé-réalité, vous regardez une série-réalité. Je pense que c'est un peu ce qu'ils veulent nous mettre dans la tête. Et c'est une écriture que je trouve trop intéressante à analyser. Et je pense que c'est une des forces de ce concept et ce pourquoi ça résiste dans le temps. Ils ont su se réinventer là-dessus. Ils avaient un concept fort, mais forcément, avec des téléspectateurs qui se laissaient un peu du format, ils ont réinventé le truc. Et du coup, c'est en tout cas ce que j'ai ressenti en regardant ce générique-là. J'ai quand même un petit sujet sur les images, là, vous savez, dans le... Dans le pré-générique, là, où d'un coup, ils vous montrent des scènes et puis ils entrecoupent les scènes, enfin, des teasers, quoi, de ce qui va se passer dans la saison. Ils entrecoupent les scènes avec des phrases inspirantes et en même temps, une image de balançoire qui se balance. Oui, une balançoire qui se balance. OK. Non, mais vous avez compris. Ou une plage lointaine et vraiment avec des phrases en mode « Ton passé t'aide à écrire ton futur » . Et là, j'avoue que c'était un peu too much. C'est là où vraiment au début, il faut ouvrir ses chakras parce que là, j'avais l'impression de voir des cadres de présentation chez Alinea. Vraiment, donc il faut prendre un pas de recul et il faut ouvrir son âme parce que là, ça m'a demandé trop d'énergie. J'étais un petit peu cringe et je ne vais pas vous mentir. Mais à partir de l'épisode 2, franchement, j'ai pris le train de l'émission et je vous avoue, donc là, on est de l'épisode 1 à 6. Vraiment, vu que j'étais F1+, j'ai fort résisté pour ne pas regarder les épisodes 7 et 8. Mais je ne voulais pas faire de gaffe là aujourd'hui au micro et vous spoiler si vous ne les avez pas encore vus. Donc, ceci étant dit, en se parlant table ronde et épisode suivant, on va passer sur notre deuxième sujet qui est, on va se débriefer le casting. Alors, c'est parti, je prends mes notes. Alors, je vais démarrer directement, je dirais, avec les... tête au déficit. Je vais démarrer avec Lisa Marie. Alors écoutez, Lisa Marie, je ne sais pas trop quelle est sa backstory. Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que moi, je n'ai pas une connaissance approfondie de la plupart des candidats, donc je ne sais même pas qui est plutôt aimée, qui ne l'est pas, et ça me va très bien, parce que comme ça, du coup, je vais me faire mon avis toute seule, et c'est ce que je préfère. Et je trouve que c'est un peu le problème de la télé-réalité, c'est que tu as l'impression qu'il y a déjà des teams qui se font avant même le début de l'émission, et que tu ne sais même pas pourquoi les gens sont plus ou moins pour tel ou tel type de profil. Justement, je parlais de Coraline, l'auditrice qui m'avait fait un super retour, encore une fois, que je vous partageais tout à l'heure. Je disais à Coraline, mais des fois j'ai l'impression que les nouvelles télé-réalités, là où il y a les candidats qui reviennent tout le temps, c'est un peu comme les Marvel, genre tu ne sais même pas par quels... épisode par quel format commencer pour avoir l'origine story de tout le monde. T'as l'impression que c'est un puits sans fond et que t'auras jamais toutes les rêves. Donc bref, mon cœur est ouvert et moi j'ai juste essayé d'avoir de l'empathie et de l'intérêt pour chaque candidat sans les juger tout de suite. C'est la ligne édito du podcast. Il y a forcément des profils que j'aime le plus, c'est pareil que dans Secret, mais j'essaye d'avoir un devoir de nuance parce que je trouve que sinon ça n'a pas d'intérêt et qu'on n'est pas à faire de la propagande, on est là pour faire de l'analyse. et du React de manière tranquille, nuancée et brillante. Bref, on enchaîne. Allez, on enchaîne. Lisa Marie. Lisa Marie, j'ai l'impression, comme je disais, qu'elle a une réputation, un poids derrière elle. Une femme, finalement, dans une société. Moi, j'ai beaucoup accroché avec sa proposition, avec son personnage. Je dois être honnête, pas tant choquée de ce qu'elle a pu déclarer sur la table ronde. Dans le sens où elle l'a dit assez... qu'au départ, elle a été sexualisée très jeune. On comprend ce que ça veut dire. D'ailleurs, j'ai trouvé ça un peu lourdos que Lucie, derrière, dise « Donc, tu veux dire que tu as subi des abus sexuels ? » On a compris ma russie. On dirait Sam Zira. Enfin, No offense contre Sam Zira parce que j'adore regarder ses vidéos et tout. Mais vous voyez, en fait, moi, c'est ce genre d'interview où tout le monde a compris. Et genre, c'est juste faire des sous-titres pour faire des shorts, quoi. Pour faire des shorts sur les réseaux sociaux, pour faire des séquences. Ça, j'avoue, c'est typiquement ce que je n'aime pas. J'adore la proposition de Lucie, mais il y a quand même des trucs, je me dis, ça, je n'aime pas. Et c'est typiquement ce que je vous disais tout à l'heure, où de prime abord, j'ai quand même eu une espèce de doute ou de suspicion de son rôle réel et de son intérêt réel vis-à-vis des candidats. Parce que c'est typiquement le cas où elle est la coach, la love coach, mais elle est aussi l'animatrice d'une certaine manière, même si ce n'est pas du tout le rôle qu'on lui donne dans l'écriture du truc. Moi, c'est ce que je ressens. et là je trouvais ça d'une lourdeur absolue bref mais je pense que c'est juste ce qu'on lui demande je ne suis pas sûre qu'elle le ferait naturellement dans ses coutumes j'ai trouvé que c'était qu'elle avait une grande sensibilité mais tu sens aussi une grande fragilité c'est ce que je vais un petit peu creuser dans la rubrique suivante c'est est-ce que la télé-réalité se nourrit des traumas bon bah oui, spoiler on lui dit plutôt de creuser la question Elisa Marie, il y a vraiment une phrase qui m'a choquée dans sa présentation c'est quand elle dit je n'ai pas choisi la vie que je vis aujourd'hui Merci. Et j'imagine qu'elle parlait de sa carrière, du milieu dans lequel elle est. Et en fait, tu ressens une fragilité. Tu sens que c'est une meuf qui est belle, qui se dit « Je vais respirer, enfin transpirer, inspirer ma confiance par mon corps, par mon physique. » Mais en fait, elle porte sur son visage une fragilité presque inquiétante. Et je suis juste tellement désolée pour elle de son parcours de vie. C'est aussi pour ça que je vous disais sur « La Villa des Coeurs Brisés » , je trouve ça complètement hors propos. de venir donner mon opinion sur leurs problématiques, ça n'a aucun sens. Par contre, je trouve que c'est très bien que ces parcours de vie soient aussi montrés en 4K sur TF1. Parce que malheureusement, statistiquement, c'est vraiment pas la seule personne à l'avoir vécu. Et je pense aussi que c'est important de parler de ce sujet. C'est pas parce que t'es connue et que t'as vécu ça que t'es obligée de prendre la parole là-dessus. Donc elle est très courageuse de le faire. Je pense que tout le monde peut être reconnaissant de ce type de témoignages. Et au-delà de la remarque que je faisais par rapport à Lucie, où je n'ai pas aimé la reprise de ce qu'elle a dit, j'ai trouvé hyper important ce qu'elle a fait juste après. Le fait de donner des chiffres, le fait de donner des analyses. Elle a aussi donné des chiffres sur le cas de Clarisse. Mais j'ai trouvé très intéressant qu'elle parle du fait que les personnes qui ont été victimes d'abus sexuels ont tendance à s'hyper-sexualiser. Et malheureusement, je pense que c'est une clé de lecture aussi de pas mal de candidates de télé-réalité. On en reparlera après. Je vous parlerai aussi d'un livre que je suis en train de lire et en parallèle de mon visionnage de la première semaine de La Villa et du coup, pourquoi j'ai un peu connecté les infos et pourquoi j'ai l'impression qu'il y a parfois un côté traumatique recherché dans les castings. Mais en tout cas, je pense que même si elle a peut-être donné quelque chose d'assez superficiel dans les émissions, je n'en sais rien. C'est l'a priori que je vois en me basant sur les commentaires des gens parce que j'étais en mode, mais la pauvre, pourquoi tout le monde n'est pas en mode ? Elle est adorable et... Et force, you go girl, pourquoi tout le monde n'est pas dans ce mindset-là ? En fait, je pense que c'est le parcours de vie. Il y a beaucoup de profondeur, je pense, derrière la superficialité de beaucoup de candidats et peut-être aussi candidats de télé-réalité. Donc j'ai hâte aussi qu'elle se révèle et je pense qu'elle va donner quelque chose de nouveau. Et ce n'est pas pour rien qu'il y a quand même beaucoup de candidats de télé-réalité qui, dans les interviews, disent que la Villa des Coeurs Brésil, c'est la télé-réalité qu'ils ont préféré faire. Je pense que sincèrement... ça offre une proposition de santé mentale pour eux. Vraiment, je suis promis de vrai quand je dis ça. Je sais que c'est une émission de télé-réalité, je sais qu'il faut être ultra méfiant, vous me connaissez, ma passion c'est de critiquer les prods. Mais je pense que ça leur donne quand même une chance et surtout que je ne sais pas à quel point c'est un milieu où la santé mentale et l'accompagnement thérapeutique est vraiment valorisé. Je pense qu'en plus, comme vous savez, avant de rentrer dans chaque télé-réalité, ils ont des tests psy. Pour eux, les psy, dans leur tête, c'est des casteurs. C'est des casteurs déguisés. Donc je ne suis pas certaine qu'ils arrivent à avoir un bon niveau de confiance alors que vraiment ils devraient, enfin s'ils le sentaient, ils doivent rien, ils font ce qu'ils veulent mais vous voyez. Je pense que ça leur donne une perspective et voilà c'est une candidate qui m'a touchée vraiment dans le deuxième épisode. Dans le premier épisode je me suis juste dit ok bon bah elle connaît tout le monde, il y a l'ex, la meilleure amie, le machin, le truc. Mais je trouve que c'est une belle histoire. J'ai de l'empathie en fait, quand je la vois à l'écran, j'ai un peu mal au ventre, je vous avoue. Je suis un peu en gênance, mais en gênance empathique. J'ai un peu mal pour elle. En parlant d'empathie et de malaise quand je regarde, deuxième candidate, on va se parler de Mélanie. Mélanie, c'est une candidate pour le coup que je connais, puisque je l'ai forcément vue dans d'autres formats. On est sur vraiment une professionnelle, on est vraiment sur quelqu'un qui a de l'XP dans son parcours pro en télé-réalité. Mélanie, je trouve qu'elle a un... J'ai toujours un sentiment mixte quand je la vois en télé-réalité. Et c'est fou parce que ça ne change pas depuis, j'allais dire, dix ans. Je ne suis pas sûre que ça fasse dix ans, mais vous m'avez comprise. Ou en fait, je trouve qu'elle a quelque chose d'attachant. Je trouve qu'elle a ou