Speaker #1Bonjour à tous et bienvenue dans un nouvel épisode ! J'espère que vous allez bien. Je suis ravie de vous retrouver pour cet épisode du jour où l'on va parler de notre séjour en tiny house. C'est un épisode qui n'était pas prévu, mais en fait j'ai tellement vécu une expérience avec tellement de choses à dire qui pourront vous inspirer et comme d'habitude vous aider dans votre propre cheminement que je me suis dit non Clem. Il faut que tu en fasses un épisode, il faut que tu partages ça avec eux. Et je le fais assez rapidement pour justement ne pas oublier de dire tout ce que j'ai à vous dire. J'avais pris mes petites notes à la fin de mon séjour pour ne rien oublier de ce que j'avais envie de vous partager. J'ai catégorisé un petit peu tout ça en quatre parties. La première partie, on va parler de tiny et de minimalisme. La deuxième partie, on va parler... de notre rapport au temps. La troisième partie, on va parler de la reconnexion à soi et aux autres. Et dans la quatrième partie, on va parler un petit peu de l'après, un petit peu de la conclusion de ce séjour. Donc on y va, sans plus attendre, c'est parti ! Je vais juste commencer par vous remettre un petit peu le contexte du pourquoi, du comment nous avons séjourné en tiny house. Une tiny house, c'est une micro-maison pour ceux ou celles qui ne le savent pas. Je vais vous préparer un petit article de blog sur le sujet où je vous mettrai un petit peu les constructeurs de tiny, les loueurs de tiny pour ceux qui veulent faire un séjour en tiny, les podcasts, les livres, plein de petites choses sur le sujet. Pourquoi on a choisi de séjourner dans une tiny ? Ça fait maintenant un tout petit peu plus d'un an que... Nous sommes mariés avec mon chéri, nous avons fêté le 16 mars dernier notre anniversaire de mariage et à l'occasion, on a décidé de se créer un petit rituel que l'on fera chaque année qui est d'aller séjourner dans une tiny house à chaque anniversaire de mariage ce qui n'est pas pour me déplaire parce que j'adore les tiny, parce que c'est mon rêve de vivre dans une tiny parce que je fais que de rabâcher ça à mon mari. sans arrêt. Donc ça me permet quand même chaque année de pouvoir vivre deux, trois jours dans une tiny. Et vous allez voir que c'est un de nos projets futurs de vivre dans une mini maison. Je vous en reparlerai à la fin de cet épisode. Pour ma part, j'ai déjà séjourné en tiny avant ce séjour avec mon ex-mari et mon fils il y a quelques années maintenant et j'avais adoré cette expérience. Ça me conforte toujours. Dans ce choix qui est de vivre dans un petit espace, de vivre avec moins, etc. Donc ça, ça n'a pas changé. Et là, c'était le deuxième séjour que j'ai eu l'occasion de vivre en tiny. Mon mari, lui, c'était la première fois. Il savait ce que c'est une tiny. Encore une fois, à force de lui rabâcher, il savait très bien ce que c'était. Mais c'était la première fois pour lui qu'il vivait dans une tiny. Donc voilà, c'était une chouette expérience. Donc on a réservé un séjour du vendredi, donc on pouvait arriver à partir de 15h jusqu'au lundi où on devait partir à 11h au plus tard. On a réservé une tiny qui était à 1h30 de route de chez nous, donc le dépaysement encore une fois est à notre portée, pas besoin de faire des tonnes d'heures de route pour être dépaysé bien au contraire. Et quand nous sommes arrivés à la Tiny, il y avait un parking et on devait rejoindre notre Tiny qui était à 100 mètres du parking, 100 mètres à pied. On nous avait bien prévenu qu'il fallait prendre nos bottes de préférence, ou en tout cas des chaussures qui ne craignent pas trop. Parce que ce que j'aime beaucoup avec les Tiny, donc nous on est passé chez Parcell, mais il y a plein d'autres loueurs de Tiny. Ce que j'aime beaucoup chez Parcells, c'est que les tiny sont au cœur. d'exploitation agricole, viticole, en tout cas sont dans des lieux qui ont du sens. Et nous, notre tiny, elle était dans un lieu où ils font du maraîchage, où ils plantent des légumes pour après pouvoir les vendre. Et c'était un très bel endroit. Avant d'arriver à notre tiny, il y avait... Une fois qu'on a passé le village où se trouve la tiny, on arrive par des chemins étroits de campagne, tout petits, où on passe à une seule voiture. D'ailleurs, je crois qu'en arrivant à notre tiny, on a croisé... J'en suis pas sûre parce qu'en fait, on n'a pas vu les hôtes de la Tiny pendant le séjour. On a juste discuté par WhatsApp interposé. On ne les a pas rencontrés. C'est vraiment une arrivée et un départ en toute autonomie. Même si on aurait pu prendre la visite de leur exploitation, mais on ne l'a pas appris. Mais en tout cas, voilà, on ne voyait pas nos hôtes. Mais je pense que du coup, sur ce chemin, c'est eux qu'on a dû croiser à un moment donné. Donc voilà, on arrive par des petits chemins. Au départ, des chemins un peu routes et après, des chemins un peu plus terre, on va dire. On arrive sur le parking de la Tiny, qui est aussi le parking, je suppose, de l'endroit où ils font leur vente directe de légumes. Parce qu'après, on voyait justement tous les légumes plantés, une serre, une sorte de cabane et tout ça. Donc, on en a déduit ça. On a garé notre véhicule. Et avec notre sac à dos, parce que nous sommes partis uniquement avec un sac à dos. Et spoiler alert ! chacun avec notre sac à dos, on n'a même pas utilisé la totalité de ce qu'on avait pris dans notre sac à dos. Donc encore une fois, c'est la preuve qu'on n'a pas besoin de beaucoup pour vivre et que même avec un sac à dos de 30 litres chacun, je pense, 30-40 litres chacun qui était bien plein, on n'a même pas tout utilisé. Donc c'est encore une fois la preuve qu'on peut vraiment vivre de peu. Donc on a pris notre sac à dos, on a enfilé nos bottes, on a laissé nos chaussures dans la voiture, nos chaussures de ville on va dire, dans la voiture, pas de chichi entre nous. Et nous voilà partis en train de serpenter le chemin pour arriver jusqu'à la tiny. Et là, cette belle tiny, cette belle micro-maison, était posée au milieu d'un très grand espace de verdure, totalement entourée d'arbres de chaque côté. Bon, en ce moment, les arbres sont encore un peu nus, parce que les feuilles, voilà, les bourgeons arrivent, le printemps arrive. Les arbres étaient encore un peu nus, c'est pour ça qu'à notre gauche, quand on était dans la tiny, à notre gauche par la fenêtre, on voyait derrière les arbres qui étaient à moitié nus, l'exploitation avec notre voiture au loin garée sur le parking, avec tout ce que je viens de vous citer tout autour. Mais en tout cas, la tiny était posée en plein milieu d'un grand espace de verdure avec des arbres de part et d'autre, un peu en liseré de forêt. Vous allez comprendre pourquoi après je vous dis ça. avec des ruches tout au fond. C'est ça que j'ai beaucoup aimé aussi avec cette expérience, c'est qu'on est vraiment en pleine nature et on a vraiment cette sensation de proximité avec l'essentiel, de proximité avec le vivant, de proximité avec le local, de proximité avec les saisons. On est vraiment ramené à la vie avec un grand V. Et ça, ça fait vraiment du bien dans nos vies ultra connectées où on court dans tous les sens. où le monde nous impacte, etc. Enfin, ça fait vraiment du bien. Donc, on arrive petit à petit à notre tiny. Et là, moi, je suis toute excitée. Vraiment, je vis ma meilleure vie parce que ça me procure une joie. Je ne saurais même pas vous expliquer. Et à l'extérieur de la tiny, du coup, il y avait une table, un peu genre table de pique-nique qu'on voit dans les parcs et tout ça. Il y avait deux fauteuils en bois. Hyper confortable, voilà. Mon chéri a commencé par, pour la petite anecdote, mon chéri a commencé par s'asseoir sur un de ses fauteuils parce que j'avais trop envie de découvrir la tiny, de prendre des vidéos et des photos avant qu'on s'installe pour avoir des petits