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Coeur à coeur talks

Comment entrer dans un cercle vertueux

Comment entrer dans un cercle vertueux

19min |10/04/2025
Play
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Coeur à coeur talks

Comment entrer dans un cercle vertueux

Comment entrer dans un cercle vertueux

19min |10/04/2025
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Description

Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que, même si c'est plus facile de compter sur les autres pour nous remonter le moral, parfois, il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m’a poussée à faire 🌎✨


Dans ce podcast je parle de :

  1. Cercle vertueux

  2. Privilèges

  3. Attendre de son entourage qu'il nous rassure

  4. Se retrouver seul et se responsabiliser <3

  5. Ne pas se lâcher soi-même


Et tout ça avec bienveillance et nuance (parce que je pense qu'il en manque vraiment dans notre monde)


Bonne écoute 🎧💜


Retrouve-moi sur insta : juls_lbt ou coeur_a_coeur_talks


Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
https://calendly.com/julialumina1/podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que même si c'est plus facile de compter sur les autres pour en remonter le moral, parfois il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je te partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m'a poussé à faire. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. de profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager, parler d'amour, de sexe, du philo, du petit co, d'entrepreneuriat et du def' perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latte pour moi, et prends un moment pour toi. Hello, comment allez-vous ? Ça fait quelques temps que j'ai plus pris mon micro pour enregistrer un podcast autre que le journal de Julia. Et je pense que très souvent j'attends d'avoir un grand sujet hyper intéressant, etc. pour en faire un podcast. Or, je pense que partager mes réflexions, mes expériences, même si parfois ce sont des podcasts que de 10 minutes, ça peut aussi être intéressant. Et il se fait que ce matin, je me suis fait une petite réflexion. En fait, ça fait plus ou moins 3... mois, dans deux jours ça va faire trois mois que je suis arrivée à Montréal au Canada pour mon Erasmus et j'ai l'impression, c'est vrai on me l'a fait remarquer plusieurs fois, mes proches en tout cas m'ont fait remarquer plusieurs fois que j'avais l'air épanouie, que j'avais l'air plus pétillante, plus rayonnante etc. Et c'est vrai que j'ai l'impression que j'arrive beaucoup mieux. à rebondir. J'ai l'impression de vivre le manque avec mon copain assez sereinement, même si ça ne veut pas dire que c'est facile. Je ne le vis pas de manière malsaine. Excusez-moi, je suis malade, un petit peu malade. Et ça n'a pas toujours été le cas. On a déjà été séparés pendant plusieurs mois et je ne vivais pas du tout le manque de manière saine. Je le vivais vraiment comme un déchirement. J'avais beaucoup de... un gros manque de confiance en moi etc et c'est pas pour dire que maintenant j'ai hyper confiance en moi pas du tout c'est quelque chose que sur laquelle j'essaye de de travailler d'une manière ou d'une autre en fonction aussi des périodes etc mais c'est vrai que j'ai l'impression que je vis les choses de manière plus apaisée plus mature aussi d'un certain côté je sais pas si c'est me lancer des fleurs que de dire ça mais Oui je sais pas, je suis moins insécure, j'ai eu les choses d'une chouette manière. Après je sais que j'ai beaucoup de chance parce que j'ai beaucoup de privilèges dans ma vie et ça aussi je m'en suis particulièrement rendue compte ici. Je m'en rendais déjà compte avant, en plus c'était un truc que j'avais dû... quelque chose que j'ai abordé pas mal dans mes cours, au travers de mes conversations avec mes proches, cette histoire de privilèges. et sur lequel aussi j'ai dû faire un travail dans mon stage au 4e trimestre passé. C'est vrai qu'ici en plus j'ai un cours vraiment sur les privilèges etc. Et c'est vrai que je me rends compte que j'ai tout et que malgré les petits problèmes, les petits soucis que j'ai dans ma vie, j'ai tellement de choses, j'ai une bonne santé, je suis hyper bien entrepris, j'ai des bons amis. sur qui je peux compter, que j'aime, que je sais qu'il m'aime, j'ai une famille qui m'a donné une super chouette éducation, qui m'a donné accès à énormément de choses au travers de cette éducation, mais aussi au travers des moyens financiers, etc. Et le fait de m'en rendre compte aussi et de vraiment le conscientiser, c'est plutôt ça parce que je m'en rendais compte avant mais je ne le conscientisais pas, ça fait aussi que j'ai l'impression de vivre les petits bobos du quotidien de manière moins difficile. Ça veut pas dire que quand je suis pas bien, je me dis tout de suite « Ah non, t'as pas le droit d'être bien, t'as pas le droit d'être pas bien, t'as pas le droit d'être triste, etc. » C'est pas vrai, à chaque fois je me dis que j'ai le droit d'être triste, j'ai le droit d'être fâchée, j'ai le droit d'être contrariée. Mais je pense que ça me permet de relativiser, même inconsciemment. Il y a un autre point aussi où j'ai l'impression que j'arrive à rebondir hyper facilement par rapport à d'habitude. Et je sais que juste le fait de changer de contexte, de prendre du recul, de changer de repère, etc. Ça permet de reconstruire d'une certaine manière les choses différemment. Mais il y a une réflexion que je me suis faite ce matin. c'est que ça fait quand même 5 ans que je suis en couple, ça fait un peu plus de 5 ans maintenant, j'ai aussi toujours vécu avec quelqu'un en fait, j'ai toujours vécu avec ma famille, avec mes amis, là dernièrement avec mon copain, mon meilleur ami, et je pense que inconsciemment, et c'est des discours dont j'avais déjà entendu parler, mais là à nouveau j'en prends plus conscience. Je pense qu'inconsciemment, quand on ne va pas bien, quand on va se lever le matin, qu'on va être énervé, anxieux à cause d'une chose ou d'une autre, et que ça peut être totalement justifié, compréhensible et légitime, mais je pense que très souvent, on va attendre de la personne en face de nous qu'elle nous rende de bonne humeur, qu'elle nous rende plus heureuse. Et c'est comme si je visualisais le fait que... quand je me lève d'habitude, si je suis de mauvaise humeur ou qu'il y a quelque chose qui me stresse, eh bien mon partenaire, c'est tellement mon réconfort, c'est tellement ma boule d'amour, d'écoute, de compréhension, oui c'est ça, c'est vraiment du réconfort, pour moi c'est comme du miel pour le cœur, c'est comme si je lui donnais un peu mon bonheur entre les mains, que je lui disais voilà, aujourd'hui il ne va pas bien, c'est ton job de t'en occuper et c'est ta responsabilité de me rendre heureux. plus apaisée, plus heureuse, moins triste ou quoi aujourd'hui. Je ne me suis jamais dit ça consciemment. Je me suis souvent dit que c'était à moi justement de travailler ça et j'essaye de de me responsabiliser par rapport à ce genre de choses et par rapport à mes émotions, à mon bonheur etc. Justement vu que je suis dans une situation je pense où je suis pas mal privilégiée, je pense que c'est correct de dire que c'est à moi de me responsabiliser par rapport à mes émotions et que oui il peut y avoir un milliard de facteurs extérieurs qui vont faire que je peux passer une mauvaise journée mais c'est à moi de décider ce que je vais faire de ces émotions et comment je vais réagir justement à toutes ces choses extérieures qui viennent me toucher. Je sais que c'est sûrement un discours que vous avez déjà entendu plein de fois et qu'au final il commence à même plus avoir de sens. C'est pour ça que c'est hyper important pour moi de le nuancer, je ne pose pas à se responsabiliser à tout prix. Je pense que dans certaines situations c'est mauvais et que ça amène aussi de la comparaison et ça amène un discours que je n'aime pas du tout. Entre autres le discours de tout est possible pour qui le veut etc. Je pense que c'est une mentalité qui est hyper intéressante à avoir pour ne pas se victimiser, pour ne pas... Se dire bah oui mais moi il n'y a rien qui va dans ma vie, du coup je ne vais rien faire, du coup je ne vais pas bouger. Non, mais je pense que ce discours-là peut aussi être hyper injuste pour des personnes justement qui sont nées avec beaucoup de privilèges et qui oui ont dû se battre, ont dû beaucoup travailler pour en arriver là où ils sont, mais ils n'ont pas eu le même... bagages de lourdeur, les mêmes difficultés que d'autres personnes ont eues. Et ça n'enlève pas le fait que ces personnes-là ont dû travailler, mais n'ont pas eu les mêmes difficultés que d'autres personnes ont pu avoir parce qu'ils ne sont pas nés dans le même endroit dans le monde, avec la même sécurité, avec la même éducation, avec les mêmes moyens financiers, avec le même entourage. Le réseau aussi, ça compte beaucoup. Simplement dans un de mes cours on parle beaucoup d'itinérance et ici l'itinérance c'est le mot qu'on utilise pour ce qu'on dirait en Belgique les personnes sans abri, sans chez soi etc. Enfin il y a différentes dénominations et c'est vrai que je pense que la plupart des gens ont tendance à croire et j'y ai cru très fort aussi que ces personnes là se retrouvent dans ces situations là. parce que c'est un peu de leur faute, c'est leur responsabilité et que si jamais ils se bougeaient les fesses et qu'ils