undefined cover
undefined cover
Interview d'Antoine, ancien polyaddict cover
Interview d'Antoine, ancien polyaddict cover
Collaterale

Interview d'Antoine, ancien polyaddict

Interview d'Antoine, ancien polyaddict

44min |05/05/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Interview d'Antoine, ancien polyaddict cover
Interview d'Antoine, ancien polyaddict cover
Collaterale

Interview d'Antoine, ancien polyaddict

Interview d'Antoine, ancien polyaddict

44min |05/05/2024
Play

Description

Antoine se livre sur son parcours d'addiction commencé très jeune et dont il s'est sorti. Son témoignage aidera les proches de malades à garder espoir


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'interview Antoine. Antoine est un ancien polyédicte au long parcours de rétablissement. Aujourd'hui il va bien et a engagé une démarche pour être père aidant et aider les personnes qui sont encore dans la dépendance et leurs proches. Donc vous étiez addict pendant 30 ans à des psychotropes si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais dans les psychotropes.

  • Speaker #0

    Ok, concrètement ? Du coup, vous y êtes à l'écran. Ah oui, parce que vous disiez, oui, verbe bleu, machin, etc. Et j'ai dit non en intra-viennose ? Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Je suis un peu plus... Quand je lis... Quand je lis ? Oui. Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Merci.

  • Speaker #0

    Et ça c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    La méthadone,

  • Speaker #0

    oui. Donc déjà ça c'est top, parce que c'est pas simple. Si je comprends bien, il y a l'alcool qui prend le volet, vous arrêtez quand l'alcool ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, et donc il y a un an vous arrêtez l'alcool, vous reprenez parce qu'il y a une émotion trop forte à Noël. Donc le chien c'est un vivable. Et quand on est capable de faire des choses que l'on ne peut pas sans moi, et même si le problème de l'incodépendance qui est lié à l'entourage, à la famille, à la vie, à l'enfance, au petit de toi, il devient plus dépendant parce que tout le monde est autour de vous, donc il ne peut pas s'oublier lui-même. Donc en faisant des choses, le dépendant, C'est sûr, le codépendant, il m'emmène surtout dans sa destruction. Il partage sa destruction avec cette personne qui a toujours été, sans le choisir bien évidemment, c'est la question et c'est la vie, c'est plein de circonstances, plein de facteurs du pot, qui va finir par se détruire et qui peut même avoir une vie sociale totale, qui se stabilise, les copains de la personne. Et pour ma mère, en ce qui m'a pris soeur, elle... Alors, c'est là où ça va être trop dur, parce qu'il y a des personnes qui n'entendent pas. Il m'empêche que si je m'avais connu la mère de ma fille et ma mère, moi, j'ai écrit un récif, vous avez reçu en quoi c'est quoi. Et à la fin du récif, je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé. Et je dis précisément à la mère de ma fille et à ma mère que c'est une affaire très dur pour moi. Si j'avais eu leur soutien et tout, leur aide, leur amour, etc., je ne serais plus ce que je suis. Ça, c'est juste. Mais c'est plus important. Moi, en un cas à moi, je serais plus là. Je n'ai pas l'entraînement du parler, je ne m'entendrai pas dire. Et je pense surtout à ma mère. Et ça me dégoûte à ma mère en tout cas. Parce qu'elle est un petit peu... Là, aujourd'hui, c'est une personne qui a du bien et qui le fatigue. Alors elle, en plus, elle a ce que je veux. Le suicide de mon père et sa dépression avant, et en plus ça enchaîne derrière avec son fils dans l'addiction. Donc ça a été très dur. Mais ce n'était pas possible pour la tante mère de m'abandonner. Sauf que, et pourtant, c'était pas l'entourage des professionnels qui nous a fait se protéger. Mais jusqu'à ce que, après la séparation avec la mère de ma fille, on était dans une maison qui était grande, on n'a pas pu rater. Donc, ça a été un geste d'intérêt que j'ai respecté, que j'ai fait de ma famille, de mon addiction. Donc j'ai encore une fois habité chez ma mère, parce que là ma mère ça a été l'enfer. Là elle a vécu l'enfer de très près. Tu fais une étranglose sous alcool et évidemment, tu te dis que ce n'est pas bon. Je l'aurais bien dit d'abord. Même si ça n'excuse pas, la consommation n'excuse pas tout. C'est sûr, mais ce n'est pas facile pour un proche d'entendre que la maladie, c'est quand même la maladie, tu veux dire, c'est quand même elle qui lui dit beaucoup de choses. Il y a des choses qu'on regrette et qu'on ne fait pas si on est dans un casino ou si on est dans un café qui ne consomme pas du vin. Et donc, c'est quand même... Donc, ma mère finit par me demander, parce qu'on est venu acheter la maison de mes grands-parents dans laquelle nous habitons. Et là, elle m'a dit, je suis désolé, tu trouves un appartement ou une location, mais je ne t'en promets pas. Je suis obligé de me protéger, c'est trop grave. Je suis en train de mourir avec toi. Et donc là, moi j'ai commencé mes bosses depuis en 2017. Et donc c'est là en 2021, et là je me retrouve dehors, ça y est. Je ne vais pas vous faire la liste de toutes les personnes qui ont fermé les portes sur un mesure, les amis, etc., la famille, la mère de mon fils, la chère porte à pied, c'est bien avec des conditions, mais la mort, elle s'y est de papier. Et là, je me suis dit, mon propre mère, mon fils, moi c'était là. Et je pense que je comptais trop sur elle. Même les professionnels me disaient qu'il ne passait pas encore assez de choses graves. Bien sûr qu'il s'en est passé des choses graves, mais ce n'est pas encore assez grave. Pour que vous puissiez, vous laissez votre fonds à vous. C'est un seuil. Et là, je me retrouve dehors. Et moi, j'ai vécu déjà quelques fois dehors, mais là, quand vous vous trouvez dehors... Sachant que moi je ne me dépassais pas dans la dentelle, j'étais très agressif, ma colère due à l'abandon de mon père, à l'humiliation de mon cousin qui n'était pas facile avec moi, donc une colère énorme. Je cherchais la bagarre tout le temps dans les rues, je crachais mon venin très facilement, et oui, j'ai eu. Donc voilà, je viens en cure, je sors de cure, je continue à boire et voilà. Là je retourne voir l'autre sympa avec lequel j'étais toujours en lien, à faire des déliens quand même, c'est d'assurer une mise à l'appel comme je veux. Et là, un incident, Antoine me dit, écoutez Antoine, je crois que là... Le globe est en train de mourir, tout simplement. Là, vous savez, vous avez encore passé une autre vitesse, mais là, il reste épris. Il est temps, et j'étais tout à fait d'accord, je sais, je suis d'accord avec vous, c'est en train de mourir. Vraiment, c'était très violent. Et donc, je crois que parce que j'ai des postes de tournée courte, des postes de tournée courte de 2 mois à 3 mois. Et ça n'a pas marché. Et là, on me dit, je ne veux pas venir d'outre la France. On va faire un petit peu de poste de tournée courte. C'est la première fois que j'ai reçu une réponse positive. J'ai signé toutes ces dames, je ne me suis même pas posé de questions. Et comme je pense qu'il n'y a pas de hasard, c'était la bonne. C'est celle qui a fait que j'ai retrouvé le coup de la vie, parce que c'était un lieu où on écoutait du bandeau. Voilà, effectivement. Pour moi, ne plus me soucier de me prendre face à l'éthique, c'est le plus drôle, toujours. En tout cas, pour moi, ça m'est fait. Ce n'est même pas de me faire du mal, de me faire des cicatrices, ce que j'ai pu faire, c'était vraiment le mal que je faisais aux autres. Donc voilà,

  • Speaker #1

    le plus compliqué pour les parents, puisque dans les relations des codépendants, il y a les conjoints, il y a les enfants, mais les parents, moi j'ai rencontré dans un programme qui s'appelle Bref, dont j'ai parlé dans un des podcasts, en fait le principe c'est d'aider les proches, et on les reçoit sur trois rendez-vous, et lors d'un de ces rendez-vous, On rencontre une maman qui, du déjoint du matin au soir, l'amène à un moment donné à dire Madame, priorité maintenant, puisque couler avec vous, c'est exactement ce que vous avez dit, mourir avec lui, ça ne va servir à rien, sauf à vous faire mourir deux personnes au lieu d'une. Et peut-être, pour provoquer ce déclic chez votre fils, c'est de lui mettre une échéance et de dire Voilà, tu as deux mois, trois mois, et dans deux ou trois mois, tu trouves un appart, tu trouves... un boulot et moi je m'extrais du truc. Et on est ressortis, donc on lui a dit ça, on a échangé là-dessus, mais on est tous ressortis, les soignants et moi, en se disant, mais comment une maman peut prendre cette décision-là en fait ? C'est impossible. C'est une violence. C'est une violence absolue, et pourtant c'est ça qu'il faut faire. Et dans votre cas, et c'est pour ça que c'est fabuleux, merci pour ce témoignage, parce que dans votre cas, Eh bien, ça va aider les codépendants à prendre des décisions peut-être, qui sont forcément des décisions hyper dures de rupture, mais pas dans une logique d'abandon, mais dans une logique de... Parce que dans la codépendance, il y a la co-responsabilité qui est associée. Je suis devenu codépendant à cause de la maladie ou codépendante, mais je n'en suis pas responsable. Et à un moment donné, je me protège moins et je laisse l'autre vivre avec sa responsabilité, à lui, son parcours. Et la suite de votre établissement, vous vous témoignez que oui, ok, vous avez plongé plus bas, mais que du coup, c'est ça qui à la fin vous a permis de rebondir. Et franchement, ça va élan ça.