souvenirs. Donc lui, il en a profité pour se poser. En plus, on a eu la chance pendant tout le week-end d'avoir du soleil et c'était hyper agréable. Donc lui, il s'est posé là sur les fauteuils. Et il y avait aussi un bras zéro. On ne l'a pas utilisé, mais il y avait aussi possibilité de faire un petit feu et tout ça, de manger des chamallows. Il y avait même les piques, les piques, deux, trois piques à brochettes dans le tiroir de la cuisine de la tiny. Donc voilà un petit peu pour l'extérieur. Et quand on rentre dans la tiny, je vais vous expliquer un petit peu tous les espaces. Et vous allez voir que c'est ça que j'aime beaucoup avec les mini-maisons, c'est que tout est pensé pour avoir juste ce qu'il faut pour vivre. Et pas besoin de plus. Donc on rentre dans la tiny. Sur ma gauche, tout de suite, il y a un petit poêle à gaz pour justement l'hiver, pour chauffer un petit peu la tiny. Et nous, on s'en est un tout petit peu servi. On s'en servait surtout le matin et le soir, parce que le matin, quand on se réveillait et il faisait froid, en fait, on avait pour consigne de ne pas laisser, ce qui me paraît logique après coup, mais on avait pour consigne de ne pas laisser le poêle à gaz chauffer toute la nuit. Je pense que c'est pour des mesures de sécurité. On l'allumait le matin parce que quand on sortait du lit, on était bien au chaud dans le lit, mais quand on sortait du lit, on sentait la fraîcheur, donc on l'allumait le matin. Jusqu'à temps que le soleil fasse effet à travers les grandes fenêtres et les grandes baies vitrées et qu'on n'ait plus besoin de le laisser allumer. Donc ça prenait à peu près, on le laissait à peu près une heure peut-être, je n'ai pas trop calculé, mais voilà le temps de se lever, de préparer le petit-déj et de se réchauffer. Après, dès qu'on en ressentait plus le besoin, on l'éteignait. Et le soir, pareil, à la nuit tombée, quand on préparait notre repas du soir. Quand on faisait un petit jeu de société, etc., on le mettait un peu. Et avant d'aller se coucher, le dernier qui était debout, donc mon mari, l'éteignait. On se mettait dans le lit et c'était impeccable. Je n'ai pas eu froid. Le premier matin, si. Mais il faut savoir que nous, on dort en t-shirt. Donc voilà, on aurait déjà pu mettre un petit peu plus de vêtements. Et aussi, on avait pensé à ramener un plaid de chez nous parce qu'on avait peur d'avoir froid. Et bêtement... la première nuit, on l'a laissé sur le canapé, le plaid. On ne l'a pas mis. Donc, les autres nuits, quand on a mis le plaid, on n'avait pas froid du tout. Oui, quand on sortait du lit, mais pas quand on était dans le lit en lui-même. Et pendant que je suis en train de vous décrire tout ça et pendant qu'on est en train de parler un petit peu du chauffage, de l'énergie et tout ça, il faut savoir que la tiny dans laquelle on a séjourné ce week-end-là, elle était autonome en énergie. Autonome en électricité grâce aux panneaux solaires qu'il y avait sur le toit. Autonome en eau. Il y avait des toilettes sèches et il y avait une cuve. Encore une fois, c'était important. Ça met de la conscience à faire attention encore plus sur notre consommation d'eau. Nous, déjà, à la maison, de manière générale, en temps normal, on fait hyper attention. On fait des gestes simples. On coupe l'eau dès qu'on n'en a pas besoin. Quand on fait la vaisselle à l'évier, on fait attention de remplir notre bac et de ne pas laisser couler l'eau. Quand on prend notre douche, on fait attention à ce que ce soit des douches qui ne durent pas un million de temps. Mais je trouve que là, le fait d'être en tiny et de savoir qu'il y a une cuve avec tant d'eau, on fait encore plus attention. Tout comme on fait attention déjà en temps normal encore plus quand on est dans notre fourgon aménagé, où on a une cuve de 200 litres, je crois. Et là, dans la tiny, si je ne me trompe pas, c'était une cuve de 1000 litres. Mais bon, en tout cas, ça nous amène encore plus à faire attention, encore plus que dans une maison conventionnelle où l'eau coule un peu à volonté. La seule chose qui vous fait dire qu'il va falloir changer vos habitudes, c'est quand vous recevez la douloureuse, la facture douloureuse à la fin du mois. Dans une tiny ou dans un fourgon, on sait déjà qu'on va être limité en eau. Donc, on fait encore plus attention. Ce n'est pas genre open bar, quoi. On nous prévient aussi concernant l'électricité. On nous conseille uniquement de ne brancher que soit notre chargeur de téléphone ou un chargeur d'ordinateur. Et puis le téléphone, on l'a rechargé un petit peu, mais pas beaucoup, puisque notre but était aussi de déconnecter. Mais en tout cas, on nous conseille pour avoir l'autonomie en énergie suffisante, d'utiliser les prises que pour ces utilisations-là. d'ailleurs dans la tiny il y a un petit boîtier où l'on aperçoit le pourcentage d'énergie utilisée par rapport aux panneaux solaires. Et nous, on n'est jamais descendu en dessous des 95% sur la journée. En même temps, on n'utilisait rien, quasiment. Et les plaques étaient au gaz. L'électricité qu'on utilisait, c'était soit pour recharger notre téléphone, mais on n'en a pas eu beaucoup besoin, comme je viens de vous le dire. Soit un petit peu pour écouter le poste de radiocassette qui avait... et qui étaient branchés sur la prise, ou l'électricité le soir, quand on allumait vraiment une fois que la nuit était tombée, et au final, on n'a pas eu beaucoup de besoin en électricité. Et pareil, l'électricité, on fait hyper attention à la maison, on n'allume pas avant qu'il fasse vraiment nuit, nuit, nuit, mais vraiment une nuit qui nous empêche d'y voir. Vous savez, quand le jour commence à diminuer chez vous, la lumière naturelle, C'est un truc que je faisais aussi et que je me rends compte d'année en année, c'est que dès que ça commence à avoir un tout petit peu moins de luminosité, tout de suite on a le réflexe d'allumer la lumière, alors que quand on met de la conscience dessus, on se rend compte que bien que la luminosité commence à diminuer, il y a encore plein de choses qu'on peut faire sans avoir allumé la lumière. Beaucoup plus qu'on ne le pense et ça permet de grappiller un petit peu de temps sur « voilà, j'allume la lumière » . Parce que je commence à ne plus y voir trop trop clair en fonction des activités que vous avez besoin. Il n'y a pas spécialement besoin d'allumer la lumière. Et nous, quand c'est comme ça, on allume déjà dans un premier temps une bougie pour voir si ça nous suffit. Et vraiment, quand on a besoin d'allumer la lumière, on allume la lumière. Et comme là, dans la tiny, vous allez voir, on a essayé de vivre vraiment avec le rythme de la nature et tout ça. Et au final, quand on fait ça... On n'a pas besoin d'allumer la lumière beaucoup. Et si je vais encore plus loin dans la réflexion, la nature est bien faite. Et si vous prenez par exemple cette histoire de lumière où l'hiver, les jours sont plus courts parce qu'on a besoin de plus hiberner, de plus se reposer, de plus dormir et tout ça. Et si malheureusement ce n'est pas simple de faire ça dans notre société actuelle, Mais si on en revenait à vivre en fonction de la nature, en fonction des saisons, le soir, on se mettrait plutôt dans notre lit. Donc, on aurait moins besoin d'utiliser la lumière parce qu'on serait plutôt dans notre lit, parce qu'on a besoin de plus se reposer. C'est aussi pour ça qu'il fait nuit tôt. Au contraire, l'été, on est plus rempli d'énergie. Donc, les jours rallongent, on vit de plus longue. journée. Et si, encore une fois, on vit au rythme de la lumière, là, on profite de plus longues journées, on va se coucher plus tard. Et encore une fois, on allume moins l'électricité puisque passé 22-23 heures, on va se coucher et on n'a pas allumé la lumière. Vous voyez un petit peu ce que je veux dire ? C'est important aussi de se reconnecter