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Confessions classiques

Tickets et Concerts solidaires

Tickets et Concerts solidaires

17min |10/09/2024|

17

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Confessions classiques

Tickets et Concerts solidaires

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17min |10/09/2024|

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Description

Dans le premier épisode du podcast Confessions classiques, on vous a présenté le tremplin Génération classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d’artiste professionnel. Aujourd’hui, on vous emmène dans une tout autre aventure ; une autre mission chère, elle aussi, aux Festivals de Wallonie : les Tickets et Concerts solidaires – qui prônent l’accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est (hélas !) encore perçue comme un domaine élitiste … ou carrément démodé.


Confessions classiques est un podcast produit par Les Festivals de Wallonie, réalisé par Vanessa Fantinel et mis en ondes par Marion Guillemette.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les Festivals de Wallonie présentent... La sainte musique, la sublime musique.

  • Speaker #1

    On peut prendre la lettre O.

  • Speaker #2

    J'avais les doigts qui me démangeaient et j'avais envie de reprendre mon instrument. C'est vrai que les 5 minutes avant d'y aller, c'est le grand stress. C'était vraiment une expérience inoubliable.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #3

    On rêve totalement.

  • Speaker #0

    Confessions classiques. Dans l'un des premiers épisodes de ce podcast, on vous a présenté le tremplin Génération Classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d'artistes professionnels. Aujourd'hui, on vous emmène dans une toute autre aventure, une autre mission, chère elle aussi au Festival de Wallonie, les tickets et concerts solidaires, qui prônent l'accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est, hélas, encore perçue comme un domaine élitiste, voire carrément démodé. Perso,

  • Speaker #1

    j'aime pas trop la musique classique. Parce que je trouve que c'est un peu ennuant, genre c'est un peu pour les jeux et tout. Du coup, c'est pas trop à la mode,

  • Speaker #0

    donc voilà. Voilà, voilà, ça c'est justement l'un des a priori qu'on aimerait voir changer. Parce que la musique, c'est avant tout un langage pour les émotions. Et que les émotions, eh bien, tout le monde en ressent. Confession classique. Les tickets solidaires permettent de faciliter et démocratiser l'accès aux salles de concert. On vous l'expliquera en fin d'épisode. Et ce dispositif a donné une autre idée au Festival de Wallonie. Quelque chose qui permet... d'amener la musique classique dans les endroits où on n'a pas l'habitude de la rencontrer. Ce sont les concerts solidaires et pour bien comprendre, on va revivre ensemble la journée que j'ai passée avec Élise Viola, chargée de projet pour les festivals de Wallonie, et le violoncelliste Pierre Fontenelle qui a livré la musique. Première destination, le centre Fara à Odergem. Leur philosophie, c'est accueillir la différence. Ils encadrent, accompagnent. Des adultes qui présentent une déficience mentale sévère ou profonde, c'est la deuxième fois que le Centre Farah accueille un concert solidaire. Esther Sotio est la chef éducatrice du centre du jour et elle nous plante d'abord le décor logistique.

  • Speaker #1

    On a un peu sondé l'équipe, voir si c'était un événement qui leur avait plu, si les bénéficiaires qu'on accueille avaient été réceptifs, si d'un point de vue logistique c'était possible, s'il y avait eu des inconvénients lors de la première édition. J'ai un peu sondé le terrain, on a fait une évaluation et voilà, on s'est dit qu'on était partant, que finalement d'un point de vue logistique, ça ne demandait pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Pas grand-chose mais quand même, le centre accueille 32 bénéficiaires et pour que tout le monde en profite, il a fallu adapter le travail en équipe, encadrer deux groupes, aménager une salle assez grande. Et le résultat, en vaut la peine ?

  • Speaker #1

    Il y avait deux groupes, le premier s'est vraiment apaisé, c'était assez impressionnant, des personnes assez agitées ont réussi à s'apaiser. Il y avait beaucoup de sourires sur les visages, des personnes qui ont tendance à plus se balancer, se sont balancées sur le rythme de la musique, d'autres se sont totalement figées. Il y avait vraiment un peu de tout. Certains ont fait des gestes aussi au rythme de chefs d'orchestre, il y en a deux ou trois qui l'ont fait aussi. C'est très chouette de les voir comme ça parce qu'on se dit, est-ce qu'ils connaissent ça finalement ?

  • Speaker #0

    Et comme je lui demandais quel autre genre d'organisme propose des activités culturelles ? à domicile en quelque sorte, eh bien j'ai appris qu'il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    Nous on va se déplacer, donc d'un point de vue culturel, on va aller au théâtre. Ici on a découvert le cinéma, on a su trouver un cinéma qu'on pouvait réserver et on va à la bibliothèque. On a aussi une activité musée qui a lieu tous les mercredis et du coup là on va leur permettre d'aller dans différents musées. On essaie vraiment de toucher à tout.

  • Speaker #2

    On s'est emporté par là.

  • Speaker #0

    Le fin mot de l'histoire, c'est que tout le monde semble avoir passé un bon moment et il y en a même qui réclament un bis.

  • Speaker #4

    Pire d'un Mireille Mathieu.

  • Speaker #0

    Voilà une inspiration pour le prochain concert. Pierre Fontenelle, le violoncelliste du jour, après Bach et Mark Sumer, pensera peut-être à intégrer un petit Mireille Mathieu au programme. Mais plus sérieusement, Pierre, qu'est-ce qui vous a motivé à venir jouer aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte en tant que musicien classique qu'on a trop l'habitude de tout simplement aller à un concert. Les organisateurs nous contactent, on va à un concert, on joue. Et ça, c'est en fait tout ce qu'on fait. On ne participe pas plus à la société que ça. Et c'est quelque chose qui, moi, je trouve, me dérange un tout petit peu. Je pense qu'on peut tous donner un peu plus de nous-mêmes au niveau de la société en sa globalité, envers tous les différents publics. Quand on part du constat que l'art et la culture est un droit pour tout humain, alors si on a un public... excentré qui n'a pas l'occasion d'aller à des concerts, alors c'est un devoir sociétal d'amener la musique, d'amener la culture, d'amener l'art en général vers ce public.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui vous plaît dans l'exercice ?