  • Speaker #0

    Alors, ça n'a peut-être pas beaucoup de clair, ce que je vais dire. Mais bon, j'aime bien toujours faire évoluer les discussions, qu'elles soient les plus constructives possibles. J'ai envie de dire qu'il n'y a pas de solution type, encore une fois, même pour les peu dépendants. Alors j'entends par là, parce que c'est encore moins une expérience, parce que dans mon expérience, c'est aussi l'expérience des autres. C'est l'expérience des autres parents. Moi j'ai connu des parents, parce qu'ils pratiquaient le bouddhisme, ça n'a fait pas moyen, qui m'ont aidé aussi à m'extirper de l'addiction et de tenir aujourd'hui dans un rétablissement une abstinence totale. Ça, ça va là, c'est du philosophie qui m'aide beaucoup. Oui, mais que Dieu aille, et que Dieu soit avec moi. de lui mettre à la porte. Donc, en fait, j'avais envie de dire, pour que ça soit plus constructif que ça, je pense que c'est une réflexion hyper importante à avoir, et là, c'est l'étudiant qui va parler de ce que je suis en train de faire en ce moment dans ma formation. C'est un peu comme on est en train de revoir et mettre le patient acteur de son soin. Ça change vraiment du paternalisme. des médecins, des soignants. J'ai envie de dire que c'est un peu pareil pour un codépendant, pour un père et une mère et une autre, pour l'entourage. C'est cette fameuse question, un concept encore une fois, qui est la question de là, maintenant, de quoi avez-vous besoin ? Donc ça change vachement la donne, parce que si je prends l'exemple, et je vais rebondir sur celui de la codépendance indépendante sur le moment, avant d'arrêter, il faut déjà faire le choix d'arrêter, mais de quoi il a besoin là maintenant ? C'est-à-dire qu'il s'est fait prendre en considération tout ce dont on s'appelait sa personne, dans sa globalité, dans son écosystème. Et bien j'ai envie de dire, c'est un peu la même chose, c'est-à-dire qu'il a besoin de quoi ? Il faut se lever. Vous avez besoin d'une méthode psychologique ? Vous avez besoin de... enfin, c'est large, les solutions. Ou est-ce que vous avez besoin de rompre les coupures des ponts avec la personne qui est dépendante ou pas ? Donc, la solution, est-ce que c'est la solution ultime, c'est-à-dire un enfant pour un parent ? Ben, tu dégages de chez moi, voilà. Je te mets à la porte. C'est ça. On va prendre des petits pommes comme ça, à la légère, devant le mât. Je pense qu'à un moment donné, oui, c'est sûr qu'il faut se protéger. En tant que parent ou co-dépendant de l'entourage, se protéger pour mieux soutenir après le dépendant ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je ne dis surtout pas c'est qu'il faut mettre les enfants dépendants dehors, mais dans le cas que j'évoquais, c'était nécessaire à la fois pour provoquer un déclic chez quelqu'un qui du coup était nourri, logé à la maison. Et qu'elle n'avait pas de raison en fait, matérielle en tout cas, de sortir de sa dépendance. Et une maman surtout, qui ne pouvait plus et qui passait de dépression en dépression, qui était en arrêt de travail et qui était en train d'avoir sa vie qui se détruisait. Et dans ce cas-là, il fallait, le seul conseil pertinent, et encore on ne sait jamais s'il est vraiment pertinent, mais en tout cas le conseil qui n'est pas assez le plus adapté, c'était qu'il sépare et qu'elle... Effectivement, moi aussi j'ai rencontré plein de dépendants qui ont dit merci, et puis moi je suis le premier, moi ma femme, ma fille, elle ne serait pas restée à mes côtés, je serais comme vous, je serais mort depuis longtemps. Tous les cas sont différents. Donc là vous avez attaqué une formation de père aidant, dans quel cadre en fait avec le CHU de Nantes c'est quoi le… Le CHU de Nantes c'est vraiment une formation partenaire.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend par patient partenaire, c'est vraiment l'université. Ce sont des profs qui ont mis cette formation continue en place. Donc là, ça fait que trois ans que là, on est à la troisième session.

  • Speaker #1

    Et vous, vous faites ça pour quoi en fait ? Vous faites ça pour mieux comprendre notre maladie ? Pour renvoyer... Enfin, c'est quoi vos motivations en fait ?

  • Speaker #0

    Si j'ai fait le choix de cette formation, c'est parce que moi, c'est le côté pratique, parce que j'ai fait des stages, parce que même si je suis bénévole, j'ai quand même un statut qui me permet ou on me laisse, parce que comme si j'étais salarié, on me donne une visite, donc j'ai une visite. Voilà, c'est l'expérience du terrain. Maintenant, je voulais quand même, j'avais besoin d'un peu de théorie derrière. Voilà, gonfler mes connaissances aussi. C'est chouette, mais moi je veux pousser mes choses en ce qui me concerne, vous allez plus loin. Sachant que nous, la philosophie qu'on a dans notre sac, c'est au premier, c'est l'application que j'ai là, que leur philosophie, c'est tout ça pour qu'ils retrouvent une vie sociale et une soin humain. Donc, il a le droit, s'il veut... S'il veut travailler, tant qu'il arrive à se maintenir, à ne pas aller au travail avec de la drogue, même que le soir, il a besoin d'un verre d'alcool, de quelques verres ou de sa trince ou de sa seringue, c'est ça, nous, ce qu'on veut. Ce qu'on veut, c'est encore une fois du cas par cas, mais c'est vrai que pour celui qui a choisi d'aller partir à l'hôpital, c'est vraiment lui faire prendre conscience que la place, elle est au-delà aujourd'hui, que moi, à l'époque, je pouvais enchaîner le poste. Moi je me faisais une virée, et deux semaines après j'arrivais à refaire une cure grâce à mon addicto qui me disait Tiens, ça te va, il n'y a pas de lieu. Là je me disais Aujourd'hui c'est plus le cas, c'est terminé. C'est terminé, c'est quatre mois de temps avant de faire une cure. Et je ne parlais même pas. Il faut faire une pause de cure sans chaîne dernière, parce que c'est un contrat qui est arrivé abstinent. Ah non mais c'est une horreur, ça devient un parcours du coup maintenant pour sortir de la drogue.

  • Speaker #1

    Non, non, il y en a un où j'ai réussi à convaincre l'équipe d'Addicto, c'est quelqu'un qui a un parcours très très compliqué, un peu comme vous, démarrage très tôt, polyconsommation, etc. Et puis je le vois la semaine dernière et il me dit, moi je sors dans deux jours, ma post-cure elle est cinq jours après. S'il vous plaît, aidez-moi à rester 5 jours de plus. Sauf que pareil, les places sont chères, etc. Je vais voir le psychiatre qui le suit, qui me dit non, parce que moi, à un moment donné, ça fait partie du contrat, il faut que les gens… et peut-être que ça lui fera du bien de rentrer chez lui et de s'affronter Et là, je lui dis mais non, c'est vachement trop tôt, on fait ça et il replonge le gars Est-ce que ça coûte plus cher de prendre un mec 15 jours qui retourne dans la consommation que de lui laisser 5 jours de plus et de le guérir ?

  • Speaker #0

    Alors, vous dites que vous permettez de l'absence, c'est bon, on en a un peu là, mais c'est une réalité, vous l'avez vécu, vous ne dites pas que Michel Valère-Coutier va être mon frère, ce n'est pas vrai. Oui, c'est un sac de poids, mais nous, on est en train de mettre des bases, c'est moi, et dans tous les domaines, à ta tête plutôt. Là on est en train de poser une débat, c'est notre, c'est un autre. C'est le projet de base de l'affaire Edens pour ceux qui viennent derrière. C'est-à-dire donner ce côté légitime de l'affaire Edens, ce côté de coopération, de coordination avec les professionnels de la santé et aussi avec les institutions. Parce que sans elles, on n'a pas les moyens, on n'a pas ça. C'est un sacre de loup. Si on veut aller dans les choses profondes de ce travail, c'est colossal. C'est ce qui fait que c'est super intéressant aussi, parce qu'il y a un être utile énorme, parce que là, on ne voit plus le côté individuel, c'est pour sauver plein de gens à l'avenir, c'est pas une personne, c'est tout. J'ai aimé tous ceux qui ont arrivé derrière, pour les préparer le terrain, et pour les futurs, pour les gens qui veulent être professionnels. En tout cas, je vous remercie, c'est super intéressant, quand tu as vu l'expérience, il est tout au risque. Moi, j'ai noté plein de trucs, en même temps, je pense que votre exemple est super intéressant. Encore une chose à travailler, je trouve ça super intéressant dans le sens où on a un collectif national de Père et Dents. Alors Père et Dents, tout le monde a un passion partenaire, un passion partenaire, même une famille d'un poursapin de structure qui s'appelle Orpère. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #1

    Orpère.

