Les secrets de la content machine d’une licorne - Gabrielle Béal  (Content Team Lead @Payfit) - Conquête #58 cover
Les secrets de la content machine d’une licorne - Gabrielle Béal  (Content Team Lead @Payfit) - Conquête #58 cover
Conquête

Les secrets de la content machine d’une licorne - Gabrielle Béal (Content Team Lead @Payfit) - Conquête #58

Les secrets de la content machine d’une licorne - Gabrielle Béal (Content Team Lead @Payfit) - Conquête #58

1h06 |16/10/2024
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Description

Pour essayer Signitic : https://bit.ly/3z7kmlt

Pour recevoir nos stratégies marketing & growth par email : https://bullishbulldozer.substack.com/
Pour travailler avec Bulldozer - https://bulldozer-collective.com

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Dans cet épisode, nous recevons Gabrielle Béal, Content Team Lead chez Payfit.


Payfit est une de nos licornes françaises. Et sa croissance repose en partie sur sa capacité à produire un très grand volume de contenus pour l'externe mais également pour faciliter les actions commerciales. J'ai donc voulu en savoir plus sur les coulisses de cette Content Machine.


Avec Gabrielle, nous abordons dans l'épisode :

- La composition de son équipe Content chez Payfit

- Comment créer du contenu dans différents pays ?

- La data du Content

- Le content au service des autres départements

- L'importance du Buyer Narrative


N'oubliez pas de noter le podcast si vous avez aimé l'épisode ! 🚀

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OÙ RETROUVER GABRIELLE : https://www.linkedin.com/in/gabrielle-b%C3%A9al-48b4998a/
OÙ RETROUVER PAYFIT : https://payfit.com/fr/

OÙ RETROUVER JORDAN : linkedin.com/in/jordanchenevier/

BOSSER AVEC BULLDOZER : https://bulldozer-collective.com/

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QU'EST-CE QUE BULLDOZER ?
Bulldozer maximise la performance marketing & commerciale des PMEs et Scale-Ups sur l'ensemble de leur funnel. Notre modèle hybride agence/collectif nous permet d’accéder aux meilleurs talents du marché et d’agir sur l’ensemble des leviers de performances de nos clients (Outbound, Paid, SEO, ABM, RevOps, Data…).
En 2 ans, notre forte visibilité sur les réseaux, notre pool de talents ainsi que notre vision à 360° du growth nous ont permis d’avoir une forte croissance et d’attirer 200+ clients (Aircall, Alma, Sunology, Hexa…).

Sur les années à venir notre ambition est forte : concevoir et opérer des stratégies “growth” qui font référence dans le monde et ainsi devenir un leader sur le sujet d’ici 2030. Pour travailler avec nous 👉 https://bulldozer-collective.com/

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TIMECODE
00:00 - Intro
02:17 - Son rôle chez de Content Team Lead chez Payfit
12:17 - Comment se compose l’équipe
15:18 - Collaboration des équipes France & international
18:15 - Les clés de la collaboration avec les autres équipes (sales, product)
29:50 - Les objectifs du contenus et de la team data
37:56 - The Buyer Narrative
51:10 - Améliorer sa productivité de contenu
01:03:40 - Les prochains défis


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien. Et en fait, ce n'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux. Chaque contenu peut devenir un canal de diffusion. C'est-à-dire, je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects. Et en même temps, à la fin, je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter. Ça va devenir un canal. Et puis, en fait, ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là, j'ai un petit déj client. Je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients. Tout peut devenir un canal. C'est un doc Notion où on a mis tous les contenus qu'on appelle la Sales Content Library avec un tableau, avec des filtres. Et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du panel, etc. Et ils trouvent le bon contenu.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas mentionner un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #0

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #1

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? Si vous suivez les contenus qu'on produit avec Bulldozer, que ce soit aussi bien ce podcast avec Conquête, sur LinkedIn, notre newsletter ou directement sur notre site web, vous savez qu'on aime partager nos dernières astuces pour augmenter l'acquisition, la conversion, bref, générer plus de business. Et aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un outil qui est très sous-estimé, notamment sur des sujets de conversion, c'est votre signature email. Votre signature email, c'est un moyen très simple de pouvoir diffuser des messages personnalisés auprès des prospects de votre choix. C'est pour ça que c'est très puissant pour des campagnes d'ABM notamment. À titre d'info, sur les campagnes ABM qu'on utilise chez Bulldozer auprès de nos clients, la signature email, ça peut être jusqu'à 36% de taux de conversion sur des contenus. Donc c'est vraiment très très élevé. C'est pour cette raison qu'on a choisi Signetic en partenaire de Conquête. Signetic, c'est une solution de personnalisation d'email qui vous permet de déployer des signatures pour tous les collaborateurs en quelques clics seulement. Il y a une intégration native avec Google Workspace et Microsoft 365. C'est connecté à votre CRM. Vous avez aussi la possibilité de créer directement vos designs dans Canva et de les déployer dans l'outil. Bref, c'est très puissant, très simple d'utilisation. Et avec le code BULLE2R20, vous pouvez bénéficier de 20% de réduction sur l'outil. Merci à Cynetic de proposer cette offre pour les auditeurs de Conquête. Allez, on attaque l'épisode. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Conquête. Aujourd'hui, on va parler... contenu et j'ai avec moi une personne qui vient d'une petite startup de l'écosystème qui s'appelle Payfit. Gabrielle, merci d'être là, bienvenue. Donc tu es Head of Content de Payfit. Est-ce que tu peux déjà pour commencer nous expliquer c'est quoi le rôle de content chez Payfit ?

  • Speaker #0

    Alors il y a on va dire trois gros sujets majeurs. La première partie c'est toute la partie... de contenu pour l'acquisition, donc tout ce qui est demand generation. La deuxième partie, c'est tout ce qui est contenu pour les customers. Et la troisième partie, qui est du contenu, mais pas que, ça va être du copywriting, être garant du tone of voice, et donc entre le content, la brand, etc. Si je te détaille ces scopes-là, toute la partie acquisition, c'est à la fois le SEO et après tout ce qui est contenu pour les sales, pour les aider à nurter leur pipe, à closer plus rapidement, etc. Et tout ce qui est contenu pour la team growth, donc du téléchargement, d'e-book, de l'organisation de webinars, etc. Donc ça, c'est vraiment toute cette partie content marketing. La partie customer, ça va être... plus, alors il y a une petite partie onboarding, comment on crée du contenu pour onboarder nos nouveaux clients, mais c'est surtout, on va dire, de la fidélisation, de la rétention. Nous, on fait de la paye, c'est hyper compliqué, nos clients, c'est pas des gens qui ont un background pay généralement, et donc du coup, il faut qu'on vulgarise tout le contenu. Donc on va créer des contenus type newsletter, webinar, de vulgarisation juridique pour leur dire... Voilà, attention, en ce moment, il y a ça, il y a cette échéance, il y a telle nouvelle loi. On essaie de leur faciliter la compréhension de tout ça. Et voilà, c'est vraiment les pôles majeurs. Ce qu'on fait peu, peut-être tu vas me poser la question, je t'en anticipe, c'est du contenu très brand. C'est des choses qu'on ne fait plus trop aujourd'hui, qu'on a fait au tout début, mais ça ne marchait pas trop bien, c'était un peu hors sol. Les sales ne s'en servaient pas, la growth ne s'en servait pas. nos clients ne lisaient pas trop parce que c'était trop théorique, on partait dans des trucs RH très généralistes, il y a plein de gens qui le font mieux que nous je pense et du coup on s'est vraiment recentré sur notre coeur de métier et comment on peut aider nos clients, vraiment les aider comme Payfit les aide en fait, un peu refléter notre solution quoi

  • Speaker #1

    C'est quoi que tu appelles du contenu brand ?

  • Speaker #0

    Ça va être plus des choses très dans l'inspiration de, j'en sais rien, alors ça peut être soit sur Payfit, comment on positionne Payfit, par exemple en tant que boîte hyper innovante, etc. Aujourd'hui, on va plus faire ça via Firma, plus de la leader advocacy, mais on ne va pas aller faire plein de contenu là-dessus, sur comment Payfit a, j'en sais rien, levé des fonds. créer tout ce qui a été créé, etc. On ne va pas chercher à faire vraiment de l'inspiration pure parce que ce n'est pas ce que nos clients recherchent aujourd'hui. Je ne dis pas qu'on ne le fera pas parce que je pense que ça peut être hyper intéressant. C'est juste qu'aujourd'hui, on priorise et pour l'instant, ce n'est pas ce que nos clients attendent. On a un peu recentré.

  • Speaker #1

    Oui, et je pense qu'il y a des timings dans une histoire de boîte qui s'y prêtent plus que d'autres.

  • Speaker #0

    Complètement, oui.

  • Speaker #1

    Juste pour préciser, Firmin, CEO de la boîte.

  • Speaker #0

    Pardon, oui. Oui, oui, j'en parle comme si tout le monde le connaissait. Mais...

  • Speaker #1

    Juste pour préciser. OK. Et côté format.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est quoi les formats ? Donc, sur la partie SEO, j'imagine bien de l'article. Tu as parlé de nurturing, ce genre de choses. Les e-books, on en a parlé. C'est quoi les autres formats à disposition ? Parce que notamment quand tu as parlé de l'onboarding... Du coup, il y a plusieurs formats qui me sont venus en tête. Et je me suis notamment dit, potentiellement, il y a du contenu dans le produit. Et donc, est-ce que ça fait partie des contenus sur lesquels vous vous êtes impliqués ou ça, c'est l'équipe product ?

  • Speaker #0

    Alors, de plus en plus. En fait, de base, on ne travaille pas dessus. Mais de plus en plus, on intervient parce qu'en fait, c'est du product. Il faut une expertise product. Il faut parfois une expertise UX writing. Donc, on a des UX writers. Mais il faut aussi une expertise content pour savoir comment problématiser, comment structurer. comment être concis, justement comment vulgariser des choses hyper compliquées parce que le product, il est dedans et ce n'est pas forcément évident pour eux d'aller vulgariser des choses qui leur semblent évidentes. Donc de plus en plus, on travaille ensemble, notamment sur des formats vidéo. Ça, c'est quelque chose qu'on développe de plus en plus, qui vont aller dans le produit pour aider un nouveau client à faire ses premiers pas, à comprendre comment fonctionne Payfit. On a une Payfit Academy qui va aider un nouveau client à comprendre la paye. On a retravaillé, nous, les vidéos pour que ce soit plus fluide, plus qualitatif aussi. Donc, ça va être beaucoup de formats vidéo pour l'instant qu'on développe sur l'onboarding. De vidéos très courtes, vraiment.

  • Speaker #1

    Est-ce que le fait que vous soyez de plus en plus impliqués dans le produit, ça vient aussi du fait que, historiquement, vous avez une motion très sales et puis de plus en plus, vous passez sur Telpserve, des choses comme ça. Ça vient de ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, ça vient complètement de ça. C'est se dire, OK, Product-Led Growth Mindset, la self-acquisition qu'on développe de plus en plus, qui est quelque chose qui est assez récent quand même chez nous. Et donc, ça demande aussi de repenser complètement l'expérience utilisateur, client, prospect, toutes les frontières disparaissent quand même un peu. Et donc, dans cette optique-là, en effet, on travaille beaucoup plus avec le produit, avec le product marketing aussi. C'est des équipes distinctes pour... Oui, pour se dire comment est-ce que le contenu peut avoir vraiment une valeur ajoutée, et aussi qu'il y ait une cohérence entre le moment où on parle à un prospect et quand il est client, parce qu'en fait, on se rend compte aussi que si ce n'est pas les mêmes équipes, la manière de s'exprimer va parfois être très différente et on ne retrouve pas la marque. Donc, ça peut être le tone of voice, ça peut être des mots qui sont employés, c'est plein de choses. Et en fait, s'il n'y a pas d'unité entre le moment où il est prospect et le moment où il est client, C'est un peu compliqué. Donc, le fait de travailler tous ensemble va aussi aider à créer cette harmonie qui est hyper importante dans l'expérience client-utilisateur.

  • Speaker #1

    Et donc, ce que tu disais, et je trouve ça hyper intéressant, c'est que finalement, là, dans le type de contenu que vous développez, j'ai l'impression que votre souhait, finalement, c'est un peu de devenir la ressource RH juridique paye pour le marché. C'est un peu dans cette direction que vous allez, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, surtout juridique paye. Alors RH, on le fait forcément parce que c'est quand même une partie de notre type.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que c'est un peu plein d'autres choses, effectivement.

  • Speaker #0

    Mais il y a tellement aujourd'hui de contenu RH qui existe que ce n'est pas forcément là qu'on aura la plus grosse valeur ajoutée. En tout cas, si c'est traité avec le lien entre RH et paye, oui, c'est sûr. Mais purement RH, on en fait un peu, mais ce n'est pas ce qu'on fait le plus. Là où je pense, pour moi, le contenu payfit doit vraiment être là pour... aider les petites entreprises, petites et moyennes entreprises, à ne plus galérer avec la paie. En fait, il faut qu'on les aide, parce que c'est une galère. Et tout ce qui peut venir leur faire gagner du temps... enlever de l'angoisse etc ça va être hyper utile donc c'est pour ça que des formats vidéo très courts qui vulgarisent qui sont un peu sympa des choses qu'on est en train de créer là sur youtube en fait ça on a vachement d'attentes là dessus parce que t'as pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien et en fait c'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux donc voilà il faut que ce soit drôle il faut mettre de l'humour, il faut mettre les codes d'aujourd'hui donc c'est des codes qu'on peut voir même sur TikTok en fait il faut se permettre ça parce que sinon c'est pas possible quoi

  • Speaker #1

    Vous exploitez des canaux comme TikTok ?

  • Speaker #0

    Non on l'exploite pas par contre dans la manière dont on pense nos f... nos formats vidéo courts aujourd'hui, on s'inspire de ces tendances-là.

  • Speaker #1

    Côté canaux, les articles SEO très bien, vidéos YouTube, d'autres canaux que vous exploitez ?

  • Speaker #0

    Il y a social media au sens large, mais ce n'est pas forcément là où on est le... On n'a pas encore une stratégie qui est hyper poussée. C'est un des gros projets de ce nouveau semestre. Après, on va avoir tout ce qui est newsletter et tout ce qui est comment on se... qu'on exploite notre base de données. C'est notamment énormément à travers des workflows de nurturing. Beaucoup de mots anglais, mais je pense que c'est ce qui parle le plus aux gens. Ça va aussi être beaucoup par... On va aussi diffuser tous nos contenus via tout ce qui est des nurters. On va travailler beaucoup là-dessus. Après, la diffusion, c'est se dire comment ça peut passer en ads. Il peut y avoir des choses qu'on va mettre en avant sur le site web. En fait... c'est que chaque contenu peut devenir un canal de diffusion c'est à dire je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects et bah en même temps à la fin je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter, donc ça va devenir un canal et puis en fait ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là j'ai un petit déj client, je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients des testimonials classiques en fait il faut que tout, c'est un peu un cercle vertueux... en fait tout peut devenir un canal oui je suis d'accord,

  • Speaker #1

    oui puis l'objectif c'est justement de pouvoir réexploiter à fond oui exactement côté équipe ça ressemble à quoi aujourd'hui l'équipe ?

  • Speaker #0

    parce que j'ai l'impression que vous produisez quand même beaucoup de choses oui alors on est intégré au sein de l'équipe marketing en tout on est 6 donc il y a 4 content managers une alternante content manager et moi il y a deux content leads qui sont très seniors et qui vont chacune manager des content qui sont assez seniors aussi en vrai et donc il y a chacune à son scope et avant on avait une personne qui faisait de la diffusion et du tracking et qui gérait le social media en fait c'est un post que j'avais recruté parce que les content managers ils produisent mais ils ne diffusent pas et ils ne trackent pas c'est à dire ils adorent écrire et une fois que c'est fait bon on produit autre chose et puis enfin c'est une to-do list voilà c'est ça on s'en fiche si ça marche ce qui est sympa c'est d'écrire quoi Ok, bon, très bien. J'étais pareil. Et en fait, à force de les harceler en les disant, il faut diffuser, il faut traquer, etc. Je voyais que ça ne leur plaisait pas et qu'en fait, elles avaient aussi beaucoup de choses. Donc, du coup, j'ai créé un poste d'une personne qui était là pour bosser en binôme avec chaque content et tout diffuser, faire des campagnes de diffusion, des databases de diffusion, que ce soit en interne ou en externe, aussi auprès des sales, comment être plus présent pour bien diffuser. Et donc... personne a travaillé pendant deux ans au sein de l'équipe contenu, ce qui nous a énormément aidé. Elle a mis en place, on en reparlera je pense après, plein de choses pour traquer, donc plein d'outils de data, de rituels de data, de forcer tout le monde à diffuser, à recycler, à réutiliser, etc. Plus elle gérait le social media. Mais en fait, au bout d'un moment, elle a géré tellement de choses et comme elle a réussi à créer plein de ponts avec toutes les équipes, son rôle dépassait largement le contenu. Elle devenait un... une personne qui diffuse au sein de la team market et aujourd'hui elle est campagne marketing manager parce que ça faisait beaucoup plus de sens donc c'est au delà du contenu mais tant mieux c'est une réussite en fait ça montre que on a créé encore plus de ponts et voilà

  • Speaker #1

    et le fait qu'au départ elle soit dans la team contenu bah du coup elle a le réflexe dès qu'il faut diffuser des choses d'aller regarder ce qui se fait côté content en fait et puis elle a du coup le...

  • Speaker #0

    l'esprit a été biberonné au contenu chez Méfine, donc c'est sûr que c'est dans ses gènes, donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Tu as fait le tour des membres de l'équipe ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et vous avez...

  • Speaker #0

    C'est France.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc moi je m'occupe que de la France et il y a des content managers donc au Royaume-Uni et en Espagne et là il y a en fonction un, deux content managers qui travaillent.

  • Speaker #1

    Des personnes en externe ?

  • Speaker #0

    Très peu, on a une... en SEO qui du coup nous écrit un nombre d'articles par mois. On fait appel à des freelances vidéo de temps en temps mais c'est tout.

  • Speaker #1

    Ok et tu parlais rapidement de l'international là ? comment est-ce que vous collaborez entre France Inter ? Parce qu'en France, vous avez une avance qui est monstrueuse. Du coup, comment est-ce que ça se gère ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas évident. Je pense que là, on a encore beaucoup de choses à améliorer parce que, comme tu dis, déjà, on est beaucoup plus nombreux dans la team Content France. On est beaucoup plus seniors. On fait tout du contenu depuis assez longtemps. Donc, c'est plus facile je pense aussi pour nous. Après, la paie n'est pas du tout... pareil d'un marché à l'autre en france c'est très compliqué en espagne ça l'est en uk pas du tout donc en fait les contenus qui sont très pertinents en france ne le sont pas forcément au uk des fois pas du tout on n'en est pas au même niveau de notoriété donc on n'a pas forcément non plus les mêmes enjeux et on n'a pas tout le temps les mêmes personas donc il ya une partie qu'on peut recycler on essaye mais c'est beaucoup de en fait on va plus se partager des bonnes pratiques se dire justement pas penser à diffuser penser à traquer nous on a mis en place tel outil ça va plus être des bonnes pratiques tel format marche hyper bien le contenu au sein de ce format ce sera pas le même mais le format il fonctionne très bien essayez-le l'Espagne par exemple a commencé à faire beaucoup de vidéos YouTube et c'est là où on s'est dit ok ils nous ont dit ça marche hyper bien et on s'est dit mais en fait nous on fait pas de YouTube faut qu'on le fasse donc voilà c'est plus de l'inspiration que vraiment de mutualiser les comptes il y a une petite partie qu'on mutualise mais c'est pas la majorité oui c'est plus une relation partenariale

  • Speaker #1

    finalement. Ouais,

  • Speaker #0

    exactement. Après, on essaye quand même de faire de temps en temps des campagnes globales. Donc, tu vois, on va faire une enquête auprès de 1000 professionnels du monde de la paye. Et du coup, on va poser les mêmes questions dans les trois pays, ce qui va permettre à chaque pays d'avoir son livre blanc. Mais on va aussi pouvoir faire une comparaison entre les différents pays d'Europe, ce qui peut aussi être hyper intéressant. Donc, on va essayer de créer des opportunités, mais elles ne sont pas forcément toujours évidentes.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et côté... parce que j'imagine qu'il y a aussi une grosse partie design et même des ressources design, vous ne les centralisez pas pour l'ensemble des pays ?

  • Speaker #0

    Alors, si on va essayer, c'est pareil. En fait, si on se dit les e-books, on va tous avoir le même template d'e-book, d'infographie, pareil. Donc, on essaye au maximum de reprendre tout ce qui est template design d'une équipe à l'autre, enfin d'un pays à l'autre. Ça, pour le coup, on y arrive plutôt bien. Et après, contenu, ça va vraiment... ça va être moins facile. Mais en fait, plus on partage et plus on se rend compte que si, il y a des choses qu'on peut partager. Il y a des expertises, il y a des réflexes, il y a des bonnes pratiques, il y a des conseils. Et en fait, c'est ça le plus utile. Et ça, ça fait la différence.

  • Speaker #1

    Tu en as parlé un petit peu... tout à l'heure mais du coup si on peut creuser un peu aussi la manière dont tu collabores avec les autres équipes si tu peux nous expliquer notamment la partie sales, moi je pense que ça c'est un truc qui intéresse pas mal de monde, c'est comment est-ce que en tant qu'équipe content, on s'assure de bien collaborer avec les sales et surtout qu'ils utilisent bien ce qu'on produit c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    qu'ils acceptent déjà nos meetings, c'est déjà un grand pas c'était un gros, enfin pour moi c'était un de mes enjeux, enfin j'en avais fait un peu un de mes enjeux quand je suis arrivée chez Payfit, c'était pas forcément forcément dans la fiche de poste et dans les attentes. Mais pour moi, c'était beaucoup plus clé que d'aller développer un blog RH, par exemple. Donc, j'ai arrêté le blog RH et je me suis concentrée sur les sales. En fait, dans mon expérience précédente, donc chez Gymlib, une startup dans le sport, au début, on était B2C, on est passé en B2B. Et en fait, là, j'ai découvert ce que c'était que le contenu B2B. Pour être honnête, je ne connaissais pas trop. Et en fait, on n'était pas nombreux. Moi, les sales, c'était mes potes. On faisait du fractionné ensemble le midi. Donc, en fait, déjà, ils me parlaient. Ils me connaissaient, ils me parlaient, ils me répondaient. j'ai passé énormément de temps avec eux aller à des rendez-vous clients de comprendre leurs problématiques, d'assister à des appels etc et donc j'ai créé du contenu avec eux et quand je suis arrivée chez Payfit en fait on était 300, personne ne me connaissait il y avait une centaine de sales enfin en fait ils ne me parlaient pas quoi et puis très vite le Covid est arrivé donc on n'était même plus au bureau donc en fait c'est hyper compliqué de se voir et donc du coup je me suis dit il faut vraiment faire quelque chose parce que tout notre contenu on leur envoie ils ne s'en servent pas... ils ne savent pas qui on est et en fait ils ont raison, notre contenu est beaucoup trop éloigné de leur priorité Et on a commencé à se dire, OK, on en fait une priorité. Il y a une personne dans mon équipe qui est devenue vraiment le lead là-dessus. Et on a mis un plan d'action énorme il y a, je pense, trois ans. Moi, ça fait cinq ans que j'y suis. Et c'était, OK, on va d'abord... écouter des démos. Nous, on a Mojo, enfin, on avait, je ne sais pas si on l'a encore, mais Mojo qui enregistre toutes les démos. Donc, on a regardé, chaque mois, on avait un brainstorming avec toute la team content et il fallait qu'on ait regardé quatre démos. Et on avait un tableau Excel où on se mettait, OK, c'était quoi le personnel ? quels insights qu'est-ce que ça peut être comme opportunité de contenu donc on a fait ça pendant 6 mois en parallèle on a assisté à des démos visuels avec des sales on a fait du shadowing on a commencé à se rapprocher c'est un peu gênant parce que du coup t'as un peu l'impression de sur solliciter tu mets des meetings les gens viennent pas donc après ils écoutent pas c'est un peu compliqué mais après on l'a tous fait donc c'est le jeu et en fait je sais pas au fur et à mesure il s'est passé quelque chose... parce qu'en fait, on leur a dit on va vous demander vos besoins, on va vous mettre des points tous les mois. À l'époque, on était organisé, les sales étaient organisés en squad par convention collective, par taille d'entreprise, etc. Et donc du coup, on s'est dit, OK, on va en faire avec chaque squad. Donc on va avoir des ambassadeurs et en fait, tous les mois, on aura un channel Slack avec chaque squad et tous les mois, on aura un meeting et on va leur demander c'est quoi vos besoins, c'est quoi vos pain points. Nous, on a créé ça. Est-ce que ça vous intéresse ? Oui, non, etc. Et du coup, au fur et à mesure, ils ont... compris que nous, on était là pour créer des choses qu'ils nous ont demandées. Donc, on a priorisé vraiment tout ce qu'ils nous demandaient en se disant en fait, là, il faut leur dire oui. Parce que si on leur dit non deux fois, trois fois, ils ne nous redemanderont plus. Et donc là, on a commencé à créer tout ce qu'ils nous demandaient. Et donc, évidemment, ils l'utilisaient, ceux qui nous l'avaient demandé. Et à partir de tout ça, ça a fait la différence.

  • Speaker #1

    Fait de la confiance.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense deux choses qu'on a créées, qui ont été hyper utiles, c'est un doc Notion, où on a mis tous les contenus, qu'on appelle la Sales Content Library, avec... un tableau avec des filtres et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du funnel, etc. Et ils trouvent le bon contenu. Donc, on leur a mis en avant les disques qui performent le mieux, etc. Donc ça, c'est hyper facile pour eux de le trouver. Et le deuxième point, c'est qu'on s'est mis aussi à parler leur langage parce qu'avant, on allait leur dire Ah, on a créé une enquête, voilà, c'est hyper intéressant, point. Ok, super. Et en fait, maintenant, c'est Ok, on sait qu'en ce moment, il y a tel sujet qui est hyper intéressant pour eux ou si vous avez des bad timing dans votre pipe vous savez pas comment les relancer on a ce contenu, c'est exactement dans la problématique du moment envoyez-leur le mois dernier on a fait ça, c'est le top performer on a regardé sur Hotspot, ça a généré 10 clients en un mois, et en fait à partir du moment où on parle le langage de la data évidemment c'est ce qui les intéresse, ça fonctionne et puis là tu vois

  • Speaker #1

    tu donnais un exemple, ah, bad timing et tout, il y a aussi le côté c'est clé en main. Je prends, je sais comment l'activer. En fait, je le prends, ah, il faut le mettre dans cette case, voilà, je le mets dans cette case. C'est facile.

  • Speaker #0

    Et on leur écrit en plus le texte qu'on leur met, du coup, ils n'ont vraiment plus qu'à faire un copier-coller. Et on fait aussi des trainings. Donc, régulièrement, on va travailler avec l'équipe Sales Enablement et donc, on peut faire un training content. Et ça va être un... comment mieux écrire pour avoir plus de réponses dans les mails que vous envoyez. Avec des petites astuces, etc. Comment est-ce que ça peut changer ? Là, on vous a pris les huit objections principales. On se base vraiment, eux, leur propre bout. Comme ça, nous, on n'invente rien. Ça, c'est vos huit objections, celles que vous entendez tout le temps. Regardez, à chaque objection, nous, on a ce contenu, ce contenu, ce contenu. C'est le top 3, il faut les utiliser. Et vraiment prendre tout leur scénario.

  • Speaker #1

    En fait, c'est une étude de matrice. Au fur et à mesure, vous êtes en train de... d'essayer de développer une matrice. Je n'ai plus qu'à regarder dans la case.

  • Speaker #0

    De matcher le besoin et le contenu associé. Si on se rend compte qu'il manque un contenu, ils nous le disent, on le priorise et derrière, on le développe. Ça, ça fait vraiment la différence. Je pense que le dernier point, c'est de se dire... Déjà, on parle à tout le monde. On parle au directeur, on parle au manager, on parle aux juniors parce qu'ils n'ont pas tous les mêmes insights. Donc, hyper intéressant d'avoir tout ça. On met en scène les sales pour différents... diffuser notre contenu en interne. C'est-à-dire qu'on crée un nouveau contenu, on pense que c'est hyper utile pour les sales. Plutôt que de nous le balancer dans un channel sac où ils ne nous connaissent pas forcément encore tous parce qu'il peut y avoir du turnover, etc., où eux sont nouveaux, on demande, en fait, on fait une mini-vidéo. Ça, c'est pour les contenus premium, on ne le fait pas pour tous. Mais on va faire une mini-vidéo avec deux sales qui, eux, vont répondre à des questions, un format un peu à la combini, un truc qu'ils connaissent. Et ces deux sales, et c'est eux qui vont le pousser ensuite. dans le channel Slack. Et en fait, évidemment, s'il y a leurs potes en vidéo et qui en plus envoient le message Slack, ça a beaucoup plus d'impact que si c'est nous qui l'écrivons. Donc voilà. Donc toutes ces petites choses-là mises bout à bout ont réussi à créer une vraie collab et aujourd'hui, ils nous disent qu'on est des business partners et ça, c'était un peu le gras là quand je suis arrivée.

  • Speaker #1

    Excellent. Et est-ce que vous êtes impliquée dans les presse commerciales ?

  • Speaker #0

    Non, pas trop. C'est plus le sales enablement. Donc nous, parfois, on va les aider sur certains sujets qui peuvent être... Là, on est en train de retravailler la brand platform, donc ça demande à un peu revoir la manière dont on pitch, pay fit, etc. Donc, on va un peu intervenir là-dessus. Par contre, c'est vraiment le sales enablement. Ils vont nous consulter de temps en temps, mais c'est quelque chose qu'on a laissé au sales enablement.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre l'épisode pour vous présenter Bulldozer, l'entreprise derrière la production de ce podcast. Bulldozer est un collectif spécialisé en marketing et growth et notre job, c'est de maximiser la performance marketing et commerciale des entreprises sur l'ensemble de leur funnel. Donc de la génération de leads à leur conversion et leur rétention. Pour ça, on s'appuie sur différents leviers, le premier étant notre pool de plus de 200 experts qui composent le collectif et qui nous permettent d'adresser des sujets aussi divers que la demand gen, l'outbound, le SEO, les revops, etc. Ainsi qu'une méthode de travail scientifique, data-driven et qui exploite ce qui se fait de meilleur en termes d'outils et technologies. On a accompagné plus de 200 clients depuis notre création en 2022 et parmi nos références, on trouve des super boîtes comme Aircall, Salesforce, Payfit ou Mooncard pour ne citer qu'elles. Si vous aussi, vous souhaitez faire de votre marketing non plus un simple générateur de leads ou de notoriété, mais bien un générateur de revenus, je vous mets un lien vers notre site internet en description. Écrivez-nous, je pense qu'on peut faire de très belles choses ensemble. Allez, on reprend. Donc là, on a parlé de l'équipe Sales, l'équipe Product.

  • Speaker #0

    Product, alors on n'a pas du tout autant d'interactions, de collaborations. En fait, justement, c'est que ça, c'était un peu la success story, ce qu'on a fait avec les sales. Et on veut essayer de le répliquer sur d'autres équipes.

  • Speaker #1

    Mais après, c'est bien de commencer par l'équipe sales aussi, parce que historiquement, vous avez une culture qui est très,

  • Speaker #0

    très sale. Clairement. Et puis, c'était le plus important. C'était un des enjeux pour moi qui était vraiment majeur. Product, c'est un peu plus compliqué, parce que déjà, l'organisation en interne va... être un peu moins évidente pour nous et comment dire en fait il y a quand même moins de il y a moins de projets pour l'instant on bosse ensemble on n'a pas forcément une roadmap hyper fournie de product et content ce qu'on avait plus côté sales donc pour l'instant ce qu'on fait c'est plus qu'on va faire des one shot avec différentes équipes... Et donc, on va travailler avec l'équipe onboarding, on va travailler avec l'équipe qui gère telle feature, etc. Et en fait, au fur et à mesure, comme généralement ça se passe bien, en fait, ça fait un peu l'effet boule de neige. C'est-à-dire que du coup, un tel va parler de nous, donc on va être impliqué dans tel projet. Et puis, comme moi, je bosse beaucoup sur le site web, en fait, c'est très lié au produit. Donc, on commence à avoir des interactions avec le produit. Donc là, c'est plus de le faire un peu étape par étape. Donc, on a de plus en plus de rituels avec certains directeurs au produit pour savoir leur... leur roadmap et savoir à quel moment ça peut être pertinent de travailler ensemble. Donc là, on le fait un peu pas à pas. Est-ce que dans un an, ils nous considérons comme des business partners ? Peut-être.

  • Speaker #1

    Excellent. Ouais, j'ai l'impression que là où avec les sales, vous êtes dans, je dirais, dans une anticipation constante, là, ce que tu décris du product, c'est que vous êtes plutôt dans de la réaction.

  • Speaker #0

    Oui, on essaye de plus en plus à travers nos points trimestriels. d'anticiper ce qui va venir et d'essayer de créer des opportunités et de se dire, OK, là, il va falloir qu'on travaille ensemble. Donc ça, on le fait de plus en plus. Mais il n'y a pas encore ce côté vraiment... En fait, pour les sales et pareil pour l'équipe... Keep Growth, on est un peu une agence conseil en contenu. Aujourd'hui, c'est quelque chose qui pourrait être hyper intéressant d'avoir pour le produit, mais qui, je pense, demande... En fait, c'est toujours la même chose. Je trouve que les gens, quand on fait du contenu, ils ne savent pas forcément ce que c'est. Donc, il y a quand même une grosse partie de sensibilisation, de montrer ce qu'on fait, de montrer la valeur ajoutée et de leur dire... Et c'est aussi parfois, on voit des choses qui ont été faites, on n'a pas été impliqués. Ce n'est pas grave, en fait. Nous, on va leur dire, ah, ben voilà, on aurait pu peut-être faire ça. Regardez, nous, on a fait fait telle vidéo, ça pourrait être hyper intéressant de reprendre un peu les mêmes codes. Et en fait, vu que c'est notre métier, normalement, on fait plutôt bien. Et du coup, ils vont se dire, ah bah ouais, c'est vrai, ce serait hyper intéressant. Est-ce que vous pouvez nous aider à faire les prochaines vidéos pour l'onboarding, par exemple ? Et c'est ça, en fait, qui va être, je pense, le plus efficace et pas d'arriver avec nos gros sabots en imposant nos trucs, quoi. Tu as mentionné un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #1

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #0

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est vraiment... Les personnes qui ne travaillent pas au market, oui, tu fais du contenu.

  • Speaker #1

    Mais même au sein du marketing, en vrai, beaucoup de gens dans les équipes marketing, je pense qu'ils ne savent pas forcément ce que c'est que le contenu. Parce que l'équipe contenu, des fois, n'est pas rattachée à l'équipe marketing. et ça peut être très obscur pour un gouverneur. Et en fait, c'est ça... en fait c'est ça que j'ai voulu éviter quand je suis arrivée chez Payfit c'est de se dire je veux pas être une énième équipe contenue qui travaille un peu dans sa tour on est vu comme des intellos qui écrivent toute la journée des trucs dont tout le monde se fout ça peut être vu comme ça soyons honnêtes ils écrivent des trucs théoriques ils emploient des mots pompeux mais en fait ça ne sert à rien on ne sait pas ce qu'ils font, on ne sait pas ce qu'ils apportent sur chat j'ai pété parce qu'en plus maintenant il y a ça et moi c'est pour ça que j'ai aussi insisté autant sur il faut diffuser et il faut traquer parce que souvent c'est un de toute façon l'équipe contenue on sait pas trop ce qu'ils font puis ils ont pas de data donc en fait on sait pas trop s'ils servent à quelque chose et déjà c'est pas du tout valorisant pour les équipes les content managers je travaille mais je sais pas vraiment à quoi je sers donc au bout d'un moment je pense que ça donne un peu envie de faire autre chose. Et en fait, c'est... Ouais, je pense que c'est vraiment hyper important de montrer ce qu'on fait, et pour ça, il faut parler le langage des autres. Et donc, c'est pas en parlant juste un langage de... C'est pas que de l'écriture, mais en fait, si on reste que trop dans des sujets un peu trop... Enfin, il faut s'adapter à... En fait, il faut rajouter une dimension business dans tout ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est pour ça que le sujet de la... diffusion. Tu le mentionnais tout à l'heure, la grande majorité des gens qui font du contenu, ils ne diffusent pas. Et je pense que ça n'aide pas, en fait. Et en fait, à partir du moment où déjà c'est diffusé et que tu vas sur un réseau social et que tu vois le contenu, il est là, déjà tout de suite, il se passe un truc. Tu te dis, c'est à ça que ça sert. Ne serait-ce que ça, en fait. C'est un truc tout bête. Tu as fait une transition toute trouvée sur le sujet, tracking, data, machin. Qu'est-ce que vous monitorez ?

