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#01 - Freelance, copywriting et résilience : la véritable histoire de Florent Carrère cover
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#01 - Freelance, copywriting et résilience : la véritable histoire de Florent Carrère

#01 - Freelance, copywriting et résilience : la véritable histoire de Florent Carrère

57min |10/04/2025
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57min |10/04/2025
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Description

[Épisode 01]
Dans cet épisode, j’accueille Florent Carrère, digital nomade. On revient sur son parcours atypique, de la Vendée à l’Australie, du dropshipping à ses premières fiches produits à 4€ sur 5euros.com… jusqu’à son accompagnement actuel pour les copywriters.

Dans cet épisode, tu vas découvrir :

- Pourquoi son enfance “caméléon” et son besoin d’indépendance ont forgé le copywriter et l’entrepreneur qu’il est devenu
- Ce qui a changé après sa fracture en Erasmus (spoiler : ça commence avec “comment gagner de l’argent sur internet…”)
- Comment il est passé des fiches produits à 5€ à un business sur-mesure qui lui permet de voyager et de choisir ses clients
- Les 3 erreurs que font (encore) 90 % des copywriters débutants
- Sa méthode pour créer des accompagnements vraiment personnalisés, grâce à un outil atypique : le Human Design
- Pourquoi il préfère le marketing organique & doux, sans bullshit, mais avec un vrai impact
- Et la vérité sur les coulisses des "success stories" qu’on voit partout sur Instagram


Un épisode brut, sans bullshit, avec un Florent transparent sur ses doutes, ses galères, ses pivots… et les graines qu’il continue de semer, jour après jour.

🪴 Envie de bosser avec Florent ? Envoie-lui “Plante” en DM… tu comprendras à la fin de l’épisode.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans CLIC, le podcast où on parle d'entrepreneuriat sans filtre et sans façade. Ici, on explore ce qui se passe derrière les clics, les doutes, les déclics, les stratégies ou encore les remises en question. Ce que le marketing ne montre pas toujours, mais qui fait toute la différence. Je suis Tom et dans chaque épisode, j'invite les entrepreneurs à raconter leur parcours, leur prise de conscience. Parce qu'avant les clics, il y a souvent les doutes. Et parce que le meilleur marketing commence par une vraie histoire. Bonne écoute. Salut Florent

  • Speaker #1

    Salut Tom

  • Speaker #0

    Comment ça va

  • Speaker #1

    Ça va super bien. Écoute, merci pour l'opportunité. Tu me disais que tu lançais un podcast et je me suis dit wow, trop cool

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ça me fait super plaisir parce que nous on se connaît depuis pas mal de temps finalement, mais on n'a jamais eu vraiment l'occasion d'échanger profondément et du coup je me suis dit que c'est vraiment l'occasion parfaite d'approfondir tout ça.

  • Speaker #1

    Bah 100% 100%, c'est vrai, pour mettre peut-être un peu de contexte aux gens où ça fait 3-4 ans qu'on se croise dans des programmes, dans un mastermind récemment. D'ailleurs, c'était trop cool d'enfin se voir. Et là, apparemment, on a quoi, 45 minutes, tu m'as dit

  • Speaker #0

    Ouais, on est chill, il n'y a pas de chill.

  • Speaker #1

    Bah écoute,

  • Speaker #0

    allons-y. Et en plus, petit spoiler alert, tu as quand même une voix pépite pour le podcast.

  • Speaker #1

    Ah, merci.

  • Speaker #0

    Parce que tu as un ton... qui fait que ça va passer crème. Voilà, l'annonce à la couleur.

  • Speaker #1

    Nickel, merci.

  • Speaker #0

    On y va. Déjà avant de démarrer, j'aimerais que tu te présentes en une phrase, qui es-tu et ce que tu fais, et puis on reviendra après plus en détail.

  • Speaker #1

    Yes, alors je m'appelle Florent Carrère, c'est pas vraiment un spoiler. Aujourd'hui, j'accompagne des copywriters freelance dans le développement de leur activité, plutôt sur la partie business, pas forcément les formats en copywriting, même s'il y a une partie aussi qui est dédiée à ça. mais plutôt comment tu fais pour être un copywriter qui va avoir des clients, qui va attirer des opportunités, qui va délivrer un projet de A à Z comme un pro, et qui ensuite va pouvoir capitaliser là-dessus pour le boucler à l'oreille, attirer encore plus d'opportunités, en vivre, se détacher peut-être d'un boulot salarié, et tout simplement kiffer son activité comme il en a envie.

  • Speaker #0

    Yeah, c'est trop bien. On va en regarder sur cette partie. D'ailleurs, ça me fait penser, tu es en France là actuellement ou tu es à l'étranger Actuellement,

  • Speaker #1

    je suis en France. J'ai prévu de repartir en voyage le 30 mars. Je repars en Australie avec mon petit frère et après je vais aller au Vietnam. Pour l'instant on est en France, on est bien.

  • Speaker #0

    Trop bien,

  • Speaker #1

    ok,

  • Speaker #0

    parfait, ça marche. Je démarre toujours les podcasts par comprendre un petit peu le Florent dans sa globalité et notamment dans sa jeunesse. Donc j'aimerais que tu me parles un petit peu de ton cadre familial, comment ça s'est déroulé pour toi dans ta jeunesse.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu fasses ça parce qu'il y a très peu de personnes qui le font. Je trouve que c'est hyper pertinent pour aller aux racines, finalement. Moi, ça a été... Déjà, je suis né dans le sud de la France, mais comme tu l'entends, il n'y a pas d'accent, il n'y a rien du tout. Parce que je n'ai pas grandi dans le sud, j'ai grandi en Vendée, juste en dessous Nantes. Et, écoute, enfance plutôt sereine. Mes parents ont divorcé très tôt. Finalement, je n'ai jamais eu ce papa-maman à côté, même si j'ai eu un beau-père qui est franchement assez incroyable. Je n'ai jamais manqué de rien. Je me suis construit comme ça en Vendée jusqu'à mes 18 ans. À mes 18 ans, il y a eu la question de faire quoi comme études. Je sortais d'un bac littéraire que j'ai eu, c'était un hold-up. Je me disais, qu'est-ce qu'on va faire J'ai suivi un peu les copains. J'avais un bon copain qui partait faire ses études à Angers, et en bon littéraire, ou plutôt en personne qui se considérait nulle en maths, je me suis dit, vas-y, je vais faire LEA, langue étrangère appliquée. Comme ça, tu gardes les maths à distance. Et j'avais toujours eu une appétence pour les langues, je kiffais bien l'anglais. Et j'avais pris allemand, parce que tout le monde me disait aussi au collège de prendre espagnol. Donc par esprit de contradiction, j'avais été coché, tu vois. Classique. Tu vois, le sale gosse un petit peu. Et donc, j'ai fini. Je me suis dirigé vers Angers, où j'ai fait une licence. Et en fait, pendant cette licence, en deuxième année, milieu de deuxième année, on te demande, ok, tu veux faire un Erasmus Et en fait, je me rappelle, il y avait la carte du monde sur le diaporama au tableau du prof, du prof référent, et je pouvais aller partout. Là, je me suis dit, OK, ça fait plusieurs années que tu fais de l'allemand. Ça fait plusieurs années que tu es zéro en allemand. Vraiment, à ce moment-là, à la fac, je devais être à 4 de moyenne, tu vois. OK. Là, c'est le moment, tu vois, de faire un truc avec l'allemand. C'est ta dernière chance. Et donc, j'ai un peu vendu le truc comme ça, tu vois, à mon prof. Je lui ai dit, écoutez, en plus, il était allemand. Écoutez, je suis zéro en allemand. Vous voyez, il n'y a pas de... Vous le voyez bien. Et je pense qu'il faut vraiment que j'aille sur place pour essayer de m'améliorer. Et c'est comme ça que j'ai fait mon Erasmus en Allemagne, que j'ai pas eu d'ailleurs le semestre, parce que j'ai eu des petits soucis de santé. Et en fait, ce souci de santé, ça a été la pierre angulaire de tout le reste, parce que ça m'a ouvert sur le voyage. Ça m'a aussi obligé à être à l'étranger, dans un endroit où tu connais personne, à part les étudiants. Donc forcément, tu dois t'adapter, c'est un rythme à prendre. Et le fait de... pas tombé malade, mais en gros, je me suis fracturé les deux talons. J'ai dû rentrer en France quelques temps et j'avais déjà payé mon loyer en Allemagne jusqu'à la fin du semestre. Je me suis dit, même si niveau cours, c'est foutu, entre guillemets, autant que j'y retourne parce qu'il y a encore deux, trois mois de loyer qui sont payés. Et c'est comme ça que j'y suis retourné. Et pendant que les copains, ils étaient en cours, moi, j'étais dans mon petit appart et je me rappelle avoir tapé comment gagner de l'argent sur Internet. OK.

  • Speaker #0

    On va y revenir, ça.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Le classique.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et je suis tombé à l'époque, c'était en 2016-2017, je suis tombé sur le dropshipping, qui a été une sorte de révélation. Il y a des mecs qui font des sommes de ouf en ligne. Donc je me suis lancé, j'ai pris une formation, et j'ai regretté en fait, parce que je ne regarde pas avec le recul, mais sur le moment, j'ai regretté, parce que ça m'a mis un peu dans le dur financièrement. Et en fait, ça a été hyper formateur, pas parce que j'ai gagné beaucoup d'argent, mais parce que ça m'a mis un premier pied à l'étrier dans le business en ligne. J'ai réalisé au bout de 8-10 mois qu'en fait, ça ne me plaisait pas. Le côté argent m'intéressait et m'intéresse toujours, on ne va pas se mentir. Mais j'étais plus excité par l'opportunité au début, mais pas assez investi pour aller continuer, persévérer là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Voilà, tu as sauté plein des papiers. par rapport à... Ah,

  • Speaker #1

    il faut m'arrêter, il faut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien, c'est bien. Franchement, ça permet de voir déjà, d'entrevoir le personnage. Juste revenir un petit peu sur ton parcours scolaire. Donc, tu dis que tu as fait plutôt un bac littéraire. C'était quoi un petit peu le Florent, justement, du collège, du lycée, où on sait que c'est des années un peu charnières, peut-être dans la rébellion et tout ça. Comment, toi, tu te situais Est-ce que tu étais plutôt premier de la classe, ou justement, tu étais le mec dont on ne connaissait même pas le nom Ça se passait comment

  • Speaker #1

    Moi, j'étais le mec copain avec tout le monde, mais ami vraiment avec personne. Jusqu'au lycée. Jusqu'au lycée où là, j'ai vraiment trouvé un noyau d'amis que j'ai toujours aujourd'hui. Je suis hyper content de ça. Mais au collège, c'était plutôt en mode caméléon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le percevais Du coup, peut-être qu'à l'époque, tu ne t'en rendais peut-être pas compte, mais pourquoi finalement, tu n'arrivais pas à créer des vrais liens Parce que c'est quoi

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant d'en parler. Je pense que le fait déjà d'être de l'extérieur, parce qu'en Vendée, c'est quand même très... C'est pas hermétique, mais quand tu connais peu de personnes de base ou que t'es pas de Vendée, forcément, il peut y avoir une barrière à l'entrée. Moi, je pense que j'ai eu de la chance parce que t'es enfant et du coup, quand t'es enfant, c'est peut-être plus facile de créer des liens, même si les enfants entre eux sont très durs. Moi, j'étais plutôt en mode caméléon. J'apprécie bien les gens, je me rappelle, mais voilà, c'était des potes, quoi, tu vois. Ça pouvait s'inviter aux anniversaires, mais bon, c'est pas la personne qu'on invitait en priorité, quoi.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche, ouais, ok. Moi, ça me fait un petit peu écho aussi à mon histoire à moi, donc je comprends bien. Ça roule. Et justement, par rapport à ton parcours scolaire, est-ce que t'as des petites anecdotes comme ça, qu'elles soient positives ou négatives, mais est-ce qu'il y a des trucs qui t'ont marqué, que ce soit au collège ou au lycée qui, aujourd'hui, peuvent refaire surface Tu dis, tiens, heureusement que j'ai fait ça, ou pourquoi j'ai fait ça, parce que ça a tel impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a eu... Au lycée, il y a eu... Non, au collège, j'ai eu le choix des Allemands, où je suis allé à contre-courant, et finalement, ça a eu que du positif par la suite, parce que, tu vois, première expérience à l'étranger. En Allemagne, j'ai rencontré ma copine actuelle. Tu vois, c'est vraiment une histoire de ouf. Et après, au collège... Je me rappelle avoir été marqué par plusieurs professeurs qui étaient plutôt bienveillants, qui savaient faire la part des choses, il n'y a pas de blanc ou noir avec les enfants. Je me rappelle, j'apprécie beaucoup, je crois que c'était M. Antoine, ça devait être au CM2, qui lui était un peu nouveau prof, donc je pense aussi de l'extérieur, même si on ne se l'est jamais dû. finalement, j'en sais rien. Mais il y avait ce côté, ouais, il faisait la part des choses et il essayait de tirer tout le monde vers le haut. Et ça, je trouvais ça beau, tu vois, en tant qu'enfant. Et finalement, j'ai réalisé que c'est un peu ma manière de fonctionner aussi.

  • Speaker #0

    OK, ça marche, c'est intéressant. OK. Donc là, c'est bon. On a cerné, on va dire, le personnage de Florent, de ses zéros à 18 ans. Est-ce que tu n'as pas dit, ou si tu l'as peut-être dit en intro, mais tu as eu aussi, du coup, un frère

  • Speaker #1

    J'ai un petit frère,

  • Speaker #0

    oui. Tu as un petit frère, OK. ça marche. Donc, ok, tu pars en Allemagne. C'était quelle ville, d'ailleurs C'était Wuppertal.

  • Speaker #1

    C'est le Angers allemand.

  • Speaker #0

    Donc, c'était pas une grosse ville avec 1000 étudiants ou des choses comme ça. En fait,

  • Speaker #1

    c'est une ville qui a de la chance parce que aujourd'hui, on en dit que c'est le nouveau Berlin. Parce qu'en fait, elle est posée au fond d'une vallée. L'hiver, il fait froid, il y a de la neige, ça caille l'été tu meurs de chaud et elle est entre Düsseldorf Dortmund, Borum qui sont vraiment 3 des plus grosses villes de la région, c'est dans le ouest de l'Allemagne donc tu vois c'est 3 piliers de l'économie, c'est une ancienne ville industrielle, donc forcément tu vois peut-être les 30 dernières années, il y a eu un peu un rejet de ce genre de ville parce que avec la nouveauté la modernité et tout ça, là il y a un retour un peu au côté brut J'ai l'impression. On apprécie de plus en plus ça. Et du coup, la ville renaît, d'où Nouveau-Berlin. Et moi, j'étais là-bas, il y avait une grosse fac. Mais après, c'est vrai, il n'y a pas mille choses à faire.

  • Speaker #0

    Ouais, OK. Ça marche. Donc, tu pars en Allemagne. Tu testes un petit peu, tu découvres les mêmes promesses que moi, guicheuse, de faire de l'argent sur son canapé en se tournant les pouces. Est-ce que tu es parti directement... dans le monde digital, dans le monde du business en ligne Ou est-ce que tu as eu peut-être un job avant, un job de salarié, et tu as eu cette transition Ça s'est passé un petit peu comment

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu un autre job. En fait, quand j'étais en Allemagne, vraiment, je me suis pris pour, même si ça ne l'a pas fait par la suite, je me suis pris pour ce côté business en ligne. Tu peux travailler de chez toi. Moi, ça ne m'a jamais gêné de travailler beaucoup. Au début de faire pendant plusieurs années, je travaillais beaucoup, beaucoup mal. aussi, mais à côté, j'avais un job étudiant chez Darty, au service après-vente, où en gros, les gens viennent te voir, 70% du temps, c'est un problème parce que c'est le SAV, et tu dois trouver des solutions qui vont satisfaire la personne qui vient, mais aussi qui va satisfaire le magasin, parce que derrière, il y a un business, et tu peux pas te permettre de juste rembourser les gens quand ils viennent avec un écran cassé ou quoi. Donc tu vois, ça m'a hyper... Ça m'a beaucoup aidé sur le côté gestion des gens, de l'humain, parce que toute la journée, tu fais que ça et tu bosses dans le commerce beaucoup d'heures, surtout en période de Noël, notamment. Et donc le deal avec mes parents, c'était en août 2018, il me semble. Ouais, 2018. Je leur ai dit, ok, j'ai un truc à vous proposer, vous me donnez un an pour vivre de mon truc sur Internet. Moi, pendant ce temps-là, j'ai encore le travail chez Darty. Donc, je ne vais pas rester à la maison, tu vois, tranquille, à rien faire pendant ce temps-là. Et je ne suis jamais retourné à la fac. C'était mon deal avec eux pour, du coup, ne pas retourner à la fac, qui me laisse un an. Et finalement, tu vois, j'ai fini chez Darty. On devait être en janvier 2019, du coup. J'ai fait de l'usine après, toujours en essayant de monter mes petits e-commerce. ça ne fonctionnait pas. Ce que je me suis dit, c'est Ok, il y a un problème. Je vois bien qu'au début d'un projet, je suis hyper enthousiaste, mais au bout d'une semaine, quand je vois que les premières pubs ne fonctionnent pas, tu vois, ça s'essouffle. Je me suis dit Ok, je fais le bilan, remise en question, qu'est-ce que j'ai appris de ça Je sais monter des boutiques e-commerce en une journée, aucun souci. Je sais un peu faire des fiches produits. Vas-y, je vais commencer à faire des fiches produits sur une plateforme de freelance. Et c'est comme ça que je me suis lancé ensuite sur...

  • Speaker #0

    sur 5euros.com qui est aujourd'hui comme up oui c'est comme up ok et donc ça c'était mi-2018 c'est ça

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est du coup, on arrive à l'été 2019.

  • Speaker #0

    Ok, donc un an après. Moi, je trouve que tu as osé, je trouve que c'est intéressant, parce que tu as osé poser un cadre vis-à-vis de tes parents. Moi, c'est un truc que j'ai caché, par exemple. Je n'ai pas dit que j'avais eu ce job de copywriter en plus de mon taf. Alors que toi, à l'inverse, tu étais encore au lycée, donc la situation était en études, donc la situation était peut-être un peu différente. Et ça montre peut-être que t'avais quand même une bonne relation de confiance vis-à-vis de tes parents.

  • Speaker #1

    Ouais, vis-à-vis, ce deal-là, à la base, je l'ai fait avec ma mère et mon beau-père. Et je suis hyper reconnaissant envers eux parce que depuis tout petit, je crois qu'il y a eu une sorte de confiance, d'autonomie qui s'est installée. Tu vois, pour la petite anecdote, on partait l'été au camping, je devais avoir 10-11 ans. Ils me laissaient, tant que je restais dans le camping, ils me laissaient jusqu'à minuit, une heure. Et bien souvent, mes potes, ils avaient 3-4 ans de plus. J'étais avec les plus âgés. Il y a eu cette dynamique très tôt. Ils m'ont laissé beaucoup d'autonomie. Dans un cadre, toujours, mais tant que je ne faisais pas de la merde. Ça se passait bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Ok. Si on doit essayer d'instaurer des choses, ça a été quoi pour toi le déclic qui a fait que tiens, je vais arrêter vraiment les études et je vais me concentrer sur le business en ligne Même si au début, ça n'a pas forcément fonctionné comme tu voulais.

  • Speaker #1

    Moi, ça a été vraiment le côté liberté. Alors, ça va faire très bateau et tu n'auras pas l'en-scoop avec cette phrase. Mais le côté liberté, genre... En fait, tu contrôles comment ça se passe. Tu n'as pas de contrôle sur les résultats. Tu n'en as jamais, en soi. Mais tu contrôles l'environnement. Tu contrôles... Et moi, je pense que j'ai une... personnalité où j'aime l'ultra indépendance, pouvoir me reposer sur des gens, mais savoir que de mon côté, la barque, elle reste à flot. Et c'est ce côté-là, je pense, qui m'a beaucoup attiré, qui m'attire encore aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Ça marche. Et du coup, ça a été quoi après le cheminement de dropshipping à cette transition vers... le copier-retriever, là où on s'est connu.

  • Speaker #1

    Quand je me lance sur la plateforme de freelance, je vends des fiches produits à 5 euros. À 4 euros du coup, parce que la plateforme prend 1 euro de commission. C'est vrai. Derrière, il y a Tonton Urssaf qui passe. Donc voilà. Et donc, il fallait faire du volume. Il fallait faire du volume les premiers mois. Et j'ai eu de la chance. On y viendra juste après. Les premiers mois, ça monte petit à petit. Je commence à vendre aussi des pages à propos pour des e-commerce. La mise en place de la boutique. Et puis eux, ils ont juste à envoyer du trafic. Ça monte comme ça petit à petit. Et ce qui va se passer, c'est que je pars en Australie en septembre 2019 avec un de mes potes. Et en Australie, on commence à faire des petits boulots. Je fais les deux en parallèle. Et les petits boulots, ça payait. En vrai, ça payait très bien. mais ça me saoulait. Ça me saoulait de faire, par exemple, du black, de passer, je sais pas, 12 heures dans un entrepôt, tu sais, à faire du nettoyage et tout, ça payait très bien. Je crois que pour deux jours et demi, trois jours de taf, on avait été payé 500 dollars, ce qui est hyper cool quand t'es backpacker, en plus. Mais je me rappelle, ça me saoulait, je me revois dans l'entrepôt, passer le balai, puis après, tu fais des pauses, des fois, de 20-30 minutes. Tu sais, j'avais l'impression d'être inutile. Et même si j'étais payé... j'avais envie de faire un truc qui, je pense, avait plus de sens. Même si je ne me suis pas dit comme ça à l'époque.

  • Speaker #0

    Tu étais à quel âge à cette époque-là

  • Speaker #1

    Là, j'avais... C'était... Je vais avoir 22, 23. Un truc comme ça. Et du coup, je me rappelle avoir dit à mon pote, OK, vas-y, fais les jobs. Moi, je vais me concentrer à 100% sur la partie freelance. Et je me suis mis à 100% un petit peu avant Noël 2019. sur la partie freelance. Du coup, j'étais chez nous et je faisais des fiches produits toute la journée.

  • Speaker #0

    Et à cette époque, tu avais déjà appris la compétence du copywriting ou pas encore

  • Speaker #1

    J'avais déjà appris, mais si tu veux, je n'ai pas suivi une formation à la base. Et après, je me suis lancé. J'ai appris vraiment sur le tas. Mes premières fiches produits, si tu as l'ordinateur devant les yeux, je vais le fermer parce qu'elles sont éclatées, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut rappeler qu'à l'époque, il n'y avait pas de chat GPT, il n'y avait pas de tout. toutes ces sources d'informations, c'était vraiment l'émergence du e-commerce, du dropshipping.

  • Speaker #1

    L'émergence du e-commerce, c'était les débuts de Yomi Denzel, tu vois, qui commençait à faire des vidéos sur Internet. C'était, ouais, il n'y avait rien, en fait. Et je te disais, j'ai eu la chance tout à l'heure parce que du coup, je me suis lancé sur la plateforme. Et après, il y a eu le Covid qui est arrivé. Donc, ça faisait dix mois, disons, que j'étais sur la plateforme. J'étais bien référencé. Copywriter ou copywriting, c'est inconnu en France quasiment. Et quand le Covid est arrivé, tous les gens qui étaient chez eux, ils ont commencé à se dire, OK, est-ce que je n'ai pas envie de lancer un truc sur Internet OK, copywriting, c'est quoi Mais je ne maîtrise pas, je n'aime pas écrire. OK, on va chercher. sur les plateformes de freelance, moi, j'étais dans les premiers résultats. Donc, ça a fait un boom dans mon activité.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Je fais partie de ces gens qui, lors du Covid, chez moi, je me suis dit, merde, qu'est-ce que je vais faire de mes journées Et j'ai découvert ces fameuses promesses de liberté financière sur le canapé. Donc, c'est marrant.

  • Speaker #1

    OK. C'était avec quoi, toi C'était le e-commerce un peu aussi Ouais,

  • Speaker #0

    je pense que c'était l'e-commerce, mais aussi le début de l'infoprenariat, tu vois. Et c'est là où... Bah, j'ai plus la date exacte, mais en tout cas l'année 2020, j'ai pris ma première formation en copywriting.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je trouvais que ça collait, même si je savais pas vendre, j'aimais pas la vente, je trouvais que ça collait avec ma personnalité, un peu introvertie, qui... justement, un peu une façon détournée de faire de l'argent caché, tu vois, j'aimais bien le caché.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de copywriters qui sont un peu... ils aiment être dans l'ombre. Ça a été mon cas pendant longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    On est pareil là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, ça a été quoi alors tes... Si on doit résumer un petit peu cette première partie de freelance, c'était quoi un petit peu tes sacrifices que tu as dû faire, sachant que tu es en Allemagne, tu commences un truc, tu pars en Australie, donc c'est quand même à l'autre bout du monde. Qu'est-ce que tu as dû sacrifier pour réussir finalement à te concentrer et à développer ton freelancing

  • Speaker #1

    J'ai sacrifié beaucoup de temps, disons perso. Parce que les deux, trois premières années, en fait, pour faire du volume, tu dois être derrière l'écran. Et vu que ton volume, c'est des petites sommes, tu dois faire beaucoup, beaucoup de volume. Et donc, c'était des journées de 10, 12 heures. Je me rappelle, là, tu vois, je suis chez mon père ici. Et je me rappelle, à l'époque, il me voyait rentrer dans le bureau à 8 heures. 8 heures du matin, j'en sortais à 18 heures. et je me rappelle qu'on s'était pris la tête parce qu'ils me disaient mais attends on fait rien ensemble on se voit 3-4 fois à l'année on s'était pris la tête pour ça donc tu vois ça aussi était une source de tension après je crois que j'ai encore gardé mon côté sale gosse pendant longtemps parce que j'ai quand même beaucoup voyagé tout en ayant ce côté freelance sur le côté mais voyager bah toujours avec ce côté tu dois faire du volume donc tu profites un peu moins des lieux autour parce que ça j'ai changé mais je pense qu'on en parlera un peu plus tard Et donc, ça a été ça, sacrifier du temps, de qualité surtout. Et avec les reculs, je pense qu'il y a mieux à faire. Mais sur le moment, quand tu veux que ça marche et que tu n'as pas forcément de référentiel, tu te dis, OK, tu restes dans le schéma, un petit peu plus je travaille, plus je vais gagner. Un schéma qui est assez créé finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, OK, ça marche. Du coup, concrètement, aujourd'hui... Ça ressemble à quoi tes horaires, ton train de vie Ça ressemble à quoi tes journées de travail, finalement Qu'est-ce que tu fais de ta journée, au niveau de travail, et puis après, au niveau perso

  • Speaker #1

    Journée de travail, enfin, journée type, ça va être le matin, réveil, entre 6h et 7h. Là, c'est pas du tout naturel. Donc, il faut vraiment se dire qu'il y a eu plusieurs semaines d'ajustement. J'aime bien aller à la salle. ou faire du sport, juste activer les trucs, faire du sport. Avant d'aller au sport, je me fais souvent une petite méditation. Et après le sport, taf, la matinée, parce que moi, je sais que comment je fonctionne, c'est le matin, je vais être créatif, je vais avoir du jus. Par contre, ma jauge, elle va vite s'épuiser en termes de créativité. Le matin, c'est vraiment focus là-dessus. Là, on est ensemble, je peux être pleinement présent. Si on fait ça l'après-midi, en mode digestion et tout, laisse tomber.

  • Speaker #0

    Je vois. T'es pareil Ouais, bien sûr. C'est pour ça que j'essaye de planifier le matin. Mais c'est intéressant, parce que c'est pour ça que je souhaitais t'avoir. Je trouve qu'on a quand même pas mal de ressemblances. Et tout à l'heure, je parlais du côté introverti. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu incarnes ou l'étiquette qu'on a pu te coller en tant qu'introverti, ou t'es plutôt jugé comme extraverti

  • Speaker #1

    Mes potes te diront que je suis extraverti. Parce qu'en fait, je vais dire que je suis comme tout le monde, mais non. On pense toujours qu'on est comme... que les autres sont comme nous. Mais non, je pense que j'ai plusieurs barrières à passer. En vrai, nous deux, on a mis peut-être un certain temps à vraiment avoir des conversations. Je pense que j'observe beaucoup, donc je vais paraître plutôt introverti. Mais par contre, quand on se connaît et tout, c'est différent. Les veines sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu penses que ça joue, ça influence un petit peu ton quotidien et ta vie d'entrepreneur de manière générale

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais du... Du côté, on aime bien être dans l'ombre. Pendant longtemps, je pensais que j'étais fait pour ça, en fait. Et depuis, je sais pas, depuis un an, peut-être un an et demi, avec du travail sur moi, tout ça, j'ai réalisé que non. Qu'en fait, j'ai envie de plus. Et là, je commence à l'assumer. Dans ma com, dans ce que je fais, dans ce que je dis, parce que je pense que c'est la première fois que je le dis en podcast aussi, tu vois. Ok. Donc, ouais, je pense que c'était aussi une manière de, mais peut-être comme tout le monde, c'est une manière de pas trop te mettre en lumière, c'est aussi une manière de pas trop te dévoiler, de pas trop être vulnérable.