qu'elle veut vendre quelque chose d'un peu girl next door, un peu la fille comme tout le monde, la bonne copine, etc. Et en même temps, je trouve ça trop joué. C'est-à-dire que... la force de certains nouveaux profils de télé-réalité, c'est qu'ils arrivent à être spontanés. Ce qui est intéressant dans la proposition de Lisa Marie, c'est qu'elle joue un peu les choses, mais plus pour se protéger. Mélanite, je pense qu'elle joue les choses parce que c'est une professionnelle qui sait très bien ce qu'elle fait, qu'elle est très smart dans sa stratégie, y compris dans sa stratégie en tant que candidate, et qu'elle cherche à faire des séquences et qu'elle cherche à bien respecter les lignes du personnage qu'elle a créé avec elle-même. Mélanie, elle n'est pas du tout à son... coup d'essai, comme on le disait. Elle est chargée de production, c'est vraiment écrit dans sa bio Instagram. Elle est souvent chroniqueuse chez Samzira. Elle sait ce qu'elle fait. Vraiment, elle sait ce qu'elle fait. Donc, elle n'est pas, voilà, elle n'est pas vraiment la candidate qui vient de débarquer, ou en tout cas, peut-être qu'elle l'était dans sa première télé-réalité, je ne me souviens plus de sa première émission. Ce qui est sûr, c'est qu'elle s'est enfermée dans un personnage, et que moi, je trouve qu'on voit que ça. Honnêtement, on voit que ça. J'ai toujours l'impression, pas qu'elle fait semblant de pleurer, parce que je pense qu'il y a une partie d'elle-même qui est vraiment en souffrance. Pour le coup, je pense qu'il faut l'aider, elle aussi, et que ça va vraiment lui faire du bien de revenir dans la vie là. Mais, vraiment, je ne suis pas étonnée qu'elle redouble. Je ne suis pas étonnée. Mais je trouve qu'elle veut trop rester dans un ancien contexte, en fait. Elle a dû aussi percer en télé-réalité, parce que je pense que c'était une meuf qui ressemblait plus à... aux téléspectatrices, j'en sais rien, elle a un côté identifiant, Mélanie. Et c'est très difficile, je trouve, sur les formats de candidats de télé-réalité qui reviennent et qui sont déjà connus, de retrouver le côté identifiant qu'on vient rechercher dans Secret Story. Mais ce n'est pas l'objectif du casting. Je vous avais dit, sur le casting de Secret Story, on est sur un casting identifiant. Sur le casting des formats de Chip La Villa, on est sur un casting scénaristique. On recherche à faire une série-réalité, on cherche des... de personnages, on cherche vraiment presque de la fiction-réalité. Je ne dis pas du tout que c'est faux ce qui est diffusé, je dis juste que c'est légèrement orienté, raconté, poussé, tout ce que vous voulez. Et en fait, je pense qu'elle a du mal à sortir du personnage qui lui a permis de percer. Et je pense qu'elle a du mal à se réinventer. Je pense qu'elle a aussi envie, comme elle a certaines télé-réalités, où je pense qu'elle n'était pas non plus parfaite parfaite. envie que les gens aient de l'empathie, de l'intérêt pour elle, elle a envie d'être aimée. Pour le coup, je pense que sa fragilité, c'est qu'elle a envie d'être aimée de manière débordante, et ça, ça se voit que c'est vrai. C'est juste qu'elle n'arrive pas à évoluer, elle n'arrive pas à grandir. Et aussi parce que les gens, je pense, ils ont besoin d'enfermer des profils de candidats dans les cases, et ils ont besoin que les candidats, même s'ils évoluent dans leur vie personnelle, ils restent dans la même punaise de cases toute leur vie. Et je fais un parallèle parce qu'il y a eu un buzz cette semaine que je n'ai pas compris. Désolée, je vais le dire tout de suite, je suis une vendue hardcore, inspirée, fan, ce que vous voulez. Bon, fan, j'aime pas le mot fan, mais je suis inspirée comme jamais par l'éna situation que je trouve d'un point de vue entrepreneurial et d'un point de vue création de contenu, vraiment d'une force mentale, tout ce que vous voulez. elle est pertinente, elle est récurrente, elle est inspirée, elle est créative, tout ce que vous voulez. Par contre, effectivement, sa vie a changé, elle est plus âgée. grand bien lui fasse, elle a bien réussi, très bien réussi, etc. Et les gens sont en mode, oui, c'est plus comme avant, c'est plus la girl next door, etc. Mais parce qu'en fait, factuellement, la meuf va au Met Gala. La meuf est chroniqueuse pour Canal, pour les Césars et pour Disney+, pour les Oscars. Elle a sa statue au musée Grévin. Évidemment que ce n'est pas la girl next door. Votre voisine, elle n'a pas sa statue au musée Grévin. Ou alors, trop bien, vous habitez dans un quartier extrêmement stylé. Je ne sais rien, mais voilà. Et en fait, si les candidats de télé-réalité s'enferment au style d'Arresté Schéma, c'est parce qu'on voit bien que dès qu'un profil tente de sortir du personnage, on ne l'aime pas non plus. Donc si je peux me faire la défense aussi, entre guillemets, de Mélanie, même si moi ça m'a vraiment dérangée quand je voyais ça à l'écran et que je suis un peu en mode je souffle quand elle passe un peu à l'écran, je pense que c'est parce qu'elle sait que le public attend ça d'elle et que c'est pas non plus facile de se réinventer. Que c'est pas non plus facile d'assumer qu'en fait derrière leur carrière de télé-réalité, ils ont un succès personnel, ils ont de l'argent, etc. Après l'argent, t'achètes pas ta santé mentale, tu peux être très très mal, même avec beaucoup de chute. Simplement, elle a forcément pris en confiance en maturité et surtout, elle sait comment regarder une caméra puisqu'elle travaille côté prod aussi. Et je suis en mode, il va falloir se réinventer. Il faut nous proposer autre chose parce que la girl next door est pleurée, on n'en peut plus. On n'en peut plus, on n'en peut plus, on n'en peut plus. Ce n'est pas naturel. Ces larmes, j'ai l'impression qu'elles se mettent du sérum petit dans les yeux. J'abuse un peu, je ne suis pas sûre que ce soit vrai, mais voyez ce que je veux dire. Vraiment, c'est trop. En fait, c'est trop et c'est trop, ça vire vraiment un peu agaçant. Et en plus, je pense qu'il y a un autre truc qu'elle ne réalise peut-être pas. C'est quelque chose qu'on avait déjà abordé sur Secret Story. C'est que plus le temps passe, plus les candidats doivent se détacher de ces profils un peu, je dirais, tout le temps à pleurer sur son sort parce que ça plaît de moins en moins aux téléspectateurs et aux téléspectatrices. Et typiquement, on l'avait vu sur le cas Anita dans l'épisode 9 où j'avais invité ma soeur qui est plus jeune que moi, qui est dans la Gen Z et qui disait « Ce type de meuf, ça ne m'inspire pas. » je ne sais pas du tout son avis sur Mélanie, mais qui disait en gros que ces personnages un peu à la Nadège, à la Marie Garay, c'est parce que les téléspectateurs de la nouvelle génération ont forcément envie de regarder. En tout cas, après, on fait des généralités, on ne va pas faire une étude statistique sur le sujet, mais vous avez compris. Et moi, j'avoue que je trouve ça relou. Je trouve que ça ne me touche plus et que ça me gêne et qu'en plus, ça se voit que c'est mal joué. C'est dérangeant. On continue sur les gros profits de téléréalité avec Maïsane et Émine. Alors Maïsane, je ne l'avais pas forcément vue à l'œuvre depuis longtemps dans une émission de télé-réalité. Moi j'avais vu la toute première émission qu'elle avait faite, Les Marseillais, où justement elle n'avait pas forcément trouvé sa place. Et je me rappelle effectivement qu'on nous l'avait vendue comme la meuf qui avait un cuit super élevé, etc. qui était en école d'ingé et voilà. Et à l'époque je m'étais dit, c'est un peu relou qu'elle ne trouve pas sa place en vrai. Bon, force est de constater que dès sa deuxième télé-réalité, je crois que c'était les dix couples, j'ai fait ma petite enquête, pareil, elle a vraiment, vraiment su attraper la caméra. Donc, c'est aussi intéressant de ce point de vue-là, c'est que Maisan, elle a su se créer le personnage qui fait son succès aujourd'hui. C'est-à-dire qu'elle est la forte caractère, ça, on en a plein. Et on sait aussi qu'un peu comme l'amoureuse de l'amour à la Mélanie, à la Anita, ça, c'est limite du point de vue de l'audience aujourd'hui. Mais le twist... très intéressant que propose Maïsane, c'est justement son côté je suis effectivement gros caractère, mais je suis intelligente, tout le monde est intelligent d'une manière ou d'une autre, mais vous voyez ce que je veux dire ? Je joue le côté stratège, elle va aller, après les Marseillais, faire quasiment que des émissions de jeux, donc les 10 couples parfaits, c'est du dating, mais il y a un arc-jeu, puisque tu dois retrouver ton match parmi les personnes présentes. The Power, évidemment, là c'est complètement orientée sur le jeu, tu peux même pas venir en couple, etc. De cerveau. Ils ont appelé ça de cerveau, je comprends pas. Là, ça va trop loin, vraiment. C'est comme Love is Blind France. J'ose même pas dire le vrai nom que Netflix a choisi parce que ça me gêne. Mais bref, tu sens qu'elle a étoffé son personnage petit à petit et qu'il est intéressant. Et du coup, je vous avoue que même si d'habitude, moi, les gros caractères... J'aimais bien plus jeune, mais là, j'en peux plus. Je trouve ça toujours forcé, toujours insupportable et tout. La proposition de Maïsane m'intéresse. Je trouve que ça donne quelque chose qui n'est pas inintéressant. Vraiment. Elle a un côté attachant. Je peux comprendre pourquoi les gens l'aiment bien. J'ai une limite. Il y a un point où je vais être... Et désolé Internet, parce que j'ai l'impression que Maïsane, c'est vraiment une candidate qui est ultra appréciée. Mais moi, ça ne m'empêche pas d'avoir mon analyse et mon recul. Moi, il y a un truc qui me dérange, c'est que des fois, le côté gros caractère, il vire « pick me » . Et ça, on a toujours le même problème avec ce profil de candidate. Et tant que lui, il est ce qu'il est, moi, je n'aimerais pas que tu ne sois pas une « girl's girl » . En gros, « pick me » , si jamais vous n'avez pas le wording un peu « gen z » , ça vient de l'anglais « pick » , donc « choisir » . Et « pick me » , c'est quelqu'un qui veut être « picked » , qui veut être choisi. Donc, c'est un mec qui veut être choisi. C'est plutôt orienté hétéro, mais quoi que. C'est un mec qui va être choisi par les meufs ou une meuf qui va être choisie par les mecs. souvent on l'utilise que pour les meufs donc j'aimerais bien dégenrer cette expression Mais en gros, moi, ce que je ressens, c'est que Maïsan, des fois, pour être un peu choisie, je ne sais même pas si c'est des mecs, je crois qu'elle s'en fout d'être choisie des mecs. Je crois que pour le coup, c'est ça que j'aime bien aussi dans son profil, c'est qu'elle est là pour