aux besoins qu'on a saison après saison et la luminosité et la lumière extérieure naturelle peut nous aider à cela. Ce n'est pas un hasard. Donc voilà un petit peu en termes d'autonomie en eau, en énergie. Ce que je voulais aussi rajouter sur ce sujet brièvement, l'eau n'était pas potable parce que je suppose que la cuve se remplit d'eau de pluie. Donc l'eau n'était pas potable. Nous, on avait pris nos précautions. On avait amené nos bouteilles d'eau du robinet de la maison. On avait aussi, par nos hôtes, trois bouteilles d'eau à notre disposition. Et ça nous a suffit. pendant notre séjour, mais voilà un petit peu en ce qui concerne le chauffage et l'électricité de la tiny. Et encore une fois, avec les grandes baies vitrées, les grandes ouvertures sur l'extérieur, ça permettait de faire entrer la chaleur avec le soleil. Je pense qu'en hiver, ça doit être une toute autre expérience, mais encore une fois, il y avait le poêle à gaz à disposition pour se réchauffer. Et les vêtements que l'on peut mettre en plus. Et encore une fois, ça nous fait questionner sur posséder des vêtements de bonne qualité qui permettent d'avoir bien chaud et pas des vêtements en synthétique. C'est vraiment tout un cheminement à faire et à revoir par rapport à notre consommation et nos habitudes d'achat. Donc quand on rentre dans la tiny, après cette petite parenthèse sur l'énergie, quand on rentre sur la tiny, tout de suite à la gauche, il y avait un petit poêle à gaz. En face, il y avait la partie cuisine qui se composait... De deux plaques de cuisson au gaz, d'un petit frigo juste en dessous. Ensuite, au milieu, dans les placards, on avait dans le premier tiroir, les couverts, quelques ustensiles, vraiment juste l'essentiel. Je n'ai pas tout en tête, mais voilà. L'étage du dessous, on avait de la vaisselle, des tasses, des assiettes et un petit peu de vaisselle. On pouvait être jusqu'à quatre personnes dans la tiny. Et justement, il y avait quatre bols, quatre assiettes, quatre tasses. tasse. Sur une petite étagère, il y avait des verres à pied et des verres à eau. Et il y avait aussi des condiments, huile, vinaigre, sel, poivre et une sorte de balsamique. Il y avait un vinaigre de cidre et un vinaigre balsamique. Et encore une fois, sous l'étagère de la vaisselle, il y avait une passoire, une planche à découper, une poêle, une casserole. Un couvercle, je crois, une petite boîte de conservation s'il y avait des restes. Et de mémoire, c'était tout, si j'oubliais rien. Et vous voyez qu'en termes de vaisselle, il y a juste qu'il faut, en plus il n'y a pas de la vaisselle, donc on prend le temps de faire notre vaisselle à chaque fois. Donc il y avait un évier, du produit vaisselle, une éponge, et en dessous il y avait une balayette avec la sorte de pelle pour ramasser là. Et il y avait la poubelle avec un sac poubelle dedans. Nous, encore une fois, je fais une petite parenthèse. On a fait le tri. On le fait chez nous, on le fait aussi en vacances. Donc dans la poubelle, voilà, on s'est servi de la poubelle comme ordure ménagère. On s'est mis de côté tout ce qui allait au tri. Et puis quand on est sortis le dimanche midi pour aller au restaurant, on a pris la partie tri sélectif et on a trouvé un peu plus loin au bout de la rue des bacs pour le tri, en fait, où on a mis nos objets de tri dedans. Donc la cuisine. Tout ce qu'il fallait avec une belle petite fenêtre qui donnait sur l'arrière de la tiny et pareil avec la vue sur la vallée, les arbres, etc. Tout de suite à notre droite, on avait... De toute façon, je vais vous mettre des photos dans l'article de blog et sur Instagram, je vous mettrai des photos de la tiny. Comme ça, vous verrez avec l'image. Tout de suite à droite, on avait la table avec deux tabourets qui étaient contre le mur. Ça faisait comme un petit comptoir. Là, on avait une lampe. On avait la digital box pour mettre notre téléphone à l'intérieur. Je vais vous en reparler tout à l'heure. On avait un petit panier avec des noix. On pouvait casser des noix et manger des noix. Et on avait une sorte de petit plateau où il y avait du sucre, du café, du thé, du chocolat. Et une petite cafetière à l'italienne. Et il y avait aussi une bouilloire avec un petit sou de plat. Donc là, c'est ce qui était présent sur... Sur cette petite table, donc voilà encore une fois la possibilité de se faire une petite boisson chaude, tout ce qu'il fallait, ni plus ni moins. Ensuite, au fond, à droite, il y avait mon coin préféré de tous les temps dans cette tiny. On avait une marche qui faisait aussi office d'assise. On avait une marche pour accéder à notre lit. Et cette marche-là, je fais tout de suite la parenthèse. Comme quoi, tout est bien pensé dans une tiny. Elle pouvait faire office d'assise. On pouvait s'asseoir sur cette marche qui est assez large. C'est une marche en bois qui est assez large. Il y avait des tiroirs. Donc, ça nous donnait du rangement. Dans les tiroirs, il y avait tapis de yoga à disposition, des jeux de société, des crayons de coloriage, une trousse de secours. Et c'est déjà pas mal. Et dans l'autre tiroir, il y avait des allumes-feu pour le bras zéro. Et de quoi mettre, du coup, de l'espace pour mettre nos affaires. C'est la marche qui nous permet d'accéder au lit. Et ce coin, je l'adorais plus que tout. Parce que quand on était dans notre lit, il y a deux grandes fenêtres. Vous verrez sur les photos, deux grandes fenêtres. Et là, on avait un accès direct vers l'extérieur, vers la contemplation, vers tout ça. Et moi, ça a été mon spot du week-end. J'ai passé le week-end, et mon mari aussi, mais pour d'autres raisons. Lui, c'était plus pour dormir et moi, c'était pour lire. J'ai passé le week-end ici parce que c'était... L'endroit, il faisait bon parce qu'il y avait le soleil qui tapait à travers les fenêtres. L'endroit où j'ai lu mon livre, l'endroit où je contemplais la nature. Voilà, c'était vraiment mon endroit préféré de toute la taille de lit. La tête de lit, il y avait déjà accroché au mur des lampes. Il y avait le radio cassette avec des cassettes. Vous savez, quand on avait des cassettes avant, on n'avait pas de CD. Avant même le MP3, avant même les plateformes de streaming. Et là, il y avait deux, trois cassettes qu'on pouvait mettre. On pouvait aussi écouter la radio. Il y avait deux livres à disposition, un petit livre d'or et il y avait un livre de coloriage. J'ai trouvé ça génial, les coloriages un peu détente. Alors, je n'en ai pas fait parce que j'ai tellement passé de temps à lire que je n'en ai pas fait. Mais je trouvais ça génial qu'il y ait ce carnet de coloriage. Quand on redescend du lit, il y avait une sorte de petite banquette. Et je suppose que c'est ça que l'on déplie quand il y a... des personnes en plus qui viennent dormir dans la tiny. Notamment, elle est conçue pour deux adultes et un ou deux enfants, je crois. Donc, on déplie ça, je suppose, pour les enfants parce qu'il y avait aussi une trappe où on retrouvait une deuxième couette. Donc, voilà. Et puis après, il y avait la partie salle de bain. Et là, il y avait la douche, le lavabo, des crochets pour pouvoir accrocher nos serviettes. Ça, c'est très important. Il y avait aussi, juste avant d'arriver à la salle de bain, deux crochets pour pouvoir accrocher nos manteaux. Je vous détaille vraiment tout parce que vous allez voir que grâce à tout ça, on a vraiment tout ce qu'on a besoin. On a tout ce qu'on a besoin pour manger, faire à manger, conserver notre alimentation. et s'installer pour manger. On a tout ce qu'on a besoin pour dormir. On a tout ce qu'on a besoin pour faire des activités, lire, colorier, jouer à des jeux de société. On a tout ce qu'on a besoin pour avoir une vue sur l'extérieur et profiter de ce que la nature a à nous offrir. Et là, avec la salle de bain, on a tout ce qu'on a besoin pour se laver, s'habiller, etc. Tout