  • Speaker #2

    J'aime bien cette proximité. Même dans des concerts avec des salles plus anonymes, si on peut dire, j'aime bien essayer de rapprocher le public entre eux, mais aussi me rapprocher du public ou rapprocher le public de moi, de créer un tout petit peu cette proximité le temps d'un concert. Ici, ce n'est pas nécessaire du tout. parce que dès le moment où on arrive avec une boîte de violoncelle, le public n'a pas nécessairement déjà vu un violoncelle ou même une boîte de violoncelle. Et on a l'occasion de directement leur dire bonjour. Ils vont nous prendre dans les bras parce qu'ils sentent qu'il y a une occasion. Il y a directement un enthousiasme extrêmement généreux et extrêmement honnête qui se répand dès notre arrivée et tout au long du concert et après le concert qui permet aussi de ressentir qu'il y a une vérité. derrière la musique, derrière l'art qui touche. Et donc cette proximité, elle a sa charge émotionnelle et on peut ressentir ça tout le long du concert. Au-delà de l'aspect sociétal, d'amener la culture ou quoi que ce soit, ou d'offrir un moment hors du commun à ces bénéficiaires, pour moi ça m'a permis aussi un exercice complètement en dehors du commun, en tant que musicien, et je vais absolument essayer ce même exercice ce soir lors d'un autre concert que je vais donner. Parce que ça permet de se mettre en proximité avec un public par, je ne sais pas, télépathie.

  • Speaker #0

    Mais avant le concert du soir, il y aura l'après-midi. Ce même jour, après une petite pause repas, place du jeu de balle, on se rend rue Terre-Neuve à Bruxelles. Confession classique. Une douche, des dortoirs. On est maintenant arrivé dans les Marais, à Pierre d'Angle. Association qui accueille des sans-abri pour la journée, pour la nuit. Propose des collations, des douches et des siestes. Et puis aujourd'hui, de la musique.

  • Speaker #2

    si on n'avait aucune c'est ça ça ça me résonnait absolument pas ici je me sens moins nul

  • Speaker #0

    Et dans cette petite pièce où le violoncelle de Pierre Fontenelle a résonné pour son plus grand plaisir, et pour le nôtre, entre Bach et Mark Sumer, il a trouvé le moyen de glisser une petite pièce de musique turque à la demande express d'un usager. La musique s'approche, les langues se sont déliées, notamment avec Tamo et Sofiane.

  • Speaker #4

    Vous savez à quel moment vous allez mettre tel doigt ou tel outre, et tout ça. Oui, c'est ça. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #2

    Moi les sportifs m'impressionnent de la même manière. Ils mettent leurs pieds au bon moment, moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #4

    Les sportifs, on les voit courir. Et tout un chacun entre guillemets peut courir. Mais tout un chacun ne peut pas...

  • Speaker #5

    Moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #4

    donc c'est ça. Ce genre de musique, permettez-moi de prendre la parole sans avoir préalablement demandé, c'est généralement pour les milieux spécifiquement nantis. je me demande comment ça se fait que vous vous retrouvez dans un espace qu'on ne voit pas socialement parce que vous avez exactement dit ça a priori parce qu'on dit que la musique classique est comme vous dites on imagine que c'est pour des milieux favorisés etc oui oui c'est ça comme

  • Speaker #2

    toute musique je pense que la musique devrait être pour tout le monde

  • Speaker #0

    Mais pour rencontrer vraiment tout le monde, il faudra revenir. Cathy, chargée de mission pour l'ASBL Pierre Dangle, va raconter un peu de son quotidien et de son impression après cette expérience de concert solidaire avec les festivals de Wallonie. Vous avez une capacité d'accueil de combien de personnes ici ?

  • Speaker #5

    C'est 48 pour la nuit. Et en journée, pour les siestes, jusqu'à 27 personnes à peu près. Puis il y a encore des gens qui viennent et qui peuvent venir toute la journée pour des demandes d'informations pour le service social. La totalité, ce sera par jour, disons, ça peut aller jusqu'à 100 personnes qu'on voit.

  • Speaker #0

    Et pour l'organisation du concert ici, comment est-ce que vous avez fonctionné ? Vous avez juste laissé la porte ouverte, avec possibilité pour qui passe de s'arrêter voir. Vous en aviez parlé en amont à ceux que vous avez vus les jours ou les semaines précédentes, ou c'était plus un public improvisé ?

  • Speaker #5

    On s'était un peu concerté pour ça et on s'était dit, on va en parler juste un jour ou deux avant. On va aussi mettre au courant les associations qu'il y a. petit concert, s'ils téléphonent pour inscrire quelqu'un pour une sieste, donc qu'ils soient au courant. C'était la toute première fois. C'est vrai, c'est différent de la formule normale où c'est nous qui allons vers l'extérieur. Ici, c'est vraiment eux qui viennent.

  • Speaker #0

    Vous organisez aussi des sortes ?

  • Speaker #5

    Ça arrive, oui, ça arrive. Mais c'est un peu plus compliqué parfois à organiser parce que directement il y a des gens qui doivent être mobilisés pour l'extérieur, tandis qu'ici c'est plus facile, le personnel est là. C'est aussi un peu une expérience parce que voir un violoncelle, ce n'est pas chaque jour. Et oui, comme un des usagers avait très bien dit, c'est montrer au fait qu'on est disposé aussi à ouvrir les portes pour tout le monde, pour profiter d'un moment culturel et de musique.

  • Speaker #0

    À refaire alors ?

  • Speaker #5

    À refaire, absolument.

  • Speaker #0

    À refaire et dans tous les cas à tout le monde. tester en tant qu'association. Si vous désirez accueillir un concert solidaire dans vos locaux, il suffit de contacter l'équipe des festivals de Wallonie via le site internet. Et pour en revenir à cette idée de désacraliser la musique classique en facilitant aussi l'entrée aux salles de concert, il y a les tickets solidaires, un système qui permet un accès démocratique basé sur un principe de don. Isabelle Botson, directrice des festivals de Wallonie, nous explique comment ça fonctionne.

  • Speaker #6

    Les personnes qui achètent des places de concert sur notre système de billetterie en ligne ont en fait la possibilité d'effectuer un don, aussi minime soit-il, on accepte les dons à partir de 1 euro sur cette plateforme. Et l'argent récolté nous permet ainsi de redistribuer un certain nombre de tickets de concert à des personnes qui en feraient la demande via un réseau d'associations partenaires avec lesquelles nous travaillons. Dans ces associations, nous retrouvons par exemple des acteurs qui oeuvrent dans le secteur du sans-abrisme comme l'ILO. Il y a une grosse structure qui s'appelle United Fund for Belgium qui nous aide énormément. On travaille aussi à l'occasion avec FEDASIL, on travaille avec des associations qui, bien entendu, a des étudiants précarisés ou encore à des enfants qui sont provisoirement écartés de leur foyer. Tous ces bénéficiaires profitent de ces actions et des dons du public fidélisé. Par ailleurs, il est... toujours, bien entendu, possible d'effectuer un don spontané par virement sur notre compte bancaire. Toutes les informations se trouvent sur notre site.