  • Speaker #0

    Et c'est un truc qui t'a suivi depuis ton enfance

  • Speaker #1

    Ouais, le mot de caméléon, assez souvent, ouais. Je pense que ça vient à l'enfance.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça a joué le fait, justement, de... Là, je suis en mode coaching à n'importe quoi. Mais tu penses que ça va jouer du coup le mode de vouloir partir, s'échapper entre guillemets de la Vendée pour aller voyager et découvrir des nouveaux horizons

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Le voyage en Australie, je partais parce que c'était une période où je n'allais pas forcément bien. Je m'étais séparé de ma copine de l'époque. Je me disais, raccourci classique, vas-y, je pars à l'autre bout du monde. Mes problèmes, ils n'ont pas de billets. Donc, ils vont rester là, tu vois. Ils ne vont pas se faire avec moi. pas du tout ouais c'est un peu plus complexe c'est un peu plus complexe mais ouais le côté en vrai c'est une manière de se tester je trouve mais ça dépend vraiment de comment les gens fonctionnent comment tu fonctionnes toi qui nous écoutes, tu vas fonctionner moi je sais que j'aime beaucoup je suis hyper efficace dans les situations challengeantes j'aime travailler sous pression

  • Speaker #0

    c'est un truc ça me fout la patate tant que tu arrives à cerner qui tu es et la façon dont tu travailles et que tu es le plus efficace tant mieux, ça c'est une phase d'introspection je pense que tout le monde doit avoir et c'est ce qui permet d'être le plus efficient possible 100% maintenant on va parler un petit peu de l'actuel tout à l'heure tu as dit que tu accompagnais les les co-directeurs, concrètement qu'est-ce que tu vends

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je vends Je vends un programme d'accompagnement sur 3 mois, alors ça peut être un peu plus court si jamais la personne est assez avancée et qu'elle n'a pas besoin de repartir de zéro ou si elle ne part pas de zéro. Et ce programme c'est hyper simple, c'est qu'il y a une plateforme sur laquelle elle va avoir des vidéos, c'est du hybride, et en parallèle de ça, elle va avoir accès à moi. c'est à dire s'il y a des questions supplémentaires plus des coachings toutes les semaines et l'idée c'est que je te vends pas les bénéfices, je te vends les caractéristiques je fais mal mon taf et l'idée c'est que la personne la manière dont elle est accompagnée disons toi Tom, si tu viens me voir demain on va pas du tout parler copywriting, on va partir de toi on va faire ton human design qui est un outil que j'ai intégré récemment grâce à Vanessa Gelo qui est une experte du QG en France Et c'est un outil qui part de la personne vraiment, en fonction de plusieurs caractéristiques de sa vie. Et en fait, ça me permet, ce human design, d'adapter la stratégie, la grande stratégie, à toi quitter tes forces, tes points faibles, entre guillemets, pour vraiment capitaliser sur qu'est-ce qui marche pour toi, qu'est-ce qui va marcher pour toi. Et l'idée, c'est que la personne, elle a son plan d'action personnalisé, donc elle a des résultats plus rapidement parce qu'on appuie à 100%. sur ce qui fonctionne pour elle dans son mode de fonctionnement en tant qu'humain, pas en tant qu'entrepreneur. Et on construit autour de ça.

  • Speaker #0

    Donc, il y a une notion d'écologie, en tout cas de respect de soi-même tout en faisant du business.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je trouve que c'est encore plus nécessaire en tant que freelance et en tant que coopérateur parce que bien souvent, en tant que freelance, coopérateur, tu es tout seul. Tu es tout seul, tu es dans ton bureau, tu n'as pas forcément de retour sur ce que tu fais. Tu peux suivre autant de formations que tu veux, mais bon... les AIDA, les structures comme ça, les PAS, si tu n'as personne pour te dire Ok, là, tu peux améliorer, là, tu es bien accentue, accentue, là, c'est bien. finalement tu t'enfermes dans un truc mental où tu sais jamais vraiment sur quel pied danser et moi c'est un truc que j'ai connu donc je vois l'importance de faire ça

  • Speaker #0

    Il faut rappeler qu'effectivement, les principales formations en copywriting, du moins à l'époque, et moi j'ai été formé comme ça, c'était uniquement théorique. On t'apprenait l'art d'écrire pour vendre, mais c'est vrai que derrière, tu n'avais aucun feedback. Tu avais juste la structure, mais après c'était un petit peu des mères de toi. Donc le fait que tu puisses justement donner ton point de vue, donner aussi ton expérience par rapport à ça.

  • Speaker #1

    pour un copywriter c'est primordial exactement on en a pas parlé mais c'est pas forcément important non plus, quand j'ai arrêté les plateformes du coup, j'ai fait les deux et sur une plateforme et en solo vraiment full freelance et là du coup tu dois apprendre à te vendre tu dois apprendre à communiquer, à créer du contenu et spoiler quand t'es copywriter ça sert à rien de faire des posts sur AIDA parce que tout le monde s'en fout à part les copywriters et tu dois apprendre tout ça et du coup c'est ça hyper intéressant et en gestion de projet encore plus parce que tu dois apprendre à être professionnel quand on t'a jamais appris à faire ça bien souvent dans les formations c'est pas évoqué donc aujourd'hui ce que je demande c'est comment tu fais un business de copywriter où tu vas pas seulement écrire mais tu vas aussi gagner de l'argent parce

  • Speaker #0

    que tu sais comment gagner de l'argent du coup en ligne et justement moi j'aimerais bien avoir ton point de vue sur justement le de ta perception du marketing en ligne, sachant que toi, du coup, tu as été là en 2018 et maintenant on est en 2025, il y a quand même une évolution du marché. J'aimerais bien avoir ton feedback par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'aime bien quand c'est le bordel. Et ces dernières années, ça a été le bordel. Pourquoi je dis ça Parce que... Pourquoi je dis que j'aime bien le bordel Parce qu'en fait, il y a peut-être des gens qui vont nous écouter aujourd'hui et qui sont débutants ou plutôt novices. Et ça peut être impressionnant quand tu arrives sur un secteur, un domaine, comme le marketing en ligne, où tu as déjà des mastodontes qui sont implantées, qui balancent des 50 000 balles de pub par mois, et qui sont en place, que tu vois partout, que tu allumes ton téléphone, ton ordi, limite ta télé. Et en fait, je trouve que c'est un avantage si jamais il y a des personnes comme ça, plutôt novices, qui nous écoutent, parce que ça va être beaucoup plus facile de se démarquer. je pense qu'on est rentré dans une ère qui est le marketing de transparence. Alors ça veut pas dire tout partager en mode télé-réalité, mais ça veut dire qu'on aime les trucs qui sont bruts, qui sont moins travaillés aujourd'hui, qui sont moins Mr Beast. Par exemple, si tu fais des vidéos, des reels, peu importe. Et ça, j'aime beaucoup la direction qu'on a pris depuis 2-3 ans, disons. Et je trouve que c'est vraiment... C'est une force que les gens sous-exploitent et sous-estiment. Surtout en tant que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est vrai. Ça, c'est, on va dire, ta vision sur le marketing. Et tu penses quoi, du coup, aussi de cette transition, je pense, où 2019, c'était vraiment la vente de formation en ligne pure et dure et le fait que certains disent la formation en ligne, c'est foutu. On voit, du coup, des offres qui changent, qui se développent. Et toi, tu l'as dit, tu as un modèle, du coup, hybride. C'est quoi un petit peu ton ressenti, toi, par rapport à ça

  • Speaker #1

    Je pense que la formation en ligne a encore de beaux jours devant elle. Malheureusement, ça dépend du terrain de jeu où tu veux aller si tu fais de la formation en ligne. Si tu fais que ça, tu arrives dans un stade qui est déjà bien rempli. Parce que beaucoup de personnes en proposent. Si tu commences à faire du hybride avec du coaching, là déjà le stade est un petit peu plus petit. Forcément, tu vas avoir moins de concurrence. Après, il faut être bon aussi dans ce que tu proposes. Je t'apprends rien. Et si tu veux aller encore plus loin, et ça, moi, c'est mon ambition avec le programme d'accompagnement, c'est faire aussi des trucs en présentiel. Parce que je trouve qu'il va y avoir un retour au présentiel, aux événements. Tu étais chez Dorian, il me semble, il y a quelques semaines. Tu vois, il y a ce côté, OK, il y a eu le Covid, on se l'est mangé plein de faces, de côté, pam, pam. Mais les gens, ils veulent connecter avec des vrais gens, tu vois. Et Instagram, c'est un outil incroyable. Je prends Instagram parce que... tout le monde plus ou moins à Instagram, mais les gens veulent connecter, et je pense que le présentiel va avoir son rôle à jouer, il a déjà son rôle à jouer, et il est sous-exploité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Toi, du coup, comment tu décrirais ton propre marketing, si tu devais y mettre trois mots, tu dirais quoi

  • Speaker #1

    C'est le bordel.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un marketing plutôt direct, cash, ou justement, tu as un marketing plutôt soft, tu vas mettre en humain avant tout

  • Speaker #1

    En fait, c'est... Et je suis en pleine réflexion là-dessus. Parce que je commence à avoir un peu de mal de base, tu vois. Je pense qu'on est pareil. On aime mettre les gens bien, il y a toujours de la bienveillance dans ce qu'on fait. On n'est pas des mecs méchants, tu vois. Enfin, pas méchants pour rien, du moins. Mais en fait, je suis en train de réaliser que des fois, t'as besoin de bousculer les gens aussi. Donc, toute cette partie, cette branche des marketeurs qui disent Oui, il faut être éthique, il ne faut pas parler des problèmes, il ne faut pas... Mais bon. Quand t'as un produit qui résout un problème, par définition c'est ça un produit, ça résout un problème, t'es obligé d'en parler. Donc tu vois je commence à me dire le marketing humain finalement c'est quoi C'est pas parler des problèmes, c'est juste tout le monde il est beau, le monde tu vois c'est que des fleurs partout, des petits oiseaux qui chantent. Donc je pense que mon marketing est plutôt doux, mais je vais parfois appuyer sur des points douloureux. mais c'est parce que derrière je pense que ça peut aider la personne mais pas forcément après en mode bourrin culpabilisation voilà comment ça se passe aujourd'hui pour toi sache que ça a pas resté comme ça toute ta vie aujourd'hui ça peut être comme ça, comme ça, comme ça ça ça peut t'aider, nous c'est ce qu'on propose si ça t'intéresse, allez viens,

  • Speaker #0

    on en discute il y a quand même eu une une différence entre ça, ce que tu viens d'exprimer et de dire voilà ta situation, si tu fais rien dans 10 ans t'es une merde quoi, ou t'as été une merde et est-ce que tu fais rien ce marketing très trash très américain j'ai envie de dire aussi peut-être que beaucoup de français essayent d'exporter ici, sauf que on a pas la même mentalité, on réagit pas forcément pareil et notre relation à l'argent aussi n'est pas la même

  • Speaker #1

    100% c'est une question aussi des gens que tu veux cibler c'est si je pense que ce marketing là bourrin va fonctionner sur une certaine typologie de personnes Mais après, si derrière, tu n'es pas capable de délivrer, parce que si ce marketing-là, il fonctionne, on a vu toi et moi, c'est passé pour dire qu'il fonctionne, mais derrière, il faut aussi être en mesure d'accompagner le type de personnes que ça va attirer. Et ça, c'est une autre paire de manches, une fois que tu les as dans ta formation, dans ton accompagnement, dans ce que tu proposes. Et je te disais, c'est le bordel, parce que mon marketing est plutôt doux, mais ce n'est pas un marketing... Souvent, on te recommande de faire des actions quotidiennement, d'en parler en story et tout. Moi, c'est le bordel. Moi, je fonctionne vraiment au feeling.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais aborder ce point-là. Tout à l'heure, tu parlais du coup d'Instagram. C'est ton principal canal d'acquisition ou de communication

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je suis sur Instagram, LinkedIn et YouTube. Alors, YouTube, ce n'est pas régulier, mais ça va venir.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et après, je vends principalement en newsletter. J'envoie vers des appels en newsletter. Et je fais aussi... En fait, je vais juste contacter en ce qui s'appelle du setting, mais je n'aime pas trop le mot setting. Moi, je vais juste discuter avec les gens qui me suivent, qui réagissent au poste. Et ensuite, si c'est pertinent, je leur propose un appel.

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas de tunnel de vente hyper complexe. Non. Simplicité, c'est la meilleure chose parfois. Oui. OK. Full Orga, du coup Ou tu fais un peu de pub Full Orga,

  • Speaker #1

    j'ai testé un peu de pub grâce à ta formation, d'ailleurs. c'est vrai je te l'avais dit vraiment cool ça m'a ramené une centaine de personnes en mois avec un budget de je crois que j'étais à 5 ou 10 balles je crois que j'étais à 10 balles minimum j'ai vraiment suivi ta formation quand on suit une formation moi c'est vraiment tu suis à la lettre parce que si tu mets un petit truc en plus à ta sauce ou un truc que tu te dis ah ça c'est peut-être mieux bah finalement t'as pas les résultats et Et j'ai attiré une centaine de personnes dans la newsletter en un mois. Après, je n'ai pas renouvelé parce que j'ai eu d'autres investissements et je voulais vraiment me focus là-dessus. Mais plutôt Orga du coup, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et tu vois du coup quand même une différence entre les personnes qui viennent de l'Orga et les personnes qui viennent de la pub Et comment toi, tu arrives à ajuster ton message aussi par rapport à ça

  • Speaker #1

    Ouais, alors, ce n'est pas un travail que j'ai fait. C'est-à-dire qu'en newsletter, moi, je donne du... J'essaye un maximum de donner du moi. Alors, il y a des principes marketing, un seul message par email, bien sûr. Mais j'essaye vraiment... En fait, moi, quand tu arrives chez moi, tu vas accrocher ou tu ne vas pas accrocher, ce qui est complètement OK. Mais je ne me vois pas faire des entre-deux parce que ça me saoule.

  • Speaker #0

    Oui, et puis tu n'as peut-être pas forcément besoin aussi à ce moment-là.

  • Speaker #1

    En plus,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... De segmenter...

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas ces enjeux-là encore. Pour l'instant, je le laisse de côté.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, s'il résume, toi, ta stratégie marketing, celle qui est en place, c'est... de l'organique, donc de la création de contenu, du message privé pour créer, on va pas appeler ça du setting, mais de la conversation, et à travers ça, ça va t'amener à un appel. C'est-à-dire que grosso modo, c'est ça finalement ton tunnel.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et du coup, le fait d'avoir mis ça en place, c'est la meilleure stratégie pour toi en termes de conversion, mais aussi de manière... Tout à l'heure, on parlait d'écologie. C'est un truc qui te convient parfaitement, cette stratégie

  • Speaker #1

    Alors, parfaitement pour l'instant, parce que je ne prends que 5 personnes par mois, 5 nouvelles personnes, donc tu vois j'en ai maximum 15 sur 3 mois, la durée d'un accompagnement. Pour l'instant je suis tout seul, donc je n'ai pas encore de gros sujets, parce qu'il y a plus de monde. Mes sujets à moi, j'arrive à les gérer tout seul. La stratégie convient à ce qui se passe actuellement. Mais je pense que dans quelques mois, si je veux aller plus haut, il faudra l'ajuster. Parce que ce n'est pas viable quand ensuite tu veux accompagner 30, 40 personnes en même temps ou par mois faire rentrer 20, 30 personnes déjà. Forcément, ta structure doit s'adapter. Mais actuellement, moi, ça me convient.

  • Speaker #0

    Ok. Je trouve ça important aussi de rappeler ça parce qu'on voit beaucoup de communications qui mettent l'accent sur le fait de faire des challenges. Là, en ce moment, c'est les challenges qui sont à la mode. Sauf que challenge, ça demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup d'organisation. Et surtout, ça demande aussi une compétence de communication et le fait d'être en live, de transmettre de la valeur. Ça, OK, c'est une chose, mais de passer aussi en mode vente. Et ça, si tu n'as pas travaillé là-dessus, si tu n'as pas cette compétence-là, je trouve que c'est très difficile pour certains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Souvent, quand tu es entrepreneur, tu regardes un peu ce qui se fait, puis tu regardes les gens que tu suis. Et puis, les gens que tu suis, ils font des trucs qui fonctionnent. Sauf que des fois, les gens que tu suis, ils ont une équipe derrière. Ils ont 20-30 personnes qui s'en occupent. Et toi, quand tu es solo, peut-être que tu as une assistante virtuelle, ou tu as une petite équipe de 5-6 personnes, ce n'est pas adapté à ça. Même si de l'extérieur, tout paraît parfaitement rodé. Pour avoir vu beaucoup de business en coulisses, c'est rarement parfaitement rodé.

  • Speaker #0

    Comme on dit, le marketing, c'est vraiment du marketing, parce qu'effectivement, entre ce que les gens voient de la réalité et les coulisses, parfois tu dis que c'est nuit et jour. Oui,

  • Speaker #1

    et en fait, vraiment, je pense qu'il y a un truc à retenir de tout ça, c'est qu'une stratégie marketing qui fonctionne pour quelqu'un d'autre, elle ne fonctionnera pas pour une autre personne, même si l'autre personne, elle applique tout à la lettre. Je crois que c'est Peter Thiel, le gars qui avait co-fondé Facebook. Il disait dans une conférence qui est présente sur YouTube, d'ailleurs, c'est une dinguerie ça, parce qu'il donne des pépites. Et il disait, deux personnes avec la même stratégie, dans les mêmes conditions, ne vont pas réussir de la même manière. Parce que tu as le facteur humain qui va rentrer, leur propre facteur humain qui va rentrer en compte. Et donc, ça n'amènera pas au même résultat. Même si tout est fait exactement de la même manière.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais, c'est super intéressant. Du coup, ça me fait un petit peu rebondir, mais avec ton expérience depuis 7 ans,

  • Speaker #1

    tu es en ligne Oui, 6 ans, disons.

  • Speaker #0

    6 ans. C'est quoi ton plus gros coup marketing que tu as pu faire Que ce soit quand tu étais freelance pour du e-commerce, quand tu étais copywriter, ou là, dans ta transition, d'accompagner les gens

  • Speaker #1

    Mon plus gros coup marketing C'est d'avoir fait une liste des 100 personnes, la fameuse dream list, avec qui je voulais bosser. Alors, je n'avais pas 100 personnes, je devais avoir 30-40 personnes. J'ai envoyé une carte postale aux 5-6 premiers et je n'avais pas de client en copywriting à l'époque. Je sortais de la plateforme et j'ai signé le client tout en haut.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu penses que la carte postale a été le déclic

  • Speaker #1

    Je l'ai contacté que comme ça. C'est le seul message. Je n'ai pas envoyé de DM, de trucs en plus. En fait, ce qui s'est passé, c'est que j'ai envoyé les cartes postales. Je savais que cet entrepreneur, c'est un entrepreneur dans l'IMO. Je crois que tu sais qui c'est. Je ne peux pas trop en parler parce que je travaille encore avec lui. Si tu penses immobilier en France, tu penses à lui. Et tu as peut-être été à son festival récemment. à Paris. Je sais que lui, il compartimente énormément. Quand tu lui envoies un DM, il ne va pas te répondre. Pour prospecter encore moins. Et donc l'idée, ça a été de voir... Pourquoi elle était comme ça Donc t'écoutes des podcasts, ça c'est un truc que je recommande à tout le monde. Si vous voulez prospecter quelqu'un, ou entrer en contact avec quelqu'un qui est à un niveau de business où tout est compartimenté, où vraiment l'email sur son site ça va pas être lui derrière qui va répondre, allez écouter des podcasts, prenez le temps de cerner comment la personne, elle réagit, elle pense. Ce qu'elle met en priorité, lui c'est la gestion de son temps, c'est-à-dire que le taf c'est le taf. par contre le perso c'est le perso et il délègue un maximum pour justement se dégager du temps perso et donc c'est exactement de ça que je lui ai parlé dans le cas postal, je lui ai dit salut j'adore ce que tu fais grosso modo, j'adore ce que tu fais voilà aujourd'hui je fais ça donc si jamais t'as des besoins moi ce serait un plaisir de t'aider pour t'aider à dégager plus de temps et à aller vers je crois que son objectif à l'époque c'était plus de voyages ok,

  • Speaker #0

    ça c'est C'est pépite ça. On en revient à la connaissance finalement de notre client cible. On n'en a pas abordé parce que ça a abordé sur toutes les plateformes et dans toutes les vidéos. Mais plus tu connais la personne avec qui tu as envie de travailler, plus le message sera fluide.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu vois, il y a probablement des copywriters qui vont écouter ça. Donc aujourd'hui, sachez que les gens ne sont pas prêts à faire ce genre de truc. Votre concurrence aujourd'hui, elle n'est pas prête à faire ça. Donc si vous faites ce petit pas en plus, ça fait déjà un énorme avantage. sur tous les autres. Et la question, ce n'est pas vraiment d'être meilleur que tous les autres, mais c'est de savoir vous placer là où les autres ne sont pas, justement, par effet de contraste, mieux ressortir et avoir plus de chances de capter l'attention de la personne. Et le sujet, ce n'est jamais de signer la personne. La première étape, c'est de créer une connexion avec la personne. C'est déjà rentrer dans son radar. Après, c'est du radar. C'est susciter son intérêt. Et après, on va parler vente. Quand vous voyez que vos intérêts sont alignés et que vous pouvez aider. Souvent, on essaie de passer de je rentre en contact, ça y est, on se marie, on travaille ensemble pendant des années.

  • Speaker #0

    Donc stop les messages de prospection où tu as, je n'ai pas envie de te faire perdre ton temps, j'ai une vidéo qui te fait avoir 30% de plus de conversion. Stop.

  • Speaker #1

    Au contraire, continuer, ça nous fait des stories à mettre. Des fois, je ne suis pas inspiré, je vais piocher là-dedans.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou. Est-ce que, si on fait le bilan un petit peu de ton parcours, de ta jeunesse jusqu'à aujourd'hui, est-ce que tu penses que tu as atteint des rêves Est-ce que tu penses avoir, entre guillemets, réussi Sachant qu'encore une fois, la définition du succès, elle est propre à chacun. Mais si tu devais te faire un feedback à toi-même, comment tu te situes De 0 à 10, je vais faire à la PB. De 0 à 10,

  • Speaker #1

    comment tu te situes Je suis à 10. Je suis à 10 sur ce que le Florent, il y a 10 ans, voulait. Je suis à 4 sur ce que le Florent, maintenant, veut. C'est-à-dire que là, l'objectif, c'est... Je n'en ai jamais parlé en podcast. Toi, tu as des exclusivités.

  • Speaker #0

    Trop bien, écoute. Je suis content.

  • Speaker #1

    Non, mais ça fait du bien. Et tu sais, les gens, des fois, on est un peu en mode... C'est peut-être trop gros ce que je suis en train de penser ou ce que je veux. Je trouve que c'est bien de le matérialiser en le disant, le pouvoir de la parole. c'est assez fort. Ou de l'écriture. Quand tu le mets sur papier, tu sais, ça devient tangible. C'est vrai, quoi. C'est plus une pensée qui est dans la tête. Et moi, là, l'idée, c'est d'en faire Copy Tribe, c'est mon accompagnement, c'est d'en faire le meilleur pour les copywriters. Mais le meilleur, tu vois, c'est un peu flou. C'est quoi au juste le meilleur Moi, ce ne sera pas le meilleur pour le nombre de personnes que ça va accompagner parce que c'est trop facile de faire rentrer des gens avec des promesses marketing. Et derrière, mettre une garantie. Dans six mois, si t'as pas les résultats, on te rembourse. On fait passer ça sous le tapis, on se serre la main et on passe à autre chose. Moi, je veux que ce soit le meilleur parce que je veux que 100% des gens qui sortent de cet accompagnement aient des clients et vivent à 100% de Cooperative. Et ça, c'est beaucoup plus dur à faire, je trouve. Dans un premier temps, ça va être ça. Après, je vais ouvrir un lieu pour rassembler. Parce qu'on parlait un peu de voyage tout à l'heure. Je trouve que quand tu voyages, c'est cool, tu vois plein de choses. Mais après, c'est des cycles. Et là, je rentre dans un cycle où j'adore voyager, je vais repartir en voyage. Mais je veux être la personne, dans quelques années, je pense, qui va rassembler des gens, des entrepreneurs, créer un lieu, une sorte de sanctuaire, sans tomber dans le côté gourou, mais un sanctuaire où les gens peuvent venir, travailler ensemble, échanger, connecter, proposer du breastwork, pour vraiment...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    englober toutes les parties de l'entrepreneuriat et il y a la santé mentale aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'a pas abordé ce sujet mais c'est primordial dans la longévité de notre business et puis de nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Donc c'est un peu l'ambition là. Donc 4 pour la personne actuelle. Mais 4, je suis heureux quand même, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se ressent de toute façon dans notre épreuve. Je trouve ça cool, tu vois. Ok, super. Là, je vais te poser des questions en vrac.

  • Speaker #1

    Hé, t'sais, je vais te faire un contre-nouveau. Parle-moi un petit peu. Là, sur 10, t'es comment, toi

  • Speaker #0

    Oh là là, j'étais pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    Ça va être trop bien, ça va être brut, du coup, ce que tu vas me dire.

  • Speaker #0

    Tu me mets mal.

  • Speaker #1

    Je réponds à ta question d'abord.

  • Speaker #0

    Non, mais j'allais dire que... Je vais peut-être broder, d'ailleurs, mais au moins, c'est fait. Je vais dire que je suis à 9 par rapport à qui j'étais ou d'où je pars. Déjà, je suis toujours insatisfait de moi, donc je ne me mettrais jamais 10, mais ça, c'est un lourd débat. Donc 9, parce que je pars de... J'ai aussi mon histoire de vie. Ce n'est pas le moment forcément d'aborder ça, mais je trouve que je suis impressionné de qui je suis devenu, même s'il y a encore une grosse marge de progression. Donc ça, c'est sur la personne. Et après, sur la partie, on va dire business, je me mettrais un petit 6 ou 7. Je sais que j'ai encore, comme toi, je pense que j'ai encore des... des choses à accomplir. Je suis encore, moi, dans un mode, on va dire, prestation de service. Ce n'est pas que je n'ai pas osé faire autre chose, mais pour l'instant, c'est vraiment l'expertise que j'ai envie d'approfondir en tant que, du coup, CMO. Et c'est là où je sens que je suis bon. Mais voilà, je sais que ce n'est pas mon propre business. Je travaille pour les autres, je kiffe ça. mais je ne crée pas un actif. Je sais que ce n'est pas mon propre truc à moi. Peut-être que dans quelques mois, quelques années, je vais ressentir le besoin de créer quelque chose qui soit moi. Donc potentiellement, dans quelques temps, j'opterai pour un nouveau positionnement.

  • Speaker #1

    C'est un cheminement après. C'est déjà bien que tu mettes le doigt dessus. Je pense qu'on est pareil là-dessus. C'est progressif. Tu t'en viens à... à réussir dans ce que tu fais, peut-être pour les autres. Puis finalement, tu réalises que c'est bien d'avoir son business. Je ne t'apprends rien. Tu es peut-être là depuis plus longtemps que moi en termes d'avoir ton business et accompagner toi. Mais je trouve ça bien l'évolution. Hâte de voir où ça va mener.

  • Speaker #0

    Yes, on verra. On se tiendra au courant. On va terminer là-dessus sur les petites questions en vrac. L'idée, c'était de relâcher la pression, même si ça s'est plutôt très bien passé. et apprendre un peu plus à te connaître. Donc c'est des questions un petit peu bateau, mais je ne te demande pas de réflexion, je ne te demande pas d'argumenter derrière, mais juste de répondre à ta préférence.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Alors c'est des petites questions au petit-déj. Si tu prends un petit-déj, bien évidemment,

  • Speaker #1

    tu es plutôt sucré ou salé Je ne prends pas de petit-déj.

  • Speaker #0

    Café ou sans sucre Il faut que j'arrête avec cette question.

  • Speaker #1

    Premier café de la journée, café sans sucre.

  • Speaker #0

    Donc café ou thé, tu es plutôt café sans sucre. Ok.

  • Speaker #1

    ton film ou ta série préférée mon film préféré c'est A Beautiful Mind avec Russell Crowe Un homme d'exception en français ok,

  • Speaker #0

    intéressant, je trouve qu'à chaque fois petit aparté, chaque film qu'on préfère, notre film préféré a toujours une relation particulière avec nous, notre envie notre histoire et tout, donc je trouve que c'est vachement intéressant ok Fin de l'apartheid. Si tu devais partir, du coup, en vacances, tu es plutôt maire ou montagne

  • Speaker #1

    Maire.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, tu l'as dit tout à l'heure, mais tu préfères travailler le matin ou le soir Le matin. Ok. Plutôt lire un livre ou écouter un podcast

  • Speaker #1

    Lire un livre. Ok. Même si je n'ai pas plus de podcast que je l'ai de livre.

  • Speaker #0

    Ça va. Tu préfères du coup travailler dans le silence ou avec la musique

  • Speaker #1

    Musique classique.

  • Speaker #0

    Classique, ok. Et tu es plutôt organisé ou tu es plutôt en mode freestyle

  • Speaker #1

    Freestyle organisé. C'est-à-dire qu'il y a des grandes lignes directrices et je m'autorise à aller jouer avec les bords de chaque côté. Mais il y a un certain cadre quand même.

  • Speaker #0

    Ok, dernière question, on va parler un peu d'argent. Tu préfères 1 million cash ou 10 000 euros par mois

  • Speaker #1

    10 000 euros par mois. Ok. Pendant combien de temps

  • Speaker #0

    J'ai avi, avi.

  • Speaker #1

    Avi Ouais, un euro par mois. C'est bien.

  • Speaker #0

    Top. Écoute, on va terminer ce podcast. Franchement, on a fait quoi 55 minutes, c'est bien. Ma dernière question, en fait, c'est tout simplement de savoir si tu as un dernier message à faire passer. Je te laisse libre.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais te laisser sur... sur la citation qui moi me drive depuis un an, un an et demi maintenant, parce que des fois quand t'as un business c'est dur de t'en rappeler, c'est ne te juge pas sur les fruits que tu récoltes, mais sur les graines que tu sèmes. Et ça quand tu fais ça au quotidien, après forcément à un moment tu vas récolter. Mais des fois quand t'es, surtout quand t'es dans le dur, moi je sais que ça m'aide beaucoup, quand j'ai pas les résultats que je veux, quand un client il me dit pas je vais réfléchir, alors que je sais que je peux l'aider. ok, sème, sème, sème et juge-toi là-dessus même si tu ne sèmes pas beaucoup jour après jour l'idée ce n'est pas d'être à 100% tout le temps l'idée c'est même les joueurs à 50% si tu donnes 50% tu es à 100%

  • Speaker #0

    mais c'est de vraiment se remettre le projecteur sur ce que tu contrôles et pas sur les facteurs extérieurs trop bien merci pour le mot de la fin On mettra en dessous, je ne sais pas où, un commentaire dans les descriptions, ton principal canal de com' si les gens veulent te suivre. Et puis, même ton calendrier. Si des copywriters nous écoutent et qui sont intéressés par l'accompagnement, on va prendre un petit rendez-vous avec toi.

  • Speaker #1

    Regarde, on va faire... Si jamais il y a des copywriters qui sont intéressés ou qui veulent en savoir plus, on va mettre un mot magique. Je kiffe faire ça dans mes collègues. Vous mettez un mot magique. C'est quoi le premier truc que tu as sur ton bureau

  • Speaker #0

    Un pot. Une fausse plante.

  • Speaker #1

    Plante, ok. Vous m'envoyez plante en DM. Je saurais que vous venez d'ici et j'aurais un truc pour vous.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un discours marketing au PC.