allaient postuler dans un magasin, eh bien ils pourraient tout simplement avoir un job. Et en fait c'est pas ça, c'est tellement pas ça. Souvent c'est tout un ensemble de facteurs qui vont faire qu'une personne va se retrouver dans une situation de vulnérabilité et qui va faire qu'elle est beaucoup plus à risque de se retrouver en situation d'itinérance. Bref, tout ça pour vraiment renuancer le fait que c'est très important de se responsabiliser mais qu'il n'y a pas que ça. qu'il y a beaucoup de facteurs aussi externes et propres à la construction de notre société qui sont importants et qui vont venir influencer ce qu'il est possible de faire ou pas dans notre vie. Je me suis un peu étalée, mais ce sont des sujets qui sont hyper importants pour moi et je pense que j'ai vraiment envie de pouvoir les partager au plus de monde possible et de manière la plus simple possible aussi. Mais donc, je voudrais vous dire que... Je me responsabilisais déjà, je pense, pas mal en Belgique. Quand j'allais pas bien, je remettais pas la faute sur les gens autour de moi, consciemment. Mais je pense que inconsciemment un petit peu quand même. Parce que j'allais pas dire que j'étais énervée à cause de mon copain. Mais par contre, si j'étais énervée et que lui s'en préoccupe pas assez ou arrive pas à faire quelque chose de bien pour moi, ça allait pas aller. Et en fait ici, le fait de me retrouver... seule, enfin j'ai des copains, j'ai des copines mais j'ai pas mes amis qui sont là, j'ai pas mon copain qui est là, j'ai pas ma famille qui est là, eh bien quand je suis pas bien, quand je me réveille le matin et que j'ai pas réussi à dormir parce que les murs sont fins comme du carton et que du coup je dors vraiment pas beaucoup d'heures par nuit, vraiment il y a presque pas un matin où je suis pas énervée, bah... J'ai deux possibilités, soit je continue à être énervée toute la journée mais au final la personne qui va le moins en profiter c'est moi, peut-être même les autres autour, soit ok ça m'a énervée, je peux peut-être essayer d'en discuter ou quoi avec mes colocataires, bien évidemment pour qu'il n'y ait pas de bruit mais bon je sais qu'à partir d'un certain moment, même si elles essayent de ne pas faire de bruit, ça va faire du bruit, que ça va quand même énerver parce que j'ai besoin de dormir etc. Et du coup là la deuxième possibilité c'est... ok ben je me botte les fesses et c'est un peu le mot, l'expression que j'utilise pas mal depuis que je suis arrivée ici c'est que j'arrive pas mal à me botter les fesses je vais rencontrer un obstacle, quelque chose qui va être un peu difficile voilà je sais pas j'ai beaucoup de travaux je dois réaliser aussi mon mémoire parfois il fait fort froid il neige enfin voilà neiger c'est cool mais après après 3 mois après 2 mois et demi c'est un peu long, un peu lourd parce qu'à chaque fois que tu y sors il fait super froid froid, je pouvais pas vraiment visiter la ville comme je le voulais etc mais après j'ai essayé à chaque fois de voir le positif et d'essayer de trouver le positif aussi autour de moi, ok bah je suis pas hyper contente ce matin parce que j'ai pas réussi à dormir bah qu'est-ce qui me fait du bien en fait qu'est-ce qui me fait du bien, qu'est-ce qui peut me permettre de sortir de ça, bah s'il fait beau, c'est d'aller marcher dehors ne serait-ce que pour aller m'acheter du pain, serait mettre de la musique, que ce... qu'est-ce que... 5-10 minutes hein, mais mettre de la musique qui me fait du bien, aller prendre une bonne douche chaude ou bah ce matin je savais pas trop quoi déjeuner et j'avais pas le courage de faire un truc très sophistiqué donc j'étais à moi j'ai mangé des Kelloggs et puis je sais qu'en fait les Kelloggs c'est que du sucre et qu'en général bah ça me remplit pas beaucoup et ça me rend pas hyper heureuse d'en manger je me suis dit que j'allais faire des pancakes à la banane et en fait j'ai juste essayé de trouver des petites choses dans mon quotidien qui me font du bien. Et je pense que c'est aussi ce que j'ai fait quand vous écoutez le podcast, le journal de Julia, Contemplation, c'est que j'ai été hyper anxieuse toute cette journée-là à cause des travaux que je devais réaliser pour mes cours. Et parce qu'en général, quand je suis anxieuse, c'est qu'il y a trop de choses dans ma tête et que je n'arrive pas à faire le tri. Et donc, je ne pouvais rien faire de ma journée parce qu'en fait, toute ma journée, j'étais occupée... à faire ses travaux et à assister à mes cours. Donc pendant la journée, j'avais pas grand contrôle sur mon anxiété. Et je me suis dit, ok, mais bon, dès que tes cours se finissent, qu'est-ce que tu peux faire pour te faire du bien, pour pas prolonger en fait cet état-là d'anxiété toute la journée, enfin toute la soirée aussi, parce que c'est pas chouette, c'est hyper désagréable. Et pour toi et pour les gens qui t'entourent, je sais que ce qui me fait du bien, c'est d'aller marcher. Donc je me suis dit, ok, dès que les cours sont finis, Julia, tu vas aller marcher. Et c'est ce que j'ai fait. dès que mes cours étaient finis, je me suis habillée, je suis partie, j'ai été marcher, j'ai écouté de la musique, j'ai essayé de faire un peu de la pleine conscience, mais sans même mettre les mots dessus, sans même m'en rendre compte, sans que ce soit hyper conscient, j'ai juste marché, en fait j'ai écouté le podcast Contemplation, et vous verrez ce qui s'est un peu passé, ce que j'ai fait, mais ça m'a fait beaucoup de bien, et mon anxiété, vraiment, elle s'est envolée, et je pense que ce que j'ai... Ce dont je me rends compte aussi, c'est que parfois, c'est juste le fait de ne pas se lâcher soi-même et de trouver des petites choses de son quotidien, d'essayer de voir qu'est-ce qui nous fait du bien. qui peut nous permettre d'aller mieux et de rentrer dans une boucle vertueuse. Parce qu'on a souvent tendance, quand on n'est pas bien, à rester dans un... Comment on appelle ça ? Un cercle infernel ? C'est pas un cercle infernel, mais l'inverse du cercle vertueux. Où je ne suis pas bien, je suis un peu anxieuse, mais du coup je vais rester dans mon lit parce que je n'ai envie de voir personne, parce que je n'ai pas envie d'en parler, etc. Alors que se dire, ok, qu'est-ce qui peut me faire du bien vu que je suis anxieuse ? Ok, c'est peut-être aller marcher, bon s'il avait fait pas beau et qu'il avait plu, c'est peut-être écouter de la musique très fort, voilà, et remettre son bonheur entre ses mains, ne pas attendre d'une personne, même inconsciemment, que ce soit son job à elle de nous rendre heureux, je pense que ça peut nous faire justement rentrer dans ce cercle vertueux. En tout cas, moi c'est le cas parce que j'ai l'impression que vu que j'ai remarqué que j'arrivais à me sortir des... des situations où je ressens des émotions un peu désagréables, ça me donne confiance en moi pour les prochaines fois où je vais ressentir ces émotions désagréables. Et que du coup, elles ne durent jamais très très longtemps. Je pense que ça peut donner des petites graines de pensée aussi par rapport à l'importance qu'on accorde aux personnes qui nous entourent, à nos partenaires ou notre partenaire. ou à nos amis si vous vivez avec votre meilleur pote, vos meilleurs potes. Et voilà, je pense que bien sûr qu'ils peuvent participer à votre bonheur. Et je suis persuadée que quand je suis pas bien, la source la plus facile, la plus évidente et la plus accessible de bonheur et d'amour que j'ai, ça va être mon entourage, ça va être mon copain. Et c'est pour ça que quand je suis pas bien, une des premières choses que je veux faire, c'est l'appeler. Avec le décalage horaire, c'est pas toujours possible. Et donc... vraiment ça fait que je suis obligée de recentrer les choses vers moi, de me responsabiliser, de... ok bon bah je peux pas compter sur mon copain pour même parfois discuter, parler, me livrer donc qu'est ce que je peux faire ? écrire aussi, ça fait des années qu'on me disait que ça faisait du bien d'écrire, j'en avais jamais envie, j'avais l'impression que j'avais jamais le temps ben maintenant oui c'est un truc qui me fait beaucoup de bien et je trouve pas toujours l'envie de le faire je le fais que quand j'en ai envie mais par contre ça aussi dès que je ressens l'envie d'écrire je le fais tout de suite et je me dis pas que je le ferai après parce que sinon après je vis plus les mêmes émotions, j'ai plus envie de partager, d'écrire, je le fais tout de suite et je sais que ça fait partie des choses qui me font vraiment du bien, que je sois heureuse ou que je sois triste et voilà ça permet de rendre ma vie de tous les jours un peu plus belle voilà sur ces belles parole, et bien je vous souhaite une bonne fin de semaine j'espère que ce podcast vous aura plu, n'hésitez pas à le partager parce que comme d'habitude partager c'est donner un petit peu de bonheur autour de soi, je vous remercie aussi pour les retours que je reçois de temps en temps pic bloc, auxquels je ne m'attends pas, ça me réchauffe vraiment le coeur, merci beaucoup j'ai une page insta aussi pour mon podcast merci ou même ma page insta à moi c'est JulesLBT ou alors BakerHackerTalks que vous pouvez trouver sur Instagram, n'hésitez pas à venir me faire un peu de retour là-bas ou alors sur Spotify n'hésitez pas à noter le podcast en commentaire, noter le podcast pardon, voilà je m'étais c'était une fin beaucoup trop longue, je vous fais plein de bisous et à bientôt !