  • Speaker #0

    Oui, Orpère, c'est un collectif Orpère. comment dire mes infos des moments où je ne fais pas de pratique de péridant, d'expérience mais c'est surtout d'un fond ça n'a pas le statut d'un fond ça va Antoine, merci encore pour tout je vous remercie vous pouvez me citoyer oui c'est vrai

  • Speaker #1

    Donc tu attends de mes nouvelles, tu peux me tutoyer aussi du coup ?

  • Speaker #0

    Sous-titrage Société Radio

Description

Antoine se livre sur son parcours d'addiction commencé très jeune et dont il s'est sorti. Son témoignage aidera les proches de malades à garder espoir


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'interview Antoine. Antoine est un ancien polyédicte au long parcours de rétablissement. Aujourd'hui il va bien et a engagé une démarche pour être père aidant et aider les personnes qui sont encore dans la dépendance et leurs proches. Donc vous étiez addict pendant 30 ans à des psychotropes si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais dans les psychotropes.

  • Speaker #0

    Ok, concrètement ? Du coup, vous y êtes à l'écran. Ah oui, parce que vous disiez, oui, verbe bleu, machin, etc. Et j'ai dit non en intra-viennose ? Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Je suis un peu plus... Quand je lis... Quand je lis ? Oui. Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Merci.

  • Speaker #0

    Et ça c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    La méthadone,

  • Speaker #0

    oui. Donc déjà ça c'est top, parce que c'est pas simple. Si je comprends bien, il y a l'alcool qui prend le volet, vous arrêtez quand l'alcool ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, et donc il y a un an vous arrêtez l'alcool, vous reprenez parce qu'il y a une émotion trop forte à Noël. Donc le chien c'est un vivable. Et quand on est capable de faire des choses que l'on ne peut pas sans moi, et même si le problème de l'incodépendance qui est lié à l'entourage, à la famille, à la vie, à l'enfance, au petit de toi, il devient plus dépendant parce que tout le monde est autour de vous, donc il ne peut pas s'oublier lui-même. Donc en faisant des choses, le dépendant, C'est sûr, le codépendant, il m'emmène surtout dans sa destruction. Il partage sa destruction avec cette personne qui a toujours été, sans le choisir bien évidemment, c'est la question et c'est la vie, c'est plein de circonstances, plein de facteurs du pot, qui va finir par se détruire et qui peut même avoir une vie sociale totale, qui se stabilise, les copains de la personne. Et pour ma mère, en ce qui m'a pris soeur, elle... Alors, c'est là où ça va être trop dur, parce qu'il y a des personnes qui n'entendent pas. Il m'empêche que si je m'avais connu la mère de ma fille et ma mère, moi, j'ai écrit un récif, vous avez reçu en quoi c'est quoi. Et à la fin du récif, je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé. Et je dis précisément à la mère de ma fille et à ma mère que c'est une affaire très dur pour moi. Si j'avais eu leur soutien et tout, leur aide, leur amour, etc., je ne serais plus ce que je suis. Ça, c'est juste. Mais c'est plus important. Moi, en un cas à moi, je serais plus là. Je n'ai pas l'entraînement du parler, je ne m'entendrai pas dire. Et je pense surtout à ma mère. Et ça me dégoûte à ma mère en tout cas. Parce qu'elle est un petit peu... Là, aujourd'hui, c'est une personne qui a du bien et qui le fatigue. Alors elle, en plus, elle a ce que je veux. Le suicide de mon père et sa dépression avant, et en plus ça enchaîne derrière avec son fils dans l'addiction. Donc ça a été très dur. Mais ce n'était pas possible pour la tante mère de m'abandonner. Sauf que, et pourtant, c'était pas l'entourage des professionnels qui nous a fait se protéger. Mais jusqu'à ce que, après la séparation avec la mère de ma fille, on était dans une maison qui était grande, on n'a pas pu rater. Donc, ça a été un geste d'intérêt que j'ai respecté, que j'ai fait de ma famille, de mon addiction. Donc j'ai encore une fois habité chez ma mère, parce que là ma mère ça a été l'enfer. Là elle a vécu l'enfer de très près. Tu fais une étranglose sous alcool et évidemment, tu te dis que ce n'est pas bon. Je l'aurais bien dit d'abord. Même si ça n'excuse pas, la consommation n'excuse pas tout. C'est sûr, mais ce n'est pas facile pour un proche d'entendre que la maladie, c'est quand même la maladie, tu veux dire, c'est quand même elle qui lui dit beaucoup de choses. Il y a des choses qu'on regrette et qu'on ne fait pas si on est dans un casino ou si on est dans un café qui ne consomme pas du vin. Et donc, c'est quand même... Donc, ma mère finit par me demander, parce qu'on est venu acheter la maison de mes grands-parents dans laquelle nous habitons. Et là, elle m'a dit, je suis désolé, tu trouves un appartement ou une location, mais je ne t'en promets pas. Je suis obligé de me protéger, c'est trop grave. Je suis en train de mourir avec toi. Et donc là, moi j'ai commencé mes bosses depuis en 2017. Et donc c'est là en 2021, et là je me retrouve dehors, ça y est. Je ne vais pas vous faire la liste de toutes les personnes qui ont fermé les portes sur un mesure, les amis, etc., la famille, la mère de mon fils, la chère porte à pied, c'est bien avec des conditions, mais la mort, elle s'y est de papier. Et là, je me suis dit, mon propre mère, mon fils, moi c'était là. Et je pense que je comptais trop sur elle. Même les professionnels me disaient qu'il ne passait pas encore assez de choses graves. Bien sûr qu'il s'en est passé des choses graves, mais ce n'est pas encore assez grave. Pour que vous puissiez, vous laissez votre fonds à vous. C'est un seuil. Et là, je me retrouve dehors. Et moi, j'ai vécu déjà quelques fois dehors, mais là, quand vous vous trouvez dehors... Sachant que moi je ne me dépassais pas dans la dentelle, j'étais très agressif, ma colère due à l'abandon de mon père, à l'humiliation de mon cousin qui n'était pas facile avec moi, donc une colère énorme. Je cherchais la bagarre tout le temps dans les rues, je crachais mon venin très facilement, et oui, j'ai eu. Donc voilà, je viens en cure, je sors de cure, je continue à boire et voilà. Là je retourne voir l'autre sympa avec lequel j'étais toujours en lien, à faire des déliens quand même, c'est d'assurer une mise à l'appel comme je veux. Et là, un incident, Antoine me dit, écoutez Antoine, je crois que là... Le globe est en train de mourir, tout simplement. Là, vous savez, vous avez encore passé une autre vitesse, mais là, il reste épris. Il est temps, et j'étais tout à fait d'accord, je sais, je suis d'accord avec vous, c'est en train de mourir. Vraiment, c'était très violent. Et donc, je crois que parce que j'ai des postes de tournée courte, des postes de tournée courte de 2 mois à 3 mois. Et ça n'a pas marché. Et là, on me dit, je ne veux pas venir d'outre la France. On va faire un petit peu de poste de tournée courte. C'est la première fois que j'ai reçu une réponse positive. J'ai signé toutes ces dames, je ne me suis même pas posé de questions. Et comme je pense qu'il n'y a pas de hasard, c'était la bonne. C'est celle qui a fait que j'ai retrouvé le coup de la vie, parce que c'était un lieu où on écoutait du bandeau. Voilà, effectivement. Pour moi, ne plus me soucier de me prendre face à l'éthique, c'est le plus drôle, toujours. En tout cas, pour moi, ça m'est fait. Ce n'est même pas de me faire du mal, de me faire des cicatrices, ce que j'ai pu faire, c'était vraiment le mal que je faisais aux autres. Donc voilà,

  • Speaker #1

    le plus compliqué pour les parents, puisque dans les relations des codépendants, il y a les conjoints, il y a les enfants, mais les parents, moi j'ai rencontré dans un programme qui s'appelle Bref, dont j'ai parlé dans un des podcasts, en fait le principe c'est d'aider les proches, et on les reçoit sur trois rendez-vous, et lors d'un de ces rendez-vous, On rencontre une maman qui, du déjoint du matin au soir, l'amène à un moment donné à dire Madame, priorité maintenant, puisque couler avec vous, c'est exactement ce que vous avez dit, mourir avec lui, ça ne va servir à rien, sauf à vous faire mourir deux personnes au lieu d'une. Et peut-être, pour provoquer ce déclic chez votre fils, c'est de lui mettre une échéance et de dire Voilà, tu as deux mois, trois mois, et dans deux ou trois mois, tu trouves un appart, tu trouves... un boulot et moi je m'extrais du truc. Et on est ressortis, donc on lui a dit ça, on a échangé là-dessus, mais on est tous ressortis, les soignants et moi, en se disant, mais comment une maman peut prendre cette décision-là en fait ? C'est impossible. C'est une violence. C'est une violence absolue, et pourtant c'est ça qu'il faut faire. Et dans votre cas, et c'est pour ça que c'est fabuleux, merci pour ce témoignage, parce que dans votre cas, Eh bien, ça va aider les codépendants à prendre des décisions peut-être, qui sont forcément des décisions hyper dures de rupture, mais pas dans une logique d'abandon, mais dans une logique de... Parce que dans la codépendance, il y a la co-responsabilité qui est associée. Je suis devenu codépendant à cause de la maladie ou codépendante, mais je n'en suis pas responsable. Et à un moment donné, je me protège moins et je laisse l'autre vivre avec sa responsabilité, à lui, son parcours. Et la suite de votre établissement, vous vous témoignez que oui, ok, vous avez plongé plus bas, mais que du coup, c'est ça qui à la fin vous a permis de rebondir. Et franchement, ça va élan ça.