  • Speaker #1

    C'est un petit dada que j'ai. À faire avec mon client aussi. Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Trop bien. écoute je te souhaite le meilleur et puis à très vite merci pour l'invitation Tom et puis à très vite ciao ciao

Description

[Épisode 01]
Dans cet épisode, j’accueille Florent Carrère, digital nomade. On revient sur son parcours atypique, de la Vendée à l’Australie, du dropshipping à ses premières fiches produits à 4€ sur 5euros.com… jusqu’à son accompagnement actuel pour les copywriters.

Dans cet épisode, tu vas découvrir :

- Pourquoi son enfance “caméléon” et son besoin d’indépendance ont forgé le copywriter et l’entrepreneur qu’il est devenu
- Ce qui a changé après sa fracture en Erasmus (spoiler : ça commence avec “comment gagner de l’argent sur internet…”)
- Comment il est passé des fiches produits à 5€ à un business sur-mesure qui lui permet de voyager et de choisir ses clients
- Les 3 erreurs que font (encore) 90 % des copywriters débutants
- Sa méthode pour créer des accompagnements vraiment personnalisés, grâce à un outil atypique : le Human Design
- Pourquoi il préfère le marketing organique & doux, sans bullshit, mais avec un vrai impact
- Et la vérité sur les coulisses des "success stories" qu’on voit partout sur Instagram


Un épisode brut, sans bullshit, avec un Florent transparent sur ses doutes, ses galères, ses pivots… et les graines qu’il continue de semer, jour après jour.

🪴 Envie de bosser avec Florent ? Envoie-lui “Plante” en DM… tu comprendras à la fin de l’épisode.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans CLIC, le podcast où on parle d'entrepreneuriat sans filtre et sans façade. Ici, on explore ce qui se passe derrière les clics, les doutes, les déclics, les stratégies ou encore les remises en question. Ce que le marketing ne montre pas toujours, mais qui fait toute la différence. Je suis Tom et dans chaque épisode, j'invite les entrepreneurs à raconter leur parcours, leur prise de conscience. Parce qu'avant les clics, il y a souvent les doutes. Et parce que le meilleur marketing commence par une vraie histoire. Bonne écoute. Salut Florent

  • Speaker #1

    Salut Tom

  • Speaker #0

    Comment ça va

  • Speaker #1

    Ça va super bien. Écoute, merci pour l'opportunité. Tu me disais que tu lançais un podcast et je me suis dit wow, trop cool

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ça me fait super plaisir parce que nous on se connaît depuis pas mal de temps finalement, mais on n'a jamais eu vraiment l'occasion d'échanger profondément et du coup je me suis dit que c'est vraiment l'occasion parfaite d'approfondir tout ça.

  • Speaker #1

    Bah 100% 100%, c'est vrai, pour mettre peut-être un peu de contexte aux gens où ça fait 3-4 ans qu'on se croise dans des programmes, dans un mastermind récemment. D'ailleurs, c'était trop cool d'enfin se voir. Et là, apparemment, on a quoi, 45 minutes, tu m'as dit

  • Speaker #0

    Ouais, on est chill, il n'y a pas de chill.

  • Speaker #1

    Bah écoute,

  • Speaker #0

    allons-y. Et en plus, petit spoiler alert, tu as quand même une voix pépite pour le podcast.

  • Speaker #1

    Ah, merci.

  • Speaker #0

    Parce que tu as un ton... qui fait que ça va passer crème. Voilà, l'annonce à la couleur.

  • Speaker #1

    Nickel, merci.

  • Speaker #0

    On y va. Déjà avant de démarrer, j'aimerais que tu te présentes en une phrase, qui es-tu et ce que tu fais, et puis on reviendra après plus en détail.

  • Speaker #1

    Yes, alors je m'appelle Florent Carrère, c'est pas vraiment un spoiler. Aujourd'hui, j'accompagne des copywriters freelance dans le développement de leur activité, plutôt sur la partie business, pas forcément les formats en copywriting, même s'il y a une partie aussi qui est dédiée à ça. mais plutôt comment tu fais pour être un copywriter qui va avoir des clients, qui va attirer des opportunités, qui va délivrer un projet de A à Z comme un pro, et qui ensuite va pouvoir capitaliser là-dessus pour le boucler à l'oreille, attirer encore plus d'opportunités, en vivre, se détacher peut-être d'un boulot salarié, et tout simplement kiffer son activité comme il en a envie.

  • Speaker #0

    Yeah, c'est trop bien. On va en regarder sur cette partie. D'ailleurs, ça me fait penser, tu es en France là actuellement ou tu es à l'étranger Actuellement,

  • Speaker #1

    je suis en France. J'ai prévu de repartir en voyage le 30 mars. Je repars en Australie avec mon petit frère et après je vais aller au Vietnam. Pour l'instant on est en France, on est bien.

  • Speaker #0

    Trop bien,

  • Speaker #1

    ok,

  • Speaker #0

    parfait, ça marche. Je démarre toujours les podcasts par comprendre un petit peu le Florent dans sa globalité et notamment dans sa jeunesse. Donc j'aimerais que tu me parles un petit peu de ton cadre familial, comment ça s'est déroulé pour toi dans ta jeunesse.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu fasses ça parce qu'il y a très peu de personnes qui le font. Je trouve que c'est hyper pertinent pour aller aux racines, finalement. Moi, ça a été... Déjà, je suis né dans le sud de la France, mais comme tu l'entends, il n'y a pas d'accent, il n'y a rien du tout. Parce que je n'ai pas grandi dans le sud, j'ai grandi en Vendée, juste en dessous Nantes. Et, écoute, enfance plutôt sereine. Mes parents ont divorcé très tôt. Finalement, je n'ai jamais eu ce papa-maman à côté, même si j'ai eu un beau-père qui est franchement assez incroyable. Je n'ai jamais manqué de rien. Je me suis construit comme ça en Vendée jusqu'à mes 18 ans. À mes 18 ans, il y a eu la question de faire quoi comme études. Je sortais d'un bac littéraire que j'ai eu, c'était un hold-up. Je me disais, qu'est-ce qu'on va faire J'ai suivi un peu les copains. J'avais un bon copain qui partait faire ses études à Angers, et en bon littéraire, ou plutôt en personne qui se considérait nulle en maths, je me suis dit, vas-y, je vais faire LEA, langue étrangère appliquée. Comme ça, tu gardes les maths à distance. Et j'avais toujours eu une appétence pour les langues, je kiffais bien l'anglais. Et j'avais pris allemand, parce que tout le monde me disait aussi au collège de prendre espagnol. Donc par esprit de contradiction, j'avais été coché, tu vois. Classique. Tu vois, le sale gosse un petit peu. Et donc, j'ai fini. Je me suis dirigé vers Angers, où j'ai fait une licence. Et en fait, pendant cette licence, en deuxième année, milieu de deuxième année, on te demande, ok, tu veux faire un Erasmus Et en fait, je me rappelle, il y avait la carte du monde sur le diaporama au tableau du prof, du prof référent, et je pouvais aller partout. Là, je me suis dit, OK, ça fait plusieurs années que tu fais de l'allemand. Ça fait plusieurs années que tu es zéro en allemand. Vraiment, à ce moment-là, à la fac, je devais être à 4 de moyenne, tu vois. OK. Là, c'est le moment, tu vois, de faire un truc avec l'allemand. C'est ta dernière chance. Et donc, j'ai un peu vendu le truc comme ça, tu vois, à mon prof. Je lui ai dit, écoutez, en plus, il était allemand. Écoutez, je suis zéro en allemand. Vous voyez, il n'y a pas de... Vous le voyez bien. Et je pense qu'il faut vraiment que j'aille sur place pour essayer de m'améliorer. Et c'est comme ça que j'ai fait mon Erasmus en Allemagne, que j'ai pas eu d'ailleurs le semestre, parce que j'ai eu des petits soucis de santé. Et en fait, ce souci de santé, ça a été la pierre angulaire de tout le reste, parce que ça m'a ouvert sur le voyage. Ça m'a aussi obligé à être à l'étranger, dans un endroit où tu connais personne, à part les étudiants. Donc forcément, tu dois t'adapter, c'est un rythme à prendre. Et le fait de... pas tombé malade, mais en gros, je me suis fracturé les deux talons. J'ai dû rentrer en France quelques temps et j'avais déjà payé mon loyer en Allemagne jusqu'à la fin du semestre. Je me suis dit, même si niveau cours, c'est foutu, entre guillemets, autant que j'y retourne parce qu'il y a encore deux, trois mois de loyer qui sont payés. Et c'est comme ça que j'y suis retourné. Et pendant que les copains, ils étaient en cours, moi, j'étais dans mon petit appart et je me rappelle avoir tapé comment gagner de l'argent sur Internet. OK.

  • Speaker #0

    On va y revenir, ça.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Le classique.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et je suis tombé à l'époque, c'était en 2016-2017, je suis tombé sur le dropshipping, qui a été une sorte de révélation. Il y a des mecs qui font des sommes de ouf en ligne. Donc je me suis lancé, j'ai pris une formation, et j'ai regretté en fait, parce que je ne regarde pas avec le recul, mais sur le moment, j'ai regretté, parce que ça m'a mis un peu dans le dur financièrement. Et en fait, ça a été hyper formateur, pas parce que j'ai gagné beaucoup d'argent, mais parce que ça m'a mis un premier pied à l'étrier dans le business en ligne. J'ai réalisé au bout de 8-10 mois qu'en fait, ça ne me plaisait pas. Le côté argent m'intéressait et m'intéresse toujours, on ne va pas se mentir. Mais j'étais plus excité par l'opportunité au début, mais pas assez investi pour aller continuer, persévérer là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Voilà, tu as sauté plein des papiers. par rapport à... Ah,

  • Speaker #1

    il faut m'arrêter, il faut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien, c'est bien. Franchement, ça permet de voir déjà, d'entrevoir le personnage. Juste revenir un petit peu sur ton parcours scolaire. Donc, tu dis que tu as fait plutôt un bac littéraire. C'était quoi un petit peu le Florent, justement, du collège, du lycée, où on sait que c'est des années un peu charnières, peut-être dans la rébellion et tout ça. Comment, toi, tu te situais Est-ce que tu étais plutôt premier de la classe, ou justement, tu étais le mec dont on ne connaissait même pas le nom Ça se passait comment

  • Speaker #1

    Moi, j'étais le mec copain avec tout le monde, mais ami vraiment avec personne. Jusqu'au lycée. Jusqu'au lycée où là, j'ai vraiment trouvé un noyau d'amis que j'ai toujours aujourd'hui. Je suis hyper content de ça. Mais au collège, c'était plutôt en mode caméléon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le percevais Du coup, peut-être qu'à l'époque, tu ne t'en rendais peut-être pas compte, mais pourquoi finalement, tu n'arrivais pas à créer des vrais liens Parce que c'est quoi

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant d'en parler. Je pense que le fait déjà d'être de l'extérieur, parce qu'en Vendée, c'est quand même très... C'est pas hermétique, mais quand tu connais peu de personnes de base ou que t'es pas de Vendée, forcément, il peut y avoir une barrière à l'entrée. Moi, je pense que j'ai eu de la chance parce que t'es enfant et du coup, quand t'es enfant, c'est peut-être plus facile de créer des liens, même si les enfants entre eux sont très durs. Moi, j'étais plutôt en mode caméléon. J'apprécie bien les gens, je me rappelle, mais voilà, c'était des potes, quoi, tu vois. Ça pouvait s'inviter aux anniversaires, mais bon, c'est pas la personne qu'on invitait en priorité, quoi.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche, ouais, ok. Moi, ça me fait un petit peu écho aussi à mon histoire à moi, donc je comprends bien. Ça roule. Et justement, par rapport à ton parcours scolaire, est-ce que t'as des petites anecdotes comme ça, qu'elles soient positives ou négatives, mais est-ce qu'il y a des trucs qui t'ont marqué, que ce soit au collège ou au lycée qui, aujourd'hui, peuvent refaire surface Tu dis, tiens, heureusement que j'ai fait ça, ou pourquoi j'ai fait ça, parce que ça a tel impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a eu... Au lycée, il y a eu... Non, au collège, j'ai eu le choix des Allemands, où je suis allé à contre-courant, et finalement, ça a eu que du positif par la suite, parce que, tu vois, première expérience à l'étranger. En Allemagne, j'ai rencontré ma copine actuelle. Tu vois, c'est vraiment une histoire de ouf. Et après, au collège... Je me rappelle avoir été marqué par plusieurs professeurs qui étaient plutôt bienveillants, qui savaient faire la part des choses, il n'y a pas de blanc ou noir avec les enfants. Je me rappelle, j'apprécie beaucoup, je crois que c'était M. Antoine, ça devait être au CM2, qui lui était un peu nouveau prof, donc je pense aussi de l'extérieur, même si on ne se l'est jamais dû. finalement, j'en sais rien. Mais il y avait ce côté, ouais, il faisait la part des choses et il essayait de tirer tout le monde vers le haut. Et ça, je trouvais ça beau, tu vois, en tant qu'enfant. Et finalement, j'ai réalisé que c'est un peu ma manière de fonctionner aussi.

  • Speaker #0

    OK, ça marche, c'est intéressant. OK. Donc là, c'est bon. On a cerné, on va dire, le personnage de Florent, de ses zéros à 18 ans. Est-ce que tu n'as pas dit, ou si tu l'as peut-être dit en intro, mais tu as eu aussi, du coup, un frère

  • Speaker #1

    J'ai un petit frère,

  • Speaker #0

    oui. Tu as un petit frère, OK. ça marche. Donc, ok, tu pars en Allemagne. C'était quelle ville, d'ailleurs C'était Wuppertal.

  • Speaker #1

    C'est le Angers allemand.

  • Speaker #0

    Donc, c'était pas une grosse ville avec 1000 étudiants ou des choses comme ça. En fait,

  • Speaker #1

    c'est une ville qui a de la chance parce que aujourd'hui, on en dit que c'est le nouveau Berlin. Parce qu'en fait, elle est posée au fond d'une vallée. L'hiver, il fait froid, il y a de la neige, ça caille l'été tu meurs de chaud et elle est entre Düsseldorf Dortmund, Borum qui sont vraiment 3 des plus grosses villes de la région, c'est dans le ouest de l'Allemagne donc tu vois c'est 3 piliers de l'économie, c'est une ancienne ville industrielle, donc forcément tu vois peut-être les 30 dernières années, il y a eu un peu un rejet de ce genre de ville parce que avec la nouveauté la modernité et tout ça, là il y a un retour un peu au côté brut J'ai l'impression. On apprécie de plus en plus ça. Et du coup, la ville renaît, d'où Nouveau-Berlin. Et moi, j'étais là-bas, il y avait une grosse fac. Mais après, c'est vrai, il n'y a pas mille choses à faire.

  • Speaker #0

    Ouais, OK. Ça marche. Donc, tu pars en Allemagne. Tu testes un petit peu, tu découvres les mêmes promesses que moi, guicheuse, de faire de l'argent sur son canapé en se tournant les pouces. Est-ce que tu es parti directement... dans le monde digital, dans le monde du business en ligne Ou est-ce que tu as eu peut-être un job avant, un job de salarié, et tu as eu cette transition Ça s'est passé un petit peu comment

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu un autre job. En fait, quand j'étais en Allemagne, vraiment, je me suis pris pour, même si ça ne l'a pas fait par la suite, je me suis pris pour ce côté business en ligne. Tu peux travailler de chez toi. Moi, ça ne m'a jamais gêné de travailler beaucoup. Au début de faire pendant plusieurs années, je travaillais beaucoup, beaucoup mal. aussi, mais à côté, j'avais un job étudiant chez Darty, au service après-vente, où en gros, les gens viennent te voir, 70% du temps, c'est un problème parce que c'est le SAV, et tu dois trouver des solutions qui vont satisfaire la personne qui vient, mais aussi qui va satisfaire le magasin, parce que derrière, il y a un business, et tu peux pas te permettre de juste rembourser les gens quand ils viennent avec un écran cassé ou quoi. Donc tu vois, ça m'a hyper... Ça m'a beaucoup aidé sur le côté gestion des gens, de l'humain, parce que toute la journée, tu fais que ça et tu bosses dans le commerce beaucoup d'heures, surtout en période de Noël, notamment. Et donc le deal avec mes parents, c'était en août 2018, il me semble. Ouais, 2018. Je leur ai dit, ok, j'ai un truc à vous proposer, vous me donnez un an pour vivre de mon truc sur Internet. Moi, pendant ce temps-là, j'ai encore le travail chez Darty. Donc, je ne vais pas rester à la maison, tu vois, tranquille, à rien faire pendant ce temps-là. Et je ne suis jamais retourné à la fac. C'était mon deal avec eux pour, du coup, ne pas retourner à la fac, qui me laisse un an. Et finalement, tu vois, j'ai fini chez Darty. On devait être en janvier 2019, du coup. J'ai fait de l'usine après, toujours en essayant de monter mes petits e-commerce. ça ne fonctionnait pas. Ce que je me suis dit, c'est Ok, il y a un problème. Je vois bien qu'au début d'un projet, je suis hyper enthousiaste, mais au bout d'une semaine, quand je vois que les premières pubs ne fonctionnent pas, tu vois, ça s'essouffle. Je me suis dit Ok, je fais le bilan, remise en question, qu'est-ce que j'ai appris de ça Je sais monter des boutiques e-commerce en une journée, aucun souci. Je sais un peu faire des fiches produits. Vas-y, je vais commencer à faire des fiches produits sur une plateforme de freelance. Et c'est comme ça que je me suis lancé ensuite sur...

  • Speaker #0

    sur 5euros.com qui est aujourd'hui comme up oui c'est comme up ok et donc ça c'était mi-2018 c'est ça

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est du coup, on arrive à l'été 2019.

  • Speaker #0

    Ok, donc un an après. Moi, je trouve que tu as osé, je trouve que c'est intéressant, parce que tu as osé poser un cadre vis-à-vis de tes parents. Moi, c'est un truc que j'ai caché, par exemple. Je n'ai pas dit que j'avais eu ce job de copywriter en plus de mon taf. Alors que toi, à l'inverse, tu étais encore au lycée, donc la situation était en études, donc la situation était peut-être un peu différente. Et ça montre peut-être que t'avais quand même une bonne relation de confiance vis-à-vis de tes parents.

  • Speaker #1

    Ouais, vis-à-vis, ce deal-là, à la base, je l'ai fait avec ma mère et mon beau-père. Et je suis hyper reconnaissant envers eux parce que depuis tout petit, je crois qu'il y a eu une sorte de confiance, d'autonomie qui s'est installée. Tu vois, pour la petite anecdote, on partait l'été au camping, je devais avoir 10-11 ans. Ils me laissaient, tant que je restais dans le camping, ils me laissaient jusqu'à minuit, une heure. Et bien souvent, mes potes, ils avaient 3-4 ans de plus. J'étais avec les plus âgés. Il y a eu cette dynamique très tôt. Ils m'ont laissé beaucoup d'autonomie. Dans un cadre, toujours, mais tant que je ne faisais pas de la merde. Ça se passait bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Ok. Si on doit essayer d'instaurer des choses, ça a été quoi pour toi le déclic qui a fait que tiens, je vais arrêter vraiment les études et je vais me concentrer sur le business en ligne Même si au début, ça n'a pas forcément fonctionné comme tu voulais.

  • Speaker #1

    Moi, ça a été vraiment le côté liberté. Alors, ça va faire très bateau et tu n'auras pas l'en-scoop avec cette phrase. Mais le côté liberté, genre... En fait, tu contrôles comment ça se passe. Tu n'as pas de contrôle sur les résultats. Tu n'en as jamais, en soi. Mais tu contrôles l'environnement. Tu contrôles... Et moi, je pense que j'ai une... personnalité où j'aime l'ultra indépendance, pouvoir me reposer sur des gens, mais savoir que de mon côté, la barque, elle reste à flot. Et c'est ce côté-là, je pense, qui m'a beaucoup attiré, qui m'attire encore aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Ça marche. Et du coup, ça a été quoi après le cheminement de dropshipping à cette transition vers... le copier-retriever, là où on s'est connu.

  • Speaker #1

    Quand je me lance sur la plateforme de freelance, je vends des fiches produits à 5 euros. À 4 euros du coup, parce que la plateforme prend 1 euro de commission. C'est vrai. Derrière, il y a Tonton Urssaf qui passe. Donc voilà. Et donc, il fallait faire du volume. Il fallait faire du volume les premiers mois. Et j'ai eu de la chance. On y viendra juste après. Les premiers mois, ça monte petit à petit. Je commence à vendre aussi des pages à propos pour des e-commerce. La mise en place de la boutique. Et puis eux, ils ont juste à envoyer du trafic. Ça monte comme ça petit à petit. Et ce qui va se passer, c'est que je pars en Australie en septembre 2019 avec un de mes potes. Et en Australie, on commence à faire des petits boulots. Je fais les deux en parallèle. Et les petits boulots, ça payait. En vrai, ça payait très bien. mais ça me saoulait. Ça me saoulait de faire, par exemple, du black, de passer, je sais pas, 12 heures dans un entrepôt, tu sais, à faire du nettoyage et tout, ça payait très bien. Je crois que pour deux jours et demi, trois jours de taf, on avait été payé 500 dollars, ce qui est hyper cool quand t'es backpacker, en plus. Mais je me rappelle, ça me saoulait, je me revois dans l'entrepôt, passer le balai, puis après, tu fais des pauses, des fois, de 20-30 minutes. Tu sais, j'avais l'impression d'être inutile. Et même si j'étais payé... j'avais envie de faire un truc qui, je pense, avait plus de sens. Même si je ne me suis pas dit comme ça à l'époque.

  • Speaker #0

    Tu étais à quel âge à cette époque-là

  • Speaker #1

    Là, j'avais... C'était... Je vais avoir 22, 23. Un truc comme ça. Et du coup, je me rappelle avoir dit à mon pote, OK, vas-y, fais les jobs. Moi, je vais me concentrer à 100% sur la partie freelance. Et je me suis mis à 100% un petit peu avant Noël 2019. sur la partie freelance. Du coup, j'étais chez nous et je faisais des fiches produits toute la journée.

  • Speaker #0

    Et à cette époque, tu avais déjà appris la compétence du copywriting ou pas encore

  • Speaker #1

    J'avais déjà appris, mais si tu veux, je n'ai pas suivi une formation à la base. Et après, je me suis lancé. J'ai appris vraiment sur le tas. Mes premières fiches produits, si tu as l'ordinateur devant les yeux, je vais le fermer parce qu'elles sont éclatées, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut rappeler qu'à l'époque, il n'y avait pas de chat GPT, il n'y avait pas de tout. toutes ces sources d'informations, c'était vraiment l'émergence du e-commerce, du dropshipping.

  • Speaker #1

    L'émergence du e-commerce, c'était les débuts de Yomi Denzel, tu vois, qui commençait à faire des vidéos sur Internet. C'était, ouais, il n'y avait rien, en fait. Et je te disais, j'ai eu la chance tout à l'heure parce que du coup, je me suis lancé sur la plateforme. Et après, il y a eu le Covid qui est arrivé. Donc, ça faisait dix mois, disons, que j'étais sur la plateforme. J'étais bien référencé. Copywriter ou copywriting, c'est inconnu en France quasiment. Et quand le Covid est arrivé, tous les gens qui étaient chez eux, ils ont commencé à se dire, OK, est-ce que je n'ai pas envie de lancer un truc sur Internet OK, copywriting, c'est quoi Mais je ne maîtrise pas, je n'aime pas écrire. OK, on va chercher. sur les plateformes de freelance, moi, j'étais dans les premiers résultats. Donc, ça a fait un boom dans mon activité.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Je fais partie de ces gens qui, lors du Covid, chez moi, je me suis dit, merde, qu'est-ce que je vais faire de mes journées Et j'ai découvert ces fameuses promesses de liberté financière sur le canapé. Donc, c'est marrant.

  • Speaker #1

    OK. C'était avec quoi, toi C'était le e-commerce un peu aussi Ouais,

  • Speaker #0

    je pense que c'était l'e-commerce, mais aussi le début de l'infoprenariat, tu vois. Et c'est là où... Bah, j'ai plus la date exacte, mais en tout cas l'année 2020, j'ai pris ma première formation en copywriting.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je trouvais que ça collait, même si je savais pas vendre, j'aimais pas la vente, je trouvais que ça collait avec ma personnalité, un peu introvertie, qui... justement, un peu une façon détournée de faire de l'argent caché, tu vois, j'aimais bien le caché.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de copywriters qui sont un peu... ils aiment être dans l'ombre. Ça a été mon cas pendant longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    On est pareil là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, ça a été quoi alors tes... Si on doit résumer un petit peu cette première partie de freelance, c'était quoi un petit peu tes sacrifices que tu as dû faire, sachant que tu es en Allemagne, tu commences un truc, tu pars en Australie, donc c'est quand même à l'autre bout du monde. Qu'est-ce que tu as dû sacrifier pour réussir finalement à te concentrer et à développer ton freelancing

  • Speaker #1

    J'ai sacrifié beaucoup de temps, disons perso. Parce que les deux, trois premières années, en fait, pour faire du volume, tu dois être derrière l'écran. Et vu que ton volume, c'est des petites sommes, tu dois faire beaucoup, beaucoup de volume. Et donc, c'était des journées de 10, 12 heures. Je me rappelle, là, tu vois, je suis chez mon père ici. Et je me rappelle, à l'époque, il me voyait rentrer dans le bureau à 8 heures. 8 heures du matin, j'en sortais à 18 heures. et je me rappelle qu'on s'était pris la tête parce qu'ils me disaient mais attends on fait rien ensemble on se voit 3-4 fois à l'année on s'était pris la tête pour ça donc tu vois ça aussi était une source de tension après je crois que j'ai encore gardé mon côté sale gosse pendant longtemps parce que j'ai quand même beaucoup voyagé tout en ayant ce côté freelance sur le côté mais voyager bah toujours avec ce côté tu dois faire du volume donc tu profites un peu moins des lieux autour parce que ça j'ai changé mais je pense qu'on en parlera un peu plus tard Et donc, ça a été ça, sacrifier du temps, de qualité surtout. Et avec les reculs, je pense qu'il y a mieux à faire. Mais sur le moment, quand tu veux que ça marche et que tu n'as pas forcément de référentiel, tu te dis, OK, tu restes dans le schéma, un petit peu plus je travaille, plus je vais gagner. Un schéma qui est assez créé finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, OK, ça marche. Du coup, concrètement, aujourd'hui... Ça ressemble à quoi tes horaires, ton train de vie Ça ressemble à quoi tes journées de travail, finalement Qu'est-ce que tu fais de ta journée, au niveau de travail, et puis après, au niveau perso

  • Speaker #1

    Journée de travail, enfin, journée type, ça va être le matin, réveil, entre 6h et 7h. Là, c'est pas du tout naturel. Donc, il faut vraiment se dire qu'il y a eu plusieurs semaines d'ajustement. J'aime bien aller à la salle. ou faire du sport, juste activer les trucs, faire du sport. Avant d'aller au sport, je me fais souvent une petite méditation. Et après le sport, taf, la matinée, parce que moi, je sais que comment je fonctionne, c'est le matin, je vais être créatif, je vais avoir du jus. Par contre, ma jauge, elle va vite s'épuiser en termes de créativité. Le matin, c'est vraiment focus là-dessus. Là, on est ensemble, je peux être pleinement présent. Si on fait ça l'après-midi, en mode digestion et tout, laisse tomber.

  • Speaker #0

    Je vois. T'es pareil Ouais, bien sûr. C'est pour ça que j'essaye de planifier le matin. Mais c'est intéressant, parce que c'est pour ça que je souhaitais t'avoir. Je trouve qu'on a quand même pas mal de ressemblances. Et tout à l'heure, je parlais du côté introverti. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu incarnes ou l'étiquette qu'on a pu te coller en tant qu'introverti, ou t'es plutôt jugé comme extraverti

  • Speaker #1

    Mes potes te diront que je suis extraverti. Parce qu'en fait, je vais dire que je suis comme tout le monde, mais non. On pense toujours qu'on est comme... que les autres sont comme nous. Mais non, je pense que j'ai plusieurs barrières à passer. En vrai, nous deux, on a mis peut-être un certain temps à vraiment avoir des conversations. Je pense que j'observe beaucoup, donc je vais paraître plutôt introverti. Mais par contre, quand on se connaît et tout, c'est différent. Les veines sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu penses que ça joue, ça influence un petit peu ton quotidien et ta vie d'entrepreneur de manière générale

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais du... Du côté, on aime bien être dans l'ombre. Pendant longtemps, je pensais que j'étais fait pour ça, en fait. Et depuis, je sais pas, depuis un an, peut-être un an et demi, avec du travail sur moi, tout ça, j'ai réalisé que non. Qu'en fait, j'ai envie de plus. Et là, je commence à l'assumer. Dans ma com, dans ce que je fais, dans ce que je dis, parce que je pense que c'est la première fois que je le dis en podcast aussi, tu vois. Ok. Donc, ouais, je pense que c'était aussi une manière de, mais peut-être comme tout le monde, c'est une manière de pas trop te mettre en lumière, c'est aussi une manière de pas trop te dévoiler, de pas trop être vulnérable.