  • Speaker #0

    Dans les autres épisodes de Confessions classiques, je vous invite à la rencontre de plusieurs interprètes avec qui on a parlé un petit peu de musique, mais surtout de leur vie, leur quotidien, leur rapport au public, au métier, à la famille aussi. Alors si vous avez aimé ce podcast, donnez-lui une bonne note et si vous aimez toute la série, Abonnez-vous au Festival de Wallonie pour être averti des prochaines sorties. Merci à Marion Guillemette pour la réalisation. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #3

    Bonjour. Sous-titrage Société Radio

Description

Dans le premier épisode du podcast Confessions classiques, on vous a présenté le tremplin Génération classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d’artiste professionnel. Aujourd’hui, on vous emmène dans une tout autre aventure ; une autre mission chère, elle aussi, aux Festivals de Wallonie : les Tickets et Concerts solidaires – qui prônent l’accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est (hélas !) encore perçue comme un domaine élitiste … ou carrément démodé.


Confessions classiques est un podcast produit par Les Festivals de Wallonie, réalisé par Vanessa Fantinel et mis en ondes par Marion Guillemette.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les Festivals de Wallonie présentent... La sainte musique, la sublime musique.

  • Speaker #1

    On peut prendre la lettre O.

  • Speaker #2

    J'avais les doigts qui me démangeaient et j'avais envie de reprendre mon instrument. C'est vrai que les 5 minutes avant d'y aller, c'est le grand stress. C'était vraiment une expérience inoubliable.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #3

    On rêve totalement.

  • Speaker #0

    Confessions classiques. Dans l'un des premiers épisodes de ce podcast, on vous a présenté le tremplin Génération Classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d'artistes professionnels. Aujourd'hui, on vous emmène dans une toute autre aventure, une autre mission, chère elle aussi au Festival de Wallonie, les tickets et concerts solidaires, qui prônent l'accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est, hélas, encore perçue comme un domaine élitiste, voire carrément démodé. Perso,

  • Speaker #1

    j'aime pas trop la musique classique. Parce que je trouve que c'est un peu ennuant, genre c'est un peu pour les jeux et tout. Du coup, c'est pas trop à la mode,

  • Speaker #0

    donc voilà. Voilà, voilà, ça c'est justement l'un des a priori qu'on aimerait voir changer. Parce que la musique, c'est avant tout un langage pour les émotions. Et que les émotions, eh bien, tout le monde en ressent. Confession classique. Les tickets solidaires permettent de faciliter et démocratiser l'accès aux salles de concert. On vous l'expliquera en fin d'épisode. Et ce dispositif a donné une autre idée au Festival de Wallonie. Quelque chose qui permet... d'amener la musique classique dans les endroits où on n'a pas l'habitude de la rencontrer. Ce sont les concerts solidaires et pour bien comprendre, on va revivre ensemble la journée que j'ai passée avec Élise Viola, chargée de projet pour les festivals de Wallonie, et le violoncelliste Pierre Fontenelle qui a livré la musique. Première destination, le centre Fara à Odergem. Leur philosophie, c'est accueillir la différence. Ils encadrent, accompagnent. Des adultes qui présentent une déficience mentale sévère ou profonde, c'est la deuxième fois que le Centre Farah accueille un concert solidaire. Esther Sotio est la chef éducatrice du centre du jour et elle nous plante d'abord le décor logistique.

  • Speaker #1

    On a un peu sondé l'équipe, voir si c'était un événement qui leur avait plu, si les bénéficiaires qu'on accueille avaient été réceptifs, si d'un point de vue logistique c'était possible, s'il y avait eu des inconvénients lors de la première édition. J'ai un peu sondé le terrain, on a fait une évaluation et voilà, on s'est dit qu'on était partant, que finalement d'un point de vue logistique, ça ne demandait pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Pas grand-chose mais quand même, le centre accueille 32 bénéficiaires et pour que tout le monde en profite, il a fallu adapter le travail en équipe, encadrer deux groupes, aménager une salle assez grande. Et le résultat, en vaut la peine ?

  • Speaker #1

    Il y avait deux groupes, le premier s'est vraiment apaisé, c'était assez impressionnant, des personnes assez agitées ont réussi à s'apaiser. Il y avait beaucoup de sourires sur les visages, des personnes qui ont tendance à plus se balancer, se sont balancées sur le rythme de la musique, d'autres se sont totalement figées. Il y avait vraiment un peu de tout. Certains ont fait des gestes aussi au rythme de chefs d'orchestre, il y en a deux ou trois qui l'ont fait aussi. C'est très chouette de les voir comme ça parce qu'on se dit, est-ce qu'ils connaissent ça finalement ?

  • Speaker #0

    Et comme je lui demandais quel autre genre d'organisme propose des activités culturelles ? à domicile en quelque sorte, eh bien j'ai appris qu'il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    Nous on va se déplacer, donc d'un point de vue culturel, on va aller au théâtre. Ici on a découvert le cinéma, on a su trouver un cinéma qu'on pouvait réserver et on va à la bibliothèque. On a aussi une activité musée qui a lieu tous les mercredis et du coup là on va leur permettre d'aller dans différents musées. On essaie vraiment de toucher à tout.

  • Speaker #2

    On s'est emporté par là.

  • Speaker #0

    Le fin mot de l'histoire, c'est que tout le monde semble avoir passé un bon moment et il y en a même qui réclament un bis.

  • Speaker #4

    Pire d'un Mireille Mathieu.

  • Speaker #0

    Voilà une inspiration pour le prochain concert. Pierre Fontenelle, le violoncelliste du jour, après Bach et Mark Sumer, pensera peut-être à intégrer un petit Mireille Mathieu au programme. Mais plus sérieusement, Pierre, qu'est-ce qui vous a motivé à venir jouer aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte en tant que musicien classique qu'on a trop l'habitude de tout simplement aller à un concert. Les organisateurs nous contactent, on va à un concert, on joue. Et ça, c'est en fait tout ce qu'on fait. On ne participe pas plus à la société que ça. Et c'est quelque chose qui, moi, je trouve, me dérange un tout petit peu. Je pense qu'on peut tous donner un peu plus de nous-mêmes au niveau de la société en sa globalité, envers tous les différents publics. Quand on part du constat que l'art et la culture est un droit pour tout humain, alors si on a un public... excentré qui n'a pas l'occasion d'aller à des concerts, alors c'est un devoir sociétal d'amener la musique, d'amener la culture, d'amener l'art en général vers ce public.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui vous plaît dans l'exercice ?

  • Speaker #2

    J'aime bien cette proximité. Même dans des concerts avec des salles plus anonymes, si on peut dire, j'aime bien essayer de rapprocher le public entre eux, mais aussi me rapprocher du public ou rapprocher le public de moi, de créer un tout petit peu cette proximité le temps d'un concert. Ici, ce n'est pas nécessaire du tout. parce que dès le moment où on arrive avec une boîte de violoncelle, le public n'a pas nécessairement déjà vu un violoncelle ou même une boîte de violoncelle. Et on a l'occasion de directement leur dire bonjour. Ils vont nous prendre dans les bras parce qu'ils sentent qu'il y a une occasion. Il y a directement un enthousiasme extrêmement généreux et extrêmement honnête qui se répand dès notre arrivée et tout au long du concert et après le concert qui permet aussi de ressentir qu'il y a une vérité. derrière la musique, derrière l'art qui touche. Et donc cette proximité, elle a sa charge émotionnelle et on peut ressentir ça tout le long du concert. Au-delà de l'aspect sociétal, d'amener la culture ou quoi que ce soit, ou d'offrir un moment hors du commun à ces bénéficiaires, pour moi ça m'a permis aussi un exercice complètement en dehors du commun, en tant que musicien, et je vais absolument essayer ce même exercice ce soir lors d'un autre concert que je vais donner. Parce que ça permet de se mettre en proximité avec un public par, je ne sais pas, télépathie.