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est quoi vos objectifs ? Ça aussi, ça peut être une question intéressante, parce que... C'est quoi l'objectif d'une team data ?

  • Speaker #1

    En fait, c'était déjà pour moi, c'était de se dire il faut qu'on sache ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Parce qu'en fait, on peut créer pendant des années, si on ne sait pas ce qui fonctionne, en fait, on tourne en rond et ça ne sert à rien. Donc, c'est savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas.

  • Speaker #0

    Mais ce qui marche, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Au début, on n'avait pas de KPIs. Forcément, il faut ramener tant de leads. Et même aujourd'hui, on ne l'a pas pour l'équipe content, on l'a pour l'équipe marketing. et donc c'est un effort collectif mais on n'a pas nous un nombre de clients etc après c'est plus si tu vois qu'il y a deux leads sur un contenu qui a pris 10 jours à être produit c'est pas satisfaisant donc je trouve que c'est aussi en fonction de ton rapport effort temps et puis c'est aussi en parlant avec la team data, la team market de dire est-ce que ça vous trouvez concrètement est-ce que vous trouvez trouvez que ça, le nombre de leads, est-ce que vous trouvez que c'est satisfaisant ou pas ? Est-ce que vous trouvez que la conversion est bonne ? Donc voilà, ça va plus être des échanges avec des personnes de l'équipe Gross. Mais moi, ce que je voulais, c'était leur soumettre aussi, leur dire, nous, ça, c'est nos chiffres. Qu'est-ce que vous en pensez ? Avec le risque qu'ils nous disent que ce ne soit pas bien, mais je pense que le risque valait... Le jeu en valait la chandelle. Et c'était de se dire, il faut aussi que... En fait, il y a un moment où il faut qu'on soit capable, c'est ce que je disais, mais je le répète un peu toujours, mais c'est... de parler le même langage, parce qu'une équipe grosse, elle ne parle pas le même langage, elle parle chiffres, c'est comme les sales, et donc nous, leur dire, ah, on vous a créé une vidéo, super, mais bon, so what ? Et donc, du coup, c'était se dire, on va pouvoir leur dire, en fait, ce que ça a amené tous les, enfin, régulièrement, tous les trimestres ou semestres, leur dire, ça, c'est ce qui a le mieux performé, et eux vont traquer aussi, dans les as, ce qui marche le mieux, etc. Donc, en fait, eux aussi voient l'impact de ce qu'on fait, et donc, on s'est dit, bah, on fait. on veut tout traquer. Donc là, on est parti dans quelque chose de très exhaustif avec tout ce qu'on pouvait, parce que la data, c'est quand même très compliqué. Donc, on n'a pas accès à tout. Mais c'est aussi bien tout ce qui est newsletter, taux d'ouverture, à quoi ressemble notre base de diffusion. Donc, il y a qui ? C'est quelle taille d'entreprise ? C'est quel persona ? C'est quel secteur ? C'est social media ? Qu'est-ce qui marche le mieux ? Qu'est-ce qui marche le moins bien ? Etc. C'est tout ce qui est SEO. Donc là, on a une team SEO. Il y a une partie qui est... côté growth, donc elle va aussi nous donner toute la data sur ce qui performe le mieux. Et puis après, il y a tout ce qui est contenu, donc ton contenu à télécharger, combien il y a eu de leads, c'est quoi le... Enfin, voilà, MQL, lead to demo, demo to customer, enfin, voilà, ça va vraiment être tout ça. On essaye vraiment de tout traquer. On a une feature HubSpot qui nous permet, en fait, de traquer ce que les sales utilisent. On crée des liens traqués pour les sales et donc, du coup, on peut voir ce que les sales ont envoyé. On a une team data qui travaille sur Looker et qui nous a créé un tableau content Looker. Là, on a des filtres. On peut voir en fonction de la date, le nombre de téléchargements par contenu, de voir la répartition par taille d'entreprise, par persona. On peut vraiment aller loin dans tout ça. C'est génial. Cette personne qui nous a créé tout ça dans la team data, c'était incroyable. En fait, c'est pareil, c'est que nous, on demandait, on demandait, mais on n'était pas prioritaire. Et c'était ça aussi, en fait, l'enjeu, c'est aussi de se positionner pour dire, mais non, mais nous, on vous apporte quelque chose, en fait. Et s'ils considèrent qu'on leur apporte rien, ils ne nous font pas de data. S'ils ne nous font pas de data, on ne peut pas montrer qu'on leur apporte quelque chose. Donc, ça ne s'arrête pas. Et heureusement, il y a un moment, tout a changé. Et là, du coup, on est capable de leur montrer ce qu'on leur apporte. Et en fait, c'est génial d'avoir un tableau de cœur parce que ce n'est pas nos interprétations. Tout le monde peut le regarder et on voit très bien ce qui va, ce qui ne va pas. C'est beaucoup plus facile

  • Speaker #0

    Oui, puis il y a une forme d'autonomie aussi au travers de la data de maintenant, en fait, je n'ai plus besoin d'aller gratter à droite, à gauche et tout. C'est là,

  • Speaker #1

    on te montre. Exactement. Et tout le monde peut le consulter. Et il y a un autre point qui, je pense, est hyper intéressant pour notamment des boîtes qui n'ont pas forcément accès à tout ça. Il y a un truc qui est très utile, c'est Notion Analytics. Parce que nous, notre Sales Content Library, donc là où tous les sales vont piocher les contenus, donc c'est là où on met les liens track et hotspot. Sauf qu'évidemment, ils n'utilisent pas tous les liens traqués parce que des fois, ils ont leurs propres liens, c'est plus facile, etc. Mais du coup, nous, sur Notion, on peut suivre le nombre de clics sur telle rubrique de la Content Library. Et donc, du coup, on sait là où les sales vont le plus piocher, on sait là où ils ont le plus cliqué, donc on sait les catégories qui marchent le mieux. Et donc, suite à ça, on a fait une V2 parce qu'on s'est dit, OK, il y a la moitié des catégories, ils n'y vont pas. Donc, en fait, les pain points, ça les intéresse, les conventions, ça les intéresse. Mais tel filtre, en fait, ils n'y vont jamais. Donc, repensons tout. On a fait un document beaucoup plus simple. Mais du coup, nous, on sait, on a vraiment tout, combien de pages ont été consultées chaque trimestre. On regarde par trimestre. Et ça, c'est hyper utile pour nous, en fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est fort. Ça, j'avoue. Je n'avais jamais vu le truc Notionalytics pour savoir où est-ce que les sales, ils allaient piocher les trucs et tout.

  • Speaker #1

    C'est vraiment moindre. Oui, c'est parce qu'on sait qu'ils ne vont pas tout le temps utiliser le lien HubSpot. Et donc, si on voit que... Nous, on a chaque semestre la personne qui nous donne la data qui était dans notre équipe, mais du coup, maintenant, est vraiment plus marketing, nous dit, voilà, là, les sales, c'est les contenus sur lesquels ils ont le plus cliqué dans nos chaînes, la page qu'ils ont la plus ouverte. Et donc, ça, c'est hyper utile. C'est excellent.

  • Speaker #0

    Sur les derniers mois, vous avez eu un projet de bayer narrative. Oui. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Je me suis posé la même question que toi quand on m'a demandé de faire ce projet, pour être honnête. Alors, comment le faire de manière limpide ? C'est un peu lié au Bayard Journaux, si on connaît l'expression Bayard Journaux, c'est un peu la même chose. C'est en fait penser vraiment le parcours d'un lead. à travers chaque phase de développement, on va dire, de maturation. Et c'est de se dire, il faut qu'on sache exactement qui attend quoi, à quelle étape, quand, à quel moment, sous quel format, etc. Donc, c'est un gros projet qui demande déjà de faire tout un mapping et un audit du contenu pour savoir, en fait... tout ce qu'on a, tout filtrer par catégorie pour derrière aller faire des pourcentages, de se dire ok, dans tous les formats, j'ai x% de vidéos, j'ai x% d'articles, j'ai x% d'e-books, je ne fais pas tout. Et ça, pareil pour, ok, au sein de notre funnel, donc Tofu, Mofu, Bofu, c'est quoi le pourcentage de chaque étape au sein du funnel. Donc, si j'ai... 10% de mes contenus qui sont tofu, c'est peut-être déséquilibré, il faudrait peut-être que j'en crée plus. Et donc ça, on le fait pareil pour les personas. Est-ce qu'il y a des personas qui sont surreprésentées ? Et donc en fait, grâce à ça, une fois qu'on a calculé tout ça, on arrive à savoir est-ce qu'il y a des choses qui sont surreprésentées, sous-représentées. Première chose. Et deuxième chose, est-ce que c'est bien ou pas bien ? En fait, il y a des fois, c'est très bien qu'il y ait des choses qui soient surreprésentées parce que c'est ce qui performe le mieux. Donc, c'est qu'on a réussi. À l'inverse, on va se rendre compte que... Parce que ça, on le croise avec notre dashboard looker. Et donc, on a notre top performer. Et donc, si je me rends compte que... Par exemple, un exemple qu'on a eu. Dans mes formats, j'ai... Enfin, je te fais le détail. Tu couperas si tu veux. C'est 5% dans tous les contenus. On a 5% de... comparatif et 5% de simulateurs. Donc ça, on considère que ce sont des formats. Sauf qu'on se rend compte que dans le top 20 de notre looker, Glow-On, c'est ça qui fonctionne le mieux. Donc c'est un peu dommage qu'on ait 40% d'e-book et que 5% de comparatif, 5% de simulateur. Donc en fait, ça, il va falloir qu'on en produise plus. Donc dans nos prio roadmap du deuxième semestre, c'est de développer des comparatifs et des simulateurs. Donc en fait, ça permet vraiment de détecter déjà tout ce qui va bien. Il y a des choses quand même qui vont bien et tout ce qui ne va pas bien. Donc, on fait ça. Après, on l'a croisé avec nos bailleurs Persona. Donc, on a mis à jour tous nos bailleurs Persona. Et donc, une fois qu'on a eu tout ça, on a fait sur des slides PowerPoint, des slides qu'on appelle bailleurs narrative. On va prendre pour chaque segment. Là, on n'a pas fait par Persona, on a fait par segment, donc taille d'entreprise. Pour chaque étape, quels sont ses comportements ? Quelles questions il se pose ? Comment il agit ? Quels sont ses pain points ? Quelles peuvent être ses objections, etc. Et ensuite, comment ça se traduit en contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme format ? Et donc ça, pour chaque étape, pour chaque segment. Et donc, ça donne une cartographie de tout ça. Et en fait, c'est un peu un manuel qu'on peut utiliser où on se dit, OK, donc là, on veut créer un contenu pour telle cible. Quelle question il se pose déjà ? oui donc là en fait c'est ça le contenu qui va le mieux performer et donc tout ça on croise tout ça et on en fait des recommandations pour ce qu'il faut qu'on priorise et c'est pas que pour le contenu moi je l'ai présenté du coup à toute la team marketing donc France parce que pour l'instant on l'a fait pour la France les pays eux vont le développer et c'est de se dire en fait ça va tout nourrir c'est que ça nourrit la manière dont on va s'exprimer ce qu'on va mettre en avant sur le site web... Ça va remettre à jour aussi tous nos workflows de nurturing, parce qu'on se rend compte qu'il y a des fois, c'est peut-être pas les bons éléments qu'on a mis en avant. Ça nous a donné des nouveaux angles pour les ads, parce qu'en fait, on se rend compte que dans les comportements, il y a des choses qu'on n'avait pas forcément prises en compte. Donc voilà, l'idée, c'est de l'appliquer dans plein de champs du marketing, notamment sur le deuxième semestre. Mais à long terme, quoi. Donc, après, il y a... Nous, on a tout fait nous-mêmes. On peut aller encore beaucoup plus loin et prendre une agence, un cabinet externe pour rajouter une partie enquête auprès d'un panel qui n'est pas nos clients, nos leads, pour savoir ce qu'ils préfèrent consommer, quand, etc., etc. On a interrogé, j'ai oublié de le dire, mais on a aussi interrogé 200 clients. pour comprendre leurs habitudes, leurs attentes, que ce soit en termes de contenu, pas lié à Payfit, vraiment leur consommation de contenu, mais aussi leurs attentes par rapport au contenu Payfit de vulgarisation juridique, mais aussi d'onboarding, du quotidien, etc. Donc c'est vraiment essayer de comprendre comment pense un prospect de A à Z.

  • Speaker #0

    Ok. Question ? Oui. Le Z, il nous...

  • Speaker #1

    Le Z ?

  • Speaker #0

    Est-ce que le Z, c'est le closing ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une bonne question. Je n'aurais pas dû dire de A à Z.

  • Speaker #0

    Je te l'aurais posé, mais j'aurais trouvé une autre manière de le dire.

  • Speaker #1

    En fait, l'idée pour moi, c'est que là, on s'est arrêté au closing. Sauf que l'onboarding, notamment dans le self-onboarding, dans cette logique de self-acquisition... tout est un peu revu. En fait, ça reste quand même un peu de l'acquisition parce qu'on peut les perdre si l'onboarding ne se passe pas bien. Donc, l'idée, c'est de se dire que là, on l'a fait jusqu'au closing, mais qu'après, pour moi, il va falloir qu'on développe la même chose pour le client. Et donc, du coup, si on développe le client, on va faire de l'onboarding au churn, normalement. Et il y a un moment où ça va se regrouper. L'onboarding va faire le lien entre les deux. Donc, en fait, je pense que le Z, c'est sans fin.

  • Speaker #0

    On est à chien. Mais là, en tout cas, aujourd'hui... En l'état, votre projet s'est arrêté au moment du closing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Oui, oui. Et donc, ce travail, tu vois, de mapping, parce que du coup, il y a un gros travail de mapping, de c'est quoi les différentes étapes, c'est quoi les questions que les gens se posent, etc. C'est un travail qui est fait, du coup, aussi en collaboration avec les autres équipes ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, complètement. Moi, j'ai beaucoup travaillé avec l'équipe Product Marketing, parce que c'est lui qui a fait tous les Bayer Persona. Et en fait, c'est lui qui a fait tout ce qui était comportement. les triggers, les pain points, etc. C'est lui qui a fait tout ça. Et on a beaucoup travaillé ensemble après sur les questions qui se posent. Et lui a évidemment parlé aux products, aux sales, aux customers aussi, etc.

  • Speaker #0

    Sur un projet comme ça, vous avez fait une petite squad spécifique sur ce projet ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi les rôles dans une équipe comme celle-là ? Du coup, product marketing, tu veux dire ? Oui,

  • Speaker #1

    product marketing, Head of Marketing France, qui est... qui, elle, nous challengeait, amenait aussi un regard extérieur. C'est quelqu'un qui est arrivé il y a peu de temps, donc elle a aussi cet œil neuf que nous, on n'a plus forcément. Et moi, toute la partie content, tracking, et un peu mutualisation. Et après, moi, je me suis appuyée dans l'équipe Growth, des personnes de la data, des personnes du SEO. des personnes, des grosses ops pour... J'avais besoin de data, il y avait des data que je n'avais pas, j'avais besoin de confronter mes... Je ne trouve plus le mot. Mon ressenti. Mes intuitions. Voilà, mes intuitions, merci. J'avais besoin de confronter mes intuitions à leur expertise. Et donc, je leur ai demandé un peu aussi de l'aide et qu'ils me donnent leur avis sur ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Dans un racisme, c'est les gens qui ont été consultés.

  • Speaker #1

    Exactement, voilà. Je n'ai pas fait de racisme, mais si j'en avais fait un, ils auraient été mis dans la case C.

  • Speaker #0

    Très bien. Le livrable final, ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    Une presse Google Slides.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, comment est-ce que vous l'éveragez pour la suite ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il y a une partie de diffusion interne. Donc déjà, on présente... un maximum d'équipes. Moi, j'ai fait des one-one avec plusieurs personnes de l'équipe Growth. Je l'ai présenté à toute l'équipe marketing. Et après, on en a, nous, en contenu, on l'a transformé tout ça en toutes les idées que ça nous a données. En gros, moi, j'ai fait des... rubrique en gros tout ce qui n'allait pas et pour chaque point qui n'allait pas j'ai demandé à mon équipe de réfléchir à comment est-ce qu'on quels assets contenus pourraient répondre à cette problématique donc typiquement il n'y a que 5% de comparatifs ok qu'est-ce qu'on pourrait créer comme comparatif surtout qu'on se rend compte que c'est surtout Beaufou qui fonctionne donc il faut des comparatifs Beaufou et donc là on s'est toutes posées pendant l'été en se disant ok on réfléchit à toutes nos idées on a noté toutes nos idées on a fait un tableau avec des étoiles qui pensent que c'est le plus utile efficaces et après c'est comme ça qu'on s'est dit ça c'est les prio j'ai fait un crash test auprès des personnes grosses pour savoir si elles étaient d'accord avec nos prio et après là le rôle c'est d'aller insuffler tout ça dans les roadmaps des autres personnes de la type gross et de se dire ok on va faire un point avec la personne des ads, ce qu'on a fait en se disant ça nous donne plein de nouvelles idées d'angles de concepts etc ok on se note tout ça et ça sur le prochain semestre on va développer tout ça pareil avec la personne qui j'aime gère tous les norteurs, etc. Et j'ai un collègue qui m'a fait remarquer à juste titre qu'en fait, il y a beaucoup de slides, il y a beaucoup d'infos. Et en fait, au quotidien, tu ne vas pas aller regarder une presse de 40 slides. Et il me disait, ce serait bien que tu nous fasses un Notion avec vraiment les éléments clés qu'il faut qu'on garde en tête, un peu le one-pager qu'on consulte. Et je me suis dit, oui, c'est une ligne de plus dans la tout doux. Mais en fait, ça va être beaucoup plus utilisé. Et je pense que ça, c'est une très bonne idée.

  • Speaker #0

    Question, parce que du coup, après, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu des sujets d'IA. Mais filer tes 40 slides à une IA et lui demander de faire un one pager, tu penses que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Oui, sur principe oui. Parce que j'aimerais que ça t'aide. Ouais, ouais, mais tu vois, j'ai pas encore toujours le réflexe. Il y a.

  • Speaker #0

    Moi, je commence à l'avoir de plus en plus, là. Surtout pour condenser des trucs.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Let's go.

  • Speaker #1

    En fait, c'est que... il y a des fois, ça me prend plus de temps de trouver le bon prompt et de bien recréer l'assistant. Et donc, il y a des fois, je me dis, bon, je vais le faire moi-même. Sur du court terme, c'est bien, sur du moyen long terme, c'est pas forcément le plus efficace.

  • Speaker #0

    Ok et donc moi j'ai bien compris que effectivement ce Bayer Narrative j'ai très bien compris comment l'équipe Content allait pouvoir les vrai de ce truc et ensuite effectivement bon bah bien être au clair notamment sur la partie acquisition de ce type de contenu c'est pour ce type de persona ce type de voilà L'équipe Sales, tu n'en as pas vraiment parlé, mais du coup, eux...

  • Speaker #1

    Non, les directeurs seront au courant parce que ça a été présenté à l'EXCO, à la Leadership Team, etc. Mais après, dans le quotidien des Sales, je pense que ce serait ne pas parler leur langage que de leur balancer ça comme ça. Je préfère justement leur dire, quand vous êtes...

  • Speaker #0

    là vous avez déjà eu des démos vous allez closer et il vous a sorti telle objection vous avez ça on en revient sur la matrice plutôt que de leur dire regardez ces 50 slides on en revient à la matrice toi en fait ça t'a permis de peut-être revoir un peu la manière dont tu organisais ta matrice mais à la fin le livrable pour eux c'est ça,

  • Speaker #1

    ils t'en fichent c'est que moi ça va m'aider à ce qu'on produise des contenus plus pertinents mais eux ce qu'ils veulent c'est du contenu pertinent peu importe derrière comment on le fait en français mais je pense que c'est vraiment utile au marketing merci Pour nous s'assurer qu'on soit toujours hyper juste dans ce qu'on fait. C'est plutôt utile.

  • Speaker #0

    Ok. On n'a pas les vides fidèles. en fait j'ai envie qu'on ouvre un peu une espèce de porte sur comment être productif quand on fait du content on en parlait juste avant le côté un peu painful du content c'est que c'est du temps incompressible ça prend du temps etc comment est-ce que vous vous y prenez pour être productif et notamment est-ce que vous utilisez des IA ?

  • Speaker #1

    On a Dust qui nous permet d'accéder à Chagipiti, Claude et compagnie. J'ai un peu forcé mon équipe à s'en servir. Régulièrement, on fait des trainings. Encore là, dans deux jours, on a un training. On va chacune se présenter, nos assistants qu'on a itérés. Parce que les V1, ce n'était clairement pas ça. Donc, on a demandé des conseils à droite à gauche. Et donc, du coup, on s'est auto-formé, on a regardé pas mal de vidéos, etc. pour vraiment s'y mettre. Moi, de base, évidemment, je me dis, oula, l'IA pour du content. Sauf qu'en fait, je pense que c'est vraiment pas la bonne approche. Il faut savoir s'en servir, ça va être un allié. Et c'est hyper utile qu'on prenne ce tournant. Donc, c'est vrai que j'ai un peu forcé l'équipe en disant, il faut qu'on prenne le pli, il faut qu'on prenne le pli. Dans un mois, il faut que tout coûte. tout ce qu'on ait créé, nos assistants, qu'on ait fait des tests sur ça, ça, ça, chacune prend son scope et teste et en fait on se rend compte que oui ça peut être utile sur plein de choses alors en copywriting pur, pour l'instant pour créer un titre, un truc hyper percutant franchement je trouve que jusque là je trouve que dans mon équipe on est encore, enfin pour l'instant on est meilleurs je pense que ça va peut-être changer mais je trouve que le temps que ça prend pour avoir un truc est... Un peu bateau quand même, c'est pas fou.

  • Speaker #0

    Oui, puis un titre de 10 mots. Ton compte, il te prend 2 heures à écrire.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Viens, je te sors 10 mots. Mais ouais,

  • Speaker #1

    j'y crois pas trop. Par contre, nous, on s'en sert beaucoup pour, par exemple, se dire, on a un article, on veut en faire une vidéo. OK, on met l'article et on va lui demander de nous faire une V1 de script. Ça, ça va être très utile. On s'en sert beaucoup pour faire des V1 d'articles. On va s'en servir pour faire de la veille. Il y a des fois où, je sais pas, par exemple, je voulais m'inspirer de code TikTok, de... boîte B2B. Alors j'ai quelques exemples en tête de nos chats, de machins, mais en fait je lui ai demandé de me donner plein d'exemples de chaînes TikTok, il m'a donné plein de liens, et en fait il y en a plein auxquels j'aurais vraiment pas pensé, donc ça m'a fait gagner un temps fou. On va lui demander de nous donner plein d'idées, justement des idées de contenu en fait, si on lui explique vraiment la cible, le personnage, le bailleur narratif va permettre je pense d'avoir des idées encore plus fines. Donc pour de la génération d'idées, ça nous a pas mal servi pour reformuler, je trouve qu'il est bon. se dire ok on a une des fois nous on écrit la v1 mais il ya des phrases trop long machin etc est ce que tu peux nous faire une v2 qui soit plus authentique conversationnelle naturel moins commerciale pushy et c'est là je le trouve plutôt bon voilà donc on s'en sert pour plein de choses et puis après il ya des trucs plus de d'orgas qui est quand on fait un meeting il nous fait un compte rendu enfin voilà il ya toutes ces choses là mais qui sont pas du tout liés au content mais liés à plus des méthodes de travail donc Mais je trouve que sur de l'écriture pure, sur vraiment nous créer... Je trouve que sa V1 ne sera jamais mieux qu'un vrai content manager. En fait, je trouve qu'il fait plus la version de quelqu'un qui n'écrit pas hyper bien. Alors peut-être que c'est nos prompts qui ne sont pas très bien expliquées, mais on travaille beaucoup sur les prompts, les assistants sur Dust. Mais je trouve que ça se ressemble un peu tout le temps. Mais ça fait gagner beaucoup de temps en V1, par contre. Et tu vois tous les mails de Nurture Quand tu fais des workflows Où il y a 5 mails et tu hyper personnalises Donc tu fais en fonction de la convention collective De la taille du persona Très vite tu as des trucs Tu peux avoir des centaines de mails Là dessus franchement J'ai passé un peu de temps à faire l'assistant Mais en fait derrière il me fait des V1 Qui sont quand même très très bien Je lui demande de pusher tel contenu Je lui dis ça c'est tofu, ça c'est beau fou Et franchement c'est pas mal

  • Speaker #0

    Et puis, moi, je trouve... Alors après, c'est peut-être parce que mon métier, ce n'est pas de faire du contenu, mais il s'avère que j'en produis quand même beaucoup. même après des années à écrire des trucs, j'ai souvent le syndrome de la page blanche. Là, je ne l'ai plus. Ça, c'est quand même un avantage.

  • Speaker #1

    Oui, en génération d'idées, structure, ou des fois, on veut faire des vidéos, on veut trouver des fun facts au début. Trouver des fun facts, ça prend vachement de temps. Pour ce genre de choses...

  • Speaker #0

    100%, d'accord. Trouver des exemples...

  • Speaker #1

    Exactement. Tous ces petits trucs-là. Ça, ça va être hyper utile. Bon, après, il faut vérifier parce qu'il y a un paquet de choses qui... Oui. Voilà, qui sont un peu inventées. Et on apprend encore à s'en servir. En fait, chaque semaine, on découvre des nouveaux usages. Et en fait, ce que je trouve hyper intéressant, notamment dans le côté management d'une équipe, c'est que là, la personne qui est la meilleure chez nous, c'est notre alternante. Et ce n'est pas un hasard. C'est qu'en fait, c'est la plus jeune. Et en fait, elle s'en sert pour tout. c'est notre champion de Dust et c'est elle qui nous fait enfin la dernière fois c'est elle qui nous a fait le training et en fait c'est ça que je trouve génial tu peux dire en fait elle nous apprend des choses elle nous challenge et je trouve ça génial que ce soit l'alternante qui fasse ça ça fait une espèce d'inversion du rapport de force

  • Speaker #0

    par rapport à cette connaissance-là.

  • Speaker #1

    C'est un peu le mentoring inversé. C'est les jeunes qui apprennent aux vieux. Excellent. C'est très bien comme ça.

  • Speaker #0

    On a parlé d'IA, mais c'est quoi les autres éléments que vous avez pour essayer d'être le plus productif possible ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus un état d'esprit que je vais essayer d'insuffler. Déjà, pour moi, le tracking est hyper important là-dessus. C'est-à-dire, en fait, OK, vous avez passé... ça c'est un des trucs qui vous a pris le plus de temps vous avez passé 4 jours à écrire ça ça a quasiment rien ramené on voit que c'est dans le flop 20 de notre tableau Looker bah en fait on arrête c'est pas la peine quoi donc déjà je trouve que regarder la data va aider à ne pas travailler pour rien. Ensuite, il y a se dire... Moi, c'est le truc des 3 R reuse, reduce, recycle. Je ne les remarque telles ça. Je pense qu'elles n'en peuvent plus. Mais je dis elles parce que ce ne sont que des filles. Et en fait, c'est de se dire déjà on réduit. Parce que toujours pareil, comme on veut produire, produire, produire, on ne diffuse plus. Sauf qu'en fait, non, on attend, on produit, on diffuse, on produit, on diffuse. On attend de voir si ça... marche avant de reproduire, etc. Donc ça, hyper important. Quand on réduit aussi, ça veut dire avant de lancer un contenu, il faut s'assurer que ça va servir. Parce que des fois, on crée une vidéo et puis après, personne s'en sert. Ok, on va s'assurer que gross sales s'en servent. Ah bah, product aussi, ils ont un besoin. Ok, bon bah, on mutualise. Donc c'est faire le tour des équipes et se dire, plus il y a d'équipes qui le veulent, plus on va le prioriser. Mixer ça, évidemment, avec les prix au business qui restent à... ce qu'on a toujours en tête. Ensuite, c'est recycler, réutiliser, c'est de se dire, c'est le classique, mais un contenu, il ne va pas servir qu'une fois, donc c'est des marronniers, donc il va servir plusieurs fois dans l'année, etc. Et l'autre classique aussi, qui est qu'un webinar peut devenir un article, un podcast, ça, c'est les trucs classiques, mais voilà, qu'il faut garder en tête. Je pense que c'est beaucoup ça. Et ensuite, c'est... En fait, il y a un moment où quand un format marche bien, il ne faut pas tout réinventer tout le temps. Donc oui, il y a des fois, il faut sortir de sa zone de confort, il faut challenger les choses. Mais en fait... il y a un moment où quelque chose marche très bien continuons, continuons et puis au bout d'un moment on va, enfin n'attendons pas que ça décline mais il y a un moment où on va, en fait et c'est pour ça que les filles de mon équipe, c'est pour ça que je les trouve incroyables, c'est que avant même que je leur dise là il va falloir challenger le format du webinar en fait un moment elles vont arriver me dire je voudrais proposer autre chose parce que ça marche super bien mais je pense que ça pourrait marcher encore plus et ça marche en fait et en fait c'est d'un côté ça roule et donc du coup ça leur fait enfin elle passe de moins en moins de temps parce qu'elle maîtrise qu'elles font et puis il ya toujours un moment où elles vont se dire tiens ben là je vais pouvoir ajouter quelque chose

  • Speaker #0

    Et en fait, ça, je pense que c'est hyper bénéfique parce que tout roule, donc c'est fluide. Mais tu vas te rajouter un petit truc qui va faire que, un, ça marche mieux. Et puis toi, tu es plus motivé parce que du coup, tu fais quelque chose de nouveau. Et ça, je pense que c'est hyper utile. Et puis, c'est aussi de se dire... En fait, c'est l'art de dire non. Moi, j'ai fait des trainings à mon équipe sur dire non. Parce que... En fait, comme on a aussi voulu à un moment se positionner en business partner, être l'agence conseil en contenu, le risque, c'est de dire oui à tout. Et si tu dis non, comme je disais une fois, deux fois, trois fois, on ne sollicite plus. Donc, en fait, tu dis oui à tout, sauf que tu as trop de choses et tu commences à produire. Et puis, tu te rends compte qu'en fait, ils ne s'en servent pas parce qu'une fois, on t'a demandé quelque chose, tu as voulu le faire tout de suite. Sauf qu'en fait, si tu avais attendu deux mois, on ne te l'aurait jamais redemandé parce que ce n'était peut-être pas très utile. Donc, c'est aussi de se dire, OK, en fait, on priorise. Est-ce que c'est pris au business, etc. ? Et on va voir, on va proposer des solutions. Est-ce qu'on ne peut pas mutualiser avec un autre contenu ? Il y a des fois, on se rend compte que nous, on fait une vidéo sur le même sujet. On va juste adapter le format et ça va servir pour deux équipes. Et c'est de se dire, il y a aussi des choses où on va le faire et d'autres où on va avoir un œil dessus, on va juste être en consulting. C'est aussi savoir quel rôle avoir en fonction de l'enjeu. Et il y a des fois où, oui, peut-être que si on l'avait fait, ça aurait été peut-être encore mieux fait parce que c'est notre métier et que quelqu'un qui n'a jamais fait de vidéo et créé un script, en vrai, c'est hyper dur. Mais si l'enjeu n'est pas, c'est pas la priorité numéro un, si on a juste un rôle de consulting et qu'on vient de challenger certains points, en fait, ce n'est pas grave, ça suffit. Et la fois d'après, on les aidera complètement parce que tout le monde aura mieux anticipé, etc. Donc, voilà, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi faire preuve de leadership, en fait, ce que tu dis, tu vois. C'est avoir une posture de leader sur ton sujet. Et savoir dire non, c'est aussi avoir une posture de leadership. Et puis aussi,

  • Speaker #0

    on se rend compte qu'il y a des sujets, il y a tous des moments où on a envie de développer un truc. Et en fait, Payfit, c'est aussi une boîte qui va très vite. Donc, il y a des fois où on se rend compte que deux mois après, le sujet, il n'est plus d'actu. Et il y a des fois où on le sent aussi, on se dit, ok, alors ça, ça fait trois fois qu'on nous le demande. Ce serait peut-être vraiment bien qu'on le priorise. Ok, on va revoir la roadmap parce qu'en fait, là, il faut vraiment que... Enfin, moi, j'estime que... En fait, là, il faut qu'on bouscule notre roadmap pour ça. Et à l'inverse, il y a des choses où je me dis, attention, ça, on n'est pas du tout sûr. Attendons d'abord. Attendons d'avoir justement de la data, des insights côté sales pour s'assurer que là, on part dans la bonne direction. Et en fait, il y a des fois où on se dit que ça ne fonctionne pas. Je ne sais pas, telle intuition qu'on avait, on voulait se positionner sur, je n'en sais rien, telle convention, ça ne marche pas. Heureusement que tout d'un coup, on n'a pas développé de dics à clients de cette convention. Donc, c'est temporisé. Et je pense que c'est hyper important aussi de savoir dire non de temps en temps.

  • Speaker #1

    Surtout dans une boîte en croissance comme celle de Payfit, parce que sinon, tu te fais vraiment écraser.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu te fais écraser et tu t'éparpilles. Et en fait, du coup, tu fais tout. Je pense que tu ne fais pas forcément très bien. Tu ne le diffuses pas assez. Donc, ça ne marche pas bien. Donc, en fait, tu ne valorises pas ton travail. Du coup,

  • Speaker #1

    tu te dis, c'est parce que j'en fais sûrement pas assez. Et du coup, c'est vraiment l'espèce de cercle vicieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est aussi des fois dire, attendez, là, on vous a fait un seul contenu, mais c'est un master, c'est un contenu premium. Et en fait, il va aider beaucoup plus que cinq tout petits contenus pas hyper utiles. Et puis, c'est aussi se dire à quel point c'est quelque chose qu'ils vont pouvoir réutiliser. OK, c'est un truc, là, c'est parce qu'il y a une actu chaude, mais on sait que dans une semaine, on n'en parle plus. On va développer un contenu, mais avec un minimum d'effort. C'est ça aussi, c'est le temps passé. Quel est le temps qu'on va passer et se dire. Ok, ça, c'est un sujet qui va durer deux semaines, mais c'est ultra important, tout le monde va en parler. Ok, on fait un truc très court et on adapte quel est le bon format. C'est aussi ça, quoi.

  • Speaker #1

    Allez, dernière question. C'est quoi les prochains défis ?

  • Speaker #0

    Les prochains défis, c'est appliquer tout ce qu'on a fait sur le Bayard Narrative. En fait, c'est de la diffusion aussi. C'est-à-dire que le Bayard Narrative, c'est un contenu. Et en fait, il faut qu'on le diffuse et il va falloir qu'on le traque aussi. Donc, c'est très bien d'avoir fait ce projet. Moi, j'ai été ravie de le faire. Mais en fait, à moi de m'assurer que ça crée une dynamique et que tout le monde s'en serve et qu'on l'applique. Donc, ça, c'est un vrai enjeu parce qu'en fait, des preses qui dorment dans un drive, je pense qu'on en connaît toutes beaucoup. Et je voudrais éviter ce syndrome. Donc, ça, c'est le premier enjeu. Il y a, comment est-ce qu'on... C'est ce qu'on disait, on avait du sales, on passe au product-led growth, on crée aussi ce modèle self-acquisition. Je pense qu'il y a énormément de choses à faire en contenu, des choses qu'on n'avait pas encore développées jusque-là, parce que ce n'était pas forcément l'enjeu. Donc je pense qu'il y a un... une vraie réflexion sur comment faire du contenu là-dessus. Il y a l'international, l'IA dont on a parlé. Et après, il y a un sujet... Alors, ce n'est pas un défi à court terme, mais quelque chose qui, pour moi, serait un jour très intéressant chez Payfit, c'est de passer la frontière du B2B et d'aller plus vers le B2C. Aujourd'hui, on ne le développe pas beaucoup, mais je trouve qu'il y a quelque chose à faire. La paye, c'est un sujet qui... te concernent en tant qu'employé, plus sur le terme de rémunération, mais en fait, on en parle très peu, et pareil, quand on en parle, c'est pas fun. Je suis assez convaincue qu'il y a des choses hyper intéressantes à faire via je pense de la vidéo, sur du social media par exemple, des formats très courts, avec un angle d'humour, etc. Je pense qu'il y a plein de choses à faire sur parler de la paie aux employés qui connaissent mieux leurs droits, L'idée n'est pas de se positionner employeur contre employé, parce que nous, on veut que les deux soient satisfaits, mais vraiment de se dire qu'on va aider les deux. Et je pense que là, il y a un champ des possibles énorme qui nous attend. Et ça, je pense que ça peut être hyper intéressant à faire.