  • Speaker #0

    Et c'est un truc qui t'a suivi depuis ton enfance

  • Speaker #1

    Ouais, le mot de caméléon, assez souvent, ouais. Je pense que ça vient à l'enfance.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça a joué le fait, justement, de... Là, je suis en mode coaching à n'importe quoi. Mais tu penses que ça va jouer du coup le mode de vouloir partir, s'échapper entre guillemets de la Vendée pour aller voyager et découvrir des nouveaux horizons

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Le voyage en Australie, je partais parce que c'était une période où je n'allais pas forcément bien. Je m'étais séparé de ma copine de l'époque. Je me disais, raccourci classique, vas-y, je pars à l'autre bout du monde. Mes problèmes, ils n'ont pas de billets. Donc, ils vont rester là, tu vois. Ils ne vont pas se faire avec moi. pas du tout ouais c'est un peu plus complexe c'est un peu plus complexe mais ouais le côté en vrai c'est une manière de se tester je trouve mais ça dépend vraiment de comment les gens fonctionnent comment tu fonctionnes toi qui nous écoutes, tu vas fonctionner moi je sais que j'aime beaucoup je suis hyper efficace dans les situations challengeantes j'aime travailler sous pression

  • Speaker #0

    c'est un truc ça me fout la patate tant que tu arrives à cerner qui tu es et la façon dont tu travailles et que tu es le plus efficace tant mieux, ça c'est une phase d'introspection je pense que tout le monde doit avoir et c'est ce qui permet d'être le plus efficient possible 100% maintenant on va parler un petit peu de l'actuel tout à l'heure tu as dit que tu accompagnais les les co-directeurs, concrètement qu'est-ce que tu vends

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je vends Je vends un programme d'accompagnement sur 3 mois, alors ça peut être un peu plus court si jamais la personne est assez avancée et qu'elle n'a pas besoin de repartir de zéro ou si elle ne part pas de zéro. Et ce programme c'est hyper simple, c'est qu'il y a une plateforme sur laquelle elle va avoir des vidéos, c'est du hybride, et en parallèle de ça, elle va avoir accès à moi. c'est à dire s'il y a des questions supplémentaires plus des coachings toutes les semaines et l'idée c'est que je te vends pas les bénéfices, je te vends les caractéristiques je fais mal mon taf et l'idée c'est que la personne la manière dont elle est accompagnée disons toi Tom, si tu viens me voir demain on va pas du tout parler copywriting, on va partir de toi on va faire ton human design qui est un outil que j'ai intégré récemment grâce à Vanessa Gelo qui est une experte du QG en France Et c'est un outil qui part de la personne vraiment, en fonction de plusieurs caractéristiques de sa vie. Et en fait, ça me permet, ce human design, d'adapter la stratégie, la grande stratégie, à toi quitter tes forces, tes points faibles, entre guillemets, pour vraiment capitaliser sur qu'est-ce qui marche pour toi, qu'est-ce qui va marcher pour toi. Et l'idée, c'est que la personne, elle a son plan d'action personnalisé, donc elle a des résultats plus rapidement parce qu'on appuie à 100%. sur ce qui fonctionne pour elle dans son mode de fonctionnement en tant qu'humain, pas en tant qu'entrepreneur. Et on construit autour de ça.

  • Speaker #0

    Donc, il y a une notion d'écologie, en tout cas de respect de soi-même tout en faisant du business.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je trouve que c'est encore plus nécessaire en tant que freelance et en tant que coopérateur parce que bien souvent, en tant que freelance, coopérateur, tu es tout seul. Tu es tout seul, tu es dans ton bureau, tu n'as pas forcément de retour sur ce que tu fais. Tu peux suivre autant de formations que tu veux, mais bon... les AIDA, les structures comme ça, les PAS, si tu n'as personne pour te dire Ok, là, tu peux améliorer, là, tu es bien accentue, accentue, là, c'est bien. finalement tu t'enfermes dans un truc mental où tu sais jamais vraiment sur quel pied danser et moi c'est un truc que j'ai connu donc je vois l'importance de faire ça

  • Speaker #0

    Il faut rappeler qu'effectivement, les principales formations en copywriting, du moins à l'époque, et moi j'ai été formé comme ça, c'était uniquement théorique. On t'apprenait l'art d'écrire pour vendre, mais c'est vrai que derrière, tu n'avais aucun feedback. Tu avais juste la structure, mais après c'était un petit peu des mères de toi. Donc le fait que tu puisses justement donner ton point de vue, donner aussi ton expérience par rapport à ça.

  • Speaker #1

    pour un copywriter c'est primordial exactement on en a pas parlé mais c'est pas forcément important non plus, quand j'ai arrêté les plateformes du coup, j'ai fait les deux et sur une plateforme et en solo vraiment full freelance et là du coup tu dois apprendre à te vendre tu dois apprendre à communiquer, à créer du contenu et spoiler quand t'es copywriter ça sert à rien de faire des posts sur AIDA parce que tout le monde s'en fout à part les copywriters et tu dois apprendre tout ça et du coup c'est ça hyper intéressant et en gestion de projet encore plus parce que tu dois apprendre à être professionnel quand on t'a jamais appris à faire ça bien souvent dans les formations c'est pas évoqué donc aujourd'hui ce que je demande c'est comment tu fais un business de copywriter où tu vas pas seulement écrire mais tu vas aussi gagner de l'argent parce

  • Speaker #0

    que tu sais comment gagner de l'argent du coup en ligne et justement moi j'aimerais bien avoir ton point de vue sur justement le de ta perception du marketing en ligne, sachant que toi, du coup, tu as été là en 2018 et maintenant on est en 2025, il y a quand même une évolution du marché. J'aimerais bien avoir ton feedback par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'aime bien quand c'est le bordel. Et ces dernières années, ça a été le bordel. Pourquoi je dis ça Parce que... Pourquoi je dis que j'aime bien le bordel Parce qu'en fait, il y a peut-être des gens qui vont nous écouter aujourd'hui et qui sont débutants ou plutôt novices. Et ça peut être impressionnant quand tu arrives sur un secteur, un domaine, comme le marketing en ligne, où tu as déjà des mastodontes qui sont implantées, qui balancent des 50 000 balles de pub par mois, et qui sont en place, que tu vois partout, que tu allumes ton téléphone, ton ordi, limite ta télé. Et en fait, je trouve que c'est un avantage si jamais il y a des personnes comme ça, plutôt novices, qui nous écoutent, parce que ça va être beaucoup plus facile de se démarquer. je pense qu'on est rentré dans une ère qui est le marketing de transparence. Alors ça veut pas dire tout partager en mode télé-réalité, mais ça veut dire qu'on aime les trucs qui sont bruts, qui sont moins travaillés aujourd'hui, qui sont moins Mr Beast. Par exemple, si tu fais des vidéos, des reels, peu importe. Et ça, j'aime beaucoup la direction qu'on a pris depuis 2-3 ans, disons. Et je trouve que c'est vraiment... C'est une force que les gens sous-exploitent et sous-estiment. Surtout en tant que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est vrai. Ça, c'est, on va dire, ta vision sur le marketing. Et tu penses quoi, du coup, aussi de cette transition, je pense, où 2019, c'était vraiment la vente de formation en ligne pure et dure et le fait que certains disent la formation en ligne, c'est foutu. On voit, du coup, des offres qui changent, qui se développent. Et toi, tu l'as dit, tu as un modèle, du coup, hybride. C'est quoi un petit peu ton ressenti, toi, par rapport à ça

  • Speaker #1

    Je pense que la formation en ligne a encore de beaux jours devant elle. Malheureusement, ça dépend du terrain de jeu où tu veux aller si tu fais de la formation en ligne. Si tu fais que ça, tu arrives dans un stade qui est déjà bien rempli. Parce que beaucoup de personnes en proposent. Si tu commences à faire du hybride avec du coaching, là déjà le stade est un petit peu plus petit. Forcément, tu vas avoir moins de concurrence. Après, il faut être bon aussi dans ce que tu proposes. Je t'apprends rien. Et si tu veux aller encore plus loin, et ça, moi, c'est mon ambition avec le programme d'accompagnement, c'est faire aussi des trucs en présentiel. Parce que je trouve qu'il va y avoir un retour au présentiel, aux événements. Tu étais chez Dorian, il me semble, il y a quelques semaines. Tu vois, il y a ce côté, OK, il y a eu le Covid, on se l'est mangé plein de faces, de côté, pam, pam. Mais les gens, ils veulent connecter avec des vrais gens, tu vois. Et Instagram, c'est un outil incroyable. Je prends Instagram parce que... tout le monde plus ou moins à Instagram, mais les gens veulent connecter, et je pense que le présentiel va avoir son rôle à jouer, il a déjà son rôle à jouer, et il est sous-exploité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Toi, du coup, comment tu décrirais ton propre marketing, si tu devais y mettre trois mots, tu dirais quoi

  • Speaker #1

    C'est le bordel.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un marketing plutôt direct, cash, ou justement, tu as un marketing plutôt soft, tu vas mettre en humain avant tout

  • Speaker #1

    En fait, c'est... Et je suis en pleine réflexion là-dessus. Parce que je commence à avoir un peu de mal de base, tu vois. Je pense qu'on est pareil. On aime mettre les gens bien, il y a toujours de la bienveillance dans ce qu'on fait. On n'est pas des mecs méchants, tu vois. Enfin, pas méchants pour rien, du moins. Mais en fait, je suis en train de réaliser que des fois, t'as besoin de bousculer les gens aussi. Donc, toute cette partie, cette branche des marketeurs qui disent Oui, il faut être éthique, il ne faut pas parler des problèmes, il ne faut pas... Mais bon. Quand t'as un produit qui résout un problème, par définition c'est ça un produit, ça résout un problème, t'es obligé d'en parler. Donc tu vois je commence à me dire le marketing humain finalement c'est quoi C'est pas parler des problèmes, c'est juste tout le monde il est beau, le monde tu vois c'est que des fleurs partout, des petits oiseaux qui chantent. Donc je pense que mon marketing est plutôt doux, mais je vais parfois appuyer sur des points douloureux. mais c'est parce que derrière je pense que ça peut aider la personne mais pas forcément après en mode bourrin culpabilisation voilà comment ça se passe aujourd'hui pour toi sache que ça a pas resté comme ça toute ta vie aujourd'hui ça peut être comme ça, comme ça, comme ça ça ça peut t'aider, nous c'est ce qu'on propose si ça t'intéresse, allez viens,

  • Speaker #0

    on en discute il y a quand même eu une une différence entre ça, ce que tu viens d'exprimer et de dire voilà ta situation, si tu fais rien dans 10 ans t'es une merde quoi, ou t'as été une merde et est-ce que tu fais rien ce marketing très trash très américain j'ai envie de dire aussi peut-être que beaucoup de français essayent d'exporter ici, sauf que on a pas la même mentalité, on réagit pas forcément pareil et notre relation à l'argent aussi n'est pas la même

  • Speaker #1

    100% c'est une question aussi des gens que tu veux cibler c'est si je pense que ce marketing là bourrin va fonctionner sur une certaine typologie de personnes Mais après, si derrière, tu n'es pas capable de délivrer, parce que si ce marketing-là, il fonctionne, on a vu toi et moi, c'est passé pour dire qu'il fonctionne, mais derrière, il faut aussi être en mesure d'accompagner le type de personnes que ça va attirer. Et ça, c'est une autre paire de manches, une fois que tu les as dans ta formation, dans ton accompagnement, dans ce que tu proposes. Et je te disais, c'est le bordel, parce que mon marketing est plutôt doux, mais ce n'est pas un marketing... Souvent, on te recommande de faire des actions quotidiennement, d'en parler en story et tout. Moi, c'est le bordel. Moi, je fonctionne vraiment au feeling.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais aborder ce point-là. Tout à l'heure, tu parlais du coup d'Instagram. C'est ton principal canal d'acquisition ou de communication

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je suis sur Instagram, LinkedIn et YouTube. Alors, YouTube, ce n'est pas régulier, mais ça va venir.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et après, je vends principalement en newsletter. J'envoie vers des appels en newsletter. Et je fais aussi... En fait, je vais juste contacter en ce qui s'appelle du setting, mais je n'aime pas trop le mot setting. Moi, je vais juste discuter avec les gens qui me suivent, qui réagissent au poste. Et ensuite, si c'est pertinent, je leur propose un appel.

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas de tunnel de vente hyper complexe. Non. Simplicité, c'est la meilleure chose parfois. Oui. OK. Full Orga, du coup Ou tu fais un peu de pub Full Orga,

  • Speaker #1

    j'ai testé un peu de pub grâce à ta formation, d'ailleurs. c'est vrai je te l'avais dit vraiment cool ça m'a ramené une centaine de personnes en mois avec un budget de je crois que j'étais à 5 ou 10 balles je crois que j'étais à 10 balles minimum j'ai vraiment suivi ta formation quand on suit une formation moi c'est vraiment tu suis à la lettre parce que si tu mets un petit truc en plus à ta sauce ou un truc que tu te dis ah ça c'est peut-être mieux bah finalement t'as pas les résultats et Et j'ai attiré une centaine de personnes dans la newsletter en un mois. Après, je n'ai pas renouvelé parce que j'ai eu d'autres investissements et je voulais vraiment me focus là-dessus. Mais plutôt Orga du coup, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et tu vois du coup quand même une différence entre les personnes qui viennent de l'Orga et les personnes qui viennent de la pub Et comment toi, tu arrives à ajuster ton message aussi par rapport à ça

  • Speaker #1

    Ouais, alors, ce n'est pas un travail que j'ai fait. C'est-à-dire qu'en newsletter, moi, je donne du... J'essaye un maximum de donner du moi. Alors, il y a des principes marketing, un seul message par email, bien sûr. Mais j'essaye vraiment... En fait, moi, quand tu arrives chez moi, tu vas accrocher ou tu ne vas pas accrocher, ce qui est complètement OK. Mais je ne me vois pas faire des entre-deux parce que ça me saoule.

  • Speaker #0

    Oui, et puis tu n'as peut-être pas forcément besoin aussi à ce moment-là.

  • Speaker #1

    En plus,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... De segmenter...

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas ces enjeux-là encore. Pour l'instant, je le laisse de côté.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, s'il résume, toi, ta stratégie marketing, celle qui est en place, c'est... de l'organique, donc de la création de contenu, du message privé pour créer, on va pas appeler ça du setting, mais de la conversation, et à travers ça, ça va t'amener à un appel. C'est-à-dire que grosso modo, c'est ça finalement ton tunnel.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et du coup, le fait d'avoir mis ça en place, c'est la meilleure stratégie pour toi en termes de conversion, mais aussi de manière... Tout à l'heure, on parlait d'écologie. C'est un truc qui te convient parfaitement, cette stratégie

  • Speaker #1

    Alors, parfaitement pour l'instant, parce que je ne prends que 5 personnes par mois, 5 nouvelles personnes, donc tu vois j'en ai maximum 15 sur 3 mois, la durée d'un accompagnement. Pour l'instant je suis tout seul, donc je n'ai pas encore de gros sujets, parce qu'il y a plus de monde. Mes sujets à moi, j'arrive à les gérer tout seul. La stratégie convient à ce qui se passe actuellement. Mais je pense que dans quelques mois, si je veux aller plus haut, il faudra l'ajuster. Parce que ce n'est pas viable quand ensuite tu veux accompagner 30, 40 personnes en même temps ou par mois faire rentrer 20, 30 personnes déjà. Forcément, ta structure doit s'adapter. Mais actuellement, moi, ça me convient.

  • Speaker #0

    Ok. Je trouve ça important aussi de rappeler ça parce qu'on voit beaucoup de communications qui mettent l'accent sur le fait de faire des challenges. Là, en ce moment, c'est les challenges qui sont à la mode. Sauf que challenge, ça demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup d'organisation. Et surtout, ça demande aussi une compétence de communication et le fait d'être en live, de transmettre de la valeur. Ça, OK, c'est une chose, mais de passer aussi en mode vente. Et ça, si tu n'as pas travaillé là-dessus, si tu n'as pas cette compétence-là, je trouve que c'est très difficile pour certains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Souvent, quand tu es entrepreneur, tu regardes un peu ce qui se fait, puis tu regardes les gens que tu suis. Et puis, les gens que tu suis, ils font des trucs qui fonctionnent. Sauf que des fois, les gens que tu suis, ils ont une équipe derrière. Ils ont 20-30 personnes qui s'en occupent. Et toi, quand tu es solo, peut-être que tu as une assistante virtuelle, ou tu as une petite équipe de 5-6 personnes, ce n'est pas adapté à ça. Même si de l'extérieur, tout paraît parfaitement rodé. Pour avoir vu beaucoup de business en coulisses, c'est rarement parfaitement rodé.

  • Speaker #0

    Comme on dit, le marketing, c'est vraiment du marketing, parce qu'effectivement, entre ce que les gens voient de la réalité et les coulisses, parfois tu dis que c'est nuit et jour. Oui,

  • Speaker #1

    et en fait, vraiment, je pense qu'il y a un truc à retenir de tout ça, c'est qu'une stratégie marketing qui fonctionne pour quelqu'un d'autre, elle ne fonctionnera pas pour une autre personne, même si l'autre personne, elle applique tout à la lettre. Je crois que c'est Peter Thiel, le gars qui avait co-fondé Facebook. Il disait dans une conférence qui est présente sur YouTube, d'ailleurs, c'est une dinguerie ça, parce qu'il donne des pépites. Et il disait, deux personnes avec la même stratégie, dans les mêmes conditions, ne vont pas réussir de la même manière. Parce que tu as le facteur humain qui va rentrer, leur propre facteur humain qui va rentrer en compte. Et donc, ça n'amènera pas au même résultat. Même si tout est fait exactement de la même manière.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais, c'est super intéressant. Du coup, ça me fait un petit peu rebondir, mais avec ton expérience depuis 7 ans,

  • Speaker #1

    tu es en ligne Oui, 6 ans, disons.

  • Speaker #0

    6 ans. C'est quoi ton plus gros coup marketing que tu as pu faire Que ce soit quand tu étais freelance pour du e-commerce, quand tu étais copywriter, ou là, dans ta transition, d'accompagner les gens

  • Speaker #1

    Mon plus gros coup marketing C'est d'avoir fait une liste des 100 personnes, la fameuse dream list, avec qui je voulais bosser. Alors, je n'avais pas 100 personnes, je devais avoir 30-40 personnes. J'ai envoyé une carte postale aux 5-6 premiers et je n'avais pas de client en copywriting à l'époque. Je sortais de la plateforme et j'ai signé le client tout en haut.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu penses que la carte postale a été le déclic

  • Speaker #1

    Je l'ai contacté que comme ça. C'est le seul message. Je n'ai pas envoyé de DM, de trucs en plus. En fait, ce qui s'est passé, c'est que j'ai envoyé les cartes postales. Je savais que cet entrepreneur, c'est un entrepreneur dans l'IMO. Je crois que tu sais qui c'est. Je ne peux pas trop en parler parce que je travaille encore avec lui. Si tu penses immobilier en France, tu penses à lui. Et tu as peut-être été à son festival récemment. à Paris. Je sais que lui, il compartimente énormément. Quand tu lui envoies un DM, il ne va pas te répondre. Pour prospecter encore moins. Et donc l'idée, ça a été de voir... Pourquoi elle était comme ça Donc t'écoutes des podcasts, ça c'est un truc que je recommande à tout le monde. Si vous voulez prospecter quelqu'un, ou entrer en contact avec quelqu'un qui est à un niveau de business où tout est compartimenté, où vraiment l'email sur son site ça va pas être lui derrière qui va répondre, allez écouter des podcasts, prenez le temps de cerner comment la personne, elle réagit, elle pense. Ce qu'elle met en priorité, lui c'est la gestion de son temps, c'est-à-dire que le taf c'est le taf. par contre le perso c'est le perso et il délègue un maximum pour justement se dégager du temps perso et donc c'est exactement de ça que je lui ai parlé dans le cas postal, je lui ai dit salut j'adore ce que tu fais grosso modo, j'adore ce que tu fais voilà aujourd'hui je fais ça donc si jamais t'as des besoins moi ce serait un plaisir de t'aider pour t'aider à dégager plus de temps et à aller vers je crois que son objectif à l'époque c'était plus de voyages ok,

  • Speaker #0

    ça c'est C'est pépite ça. On en revient à la connaissance finalement de notre client cible. On n'en a pas abordé parce que ça a abordé sur toutes les plateformes et dans toutes les vidéos. Mais plus tu connais la personne avec qui tu as envie de travailler, plus le message sera fluide.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu vois, il y a probablement des copywriters qui vont écouter ça. Donc aujourd'hui, sachez que les gens ne sont pas prêts à faire ce genre de truc. Votre concurrence aujourd'hui, elle n'est pas prête à faire ça. Donc si vous faites ce petit pas en plus, ça fait déjà un énorme avantage. sur tous les autres. Et la question, ce n'est pas vraiment d'être meilleur que tous les autres, mais c'est de savoir vous placer là où les autres ne sont pas, justement, par effet de contraste, mieux ressortir et avoir plus de chances de capter l'attention de la personne. Et le sujet, ce n'est jamais de signer la personne. La première étape, c'est de créer une connexion avec la personne. C'est déjà rentrer dans son radar. Après, c'est du radar. C'est susciter son intérêt. Et après, on va parler vente. Quand vous voyez que vos intérêts sont alignés et que vous pouvez aider. Souvent, on essaie de passer de je rentre en contact, ça y est, on se marie, on travaille ensemble pendant des années.

  • Speaker #0

    Donc stop les messages de prospection où tu as, je n'ai pas envie de te faire perdre ton temps, j'ai une vidéo qui te fait avoir 30% de plus de conversion. Stop.

  • Speaker #1

    Au contraire, continuer, ça nous fait des stories à mettre. Des fois, je ne suis pas inspiré, je vais piocher là-dedans.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou. Est-ce que, si on fait le bilan un petit peu de ton parcours, de ta jeunesse jusqu'à aujourd'hui, est-ce que tu penses que tu as atteint des rêves Est-ce que tu penses avoir, entre guillemets, réussi Sachant qu'encore une fois, la définition du succès, elle est propre à chacun. Mais si tu devais te faire un feedback à toi-même, comment tu te situes De 0 à 10, je vais faire à la PB. De 0 à 10,

  • Speaker #1

    comment tu te situes Je suis à 10. Je suis à 10 sur ce que le Florent, il y a 10 ans, voulait. Je suis à 4 sur ce que le Florent, maintenant, veut. C'est-à-dire que là, l'objectif, c'est... Je n'en ai jamais parlé en podcast. Toi, tu as des exclusivités.

  • Speaker #0

    Trop bien, écoute. Je suis content.

  • Speaker #1

    Non, mais ça fait du bien. Et tu sais, les gens, des fois, on est un peu en mode... C'est peut-être trop gros ce que je suis en train de penser ou ce que je veux. Je trouve que c'est bien de le matérialiser en le disant, le pouvoir de la parole. c'est assez fort. Ou de l'écriture. Quand tu le mets sur papier, tu sais, ça devient tangible. C'est vrai, quoi. C'est plus une pensée qui est dans la tête. Et moi, là, l'idée, c'est d'en faire Copy Tribe, c'est mon accompagnement, c'est d'en faire le meilleur pour les copywriters. Mais le meilleur, tu vois, c'est un peu flou. C'est quoi au juste le meilleur Moi, ce ne sera pas le meilleur pour le nombre de personnes que ça va accompagner parce que c'est trop facile de faire rentrer des gens avec des promesses marketing. Et derrière, mettre une garantie. Dans six mois, si t'as pas les résultats, on te rembourse. On fait passer ça sous le tapis, on se serre la main et on passe à autre chose. Moi, je veux que ce soit le meilleur parce que je veux que 100% des gens qui sortent de cet accompagnement aient des clients et vivent à 100% de Cooperative. Et ça, c'est beaucoup plus dur à faire, je trouve. Dans un premier temps, ça va être ça. Après, je vais ouvrir un lieu pour rassembler. Parce qu'on parlait un peu de voyage tout à l'heure. Je trouve que quand tu voyages, c'est cool, tu vois plein de choses. Mais après, c'est des cycles. Et là, je rentre dans un cycle où j'adore voyager, je vais repartir en voyage. Mais je veux être la personne, dans quelques années, je pense, qui va rassembler des gens, des entrepreneurs, créer un lieu, une sorte de sanctuaire, sans tomber dans le côté gourou, mais un sanctuaire où les gens peuvent venir, travailler ensemble, échanger, connecter, proposer du breastwork, pour vraiment...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    englober toutes les parties de l'entrepreneuriat et il y a la santé mentale aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'a pas abordé ce sujet mais c'est primordial dans la longévité de notre business et puis de nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Donc c'est un peu l'ambition là. Donc 4 pour la personne actuelle. Mais 4, je suis heureux quand même, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se ressent de toute façon dans notre épreuve. Je trouve ça cool, tu vois. Ok, super. Là, je vais te poser des questions en vrac.

  • Speaker #1

    Hé, t'sais, je vais te faire un contre-nouveau. Parle-moi un petit peu. Là, sur 10, t'es comment, toi

  • Speaker #0

    Oh là là, j'étais pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    Ça va être trop bien, ça va être brut, du coup, ce que tu vas me dire.

  • Speaker #0

    Tu me mets mal.

  • Speaker #1

    Je réponds à ta question d'abord.

  • Speaker #0

    Non, mais j'allais dire que... Je vais peut-être broder, d'ailleurs, mais au moins, c'est fait. Je vais dire que je suis à 9 par rapport à qui j'étais ou d'où je pars. Déjà, je suis toujours insatisfait de moi, donc je ne me mettrais jamais 10, mais ça, c'est un lourd débat. Donc 9, parce que je pars de... J'ai aussi mon histoire de vie. Ce n'est pas le moment forcément d'aborder ça, mais je trouve que je suis impressionné de qui je suis devenu, même s'il y a encore une grosse marge de progression. Donc ça, c'est sur la personne. Et après, sur la partie, on va dire business, je me mettrais un petit 6 ou 7. Je sais que j'ai encore, comme toi, je pense que j'ai encore des... des choses à accomplir. Je suis encore, moi, dans un mode, on va dire, prestation de service. Ce n'est pas que je n'ai pas osé faire autre chose, mais pour l'instant, c'est vraiment l'expertise que j'ai envie d'approfondir en tant que, du coup, CMO. Et c'est là où je sens que je suis bon. Mais voilà, je sais que ce n'est pas mon propre business. Je travaille pour les autres, je kiffe ça. mais je ne crée pas un actif. Je sais que ce n'est pas mon propre truc à moi. Peut-être que dans quelques mois, quelques années, je vais ressentir le besoin de créer quelque chose qui soit moi. Donc potentiellement, dans quelques temps, j'opterai pour un nouveau positionnement.

  • Speaker #1

    C'est un cheminement après. C'est déjà bien que tu mettes le doigt dessus. Je pense qu'on est pareil là-dessus. C'est progressif. Tu t'en viens à... à réussir dans ce que tu fais, peut-être pour les autres. Puis finalement, tu réalises que c'est bien d'avoir son business. Je ne t'apprends rien. Tu es peut-être là depuis plus longtemps que moi en termes d'avoir ton business et accompagner toi. Mais je trouve ça bien l'évolution. Hâte de voir où ça va mener.

  • Speaker #0

    Yes, on verra. On se tiendra au courant. On va terminer là-dessus sur les petites questions en vrac. L'idée, c'était de relâcher la pression, même si ça s'est plutôt très bien passé. et apprendre un peu plus à te connaître. Donc c'est des questions un petit peu bateau, mais je ne te demande pas de réflexion, je ne te demande pas d'argumenter derrière, mais juste de répondre à ta préférence.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Alors c'est des petites questions au petit-déj. Si tu prends un petit-déj, bien évidemment,

  • Speaker #1

    tu es plutôt sucré ou salé Je ne prends pas de petit-déj.

  • Speaker #0

    Café ou sans sucre Il faut que j'arrête avec cette question.

  • Speaker #1

    Premier café de la journée, café sans sucre.

  • Speaker #0

    Donc café ou thé, tu es plutôt café sans sucre. Ok.

  • Speaker #1

    ton film ou ta série préférée mon film préféré c'est A Beautiful Mind avec Russell Crowe Un homme d'exception en français ok,

  • Speaker #0

    intéressant, je trouve qu'à chaque fois petit aparté, chaque film qu'on préfère, notre film préféré a toujours une relation particulière avec nous, notre envie notre histoire et tout, donc je trouve que c'est vachement intéressant ok Fin de l'apartheid. Si tu devais partir, du coup, en vacances, tu es plutôt maire ou montagne

  • Speaker #1

    Maire.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, tu l'as dit tout à l'heure, mais tu préfères travailler le matin ou le soir Le matin. Ok. Plutôt lire un livre ou écouter un podcast

  • Speaker #1

    Lire un livre. Ok. Même si je n'ai pas plus de podcast que je l'ai de livre.

  • Speaker #0

    Ça va. Tu préfères du coup travailler dans le silence ou avec la musique

  • Speaker #1

    Musique classique.

  • Speaker #0

    Classique, ok. Et tu es plutôt organisé ou tu es plutôt en mode freestyle

  • Speaker #1

    Freestyle organisé. C'est-à-dire qu'il y a des grandes lignes directrices et je m'autorise à aller jouer avec les bords de chaque côté. Mais il y a un certain cadre quand même.

  • Speaker #0

    Ok, dernière question, on va parler un peu d'argent. Tu préfères 1 million cash ou 10 000 euros par mois

  • Speaker #1

    10 000 euros par mois. Ok. Pendant combien de temps

  • Speaker #0

    J'ai avi, avi.

  • Speaker #1

    Avi Ouais, un euro par mois. C'est bien.

  • Speaker #0

    Top. Écoute, on va terminer ce podcast. Franchement, on a fait quoi 55 minutes, c'est bien. Ma dernière question, en fait, c'est tout simplement de savoir si tu as un dernier message à faire passer. Je te laisse libre.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais te laisser sur... sur la citation qui moi me drive depuis un an, un an et demi maintenant, parce que des fois quand t'as un business c'est dur de t'en rappeler, c'est ne te juge pas sur les fruits que tu récoltes, mais sur les graines que tu sèmes. Et ça quand tu fais ça au quotidien, après forcément à un moment tu vas récolter. Mais des fois quand t'es, surtout quand t'es dans le dur, moi je sais que ça m'aide beaucoup, quand j'ai pas les résultats que je veux, quand un client il me dit pas je vais réfléchir, alors que je sais que je peux l'aider. ok, sème, sème, sème et juge-toi là-dessus même si tu ne sèmes pas beaucoup jour après jour l'idée ce n'est pas d'être à 100% tout le temps l'idée c'est même les joueurs à 50% si tu donnes 50% tu es à 100%

  • Speaker #0

    mais c'est de vraiment se remettre le projecteur sur ce que tu contrôles et pas sur les facteurs extérieurs trop bien merci pour le mot de la fin On mettra en dessous, je ne sais pas où, un commentaire dans les descriptions, ton principal canal de com' si les gens veulent te suivre. Et puis, même ton calendrier. Si des copywriters nous écoutent et qui sont intéressés par l'accompagnement, on va prendre un petit rendez-vous avec toi.

  • Speaker #1

    Regarde, on va faire... Si jamais il y a des copywriters qui sont intéressés ou qui veulent en savoir plus, on va mettre un mot magique. Je kiffe faire ça dans mes collègues. Vous mettez un mot magique. C'est quoi le premier truc que tu as sur ton bureau

  • Speaker #0

    Un pot. Une fausse plante.

  • Speaker #1

    Plante, ok. Vous m'envoyez plante en DM. Je saurais que vous venez d'ici et j'aurais un truc pour vous.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un discours marketing au PC.

  • Speaker #1

    C'est un petit dada que j'ai. À faire avec mon client aussi. Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Trop bien. écoute je te souhaite le meilleur et puis à très vite merci pour l'invitation Tom et puis à très vite ciao ciao

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Description

[Épisode 01]
Dans cet épisode, j’accueille Florent Carrère, digital nomade. On revient sur son parcours atypique, de la Vendée à l’Australie, du dropshipping à ses premières fiches produits à 4€ sur 5euros.com… jusqu’à son accompagnement actuel pour les copywriters.