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Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que, même si c'est plus facile de compter sur les autres pour nous remonter le moral, parfois, il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m’a poussée à faire 🌎✨


Dans ce podcast je parle de :

  1. Cercle vertueux

  2. Privilèges

  3. Attendre de son entourage qu'il nous rassure

  4. Se retrouver seul et se responsabiliser <3

  5. Ne pas se lâcher soi-même


Et tout ça avec bienveillance et nuance (parce que je pense qu'il en manque vraiment dans notre monde)


Bonne écoute 🎧💜


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Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que même si c'est plus facile de compter sur les autres pour en remonter le moral, parfois il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je te partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m'a poussé à faire. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. de profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager, parler d'amour, de sexe, du philo, du petit co, d'entrepreneuriat et du def' perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latte pour moi, et prends un moment pour toi. Hello, comment allez-vous ? Ça fait quelques temps que j'ai plus pris mon micro pour enregistrer un podcast autre que le journal de Julia. Et je pense que très souvent j'attends d'avoir un grand sujet hyper intéressant, etc. pour en faire un podcast. Or, je pense que partager mes réflexions, mes expériences, même si parfois ce sont des podcasts que de 10 minutes, ça peut aussi être intéressant. Et il se fait que ce matin, je me suis fait une petite réflexion. En fait, ça fait plus ou moins 3... mois, dans deux jours ça va faire trois mois que je suis arrivée à Montréal au Canada pour mon Erasmus et j'ai l'impression, c'est vrai on me l'a fait remarquer plusieurs fois, mes proches en tout cas m'ont fait remarquer plusieurs fois que j'avais l'air épanouie, que j'avais l'air plus pétillante, plus rayonnante etc. Et c'est vrai que j'ai l'impression que j'arrive beaucoup mieux. à rebondir. J'ai l'impression de vivre le manque avec mon copain assez sereinement, même si ça ne veut pas dire que c'est facile. Je ne le vis pas de manière malsaine. Excusez-moi, je suis malade, un petit peu malade. Et ça n'a pas toujours été le cas. On a déjà été séparés pendant plusieurs mois et je ne vivais pas du tout le manque de manière saine. Je le vivais vraiment comme un déchirement. J'avais beaucoup de... un gros manque de confiance en moi etc et c'est pas pour dire que maintenant j'ai hyper confiance en moi pas du tout c'est quelque chose que sur laquelle j'essaye de de travailler d'une manière ou d'une autre en fonction aussi des périodes etc mais c'est vrai que j'ai l'impression que je vis les choses de manière plus apaisée plus mature aussi d'un certain côté je sais pas si c'est me lancer des fleurs que de dire ça mais Oui je sais pas, je suis moins insécure, j'ai eu les choses d'une chouette manière. Après je sais que j'ai beaucoup de chance parce que j'ai beaucoup de privilèges dans ma vie et ça aussi je m'en suis particulièrement rendue compte ici. Je m'en rendais déjà compte avant, en plus c'était un truc que j'avais dû... quelque chose que j'ai abordé pas mal dans mes cours, au travers de mes conversations avec mes proches, cette histoire de privilèges. et sur lequel aussi j'ai dû faire un travail dans mon stage au 4e trimestre passé. C'est vrai qu'ici en plus j'ai un cours vraiment sur les privilèges etc. Et c'est vrai que je me rends compte que j'ai tout et que malgré les petits problèmes, les petits soucis que j'ai dans ma vie, j'ai tellement de choses, j'ai une bonne santé, je suis hyper bien entrepris, j'ai des bons amis. sur qui je peux compter, que j'aime, que je sais qu'il m'aime, j'ai une famille qui m'a donné une super chouette éducation, qui m'a donné accès à énormément de choses au travers de cette éducation, mais aussi au travers des moyens financiers, etc. Et le fait de m'en rendre compte aussi et de vraiment le conscientiser, c'est plutôt ça parce que je m'en rendais compte avant mais je ne le conscientisais pas, ça fait aussi que j'ai l'impression de vivre les petits bobos du quotidien de manière moins difficile. Ça veut pas dire que quand je suis pas bien, je me dis tout de suite « Ah non, t'as pas le droit d'être bien, t'as pas le droit d'être pas bien, t'as pas le droit d'être triste, etc. » C'est pas vrai, à chaque fois je me dis que j'ai le droit d'être triste, j'ai le droit d'être fâchée, j'ai le droit d'être contrariée. Mais je pense que ça me permet de relativiser, même inconsciemment. Il y a un autre point aussi où j'ai l'impression que j'arrive à rebondir hyper facilement par rapport à d'habitude. Et je sais que juste le fait de changer de contexte, de prendre du recul, de changer de repère, etc. Ça permet de reconstruire d'une certaine manière les choses différemment. Mais il y a une réflexion que je me suis faite ce matin. c'est que ça fait quand même 5 ans que je suis en couple, ça fait un peu plus de 5 ans maintenant, j'ai aussi toujours vécu avec quelqu'un en fait, j'ai toujours vécu avec ma famille, avec mes amis, là dernièrement avec mon copain, mon meilleur ami, et je pense que inconsciemment, et c'est des discours dont j'avais déjà entendu parler, mais là à nouveau j'en prends plus conscience. Je pense qu'inconsciemment, quand on ne va pas bien, quand on va se lever le matin, qu'on va être énervé, anxieux à cause d'une chose ou d'une autre, et que ça peut être totalement justifié, compréhensible et légitime, mais je pense que très souvent, on va attendre de la personne en face de nous qu'elle nous rende de bonne humeur, qu'elle nous rende plus heureuse. Et c'est comme si je visualisais le fait que... quand je me lève d'habitude, si je suis de mauvaise humeur ou qu'il y a quelque chose qui me stresse, eh bien mon partenaire, c'est tellement mon réconfort, c'est tellement ma boule d'amour, d'écoute, de compréhension, oui c'est ça, c'est vraiment du réconfort, pour moi c'est comme du miel pour le cœur, c'est comme si je lui donnais un peu mon bonheur entre les mains, que je lui disais voilà, aujourd'hui il ne va pas bien, c'est ton job de t'en occuper et c'est ta responsabilité de me rendre heureux. plus apaisée, plus heureuse, moins triste ou quoi aujourd'hui. Je ne me suis jamais dit ça consciemment. Je me suis souvent dit que c'était à moi justement de travailler ça et j'essaye de de me responsabiliser par rapport à ce genre de choses et par rapport à mes émotions, à mon bonheur etc. Justement vu que je suis dans une situation je pense où je suis pas mal privilégiée, je pense que c'est correct de dire que c'est à moi de me responsabiliser par rapport à mes émotions et que oui il peut y avoir un milliard de facteurs extérieurs qui vont faire que je peux passer une mauvaise journée mais c'est à moi de décider ce que je vais faire de ces émotions et comment je vais réagir justement à toutes ces choses extérieures qui viennent me toucher. Je sais que c'est sûrement un discours que vous avez déjà entendu plein de fois et qu'au final il commence à même plus avoir de sens. C'est pour ça que c'est hyper important pour moi de le nuancer, je ne pose pas à se responsabiliser à tout prix. Je pense que dans certaines situations c'est mauvais et que ça amène aussi de la comparaison et ça amène un discours que je n'aime pas du tout. Entre autres le discours de tout est possible pour qui le veut etc. Je pense que c'est une mentalité qui est hyper intéressante à avoir pour ne pas se victimiser, pour ne pas... Se dire bah oui mais moi il n'y a rien qui va dans ma vie, du coup je ne vais rien faire, du coup je ne vais pas bouger. Non, mais je pense que ce discours-là peut aussi être hyper injuste pour des personnes justement qui sont nées avec beaucoup de privilèges et qui oui ont dû se battre, ont dû beaucoup travailler pour en arriver là où ils sont, mais ils n'ont pas eu le même... bagages de lourdeur, les mêmes difficultés que d'autres personnes ont eues. Et ça n'enlève pas le fait que ces personnes-là ont dû travailler, mais n'ont pas eu les mêmes difficultés que d'autres personnes ont pu avoir parce qu'ils ne sont pas nés dans le même endroit dans le monde, avec la même sécurité, avec la même éducation, avec les mêmes moyens financiers, avec le même entourage. Le réseau aussi, ça compte beaucoup. Simplement dans un de mes cours on parle beaucoup d'itinérance et ici l'itinérance c'est le mot qu'on utilise pour ce qu'on dirait en Belgique les personnes sans abri, sans chez soi etc. Enfin il y a différentes dénominations et c'est vrai que je pense que la plupart des gens ont tendance à croire et j'y ai cru très fort aussi que ces personnes là se retrouvent dans ces situations là. parce que c'est un peu de leur faute, c'est leur responsabilité et que si jamais ils se bougeaient les fesses et qu'ils allaient postuler dans un magasin, eh bien ils pourraient tout simplement avoir un job. Et en fait c'est pas ça, c'est tellement pas ça. Souvent c'est tout un ensemble de facteurs qui vont faire qu'une personne va se retrouver