challenger les mecs. Elle est là pour dire à un mec toxique qu'il est toxique quand elle a dit que Gabriel, ce n'était pas un mec toxique, c'était juste un énorme chacal. J'étais là vraiment la femme du peuple, la voix du peuple, parce que vraiment, il me met très mal à l'aise quand je regarde toutes les séquences. mais Je trouve que des fois, elle veut tellement draguer le public qu'elle vient un peu essayer de séduire les franges plutôt patriarcales du public qui vont toujours être du côté du mec, tu vois. Et moi, je n'ai pas du tout aimé le moment autour de la table ronde où justement, je ne sais plus exactement le début de l'histoire, mais il y a Clarisse, je crois que c'est peut-être Clarisse, qui disait en gros que souvent, les meufs en télé-réalité n'avaient pas toujours une bonne image. Lisa Marie abonde. Voilà, c'est peut-être Lisa Marie qui le dit directement. Et en gros, là, Mason sort. Ah non, mais c'est parce que... Enfin, en gros, vous cherchez bien, quoi. C'est parce que vous ne donnez pas la bonne image. Mais c'est quoi la bonne image ? Alors là, j'étais vraiment hyper choquée. Donc en plus, c'est une des premières séquences que j'ai vues de Mason. Donc au début, gros pas de recul. Vraiment, j'étais en mode... Ah non, non, non, non, non. Pas en 2025. Même si ce n'est pas une télé-réalité à la secrète où on fait attention aux profils de candidats et qu'on ne cherche pas à avoir des profils méga féministes et tout, il faut se détendre. Là, non. Là, non, non, non. On ne dit pas ça. On ne dit pas « Ah non, mais vous le faites exprès, les meufs. Moi, j'ai toujours une bonne image. » Et le pire, c'est que la plupart des téléspectateurs n'ont pas été choqués par cette séquence et étaient un peu en mode « Ouais, c'est clair que Maïsane, elle est tellement différente. » Non. non, non, c'est pique-mille de vouloir être différent des autres femmes arrête ça, ça j'ai pas aimé Je pense qu'elle ne se rend pas forcément compte que c'est un peu dans son personnage, que ce n'est pas forcément ce qu'elle pense intimement, ce n'est plus ce qu'elle veut donner devant la caméra. Honnêtement, je la vois quand même, je pense, dans un profil plutôt girl-to-girl, dans sa personnalité, mais dans le personnage qu'elle a plus créé à la télé, elle donne un peu ça, et ça, vraiment, ça m'a ultra dérangée. De dire à d'autres meufs de télé-réalité, alors qu'en plus, tu as des mecs du style Giovanni, qui étaient un peu en train de défendre les meufs en disant, ouais, c'est clair, pour les meufs, c'est plus dur. Ah, ça y est, je me rappelle. C'est parce qu'en gros, elle disait aussi, Clarisse disait qu'en gros, pour une meuf de télé-réalité, c'était difficile de trouver un mec. Alors que les mecs qui ont fait de la télé-réalité, ils n'ont aucun mal à trouver une meuf hors télé-réalité. Que globalement, les mecs de la vie non diffusée, non caméra, ont tendance à avoir un a priori très négatif pour les candidats de télé-réalité et pas vouloir rentrer dans une démarche de séduction avec elles. Et là, Maïsan était vraiment en mode, mais ça dépend de ce que vous montrez, c'est la réputation que vous créez. Mais qu'est-ce que c'est que ce Vince ? En 2025, déjà, tu es candidate de TV Réalité, tu sais très bien que la moitié de l'histoire, c'est une histoire de montage. Donc, il faut voir aussi ce qui est donné de toi. Il faut voir aussi que c'est des personnes qui restent jeunes. Il faut voir aussi qu'on va évidemment mettre en avant les scènes où tu es moins socialement acceptable parce qu'on est là pour faire de l'audimat, pas pour faire un beau portrait de ton personal branding. Et puis, en fait, chacune sa personnalité. Et vraiment, non, non, non, non, non. Ça, ça m'a vraiment ultra dérangée. Pour le coup, ça, c'est pas OK. Ça, c'est pas OK. Donc, j'ai eu un a priori négatif par rapport à Maïsan. Et après, j'ai un peu joint les deux bouts. Et puis, Emine, son mec, j'espère que c'est son ex, alors on se parle. Vraiment, qui... Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? C'est le toxic boy originel d'une télé-réalité. C'est un couple de télé-réalité où c'est forcément toujours le mec qui trompe et la meuf qui trinque ? Ou la dynamique, même du groupe autour de ça. J'ai cru que j'avais pété mon crâne. Vraiment, est-ce que c'est normal ? Alors, attention, Maïsan, vraiment, ça va trop loin. C'est-à-dire qu'effectivement, elle est diplômée en cybersécurité, ingénierie de cybersécurité. C'est pas pour ça que tu es obligée d'installer des logiciels espions sur le téléphone de ton mec. Néanmoins, virgule. qu'est-ce que vaut la toxicité d'une femme ou d'un homme, d'ailleurs, quand la personne a été trompée, en fait. Vraiment, il faut comprendre que tout le monde devient toxique dans un couple toxique. Plus, elle, encore une fois, il faut comprendre que Maïsan, qu'on voit à la télé, c'est peut-être pas Maïsan de la vraie vie. C'est son personnage exacerbé fois mille. Et donc, elle a compris que deux choses plaisaient au public. Son petit côté, je dis ce que je pense, mais en version je suis smart et je fais des jeux de stratégie et je ne suis pas mauvaise dans The Power et compagnie. Et Merci. son côté un peu toxic girl next door. Est-ce qu'on est d'accord pour diffuser ça dans la société ? Je ne sais pas, mais quoi qu'il y a des gens qui s'identifient, parce que les couples toxiques courent les rues, et force à vous si c'est votre cas. Nos jugements. Mais vraiment, c'est... Oui, elle est toxique, mais je ne suis pas fan. Encore une fois, ça va trop loin. Et moi, on me fout un logiciel espion dans mon tel, ça dégage. Mais juste, en fait, le mec la trompe H48. Enfin, c'est normal. Et c'est fou parce que vraiment, je suis alarmée par ces interactions sociales. En fait, à un moment donné, il y a une scène où il n'y a pas du coup Maïsan. Et donc, il y a les autres candidats qui disent à Emile, mais pourquoi tu trompes Maïsan comme ça, etc. Et puis, il explique qu'en fait, My Son, c'est sa première histoire et qu'en gros, il n'a pas eu le temps de Ausha assez. Et tout le monde est en mode, ouais, je comprends, tu as besoin de découverte. Tu as besoin de découverte, il y a un mode opératoire très simple qui s'appelle se séparer. Tu veux aller flâner, tu as des followers sur Instagram, tu es connu à la télé, tu as changé physiquement et c'est ton parcours de vie. Grand bien te fasse. En fait, c'est par toi et va profiter de la vie. Mais tu ne peux pas continuer comme ça. Et moi, je pense qu'Émile, il n'a peut-être pas, par contre, le même intérêt télégénique que Maïsan. Et je pense aussi que, vraiment, c'est une opinion ultra personnelle et je ne sais rien de leur vie. Mais je me demande à quel point, aussi, il n'est pas juste en train d'entretenir une dynamique relationnelle pour continuer à exister. Parce que Maïsan, on l'a bien vu, il y a des télé-réalités où elle n'est pas avec lui. Elle existe tout autant. Elle n'a absolument pas besoin de lui. Je ne sais pas si Emeline arriverait à crever l'écran en solo, pour être tout à fait honnête avec vous. Donc, de ce fait-là, je pense qu'il y a un intérêt aussi pour lui d'un point de vue carrière. Bref, voilà, j'ai trouvé que c'était assez sidérant. Et par contre, de l'autre côté, tout le monde qui vient voir Maëstan et qui lui dit « Non mais attends, il se trompe vraiment tout le temps ? Ah mais j'ai l'impression qu'à t'écouter, il te trompe 365 jours sur 365. » Mais même un jour sur 365, c'est un problème. En fait, mon ref, là, ce n'était pas possible. J'aime bien la proposition de Giovanni jusqu'ici. Pareil, je ne le connais pas, donc je ne sais pas s'il est cancel ou pas, mais vous me direz. Mais là, ça va trop loin. C'est trop. Ah non, mais même Gabriel, vraiment notre chroniqueur toxicité. Vraiment, on dirait les experts police-justice sur BFM TV, l'expertise toxic boy. Ah non, mais même moi, je trompe mes meufs. Mais à ce point-là, et là, il dit, si vraiment je l'ai trompé autant, ça m'inquièterait que la meuf ne me quitte pas. On ne vous dérange pas. Vous trompez, mais en plus, c'est aux meufs de prendre la charge de la rupture. Non, mais ça va mal. Ça va mal. Mais je sais, je suis choquée parce que mes yeux de 2025 regardent, mais combien de fois j'ai vu cette scène dans des télé-réalités ? Combien de fois dans les Marseillais, j'ai vu les meufs qui se font tromper se faire sermonner en mode, comment ça se fait que tu ne le quittes pas s'il te trompe, au lieu d'avoir les mêmes personnes ? qui sont censés plutôt aller voir la personne qui trompe et lui dire est-ce que tu peux s'il te plaît te calmer et prendre une décision ? Et ça, moi j'étais, mais on est chez les enzins. On est chez les enzins de l'espace en fait, il n'y a pas de souci. Chez les enzins de la toxicité. Ok, il fallait juste qu'on ne m'a pas donné le mémo, on ne m'a pas donné le brief, mais maintenant c'est plus clair pour moi. Donc j'avoue que ça, je n'ai pas compris. Du coup, même si elle a eu sa phase pique-nique qui ne m'a pas plu, j'ai de l'embattie pour elle et compliquée Après, je pense que ça l'arrange bien d'avoir cet arc à raconter dans la villa des cœurs brisés. Et je ne sais pas à quel point elle était déjà en détachement émotionnel du gars. Et que juste, en fait, ça faisait une séquence. À voir. Donc voilà, voilà ce que je pouvais dire sur eux. Si je continue du coup sur les profils que j'ai abordés, on peut se parler d'un autre binôme. Je trouve qu'ils se ressemblent un peu et je pense qu'il va y avoir une histoire entre eux. On va avoir donc Gabriel, le toxic boy. Franchement, je l'ai déjà dit 18 fois. À part dire qu'il est toxique, je n'ai pas grand-chose à dire. Ce qui me frappe, c'est que carrément être toxique chez lui, c'est assumé. Mais limite, ça fait partie de son personal branding. Je ne sais pas à quel point ils ont tous des managers et tout, mais plutôt sur la partie placement de produits, modèle économique et tout. Mais je me demande à quel point ils n'ont pas aussi des coachs en quelque sorte en image. Parce que c'est fou que d'eux-mêmes, ils incarnent un personnage très précis. Si vous voulez que les équipes de casting... et un modèle de personnage qu'ils veulent avoir sur une saison de télé-réalité. C'est la même chose dans Secret, on l'a déjà vu. Ça, ça ne me choque pas. Mais si vous voulez, dans Secret, souvent, les personnes, après, elles rentrent et elles ont leur vécu dans l'aventure et elles ne correspondent pas exactement ou en tout cas, elles sont plus nuancées que le personnage dans lequel on a voulu les mettre quand on a fait le casting et quand on a fait les portraits. Parce que c'est ce qu'on se disait, en fait, ils