  • Speaker #0

    Alors, ça n'a peut-être pas beaucoup de clair, ce que je vais dire. Mais bon, j'aime bien toujours faire évoluer les discussions, qu'elles soient les plus constructives possibles. J'ai envie de dire qu'il n'y a pas de solution type, encore une fois, même pour les peu dépendants. Alors j'entends par là, parce que c'est encore moins une expérience, parce que dans mon expérience, c'est aussi l'expérience des autres. C'est l'expérience des autres parents. Moi j'ai connu des parents, parce qu'ils pratiquaient le bouddhisme, ça n'a fait pas moyen, qui m'ont aidé aussi à m'extirper de l'addiction et de tenir aujourd'hui dans un rétablissement une abstinence totale. Ça, ça va là, c'est du philosophie qui m'aide beaucoup. Oui, mais que Dieu aille, et que Dieu soit avec moi. de lui mettre à la porte. Donc, en fait, j'avais envie de dire, pour que ça soit plus constructif que ça, je pense que c'est une réflexion hyper importante à avoir, et là, c'est l'étudiant qui va parler de ce que je suis en train de faire en ce moment dans ma formation. C'est un peu comme on est en train de revoir et mettre le patient acteur de son soin. Ça change vraiment du paternalisme. des médecins, des soignants. J'ai envie de dire que c'est un peu pareil pour un codépendant, pour un père et une mère et une autre, pour l'entourage. C'est cette fameuse question, un concept encore une fois, qui est la question de là, maintenant, de quoi avez-vous besoin ? Donc ça change vachement la donne, parce que si je prends l'exemple, et je vais rebondir sur celui de la codépendance indépendante sur le moment, avant d'arrêter, il faut déjà faire le choix d'arrêter, mais de quoi il a besoin là maintenant ? C'est-à-dire qu'il s'est fait prendre en considération tout ce dont on s'appelait sa personne, dans sa globalité, dans son écosystème. Et bien j'ai envie de dire, c'est un peu la même chose, c'est-à-dire qu'il a besoin de quoi ? Il faut se lever. Vous avez besoin d'une méthode psychologique ? Vous avez besoin de... enfin, c'est large, les solutions. Ou est-ce que vous avez besoin de rompre les coupures des ponts avec la personne qui est dépendante ou pas ? Donc, la solution, est-ce que c'est la solution ultime, c'est-à-dire un enfant pour un parent ? Ben, tu dégages de chez moi, voilà. Je te mets à la porte. C'est ça. On va prendre des petits pommes comme ça, à la légère, devant le mât. Je pense qu'à un moment donné, oui, c'est sûr qu'il faut se protéger. En tant que parent ou co-dépendant de l'entourage, se protéger pour mieux soutenir après le dépendant ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je ne dis surtout pas c'est qu'il faut mettre les enfants dépendants dehors, mais dans le cas que j'évoquais, c'était nécessaire à la fois pour provoquer un déclic chez quelqu'un qui du coup était nourri, logé à la maison. Et qu'elle n'avait pas de raison en fait, matérielle en tout cas, de sortir de sa dépendance. Et une maman surtout, qui ne pouvait plus et qui passait de dépression en dépression, qui était en arrêt de travail et qui était en train d'avoir sa vie qui se détruisait. Et dans ce cas-là, il fallait, le seul conseil pertinent, et encore on ne sait jamais s'il est vraiment pertinent, mais en tout cas le conseil qui n'est pas assez le plus adapté, c'était qu'il sépare et qu'elle... Effectivement, moi aussi j'ai rencontré plein de dépendants qui ont dit merci, et puis moi je suis le premier, moi ma femme, ma fille, elle ne serait pas restée à mes côtés, je serais comme vous, je serais mort depuis longtemps. Tous les cas sont différents. Donc là vous avez attaqué une formation de père aidant, dans quel cadre en fait avec le CHU de Nantes c'est quoi le… Le CHU de Nantes c'est vraiment une formation partenaire.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend par patient partenaire, c'est vraiment l'université. Ce sont des profs qui ont mis cette formation continue en place. Donc là, ça fait que trois ans que là, on est à la troisième session.

  • Speaker #1

    Et vous, vous faites ça pour quoi en fait ? Vous faites ça pour mieux comprendre notre maladie ? Pour renvoyer... Enfin, c'est quoi vos motivations en fait ?

  • Speaker #0

    Si j'ai fait le choix de cette formation, c'est parce que moi, c'est le côté pratique, parce que j'ai fait des stages, parce que même si je suis bénévole, j'ai quand même un statut qui me permet ou on me laisse, parce que comme si j'étais salarié, on me donne une visite, donc j'ai une visite. Voilà, c'est l'expérience du terrain. Maintenant, je voulais quand même, j'avais besoin d'un peu de théorie derrière. Voilà, gonfler mes connaissances aussi. C'est chouette, mais moi je veux pousser mes choses en ce qui me concerne, vous allez plus loin. Sachant que nous, la philosophie qu'on a dans notre sac, c'est au premier, c'est l'application que j'ai là, que leur philosophie, c'est tout ça pour qu'ils retrouvent une vie sociale et une soin humain. Donc, il a le droit, s'il veut... S'il veut travailler, tant qu'il arrive à se maintenir, à ne pas aller au travail avec de la drogue, même que le soir, il a besoin d'un verre d'alcool, de quelques verres ou de sa trince ou de sa seringue, c'est ça, nous, ce qu'on veut. Ce qu'on veut, c'est encore une fois du cas par cas, mais c'est vrai que pour celui qui a choisi d'aller partir à l'hôpital, c'est vraiment lui faire prendre conscience que la place, elle est au-delà aujourd'hui, que moi, à l'époque, je pouvais enchaîner le poste. Moi je me faisais une virée, et deux semaines après j'arrivais à refaire une cure grâce à mon addicto qui me disait Tiens, ça te va, il n'y a pas de lieu. Là je me disais Aujourd'hui c'est plus le cas, c'est terminé. C'est terminé, c'est quatre mois de temps avant de faire une cure. Et je ne parlais même pas. Il faut faire une pause de cure sans chaîne dernière, parce que c'est un contrat qui est arrivé abstinent. Ah non mais c'est une horreur, ça devient un parcours du coup maintenant pour sortir de la drogue.

  • Speaker #1

    Non, non, il y en a un où j'ai réussi à convaincre l'équipe d'Addicto, c'est quelqu'un qui a un parcours très très compliqué, un peu comme vous, démarrage très tôt, polyconsommation, etc. Et puis je le vois la semaine dernière et il me dit, moi je sors dans deux jours, ma post-cure elle est cinq jours après. S'il vous plaît, aidez-moi à rester 5 jours de plus. Sauf que pareil, les places sont chères, etc. Je vais voir le psychiatre qui le suit, qui me dit non, parce que moi, à un moment donné, ça fait partie du contrat, il faut que les gens… et peut-être que ça lui fera du bien de rentrer chez lui et de s'affronter Et là, je lui dis mais non, c'est vachement trop tôt, on fait ça et il replonge le gars Est-ce que ça coûte plus cher de prendre un mec 15 jours qui retourne dans la consommation que de lui laisser 5 jours de plus et de le guérir ?

  • Speaker #0

    Alors, vous dites que vous permettez de l'absence, c'est bon, on en a un peu là, mais c'est une réalité, vous l'avez vécu, vous ne dites pas que Michel Valère-Coutier va être mon frère, ce n'est pas vrai. Oui, c'est un sac de poids, mais nous, on est en train de mettre des bases, c'est moi, et dans tous les domaines, à ta tête plutôt. Là on est en train de poser une débat, c'est notre, c'est un autre. C'est le projet de base de l'affaire Edens pour ceux qui viennent derrière. C'est-à-dire donner ce côté légitime de l'affaire Edens, ce côté de coopération, de coordination avec les professionnels de la santé et aussi avec les institutions. Parce que sans elles, on n'a pas les moyens, on n'a pas ça. C'est un sacre de loup. Si on veut aller dans les choses profondes de ce travail, c'est colossal. C'est ce qui fait que c'est super intéressant aussi, parce qu'il y a un être utile énorme, parce que là, on ne voit plus le côté individuel, c'est pour sauver plein de gens à l'avenir, c'est pas une personne, c'est tout. J'ai aimé tous ceux qui ont arrivé derrière, pour les préparer le terrain, et pour les futurs, pour les gens qui veulent être professionnels. En tout cas, je vous remercie, c'est super intéressant, quand tu as vu l'expérience, il est tout au risque. Moi, j'ai noté plein de trucs, en même temps, je pense que votre exemple est super intéressant. Encore une chose à travailler, je trouve ça super intéressant dans le sens où on a un collectif national de Père et Dents. Alors Père et Dents, tout le monde a un passion partenaire, un passion partenaire, même une famille d'un poursapin de structure qui s'appelle Orpère. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #1

    Orpère.

  • Speaker #0

    Oui, Orpère, c'est un collectif Orpère. comment dire mes infos des moments où je ne fais pas de pratique de péridant, d'expérience mais c'est surtout d'un fond ça n'a pas le statut d'un fond ça va Antoine, merci encore pour tout je vous remercie vous pouvez me citoyer oui c'est vrai

  • Speaker #1

    Donc tu attends de mes nouvelles, tu peux me tutoyer aussi du coup ?