  • Speaker #0

    Mais avant le concert du soir, il y aura l'après-midi. Ce même jour, après une petite pause repas, place du jeu de balle, on se rend rue Terre-Neuve à Bruxelles. Confession classique. Une douche, des dortoirs. On est maintenant arrivé dans les Marais, à Pierre d'Angle. Association qui accueille des sans-abri pour la journée, pour la nuit. Propose des collations, des douches et des siestes. Et puis aujourd'hui, de la musique.

  • Speaker #2

    si on n'avait aucune c'est ça ça ça me résonnait absolument pas ici je me sens moins nul

  • Speaker #0

    Et dans cette petite pièce où le violoncelle de Pierre Fontenelle a résonné pour son plus grand plaisir, et pour le nôtre, entre Bach et Mark Sumer, il a trouvé le moyen de glisser une petite pièce de musique turque à la demande express d'un usager. La musique s'approche, les langues se sont déliées, notamment avec Tamo et Sofiane.

  • Speaker #4

    Vous savez à quel moment vous allez mettre tel doigt ou tel outre, et tout ça. Oui, c'est ça. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #2

    Moi les sportifs m'impressionnent de la même manière. Ils mettent leurs pieds au bon moment, moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #4

    Les sportifs, on les voit courir. Et tout un chacun entre guillemets peut courir. Mais tout un chacun ne peut pas...

  • Speaker #5

    Moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #4

    donc c'est ça. Ce genre de musique, permettez-moi de prendre la parole sans avoir préalablement demandé, c'est généralement pour les milieux spécifiquement nantis. je me demande comment ça se fait que vous vous retrouvez dans un espace qu'on ne voit pas socialement parce que vous avez exactement dit ça a priori parce qu'on dit que la musique classique est comme vous dites on imagine que c'est pour des milieux favorisés etc oui oui c'est ça comme

  • Speaker #2

    toute musique je pense que la musique devrait être pour tout le monde

  • Speaker #0

    Mais pour rencontrer vraiment tout le monde, il faudra revenir. Cathy, chargée de mission pour l'ASBL Pierre Dangle, va raconter un peu de son quotidien et de son impression après cette expérience de concert solidaire avec les festivals de Wallonie. Vous avez une capacité d'accueil de combien de personnes ici ?

  • Speaker #5

    C'est 48 pour la nuit. Et en journée, pour les siestes, jusqu'à 27 personnes à peu près. Puis il y a encore des gens qui viennent et qui peuvent venir toute la journée pour des demandes d'informations pour le service social. La totalité, ce sera par jour, disons, ça peut aller jusqu'à 100 personnes qu'on voit.

  • Speaker #0

    Et pour l'organisation du concert ici, comment est-ce que vous avez fonctionné ? Vous avez juste laissé la porte ouverte, avec possibilité pour qui passe de s'arrêter voir. Vous en aviez parlé en amont à ceux que vous avez vus les jours ou les semaines précédentes, ou c'était plus un public improvisé ?

  • Speaker #5

    On s'était un peu concerté pour ça et on s'était dit, on va en parler juste un jour ou deux avant. On va aussi mettre au courant les associations qu'il y a. petit concert, s'ils téléphonent pour inscrire quelqu'un pour une sieste, donc qu'ils soient au courant. C'était la toute première fois. C'est vrai, c'est différent de la formule normale où c'est nous qui allons vers l'extérieur. Ici, c'est vraiment eux qui viennent.

  • Speaker #0

    Vous organisez aussi des sortes ?

  • Speaker #5

    Ça arrive, oui, ça arrive. Mais c'est un peu plus compliqué parfois à organiser parce que directement il y a des gens qui doivent être mobilisés pour l'extérieur, tandis qu'ici c'est plus facile, le personnel est là. C'est aussi un peu une expérience parce que voir un violoncelle, ce n'est pas chaque jour. Et oui, comme un des usagers avait très bien dit, c'est montrer au fait qu'on est disposé aussi à ouvrir les portes pour tout le monde, pour profiter d'un moment culturel et de musique.

  • Speaker #0

    À refaire alors ?

  • Speaker #5

    À refaire, absolument.

  • Speaker #0

    À refaire et dans tous les cas à tout le monde. tester en tant qu'association. Si vous désirez accueillir un concert solidaire dans vos locaux, il suffit de contacter l'équipe des festivals de Wallonie via le site internet. Et pour en revenir à cette idée de désacraliser la musique classique en facilitant aussi l'entrée aux salles de concert, il y a les tickets solidaires, un système qui permet un accès démocratique basé sur un principe de don. Isabelle Botson, directrice des festivals de Wallonie, nous explique comment ça fonctionne.

  • Speaker #6

    Les personnes qui achètent des places de concert sur notre système de billetterie en ligne ont en fait la possibilité d'effectuer un don, aussi minime soit-il, on accepte les dons à partir de 1 euro sur cette plateforme. Et l'argent récolté nous permet ainsi de redistribuer un certain nombre de tickets de concert à des personnes qui en feraient la demande via un réseau d'associations partenaires avec lesquelles nous travaillons. Dans ces associations, nous retrouvons par exemple des acteurs qui oeuvrent dans le secteur du sans-abrisme comme l'ILO. Il y a une grosse structure qui s'appelle United Fund for Belgium qui nous aide énormément. On travaille aussi à l'occasion avec FEDASIL, on travaille avec des associations qui, bien entendu, a des étudiants précarisés ou encore à des enfants qui sont provisoirement écartés de leur foyer. Tous ces bénéficiaires profitent de ces actions et des dons du public fidélisé. Par ailleurs, il est... toujours, bien entendu, possible d'effectuer un don spontané par virement sur notre compte bancaire. Toutes les informations se trouvent sur notre site.

  • Speaker #0

    Dans les autres épisodes de Confessions classiques, je vous invite à la rencontre de plusieurs interprètes avec qui on a parlé un petit peu de musique, mais surtout de leur vie, leur quotidien, leur rapport au public, au métier, à la famille aussi. Alors si vous avez aimé ce podcast, donnez-lui une bonne note et si vous aimez toute la série, Abonnez-vous au Festival de Wallonie pour être averti des prochaines sorties. Merci à Marion Guillemette pour la réalisation. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #3

    Bonjour. Sous-titrage Société Radio

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Description

Dans le premier épisode du podcast Confessions classiques, on vous a présenté le tremplin Génération classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d’artiste professionnel. Aujourd’hui, on vous emmène dans une tout autre aventure ; une autre mission chère, elle aussi, aux Festivals de Wallonie : les Tickets et Concerts solidaires – qui prônent l’accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est (hélas !) encore perçue comme un domaine élitiste … ou carrément démodé.