ne cherchent pas des gens. Ils cherchent des profils, ils cherchent des histoires et ensuite, ils cherchent des gens à mettre dedans. Là, ce qui est frappant dans la villa des cœurs brisés, c'est qu'ils sont quand même plusieurs à incarner un personnage très précis. C'est leur marque de fabrique. Et clairement, le Gabriel, il sait qu'être le mec toxique, mais toxique, c'est pas toxique, c'est toxique, tout est être en majuscule. Ça lui permet d'avoir une identité intéressante pour les producteurs et pour les téléspectateurs. Parce qu'il vaut mieux être détesté dans une émission de télé-réalité que de ne pas être au casting d'une émission de télé-réalité. Donc, il n'en a bien rien à faire, je pense, d'être pas apprécié, d'être critiqué, etc. Parce que lui, en attendant, il est à l'écran, il a de la visibilité, il a de la notoriété qu'il peut ensuite monétiser. C'est sa carrière, c'est son gagne-pain et le reste, il s'en secoue le cocotier. Vraiment. Mais moi, Gabriel, en fait, il me donne une vibe. d'acteur. Encore une fois, je reviens à ça. On est sur le côté série-réalité, mais je trouve qu'il a un physique et il a une énergie. Il me donne quelque chose de... Il pourrait être un méchant dans Plus belle la vie ou Demain nous appartient. Je ne sais pas si vous voyez le truc. Il a vraiment cette bouille-là, vraiment. Et c'est très intéressant parce qu'il s'est rapproché d'une femme qui me donnait exactement la même sensation. On va se parler de Maëva. Maëva, j'étais en mode, je ne comprends pas. Elle ne me dégage pas quelque chose. À part que, elle a le personnage, enfin le physique et l'énergie aussi. Ce n'est pas qu'une question de physique, c'est vraiment ce qui renvoie. Vraiment, elle donne quelque chose de... Un peu, elle pourrait être la gentille méchante dans Demain nous appartient, la plus belle de la vie. Vraiment, les deux, ils ont une aura un peu d'acteur de série. Ce n'est pas forcément méchant, du coup, ça peut être un compliment. C'est qu'il renvoie un truc intéressant aussi. On a l'impression que vraiment, ils sont là pour proposer une séquence. Et là où Gabriel va être dans le placement du mec toxique, elle, elle va se positionner en mode rupture difficile, célibataire depuis 25 jours, etc. Elle est déjà... Enfin, spoiler, attention, spoiler, spoiler, spoiler sur sa problématique, il ne passait qu'un second. Elle est de nouveau en couple avec le gars. Et apparemment, on m'a dit aussi que... Je mets toujours des hypothèses parce qu'on n'en sait rien, je n'ai pas de problème, mais... Elle a fait l'île de la tentation de base, et pareil, c'était sensiblement... côté couple et que c'était probablement un faux couple qu'elle avait proposé pour pouvoir entrer dans l'émission parce que c'est un bon profil à côté de ça. Et clairement, là, il y a un grave monde où, en fait, elle était potentiellement toujours avec son mec. Elle dit que non, on peut la croire aussi. Mais bref, elle me donne un truc un peu faux, moi. Je suis désolée, elle me donne un truc un peu acting. Et en fait, je me demande à quel point elle ne s'est pas dit, bah, vraiment, allez, Gabrielle, viens, on joue, on se propose. Ça fonctionne bien entre nous, la dynamique n'est pas inintéressante. Vraiment, moi, c'est ce qu'elle me renvoie. Je serais curieuse si vous avez cette avis-là, mais moi, j'ai l'impression que ce sont deux acteurs de séries où vous me mettez, demain, vous m'inversez plus belle la vie et la villa, je les vois dedans. Vraiment, ils sont là pour jouer ce qu'on attend d'eux, pour prendre leur chèque et surtout pour être re-signés sur la télé-réalité d'après. Je ne sais même pas pour le chèque, parce qu'ils ont plus à gagner en popularité monétisable qu'en chèque direct. bon ils vont quand même à Bali, ça mange pas de pain mais voilà, c'est ce qui me renvoie Si on continue sur les binômes qui se connaissaient ou pas d'ailleurs, parce qu'ils ne se connaissaient pas, peut-être qu'ils se connaissaient, j'en sais rien. Je voudrais bien qu'on s'arrête sur Giovanni et Clarisse qui sont ex. Alors eux, ils me donnent un truc de « ils n'ont jamais été en couple » . C'est pour ça que je les enchaîne sur Gabriel et Maëva. C'est que pour moi, Giovanni et Clarisse, c'est pareil, version homme-femme, ils me donnent un peu la même énergie. Giovanni, déjà, j'ai l'impression que c'est le présentateur de l'émission. Vraiment, je vais l'appeler Giovanni Beaugrand. Vraiment, j'ai l'impression que c'est le copilote de Lucie. En fait, il est énormément là pour développer des conversations. Je ne sais pas si vous avez observé ça et je ne sais pas à quel point c'est… lui qui est très smart et qui se positionne très naturellement de cette façon parce qu'il a fait assez de télé-réalité pour savoir que ça te donne du temps d'écran ou est-ce que c'est même quelque chose que la production attendait de lui. Lui justement dans les personnages il est sur le bon pote qui trigger des conversations. Ça existe même dans les films, vous savez c'est la meilleure amie, on s'intéresse pas énormément à elle mais elle est là pour permettre au personnage principal d'avoir une conversation qui donne des informations aux... Au viewer, au spectateur. J'ai la même sensation avec Giovanni. Vraiment, lui, c'est un thérapeute de couple bis. Il va parler à tout le monde. Il va vraiment tchatcher tous les candidats pour essayer de développer un peu les intrigues. Et puis faire des petites interstices. Comme ça, vous savez, entre deux scènes, un peu de concept, où on a Lucie qui les coach, des scènes de villa où il faut qu'il y ait des conversations intéressantes. faire durer un peu l'épisode et pour que ça alterne, parce que s'il n'y avait que des concepts avec Lucie dans l'écriture de l'épisode, ce serait trop lourd. Lui, il est vraiment là pour incarner ça. Donc, chill guy, un peu sympa, etc. Clarisse, dans une moindre mesure, elle me donne cet effet-là. Alors, elle n'a pas encore ce truc d'aller développer des conversations qui seront pour sûr à l'écran, mais c'est la bonne copine qui est sympa, qui pose des questions, qui dit fois, bitch un petit peu sur ses copines quand même. Elle est là pour développer les conversations, pour être un peu la pote qui va faire des petites apartés en chambre, etc. Pour créer une séquence. Il me donne le même truc. Et surtout, il y a un truc très intéressant, c'est qu'il y a son ex. Mais pour la première fois dans l'histoire de la télé-réalité, aucune dynamique toxique entre eux. Ça doit énormément frustrer la production, je ne vous le cache pas. Mais moi, je trouve ça intéressant comme proposition. Mais du coup, comme je suis un peu matrixée et que je n'ai pas confiance, moi, je me dis, mais est-ce que même ils ont eu vraiment... une histoire ensemble ? Ou est-ce que c'était pas juste, ils sont très potes, ils fleurtouillent un peu parce que c'est pas style et tout, et comme ça, ça leur permet d'exister dans une telle réalité ? C'est un vrai truc que je me pose, je dis pas ça parce qu'ils sont pas toxiques, ça serait horrible, mais c'est plutôt parce qu'ils me donnent pas la sensation qu'ils sont dans une démarche de séduction. Ils me donnent vraiment un truc de ils sont méga amis, et limite avant, ils se sont dit, on va faire la séquence de la séparation, comme au début, on sera sur l'arc du passé, on va faire bon la lettre il savait peut-être Ce n'est pas avant Giovanni qu'il allait devoir écrire une lettre. Ou Clarisse, je ne sais plus, qui devait écrire une lettre à Giovanni. Mais je pense qu'il s'était un petit peu dit, on va tourner là-dessus, on va tirer le fil sans jouer le côté toxique parce que ce n'est pas nous. Mais voilà, on tire un peu ce fil-là. Moi, c'est ce qu'ils me donnent. Les deux, ils sont assez smarts parce qu'ils arrivent bien à trouver du temps d'écran en étant plutôt dans la facilitation du développement des histoires des autres sans forcément se mettre en danger d'un point de vue image. Donc je trouve que ce n'est pas non plus inintéressant comme proposition. Voilà ce qu'on pouvait dire sur eux. Si je continue, Clarisse, là, elle est dans un début de navigation avec Maxence. On commence à le voir arriver. Je trouve que c'est assez logique qu'ils soient attirés l'un par l'autre parce que justement, Clarisse, comme elle est dans son côté un peu chill, un peu pote, un peu machin, Je pense que c'est typiquement le profil où l'un et l'autre se correspondent très bien. Parce que Maxence, c'est pareil. Tu mets Maxence et Gabriel à côté, c'est vraiment l'un pour l'autre. Ce sont des extraterrestres. Ils viennent vraiment de deux galaxies lointaines l'une de l'autre. Vraiment, ils ne sont pas dans le même fuseau horaire. Total contre-proposition. Maxence, j'ai toujours un peu peur pour lui qu'il n'arrive pas dans ces émissions-là à trouver sa place. Et des fois, il a du mal à avoir du temps d'écran. Sur The Power, au début, on ne le voyait pas. Mais je pense que là, il amène un vent de fraîcheur sur ses programmes aussi. Ou même, je pense que les téléspectateurs, des fois, on n'en peut plus d'avoir que des Gabriel dans ses émissions ou des Émine. Donc, il amène quelque chose de nouveau. Et la dynamique Clarisse-Maxence, moi, je ne la trouve pas inintéressante et je la trouve naturelle. Après, ce que j'ai envie de vous dire, c'est que rien n'est par hasard. Et que vous savez, sur le dernier épisode où ils se sont tous donné le verre pour se dire qui plaît à qui, les binômes étaient quand même bien heureux. C'est faux tous ces binômes qui se sont créés naturellement avec des personnes qui, de manière très fluide, faisaient sens entre elles. vraiment les dynamiques relationnelles, on aurait dit que c'était écrit. On aurait dit que limite les gens avaient été castés entre eux pour que ces binômes existent. C'est faux, non ? Donc voilà, c'est un peu ce que ça me donne. Maxence, vraiment, Clarisse, ça me donne l'évidence du coup, un peu plus chill, un peu plus posé, un peu moins toxe, etc. Et après Maxence, d'ailleurs, sa problématique, il m'a fait trop rire parce que c'était du Maxence. Ce n'était pas méga clair, c'était un peu brouillon. C'était un peu, voilà, je suis amoureux de l'amour, je suis passionnée. Oui, non, c'est juste que tu t'en amoureux une nouvelle meuf toutes les semaines parce que tu cherches la dopamine, mon ref. Mais c'était intéressant. Mais voilà, je trouve que Maxence, il a quand même un côté où tu trouves... Pour le coup, je disais que ce n'est pas une émission, vous savez, identifiante. Maxence, je trouve que tu peux un peu plus te dire « Ouais, pourquoi pas ? » « Je peux m'identifier un peu à sa problématique. » Je trouve qu'en tout