Dans cet épisode, tu vas découvrir :

- Pourquoi son enfance “caméléon” et son besoin d’indépendance ont forgé le copywriter et l’entrepreneur qu’il est devenu
- Ce qui a changé après sa fracture en Erasmus (spoiler : ça commence avec “comment gagner de l’argent sur internet…”)
- Comment il est passé des fiches produits à 5€ à un business sur-mesure qui lui permet de voyager et de choisir ses clients
- Les 3 erreurs que font (encore) 90 % des copywriters débutants
- Sa méthode pour créer des accompagnements vraiment personnalisés, grâce à un outil atypique : le Human Design
- Pourquoi il préfère le marketing organique & doux, sans bullshit, mais avec un vrai impact
- Et la vérité sur les coulisses des "success stories" qu’on voit partout sur Instagram


Un épisode brut, sans bullshit, avec un Florent transparent sur ses doutes, ses galères, ses pivots… et les graines qu’il continue de semer, jour après jour.

🪴 Envie de bosser avec Florent ? Envoie-lui “Plante” en DM… tu comprendras à la fin de l’épisode.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans CLIC, le podcast où on parle d'entrepreneuriat sans filtre et sans façade. Ici, on explore ce qui se passe derrière les clics, les doutes, les déclics, les stratégies ou encore les remises en question. Ce que le marketing ne montre pas toujours, mais qui fait toute la différence. Je suis Tom et dans chaque épisode, j'invite les entrepreneurs à raconter leur parcours, leur prise de conscience. Parce qu'avant les clics, il y a souvent les doutes. Et parce que le meilleur marketing commence par une vraie histoire. Bonne écoute. Salut Florent

  • Speaker #1

    Salut Tom

  • Speaker #0

    Comment ça va

  • Speaker #1

    Ça va super bien. Écoute, merci pour l'opportunité. Tu me disais que tu lançais un podcast et je me suis dit wow, trop cool

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ça me fait super plaisir parce que nous on se connaît depuis pas mal de temps finalement, mais on n'a jamais eu vraiment l'occasion d'échanger profondément et du coup je me suis dit que c'est vraiment l'occasion parfaite d'approfondir tout ça.

  • Speaker #1

    Bah 100% 100%, c'est vrai, pour mettre peut-être un peu de contexte aux gens où ça fait 3-4 ans qu'on se croise dans des programmes, dans un mastermind récemment. D'ailleurs, c'était trop cool d'enfin se voir. Et là, apparemment, on a quoi, 45 minutes, tu m'as dit

  • Speaker #0

    Ouais, on est chill, il n'y a pas de chill.

  • Speaker #1

    Bah écoute,

  • Speaker #0

    allons-y. Et en plus, petit spoiler alert, tu as quand même une voix pépite pour le podcast.

  • Speaker #1

    Ah, merci.

  • Speaker #0

    Parce que tu as un ton... qui fait que ça va passer crème. Voilà, l'annonce à la couleur.

  • Speaker #1

    Nickel, merci.

  • Speaker #0

    On y va. Déjà avant de démarrer, j'aimerais que tu te présentes en une phrase, qui es-tu et ce que tu fais, et puis on reviendra après plus en détail.

  • Speaker #1

    Yes, alors je m'appelle Florent Carrère, c'est pas vraiment un spoiler. Aujourd'hui, j'accompagne des copywriters freelance dans le développement de leur activité, plutôt sur la partie business, pas forcément les formats en copywriting, même s'il y a une partie aussi qui est dédiée à ça. mais plutôt comment tu fais pour être un copywriter qui va avoir des clients, qui va attirer des opportunités, qui va délivrer un projet de A à Z comme un pro, et qui ensuite va pouvoir capitaliser là-dessus pour le boucler à l'oreille, attirer encore plus d'opportunités, en vivre, se détacher peut-être d'un boulot salarié, et tout simplement kiffer son activité comme il en a envie.

  • Speaker #0

    Yeah, c'est trop bien. On va en regarder sur cette partie. D'ailleurs, ça me fait penser, tu es en France là actuellement ou tu es à l'étranger Actuellement,

  • Speaker #1

    je suis en France. J'ai prévu de repartir en voyage le 30 mars. Je repars en Australie avec mon petit frère et après je vais aller au Vietnam. Pour l'instant on est en France, on est bien.

  • Speaker #0

    Trop bien,

  • Speaker #1

    ok,

  • Speaker #0

    parfait, ça marche. Je démarre toujours les podcasts par comprendre un petit peu le Florent dans sa globalité et notamment dans sa jeunesse. Donc j'aimerais que tu me parles un petit peu de ton cadre familial, comment ça s'est déroulé pour toi dans ta jeunesse.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu fasses ça parce qu'il y a très peu de personnes qui le font. Je trouve que c'est hyper pertinent pour aller aux racines, finalement. Moi, ça a été... Déjà, je suis né dans le sud de la France, mais comme tu l'entends, il n'y a pas d'accent, il n'y a rien du tout. Parce que je n'ai pas grandi dans le sud, j'ai grandi en Vendée, juste en dessous Nantes. Et, écoute, enfance plutôt sereine. Mes parents ont divorcé très tôt. Finalement, je n'ai jamais eu ce papa-maman à côté, même si j'ai eu un beau-père qui est franchement assez incroyable. Je n'ai jamais manqué de rien. Je me suis construit comme ça en Vendée jusqu'à mes 18 ans. À mes 18 ans, il y a eu la question de faire quoi comme études. Je sortais d'un bac littéraire que j'ai eu, c'était un hold-up. Je me disais, qu'est-ce qu'on va faire J'ai suivi un peu les copains. J'avais un bon copain qui partait faire ses études à Angers, et en bon littéraire, ou plutôt en personne qui se considérait nulle en maths, je me suis dit, vas-y, je vais faire LEA, langue étrangère appliquée. Comme ça, tu gardes les maths à distance. Et j'avais toujours eu une appétence pour les langues, je kiffais bien l'anglais. Et j'avais pris allemand, parce que tout le monde me disait aussi au collège de prendre espagnol. Donc par esprit de contradiction, j'avais été coché, tu vois. Classique. Tu vois, le sale gosse un petit peu. Et donc, j'ai fini. Je me suis dirigé vers Angers, où j'ai fait une licence. Et en fait, pendant cette licence, en deuxième année, milieu de deuxième année, on te demande, ok, tu veux faire un Erasmus Et en fait, je me rappelle, il y avait la carte du monde sur le diaporama au tableau du prof, du prof référent, et je pouvais aller partout. Là, je me suis dit, OK, ça fait plusieurs années que tu fais de l'allemand. Ça fait plusieurs années que tu es zéro en allemand. Vraiment, à ce moment-là, à la fac, je devais être à 4 de moyenne, tu vois. OK. Là, c'est le moment, tu vois, de faire un truc avec l'allemand. C'est ta dernière chance. Et donc, j'ai un peu vendu le truc comme ça, tu vois, à mon prof. Je lui ai dit, écoutez, en plus, il était allemand. Écoutez, je suis zéro en allemand. Vous voyez, il n'y a pas de... Vous le voyez bien. Et je pense qu'il faut vraiment que j'aille sur place pour essayer de m'améliorer. Et c'est comme ça que j'ai fait mon Erasmus en Allemagne, que j'ai pas eu d'ailleurs le semestre, parce que j'ai eu des petits soucis de santé. Et en fait, ce souci de santé, ça a été la pierre angulaire de tout le reste, parce que ça m'a ouvert sur le voyage. Ça m'a aussi obligé à être à l'étranger, dans un endroit où tu connais personne, à part les étudiants. Donc forcément, tu dois t'adapter, c'est un rythme à prendre. Et le fait de... pas tombé malade, mais en gros, je me suis fracturé les deux talons. J'ai dû rentrer en France quelques temps et j'avais déjà payé mon loyer en Allemagne jusqu'à la fin du semestre. Je me suis dit, même si niveau cours, c'est foutu, entre guillemets, autant que j'y retourne parce qu'il y a encore deux, trois mois de loyer qui sont payés. Et c'est comme ça que j'y suis retourné. Et pendant que les copains, ils étaient en cours, moi, j'étais dans mon petit appart et je me rappelle avoir tapé comment gagner de l'argent sur Internet. OK.

  • Speaker #0

    On va y revenir, ça.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Le classique.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et je suis tombé à l'époque, c'était en 2016-2017, je suis tombé sur le dropshipping, qui a été une sorte de révélation. Il y a des mecs qui font des sommes de ouf en ligne. Donc je me suis lancé, j'ai pris une formation, et j'ai regretté en fait, parce que je ne regarde pas avec le recul, mais sur le moment, j'ai regretté, parce que ça m'a mis un peu dans le dur financièrement. Et en fait, ça a été hyper formateur, pas parce que j'ai gagné beaucoup d'argent, mais parce que ça m'a mis un premier pied à l'étrier dans le business en ligne. J'ai réalisé au bout de 8-10 mois qu'en fait, ça ne me plaisait pas. Le côté argent m'intéressait et m'intéresse toujours, on ne va pas se mentir. Mais j'étais plus excité par l'opportunité au début, mais pas assez investi pour aller continuer, persévérer là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Voilà, tu as sauté plein des papiers. par rapport à... Ah,

  • Speaker #1

    il faut m'arrêter, il faut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien, c'est bien. Franchement, ça permet de voir déjà, d'entrevoir le personnage. Juste revenir un petit peu sur ton parcours scolaire. Donc, tu dis que tu as fait plutôt un bac littéraire. C'était quoi un petit peu le Florent, justement, du collège, du lycée, où on sait que c'est des années un peu charnières, peut-être dans la rébellion et tout ça. Comment, toi, tu te situais Est-ce que tu étais plutôt premier de la classe, ou justement, tu étais le mec dont on ne connaissait même pas le nom Ça se passait comment

  • Speaker #1

    Moi, j'étais le mec copain avec tout le monde, mais ami vraiment avec personne. Jusqu'au lycée. Jusqu'au lycée où là, j'ai vraiment trouvé un noyau d'amis que j'ai toujours aujourd'hui. Je suis hyper content de ça. Mais au collège, c'était plutôt en mode caméléon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le percevais Du coup, peut-être qu'à l'époque, tu ne t'en rendais peut-être pas compte, mais pourquoi finalement, tu n'arrivais pas à créer des vrais liens Parce que c'est quoi

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant d'en parler. Je pense que le fait déjà d'être de l'extérieur, parce qu'en Vendée, c'est quand même très... C'est pas hermétique, mais quand tu connais peu de personnes de base ou que t'es pas de Vendée, forcément, il peut y avoir une barrière à l'entrée. Moi, je pense que j'ai eu de la chance parce que t'es enfant et du coup, quand t'es enfant, c'est peut-être plus facile de créer des liens, même si les enfants entre eux sont très durs. Moi, j'étais plutôt en mode caméléon. J'apprécie bien les gens, je me rappelle, mais voilà, c'était des potes, quoi, tu vois. Ça pouvait s'inviter aux anniversaires, mais bon, c'est pas la personne qu'on invitait en priorité, quoi.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche, ouais, ok. Moi, ça me fait un petit peu écho aussi à mon histoire à moi, donc je comprends bien. Ça roule. Et justement, par rapport à ton parcours scolaire, est-ce que t'as des petites anecdotes comme ça, qu'elles soient positives ou négatives, mais est-ce qu'il y a des trucs qui t'ont marqué, que ce soit au collège ou au lycée qui, aujourd'hui, peuvent refaire surface Tu dis, tiens, heureusement que j'ai fait ça, ou pourquoi j'ai fait ça, parce que ça a tel impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a eu... Au lycée, il y a eu... Non, au collège, j'ai eu le choix des Allemands, où je suis allé à contre-courant, et finalement, ça a eu que du positif par la suite, parce que, tu vois, première expérience à l'étranger. En Allemagne, j'ai rencontré ma copine actuelle. Tu vois, c'est vraiment une histoire de ouf. Et après, au collège... Je me rappelle avoir été marqué par plusieurs professeurs qui étaient plutôt bienveillants, qui savaient faire la part des choses, il n'y a pas de blanc ou noir avec les enfants. Je me rappelle, j'apprécie beaucoup, je crois que c'était M. Antoine, ça devait être au CM2, qui lui était un peu nouveau prof, donc je pense aussi de l'extérieur, même si on ne se l'est jamais dû. finalement, j'en sais rien. Mais il y avait ce côté, ouais, il faisait la part des choses et il essayait de tirer tout le monde vers le haut. Et ça, je trouvais ça beau, tu vois, en tant qu'enfant. Et finalement, j'ai réalisé que c'est un peu ma manière de fonctionner aussi.

  • Speaker #0

    OK, ça marche, c'est intéressant. OK. Donc là, c'est bon. On a cerné, on va dire, le personnage de Florent, de ses zéros à 18 ans. Est-ce que tu n'as pas dit, ou si tu l'as peut-être dit en intro, mais tu as eu aussi, du coup, un frère

  • Speaker #1

    J'ai un petit frère,

  • Speaker #0

    oui. Tu as un petit frère, OK. ça marche. Donc, ok, tu pars en Allemagne. C'était quelle ville, d'ailleurs C'était Wuppertal.

  • Speaker #1

    C'est le Angers allemand.

  • Speaker #0

    Donc, c'était pas une grosse ville avec 1000 étudiants ou des choses comme ça. En fait,

  • Speaker #1

    c'est une ville qui a de la chance parce que aujourd'hui, on en dit que c'est le nouveau Berlin. Parce qu'en fait, elle est posée au fond d'une vallée. L'hiver, il fait froid, il y a de la neige, ça caille l'été tu meurs de chaud et elle est entre Düsseldorf Dortmund, Borum qui sont vraiment 3 des plus grosses villes de la région, c'est dans le ouest de l'Allemagne donc tu vois c'est 3 piliers de l'économie, c'est une ancienne ville industrielle, donc forcément tu vois peut-être les 30 dernières années, il y a eu un peu un rejet de ce genre de ville parce que avec la nouveauté la modernité et tout ça, là il y a un retour un peu au côté brut J'ai l'impression. On apprécie de plus en plus ça. Et du coup, la ville renaît, d'où Nouveau-Berlin. Et moi, j'étais là-bas, il y avait une grosse fac. Mais après, c'est vrai, il n'y a pas mille choses à faire.

  • Speaker #0

    Ouais, OK. Ça marche. Donc, tu pars en Allemagne. Tu testes un petit peu, tu découvres les mêmes promesses que moi, guicheuse, de faire de l'argent sur son canapé en se tournant les pouces. Est-ce que tu es parti directement... dans le monde digital, dans le monde du business en ligne Ou est-ce que tu as eu peut-être un job avant, un job de salarié, et tu as eu cette transition Ça s'est passé un petit peu comment

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu un autre job. En fait, quand j'étais en Allemagne, vraiment, je me suis pris pour, même si ça ne l'a pas fait par la suite, je me suis pris pour ce côté business en ligne. Tu peux travailler de chez toi. Moi, ça ne m'a jamais gêné de travailler beaucoup. Au début de faire pendant plusieurs années, je travaillais beaucoup, beaucoup mal. aussi, mais à côté, j'avais un job étudiant chez Darty, au service après-vente, où en gros, les gens viennent te voir, 70% du temps, c'est un problème parce que c'est le SAV, et tu dois trouver des solutions qui vont satisfaire la personne qui vient, mais aussi qui va satisfaire le magasin, parce que derrière, il y a un business, et tu peux pas te permettre de juste rembourser les gens quand ils viennent avec un écran cassé ou quoi. Donc tu vois, ça m'a hyper... Ça m'a beaucoup aidé sur le côté gestion des gens, de l'humain, parce que toute la journée, tu fais que ça et tu bosses dans le commerce beaucoup d'heures, surtout en période de Noël, notamment. Et donc le deal avec mes parents, c'était en août 2018, il me semble. Ouais, 2018. Je leur ai dit, ok, j'ai un truc à vous proposer, vous me donnez un an pour vivre de mon truc sur Internet. Moi, pendant ce temps-là, j'ai encore le travail chez Darty. Donc, je ne vais pas rester à la maison, tu vois, tranquille, à rien faire pendant ce temps-là. Et je ne suis jamais retourné à la fac. C'était mon deal avec eux pour, du coup, ne pas retourner à la fac, qui me laisse un an. Et finalement, tu vois, j'ai fini chez Darty. On devait être en janvier 2019, du coup. J'ai fait de l'usine après, toujours en essayant de monter mes petits e-commerce. ça ne fonctionnait pas. Ce que je me suis dit, c'est Ok, il y a un problème. Je vois bien qu'au début d'un projet, je suis hyper enthousiaste, mais au bout d'une semaine, quand je vois que les premières pubs ne fonctionnent pas, tu vois, ça s'essouffle. Je me suis dit Ok, je fais le bilan, remise en question, qu'est-ce que j'ai appris de ça Je sais monter des boutiques e-commerce en une journée, aucun souci. Je sais un peu faire des fiches produits. Vas-y, je vais commencer à faire des fiches produits sur une plateforme de freelance. Et c'est comme ça que je me suis lancé ensuite sur...

  • Speaker #0

    sur 5euros.com qui est aujourd'hui comme up oui c'est comme up ok et donc ça c'était mi-2018 c'est ça

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est du coup, on arrive à l'été 2019.

  • Speaker #0

    Ok, donc un an après. Moi, je trouve que tu as osé, je trouve que c'est intéressant, parce que tu as osé poser un cadre vis-à-vis de tes parents. Moi, c'est un truc que j'ai caché, par exemple. Je n'ai pas dit que j'avais eu ce job de copywriter en plus de mon taf. Alors que toi, à l'inverse, tu étais encore au lycée, donc la situation était en études, donc la situation était peut-être un peu différente. Et ça montre peut-être que t'avais quand même une bonne relation de confiance vis-à-vis de tes parents.

  • Speaker #1

    Ouais, vis-à-vis, ce deal-là, à la base, je l'ai fait avec ma mère et mon beau-père. Et je suis hyper reconnaissant envers eux parce que depuis tout petit, je crois qu'il y a eu une sorte de confiance, d'autonomie qui s'est installée. Tu vois, pour la petite anecdote, on partait l'été au camping, je devais avoir 10-11 ans. Ils me laissaient, tant que je restais dans le camping, ils me laissaient jusqu'à minuit, une heure. Et bien souvent, mes potes, ils avaient 3-4 ans de plus. J'étais avec les plus âgés. Il y a eu cette dynamique très tôt. Ils m'ont laissé beaucoup d'autonomie. Dans un cadre, toujours, mais tant que je ne faisais pas de la merde. Ça se passait bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Ok. Si on doit essayer d'instaurer des choses, ça a été quoi pour toi le déclic qui a fait que tiens, je vais arrêter vraiment les études et je vais me concentrer sur le business en ligne Même si au début, ça n'a pas forcément fonctionné comme tu voulais.

  • Speaker #1

    Moi, ça a été vraiment le côté liberté. Alors, ça va faire très bateau et tu n'auras pas l'en-scoop avec cette phrase. Mais le côté liberté, genre... En fait, tu contrôles comment ça se passe. Tu n'as pas de contrôle sur les résultats. Tu n'en as jamais, en soi. Mais tu contrôles l'environnement. Tu contrôles... Et moi, je pense que j'ai une... personnalité où j'aime l'ultra indépendance, pouvoir me reposer sur des gens, mais savoir que de mon côté, la barque, elle reste à flot. Et c'est ce côté-là, je pense, qui m'a beaucoup attiré, qui m'attire encore aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Ça marche. Et du coup, ça a été quoi après le cheminement de dropshipping à cette transition vers... le copier-retriever, là où on s'est connu.

  • Speaker #1

    Quand je me lance sur la plateforme de freelance, je vends des fiches produits à 5 euros. À 4 euros du coup, parce que la plateforme prend 1 euro de commission. C'est vrai. Derrière, il y a Tonton Urssaf qui passe. Donc voilà. Et donc, il fallait faire du volume. Il fallait faire du volume les premiers mois. Et j'ai eu de la chance. On y viendra juste après. Les premiers mois, ça monte petit à petit. Je commence à vendre aussi des pages à propos pour des e-commerce. La mise en place de la boutique. Et puis eux, ils ont juste à envoyer du trafic. Ça monte comme ça petit à petit. Et ce qui va se passer, c'est que je pars en Australie en septembre 2019 avec un de mes potes. Et en Australie, on commence à faire des petits boulots. Je fais les deux en parallèle. Et les petits boulots, ça payait. En vrai, ça payait très bien. mais ça me saoulait. Ça me saoulait de faire, par exemple, du black, de passer, je sais pas, 12 heures dans un entrepôt, tu sais, à faire du nettoyage et tout, ça payait très bien. Je crois que pour deux jours et demi, trois jours de taf, on avait été payé 500 dollars, ce qui est hyper cool quand t'es backpacker, en plus. Mais je me rappelle, ça me saoulait, je me revois dans l'entrepôt, passer le balai, puis après, tu fais des pauses, des fois, de 20-30 minutes. Tu sais, j'avais l'impression d'être inutile. Et même si j'étais payé... j'avais envie de faire un truc qui, je pense, avait plus de sens. Même si je ne me suis pas dit comme ça à l'époque.

  • Speaker #0

    Tu étais à quel âge à cette époque-là

  • Speaker #1

    Là, j'avais... C'était... Je vais avoir 22, 23. Un truc comme ça. Et du coup, je me rappelle avoir dit à mon pote, OK, vas-y, fais les jobs. Moi, je vais me concentrer à 100% sur la partie freelance. Et je me suis mis à 100% un petit peu avant Noël 2019. sur la partie freelance. Du coup, j'étais chez nous et je faisais des fiches produits toute la journée.

  • Speaker #0

    Et à cette époque, tu avais déjà appris la compétence du copywriting ou pas encore

  • Speaker #1

    J'avais déjà appris, mais si tu veux, je n'ai pas suivi une formation à la base. Et après, je me suis lancé. J'ai appris vraiment sur le tas. Mes premières fiches produits, si tu as l'ordinateur devant les yeux, je vais le fermer parce qu'elles sont éclatées, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut rappeler qu'à l'époque, il n'y avait pas de chat GPT, il n'y avait pas de tout. toutes ces sources d'informations, c'était vraiment l'émergence du e-commerce, du dropshipping.

  • Speaker #1

    L'émergence du e-commerce, c'était les débuts de Yomi Denzel, tu vois, qui commençait à faire des vidéos sur Internet. C'était, ouais, il n'y avait rien, en fait. Et je te disais, j'ai eu la chance tout à l'heure parce que du coup, je me suis lancé sur la plateforme. Et après, il y a eu le Covid qui est arrivé. Donc, ça faisait dix mois, disons, que j'étais sur la plateforme. J'étais bien référencé. Copywriter ou copywriting, c'est inconnu en France quasiment. Et quand le Covid est arrivé, tous les gens qui étaient chez eux, ils ont commencé à se dire, OK, est-ce que je n'ai pas envie de lancer un truc sur Internet OK, copywriting, c'est quoi Mais je ne maîtrise pas, je n'aime pas écrire. OK, on va chercher. sur les plateformes de freelance, moi, j'étais dans les premiers résultats. Donc, ça a fait un boom dans mon activité.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Je fais partie de ces gens qui, lors du Covid, chez moi, je me suis dit, merde, qu'est-ce que je vais faire de mes journées Et j'ai découvert ces fameuses promesses de liberté financière sur le canapé. Donc, c'est marrant.

  • Speaker #1

    OK. C'était avec quoi, toi C'était le e-commerce un peu aussi Ouais,

  • Speaker #0

    je pense que c'était l'e-commerce, mais aussi le début de l'infoprenariat, tu vois. Et c'est là où... Bah, j'ai plus la date exacte, mais en tout cas l'année 2020, j'ai pris ma première formation en copywriting.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je trouvais que ça collait, même si je savais pas vendre, j'aimais pas la vente, je trouvais que ça collait avec ma personnalité, un peu introvertie, qui... justement, un peu une façon détournée de faire de l'argent caché, tu vois, j'aimais bien le caché.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de copywriters qui sont un peu... ils aiment être dans l'ombre. Ça a été mon cas pendant longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    On est pareil là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, ça a été quoi alors tes... Si on doit résumer un petit peu cette première partie de freelance, c'était quoi un petit peu tes sacrifices que tu as dû faire, sachant que tu es en Allemagne, tu commences un truc, tu pars en Australie, donc c'est quand même à l'autre bout du monde. Qu'est-ce que tu as dû sacrifier pour réussir finalement à te concentrer et à développer ton freelancing

  • Speaker #1

    J'ai sacrifié beaucoup de temps, disons perso. Parce que les deux, trois premières années, en fait, pour faire du volume, tu dois être derrière l'écran. Et vu que ton volume, c'est des petites sommes, tu dois faire beaucoup, beaucoup de volume. Et donc, c'était des journées de 10, 12 heures. Je me rappelle, là, tu vois, je suis chez mon père ici. Et je me rappelle, à l'époque, il me voyait rentrer dans le bureau à 8 heures. 8 heures du matin, j'en sortais à 18 heures. et je me rappelle qu'on s'était pris la tête parce qu'ils me disaient mais attends on fait rien ensemble on se voit 3-4 fois à l'année on s'était pris la tête pour ça donc tu vois ça aussi était une source de tension après je crois que j'ai encore gardé mon côté sale gosse pendant longtemps parce que j'ai quand même beaucoup voyagé tout en ayant ce côté freelance sur le côté mais voyager bah toujours avec ce côté tu dois faire du volume donc tu profites un peu moins des lieux autour parce que ça j'ai changé mais je pense qu'on en parlera un peu plus tard Et donc, ça a été ça, sacrifier du temps, de qualité surtout. Et avec les reculs, je pense qu'il y a mieux à faire. Mais sur le moment, quand tu veux que ça marche et que tu n'as pas forcément de référentiel, tu te dis, OK, tu restes dans le schéma, un petit peu plus je travaille, plus je vais gagner. Un schéma qui est assez créé finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, OK, ça marche. Du coup, concrètement, aujourd'hui... Ça ressemble à quoi tes horaires, ton train de vie Ça ressemble à quoi tes journées de travail, finalement Qu'est-ce que tu fais de ta journée, au niveau de travail, et puis après, au niveau perso

  • Speaker #1

    Journée de travail, enfin, journée type, ça va être le matin, réveil, entre 6h et 7h. Là, c'est pas du tout naturel. Donc, il faut vraiment se dire qu'il y a eu plusieurs semaines d'ajustement. J'aime bien aller à la salle. ou faire du sport, juste activer les trucs, faire du sport. Avant d'aller au sport, je me fais souvent une petite méditation. Et après le sport, taf, la matinée, parce que moi, je sais que comment je fonctionne, c'est le matin, je vais être créatif, je vais avoir du jus. Par contre, ma jauge, elle va vite s'épuiser en termes de créativité. Le matin, c'est vraiment focus là-dessus. Là, on est ensemble, je peux être pleinement présent. Si on fait ça l'après-midi, en mode digestion et tout, laisse tomber.

  • Speaker #0

    Je vois. T'es pareil Ouais, bien sûr. C'est pour ça que j'essaye de planifier le matin. Mais c'est intéressant, parce que c'est pour ça que je souhaitais t'avoir. Je trouve qu'on a quand même pas mal de ressemblances. Et tout à l'heure, je parlais du côté introverti. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu incarnes ou l'étiquette qu'on a pu te coller en tant qu'introverti, ou t'es plutôt jugé comme extraverti

  • Speaker #1

    Mes potes te diront que je suis extraverti. Parce qu'en fait, je vais dire que je suis comme tout le monde, mais non. On pense toujours qu'on est comme... que les autres sont comme nous. Mais non, je pense que j'ai plusieurs barrières à passer. En vrai, nous deux, on a mis peut-être un certain temps à vraiment avoir des conversations. Je pense que j'observe beaucoup, donc je vais paraître plutôt introverti. Mais par contre, quand on se connaît et tout, c'est différent. Les veines sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu penses que ça joue, ça influence un petit peu ton quotidien et ta vie d'entrepreneur de manière générale

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais du... Du côté, on aime bien être dans l'ombre. Pendant longtemps, je pensais que j'étais fait pour ça, en fait. Et depuis, je sais pas, depuis un an, peut-être un an et demi, avec du travail sur moi, tout ça, j'ai réalisé que non. Qu'en fait, j'ai envie de plus. Et là, je commence à l'assumer. Dans ma com, dans ce que je fais, dans ce que je dis, parce que je pense que c'est la première fois que je le dis en podcast aussi, tu vois. Ok. Donc, ouais, je pense que c'était aussi une manière de, mais peut-être comme tout le monde, c'est une manière de pas trop te mettre en lumière, c'est aussi une manière de pas trop te dévoiler, de pas trop être vulnérable.

  • Speaker #0

    Et c'est un truc qui t'a suivi depuis ton enfance

  • Speaker #1

    Ouais, le mot de caméléon, assez souvent, ouais. Je pense que ça vient à l'enfance.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça a joué le fait, justement, de... Là, je suis en mode coaching à n'importe quoi. Mais tu penses que ça va jouer du coup le mode de vouloir partir, s'échapper entre guillemets de la Vendée pour aller voyager et découvrir des nouveaux horizons

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Le voyage en Australie, je partais parce que c'était une période où je n'allais pas forcément bien. Je m'étais séparé de ma copine de l'époque. Je me disais, raccourci classique, vas-y, je pars à l'autre bout du monde. Mes problèmes, ils n'ont pas de billets. Donc, ils vont rester là, tu vois. Ils ne vont pas se faire avec moi. pas du tout ouais c'est un peu plus complexe c'est un peu plus complexe mais ouais le côté en vrai c'est une manière de se tester je trouve mais ça dépend vraiment de comment les gens fonctionnent comment tu fonctionnes toi qui nous écoutes, tu vas fonctionner moi je sais que j'aime beaucoup je suis hyper efficace dans les situations challengeantes j'aime travailler sous pression

  • Speaker #0

    c'est un truc ça me fout la patate tant que tu arrives à cerner qui tu es et la façon dont tu travailles et que tu es le plus efficace tant mieux, ça c'est une phase d'introspection je pense que tout le monde doit avoir et c'est ce qui permet d'être le plus efficient possible 100% maintenant on va parler un petit peu de l'actuel tout à l'heure tu as dit que tu accompagnais les les co-directeurs, concrètement qu'est-ce que tu vends

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je vends Je vends un programme d'accompagnement sur 3 mois, alors ça peut être un peu plus court si jamais la personne est assez avancée et qu'elle n'a pas besoin de repartir de zéro ou si elle ne part pas de zéro. Et ce programme c'est hyper simple, c'est qu'il y a une plateforme sur laquelle elle va avoir des vidéos, c'est du hybride, et en parallèle de ça, elle va avoir accès à moi. c'est à dire s'il y a des questions supplémentaires plus des coachings toutes les semaines et l'idée c'est que je te vends pas les bénéfices, je te vends les caractéristiques je fais mal mon taf et l'idée c'est que la personne la manière dont elle est accompagnée disons toi Tom, si tu viens me voir demain on va pas du tout parler copywriting, on va partir de toi on va faire ton human design qui est un outil que j'ai intégré récemment grâce à Vanessa Gelo qui est une experte du QG en France Et c'est un outil qui part de la personne vraiment, en fonction de plusieurs caractéristiques de sa vie. Et en fait, ça me permet, ce human design, d'adapter la stratégie, la grande stratégie, à toi quitter tes forces, tes points faibles, entre guillemets, pour vraiment capitaliser sur qu'est-ce qui marche pour toi, qu'est-ce qui va marcher pour toi. Et l'idée, c'est que la personne, elle a son plan d'action personnalisé, donc elle a des résultats plus rapidement parce qu'on appuie à 100%. sur ce qui fonctionne pour elle dans son mode de fonctionnement en tant qu'humain, pas en tant qu'entrepreneur. Et on construit autour de ça.

