Mélodie Cauffet, une jeune Aveyronnaise de 25 ans, a été tuée samedi 19 février lors d'un accident de chasse à Cassaniouze, dans le Cantal. Elle se promenait sur un sentier balisé avec son compagnon, quand elle a été atteinte par une balle tirée par une chasseuse mineure de 17 ans. Il s’agissait d’une balle perdue, lors d’une battue visant des sangliers.

L'auteure présumée du tir, Mélissa, a été placée en garde à vue, en état de choc. Le compagnon de la victime, dont on ne parle pas ou peu, a quant à lui été abandonné sur place et ne bénéficie d’aucun soutien des autorités, comme dans la plupart des cas, comme dans le cas de Rowan le petit Frère de Morgan, tué alors qu’ils étaient tous deux orphelins depuis peu.

Depuis l’an 2000, 3 325 accidents de chasse ont été officiellement recensés. Ils ont provoqué la mort de 421 personnes, selon le bilan 2020 de l’Office français de la biodiversité et la fédération nationale de la chasse, la FNC.

Cela représente 158 accidents en moyenne chaque année, dont 20 mortels. L'OFB souligne avec raison que, dans le même temps, depuis 2000, le nombre d'accidents a baissé de 40% et le nombre de décès de près de 70%.

En 2020 il y a eu 11 morts. et en 2021, 7 pour 80 blessés. Les associations anti-chasse déplorent que ces chiffres ne tiennent pas compte des balles qui finissent dans les animaux domestiques, les maisons, les jardins et les voitures, sans faire de blessés humains.

Cette  interview en profondeur est la seule qui réunit les 4 jeunes femmes d’Un jour un chasseur. Elle y ont eu tout le temps, enfin, au delà des déclaration tronquées et lapidaires des JT, de partager leur vécu, leurs témoignages. Elles y racontent aussi les témoignages les plus édifiants ou émouvants qu’elles ont recueillis, depuis que leur compte insta a libéré la parole pour toutes les victimes des chasseurs.

Elles détaillent aussi les mesures qu’elles ont proposé à la commission des sénateurs créées à la suite de leur pétition. Des mesures qui tendent à mettre en place un partage respectueux et sécurisé de la forêt, pour tous.

Pour en finir avec les drames, la peur, la colère et le dégoût causé quoiqu’ils en disent par les chasseurs, des sentiments partagés par près de 8 français sur 10 en 2022. Malgré ce rejet, ce ras le bol qui ne date pas d’hier, les politiques, dans leur majorité, et la Justice continuent de favoriser les chasseurs.

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