cas, c'est une proposition intéressante. Si on continue sur le casting, on a Diane Marco. Pour moi, Diane Marco, c'est vraiment... C'est vraiment un candidat qui est, quand je vous disais que les binômes étaient écrits, qui était là juste pour Mélanite. Pour moi, j'ai l'impression qu'il est juste là pour avoir une histoire avec Mélanite, parce qu'il fallait bien trouver quelqu'un. Et je trouve que ça va bien dans le cliché. Le côté très cliché de Diane Marco va très bien avec le côté très cliché de Mélanite. C'est vraiment deux personnages, pas deux personnes, mais vraiment deux personnages qui sont censés matcher, se rencontrer. Pour l'instant, j'ai l'impression qu'il est là pour ça. Mais évidemment, comme il faut que Mélanite, dans son personnage, soit trahie, soit laissée de côté pour une autre femme, il y a l'ouverture avec l'arrivée de Marwa qui rebat les cartes. Et on ne sait pas trop s'il est coté Mélanite ou Marwa. Parce qu'évidemment, s'il n'y a pas un triangle amoureux, les téléréalités ne respirent plus. Les prods de téléréalités ne respirent plus. Donc, évidemment, très naturellement, toujours, ce magnifique triangle amoureux s'écrit tout bonnement. C'est fou que Marwa soit arrivé quand même une semaine après. S'il était arrivé au début, sans doute que Diane Margot serait allée directement sur Marwa. Mais la night n'aurait pas eu un couple, ou en tout cas plutôt un pré-couple, un flirt à creuser à l'écran. Ça aurait été dommage. C'est pour, vraiment, l'écriture est bien faite. Bref, pour moi, ça me donne vraiment ce truc de Diane Margot, il est juste là pour être au cœur d'un triangle amoureux. Et puis Marwa, je pense qu'elle a pas mal de propositions à apporter. Il y a un point qui m'a intéressée, c'est que, pour une fois, il y a eu une dispute entre un homme et une femme, donc je passe directement sur Marwa, entre Marwa et Gabriel, mais c'était sur de l'amitié. Je me suis dit, tiens, nouveauté, nouvelle règle, les hommes et les femmes ont le droit d'être amis en télé-réalité, dans un cadre hétérosexuel, où les deux sont hétéros. Intéressant. C'est une proposition, je n'avais pas jamais vu ça. Donc je me suis dit, bon... ça reste extrêmement toxique. Néanmoins, proposition intéressante. Voilà, il y a une proposition du jury, c'est pas dégueulasse. Donc voilà, on va pas faire 14 heures là-dessus, mais c'était bien. C'était pourquoi pas. Et en tout cas, Gabriel, vraiment difficulté relationnelle avérée, puisqu'on est même sur un sujet d'amitié. Et donc, évidemment, qui dit Marois, je rebasse sur Marois, dit aussi qu'on va bientôt retrouver Vincent Queijo, puisque, comme vous le savez, Vincent Queijo vit. dans les locaux du groupe TF1. Je pense que ce n'est pas possible qu'on se le voit à chaque émission. Bon sang de moi, on le voit tout le temps. Donc voilà, il va arriver. Quand tu waits, ou pas, je ne sais pas. Est-ce qu'on s'en passerait au bout d'un moment ? Je pense que oui, mais apparemment, TF1 est accro. TF1, vraiment l'ex-toxique, l'ex la plus toxique, ou le plus toxique de Vincent Queijo, je crois que c'est TF1. Je pense qu'on peut se le dire. Donc voilà en tout cas ce qu'on pouvait se dire sur le casting, tel qu'il est en tout cas à l'issue de la première semaine. Puis là, on a le cliffhanger. On sait aussi, ça a fuité sur les réseaux sociaux, qu'il y a d'autres personnages qui vont arriver. On nous laisse en fin de première semaine avec Mélanite, qui, évidemment, toujours dans le cliché de son personnage, a été en tempête émotionnelle à chaque atelier. Donc, Lucie commence à en avoir à le pompon. Donc, elle la menace de lui donner un bracelet noir. Donc là, on arrive au moment où elle est censée pouvoir rentrer dans la villa. Et si je comprends bien, c'est vraiment le début, vraiment, concrètement, de l'expérience. Peut-être que Mélanite ne va pas rentrer dans la villa. Et je trouve que l'écriture est très intéressante parce que c'est un vrai défi pour ces prods-là de t'avoir rendu accro toute la première semaine et de s'assurer de mettre un cliffhanger énorme pour te faire revenir trois jours plus tard. D'autant plus qu'à partir de lundi, à partir du jour de publication de cet épisode, donc à partir d'aujourd'hui, si vous l'écoutez le premier jour, il y a les 50 qui arrivent côté groupe M6. Donc, il fallait vraiment appâter le chaland. Donc, je trouve que l'écriture est très pertinente. Avec Marwa qui arrive en photos un peu de trouble. avec la navigation amoureuse potentielle enfin on n'en sait rien mais Diane Margot qui est en tout cas perturbée par Marwa elle pense Marwa je ne suis pas sûre qu'elle ait capté Diane Margot mais bref elle a bien d'autres problèmes à capter je crois et en plus la petite embrouille avec Gabriel etc le cliffhanger sur Mélanie honnêtement c'est carré c'est carré c'est bien écrit très bien en tout cas voilà voilà ce qu'on pouvait dire sur le casting n'hésitez pas à commenter l'épisode comme ça je vous propose que la semaine prochaine si j'ai du commentaire bah aussi je puisse rebondir, un peu comme je l'ai fait tout à l'heure par rapport au retour de Coraline j'ai vraiment envie que ce soit un react collectif parce que sinon c'est que mon opinion ça n'a pas d'intérêt et puis vous soyez primo téléspectateur, téléspectatrice de l'émission ou au contraire archi fan ça m'intéresse de ouf de pouvoir commenter sur vos retours Bref, ceci étant dit, on passe à notre dernier gros sujet, qui est un peu dans la continuité de mon analyse du casting, qui est le fait que selon moi, vraiment la visa des cœurs brisés, c'est l'incarnation même du fait que la télé-réalité se nourrit quand même des parcours traumatiques et des comportements toxiques. Alors, pourquoi je dis ça ? Parce que pour moi, si on est très honnête intellectuellement, et une fois qu'on a bien posé l'idée que c'est quand même une télé-réalité qui est intéressante, qui est positive tant pour les candidats que pour les téléspectateurs, la villa des cœurs brisés, c'est un concept qui repose quand même sur le trauma, sur le dépassement du trauma. Et c'est très important d'adresser ça parce que des traumas dans la vie, malheureusement, on en a tous, sur des relativités différentes, mais on en a toutes et tous. Ce qui est différent... c'est que dans la Villa des Coeurs Brisés, les candidats, ils vont venir l'exposer. Ils vont venir le raconter. Et surtout, ce qui est aussi assez marquant, c'est qu'on observe qu'ils ont quand même tous des traumas assez lourds. Dans un groupe social, vous aurez toujours des gens qui auront vécu des choses assez lourdes. Et statistiquement, là, ils étaient 10 au début, donc 5 femmes, je crois. En fait, sur les cinq femmes, vous avez quelqu'un qui a subi des violences sexistes et sexuelles, vous avez quelqu'un qui a subi des violences physiques, vous avez quelqu'un qui a subi, en fait, tromperie sur tromperie, et voilà, c'est psychologiquement très compliqué à vivre et c'est traumatisant. Enfin, sincèrement, malheureusement, des personnes qui ont été agressées, qui ont subi des abus, qui ont subi de la manipulation, statistiquement, vous en trouverez dans un groupe de cinq femmes. Ce qui est assez intense, c'est le fait de cette ampleur-là, le fait que ce soit tout de suite dit, le fait que les candidates, et je dis plutôt les candidates parce que je trouve qu'il y a un côté très genré, en tout cas sur cette année, dans les récits autour de la table ronde. C'est-à-dire que les femmes ont plutôt un récit où elles ont subi des choses, où elles sont plutôt dans un parcours où elles essayent d'extérioriser et de dépasser. Les choses versus les hommes qui ont plutôt un profil où ils vont avoir de mauvaises actions. Vous voyez, il y a quelqu'un qui subit, il y a quelqu'un qui a de l'action, qui joue l'action. Il y a l'acteur et il y a, en fait, la victime. Et déjà, ça, c'est quand même une première observation. Tu sens que c'est assez genré, alors que tout peut être vrai au-delà du genre sur ces sujets-là. Mais surtout, moi, ce qui me frappe, c'est à quel point très rapidement, elles vont venir en parler délibérément, etc. Et encore une fois, c'est trop bien. Il faut que les personnes qui ont vécu des choses traumatisantes, si elles en ont le souhait, l'adressent. Là, ça reste quand même un adressage qui est un objet télévisuel. Ça reste quand même l'épisode 2, c'est le premier jour du tournage. Et en fait, directement, elles vont raconter leur parcours de vie et leurs agressions, etc. Et en fait... Je pense qu'elles ont notamment, d'une certaine manière, une forme de désinhibition à adresser les gros sujets. Et en fait, si je vous parle de ça aussi, c'est parce qu'il y a un auditeur du podcast, Sohan, tu passes par là, c'est écoute l'épisode, merci beaucoup, qui m'a recommandé un livre qui est « Vivre pour les caméras » de Constance Villanova. Donc, je vous ai mis les références du livre, la quatrième de couverture avec le résumé, etc. en story à la une sur Instagram, dans la story coulisses. Et en fait, c'est un livre que j'avais aperçu de loin, mais je pensais que ça allait être encore un livre très méprisant sur la télé-réalité. Enfin bref, j'avais plein d'a priori, je n'avais pas fait l'effort de chercher ma faute. Et en fait, je découvre que l'autrice est hyper, hyper intéressante dans son approche, qu'elle explique elle-même qu'en tant que journaliste, elle regarde la télé-réalité. Elle parle d'ailleurs de son parcours et du fait que c'était très méprisé dans son milieu. Donc on en revient au fameux mépris de classe vis-à-vis de la télé-réalité dont on a déjà parlé dans ce podcast. Mais bref, ce sera plutôt un autre sujet. Mais surtout, elle parle aussi des candidates femmes, du fait que la plupart ont vraiment des parcours traumatiques et qu'il y a quand même peut-être un côté, peut-être une corrélation entre le fait qu'elles ont vécu un parcours traumatique et qu'elles font de la télé-réalité. Et en fait, si je rejoins par rapport au casting de la villa, typiquement, vous avez ce moment où Lisa Marie explique qu'elle a subi des abus. Et Lucie, à très juste titre, lui dit que les personnes qui ont subi des abus ont tendance à s'hypersécualiser, etc. Et typiquement, quand tu y repenses, tu peux capter à quel point en télé-réalité, beaucoup de femmes, tu découvres dans leurs témoignages, dans leurs interviews, certaines font des livres, etc. Tu découvres qu'elles ont subi des agressions. Et c'est ces mêmes femmes que tu connais depuis 5 ans, voire plus à l'écran, qui sont effectivement hyper sexualisées, qui sont... qui sont souvent très exposées, en très petite tenue, etc. Elles ont totalement le droit, chacun et