  • Speaker #0

    Donc, il y a une notion d'écologie, en tout cas de respect de soi-même tout en faisant du business.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je trouve que c'est encore plus nécessaire en tant que freelance et en tant que coopérateur parce que bien souvent, en tant que freelance, coopérateur, tu es tout seul. Tu es tout seul, tu es dans ton bureau, tu n'as pas forcément de retour sur ce que tu fais. Tu peux suivre autant de formations que tu veux, mais bon... les AIDA, les structures comme ça, les PAS, si tu n'as personne pour te dire Ok, là, tu peux améliorer, là, tu es bien accentue, accentue, là, c'est bien. finalement tu t'enfermes dans un truc mental où tu sais jamais vraiment sur quel pied danser et moi c'est un truc que j'ai connu donc je vois l'importance de faire ça

  • Speaker #0

    Il faut rappeler qu'effectivement, les principales formations en copywriting, du moins à l'époque, et moi j'ai été formé comme ça, c'était uniquement théorique. On t'apprenait l'art d'écrire pour vendre, mais c'est vrai que derrière, tu n'avais aucun feedback. Tu avais juste la structure, mais après c'était un petit peu des mères de toi. Donc le fait que tu puisses justement donner ton point de vue, donner aussi ton expérience par rapport à ça.

  • Speaker #1

    pour un copywriter c'est primordial exactement on en a pas parlé mais c'est pas forcément important non plus, quand j'ai arrêté les plateformes du coup, j'ai fait les deux et sur une plateforme et en solo vraiment full freelance et là du coup tu dois apprendre à te vendre tu dois apprendre à communiquer, à créer du contenu et spoiler quand t'es copywriter ça sert à rien de faire des posts sur AIDA parce que tout le monde s'en fout à part les copywriters et tu dois apprendre tout ça et du coup c'est ça hyper intéressant et en gestion de projet encore plus parce que tu dois apprendre à être professionnel quand on t'a jamais appris à faire ça bien souvent dans les formations c'est pas évoqué donc aujourd'hui ce que je demande c'est comment tu fais un business de copywriter où tu vas pas seulement écrire mais tu vas aussi gagner de l'argent parce

  • Speaker #0

    que tu sais comment gagner de l'argent du coup en ligne et justement moi j'aimerais bien avoir ton point de vue sur justement le de ta perception du marketing en ligne, sachant que toi, du coup, tu as été là en 2018 et maintenant on est en 2025, il y a quand même une évolution du marché. J'aimerais bien avoir ton feedback par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'aime bien quand c'est le bordel. Et ces dernières années, ça a été le bordel. Pourquoi je dis ça Parce que... Pourquoi je dis que j'aime bien le bordel Parce qu'en fait, il y a peut-être des gens qui vont nous écouter aujourd'hui et qui sont débutants ou plutôt novices. Et ça peut être impressionnant quand tu arrives sur un secteur, un domaine, comme le marketing en ligne, où tu as déjà des mastodontes qui sont implantées, qui balancent des 50 000 balles de pub par mois, et qui sont en place, que tu vois partout, que tu allumes ton téléphone, ton ordi, limite ta télé. Et en fait, je trouve que c'est un avantage si jamais il y a des personnes comme ça, plutôt novices, qui nous écoutent, parce que ça va être beaucoup plus facile de se démarquer. je pense qu'on est rentré dans une ère qui est le marketing de transparence. Alors ça veut pas dire tout partager en mode télé-réalité, mais ça veut dire qu'on aime les trucs qui sont bruts, qui sont moins travaillés aujourd'hui, qui sont moins Mr Beast. Par exemple, si tu fais des vidéos, des reels, peu importe. Et ça, j'aime beaucoup la direction qu'on a pris depuis 2-3 ans, disons. Et je trouve que c'est vraiment... C'est une force que les gens sous-exploitent et sous-estiment. Surtout en tant que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est vrai. Ça, c'est, on va dire, ta vision sur le marketing. Et tu penses quoi, du coup, aussi de cette transition, je pense, où 2019, c'était vraiment la vente de formation en ligne pure et dure et le fait que certains disent la formation en ligne, c'est foutu. On voit, du coup, des offres qui changent, qui se développent. Et toi, tu l'as dit, tu as un modèle, du coup, hybride. C'est quoi un petit peu ton ressenti, toi, par rapport à ça

  • Speaker #1

    Je pense que la formation en ligne a encore de beaux jours devant elle. Malheureusement, ça dépend du terrain de jeu où tu veux aller si tu fais de la formation en ligne. Si tu fais que ça, tu arrives dans un stade qui est déjà bien rempli. Parce que beaucoup de personnes en proposent. Si tu commences à faire du hybride avec du coaching, là déjà le stade est un petit peu plus petit. Forcément, tu vas avoir moins de concurrence. Après, il faut être bon aussi dans ce que tu proposes. Je t'apprends rien. Et si tu veux aller encore plus loin, et ça, moi, c'est mon ambition avec le programme d'accompagnement, c'est faire aussi des trucs en présentiel. Parce que je trouve qu'il va y avoir un retour au présentiel, aux événements. Tu étais chez Dorian, il me semble, il y a quelques semaines. Tu vois, il y a ce côté, OK, il y a eu le Covid, on se l'est mangé plein de faces, de côté, pam, pam. Mais les gens, ils veulent connecter avec des vrais gens, tu vois. Et Instagram, c'est un outil incroyable. Je prends Instagram parce que... tout le monde plus ou moins à Instagram, mais les gens veulent connecter, et je pense que le présentiel va avoir son rôle à jouer, il a déjà son rôle à jouer, et il est sous-exploité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Toi, du coup, comment tu décrirais ton propre marketing, si tu devais y mettre trois mots, tu dirais quoi

  • Speaker #1

    C'est le bordel.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un marketing plutôt direct, cash, ou justement, tu as un marketing plutôt soft, tu vas mettre en humain avant tout

  • Speaker #1

    En fait, c'est... Et je suis en pleine réflexion là-dessus. Parce que je commence à avoir un peu de mal de base, tu vois. Je pense qu'on est pareil. On aime mettre les gens bien, il y a toujours de la bienveillance dans ce qu'on fait. On n'est pas des mecs méchants, tu vois. Enfin, pas méchants pour rien, du moins. Mais en fait, je suis en train de réaliser que des fois, t'as besoin de bousculer les gens aussi. Donc, toute cette partie, cette branche des marketeurs qui disent Oui, il faut être éthique, il ne faut pas parler des problèmes, il ne faut pas... Mais bon. Quand t'as un produit qui résout un problème, par définition c'est ça un produit, ça résout un problème, t'es obligé d'en parler. Donc tu vois je commence à me dire le marketing humain finalement c'est quoi C'est pas parler des problèmes, c'est juste tout le monde il est beau, le monde tu vois c'est que des fleurs partout, des petits oiseaux qui chantent. Donc je pense que mon marketing est plutôt doux, mais je vais parfois appuyer sur des points douloureux. mais c'est parce que derrière je pense que ça peut aider la personne mais pas forcément après en mode bourrin culpabilisation voilà comment ça se passe aujourd'hui pour toi sache que ça a pas resté comme ça toute ta vie aujourd'hui ça peut être comme ça, comme ça, comme ça ça ça peut t'aider, nous c'est ce qu'on propose si ça t'intéresse, allez viens,

  • Speaker #0

    on en discute il y a quand même eu une une différence entre ça, ce que tu viens d'exprimer et de dire voilà ta situation, si tu fais rien dans 10 ans t'es une merde quoi, ou t'as été une merde et est-ce que tu fais rien ce marketing très trash très américain j'ai envie de dire aussi peut-être que beaucoup de français essayent d'exporter ici, sauf que on a pas la même mentalité, on réagit pas forcément pareil et notre relation à l'argent aussi n'est pas la même

  • Speaker #1

    100% c'est une question aussi des gens que tu veux cibler c'est si je pense que ce marketing là bourrin va fonctionner sur une certaine typologie de personnes Mais après, si derrière, tu n'es pas capable de délivrer, parce que si ce marketing-là, il fonctionne, on a vu toi et moi, c'est passé pour dire qu'il fonctionne, mais derrière, il faut aussi être en mesure d'accompagner le type de personnes que ça va attirer. Et ça, c'est une autre paire de manches, une fois que tu les as dans ta formation, dans ton accompagnement, dans ce que tu proposes. Et je te disais, c'est le bordel, parce que mon marketing est plutôt doux, mais ce n'est pas un marketing... Souvent, on te recommande de faire des actions quotidiennement, d'en parler en story et tout. Moi, c'est le bordel. Moi, je fonctionne vraiment au feeling.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais aborder ce point-là. Tout à l'heure, tu parlais du coup d'Instagram. C'est ton principal canal d'acquisition ou de communication

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je suis sur Instagram, LinkedIn et YouTube. Alors, YouTube, ce n'est pas régulier, mais ça va venir.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et après, je vends principalement en newsletter. J'envoie vers des appels en newsletter. Et je fais aussi... En fait, je vais juste contacter en ce qui s'appelle du setting, mais je n'aime pas trop le mot setting. Moi, je vais juste discuter avec les gens qui me suivent, qui réagissent au poste. Et ensuite, si c'est pertinent, je leur propose un appel.

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas de tunnel de vente hyper complexe. Non. Simplicité, c'est la meilleure chose parfois. Oui. OK. Full Orga, du coup Ou tu fais un peu de pub Full Orga,

  • Speaker #1

    j'ai testé un peu de pub grâce à ta formation, d'ailleurs. c'est vrai je te l'avais dit vraiment cool ça m'a ramené une centaine de personnes en mois avec un budget de je crois que j'étais à 5 ou 10 balles je crois que j'étais à 10 balles minimum j'ai vraiment suivi ta formation quand on suit une formation moi c'est vraiment tu suis à la lettre parce que si tu mets un petit truc en plus à ta sauce ou un truc que tu te dis ah ça c'est peut-être mieux bah finalement t'as pas les résultats et Et j'ai attiré une centaine de personnes dans la newsletter en un mois. Après, je n'ai pas renouvelé parce que j'ai eu d'autres investissements et je voulais vraiment me focus là-dessus. Mais plutôt Orga du coup, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et tu vois du coup quand même une différence entre les personnes qui viennent de l'Orga et les personnes qui viennent de la pub Et comment toi, tu arrives à ajuster ton message aussi par rapport à ça

  • Speaker #1

    Ouais, alors, ce n'est pas un travail que j'ai fait. C'est-à-dire qu'en newsletter, moi, je donne du... J'essaye un maximum de donner du moi. Alors, il y a des principes marketing, un seul message par email, bien sûr. Mais j'essaye vraiment... En fait, moi, quand tu arrives chez moi, tu vas accrocher ou tu ne vas pas accrocher, ce qui est complètement OK. Mais je ne me vois pas faire des entre-deux parce que ça me saoule.

  • Speaker #0

    Oui, et puis tu n'as peut-être pas forcément besoin aussi à ce moment-là.

  • Speaker #1

    En plus,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... De segmenter...

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas ces enjeux-là encore. Pour l'instant, je le laisse de côté.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, s'il résume, toi, ta stratégie marketing, celle qui est en place, c'est... de l'organique, donc de la création de contenu, du message privé pour créer, on va pas appeler ça du setting, mais de la conversation, et à travers ça, ça va t'amener à un appel. C'est-à-dire que grosso modo, c'est ça finalement ton tunnel.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et du coup, le fait d'avoir mis ça en place, c'est la meilleure stratégie pour toi en termes de conversion, mais aussi de manière... Tout à l'heure, on parlait d'écologie. C'est un truc qui te convient parfaitement, cette stratégie

  • Speaker #1

    Alors, parfaitement pour l'instant, parce que je ne prends que 5 personnes par mois, 5 nouvelles personnes, donc tu vois j'en ai maximum 15 sur 3 mois, la durée d'un accompagnement. Pour l'instant je suis tout seul, donc je n'ai pas encore de gros sujets, parce qu'il y a plus de monde. Mes sujets à moi, j'arrive à les gérer tout seul. La stratégie convient à ce qui se passe actuellement. Mais je pense que dans quelques mois, si je veux aller plus haut, il faudra l'ajuster. Parce que ce n'est pas viable quand ensuite tu veux accompagner 30, 40 personnes en même temps ou par mois faire rentrer 20, 30 personnes déjà. Forcément, ta structure doit s'adapter. Mais actuellement, moi, ça me convient.

  • Speaker #0

    Ok. Je trouve ça important aussi de rappeler ça parce qu'on voit beaucoup de communications qui mettent l'accent sur le fait de faire des challenges. Là, en ce moment, c'est les challenges qui sont à la mode. Sauf que challenge, ça demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup d'organisation. Et surtout, ça demande aussi une compétence de communication et le fait d'être en live, de transmettre de la valeur. Ça, OK, c'est une chose, mais de passer aussi en mode vente. Et ça, si tu n'as pas travaillé là-dessus, si tu n'as pas cette compétence-là, je trouve que c'est très difficile pour certains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Souvent, quand tu es entrepreneur, tu regardes un peu ce qui se fait, puis tu regardes les gens que tu suis. Et puis, les gens que tu suis, ils font des trucs qui fonctionnent. Sauf que des fois, les gens que tu suis, ils ont une équipe derrière. Ils ont 20-30 personnes qui s'en occupent. Et toi, quand tu es solo, peut-être que tu as une assistante virtuelle, ou tu as une petite équipe de 5-6 personnes, ce n'est pas adapté à ça. Même si de l'extérieur, tout paraît parfaitement rodé. Pour avoir vu beaucoup de business en coulisses, c'est rarement parfaitement rodé.

  • Speaker #0

    Comme on dit, le marketing, c'est vraiment du marketing, parce qu'effectivement, entre ce que les gens voient de la réalité et les coulisses, parfois tu dis que c'est nuit et jour. Oui,

  • Speaker #1

    et en fait, vraiment, je pense qu'il y a un truc à retenir de tout ça, c'est qu'une stratégie marketing qui fonctionne pour quelqu'un d'autre, elle ne fonctionnera pas pour une autre personne, même si l'autre personne, elle applique tout à la lettre. Je crois que c'est Peter Thiel, le gars qui avait co-fondé Facebook. Il disait dans une conférence qui est présente sur YouTube, d'ailleurs, c'est une dinguerie ça, parce qu'il donne des pépites. Et il disait, deux personnes avec la même stratégie, dans les mêmes conditions, ne vont pas réussir de la même manière. Parce que tu as le facteur humain qui va rentrer, leur propre facteur humain qui va rentrer en compte. Et donc, ça n'amènera pas au même résultat. Même si tout est fait exactement de la même manière.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais, c'est super intéressant. Du coup, ça me fait un petit peu rebondir, mais avec ton expérience depuis 7 ans,

  • Speaker #1

    tu es en ligne Oui, 6 ans, disons.

  • Speaker #0

    6 ans. C'est quoi ton plus gros coup marketing que tu as pu faire Que ce soit quand tu étais freelance pour du e-commerce, quand tu étais copywriter, ou là, dans ta transition, d'accompagner les gens

  • Speaker #1

    Mon plus gros coup marketing C'est d'avoir fait une liste des 100 personnes, la fameuse dream list, avec qui je voulais bosser. Alors, je n'avais pas 100 personnes, je devais avoir 30-40 personnes. J'ai envoyé une carte postale aux 5-6 premiers et je n'avais pas de client en copywriting à l'époque. Je sortais de la plateforme et j'ai signé le client tout en haut.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu penses que la carte postale a été le déclic

  • Speaker #1

    Je l'ai contacté que comme ça. C'est le seul message. Je n'ai pas envoyé de DM, de trucs en plus. En fait, ce qui s'est passé, c'est que j'ai envoyé les cartes postales. Je savais que cet entrepreneur, c'est un entrepreneur dans l'IMO. Je crois que tu sais qui c'est. Je ne peux pas trop en parler parce que je travaille encore avec lui. Si tu penses immobilier en France, tu penses à lui. Et tu as peut-être été à son festival récemment. à Paris. Je sais que lui, il compartimente énormément. Quand tu lui envoies un DM, il ne va pas te répondre. Pour prospecter encore moins. Et donc l'idée, ça a été de voir... Pourquoi elle était comme ça Donc t'écoutes des podcasts, ça c'est un truc que je recommande à tout le monde. Si vous voulez prospecter quelqu'un, ou entrer en contact avec quelqu'un qui est à un niveau de business où tout est compartimenté, où vraiment l'email sur son site ça va pas être lui derrière qui va répondre, allez écouter des podcasts, prenez le temps de cerner comment la personne, elle réagit, elle pense. Ce qu'elle met en priorité, lui c'est la gestion de son temps, c'est-à-dire que le taf c'est le taf. par contre le perso c'est le perso et il délègue un maximum pour justement se dégager du temps perso et donc c'est exactement de ça que je lui ai parlé dans le cas postal, je lui ai dit salut j'adore ce que tu fais grosso modo, j'adore ce que tu fais voilà aujourd'hui je fais ça donc si jamais t'as des besoins moi ce serait un plaisir de t'aider pour t'aider à dégager plus de temps et à aller vers je crois que son objectif à l'époque c'était plus de voyages ok,

  • Speaker #0

    ça c'est C'est pépite ça. On en revient à la connaissance finalement de notre client cible. On n'en a pas abordé parce que ça a abordé sur toutes les plateformes et dans toutes les vidéos. Mais plus tu connais la personne avec qui tu as envie de travailler, plus le message sera fluide.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu vois, il y a probablement des copywriters qui vont écouter ça. Donc aujourd'hui, sachez que les gens ne sont pas prêts à faire ce genre de truc. Votre concurrence aujourd'hui, elle n'est pas prête à faire ça. Donc si vous faites ce petit pas en plus, ça fait déjà un énorme avantage. sur tous les autres. Et la question, ce n'est pas vraiment d'être meilleur que tous les autres, mais c'est de savoir vous placer là où les autres ne sont pas, justement, par effet de contraste, mieux ressortir et avoir plus de chances de capter l'attention de la personne. Et le sujet, ce n'est jamais de signer la personne. La première étape, c'est de créer une connexion avec la personne. C'est déjà rentrer dans son radar. Après, c'est du radar. C'est susciter son intérêt. Et après, on va parler vente. Quand vous voyez que vos intérêts sont alignés et que vous pouvez aider. Souvent, on essaie de passer de je rentre en contact, ça y est, on se marie, on travaille ensemble pendant des années.

  • Speaker #0

    Donc stop les messages de prospection où tu as, je n'ai pas envie de te faire perdre ton temps, j'ai une vidéo qui te fait avoir 30% de plus de conversion. Stop.

  • Speaker #1

    Au contraire, continuer, ça nous fait des stories à mettre. Des fois, je ne suis pas inspiré, je vais piocher là-dedans.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou. Est-ce que, si on fait le bilan un petit peu de ton parcours, de ta jeunesse jusqu'à aujourd'hui, est-ce que tu penses que tu as atteint des rêves Est-ce que tu penses avoir, entre guillemets, réussi Sachant qu'encore une fois, la définition du succès, elle est propre à chacun. Mais si tu devais te faire un feedback à toi-même, comment tu te situes De 0 à 10, je vais faire à la PB. De 0 à 10,

  • Speaker #1

    comment tu te situes Je suis à 10. Je suis à 10 sur ce que le Florent, il y a 10 ans, voulait. Je suis à 4 sur ce que le Florent, maintenant, veut. C'est-à-dire que là, l'objectif, c'est... Je n'en ai jamais parlé en podcast. Toi, tu as des exclusivités.

  • Speaker #0

    Trop bien, écoute. Je suis content.

  • Speaker #1

    Non, mais ça fait du bien. Et tu sais, les gens, des fois, on est un peu en mode... C'est peut-être trop gros ce que je suis en train de penser ou ce que je veux. Je trouve que c'est bien de le matérialiser en le disant, le pouvoir de la parole. c'est assez fort. Ou de l'écriture. Quand tu le mets sur papier, tu sais, ça devient tangible. C'est vrai, quoi. C'est plus une pensée qui est dans la tête. Et moi, là, l'idée, c'est d'en faire Copy Tribe, c'est mon accompagnement, c'est d'en faire le meilleur pour les copywriters. Mais le meilleur, tu vois, c'est un peu flou. C'est quoi au juste le meilleur Moi, ce ne sera pas le meilleur pour le nombre de personnes que ça va accompagner parce que c'est trop facile de faire rentrer des gens avec des promesses marketing. Et derrière, mettre une garantie. Dans six mois, si t'as pas les résultats, on te rembourse. On fait passer ça sous le tapis, on se serre la main et on passe à autre chose. Moi, je veux que ce soit le meilleur parce que je veux que 100% des gens qui sortent de cet accompagnement aient des clients et vivent à 100% de Cooperative. Et ça, c'est beaucoup plus dur à faire, je trouve. Dans un premier temps, ça va être ça. Après, je vais ouvrir un lieu pour rassembler. Parce qu'on parlait un peu de voyage tout à l'heure. Je trouve que quand tu voyages, c'est cool, tu vois plein de choses. Mais après, c'est des cycles. Et là, je rentre dans un cycle où j'adore voyager, je vais repartir en voyage. Mais je veux être la personne, dans quelques années, je pense, qui va rassembler des gens, des entrepreneurs, créer un lieu, une sorte de sanctuaire, sans tomber dans le côté gourou, mais un sanctuaire où les gens peuvent venir, travailler ensemble, échanger, connecter, proposer du breastwork, pour vraiment...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    englober toutes les parties de l'entrepreneuriat et il y a la santé mentale aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'a pas abordé ce sujet mais c'est primordial dans la longévité de notre business et puis de nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Donc c'est un peu l'ambition là. Donc 4 pour la personne actuelle. Mais 4, je suis heureux quand même, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se ressent de toute façon dans notre épreuve. Je trouve ça cool, tu vois. Ok, super. Là, je vais te poser des questions en vrac.

  • Speaker #1

    Hé, t'sais, je vais te faire un contre-nouveau. Parle-moi un petit peu. Là, sur 10, t'es comment, toi

  • Speaker #0

    Oh là là, j'étais pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    Ça va être trop bien, ça va être brut, du coup, ce que tu vas me dire.

  • Speaker #0

    Tu me mets mal.

  • Speaker #1

    Je réponds à ta question d'abord.

  • Speaker #0

    Non, mais j'allais dire que... Je vais peut-être broder, d'ailleurs, mais au moins, c'est fait. Je vais dire que je suis à 9 par rapport à qui j'étais ou d'où je pars. Déjà, je suis toujours insatisfait de moi, donc je ne me mettrais jamais 10, mais ça, c'est un lourd débat. Donc 9, parce que je pars de... J'ai aussi mon histoire de vie. Ce n'est pas le moment forcément d'aborder ça, mais je trouve que je suis impressionné de qui je suis devenu, même s'il y a encore une grosse marge de progression. Donc ça, c'est sur la personne. Et après, sur la partie, on va dire business, je me mettrais un petit 6 ou 7. Je sais que j'ai encore, comme toi, je pense que j'ai encore des... des choses à accomplir. Je suis encore, moi, dans un mode, on va dire, prestation de service. Ce n'est pas que je n'ai pas osé faire autre chose, mais pour l'instant, c'est vraiment l'expertise que j'ai envie d'approfondir en tant que, du coup, CMO. Et c'est là où je sens que je suis bon. Mais voilà, je sais que ce n'est pas mon propre business. Je travaille pour les autres, je kiffe ça. mais je ne crée pas un actif. Je sais que ce n'est pas mon propre truc à moi. Peut-être que dans quelques mois, quelques années, je vais ressentir le besoin de créer quelque chose qui soit moi. Donc potentiellement, dans quelques temps, j'opterai pour un nouveau positionnement.

  • Speaker #1

    C'est un cheminement après. C'est déjà bien que tu mettes le doigt dessus. Je pense qu'on est pareil là-dessus. C'est progressif. Tu t'en viens à... à réussir dans ce que tu fais, peut-être pour les autres. Puis finalement, tu réalises que c'est bien d'avoir son business. Je ne t'apprends rien. Tu es peut-être là depuis plus longtemps que moi en termes d'avoir ton business et accompagner toi. Mais je trouve ça bien l'évolution. Hâte de voir où ça va mener.

  • Speaker #0

    Yes, on verra. On se tiendra au courant. On va terminer là-dessus sur les petites questions en vrac. L'idée, c'était de relâcher la pression, même si ça s'est plutôt très bien passé. et apprendre un peu plus à te connaître. Donc c'est des questions un petit peu bateau, mais je ne te demande pas de réflexion, je ne te demande pas d'argumenter derrière, mais juste de répondre à ta préférence.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Alors c'est des petites questions au petit-déj. Si tu prends un petit-déj, bien évidemment,

  • Speaker #1

    tu es plutôt sucré ou salé Je ne prends pas de petit-déj.

  • Speaker #0

    Café ou sans sucre Il faut que j'arrête avec cette question.

  • Speaker #1

    Premier café de la journée, café sans sucre.

  • Speaker #0

    Donc café ou thé, tu es plutôt café sans sucre. Ok.

  • Speaker #1

    ton film ou ta série préférée mon film préféré c'est A Beautiful Mind avec Russell Crowe Un homme d'exception en français ok,

  • Speaker #0

    intéressant, je trouve qu'à chaque fois petit aparté, chaque film qu'on préfère, notre film préféré a toujours une relation particulière avec nous, notre envie notre histoire et tout, donc je trouve que c'est vachement intéressant ok Fin de l'apartheid. Si tu devais partir, du coup, en vacances, tu es plutôt maire ou montagne

  • Speaker #1

    Maire.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, tu l'as dit tout à l'heure, mais tu préfères travailler le matin ou le soir Le matin. Ok. Plutôt lire un livre ou écouter un podcast

  • Speaker #1

    Lire un livre. Ok. Même si je n'ai pas plus de podcast que je l'ai de livre.

  • Speaker #0

    Ça va. Tu préfères du coup travailler dans le silence ou avec la musique

  • Speaker #1

    Musique classique.

  • Speaker #0

    Classique, ok. Et tu es plutôt organisé ou tu es plutôt en mode freestyle

  • Speaker #1

    Freestyle organisé. C'est-à-dire qu'il y a des grandes lignes directrices et je m'autorise à aller jouer avec les bords de chaque côté. Mais il y a un certain cadre quand même.

  • Speaker #0

    Ok, dernière question, on va parler un peu d'argent. Tu préfères 1 million cash ou 10 000 euros par mois

  • Speaker #1

    10 000 euros par mois. Ok. Pendant combien de temps

  • Speaker #0

    J'ai avi, avi.

  • Speaker #1

    Avi Ouais, un euro par mois. C'est bien.

  • Speaker #0

    Top. Écoute, on va terminer ce podcast. Franchement, on a fait quoi 55 minutes, c'est bien. Ma dernière question, en fait, c'est tout simplement de savoir si tu as un dernier message à faire passer. Je te laisse libre.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais te laisser sur... sur la citation qui moi me drive depuis un an, un an et demi maintenant, parce que des fois quand t'as un business c'est dur de t'en rappeler, c'est ne te juge pas sur les fruits que tu récoltes, mais sur les graines que tu sèmes. Et ça quand tu fais ça au quotidien, après forcément à un moment tu vas récolter. Mais des fois quand t'es, surtout quand t'es dans le dur, moi je sais que ça m'aide beaucoup, quand j'ai pas les résultats que je veux, quand un client il me dit pas je vais réfléchir, alors que je sais que je peux l'aider. ok, sème, sème, sème et juge-toi là-dessus même si tu ne sèmes pas beaucoup jour après jour l'idée ce n'est pas d'être à 100% tout le temps l'idée c'est même les joueurs à 50% si tu donnes 50% tu es à 100%

  • Speaker #0

    mais c'est de vraiment se remettre le projecteur sur ce que tu contrôles et pas sur les facteurs extérieurs trop bien merci pour le mot de la fin On mettra en dessous, je ne sais pas où, un commentaire dans les descriptions, ton principal canal de com' si les gens veulent te suivre. Et puis, même ton calendrier. Si des copywriters nous écoutent et qui sont intéressés par l'accompagnement, on va prendre un petit rendez-vous avec toi.

  • Speaker #1

    Regarde, on va faire... Si jamais il y a des copywriters qui sont intéressés ou qui veulent en savoir plus, on va mettre un mot magique. Je kiffe faire ça dans mes collègues. Vous mettez un mot magique. C'est quoi le premier truc que tu as sur ton bureau

  • Speaker #0

    Un pot. Une fausse plante.

  • Speaker #1

    Plante, ok. Vous m'envoyez plante en DM. Je saurais que vous venez d'ici et j'aurais un truc pour vous.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un discours marketing au PC.

  • Speaker #1

    C'est un petit dada que j'ai. À faire avec mon client aussi. Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Trop bien. écoute je te souhaite le meilleur et puis à très vite merci pour l'invitation Tom et puis à très vite ciao ciao

Description

[Épisode 01]
Dans cet épisode, j’accueille Florent Carrère, digital nomade. On revient sur son parcours atypique, de la Vendée à l’Australie, du dropshipping à ses premières fiches produits à 4€ sur 5euros.com… jusqu’à son accompagnement actuel pour les copywriters.