ce qu'on a besoin pour les besoins de base, on les retrouve. Dans la tiny. Et c'est ça qui est énorme. Et c'est là qu'on se dit, mais on n'a pas besoin de plus. Donc dans la salle de bain, douche, évier, crochet, une fenêtre pour aérer et les toilettes. Et là, j'ai kiffé les toilettes parce que je n'ai jamais vu ça. C'est-à-dire que dans ma vie, j'ai déjà eu l'occasion d'utiliser des toilettes sèches. Notamment d'ailleurs dans le séjour. Je vous expliquais qu'on avait fait pendant les vacances un séjour dans un tonneau. Et il y avait une petite cabane avec des toilettes sèches et c'était des toilettes sèches à la sûre. Là, c'était des toilettes sèches que je n'avais jamais entendues parler. Et apparemment, c'est fait dans le sud de la France, du côté de Marseille, je crois, si je ne me trompe pas. Et c'était des toilettes à pédales. J'ai trouvé ça énorme. C'est-à-dire qu'à l'intérieur des toilettes, c'était comme une sorte de... Vous allez dire, non mais on parle de toilettes dans ce podcast. La semaine dernière, je vous parlais de poils. Je vous parlais de soutien-gorge. Ça devient vraiment... C'est de l'authentique. Moi, c'est de l'authentique, vous savez bien. Mais en gros, vous avez comme un tapis. Alors, je suis désolée pour la comparaison, mais je pense tout de suite au restaurant où il y a des tapis coulissants pour les sushis. Je suis désolée de faire la comparaison avec les toilettes, mais c'est ça qui me vient à l'idée. Donc, vous avez une sorte de tapis à l'intérieur. En fait, d'extérieur, ça se présente comme un toilette classique avec une cuvette de toilette. Mais à l'intérieur, c'est un tapis roulant. Et sur le côté en bas, vous avez une pédale, c'est-à-dire que vous faites vos besoins et après, on vous explique qu'il faut pédaler environ une dizaine de fois. Et du coup, vos besoins partent du tapis que vous, vous voyez. Alors, j'aurais été hyper curieuse et c'est vrai que c'est quelque chose que je n'ai pas pensé à demander à nos hôtes, mais je me renseignerai un petit peu sur le sujet. Je suppose qu'après, nos besoins arrivent dans une sorte de bac où il y a peut-être de la sueur déjà ou j'en sais rien. Et après, qu'on doit peut-être vider ce bac. Je ne sais pas trop comment ça se passe, mais en tout cas, vous pédalez, et ça c'est très drôle, et vos besoins disparaissent. Donc j'ai trouvé ça énorme, et je me renseignerai sur le sujet même pour nous, pour nos projets futurs, parce que c'est un petit peu moins contraignant que la sueur. J'ai pas trop... pareil, on n'était pas gênés par les odeurs, pas plus que d'habitude. Et niveau entretien, on avait le balai pour les toilettes, donc voilà. Mais en tout cas, on avait absolument tout ce qu'il nous fallait pour vivre notre best life dans cette tiny et c'est vraiment ce qu'on a vécu. Je vais faire un petit focus sur la nourriture. Nous, on avait pris l'option juste petit déjeuner. Alors, je crois même que c'est peut-être déjà un clou de base. En tout cas, nous, on avait pris le petit déjeuner et on avait pris aussi une bouteille de jus de pomme. moi j'aime bien faire travailler Voilà, les personnes qui nous reçoivent, surtout que comme je vous expliquais en début d'épisode, les tiny de chez Parcelles sont mises sur des exploitations avec des gens qui travaillent la terre, la nature, qui vendent leurs produits, etc. Donc nous, on avait pris une bouteille de jus de pomme pour l'avoir à notre arrivée. Et il y avait le petit déjeuner tous les matins. Et tous les matins, on était gâtés de produits locaux, faits maison. De produits frais, on avait tous les matins, on avait une petite bouteille de jus de pomme, donc la moitié d'un litre, 50 centilitres. Pareil pour le lait, une petite bouteille de 50 centilitres de lait. On avait quatre œufs. On avait deux petits pots en verre remplis de fromage blanc. On avait un petit pot en verre rempli de beurre. On avait des petits ramequins avec de la confiture maison. On a eu de la confiture maison à l'orange. On a eu de la confiture maison de fraises rhubarbes, de myrtilles aussi. On a eu aussi des coulis de cerises faits maison pour mettre dans les fromages blancs. Est-ce que j'ai oublié quelque chose ? On avait des petits pots de miel, donc en lien avec les ruches qu'on voyait au fond du terrain. Est-ce que j'ai oublié quelque chose ? Je ne crois pas.
Speaker #0normalement. Mais c'était déjà énorme. Ah oui, non, oui, bien sûr que j'ai oublié quelque chose. Tous les matins, on avait aussi une grosse miche de pain. Mais quand je vous dis une grosse miche de pain, elle nous a aussi servi pour les autres repas de la journée tous les matins. Voilà. Et ça est ce que nous, on a décidé de cuisiner tout au long de notre séjour. En fait, ça nous a ramené vraiment à l'essentiel en termes de nourriture, en termes de cuisine. Se régaler de nourriture simple, sans chichi, de produits frais. locaux, bruts, de saison. Et c'est déjà ce qu'on fait. En fait, je vous remettrai dans la description de cet épisode les liens vers les deux épisodes où je parle de qu'est-ce qu'on mange ce soir, où je donne des tips pour organiser ses repas et notre budget et organisation autour des courses alimentaires. Donc il y a déjà plein de choses qu'on fait, de privilégier le bio, le local, la nourriture de saison et tout ça. Mais Avec ce que j'ai vécu dans la tiny, ça a encore remis les choses en perspective. Je trouve qu'on se complique encore beaucoup trop la vie dans notre organisation au niveau des repas, à se prendre trop la tête, à vouloir faire toujours plein de nouvelles recettes et tout ça. Et je pense que ce séjour va m'aider à revenir à des choses simples en cuisine. Pas besoin de chichi en fait. J'ai trop envie de retourner sur le marché. J'ai trop envie aussi de... d'éviter un maximum les supermarchés, de trouver d'autres manières de nous alimenter beaucoup plus locales. En plus, on a quand même de quoi faire. Alors, c'est sûr que ça demande un sacrifice. En tout cas, ce n'est pas que ça demande un sacrifice, mais ça va nous demander de mettre en place petit à petit une nouvelle organisation parce que l'avantage des supermarchés, on ne va pas se le cacher, c'est qu'on a tout au même endroit. Donc, ça nous donne un gain de temps parce qu'on n'a pas à faire 36 endroits. pour aller chercher telle ou telle nourriture, tout est au même endroit. Donc c'est sûr que si on va vouloir se tourner un petit peu plus vers plus de local, plus de simplicité et éviter les supermarchés, ce qui est mon objectif de cette année, enfin en tout cas des années à venir, ça va être d'aller au marché. Au marché, on ne va peut-être pas trouver tout, mais pas trouver tout, ça veut peut-être dire aller ailleurs, mais ça peut aussi vouloir dire renoncer. Est-ce que ça, j'ai vraiment besoin de l'acheter ? Est-ce que ça, au final, je ne peux pas m'en passer dans mon alimentation ? C'est aussi se poser des questions dans ce sens-là. Mais en tout cas, si on n'a pas cette chose au marché et qu'on ne peut pas s'en passer, peut-être aller chez les petits commerçants. Donc après, nous, on a quand même l'avantage d'avoir toute une allée de petits commerçants de bouche. OK, on a plusieurs endroits à aller, mais tout est concentré au même endroit. Donc, on a juste à se garer à un endroit et après, on fait à pied. Donc, retourner dans une boucherie, peut-être, si on a besoin de viande. Retourner dans une poissonnerie, peut-être, si on a besoin de poisson. Même si notre fournisseur de poissons, c'est la maman de mon chéri, parce qu'à chaque fois qu'on va chez elle, on fait un tour chez le poissonnier et elle nous paye du poisson et après nous on le congèle et donc du coup on n'en rachète jamais jusqu'à la prochaine fois où on retourne chez elle. Mais bref, peut-être aller, c'est déjà ce qu'on fait, ce que je vous disais la dernière fois, nous on va dans les