chacune fait ce qu'il veut de son corps. Et mon Dieu, si tu as envie d'être libre, enfin, tout le monde a envie d'être libre d'une façon ou d'une autre, mais si tu as envie de montrer ton corps, c'est trop bien. La vraie question que je me pose, c'est est-ce qu'elles le font toutes consciemment ou est-ce qu'effectivement, ce n'est pas aussi des parcours de vie très traumatisants qui font que certains profils, même de candidats aussi, perdent une sorte d'inhibition. et vont exposer leur vie privée, leur corps, leur vie sexuelle, leur vie amoureuse, leur santé mentale sans aucun problème. La Villa des Coeurs Brisés, pour moi, c'est un peu le syndrome de ça. Et il y a un autre phénomène, moi, que je n'ai pas pu ne pas voir en regardant cette émission. C'est à quel point, extrêmement rapidement, ils se sont mis à faire confiance à l'UCC. Bien sûr, ils ont fait le casting, ils ont signé, ils ont accepté le concept, ils savent où ils mettent les pieds. Mais il faut voir à quel point, tout de suite, Ils lui font confiance. Et pour le coup, ça ne s'est pas joué. Tu vois dans leurs yeux qu'il y a une sorte d'admiration, qu'il y a une sorte de... Ils se rendent, ils se donnent à elle. Ils se donnent à elle, ils la voient comme quelqu'un qui peut les sauver d'une certaine manière. Et en plus, je pense qu'elle est bienveillante avec eux, qu'hors tournage, elle leur donne de la bienveillance, etc. Mais tu vois à quel point ils pourraient se raccrocher à n'importe quel coach, à n'importe quel truc. En fait, ils ont tellement perdu le... la nuance de ce qui est filmé, ce qui n'est pas filmé, ce qui est pour leur image, etc., qui sont dans une émission, mais en même temps, ils ont un côté très sincère, très personnel, où ils s'offrent tout de suite à la love coach, ils répondent à des questions très personnelles, ils se confient. Jamais, en fait, tu peux avoir autant de gens qui vont avec facilité se confier à l'écran comme ça. Je sais qu'il y a une saison avec des anonymes, mais clairement, je suis certaine qu'ils avaient trouvé des profils d'anonymes bien spécifiques. Et je pense que ce qui arrange les productions, c'est les parcours de vie traumatiques comme ça. Il y a le côté violence sexiste, sexuelle, etc. Mais il y a un autre point qui est aussi très bien adressé dans le livre de Constance Villanova, c'est aussi la misère, la misère notamment financière. Le fait que tu as aussi beaucoup de profils de candidats qui vivent vraiment dans la souffrance économique depuis le plus jeune âge. et qui, du coup, ont cette chance qui, un jour, se présente à eux de pouvoir faire de la télé-réalité. Et vraiment, ils accepteront tout pour pouvoir continuer à maintenir l'opportunité économique, le confort financier auquel ils ont réussi à accéder en faisant une émission. Et donc, s'il s'agit de raconter toute sa vie, ses expériences traumatiques, ils le feront. S'il s'agit de se mettre en couple avec un mec ou une meuf qui ne les attire pas plus que ça, en réalité, à chaque nouvelle émission, ils le feront. quitte à aller loin, ils le feront. À ne sortir qu'avec des gens de télé-réalité, parce que sinon, ce n'est pas intéressant. Si tu te mets en couple avec quelqu'un qui ne fait pas de la télé-réalité, ce qui va se passer, c'est que tu ne vas pas pouvoir continuer à faire des émissions. Tu te grilles toutes les émissions de dating. Encore maintenant, il y a plus des émissions de jeux, mais pendant très longtemps, il y avait des émissions qui tournaient qu'autour de l'amour, parce que les Mercedes, ce n'était pas une émission de dating, mais le seul arc qui nous était raconté, c'était l'amour, clairement. Et donc en fait, tu rentres dans un truc où... Ils ont tellement besoin de rester à l'écran. Ils vont accepter tout, mais on ne va rien leur dire. C'est un truc beaucoup plus insidieux. Les prods ne vont pas non plus les forcer à s'embrasser, mais ils vont un petit peu les pousser. Ils vont leur poser, encore une fois, on l'avait vu aussi dans la saison secrète, des questions assez précises en interview, pour essayer de créer dans leur tête un début de crush quand il n'y en a pas encore qui se créent à l'écran. Et en fait, il y a vraiment ce côté où ces parcours de gens traumatisés C'est hyper intéressant pour les casteurs et les casteuses, parce qu'en réalité, c'est des candidats qui sont beaucoup plus faciles à soumettre. C'est des candidats qui vont accepter d'aller plus loin. C'est des candidats qui, soit parce qu'ils ont envie de s'en sortir économiquement, soit parce qu'ils ont perdu certaines formes d'inédition après un parcours de vie avec des agressions, ils vont tout donner à la caméra et ils vont donner plus qu'une personne lambda. C'est aussi pour ça que des fois, je ne sais pas si vous avez cette sensation, mais de vous dire à chaque fois que vous entendez le parcours de vie des gens de télé-réalité, c'est très, très, très chaud. Après, dans la réalité, si tu posais des questions à toutes les gens autour de toi, il y a beaucoup plus de trauma qu'on imagine autour de nous. Mais quand même, en télé-réalité, il y a quelque chose d'assez fort là-dessus. Les parcours de vie sont vraiment très compliqués. Et oui, il y a des tests psychologiques, etc. Mais comme il y a plein de personnes qui témoignent anonymement dans le livre dont je parlais, en fait, ils disent que si on recalait toutes les personnes qui ne passent pas le test psychologique, on n'y arriverait pas. Et donc, il y a des candidates comme, par exemple, Aurélie Desanges, qui avait une addiction à la cocaïne, qui était en souffrance, etc., qui a quand même pu intégrer les émissions. Parce qu'en fait, ça restait une candidate intéressante, qu'elle allait avoir la dalle pour être à l'écran. Ils en parlent aussi de ce côté, c'est pas qu'un côté victimaire, où ils se l'expèrent, où ils racontent toute leur vie, où ils sont hyper sexualisés. C'est vraiment aussi un truc de, ils sont prêts à tout d'un point de vue développement de carrière. Pour eux, c'est la chance de leur vie, ils n'en auront pas d'autre. Ils n'ont pas eu le parcours de vie qui leur a permis d'être exposés à des parcours académiques, à se révéler dans ce prisme-là. Et du coup, c'est un peu leur chance. Et c'est souvent d'ailleurs ce que les producteurs et productrices de casting aiment bien se raconter aussi. Et même nous, en tant que téléspectateurs ou téléspectatrices, on aime bien. Ça nous rassure un peu de se dire que grâce à la télé-réalité qu'on regarde et à laquelle, d'une certaine manière, on participe passivement, eh bien, ils s'en sortent aussi financièrement et ils se créent leur destin. Et clairement, c'est la chance de leur vie. Et du coup, ils ne la laisseront pas passer, ils ne laisseront rien passer, ils seront prêts à tout, ils donneront tout. Et c'est aussi pour ça qu'il y a des écarts entre les émissions comme ça et par exemple des secrets de souris où tu vas retrouver une pimpronelle. Pimpronelle, elle a un confort de vie qui fait qu'on ne connaît pas toute sa vie. Si ça se trouve, elle a vécu des choses très intenses. Déjà, son secret est quand même un peu traumatisant. Mais vous voyez, elle est beaucoup plus sur la retenue, beaucoup plus... Même une histoire qui se passe mal avec un mec, tout de suite, elle prend le recul. Elle se protège. Et du coup, à la fois, c'est inspirant. à la fois vous la mettez dans une mécanique type la villa des coeurs brisés, elle ne donne pas ce qu'il faut à l'écran et je pense que c'est vraiment une contre-proposition, j'en parlais dans l'épisode sur l'embourgeoisement du casting de Secret Story c'est une contre-proposition du coup que les équipes de casting Secret et tout veulent proposer mais en tout cas dans la villa des coeurs brisés c'est pas du tout la clientèle, c'est pas du tout la cible c'est pas du tout ce qu'ils veulent proposer c'est pas du tout ce dont ils ont besoin et il y a un autre point aussi dans l'idée que pour moi, quand même, la téléréalité, en tout cas cette téléréalité de multi-émissions pour les gens qui sont en caractère de la réalité, pourquoi c'est basé sur le trauma ? Pour une autre chose, c'est que le trauma, souvent, c'est aussi la source, la racine de comportements toxiques. Or, les comportements toxiques en téléréalité, c'est ce qui te fait exister dans le programme, d'accord ? Vraiment, les personnes qu'on voit le plus à l'écran, d'ailleurs, cette première semaine, sont des personnes qui ont une forme de toxicité, soit vis-à-vis d'elles-mêmes, soit vis-à-vis des autres. Les Amaris, encore une fois, toxicité vis-à-vis d'elles-mêmes, elles s'hypersexualisent, elles s'enferment dans un schéma de séductrice, apparemment, c'est ce qu'elle a donné à voir dans les téléréalités précédentes. Maïsan, elle est dans son couple speeder toxique avec un mec qui la trompe. Elle, elle répond à cette toxicité par une speeder toxicité aussi. et du coup... ils sont à limite un tiers du temps d'écran de chaque épisode. Parce que si c'était un gentil petit couple où il y avait eu une tromperie, la meuf était partie, ou ils avaient fait une thérapie, qu'est-ce qu'on raconterait ? Ce serait cinq minutes d'extrait, ce serait peut-être un peu mignon, mais ça ne donnerait rien à l'écran en fait. Alors que ce bon petit trauma de tromperie répétée, qu'il a bien détruite de l'intérieur du ciboulot, là ça donne parce que du coup elle réagit de manière épidermique à chaque interaction qu'elle a avec lui. En plus, elle a le goût de bien, bien accentuer le truc parce qu'elle sait comment ça marche la télé et qu'elle-même transforme son trauma, d'une certaine manière, en un intérêt pour son personnage. Vous voyez, le truc, jusqu'où ça va, c'est beaucoup plus intéressant. Le Gabriel, s'il avait fait une thérapie, est-ce qu'il serait toujours dans l'émission ? Non. Non. Ce qui est intéressant, c'est son côté toxique. Il est assumé, son côté toxique. Carrément, ça devient un trait de personnalité. Et la réalité, c'est qu'à côté, vous avez Maxence. Maxence, il est très sympa. Maxence, il est un peu plus... Voilà, plus en recul. Encore une fois, on ne connaît pas son parcours de vie. Ce serait bien présomptueux de dire qu'il n'a pas eu de trauma, mais on sent bien qu'il ne s'est pas le même parcours. Est-ce que vous le voyez autant à l'écran ? Je ne crois pas. Tiens, d'ailleurs, ça me fait penser que j'ai oublié de vous débriefer C'est ce que je pensais de Daniel de Secret Story 5. Je pense qu'il était juste là pour rebondir sur la fame Secret Story et pour être à l'affiche du casting. Mais pour l'instant, en tout cas, il ne donne pas grand-chose et je ne sais pas s'il va arriver à donner