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Dès la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé vouloir rompre avec la politique étrangère de ses deux prédécesseurs et adopter une approche « gaullo-mitterrandiste », à savoir une politique d’indépendance stratégique française notamment, s’agissant de la rivalité sino-américaine. Au cours du mandat de Trump, Emmanuel Macron, le président français, avait mis l’accent sur la nécessité de développer une autonomie stratégique européenne pour se libérer de la dépendance vis-à-vis de son allié américain. Mais la politique étrangère du gouvernement a néanmoins été teintée d’ambivalences et d’incohérences notamment sur les questions de lutte contre réchauffement climatique, d’arbitrage entre realpolitik et diplomatie morale, et a récemment fait l’objet de contestations quant à l’intervention française au Sahel.

À l’approche de la fin de son actuel mandat, quel bilan peut-on tirer de la politique étrangère du président Macron ? L’arrivée au pouvoir de Biden et la perte du contrat des sous-marins australiens remettent-elles en cause son approche « gaullo-mitterrandiste » ?

Tour d'horizon de la politique étrangère d'Emmanuel Macron avec Alain Richard, ancien ministre de la Défense, sénateur et président du conseil d’administration de l’IRIS.

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