  • Speaker #1

    Le message est passé. C'est ça ! C'était une bonne occasion. super pour les personnes qui veulent te contacter te suivre c'est LinkedIn comme à propos de tous les professionnels de ce monde ok très bien et bah écoute Gabrielle merci beaucoup merci à toi merci d'avoir partagé tout ça merci à toutes les personnes qui sont encore là à ce moment là merci d'avoir écouté jusqu'au bout et puis vous connaissez la chanson le like, le partage tout ça et on se dit à très vite ciao ciao

Description

Pour essayer Signitic : https://bit.ly/3z7kmlt

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Pour travailler avec Bulldozer - https://bulldozer-collective.com

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Dans cet épisode, nous recevons Gabrielle Béal, Content Team Lead chez Payfit.


Payfit est une de nos licornes françaises. Et sa croissance repose en partie sur sa capacité à produire un très grand volume de contenus pour l'externe mais également pour faciliter les actions commerciales. J'ai donc voulu en savoir plus sur les coulisses de cette Content Machine.


Avec Gabrielle, nous abordons dans l'épisode :

- La composition de son équipe Content chez Payfit

- Comment créer du contenu dans différents pays ?

- La data du Content

- Le content au service des autres départements

- L'importance du Buyer Narrative


N'oubliez pas de noter le podcast si vous avez aimé l'épisode ! 🚀

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OÙ RETROUVER GABRIELLE : https://www.linkedin.com/in/gabrielle-b%C3%A9al-48b4998a/
OÙ RETROUVER PAYFIT : https://payfit.com/fr/

OÙ RETROUVER JORDAN : linkedin.com/in/jordanchenevier/

BOSSER AVEC BULLDOZER : https://bulldozer-collective.com/

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QU'EST-CE QUE BULLDOZER ?
Bulldozer maximise la performance marketing & commerciale des PMEs et Scale-Ups sur l'ensemble de leur funnel. Notre modèle hybride agence/collectif nous permet d’accéder aux meilleurs talents du marché et d’agir sur l’ensemble des leviers de performances de nos clients (Outbound, Paid, SEO, ABM, RevOps, Data…).
En 2 ans, notre forte visibilité sur les réseaux, notre pool de talents ainsi que notre vision à 360° du growth nous ont permis d’avoir une forte croissance et d’attirer 200+ clients (Aircall, Alma, Sunology, Hexa…).

Sur les années à venir notre ambition est forte : concevoir et opérer des stratégies “growth” qui font référence dans le monde et ainsi devenir un leader sur le sujet d’ici 2030. Pour travailler avec nous 👉 https://bulldozer-collective.com/

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TIMECODE
00:00 - Intro
02:17 - Son rôle chez de Content Team Lead chez Payfit
12:17 - Comment se compose l’équipe
15:18 - Collaboration des équipes France & international
18:15 - Les clés de la collaboration avec les autres équipes (sales, product)
29:50 - Les objectifs du contenus et de la team data
37:56 - The Buyer Narrative
51:10 - Améliorer sa productivité de contenu
01:03:40 - Les prochains défis


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien. Et en fait, ce n'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux. Chaque contenu peut devenir un canal de diffusion. C'est-à-dire, je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects. Et en même temps, à la fin, je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter. Ça va devenir un canal. Et puis, en fait, ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là, j'ai un petit déj client. Je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients. Tout peut devenir un canal. C'est un doc Notion où on a mis tous les contenus qu'on appelle la Sales Content Library avec un tableau, avec des filtres. Et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du panel, etc. Et ils trouvent le bon contenu.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas mentionner un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #0

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #1

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? Si vous suivez les contenus qu'on produit avec Bulldozer, que ce soit aussi bien ce podcast avec Conquête, sur LinkedIn, notre newsletter ou directement sur notre site web, vous savez qu'on aime partager nos dernières astuces pour augmenter l'acquisition, la conversion, bref, générer plus de business. Et aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un outil qui est très sous-estimé, notamment sur des sujets de conversion, c'est votre signature email. Votre signature email, c'est un moyen très simple de pouvoir diffuser des messages personnalisés auprès des prospects de votre choix. C'est pour ça que c'est très puissant pour des campagnes d'ABM notamment. À titre d'info, sur les campagnes ABM qu'on utilise chez Bulldozer auprès de nos clients, la signature email, ça peut être jusqu'à 36% de taux de conversion sur des contenus. Donc c'est vraiment très très élevé. C'est pour cette raison qu'on a choisi Signetic en partenaire de Conquête. Signetic, c'est une solution de personnalisation d'email qui vous permet de déployer des signatures pour tous les collaborateurs en quelques clics seulement. Il y a une intégration native avec Google Workspace et Microsoft 365. C'est connecté à votre CRM. Vous avez aussi la possibilité de créer directement vos designs dans Canva et de les déployer dans l'outil. Bref, c'est très puissant, très simple d'utilisation. Et avec le code BULLE2R20, vous pouvez bénéficier de 20% de réduction sur l'outil. Merci à Cynetic de proposer cette offre pour les auditeurs de Conquête. Allez, on attaque l'épisode. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Conquête. Aujourd'hui, on va parler... contenu et j'ai avec moi une personne qui vient d'une petite startup de l'écosystème qui s'appelle Payfit. Gabrielle, merci d'être là, bienvenue. Donc tu es Head of Content de Payfit. Est-ce que tu peux déjà pour commencer nous expliquer c'est quoi le rôle de content chez Payfit ?

  • Speaker #0

    Alors il y a on va dire trois gros sujets majeurs. La première partie c'est toute la partie... de contenu pour l'acquisition, donc tout ce qui est demand generation. La deuxième partie, c'est tout ce qui est contenu pour les customers. Et la troisième partie, qui est du contenu, mais pas que, ça va être du copywriting, être garant du tone of voice, et donc entre le content, la brand, etc. Si je te détaille ces scopes-là, toute la partie acquisition, c'est à la fois le SEO et après tout ce qui est contenu pour les sales, pour les aider à nurter leur pipe, à closer plus rapidement, etc. Et tout ce qui est contenu pour la team growth, donc du téléchargement, d'e-book, de l'organisation de webinars, etc. Donc ça, c'est vraiment toute cette partie content marketing. La partie customer, ça va être... plus, alors il y a une petite partie onboarding, comment on crée du contenu pour onboarder nos nouveaux clients, mais c'est surtout, on va dire, de la fidélisation, de la rétention. Nous, on fait de la paye, c'est hyper compliqué, nos clients, c'est pas des gens qui ont un background pay généralement, et donc du coup, il faut qu'on vulgarise tout le contenu. Donc on va créer des contenus type newsletter, webinar, de vulgarisation juridique pour leur dire... Voilà, attention, en ce moment, il y a ça, il y a cette échéance, il y a telle nouvelle loi. On essaie de leur faciliter la compréhension de tout ça. Et voilà, c'est vraiment les pôles majeurs. Ce qu'on fait peu, peut-être tu vas me poser la question, je t'en anticipe, c'est du contenu très brand. C'est des choses qu'on ne fait plus trop aujourd'hui, qu'on a fait au tout début, mais ça ne marchait pas trop bien, c'était un peu hors sol. Les sales ne s'en servaient pas, la growth ne s'en servait pas. nos clients ne lisaient pas trop parce que c'était trop théorique, on partait dans des trucs RH très généralistes, il y a plein de gens qui le font mieux que nous je pense et du coup on s'est vraiment recentré sur notre coeur de métier et comment on peut aider nos clients, vraiment les aider comme Payfit les aide en fait, un peu refléter notre solution quoi

  • Speaker #1

    C'est quoi que tu appelles du contenu brand ?

  • Speaker #0

    Ça va être plus des choses très dans l'inspiration de, j'en sais rien, alors ça peut être soit sur Payfit, comment on positionne Payfit, par exemple en tant que boîte hyper innovante, etc. Aujourd'hui, on va plus faire ça via Firma, plus de la leader advocacy, mais on ne va pas aller faire plein de contenu là-dessus, sur comment Payfit a, j'en sais rien, levé des fonds. créer tout ce qui a été créé, etc. On ne va pas chercher à faire vraiment de l'inspiration pure parce que ce n'est pas ce que nos clients recherchent aujourd'hui. Je ne dis pas qu'on ne le fera pas parce que je pense que ça peut être hyper intéressant. C'est juste qu'aujourd'hui, on priorise et pour l'instant, ce n'est pas ce que nos clients attendent. On a un peu recentré.

  • Speaker #1

    Oui, et je pense qu'il y a des timings dans une histoire de boîte qui s'y prêtent plus que d'autres.

  • Speaker #0

    Complètement, oui.

  • Speaker #1

    Juste pour préciser, Firmin, CEO de la boîte.

  • Speaker #0

    Pardon, oui. Oui, oui, j'en parle comme si tout le monde le connaissait. Mais...

  • Speaker #1

    Juste pour préciser. OK. Et côté format.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est quoi les formats ? Donc, sur la partie SEO, j'imagine bien de l'article. Tu as parlé de nurturing, ce genre de choses. Les e-books, on en a parlé. C'est quoi les autres formats à disposition ? Parce que notamment quand tu as parlé de l'onboarding... Du coup, il y a plusieurs formats qui me sont venus en tête. Et je me suis notamment dit, potentiellement, il y a du contenu dans le produit. Et donc, est-ce que ça fait partie des contenus sur lesquels vous vous êtes impliqués ou ça, c'est l'équipe product ?

  • Speaker #0

    Alors, de plus en plus. En fait, de base, on ne travaille pas dessus. Mais de plus en plus, on intervient parce qu'en fait, c'est du product. Il faut une expertise product. Il faut parfois une expertise UX writing. Donc, on a des UX writers. Mais il faut aussi une expertise content pour savoir comment problématiser, comment structurer. comment être concis, justement comment vulgariser des choses hyper compliquées parce que le product, il est dedans et ce n'est pas forcément évident pour eux d'aller vulgariser des choses qui leur semblent évidentes. Donc de plus en plus, on travaille ensemble, notamment sur des formats vidéo. Ça, c'est quelque chose qu'on développe de plus en plus, qui vont aller dans le produit pour aider un nouveau client à faire ses premiers pas, à comprendre comment fonctionne Payfit. On a une Payfit Academy qui va aider un nouveau client à comprendre la paye. On a retravaillé, nous, les vidéos pour que ce soit plus fluide, plus qualitatif aussi. Donc, ça va être beaucoup de formats vidéo pour l'instant qu'on développe sur l'onboarding. De vidéos très courtes, vraiment.

  • Speaker #1

    Est-ce que le fait que vous soyez de plus en plus impliqués dans le produit, ça vient aussi du fait que, historiquement, vous avez une motion très sales et puis de plus en plus, vous passez sur Telpserve, des choses comme ça. Ça vient de ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, ça vient complètement de ça. C'est se dire, OK, Product-Led Growth Mindset, la self-acquisition qu'on développe de plus en plus, qui est quelque chose qui est assez récent quand même chez nous. Et donc, ça demande aussi de repenser complètement l'expérience utilisateur, client, prospect, toutes les frontières disparaissent quand même un peu. Et donc, dans cette optique-là, en effet, on travaille beaucoup plus avec le produit, avec le product marketing aussi. C'est des équipes distinctes pour... Oui, pour se dire comment est-ce que le contenu peut avoir vraiment une valeur ajoutée, et aussi qu'il y ait une cohérence entre le moment où on parle à un prospect et quand il est client, parce qu'en fait, on se rend compte aussi que si ce n'est pas les mêmes équipes, la manière de s'exprimer va parfois être très différente et on ne retrouve pas la marque. Donc, ça peut être le tone of voice, ça peut être des mots qui sont employés, c'est plein de choses. Et en fait, s'il n'y a pas d'unité entre le moment où il est prospect et le moment où il est client, C'est un peu compliqué. Donc, le fait de travailler tous ensemble va aussi aider à créer cette harmonie qui est hyper importante dans l'expérience client-utilisateur.

  • Speaker #1

    Et donc, ce que tu disais, et je trouve ça hyper intéressant, c'est que finalement, là, dans le type de contenu que vous développez, j'ai l'impression que votre souhait, finalement, c'est un peu de devenir la ressource RH juridique paye pour le marché. C'est un peu dans cette direction que vous allez, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, surtout juridique paye. Alors RH, on le fait forcément parce que c'est quand même une partie de notre type.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que c'est un peu plein d'autres choses, effectivement.

  • Speaker #0

    Mais il y a tellement aujourd'hui de contenu RH qui existe que ce n'est pas forcément là qu'on aura la plus grosse valeur ajoutée. En tout cas, si c'est traité avec le lien entre RH et paye, oui, c'est sûr. Mais purement RH, on en fait un peu, mais ce n'est pas ce qu'on fait le plus. Là où je pense, pour moi, le contenu payfit doit vraiment être là pour... aider les petites entreprises, petites et moyennes entreprises, à ne plus galérer avec la paie. En fait, il faut qu'on les aide, parce que c'est une galère. Et tout ce qui peut venir leur faire gagner du temps... enlever de l'angoisse etc ça va être hyper utile donc c'est pour ça que des formats vidéo très courts qui vulgarisent qui sont un peu sympa des choses qu'on est en train de créer là sur youtube en fait ça on a vachement d'attentes là dessus parce que t'as pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien et en fait c'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux donc voilà il faut que ce soit drôle il faut mettre de l'humour, il faut mettre les codes d'aujourd'hui donc c'est des codes qu'on peut voir même sur TikTok en fait il faut se permettre ça parce que sinon c'est pas possible quoi

  • Speaker #1

    Vous exploitez des canaux comme TikTok ?

  • Speaker #0

    Non on l'exploite pas par contre dans la manière dont on pense nos f... nos formats vidéo courts aujourd'hui, on s'inspire de ces tendances-là.

  • Speaker #1

    Côté canaux, les articles SEO très bien, vidéos YouTube, d'autres canaux que vous exploitez ?

  • Speaker #0

    Il y a social media au sens large, mais ce n'est pas forcément là où on est le... On n'a pas encore une stratégie qui est hyper poussée. C'est un des gros projets de ce nouveau semestre. Après, on va avoir tout ce qui est newsletter et tout ce qui est comment on se... qu'on exploite notre base de données. C'est notamment énormément à travers des workflows de nurturing. Beaucoup de mots anglais, mais je pense que c'est ce qui parle le plus aux gens. Ça va aussi être beaucoup par... On va aussi diffuser tous nos contenus via tout ce qui est des nurters. On va travailler beaucoup là-dessus. Après, la diffusion, c'est se dire comment ça peut passer en ads. Il peut y avoir des choses qu'on va mettre en avant sur le site web. En fait... c'est que chaque contenu peut devenir un canal de diffusion c'est à dire je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects et bah en même temps à la fin je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter, donc ça va devenir un canal et puis en fait ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là j'ai un petit déj client, je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients des testimonials classiques en fait il faut que tout, c'est un peu un cercle vertueux... en fait tout peut devenir un canal oui je suis d'accord,

  • Speaker #1

    oui puis l'objectif c'est justement de pouvoir réexploiter à fond oui exactement côté équipe ça ressemble à quoi aujourd'hui l'équipe ?

  • Speaker #0

    parce que j'ai l'impression que vous produisez quand même beaucoup de choses oui alors on est intégré au sein de l'équipe marketing en tout on est 6 donc il y a 4 content managers une alternante content manager et moi il y a deux content leads qui sont très seniors et qui vont chacune manager des content qui sont assez seniors aussi en vrai et donc il y a chacune à son scope et avant on avait une personne qui faisait de la diffusion et du tracking et qui gérait le social media en fait c'est un post que j'avais recruté parce que les content managers ils produisent mais ils ne diffusent pas et ils ne trackent pas c'est à dire ils adorent écrire et une fois que c'est fait bon on produit autre chose et puis enfin c'est une to-do list voilà c'est ça on s'en fiche si ça marche ce qui est sympa c'est d'écrire quoi Ok, bon, très bien. J'étais pareil. Et en fait, à force de les harceler en les disant, il faut diffuser, il faut traquer, etc. Je voyais que ça ne leur plaisait pas et qu'en fait, elles avaient aussi beaucoup de choses. Donc, du coup, j'ai créé un poste d'une personne qui était là pour bosser en binôme avec chaque content et tout diffuser, faire des campagnes de diffusion, des databases de diffusion, que ce soit en interne ou en externe, aussi auprès des sales, comment être plus présent pour bien diffuser. Et donc... personne a travaillé pendant deux ans au sein de l'équipe contenu, ce qui nous a énormément aidé. Elle a mis en place, on en reparlera je pense après, plein de choses pour traquer, donc plein d'outils de data, de rituels de data, de forcer tout le monde à diffuser, à recycler, à réutiliser, etc. Plus elle gérait le social media. Mais en fait, au bout d'un moment, elle a géré tellement de choses et comme elle a réussi à créer plein de ponts avec toutes les équipes, son rôle dépassait largement le contenu. Elle devenait un... une personne qui diffuse au sein de la team market et aujourd'hui elle est campagne marketing manager parce que ça faisait beaucoup plus de sens donc c'est au delà du contenu mais tant mieux c'est une réussite en fait ça montre que on a créé encore plus de ponts et voilà

  • Speaker #1

    et le fait qu'au départ elle soit dans la team contenu bah du coup elle a le réflexe dès qu'il faut diffuser des choses d'aller regarder ce qui se fait côté content en fait et puis elle a du coup le...

  • Speaker #0

    l'esprit a été biberonné au contenu chez Méfine, donc c'est sûr que c'est dans ses gènes, donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Tu as fait le tour des membres de l'équipe ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et vous avez...

  • Speaker #0

    C'est France.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc moi je m'occupe que de la France et il y a des content managers donc au Royaume-Uni et en Espagne et là il y a en fonction un, deux content managers qui travaillent.

  • Speaker #1

    Des personnes en externe ?

  • Speaker #0

    Très peu, on a une... en SEO qui du coup nous écrit un nombre d'articles par mois. On fait appel à des freelances vidéo de temps en temps mais c'est tout.

  • Speaker #1

    Ok et tu parlais rapidement de l'international là ? comment est-ce que vous collaborez entre France Inter ? Parce qu'en France, vous avez une avance qui est monstrueuse. Du coup, comment est-ce que ça se gère ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas évident. Je pense que là, on a encore beaucoup de choses à améliorer parce que, comme tu dis, déjà, on est beaucoup plus nombreux dans la team Content France. On est beaucoup plus seniors. On fait tout du contenu depuis assez longtemps. Donc, c'est plus facile je pense aussi pour nous. Après, la paie n'est pas du tout... pareil d'un marché à l'autre en france c'est très compliqué en espagne ça l'est en uk pas du tout donc en fait les contenus qui sont très pertinents en france ne le sont pas forcément au uk des fois pas du tout on n'en est pas au même niveau de notoriété donc on n'a pas forcément non plus les mêmes enjeux et on n'a pas tout le temps les mêmes personas donc il ya une partie qu'on peut recycler on essaye mais c'est beaucoup de en fait on va plus se partager des bonnes pratiques se dire justement pas penser à diffuser penser à traquer nous on a mis en place tel outil ça va plus être des bonnes pratiques tel format marche hyper bien le contenu au sein de ce format ce sera pas le même mais le format il fonctionne très bien essayez-le l'Espagne par exemple a commencé à faire beaucoup de vidéos YouTube et c'est là où on s'est dit ok ils nous ont dit ça marche hyper bien et on s'est dit mais en fait nous on fait pas de YouTube faut qu'on le fasse donc voilà c'est plus de l'inspiration que vraiment de mutualiser les comptes il y a une petite partie qu'on mutualise mais c'est pas la majorité oui c'est plus une relation partenariale

  • Speaker #1

    finalement. Ouais,

  • Speaker #0

    exactement. Après, on essaye quand même de faire de temps en temps des campagnes globales. Donc, tu vois, on va faire une enquête auprès de 1000 professionnels du monde de la paye. Et du coup, on va poser les mêmes questions dans les trois pays, ce qui va permettre à chaque pays d'avoir son livre blanc. Mais on va aussi pouvoir faire une comparaison entre les différents pays d'Europe, ce qui peut aussi être hyper intéressant. Donc, on va essayer de créer des opportunités, mais elles ne sont pas forcément toujours évidentes.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et côté... parce que j'imagine qu'il y a aussi une grosse partie design et même des ressources design, vous ne les centralisez pas pour l'ensemble des pays ?

  • Speaker #0

    Alors, si on va essayer, c'est pareil. En fait, si on se dit les e-books, on va tous avoir le même template d'e-book, d'infographie, pareil. Donc, on essaye au maximum de reprendre tout ce qui est template design d'une équipe à l'autre, enfin d'un pays à l'autre. Ça, pour le coup, on y arrive plutôt bien. Et après, contenu, ça va vraiment... ça va être moins facile. Mais en fait, plus on partage et plus on se rend compte que si, il y a des choses qu'on peut partager. Il y a des expertises, il y a des réflexes, il y a des bonnes pratiques, il y a des conseils. Et en fait, c'est ça le plus utile. Et ça, ça fait la différence.

  • Speaker #1

    Tu en as parlé un petit peu... tout à l'heure mais du coup si on peut creuser un peu aussi la manière dont tu collabores avec les autres équipes si tu peux nous expliquer notamment la partie sales, moi je pense que ça c'est un truc qui intéresse pas mal de monde, c'est comment est-ce que en tant qu'équipe content, on s'assure de bien collaborer avec les sales et surtout qu'ils utilisent bien ce qu'on produit c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    qu'ils acceptent déjà nos meetings, c'est déjà un grand pas c'était un gros, enfin pour moi c'était un de mes enjeux, enfin j'en avais fait un peu un de mes enjeux quand je suis arrivée chez Payfit, c'était pas forcément forcément dans la fiche de poste et dans les attentes. Mais pour moi, c'était beaucoup plus clé que d'aller développer un blog RH, par exemple. Donc, j'ai arrêté le blog RH et je me suis concentrée sur les sales. En fait, dans mon expérience précédente, donc chez Gymlib, une startup dans le sport, au début, on était B2C, on est passé en B2B. Et en fait, là, j'ai découvert ce que c'était que le contenu B2B. Pour être honnête, je ne connaissais pas trop. Et en fait, on n'était pas nombreux. Moi, les sales, c'était mes potes. On faisait du fractionné ensemble le midi. Donc, en fait, déjà, ils me parlaient. Ils me connaissaient, ils me parlaient, ils me répondaient. j'ai passé énormément de temps avec eux aller à des rendez-vous clients de comprendre leurs problématiques, d'assister à des appels etc et donc j'ai créé du contenu avec eux et quand je suis arrivée chez Payfit en fait on était 300, personne ne me connaissait il y avait une centaine de sales enfin en fait ils ne me parlaient pas quoi et puis très vite le Covid est arrivé donc on n'était même plus au bureau donc en fait c'est hyper compliqué de se voir et donc du coup je me suis dit il faut vraiment faire quelque chose parce que tout notre contenu on leur envoie ils ne s'en servent pas... ils ne savent pas qui on est et en fait ils ont raison, notre contenu est beaucoup trop éloigné de leur priorité Et on a commencé à se dire, OK, on en fait une priorité. Il y a une personne dans mon équipe qui est devenue vraiment le lead là-dessus. Et on a mis un plan d'action énorme il y a, je pense, trois ans. Moi, ça fait cinq ans que j'y suis. Et c'était, OK, on va d'abord... écouter des démos. Nous, on a Mojo, enfin, on avait, je ne sais pas si on l'a encore, mais Mojo qui enregistre toutes les démos. Donc, on a regardé, chaque mois, on avait un brainstorming avec toute la team content et il fallait qu'on ait regardé quatre démos. Et on avait un tableau Excel où on se mettait, OK, c'était quoi le personnel ? quels insights qu'est-ce que ça peut être comme opportunité de contenu donc on a fait ça pendant 6 mois en parallèle on a assisté à des démos visuels avec des sales on a fait du shadowing on a commencé à se rapprocher c'est un peu gênant parce que du coup t'as un peu l'impression de sur solliciter tu mets des meetings les gens viennent pas donc après ils écoutent pas c'est un peu compliqué mais après on l'a tous fait donc c'est le jeu et en fait je sais pas au fur et à mesure il s'est passé quelque chose... parce qu'en fait, on leur a dit on va vous demander vos besoins, on va vous mettre des points tous les mois. À l'époque, on était organisé, les sales étaient organisés en squad par convention collective, par taille d'entreprise, etc. Et donc du coup, on s'est dit, OK, on va en faire avec chaque squad. Donc on va avoir des ambassadeurs et en fait, tous les mois, on aura un channel Slack avec chaque squad et tous les mois, on aura un meeting et on va leur demander c'est quoi vos besoins, c'est quoi vos pain points. Nous, on a créé ça. Est-ce que ça vous intéresse ? Oui, non, etc. Et du coup, au fur et à mesure, ils ont... compris que nous, on était là pour créer des choses qu'ils nous ont demandées. Donc, on a priorisé vraiment tout ce qu'ils nous demandaient en se disant en fait, là, il faut leur dire oui. Parce que si on leur dit non deux fois, trois fois, ils ne nous redemanderont plus. Et donc là, on a commencé à créer tout ce qu'ils nous demandaient. Et donc, évidemment, ils l'utilisaient, ceux qui nous l'avaient demandé. Et à partir de tout ça, ça a fait la différence.

  • Speaker #1

    Fait de la confiance.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense deux choses qu'on a créées, qui ont été hyper utiles, c'est un doc Notion, où on a mis tous les contenus, qu'on appelle la Sales Content Library, avec... un tableau avec des filtres et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du funnel, etc. Et ils trouvent le bon contenu. Donc, on leur a mis en avant les disques qui performent le mieux, etc. Donc ça, c'est hyper facile pour eux de le trouver. Et le deuxième point, c'est qu'on s'est mis aussi à parler leur langage parce qu'avant, on allait leur dire Ah, on a créé une enquête, voilà, c'est hyper intéressant, point. Ok, super. Et en fait, maintenant, c'est Ok, on sait qu'en ce moment, il y a tel sujet qui est hyper intéressant pour eux ou si vous avez des bad timing dans votre pipe vous savez pas comment les relancer on a ce contenu, c'est exactement dans la problématique du moment envoyez-leur le mois dernier on a fait ça, c'est le top performer on a regardé sur Hotspot, ça a généré 10 clients en un mois, et en fait à partir du moment où on parle le langage de la data évidemment c'est ce qui les intéresse, ça fonctionne et puis là tu vois

  • Speaker #1

    tu donnais un exemple, ah, bad timing et tout, il y a aussi le côté c'est clé en main. Je prends, je sais comment l'activer. En fait, je le prends, ah, il faut le mettre dans cette case, voilà, je le mets dans cette case. C'est facile.

  • Speaker #0

    Et on leur écrit en plus le texte qu'on leur met, du coup, ils n'ont vraiment plus qu'à faire un copier-coller. Et on fait aussi des trainings. Donc, régulièrement, on va travailler avec l'équipe Sales Enablement et donc, on peut faire un training content. Et ça va être un... comment mieux écrire pour avoir plus de réponses dans les mails que vous envoyez. Avec des petites astuces, etc. Comment est-ce que ça peut changer ? Là, on vous a pris les huit objections principales. On se base vraiment, eux, leur propre bout. Comme ça, nous, on n'invente rien. Ça, c'est vos huit objections, celles que vous entendez tout le temps. Regardez, à chaque objection, nous, on a ce contenu, ce contenu, ce contenu. C'est le top 3, il faut les utiliser. Et vraiment prendre tout leur scénario.

  • Speaker #1

    En fait, c'est une étude de matrice. Au fur et à mesure, vous êtes en train de... d'essayer de développer une matrice. Je n'ai plus qu'à regarder dans la case.

  • Speaker #0

    De matcher le besoin et le contenu associé. Si on se rend compte qu'il manque un contenu, ils nous le disent, on le priorise et derrière, on le développe. Ça, ça fait vraiment la différence. Je pense que le dernier point, c'est de se dire... Déjà, on parle à tout le monde. On parle au directeur, on parle au manager, on parle aux juniors parce qu'ils n'ont pas tous les mêmes insights. Donc, hyper intéressant d'avoir tout ça. On met en scène les sales pour différents... diffuser notre contenu en interne. C'est-à-dire qu'on crée un nouveau contenu, on pense que c'est hyper utile pour les sales. Plutôt que de nous le balancer dans un channel sac où ils ne nous connaissent pas forcément encore tous parce qu'il peut y avoir du turnover, etc., où eux sont nouveaux, on demande, en fait, on fait une mini-vidéo. Ça, c'est pour les contenus premium, on ne le fait pas pour tous. Mais on va faire une mini-vidéo avec deux sales qui, eux, vont répondre à des questions, un format un peu à la combini, un truc qu'ils connaissent. Et ces deux sales, et c'est eux qui vont le pousser ensuite. dans le channel Slack. Et en fait, évidemment, s'il y a leurs potes en vidéo et qui en plus envoient le message Slack, ça a beaucoup plus d'impact que si c'est nous qui l'écrivons. Donc voilà. Donc toutes ces petites choses-là mises bout à bout ont réussi à créer une vraie collab et aujourd'hui, ils nous disent qu'on est des business partners et ça, c'était un peu le gras là quand je suis arrivée.

  • Speaker #1

    Excellent. Et est-ce que vous êtes impliquée dans les presse commerciales ?

  • Speaker #0

    Non, pas trop. C'est plus le sales enablement. Donc nous, parfois, on va les aider sur certains sujets qui peuvent être... Là, on est en train de retravailler la brand platform, donc ça demande à un peu revoir la manière dont on pitch, pay fit, etc. Donc, on va un peu intervenir là-dessus. Par contre, c'est vraiment le sales enablement. Ils vont nous consulter de temps en temps, mais c'est quelque chose qu'on a laissé au sales enablement.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre l'épisode pour vous présenter Bulldozer, l'entreprise derrière la production de ce podcast. Bulldozer est un collectif spécialisé en marketing et growth et notre job, c'est de maximiser la performance marketing et commerciale des entreprises sur l'ensemble de leur funnel. Donc de la génération de leads à leur conversion et leur rétention. Pour ça, on s'appuie sur différents leviers, le premier étant notre pool de plus de 200 experts qui composent le collectif et qui nous permettent d'adresser des sujets aussi divers que la demand gen, l'outbound, le SEO, les revops, etc. Ainsi qu'une méthode de travail scientifique, data-driven et qui exploite ce qui se fait de meilleur en termes d'outils et technologies. On a accompagné plus de 200 clients depuis notre création en 2022 et parmi nos références, on trouve des super boîtes comme Aircall, Salesforce, Payfit ou Mooncard pour ne citer qu'elles. Si vous aussi, vous souhaitez faire de votre marketing non plus un simple générateur de leads ou de notoriété, mais bien un générateur de revenus, je vous mets un lien vers notre site internet en description. Écrivez-nous, je pense qu'on peut faire de très belles choses ensemble. Allez, on reprend. Donc là, on a parlé de l'équipe Sales, l'équipe Product.

  • Speaker #0

    Product, alors on n'a pas du tout autant d'interactions, de collaborations. En fait, justement, c'est que ça, c'était un peu la success story, ce qu'on a fait avec les sales. Et on veut essayer de le répliquer sur d'autres équipes.

  • Speaker #1

    Mais après, c'est bien de commencer par l'équipe sales aussi, parce que historiquement, vous avez une culture qui est très,

  • Speaker #0

    très sale. Clairement. Et puis, c'était le plus important. C'était un des enjeux pour moi qui était vraiment majeur. Product, c'est un peu plus compliqué, parce que déjà, l'organisation en interne va... être un peu moins évidente pour nous et comment dire en fait il y a quand même moins de il y a moins de projets pour l'instant on bosse ensemble on n'a pas forcément une roadmap hyper fournie de product et content ce qu'on avait plus côté sales donc pour l'instant ce qu'on fait c'est plus qu'on va faire des one shot avec différentes équipes... Et donc, on va travailler avec l'équipe onboarding, on va travailler avec l'équipe qui gère telle feature, etc. Et en fait, au fur et à mesure, comme généralement ça se passe bien, en fait, ça fait un peu l'effet boule de neige. C'est-à-dire que du coup, un tel va parler de nous, donc on va être impliqué dans tel projet. Et puis, comme moi, je bosse beaucoup sur le site web, en fait, c'est très lié au produit. Donc, on commence à avoir des interactions avec le produit. Donc là, c'est plus de le faire un peu étape par étape. Donc, on a de plus en plus de rituels avec certains directeurs au produit pour savoir leur... leur roadmap et savoir à quel moment ça peut être pertinent de travailler ensemble. Donc là, on le fait un peu pas à pas. Est-ce que dans un an, ils nous considérons comme des business partners ? Peut-être.

  • Speaker #1

    Excellent. Ouais, j'ai l'impression que là où avec les sales, vous êtes dans, je dirais, dans une anticipation constante, là, ce que tu décris du product, c'est que vous êtes plutôt dans de la réaction.

  • Speaker #0

    Oui, on essaye de plus en plus à travers nos points trimestriels. d'anticiper ce qui va venir et d'essayer de créer des opportunités et de se dire, OK, là, il va falloir qu'on travaille ensemble. Donc ça, on le fait de plus en plus. Mais il n'y a pas encore ce côté vraiment... En fait, pour les sales et pareil pour l'équipe... Keep Growth, on est un peu une agence conseil en contenu. Aujourd'hui, c'est quelque chose qui pourrait être hyper intéressant d'avoir pour le produit, mais qui, je pense, demande... En fait, c'est toujours la même chose. Je trouve que les gens, quand on fait du contenu, ils ne savent pas forcément ce que c'est. Donc, il y a quand même une grosse partie de sensibilisation, de montrer ce qu'on fait, de montrer la valeur ajoutée et de leur dire... Et c'est aussi parfois, on voit des choses qui ont été faites, on n'a pas été impliqués. Ce n'est pas grave, en fait. Nous, on va leur dire, ah, ben voilà, on aurait pu peut-être faire ça. Regardez, nous, on a fait fait telle vidéo, ça pourrait être hyper intéressant de reprendre un peu les mêmes codes. Et en fait, vu que c'est notre métier, normalement, on fait plutôt bien. Et du coup, ils vont se dire, ah bah ouais, c'est vrai, ce serait hyper intéressant. Est-ce que vous pouvez nous aider à faire les prochaines vidéos pour l'onboarding, par exemple ? Et c'est ça, en fait, qui va être, je pense, le plus efficace et pas d'arriver avec nos gros sabots en imposant nos trucs, quoi. Tu as mentionné un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #1

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #0

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est vraiment... Les personnes qui ne travaillent pas au market, oui, tu fais du contenu.

  • Speaker #1

    Mais même au sein du marketing, en vrai, beaucoup de gens dans les équipes marketing, je pense qu'ils ne savent pas forcément ce que c'est que le contenu. Parce que l'équipe contenu, des fois, n'est pas rattachée à l'équipe marketing. et ça peut être très obscur pour un gouverneur. Et en fait, c'est ça... en fait c'est ça que j'ai voulu éviter quand je suis arrivée chez Payfit c'est de se dire je veux pas être une énième équipe contenue qui travaille un peu dans sa tour on est vu comme des intellos qui écrivent toute la journée des trucs dont tout le monde se fout ça peut être vu comme ça soyons honnêtes ils écrivent des trucs théoriques ils emploient des mots pompeux mais en fait ça ne sert à rien on ne sait pas ce qu'ils font, on ne sait pas ce qu'ils apportent sur chat j'ai pété parce qu'en plus maintenant il y a ça et moi c'est pour ça que j'ai aussi insisté autant sur il faut diffuser et il faut traquer parce que souvent c'est un de toute façon l'équipe contenue on sait pas trop ce qu'ils font puis ils ont pas de data donc en fait on sait pas trop s'ils servent à quelque chose et déjà c'est pas du tout valorisant pour les équipes les content managers je travaille mais je sais pas vraiment à quoi je sers donc au bout d'un moment je pense que ça donne un peu envie de faire autre chose. Et en fait, c'est... Ouais, je pense que c'est vraiment hyper important de montrer ce qu'on fait, et pour ça, il faut parler le langage des autres. Et donc, c'est pas en parlant juste un langage de... C'est pas que de l'écriture, mais en fait, si on reste que trop dans des sujets un peu trop... Enfin, il faut s'adapter à... En fait, il faut rajouter une dimension business dans tout ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est pour ça que le sujet de la... diffusion. Tu le mentionnais tout à l'heure, la grande majorité des gens qui font du contenu, ils ne diffusent pas. Et je pense que ça n'aide pas, en fait. Et en fait, à partir du moment où déjà c'est diffusé et que tu vas sur un réseau social et que tu vois le contenu, il est là, déjà tout de suite, il se passe un truc. Tu te dis, c'est à ça que ça sert. Ne serait-ce que ça, en fait. C'est un truc tout bête. Tu as fait une transition toute trouvée sur le sujet, tracking, data, machin. Qu'est-ce que vous monitorez ?