quelque chose. Mais Maxence offrira plus aux aficionados de Secret. Mais vous voyez, carrément, Daniel, je l'ai oublié. Pourquoi ? Parce qu'à la table ronde, qu'est-ce qu'il a raconté ? Qu'est-ce qu'il a raconté ? Est-ce que lui, il avait un trauma à raconter ? Non. Et le trauma, en fait, ça marque l'esprit. Ce qu'il faut voir, c'est qu'une information négative, elle circule 15 fois plus vite dans le cerveau qu'une information positive. C'est notre instinct de survie qui fonctionne comme ça. Donc, en fait, il faut créer un peu de l'émotion négative et ça passe par le trauma dans aussi le regard des téléspectateurs et des téléspectatrices. Et que les personnes dont je vous ai parlé en premier dans les visites, je n'ai même pas fait exprès parce que j'ai tout fait de tête. C'était les gens où leur trauma m'a le plus marquée. Et voilà, on peut se raconter ce qu'on veut en tant que téléspectateur et téléspectatrice. Moi, j'aime bien me dire, vous voyez, elles transforment leur trauma en un personnage. Mais en fait, ce n'est pas OK. Parce qu'en fait, il faut arrêter de storyteller le trauma. Tu as vécu un trauma, tu as vécu un trauma. Et tu aurais mérité de ne pas le vivre et juste vouloir transformer toujours son trauma. J'ai longtemps pensé comme ça. Et aussi parce que ça me rassurait typiquement quand je regardais ces émissions-là. Mais en vrai, on leur souhaiterait juste qu'ils n'aient pas eu ce parcours de vie-là. Mais si ils n'avaient pas ce parcours de vie-là, ils ne seraient pas dépendants de la télé-réalité comme ils sont dépendants de la télé-réalité. Je crois qu'il y a une dépendance qui se crée et qui se fonde notamment sur des parcours de vie traumatique. Et en plus, encore une fois, c'est vraiment un milieu où ils se rendent compte que leur parcours de vie traumatique... Ça leur donne la soif de continuer et d'accepter certaines choses. Et puis, ça leur donne un intérêt à l'écran. Donc, c'est... Voilà. C'est un recul que j'ai eu en tant que téléspectatrice. Je ne vais pas vous le ressortir à chaque fois parce qu'encore une fois, l'idée, ce n'était pas d'avoir... En fait, j'aime bien aussi avoir des analyses plus deep, etc. Mais l'idée, c'est aussi de faire du react, un peu de chill, un peu tranquille. Mais je ne pouvais pas ne pas en parler parce que ça m'a trop frappée. Ça m'a trop frappée avant même de lire le livre. et en lisant le livre, vraiment là, je me suis dit C'est quand même une dinguerie. Et encore, dans le livre, elle donne l'exemple de plein d'autres cas de personnalités, d'hôtelleries très connues qui ont vécu des trucs complètement lunaires. Là, Aurélie, elle a vécu un truc affreux. Vraiment, c'est... Je crois qu'il y a eu une histoire de crime dans sa famille avec son frère, son nid-frère, je ne sais pas quoi. Les parcours de vie sont lunaires. Lunaires. Il y a quand même un... un niveau de trauma au mètre carré qui est quand même intense, même si tout le monde a ces traumas, comme je l'ai dit 45 fois, je sais pas pourquoi j'ai mis le disclaimer, mais c'est pour qu'on comprenne l'idée. Mais vraiment, ça m'a quand même heurtée, et j'avais quand même besoin d'en parler, de prendre ce recul-là à ce moment-là, avant de continuer à débriefer cette saison, parce que c'est vraiment la première fois que je vois la villa, et je me rends compte d'à quel point la mécanique, elle dépend aussi de ça. Donc voilà. Je serais curieuse aussi d'avoir vos ressentis par rapport à ça, si c'est quelque chose qui vous a heurté ou pas spécialement. C'est OK aussi de se dire ça. Je ne sais pas si je suis la seule à avoir ce ressenti, donc n'hésitez pas à commenter l'épisode. Et justement, en parlant de commenter l'épisode, on passe à la dernière rubrique, courrier et potin ! Je vais vous partager les courriers que j'ai reçus. Donc, c'est des commentaires Spotify. Vous pouvez commenter le podcast sur Spotify à chaque épisode, sur Apple une fois, dans les deux cas, après avoir mis 5 étoiles, bien sûr. Sinon, n'hésitez pas aussi à react sur les posts liés à l'épisode sur Insta. J'ai vraiment envie de les intégrer à l'épisode de la semaine prochaine. Mais je pense, le plus conducteur de l'épisode, c'est juste que là, les commentaires sont relatifs à la saison précédente par rapport à Secret Story, donc je n'allais pas mélanger avec la bida. Mais j'ai vraiment envie que vous participiez, que ce soit un côté Q&A à chaque épisode. Je trouve que c'est un format intéressant. Moi, personnellement, en plus, en tant qu'auditrice, c'est ce que je préfère écouter. Donc, je vous partage deux retours sur lesquels je trouvais intéressant de rebondir. Il y a Madletter qui a commandé les commentés... On ne commande pas l'épisode. Qui a commenté l'épisode 9 sur Chitchat Story. C'était saison retour aux sources, fausse bonne idée, on fait le bilan avec ma première invitée. C'était l'épisode où j'étais avec ma sœur. Donc, je lis le retour de Madletter. Je serais tellement intéressée de connaître votre bagage culturel. à ma soeur et moi j'imagine, car c'est la première fois que j'écoute des personnes qui parlent de la même manière que je conçois le visionnage de la télé-réalité. Aimer les gossips et la sociologie, Big Up Bourdieu. Ce sentiment de ne pas pouvoir apprécier Secret Story et en discuter sans qu'il y ait une projection sur notre intellect et à la fois se sentir que sur bien des points, notamment sur les capitaux culturels, je ne parle pas de l'émission comme en parle ma cousine. C'est un point intéressant. C'est vrai que l'épisode avec ma sœur, en plus, c'était l'épisode juste après celui où je vous parlais de l'embourgeoisement de Secret Story. On vous a donné cette analyse parce qu'en fait, très naturellement, on a souvent une analyse... sociologique, je dirais même sur les gens qu'on rencontre. Alors effectivement, je pense que c'est à la fois le bagage qu'on a, on a eu la chance, le privilège de pouvoir faire des études dans le domaine de l'économie, de la gestion, de la sociologie, etc. Donc ça apporte ce recul. Et je pense aussi que comme en fait on est des êtres hybrides qui viennent de plusieurs classes sociales, ça nous donne une intelligence relationnelle qui nous permet d'analyser les gens avec de la nuance et en comprenant en fait que Merci. Tout est conséquent dans un parcours de vie. Et donc, voilà, je n'ai pas la prétention d'amener la sociologie, je ne suis pas sociologue dans ce podcast. Et puis, je ne sais pas si les gens voudraient écouter ça sur le long terme. Ce serait juste pour me rassurer intellectuellement que je ferais ça. Mais ce n'est pas le propos. Mais c'est vrai qu'en fait, quand je fais ça, c'est parce que naturellement, j'aime bien toujours réfléchir justement aux trois capitaux de Bourdieu. C'est ancré en moi depuis que je l'ai fait au lycée. le capital économie, le capital social et le capital culturel parce que typiquement si tu regardes la différence de profil entre les candidats de Secret Story et les candidats de La Villa des Coeurs Brisés, c'est criant. Et c'est ce que je vois notamment à quel point la plupart des candidats de Secret Story ne referont pas de télé-réalité derrière et n'ont besoin de faire qu'une seule télé-réalité et ils se sont beaucoup moins exposés que ce soit physiquement, personnellement. Tu n'as quasiment pas vu de candidats en maillot de bain, par exemple, les meufs n'ont pas trop exposé leur corps. Ils n'osent tant raconter tout leur parcours de vie, etc. En tout cas, ils n'ont raconté que ce qu'ils avaient envie de raconter. Et pour autant, ils font qu'une émission. Ils ont pris énormément de followers et sont déjà tous dans une stratégie marketing très pointue. Ils sont déjà tous en train d'animer leur communauté, de structurer leur identité. Enfin, prenez elle qui fait déjà des partenariats avec Balzac, Paris. Meilleur, Ethan, qui était déjà sur Twitch. Ethan, il est incroyable sur Twitch. Vraiment, je vous recommande d'aller voir les Twitch d'Ethan. En fait, Bref, nous comprendre même le parcours, les privilèges qu'avaient peut-être les capitaux en plus, qu'avaient peut-être la plupart des candidats de Secret Story versus les candidats de la villa, ça rebondit quand même très bien à ce qu'on disait précédemment. au-delà du sujet des traumas il y a aussi un sujet vraiment du fait que les casseurs de télé-réalité ont longtemps quand même utilisé un peu la misère sociale aussi pour caster des gens qui pouvaient être prêts à tout et ce qui fait qu'on a parfois l'impression que les candidats de Secret Story sont un peu plus vanilles, c'est qu'ils se sentent moins obligés de prendre des risques. Et tout simplement parce qu'ils ont plus confiance en leur avenir, ils ont plus de codes. Dès qu'ils sortent, ils ont un meilleur entourage, ils ont plus de connaissances. Pour la plupart, ils ont fait des études dans certains domaines qui peuvent totalement réutiliser pour leur après Secret Story. Typiquement, ceux qui ont fait de la com, etc. Ça les aide. Et en fait, c'est complètement différent. Et je suis contente que tu aies ressenti ça, parce que même si ce n'est pas ce que j'ai envie de... Enfin, ce n'est pas... Comment dirais-je ? J'ai adoré cette formulation, et du coup, là, je viens de réécrire la description du podcast, parce qu'il fallait que je passe de chitchat story à chitchat, et après, une déclinaison par émission sur chaque saison. Et j'ai dit, justement, en première phrase, notamment inspirée de ton retour, si tu aimes les potins, enfin, regarder de la télé-réalité, c'est faire de la sociologie, finalement. Je me suis inspirée de ton retour, donc ça m'a touchée. Et voilà, je trouve que c'est quand même un intérêt que je veux vous amener, pas avec lourdeur, pas tout le temps, pas pour me la péter, machin, parce qu'on s'en fout. Et mon analyse n'est pas plus intelligente que quelqu'un qui fait un café de comptoir. Vraiment, vraiment pas. Mais plus parce que, en fait, je ne peux pas m'empêcher de ne pas le voir et je suis sûre que je ne suis pas la seule. Et moi, vraiment, les échanges que j'ai depuis surtout que j'ai ouvert le Instagram, c'est que vraiment, on est nombreux et nombreuses à faire ces analyses-là. et je trouve ça génial et je trouve ça tellement un safe space qu'on puisse se parler de tout ça aussi, de naviguer le recul qu'on peut avoir, nos observations sur nos valeurs, sur ce qu'on comprend des candidats, de leur parcours de vie, et ce qu'on ressent d'eux quand ils sont à l'écran. Je suis trop contente de ça, et je suis trop contente de ce que vous parlez. Et le deuxième commentaire, c'est de Marines, sur le dernier épisode. Je suis plus triste de la fin du podcast que de la