  • Speaker #0

    Sous-titrage Société Radio

Share

Embed

You may also like

Description

Antoine se livre sur son parcours d'addiction commencé très jeune et dont il s'est sorti. Son témoignage aidera les proches de malades à garder espoir


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'interview Antoine. Antoine est un ancien polyédicte au long parcours de rétablissement. Aujourd'hui il va bien et a engagé une démarche pour être père aidant et aider les personnes qui sont encore dans la dépendance et leurs proches. Donc vous étiez addict pendant 30 ans à des psychotropes si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais dans les psychotropes.

  • Speaker #0

    Ok, concrètement ? Du coup, vous y êtes à l'écran. Ah oui, parce que vous disiez, oui, verbe bleu, machin, etc. Et j'ai dit non en intra-viennose ? Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Je suis un peu plus... Quand je lis... Quand je lis ? Oui. Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Merci.

  • Speaker #0

    Et ça c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    La méthadone,

  • Speaker #0

    oui. Donc déjà ça c'est top, parce que c'est pas simple. Si je comprends bien, il y a l'alcool qui prend le volet, vous arrêtez quand l'alcool ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, et donc il y a un an vous arrêtez l'alcool, vous reprenez parce qu'il y a une émotion trop forte à Noël. Donc le chien c'est un vivable. Et quand on est capable de faire des choses que l'on ne peut pas sans moi, et même si le problème de l'incodépendance qui est lié à l'entourage, à la famille, à la vie, à l'enfance, au petit de toi, il devient plus dépendant parce que tout le monde est autour de vous, donc il ne peut pas s'oublier lui-même. Donc en faisant des choses, le dépendant, C'est sûr, le codépendant, il m'emmène surtout dans sa destruction. Il partage sa destruction avec cette personne qui a toujours été, sans le choisir bien évidemment, c'est la question et c'est la vie, c'est plein de circonstances, plein de facteurs du pot, qui va finir par se détruire et qui peut même avoir une vie sociale totale, qui se stabilise, les copains de la personne. Et pour ma mère, en ce qui m'a pris soeur, elle... Alors, c'est là où ça va être trop dur, parce qu'il y a des personnes qui n'entendent pas. Il m'empêche que si je m'avais connu la mère de ma fille et ma mère, moi, j'ai écrit un récif, vous avez reçu en quoi c'est quoi. Et à la fin du récif, je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé. Et je dis précisément à la mère de ma fille et à ma mère que c'est une affaire très dur pour moi. Si j'avais eu leur soutien et tout, leur aide, leur amour, etc., je ne serais plus ce que je suis. Ça, c'est juste. Mais c'est plus important. Moi, en un cas à moi, je serais plus là. Je n'ai pas l'entraînement du parler, je ne m'entendrai pas dire. Et je pense surtout à ma mère. Et ça me dégoûte à ma mère en tout cas. Parce qu'elle est un petit peu... Là, aujourd'hui, c'est une personne qui a du bien et qui le fatigue. Alors elle, en plus, elle a ce que je veux. Le suicide de mon père et sa dépression avant, et en plus ça enchaîne derrière avec son fils dans l'addiction. Donc ça a été très dur. Mais ce n'était pas possible pour la tante mère de m'abandonner. Sauf que, et pourtant, c'était pas l'entourage des professionnels qui nous a fait se protéger. Mais jusqu'à ce que, après la séparation avec la mère de ma fille, on était dans une maison qui était grande, on n'a pas pu rater. Donc, ça a été un geste d'intérêt que j'ai respecté, que j'ai fait de ma famille, de mon addiction. Donc j'ai encore une fois habité chez ma mère, parce que là ma mère ça a été l'enfer. Là elle a vécu l'enfer de très près. Tu fais une étranglose sous alcool et évidemment, tu te dis que ce n'est pas bon. Je l'aurais bien dit d'abord. Même si ça n'excuse pas, la consommation n'excuse pas tout. C'est sûr, mais ce n'est pas facile pour un proche d'entendre que la maladie, c'est quand même la maladie, tu veux dire, c'est quand même elle qui lui dit beaucoup de choses. Il y a des choses qu'on regrette et qu'on ne fait pas si on est dans un casino ou si on est dans un café qui ne consomme pas du vin. Et donc, c'est quand même... Donc, ma mère finit par me demander, parce qu'on est venu acheter la maison de mes grands-parents dans laquelle nous habitons. Et là, elle m'a dit, je suis désolé, tu trouves un appartement ou une location, mais je ne t'en promets pas. Je suis obligé de me protéger, c'est trop grave. Je suis en train de mourir avec toi. Et donc là, moi j'ai commencé mes bosses depuis en 2017. Et donc c'est là en 2021, et là je me retrouve dehors, ça y est. Je ne vais pas vous faire la liste de toutes les personnes qui ont fermé les portes sur un mesure, les amis, etc., la famille, la mère de mon fils, la chère porte à pied, c'est bien avec des conditions, mais la mort, elle s'y est de papier. Et là, je me suis dit, mon propre mère, mon fils, moi c'était là. Et je pense que je comptais trop sur elle. Même les professionnels me disaient qu'il ne passait pas encore assez de choses graves. Bien sûr qu'il s'en est passé des choses graves, mais ce n'est pas encore assez grave. Pour que vous puissiez, vous laissez votre fonds à vous. C'est un seuil. Et là, je me retrouve dehors. Et moi, j'ai vécu déjà quelques fois dehors, mais là, quand vous vous trouvez dehors... Sachant que moi je ne me dépassais pas dans la dentelle, j'étais très agressif, ma colère due à l'abandon de mon père, à l'humiliation de mon cousin qui n'était pas facile avec moi, donc une colère énorme. Je cherchais la bagarre tout le temps dans les rues, je crachais mon venin très facilement, et oui, j'ai eu. Donc voilà, je viens en cure, je sors de cure, je continue à boire et voilà. Là je retourne voir l'autre sympa avec lequel j'étais toujours en lien, à faire des déliens quand même, c'est d'assurer une mise à l'appel comme je veux. Et là, un incident, Antoine me dit, écoutez Antoine, je crois que là... Le globe est en train de mourir, tout simplement. Là, vous savez, vous avez encore passé une autre vitesse, mais là, il reste épris. Il est temps, et j'étais tout à fait d'accord, je sais, je suis d'accord avec vous, c'est en train de mourir. Vraiment, c'était très violent. Et donc, je crois que parce que j'ai des postes de tournée courte, des postes de tournée courte de 2 mois à 3 mois. Et ça n'a pas marché. Et là, on me dit, je ne veux pas venir d'outre la France. On va faire un petit peu de poste de tournée courte. C'est la première fois que j'ai reçu une réponse positive. J'ai signé toutes ces dames, je ne me suis même pas posé de questions. Et comme je pense qu'il n'y a pas de hasard, c'était la bonne. C'est celle qui a fait que j'ai retrouvé le coup de la vie, parce que c'était un lieu où on écoutait du bandeau. Voilà, effectivement. Pour moi, ne plus me soucier de me prendre face à l'éthique, c'est le plus drôle, toujours. En tout cas, pour moi, ça m'est fait. Ce n'est même pas de me faire du mal, de me faire des cicatrices, ce que j'ai pu faire, c'était vraiment le mal que je faisais aux autres. Donc voilà,

  • Speaker #1

    le plus compliqué pour les parents, puisque dans les relations des codépendants, il y a les conjoints, il y a les enfants, mais les parents, moi j'ai rencontré dans un programme qui s'appelle Bref, dont j'ai parlé dans un des podcasts, en fait le principe c'est d'aider les proches, et on les reçoit sur trois rendez-vous, et lors d'un de ces rendez-vous, On rencontre une maman qui, du déjoint du matin au soir, l'amène à un moment donné à dire Madame, priorité maintenant, puisque couler avec vous, c'est exactement ce que vous avez dit, mourir avec lui, ça ne va servir à rien, sauf à vous faire mourir deux personnes au lieu d'une. Et peut-être, pour provoquer ce déclic chez votre fils, c'est de lui mettre une échéance et de dire Voilà, tu as deux mois, trois mois, et dans deux ou trois mois, tu trouves un appart, tu trouves... un boulot et moi je m'extrais du truc. Et on est ressortis, donc on lui a dit ça, on a échangé là-dessus, mais on est tous ressortis, les soignants et moi, en se disant, mais comment une maman peut prendre cette décision-là en fait ? C'est impossible. C'est une violence. C'est une violence absolue, et pourtant c'est ça qu'il faut faire. Et dans votre cas, et c'est pour ça que c'est fabuleux, merci pour ce témoignage, parce que dans votre cas, Eh bien, ça va aider les codépendants à prendre des décisions peut-être, qui sont forcément des décisions hyper dures de rupture, mais pas dans une logique d'abandon, mais dans une logique de... Parce que dans la codépendance, il y a la co-responsabilité qui est associée. Je suis devenu codépendant à cause de la maladie ou codépendante, mais je n'en suis pas responsable. Et à un moment donné, je me protège moins et je laisse l'autre vivre avec sa responsabilité, à lui, son parcours. Et la suite de votre établissement, vous vous témoignez que oui, ok, vous avez plongé plus bas, mais que du coup, c'est ça qui à la fin vous a permis de rebondir. Et franchement, ça va élan ça.