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est quoi vos objectifs ? Ça aussi, ça peut être une question intéressante, parce que... C'est quoi l'objectif d'une team data ?

  • Speaker #1

    En fait, c'était déjà pour moi, c'était de se dire il faut qu'on sache ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Parce qu'en fait, on peut créer pendant des années, si on ne sait pas ce qui fonctionne, en fait, on tourne en rond et ça ne sert à rien. Donc, c'est savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas.

  • Speaker #0

    Mais ce qui marche, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Au début, on n'avait pas de KPIs. Forcément, il faut ramener tant de leads. Et même aujourd'hui, on ne l'a pas pour l'équipe content, on l'a pour l'équipe marketing. et donc c'est un effort collectif mais on n'a pas nous un nombre de clients etc après c'est plus si tu vois qu'il y a deux leads sur un contenu qui a pris 10 jours à être produit c'est pas satisfaisant donc je trouve que c'est aussi en fonction de ton rapport effort temps et puis c'est aussi en parlant avec la team data, la team market de dire est-ce que ça vous trouvez concrètement est-ce que vous trouvez trouvez que ça, le nombre de leads, est-ce que vous trouvez que c'est satisfaisant ou pas ? Est-ce que vous trouvez que la conversion est bonne ? Donc voilà, ça va plus être des échanges avec des personnes de l'équipe Gross. Mais moi, ce que je voulais, c'était leur soumettre aussi, leur dire, nous, ça, c'est nos chiffres. Qu'est-ce que vous en pensez ? Avec le risque qu'ils nous disent que ce ne soit pas bien, mais je pense que le risque valait... Le jeu en valait la chandelle. Et c'était de se dire, il faut aussi que... En fait, il y a un moment où il faut qu'on soit capable, c'est ce que je disais, mais je le répète un peu toujours, mais c'est... de parler le même langage, parce qu'une équipe grosse, elle ne parle pas le même langage, elle parle chiffres, c'est comme les sales, et donc nous, leur dire, ah, on vous a créé une vidéo, super, mais bon, so what ? Et donc, du coup, c'était se dire, on va pouvoir leur dire, en fait, ce que ça a amené tous les, enfin, régulièrement, tous les trimestres ou semestres, leur dire, ça, c'est ce qui a le mieux performé, et eux vont traquer aussi, dans les as, ce qui marche le mieux, etc. Donc, en fait, eux aussi voient l'impact de ce qu'on fait, et donc, on s'est dit, bah, on fait. on veut tout traquer. Donc là, on est parti dans quelque chose de très exhaustif avec tout ce qu'on pouvait, parce que la data, c'est quand même très compliqué. Donc, on n'a pas accès à tout. Mais c'est aussi bien tout ce qui est newsletter, taux d'ouverture, à quoi ressemble notre base de diffusion. Donc, il y a qui ? C'est quelle taille d'entreprise ? C'est quel persona ? C'est quel secteur ? C'est social media ? Qu'est-ce qui marche le mieux ? Qu'est-ce qui marche le moins bien ? Etc. C'est tout ce qui est SEO. Donc là, on a une team SEO. Il y a une partie qui est... côté growth, donc elle va aussi nous donner toute la data sur ce qui performe le mieux. Et puis après, il y a tout ce qui est contenu, donc ton contenu à télécharger, combien il y a eu de leads, c'est quoi le... Enfin, voilà, MQL, lead to demo, demo to customer, enfin, voilà, ça va vraiment être tout ça. On essaye vraiment de tout traquer. On a une feature HubSpot qui nous permet, en fait, de traquer ce que les sales utilisent. On crée des liens traqués pour les sales et donc, du coup, on peut voir ce que les sales ont envoyé. On a une team data qui travaille sur Looker et qui nous a créé un tableau content Looker. Là, on a des filtres. On peut voir en fonction de la date, le nombre de téléchargements par contenu, de voir la répartition par taille d'entreprise, par persona. On peut vraiment aller loin dans tout ça. C'est génial. Cette personne qui nous a créé tout ça dans la team data, c'était incroyable. En fait, c'est pareil, c'est que nous, on demandait, on demandait, mais on n'était pas prioritaire. Et c'était ça aussi, en fait, l'enjeu, c'est aussi de se positionner pour dire, mais non, mais nous, on vous apporte quelque chose, en fait. Et s'ils considèrent qu'on leur apporte rien, ils ne nous font pas de data. S'ils ne nous font pas de data, on ne peut pas montrer qu'on leur apporte quelque chose. Donc, ça ne s'arrête pas. Et heureusement, il y a un moment, tout a changé. Et là, du coup, on est capable de leur montrer ce qu'on leur apporte. Et en fait, c'est génial d'avoir un tableau de cœur parce que ce n'est pas nos interprétations. Tout le monde peut le regarder et on voit très bien ce qui va, ce qui ne va pas. C'est beaucoup plus facile

  • Speaker #0

    Oui, puis il y a une forme d'autonomie aussi au travers de la data de maintenant, en fait, je n'ai plus besoin d'aller gratter à droite, à gauche et tout. C'est là,

  • Speaker #1

    on te montre. Exactement. Et tout le monde peut le consulter. Et il y a un autre point qui, je pense, est hyper intéressant pour notamment des boîtes qui n'ont pas forcément accès à tout ça. Il y a un truc qui est très utile, c'est Notion Analytics. Parce que nous, notre Sales Content Library, donc là où tous les sales vont piocher les contenus, donc c'est là où on met les liens track et hotspot. Sauf qu'évidemment, ils n'utilisent pas tous les liens traqués parce que des fois, ils ont leurs propres liens, c'est plus facile, etc. Mais du coup, nous, sur Notion, on peut suivre le nombre de clics sur telle rubrique de la Content Library. Et donc, du coup, on sait là où les sales vont le plus piocher, on sait là où ils ont le plus cliqué, donc on sait les catégories qui marchent le mieux. Et donc, suite à ça, on a fait une V2 parce qu'on s'est dit, OK, il y a la moitié des catégories, ils n'y vont pas. Donc, en fait, les pain points, ça les intéresse, les conventions, ça les intéresse. Mais tel filtre, en fait, ils n'y vont jamais. Donc, repensons tout. On a fait un document beaucoup plus simple. Mais du coup, nous, on sait, on a vraiment tout, combien de pages ont été consultées chaque trimestre. On regarde par trimestre. Et ça, c'est hyper utile pour nous, en fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est fort. Ça, j'avoue. Je n'avais jamais vu le truc Notionalytics pour savoir où est-ce que les sales, ils allaient piocher les trucs et tout.

  • Speaker #1

    C'est vraiment moindre. Oui, c'est parce qu'on sait qu'ils ne vont pas tout le temps utiliser le lien HubSpot. Et donc, si on voit que... Nous, on a chaque semestre la personne qui nous donne la data qui était dans notre équipe, mais du coup, maintenant, est vraiment plus marketing, nous dit, voilà, là, les sales, c'est les contenus sur lesquels ils ont le plus cliqué dans nos chaînes, la page qu'ils ont la plus ouverte. Et donc, ça, c'est hyper utile. C'est excellent.

  • Speaker #0

    Sur les derniers mois, vous avez eu un projet de bayer narrative. Oui. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Je me suis posé la même question que toi quand on m'a demandé de faire ce projet, pour être honnête. Alors, comment le faire de manière limpide ? C'est un peu lié au Bayard Journaux, si on connaît l'expression Bayard Journaux, c'est un peu la même chose. C'est en fait penser vraiment le parcours d'un lead. à travers chaque phase de développement, on va dire, de maturation. Et c'est de se dire, il faut qu'on sache exactement qui attend quoi, à quelle étape, quand, à quel moment, sous quel format, etc. Donc, c'est un gros projet qui demande déjà de faire tout un mapping et un audit du contenu pour savoir, en fait... tout ce qu'on a, tout filtrer par catégorie pour derrière aller faire des pourcentages, de se dire ok, dans tous les formats, j'ai x% de vidéos, j'ai x% d'articles, j'ai x% d'e-books, je ne fais pas tout. Et ça, pareil pour, ok, au sein de notre funnel, donc Tofu, Mofu, Bofu, c'est quoi le pourcentage de chaque étape au sein du funnel. Donc, si j'ai... 10% de mes contenus qui sont tofu, c'est peut-être déséquilibré, il faudrait peut-être que j'en crée plus. Et donc ça, on le fait pareil pour les personas. Est-ce qu'il y a des personas qui sont surreprésentées ? Et donc en fait, grâce à ça, une fois qu'on a calculé tout ça, on arrive à savoir est-ce qu'il y a des choses qui sont surreprésentées, sous-représentées. Première chose. Et deuxième chose, est-ce que c'est bien ou pas bien ? En fait, il y a des fois, c'est très bien qu'il y ait des choses qui soient surreprésentées parce que c'est ce qui performe le mieux. Donc, c'est qu'on a réussi. À l'inverse, on va se rendre compte que... Parce que ça, on le croise avec notre dashboard looker. Et donc, on a notre top performer. Et donc, si je me rends compte que... Par exemple, un exemple qu'on a eu. Dans mes formats, j'ai... Enfin, je te fais le détail. Tu couperas si tu veux. C'est 5% dans tous les contenus. On a 5% de... comparatif et 5% de simulateurs. Donc ça, on considère que ce sont des formats. Sauf qu'on se rend compte que dans le top 20 de notre looker, Glow-On, c'est ça qui fonctionne le mieux. Donc c'est un peu dommage qu'on ait 40% d'e-book et que 5% de comparatif, 5% de simulateur. Donc en fait, ça, il va falloir qu'on en produise plus. Donc dans nos prio roadmap du deuxième semestre, c'est de développer des comparatifs et des simulateurs. Donc en fait, ça permet vraiment de détecter déjà tout ce qui va bien. Il y a des choses quand même qui vont bien et tout ce qui ne va pas bien. Donc, on fait ça. Après, on l'a croisé avec nos bailleurs Persona. Donc, on a mis à jour tous nos bailleurs Persona. Et donc, une fois qu'on a eu tout ça, on a fait sur des slides PowerPoint, des slides qu'on appelle bailleurs narrative. On va prendre pour chaque segment. Là, on n'a pas fait par Persona, on a fait par segment, donc taille d'entreprise. Pour chaque étape, quels sont ses comportements ? Quelles questions il se pose ? Comment il agit ? Quels sont ses pain points ? Quelles peuvent être ses objections, etc. Et ensuite, comment ça se traduit en contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme format ? Et donc ça, pour chaque étape, pour chaque segment. Et donc, ça donne une cartographie de tout ça. Et en fait, c'est un peu un manuel qu'on peut utiliser où on se dit, OK, donc là, on veut créer un contenu pour telle cible. Quelle question il se pose déjà ? oui donc là en fait c'est ça le contenu qui va le mieux performer et donc tout ça on croise tout ça et on en fait des recommandations pour ce qu'il faut qu'on priorise et c'est pas que pour le contenu moi je l'ai présenté du coup à toute la team marketing donc France parce que pour l'instant on l'a fait pour la France les pays eux vont le développer et c'est de se dire en fait ça va tout nourrir c'est que ça nourrit la manière dont on va s'exprimer ce qu'on va mettre en avant sur le site web... Ça va remettre à jour aussi tous nos workflows de nurturing, parce qu'on se rend compte qu'il y a des fois, c'est peut-être pas les bons éléments qu'on a mis en avant. Ça nous a donné des nouveaux angles pour les ads, parce qu'en fait, on se rend compte que dans les comportements, il y a des choses qu'on n'avait pas forcément prises en compte. Donc voilà, l'idée, c'est de l'appliquer dans plein de champs du marketing, notamment sur le deuxième semestre. Mais à long terme, quoi. Donc, après, il y a... Nous, on a tout fait nous-mêmes. On peut aller encore beaucoup plus loin et prendre une agence, un cabinet externe pour rajouter une partie enquête auprès d'un panel qui n'est pas nos clients, nos leads, pour savoir ce qu'ils préfèrent consommer, quand, etc., etc. On a interrogé, j'ai oublié de le dire, mais on a aussi interrogé 200 clients. pour comprendre leurs habitudes, leurs attentes, que ce soit en termes de contenu, pas lié à Payfit, vraiment leur consommation de contenu, mais aussi leurs attentes par rapport au contenu Payfit de vulgarisation juridique, mais aussi d'onboarding, du quotidien, etc. Donc c'est vraiment essayer de comprendre comment pense un prospect de A à Z.

  • Speaker #0

    Ok. Question ? Oui. Le Z, il nous...

  • Speaker #1

    Le Z ?

  • Speaker #0

    Est-ce que le Z, c'est le closing ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une bonne question. Je n'aurais pas dû dire de A à Z.

  • Speaker #0

    Je te l'aurais posé, mais j'aurais trouvé une autre manière de le dire.

  • Speaker #1

    En fait, l'idée pour moi, c'est que là, on s'est arrêté au closing. Sauf que l'onboarding, notamment dans le self-onboarding, dans cette logique de self-acquisition... tout est un peu revu. En fait, ça reste quand même un peu de l'acquisition parce qu'on peut les perdre si l'onboarding ne se passe pas bien. Donc, l'idée, c'est de se dire que là, on l'a fait jusqu'au closing, mais qu'après, pour moi, il va falloir qu'on développe la même chose pour le client. Et donc, du coup, si on développe le client, on va faire de l'onboarding au churn, normalement. Et il y a un moment où ça va se regrouper. L'onboarding va faire le lien entre les deux. Donc, en fait, je pense que le Z, c'est sans fin.

  • Speaker #0

    On est à chien. Mais là, en tout cas, aujourd'hui... En l'état, votre projet s'est arrêté au moment du closing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Oui, oui. Et donc, ce travail, tu vois, de mapping, parce que du coup, il y a un gros travail de mapping, de c'est quoi les différentes étapes, c'est quoi les questions que les gens se posent, etc. C'est un travail qui est fait, du coup, aussi en collaboration avec les autres équipes ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, complètement. Moi, j'ai beaucoup travaillé avec l'équipe Product Marketing, parce que c'est lui qui a fait tous les Bayer Persona. Et en fait, c'est lui qui a fait tout ce qui était comportement. les triggers, les pain points, etc. C'est lui qui a fait tout ça. Et on a beaucoup travaillé ensemble après sur les questions qui se posent. Et lui a évidemment parlé aux products, aux sales, aux customers aussi, etc.

  • Speaker #0

    Sur un projet comme ça, vous avez fait une petite squad spécifique sur ce projet ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi les rôles dans une équipe comme celle-là ? Du coup, product marketing, tu veux dire ? Oui,

  • Speaker #1

    product marketing, Head of Marketing France, qui est... qui, elle, nous challengeait, amenait aussi un regard extérieur. C'est quelqu'un qui est arrivé il y a peu de temps, donc elle a aussi cet œil neuf que nous, on n'a plus forcément. Et moi, toute la partie content, tracking, et un peu mutualisation. Et après, moi, je me suis appuyée dans l'équipe Growth, des personnes de la data, des personnes du SEO. des personnes, des grosses ops pour... J'avais besoin de data, il y avait des data que je n'avais pas, j'avais besoin de confronter mes... Je ne trouve plus le mot. Mon ressenti. Mes intuitions. Voilà, mes intuitions, merci. J'avais besoin de confronter mes intuitions à leur expertise. Et donc, je leur ai demandé un peu aussi de l'aide et qu'ils me donnent leur avis sur ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Dans un racisme, c'est les gens qui ont été consultés.

  • Speaker #1

    Exactement, voilà. Je n'ai pas fait de racisme, mais si j'en avais fait un, ils auraient été mis dans la case C.

  • Speaker #0

    Très bien. Le livrable final, ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    Une presse Google Slides.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, comment est-ce que vous l'éveragez pour la suite ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il y a une partie de diffusion interne. Donc déjà, on présente... un maximum d'équipes. Moi, j'ai fait des one-one avec plusieurs personnes de l'équipe Growth. Je l'ai présenté à toute l'équipe marketing. Et après, on en a, nous, en contenu, on l'a transformé tout ça en toutes les idées que ça nous a données. En gros, moi, j'ai fait des... rubrique en gros tout ce qui n'allait pas et pour chaque point qui n'allait pas j'ai demandé à mon équipe de réfléchir à comment est-ce qu'on quels assets contenus pourraient répondre à cette problématique donc typiquement il n'y a que 5% de comparatifs ok qu'est-ce qu'on pourrait créer comme comparatif surtout qu'on se rend compte que c'est surtout Beaufou qui fonctionne donc il faut des comparatifs Beaufou et donc là on s'est toutes posées pendant l'été en se disant ok on réfléchit à toutes nos idées on a noté toutes nos idées on a fait un tableau avec des étoiles qui pensent que c'est le plus utile efficaces et après c'est comme ça qu'on s'est dit ça c'est les prio j'ai fait un crash test auprès des personnes grosses pour savoir si elles étaient d'accord avec nos prio et après là le rôle c'est d'aller insuffler tout ça dans les roadmaps des autres personnes de la type gross et de se dire ok on va faire un point avec la personne des ads, ce qu'on a fait en se disant ça nous donne plein de nouvelles idées d'angles de concepts etc ok on se note tout ça et ça sur le prochain semestre on va développer tout ça pareil avec la personne qui j'aime gère tous les norteurs, etc. Et j'ai un collègue qui m'a fait remarquer à juste titre qu'en fait, il y a beaucoup de slides, il y a beaucoup d'infos. Et en fait, au quotidien, tu ne vas pas aller regarder une presse de 40 slides. Et il me disait, ce serait bien que tu nous fasses un Notion avec vraiment les éléments clés qu'il faut qu'on garde en tête, un peu le one-pager qu'on consulte. Et je me suis dit, oui, c'est une ligne de plus dans la tout doux. Mais en fait, ça va être beaucoup plus utilisé. Et je pense que ça, c'est une très bonne idée.

  • Speaker #0

    Question, parce que du coup, après, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu des sujets d'IA. Mais filer tes 40 slides à une IA et lui demander de faire un one pager, tu penses que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Oui, sur principe oui. Parce que j'aimerais que ça t'aide. Ouais, ouais, mais tu vois, j'ai pas encore toujours le réflexe. Il y a.

  • Speaker #0

    Moi, je commence à l'avoir de plus en plus, là. Surtout pour condenser des trucs.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Let's go.

  • Speaker #1

    En fait, c'est que... il y a des fois, ça me prend plus de temps de trouver le bon prompt et de bien recréer l'assistant. Et donc, il y a des fois, je me dis, bon, je vais le faire moi-même. Sur du court terme, c'est bien, sur du moyen long terme, c'est pas forcément le plus efficace.

  • Speaker #0

    Ok et donc moi j'ai bien compris que effectivement ce Bayer Narrative j'ai très bien compris comment l'équipe Content allait pouvoir les vrai de ce truc et ensuite effectivement bon bah bien être au clair notamment sur la partie acquisition de ce type de contenu c'est pour ce type de persona ce type de voilà L'équipe Sales, tu n'en as pas vraiment parlé, mais du coup, eux...

  • Speaker #1

    Non, les directeurs seront au courant parce que ça a été présenté à l'EXCO, à la Leadership Team, etc. Mais après, dans le quotidien des Sales, je pense que ce serait ne pas parler leur langage que de leur balancer ça comme ça. Je préfère justement leur dire, quand vous êtes...

  • Speaker #0

    là vous avez déjà eu des démos vous allez closer et il vous a sorti telle objection vous avez ça on en revient sur la matrice plutôt que de leur dire regardez ces 50 slides on en revient à la matrice toi en fait ça t'a permis de peut-être revoir un peu la manière dont tu organisais ta matrice mais à la fin le livrable pour eux c'est ça,

  • Speaker #1

    ils t'en fichent c'est que moi ça va m'aider à ce qu'on produise des contenus plus pertinents mais eux ce qu'ils veulent c'est du contenu pertinent peu importe derrière comment on le fait en français mais je pense que c'est vraiment utile au marketing merci Pour nous s'assurer qu'on soit toujours hyper juste dans ce qu'on fait. C'est plutôt utile.

  • Speaker #0

    Ok. On n'a pas les vides fidèles. en fait j'ai envie qu'on ouvre un peu une espèce de porte sur comment être productif quand on fait du content on en parlait juste avant le côté un peu painful du content c'est que c'est du temps incompressible ça prend du temps etc comment est-ce que vous vous y prenez pour être productif et notamment est-ce que vous utilisez des IA ?

  • Speaker #1

    On a Dust qui nous permet d'accéder à Chagipiti, Claude et compagnie. J'ai un peu forcé mon équipe à s'en servir. Régulièrement, on fait des trainings. Encore là, dans deux jours, on a un training. On va chacune se présenter, nos assistants qu'on a itérés. Parce que les V1, ce n'était clairement pas ça. Donc, on a demandé des conseils à droite à gauche. Et donc, du coup, on s'est auto-formé, on a regardé pas mal de vidéos, etc. pour vraiment s'y mettre. Moi, de base, évidemment, je me dis, oula, l'IA pour du content. Sauf qu'en fait, je pense que c'est vraiment pas la bonne approche. Il faut savoir s'en servir, ça va être un allié. Et c'est hyper utile qu'on prenne ce tournant. Donc, c'est vrai que j'ai un peu forcé l'équipe en disant, il faut qu'on prenne le pli, il faut qu'on prenne le pli. Dans un mois, il faut que tout coûte. tout ce qu'on ait créé, nos assistants, qu'on ait fait des tests sur ça, ça, ça, chacune prend son scope et teste et en fait on se rend compte que oui ça peut être utile sur plein de choses alors en copywriting pur, pour l'instant pour créer un titre, un truc hyper percutant franchement je trouve que jusque là je trouve que dans mon équipe on est encore, enfin pour l'instant on est meilleurs je pense que ça va peut-être changer mais je trouve que le temps que ça prend pour avoir un truc est... Un peu bateau quand même, c'est pas fou.

  • Speaker #0

    Oui, puis un titre de 10 mots. Ton compte, il te prend 2 heures à écrire.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Viens, je te sors 10 mots. Mais ouais,

  • Speaker #1

    j'y crois pas trop. Par contre, nous, on s'en sert beaucoup pour, par exemple, se dire, on a un article, on veut en faire une vidéo. OK, on met l'article et on va lui demander de nous faire une V1 de script. Ça, ça va être très utile. On s'en sert beaucoup pour faire des V1 d'articles. On va s'en servir pour faire de la veille. Il y a des fois où, je sais pas, par exemple, je voulais m'inspirer de code TikTok, de... boîte B2B. Alors j'ai quelques exemples en tête de nos chats, de machins, mais en fait je lui ai demandé de me donner plein d'exemples de chaînes TikTok, il m'a donné plein de liens, et en fait il y en a plein auxquels j'aurais vraiment pas pensé, donc ça m'a fait gagner un temps fou. On va lui demander de nous donner plein d'idées, justement des idées de contenu en fait, si on lui explique vraiment la cible, le personnage, le bailleur narratif va permettre je pense d'avoir des idées encore plus fines. Donc pour de la génération d'idées, ça nous a pas mal servi pour reformuler, je trouve qu'il est bon. se dire ok on a une des fois nous on écrit la v1 mais il ya des phrases trop long machin etc est ce que tu peux nous faire une v2 qui soit plus authentique conversationnelle naturel moins commerciale pushy et c'est là je le trouve plutôt bon voilà donc on s'en sert pour plein de choses et puis après il ya des trucs plus de d'orgas qui est quand on fait un meeting il nous fait un compte rendu enfin voilà il ya toutes ces choses là mais qui sont pas du tout liés au content mais liés à plus des méthodes de travail donc Mais je trouve que sur de l'écriture pure, sur vraiment nous créer... Je trouve que sa V1 ne sera jamais mieux qu'un vrai content manager. En fait, je trouve qu'il fait plus la version de quelqu'un qui n'écrit pas hyper bien. Alors peut-être que c'est nos prompts qui ne sont pas très bien expliquées, mais on travaille beaucoup sur les prompts, les assistants sur Dust. Mais je trouve que ça se ressemble un peu tout le temps. Mais ça fait gagner beaucoup de temps en V1, par contre. Et tu vois tous les mails de Nurture Quand tu fais des workflows Où il y a 5 mails et tu hyper personnalises Donc tu fais en fonction de la convention collective De la taille du persona Très vite tu as des trucs Tu peux avoir des centaines de mails Là dessus franchement J'ai passé un peu de temps à faire l'assistant Mais en fait derrière il me fait des V1 Qui sont quand même très très bien Je lui demande de pusher tel contenu Je lui dis ça c'est tofu, ça c'est beau fou Et franchement c'est pas mal

  • Speaker #0

    Et puis, moi, je trouve... Alors après, c'est peut-être parce que mon métier, ce n'est pas de faire du contenu, mais il s'avère que j'en produis quand même beaucoup. même après des années à écrire des trucs, j'ai souvent le syndrome de la page blanche. Là, je ne l'ai plus. Ça, c'est quand même un avantage.

  • Speaker #1

    Oui, en génération d'idées, structure, ou des fois, on veut faire des vidéos, on veut trouver des fun facts au début. Trouver des fun facts, ça prend vachement de temps. Pour ce genre de choses...

  • Speaker #0

    100%, d'accord. Trouver des exemples...

  • Speaker #1

    Exactement. Tous ces petits trucs-là. Ça, ça va être hyper utile. Bon, après, il faut vérifier parce qu'il y a un paquet de choses qui... Oui. Voilà, qui sont un peu inventées. Et on apprend encore à s'en servir. En fait, chaque semaine, on découvre des nouveaux usages. Et en fait, ce que je trouve hyper intéressant, notamment dans le côté management d'une équipe, c'est que là, la personne qui est la meilleure chez nous, c'est notre alternante. Et ce n'est pas un hasard. C'est qu'en fait, c'est la plus jeune. Et en fait, elle s'en sert pour tout. c'est notre champion de Dust et c'est elle qui nous fait enfin la dernière fois c'est elle qui nous a fait le training et en fait c'est ça que je trouve génial tu peux dire en fait elle nous apprend des choses elle nous challenge et je trouve ça génial que ce soit l'alternante qui fasse ça ça fait une espèce d'inversion du rapport de force

  • Speaker #0

    par rapport à cette connaissance-là.

  • Speaker #1

    C'est un peu le mentoring inversé. C'est les jeunes qui apprennent aux vieux. Excellent. C'est très bien comme ça.

  • Speaker #0

    On a parlé d'IA, mais c'est quoi les autres éléments que vous avez pour essayer d'être le plus productif possible ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus un état d'esprit que je vais essayer d'insuffler. Déjà, pour moi, le tracking est hyper important là-dessus. C'est-à-dire, en fait, OK, vous avez passé... ça c'est un des trucs qui vous a pris le plus de temps vous avez passé 4 jours à écrire ça ça a quasiment rien ramené on voit que c'est dans le flop 20 de notre tableau Looker bah en fait on arrête c'est pas la peine quoi donc déjà je trouve que regarder la data va aider à ne pas travailler pour rien. Ensuite, il y a se dire... Moi, c'est le truc des 3 R reuse, reduce, recycle. Je ne les remarque telles ça. Je pense qu'elles n'en peuvent plus. Mais je dis elles parce que ce ne sont que des filles. Et en fait, c'est de se dire déjà on réduit. Parce que toujours pareil, comme on veut produire, produire, produire, on ne diffuse plus. Sauf qu'en fait, non, on attend, on produit, on diffuse, on produit, on diffuse. On attend de voir si ça... marche avant de reproduire, etc. Donc ça, hyper important. Quand on réduit aussi, ça veut dire avant de lancer un contenu, il faut s'assurer que ça va servir. Parce que des fois, on crée une vidéo et puis après, personne s'en sert. Ok, on va s'assurer que gross sales s'en servent. Ah bah, product aussi, ils ont un besoin. Ok, bon bah, on mutualise. Donc c'est faire le tour des équipes et se dire, plus il y a d'équipes qui le veulent, plus on va le prioriser. Mixer ça, évidemment, avec les prix au business qui restent à... ce qu'on a toujours en tête. Ensuite, c'est recycler, réutiliser, c'est de se dire, c'est le classique, mais un contenu, il ne va pas servir qu'une fois, donc c'est des marronniers, donc il va servir plusieurs fois dans l'année, etc. Et l'autre classique aussi, qui est qu'un webinar peut devenir un article, un podcast, ça, c'est les trucs classiques, mais voilà, qu'il faut garder en tête. Je pense que c'est beaucoup ça. Et ensuite, c'est... En fait, il y a un moment où quand un format marche bien, il ne faut pas tout réinventer tout le temps. Donc oui, il y a des fois, il faut sortir de sa zone de confort, il faut challenger les choses. Mais en fait... il y a un moment où quelque chose marche très bien continuons, continuons et puis au bout d'un moment on va, enfin n'attendons pas que ça décline mais il y a un moment où on va, en fait et c'est pour ça que les filles de mon équipe, c'est pour ça que je les trouve incroyables, c'est que avant même que je leur dise là il va falloir challenger le format du webinar en fait un moment elles vont arriver me dire je voudrais proposer autre chose parce que ça marche super bien mais je pense que ça pourrait marcher encore plus et ça marche en fait et en fait c'est d'un côté ça roule et donc du coup ça leur fait enfin elle passe de moins en moins de temps parce qu'elle maîtrise qu'elles font et puis il ya toujours un moment où elles vont se dire tiens ben là je vais pouvoir ajouter quelque chose

  • Speaker #0

    Et en fait, ça, je pense que c'est hyper bénéfique parce que tout roule, donc c'est fluide. Mais tu vas te rajouter un petit truc qui va faire que, un, ça marche mieux. Et puis toi, tu es plus motivé parce que du coup, tu fais quelque chose de nouveau. Et ça, je pense que c'est hyper utile. Et puis, c'est aussi de se dire... En fait, c'est l'art de dire non. Moi, j'ai fait des trainings à mon équipe sur dire non. Parce que... En fait, comme on a aussi voulu à un moment se positionner en business partner, être l'agence conseil en contenu, le risque, c'est de dire oui à tout. Et si tu dis non, comme je disais une fois, deux fois, trois fois, on ne sollicite plus. Donc, en fait, tu dis oui à tout, sauf que tu as trop de choses et tu commences à produire. Et puis, tu te rends compte qu'en fait, ils ne s'en servent pas parce qu'une fois, on t'a demandé quelque chose, tu as voulu le faire tout de suite. Sauf qu'en fait, si tu avais attendu deux mois, on ne te l'aurait jamais redemandé parce que ce n'était peut-être pas très utile. Donc, c'est aussi de se dire, OK, en fait, on priorise. Est-ce que c'est pris au business, etc. ? Et on va voir, on va proposer des solutions. Est-ce qu'on ne peut pas mutualiser avec un autre contenu ? Il y a des fois, on se rend compte que nous, on fait une vidéo sur le même sujet. On va juste adapter le format et ça va servir pour deux équipes. Et c'est de se dire, il y a aussi des choses où on va le faire et d'autres où on va avoir un œil dessus, on va juste être en consulting. C'est aussi savoir quel rôle avoir en fonction de l'enjeu. Et il y a des fois où, oui, peut-être que si on l'avait fait, ça aurait été peut-être encore mieux fait parce que c'est notre métier et que quelqu'un qui n'a jamais fait de vidéo et créé un script, en vrai, c'est hyper dur. Mais si l'enjeu n'est pas, c'est pas la priorité numéro un, si on a juste un rôle de consulting et qu'on vient de challenger certains points, en fait, ce n'est pas grave, ça suffit. Et la fois d'après, on les aidera complètement parce que tout le monde aura mieux anticipé, etc. Donc, voilà, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi faire preuve de leadership, en fait, ce que tu dis, tu vois. C'est avoir une posture de leader sur ton sujet. Et savoir dire non, c'est aussi avoir une posture de leadership. Et puis aussi,

  • Speaker #0

    on se rend compte qu'il y a des sujets, il y a tous des moments où on a envie de développer un truc. Et en fait, Payfit, c'est aussi une boîte qui va très vite. Donc, il y a des fois où on se rend compte que deux mois après, le sujet, il n'est plus d'actu. Et il y a des fois où on le sent aussi, on se dit, ok, alors ça, ça fait trois fois qu'on nous le demande. Ce serait peut-être vraiment bien qu'on le priorise. Ok, on va revoir la roadmap parce qu'en fait, là, il faut vraiment que... Enfin, moi, j'estime que... En fait, là, il faut qu'on bouscule notre roadmap pour ça. Et à l'inverse, il y a des choses où je me dis, attention, ça, on n'est pas du tout sûr. Attendons d'abord. Attendons d'avoir justement de la data, des insights côté sales pour s'assurer que là, on part dans la bonne direction. Et en fait, il y a des fois où on se dit que ça ne fonctionne pas. Je ne sais pas, telle intuition qu'on avait, on voulait se positionner sur, je n'en sais rien, telle convention, ça ne marche pas. Heureusement que tout d'un coup, on n'a pas développé de dics à clients de cette convention. Donc, c'est temporisé. Et je pense que c'est hyper important aussi de savoir dire non de temps en temps.

  • Speaker #1

    Surtout dans une boîte en croissance comme celle de Payfit, parce que sinon, tu te fais vraiment écraser.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu te fais écraser et tu t'éparpilles. Et en fait, du coup, tu fais tout. Je pense que tu ne fais pas forcément très bien. Tu ne le diffuses pas assez. Donc, ça ne marche pas bien. Donc, en fait, tu ne valorises pas ton travail. Du coup,

  • Speaker #1

    tu te dis, c'est parce que j'en fais sûrement pas assez. Et du coup, c'est vraiment l'espèce de cercle vicieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est aussi des fois dire, attendez, là, on vous a fait un seul contenu, mais c'est un master, c'est un contenu premium. Et en fait, il va aider beaucoup plus que cinq tout petits contenus pas hyper utiles. Et puis, c'est aussi se dire à quel point c'est quelque chose qu'ils vont pouvoir réutiliser. OK, c'est un truc, là, c'est parce qu'il y a une actu chaude, mais on sait que dans une semaine, on n'en parle plus. On va développer un contenu, mais avec un minimum d'effort. C'est ça aussi, c'est le temps passé. Quel est le temps qu'on va passer et se dire. Ok, ça, c'est un sujet qui va durer deux semaines, mais c'est ultra important, tout le monde va en parler. Ok, on fait un truc très court et on adapte quel est le bon format. C'est aussi ça, quoi.

  • Speaker #1

    Allez, dernière question. C'est quoi les prochains défis ?

  • Speaker #0

    Les prochains défis, c'est appliquer tout ce qu'on a fait sur le Bayard Narrative. En fait, c'est de la diffusion aussi. C'est-à-dire que le Bayard Narrative, c'est un contenu. Et en fait, il faut qu'on le diffuse et il va falloir qu'on le traque aussi. Donc, c'est très bien d'avoir fait ce projet. Moi, j'ai été ravie de le faire. Mais en fait, à moi de m'assurer que ça crée une dynamique et que tout le monde s'en serve et qu'on l'applique. Donc, ça, c'est un vrai enjeu parce qu'en fait, des preses qui dorment dans un drive, je pense qu'on en connaît toutes beaucoup. Et je voudrais éviter ce syndrome. Donc, ça, c'est le premier enjeu. Il y a, comment est-ce qu'on... C'est ce qu'on disait, on avait du sales, on passe au product-led growth, on crée aussi ce modèle self-acquisition. Je pense qu'il y a énormément de choses à faire en contenu, des choses qu'on n'avait pas encore développées jusque-là, parce que ce n'était pas forcément l'enjeu. Donc je pense qu'il y a un... une vraie réflexion sur comment faire du contenu là-dessus. Il y a l'international, l'IA dont on a parlé. Et après, il y a un sujet... Alors, ce n'est pas un défi à court terme, mais quelque chose qui, pour moi, serait un jour très intéressant chez Payfit, c'est de passer la frontière du B2B et d'aller plus vers le B2C. Aujourd'hui, on ne le développe pas beaucoup, mais je trouve qu'il y a quelque chose à faire. La paye, c'est un sujet qui... te concernent en tant qu'employé, plus sur le terme de rémunération, mais en fait, on en parle très peu, et pareil, quand on en parle, c'est pas fun. Je suis assez convaincue qu'il y a des choses hyper intéressantes à faire via je pense de la vidéo, sur du social media par exemple, des formats très courts, avec un angle d'humour, etc. Je pense qu'il y a plein de choses à faire sur parler de la paie aux employés qui connaissent mieux leurs droits, L'idée n'est pas de se positionner employeur contre employé, parce que nous, on veut que les deux soient satisfaits, mais vraiment de se dire qu'on va aider les deux. Et je pense que là, il y a un champ des possibles énorme qui nous attend. Et ça, je pense que ça peut être hyper intéressant à faire.