distributeurs locaux de notre village pour avoir des fruits et légumes locaux, c'est pas loin de la maison. on a plein de fermes de plus en plus aux alentours de chez nous qui proposent directement la vente aux producteurs. Donc c'est une nouvelle organisation à prendre, d'essayer de mutualiser, comme on fait déjà au quotidien, de mutualiser nos trajets pour comment dire, pas qu'on se retrouve à passer notre temps dans les différents magasins parce qu'on ne va plus au supermarché. Mais en tout cas, c'est quelque chose que j'ai envie de remettre en place et quelque chose que je vais faire dans les futures semaines. Donc oui, pour le petit déjeuner, c'est quelque chose qu'on a beaucoup apprécié. Et aussi, avant d'arriver à la tiny, on avait fait nos courses, quelques courses. Et comme c'est sûr que parfois, on ne peut pas trop tout le temps faire ça au quotidien, mais en même temps, pourquoi pas, j'ai envie de dire. Les barrières qu'on se met, c'est nos propres barrières. On peut essayer de les faire sauter. Mais nous, on s'était dit qu'on ne voulait pas passer le week-end à cuisiner. On ne voulait pas se prendre la tête pour les repas. Tous les repas, on les a pris à la Tiny, sauf le repas du dimanche midi où nous sommes allés dans un restaurant du village où était la Tiny, donc à 4 minutes de la Tiny. J'avais réservé un petit restaurant pour fêter notre anniversaire de mariage comme il se doit. Mais sinon, tous les autres repas, on les a pris dans la Tiny. Donc quand on a été faire quelques courses avec mon chéri avant d'arriver à la Tiny, on a vraiment pris des petites choses simples. De quoi se faire des petits apéros, de quoi se faire une petite salade de crudités. On est revenu vraiment à l'essentiel et j'aimerais vraiment qu'on arrive à faire ça dans notre quotidien, qu'on arrête de se prendre la tête à toujours vouloir faire des recettes parfaites et élaborées. C'est déjà ce qu'on fait, mais je pense qu'on peut le faire encore plus. Et dans toute cette partie nourriture aussi, et ça va être une parfaite transition avec ce que je vais vous expliquer après, dans toute cette partie nourriture, c'est aussi remettre de la conscience, et ça je vous en ai déjà parlé dans plein d'épisodes, et notamment je vous remettrai le lien en description de cet épisode parce que je vous en ai parlé dans cet épisode-là. C'est de remettre de la conscience dans nos gestes quand on cuisine, ou quand on se prépare à manger, ou quand on se prépare une boisson chaude. C'est de savourer ces instants-là. J'en parlais dans l'épisode « Adopter le monotâche et ressentir l'instant présent » . Et bien ça, on s'est reconnecté encore plus à tout ça, encore plus que dans notre quotidien chez nous. Je prenais le temps de cuisiner, en même temps je papotais avec mon mari. Je prenais le temps de faire la vaisselle, de contempler l'extérieur pendant que je faisais la vaisselle parce que j'avais la fenêtre en face de l'évier. Prendre le temps de se faire une boisson chaude et de mettre de la conscience dans chaque geste comme si c'était un rituel de bonheur au quotidien. Vous savez, même dans la culture japonaise, moi je lis beaucoup de choses sur la simplicité et tout ça et on parle souvent. de cette culture japonaise en termes de simplicité. D'ailleurs, l'auteur que je vous cite beaucoup, Dominique Laureau, que j'adore, ses livres que j'ai relus il n'y a pas longtemps, L'art de l'essentiel, c'est un livre que je vous conseille, elle vit au Japon. Et du coup, elle parle beaucoup de ce qui se fait dans cette culture-là. Et ça me fait penser au rituel du thé. Tout est important, en fait, dans le rituel du thé. Et là, moi, c'est ce que j'ai ressenti quand je préparais ma boisson chaude. Quand je m'arrêtais de lire ou d'écrire ou de faire ce que j'étais en train de faire, pour me dire, je vais me préparer une boisson chaude, j'étais dans l'instant présent. Quand je mettais ma cuillère de chocolat, quand je mettais ma cuillère de sucre, quand je faisais cuire mon lait à la casserole que de le faire à la va-vite au micro-ondes chez nous, tout était dans la contemplation, dans prendre le temps. Tout était prétexte à ça et c'était un rituel à part entière. Un vrai moment, et après, porter la tasse à ses lèvres, se réchauffer les mains avec sa tasse qui est chaude, prendre le temps de savourer cette boisson en regardant par la fenêtre. C'était un bonheur, ça remplit l'âme, ça remplit le cœur, ça remplit le ventre. Mais franchement, c'était un bonheur en lui-même, les petites choses simples de la vie. Dans la tiny, le fait d'avoir uniquement l'essentiel et le fait d'avoir amené avec moi uniquement l'essentiel et même encore plus que j'avais besoin, mais bon, ça on va pas revenir là-dessus. Moi, mon objectif, un de mes objectifs avec ce séjour, c'était de décompresser. Pour deux raisons. La première, c'est qu'on a vécu une année catastrophique, une année 2024 catastrophique avec mon chéri, au-delà de la perte des êtres chers qui nous ont quittés. C'était une année de... de course contre la monte sans arrêt, sans arrêt. On n'avait pas une minute à nous. C'était un train de vie que je n'ai plus jamais envie de revivre, que j'ai vécu un petit peu malgré moi, puisque mon train de vie quotidien maintenant, avec les années, c'est plus la slow life. Mais voilà, il y a la vraie vie. Et parfois, ce n'est pas slow life du tout. Et c'est l'exemple même de l'année 2024. Donc, on a vécu vraiment une année où là, ce week-end, il arrivait à point nommé. pour prendre soin de nous, ralentir, prendre notre temps, se faire chuchoter aussi parce qu'avant d'arriver en tiny, on a été se faire un petit massage là pour... C'était notre cadeau des un an de mariage aussi. Donc vraiment pour prendre soin de nous, mais plus, plus, plus, se donner tout l'amour et tout ce qu'on voulait se donner pour... En fait, ça a vraiment été un... Il y a un avant-après-séjour en tiny, c'est genre, c'était le point final pour passer de la vie effrénée de 2024 à Nouveau Départ pour 2025. C'est un peu comme ça que je l'ai ressenti. Et mon but était de déconnecter et surtout au niveau du temps, c'était de ralentir, d'arrêter le temps, de vivre sans heure. C'était ça le challenge aussi de... Vous savez, on est conditionné dans nos sociétés et aussi par notre travail et aussi par nos contraintes si on a les enfants à mener à l'école. On est... conditionnés beaucoup par le temps. On va se réveiller à telle heure, on va prendre le petit déjeuner à telle heure, on va partir à l'école ou travailler à telle heure, le midi on va déjeuner à midi, parce qu'on a la pause déjeuner, elle est comme ça et pas autrement, ou alors parce qu'on est réglé comme ça, on nous a dit c'est à midi lors du déjeuner, on va tous déjeuner à midi, le goûter c'est 4h, le repas du soir, le dîner c'est 19h, après je vous donne les exemples avec lesquels moi je suis conditionnée mais... La sortie du boulot, c'est telle heure, et puis à telle heure, il faut faire les devoirs, et puis à telle heure, il faut se coucher, et puis, enfin, voilà. On passe notre temps à regarder l'heure. Moi, ça fait bien longtemps que je n'ai plus de montre, mais je suis comme tout le monde, j'ai un téléphone portable et on passe notre temps à regarder l'heure constamment. Là, c'était plus un objectif de vivre sans heure, déjà parce que je vais vous le raconter tout à l'heure, c'était aussi l'objectif de vivre sans téléphone. Mais du coup, je n'avais rien qui m'indiquait l'heure. Dans la tiny, il n'y avait rien qui m'indiquait l'heure, mon portable était dans une boîte. Je ne vous dis pas que je n'ai pas regardé l'heure. de tout le week-end, ce serait mentir, mais en tout cas, beaucoup, beaucoup, beaucoup moins qu'en temps normal. Et ça nous permet déjà de suivre notre rythme interne parce qu'on mange quand on a faim, on se réveille quand on n'est plus