  • Speaker #0

    Alors, ça n'a peut-être pas beaucoup de clair, ce que je vais dire. Mais bon, j'aime bien toujours faire évoluer les discussions, qu'elles soient les plus constructives possibles. J'ai envie de dire qu'il n'y a pas de solution type, encore une fois, même pour les peu dépendants. Alors j'entends par là, parce que c'est encore moins une expérience, parce que dans mon expérience, c'est aussi l'expérience des autres. C'est l'expérience des autres parents. Moi j'ai connu des parents, parce qu'ils pratiquaient le bouddhisme, ça n'a fait pas moyen, qui m'ont aidé aussi à m'extirper de l'addiction et de tenir aujourd'hui dans un rétablissement une abstinence totale. Ça, ça va là, c'est du philosophie qui m'aide beaucoup. Oui, mais que Dieu aille, et que Dieu soit avec moi. de lui mettre à la porte. Donc, en fait, j'avais envie de dire, pour que ça soit plus constructif que ça, je pense que c'est une réflexion hyper importante à avoir, et là, c'est l'étudiant qui va parler de ce que je suis en train de faire en ce moment dans ma formation. C'est un peu comme on est en train de revoir et mettre le patient acteur de son soin. Ça change vraiment du paternalisme. des médecins, des soignants. J'ai envie de dire que c'est un peu pareil pour un codépendant, pour un père et une mère et une autre, pour l'entourage. C'est cette fameuse question, un concept encore une fois, qui est la question de là, maintenant, de quoi avez-vous besoin ? Donc ça change vachement la donne, parce que si je prends l'exemple, et je vais rebondir sur celui de la codépendance indépendante sur le moment, avant d'arrêter, il faut déjà faire le choix d'arrêter, mais de quoi il a besoin là maintenant ? C'est-à-dire qu'il s'est fait prendre en considération tout ce dont on s'appelait sa personne, dans sa globalité, dans son écosystème. Et bien j'ai envie de dire, c'est un peu la même chose, c'est-à-dire qu'il a besoin de quoi ? Il faut se lever. Vous avez besoin d'une méthode psychologique ? Vous avez besoin de... enfin, c'est large, les solutions. Ou est-ce que vous avez besoin de rompre les coupures des ponts avec la personne qui est dépendante ou pas ? Donc, la solution, est-ce que c'est la solution ultime, c'est-à-dire un enfant pour un parent ? Ben, tu dégages de chez moi, voilà. Je te mets à la porte. C'est ça. On va prendre des petits pommes comme ça, à la légère, devant le mât. Je pense qu'à un moment donné, oui, c'est sûr qu'il faut se protéger. En tant que parent ou co-dépendant de l'entourage, se protéger pour mieux soutenir après le dépendant ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je ne dis surtout pas c'est qu'il faut mettre les enfants dépendants dehors, mais dans le cas que j'évoquais, c'était nécessaire à la fois pour provoquer un déclic chez quelqu'un qui du coup était nourri, logé à la maison. Et qu'elle n'avait pas de raison en fait, matérielle en tout cas, de sortir de sa dépendance. Et une maman surtout, qui ne pouvait plus et qui passait de dépression en dépression, qui était en arrêt de travail et qui était en train d'avoir sa vie qui se détruisait. Et dans ce cas-là, il fallait, le seul conseil pertinent, et encore on ne sait jamais s'il est vraiment pertinent, mais en tout cas le conseil qui n'est pas assez le plus adapté, c'était qu'il sépare et qu'elle... Effectivement, moi aussi j'ai rencontré plein de dépendants qui ont dit merci, et puis moi je suis le premier, moi ma femme, ma fille, elle ne serait pas restée à mes côtés, je serais comme vous, je serais mort depuis longtemps. Tous les cas sont différents. Donc là vous avez attaqué une formation de père aidant, dans quel cadre en fait avec le CHU de Nantes c'est quoi le… Le CHU de Nantes c'est vraiment une formation partenaire.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend par patient partenaire, c'est vraiment l'université. Ce sont des profs qui ont mis cette formation continue en place. Donc là, ça fait que trois ans que là, on est à la troisième session.

  • Speaker #1

    Et vous, vous faites ça pour quoi en fait ? Vous faites ça pour mieux comprendre notre maladie ? Pour renvoyer... Enfin, c'est quoi vos motivations en fait ?

  • Speaker #0

    Si j'ai fait le choix de cette formation, c'est parce que moi, c'est le côté pratique, parce que j'ai fait des stages, parce que même si je suis bénévole, j'ai quand même un statut qui me permet ou on me laisse, parce que comme si j'étais salarié, on me donne une visite, donc j'ai une visite. Voilà, c'est l'expérience du terrain. Maintenant, je voulais quand même, j'avais besoin d'un peu de théorie derrière. Voilà, gonfler mes connaissances aussi. C'est chouette, mais moi je veux pousser mes choses en ce qui me concerne, vous allez plus loin. Sachant que nous, la philosophie qu'on a dans notre sac, c'est au premier, c'est l'application que j'ai là, que leur philosophie, c'est tout ça pour qu'ils retrouvent une vie sociale et une soin humain. Donc, il a le droit, s'il veut... S'il veut travailler, tant qu'il arrive à se maintenir, à ne pas aller au travail avec de la drogue, même que le soir, il a besoin d'un verre d'alcool, de quelques verres ou de sa trince ou de sa seringue, c'est ça, nous, ce qu'on veut. Ce qu'on veut, c'est encore une fois du cas par cas, mais c'est vrai que pour celui qui a choisi d'aller partir à l'hôpital, c'est vraiment lui faire prendre conscience que la place, elle est au-delà aujourd'hui, que moi, à l'époque, je pouvais enchaîner le poste. Moi je me faisais une virée, et deux semaines après j'arrivais à refaire une cure grâce à mon addicto qui me disait Tiens, ça te va, il n'y a pas de lieu. Là je me disais Aujourd'hui c'est plus le cas, c'est terminé. C'est terminé, c'est quatre mois de temps avant de faire une cure. Et je ne parlais même pas. Il faut faire une pause de cure sans chaîne dernière, parce que c'est un contrat qui est arrivé abstinent. Ah non mais c'est une horreur, ça devient un parcours du coup maintenant pour sortir de la drogue.

  • Speaker #1

    Non, non, il y en a un où j'ai réussi à convaincre l'équipe d'Addicto, c'est quelqu'un qui a un parcours très très compliqué, un peu comme vous, démarrage très tôt, polyconsommation, etc. Et puis je le vois la semaine dernière et il me dit, moi je sors dans deux jours, ma post-cure elle est cinq jours après. S'il vous plaît, aidez-moi à rester 5 jours de plus. Sauf que pareil, les places sont chères, etc. Je vais voir le psychiatre qui le suit, qui me dit non, parce que moi, à un moment donné, ça fait partie du contrat, il faut que les gens… et peut-être que ça lui fera du bien de rentrer chez lui et de s'affronter Et là, je lui dis mais non, c'est vachement trop tôt, on fait ça et il replonge le gars Est-ce que ça coûte plus cher de prendre un mec 15 jours qui retourne dans la consommation que de lui laisser 5 jours de plus et de le guérir ?

  • Speaker #0

    Alors, vous dites que vous permettez de l'absence, c'est bon, on en a un peu là, mais c'est une réalité, vous l'avez vécu, vous ne dites pas que Michel Valère-Coutier va être mon frère, ce n'est pas vrai. Oui, c'est un sac de poids, mais nous, on est en train de mettre des bases, c'est moi, et dans tous les domaines, à ta tête plutôt. Là on est en train de poser une débat, c'est notre, c'est un autre. C'est le projet de base de l'affaire Edens pour ceux qui viennent derrière. C'est-à-dire donner ce côté légitime de l'affaire Edens, ce côté de coopération, de coordination avec les professionnels de la santé et aussi avec les institutions. Parce que sans elles, on n'a pas les moyens, on n'a pas ça. C'est un sacre de loup. Si on veut aller dans les choses profondes de ce travail, c'est colossal. C'est ce qui fait que c'est super intéressant aussi, parce qu'il y a un être utile énorme, parce que là, on ne voit plus le côté individuel, c'est pour sauver plein de gens à l'avenir, c'est pas une personne, c'est tout. J'ai aimé tous ceux qui ont arrivé derrière, pour les préparer le terrain, et pour les futurs, pour les gens qui veulent être professionnels. En tout cas, je vous remercie, c'est super intéressant, quand tu as vu l'expérience, il est tout au risque. Moi, j'ai noté plein de trucs, en même temps, je pense que votre exemple est super intéressant. Encore une chose à travailler, je trouve ça super intéressant dans le sens où on a un collectif national de Père et Dents. Alors Père et Dents, tout le monde a un passion partenaire, un passion partenaire, même une famille d'un poursapin de structure qui s'appelle Orpère. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #1

    Orpère.

  • Speaker #0

    Oui, Orpère, c'est un collectif Orpère. comment dire mes infos des moments où je ne fais pas de pratique de péridant, d'expérience mais c'est surtout d'un fond ça n'a pas le statut d'un fond ça va Antoine, merci encore pour tout je vous remercie vous pouvez me citoyer oui c'est vrai

  • Speaker #1

    Donc tu attends de mes nouvelles, tu peux me tutoyer aussi du coup ?