dans une situation de vulnérabilité et qui va faire qu'elle est beaucoup plus à risque de se retrouver en situation d'itinérance. Bref, tout ça pour vraiment renuancer le fait que c'est très important de se responsabiliser mais qu'il n'y a pas que ça. qu'il y a beaucoup de facteurs aussi externes et propres à la construction de notre société qui sont importants et qui vont venir influencer ce qu'il est possible de faire ou pas dans notre vie. Je me suis un peu étalée, mais ce sont des sujets qui sont hyper importants pour moi et je pense que j'ai vraiment envie de pouvoir les partager au plus de monde possible et de manière la plus simple possible aussi. Mais donc, je voudrais vous dire que... Je me responsabilisais déjà, je pense, pas mal en Belgique. Quand j'allais pas bien, je remettais pas la faute sur les gens autour de moi, consciemment. Mais je pense que inconsciemment un petit peu quand même. Parce que j'allais pas dire que j'étais énervée à cause de mon copain. Mais par contre, si j'étais énervée et que lui s'en préoccupe pas assez ou arrive pas à faire quelque chose de bien pour moi, ça allait pas aller. Et en fait ici, le fait de me retrouver... seule, enfin j'ai des copains, j'ai des copines mais j'ai pas mes amis qui sont là, j'ai pas mon copain qui est là, j'ai pas ma famille qui est là, eh bien quand je suis pas bien, quand je me réveille le matin et que j'ai pas réussi à dormir parce que les murs sont fins comme du carton et que du coup je dors vraiment pas beaucoup d'heures par nuit, vraiment il y a presque pas un matin où je suis pas énervée, bah... J'ai deux possibilités, soit je continue à être énervée toute la journée mais au final la personne qui va le moins en profiter c'est moi, peut-être même les autres autour, soit ok ça m'a énervée, je peux peut-être essayer d'en discuter ou quoi avec mes colocataires, bien évidemment pour qu'il n'y ait pas de bruit mais bon je sais qu'à partir d'un certain moment, même si elles essayent de ne pas faire de bruit, ça va faire du bruit, que ça va quand même énerver parce que j'ai besoin de dormir etc. Et du coup là la deuxième possibilité c'est... ok ben je me botte les fesses et c'est un peu le mot, l'expression que j'utilise pas mal depuis que je suis arrivée ici c'est que j'arrive pas mal à me botter les fesses je vais rencontrer un obstacle, quelque chose qui va être un peu difficile voilà je sais pas j'ai beaucoup de travaux je dois réaliser aussi mon mémoire parfois il fait fort froid il neige enfin voilà neiger c'est cool mais après après 3 mois après 2 mois et demi c'est un peu long, un peu lourd parce qu'à chaque fois que tu y sors il fait super froid froid, je pouvais pas vraiment visiter la ville comme je le voulais etc mais après j'ai essayé à chaque fois de voir le positif et d'essayer de trouver le positif aussi autour de moi, ok bah je suis pas hyper contente ce matin parce que j'ai pas réussi à dormir bah qu'est-ce qui me fait du bien en fait qu'est-ce qui me fait du bien, qu'est-ce qui peut me permettre de sortir de ça, bah s'il fait beau, c'est d'aller marcher dehors ne serait-ce que pour aller m'acheter du pain, serait mettre de la musique, que ce... qu'est-ce que... 5-10 minutes hein, mais mettre de la musique qui me fait du bien, aller prendre une bonne douche chaude ou bah ce matin je savais pas trop quoi déjeuner et j'avais pas le courage de faire un truc très sophistiqué donc j'étais à moi j'ai mangé des Kelloggs et puis je sais qu'en fait les Kelloggs c'est que du sucre et qu'en général bah ça me remplit pas beaucoup et ça me rend pas hyper heureuse d'en manger je me suis dit que j'allais faire des pancakes à la banane et en fait j'ai juste essayé de trouver des petites choses dans mon quotidien qui me font du bien. Et je pense que c'est aussi ce que j'ai fait quand vous écoutez le podcast, le journal de Julia, Contemplation, c'est que j'ai été hyper anxieuse toute cette journée-là à cause des travaux que je devais réaliser pour mes cours. Et parce qu'en général, quand je suis anxieuse, c'est qu'il y a trop de choses dans ma tête et que je n'arrive pas à faire le tri. Et donc, je ne pouvais rien faire de ma journée parce qu'en fait, toute ma journée, j'étais occupée... à faire ses travaux et à assister à mes cours. Donc pendant la journée, j'avais pas grand contrôle sur mon anxiété. Et je me suis dit, ok, mais bon, dès que tes cours se finissent, qu'est-ce que tu peux faire pour te faire du bien, pour pas prolonger en fait cet état-là d'anxiété toute la journée, enfin toute la soirée aussi, parce que c'est pas chouette, c'est hyper désagréable. Et pour toi et pour les gens qui t'entourent, je sais que ce qui me fait du bien, c'est d'aller marcher. Donc je me suis dit, ok, dès que les cours sont finis, Julia, tu vas aller marcher. Et c'est ce que j'ai fait. dès que mes cours étaient finis, je me suis habillée, je suis partie, j'ai été marcher, j'ai écouté de la musique, j'ai essayé de faire un peu de la pleine conscience, mais sans même mettre les mots dessus, sans même m'en rendre compte, sans que ce soit hyper conscient, j'ai juste marché, en fait j'ai écouté le podcast Contemplation, et vous verrez ce qui s'est un peu passé, ce que j'ai fait, mais ça m'a fait beaucoup de bien, et mon anxiété, vraiment, elle s'est envolée, et je pense que ce que j'ai... Ce dont je me rends compte aussi, c'est que parfois, c'est juste le fait de ne pas se lâcher soi-même et de trouver des petites choses de son quotidien, d'essayer de voir qu'est-ce qui nous fait du bien. qui peut nous permettre d'aller mieux et de rentrer dans une boucle vertueuse. Parce qu'on a souvent tendance, quand on n'est pas bien, à rester dans un... Comment on appelle ça ? Un cercle infernel ? C'est pas un cercle infernel, mais l'inverse du cercle vertueux. Où je ne suis pas bien, je suis un peu anxieuse, mais du coup je vais rester dans mon lit parce que je n'ai envie de voir personne, parce que je n'ai pas envie d'en parler, etc. Alors que se dire, ok, qu'est-ce qui peut me faire du bien vu que je suis anxieuse ? Ok, c'est peut-être aller marcher, bon s'il avait fait pas beau et qu'il avait plu, c'est peut-être écouter de la musique très fort, voilà, et remettre son bonheur entre ses mains, ne pas attendre d'une personne, même inconsciemment, que ce soit son job à elle de nous rendre heureux, je pense que ça peut nous faire justement rentrer dans ce cercle vertueux. En tout cas, moi c'est le cas parce que j'ai l'impression que vu que j'ai remarqué que j'arrivais à me sortir des... des situations où je ressens des émotions un peu désagréables, ça me donne confiance en moi pour les prochaines fois où je vais ressentir ces émotions désagréables. Et que du coup, elles ne durent jamais très très longtemps. Je pense que ça peut donner des petites graines de pensée aussi par rapport à l'importance qu'on accorde aux personnes qui nous entourent, à nos partenaires ou notre partenaire. ou à nos amis si vous vivez avec votre meilleur pote, vos meilleurs potes. Et voilà, je pense que bien sûr qu'ils peuvent participer à votre bonheur. Et je suis persuadée que quand je suis pas bien, la source la plus facile, la plus évidente et la plus accessible de bonheur et d'amour que j'ai, ça va être mon entourage, ça va être mon copain. Et c'est pour ça que quand je suis pas bien, une des premières choses que je veux faire, c'est l'appeler. Avec le décalage horaire, c'est pas toujours possible. Et donc... vraiment ça fait que je suis obligée de recentrer les choses vers moi, de me responsabiliser, de... ok bon bah je peux pas compter sur mon copain pour même parfois discuter, parler, me livrer donc qu'est ce que je peux faire ? écrire aussi, ça fait des années qu'on me disait que ça faisait du bien d'écrire, j'en avais jamais envie, j'avais l'impression que j'avais jamais le temps ben maintenant oui c'est un truc qui me fait beaucoup de bien et je trouve pas toujours l'envie de le faire je le fais que quand j'en ai envie mais par contre ça aussi dès que je ressens l'envie d'écrire je le fais tout de suite et je me dis pas que je le ferai après parce que sinon après je vis plus les mêmes émotions, j'ai plus envie de partager, d'écrire, je le fais tout de suite et je sais que ça fait partie des choses qui me font vraiment du bien, que je sois heureuse ou que je sois triste et voilà ça permet de rendre ma vie de tous les jours un peu plus belle voilà sur ces belles parole, et bien je vous souhaite une bonne fin de semaine j'espère que ce podcast vous aura plu, n'hésitez pas à le partager parce que comme d'habitude partager c'est donner un petit peu de bonheur autour de soi, je vous remercie aussi pour les retours que je reçois de temps en temps pic bloc, auxquels je ne m'attends pas, ça me réchauffe vraiment le coeur, merci beaucoup j'ai une page insta aussi pour mon podcast merci ou même ma page insta à moi c'est JulesLBT ou alors BakerHackerTalks que vous pouvez trouver sur Instagram, n'hésitez pas à venir me faire un peu de retour là-bas ou alors sur Spotify n'hésitez pas à noter le podcast en commentaire, noter le podcast pardon, voilà je m'étais c'était une fin beaucoup trop longue, je vous fais plein de bisous et à bientôt !