Confessions classiques est un podcast produit par Les Festivals de Wallonie, réalisé par Vanessa Fantinel et mis en ondes par Marion Guillemette.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les Festivals de Wallonie présentent... La sainte musique, la sublime musique.

  • Speaker #1

    On peut prendre la lettre O.

  • Speaker #2

    J'avais les doigts qui me démangeaient et j'avais envie de reprendre mon instrument. C'est vrai que les 5 minutes avant d'y aller, c'est le grand stress. C'était vraiment une expérience inoubliable.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #3

    On rêve totalement.

  • Speaker #0

    Confessions classiques. Dans l'un des premiers épisodes de ce podcast, on vous a présenté le tremplin Génération Classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d'artistes professionnels. Aujourd'hui, on vous emmène dans une toute autre aventure, une autre mission, chère elle aussi au Festival de Wallonie, les tickets et concerts solidaires, qui prônent l'accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est, hélas, encore perçue comme un domaine élitiste, voire carrément démodé. Perso,

  • Speaker #1

    j'aime pas trop la musique classique. Parce que je trouve que c'est un peu ennuant, genre c'est un peu pour les jeux et tout. Du coup, c'est pas trop à la mode,

  • Speaker #0

    donc voilà. Voilà, voilà, ça c'est justement l'un des a priori qu'on aimerait voir changer. Parce que la musique, c'est avant tout un langage pour les émotions. Et que les émotions, eh bien, tout le monde en ressent. Confession classique. Les tickets solidaires permettent de faciliter et démocratiser l'accès aux salles de concert. On vous l'expliquera en fin d'épisode. Et ce dispositif a donné une autre idée au Festival de Wallonie. Quelque chose qui permet... d'amener la musique classique dans les endroits où on n'a pas l'habitude de la rencontrer. Ce sont les concerts solidaires et pour bien comprendre, on va revivre ensemble la journée que j'ai passée avec Élise Viola, chargée de projet pour les festivals de Wallonie, et le violoncelliste Pierre Fontenelle qui a livré la musique. Première destination, le centre Fara à Odergem. Leur philosophie, c'est accueillir la différence. Ils encadrent, accompagnent. Des adultes qui présentent une déficience mentale sévère ou profonde, c'est la deuxième fois que le Centre Farah accueille un concert solidaire. Esther Sotio est la chef éducatrice du centre du jour et elle nous plante d'abord le décor logistique.

  • Speaker #1

    On a un peu sondé l'équipe, voir si c'était un événement qui leur avait plu, si les bénéficiaires qu'on accueille avaient été réceptifs, si d'un point de vue logistique c'était possible, s'il y avait eu des inconvénients lors de la première édition. J'ai un peu sondé le terrain, on a fait une évaluation et voilà, on s'est dit qu'on était partant, que finalement d'un point de vue logistique, ça ne demandait pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Pas grand-chose mais quand même, le centre accueille 32 bénéficiaires et pour que tout le monde en profite, il a fallu adapter le travail en équipe, encadrer deux groupes, aménager une salle assez grande. Et le résultat, en vaut la peine ?

  • Speaker #1

    Il y avait deux groupes, le premier s'est vraiment apaisé, c'était assez impressionnant, des personnes assez agitées ont réussi à s'apaiser. Il y avait beaucoup de sourires sur les visages, des personnes qui ont tendance à plus se balancer, se sont balancées sur le rythme de la musique, d'autres se sont totalement figées. Il y avait vraiment un peu de tout. Certains ont fait des gestes aussi au rythme de chefs d'orchestre, il y en a deux ou trois qui l'ont fait aussi. C'est très chouette de les voir comme ça parce qu'on se dit, est-ce qu'ils connaissent ça finalement ?

  • Speaker #0

    Et comme je lui demandais quel autre genre d'organisme propose des activités culturelles ? à domicile en quelque sorte, eh bien j'ai appris qu'il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    Nous on va se déplacer, donc d'un point de vue culturel, on va aller au théâtre. Ici on a découvert le cinéma, on a su trouver un cinéma qu'on pouvait réserver et on va à la bibliothèque. On a aussi une activité musée qui a lieu tous les mercredis et du coup là on va leur permettre d'aller dans différents musées. On essaie vraiment de toucher à tout.

  • Speaker #2

    On s'est emporté par là.

  • Speaker #0

    Le fin mot de l'histoire, c'est que tout le monde semble avoir passé un bon moment et il y en a même qui réclament un bis.

  • Speaker #4

    Pire d'un Mireille Mathieu.

  • Speaker #0

    Voilà une inspiration pour le prochain concert. Pierre Fontenelle, le violoncelliste du jour, après Bach et Mark Sumer, pensera peut-être à intégrer un petit Mireille Mathieu au programme. Mais plus sérieusement, Pierre, qu'est-ce qui vous a motivé à venir jouer aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte en tant que musicien classique qu'on a trop l'habitude de tout simplement aller à un concert. Les organisateurs nous contactent, on va à un concert, on joue. Et ça, c'est en fait tout ce qu'on fait. On ne participe pas plus à la société que ça. Et c'est quelque chose qui, moi, je trouve, me dérange un tout petit peu. Je pense qu'on peut tous donner un peu plus de nous-mêmes au niveau de la société en sa globalité, envers tous les différents publics. Quand on part du constat que l'art et la culture est un droit pour tout humain, alors si on a un public... excentré qui n'a pas l'occasion d'aller à des concerts, alors c'est un devoir sociétal d'amener la musique, d'amener la culture, d'amener l'art en général vers ce public.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui vous plaît dans l'exercice ?

  • Speaker #2

    J'aime bien cette proximité. Même dans des concerts avec des salles plus anonymes, si on peut dire, j'aime bien essayer de rapprocher le public entre eux, mais aussi me rapprocher du public ou rapprocher le public de moi, de créer un tout petit peu cette proximité le temps d'un concert. Ici, ce n'est pas nécessaire du tout. parce que dès le moment où on arrive avec une boîte de violoncelle, le public n'a pas nécessairement déjà vu un violoncelle ou même une boîte de violoncelle. Et on a l'occasion de directement leur dire bonjour. Ils vont nous prendre dans les bras parce qu'ils sentent qu'il y a une occasion. Il y a directement un enthousiasme extrêmement généreux et extrêmement honnête qui se répand dès notre arrivée et tout au long du concert et après le concert qui permet aussi de ressentir qu'il y a une vérité. derrière la musique, derrière l'art qui touche. Et donc cette proximité, elle a sa charge émotionnelle et on peut ressentir ça tout le long du concert. Au-delà de l'aspect sociétal, d'amener la culture ou quoi que ce soit, ou d'offrir un moment hors du commun à ces bénéficiaires, pour moi ça m'a permis aussi un exercice complètement en dehors du commun, en tant que musicien, et je vais absolument essayer ce même exercice ce soir lors d'un autre concert que je vais donner. Parce que ça permet de se mettre en proximité avec un public par, je ne sais pas, télépathie.