fatigué, on se couche quand on se sent fatigué, on fait tout selon nous. Et ça, c'est déjà énorme. Et la deuxième chose aussi, c'est qu'en plus de vivre par rapport à nous, On vit aussi par rapport à la nature, par rapport à la vie. Et c'est ce que je vous ai expliqué tout à l'heure avec le soleil qui se lève, le soleil qui se couche. Et ça va être ça nos indicateurs de dire, ah bah peut-être que là il commence à être tard. Peut-être que là je vais poser mon bouquin, m'arrêter de lire et que je vais préparer à manger. Et puis que petit à petit, on va venir l'heure du coucher. C'est hyper important de se reconnecter à ça. Et pendant que je vous expliquais tout ça, en même temps j'ai eu un petit pop dans la tête. Je vous disais tout à l'heure qu'il y avait deux raisons pour lesquelles on voulait déconnecter durant ce séjour. C'est qu'en temps normal, et mon chéri ne dira jamais le contraire, et il en était très heureux que j'ai changé d'avis pour cette fois, c'est qu'en temps normal, quand on va quelque part, je ne sais pas si ça vous le fait à vous aussi, mais quand on va quelque part, quand on va à un endroit qu'on ne connaît pas, moi j'adore découvrir, visiter, faire tout un tas de choses pour découvrir le coin où on va. Donc c'était une première pour moi d'aller quelque part juste. On visite rien, on fait rien, on profite que de l'endroit où on est. Et ça, c'est des vacances que je ne fais jamais. Voilà, je referme la parenthèse parce que ça partait dans tous les sens et j'avais oublié de vous dire ce point-là. Qu'est-ce que ça fait du bien ? Qu'est-ce que ça fait du bien de vivre à son rythme, d'arrêter le temps, de vivre sans heure ? Et je me souhaite vraiment, de toute façon, tout ce que je vais vous dire là, je me le souhaite vraiment de ramener... toute cette expérience à la maison pour essayer un maximum d'appliquer. Alors évidemment, après, quand on revient à la vie réelle, on a nos contraintes horaires, mais essayer de diminuer un maximum les contraintes horaires. En gros, de ne garder que les contraintes horaires qui me sont imposées par l'extérieur, c'est-à-dire par exemple, emmener mon fils à l'école, la contrainte horaire de l'école, ce n'est pas moi qui décide à quelle heure je l'emmène à l'école, vous voyez ce que je veux dire ? Par contre, La contrainte horaire, genre je mange à 19h tous les soirs, si j'ai envie de manger à 18h30 ou si j'ai envie de manger à 19h30-20h, ne pas râler après toute la famille. On mange à cette heure-là, on est en retard, il est l'heure, machin. Ça, c'est des choses, je le dis parce que je le fais encore au quotidien. J'espère vraiment que ce rapport au temps, je le ramènerai dans les prochaines semaines et dans les prochains mois dans ma vie. Et tout ce que je suis en train de vous dire là, j'espère vraiment que je le ramènerai dans ma vie, l'instant présent. vivre l'instant présent et la pleine conscience. Ça, c'est des choses qui m'ont fait vraiment du bien pendant tous ces jours. S'autoriser à ne rien faire de la journée à part des choses qui nous font du bien et qui nous font plaisir. Alors déjà, s'autoriser à ne rien faire, ça, ça sera l'objet de tout un épisode de podcast. On en reparlera. S'autoriser et ne pas culpabiliser de ne rien faire. C'est tout un programme et j'avais déjà dit que je vous ferais un épisode et je vous en ferai un sur le sujet. Mais s'autoriser à ne rien faire à part faire des choses qui nous font plaisir, ça m'a fait du bien parce que j'ai encore du mal au jour d'aujourd'hui. En fait, j'ai un million de choses à faire. Et même si j'ai la chance de faire plein de projets qui me tiennent à cœur, j'ai du mal à poser des limites entre là maintenant, il y a du temps pour faire ces projets et il y a du temps pour faire des choses qui nous font du bien. Mes week-ends ne sont plus trop des week-ends. Tout est un peu, vous savez, mélangé. Il n'y a plus trop de barrières entre le temps personnel d'activités comme lire, faire des activités créatives, se reposer, aller dans le jardin, de faire des choses qui me nourrissent de cette partie-là. Et tout ce qui est projet, podcast, mon site internet, les tâches du quotidien, etc., je n'ai plus de temps de repos. Donc là, ça m'a permis de vivre des journées où je n'ai fait que de lire. Enfin, globalement, de toute façon, mon week-end n'a été que fait de lecture et de jeux de société et de discussion avec mon mari. Voilà globalement de quoi mon week-end a été fait. Et de bouffe. Et le match de rugby France-Écosse qu'ils ont gagné d'ailleurs. On adore le rugby à la maison. Bref. Et ça m'a fait du bien de me dire, mais Clem, pourquoi tu ne fais pas ça chez toi ? Pourquoi tes week-ends ne ressemblent pas à des week-ends ? Tu as le droit de te poser. Tu n'es pas obligé de compenser aussi le week-end parce que tu n'as pas un travail comme tout le monde, parce que tu n'as pas une carrière comme tout le monde, et que tu dois prouver à quiconque que... Même le week-end, tu travailles, que tu dois combler ce truc de travailler deux fois plus parce que tu n'es pas salarié. Stop, stop. Prends le temps, le week-end, de faire des choses qui te font du bien. Alors, c'est vrai que même la semaine, je lis. J'essaye de lire le matin, j'essaye de lire le soir. Mais dans la journée, c'est productivité, productivité. Il faut, il faut, il faut faire, faire, faire, faire et ne plus être. Eh bien, ce week-end, j'étais juste moi. Et j'étais la moi qui lit beaucoup de livres. Et ça, ça m'a fait du bien. De m'autoriser à ça, ça m'a fait vraiment du bien. Et puis, oui, dans l'instant présent et la pleine conscience, ce que je m'étais notée en petite note, c'était se concentrer sur la simplicité des gestes que l'on est en train d'accomplir. Et ça, encore une fois, moi qui ne suis pas très douée pour méditer, ce n'est pas un truc que j'arrive trop à faire, la méditation. Je trouve que se concentrer sur la simplicité des gestes qu'on est en train d'effectuer, c'est comme une sorte de méditation active. Ça fait du bien quand même au mental. Je voulais vous parler de la reconnexion à soi et de la reconnexion aux autres. Qu'est-ce que j'ai mis dans cette partie ? Je suis en train de reprendre un petit peu mes notes pour ne pas me perdre. La reconnexion qui est passée par moi-même, c'est tout ce qui a un rapport... déjà avec l'immersion dans la nature, la contemplation. Vous voyez, c'est un petit peu encore en lien avec ce que je vous disais précédemment avec l'instant présent et la pleine conscience. Ça m'a fait tellement de bien et avec ces grandes fenêtres, d'avoir la vue sur la nature, je passais mon temps à regarder le ciel, les oiseaux, les étoiles quand la nuit tombait. J'ai dit à mon mari, j'ai dit on ne ferme pas les stores. Je veux vivre au rythme de la nature, je veux m'endormir avec les étoiles et la lune. Je veux me réveiller avec le soleil et ouvrir les yeux et voir cette forêt et pas la voir après avoir ouvert le store. Non, on n'a pas fermé les stores, les amis. De toute façon, on était tout seul. On était tout seul dans cet immense endroit de nature. Donc, on était seul. Donc, il n'y avait pas besoin de se cacher derrière les stores. Donc, observer les oiseaux, les arbres, l'herbe, les avions, tout ça, tout ça. et là La nature nous a fait un énorme cadeau. J'en suis encore émue rien que d'y penser. Écoutez-moi bien. Tous les soirs, quand le soleil commençait à se coucher, et tous les matins, quand le soleil commençait à se lever, et ça tous les jours, à part le lundi matin quand on est parti, j'ai pas eu cette chance de pouvoir dire au revoir, mais sinon, on a eu la chance de pouvoir observer confortablement dans notre lit des chevreuils, les amis. qui venait sur cette parcelle d'herbe où était la tiny, qui sortait un peu du bois, du liseré de la forêt, et ils venaient manger devant nous. Et nous, on était