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Description

Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que, même si c'est plus facile de compter sur les autres pour nous remonter le moral, parfois, il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m’a poussée à faire 🌎✨


Dans ce podcast je parle de :

  1. Cercle vertueux

  2. Privilèges

  3. Attendre de son entourage qu'il nous rassure

  4. Se retrouver seul et se responsabiliser <3

  5. Ne pas se lâcher soi-même


Et tout ça avec bienveillance et nuance (parce que je pense qu'il en manque vraiment dans notre monde)


Bonne écoute 🎧💜


Retrouve-moi sur insta : juls_lbt ou coeur_a_coeur_talks


Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
https://calendly.com/julialumina1/podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que même si c'est plus facile de compter sur les autres pour en remonter le moral, parfois il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je te partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m'a poussé à faire. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. de profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager, parler d'amour, de sexe, du philo, du petit co, d'entrepreneuriat et du def' perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latte pour moi, et prends un moment pour toi. Hello, comment allez-vous ? Ça fait quelques temps que j'ai plus pris mon micro pour enregistrer un podcast autre que le journal de Julia. Et je pense que très souvent j'attends d'avoir un grand sujet hyper intéressant, etc. pour en faire un podcast. Or, je pense que partager mes réflexions, mes expériences, même si parfois ce sont des podcasts que de 10 minutes, ça peut aussi être intéressant. Et il se fait que ce matin, je me suis fait une petite réflexion. En fait, ça fait plus ou moins 3... mois, dans deux jours ça va faire trois mois que je suis arrivée à Montréal au Canada pour mon Erasmus et j'ai l'impression, c'est vrai on me l'a fait remarquer plusieurs fois, mes proches en tout cas m'ont fait remarquer plusieurs fois que j'avais l'air épanouie, que j'avais l'air plus pétillante, plus rayonnante etc. Et c'est vrai que j'ai l'impression que j'arrive beaucoup mieux. à rebondir. J'ai l'impression de vivre le manque avec mon copain assez sereinement, même si ça ne veut pas dire que c'est facile. Je ne le vis pas de manière malsaine. Excusez-moi, je suis malade, un petit peu malade. Et ça n'a pas toujours été le cas. On a déjà été séparés pendant plusieurs mois et je ne vivais pas du tout le manque de manière saine. Je le vivais vraiment comme un déchirement. J'avais beaucoup de... un gros manque de confiance en moi etc et c'est pas pour dire que maintenant j'ai hyper confiance en moi pas du tout c'est quelque chose que sur laquelle j'essaye de de travailler d'une manière ou d'une autre en fonction aussi des périodes etc mais c'est vrai que j'ai l'impression que je vis les choses de manière plus apaisée plus mature aussi d'un certain côté je sais pas si c'est me lancer des fleurs que de dire ça mais Oui je sais pas, je suis moins insécure, j'ai eu les choses d'une chouette manière. Après je sais que j'ai beaucoup de chance parce que j'ai beaucoup de privilèges dans ma vie et ça aussi je m'en suis particulièrement rendue compte ici. Je m'en rendais déjà compte avant, en plus c'était un truc que j'avais dû... quelque chose que j'ai abordé pas mal dans mes cours, au travers de mes conversations avec mes proches, cette histoire de privilèges. et sur lequel aussi j'ai dû faire un travail dans mon stage au 4e trimestre passé. C'est vrai qu'ici en plus j'ai un cours vraiment sur les privilèges etc. Et c'est vrai que je me rends compte que j'ai tout et que malgré les petits problèmes, les petits soucis que j'ai dans ma vie, j'ai tellement de choses, j'ai une bonne santé, je suis hyper bien entrepris, j'ai des bons amis. sur qui je peux compter, que j'aime, que je sais qu'il m'aime, j'ai une famille qui m'a donné une super chouette éducation, qui m'a donné accès à énormément de choses au travers de cette éducation, mais aussi au travers des moyens financiers, etc. Et le fait de m'en rendre compte aussi et de vraiment le conscientiser, c'est plutôt ça parce que je m'en rendais compte avant mais je ne le conscientisais pas, ça fait aussi que j'ai l'impression de vivre les petits bobos du quotidien de manière moins difficile. Ça veut pas dire que quand je suis pas bien, je me dis tout de suite « Ah non, t'as pas le droit d'être bien, t'as pas le droit d'être pas bien, t'as pas le droit d'être triste, etc. » C'est pas vrai, à chaque fois je me dis que j'ai le droit d'être triste, j'ai le droit d'être fâchée, j'ai le droit d'être contrariée. Mais je pense que ça me permet de relativiser, même inconsciemment. Il y a un autre point aussi où j'ai l'impression que j'arrive à rebondir hyper facilement par rapport à d'habitude. Et je sais que juste le fait de changer de contexte, de prendre du recul, de changer de repère, etc. Ça permet de reconstruire d'une certaine manière les choses différemment. Mais il y a une réflexion que je me suis faite ce matin. c'est que ça fait quand même 5 ans que je suis en couple, ça fait un peu plus de 5 ans maintenant, j'ai aussi toujours vécu avec quelqu'un en fait, j'ai toujours vécu avec ma famille, avec mes amis, là dernièrement avec mon copain, mon meilleur ami, et je pense que inconsciemment, et c'est des discours dont j'avais déjà entendu parler, mais là à nouveau j'en prends plus conscience. Je pense qu'inconsciemment, quand on ne va pas bien, quand on va se lever le matin, qu'on va être énervé, anxieux à cause d'une chose ou d'une autre, et que ça peut être totalement justifié, compréhensible et légitime, mais je pense que très souvent, on va attendre de la personne en face de nous qu'elle nous rende de bonne humeur, qu'elle nous rende plus heureuse. Et c'est comme si je visualisais le fait que... quand je me lève d'habitude, si je suis de mauvaise humeur ou qu'il y a quelque chose qui me stresse, eh bien mon partenaire, c'est tellement mon réconfort, c'est tellement ma boule d'amour, d'écoute, de compréhension, oui c'est ça, c'est vraiment du réconfort, pour moi c'est comme du miel pour le cœur, c'est comme si je lui donnais un peu mon bonheur entre les mains, que je lui disais voilà, aujourd'hui il ne va pas bien, c'est ton job de t'en occuper et c'est ta responsabilité de me rendre heureux. plus apaisée, plus heureuse, moins triste ou quoi aujourd'hui. Je ne me suis jamais dit ça consciemment. Je me suis souvent dit que c'était à moi justement de travailler ça et j'essaye de de me responsabiliser par rapport à ce genre de choses et par rapport à mes émotions, à mon bonheur etc. Justement vu que je suis dans une situation je pense où je suis pas mal privilégiée, je pense que c'est correct de dire que c'est à moi de me responsabiliser par rapport à mes émotions et que oui il peut y avoir un milliard de facteurs extérieurs qui vont faire que je peux passer une mauvaise journée mais c'est à moi de décider ce que je vais faire de ces émotions et comment je vais réagir justement à toutes ces choses extérieures qui viennent me toucher. Je sais que c'est sûrement un discours que vous avez déjà entendu plein de fois et qu'au final il commence à même plus avoir de sens. C'est pour ça que c'est hyper important pour moi de le nuancer, je ne pose pas à se responsabiliser à tout prix. Je pense que dans certaines situations c'est mauvais et que ça amène aussi de la comparaison et ça amène un discours que je n'aime pas du tout. Entre autres le discours de tout est possible pour qui le veut etc. Je pense que c'est une mentalité qui est hyper intéressante à avoir pour ne pas se victimiser, pour ne pas... Se dire bah oui mais moi il n'y a rien qui va dans ma vie, du coup je ne vais rien faire, du coup je ne vais pas bouger. Non, mais je pense que ce discours-là peut aussi être hyper injuste pour des personnes justement qui sont nées avec beaucoup de privilèges et qui oui ont dû se battre, ont dû beaucoup travailler pour en arriver là où ils sont, mais ils n'ont pas eu le même... bagages de lourdeur, les mêmes difficultés que d'autres personnes ont eues. Et ça n'enlève pas le fait que ces personnes-là ont dû travailler, mais n'ont pas eu les mêmes difficultés que d'autres personnes ont pu avoir parce qu'ils ne sont pas nés dans le même endroit dans le monde, avec la même sécurité, avec la même éducation, avec les mêmes moyens financiers, avec le même entourage. Le réseau aussi, ça compte beaucoup. Simplement dans un de mes cours on parle beaucoup d'itinérance et ici l'itinérance c'est le mot qu'on utilise pour ce qu'on dirait en Belgique les personnes sans abri, sans chez soi etc. Enfin il y a différentes dénominations et c'est vrai que je pense que la plupart des gens ont tendance à croire et j'y ai cru très fort aussi que ces personnes là se retrouvent dans ces situations là. parce que c'est un peu de leur faute, c'est leur responsabilité et que si jamais ils se bougeaient les fesses et qu'ils allaient postuler dans un magasin, eh bien ils pourraient tout simplement avoir un job. Et en fait c'est pas ça, c'est tellement pas ça. Souvent c'est tout un ensemble de