Dans cet épisode, tu vas découvrir :

- Pourquoi son enfance “caméléon” et son besoin d’indépendance ont forgé le copywriter et l’entrepreneur qu’il est devenu
- Ce qui a changé après sa fracture en Erasmus (spoiler : ça commence avec “comment gagner de l’argent sur internet…”)
- Comment il est passé des fiches produits à 5€ à un business sur-mesure qui lui permet de voyager et de choisir ses clients
- Les 3 erreurs que font (encore) 90 % des copywriters débutants
- Sa méthode pour créer des accompagnements vraiment personnalisés, grâce à un outil atypique : le Human Design
- Pourquoi il préfère le marketing organique & doux, sans bullshit, mais avec un vrai impact
- Et la vérité sur les coulisses des "success stories" qu’on voit partout sur Instagram


Un épisode brut, sans bullshit, avec un Florent transparent sur ses doutes, ses galères, ses pivots… et les graines qu’il continue de semer, jour après jour.

🪴 Envie de bosser avec Florent ? Envoie-lui “Plante” en DM… tu comprendras à la fin de l’épisode.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans CLIC, le podcast où on parle d'entrepreneuriat sans filtre et sans façade. Ici, on explore ce qui se passe derrière les clics, les doutes, les déclics, les stratégies ou encore les remises en question. Ce que le marketing ne montre pas toujours, mais qui fait toute la différence. Je suis Tom et dans chaque épisode, j'invite les entrepreneurs à raconter leur parcours, leur prise de conscience. Parce qu'avant les clics, il y a souvent les doutes. Et parce que le meilleur marketing commence par une vraie histoire. Bonne écoute. Salut Florent

  • Speaker #1

    Salut Tom

  • Speaker #0

    Comment ça va

  • Speaker #1

    Ça va super bien. Écoute, merci pour l'opportunité. Tu me disais que tu lançais un podcast et je me suis dit wow, trop cool

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, ça me fait super plaisir parce que nous on se connaît depuis pas mal de temps finalement, mais on n'a jamais eu vraiment l'occasion d'échanger profondément et du coup je me suis dit que c'est vraiment l'occasion parfaite d'approfondir tout ça.

  • Speaker #1

    Bah 100% 100%, c'est vrai, pour mettre peut-être un peu de contexte aux gens où ça fait 3-4 ans qu'on se croise dans des programmes, dans un mastermind récemment. D'ailleurs, c'était trop cool d'enfin se voir. Et là, apparemment, on a quoi, 45 minutes, tu m'as dit

  • Speaker #0

    Ouais, on est chill, il n'y a pas de chill.

  • Speaker #1

    Bah écoute,

  • Speaker #0

    allons-y. Et en plus, petit spoiler alert, tu as quand même une voix pépite pour le podcast.

  • Speaker #1

    Ah, merci.

  • Speaker #0

    Parce que tu as un ton... qui fait que ça va passer crème. Voilà, l'annonce à la couleur.

  • Speaker #1

    Nickel, merci.

  • Speaker #0

    On y va. Déjà avant de démarrer, j'aimerais que tu te présentes en une phrase, qui es-tu et ce que tu fais, et puis on reviendra après plus en détail.

  • Speaker #1

    Yes, alors je m'appelle Florent Carrère, c'est pas vraiment un spoiler. Aujourd'hui, j'accompagne des copywriters freelance dans le développement de leur activité, plutôt sur la partie business, pas forcément les formats en copywriting, même s'il y a une partie aussi qui est dédiée à ça. mais plutôt comment tu fais pour être un copywriter qui va avoir des clients, qui va attirer des opportunités, qui va délivrer un projet de A à Z comme un pro, et qui ensuite va pouvoir capitaliser là-dessus pour le boucler à l'oreille, attirer encore plus d'opportunités, en vivre, se détacher peut-être d'un boulot salarié, et tout simplement kiffer son activité comme il en a envie.

  • Speaker #0

    Yeah, c'est trop bien. On va en regarder sur cette partie. D'ailleurs, ça me fait penser, tu es en France là actuellement ou tu es à l'étranger Actuellement,

  • Speaker #1

    je suis en France. J'ai prévu de repartir en voyage le 30 mars. Je repars en Australie avec mon petit frère et après je vais aller au Vietnam. Pour l'instant on est en France, on est bien.

  • Speaker #0

    Trop bien,

  • Speaker #1

    ok,

  • Speaker #0

    parfait, ça marche. Je démarre toujours les podcasts par comprendre un petit peu le Florent dans sa globalité et notamment dans sa jeunesse. Donc j'aimerais que tu me parles un petit peu de ton cadre familial, comment ça s'est déroulé pour toi dans ta jeunesse.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu fasses ça parce qu'il y a très peu de personnes qui le font. Je trouve que c'est hyper pertinent pour aller aux racines, finalement. Moi, ça a été... Déjà, je suis né dans le sud de la France, mais comme tu l'entends, il n'y a pas d'accent, il n'y a rien du tout. Parce que je n'ai pas grandi dans le sud, j'ai grandi en Vendée, juste en dessous Nantes. Et, écoute, enfance plutôt sereine. Mes parents ont divorcé très tôt. Finalement, je n'ai jamais eu ce papa-maman à côté, même si j'ai eu un beau-père qui est franchement assez incroyable. Je n'ai jamais manqué de rien. Je me suis construit comme ça en Vendée jusqu'à mes 18 ans. À mes 18 ans, il y a eu la question de faire quoi comme études. Je sortais d'un bac littéraire que j'ai eu, c'était un hold-up. Je me disais, qu'est-ce qu'on va faire J'ai suivi un peu les copains. J'avais un bon copain qui partait faire ses études à Angers, et en bon littéraire, ou plutôt en personne qui se considérait nulle en maths, je me suis dit, vas-y, je vais faire LEA, langue étrangère appliquée. Comme ça, tu gardes les maths à distance. Et j'avais toujours eu une appétence pour les langues, je kiffais bien l'anglais. Et j'avais pris allemand, parce que tout le monde me disait aussi au collège de prendre espagnol. Donc par esprit de contradiction, j'avais été coché, tu vois. Classique. Tu vois, le sale gosse un petit peu. Et donc, j'ai fini. Je me suis dirigé vers Angers, où j'ai fait une licence. Et en fait, pendant cette licence, en deuxième année, milieu de deuxième année, on te demande, ok, tu veux faire un Erasmus Et en fait, je me rappelle, il y avait la carte du monde sur le diaporama au tableau du prof, du prof référent, et je pouvais aller partout. Là, je me suis dit, OK, ça fait plusieurs années que tu fais de l'allemand. Ça fait plusieurs années que tu es zéro en allemand. Vraiment, à ce moment-là, à la fac, je devais être à 4 de moyenne, tu vois. OK. Là, c'est le moment, tu vois, de faire un truc avec l'allemand. C'est ta dernière chance. Et donc, j'ai un peu vendu le truc comme ça, tu vois, à mon prof. Je lui ai dit, écoutez, en plus, il était allemand. Écoutez, je suis zéro en allemand. Vous voyez, il n'y a pas de... Vous le voyez bien. Et je pense qu'il faut vraiment que j'aille sur place pour essayer de m'améliorer. Et c'est comme ça que j'ai fait mon Erasmus en Allemagne, que j'ai pas eu d'ailleurs le semestre, parce que j'ai eu des petits soucis de santé. Et en fait, ce souci de santé, ça a été la pierre angulaire de tout le reste, parce que ça m'a ouvert sur le voyage. Ça m'a aussi obligé à être à l'étranger, dans un endroit où tu connais personne, à part les étudiants. Donc forcément, tu dois t'adapter, c'est un rythme à prendre. Et le fait de... pas tombé malade, mais en gros, je me suis fracturé les deux talons. J'ai dû rentrer en France quelques temps et j'avais déjà payé mon loyer en Allemagne jusqu'à la fin du semestre. Je me suis dit, même si niveau cours, c'est foutu, entre guillemets, autant que j'y retourne parce qu'il y a encore deux, trois mois de loyer qui sont payés. Et c'est comme ça que j'y suis retourné. Et pendant que les copains, ils étaient en cours, moi, j'étais dans mon petit appart et je me rappelle avoir tapé comment gagner de l'argent sur Internet. OK.

  • Speaker #0

    On va y revenir, ça.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Le classique.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et je suis tombé à l'époque, c'était en 2016-2017, je suis tombé sur le dropshipping, qui a été une sorte de révélation. Il y a des mecs qui font des sommes de ouf en ligne. Donc je me suis lancé, j'ai pris une formation, et j'ai regretté en fait, parce que je ne regarde pas avec le recul, mais sur le moment, j'ai regretté, parce que ça m'a mis un peu dans le dur financièrement. Et en fait, ça a été hyper formateur, pas parce que j'ai gagné beaucoup d'argent, mais parce que ça m'a mis un premier pied à l'étrier dans le business en ligne. J'ai réalisé au bout de 8-10 mois qu'en fait, ça ne me plaisait pas. Le côté argent m'intéressait et m'intéresse toujours, on ne va pas se mentir. Mais j'étais plus excité par l'opportunité au début, mais pas assez investi pour aller continuer, persévérer là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Voilà, tu as sauté plein des papiers. par rapport à... Ah,

  • Speaker #1

    il faut m'arrêter, il faut m'arrêter.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bien, c'est bien. Franchement, ça permet de voir déjà, d'entrevoir le personnage. Juste revenir un petit peu sur ton parcours scolaire. Donc, tu dis que tu as fait plutôt un bac littéraire. C'était quoi un petit peu le Florent, justement, du collège, du lycée, où on sait que c'est des années un peu charnières, peut-être dans la rébellion et tout ça. Comment, toi, tu te situais Est-ce que tu étais plutôt premier de la classe, ou justement, tu étais le mec dont on ne connaissait même pas le nom Ça se passait comment

  • Speaker #1

    Moi, j'étais le mec copain avec tout le monde, mais ami vraiment avec personne. Jusqu'au lycée. Jusqu'au lycée où là, j'ai vraiment trouvé un noyau d'amis que j'ai toujours aujourd'hui. Je suis hyper content de ça. Mais au collège, c'était plutôt en mode caméléon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le percevais Du coup, peut-être qu'à l'époque, tu ne t'en rendais peut-être pas compte, mais pourquoi finalement, tu n'arrivais pas à créer des vrais liens Parce que c'est quoi

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant d'en parler. Je pense que le fait déjà d'être de l'extérieur, parce qu'en Vendée, c'est quand même très... C'est pas hermétique, mais quand tu connais peu de personnes de base ou que t'es pas de Vendée, forcément, il peut y avoir une barrière à l'entrée. Moi, je pense que j'ai eu de la chance parce que t'es enfant et du coup, quand t'es enfant, c'est peut-être plus facile de créer des liens, même si les enfants entre eux sont très durs. Moi, j'étais plutôt en mode caméléon. J'apprécie bien les gens, je me rappelle, mais voilà, c'était des potes, quoi, tu vois. Ça pouvait s'inviter aux anniversaires, mais bon, c'est pas la personne qu'on invitait en priorité, quoi.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche, ouais, ok. Moi, ça me fait un petit peu écho aussi à mon histoire à moi, donc je comprends bien. Ça roule. Et justement, par rapport à ton parcours scolaire, est-ce que t'as des petites anecdotes comme ça, qu'elles soient positives ou négatives, mais est-ce qu'il y a des trucs qui t'ont marqué, que ce soit au collège ou au lycée qui, aujourd'hui, peuvent refaire surface Tu dis, tiens, heureusement que j'ai fait ça, ou pourquoi j'ai fait ça, parce que ça a tel impact aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a eu... Au lycée, il y a eu... Non, au collège, j'ai eu le choix des Allemands, où je suis allé à contre-courant, et finalement, ça a eu que du positif par la suite, parce que, tu vois, première expérience à l'étranger. En Allemagne, j'ai rencontré ma copine actuelle. Tu vois, c'est vraiment une histoire de ouf. Et après, au collège... Je me rappelle avoir été marqué par plusieurs professeurs qui étaient plutôt bienveillants, qui savaient faire la part des choses, il n'y a pas de blanc ou noir avec les enfants. Je me rappelle, j'apprécie beaucoup, je crois que c'était M. Antoine, ça devait être au CM2, qui lui était un peu nouveau prof, donc je pense aussi de l'extérieur, même si on ne se l'est jamais dû. finalement, j'en sais rien. Mais il y avait ce côté, ouais, il faisait la part des choses et il essayait de tirer tout le monde vers le haut. Et ça, je trouvais ça beau, tu vois, en tant qu'enfant. Et finalement, j'ai réalisé que c'est un peu ma manière de fonctionner aussi.

  • Speaker #0

    OK, ça marche, c'est intéressant. OK. Donc là, c'est bon. On a cerné, on va dire, le personnage de Florent, de ses zéros à 18 ans. Est-ce que tu n'as pas dit, ou si tu l'as peut-être dit en intro, mais tu as eu aussi, du coup, un frère

  • Speaker #1

    J'ai un petit frère,

  • Speaker #0

    oui. Tu as un petit frère, OK. ça marche. Donc, ok, tu pars en Allemagne. C'était quelle ville, d'ailleurs C'était Wuppertal.

  • Speaker #1

    C'est le Angers allemand.

  • Speaker #0

    Donc, c'était pas une grosse ville avec 1000 étudiants ou des choses comme ça. En fait,

  • Speaker #1

    c'est une ville qui a de la chance parce que aujourd'hui, on en dit que c'est le nouveau Berlin. Parce qu'en fait, elle est posée au fond d'une vallée. L'hiver, il fait froid, il y a de la neige, ça caille l'été tu meurs de chaud et elle est entre Düsseldorf Dortmund, Borum qui sont vraiment 3 des plus grosses villes de la région, c'est dans le ouest de l'Allemagne donc tu vois c'est 3 piliers de l'économie, c'est une ancienne ville industrielle, donc forcément tu vois peut-être les 30 dernières années, il y a eu un peu un rejet de ce genre de ville parce que avec la nouveauté la modernité et tout ça, là il y a un retour un peu au côté brut J'ai l'impression. On apprécie de plus en plus ça. Et du coup, la ville renaît, d'où Nouveau-Berlin. Et moi, j'étais là-bas, il y avait une grosse fac. Mais après, c'est vrai, il n'y a pas mille choses à faire.

  • Speaker #0

    Ouais, OK. Ça marche. Donc, tu pars en Allemagne. Tu testes un petit peu, tu découvres les mêmes promesses que moi, guicheuse, de faire de l'argent sur son canapé en se tournant les pouces. Est-ce que tu es parti directement... dans le monde digital, dans le monde du business en ligne Ou est-ce que tu as eu peut-être un job avant, un job de salarié, et tu as eu cette transition Ça s'est passé un petit peu comment

  • Speaker #1

    Oui, j'ai eu un autre job. En fait, quand j'étais en Allemagne, vraiment, je me suis pris pour, même si ça ne l'a pas fait par la suite, je me suis pris pour ce côté business en ligne. Tu peux travailler de chez toi. Moi, ça ne m'a jamais gêné de travailler beaucoup. Au début de faire pendant plusieurs années, je travaillais beaucoup, beaucoup mal. aussi, mais à côté, j'avais un job étudiant chez Darty, au service après-vente, où en gros, les gens viennent te voir, 70% du temps, c'est un problème parce que c'est le SAV, et tu dois trouver des solutions qui vont satisfaire la personne qui vient, mais aussi qui va satisfaire le magasin, parce que derrière, il y a un business, et tu peux pas te permettre de juste rembourser les gens quand ils viennent avec un écran cassé ou quoi. Donc tu vois, ça m'a hyper... Ça m'a beaucoup aidé sur le côté gestion des gens, de l'humain, parce que toute la journée, tu fais que ça et tu bosses dans le commerce beaucoup d'heures, surtout en période de Noël, notamment. Et donc le deal avec mes parents, c'était en août 2018, il me semble. Ouais, 2018. Je leur ai dit, ok, j'ai un truc à vous proposer, vous me donnez un an pour vivre de mon truc sur Internet. Moi, pendant ce temps-là, j'ai encore le travail chez Darty. Donc, je ne vais pas rester à la maison, tu vois, tranquille, à rien faire pendant ce temps-là. Et je ne suis jamais retourné à la fac. C'était mon deal avec eux pour, du coup, ne pas retourner à la fac, qui me laisse un an. Et finalement, tu vois, j'ai fini chez Darty. On devait être en janvier 2019, du coup. J'ai fait de l'usine après, toujours en essayant de monter mes petits e-commerce. ça ne fonctionnait pas. Ce que je me suis dit, c'est Ok, il y a un problème. Je vois bien qu'au début d'un projet, je suis hyper enthousiaste, mais au bout d'une semaine, quand je vois que les premières pubs ne fonctionnent pas, tu vois, ça s'essouffle. Je me suis dit Ok, je fais le bilan, remise en question, qu'est-ce que j'ai appris de ça Je sais monter des boutiques e-commerce en une journée, aucun souci. Je sais un peu faire des fiches produits. Vas-y, je vais commencer à faire des fiches produits sur une plateforme de freelance. Et c'est comme ça que je me suis lancé ensuite sur...

  • Speaker #0

    sur 5euros.com qui est aujourd'hui comme up oui c'est comme up ok et donc ça c'était mi-2018 c'est ça

  • Speaker #1

    Alors ça, c'est du coup, on arrive à l'été 2019.

  • Speaker #0

    Ok, donc un an après. Moi, je trouve que tu as osé, je trouve que c'est intéressant, parce que tu as osé poser un cadre vis-à-vis de tes parents. Moi, c'est un truc que j'ai caché, par exemple. Je n'ai pas dit que j'avais eu ce job de copywriter en plus de mon taf. Alors que toi, à l'inverse, tu étais encore au lycée, donc la situation était en études, donc la situation était peut-être un peu différente. Et ça montre peut-être que t'avais quand même une bonne relation de confiance vis-à-vis de tes parents.

  • Speaker #1

    Ouais, vis-à-vis, ce deal-là, à la base, je l'ai fait avec ma mère et mon beau-père. Et je suis hyper reconnaissant envers eux parce que depuis tout petit, je crois qu'il y a eu une sorte de confiance, d'autonomie qui s'est installée. Tu vois, pour la petite anecdote, on partait l'été au camping, je devais avoir 10-11 ans. Ils me laissaient, tant que je restais dans le camping, ils me laissaient jusqu'à minuit, une heure. Et bien souvent, mes potes, ils avaient 3-4 ans de plus. J'étais avec les plus âgés. Il y a eu cette dynamique très tôt. Ils m'ont laissé beaucoup d'autonomie. Dans un cadre, toujours, mais tant que je ne faisais pas de la merde. Ça se passait bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Ok. Si on doit essayer d'instaurer des choses, ça a été quoi pour toi le déclic qui a fait que tiens, je vais arrêter vraiment les études et je vais me concentrer sur le business en ligne Même si au début, ça n'a pas forcément fonctionné comme tu voulais.

  • Speaker #1

    Moi, ça a été vraiment le côté liberté. Alors, ça va faire très bateau et tu n'auras pas l'en-scoop avec cette phrase. Mais le côté liberté, genre... En fait, tu contrôles comment ça se passe. Tu n'as pas de contrôle sur les résultats. Tu n'en as jamais, en soi. Mais tu contrôles l'environnement. Tu contrôles... Et moi, je pense que j'ai une... personnalité où j'aime l'ultra indépendance, pouvoir me reposer sur des gens, mais savoir que de mon côté, la barque, elle reste à flot. Et c'est ce côté-là, je pense, qui m'a beaucoup attiré, qui m'attire encore aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ok, c'est intéressant. Ça marche. Et du coup, ça a été quoi après le cheminement de dropshipping à cette transition vers... le copier-retriever, là où on s'est connu.

  • Speaker #1

    Quand je me lance sur la plateforme de freelance, je vends des fiches produits à 5 euros. À 4 euros du coup, parce que la plateforme prend 1 euro de commission. C'est vrai. Derrière, il y a Tonton Urssaf qui passe. Donc voilà. Et donc, il fallait faire du volume. Il fallait faire du volume les premiers mois. Et j'ai eu de la chance. On y viendra juste après. Les premiers mois, ça monte petit à petit. Je commence à vendre aussi des pages à propos pour des e-commerce. La mise en place de la boutique. Et puis eux, ils ont juste à envoyer du trafic. Ça monte comme ça petit à petit. Et ce qui va se passer, c'est que je pars en Australie en septembre 2019 avec un de mes potes. Et en Australie, on commence à faire des petits boulots. Je fais les deux en parallèle. Et les petits boulots, ça payait. En vrai, ça payait très bien. mais ça me saoulait. Ça me saoulait de faire, par exemple, du black, de passer, je sais pas, 12 heures dans un entrepôt, tu sais, à faire du nettoyage et tout, ça payait très bien. Je crois que pour deux jours et demi, trois jours de taf, on avait été payé 500 dollars, ce qui est hyper cool quand t'es backpacker, en plus. Mais je me rappelle, ça me saoulait, je me revois dans l'entrepôt, passer le balai, puis après, tu fais des pauses, des fois, de 20-30 minutes. Tu sais, j'avais l'impression d'être inutile. Et même si j'étais payé... j'avais envie de faire un truc qui, je pense, avait plus de sens. Même si je ne me suis pas dit comme ça à l'époque.

  • Speaker #0

    Tu étais à quel âge à cette époque-là

  • Speaker #1

    Là, j'avais... C'était... Je vais avoir 22, 23. Un truc comme ça. Et du coup, je me rappelle avoir dit à mon pote, OK, vas-y, fais les jobs. Moi, je vais me concentrer à 100% sur la partie freelance. Et je me suis mis à 100% un petit peu avant Noël 2019. sur la partie freelance. Du coup, j'étais chez nous et je faisais des fiches produits toute la journée.

  • Speaker #0

    Et à cette époque, tu avais déjà appris la compétence du copywriting ou pas encore

  • Speaker #1

    J'avais déjà appris, mais si tu veux, je n'ai pas suivi une formation à la base. Et après, je me suis lancé. J'ai appris vraiment sur le tas. Mes premières fiches produits, si tu as l'ordinateur devant les yeux, je vais le fermer parce qu'elles sont éclatées, tu vois.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il faut rappeler qu'à l'époque, il n'y avait pas de chat GPT, il n'y avait pas de tout. toutes ces sources d'informations, c'était vraiment l'émergence du e-commerce, du dropshipping.

  • Speaker #1

    L'émergence du e-commerce, c'était les débuts de Yomi Denzel, tu vois, qui commençait à faire des vidéos sur Internet. C'était, ouais, il n'y avait rien, en fait. Et je te disais, j'ai eu la chance tout à l'heure parce que du coup, je me suis lancé sur la plateforme. Et après, il y a eu le Covid qui est arrivé. Donc, ça faisait dix mois, disons, que j'étais sur la plateforme. J'étais bien référencé. Copywriter ou copywriting, c'est inconnu en France quasiment. Et quand le Covid est arrivé, tous les gens qui étaient chez eux, ils ont commencé à se dire, OK, est-ce que je n'ai pas envie de lancer un truc sur Internet OK, copywriting, c'est quoi Mais je ne maîtrise pas, je n'aime pas écrire. OK, on va chercher. sur les plateformes de freelance, moi, j'étais dans les premiers résultats. Donc, ça a fait un boom dans mon activité.

  • Speaker #0

    OK, trop bien. Je fais partie de ces gens qui, lors du Covid, chez moi, je me suis dit, merde, qu'est-ce que je vais faire de mes journées Et j'ai découvert ces fameuses promesses de liberté financière sur le canapé. Donc, c'est marrant.

  • Speaker #1

    OK. C'était avec quoi, toi C'était le e-commerce un peu aussi Ouais,

  • Speaker #0

    je pense que c'était l'e-commerce, mais aussi le début de l'infoprenariat, tu vois. Et c'est là où... Bah, j'ai plus la date exacte, mais en tout cas l'année 2020, j'ai pris ma première formation en copywriting.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je trouvais que ça collait, même si je savais pas vendre, j'aimais pas la vente, je trouvais que ça collait avec ma personnalité, un peu introvertie, qui... justement, un peu une façon détournée de faire de l'argent caché, tu vois, j'aimais bien le caché.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de copywriters qui sont un peu... ils aiment être dans l'ombre. Ça a été mon cas pendant longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    On est pareil là-dessus.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, ça a été quoi alors tes... Si on doit résumer un petit peu cette première partie de freelance, c'était quoi un petit peu tes sacrifices que tu as dû faire, sachant que tu es en Allemagne, tu commences un truc, tu pars en Australie, donc c'est quand même à l'autre bout du monde. Qu'est-ce que tu as dû sacrifier pour réussir finalement à te concentrer et à développer ton freelancing

  • Speaker #1

    J'ai sacrifié beaucoup de temps, disons perso. Parce que les deux, trois premières années, en fait, pour faire du volume, tu dois être derrière l'écran. Et vu que ton volume, c'est des petites sommes, tu dois faire beaucoup, beaucoup de volume. Et donc, c'était des journées de 10, 12 heures. Je me rappelle, là, tu vois, je suis chez mon père ici. Et je me rappelle, à l'époque, il me voyait rentrer dans le bureau à 8 heures. 8 heures du matin, j'en sortais à 18 heures. et je me rappelle qu'on s'était pris la tête parce qu'ils me disaient mais attends on fait rien ensemble on se voit 3-4 fois à l'année on s'était pris la tête pour ça donc tu vois ça aussi était une source de tension après je crois que j'ai encore gardé mon côté sale gosse pendant longtemps parce que j'ai quand même beaucoup voyagé tout en ayant ce côté freelance sur le côté mais voyager bah toujours avec ce côté tu dois faire du volume donc tu profites un peu moins des lieux autour parce que ça j'ai changé mais je pense qu'on en parlera un peu plus tard Et donc, ça a été ça, sacrifier du temps, de qualité surtout. Et avec les reculs, je pense qu'il y a mieux à faire. Mais sur le moment, quand tu veux que ça marche et que tu n'as pas forcément de référentiel, tu te dis, OK, tu restes dans le schéma, un petit peu plus je travaille, plus je vais gagner. Un schéma qui est assez créé finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, OK, ça marche. Du coup, concrètement, aujourd'hui... Ça ressemble à quoi tes horaires, ton train de vie Ça ressemble à quoi tes journées de travail, finalement Qu'est-ce que tu fais de ta journée, au niveau de travail, et puis après, au niveau perso

  • Speaker #1

    Journée de travail, enfin, journée type, ça va être le matin, réveil, entre 6h et 7h. Là, c'est pas du tout naturel. Donc, il faut vraiment se dire qu'il y a eu plusieurs semaines d'ajustement. J'aime bien aller à la salle. ou faire du sport, juste activer les trucs, faire du sport. Avant d'aller au sport, je me fais souvent une petite méditation. Et après le sport, taf, la matinée, parce que moi, je sais que comment je fonctionne, c'est le matin, je vais être créatif, je vais avoir du jus. Par contre, ma jauge, elle va vite s'épuiser en termes de créativité. Le matin, c'est vraiment focus là-dessus. Là, on est ensemble, je peux être pleinement présent. Si on fait ça l'après-midi, en mode digestion et tout, laisse tomber.

  • Speaker #0

    Je vois. T'es pareil Ouais, bien sûr. C'est pour ça que j'essaye de planifier le matin. Mais c'est intéressant, parce que c'est pour ça que je souhaitais t'avoir. Je trouve qu'on a quand même pas mal de ressemblances. Et tout à l'heure, je parlais du côté introverti. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu incarnes ou l'étiquette qu'on a pu te coller en tant qu'introverti, ou t'es plutôt jugé comme extraverti

  • Speaker #1

    Mes potes te diront que je suis extraverti. Parce qu'en fait, je vais dire que je suis comme tout le monde, mais non. On pense toujours qu'on est comme... que les autres sont comme nous. Mais non, je pense que j'ai plusieurs barrières à passer. En vrai, nous deux, on a mis peut-être un certain temps à vraiment avoir des conversations. Je pense que j'observe beaucoup, donc je vais paraître plutôt introverti. Mais par contre, quand on se connaît et tout, c'est différent. Les veines sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu penses que ça joue, ça influence un petit peu ton quotidien et ta vie d'entrepreneur de manière générale

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Tu vois, tout à l'heure, tu parlais du... Du côté, on aime bien être dans l'ombre. Pendant longtemps, je pensais que j'étais fait pour ça, en fait. Et depuis, je sais pas, depuis un an, peut-être un an et demi, avec du travail sur moi, tout ça, j'ai réalisé que non. Qu'en fait, j'ai envie de plus. Et là, je commence à l'assumer. Dans ma com, dans ce que je fais, dans ce que je dis, parce que je pense que c'est la première fois que je le dis en podcast aussi, tu vois. Ok. Donc, ouais, je pense que c'était aussi une manière de, mais peut-être comme tout le monde, c'est une manière de pas trop te mettre en lumière, c'est aussi une manière de pas trop te dévoiler, de pas trop être vulnérable.

  • Speaker #0

    Et c'est un truc qui t'a suivi depuis ton enfance

  • Speaker #1

    Ouais, le mot de caméléon, assez souvent, ouais. Je pense que ça vient à l'enfance.