là, cachés sous la couette, à voir ce magnifique spectacle. Je vous le mettrai avec les photos. Et c'était génial. Et c'était un peu l'excitation, vous savez, comme si j'étais redevenue une enfant à m'émerveiller. Et d'attendre tous les matins et tous les soirs de savoir s'ils allaient venir, si j'allais les voir. J'étais en train de lire mon livre et de temps en temps, je levais les yeux au-dessus de mon livre à travers la fenêtre pour pouvoir voir « Est-ce que je vais voir mes amis les chevreuils ? » Mais c'était extraordinaire. Extraordinaire. Ça m'a vraiment émerveillée. Enfin, je n'ai pas de mots. C'était vraiment un moment extraordinaire. J'ai aussi retrouvé beaucoup de calme intérieur. Et ça, c'est dû au fait... On était vraiment dans une bulle pendant tout ce séjour. J'ai marqué dans mes notes, je vous lis telle quelle, « Se couper de ce monde de fous » . On était dans notre bulle et en plus on est sortis une toute petite fois pour aller au resto et dans un petit village, donc on n'avait pas l'impression de suffoquer, de se prendre une claque, contrairement au lundi après-midi quand on est vraiment partis. Se couper de ce monde de fous, ça fait vraiment du bien dans notre bulle rien qu'à nous. et se désintoxiquer du téléphone. Non sans mal, non sans mal. Et ça, j'en avais parlé en amont avec mon chéri quand je savais, grâce au petit guide qu'on avait reçu par Mel, qu'il y allait avoir une box une boîte, une phone box, ils appellent ça une phone box d'ailleurs, je compte m'en créer une à la maison, où en fait on devait mettre notre téléphone dedans et là commençait la grande déconnexion. Et on a joué le jeu, on a mis notre téléphone dedans, je ne dirais pas qu'on ne l'a pas du tout sorti du week-end parce que c'est faux, d'ailleurs j'ai appelé ma sœur au téléphone durant le séjour, sur le téléphone de mon chéri. On a regardé le rugby le samedi soir, mais en tout cas, on s'est mis des règles. C'est-à-dire qu'on n'allait pas sur les réseaux sociaux, on ne regardait pas la télé à part le match de rugby qu'on voulait voir. Juste, j'ai appelé ma sœur, mais le reste du temps, j'ai prévenu mes amis et ma famille. On n'était pas joignables, quoi. Moi, j'avais quand même laissé mon téléphone en sonnerie parce que, voilà, si le papa de mon fils avait besoin de me joindre et tout ça, je veux rester joignable. Mais c'était strict. Même mon mari qui, lui, prend son téléphone pour aller aux toilettes, Il a essayé de me dire à plusieurs reprises, est-ce que je peux le prendre là juste pour voir et tout ? J'ai dit non, non. On se met un cap, on se met des règles, ça va nous faire du bien. On n'utilise pas notre téléphone du week-end. Ça a été hyper challengeant parce que c'est là que je me suis rendu compte, j'en ai déjà conscience en ce moment et par le passé parce que, encore une fois, je vais à nouveau quitter Instagram, alors pas supprimer mon compte ni rien, mais progressivement, vous n'allez plus trop me voir en story. parce que j'ai désinstallé l'application de mon téléphone et je ne pense pas la réinstaller. Et à chaque fois que je fais ça, je me dis mais pourquoi tu la réinstalles alors que tu es tellement mieux quand elle n'est pas sur ton téléphone ? Tout ça, je vous en reparlerai. Mais ce n'est pas sans mal parce qu'on se rend compte qu'on a des automatismes de tout le temps aller voir son téléphone pour rien. Et ça, ça m'a posé plusieurs fois la question pendant le week-end. Mais je me dis mais Clémence, pourquoi tu fais aller voir ton téléphone ? Tu détoxes, tu as d'autres choses à faire. Tu as un bouquin à lire, tu as ton mari avec qui tu peux discuter, tu peux te reposer. arrête de vouloir regarder ton téléphone. Donc ça a été challengeant. Mais pareil, ça nous a fait énormément de bien cette Digital Detox. Et c'est ça aussi qui m'a fait retrouver le calme intérieur. J'étais plus patiente, j'étais plus respectueuse. En tout cas, je me suis sentie plus respectueuse. Et notamment aussi envers mon rythme à moi et envers le rythme de mon mari. Mon mari, on a des rythmes, alors ce que j'appelle rythme, C'est, par exemple, dans la façon de vivre nos journées. Lui, il va être plus du soir que du matin. Donc déjà, on est en décalage. Il va avoir plus besoin de se reposer par rapport à moi. On a vraiment des petits décalages dans nos manières de faire. Et c'est vrai que moi, je suis très impulsive parfois. Je suis très exigeante aussi parfois. J'essaye beaucoup, beaucoup, beaucoup de travailler mon lâcher prise. de semaine en semaine. Et ce qui me fait plaisir aussi, c'est que mon mari le voit et me le dit. Il voit que j'essaye de moins être exigeante, que j'essaye d'être plus respectueuse et tout ça. Après, je ne le fais pas pour lui. Je le fais pour moi, pour me sentir mieux. Moi, pour éviter d'être toujours dans la confrontation, dans cette quête de perfectionnisme ou dans cette quête de toujours en demander trop à mon entourage. Donc, je le fais pour moi avant tout. Mais ça a des bonnes répercussions aussi sur mon couple et ça fait toujours plaisir quand l'autre personne s'en rend compte. Et là, je me suis sentie vraiment beaucoup plus passante, beaucoup plus respectueuse vis-à-vis aussi de lui, notamment dans le fait que lui s'est beaucoup reposé et que j'ai plus respecté son rythme. Quand je le réveillais quand même pour pouvoir avoir la chance de partager quand même le petit déjeuner avec lui, déjà avant, moi, je prenais le temps de lire dans mon lit pendant qu'il dormait. pas dire, ben voilà, je me réveille et tout de suite je l'agresse à lui aussi de réveiller et prendre le petit déjeuner, donc je prenais le temps de lire et puis après, ben je le réveillais tranquillement dans la douceur pour lui dire que voilà, j'allais préparer le petit déjeuner et en fait, tout ça, ça s'est fait de manière beaucoup plus fluide et le fait que moi aussi, j'ai trouvé un sens à ce séjour en me disant, ben voilà, moi je compte sur ce séjour pour pouvoir lire mon bouquin et ben j'étais aussi plus respectueuse que lui, il puisse se reposer. Je me suis vraiment sentie bien vis-à-vis de tout ça. Et d'ailleurs, petit spoiler, j'ai terminé mon bouquin. J'avais pris un bouquin de plus de 800 pages. J'avais dû commencer une centaine de pages avant le début du séjour. Et en fait, le lundi matin, j'ai terminé mon bouquin. Et ça m'a fait tellement du bien parce qu'à une époque, je lisais encore plus que ce que je lis maintenant. Et ça m'a fait tellement du bien de lire ce bouquin. J'étais prise en l'histoire, j'ai adoré le bouquin. La maison des orchidées de Lucinda Riley. Je vous ai déjà parlé de Lucinda Riley parce que j'avais adoré la saga des 7 sœurs qui était en 8 ou 9 tomes. Et là, c'était juste un bouquin, enfin en un seul tome. La maison des orchidées. Et j'ai adoré ce bouquin. Et j'étais étonnée d'avoir fini cette lecture en juste un week-end, mais j'étais trop contente de revivre ces moments où je peux lire du matin au soir et juste m'arrêter pour manger et aller aux toilettes. C'est littéralement ce que j'ai fait ce week-end-là. Et ce que j'ai beaucoup adoré aussi dans cette reconnexion à soi et aux autres, c'était de prendre le temps de communiquer beaucoup et très profondément avec mon conjoint. Dans notre couple, on communique. vraiment, on se dit les choses, on essaye de trouver des solutions quand ça va pas, on communique sur plein de sujets de la vie, on a de très bonnes et belles conversations ensemble. Mais là, je sais pas, c'était prendre le temps de... Moi, j'avais beaucoup, en ce moment, j'ai beaucoup de sujets qui me tracassent, donc j'avais besoin d'en parler avec mon mari, j'avais besoin qu'il m'écoute, j'avais besoin qu'il me conseille, j'avais besoin de son opinion sur ces sujets-là. Donc on a vraiment... beaucoup pris de temps pour discuter et c'était agréable aussi. Alors nous, c'est vrai que chez