facteurs qui vont faire qu'une personne va se retrouver dans une situation de vulnérabilité et qui va faire qu'elle est beaucoup plus à risque de se retrouver en situation d'itinérance. Bref, tout ça pour vraiment renuancer le fait que c'est très important de se responsabiliser mais qu'il n'y a pas que ça. qu'il y a beaucoup de facteurs aussi externes et propres à la construction de notre société qui sont importants et qui vont venir influencer ce qu'il est possible de faire ou pas dans notre vie. Je me suis un peu étalée, mais ce sont des sujets qui sont hyper importants pour moi et je pense que j'ai vraiment envie de pouvoir les partager au plus de monde possible et de manière la plus simple possible aussi. Mais donc, je voudrais vous dire que... Je me responsabilisais déjà, je pense, pas mal en Belgique. Quand j'allais pas bien, je remettais pas la faute sur les gens autour de moi, consciemment. Mais je pense que inconsciemment un petit peu quand même. Parce que j'allais pas dire que j'étais énervée à cause de mon copain. Mais par contre, si j'étais énervée et que lui s'en préoccupe pas assez ou arrive pas à faire quelque chose de bien pour moi, ça allait pas aller. Et en fait ici, le fait de me retrouver... seule, enfin j'ai des copains, j'ai des copines mais j'ai pas mes amis qui sont là, j'ai pas mon copain qui est là, j'ai pas ma famille qui est là, eh bien quand je suis pas bien, quand je me réveille le matin et que j'ai pas réussi à dormir parce que les murs sont fins comme du carton et que du coup je dors vraiment pas beaucoup d'heures par nuit, vraiment il y a presque pas un matin où je suis pas énervée, bah... J'ai deux possibilités, soit je continue à être énervée toute la journée mais au final la personne qui va le moins en profiter c'est moi, peut-être même les autres autour, soit ok ça m'a énervée, je peux peut-être essayer d'en discuter ou quoi avec mes colocataires, bien évidemment pour qu'il n'y ait pas de bruit mais bon je sais qu'à partir d'un certain moment, même si elles essayent de ne pas faire de bruit, ça va faire du bruit, que ça va quand même énerver parce que j'ai besoin de dormir etc. Et du coup là la deuxième possibilité c'est... ok ben je me botte les fesses et c'est un peu le mot, l'expression que j'utilise pas mal depuis que je suis arrivée ici c'est que j'arrive pas mal à me botter les fesses je vais rencontrer un obstacle, quelque chose qui va être un peu difficile voilà je sais pas j'ai beaucoup de travaux je dois réaliser aussi mon mémoire parfois il fait fort froid il neige enfin voilà neiger c'est cool mais après après 3 mois après 2 mois et demi c'est un peu long, un peu lourd parce qu'à chaque fois que tu y sors il fait super froid froid, je pouvais pas vraiment visiter la ville comme je le voulais etc mais après j'ai essayé à chaque fois de voir le positif et d'essayer de trouver le positif aussi autour de moi, ok bah je suis pas hyper contente ce matin parce que j'ai pas réussi à dormir bah qu'est-ce qui me fait du bien en fait qu'est-ce qui me fait du bien, qu'est-ce qui peut me permettre de sortir de ça, bah s'il fait beau, c'est d'aller marcher dehors ne serait-ce que pour aller m'acheter du pain, serait mettre de la musique, que ce... qu'est-ce que... 5-10 minutes hein, mais mettre de la musique qui me fait du bien, aller prendre une bonne douche chaude ou bah ce matin je savais pas trop quoi déjeuner et j'avais pas le courage de faire un truc très sophistiqué donc j'étais à moi j'ai mangé des Kelloggs et puis je sais qu'en fait les Kelloggs c'est que du sucre et qu'en général bah ça me remplit pas beaucoup et ça me rend pas hyper heureuse d'en manger je me suis dit que j'allais faire des pancakes à la banane et en fait j'ai juste essayé de trouver des petites choses dans mon quotidien qui me font du bien. Et je pense que c'est aussi ce que j'ai fait quand vous écoutez le podcast, le journal de Julia, Contemplation, c'est que j'ai été hyper anxieuse toute cette journée-là à cause des travaux que je devais réaliser pour mes cours. Et parce qu'en général, quand je suis anxieuse, c'est qu'il y a trop de choses dans ma tête et que je n'arrive pas à faire le tri. Et donc, je ne pouvais rien faire de ma journée parce qu'en fait, toute ma journée, j'étais occupée... à faire ses travaux et à assister à mes cours. Donc pendant la journée, j'avais pas grand contrôle sur mon anxiété. Et je me suis dit, ok, mais bon, dès que tes cours se finissent, qu'est-ce que tu peux faire pour te faire du bien, pour pas prolonger en fait cet état-là d'anxiété toute la journée, enfin toute la soirée aussi, parce que c'est pas chouette, c'est hyper désagréable. Et pour toi et pour les gens qui t'entourent, je sais que ce qui me fait du bien, c'est d'aller marcher. Donc je me suis dit, ok, dès que les cours sont finis, Julia, tu vas aller marcher. Et c'est ce que j'ai fait. dès que mes cours étaient finis, je me suis habillée, je suis partie, j'ai été marcher, j'ai écouté de la musique, j'ai essayé de faire un peu de la pleine conscience, mais sans même mettre les mots dessus, sans même m'en rendre compte, sans que ce soit hyper conscient, j'ai juste marché, en fait j'ai écouté le podcast Contemplation, et vous verrez ce qui s'est un peu passé, ce que j'ai fait, mais ça m'a fait beaucoup de bien, et mon anxiété, vraiment, elle s'est envolée, et je pense que ce que j'ai... Ce dont je me rends compte aussi, c'est que parfois, c'est juste le fait de ne pas se lâcher soi-même et de trouver des petites choses de son quotidien, d'essayer de voir qu'est-ce qui nous fait du bien. qui peut nous permettre d'aller mieux et de rentrer dans une boucle vertueuse. Parce qu'on a souvent tendance, quand on n'est pas bien, à rester dans un... Comment on appelle ça ? Un cercle infernel ? C'est pas un cercle infernel, mais l'inverse du cercle vertueux. Où je ne suis pas bien, je suis un peu anxieuse, mais du coup je vais rester dans mon lit parce que je n'ai envie de voir personne, parce que je n'ai pas envie d'en parler, etc. Alors que se dire, ok, qu'est-ce qui peut me faire du bien vu que je suis anxieuse ? Ok, c'est peut-être aller marcher, bon s'il avait fait pas beau et qu'il avait plu, c'est peut-être écouter de la musique très fort, voilà, et remettre son bonheur entre ses mains, ne pas attendre d'une personne, même inconsciemment, que ce soit son job à elle de nous rendre heureux, je pense que ça peut nous faire justement rentrer dans ce cercle vertueux. En tout cas, moi c'est le cas parce que j'ai l'impression que vu que j'ai remarqué que j'arrivais à me sortir des... des situations où je ressens des émotions un peu désagréables, ça me donne confiance en moi pour les prochaines fois où je vais ressentir ces émotions désagréables. Et que du coup, elles ne durent jamais très très longtemps. Je pense que ça peut donner des petites graines de pensée aussi par rapport à l'importance qu'on accorde aux personnes qui nous entourent, à nos partenaires ou notre partenaire. ou à nos amis si vous vivez avec votre meilleur pote, vos meilleurs potes. Et voilà, je pense que bien sûr qu'ils peuvent participer à votre bonheur. Et je suis persuadée que quand je suis pas bien, la source la plus facile, la plus évidente et la plus accessible de bonheur et d'amour que j'ai, ça va être mon entourage, ça va être mon copain. Et c'est pour ça que quand je suis pas bien, une des premières choses que je veux faire, c'est l'appeler. Avec le décalage horaire, c'est pas toujours possible. Et donc... vraiment ça fait que je suis obligée de recentrer les choses vers moi, de me responsabiliser, de... ok bon bah je peux pas compter sur mon copain pour même parfois discuter, parler, me livrer donc qu'est ce que je peux faire ? écrire aussi, ça fait des années qu'on me disait que ça faisait du bien d'écrire, j'en avais jamais envie, j'avais l'impression que j'avais jamais le temps ben maintenant oui c'est un truc qui me fait beaucoup de bien et je trouve pas toujours l'envie de le faire je le fais que quand j'en ai envie mais par contre ça aussi dès que je ressens l'envie d'écrire je le fais tout de suite et je me dis pas que je le ferai après parce que sinon après je vis plus les mêmes émotions, j'ai plus envie de partager, d'écrire, je le fais tout de suite et je sais que ça fait partie des choses qui me font vraiment du bien, que je sois heureuse ou que je sois triste et voilà ça permet de rendre ma vie de tous les jours un peu plus belle voilà sur ces belles parole, et bien je vous souhaite une bonne fin de semaine j'espère que ce podcast vous aura plu, n'hésitez pas à le partager parce que comme d'habitude partager c'est donner un petit peu de bonheur autour de soi, je vous remercie aussi pour les retours que je reçois de temps en temps pic bloc, auxquels je ne m'attends pas, ça me réchauffe vraiment le coeur, merci beaucoup j'ai une page insta aussi pour mon podcast merci ou même ma page insta à moi c'est JulesLBT ou alors BakerHackerTalks que vous pouvez trouver sur Instagram, n'hésitez pas à venir me faire un peu de retour là-bas ou alors sur Spotify n'hésitez pas à noter le podcast en commentaire, noter le podcast pardon, voilà je m'étais c'était une fin beaucoup trop longue, je vous fais plein de bisous et à bientôt !