  • Speaker #1

    Le message est passé. C'est ça ! C'était une bonne occasion. super pour les personnes qui veulent te contacter te suivre c'est LinkedIn comme à propos de tous les professionnels de ce monde ok très bien et bah écoute Gabrielle merci beaucoup merci à toi merci d'avoir partagé tout ça merci à toutes les personnes qui sont encore là à ce moment là merci d'avoir écouté jusqu'au bout et puis vous connaissez la chanson le like, le partage tout ça et on se dit à très vite ciao ciao

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Dans cet épisode, nous recevons Gabrielle Béal, Content Team Lead chez Payfit.


Payfit est une de nos licornes françaises. Et sa croissance repose en partie sur sa capacité à produire un très grand volume de contenus pour l'externe mais également pour faciliter les actions commerciales. J'ai donc voulu en savoir plus sur les coulisses de cette Content Machine.


Avec Gabrielle, nous abordons dans l'épisode :

- La composition de son équipe Content chez Payfit

- Comment créer du contenu dans différents pays ?

- La data du Content

- Le content au service des autres départements

- L'importance du Buyer Narrative


N'oubliez pas de noter le podcast si vous avez aimé l'épisode ! 🚀

▬▬▬▬▬


OÙ RETROUVER GABRIELLE : https://www.linkedin.com/in/gabrielle-b%C3%A9al-48b4998a/
OÙ RETROUVER PAYFIT : https://payfit.com/fr/

OÙ RETROUVER JORDAN : linkedin.com/in/jordanchenevier/

BOSSER AVEC BULLDOZER : https://bulldozer-collective.com/

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QU'EST-CE QUE BULLDOZER ?
Bulldozer maximise la performance marketing & commerciale des PMEs et Scale-Ups sur l'ensemble de leur funnel. Notre modèle hybride agence/collectif nous permet d’accéder aux meilleurs talents du marché et d’agir sur l’ensemble des leviers de performances de nos clients (Outbound, Paid, SEO, ABM, RevOps, Data…).
En 2 ans, notre forte visibilité sur les réseaux, notre pool de talents ainsi que notre vision à 360° du growth nous ont permis d’avoir une forte croissance et d’attirer 200+ clients (Aircall, Alma, Sunology, Hexa…).

Sur les années à venir notre ambition est forte : concevoir et opérer des stratégies “growth” qui font référence dans le monde et ainsi devenir un leader sur le sujet d’ici 2030. Pour travailler avec nous 👉 https://bulldozer-collective.com/

▬▬▬▬▬

TIMECODE
00:00 - Intro
02:17 - Son rôle chez de Content Team Lead chez Payfit
12:17 - Comment se compose l’équipe
15:18 - Collaboration des équipes France & international
18:15 - Les clés de la collaboration avec les autres équipes (sales, product)
29:50 - Les objectifs du contenus et de la team data
37:56 - The Buyer Narrative
51:10 - Améliorer sa productivité de contenu
01:03:40 - Les prochains défis


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien. Et en fait, ce n'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux. Chaque contenu peut devenir un canal de diffusion. C'est-à-dire, je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects. Et en même temps, à la fin, je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter. Ça va devenir un canal. Et puis, en fait, ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là, j'ai un petit déj client. Je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients. Tout peut devenir un canal. C'est un doc Notion où on a mis tous les contenus qu'on appelle la Sales Content Library avec un tableau, avec des filtres. Et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du panel, etc. Et ils trouvent le bon contenu.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas mentionner un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #0

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #1

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? Si vous suivez les contenus qu'on produit avec Bulldozer, que ce soit aussi bien ce podcast avec Conquête, sur LinkedIn, notre newsletter ou directement sur notre site web, vous savez qu'on aime partager nos dernières astuces pour augmenter l'acquisition, la conversion, bref, générer plus de business. Et aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un outil qui est très sous-estimé, notamment sur des sujets de conversion, c'est votre signature email. Votre signature email, c'est un moyen très simple de pouvoir diffuser des messages personnalisés auprès des prospects de votre choix. C'est pour ça que c'est très puissant pour des campagnes d'ABM notamment. À titre d'info, sur les campagnes ABM qu'on utilise chez Bulldozer auprès de nos clients, la signature email, ça peut être jusqu'à 36% de taux de conversion sur des contenus. Donc c'est vraiment très très élevé. C'est pour cette raison qu'on a choisi Signetic en partenaire de Conquête. Signetic, c'est une solution de personnalisation d'email qui vous permet de déployer des signatures pour tous les collaborateurs en quelques clics seulement. Il y a une intégration native avec Google Workspace et Microsoft 365. C'est connecté à votre CRM. Vous avez aussi la possibilité de créer directement vos designs dans Canva et de les déployer dans l'outil. Bref, c'est très puissant, très simple d'utilisation. Et avec le code BULLE2R20, vous pouvez bénéficier de 20% de réduction sur l'outil. Merci à Cynetic de proposer cette offre pour les auditeurs de Conquête. Allez, on attaque l'épisode. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Conquête. Aujourd'hui, on va parler... contenu et j'ai avec moi une personne qui vient d'une petite startup de l'écosystème qui s'appelle Payfit. Gabrielle, merci d'être là, bienvenue. Donc tu es Head of Content de Payfit. Est-ce que tu peux déjà pour commencer nous expliquer c'est quoi le rôle de content chez Payfit ?

  • Speaker #0

    Alors il y a on va dire trois gros sujets majeurs. La première partie c'est toute la partie... de contenu pour l'acquisition, donc tout ce qui est demand generation. La deuxième partie, c'est tout ce qui est contenu pour les customers. Et la troisième partie, qui est du contenu, mais pas que, ça va être du copywriting, être garant du tone of voice, et donc entre le content, la brand, etc. Si je te détaille ces scopes-là, toute la partie acquisition, c'est à la fois le SEO et après tout ce qui est contenu pour les sales, pour les aider à nurter leur pipe, à closer plus rapidement, etc. Et tout ce qui est contenu pour la team growth, donc du téléchargement, d'e-book, de l'organisation de webinars, etc. Donc ça, c'est vraiment toute cette partie content marketing. La partie customer, ça va être... plus, alors il y a une petite partie onboarding, comment on crée du contenu pour onboarder nos nouveaux clients, mais c'est surtout, on va dire, de la fidélisation, de la rétention. Nous, on fait de la paye, c'est hyper compliqué, nos clients, c'est pas des gens qui ont un background pay généralement, et donc du coup, il faut qu'on vulgarise tout le contenu. Donc on va créer des contenus type newsletter, webinar, de vulgarisation juridique pour leur dire... Voilà, attention, en ce moment, il y a ça, il y a cette échéance, il y a telle nouvelle loi. On essaie de leur faciliter la compréhension de tout ça. Et voilà, c'est vraiment les pôles majeurs. Ce qu'on fait peu, peut-être tu vas me poser la question, je t'en anticipe, c'est du contenu très brand. C'est des choses qu'on ne fait plus trop aujourd'hui, qu'on a fait au tout début, mais ça ne marchait pas trop bien, c'était un peu hors sol. Les sales ne s'en servaient pas, la growth ne s'en servait pas. nos clients ne lisaient pas trop parce que c'était trop théorique, on partait dans des trucs RH très généralistes, il y a plein de gens qui le font mieux que nous je pense et du coup on s'est vraiment recentré sur notre coeur de métier et comment on peut aider nos clients, vraiment les aider comme Payfit les aide en fait, un peu refléter notre solution quoi

  • Speaker #1

    C'est quoi que tu appelles du contenu brand ?

  • Speaker #0

    Ça va être plus des choses très dans l'inspiration de, j'en sais rien, alors ça peut être soit sur Payfit, comment on positionne Payfit, par exemple en tant que boîte hyper innovante, etc. Aujourd'hui, on va plus faire ça via Firma, plus de la leader advocacy, mais on ne va pas aller faire plein de contenu là-dessus, sur comment Payfit a, j'en sais rien, levé des fonds. créer tout ce qui a été créé, etc. On ne va pas chercher à faire vraiment de l'inspiration pure parce que ce n'est pas ce que nos clients recherchent aujourd'hui. Je ne dis pas qu'on ne le fera pas parce que je pense que ça peut être hyper intéressant. C'est juste qu'aujourd'hui, on priorise et pour l'instant, ce n'est pas ce que nos clients attendent. On a un peu recentré.

  • Speaker #1

    Oui, et je pense qu'il y a des timings dans une histoire de boîte qui s'y prêtent plus que d'autres.

  • Speaker #0

    Complètement, oui.

  • Speaker #1

    Juste pour préciser, Firmin, CEO de la boîte.

  • Speaker #0

    Pardon, oui. Oui, oui, j'en parle comme si tout le monde le connaissait. Mais...

  • Speaker #1

    Juste pour préciser. OK. Et côté format.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est quoi les formats ? Donc, sur la partie SEO, j'imagine bien de l'article. Tu as parlé de nurturing, ce genre de choses. Les e-books, on en a parlé. C'est quoi les autres formats à disposition ? Parce que notamment quand tu as parlé de l'onboarding... Du coup, il y a plusieurs formats qui me sont venus en tête. Et je me suis notamment dit, potentiellement, il y a du contenu dans le produit. Et donc, est-ce que ça fait partie des contenus sur lesquels vous vous êtes impliqués ou ça, c'est l'équipe product ?

  • Speaker #0

    Alors, de plus en plus. En fait, de base, on ne travaille pas dessus. Mais de plus en plus, on intervient parce qu'en fait, c'est du product. Il faut une expertise product. Il faut parfois une expertise UX writing. Donc, on a des UX writers. Mais il faut aussi une expertise content pour savoir comment problématiser, comment structurer. comment être concis, justement comment vulgariser des choses hyper compliquées parce que le product, il est dedans et ce n'est pas forcément évident pour eux d'aller vulgariser des choses qui leur semblent évidentes. Donc de plus en plus, on travaille ensemble, notamment sur des formats vidéo. Ça, c'est quelque chose qu'on développe de plus en plus, qui vont aller dans le produit pour aider un nouveau client à faire ses premiers pas, à comprendre comment fonctionne Payfit. On a une Payfit Academy qui va aider un nouveau client à comprendre la paye. On a retravaillé, nous, les vidéos pour que ce soit plus fluide, plus qualitatif aussi. Donc, ça va être beaucoup de formats vidéo pour l'instant qu'on développe sur l'onboarding. De vidéos très courtes, vraiment.

  • Speaker #1

    Est-ce que le fait que vous soyez de plus en plus impliqués dans le produit, ça vient aussi du fait que, historiquement, vous avez une motion très sales et puis de plus en plus, vous passez sur Telpserve, des choses comme ça. Ça vient de ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, ça vient complètement de ça. C'est se dire, OK, Product-Led Growth Mindset, la self-acquisition qu'on développe de plus en plus, qui est quelque chose qui est assez récent quand même chez nous. Et donc, ça demande aussi de repenser complètement l'expérience utilisateur, client, prospect, toutes les frontières disparaissent quand même un peu. Et donc, dans cette optique-là, en effet, on travaille beaucoup plus avec le produit, avec le product marketing aussi. C'est des équipes distinctes pour... Oui, pour se dire comment est-ce que le contenu peut avoir vraiment une valeur ajoutée, et aussi qu'il y ait une cohérence entre le moment où on parle à un prospect et quand il est client, parce qu'en fait, on se rend compte aussi que si ce n'est pas les mêmes équipes, la manière de s'exprimer va parfois être très différente et on ne retrouve pas la marque. Donc, ça peut être le tone of voice, ça peut être des mots qui sont employés, c'est plein de choses. Et en fait, s'il n'y a pas d'unité entre le moment où il est prospect et le moment où il est client, C'est un peu compliqué. Donc, le fait de travailler tous ensemble va aussi aider à créer cette harmonie qui est hyper importante dans l'expérience client-utilisateur.

  • Speaker #1

    Et donc, ce que tu disais, et je trouve ça hyper intéressant, c'est que finalement, là, dans le type de contenu que vous développez, j'ai l'impression que votre souhait, finalement, c'est un peu de devenir la ressource RH juridique paye pour le marché. C'est un peu dans cette direction que vous allez, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, surtout juridique paye. Alors RH, on le fait forcément parce que c'est quand même une partie de notre type.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que c'est un peu plein d'autres choses, effectivement.

  • Speaker #0

    Mais il y a tellement aujourd'hui de contenu RH qui existe que ce n'est pas forcément là qu'on aura la plus grosse valeur ajoutée. En tout cas, si c'est traité avec le lien entre RH et paye, oui, c'est sûr. Mais purement RH, on en fait un peu, mais ce n'est pas ce qu'on fait le plus. Là où je pense, pour moi, le contenu payfit doit vraiment être là pour... aider les petites entreprises, petites et moyennes entreprises, à ne plus galérer avec la paie. En fait, il faut qu'on les aide, parce que c'est une galère. Et tout ce qui peut venir leur faire gagner du temps... enlever de l'angoisse etc ça va être hyper utile donc c'est pour ça que des formats vidéo très courts qui vulgarisent qui sont un peu sympa des choses qu'on est en train de créer là sur youtube en fait ça on a vachement d'attentes là dessus parce que t'as pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien et en fait c'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux donc voilà il faut que ce soit drôle il faut mettre de l'humour, il faut mettre les codes d'aujourd'hui donc c'est des codes qu'on peut voir même sur TikTok en fait il faut se permettre ça parce que sinon c'est pas possible quoi

  • Speaker #1

    Vous exploitez des canaux comme TikTok ?

  • Speaker #0

    Non on l'exploite pas par contre dans la manière dont on pense nos f... nos formats vidéo courts aujourd'hui, on s'inspire de ces tendances-là.

  • Speaker #1

    Côté canaux, les articles SEO très bien, vidéos YouTube, d'autres canaux que vous exploitez ?

  • Speaker #0

    Il y a social media au sens large, mais ce n'est pas forcément là où on est le... On n'a pas encore une stratégie qui est hyper poussée. C'est un des gros projets de ce nouveau semestre. Après, on va avoir tout ce qui est newsletter et tout ce qui est comment on se... qu'on exploite notre base de données. C'est notamment énormément à travers des workflows de nurturing. Beaucoup de mots anglais, mais je pense que c'est ce qui parle le plus aux gens. Ça va aussi être beaucoup par... On va aussi diffuser tous nos contenus via tout ce qui est des nurters. On va travailler beaucoup là-dessus. Après, la diffusion, c'est se dire comment ça peut passer en ads. Il peut y avoir des choses qu'on va mettre en avant sur le site web. En fait... c'est que chaque contenu peut devenir un canal de diffusion c'est à dire je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects et bah en même temps à la fin je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter, donc ça va devenir un canal et puis en fait ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là j'ai un petit déj client, je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients des testimonials classiques en fait il faut que tout, c'est un peu un cercle vertueux... en fait tout peut devenir un canal oui je suis d'accord,

  • Speaker #1

    oui puis l'objectif c'est justement de pouvoir réexploiter à fond oui exactement côté équipe ça ressemble à quoi aujourd'hui l'équipe ?

  • Speaker #0

    parce que j'ai l'impression que vous produisez quand même beaucoup de choses oui alors on est intégré au sein de l'équipe marketing en tout on est 6 donc il y a 4 content managers une alternante content manager et moi il y a deux content leads qui sont très seniors et qui vont chacune manager des content qui sont assez seniors aussi en vrai et donc il y a chacune à son scope et avant on avait une personne qui faisait de la diffusion et du tracking et qui gérait le social media en fait c'est un post que j'avais recruté parce que les content managers ils produisent mais ils ne diffusent pas et ils ne trackent pas c'est à dire ils adorent écrire et une fois que c'est fait bon on produit autre chose et puis enfin c'est une to-do list voilà c'est ça on s'en fiche si ça marche ce qui est sympa c'est d'écrire quoi Ok, bon, très bien. J'étais pareil. Et en fait, à force de les harceler en les disant, il faut diffuser, il faut traquer, etc. Je voyais que ça ne leur plaisait pas et qu'en fait, elles avaient aussi beaucoup de choses. Donc, du coup, j'ai créé un poste d'une personne qui était là pour bosser en binôme avec chaque content et tout diffuser, faire des campagnes de diffusion, des databases de diffusion, que ce soit en interne ou en externe, aussi auprès des sales, comment être plus présent pour bien diffuser. Et donc... personne a travaillé pendant deux ans au sein de l'équipe contenu, ce qui nous a énormément aidé. Elle a mis en place, on en reparlera je pense après, plein de choses pour traquer, donc plein d'outils de data, de rituels de data, de forcer tout le monde à diffuser, à recycler, à réutiliser, etc. Plus elle gérait le social media. Mais en fait, au bout d'un moment, elle a géré tellement de choses et comme elle a réussi à créer plein de ponts avec toutes les équipes, son rôle dépassait largement le contenu. Elle devenait un... une personne qui diffuse au sein de la team market et aujourd'hui elle est campagne marketing manager parce que ça faisait beaucoup plus de sens donc c'est au delà du contenu mais tant mieux c'est une réussite en fait ça montre que on a créé encore plus de ponts et voilà

  • Speaker #1

    et le fait qu'au départ elle soit dans la team contenu bah du coup elle a le réflexe dès qu'il faut diffuser des choses d'aller regarder ce qui se fait côté content en fait et puis elle a du coup le...

  • Speaker #0

    l'esprit a été biberonné au contenu chez Méfine, donc c'est sûr que c'est dans ses gènes, donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Tu as fait le tour des membres de l'équipe ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et vous avez...

  • Speaker #0

    C'est France.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc moi je m'occupe que de la France et il y a des content managers donc au Royaume-Uni et en Espagne et là il y a en fonction un, deux content managers qui travaillent.

  • Speaker #1

    Des personnes en externe ?

  • Speaker #0

    Très peu, on a une... en SEO qui du coup nous écrit un nombre d'articles par mois. On fait appel à des freelances vidéo de temps en temps mais c'est tout.

  • Speaker #1

    Ok et tu parlais rapidement de l'international là ? comment est-ce que vous collaborez entre France Inter ? Parce qu'en France, vous avez une avance qui est monstrueuse. Du coup, comment est-ce que ça se gère ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas évident. Je pense que là, on a encore beaucoup de choses à améliorer parce que, comme tu dis, déjà, on est beaucoup plus nombreux dans la team Content France. On est beaucoup plus seniors. On fait tout du contenu depuis assez longtemps. Donc, c'est plus facile je pense aussi pour nous. Après, la paie n'est pas du tout... pareil d'un marché à l'autre en france c'est très compliqué en espagne ça l'est en uk pas du tout donc en fait les contenus qui sont très pertinents en france ne le sont pas forcément au uk des fois pas du tout on n'en est pas au même niveau de notoriété donc on n'a pas forcément non plus les mêmes enjeux et on n'a pas tout le temps les mêmes personas donc il ya une partie qu'on peut recycler on essaye mais c'est beaucoup de en fait on va plus se partager des bonnes pratiques se dire justement pas penser à diffuser penser à traquer nous on a mis en place tel outil ça va plus être des bonnes pratiques tel format marche hyper bien le contenu au sein de ce format ce sera pas le même mais le format il fonctionne très bien essayez-le l'Espagne par exemple a commencé à faire beaucoup de vidéos YouTube et c'est là où on s'est dit ok ils nous ont dit ça marche hyper bien et on s'est dit mais en fait nous on fait pas de YouTube faut qu'on le fasse donc voilà c'est plus de l'inspiration que vraiment de mutualiser les comptes il y a une petite partie qu'on mutualise mais c'est pas la majorité oui c'est plus une relation partenariale

  • Speaker #1

    finalement. Ouais,

  • Speaker #0

    exactement. Après, on essaye quand même de faire de temps en temps des campagnes globales. Donc, tu vois, on va faire une enquête auprès de 1000 professionnels du monde de la paye. Et du coup, on va poser les mêmes questions dans les trois pays, ce qui va permettre à chaque pays d'avoir son livre blanc. Mais on va aussi pouvoir faire une comparaison entre les différents pays d'Europe, ce qui peut aussi être hyper intéressant. Donc, on va essayer de créer des opportunités, mais elles ne sont pas forcément toujours évidentes.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et côté... parce que j'imagine qu'il y a aussi une grosse partie design et même des ressources design, vous ne les centralisez pas pour l'ensemble des pays ?

  • Speaker #0

    Alors, si on va essayer, c'est pareil. En fait, si on se dit les e-books, on va tous avoir le même template d'e-book, d'infographie, pareil. Donc, on essaye au maximum de reprendre tout ce qui est template design d'une équipe à l'autre, enfin d'un pays à l'autre. Ça, pour le coup, on y arrive plutôt bien. Et après, contenu, ça va vraiment... ça va être moins facile. Mais en fait, plus on partage et plus on se rend compte que si, il y a des choses qu'on peut partager. Il y a des expertises, il y a des réflexes, il y a des bonnes pratiques, il y a des conseils. Et en fait, c'est ça le plus utile. Et ça, ça fait la différence.

  • Speaker #1

    Tu en as parlé un petit peu... tout à l'heure mais du coup si on peut creuser un peu aussi la manière dont tu collabores avec les autres équipes si tu peux nous expliquer notamment la partie sales, moi je pense que ça c'est un truc qui intéresse pas mal de monde, c'est comment est-ce que en tant qu'équipe content, on s'assure de bien collaborer avec les sales et surtout qu'ils utilisent bien ce qu'on produit c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    qu'ils acceptent déjà nos meetings, c'est déjà un grand pas c'était un gros, enfin pour moi c'était un de mes enjeux, enfin j'en avais fait un peu un de mes enjeux quand je suis arrivée chez Payfit, c'était pas forcément forcément dans la fiche de poste et dans les attentes. Mais pour moi, c'était beaucoup plus clé que d'aller développer un blog RH, par exemple. Donc, j'ai arrêté le blog RH et je me suis concentrée sur les sales. En fait, dans mon expérience précédente, donc chez Gymlib, une startup dans le sport, au début, on était B2C, on est passé en B2B. Et en fait, là, j'ai découvert ce que c'était que le contenu B2B. Pour être honnête, je ne connaissais pas trop. Et en fait, on n'était pas nombreux. Moi, les sales, c'était mes potes. On faisait du fractionné ensemble le midi. Donc, en fait, déjà, ils me parlaient. Ils me connaissaient, ils me parlaient, ils me répondaient. j'ai passé énormément de temps avec eux aller à des rendez-vous clients de comprendre leurs problématiques, d'assister à des appels etc et donc j'ai créé du contenu avec eux et quand je suis arrivée chez Payfit en fait on était 300, personne ne me connaissait il y avait une centaine de sales enfin en fait ils ne me parlaient pas quoi et puis très vite le Covid est arrivé donc on n'était même plus au bureau donc en fait c'est hyper compliqué de se voir et donc du coup je me suis dit il faut vraiment faire quelque chose parce que tout notre contenu on leur envoie ils ne s'en servent pas... ils ne savent pas qui on est et en fait ils ont raison, notre contenu est beaucoup trop éloigné de leur priorité Et on a commencé à se dire, OK, on en fait une priorité. Il y a une personne dans mon équipe qui est devenue vraiment le lead là-dessus. Et on a mis un plan d'action énorme il y a, je pense, trois ans. Moi, ça fait cinq ans que j'y suis. Et c'était, OK, on va d'abord... écouter des démos. Nous, on a Mojo, enfin, on avait, je ne sais pas si on l'a encore, mais Mojo qui enregistre toutes les démos. Donc, on a regardé, chaque mois, on avait un brainstorming avec toute la team content et il fallait qu'on ait regardé quatre démos. Et on avait un tableau Excel où on se mettait, OK, c'était quoi le personnel ? quels insights qu'est-ce que ça peut être comme opportunité de contenu donc on a fait ça pendant 6 mois en parallèle on a assisté à des démos visuels avec des sales on a fait du shadowing on a commencé à se rapprocher c'est un peu gênant parce que du coup t'as un peu l'impression de sur solliciter tu mets des meetings les gens viennent pas donc après ils écoutent pas c'est un peu compliqué mais après on l'a tous fait donc c'est le jeu et en fait je sais pas au fur et à mesure il s'est passé quelque chose... parce qu'en fait, on leur a dit on va vous demander vos besoins, on va vous mettre des points tous les mois. À l'époque, on était organisé, les sales étaient organisés en squad par convention collective, par taille d'entreprise, etc. Et donc du coup, on s'est dit, OK, on va en faire avec chaque squad. Donc on va avoir des ambassadeurs et en fait, tous les mois, on aura un channel Slack avec chaque squad et tous les mois, on aura un meeting et on va leur demander c'est quoi vos besoins, c'est quoi vos pain points. Nous, on a créé ça. Est-ce que ça vous intéresse ? Oui, non, etc. Et du coup, au fur et à mesure, ils ont... compris que nous, on était là pour créer des choses qu'ils nous ont demandées. Donc, on a priorisé vraiment tout ce qu'ils nous demandaient en se disant en fait, là, il faut leur dire oui. Parce que si on leur dit non deux fois, trois fois, ils ne nous redemanderont plus. Et donc là, on a commencé à créer tout ce qu'ils nous demandaient. Et donc, évidemment, ils l'utilisaient, ceux qui nous l'avaient demandé. Et à partir de tout ça, ça a fait la différence.

  • Speaker #1

    Fait de la confiance.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense deux choses qu'on a créées, qui ont été hyper utiles, c'est un doc Notion, où on a mis tous les contenus, qu'on appelle la Sales Content Library, avec... un tableau avec des filtres et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du funnel, etc. Et ils trouvent le bon contenu. Donc, on leur a mis en avant les disques qui performent le mieux, etc. Donc ça, c'est hyper facile pour eux de le trouver. Et le deuxième point, c'est qu'on s'est mis aussi à parler leur langage parce qu'avant, on allait leur dire Ah, on a créé une enquête, voilà, c'est hyper intéressant, point. Ok, super. Et en fait, maintenant, c'est Ok, on sait qu'en ce moment, il y a tel sujet qui est hyper intéressant pour eux ou si vous avez des bad timing dans votre pipe vous savez pas comment les relancer on a ce contenu, c'est exactement dans la problématique du moment envoyez-leur le mois dernier on a fait ça, c'est le top performer on a regardé sur Hotspot, ça a généré 10 clients en un mois, et en fait à partir du moment où on parle le langage de la data évidemment c'est ce qui les intéresse, ça fonctionne et puis là tu vois

  • Speaker #1

    tu donnais un exemple, ah, bad timing et tout, il y a aussi le côté c'est clé en main. Je prends, je sais comment l'activer. En fait, je le prends, ah, il faut le mettre dans cette case, voilà, je le mets dans cette case. C'est facile.

  • Speaker #0

    Et on leur écrit en plus le texte qu'on leur met, du coup, ils n'ont vraiment plus qu'à faire un copier-coller. Et on fait aussi des trainings. Donc, régulièrement, on va travailler avec l'équipe Sales Enablement et donc, on peut faire un training content. Et ça va être un... comment mieux écrire pour avoir plus de réponses dans les mails que vous envoyez. Avec des petites astuces, etc. Comment est-ce que ça peut changer ? Là, on vous a pris les huit objections principales. On se base vraiment, eux, leur propre bout. Comme ça, nous, on n'invente rien. Ça, c'est vos huit objections, celles que vous entendez tout le temps. Regardez, à chaque objection, nous, on a ce contenu, ce contenu, ce contenu. C'est le top 3, il faut les utiliser. Et vraiment prendre tout leur scénario.

  • Speaker #1

    En fait, c'est une étude de matrice. Au fur et à mesure, vous êtes en train de... d'essayer de développer une matrice. Je n'ai plus qu'à regarder dans la case.

  • Speaker #0

    De matcher le besoin et le contenu associé. Si on se rend compte qu'il manque un contenu, ils nous le disent, on le priorise et derrière, on le développe. Ça, ça fait vraiment la différence. Je pense que le dernier point, c'est de se dire... Déjà, on parle à tout le monde. On parle au directeur, on parle au manager, on parle aux juniors parce qu'ils n'ont pas tous les mêmes insights. Donc, hyper intéressant d'avoir tout ça. On met en scène les sales pour différents... diffuser notre contenu en interne. C'est-à-dire qu'on crée un nouveau contenu, on pense que c'est hyper utile pour les sales. Plutôt que de nous le balancer dans un channel sac où ils ne nous connaissent pas forcément encore tous parce qu'il peut y avoir du turnover, etc., où eux sont nouveaux, on demande, en fait, on fait une mini-vidéo. Ça, c'est pour les contenus premium, on ne le fait pas pour tous. Mais on va faire une mini-vidéo avec deux sales qui, eux, vont répondre à des questions, un format un peu à la combini, un truc qu'ils connaissent. Et ces deux sales, et c'est eux qui vont le pousser ensuite. dans le channel Slack. Et en fait, évidemment, s'il y a leurs potes en vidéo et qui en plus envoient le message Slack, ça a beaucoup plus d'impact que si c'est nous qui l'écrivons. Donc voilà. Donc toutes ces petites choses-là mises bout à bout ont réussi à créer une vraie collab et aujourd'hui, ils nous disent qu'on est des business partners et ça, c'était un peu le gras là quand je suis arrivée.

  • Speaker #1

    Excellent. Et est-ce que vous êtes impliquée dans les presse commerciales ?

  • Speaker #0

    Non, pas trop. C'est plus le sales enablement. Donc nous, parfois, on va les aider sur certains sujets qui peuvent être... Là, on est en train de retravailler la brand platform, donc ça demande à un peu revoir la manière dont on pitch, pay fit, etc. Donc, on va un peu intervenir là-dessus. Par contre, c'est vraiment le sales enablement. Ils vont nous consulter de temps en temps, mais c'est quelque chose qu'on a laissé au sales enablement.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre l'épisode pour vous présenter Bulldozer, l'entreprise derrière la production de ce podcast. Bulldozer est un collectif spécialisé en marketing et growth et notre job, c'est de maximiser la performance marketing et commerciale des entreprises sur l'ensemble de leur funnel. Donc de la génération de leads à leur conversion et leur rétention. Pour ça, on s'appuie sur différents leviers, le premier étant notre pool de plus de 200 experts qui composent le collectif et qui nous permettent d'adresser des sujets aussi divers que la demand gen, l'outbound, le SEO, les revops, etc. Ainsi qu'une méthode de travail scientifique, data-driven et qui exploite ce qui se fait de meilleur en termes d'outils et technologies. On a accompagné plus de 200 clients depuis notre création en 2022 et parmi nos références, on trouve des super boîtes comme Aircall, Salesforce, Payfit ou Mooncard pour ne citer qu'elles. Si vous aussi, vous souhaitez faire de votre marketing non plus un simple générateur de leads ou de notoriété, mais bien un générateur de revenus, je vous mets un lien vers notre site internet en description. Écrivez-nous, je pense qu'on peut faire de très belles choses ensemble. Allez, on reprend. Donc là, on a parlé de l'équipe Sales, l'équipe Product.

  • Speaker #0

    Product, alors on n'a pas du tout autant d'interactions, de collaborations. En fait, justement, c'est que ça, c'était un peu la success story, ce qu'on a fait avec les sales. Et on veut essayer de le répliquer sur d'autres équipes.

  • Speaker #1

    Mais après, c'est bien de commencer par l'équipe sales aussi, parce que historiquement, vous avez une culture qui est très,

  • Speaker #0

    très sale. Clairement. Et puis, c'était le plus important. C'était un des enjeux pour moi qui était vraiment majeur. Product, c'est un peu plus compliqué, parce que déjà, l'organisation en interne va... être un peu moins évidente pour nous et comment dire en fait il y a quand même moins de il y a moins de projets pour l'instant on bosse ensemble on n'a pas forcément une roadmap hyper fournie de product et content ce qu'on avait plus côté sales donc pour l'instant ce qu'on fait c'est plus qu'on va faire des one shot avec différentes équipes... Et donc, on va travailler avec l'équipe onboarding, on va travailler avec l'équipe qui gère telle feature, etc. Et en fait, au fur et à mesure, comme généralement ça se passe bien, en fait, ça fait un peu l'effet boule de neige. C'est-à-dire que du coup, un tel va parler de nous, donc on va être impliqué dans tel projet. Et puis, comme moi, je bosse beaucoup sur le site web, en fait, c'est très lié au produit. Donc, on commence à avoir des interactions avec le produit. Donc là, c'est plus de le faire un peu étape par étape. Donc, on a de plus en plus de rituels avec certains directeurs au produit pour savoir leur... leur roadmap et savoir à quel moment ça peut être pertinent de travailler ensemble. Donc là, on le fait un peu pas à pas. Est-ce que dans un an, ils nous considérons comme des business partners ? Peut-être.

  • Speaker #1

    Excellent. Ouais, j'ai l'impression que là où avec les sales, vous êtes dans, je dirais, dans une anticipation constante, là, ce que tu décris du product, c'est que vous êtes plutôt dans de la réaction.

  • Speaker #0

    Oui, on essaye de plus en plus à travers nos points trimestriels. d'anticiper ce qui va venir et d'essayer de créer des opportunités et de se dire, OK, là, il va falloir qu'on travaille ensemble. Donc ça, on le fait de plus en plus. Mais il n'y a pas encore ce côté vraiment... En fait, pour les sales et pareil pour l'équipe... Keep Growth, on est un peu une agence conseil en contenu. Aujourd'hui, c'est quelque chose qui pourrait être hyper intéressant d'avoir pour le produit, mais qui, je pense, demande... En fait, c'est toujours la même chose. Je trouve que les gens, quand on fait du contenu, ils ne savent pas forcément ce que c'est. Donc, il y a quand même une grosse partie de sensibilisation, de montrer ce qu'on fait, de montrer la valeur ajoutée et de leur dire... Et c'est aussi parfois, on voit des choses qui ont été faites, on n'a pas été impliqués. Ce n'est pas grave, en fait. Nous, on va leur dire, ah, ben voilà, on aurait pu peut-être faire ça. Regardez, nous, on a fait fait telle vidéo, ça pourrait être hyper intéressant de reprendre un peu les mêmes codes. Et en fait, vu que c'est notre métier, normalement, on fait plutôt bien. Et du coup, ils vont se dire, ah bah ouais, c'est vrai, ce serait hyper intéressant. Est-ce que vous pouvez nous aider à faire les prochaines vidéos pour l'onboarding, par exemple ? Et c'est ça, en fait, qui va être, je pense, le plus efficace et pas d'arriver avec nos gros sabots en imposant nos trucs, quoi. Tu as mentionné un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #1

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #0

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est vraiment... Les personnes qui ne travaillent pas au market, oui, tu fais du contenu.

  • Speaker #1

    Mais même au sein du marketing, en vrai, beaucoup de gens dans les équipes marketing, je pense qu'ils ne savent pas forcément ce que c'est que le contenu. Parce que l'équipe contenu, des fois, n'est pas rattachée à l'équipe marketing. et ça peut être très obscur pour un gouverneur. Et en fait, c'est ça... en fait c'est ça que j'ai voulu éviter quand je suis arrivée chez Payfit c'est de se dire je veux pas être une énième équipe contenue qui travaille un peu dans sa tour on est vu comme des intellos qui écrivent toute la journée des trucs dont tout le monde se fout ça peut être vu comme ça soyons honnêtes ils écrivent des trucs théoriques ils emploient des mots pompeux mais en fait ça ne sert à rien on ne sait pas ce qu'ils font, on ne sait pas ce qu'ils apportent sur chat j'ai pété parce qu'en plus maintenant il y a ça et moi c'est pour ça que j'ai aussi insisté autant sur il faut diffuser et il faut traquer parce que souvent c'est un de toute façon l'équipe contenue on sait pas trop ce qu'ils font puis ils ont pas de data donc en fait on sait pas trop s'ils servent à quelque chose et déjà c'est pas du tout valorisant pour les équipes les content managers je travaille mais je sais pas vraiment à quoi je sers donc au bout d'un moment je pense que ça donne un peu envie de faire autre chose. Et en fait, c'est... Ouais, je pense que c'est vraiment hyper important de montrer ce qu'on fait, et pour ça, il faut parler le langage des autres. Et donc, c'est pas en parlant juste un langage de... C'est pas que de l'écriture, mais en fait, si on reste que trop dans des sujets un peu trop... Enfin, il faut s'adapter à... En fait, il faut rajouter une dimension business dans tout ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est pour ça que le sujet de la... diffusion. Tu le mentionnais tout à l'heure, la grande majorité des gens qui font du contenu, ils ne diffusent pas. Et je pense que ça n'aide pas, en fait. Et en fait, à partir du moment où déjà c'est diffusé et que tu vas sur un réseau social et que tu vois le contenu, il est là, déjà tout de suite, il se passe un truc. Tu te dis, c'est à ça que ça sert. Ne serait-ce que ça, en fait. C'est un truc tout bête. Tu as fait une transition toute trouvée sur le sujet, tracking, data, machin. Qu'est-ce que vous monitorez ?