  • Speaker #0

    Sous-titrage Société Radio

Description

Antoine se livre sur son parcours d'addiction commencé très jeune et dont il s'est sorti. Son témoignage aidera les proches de malades à garder espoir


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'interview Antoine. Antoine est un ancien polyédicte au long parcours de rétablissement. Aujourd'hui il va bien et a engagé une démarche pour être père aidant et aider les personnes qui sont encore dans la dépendance et leurs proches. Donc vous étiez addict pendant 30 ans à des psychotropes si j'ai bien compris ?

  • Speaker #1

    Oui, j'étais dans les psychotropes.

  • Speaker #0

    Ok, concrètement ? Du coup, vous y êtes à l'écran. Ah oui, parce que vous disiez, oui, verbe bleu, machin, etc. Et j'ai dit non en intra-viennose ? Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Je suis un peu plus... Quand je lis... Quand je lis ? Oui. Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Quand je lis... Merci.

  • Speaker #0

    Et ça c'était il y a combien de temps ?

  • Speaker #1

    La méthadone,

  • Speaker #0

    oui. Donc déjà ça c'est top, parce que c'est pas simple. Si je comprends bien, il y a l'alcool qui prend le volet, vous arrêtez quand l'alcool ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Ok, et donc il y a un an vous arrêtez l'alcool, vous reprenez parce qu'il y a une émotion trop forte à Noël. Donc le chien c'est un vivable. Et quand on est capable de faire des choses que l'on ne peut pas sans moi, et même si le problème de l'incodépendance qui est lié à l'entourage, à la famille, à la vie, à l'enfance, au petit de toi, il devient plus dépendant parce que tout le monde est autour de vous, donc il ne peut pas s'oublier lui-même. Donc en faisant des choses, le dépendant, C'est sûr, le codépendant, il m'emmène surtout dans sa destruction. Il partage sa destruction avec cette personne qui a toujours été, sans le choisir bien évidemment, c'est la question et c'est la vie, c'est plein de circonstances, plein de facteurs du pot, qui va finir par se détruire et qui peut même avoir une vie sociale totale, qui se stabilise, les copains de la personne. Et pour ma mère, en ce qui m'a pris soeur, elle... Alors, c'est là où ça va être trop dur, parce qu'il y a des personnes qui n'entendent pas. Il m'empêche que si je m'avais connu la mère de ma fille et ma mère, moi, j'ai écrit un récif, vous avez reçu en quoi c'est quoi. Et à la fin du récif, je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé. Et je dis précisément à la mère de ma fille et à ma mère que c'est une affaire très dur pour moi. Si j'avais eu leur soutien et tout, leur aide, leur amour, etc., je ne serais plus ce que je suis. Ça, c'est juste. Mais c'est plus important. Moi, en un cas à moi, je serais plus là. Je n'ai pas l'entraînement du parler, je ne m'entendrai pas dire. Et je pense surtout à ma mère. Et ça me dégoûte à ma mère en tout cas. Parce qu'elle est un petit peu... Là, aujourd'hui, c'est une personne qui a du bien et qui le fatigue. Alors elle, en plus, elle a ce que je veux. Le suicide de mon père et sa dépression avant, et en plus ça enchaîne derrière avec son fils dans l'addiction. Donc ça a été très dur. Mais ce n'était pas possible pour la tante mère de m'abandonner. Sauf que, et pourtant, c'était pas l'entourage des professionnels qui nous a fait se protéger. Mais jusqu'à ce que, après la séparation avec la mère de ma fille, on était dans une maison qui était grande, on n'a pas pu rater. Donc, ça a été un geste d'intérêt que j'ai respecté, que j'ai fait de ma famille, de mon addiction. Donc j'ai encore une fois habité chez ma mère, parce que là ma mère ça a été l'enfer. Là elle a vécu l'enfer de très près. Tu fais une étranglose sous alcool et évidemment, tu te dis que ce n'est pas bon. Je l'aurais bien dit d'abord. Même si ça n'excuse pas, la consommation n'excuse pas tout. C'est sûr, mais ce n'est pas facile pour un proche d'entendre que la maladie, c'est quand même la maladie, tu veux dire, c'est quand même elle qui lui dit beaucoup de choses. Il y a des choses qu'on regrette et qu'on ne fait pas si on est dans un casino ou si on est dans un café qui ne consomme pas du vin. Et donc, c'est quand même... Donc, ma mère finit par me demander, parce qu'on est venu acheter la maison de mes grands-parents dans laquelle nous habitons. Et là, elle m'a dit, je suis désolé, tu trouves un appartement ou une location, mais je ne t'en promets pas. Je suis obligé de me protéger, c'est trop grave. Je suis en train de mourir avec toi. Et donc là, moi j'ai commencé mes bosses depuis en 2017. Et donc c'est là en 2021, et là je me retrouve dehors, ça y est. Je ne vais pas vous faire la liste de toutes les personnes qui ont fermé les portes sur un mesure, les amis, etc., la famille, la mère de mon fils, la chère porte à pied, c'est bien avec des conditions, mais la mort, elle s'y est de papier. Et là, je me suis dit, mon propre mère, mon fils, moi c'était là. Et je pense que je comptais trop sur elle. Même les professionnels me disaient qu'il ne passait pas encore assez de choses graves. Bien sûr qu'il s'en est passé des choses graves, mais ce n'est pas encore assez grave. Pour que vous puissiez, vous laissez votre fonds à vous. C'est un seuil. Et là, je me retrouve dehors. Et moi, j'ai vécu déjà quelques fois dehors, mais là, quand vous vous trouvez dehors... Sachant que moi je ne me dépassais pas dans la dentelle, j'étais très agressif, ma colère due à l'abandon de mon père, à l'humiliation de mon cousin qui n'était pas facile avec moi, donc une colère énorme. Je cherchais la bagarre tout le temps dans les rues, je crachais mon venin très facilement, et oui, j'ai eu. Donc voilà, je viens en cure, je sors de cure, je continue à boire et voilà. Là je retourne voir l'autre sympa avec lequel j'étais toujours en lien, à faire des déliens quand même, c'est d'assurer une mise à l'appel comme je veux. Et là, un incident, Antoine me dit, écoutez Antoine, je crois que là... Le globe est en train de mourir, tout simplement. Là, vous savez, vous avez encore passé une autre vitesse, mais là, il reste épris. Il est temps, et j'étais tout à fait d'accord, je sais, je suis d'accord avec vous, c'est en train de mourir. Vraiment, c'était très violent. Et donc, je crois que parce que j'ai des postes de tournée courte, des postes de tournée courte de 2 mois à 3 mois. Et ça n'a pas marché. Et là, on me dit, je ne veux pas venir d'outre la France. On va faire un petit peu de poste de tournée courte. C'est la première fois que j'ai reçu une réponse positive. J'ai signé toutes ces dames, je ne me suis même pas posé de questions. Et comme je pense qu'il n'y a pas de hasard, c'était la bonne. C'est celle qui a fait que j'ai retrouvé le coup de la vie, parce que c'était un lieu où on écoutait du bandeau. Voilà, effectivement. Pour moi, ne plus me soucier de me prendre face à l'éthique, c'est le plus drôle, toujours. En tout cas, pour moi, ça m'est fait. Ce n'est même pas de me faire du mal, de me faire des cicatrices, ce que j'ai pu faire, c'était vraiment le mal que je faisais aux autres. Donc voilà,

  • Speaker #1

    le plus compliqué pour les parents, puisque dans les relations des codépendants, il y a les conjoints, il y a les enfants, mais les parents, moi j'ai rencontré dans un programme qui s'appelle Bref, dont j'ai parlé dans un des podcasts, en fait le principe c'est d'aider les proches, et on les reçoit sur trois rendez-vous, et lors d'un de ces rendez-vous, On rencontre une maman qui, du déjoint du matin au soir, l'amène à un moment donné à dire Madame, priorité maintenant, puisque couler avec vous, c'est exactement ce que vous avez dit, mourir avec lui, ça ne va servir à rien, sauf à vous faire mourir deux personnes au lieu d'une. Et peut-être, pour provoquer ce déclic chez votre fils, c'est de lui mettre une échéance et de dire Voilà, tu as deux mois, trois mois, et dans deux ou trois mois, tu trouves un appart, tu trouves... un boulot et moi je m'extrais du truc. Et on est ressortis, donc on lui a dit ça, on a échangé là-dessus, mais on est tous ressortis, les soignants et moi, en se disant, mais comment une maman peut prendre cette décision-là en fait ? C'est impossible. C'est une violence. C'est une violence absolue, et pourtant c'est ça qu'il faut faire. Et dans votre cas, et c'est pour ça que c'est fabuleux, merci pour ce témoignage, parce que dans votre cas, Eh bien, ça va aider les codépendants à prendre des décisions peut-être, qui sont forcément des décisions hyper dures de rupture, mais pas dans une logique d'abandon, mais dans une logique de... Parce que dans la codépendance, il y a la co-responsabilité qui est associée. Je suis devenu codépendant à cause de la maladie ou codépendante, mais je n'en suis pas responsable. Et à un moment donné, je me protège moins et je laisse l'autre vivre avec sa responsabilité, à lui, son parcours. Et la suite de votre établissement, vous vous témoignez que oui, ok, vous avez plongé plus bas, mais que du coup, c'est ça qui à la fin vous a permis de rebondir. Et franchement, ça va élan ça.