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Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que, même si c'est plus facile de compter sur les autres pour nous remonter le moral, parfois, il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m’a poussée à faire 🌎✨


Dans ce podcast je parle de :

  1. Cercle vertueux

  2. Privilèges

  3. Attendre de son entourage qu'il nous rassure

  4. Se retrouver seul et se responsabiliser <3

  5. Ne pas se lâcher soi-même


Et tout ça avec bienveillance et nuance (parce que je pense qu'il en manque vraiment dans notre monde)


Bonne écoute 🎧💜


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  • Speaker #0

    Tu sais, on a tous des jours où on se sent un peu coincé dans une boucle, comme si les jours se répétaient sans vraiment avancer. J'ai réalisé récemment que même si c'est plus facile de compter sur les autres pour en remonter le moral, parfois il faut apprendre à se réajuster soi-même. Dans cet épisode, je te partage comment mes pensées ont évolué et ce que la distance m'a poussé à faire. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. de profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager, parler d'amour, de sexe, du philo, du petit co, d'entrepreneuriat et du def' perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latte pour moi, et prends un moment pour toi. Hello, comment allez-vous ? Ça fait quelques temps que j'ai plus pris mon micro pour enregistrer un podcast autre que le journal de Julia. Et je pense que très souvent j'attends d'avoir un grand sujet hyper intéressant, etc. pour en faire un podcast. Or, je pense que partager mes réflexions, mes expériences, même si parfois ce sont des podcasts que de 10 minutes, ça peut aussi être intéressant. Et il se fait que ce matin, je me suis fait une petite réflexion. En fait, ça fait plus ou moins 3... mois, dans deux jours ça va faire trois mois que je suis arrivée à Montréal au Canada pour mon Erasmus et j'ai l'impression, c'est vrai on me l'a fait remarquer plusieurs fois, mes proches en tout cas m'ont fait remarquer plusieurs fois que j'avais l'air épanouie, que j'avais l'air plus pétillante, plus rayonnante etc. Et c'est vrai que j'ai l'impression que j'arrive beaucoup mieux. à rebondir. J'ai l'impression de vivre le manque avec mon copain assez sereinement, même si ça ne veut pas dire que c'est facile. Je ne le vis pas de manière malsaine. Excusez-moi, je suis malade, un petit peu malade. Et ça n'a pas toujours été le cas. On a déjà été séparés pendant plusieurs mois et je ne vivais pas du tout le manque de manière saine. Je le vivais vraiment comme un déchirement. J'avais beaucoup de... un gros manque de confiance en moi etc et c'est pas pour dire que maintenant j'ai hyper confiance en moi pas du tout c'est quelque chose que sur laquelle j'essaye de de travailler d'une manière ou d'une autre en fonction aussi des périodes etc mais c'est vrai que j'ai l'impression que je vis les choses de manière plus apaisée plus mature aussi d'un certain côté je sais pas si c'est me lancer des fleurs que de dire ça mais Oui je sais pas, je suis moins insécure, j'ai eu les choses d'une chouette manière. Après je sais que j'ai beaucoup de chance parce que j'ai beaucoup de privilèges dans ma vie et ça aussi je m'en suis particulièrement rendue compte ici. Je m'en rendais déjà compte avant, en plus c'était un truc que j'avais dû... quelque chose que j'ai abordé pas mal dans mes cours, au travers de mes conversations avec mes proches, cette histoire de privilèges. et sur lequel aussi j'ai dû faire un travail dans mon stage au 4e trimestre passé. C'est vrai qu'ici en plus j'ai un cours vraiment sur les privilèges etc. Et c'est vrai que je me rends compte que j'ai tout et que malgré les petits problèmes, les petits soucis que j'ai dans ma vie, j'ai tellement de choses, j'ai une bonne santé, je suis hyper bien entrepris, j'ai des bons amis. sur qui je peux compter, que j'aime, que je sais qu'il m'aime, j'ai une famille qui m'a donné une super chouette éducation, qui m'a donné accès à énormément de choses au travers de cette éducation, mais aussi au travers des moyens financiers, etc. Et le fait de m'en rendre compte aussi et de vraiment le conscientiser, c'est plutôt ça parce que je m'en rendais compte avant mais je ne le conscientisais pas, ça fait aussi que j'ai l'impression de vivre les petits bobos du quotidien de manière moins difficile. Ça veut pas dire que quand je suis pas bien, je me dis tout de suite « Ah non, t'as pas le droit d'être bien, t'as pas le droit d'être pas bien, t'as pas le droit d'être triste, etc. » C'est pas vrai, à chaque fois je me dis que j'ai le droit d'être triste, j'ai le droit d'être fâchée, j'ai le droit d'être contrariée. Mais je pense que ça me permet de relativiser, même inconsciemment. Il y a un autre point aussi où j'ai l'impression que j'arrive à rebondir hyper facilement par rapport à d'habitude. Et je sais que juste le fait de changer de contexte, de prendre du recul, de changer de repère, etc. Ça permet de reconstruire d'une certaine manière les choses différemment. Mais il y a une réflexion que je me suis faite ce matin. c'est que ça fait quand même 5 ans que je suis en couple, ça fait un peu plus de 5 ans maintenant, j'ai aussi toujours vécu avec quelqu'un en fait, j'ai toujours vécu avec ma famille, avec mes amis, là dernièrement avec mon copain, mon meilleur ami, et je pense que inconsciemment, et c'est des discours dont j'avais déjà entendu parler, mais là à nouveau j'en prends plus conscience. Je pense qu'inconsciemment, quand on ne va pas bien, quand on va se lever le matin, qu'on va être énervé, anxieux à cause d'une chose ou d'une autre, et que ça peut être totalement justifié, compréhensible et légitime, mais je pense que très souvent, on va attendre de la personne en face de nous qu'elle nous rende de bonne humeur, qu'elle nous rende plus heureuse. Et c'est comme si je visualisais le fait que... quand je me lève d'habitude, si je suis de mauvaise humeur ou qu'il y a quelque chose qui me stresse, eh bien mon partenaire, c'est tellement mon réconfort, c'est tellement ma boule d'amour, d'écoute, de compréhension, oui c'est ça, c'est vraiment du réconfort, pour moi c'est comme du miel pour le cœur, c'est comme si je lui donnais un peu mon bonheur entre les mains, que je lui disais voilà, aujourd'hui il ne va pas bien, c'est ton job de t'en occuper et c'est ta responsabilité de me rendre heureux. plus apaisée, plus heureuse, moins triste ou quoi aujourd'hui. Je ne me suis jamais dit ça consciemment. Je me suis souvent dit que c'était à moi justement de travailler ça et j'essaye de de me responsabiliser par rapport à ce genre de choses et par rapport à mes émotions, à mon bonheur etc. Justement vu que je suis dans une situation je pense où je suis pas mal privilégiée, je pense que c'est correct de dire que c'est à moi de me responsabiliser par rapport à mes émotions et que oui il peut y avoir un milliard de facteurs extérieurs qui vont faire que je peux passer une mauvaise journée mais c'est à moi de décider ce que je vais faire de ces émotions et comment je vais réagir justement à toutes ces choses extérieures qui viennent me toucher. Je sais que c'est sûrement un discours que vous avez déjà entendu plein de fois et qu'au final il commence à même plus avoir de sens. C'est pour ça que c'est hyper important pour moi de le nuancer, je ne pose pas à se responsabiliser à tout prix. Je pense que dans certaines situations c'est mauvais et que ça amène aussi de la comparaison et ça amène un discours que je n'aime pas du tout. Entre autres le discours de tout est possible pour qui le veut etc. Je pense que c'est une mentalité qui est hyper intéressante à avoir pour ne pas se victimiser, pour ne pas... Se dire bah oui mais moi il n'y a rien qui va dans ma vie, du coup je ne vais rien faire, du coup je ne vais pas bouger. Non, mais je pense que ce discours-là peut aussi être hyper injuste pour des personnes justement qui sont nées avec beaucoup de privilèges et qui oui ont dû se battre, ont dû beaucoup travailler pour en arriver là où ils sont, mais ils n'ont pas eu le même... bagages de lourdeur, les mêmes difficultés que d'autres personnes ont eues. Et ça n'enlève pas le fait que ces personnes-là ont dû travailler, mais n'ont pas eu les mêmes difficultés que d'autres personnes ont pu avoir parce qu'ils ne sont pas nés dans le même endroit dans le monde, avec la même sécurité, avec la même éducation, avec les mêmes moyens financiers, avec le même entourage. Le réseau aussi, ça compte beaucoup. Simplement dans un de mes cours on parle beaucoup d'itinérance et ici l'itinérance c'est le mot qu'on utilise pour ce qu'on dirait en Belgique les personnes sans abri, sans chez soi etc. Enfin il y a différentes dénominations et c'est vrai que je pense que la plupart des gens ont tendance à croire et j'y ai cru très fort aussi que ces personnes là se retrouvent dans ces situations là. parce que c'est un peu de leur faute, c'est leur responsabilité et que si jamais ils se bougeaient les fesses et qu'ils allaient postuler dans un magasin, eh bien ils pourraient tout simplement avoir un job. Et en fait c'est pas ça, c'est tellement pas ça. Souvent c'est tout un ensemble de facteurs qui vont