nous, on n'a pas beaucoup de repas, d'ailleurs très peu de repas où on a un écran de télévision en même temps qu'on mange et tout ça. Généralement, quand on mange, la majeure partie du temps, c'est sans écran. Donc on discute déjà pendant nos repas familiaux de tous les jours. Et essayez parce que prendre le temps de prendre vos repas avec les membres de votre foyer sans écran, C'est beaucoup d'échanges et ça fait du bien à tout le monde en fait. Mais voilà, comme tout le monde, parfois on se fait des apéros ou on regarde des émissions qu'on aime et on se fait des trucs devant la télé et tout ça, donc ça nous arrive quand même. Mais là, ouais, d'avoir cette proximité avec lui, de discuter, de ne pas du tout avoir d'écran pendant les repas, ça nous a fait vraiment du bien. Le plus dur dans tout ça, ça a été de partir. Vraiment, moi j'avais... pas du tout envie de partir, mais à un moment donné, il le fallait. Même si pendant ce séjour, vraiment, je me suis sentie vraiment à ma place. Ça m'a confortée dans le fait qu'une vie simple, une vie proche de la nature, c'est ce que j'aime, c'est ce que je veux et c'est ce qui me fait du bien. Et d'ailleurs, petite parenthèse que je ne vous ai pas dit tout à l'heure par rapport à la simplicité, je me suis rendue compte que même si Dans ma maison, j'étais déjà énormément axée vers l'essentiel par rapport à tout ce que je possède matériellement parlant. Je me suis rendu compte que j'avais encore beaucoup de chemin à faire, alors que je suis déjà vraiment avancée dans la démarche. J'ai encore énormément de chemin à faire. Et ce qui est bien aussi, c'est que du coup, ce rêve de tiny et ce rêve de mini-maison qui finira par se réaliser, ça me donne mon objectif. c'est-à-dire que quand je regarde ma maison, mon intérieur, j'ai aussi cette réflexion de me dire ça, est-ce que je vais le garder quand j'aurai une tiny ? Et pareil dans mes achats, ça, est-ce que ça vaut le coup que je l'achète parce que quand j'aurai une tiny, est-ce que j'en aurai besoin ? Donc ça me permet d'avoir un cap. Mais en tout cas, je me suis sentie vraiment à ma place. C'est vraiment un mode de vie qui me correspond. Et je veux vraiment pouvoir perpétuer ce moment suspendu dans toutes les facettes que je viens de vous citer. ramener tout ça chez moi et le réinjecter dans mon quotidien, mais plus, plus, plus. Ça nous a aussi conforté dans nos rêves et dans notre projet, qu'on avait un petit peu laissé de côté pendant un temps, parce qu'au tout début de notre relation, on avait eu dans l'idée de justement partir sur une petite maison, alors pas sur une tiny, de partir plutôt sur un chalet un petit peu plus grand d'une... cinquantaine de mètres carrés, je crois, si je ne dis pas de bêtises. Mais ce qui reste quand même une petite maison par rapport à ce qui se fait de manière générale. Et on avait laissé un petit peu ça de côté alors qu'on avait étudié les plans, on s'était projeté et tout. Puis bon, la vie a fait qu'on avait laissé un petit peu ça de côté dans un coin de notre tête, comme on dit. Et là, c'est venu raviver tout ça. Moi, c'est vrai que mon rêve, c'est une tiny. Et d'ailleurs, je voulais aussi prouver à mon mari qui était un petit peu sceptique qu'on avait de l'espace dans une tiny. Et aussi, surtout, qu'on pouvait avoir une tiny avec un lit un petit peu au rez-de-chaussée. Parce que c'est vrai qu'on voit souvent des tiny avec des mezzanines en étage. Ça existe et tout, et c'est très bien. Mais mon mari a des soucis de santé. Et monter des escaliers vers une mezzanine ou une échelle vers une mezzanine, ça ne serait pas du tout confortable pour lui. Et je voulais lui prouver qu'on pouvait très bien avoir une tiny en ayant une partie... En tout cas, à ce que notre couchage à nous soit au rez-de-chaussée. donc déjà c'est Une petite victoire pour moi d'avoir pu lui montrer ça. Mais en tout cas, on sait qu'on va reprendre ce projet de mini-maison de manière un petit peu plus concrète. Mini-maison, donc chalet. On va repartir sur notre histoire de chalet en bois. En accès sur l'extérieur, avec un grand espace sur l'extérieur. Ça, ça nous tient vraiment beaucoup à cœur. Mon mari a envie de faire un grand potager. Nous, on aime bien être dehors avec mon fils, être dans la nature. Donc, un chalet posé sur un terrain où il n'y a rien aux alentours, ou en tout cas très peu d'habitation aux alentours, ça c'est aussi un de mes rêves. J'espère qu'on arrivera à trouver ça un jour. D'ailleurs, il y en avait un terrain dans mon village et je suis passée à côté et je suis dégoûtée pourtant. Pendant des mois, je suis passée à côté de ce terrain parce que je me balade à pied dans ce coin-là. Et j'avais vu la pancarte en vente, mais je ne sais pas, dans mon cerveau, ça n'a pas fait tilt sûrement parce que ce n'était pas le bon moment. De me dire, mais pourquoi tu ne l'achètes pas, ce terrain ? Et ça ne m'a pas du tout fait tilt. Et maintenant, je m'en mords un peu les doigts parce que ça aurait été le terrain parfait. En plus, on ne quittait pas notre village qu'on adore. On avait vu sur la nature. On n'avait pas de gros, gros voisinage à proximité. Enfin, ça Ausha toutes les cases, quoi. C'est comme ça. Ça se représentera sûrement un jour. En tout cas, on ne perd pas espoir. Et une maison autonome, le plus possible en électricité, en eau, etc. Ça, c'est pareil. et c'est un truc qu'on gardera. avec les toilettes sèches, avec tout ça. Donc ça nous a permis vraiment de nous conforter dans tout ça. Et je vais rajouter encore une petite chose à cette réflexion, c'est que ça nous a permis de pouvoir commencer à poser les bases par rapport à notre maison actuelle. Parce qu'on ne savait pas trop si on allait aménager ou pas l'étage de notre maison, est-ce qu'on allait vivre... là tout le temps et que du coup, on allait aménager l'étage ou pas, ça nous a permis de remettre un petit peu les choses à plat à ce sujet-là et de nous dire, bah non, en fait, on n'a pas besoin de réaménager l'étage. Déjà parce qu'on reprend notre projet dans quelques années, dans 5 à 10 ans, de vivre dans un chalet en bois. Donc on ne va pas se mettre à aménager l'étage, on va garder l'argent pour ce projet-là. Et aussi, Parce qu'on se rend compte que la surface habitable qu'on a à l'heure actuelle nous suffit largement. Donc ce serait vraiment dommage d'aller se rajouter des pièces en plus, des pièces à meubler même si on est minimaliste, et des pièces en plus à nettoyer, des travaux à faire qu'on n'aurait ni queue ni tête. Donc du coup ça nous a permis d'affiner notre projet de vie actuel et de se dire ce n'est pas nécessaire. on continue à aménager Notre rez-de-chaussée parce que c'est l'endroit dans lequel on vit tous les jours et aussi parce que voilà moi encore une fois mon environnement est important pour moi et puis ça donne de la plus-value aussi quand on revendra la maison. On continue d'aménager notre jardin, de faire du propre et tout mais on s'arrête là et après on passe à notre projet de mini-maison. Donc ça permet un petit peu de repartir sur des bases beaucoup plus claires pour notre vie future. et notre vie actuelle. Voilà tout ce que j'avais à vous dire par rapport à ce séjour en tiny house. C'était juste super, j'en garde un très bon souvenir. Je suis requinquée pour la suite. Le retour a été ultra difficile, vraiment. Le retour à la réalité, j'ai eu l'impression de me sentir agressée par le quotidien, par l'extérieur, par les sollicitations, par l'agenda plein à craquer. Donc pareil, ça m'a permis de me dire stop. On refait du vide encore et encore, parce que c'est ça qui me fait le plus de bien. Et c'est vraiment ce que je vous invite à faire. Vous verrez vraiment la différence dans votre quotidien, vraiment, vraiment, vraiment. C'est tout pour aujourd'hui, et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode !