Description
L’Afrique a connu, au cours des dix-huit derniers mois, une vague de coups d’État : au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, au Soudan et plus récemment au Niger et au Gabon. Une vague que le président français Emmanuel Macron a qualifié « d’épidémie » à l’occasion de son discours devant les ambassadeurs fin août, bien que les causes de leur déclenchement soient hétéroclites. Ces coups d’État ont pour certains débouché sur une répression sanglante. D’autres ont bénéficié d’un important soutien populaire. Ainsi, des manifestations se sont multipliées au Niger comme au Gabon en soutien au changement de pouvoir tout en réclamant le départ des troupes françaises.Cette succession de coups d’État s’inscrit dans un contexte d’hostilité grandissante à l’égard de la politique étrangère française en Afrique. Les incohérences et les prises de position à géométrie variable sur le continent, comme ce fût le cas lorsque la France a condamné le coup d’État au Mali tout en s’accommodant de celui au Tchad, coûtent aujourd’hui cher au gouvernement.Alors que Paris était encore acclamée dans certains pays lors du lancement de l’intervention française au Mali il y a dix ans, comment en est-on arrivé à une telle dégradation des relations entre la France et ces pays africains ? Comment Paris peut-elle aujourd’hui recoller les morceaux ?
Dans ce podcast, Niagalé Bagayoko, présidente de l’African Security Sector Network, apporte un éclairage sur la perception de la politique française en Afrique, l’impasse dans laquelle elle se trouve et comment elle pourrait éventuellement en sortir.
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