faire qu'une personne va se retrouver dans une situation de vulnérabilité et qui va faire qu'elle est beaucoup plus à risque de se retrouver en situation d'itinérance. Bref, tout ça pour vraiment renuancer le fait que c'est très important de se responsabiliser mais qu'il n'y a pas que ça. qu'il y a beaucoup de facteurs aussi externes et propres à la construction de notre société qui sont importants et qui vont venir influencer ce qu'il est possible de faire ou pas dans notre vie. Je me suis un peu étalée, mais ce sont des sujets qui sont hyper importants pour moi et je pense que j'ai vraiment envie de pouvoir les partager au plus de monde possible et de manière la plus simple possible aussi. Mais donc, je voudrais vous dire que... Je me responsabilisais déjà, je pense, pas mal en Belgique. Quand j'allais pas bien, je remettais pas la faute sur les gens autour de moi, consciemment. Mais je pense que inconsciemment un petit peu quand même. Parce que j'allais pas dire que j'étais énervée à cause de mon copain. Mais par contre, si j'étais énervée et que lui s'en préoccupe pas assez ou arrive pas à faire quelque chose de bien pour moi, ça allait pas aller. Et en fait ici, le fait de me retrouver... seule, enfin j'ai des copains, j'ai des copines mais j'ai pas mes amis qui sont là, j'ai pas mon copain qui est là, j'ai pas ma famille qui est là, eh bien quand je suis pas bien, quand je me réveille le matin et que j'ai pas réussi à dormir parce que les murs sont fins comme du carton et que du coup je dors vraiment pas beaucoup d'heures par nuit, vraiment il y a presque pas un matin où je suis pas énervée, bah... J'ai deux possibilités, soit je continue à être énervée toute la journée mais au final la personne qui va le moins en profiter c'est moi, peut-être même les autres autour, soit ok ça m'a énervée, je peux peut-être essayer d'en discuter ou quoi avec mes colocataires, bien évidemment pour qu'il n'y ait pas de bruit mais bon je sais qu'à partir d'un certain moment, même si elles essayent de ne pas faire de bruit, ça va faire du bruit, que ça va quand même énerver parce que j'ai besoin de dormir etc. Et du coup là la deuxième possibilité c'est... ok ben je me botte les fesses et c'est un peu le mot, l'expression que j'utilise pas mal depuis que je suis arrivée ici c'est que j'arrive pas mal à me botter les fesses je vais rencontrer un obstacle, quelque chose qui va être un peu difficile voilà je sais pas j'ai beaucoup de travaux je dois réaliser aussi mon mémoire parfois il fait fort froid il neige enfin voilà neiger c'est cool mais après après 3 mois après 2 mois et demi c'est un peu long, un peu lourd parce qu'à chaque fois que tu y sors il fait super froid froid, je pouvais pas vraiment visiter la ville comme je le voulais etc mais après j'ai essayé à chaque fois de voir le positif et d'essayer de trouver le positif aussi autour de moi, ok bah je suis pas hyper contente ce matin parce que j'ai pas réussi à dormir bah qu'est-ce qui me fait du bien en fait qu'est-ce qui me fait du bien, qu'est-ce qui peut me permettre de sortir de ça, bah s'il fait beau, c'est d'aller marcher dehors ne serait-ce que pour aller m'acheter du pain, serait mettre de la musique, que ce... qu'est-ce que... 5-10 minutes hein, mais mettre de la musique qui me fait du bien, aller prendre une bonne douche chaude ou bah ce matin je savais pas trop quoi déjeuner et j'avais pas le courage de faire un truc très sophistiqué donc j'étais à moi j'ai mangé des Kelloggs et puis je sais qu'en fait les Kelloggs c'est que du sucre et qu'en général bah ça me remplit pas beaucoup et ça me rend pas hyper heureuse d'en manger je me suis dit que j'allais faire des pancakes à la banane et en fait j'ai juste essayé de trouver des petites choses dans mon quotidien qui me font du bien. Et je pense que c'est aussi ce que j'ai fait quand vous écoutez le podcast, le journal de Julia, Contemplation, c'est que j'ai été hyper anxieuse toute cette journée-là à cause des travaux que je devais réaliser pour mes cours. Et parce qu'en général, quand je suis anxieuse, c'est qu'il y a trop de choses dans ma tête et que je n'arrive pas à faire le tri. Et donc, je ne pouvais rien faire de ma journée parce qu'en fait, toute ma journée, j'étais occupée... à faire ses travaux et à assister à mes cours. Donc pendant la journée, j'avais pas grand contrôle sur mon anxiété. Et je me suis dit, ok, mais bon, dès que tes cours se finissent, qu'est-ce que tu peux faire pour te faire du bien, pour pas prolonger en fait cet état-là d'anxiété toute la journée, enfin toute la soirée aussi, parce que c'est pas chouette, c'est hyper désagréable. Et pour toi et pour les gens qui t'entourent, je sais que ce qui me fait du bien, c'est d'aller marcher. Donc je me suis dit, ok, dès que les cours sont finis, Julia, tu vas aller marcher. Et c'est ce que j'ai fait. dès que mes cours étaient finis, je me suis habillée, je suis partie, j'ai été marcher, j'ai écouté de la musique, j'ai essayé de faire un peu de la pleine conscience, mais sans même mettre les mots dessus, sans même m'en rendre compte, sans que ce soit hyper conscient, j'ai juste marché, en fait j'ai écouté le podcast Contemplation, et vous verrez ce qui s'est un peu passé, ce que j'ai fait, mais ça m'a fait beaucoup de bien, et mon anxiété, vraiment, elle s'est envolée, et je pense que ce que j'ai... Ce dont je me rends compte aussi, c'est que parfois, c'est juste le fait de ne pas se lâcher soi-même et de trouver des petites choses de son quotidien, d'essayer de voir qu'est-ce qui nous fait du bien. qui peut nous permettre d'aller mieux et de rentrer dans une boucle vertueuse. Parce qu'on a souvent tendance, quand on n'est pas bien, à rester dans un... Comment on appelle ça ? Un cercle infernel ? C'est pas un cercle infernel, mais l'inverse du cercle vertueux. Où je ne suis pas bien, je suis un peu anxieuse, mais du coup je vais rester dans mon lit parce que je n'ai envie de voir personne, parce que je n'ai pas envie d'en parler, etc. Alors que se dire, ok, qu'est-ce qui peut me faire du bien vu que je suis anxieuse ? Ok, c'est peut-être aller marcher, bon s'il avait fait pas beau et qu'il avait plu, c'est peut-être écouter de la musique très fort, voilà, et remettre son bonheur entre ses mains, ne pas attendre d'une personne, même inconsciemment, que ce soit son job à elle de nous rendre heureux, je pense que ça peut nous faire justement rentrer dans ce cercle vertueux. En tout cas, moi c'est le cas parce que j'ai l'impression que vu que j'ai remarqué que j'arrivais à me sortir des... des situations où je ressens des émotions un peu désagréables, ça me donne confiance en moi pour les prochaines fois où je vais ressentir ces émotions désagréables. Et que du coup, elles ne durent jamais très très longtemps. Je pense que ça peut donner des petites graines de pensée aussi par rapport à l'importance qu'on accorde aux personnes qui nous entourent, à nos partenaires ou notre partenaire. ou à nos amis si vous vivez avec votre meilleur pote, vos meilleurs potes. Et voilà, je pense que bien sûr qu'ils peuvent participer à votre bonheur. Et je suis persuadée que quand je suis pas bien, la source la plus facile, la plus évidente et la plus accessible de bonheur et d'amour que j'ai, ça va être mon entourage, ça va être mon copain. Et c'est pour ça que quand je suis pas bien, une des premières choses que je veux faire, c'est l'appeler. Avec le décalage horaire, c'est pas toujours possible. Et donc... vraiment ça fait que je suis obligée de recentrer les choses vers moi, de me responsabiliser, de... ok bon bah je peux pas compter sur mon copain pour même parfois discuter, parler, me livrer donc qu'est ce que je peux faire ? écrire aussi, ça fait des années qu'on me disait que ça faisait du bien d'écrire, j'en avais jamais envie, j'avais l'impression que j'avais jamais le temps ben maintenant oui c'est un truc qui me fait beaucoup de bien et je trouve pas toujours l'envie de le faire je le fais que quand j'en ai envie mais par contre ça aussi dès que je ressens l'envie d'écrire je le fais tout de suite et je me dis pas que je le ferai après parce que sinon après je vis plus les mêmes émotions, j'ai plus envie de partager, d'écrire, je le fais tout de suite et je sais que ça fait partie des choses qui me font vraiment du bien, que je sois heureuse ou que je sois triste et voilà ça permet de rendre ma vie de tous les jours un peu plus belle voilà sur ces belles parole, et bien je vous souhaite une bonne fin de semaine j'espère que ce podcast vous aura plu, n'hésitez pas à le partager parce que comme d'habitude partager c'est donner un petit peu de bonheur autour de soi, je vous remercie aussi pour les retours que je reçois de temps en temps pic bloc, auxquels je ne m'attends pas, ça me réchauffe vraiment le coeur, merci beaucoup j'ai une page insta aussi pour mon podcast merci ou même ma page insta à moi c'est JulesLBT ou alors BakerHackerTalks que vous pouvez trouver sur Instagram, n'hésitez pas à venir me faire un peu de retour là-bas ou alors sur Spotify n'hésitez pas à noter le podcast en commentaire, noter le podcast pardon, voilà je m'étais c'était une fin beaucoup trop longue, je vous fais plein de bisous et à bientôt !

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