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est quoi vos objectifs ? Ça aussi, ça peut être une question intéressante, parce que... C'est quoi l'objectif d'une team data ?

  • Speaker #1

    En fait, c'était déjà pour moi, c'était de se dire il faut qu'on sache ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Parce qu'en fait, on peut créer pendant des années, si on ne sait pas ce qui fonctionne, en fait, on tourne en rond et ça ne sert à rien. Donc, c'est savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas.

  • Speaker #0

    Mais ce qui marche, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Au début, on n'avait pas de KPIs. Forcément, il faut ramener tant de leads. Et même aujourd'hui, on ne l'a pas pour l'équipe content, on l'a pour l'équipe marketing. et donc c'est un effort collectif mais on n'a pas nous un nombre de clients etc après c'est plus si tu vois qu'il y a deux leads sur un contenu qui a pris 10 jours à être produit c'est pas satisfaisant donc je trouve que c'est aussi en fonction de ton rapport effort temps et puis c'est aussi en parlant avec la team data, la team market de dire est-ce que ça vous trouvez concrètement est-ce que vous trouvez trouvez que ça, le nombre de leads, est-ce que vous trouvez que c'est satisfaisant ou pas ? Est-ce que vous trouvez que la conversion est bonne ? Donc voilà, ça va plus être des échanges avec des personnes de l'équipe Gross. Mais moi, ce que je voulais, c'était leur soumettre aussi, leur dire, nous, ça, c'est nos chiffres. Qu'est-ce que vous en pensez ? Avec le risque qu'ils nous disent que ce ne soit pas bien, mais je pense que le risque valait... Le jeu en valait la chandelle. Et c'était de se dire, il faut aussi que... En fait, il y a un moment où il faut qu'on soit capable, c'est ce que je disais, mais je le répète un peu toujours, mais c'est... de parler le même langage, parce qu'une équipe grosse, elle ne parle pas le même langage, elle parle chiffres, c'est comme les sales, et donc nous, leur dire, ah, on vous a créé une vidéo, super, mais bon, so what ? Et donc, du coup, c'était se dire, on va pouvoir leur dire, en fait, ce que ça a amené tous les, enfin, régulièrement, tous les trimestres ou semestres, leur dire, ça, c'est ce qui a le mieux performé, et eux vont traquer aussi, dans les as, ce qui marche le mieux, etc. Donc, en fait, eux aussi voient l'impact de ce qu'on fait, et donc, on s'est dit, bah, on fait. on veut tout traquer. Donc là, on est parti dans quelque chose de très exhaustif avec tout ce qu'on pouvait, parce que la data, c'est quand même très compliqué. Donc, on n'a pas accès à tout. Mais c'est aussi bien tout ce qui est newsletter, taux d'ouverture, à quoi ressemble notre base de diffusion. Donc, il y a qui ? C'est quelle taille d'entreprise ? C'est quel persona ? C'est quel secteur ? C'est social media ? Qu'est-ce qui marche le mieux ? Qu'est-ce qui marche le moins bien ? Etc. C'est tout ce qui est SEO. Donc là, on a une team SEO. Il y a une partie qui est... côté growth, donc elle va aussi nous donner toute la data sur ce qui performe le mieux. Et puis après, il y a tout ce qui est contenu, donc ton contenu à télécharger, combien il y a eu de leads, c'est quoi le... Enfin, voilà, MQL, lead to demo, demo to customer, enfin, voilà, ça va vraiment être tout ça. On essaye vraiment de tout traquer. On a une feature HubSpot qui nous permet, en fait, de traquer ce que les sales utilisent. On crée des liens traqués pour les sales et donc, du coup, on peut voir ce que les sales ont envoyé. On a une team data qui travaille sur Looker et qui nous a créé un tableau content Looker. Là, on a des filtres. On peut voir en fonction de la date, le nombre de téléchargements par contenu, de voir la répartition par taille d'entreprise, par persona. On peut vraiment aller loin dans tout ça. C'est génial. Cette personne qui nous a créé tout ça dans la team data, c'était incroyable. En fait, c'est pareil, c'est que nous, on demandait, on demandait, mais on n'était pas prioritaire. Et c'était ça aussi, en fait, l'enjeu, c'est aussi de se positionner pour dire, mais non, mais nous, on vous apporte quelque chose, en fait. Et s'ils considèrent qu'on leur apporte rien, ils ne nous font pas de data. S'ils ne nous font pas de data, on ne peut pas montrer qu'on leur apporte quelque chose. Donc, ça ne s'arrête pas. Et heureusement, il y a un moment, tout a changé. Et là, du coup, on est capable de leur montrer ce qu'on leur apporte. Et en fait, c'est génial d'avoir un tableau de cœur parce que ce n'est pas nos interprétations. Tout le monde peut le regarder et on voit très bien ce qui va, ce qui ne va pas. C'est beaucoup plus facile

  • Speaker #0

    Oui, puis il y a une forme d'autonomie aussi au travers de la data de maintenant, en fait, je n'ai plus besoin d'aller gratter à droite, à gauche et tout. C'est là,

  • Speaker #1

    on te montre. Exactement. Et tout le monde peut le consulter. Et il y a un autre point qui, je pense, est hyper intéressant pour notamment des boîtes qui n'ont pas forcément accès à tout ça. Il y a un truc qui est très utile, c'est Notion Analytics. Parce que nous, notre Sales Content Library, donc là où tous les sales vont piocher les contenus, donc c'est là où on met les liens track et hotspot. Sauf qu'évidemment, ils n'utilisent pas tous les liens traqués parce que des fois, ils ont leurs propres liens, c'est plus facile, etc. Mais du coup, nous, sur Notion, on peut suivre le nombre de clics sur telle rubrique de la Content Library. Et donc, du coup, on sait là où les sales vont le plus piocher, on sait là où ils ont le plus cliqué, donc on sait les catégories qui marchent le mieux. Et donc, suite à ça, on a fait une V2 parce qu'on s'est dit, OK, il y a la moitié des catégories, ils n'y vont pas. Donc, en fait, les pain points, ça les intéresse, les conventions, ça les intéresse. Mais tel filtre, en fait, ils n'y vont jamais. Donc, repensons tout. On a fait un document beaucoup plus simple. Mais du coup, nous, on sait, on a vraiment tout, combien de pages ont été consultées chaque trimestre. On regarde par trimestre. Et ça, c'est hyper utile pour nous, en fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est fort. Ça, j'avoue. Je n'avais jamais vu le truc Notionalytics pour savoir où est-ce que les sales, ils allaient piocher les trucs et tout.

  • Speaker #1

    C'est vraiment moindre. Oui, c'est parce qu'on sait qu'ils ne vont pas tout le temps utiliser le lien HubSpot. Et donc, si on voit que... Nous, on a chaque semestre la personne qui nous donne la data qui était dans notre équipe, mais du coup, maintenant, est vraiment plus marketing, nous dit, voilà, là, les sales, c'est les contenus sur lesquels ils ont le plus cliqué dans nos chaînes, la page qu'ils ont la plus ouverte. Et donc, ça, c'est hyper utile. C'est excellent.

  • Speaker #0

    Sur les derniers mois, vous avez eu un projet de bayer narrative. Oui. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Je me suis posé la même question que toi quand on m'a demandé de faire ce projet, pour être honnête. Alors, comment le faire de manière limpide ? C'est un peu lié au Bayard Journaux, si on connaît l'expression Bayard Journaux, c'est un peu la même chose. C'est en fait penser vraiment le parcours d'un lead. à travers chaque phase de développement, on va dire, de maturation. Et c'est de se dire, il faut qu'on sache exactement qui attend quoi, à quelle étape, quand, à quel moment, sous quel format, etc. Donc, c'est un gros projet qui demande déjà de faire tout un mapping et un audit du contenu pour savoir, en fait... tout ce qu'on a, tout filtrer par catégorie pour derrière aller faire des pourcentages, de se dire ok, dans tous les formats, j'ai x% de vidéos, j'ai x% d'articles, j'ai x% d'e-books, je ne fais pas tout. Et ça, pareil pour, ok, au sein de notre funnel, donc Tofu, Mofu, Bofu, c'est quoi le pourcentage de chaque étape au sein du funnel. Donc, si j'ai... 10% de mes contenus qui sont tofu, c'est peut-être déséquilibré, il faudrait peut-être que j'en crée plus. Et donc ça, on le fait pareil pour les personas. Est-ce qu'il y a des personas qui sont surreprésentées ? Et donc en fait, grâce à ça, une fois qu'on a calculé tout ça, on arrive à savoir est-ce qu'il y a des choses qui sont surreprésentées, sous-représentées. Première chose. Et deuxième chose, est-ce que c'est bien ou pas bien ? En fait, il y a des fois, c'est très bien qu'il y ait des choses qui soient surreprésentées parce que c'est ce qui performe le mieux. Donc, c'est qu'on a réussi. À l'inverse, on va se rendre compte que... Parce que ça, on le croise avec notre dashboard looker. Et donc, on a notre top performer. Et donc, si je me rends compte que... Par exemple, un exemple qu'on a eu. Dans mes formats, j'ai... Enfin, je te fais le détail. Tu couperas si tu veux. C'est 5% dans tous les contenus. On a 5% de... comparatif et 5% de simulateurs. Donc ça, on considère que ce sont des formats. Sauf qu'on se rend compte que dans le top 20 de notre looker, Glow-On, c'est ça qui fonctionne le mieux. Donc c'est un peu dommage qu'on ait 40% d'e-book et que 5% de comparatif, 5% de simulateur. Donc en fait, ça, il va falloir qu'on en produise plus. Donc dans nos prio roadmap du deuxième semestre, c'est de développer des comparatifs et des simulateurs. Donc en fait, ça permet vraiment de détecter déjà tout ce qui va bien. Il y a des choses quand même qui vont bien et tout ce qui ne va pas bien. Donc, on fait ça. Après, on l'a croisé avec nos bailleurs Persona. Donc, on a mis à jour tous nos bailleurs Persona. Et donc, une fois qu'on a eu tout ça, on a fait sur des slides PowerPoint, des slides qu'on appelle bailleurs narrative. On va prendre pour chaque segment. Là, on n'a pas fait par Persona, on a fait par segment, donc taille d'entreprise. Pour chaque étape, quels sont ses comportements ? Quelles questions il se pose ? Comment il agit ? Quels sont ses pain points ? Quelles peuvent être ses objections, etc. Et ensuite, comment ça se traduit en contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme format ? Et donc ça, pour chaque étape, pour chaque segment. Et donc, ça donne une cartographie de tout ça. Et en fait, c'est un peu un manuel qu'on peut utiliser où on se dit, OK, donc là, on veut créer un contenu pour telle cible. Quelle question il se pose déjà ? oui donc là en fait c'est ça le contenu qui va le mieux performer et donc tout ça on croise tout ça et on en fait des recommandations pour ce qu'il faut qu'on priorise et c'est pas que pour le contenu moi je l'ai présenté du coup à toute la team marketing donc France parce que pour l'instant on l'a fait pour la France les pays eux vont le développer et c'est de se dire en fait ça va tout nourrir c'est que ça nourrit la manière dont on va s'exprimer ce qu'on va mettre en avant sur le site web... Ça va remettre à jour aussi tous nos workflows de nurturing, parce qu'on se rend compte qu'il y a des fois, c'est peut-être pas les bons éléments qu'on a mis en avant. Ça nous a donné des nouveaux angles pour les ads, parce qu'en fait, on se rend compte que dans les comportements, il y a des choses qu'on n'avait pas forcément prises en compte. Donc voilà, l'idée, c'est de l'appliquer dans plein de champs du marketing, notamment sur le deuxième semestre. Mais à long terme, quoi. Donc, après, il y a... Nous, on a tout fait nous-mêmes. On peut aller encore beaucoup plus loin et prendre une agence, un cabinet externe pour rajouter une partie enquête auprès d'un panel qui n'est pas nos clients, nos leads, pour savoir ce qu'ils préfèrent consommer, quand, etc., etc. On a interrogé, j'ai oublié de le dire, mais on a aussi interrogé 200 clients. pour comprendre leurs habitudes, leurs attentes, que ce soit en termes de contenu, pas lié à Payfit, vraiment leur consommation de contenu, mais aussi leurs attentes par rapport au contenu Payfit de vulgarisation juridique, mais aussi d'onboarding, du quotidien, etc. Donc c'est vraiment essayer de comprendre comment pense un prospect de A à Z.

  • Speaker #0

    Ok. Question ? Oui. Le Z, il nous...

  • Speaker #1

    Le Z ?

  • Speaker #0

    Est-ce que le Z, c'est le closing ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une bonne question. Je n'aurais pas dû dire de A à Z.

  • Speaker #0

    Je te l'aurais posé, mais j'aurais trouvé une autre manière de le dire.

  • Speaker #1

    En fait, l'idée pour moi, c'est que là, on s'est arrêté au closing. Sauf que l'onboarding, notamment dans le self-onboarding, dans cette logique de self-acquisition... tout est un peu revu. En fait, ça reste quand même un peu de l'acquisition parce qu'on peut les perdre si l'onboarding ne se passe pas bien. Donc, l'idée, c'est de se dire que là, on l'a fait jusqu'au closing, mais qu'après, pour moi, il va falloir qu'on développe la même chose pour le client. Et donc, du coup, si on développe le client, on va faire de l'onboarding au churn, normalement. Et il y a un moment où ça va se regrouper. L'onboarding va faire le lien entre les deux. Donc, en fait, je pense que le Z, c'est sans fin.

  • Speaker #0

    On est à chien. Mais là, en tout cas, aujourd'hui... En l'état, votre projet s'est arrêté au moment du closing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Oui, oui. Et donc, ce travail, tu vois, de mapping, parce que du coup, il y a un gros travail de mapping, de c'est quoi les différentes étapes, c'est quoi les questions que les gens se posent, etc. C'est un travail qui est fait, du coup, aussi en collaboration avec les autres équipes ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, complètement. Moi, j'ai beaucoup travaillé avec l'équipe Product Marketing, parce que c'est lui qui a fait tous les Bayer Persona. Et en fait, c'est lui qui a fait tout ce qui était comportement. les triggers, les pain points, etc. C'est lui qui a fait tout ça. Et on a beaucoup travaillé ensemble après sur les questions qui se posent. Et lui a évidemment parlé aux products, aux sales, aux customers aussi, etc.

  • Speaker #0

    Sur un projet comme ça, vous avez fait une petite squad spécifique sur ce projet ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi les rôles dans une équipe comme celle-là ? Du coup, product marketing, tu veux dire ? Oui,

  • Speaker #1

    product marketing, Head of Marketing France, qui est... qui, elle, nous challengeait, amenait aussi un regard extérieur. C'est quelqu'un qui est arrivé il y a peu de temps, donc elle a aussi cet œil neuf que nous, on n'a plus forcément. Et moi, toute la partie content, tracking, et un peu mutualisation. Et après, moi, je me suis appuyée dans l'équipe Growth, des personnes de la data, des personnes du SEO. des personnes, des grosses ops pour... J'avais besoin de data, il y avait des data que je n'avais pas, j'avais besoin de confronter mes... Je ne trouve plus le mot. Mon ressenti. Mes intuitions. Voilà, mes intuitions, merci. J'avais besoin de confronter mes intuitions à leur expertise. Et donc, je leur ai demandé un peu aussi de l'aide et qu'ils me donnent leur avis sur ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Dans un racisme, c'est les gens qui ont été consultés.

  • Speaker #1

    Exactement, voilà. Je n'ai pas fait de racisme, mais si j'en avais fait un, ils auraient été mis dans la case C.

  • Speaker #0

    Très bien. Le livrable final, ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    Une presse Google Slides.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, comment est-ce que vous l'éveragez pour la suite ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il y a une partie de diffusion interne. Donc déjà, on présente... un maximum d'équipes. Moi, j'ai fait des one-one avec plusieurs personnes de l'équipe Growth. Je l'ai présenté à toute l'équipe marketing. Et après, on en a, nous, en contenu, on l'a transformé tout ça en toutes les idées que ça nous a données. En gros, moi, j'ai fait des... rubrique en gros tout ce qui n'allait pas et pour chaque point qui n'allait pas j'ai demandé à mon équipe de réfléchir à comment est-ce qu'on quels assets contenus pourraient répondre à cette problématique donc typiquement il n'y a que 5% de comparatifs ok qu'est-ce qu'on pourrait créer comme comparatif surtout qu'on se rend compte que c'est surtout Beaufou qui fonctionne donc il faut des comparatifs Beaufou et donc là on s'est toutes posées pendant l'été en se disant ok on réfléchit à toutes nos idées on a noté toutes nos idées on a fait un tableau avec des étoiles qui pensent que c'est le plus utile efficaces et après c'est comme ça qu'on s'est dit ça c'est les prio j'ai fait un crash test auprès des personnes grosses pour savoir si elles étaient d'accord avec nos prio et après là le rôle c'est d'aller insuffler tout ça dans les roadmaps des autres personnes de la type gross et de se dire ok on va faire un point avec la personne des ads, ce qu'on a fait en se disant ça nous donne plein de nouvelles idées d'angles de concepts etc ok on se note tout ça et ça sur le prochain semestre on va développer tout ça pareil avec la personne qui j'aime gère tous les norteurs, etc. Et j'ai un collègue qui m'a fait remarquer à juste titre qu'en fait, il y a beaucoup de slides, il y a beaucoup d'infos. Et en fait, au quotidien, tu ne vas pas aller regarder une presse de 40 slides. Et il me disait, ce serait bien que tu nous fasses un Notion avec vraiment les éléments clés qu'il faut qu'on garde en tête, un peu le one-pager qu'on consulte. Et je me suis dit, oui, c'est une ligne de plus dans la tout doux. Mais en fait, ça va être beaucoup plus utilisé. Et je pense que ça, c'est une très bonne idée.

  • Speaker #0

    Question, parce que du coup, après, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu des sujets d'IA. Mais filer tes 40 slides à une IA et lui demander de faire un one pager, tu penses que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Oui, sur principe oui. Parce que j'aimerais que ça t'aide. Ouais, ouais, mais tu vois, j'ai pas encore toujours le réflexe. Il y a.

  • Speaker #0

    Moi, je commence à l'avoir de plus en plus, là. Surtout pour condenser des trucs.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Let's go.

  • Speaker #1

    En fait, c'est que... il y a des fois, ça me prend plus de temps de trouver le bon prompt et de bien recréer l'assistant. Et donc, il y a des fois, je me dis, bon, je vais le faire moi-même. Sur du court terme, c'est bien, sur du moyen long terme, c'est pas forcément le plus efficace.

  • Speaker #0

    Ok et donc moi j'ai bien compris que effectivement ce Bayer Narrative j'ai très bien compris comment l'équipe Content allait pouvoir les vrai de ce truc et ensuite effectivement bon bah bien être au clair notamment sur la partie acquisition de ce type de contenu c'est pour ce type de persona ce type de voilà L'équipe Sales, tu n'en as pas vraiment parlé, mais du coup, eux...

  • Speaker #1

    Non, les directeurs seront au courant parce que ça a été présenté à l'EXCO, à la Leadership Team, etc. Mais après, dans le quotidien des Sales, je pense que ce serait ne pas parler leur langage que de leur balancer ça comme ça. Je préfère justement leur dire, quand vous êtes...

  • Speaker #0

    là vous avez déjà eu des démos vous allez closer et il vous a sorti telle objection vous avez ça on en revient sur la matrice plutôt que de leur dire regardez ces 50 slides on en revient à la matrice toi en fait ça t'a permis de peut-être revoir un peu la manière dont tu organisais ta matrice mais à la fin le livrable pour eux c'est ça,

  • Speaker #1

    ils t'en fichent c'est que moi ça va m'aider à ce qu'on produise des contenus plus pertinents mais eux ce qu'ils veulent c'est du contenu pertinent peu importe derrière comment on le fait en français mais je pense que c'est vraiment utile au marketing merci Pour nous s'assurer qu'on soit toujours hyper juste dans ce qu'on fait. C'est plutôt utile.

  • Speaker #0

    Ok. On n'a pas les vides fidèles. en fait j'ai envie qu'on ouvre un peu une espèce de porte sur comment être productif quand on fait du content on en parlait juste avant le côté un peu painful du content c'est que c'est du temps incompressible ça prend du temps etc comment est-ce que vous vous y prenez pour être productif et notamment est-ce que vous utilisez des IA ?

  • Speaker #1

    On a Dust qui nous permet d'accéder à Chagipiti, Claude et compagnie. J'ai un peu forcé mon équipe à s'en servir. Régulièrement, on fait des trainings. Encore là, dans deux jours, on a un training. On va chacune se présenter, nos assistants qu'on a itérés. Parce que les V1, ce n'était clairement pas ça. Donc, on a demandé des conseils à droite à gauche. Et donc, du coup, on s'est auto-formé, on a regardé pas mal de vidéos, etc. pour vraiment s'y mettre. Moi, de base, évidemment, je me dis, oula, l'IA pour du content. Sauf qu'en fait, je pense que c'est vraiment pas la bonne approche. Il faut savoir s'en servir, ça va être un allié. Et c'est hyper utile qu'on prenne ce tournant. Donc, c'est vrai que j'ai un peu forcé l'équipe en disant, il faut qu'on prenne le pli, il faut qu'on prenne le pli. Dans un mois, il faut que tout coûte. tout ce qu'on ait créé, nos assistants, qu'on ait fait des tests sur ça, ça, ça, chacune prend son scope et teste et en fait on se rend compte que oui ça peut être utile sur plein de choses alors en copywriting pur, pour l'instant pour créer un titre, un truc hyper percutant franchement je trouve que jusque là je trouve que dans mon équipe on est encore, enfin pour l'instant on est meilleurs je pense que ça va peut-être changer mais je trouve que le temps que ça prend pour avoir un truc est... Un peu bateau quand même, c'est pas fou.

  • Speaker #0

    Oui, puis un titre de 10 mots. Ton compte, il te prend 2 heures à écrire.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Viens, je te sors 10 mots. Mais ouais,

  • Speaker #1

    j'y crois pas trop. Par contre, nous, on s'en sert beaucoup pour, par exemple, se dire, on a un article, on veut en faire une vidéo. OK, on met l'article et on va lui demander de nous faire une V1 de script. Ça, ça va être très utile. On s'en sert beaucoup pour faire des V1 d'articles. On va s'en servir pour faire de la veille. Il y a des fois où, je sais pas, par exemple, je voulais m'inspirer de code TikTok, de... boîte B2B. Alors j'ai quelques exemples en tête de nos chats, de machins, mais en fait je lui ai demandé de me donner plein d'exemples de chaînes TikTok, il m'a donné plein de liens, et en fait il y en a plein auxquels j'aurais vraiment pas pensé, donc ça m'a fait gagner un temps fou. On va lui demander de nous donner plein d'idées, justement des idées de contenu en fait, si on lui explique vraiment la cible, le personnage, le bailleur narratif va permettre je pense d'avoir des idées encore plus fines. Donc pour de la génération d'idées, ça nous a pas mal servi pour reformuler, je trouve qu'il est bon. se dire ok on a une des fois nous on écrit la v1 mais il ya des phrases trop long machin etc est ce que tu peux nous faire une v2 qui soit plus authentique conversationnelle naturel moins commerciale pushy et c'est là je le trouve plutôt bon voilà donc on s'en sert pour plein de choses et puis après il ya des trucs plus de d'orgas qui est quand on fait un meeting il nous fait un compte rendu enfin voilà il ya toutes ces choses là mais qui sont pas du tout liés au content mais liés à plus des méthodes de travail donc Mais je trouve que sur de l'écriture pure, sur vraiment nous créer... Je trouve que sa V1 ne sera jamais mieux qu'un vrai content manager. En fait, je trouve qu'il fait plus la version de quelqu'un qui n'écrit pas hyper bien. Alors peut-être que c'est nos prompts qui ne sont pas très bien expliquées, mais on travaille beaucoup sur les prompts, les assistants sur Dust. Mais je trouve que ça se ressemble un peu tout le temps. Mais ça fait gagner beaucoup de temps en V1, par contre. Et tu vois tous les mails de Nurture Quand tu fais des workflows Où il y a 5 mails et tu hyper personnalises Donc tu fais en fonction de la convention collective De la taille du persona Très vite tu as des trucs Tu peux avoir des centaines de mails Là dessus franchement J'ai passé un peu de temps à faire l'assistant Mais en fait derrière il me fait des V1 Qui sont quand même très très bien Je lui demande de pusher tel contenu Je lui dis ça c'est tofu, ça c'est beau fou Et franchement c'est pas mal

  • Speaker #0

    Et puis, moi, je trouve... Alors après, c'est peut-être parce que mon métier, ce n'est pas de faire du contenu, mais il s'avère que j'en produis quand même beaucoup. même après des années à écrire des trucs, j'ai souvent le syndrome de la page blanche. Là, je ne l'ai plus. Ça, c'est quand même un avantage.

  • Speaker #1

    Oui, en génération d'idées, structure, ou des fois, on veut faire des vidéos, on veut trouver des fun facts au début. Trouver des fun facts, ça prend vachement de temps. Pour ce genre de choses...

  • Speaker #0

    100%, d'accord. Trouver des exemples...

  • Speaker #1

    Exactement. Tous ces petits trucs-là. Ça, ça va être hyper utile. Bon, après, il faut vérifier parce qu'il y a un paquet de choses qui... Oui. Voilà, qui sont un peu inventées. Et on apprend encore à s'en servir. En fait, chaque semaine, on découvre des nouveaux usages. Et en fait, ce que je trouve hyper intéressant, notamment dans le côté management d'une équipe, c'est que là, la personne qui est la meilleure chez nous, c'est notre alternante. Et ce n'est pas un hasard. C'est qu'en fait, c'est la plus jeune. Et en fait, elle s'en sert pour tout. c'est notre champion de Dust et c'est elle qui nous fait enfin la dernière fois c'est elle qui nous a fait le training et en fait c'est ça que je trouve génial tu peux dire en fait elle nous apprend des choses elle nous challenge et je trouve ça génial que ce soit l'alternante qui fasse ça ça fait une espèce d'inversion du rapport de force

  • Speaker #0

    par rapport à cette connaissance-là.

  • Speaker #1

    C'est un peu le mentoring inversé. C'est les jeunes qui apprennent aux vieux. Excellent. C'est très bien comme ça.

  • Speaker #0

    On a parlé d'IA, mais c'est quoi les autres éléments que vous avez pour essayer d'être le plus productif possible ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus un état d'esprit que je vais essayer d'insuffler. Déjà, pour moi, le tracking est hyper important là-dessus. C'est-à-dire, en fait, OK, vous avez passé... ça c'est un des trucs qui vous a pris le plus de temps vous avez passé 4 jours à écrire ça ça a quasiment rien ramené on voit que c'est dans le flop 20 de notre tableau Looker bah en fait on arrête c'est pas la peine quoi donc déjà je trouve que regarder la data va aider à ne pas travailler pour rien. Ensuite, il y a se dire... Moi, c'est le truc des 3 R reuse, reduce, recycle. Je ne les remarque telles ça. Je pense qu'elles n'en peuvent plus. Mais je dis elles parce que ce ne sont que des filles. Et en fait, c'est de se dire déjà on réduit. Parce que toujours pareil, comme on veut produire, produire, produire, on ne diffuse plus. Sauf qu'en fait, non, on attend, on produit, on diffuse, on produit, on diffuse. On attend de voir si ça... marche avant de reproduire, etc. Donc ça, hyper important. Quand on réduit aussi, ça veut dire avant de lancer un contenu, il faut s'assurer que ça va servir. Parce que des fois, on crée une vidéo et puis après, personne s'en sert. Ok, on va s'assurer que gross sales s'en servent. Ah bah, product aussi, ils ont un besoin. Ok, bon bah, on mutualise. Donc c'est faire le tour des équipes et se dire, plus il y a d'équipes qui le veulent, plus on va le prioriser. Mixer ça, évidemment, avec les prix au business qui restent à... ce qu'on a toujours en tête. Ensuite, c'est recycler, réutiliser, c'est de se dire, c'est le classique, mais un contenu, il ne va pas servir qu'une fois, donc c'est des marronniers, donc il va servir plusieurs fois dans l'année, etc. Et l'autre classique aussi, qui est qu'un webinar peut devenir un article, un podcast, ça, c'est les trucs classiques, mais voilà, qu'il faut garder en tête. Je pense que c'est beaucoup ça. Et ensuite, c'est... En fait, il y a un moment où quand un format marche bien, il ne faut pas tout réinventer tout le temps. Donc oui, il y a des fois, il faut sortir de sa zone de confort, il faut challenger les choses. Mais en fait... il y a un moment où quelque chose marche très bien continuons, continuons et puis au bout d'un moment on va, enfin n'attendons pas que ça décline mais il y a un moment où on va, en fait et c'est pour ça que les filles de mon équipe, c'est pour ça que je les trouve incroyables, c'est que avant même que je leur dise là il va falloir challenger le format du webinar en fait un moment elles vont arriver me dire je voudrais proposer autre chose parce que ça marche super bien mais je pense que ça pourrait marcher encore plus et ça marche en fait et en fait c'est d'un côté ça roule et donc du coup ça leur fait enfin elle passe de moins en moins de temps parce qu'elle maîtrise qu'elles font et puis il ya toujours un moment où elles vont se dire tiens ben là je vais pouvoir ajouter quelque chose

  • Speaker #0

    Et en fait, ça, je pense que c'est hyper bénéfique parce que tout roule, donc c'est fluide. Mais tu vas te rajouter un petit truc qui va faire que, un, ça marche mieux. Et puis toi, tu es plus motivé parce que du coup, tu fais quelque chose de nouveau. Et ça, je pense que c'est hyper utile. Et puis, c'est aussi de se dire... En fait, c'est l'art de dire non. Moi, j'ai fait des trainings à mon équipe sur dire non. Parce que... En fait, comme on a aussi voulu à un moment se positionner en business partner, être l'agence conseil en contenu, le risque, c'est de dire oui à tout. Et si tu dis non, comme je disais une fois, deux fois, trois fois, on ne sollicite plus. Donc, en fait, tu dis oui à tout, sauf que tu as trop de choses et tu commences à produire. Et puis, tu te rends compte qu'en fait, ils ne s'en servent pas parce qu'une fois, on t'a demandé quelque chose, tu as voulu le faire tout de suite. Sauf qu'en fait, si tu avais attendu deux mois, on ne te l'aurait jamais redemandé parce que ce n'était peut-être pas très utile. Donc, c'est aussi de se dire, OK, en fait, on priorise. Est-ce que c'est pris au business, etc. ? Et on va voir, on va proposer des solutions. Est-ce qu'on ne peut pas mutualiser avec un autre contenu ? Il y a des fois, on se rend compte que nous, on fait une vidéo sur le même sujet. On va juste adapter le format et ça va servir pour deux équipes. Et c'est de se dire, il y a aussi des choses où on va le faire et d'autres où on va avoir un œil dessus, on va juste être en consulting. C'est aussi savoir quel rôle avoir en fonction de l'enjeu. Et il y a des fois où, oui, peut-être que si on l'avait fait, ça aurait été peut-être encore mieux fait parce que c'est notre métier et que quelqu'un qui n'a jamais fait de vidéo et créé un script, en vrai, c'est hyper dur. Mais si l'enjeu n'est pas, c'est pas la priorité numéro un, si on a juste un rôle de consulting et qu'on vient de challenger certains points, en fait, ce n'est pas grave, ça suffit. Et la fois d'après, on les aidera complètement parce que tout le monde aura mieux anticipé, etc. Donc, voilà, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi faire preuve de leadership, en fait, ce que tu dis, tu vois. C'est avoir une posture de leader sur ton sujet. Et savoir dire non, c'est aussi avoir une posture de leadership. Et puis aussi,

  • Speaker #0

    on se rend compte qu'il y a des sujets, il y a tous des moments où on a envie de développer un truc. Et en fait, Payfit, c'est aussi une boîte qui va très vite. Donc, il y a des fois où on se rend compte que deux mois après, le sujet, il n'est plus d'actu. Et il y a des fois où on le sent aussi, on se dit, ok, alors ça, ça fait trois fois qu'on nous le demande. Ce serait peut-être vraiment bien qu'on le priorise. Ok, on va revoir la roadmap parce qu'en fait, là, il faut vraiment que... Enfin, moi, j'estime que... En fait, là, il faut qu'on bouscule notre roadmap pour ça. Et à l'inverse, il y a des choses où je me dis, attention, ça, on n'est pas du tout sûr. Attendons d'abord. Attendons d'avoir justement de la data, des insights côté sales pour s'assurer que là, on part dans la bonne direction. Et en fait, il y a des fois où on se dit que ça ne fonctionne pas. Je ne sais pas, telle intuition qu'on avait, on voulait se positionner sur, je n'en sais rien, telle convention, ça ne marche pas. Heureusement que tout d'un coup, on n'a pas développé de dics à clients de cette convention. Donc, c'est temporisé. Et je pense que c'est hyper important aussi de savoir dire non de temps en temps.

  • Speaker #1

    Surtout dans une boîte en croissance comme celle de Payfit, parce que sinon, tu te fais vraiment écraser.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu te fais écraser et tu t'éparpilles. Et en fait, du coup, tu fais tout. Je pense que tu ne fais pas forcément très bien. Tu ne le diffuses pas assez. Donc, ça ne marche pas bien. Donc, en fait, tu ne valorises pas ton travail. Du coup,

  • Speaker #1

    tu te dis, c'est parce que j'en fais sûrement pas assez. Et du coup, c'est vraiment l'espèce de cercle vicieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est aussi des fois dire, attendez, là, on vous a fait un seul contenu, mais c'est un master, c'est un contenu premium. Et en fait, il va aider beaucoup plus que cinq tout petits contenus pas hyper utiles. Et puis, c'est aussi se dire à quel point c'est quelque chose qu'ils vont pouvoir réutiliser. OK, c'est un truc, là, c'est parce qu'il y a une actu chaude, mais on sait que dans une semaine, on n'en parle plus. On va développer un contenu, mais avec un minimum d'effort. C'est ça aussi, c'est le temps passé. Quel est le temps qu'on va passer et se dire. Ok, ça, c'est un sujet qui va durer deux semaines, mais c'est ultra important, tout le monde va en parler. Ok, on fait un truc très court et on adapte quel est le bon format. C'est aussi ça, quoi.

  • Speaker #1

    Allez, dernière question. C'est quoi les prochains défis ?

  • Speaker #0

    Les prochains défis, c'est appliquer tout ce qu'on a fait sur le Bayard Narrative. En fait, c'est de la diffusion aussi. C'est-à-dire que le Bayard Narrative, c'est un contenu. Et en fait, il faut qu'on le diffuse et il va falloir qu'on le traque aussi. Donc, c'est très bien d'avoir fait ce projet. Moi, j'ai été ravie de le faire. Mais en fait, à moi de m'assurer que ça crée une dynamique et que tout le monde s'en serve et qu'on l'applique. Donc, ça, c'est un vrai enjeu parce qu'en fait, des preses qui dorment dans un drive, je pense qu'on en connaît toutes beaucoup. Et je voudrais éviter ce syndrome. Donc, ça, c'est le premier enjeu. Il y a, comment est-ce qu'on... C'est ce qu'on disait, on avait du sales, on passe au product-led growth, on crée aussi ce modèle self-acquisition. Je pense qu'il y a énormément de choses à faire en contenu, des choses qu'on n'avait pas encore développées jusque-là, parce que ce n'était pas forcément l'enjeu. Donc je pense qu'il y a un... une vraie réflexion sur comment faire du contenu là-dessus. Il y a l'international, l'IA dont on a parlé. Et après, il y a un sujet... Alors, ce n'est pas un défi à court terme, mais quelque chose qui, pour moi, serait un jour très intéressant chez Payfit, c'est de passer la frontière du B2B et d'aller plus vers le B2C. Aujourd'hui, on ne le développe pas beaucoup, mais je trouve qu'il y a quelque chose à faire. La paye, c'est un sujet qui... te concernent en tant qu'employé, plus sur le terme de rémunération, mais en fait, on en parle très peu, et pareil, quand on en parle, c'est pas fun. Je suis assez convaincue qu'il y a des choses hyper intéressantes à faire via je pense de la vidéo, sur du social media par exemple, des formats très courts, avec un angle d'humour, etc. Je pense qu'il y a plein de choses à faire sur parler de la paie aux employés qui connaissent mieux leurs droits, L'idée n'est pas de se positionner employeur contre employé, parce que nous, on veut que les deux soient satisfaits, mais vraiment de se dire qu'on va aider les deux. Et je pense que là, il y a un champ des possibles énorme qui nous attend. Et ça, je pense que ça peut être hyper intéressant à faire.