  • Speaker #0

    Alors, ça n'a peut-être pas beaucoup de clair, ce que je vais dire. Mais bon, j'aime bien toujours faire évoluer les discussions, qu'elles soient les plus constructives possibles. J'ai envie de dire qu'il n'y a pas de solution type, encore une fois, même pour les peu dépendants. Alors j'entends par là, parce que c'est encore moins une expérience, parce que dans mon expérience, c'est aussi l'expérience des autres. C'est l'expérience des autres parents. Moi j'ai connu des parents, parce qu'ils pratiquaient le bouddhisme, ça n'a fait pas moyen, qui m'ont aidé aussi à m'extirper de l'addiction et de tenir aujourd'hui dans un rétablissement une abstinence totale. Ça, ça va là, c'est du philosophie qui m'aide beaucoup. Oui, mais que Dieu aille, et que Dieu soit avec moi. de lui mettre à la porte. Donc, en fait, j'avais envie de dire, pour que ça soit plus constructif que ça, je pense que c'est une réflexion hyper importante à avoir, et là, c'est l'étudiant qui va parler de ce que je suis en train de faire en ce moment dans ma formation. C'est un peu comme on est en train de revoir et mettre le patient acteur de son soin. Ça change vraiment du paternalisme. des médecins, des soignants. J'ai envie de dire que c'est un peu pareil pour un codépendant, pour un père et une mère et une autre, pour l'entourage. C'est cette fameuse question, un concept encore une fois, qui est la question de là, maintenant, de quoi avez-vous besoin ? Donc ça change vachement la donne, parce que si je prends l'exemple, et je vais rebondir sur celui de la codépendance indépendante sur le moment, avant d'arrêter, il faut déjà faire le choix d'arrêter, mais de quoi il a besoin là maintenant ? C'est-à-dire qu'il s'est fait prendre en considération tout ce dont on s'appelait sa personne, dans sa globalité, dans son écosystème. Et bien j'ai envie de dire, c'est un peu la même chose, c'est-à-dire qu'il a besoin de quoi ? Il faut se lever. Vous avez besoin d'une méthode psychologique ? Vous avez besoin de... enfin, c'est large, les solutions. Ou est-ce que vous avez besoin de rompre les coupures des ponts avec la personne qui est dépendante ou pas ? Donc, la solution, est-ce que c'est la solution ultime, c'est-à-dire un enfant pour un parent ? Ben, tu dégages de chez moi, voilà. Je te mets à la porte. C'est ça. On va prendre des petits pommes comme ça, à la légère, devant le mât. Je pense qu'à un moment donné, oui, c'est sûr qu'il faut se protéger. En tant que parent ou co-dépendant de l'entourage, se protéger pour mieux soutenir après le dépendant ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je ne dis surtout pas c'est qu'il faut mettre les enfants dépendants dehors, mais dans le cas que j'évoquais, c'était nécessaire à la fois pour provoquer un déclic chez quelqu'un qui du coup était nourri, logé à la maison. Et qu'elle n'avait pas de raison en fait, matérielle en tout cas, de sortir de sa dépendance. Et une maman surtout, qui ne pouvait plus et qui passait de dépression en dépression, qui était en arrêt de travail et qui était en train d'avoir sa vie qui se détruisait. Et dans ce cas-là, il fallait, le seul conseil pertinent, et encore on ne sait jamais s'il est vraiment pertinent, mais en tout cas le conseil qui n'est pas assez le plus adapté, c'était qu'il sépare et qu'elle... Effectivement, moi aussi j'ai rencontré plein de dépendants qui ont dit merci, et puis moi je suis le premier, moi ma femme, ma fille, elle ne serait pas restée à mes côtés, je serais comme vous, je serais mort depuis longtemps. Tous les cas sont différents. Donc là vous avez attaqué une formation de père aidant, dans quel cadre en fait avec le CHU de Nantes c'est quoi le… Le CHU de Nantes c'est vraiment une formation partenaire.

  • Speaker #0

    Ce qu'on entend par patient partenaire, c'est vraiment l'université. Ce sont des profs qui ont mis cette formation continue en place. Donc là, ça fait que trois ans que là, on est à la troisième session.

  • Speaker #1

    Et vous, vous faites ça pour quoi en fait ? Vous faites ça pour mieux comprendre notre maladie ? Pour renvoyer... Enfin, c'est quoi vos motivations en fait ?

  • Speaker #0

    Si j'ai fait le choix de cette formation, c'est parce que moi, c'est le côté pratique, parce que j'ai fait des stages, parce que même si je suis bénévole, j'ai quand même un statut qui me permet ou on me laisse, parce que comme si j'étais salarié, on me donne une visite, donc j'ai une visite. Voilà, c'est l'expérience du terrain. Maintenant, je voulais quand même, j'avais besoin d'un peu de théorie derrière. Voilà, gonfler mes connaissances aussi. C'est chouette, mais moi je veux pousser mes choses en ce qui me concerne, vous allez plus loin. Sachant que nous, la philosophie qu'on a dans notre sac, c'est au premier, c'est l'application que j'ai là, que leur philosophie, c'est tout ça pour qu'ils retrouvent une vie sociale et une soin humain. Donc, il a le droit, s'il veut... S'il veut travailler, tant qu'il arrive à se maintenir, à ne pas aller au travail avec de la drogue, même que le soir, il a besoin d'un verre d'alcool, de quelques verres ou de sa trince ou de sa seringue, c'est ça, nous, ce qu'on veut. Ce qu'on veut, c'est encore une fois du cas par cas, mais c'est vrai que pour celui qui a choisi d'aller partir à l'hôpital, c'est vraiment lui faire prendre conscience que la place, elle est au-delà aujourd'hui, que moi, à l'époque, je pouvais enchaîner le poste. Moi je me faisais une virée, et deux semaines après j'arrivais à refaire une cure grâce à mon addicto qui me disait Tiens, ça te va, il n'y a pas de lieu. Là je me disais Aujourd'hui c'est plus le cas, c'est terminé. C'est terminé, c'est quatre mois de temps avant de faire une cure. Et je ne parlais même pas. Il faut faire une pause de cure sans chaîne dernière, parce que c'est un contrat qui est arrivé abstinent. Ah non mais c'est une horreur, ça devient un parcours du coup maintenant pour sortir de la drogue.

  • Speaker #1

    Non, non, il y en a un où j'ai réussi à convaincre l'équipe d'Addicto, c'est quelqu'un qui a un parcours très très compliqué, un peu comme vous, démarrage très tôt, polyconsommation, etc. Et puis je le vois la semaine dernière et il me dit, moi je sors dans deux jours, ma post-cure elle est cinq jours après. S'il vous plaît, aidez-moi à rester 5 jours de plus. Sauf que pareil, les places sont chères, etc. Je vais voir le psychiatre qui le suit, qui me dit non, parce que moi, à un moment donné, ça fait partie du contrat, il faut que les gens… et peut-être que ça lui fera du bien de rentrer chez lui et de s'affronter Et là, je lui dis mais non, c'est vachement trop tôt, on fait ça et il replonge le gars Est-ce que ça coûte plus cher de prendre un mec 15 jours qui retourne dans la consommation que de lui laisser 5 jours de plus et de le guérir ?

  • Speaker #0

    Alors, vous dites que vous permettez de l'absence, c'est bon, on en a un peu là, mais c'est une réalité, vous l'avez vécu, vous ne dites pas que Michel Valère-Coutier va être mon frère, ce n'est pas vrai. Oui, c'est un sac de poids, mais nous, on est en train de mettre des bases, c'est moi, et dans tous les domaines, à ta tête plutôt. Là on est en train de poser une débat, c'est notre, c'est un autre. C'est le projet de base de l'affaire Edens pour ceux qui viennent derrière. C'est-à-dire donner ce côté légitime de l'affaire Edens, ce côté de coopération, de coordination avec les professionnels de la santé et aussi avec les institutions. Parce que sans elles, on n'a pas les moyens, on n'a pas ça. C'est un sacre de loup. Si on veut aller dans les choses profondes de ce travail, c'est colossal. C'est ce qui fait que c'est super intéressant aussi, parce qu'il y a un être utile énorme, parce que là, on ne voit plus le côté individuel, c'est pour sauver plein de gens à l'avenir, c'est pas une personne, c'est tout. J'ai aimé tous ceux qui ont arrivé derrière, pour les préparer le terrain, et pour les futurs, pour les gens qui veulent être professionnels. En tout cas, je vous remercie, c'est super intéressant, quand tu as vu l'expérience, il est tout au risque. Moi, j'ai noté plein de trucs, en même temps, je pense que votre exemple est super intéressant. Encore une chose à travailler, je trouve ça super intéressant dans le sens où on a un collectif national de Père et Dents. Alors Père et Dents, tout le monde a un passion partenaire, un passion partenaire, même une famille d'un poursapin de structure qui s'appelle Orpère. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

  • Speaker #1

    Orpère.

  • Speaker #0

    Oui, Orpère, c'est un collectif Orpère. comment dire mes infos des moments où je ne fais pas de pratique de péridant, d'expérience mais c'est surtout d'un fond ça n'a pas le statut d'un fond ça va Antoine, merci encore pour tout je vous remercie vous pouvez me citoyer oui c'est vrai

  • Speaker #1

    Donc tu attends de mes nouvelles, tu peux me tutoyer aussi du coup ?

  • Speaker #0

    Sous-titrage Société Radio

Share

Embed

You may also like