  • Speaker #0

    Mais avant le concert du soir, il y aura l'après-midi. Ce même jour, après une petite pause repas, place du jeu de balle, on se rend rue Terre-Neuve à Bruxelles. Confession classique. Une douche, des dortoirs. On est maintenant arrivé dans les Marais, à Pierre d'Angle. Association qui accueille des sans-abri pour la journée, pour la nuit. Propose des collations, des douches et des siestes. Et puis aujourd'hui, de la musique.

  • Speaker #2

    si on n'avait aucune c'est ça ça ça me résonnait absolument pas ici je me sens moins nul

  • Speaker #0

    Et dans cette petite pièce où le violoncelle de Pierre Fontenelle a résonné pour son plus grand plaisir, et pour le nôtre, entre Bach et Mark Sumer, il a trouvé le moyen de glisser une petite pièce de musique turque à la demande express d'un usager. La musique s'approche, les langues se sont déliées, notamment avec Tamo et Sofiane.

  • Speaker #4

    Vous savez à quel moment vous allez mettre tel doigt ou tel outre, et tout ça. Oui, c'est ça. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #2

    Moi les sportifs m'impressionnent de la même manière. Ils mettent leurs pieds au bon moment, moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #4

    Les sportifs, on les voit courir. Et tout un chacun entre guillemets peut courir. Mais tout un chacun ne peut pas...

  • Speaker #5

    Moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #4

    donc c'est ça. Ce genre de musique, permettez-moi de prendre la parole sans avoir préalablement demandé, c'est généralement pour les milieux spécifiquement nantis. je me demande comment ça se fait que vous vous retrouvez dans un espace qu'on ne voit pas socialement parce que vous avez exactement dit ça a priori parce qu'on dit que la musique classique est comme vous dites on imagine que c'est pour des milieux favorisés etc oui oui c'est ça comme

  • Speaker #2

    toute musique je pense que la musique devrait être pour tout le monde

  • Speaker #0

    Mais pour rencontrer vraiment tout le monde, il faudra revenir. Cathy, chargée de mission pour l'ASBL Pierre Dangle, va raconter un peu de son quotidien et de son impression après cette expérience de concert solidaire avec les festivals de Wallonie. Vous avez une capacité d'accueil de combien de personnes ici ?

  • Speaker #5

    C'est 48 pour la nuit. Et en journée, pour les siestes, jusqu'à 27 personnes à peu près. Puis il y a encore des gens qui viennent et qui peuvent venir toute la journée pour des demandes d'informations pour le service social. La totalité, ce sera par jour, disons, ça peut aller jusqu'à 100 personnes qu'on voit.

  • Speaker #0

    Et pour l'organisation du concert ici, comment est-ce que vous avez fonctionné ? Vous avez juste laissé la porte ouverte, avec possibilité pour qui passe de s'arrêter voir. Vous en aviez parlé en amont à ceux que vous avez vus les jours ou les semaines précédentes, ou c'était plus un public improvisé ?

  • Speaker #5

    On s'était un peu concerté pour ça et on s'était dit, on va en parler juste un jour ou deux avant. On va aussi mettre au courant les associations qu'il y a. petit concert, s'ils téléphonent pour inscrire quelqu'un pour une sieste, donc qu'ils soient au courant. C'était la toute première fois. C'est vrai, c'est différent de la formule normale où c'est nous qui allons vers l'extérieur. Ici, c'est vraiment eux qui viennent.

  • Speaker #0

    Vous organisez aussi des sortes ?

  • Speaker #5

    Ça arrive, oui, ça arrive. Mais c'est un peu plus compliqué parfois à organiser parce que directement il y a des gens qui doivent être mobilisés pour l'extérieur, tandis qu'ici c'est plus facile, le personnel est là. C'est aussi un peu une expérience parce que voir un violoncelle, ce n'est pas chaque jour. Et oui, comme un des usagers avait très bien dit, c'est montrer au fait qu'on est disposé aussi à ouvrir les portes pour tout le monde, pour profiter d'un moment culturel et de musique.

  • Speaker #0

    À refaire alors ?

  • Speaker #5

    À refaire, absolument.

  • Speaker #0

    À refaire et dans tous les cas à tout le monde. tester en tant qu'association. Si vous désirez accueillir un concert solidaire dans vos locaux, il suffit de contacter l'équipe des festivals de Wallonie via le site internet. Et pour en revenir à cette idée de désacraliser la musique classique en facilitant aussi l'entrée aux salles de concert, il y a les tickets solidaires, un système qui permet un accès démocratique basé sur un principe de don. Isabelle Botson, directrice des festivals de Wallonie, nous explique comment ça fonctionne.

  • Speaker #6

    Les personnes qui achètent des places de concert sur notre système de billetterie en ligne ont en fait la possibilité d'effectuer un don, aussi minime soit-il, on accepte les dons à partir de 1 euro sur cette plateforme. Et l'argent récolté nous permet ainsi de redistribuer un certain nombre de tickets de concert à des personnes qui en feraient la demande via un réseau d'associations partenaires avec lesquelles nous travaillons. Dans ces associations, nous retrouvons par exemple des acteurs qui oeuvrent dans le secteur du sans-abrisme comme l'ILO. Il y a une grosse structure qui s'appelle United Fund for Belgium qui nous aide énormément. On travaille aussi à l'occasion avec FEDASIL, on travaille avec des associations qui, bien entendu, a des étudiants précarisés ou encore à des enfants qui sont provisoirement écartés de leur foyer. Tous ces bénéficiaires profitent de ces actions et des dons du public fidélisé. Par ailleurs, il est... toujours, bien entendu, possible d'effectuer un don spontané par virement sur notre compte bancaire. Toutes les informations se trouvent sur notre site.

  • Speaker #0

    Dans les autres épisodes de Confessions classiques, je vous invite à la rencontre de plusieurs interprètes avec qui on a parlé un petit peu de musique, mais surtout de leur vie, leur quotidien, leur rapport au public, au métier, à la famille aussi. Alors si vous avez aimé ce podcast, donnez-lui une bonne note et si vous aimez toute la série, Abonnez-vous au Festival de Wallonie pour être averti des prochaines sorties. Merci à Marion Guillemette pour la réalisation. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #3

    Bonjour. Sous-titrage Société Radio

Description

Dans le premier épisode du podcast Confessions classiques, on vous a présenté le tremplin Génération classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d’artiste professionnel. Aujourd’hui, on vous emmène dans une tout autre aventure ; une autre mission chère, elle aussi, aux Festivals de Wallonie : les Tickets et Concerts solidaires – qui prônent l’accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est (hélas !) encore perçue comme un domaine élitiste … ou carrément démodé.