  • Speaker #0

    Et je pense que ça a joué le fait, justement, de... Là, je suis en mode coaching à n'importe quoi. Mais tu penses que ça va jouer du coup le mode de vouloir partir, s'échapper entre guillemets de la Vendée pour aller voyager et découvrir des nouveaux horizons

  • Speaker #1

    Oui, 100%. Le voyage en Australie, je partais parce que c'était une période où je n'allais pas forcément bien. Je m'étais séparé de ma copine de l'époque. Je me disais, raccourci classique, vas-y, je pars à l'autre bout du monde. Mes problèmes, ils n'ont pas de billets. Donc, ils vont rester là, tu vois. Ils ne vont pas se faire avec moi. pas du tout ouais c'est un peu plus complexe c'est un peu plus complexe mais ouais le côté en vrai c'est une manière de se tester je trouve mais ça dépend vraiment de comment les gens fonctionnent comment tu fonctionnes toi qui nous écoutes, tu vas fonctionner moi je sais que j'aime beaucoup je suis hyper efficace dans les situations challengeantes j'aime travailler sous pression

  • Speaker #0

    c'est un truc ça me fout la patate tant que tu arrives à cerner qui tu es et la façon dont tu travailles et que tu es le plus efficace tant mieux, ça c'est une phase d'introspection je pense que tout le monde doit avoir et c'est ce qui permet d'être le plus efficient possible 100% maintenant on va parler un petit peu de l'actuel tout à l'heure tu as dit que tu accompagnais les les co-directeurs, concrètement qu'est-ce que tu vends

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que je vends Je vends un programme d'accompagnement sur 3 mois, alors ça peut être un peu plus court si jamais la personne est assez avancée et qu'elle n'a pas besoin de repartir de zéro ou si elle ne part pas de zéro. Et ce programme c'est hyper simple, c'est qu'il y a une plateforme sur laquelle elle va avoir des vidéos, c'est du hybride, et en parallèle de ça, elle va avoir accès à moi. c'est à dire s'il y a des questions supplémentaires plus des coachings toutes les semaines et l'idée c'est que je te vends pas les bénéfices, je te vends les caractéristiques je fais mal mon taf et l'idée c'est que la personne la manière dont elle est accompagnée disons toi Tom, si tu viens me voir demain on va pas du tout parler copywriting, on va partir de toi on va faire ton human design qui est un outil que j'ai intégré récemment grâce à Vanessa Gelo qui est une experte du QG en France Et c'est un outil qui part de la personne vraiment, en fonction de plusieurs caractéristiques de sa vie. Et en fait, ça me permet, ce human design, d'adapter la stratégie, la grande stratégie, à toi quitter tes forces, tes points faibles, entre guillemets, pour vraiment capitaliser sur qu'est-ce qui marche pour toi, qu'est-ce qui va marcher pour toi. Et l'idée, c'est que la personne, elle a son plan d'action personnalisé, donc elle a des résultats plus rapidement parce qu'on appuie à 100%. sur ce qui fonctionne pour elle dans son mode de fonctionnement en tant qu'humain, pas en tant qu'entrepreneur. Et on construit autour de ça.

  • Speaker #0

    Donc, il y a une notion d'écologie, en tout cas de respect de soi-même tout en faisant du business.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je trouve que c'est encore plus nécessaire en tant que freelance et en tant que coopérateur parce que bien souvent, en tant que freelance, coopérateur, tu es tout seul. Tu es tout seul, tu es dans ton bureau, tu n'as pas forcément de retour sur ce que tu fais. Tu peux suivre autant de formations que tu veux, mais bon... les AIDA, les structures comme ça, les PAS, si tu n'as personne pour te dire Ok, là, tu peux améliorer, là, tu es bien accentue, accentue, là, c'est bien. finalement tu t'enfermes dans un truc mental où tu sais jamais vraiment sur quel pied danser et moi c'est un truc que j'ai connu donc je vois l'importance de faire ça

  • Speaker #0

    Il faut rappeler qu'effectivement, les principales formations en copywriting, du moins à l'époque, et moi j'ai été formé comme ça, c'était uniquement théorique. On t'apprenait l'art d'écrire pour vendre, mais c'est vrai que derrière, tu n'avais aucun feedback. Tu avais juste la structure, mais après c'était un petit peu des mères de toi. Donc le fait que tu puisses justement donner ton point de vue, donner aussi ton expérience par rapport à ça.

  • Speaker #1

    pour un copywriter c'est primordial exactement on en a pas parlé mais c'est pas forcément important non plus, quand j'ai arrêté les plateformes du coup, j'ai fait les deux et sur une plateforme et en solo vraiment full freelance et là du coup tu dois apprendre à te vendre tu dois apprendre à communiquer, à créer du contenu et spoiler quand t'es copywriter ça sert à rien de faire des posts sur AIDA parce que tout le monde s'en fout à part les copywriters et tu dois apprendre tout ça et du coup c'est ça hyper intéressant et en gestion de projet encore plus parce que tu dois apprendre à être professionnel quand on t'a jamais appris à faire ça bien souvent dans les formations c'est pas évoqué donc aujourd'hui ce que je demande c'est comment tu fais un business de copywriter où tu vas pas seulement écrire mais tu vas aussi gagner de l'argent parce

  • Speaker #0

    que tu sais comment gagner de l'argent du coup en ligne et justement moi j'aimerais bien avoir ton point de vue sur justement le de ta perception du marketing en ligne, sachant que toi, du coup, tu as été là en 2018 et maintenant on est en 2025, il y a quand même une évolution du marché. J'aimerais bien avoir ton feedback par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, j'aime bien quand c'est le bordel. Et ces dernières années, ça a été le bordel. Pourquoi je dis ça Parce que... Pourquoi je dis que j'aime bien le bordel Parce qu'en fait, il y a peut-être des gens qui vont nous écouter aujourd'hui et qui sont débutants ou plutôt novices. Et ça peut être impressionnant quand tu arrives sur un secteur, un domaine, comme le marketing en ligne, où tu as déjà des mastodontes qui sont implantées, qui balancent des 50 000 balles de pub par mois, et qui sont en place, que tu vois partout, que tu allumes ton téléphone, ton ordi, limite ta télé. Et en fait, je trouve que c'est un avantage si jamais il y a des personnes comme ça, plutôt novices, qui nous écoutent, parce que ça va être beaucoup plus facile de se démarquer. je pense qu'on est rentré dans une ère qui est le marketing de transparence. Alors ça veut pas dire tout partager en mode télé-réalité, mais ça veut dire qu'on aime les trucs qui sont bruts, qui sont moins travaillés aujourd'hui, qui sont moins Mr Beast. Par exemple, si tu fais des vidéos, des reels, peu importe. Et ça, j'aime beaucoup la direction qu'on a pris depuis 2-3 ans, disons. Et je trouve que c'est vraiment... C'est une force que les gens sous-exploitent et sous-estiment. Surtout en tant que...

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Oui, c'est vrai. Ça, c'est, on va dire, ta vision sur le marketing. Et tu penses quoi, du coup, aussi de cette transition, je pense, où 2019, c'était vraiment la vente de formation en ligne pure et dure et le fait que certains disent la formation en ligne, c'est foutu. On voit, du coup, des offres qui changent, qui se développent. Et toi, tu l'as dit, tu as un modèle, du coup, hybride. C'est quoi un petit peu ton ressenti, toi, par rapport à ça

  • Speaker #1

    Je pense que la formation en ligne a encore de beaux jours devant elle. Malheureusement, ça dépend du terrain de jeu où tu veux aller si tu fais de la formation en ligne. Si tu fais que ça, tu arrives dans un stade qui est déjà bien rempli. Parce que beaucoup de personnes en proposent. Si tu commences à faire du hybride avec du coaching, là déjà le stade est un petit peu plus petit. Forcément, tu vas avoir moins de concurrence. Après, il faut être bon aussi dans ce que tu proposes. Je t'apprends rien. Et si tu veux aller encore plus loin, et ça, moi, c'est mon ambition avec le programme d'accompagnement, c'est faire aussi des trucs en présentiel. Parce que je trouve qu'il va y avoir un retour au présentiel, aux événements. Tu étais chez Dorian, il me semble, il y a quelques semaines. Tu vois, il y a ce côté, OK, il y a eu le Covid, on se l'est mangé plein de faces, de côté, pam, pam. Mais les gens, ils veulent connecter avec des vrais gens, tu vois. Et Instagram, c'est un outil incroyable. Je prends Instagram parce que... tout le monde plus ou moins à Instagram, mais les gens veulent connecter, et je pense que le présentiel va avoir son rôle à jouer, il a déjà son rôle à jouer, et il est sous-exploité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Toi, du coup, comment tu décrirais ton propre marketing, si tu devais y mettre trois mots, tu dirais quoi

  • Speaker #1

    C'est le bordel.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un marketing plutôt direct, cash, ou justement, tu as un marketing plutôt soft, tu vas mettre en humain avant tout

  • Speaker #1

    En fait, c'est... Et je suis en pleine réflexion là-dessus. Parce que je commence à avoir un peu de mal de base, tu vois. Je pense qu'on est pareil. On aime mettre les gens bien, il y a toujours de la bienveillance dans ce qu'on fait. On n'est pas des mecs méchants, tu vois. Enfin, pas méchants pour rien, du moins. Mais en fait, je suis en train de réaliser que des fois, t'as besoin de bousculer les gens aussi. Donc, toute cette partie, cette branche des marketeurs qui disent Oui, il faut être éthique, il ne faut pas parler des problèmes, il ne faut pas... Mais bon. Quand t'as un produit qui résout un problème, par définition c'est ça un produit, ça résout un problème, t'es obligé d'en parler. Donc tu vois je commence à me dire le marketing humain finalement c'est quoi C'est pas parler des problèmes, c'est juste tout le monde il est beau, le monde tu vois c'est que des fleurs partout, des petits oiseaux qui chantent. Donc je pense que mon marketing est plutôt doux, mais je vais parfois appuyer sur des points douloureux. mais c'est parce que derrière je pense que ça peut aider la personne mais pas forcément après en mode bourrin culpabilisation voilà comment ça se passe aujourd'hui pour toi sache que ça a pas resté comme ça toute ta vie aujourd'hui ça peut être comme ça, comme ça, comme ça ça ça peut t'aider, nous c'est ce qu'on propose si ça t'intéresse, allez viens,

  • Speaker #0

    on en discute il y a quand même eu une une différence entre ça, ce que tu viens d'exprimer et de dire voilà ta situation, si tu fais rien dans 10 ans t'es une merde quoi, ou t'as été une merde et est-ce que tu fais rien ce marketing très trash très américain j'ai envie de dire aussi peut-être que beaucoup de français essayent d'exporter ici, sauf que on a pas la même mentalité, on réagit pas forcément pareil et notre relation à l'argent aussi n'est pas la même

  • Speaker #1

    100% c'est une question aussi des gens que tu veux cibler c'est si je pense que ce marketing là bourrin va fonctionner sur une certaine typologie de personnes Mais après, si derrière, tu n'es pas capable de délivrer, parce que si ce marketing-là, il fonctionne, on a vu toi et moi, c'est passé pour dire qu'il fonctionne, mais derrière, il faut aussi être en mesure d'accompagner le type de personnes que ça va attirer. Et ça, c'est une autre paire de manches, une fois que tu les as dans ta formation, dans ton accompagnement, dans ce que tu proposes. Et je te disais, c'est le bordel, parce que mon marketing est plutôt doux, mais ce n'est pas un marketing... Souvent, on te recommande de faire des actions quotidiennement, d'en parler en story et tout. Moi, c'est le bordel. Moi, je fonctionne vraiment au feeling.

  • Speaker #0

    Justement, j'allais aborder ce point-là. Tout à l'heure, tu parlais du coup d'Instagram. C'est ton principal canal d'acquisition ou de communication

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je suis sur Instagram, LinkedIn et YouTube. Alors, YouTube, ce n'est pas régulier, mais ça va venir.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Et après, je vends principalement en newsletter. J'envoie vers des appels en newsletter. Et je fais aussi... En fait, je vais juste contacter en ce qui s'appelle du setting, mais je n'aime pas trop le mot setting. Moi, je vais juste discuter avec les gens qui me suivent, qui réagissent au poste. Et ensuite, si c'est pertinent, je leur propose un appel.

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas de tunnel de vente hyper complexe. Non. Simplicité, c'est la meilleure chose parfois. Oui. OK. Full Orga, du coup Ou tu fais un peu de pub Full Orga,

  • Speaker #1

    j'ai testé un peu de pub grâce à ta formation, d'ailleurs. c'est vrai je te l'avais dit vraiment cool ça m'a ramené une centaine de personnes en mois avec un budget de je crois que j'étais à 5 ou 10 balles je crois que j'étais à 10 balles minimum j'ai vraiment suivi ta formation quand on suit une formation moi c'est vraiment tu suis à la lettre parce que si tu mets un petit truc en plus à ta sauce ou un truc que tu te dis ah ça c'est peut-être mieux bah finalement t'as pas les résultats et Et j'ai attiré une centaine de personnes dans la newsletter en un mois. Après, je n'ai pas renouvelé parce que j'ai eu d'autres investissements et je voulais vraiment me focus là-dessus. Mais plutôt Orga du coup, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et tu vois du coup quand même une différence entre les personnes qui viennent de l'Orga et les personnes qui viennent de la pub Et comment toi, tu arrives à ajuster ton message aussi par rapport à ça

  • Speaker #1

    Ouais, alors, ce n'est pas un travail que j'ai fait. C'est-à-dire qu'en newsletter, moi, je donne du... J'essaye un maximum de donner du moi. Alors, il y a des principes marketing, un seul message par email, bien sûr. Mais j'essaye vraiment... En fait, moi, quand tu arrives chez moi, tu vas accrocher ou tu ne vas pas accrocher, ce qui est complètement OK. Mais je ne me vois pas faire des entre-deux parce que ça me saoule.

  • Speaker #0

    Oui, et puis tu n'as peut-être pas forcément besoin aussi à ce moment-là.

  • Speaker #1

    En plus,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... De segmenter...

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas ces enjeux-là encore. Pour l'instant, je le laisse de côté.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, s'il résume, toi, ta stratégie marketing, celle qui est en place, c'est... de l'organique, donc de la création de contenu, du message privé pour créer, on va pas appeler ça du setting, mais de la conversation, et à travers ça, ça va t'amener à un appel. C'est-à-dire que grosso modo, c'est ça finalement ton tunnel.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et du coup, le fait d'avoir mis ça en place, c'est la meilleure stratégie pour toi en termes de conversion, mais aussi de manière... Tout à l'heure, on parlait d'écologie. C'est un truc qui te convient parfaitement, cette stratégie

  • Speaker #1

    Alors, parfaitement pour l'instant, parce que je ne prends que 5 personnes par mois, 5 nouvelles personnes, donc tu vois j'en ai maximum 15 sur 3 mois, la durée d'un accompagnement. Pour l'instant je suis tout seul, donc je n'ai pas encore de gros sujets, parce qu'il y a plus de monde. Mes sujets à moi, j'arrive à les gérer tout seul. La stratégie convient à ce qui se passe actuellement. Mais je pense que dans quelques mois, si je veux aller plus haut, il faudra l'ajuster. Parce que ce n'est pas viable quand ensuite tu veux accompagner 30, 40 personnes en même temps ou par mois faire rentrer 20, 30 personnes déjà. Forcément, ta structure doit s'adapter. Mais actuellement, moi, ça me convient.

  • Speaker #0

    Ok. Je trouve ça important aussi de rappeler ça parce qu'on voit beaucoup de communications qui mettent l'accent sur le fait de faire des challenges. Là, en ce moment, c'est les challenges qui sont à la mode. Sauf que challenge, ça demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup d'organisation. Et surtout, ça demande aussi une compétence de communication et le fait d'être en live, de transmettre de la valeur. Ça, OK, c'est une chose, mais de passer aussi en mode vente. Et ça, si tu n'as pas travaillé là-dessus, si tu n'as pas cette compétence-là, je trouve que c'est très difficile pour certains entrepreneurs.

  • Speaker #1

    Souvent, quand tu es entrepreneur, tu regardes un peu ce qui se fait, puis tu regardes les gens que tu suis. Et puis, les gens que tu suis, ils font des trucs qui fonctionnent. Sauf que des fois, les gens que tu suis, ils ont une équipe derrière. Ils ont 20-30 personnes qui s'en occupent. Et toi, quand tu es solo, peut-être que tu as une assistante virtuelle, ou tu as une petite équipe de 5-6 personnes, ce n'est pas adapté à ça. Même si de l'extérieur, tout paraît parfaitement rodé. Pour avoir vu beaucoup de business en coulisses, c'est rarement parfaitement rodé.

  • Speaker #0

    Comme on dit, le marketing, c'est vraiment du marketing, parce qu'effectivement, entre ce que les gens voient de la réalité et les coulisses, parfois tu dis que c'est nuit et jour. Oui,

  • Speaker #1

    et en fait, vraiment, je pense qu'il y a un truc à retenir de tout ça, c'est qu'une stratégie marketing qui fonctionne pour quelqu'un d'autre, elle ne fonctionnera pas pour une autre personne, même si l'autre personne, elle applique tout à la lettre. Je crois que c'est Peter Thiel, le gars qui avait co-fondé Facebook. Il disait dans une conférence qui est présente sur YouTube, d'ailleurs, c'est une dinguerie ça, parce qu'il donne des pépites. Et il disait, deux personnes avec la même stratégie, dans les mêmes conditions, ne vont pas réussir de la même manière. Parce que tu as le facteur humain qui va rentrer, leur propre facteur humain qui va rentrer en compte. Et donc, ça n'amènera pas au même résultat. Même si tout est fait exactement de la même manière.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais, c'est super intéressant. Du coup, ça me fait un petit peu rebondir, mais avec ton expérience depuis 7 ans,

  • Speaker #1

    tu es en ligne Oui, 6 ans, disons.

  • Speaker #0

    6 ans. C'est quoi ton plus gros coup marketing que tu as pu faire Que ce soit quand tu étais freelance pour du e-commerce, quand tu étais copywriter, ou là, dans ta transition, d'accompagner les gens

  • Speaker #1

    Mon plus gros coup marketing C'est d'avoir fait une liste des 100 personnes, la fameuse dream list, avec qui je voulais bosser. Alors, je n'avais pas 100 personnes, je devais avoir 30-40 personnes. J'ai envoyé une carte postale aux 5-6 premiers et je n'avais pas de client en copywriting à l'époque. Je sortais de la plateforme et j'ai signé le client tout en haut.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu penses que la carte postale a été le déclic

  • Speaker #1

    Je l'ai contacté que comme ça. C'est le seul message. Je n'ai pas envoyé de DM, de trucs en plus. En fait, ce qui s'est passé, c'est que j'ai envoyé les cartes postales. Je savais que cet entrepreneur, c'est un entrepreneur dans l'IMO. Je crois que tu sais qui c'est. Je ne peux pas trop en parler parce que je travaille encore avec lui. Si tu penses immobilier en France, tu penses à lui. Et tu as peut-être été à son festival récemment. à Paris. Je sais que lui, il compartimente énormément. Quand tu lui envoies un DM, il ne va pas te répondre. Pour prospecter encore moins. Et donc l'idée, ça a été de voir... Pourquoi elle était comme ça Donc t'écoutes des podcasts, ça c'est un truc que je recommande à tout le monde. Si vous voulez prospecter quelqu'un, ou entrer en contact avec quelqu'un qui est à un niveau de business où tout est compartimenté, où vraiment l'email sur son site ça va pas être lui derrière qui va répondre, allez écouter des podcasts, prenez le temps de cerner comment la personne, elle réagit, elle pense. Ce qu'elle met en priorité, lui c'est la gestion de son temps, c'est-à-dire que le taf c'est le taf. par contre le perso c'est le perso et il délègue un maximum pour justement se dégager du temps perso et donc c'est exactement de ça que je lui ai parlé dans le cas postal, je lui ai dit salut j'adore ce que tu fais grosso modo, j'adore ce que tu fais voilà aujourd'hui je fais ça donc si jamais t'as des besoins moi ce serait un plaisir de t'aider pour t'aider à dégager plus de temps et à aller vers je crois que son objectif à l'époque c'était plus de voyages ok,

  • Speaker #0

    ça c'est C'est pépite ça. On en revient à la connaissance finalement de notre client cible. On n'en a pas abordé parce que ça a abordé sur toutes les plateformes et dans toutes les vidéos. Mais plus tu connais la personne avec qui tu as envie de travailler, plus le message sera fluide.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, tu vois, il y a probablement des copywriters qui vont écouter ça. Donc aujourd'hui, sachez que les gens ne sont pas prêts à faire ce genre de truc. Votre concurrence aujourd'hui, elle n'est pas prête à faire ça. Donc si vous faites ce petit pas en plus, ça fait déjà un énorme avantage. sur tous les autres. Et la question, ce n'est pas vraiment d'être meilleur que tous les autres, mais c'est de savoir vous placer là où les autres ne sont pas, justement, par effet de contraste, mieux ressortir et avoir plus de chances de capter l'attention de la personne. Et le sujet, ce n'est jamais de signer la personne. La première étape, c'est de créer une connexion avec la personne. C'est déjà rentrer dans son radar. Après, c'est du radar. C'est susciter son intérêt. Et après, on va parler vente. Quand vous voyez que vos intérêts sont alignés et que vous pouvez aider. Souvent, on essaie de passer de je rentre en contact, ça y est, on se marie, on travaille ensemble pendant des années.

  • Speaker #0

    Donc stop les messages de prospection où tu as, je n'ai pas envie de te faire perdre ton temps, j'ai une vidéo qui te fait avoir 30% de plus de conversion. Stop.

  • Speaker #1

    Au contraire, continuer, ça nous fait des stories à mettre. Des fois, je ne suis pas inspiré, je vais piocher là-dedans.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est fou. Est-ce que, si on fait le bilan un petit peu de ton parcours, de ta jeunesse jusqu'à aujourd'hui, est-ce que tu penses que tu as atteint des rêves Est-ce que tu penses avoir, entre guillemets, réussi Sachant qu'encore une fois, la définition du succès, elle est propre à chacun. Mais si tu devais te faire un feedback à toi-même, comment tu te situes De 0 à 10, je vais faire à la PB. De 0 à 10,

  • Speaker #1

    comment tu te situes Je suis à 10. Je suis à 10 sur ce que le Florent, il y a 10 ans, voulait. Je suis à 4 sur ce que le Florent, maintenant, veut. C'est-à-dire que là, l'objectif, c'est... Je n'en ai jamais parlé en podcast. Toi, tu as des exclusivités.

  • Speaker #0

    Trop bien, écoute. Je suis content.

  • Speaker #1

    Non, mais ça fait du bien. Et tu sais, les gens, des fois, on est un peu en mode... C'est peut-être trop gros ce que je suis en train de penser ou ce que je veux. Je trouve que c'est bien de le matérialiser en le disant, le pouvoir de la parole. c'est assez fort. Ou de l'écriture. Quand tu le mets sur papier, tu sais, ça devient tangible. C'est vrai, quoi. C'est plus une pensée qui est dans la tête. Et moi, là, l'idée, c'est d'en faire Copy Tribe, c'est mon accompagnement, c'est d'en faire le meilleur pour les copywriters. Mais le meilleur, tu vois, c'est un peu flou. C'est quoi au juste le meilleur Moi, ce ne sera pas le meilleur pour le nombre de personnes que ça va accompagner parce que c'est trop facile de faire rentrer des gens avec des promesses marketing. Et derrière, mettre une garantie. Dans six mois, si t'as pas les résultats, on te rembourse. On fait passer ça sous le tapis, on se serre la main et on passe à autre chose. Moi, je veux que ce soit le meilleur parce que je veux que 100% des gens qui sortent de cet accompagnement aient des clients et vivent à 100% de Cooperative. Et ça, c'est beaucoup plus dur à faire, je trouve. Dans un premier temps, ça va être ça. Après, je vais ouvrir un lieu pour rassembler. Parce qu'on parlait un peu de voyage tout à l'heure. Je trouve que quand tu voyages, c'est cool, tu vois plein de choses. Mais après, c'est des cycles. Et là, je rentre dans un cycle où j'adore voyager, je vais repartir en voyage. Mais je veux être la personne, dans quelques années, je pense, qui va rassembler des gens, des entrepreneurs, créer un lieu, une sorte de sanctuaire, sans tomber dans le côté gourou, mais un sanctuaire où les gens peuvent venir, travailler ensemble, échanger, connecter, proposer du breastwork, pour vraiment...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    englober toutes les parties de l'entrepreneuriat et il y a la santé mentale aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'a pas abordé ce sujet mais c'est primordial dans la longévité de notre business et puis de nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Donc c'est un peu l'ambition là. Donc 4 pour la personne actuelle. Mais 4, je suis heureux quand même, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, ça se ressent de toute façon dans notre épreuve. Je trouve ça cool, tu vois. Ok, super. Là, je vais te poser des questions en vrac.

  • Speaker #1

    Hé, t'sais, je vais te faire un contre-nouveau. Parle-moi un petit peu. Là, sur 10, t'es comment, toi

  • Speaker #0

    Oh là là, j'étais pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    Ça va être trop bien, ça va être brut, du coup, ce que tu vas me dire.

  • Speaker #0

    Tu me mets mal.

  • Speaker #1

    Je réponds à ta question d'abord.

  • Speaker #0

    Non, mais j'allais dire que... Je vais peut-être broder, d'ailleurs, mais au moins, c'est fait. Je vais dire que je suis à 9 par rapport à qui j'étais ou d'où je pars. Déjà, je suis toujours insatisfait de moi, donc je ne me mettrais jamais 10, mais ça, c'est un lourd débat. Donc 9, parce que je pars de... J'ai aussi mon histoire de vie. Ce n'est pas le moment forcément d'aborder ça, mais je trouve que je suis impressionné de qui je suis devenu, même s'il y a encore une grosse marge de progression. Donc ça, c'est sur la personne. Et après, sur la partie, on va dire business, je me mettrais un petit 6 ou 7. Je sais que j'ai encore, comme toi, je pense que j'ai encore des... des choses à accomplir. Je suis encore, moi, dans un mode, on va dire, prestation de service. Ce n'est pas que je n'ai pas osé faire autre chose, mais pour l'instant, c'est vraiment l'expertise que j'ai envie d'approfondir en tant que, du coup, CMO. Et c'est là où je sens que je suis bon. Mais voilà, je sais que ce n'est pas mon propre business. Je travaille pour les autres, je kiffe ça. mais je ne crée pas un actif. Je sais que ce n'est pas mon propre truc à moi. Peut-être que dans quelques mois, quelques années, je vais ressentir le besoin de créer quelque chose qui soit moi. Donc potentiellement, dans quelques temps, j'opterai pour un nouveau positionnement.

  • Speaker #1

    C'est un cheminement après. C'est déjà bien que tu mettes le doigt dessus. Je pense qu'on est pareil là-dessus. C'est progressif. Tu t'en viens à... à réussir dans ce que tu fais, peut-être pour les autres. Puis finalement, tu réalises que c'est bien d'avoir son business. Je ne t'apprends rien. Tu es peut-être là depuis plus longtemps que moi en termes d'avoir ton business et accompagner toi. Mais je trouve ça bien l'évolution. Hâte de voir où ça va mener.

  • Speaker #0

    Yes, on verra. On se tiendra au courant. On va terminer là-dessus sur les petites questions en vrac. L'idée, c'était de relâcher la pression, même si ça s'est plutôt très bien passé. et apprendre un peu plus à te connaître. Donc c'est des questions un petit peu bateau, mais je ne te demande pas de réflexion, je ne te demande pas d'argumenter derrière, mais juste de répondre à ta préférence.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Alors c'est des petites questions au petit-déj. Si tu prends un petit-déj, bien évidemment,

  • Speaker #1

    tu es plutôt sucré ou salé Je ne prends pas de petit-déj.

  • Speaker #0

    Café ou sans sucre Il faut que j'arrête avec cette question.

  • Speaker #1

    Premier café de la journée, café sans sucre.

  • Speaker #0

    Donc café ou thé, tu es plutôt café sans sucre. Ok.

  • Speaker #1

    ton film ou ta série préférée mon film préféré c'est A Beautiful Mind avec Russell Crowe Un homme d'exception en français ok,

  • Speaker #0

    intéressant, je trouve qu'à chaque fois petit aparté, chaque film qu'on préfère, notre film préféré a toujours une relation particulière avec nous, notre envie notre histoire et tout, donc je trouve que c'est vachement intéressant ok Fin de l'apartheid. Si tu devais partir, du coup, en vacances, tu es plutôt maire ou montagne

  • Speaker #1

    Maire.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, tu l'as dit tout à l'heure, mais tu préfères travailler le matin ou le soir Le matin. Ok. Plutôt lire un livre ou écouter un podcast

  • Speaker #1

    Lire un livre. Ok. Même si je n'ai pas plus de podcast que je l'ai de livre.

  • Speaker #0

    Ça va. Tu préfères du coup travailler dans le silence ou avec la musique

  • Speaker #1

    Musique classique.

  • Speaker #0

    Classique, ok. Et tu es plutôt organisé ou tu es plutôt en mode freestyle

  • Speaker #1

    Freestyle organisé. C'est-à-dire qu'il y a des grandes lignes directrices et je m'autorise à aller jouer avec les bords de chaque côté. Mais il y a un certain cadre quand même.

  • Speaker #0

    Ok, dernière question, on va parler un peu d'argent. Tu préfères 1 million cash ou 10 000 euros par mois

  • Speaker #1

    10 000 euros par mois. Ok. Pendant combien de temps

  • Speaker #0

    J'ai avi, avi.

  • Speaker #1

    Avi Ouais, un euro par mois. C'est bien.

  • Speaker #0

    Top. Écoute, on va terminer ce podcast. Franchement, on a fait quoi 55 minutes, c'est bien. Ma dernière question, en fait, c'est tout simplement de savoir si tu as un dernier message à faire passer. Je te laisse libre.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais te laisser sur... sur la citation qui moi me drive depuis un an, un an et demi maintenant, parce que des fois quand t'as un business c'est dur de t'en rappeler, c'est ne te juge pas sur les fruits que tu récoltes, mais sur les graines que tu sèmes. Et ça quand tu fais ça au quotidien, après forcément à un moment tu vas récolter. Mais des fois quand t'es, surtout quand t'es dans le dur, moi je sais que ça m'aide beaucoup, quand j'ai pas les résultats que je veux, quand un client il me dit pas je vais réfléchir, alors que je sais que je peux l'aider. ok, sème, sème, sème et juge-toi là-dessus même si tu ne sèmes pas beaucoup jour après jour l'idée ce n'est pas d'être à 100% tout le temps l'idée c'est même les joueurs à 50% si tu donnes 50% tu es à 100%

  • Speaker #0

    mais c'est de vraiment se remettre le projecteur sur ce que tu contrôles et pas sur les facteurs extérieurs trop bien merci pour le mot de la fin On mettra en dessous, je ne sais pas où, un commentaire dans les descriptions, ton principal canal de com' si les gens veulent te suivre. Et puis, même ton calendrier. Si des copywriters nous écoutent et qui sont intéressés par l'accompagnement, on va prendre un petit rendez-vous avec toi.

  • Speaker #1

    Regarde, on va faire... Si jamais il y a des copywriters qui sont intéressés ou qui veulent en savoir plus, on va mettre un mot magique. Je kiffe faire ça dans mes collègues. Vous mettez un mot magique. C'est quoi le premier truc que tu as sur ton bureau

  • Speaker #0

    Un pot. Une fausse plante.

  • Speaker #1

    Plante, ok. Vous m'envoyez plante en DM. Je saurais que vous venez d'ici et j'aurais un truc pour vous.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vraiment un discours marketing au PC.

  • Speaker #1

    C'est un petit dada que j'ai. À faire avec mon client aussi. Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Trop bien. écoute je te souhaite le meilleur et puis à très vite merci pour l'invitation Tom et puis à très vite ciao ciao

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