  • Speaker #1

    Le message est passé. C'est ça ! C'était une bonne occasion. super pour les personnes qui veulent te contacter te suivre c'est LinkedIn comme à propos de tous les professionnels de ce monde ok très bien et bah écoute Gabrielle merci beaucoup merci à toi merci d'avoir partagé tout ça merci à toutes les personnes qui sont encore là à ce moment là merci d'avoir écouté jusqu'au bout et puis vous connaissez la chanson le like, le partage tout ça et on se dit à très vite ciao ciao

Description

Pour essayer Signitic : https://bit.ly/3z7kmlt

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Dans cet épisode, nous recevons Gabrielle Béal, Content Team Lead chez Payfit.


Payfit est une de nos licornes françaises. Et sa croissance repose en partie sur sa capacité à produire un très grand volume de contenus pour l'externe mais également pour faciliter les actions commerciales. J'ai donc voulu en savoir plus sur les coulisses de cette Content Machine.


Avec Gabrielle, nous abordons dans l'épisode :

- La composition de son équipe Content chez Payfit

- Comment créer du contenu dans différents pays ?

- La data du Content

- Le content au service des autres départements

- L'importance du Buyer Narrative


N'oubliez pas de noter le podcast si vous avez aimé l'épisode ! 🚀

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OÙ RETROUVER GABRIELLE : https://www.linkedin.com/in/gabrielle-b%C3%A9al-48b4998a/
OÙ RETROUVER PAYFIT : https://payfit.com/fr/

OÙ RETROUVER JORDAN : linkedin.com/in/jordanchenevier/

BOSSER AVEC BULLDOZER : https://bulldozer-collective.com/

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QU'EST-CE QUE BULLDOZER ?
Bulldozer maximise la performance marketing & commerciale des PMEs et Scale-Ups sur l'ensemble de leur funnel. Notre modèle hybride agence/collectif nous permet d’accéder aux meilleurs talents du marché et d’agir sur l’ensemble des leviers de performances de nos clients (Outbound, Paid, SEO, ABM, RevOps, Data…).
En 2 ans, notre forte visibilité sur les réseaux, notre pool de talents ainsi que notre vision à 360° du growth nous ont permis d’avoir une forte croissance et d’attirer 200+ clients (Aircall, Alma, Sunology, Hexa…).

Sur les années à venir notre ambition est forte : concevoir et opérer des stratégies “growth” qui font référence dans le monde et ainsi devenir un leader sur le sujet d’ici 2030. Pour travailler avec nous 👉 https://bulldozer-collective.com/

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TIMECODE
00:00 - Intro
02:17 - Son rôle chez de Content Team Lead chez Payfit
12:17 - Comment se compose l’équipe
15:18 - Collaboration des équipes France & international
18:15 - Les clés de la collaboration avec les autres équipes (sales, product)
29:50 - Les objectifs du contenus et de la team data
37:56 - The Buyer Narrative
51:10 - Améliorer sa productivité de contenu
01:03:40 - Les prochains défis


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien. Et en fait, ce n'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux. Chaque contenu peut devenir un canal de diffusion. C'est-à-dire, je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects. Et en même temps, à la fin, je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter. Ça va devenir un canal. Et puis, en fait, ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là, j'ai un petit déj client. Je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients. Tout peut devenir un canal. C'est un doc Notion où on a mis tous les contenus qu'on appelle la Sales Content Library avec un tableau, avec des filtres. Et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du panel, etc. Et ils trouvent le bon contenu.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas mentionner un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #0

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #1

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? Si vous suivez les contenus qu'on produit avec Bulldozer, que ce soit aussi bien ce podcast avec Conquête, sur LinkedIn, notre newsletter ou directement sur notre site web, vous savez qu'on aime partager nos dernières astuces pour augmenter l'acquisition, la conversion, bref, générer plus de business. Et aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un outil qui est très sous-estimé, notamment sur des sujets de conversion, c'est votre signature email. Votre signature email, c'est un moyen très simple de pouvoir diffuser des messages personnalisés auprès des prospects de votre choix. C'est pour ça que c'est très puissant pour des campagnes d'ABM notamment. À titre d'info, sur les campagnes ABM qu'on utilise chez Bulldozer auprès de nos clients, la signature email, ça peut être jusqu'à 36% de taux de conversion sur des contenus. Donc c'est vraiment très très élevé. C'est pour cette raison qu'on a choisi Signetic en partenaire de Conquête. Signetic, c'est une solution de personnalisation d'email qui vous permet de déployer des signatures pour tous les collaborateurs en quelques clics seulement. Il y a une intégration native avec Google Workspace et Microsoft 365. C'est connecté à votre CRM. Vous avez aussi la possibilité de créer directement vos designs dans Canva et de les déployer dans l'outil. Bref, c'est très puissant, très simple d'utilisation. Et avec le code BULLE2R20, vous pouvez bénéficier de 20% de réduction sur l'outil. Merci à Cynetic de proposer cette offre pour les auditeurs de Conquête. Allez, on attaque l'épisode. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Conquête. Aujourd'hui, on va parler... contenu et j'ai avec moi une personne qui vient d'une petite startup de l'écosystème qui s'appelle Payfit. Gabrielle, merci d'être là, bienvenue. Donc tu es Head of Content de Payfit. Est-ce que tu peux déjà pour commencer nous expliquer c'est quoi le rôle de content chez Payfit ?

  • Speaker #0

    Alors il y a on va dire trois gros sujets majeurs. La première partie c'est toute la partie... de contenu pour l'acquisition, donc tout ce qui est demand generation. La deuxième partie, c'est tout ce qui est contenu pour les customers. Et la troisième partie, qui est du contenu, mais pas que, ça va être du copywriting, être garant du tone of voice, et donc entre le content, la brand, etc. Si je te détaille ces scopes-là, toute la partie acquisition, c'est à la fois le SEO et après tout ce qui est contenu pour les sales, pour les aider à nurter leur pipe, à closer plus rapidement, etc. Et tout ce qui est contenu pour la team growth, donc du téléchargement, d'e-book, de l'organisation de webinars, etc. Donc ça, c'est vraiment toute cette partie content marketing. La partie customer, ça va être... plus, alors il y a une petite partie onboarding, comment on crée du contenu pour onboarder nos nouveaux clients, mais c'est surtout, on va dire, de la fidélisation, de la rétention. Nous, on fait de la paye, c'est hyper compliqué, nos clients, c'est pas des gens qui ont un background pay généralement, et donc du coup, il faut qu'on vulgarise tout le contenu. Donc on va créer des contenus type newsletter, webinar, de vulgarisation juridique pour leur dire... Voilà, attention, en ce moment, il y a ça, il y a cette échéance, il y a telle nouvelle loi. On essaie de leur faciliter la compréhension de tout ça. Et voilà, c'est vraiment les pôles majeurs. Ce qu'on fait peu, peut-être tu vas me poser la question, je t'en anticipe, c'est du contenu très brand. C'est des choses qu'on ne fait plus trop aujourd'hui, qu'on a fait au tout début, mais ça ne marchait pas trop bien, c'était un peu hors sol. Les sales ne s'en servaient pas, la growth ne s'en servait pas. nos clients ne lisaient pas trop parce que c'était trop théorique, on partait dans des trucs RH très généralistes, il y a plein de gens qui le font mieux que nous je pense et du coup on s'est vraiment recentré sur notre coeur de métier et comment on peut aider nos clients, vraiment les aider comme Payfit les aide en fait, un peu refléter notre solution quoi

  • Speaker #1

    C'est quoi que tu appelles du contenu brand ?

  • Speaker #0

    Ça va être plus des choses très dans l'inspiration de, j'en sais rien, alors ça peut être soit sur Payfit, comment on positionne Payfit, par exemple en tant que boîte hyper innovante, etc. Aujourd'hui, on va plus faire ça via Firma, plus de la leader advocacy, mais on ne va pas aller faire plein de contenu là-dessus, sur comment Payfit a, j'en sais rien, levé des fonds. créer tout ce qui a été créé, etc. On ne va pas chercher à faire vraiment de l'inspiration pure parce que ce n'est pas ce que nos clients recherchent aujourd'hui. Je ne dis pas qu'on ne le fera pas parce que je pense que ça peut être hyper intéressant. C'est juste qu'aujourd'hui, on priorise et pour l'instant, ce n'est pas ce que nos clients attendent. On a un peu recentré.

  • Speaker #1

    Oui, et je pense qu'il y a des timings dans une histoire de boîte qui s'y prêtent plus que d'autres.

  • Speaker #0

    Complètement, oui.

  • Speaker #1

    Juste pour préciser, Firmin, CEO de la boîte.

  • Speaker #0

    Pardon, oui. Oui, oui, j'en parle comme si tout le monde le connaissait. Mais...

  • Speaker #1

    Juste pour préciser. OK. Et côté format.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'est quoi les formats ? Donc, sur la partie SEO, j'imagine bien de l'article. Tu as parlé de nurturing, ce genre de choses. Les e-books, on en a parlé. C'est quoi les autres formats à disposition ? Parce que notamment quand tu as parlé de l'onboarding... Du coup, il y a plusieurs formats qui me sont venus en tête. Et je me suis notamment dit, potentiellement, il y a du contenu dans le produit. Et donc, est-ce que ça fait partie des contenus sur lesquels vous vous êtes impliqués ou ça, c'est l'équipe product ?

  • Speaker #0

    Alors, de plus en plus. En fait, de base, on ne travaille pas dessus. Mais de plus en plus, on intervient parce qu'en fait, c'est du product. Il faut une expertise product. Il faut parfois une expertise UX writing. Donc, on a des UX writers. Mais il faut aussi une expertise content pour savoir comment problématiser, comment structurer. comment être concis, justement comment vulgariser des choses hyper compliquées parce que le product, il est dedans et ce n'est pas forcément évident pour eux d'aller vulgariser des choses qui leur semblent évidentes. Donc de plus en plus, on travaille ensemble, notamment sur des formats vidéo. Ça, c'est quelque chose qu'on développe de plus en plus, qui vont aller dans le produit pour aider un nouveau client à faire ses premiers pas, à comprendre comment fonctionne Payfit. On a une Payfit Academy qui va aider un nouveau client à comprendre la paye. On a retravaillé, nous, les vidéos pour que ce soit plus fluide, plus qualitatif aussi. Donc, ça va être beaucoup de formats vidéo pour l'instant qu'on développe sur l'onboarding. De vidéos très courtes, vraiment.

  • Speaker #1

    Est-ce que le fait que vous soyez de plus en plus impliqués dans le produit, ça vient aussi du fait que, historiquement, vous avez une motion très sales et puis de plus en plus, vous passez sur Telpserve, des choses comme ça. Ça vient de ça aussi ?

  • Speaker #0

    Oui, ça vient complètement de ça. C'est se dire, OK, Product-Led Growth Mindset, la self-acquisition qu'on développe de plus en plus, qui est quelque chose qui est assez récent quand même chez nous. Et donc, ça demande aussi de repenser complètement l'expérience utilisateur, client, prospect, toutes les frontières disparaissent quand même un peu. Et donc, dans cette optique-là, en effet, on travaille beaucoup plus avec le produit, avec le product marketing aussi. C'est des équipes distinctes pour... Oui, pour se dire comment est-ce que le contenu peut avoir vraiment une valeur ajoutée, et aussi qu'il y ait une cohérence entre le moment où on parle à un prospect et quand il est client, parce qu'en fait, on se rend compte aussi que si ce n'est pas les mêmes équipes, la manière de s'exprimer va parfois être très différente et on ne retrouve pas la marque. Donc, ça peut être le tone of voice, ça peut être des mots qui sont employés, c'est plein de choses. Et en fait, s'il n'y a pas d'unité entre le moment où il est prospect et le moment où il est client, C'est un peu compliqué. Donc, le fait de travailler tous ensemble va aussi aider à créer cette harmonie qui est hyper importante dans l'expérience client-utilisateur.

  • Speaker #1

    Et donc, ce que tu disais, et je trouve ça hyper intéressant, c'est que finalement, là, dans le type de contenu que vous développez, j'ai l'impression que votre souhait, finalement, c'est un peu de devenir la ressource RH juridique paye pour le marché. C'est un peu dans cette direction que vous allez, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, surtout juridique paye. Alors RH, on le fait forcément parce que c'est quand même une partie de notre type.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est vrai que c'est un peu plein d'autres choses, effectivement.

  • Speaker #0

    Mais il y a tellement aujourd'hui de contenu RH qui existe que ce n'est pas forcément là qu'on aura la plus grosse valeur ajoutée. En tout cas, si c'est traité avec le lien entre RH et paye, oui, c'est sûr. Mais purement RH, on en fait un peu, mais ce n'est pas ce qu'on fait le plus. Là où je pense, pour moi, le contenu payfit doit vraiment être là pour... aider les petites entreprises, petites et moyennes entreprises, à ne plus galérer avec la paie. En fait, il faut qu'on les aide, parce que c'est une galère. Et tout ce qui peut venir leur faire gagner du temps... enlever de l'angoisse etc ça va être hyper utile donc c'est pour ça que des formats vidéo très courts qui vulgarisent qui sont un peu sympa des choses qu'on est en train de créer là sur youtube en fait ça on a vachement d'attentes là dessus parce que t'as pas envie forcément de regarder des trucs très compliqués pendant une heure pour comprendre la paye sur des sites hyper à l'ancienne où tu comprends rien et en fait c'est pas parce que c'est de la paye qu'il faut que ce soit extrêmement ennuyeux donc voilà il faut que ce soit drôle il faut mettre de l'humour, il faut mettre les codes d'aujourd'hui donc c'est des codes qu'on peut voir même sur TikTok en fait il faut se permettre ça parce que sinon c'est pas possible quoi

  • Speaker #1

    Vous exploitez des canaux comme TikTok ?

  • Speaker #0

    Non on l'exploite pas par contre dans la manière dont on pense nos f... nos formats vidéo courts aujourd'hui, on s'inspire de ces tendances-là.

  • Speaker #1

    Côté canaux, les articles SEO très bien, vidéos YouTube, d'autres canaux que vous exploitez ?

  • Speaker #0

    Il y a social media au sens large, mais ce n'est pas forcément là où on est le... On n'a pas encore une stratégie qui est hyper poussée. C'est un des gros projets de ce nouveau semestre. Après, on va avoir tout ce qui est newsletter et tout ce qui est comment on se... qu'on exploite notre base de données. C'est notamment énormément à travers des workflows de nurturing. Beaucoup de mots anglais, mais je pense que c'est ce qui parle le plus aux gens. Ça va aussi être beaucoup par... On va aussi diffuser tous nos contenus via tout ce qui est des nurters. On va travailler beaucoup là-dessus. Après, la diffusion, c'est se dire comment ça peut passer en ads. Il peut y avoir des choses qu'on va mettre en avant sur le site web. En fait... c'est que chaque contenu peut devenir un canal de diffusion c'est à dire je fais un événement, je fais un petit déj avec mes prospects et bah en même temps à la fin je vais mettre un QR code pour qu'ils s'inscrivent à la newsletter, donc ça va devenir un canal et puis en fait ça va aussi être une opportunité de contenu parce que comme là j'ai un petit déj client, je vais en profiter pour faire des témoignages vidéo clients des testimonials classiques en fait il faut que tout, c'est un peu un cercle vertueux... en fait tout peut devenir un canal oui je suis d'accord,

  • Speaker #1

    oui puis l'objectif c'est justement de pouvoir réexploiter à fond oui exactement côté équipe ça ressemble à quoi aujourd'hui l'équipe ?

  • Speaker #0

    parce que j'ai l'impression que vous produisez quand même beaucoup de choses oui alors on est intégré au sein de l'équipe marketing en tout on est 6 donc il y a 4 content managers une alternante content manager et moi il y a deux content leads qui sont très seniors et qui vont chacune manager des content qui sont assez seniors aussi en vrai et donc il y a chacune à son scope et avant on avait une personne qui faisait de la diffusion et du tracking et qui gérait le social media en fait c'est un post que j'avais recruté parce que les content managers ils produisent mais ils ne diffusent pas et ils ne trackent pas c'est à dire ils adorent écrire et une fois que c'est fait bon on produit autre chose et puis enfin c'est une to-do list voilà c'est ça on s'en fiche si ça marche ce qui est sympa c'est d'écrire quoi Ok, bon, très bien. J'étais pareil. Et en fait, à force de les harceler en les disant, il faut diffuser, il faut traquer, etc. Je voyais que ça ne leur plaisait pas et qu'en fait, elles avaient aussi beaucoup de choses. Donc, du coup, j'ai créé un poste d'une personne qui était là pour bosser en binôme avec chaque content et tout diffuser, faire des campagnes de diffusion, des databases de diffusion, que ce soit en interne ou en externe, aussi auprès des sales, comment être plus présent pour bien diffuser. Et donc... personne a travaillé pendant deux ans au sein de l'équipe contenu, ce qui nous a énormément aidé. Elle a mis en place, on en reparlera je pense après, plein de choses pour traquer, donc plein d'outils de data, de rituels de data, de forcer tout le monde à diffuser, à recycler, à réutiliser, etc. Plus elle gérait le social media. Mais en fait, au bout d'un moment, elle a géré tellement de choses et comme elle a réussi à créer plein de ponts avec toutes les équipes, son rôle dépassait largement le contenu. Elle devenait un... une personne qui diffuse au sein de la team market et aujourd'hui elle est campagne marketing manager parce que ça faisait beaucoup plus de sens donc c'est au delà du contenu mais tant mieux c'est une réussite en fait ça montre que on a créé encore plus de ponts et voilà

  • Speaker #1

    et le fait qu'au départ elle soit dans la team contenu bah du coup elle a le réflexe dès qu'il faut diffuser des choses d'aller regarder ce qui se fait côté content en fait et puis elle a du coup le...

  • Speaker #0

    l'esprit a été biberonné au contenu chez Méfine, donc c'est sûr que c'est dans ses gènes, donc c'est génial.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Tu as fait le tour des membres de l'équipe ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et vous avez...

  • Speaker #0

    C'est France.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc moi je m'occupe que de la France et il y a des content managers donc au Royaume-Uni et en Espagne et là il y a en fonction un, deux content managers qui travaillent.

  • Speaker #1

    Des personnes en externe ?

  • Speaker #0

    Très peu, on a une... en SEO qui du coup nous écrit un nombre d'articles par mois. On fait appel à des freelances vidéo de temps en temps mais c'est tout.

  • Speaker #1

    Ok et tu parlais rapidement de l'international là ? comment est-ce que vous collaborez entre France Inter ? Parce qu'en France, vous avez une avance qui est monstrueuse. Du coup, comment est-ce que ça se gère ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas évident. Je pense que là, on a encore beaucoup de choses à améliorer parce que, comme tu dis, déjà, on est beaucoup plus nombreux dans la team Content France. On est beaucoup plus seniors. On fait tout du contenu depuis assez longtemps. Donc, c'est plus facile je pense aussi pour nous. Après, la paie n'est pas du tout... pareil d'un marché à l'autre en france c'est très compliqué en espagne ça l'est en uk pas du tout donc en fait les contenus qui sont très pertinents en france ne le sont pas forcément au uk des fois pas du tout on n'en est pas au même niveau de notoriété donc on n'a pas forcément non plus les mêmes enjeux et on n'a pas tout le temps les mêmes personas donc il ya une partie qu'on peut recycler on essaye mais c'est beaucoup de en fait on va plus se partager des bonnes pratiques se dire justement pas penser à diffuser penser à traquer nous on a mis en place tel outil ça va plus être des bonnes pratiques tel format marche hyper bien le contenu au sein de ce format ce sera pas le même mais le format il fonctionne très bien essayez-le l'Espagne par exemple a commencé à faire beaucoup de vidéos YouTube et c'est là où on s'est dit ok ils nous ont dit ça marche hyper bien et on s'est dit mais en fait nous on fait pas de YouTube faut qu'on le fasse donc voilà c'est plus de l'inspiration que vraiment de mutualiser les comptes il y a une petite partie qu'on mutualise mais c'est pas la majorité oui c'est plus une relation partenariale

  • Speaker #1

    finalement. Ouais,

  • Speaker #0

    exactement. Après, on essaye quand même de faire de temps en temps des campagnes globales. Donc, tu vois, on va faire une enquête auprès de 1000 professionnels du monde de la paye. Et du coup, on va poser les mêmes questions dans les trois pays, ce qui va permettre à chaque pays d'avoir son livre blanc. Mais on va aussi pouvoir faire une comparaison entre les différents pays d'Europe, ce qui peut aussi être hyper intéressant. Donc, on va essayer de créer des opportunités, mais elles ne sont pas forcément toujours évidentes.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et côté... parce que j'imagine qu'il y a aussi une grosse partie design et même des ressources design, vous ne les centralisez pas pour l'ensemble des pays ?

  • Speaker #0

    Alors, si on va essayer, c'est pareil. En fait, si on se dit les e-books, on va tous avoir le même template d'e-book, d'infographie, pareil. Donc, on essaye au maximum de reprendre tout ce qui est template design d'une équipe à l'autre, enfin d'un pays à l'autre. Ça, pour le coup, on y arrive plutôt bien. Et après, contenu, ça va vraiment... ça va être moins facile. Mais en fait, plus on partage et plus on se rend compte que si, il y a des choses qu'on peut partager. Il y a des expertises, il y a des réflexes, il y a des bonnes pratiques, il y a des conseils. Et en fait, c'est ça le plus utile. Et ça, ça fait la différence.

  • Speaker #1

    Tu en as parlé un petit peu... tout à l'heure mais du coup si on peut creuser un peu aussi la manière dont tu collabores avec les autres équipes si tu peux nous expliquer notamment la partie sales, moi je pense que ça c'est un truc qui intéresse pas mal de monde, c'est comment est-ce que en tant qu'équipe content, on s'assure de bien collaborer avec les sales et surtout qu'ils utilisent bien ce qu'on produit c'est surtout ça,

  • Speaker #0

    qu'ils acceptent déjà nos meetings, c'est déjà un grand pas c'était un gros, enfin pour moi c'était un de mes enjeux, enfin j'en avais fait un peu un de mes enjeux quand je suis arrivée chez Payfit, c'était pas forcément forcément dans la fiche de poste et dans les attentes. Mais pour moi, c'était beaucoup plus clé que d'aller développer un blog RH, par exemple. Donc, j'ai arrêté le blog RH et je me suis concentrée sur les sales. En fait, dans mon expérience précédente, donc chez Gymlib, une startup dans le sport, au début, on était B2C, on est passé en B2B. Et en fait, là, j'ai découvert ce que c'était que le contenu B2B. Pour être honnête, je ne connaissais pas trop. Et en fait, on n'était pas nombreux. Moi, les sales, c'était mes potes. On faisait du fractionné ensemble le midi. Donc, en fait, déjà, ils me parlaient. Ils me connaissaient, ils me parlaient, ils me répondaient. j'ai passé énormément de temps avec eux aller à des rendez-vous clients de comprendre leurs problématiques, d'assister à des appels etc et donc j'ai créé du contenu avec eux et quand je suis arrivée chez Payfit en fait on était 300, personne ne me connaissait il y avait une centaine de sales enfin en fait ils ne me parlaient pas quoi et puis très vite le Covid est arrivé donc on n'était même plus au bureau donc en fait c'est hyper compliqué de se voir et donc du coup je me suis dit il faut vraiment faire quelque chose parce que tout notre contenu on leur envoie ils ne s'en servent pas... ils ne savent pas qui on est et en fait ils ont raison, notre contenu est beaucoup trop éloigné de leur priorité Et on a commencé à se dire, OK, on en fait une priorité. Il y a une personne dans mon équipe qui est devenue vraiment le lead là-dessus. Et on a mis un plan d'action énorme il y a, je pense, trois ans. Moi, ça fait cinq ans que j'y suis. Et c'était, OK, on va d'abord... écouter des démos. Nous, on a Mojo, enfin, on avait, je ne sais pas si on l'a encore, mais Mojo qui enregistre toutes les démos. Donc, on a regardé, chaque mois, on avait un brainstorming avec toute la team content et il fallait qu'on ait regardé quatre démos. Et on avait un tableau Excel où on se mettait, OK, c'était quoi le personnel ? quels insights qu'est-ce que ça peut être comme opportunité de contenu donc on a fait ça pendant 6 mois en parallèle on a assisté à des démos visuels avec des sales on a fait du shadowing on a commencé à se rapprocher c'est un peu gênant parce que du coup t'as un peu l'impression de sur solliciter tu mets des meetings les gens viennent pas donc après ils écoutent pas c'est un peu compliqué mais après on l'a tous fait donc c'est le jeu et en fait je sais pas au fur et à mesure il s'est passé quelque chose... parce qu'en fait, on leur a dit on va vous demander vos besoins, on va vous mettre des points tous les mois. À l'époque, on était organisé, les sales étaient organisés en squad par convention collective, par taille d'entreprise, etc. Et donc du coup, on s'est dit, OK, on va en faire avec chaque squad. Donc on va avoir des ambassadeurs et en fait, tous les mois, on aura un channel Slack avec chaque squad et tous les mois, on aura un meeting et on va leur demander c'est quoi vos besoins, c'est quoi vos pain points. Nous, on a créé ça. Est-ce que ça vous intéresse ? Oui, non, etc. Et du coup, au fur et à mesure, ils ont... compris que nous, on était là pour créer des choses qu'ils nous ont demandées. Donc, on a priorisé vraiment tout ce qu'ils nous demandaient en se disant en fait, là, il faut leur dire oui. Parce que si on leur dit non deux fois, trois fois, ils ne nous redemanderont plus. Et donc là, on a commencé à créer tout ce qu'ils nous demandaient. Et donc, évidemment, ils l'utilisaient, ceux qui nous l'avaient demandé. Et à partir de tout ça, ça a fait la différence.

  • Speaker #1

    Fait de la confiance.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense deux choses qu'on a créées, qui ont été hyper utiles, c'est un doc Notion, où on a mis tous les contenus, qu'on appelle la Sales Content Library, avec... un tableau avec des filtres et dès qu'on produit un contenu, on le met. Et en fait, eux, ils ont juste à filtrer en fonction de persona, taille d'entreprise, étape du funnel, etc. Et ils trouvent le bon contenu. Donc, on leur a mis en avant les disques qui performent le mieux, etc. Donc ça, c'est hyper facile pour eux de le trouver. Et le deuxième point, c'est qu'on s'est mis aussi à parler leur langage parce qu'avant, on allait leur dire Ah, on a créé une enquête, voilà, c'est hyper intéressant, point. Ok, super. Et en fait, maintenant, c'est Ok, on sait qu'en ce moment, il y a tel sujet qui est hyper intéressant pour eux ou si vous avez des bad timing dans votre pipe vous savez pas comment les relancer on a ce contenu, c'est exactement dans la problématique du moment envoyez-leur le mois dernier on a fait ça, c'est le top performer on a regardé sur Hotspot, ça a généré 10 clients en un mois, et en fait à partir du moment où on parle le langage de la data évidemment c'est ce qui les intéresse, ça fonctionne et puis là tu vois

  • Speaker #1

    tu donnais un exemple, ah, bad timing et tout, il y a aussi le côté c'est clé en main. Je prends, je sais comment l'activer. En fait, je le prends, ah, il faut le mettre dans cette case, voilà, je le mets dans cette case. C'est facile.

  • Speaker #0

    Et on leur écrit en plus le texte qu'on leur met, du coup, ils n'ont vraiment plus qu'à faire un copier-coller. Et on fait aussi des trainings. Donc, régulièrement, on va travailler avec l'équipe Sales Enablement et donc, on peut faire un training content. Et ça va être un... comment mieux écrire pour avoir plus de réponses dans les mails que vous envoyez. Avec des petites astuces, etc. Comment est-ce que ça peut changer ? Là, on vous a pris les huit objections principales. On se base vraiment, eux, leur propre bout. Comme ça, nous, on n'invente rien. Ça, c'est vos huit objections, celles que vous entendez tout le temps. Regardez, à chaque objection, nous, on a ce contenu, ce contenu, ce contenu. C'est le top 3, il faut les utiliser. Et vraiment prendre tout leur scénario.

  • Speaker #1

    En fait, c'est une étude de matrice. Au fur et à mesure, vous êtes en train de... d'essayer de développer une matrice. Je n'ai plus qu'à regarder dans la case.

  • Speaker #0

    De matcher le besoin et le contenu associé. Si on se rend compte qu'il manque un contenu, ils nous le disent, on le priorise et derrière, on le développe. Ça, ça fait vraiment la différence. Je pense que le dernier point, c'est de se dire... Déjà, on parle à tout le monde. On parle au directeur, on parle au manager, on parle aux juniors parce qu'ils n'ont pas tous les mêmes insights. Donc, hyper intéressant d'avoir tout ça. On met en scène les sales pour différents... diffuser notre contenu en interne. C'est-à-dire qu'on crée un nouveau contenu, on pense que c'est hyper utile pour les sales. Plutôt que de nous le balancer dans un channel sac où ils ne nous connaissent pas forcément encore tous parce qu'il peut y avoir du turnover, etc., où eux sont nouveaux, on demande, en fait, on fait une mini-vidéo. Ça, c'est pour les contenus premium, on ne le fait pas pour tous. Mais on va faire une mini-vidéo avec deux sales qui, eux, vont répondre à des questions, un format un peu à la combini, un truc qu'ils connaissent. Et ces deux sales, et c'est eux qui vont le pousser ensuite. dans le channel Slack. Et en fait, évidemment, s'il y a leurs potes en vidéo et qui en plus envoient le message Slack, ça a beaucoup plus d'impact que si c'est nous qui l'écrivons. Donc voilà. Donc toutes ces petites choses-là mises bout à bout ont réussi à créer une vraie collab et aujourd'hui, ils nous disent qu'on est des business partners et ça, c'était un peu le gras là quand je suis arrivée.

  • Speaker #1

    Excellent. Et est-ce que vous êtes impliquée dans les presse commerciales ?

  • Speaker #0

    Non, pas trop. C'est plus le sales enablement. Donc nous, parfois, on va les aider sur certains sujets qui peuvent être... Là, on est en train de retravailler la brand platform, donc ça demande à un peu revoir la manière dont on pitch, pay fit, etc. Donc, on va un peu intervenir là-dessus. Par contre, c'est vraiment le sales enablement. Ils vont nous consulter de temps en temps, mais c'est quelque chose qu'on a laissé au sales enablement.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre l'épisode pour vous présenter Bulldozer, l'entreprise derrière la production de ce podcast. Bulldozer est un collectif spécialisé en marketing et growth et notre job, c'est de maximiser la performance marketing et commerciale des entreprises sur l'ensemble de leur funnel. Donc de la génération de leads à leur conversion et leur rétention. Pour ça, on s'appuie sur différents leviers, le premier étant notre pool de plus de 200 experts qui composent le collectif et qui nous permettent d'adresser des sujets aussi divers que la demand gen, l'outbound, le SEO, les revops, etc. Ainsi qu'une méthode de travail scientifique, data-driven et qui exploite ce qui se fait de meilleur en termes d'outils et technologies. On a accompagné plus de 200 clients depuis notre création en 2022 et parmi nos références, on trouve des super boîtes comme Aircall, Salesforce, Payfit ou Mooncard pour ne citer qu'elles. Si vous aussi, vous souhaitez faire de votre marketing non plus un simple générateur de leads ou de notoriété, mais bien un générateur de revenus, je vous mets un lien vers notre site internet en description. Écrivez-nous, je pense qu'on peut faire de très belles choses ensemble. Allez, on reprend. Donc là, on a parlé de l'équipe Sales, l'équipe Product.

  • Speaker #0

    Product, alors on n'a pas du tout autant d'interactions, de collaborations. En fait, justement, c'est que ça, c'était un peu la success story, ce qu'on a fait avec les sales. Et on veut essayer de le répliquer sur d'autres équipes.

  • Speaker #1

    Mais après, c'est bien de commencer par l'équipe sales aussi, parce que historiquement, vous avez une culture qui est très,

  • Speaker #0

    très sale. Clairement. Et puis, c'était le plus important. C'était un des enjeux pour moi qui était vraiment majeur. Product, c'est un peu plus compliqué, parce que déjà, l'organisation en interne va... être un peu moins évidente pour nous et comment dire en fait il y a quand même moins de il y a moins de projets pour l'instant on bosse ensemble on n'a pas forcément une roadmap hyper fournie de product et content ce qu'on avait plus côté sales donc pour l'instant ce qu'on fait c'est plus qu'on va faire des one shot avec différentes équipes... Et donc, on va travailler avec l'équipe onboarding, on va travailler avec l'équipe qui gère telle feature, etc. Et en fait, au fur et à mesure, comme généralement ça se passe bien, en fait, ça fait un peu l'effet boule de neige. C'est-à-dire que du coup, un tel va parler de nous, donc on va être impliqué dans tel projet. Et puis, comme moi, je bosse beaucoup sur le site web, en fait, c'est très lié au produit. Donc, on commence à avoir des interactions avec le produit. Donc là, c'est plus de le faire un peu étape par étape. Donc, on a de plus en plus de rituels avec certains directeurs au produit pour savoir leur... leur roadmap et savoir à quel moment ça peut être pertinent de travailler ensemble. Donc là, on le fait un peu pas à pas. Est-ce que dans un an, ils nous considérons comme des business partners ? Peut-être.

  • Speaker #1

    Excellent. Ouais, j'ai l'impression que là où avec les sales, vous êtes dans, je dirais, dans une anticipation constante, là, ce que tu décris du product, c'est que vous êtes plutôt dans de la réaction.

  • Speaker #0

    Oui, on essaye de plus en plus à travers nos points trimestriels. d'anticiper ce qui va venir et d'essayer de créer des opportunités et de se dire, OK, là, il va falloir qu'on travaille ensemble. Donc ça, on le fait de plus en plus. Mais il n'y a pas encore ce côté vraiment... En fait, pour les sales et pareil pour l'équipe... Keep Growth, on est un peu une agence conseil en contenu. Aujourd'hui, c'est quelque chose qui pourrait être hyper intéressant d'avoir pour le produit, mais qui, je pense, demande... En fait, c'est toujours la même chose. Je trouve que les gens, quand on fait du contenu, ils ne savent pas forcément ce que c'est. Donc, il y a quand même une grosse partie de sensibilisation, de montrer ce qu'on fait, de montrer la valeur ajoutée et de leur dire... Et c'est aussi parfois, on voit des choses qui ont été faites, on n'a pas été impliqués. Ce n'est pas grave, en fait. Nous, on va leur dire, ah, ben voilà, on aurait pu peut-être faire ça. Regardez, nous, on a fait fait telle vidéo, ça pourrait être hyper intéressant de reprendre un peu les mêmes codes. Et en fait, vu que c'est notre métier, normalement, on fait plutôt bien. Et du coup, ils vont se dire, ah bah ouais, c'est vrai, ce serait hyper intéressant. Est-ce que vous pouvez nous aider à faire les prochaines vidéos pour l'onboarding, par exemple ? Et c'est ça, en fait, qui va être, je pense, le plus efficace et pas d'arriver avec nos gros sabots en imposant nos trucs, quoi. Tu as mentionné un petit truc comme ça, mais qui est contenu. On ne sait pas trop ce que ça veut dire. C'est vrai que ce terme contenu...

  • Speaker #1

    Il ne veut tout rien dire.

  • Speaker #0

    En fait, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est vraiment... Les personnes qui ne travaillent pas au market, oui, tu fais du contenu.