Confessions classiques est un podcast produit par Les Festivals de Wallonie, réalisé par Vanessa Fantinel et mis en ondes par Marion Guillemette.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les Festivals de Wallonie présentent... La sainte musique, la sublime musique.

  • Speaker #1

    On peut prendre la lettre O.

  • Speaker #2

    J'avais les doigts qui me démangeaient et j'avais envie de reprendre mon instrument. C'est vrai que les 5 minutes avant d'y aller, c'est le grand stress. C'était vraiment une expérience inoubliable.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #3

    On rêve totalement.

  • Speaker #0

    Confessions classiques. Dans l'un des premiers épisodes de ce podcast, on vous a présenté le tremplin Génération Classique, qui permet aux jeunes ensembles belges de se lancer dans la vie d'artistes professionnels. Aujourd'hui, on vous emmène dans une toute autre aventure, une autre mission, chère elle aussi au Festival de Wallonie, les tickets et concerts solidaires, qui prônent l'accessibilité de la musique pour toutes et tous, dans un monde où la musique classique est, hélas, encore perçue comme un domaine élitiste, voire carrément démodé. Perso,

  • Speaker #1

    j'aime pas trop la musique classique. Parce que je trouve que c'est un peu ennuant, genre c'est un peu pour les jeux et tout. Du coup, c'est pas trop à la mode,

  • Speaker #0

    donc voilà. Voilà, voilà, ça c'est justement l'un des a priori qu'on aimerait voir changer. Parce que la musique, c'est avant tout un langage pour les émotions. Et que les émotions, eh bien, tout le monde en ressent. Confession classique. Les tickets solidaires permettent de faciliter et démocratiser l'accès aux salles de concert. On vous l'expliquera en fin d'épisode. Et ce dispositif a donné une autre idée au Festival de Wallonie. Quelque chose qui permet... d'amener la musique classique dans les endroits où on n'a pas l'habitude de la rencontrer. Ce sont les concerts solidaires et pour bien comprendre, on va revivre ensemble la journée que j'ai passée avec Élise Viola, chargée de projet pour les festivals de Wallonie, et le violoncelliste Pierre Fontenelle qui a livré la musique. Première destination, le centre Fara à Odergem. Leur philosophie, c'est accueillir la différence. Ils encadrent, accompagnent. Des adultes qui présentent une déficience mentale sévère ou profonde, c'est la deuxième fois que le Centre Farah accueille un concert solidaire. Esther Sotio est la chef éducatrice du centre du jour et elle nous plante d'abord le décor logistique.

  • Speaker #1

    On a un peu sondé l'équipe, voir si c'était un événement qui leur avait plu, si les bénéficiaires qu'on accueille avaient été réceptifs, si d'un point de vue logistique c'était possible, s'il y avait eu des inconvénients lors de la première édition. J'ai un peu sondé le terrain, on a fait une évaluation et voilà, on s'est dit qu'on était partant, que finalement d'un point de vue logistique, ça ne demandait pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Pas grand-chose mais quand même, le centre accueille 32 bénéficiaires et pour que tout le monde en profite, il a fallu adapter le travail en équipe, encadrer deux groupes, aménager une salle assez grande. Et le résultat, en vaut la peine ?

  • Speaker #1

    Il y avait deux groupes, le premier s'est vraiment apaisé, c'était assez impressionnant, des personnes assez agitées ont réussi à s'apaiser. Il y avait beaucoup de sourires sur les visages, des personnes qui ont tendance à plus se balancer, se sont balancées sur le rythme de la musique, d'autres se sont totalement figées. Il y avait vraiment un peu de tout. Certains ont fait des gestes aussi au rythme de chefs d'orchestre, il y en a deux ou trois qui l'ont fait aussi. C'est très chouette de les voir comme ça parce qu'on se dit, est-ce qu'ils connaissent ça finalement ?

  • Speaker #0

    Et comme je lui demandais quel autre genre d'organisme propose des activités culturelles ? à domicile en quelque sorte, eh bien j'ai appris qu'il n'y en a pas.

  • Speaker #1

    Nous on va se déplacer, donc d'un point de vue culturel, on va aller au théâtre. Ici on a découvert le cinéma, on a su trouver un cinéma qu'on pouvait réserver et on va à la bibliothèque. On a aussi une activité musée qui a lieu tous les mercredis et du coup là on va leur permettre d'aller dans différents musées. On essaie vraiment de toucher à tout.

  • Speaker #2

    On s'est emporté par là.

  • Speaker #0

    Le fin mot de l'histoire, c'est que tout le monde semble avoir passé un bon moment et il y en a même qui réclament un bis.

  • Speaker #4

    Pire d'un Mireille Mathieu.

  • Speaker #0

    Voilà une inspiration pour le prochain concert. Pierre Fontenelle, le violoncelliste du jour, après Bach et Mark Sumer, pensera peut-être à intégrer un petit Mireille Mathieu au programme. Mais plus sérieusement, Pierre, qu'est-ce qui vous a motivé à venir jouer aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Je me rends compte en tant que musicien classique qu'on a trop l'habitude de tout simplement aller à un concert. Les organisateurs nous contactent, on va à un concert, on joue. Et ça, c'est en fait tout ce qu'on fait. On ne participe pas plus à la société que ça. Et c'est quelque chose qui, moi, je trouve, me dérange un tout petit peu. Je pense qu'on peut tous donner un peu plus de nous-mêmes au niveau de la société en sa globalité, envers tous les différents publics. Quand on part du constat que l'art et la culture est un droit pour tout humain, alors si on a un public... excentré qui n'a pas l'occasion d'aller à des concerts, alors c'est un devoir sociétal d'amener la musique, d'amener la culture, d'amener l'art en général vers ce public.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui vous plaît dans l'exercice ?

  • Speaker #2

    J'aime bien cette proximité. Même dans des concerts avec des salles plus anonymes, si on peut dire, j'aime bien essayer de rapprocher le public entre eux, mais aussi me rapprocher du public ou rapprocher le public de moi, de créer un tout petit peu cette proximité le temps d'un concert. Ici, ce n'est pas nécessaire du tout. parce que dès le moment où on arrive avec une boîte de violoncelle, le public n'a pas nécessairement déjà vu un violoncelle ou même une boîte de violoncelle. Et on a l'occasion de directement leur dire bonjour. Ils vont nous prendre dans les bras parce qu'ils sentent qu'il y a une occasion. Il y a directement un enthousiasme extrêmement généreux et extrêmement honnête qui se répand dès notre arrivée et tout au long du concert et après le concert qui permet aussi de ressentir qu'il y a une vérité. derrière la musique, derrière l'art qui touche. Et donc cette proximité, elle a sa charge émotionnelle et on peut ressentir ça tout le long du concert. Au-delà de l'aspect sociétal, d'amener la culture ou quoi que ce soit, ou d'offrir un moment hors du commun à ces bénéficiaires, pour moi ça m'a permis aussi un exercice complètement en dehors du commun, en tant que musicien, et je vais absolument essayer ce même exercice ce soir lors d'un autre concert que je vais donner. Parce que ça permet de se mettre en proximité avec un public par, je ne sais pas, télépathie.