fin de Secrets. Non mais, c'est adorable. Ça donne de la force. Merci de nous, Aminima, entre parenthèses, Aminima. de m'avoir accompagnée au cours de cette saison difficile à regarder. Après, elle reparlait aussi, Marine, du dossier Anita Noah, que j'ai plutôt développé dans l'épisode précédent, mais c'était très intéressant. Je vais découvrir les cœurs baisés juste pour le podcast. Franchement, ça me fait super plaisir. Et non, en fait, si je vais lire le retour de Marine sur Anita Noah, parce que justement, elle disait qu'elle aussi, elle avait ressenti comme moi un malaise dans la révélation du secret Anita Noah et que Sisterhood ends at toxic stalking. Et voilà, c'est pareil. En fait, je suis trop contente qu'on puisse avoir des analyses un peu pointues, qu'on puisse naviguer. Justement, vous savez, moi, j'ai le truc de la sororité, d'être une girl's girl. Si je dois avoir un recul sur un comportement d'une meuf en télé-réalité, je vais toujours faire une triple observation de est-ce que je parle avec le patriarcat intériorisé ou est-ce que c'est vraiment la meuf le problème et ça peut arriver. Et je suis tellement contente qu'on puisse avoir cette nuance et c'est pour ça que je suis trop contente de faire un podcast. Même si j'avais commencé par un TikTok, vraiment flemme. Flemme parce que TikTok, je suis très reconnaissante de la visibilité que ça m'a apporté au podcast. Mais vraiment flemme parce qu'il n'y a pas de nuance, parce que tu as 1000 caractères au maximum, même pas 500 ou 100, je ne sais rien. et que Dès que tu dis un truc, dès que tu proposes une analyse, tu te fais raser automatiquement. Alors que moi, j'ai toujours dit, en vrai de vrai, à part les candidats qui me semblent extrêmement problématiques, j'aurai toujours de la bienveillance pour les candidats. Bienveillance et nuance. C'est hyper important. Je l'ai mis dans la description du podcast parce qu'on n'est pas là pour défoncer des candidats. Je ne lirai jamais un commentaire problématique sur un candidat. Je supprimerai, voire je bloquerai les gens qui sont problématiques. Et pas que de moi, vraiment en critiquant le podcast de manière non bienveillante, mais vraiment des candidats qui sont des humains et pas des jouets. Et ça, c'est aussi une perception que j'ai envie d'amener. donc je suis trop contente que tu l'aies ressenti comme ça et puis Marine a fait partie justement de la team qui découvre les cœurs brisés juste pour le podcast donc vraiment merci Marine qui est une fidèle commentatrice aussi, ça donne énormément de force, vraiment merci pour ça et c'est vous les premières commentatrices, les premiers commentateurs du podcast qui me donnaient envie de réécrire la saison 2 de manière beaucoup plus interactive, vraiment donc vous êtes, enfin voilà les commentaires que vous proposez sont juste incroyable et intéressant et profond et ça me fait trop du bien je trouve qu'on va créer un truc très cool pour terminer, vous avez compris l'ADH, on passe de la sociologie au potin donc je termine avec les potins de la semaine, le biggest potin, the biggest gossip c'est que, préparez-vous bien asseyez vos assises les anges vont potentiellement revenir sur TF1, oui mesdames et mesdames et messieurs En fait, il s'avère que vous avez peut-être remarqué que les épisodes des Anges étaient disponibles sur TF1+. Donc, ils ont été récupérés par le groupe TF1. Ils ont été rachetés. Je pense que Energy 12 leur a vendu la fermeture, le groupe Energy. Et en fait, il s'avère que ça marche très bien, qu'il y a un beau succès d'audience sur la plateforme payante, que c'est aussi diffusé sur TFX et que c'est aussi une belle audience télé, qu'il y a une belle marque. Donc en fait, ça devrait faire son retour possiblement plutôt début 2026. Donc pour tournage genre... Arrête de dire ce genre, je me suis entendu dire tout le temps genre au dernier montage, là c'est infect. Donc un enregistrement potentiellement début janvier, à partir de là, et pour une diffusion au printemps, je pense avant la prochaine saison de Secret Story s'il y en a une. Ce qui va m'intéresser, c'est qu'il va falloir proposer une réécriture. Mais vu ce qu'ils font sur Secret Story, en vrai j'ai confiance. En plus, là, maintenant, ils ont l'expérience de Secret Story. Secret Story, vraiment, c'est compliqué. Ils se tapent un peu les dents parce qu'il faut faire revenir le concept en mode retour aux sources, mais tout le côté harcelant en moins. Et alors, si Secret Story, il y a des comportements harcelants, carrément, sur les anges, c'était vraiment l'école originelle du harcèlement. Il y a des saisons, je ne peux plus les regarder. Je ne peux plus. Pourtant, Dieu sait que sur Secret Story, j'arrive à faire du rewatch, alors qu'il y a des trucs qui me dérangent profondément. Là, vraiment, c'est difficile. Et donc, en fait, ils vont devoir gérer ça, sachant que ces derniers temps, j'ai trouvé qu'il y avait quand même de plus en plus de gens. J'avais notamment écouté un épisode de podcast de Sparkdice qui était hyper intéressant par rapport à ça, qui disent qu'on a grandi avec les téléréalités type les anges. Enfin, moi, j'étais trop âgée pour grandir avec, mais quand même. Et qu'en fait, ça nous a exposés à des comportements toxiques, à des comportements de colère répétés, parce que c'est pareil, la colère est très valorisée, la non-gestion de la colère est très valorisée en téléréalité. qui te fait faire du temps d'écran. L'histoire de la salade entre Anaïs et Eddie, c'est très drôle, c'est la plus grosse rêve des anges, mais c'est quand même une embrouille pour vraiment du vide. Donc, encore une fois, toxicity ! Et donc, je suis très intéressée à voir la façon avec laquelle ils vont essayer de réécrire le format, réadapter le concept pour que ça devienne plus OK avec ce qu'on a envie de regarder parce qu'on ne veut plus de ça, clairement. et il y a Il y a beaucoup de gens qui en parlent. Je trouve qu'il y a quand même une petite casserole sur l'image de marque des anges, qui est que c'est quand même l'émission emblématique du harcèlement. C'est vraiment devenu l'exemple que tout le monde prend pour parler du harcèlement banalisé et diffusé à l'écran en télé-réalité. C'est-à-dire qu'il n'y avait pas que du harcèlement hors caméra. Même sur une émission où la production choisissait les images où il n'y avait pas de live, comme les anges, ils choisissaient de mettre des comportements extrêmement harcelants. Donc imaginez-vous. Imaginez-vous ce qui se passe derrière la caméra. Donc ça, ça va quand même être un format qu'on attend, mais en même temps qu'on attend aussi au tournant. Vous voyez ce que je veux dire ? Moi, je le ressens comme ça. Je serais preneuse de vos retours, savoir si les anges, à cause de ça, vous ne voulez plus les revoir ou si vous dites quand même qu'on a confiance en TF1, dans le groupe TF1 et surtout dans le fait qu'ils ont appris des choses avec Secret Story 2024-2025 et qui vont sans doute essayer de ne pas reproduire des erreurs. Et d'ailleurs, en parlant de Secret... Mes prédictions sur les candidats qui, selon moi, vont peut-être intégrer les anges en venant de Secret Story, on aurait sur 2024. Si il y a quelqu'un en 2024, ce ne sera que Maxence, mais je pense qu'ils vont le rappeler. Honnêtement, ce serait Smart de leur part. Je pense qu'ils vont essayer beaucoup d'aller chercher la nostalgie Secret Story sur ce format. Et sur 2025, je pense qu'ils vont avoir quand même un petit peu plus de clients. Déjà, pour moi, à aimer des Constance, s'ils ne sont pas dans l'avion, il y a un problème. C'est qu'il y a quelqu'un du dos qui va mal parce que vraiment, c'est sûr qu'ils vont vouloir repartir là-dessus. Et c'est les seuls profils qui, je pense, seraient prêts à refaire de la télé-réalité. À part ça, peut-être un Damien qui vont essayer de rapper. Je pense que Damien, ça ne le dérangerait pas. Par contre, je ne pense pas qu'il nous servirait un Damien Constant. Je pense que ni l'un ni l'autre, ils sont dans le délire maintenant. Mais ce n'est pas impossible. Et peut-être une Célia. En mode, on fait revenir les besties bestes Constant et Célia et on va voir comment évolue leur dynamique amicale. Je serais aussi curieuse de voir comment ils vont développer d'ailleurs l'art. que Projet Professionnel s'ils vont faire un truc qui est quand même un peu plus réaliste et un peu plus sincère que ce qu'ils nous proposaient à l'époque. Donc voilà, c'est ce que je vois comme profil de cette émission-là. Pimpe René-Ladrien, ça m'étonnerait, mais pourquoi pas, mais je ne les vois pas trop vouloir se mettre avec une marque comme Les Anges. En tout cas pas en première saison. Il faudra voir la réécriture aussi que la prod va proposer sur la première saison et je pense qu'à partir de la deuxième saison, type Romy, Ethan aussi Ethan il a dit qu'il voulait pas trop refaire de télé-réalité donc à voir, peut-être Anita Anita peut-être que ça pourrait fonctionner, sans Noah clairement là il est déjà reparti aux US, il n'en a plus rien à se couler de la télé-réalité je pense, il veut se protéger un peu mais voilà sachant que Ethan et Anita nous ont fait un live là sur Twitch en mode ils jouent avec nos nerfs, on a l'impression qu'il y a un Ethan-ita un petit pré-couple qui se naît qui se crée, on va y arriver donc c'est assez marrant et c'est assez marrant de voir à quel point ils sont très smart les candidats de Secret quand tu vois que Ethan il a invité Mayer que maintenant ils ont fait un Twitch très naturel un live très naturel ce week-end mais tu sens que c'était un peu le buzz aussi et en fait ils sont en train de créer leur propre live et j'ai vu sur TikTok que les gens disaient que c'était un live plus intéressant que le live de Secret Story et je suis absolument d'accord avec ça donc imaginez-vous comme ils sont bons et qu'ils n'ont pas forcément besoin d'aller dans une autre télé-réalité pour en fait se créer leur propre espace médiatique et continuer à attraper les caméras. Donc je trouve ça hyper intéressant. Bref, j'ai hâte de voir ça. En tout cas, je m'arrête ici. J'ai hâte d'avoir vos retours sur ce premier épisode. Je pense qu'il sera un petit peu plus long que les prochains parce qu'à chaque fois qu'on doit voir le casting, c'est un peu plus long. J'ai hâte vraiment d'avoir vos ressentis sur tout ce que j'ai pu partager, sur les derniers potins, sur aussi les différents sujets, notamment sur le côté trauma et téléréalité. On se retrouve en tout cas la semaine prochaine. D'ici là, rendez-vous sur Insta ou en commentaire Apple et Spotify. À bientôt !
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