  • Speaker #0

    Mais avant le concert du soir, il y aura l'après-midi. Ce même jour, après une petite pause repas, place du jeu de balle, on se rend rue Terre-Neuve à Bruxelles. Confession classique. Une douche, des dortoirs. On est maintenant arrivé dans les Marais, à Pierre d'Angle. Association qui accueille des sans-abri pour la journée, pour la nuit. Propose des collations, des douches et des siestes. Et puis aujourd'hui, de la musique.

  • Speaker #2

    si on n'avait aucune c'est ça ça ça me résonnait absolument pas ici je me sens moins nul

  • Speaker #0

    Et dans cette petite pièce où le violoncelle de Pierre Fontenelle a résonné pour son plus grand plaisir, et pour le nôtre, entre Bach et Mark Sumer, il a trouvé le moyen de glisser une petite pièce de musique turque à la demande express d'un usager. La musique s'approche, les langues se sont déliées, notamment avec Tamo et Sofiane.

  • Speaker #4

    Vous savez à quel moment vous allez mettre tel doigt ou tel outre, et tout ça. Oui, c'est ça. C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #2

    Moi les sportifs m'impressionnent de la même manière. Ils mettent leurs pieds au bon moment, moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #4

    Les sportifs, on les voit courir. Et tout un chacun entre guillemets peut courir. Mais tout un chacun ne peut pas...

  • Speaker #5

    Moi je ne sais pas faire ça.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #4

    donc c'est ça. Ce genre de musique, permettez-moi de prendre la parole sans avoir préalablement demandé, c'est généralement pour les milieux spécifiquement nantis. je me demande comment ça se fait que vous vous retrouvez dans un espace qu'on ne voit pas socialement parce que vous avez exactement dit ça a priori parce qu'on dit que la musique classique est comme vous dites on imagine que c'est pour des milieux favorisés etc oui oui c'est ça comme

  • Speaker #2

    toute musique je pense que la musique devrait être pour tout le monde

  • Speaker #0

    Mais pour rencontrer vraiment tout le monde, il faudra revenir. Cathy, chargée de mission pour l'ASBL Pierre Dangle, va raconter un peu de son quotidien et de son impression après cette expérience de concert solidaire avec les festivals de Wallonie. Vous avez une capacité d'accueil de combien de personnes ici ?

  • Speaker #5

    C'est 48 pour la nuit. Et en journée, pour les siestes, jusqu'à 27 personnes à peu près. Puis il y a encore des gens qui viennent et qui peuvent venir toute la journée pour des demandes d'informations pour le service social. La totalité, ce sera par jour, disons, ça peut aller jusqu'à 100 personnes qu'on voit.

  • Speaker #0

    Et pour l'organisation du concert ici, comment est-ce que vous avez fonctionné ? Vous avez juste laissé la porte ouverte, avec possibilité pour qui passe de s'arrêter voir. Vous en aviez parlé en amont à ceux que vous avez vus les jours ou les semaines précédentes, ou c'était plus un public improvisé ?

  • Speaker #5

    On s'était un peu concerté pour ça et on s'était dit, on va en parler juste un jour ou deux avant. On va aussi mettre au courant les associations qu'il y a. petit concert, s'ils téléphonent pour inscrire quelqu'un pour une sieste, donc qu'ils soient au courant. C'était la toute première fois. C'est vrai, c'est différent de la formule normale où c'est nous qui allons vers l'extérieur. Ici, c'est vraiment eux qui viennent.

  • Speaker #0

    Vous organisez aussi des sortes ?

  • Speaker #5

    Ça arrive, oui, ça arrive. Mais c'est un peu plus compliqué parfois à organiser parce que directement il y a des gens qui doivent être mobilisés pour l'extérieur, tandis qu'ici c'est plus facile, le personnel est là. C'est aussi un peu une expérience parce que voir un violoncelle, ce n'est pas chaque jour. Et oui, comme un des usagers avait très bien dit, c'est montrer au fait qu'on est disposé aussi à ouvrir les portes pour tout le monde, pour profiter d'un moment culturel et de musique.

  • Speaker #0

    À refaire alors ?

  • Speaker #5

    À refaire, absolument.

  • Speaker #0

    À refaire et dans tous les cas à tout le monde. tester en tant qu'association. Si vous désirez accueillir un concert solidaire dans vos locaux, il suffit de contacter l'équipe des festivals de Wallonie via le site internet. Et pour en revenir à cette idée de désacraliser la musique classique en facilitant aussi l'entrée aux salles de concert, il y a les tickets solidaires, un système qui permet un accès démocratique basé sur un principe de don. Isabelle Botson, directrice des festivals de Wallonie, nous explique comment ça fonctionne.

  • Speaker #6

    Les personnes qui achètent des places de concert sur notre système de billetterie en ligne ont en fait la possibilité d'effectuer un don, aussi minime soit-il, on accepte les dons à partir de 1 euro sur cette plateforme. Et l'argent récolté nous permet ainsi de redistribuer un certain nombre de tickets de concert à des personnes qui en feraient la demande via un réseau d'associations partenaires avec lesquelles nous travaillons. Dans ces associations, nous retrouvons par exemple des acteurs qui oeuvrent dans le secteur du sans-abrisme comme l'ILO. Il y a une grosse structure qui s'appelle United Fund for Belgium qui nous aide énormément. On travaille aussi à l'occasion avec FEDASIL, on travaille avec des associations qui, bien entendu, a des étudiants précarisés ou encore à des enfants qui sont provisoirement écartés de leur foyer. Tous ces bénéficiaires profitent de ces actions et des dons du public fidélisé. Par ailleurs, il est... toujours, bien entendu, possible d'effectuer un don spontané par virement sur notre compte bancaire. Toutes les informations se trouvent sur notre site.

  • Speaker #0

    Dans les autres épisodes de Confessions classiques, je vous invite à la rencontre de plusieurs interprètes avec qui on a parlé un petit peu de musique, mais surtout de leur vie, leur quotidien, leur rapport au public, au métier, à la famille aussi. Alors si vous avez aimé ce podcast, donnez-lui une bonne note et si vous aimez toute la série, Abonnez-vous au Festival de Wallonie pour être averti des prochaines sorties. Merci à Marion Guillemette pour la réalisation. Merci pour votre écoute.

  • Speaker #3

    Bonjour. Sous-titrage Société Radio

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