  • Speaker #1

    Mais même au sein du marketing, en vrai, beaucoup de gens dans les équipes marketing, je pense qu'ils ne savent pas forcément ce que c'est que le contenu. Parce que l'équipe contenu, des fois, n'est pas rattachée à l'équipe marketing. et ça peut être très obscur pour un gouverneur. Et en fait, c'est ça... en fait c'est ça que j'ai voulu éviter quand je suis arrivée chez Payfit c'est de se dire je veux pas être une énième équipe contenue qui travaille un peu dans sa tour on est vu comme des intellos qui écrivent toute la journée des trucs dont tout le monde se fout ça peut être vu comme ça soyons honnêtes ils écrivent des trucs théoriques ils emploient des mots pompeux mais en fait ça ne sert à rien on ne sait pas ce qu'ils font, on ne sait pas ce qu'ils apportent sur chat j'ai pété parce qu'en plus maintenant il y a ça et moi c'est pour ça que j'ai aussi insisté autant sur il faut diffuser et il faut traquer parce que souvent c'est un de toute façon l'équipe contenue on sait pas trop ce qu'ils font puis ils ont pas de data donc en fait on sait pas trop s'ils servent à quelque chose et déjà c'est pas du tout valorisant pour les équipes les content managers je travaille mais je sais pas vraiment à quoi je sers donc au bout d'un moment je pense que ça donne un peu envie de faire autre chose. Et en fait, c'est... Ouais, je pense que c'est vraiment hyper important de montrer ce qu'on fait, et pour ça, il faut parler le langage des autres. Et donc, c'est pas en parlant juste un langage de... C'est pas que de l'écriture, mais en fait, si on reste que trop dans des sujets un peu trop... Enfin, il faut s'adapter à... En fait, il faut rajouter une dimension business dans tout ce qu'on fait.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est pour ça que le sujet de la... diffusion. Tu le mentionnais tout à l'heure, la grande majorité des gens qui font du contenu, ils ne diffusent pas. Et je pense que ça n'aide pas, en fait. Et en fait, à partir du moment où déjà c'est diffusé et que tu vas sur un réseau social et que tu vois le contenu, il est là, déjà tout de suite, il se passe un truc. Tu te dis, c'est à ça que ça sert. Ne serait-ce que ça, en fait. C'est un truc tout bête. Tu as fait une transition toute trouvée sur le sujet, tracking, data, machin. Qu'est-ce que vous monitorez ?

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est quoi vos objectifs ? Ça aussi, ça peut être une question intéressante, parce que... C'est quoi l'objectif d'une team data ?

  • Speaker #1

    En fait, c'était déjà pour moi, c'était de se dire il faut qu'on sache ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Parce qu'en fait, on peut créer pendant des années, si on ne sait pas ce qui fonctionne, en fait, on tourne en rond et ça ne sert à rien. Donc, c'est savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas.

  • Speaker #0

    Mais ce qui marche, ça veut dire quoi ?

  • Speaker #1

    Au début, on n'avait pas de KPIs. Forcément, il faut ramener tant de leads. Et même aujourd'hui, on ne l'a pas pour l'équipe content, on l'a pour l'équipe marketing. et donc c'est un effort collectif mais on n'a pas nous un nombre de clients etc après c'est plus si tu vois qu'il y a deux leads sur un contenu qui a pris 10 jours à être produit c'est pas satisfaisant donc je trouve que c'est aussi en fonction de ton rapport effort temps et puis c'est aussi en parlant avec la team data, la team market de dire est-ce que ça vous trouvez concrètement est-ce que vous trouvez trouvez que ça, le nombre de leads, est-ce que vous trouvez que c'est satisfaisant ou pas ? Est-ce que vous trouvez que la conversion est bonne ? Donc voilà, ça va plus être des échanges avec des personnes de l'équipe Gross. Mais moi, ce que je voulais, c'était leur soumettre aussi, leur dire, nous, ça, c'est nos chiffres. Qu'est-ce que vous en pensez ? Avec le risque qu'ils nous disent que ce ne soit pas bien, mais je pense que le risque valait... Le jeu en valait la chandelle. Et c'était de se dire, il faut aussi que... En fait, il y a un moment où il faut qu'on soit capable, c'est ce que je disais, mais je le répète un peu toujours, mais c'est... de parler le même langage, parce qu'une équipe grosse, elle ne parle pas le même langage, elle parle chiffres, c'est comme les sales, et donc nous, leur dire, ah, on vous a créé une vidéo, super, mais bon, so what ? Et donc, du coup, c'était se dire, on va pouvoir leur dire, en fait, ce que ça a amené tous les, enfin, régulièrement, tous les trimestres ou semestres, leur dire, ça, c'est ce qui a le mieux performé, et eux vont traquer aussi, dans les as, ce qui marche le mieux, etc. Donc, en fait, eux aussi voient l'impact de ce qu'on fait, et donc, on s'est dit, bah, on fait. on veut tout traquer. Donc là, on est parti dans quelque chose de très exhaustif avec tout ce qu'on pouvait, parce que la data, c'est quand même très compliqué. Donc, on n'a pas accès à tout. Mais c'est aussi bien tout ce qui est newsletter, taux d'ouverture, à quoi ressemble notre base de diffusion. Donc, il y a qui ? C'est quelle taille d'entreprise ? C'est quel persona ? C'est quel secteur ? C'est social media ? Qu'est-ce qui marche le mieux ? Qu'est-ce qui marche le moins bien ? Etc. C'est tout ce qui est SEO. Donc là, on a une team SEO. Il y a une partie qui est... côté growth, donc elle va aussi nous donner toute la data sur ce qui performe le mieux. Et puis après, il y a tout ce qui est contenu, donc ton contenu à télécharger, combien il y a eu de leads, c'est quoi le... Enfin, voilà, MQL, lead to demo, demo to customer, enfin, voilà, ça va vraiment être tout ça. On essaye vraiment de tout traquer. On a une feature HubSpot qui nous permet, en fait, de traquer ce que les sales utilisent. On crée des liens traqués pour les sales et donc, du coup, on peut voir ce que les sales ont envoyé. On a une team data qui travaille sur Looker et qui nous a créé un tableau content Looker. Là, on a des filtres. On peut voir en fonction de la date, le nombre de téléchargements par contenu, de voir la répartition par taille d'entreprise, par persona. On peut vraiment aller loin dans tout ça. C'est génial. Cette personne qui nous a créé tout ça dans la team data, c'était incroyable. En fait, c'est pareil, c'est que nous, on demandait, on demandait, mais on n'était pas prioritaire. Et c'était ça aussi, en fait, l'enjeu, c'est aussi de se positionner pour dire, mais non, mais nous, on vous apporte quelque chose, en fait. Et s'ils considèrent qu'on leur apporte rien, ils ne nous font pas de data. S'ils ne nous font pas de data, on ne peut pas montrer qu'on leur apporte quelque chose. Donc, ça ne s'arrête pas. Et heureusement, il y a un moment, tout a changé. Et là, du coup, on est capable de leur montrer ce qu'on leur apporte. Et en fait, c'est génial d'avoir un tableau de cœur parce que ce n'est pas nos interprétations. Tout le monde peut le regarder et on voit très bien ce qui va, ce qui ne va pas. C'est beaucoup plus facile

  • Speaker #0

    Oui, puis il y a une forme d'autonomie aussi au travers de la data de maintenant, en fait, je n'ai plus besoin d'aller gratter à droite, à gauche et tout. C'est là,

  • Speaker #1

    on te montre. Exactement. Et tout le monde peut le consulter. Et il y a un autre point qui, je pense, est hyper intéressant pour notamment des boîtes qui n'ont pas forcément accès à tout ça. Il y a un truc qui est très utile, c'est Notion Analytics. Parce que nous, notre Sales Content Library, donc là où tous les sales vont piocher les contenus, donc c'est là où on met les liens track et hotspot. Sauf qu'évidemment, ils n'utilisent pas tous les liens traqués parce que des fois, ils ont leurs propres liens, c'est plus facile, etc. Mais du coup, nous, sur Notion, on peut suivre le nombre de clics sur telle rubrique de la Content Library. Et donc, du coup, on sait là où les sales vont le plus piocher, on sait là où ils ont le plus cliqué, donc on sait les catégories qui marchent le mieux. Et donc, suite à ça, on a fait une V2 parce qu'on s'est dit, OK, il y a la moitié des catégories, ils n'y vont pas. Donc, en fait, les pain points, ça les intéresse, les conventions, ça les intéresse. Mais tel filtre, en fait, ils n'y vont jamais. Donc, repensons tout. On a fait un document beaucoup plus simple. Mais du coup, nous, on sait, on a vraiment tout, combien de pages ont été consultées chaque trimestre. On regarde par trimestre. Et ça, c'est hyper utile pour nous, en fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est fort. Ça, j'avoue. Je n'avais jamais vu le truc Notionalytics pour savoir où est-ce que les sales, ils allaient piocher les trucs et tout.

  • Speaker #1

    C'est vraiment moindre. Oui, c'est parce qu'on sait qu'ils ne vont pas tout le temps utiliser le lien HubSpot. Et donc, si on voit que... Nous, on a chaque semestre la personne qui nous donne la data qui était dans notre équipe, mais du coup, maintenant, est vraiment plus marketing, nous dit, voilà, là, les sales, c'est les contenus sur lesquels ils ont le plus cliqué dans nos chaînes, la page qu'ils ont la plus ouverte. Et donc, ça, c'est hyper utile. C'est excellent.

  • Speaker #0

    Sur les derniers mois, vous avez eu un projet de bayer narrative. Oui. C'est quoi ?

  • Speaker #1

    Je me suis posé la même question que toi quand on m'a demandé de faire ce projet, pour être honnête. Alors, comment le faire de manière limpide ? C'est un peu lié au Bayard Journaux, si on connaît l'expression Bayard Journaux, c'est un peu la même chose. C'est en fait penser vraiment le parcours d'un lead. à travers chaque phase de développement, on va dire, de maturation. Et c'est de se dire, il faut qu'on sache exactement qui attend quoi, à quelle étape, quand, à quel moment, sous quel format, etc. Donc, c'est un gros projet qui demande déjà de faire tout un mapping et un audit du contenu pour savoir, en fait... tout ce qu'on a, tout filtrer par catégorie pour derrière aller faire des pourcentages, de se dire ok, dans tous les formats, j'ai x% de vidéos, j'ai x% d'articles, j'ai x% d'e-books, je ne fais pas tout. Et ça, pareil pour, ok, au sein de notre funnel, donc Tofu, Mofu, Bofu, c'est quoi le pourcentage de chaque étape au sein du funnel. Donc, si j'ai... 10% de mes contenus qui sont tofu, c'est peut-être déséquilibré, il faudrait peut-être que j'en crée plus. Et donc ça, on le fait pareil pour les personas. Est-ce qu'il y a des personas qui sont surreprésentées ? Et donc en fait, grâce à ça, une fois qu'on a calculé tout ça, on arrive à savoir est-ce qu'il y a des choses qui sont surreprésentées, sous-représentées. Première chose. Et deuxième chose, est-ce que c'est bien ou pas bien ? En fait, il y a des fois, c'est très bien qu'il y ait des choses qui soient surreprésentées parce que c'est ce qui performe le mieux. Donc, c'est qu'on a réussi. À l'inverse, on va se rendre compte que... Parce que ça, on le croise avec notre dashboard looker. Et donc, on a notre top performer. Et donc, si je me rends compte que... Par exemple, un exemple qu'on a eu. Dans mes formats, j'ai... Enfin, je te fais le détail. Tu couperas si tu veux. C'est 5% dans tous les contenus. On a 5% de... comparatif et 5% de simulateurs. Donc ça, on considère que ce sont des formats. Sauf qu'on se rend compte que dans le top 20 de notre looker, Glow-On, c'est ça qui fonctionne le mieux. Donc c'est un peu dommage qu'on ait 40% d'e-book et que 5% de comparatif, 5% de simulateur. Donc en fait, ça, il va falloir qu'on en produise plus. Donc dans nos prio roadmap du deuxième semestre, c'est de développer des comparatifs et des simulateurs. Donc en fait, ça permet vraiment de détecter déjà tout ce qui va bien. Il y a des choses quand même qui vont bien et tout ce qui ne va pas bien. Donc, on fait ça. Après, on l'a croisé avec nos bailleurs Persona. Donc, on a mis à jour tous nos bailleurs Persona. Et donc, une fois qu'on a eu tout ça, on a fait sur des slides PowerPoint, des slides qu'on appelle bailleurs narrative. On va prendre pour chaque segment. Là, on n'a pas fait par Persona, on a fait par segment, donc taille d'entreprise. Pour chaque étape, quels sont ses comportements ? Quelles questions il se pose ? Comment il agit ? Quels sont ses pain points ? Quelles peuvent être ses objections, etc. Et ensuite, comment ça se traduit en contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme contenu ? Qu'est-ce qu'il attend comme format ? Et donc ça, pour chaque étape, pour chaque segment. Et donc, ça donne une cartographie de tout ça. Et en fait, c'est un peu un manuel qu'on peut utiliser où on se dit, OK, donc là, on veut créer un contenu pour telle cible. Quelle question il se pose déjà ? oui donc là en fait c'est ça le contenu qui va le mieux performer et donc tout ça on croise tout ça et on en fait des recommandations pour ce qu'il faut qu'on priorise et c'est pas que pour le contenu moi je l'ai présenté du coup à toute la team marketing donc France parce que pour l'instant on l'a fait pour la France les pays eux vont le développer et c'est de se dire en fait ça va tout nourrir c'est que ça nourrit la manière dont on va s'exprimer ce qu'on va mettre en avant sur le site web... Ça va remettre à jour aussi tous nos workflows de nurturing, parce qu'on se rend compte qu'il y a des fois, c'est peut-être pas les bons éléments qu'on a mis en avant. Ça nous a donné des nouveaux angles pour les ads, parce qu'en fait, on se rend compte que dans les comportements, il y a des choses qu'on n'avait pas forcément prises en compte. Donc voilà, l'idée, c'est de l'appliquer dans plein de champs du marketing, notamment sur le deuxième semestre. Mais à long terme, quoi. Donc, après, il y a... Nous, on a tout fait nous-mêmes. On peut aller encore beaucoup plus loin et prendre une agence, un cabinet externe pour rajouter une partie enquête auprès d'un panel qui n'est pas nos clients, nos leads, pour savoir ce qu'ils préfèrent consommer, quand, etc., etc. On a interrogé, j'ai oublié de le dire, mais on a aussi interrogé 200 clients. pour comprendre leurs habitudes, leurs attentes, que ce soit en termes de contenu, pas lié à Payfit, vraiment leur consommation de contenu, mais aussi leurs attentes par rapport au contenu Payfit de vulgarisation juridique, mais aussi d'onboarding, du quotidien, etc. Donc c'est vraiment essayer de comprendre comment pense un prospect de A à Z.

  • Speaker #0

    Ok. Question ? Oui. Le Z, il nous...

  • Speaker #1

    Le Z ?

  • Speaker #0

    Est-ce que le Z, c'est le closing ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est une bonne question. Je n'aurais pas dû dire de A à Z.

  • Speaker #0

    Je te l'aurais posé, mais j'aurais trouvé une autre manière de le dire.

  • Speaker #1

    En fait, l'idée pour moi, c'est que là, on s'est arrêté au closing. Sauf que l'onboarding, notamment dans le self-onboarding, dans cette logique de self-acquisition... tout est un peu revu. En fait, ça reste quand même un peu de l'acquisition parce qu'on peut les perdre si l'onboarding ne se passe pas bien. Donc, l'idée, c'est de se dire que là, on l'a fait jusqu'au closing, mais qu'après, pour moi, il va falloir qu'on développe la même chose pour le client. Et donc, du coup, si on développe le client, on va faire de l'onboarding au churn, normalement. Et il y a un moment où ça va se regrouper. L'onboarding va faire le lien entre les deux. Donc, en fait, je pense que le Z, c'est sans fin.

  • Speaker #0

    On est à chien. Mais là, en tout cas, aujourd'hui... En l'état, votre projet s'est arrêté au moment du closing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Oui, oui. Et donc, ce travail, tu vois, de mapping, parce que du coup, il y a un gros travail de mapping, de c'est quoi les différentes étapes, c'est quoi les questions que les gens se posent, etc. C'est un travail qui est fait, du coup, aussi en collaboration avec les autres équipes ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui, complètement. Moi, j'ai beaucoup travaillé avec l'équipe Product Marketing, parce que c'est lui qui a fait tous les Bayer Persona. Et en fait, c'est lui qui a fait tout ce qui était comportement. les triggers, les pain points, etc. C'est lui qui a fait tout ça. Et on a beaucoup travaillé ensemble après sur les questions qui se posent. Et lui a évidemment parlé aux products, aux sales, aux customers aussi, etc.

  • Speaker #0

    Sur un projet comme ça, vous avez fait une petite squad spécifique sur ce projet ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi les rôles dans une équipe comme celle-là ? Du coup, product marketing, tu veux dire ? Oui,

  • Speaker #1

    product marketing, Head of Marketing France, qui est... qui, elle, nous challengeait, amenait aussi un regard extérieur. C'est quelqu'un qui est arrivé il y a peu de temps, donc elle a aussi cet œil neuf que nous, on n'a plus forcément. Et moi, toute la partie content, tracking, et un peu mutualisation. Et après, moi, je me suis appuyée dans l'équipe Growth, des personnes de la data, des personnes du SEO. des personnes, des grosses ops pour... J'avais besoin de data, il y avait des data que je n'avais pas, j'avais besoin de confronter mes... Je ne trouve plus le mot. Mon ressenti. Mes intuitions. Voilà, mes intuitions, merci. J'avais besoin de confronter mes intuitions à leur expertise. Et donc, je leur ai demandé un peu aussi de l'aide et qu'ils me donnent leur avis sur ce que je faisais.

  • Speaker #0

    Dans un racisme, c'est les gens qui ont été consultés.

  • Speaker #1

    Exactement, voilà. Je n'ai pas fait de racisme, mais si j'en avais fait un, ils auraient été mis dans la case C.

  • Speaker #0

    Très bien. Le livrable final, ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #1

    Une presse Google Slides.

  • Speaker #0

    Ok. Et ça, comment est-ce que vous l'éveragez pour la suite ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, il y a une partie de diffusion interne. Donc déjà, on présente... un maximum d'équipes. Moi, j'ai fait des one-one avec plusieurs personnes de l'équipe Growth. Je l'ai présenté à toute l'équipe marketing. Et après, on en a, nous, en contenu, on l'a transformé tout ça en toutes les idées que ça nous a données. En gros, moi, j'ai fait des... rubrique en gros tout ce qui n'allait pas et pour chaque point qui n'allait pas j'ai demandé à mon équipe de réfléchir à comment est-ce qu'on quels assets contenus pourraient répondre à cette problématique donc typiquement il n'y a que 5% de comparatifs ok qu'est-ce qu'on pourrait créer comme comparatif surtout qu'on se rend compte que c'est surtout Beaufou qui fonctionne donc il faut des comparatifs Beaufou et donc là on s'est toutes posées pendant l'été en se disant ok on réfléchit à toutes nos idées on a noté toutes nos idées on a fait un tableau avec des étoiles qui pensent que c'est le plus utile efficaces et après c'est comme ça qu'on s'est dit ça c'est les prio j'ai fait un crash test auprès des personnes grosses pour savoir si elles étaient d'accord avec nos prio et après là le rôle c'est d'aller insuffler tout ça dans les roadmaps des autres personnes de la type gross et de se dire ok on va faire un point avec la personne des ads, ce qu'on a fait en se disant ça nous donne plein de nouvelles idées d'angles de concepts etc ok on se note tout ça et ça sur le prochain semestre on va développer tout ça pareil avec la personne qui j'aime gère tous les norteurs, etc. Et j'ai un collègue qui m'a fait remarquer à juste titre qu'en fait, il y a beaucoup de slides, il y a beaucoup d'infos. Et en fait, au quotidien, tu ne vas pas aller regarder une presse de 40 slides. Et il me disait, ce serait bien que tu nous fasses un Notion avec vraiment les éléments clés qu'il faut qu'on garde en tête, un peu le one-pager qu'on consulte. Et je me suis dit, oui, c'est une ligne de plus dans la tout doux. Mais en fait, ça va être beaucoup plus utilisé. Et je pense que ça, c'est une très bonne idée.

  • Speaker #0

    Question, parce que du coup, après, j'aimerais bien qu'on parle un petit peu des sujets d'IA. Mais filer tes 40 slides à une IA et lui demander de faire un one pager, tu penses que c'est possible ?

  • Speaker #1

    Oui, sur principe oui. Parce que j'aimerais que ça t'aide. Ouais, ouais, mais tu vois, j'ai pas encore toujours le réflexe. Il y a.

  • Speaker #0

    Moi, je commence à l'avoir de plus en plus, là. Surtout pour condenser des trucs.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Let's go.

  • Speaker #1

    En fait, c'est que... il y a des fois, ça me prend plus de temps de trouver le bon prompt et de bien recréer l'assistant. Et donc, il y a des fois, je me dis, bon, je vais le faire moi-même. Sur du court terme, c'est bien, sur du moyen long terme, c'est pas forcément le plus efficace.

  • Speaker #0

    Ok et donc moi j'ai bien compris que effectivement ce Bayer Narrative j'ai très bien compris comment l'équipe Content allait pouvoir les vrai de ce truc et ensuite effectivement bon bah bien être au clair notamment sur la partie acquisition de ce type de contenu c'est pour ce type de persona ce type de voilà L'équipe Sales, tu n'en as pas vraiment parlé, mais du coup, eux...

  • Speaker #1

    Non, les directeurs seront au courant parce que ça a été présenté à l'EXCO, à la Leadership Team, etc. Mais après, dans le quotidien des Sales, je pense que ce serait ne pas parler leur langage que de leur balancer ça comme ça. Je préfère justement leur dire, quand vous êtes...

  • Speaker #0

    là vous avez déjà eu des démos vous allez closer et il vous a sorti telle objection vous avez ça on en revient sur la matrice plutôt que de leur dire regardez ces 50 slides on en revient à la matrice toi en fait ça t'a permis de peut-être revoir un peu la manière dont tu organisais ta matrice mais à la fin le livrable pour eux c'est ça,

  • Speaker #1

    ils t'en fichent c'est que moi ça va m'aider à ce qu'on produise des contenus plus pertinents mais eux ce qu'ils veulent c'est du contenu pertinent peu importe derrière comment on le fait en français mais je pense que c'est vraiment utile au marketing merci Pour nous s'assurer qu'on soit toujours hyper juste dans ce qu'on fait. C'est plutôt utile.

  • Speaker #0

    Ok. On n'a pas les vides fidèles. en fait j'ai envie qu'on ouvre un peu une espèce de porte sur comment être productif quand on fait du content on en parlait juste avant le côté un peu painful du content c'est que c'est du temps incompressible ça prend du temps etc comment est-ce que vous vous y prenez pour être productif et notamment est-ce que vous utilisez des IA ?

  • Speaker #1

    On a Dust qui nous permet d'accéder à Chagipiti, Claude et compagnie. J'ai un peu forcé mon équipe à s'en servir. Régulièrement, on fait des trainings. Encore là, dans deux jours, on a un training. On va chacune se présenter, nos assistants qu'on a itérés. Parce que les V1, ce n'était clairement pas ça. Donc, on a demandé des conseils à droite à gauche. Et donc, du coup, on s'est auto-formé, on a regardé pas mal de vidéos, etc. pour vraiment s'y mettre. Moi, de base, évidemment, je me dis, oula, l'IA pour du content. Sauf qu'en fait, je pense que c'est vraiment pas la bonne approche. Il faut savoir s'en servir, ça va être un allié. Et c'est hyper utile qu'on prenne ce tournant. Donc, c'est vrai que j'ai un peu forcé l'équipe en disant, il faut qu'on prenne le pli, il faut qu'on prenne le pli. Dans un mois, il faut que tout coûte. tout ce qu'on ait créé, nos assistants, qu'on ait fait des tests sur ça, ça, ça, chacune prend son scope et teste et en fait on se rend compte que oui ça peut être utile sur plein de choses alors en copywriting pur, pour l'instant pour créer un titre, un truc hyper percutant franchement je trouve que jusque là je trouve que dans mon équipe on est encore, enfin pour l'instant on est meilleurs je pense que ça va peut-être changer mais je trouve que le temps que ça prend pour avoir un truc est... Un peu bateau quand même, c'est pas fou.

  • Speaker #0

    Oui, puis un titre de 10 mots. Ton compte, il te prend 2 heures à écrire.

  • Speaker #1

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #0

    Viens, je te sors 10 mots. Mais ouais,

  • Speaker #1

    j'y crois pas trop. Par contre, nous, on s'en sert beaucoup pour, par exemple, se dire, on a un article, on veut en faire une vidéo. OK, on met l'article et on va lui demander de nous faire une V1 de script. Ça, ça va être très utile. On s'en sert beaucoup pour faire des V1 d'articles. On va s'en servir pour faire de la veille. Il y a des fois où, je sais pas, par exemple, je voulais m'inspirer de code TikTok, de... boîte B2B. Alors j'ai quelques exemples en tête de nos chats, de machins, mais en fait je lui ai demandé de me donner plein d'exemples de chaînes TikTok, il m'a donné plein de liens, et en fait il y en a plein auxquels j'aurais vraiment pas pensé, donc ça m'a fait gagner un temps fou. On va lui demander de nous donner plein d'idées, justement des idées de contenu en fait, si on lui explique vraiment la cible, le personnage, le bailleur narratif va permettre je pense d'avoir des idées encore plus fines. Donc pour de la génération d'idées, ça nous a pas mal servi pour reformuler, je trouve qu'il est bon. se dire ok on a une des fois nous on écrit la v1 mais il ya des phrases trop long machin etc est ce que tu peux nous faire une v2 qui soit plus authentique conversationnelle naturel moins commerciale pushy et c'est là je le trouve plutôt bon voilà donc on s'en sert pour plein de choses et puis après il ya des trucs plus de d'orgas qui est quand on fait un meeting il nous fait un compte rendu enfin voilà il ya toutes ces choses là mais qui sont pas du tout liés au content mais liés à plus des méthodes de travail donc Mais je trouve que sur de l'écriture pure, sur vraiment nous créer... Je trouve que sa V1 ne sera jamais mieux qu'un vrai content manager. En fait, je trouve qu'il fait plus la version de quelqu'un qui n'écrit pas hyper bien. Alors peut-être que c'est nos prompts qui ne sont pas très bien expliquées, mais on travaille beaucoup sur les prompts, les assistants sur Dust. Mais je trouve que ça se ressemble un peu tout le temps. Mais ça fait gagner beaucoup de temps en V1, par contre. Et tu vois tous les mails de Nurture Quand tu fais des workflows Où il y a 5 mails et tu hyper personnalises Donc tu fais en fonction de la convention collective De la taille du persona Très vite tu as des trucs Tu peux avoir des centaines de mails Là dessus franchement J'ai passé un peu de temps à faire l'assistant Mais en fait derrière il me fait des V1 Qui sont quand même très très bien Je lui demande de pusher tel contenu Je lui dis ça c'est tofu, ça c'est beau fou Et franchement c'est pas mal

  • Speaker #0

    Et puis, moi, je trouve... Alors après, c'est peut-être parce que mon métier, ce n'est pas de faire du contenu, mais il s'avère que j'en produis quand même beaucoup. même après des années à écrire des trucs, j'ai souvent le syndrome de la page blanche. Là, je ne l'ai plus. Ça, c'est quand même un avantage.

  • Speaker #1

    Oui, en génération d'idées, structure, ou des fois, on veut faire des vidéos, on veut trouver des fun facts au début. Trouver des fun facts, ça prend vachement de temps. Pour ce genre de choses...

  • Speaker #0

    100%, d'accord. Trouver des exemples...

  • Speaker #1

    Exactement. Tous ces petits trucs-là. Ça, ça va être hyper utile. Bon, après, il faut vérifier parce qu'il y a un paquet de choses qui... Oui. Voilà, qui sont un peu inventées. Et on apprend encore à s'en servir. En fait, chaque semaine, on découvre des nouveaux usages. Et en fait, ce que je trouve hyper intéressant, notamment dans le côté management d'une équipe, c'est que là, la personne qui est la meilleure chez nous, c'est notre alternante. Et ce n'est pas un hasard. C'est qu'en fait, c'est la plus jeune. Et en fait, elle s'en sert pour tout. c'est notre champion de Dust et c'est elle qui nous fait enfin la dernière fois c'est elle qui nous a fait le training et en fait c'est ça que je trouve génial tu peux dire en fait elle nous apprend des choses elle nous challenge et je trouve ça génial que ce soit l'alternante qui fasse ça ça fait une espèce d'inversion du rapport de force

  • Speaker #0

    par rapport à cette connaissance-là.

  • Speaker #1

    C'est un peu le mentoring inversé. C'est les jeunes qui apprennent aux vieux. Excellent. C'est très bien comme ça.

  • Speaker #0

    On a parlé d'IA, mais c'est quoi les autres éléments que vous avez pour essayer d'être le plus productif possible ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus un état d'esprit que je vais essayer d'insuffler. Déjà, pour moi, le tracking est hyper important là-dessus. C'est-à-dire, en fait, OK, vous avez passé... ça c'est un des trucs qui vous a pris le plus de temps vous avez passé 4 jours à écrire ça ça a quasiment rien ramené on voit que c'est dans le flop 20 de notre tableau Looker bah en fait on arrête c'est pas la peine quoi donc déjà je trouve que regarder la data va aider à ne pas travailler pour rien. Ensuite, il y a se dire... Moi, c'est le truc des 3 R reuse, reduce, recycle. Je ne les remarque telles ça. Je pense qu'elles n'en peuvent plus. Mais je dis elles parce que ce ne sont que des filles. Et en fait, c'est de se dire déjà on réduit. Parce que toujours pareil, comme on veut produire, produire, produire, on ne diffuse plus. Sauf qu'en fait, non, on attend, on produit, on diffuse, on produit, on diffuse. On attend de voir si ça... marche avant de reproduire, etc. Donc ça, hyper important. Quand on réduit aussi, ça veut dire avant de lancer un contenu, il faut s'assurer que ça va servir. Parce que des fois, on crée une vidéo et puis après, personne s'en sert. Ok, on va s'assurer que gross sales s'en servent. Ah bah, product aussi, ils ont un besoin. Ok, bon bah, on mutualise. Donc c'est faire le tour des équipes et se dire, plus il y a d'équipes qui le veulent, plus on va le prioriser. Mixer ça, évidemment, avec les prix au business qui restent à... ce qu'on a toujours en tête. Ensuite, c'est recycler, réutiliser, c'est de se dire, c'est le classique, mais un contenu, il ne va pas servir qu'une fois, donc c'est des marronniers, donc il va servir plusieurs fois dans l'année, etc. Et l'autre classique aussi, qui est qu'un webinar peut devenir un article, un podcast, ça, c'est les trucs classiques, mais voilà, qu'il faut garder en tête. Je pense que c'est beaucoup ça. Et ensuite, c'est... En fait, il y a un moment où quand un format marche bien, il ne faut pas tout réinventer tout le temps. Donc oui, il y a des fois, il faut sortir de sa zone de confort, il faut challenger les choses. Mais en fait... il y a un moment où quelque chose marche très bien continuons, continuons et puis au bout d'un moment on va, enfin n'attendons pas que ça décline mais il y a un moment où on va, en fait et c'est pour ça que les filles de mon équipe, c'est pour ça que je les trouve incroyables, c'est que avant même que je leur dise là il va falloir challenger le format du webinar en fait un moment elles vont arriver me dire je voudrais proposer autre chose parce que ça marche super bien mais je pense que ça pourrait marcher encore plus et ça marche en fait et en fait c'est d'un côté ça roule et donc du coup ça leur fait enfin elle passe de moins en moins de temps parce qu'elle maîtrise qu'elles font et puis il ya toujours un moment où elles vont se dire tiens ben là je vais pouvoir ajouter quelque chose

  • Speaker #0

    Et en fait, ça, je pense que c'est hyper bénéfique parce que tout roule, donc c'est fluide. Mais tu vas te rajouter un petit truc qui va faire que, un, ça marche mieux. Et puis toi, tu es plus motivé parce que du coup, tu fais quelque chose de nouveau. Et ça, je pense que c'est hyper utile. Et puis, c'est aussi de se dire... En fait, c'est l'art de dire non. Moi, j'ai fait des trainings à mon équipe sur dire non. Parce que... En fait, comme on a aussi voulu à un moment se positionner en business partner, être l'agence conseil en contenu, le risque, c'est de dire oui à tout. Et si tu dis non, comme je disais une fois, deux fois, trois fois, on ne sollicite plus. Donc, en fait, tu dis oui à tout, sauf que tu as trop de choses et tu commences à produire. Et puis, tu te rends compte qu'en fait, ils ne s'en servent pas parce qu'une fois, on t'a demandé quelque chose, tu as voulu le faire tout de suite. Sauf qu'en fait, si tu avais attendu deux mois, on ne te l'aurait jamais redemandé parce que ce n'était peut-être pas très utile. Donc, c'est aussi de se dire, OK, en fait, on priorise. Est-ce que c'est pris au business, etc. ? Et on va voir, on va proposer des solutions. Est-ce qu'on ne peut pas mutualiser avec un autre contenu ? Il y a des fois, on se rend compte que nous, on fait une vidéo sur le même sujet. On va juste adapter le format et ça va servir pour deux équipes. Et c'est de se dire, il y a aussi des choses où on va le faire et d'autres où on va avoir un œil dessus, on va juste être en consulting. C'est aussi savoir quel rôle avoir en fonction de l'enjeu. Et il y a des fois où, oui, peut-être que si on l'avait fait, ça aurait été peut-être encore mieux fait parce que c'est notre métier et que quelqu'un qui n'a jamais fait de vidéo et créé un script, en vrai, c'est hyper dur. Mais si l'enjeu n'est pas, c'est pas la priorité numéro un, si on a juste un rôle de consulting et qu'on vient de challenger certains points, en fait, ce n'est pas grave, ça suffit. Et la fois d'après, on les aidera complètement parce que tout le monde aura mieux anticipé, etc. Donc, voilà, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi faire preuve de leadership, en fait, ce que tu dis, tu vois. C'est avoir une posture de leader sur ton sujet. Et savoir dire non, c'est aussi avoir une posture de leadership. Et puis aussi,

  • Speaker #0

    on se rend compte qu'il y a des sujets, il y a tous des moments où on a envie de développer un truc. Et en fait, Payfit, c'est aussi une boîte qui va très vite. Donc, il y a des fois où on se rend compte que deux mois après, le sujet, il n'est plus d'actu. Et il y a des fois où on le sent aussi, on se dit, ok, alors ça, ça fait trois fois qu'on nous le demande. Ce serait peut-être vraiment bien qu'on le priorise. Ok, on va revoir la roadmap parce qu'en fait, là, il faut vraiment que... Enfin, moi, j'estime que... En fait, là, il faut qu'on bouscule notre roadmap pour ça. Et à l'inverse, il y a des choses où je me dis, attention, ça, on n'est pas du tout sûr. Attendons d'abord. Attendons d'avoir justement de la data, des insights côté sales pour s'assurer que là, on part dans la bonne direction. Et en fait, il y a des fois où on se dit que ça ne fonctionne pas. Je ne sais pas, telle intuition qu'on avait, on voulait se positionner sur, je n'en sais rien, telle convention, ça ne marche pas. Heureusement que tout d'un coup, on n'a pas développé de dics à clients de cette convention. Donc, c'est temporisé. Et je pense que c'est hyper important aussi de savoir dire non de temps en temps.

  • Speaker #1

    Surtout dans une boîte en croissance comme celle de Payfit, parce que sinon, tu te fais vraiment écraser.

  • Speaker #0

    Et en fait, tu te fais écraser et tu t'éparpilles. Et en fait, du coup, tu fais tout. Je pense que tu ne fais pas forcément très bien. Tu ne le diffuses pas assez. Donc, ça ne marche pas bien. Donc, en fait, tu ne valorises pas ton travail. Du coup,

  • Speaker #1

    tu te dis, c'est parce que j'en fais sûrement pas assez. Et du coup, c'est vraiment l'espèce de cercle vicieux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est aussi des fois dire, attendez, là, on vous a fait un seul contenu, mais c'est un master, c'est un contenu premium. Et en fait, il va aider beaucoup plus que cinq tout petits contenus pas hyper utiles. Et puis, c'est aussi se dire à quel point c'est quelque chose qu'ils vont pouvoir réutiliser. OK, c'est un truc, là, c'est parce qu'il y a une actu chaude, mais on sait que dans une semaine, on n'en parle plus. On va développer un contenu, mais avec un minimum d'effort. C'est ça aussi, c'est le temps passé. Quel est le temps qu'on va passer et se dire. Ok, ça, c'est un sujet qui va durer deux semaines, mais c'est ultra important, tout le monde va en parler. Ok, on fait un truc très court et on adapte quel est le bon format. C'est aussi ça, quoi.

  • Speaker #1

    Allez, dernière question. C'est quoi les prochains défis ?

  • Speaker #0

    Les prochains défis, c'est appliquer tout ce qu'on a fait sur le Bayard Narrative. En fait, c'est de la diffusion aussi. C'est-à-dire que le Bayard Narrative, c'est un contenu. Et en fait, il faut qu'on le diffuse et il va falloir qu'on le traque aussi. Donc, c'est très bien d'avoir fait ce projet. Moi, j'ai été ravie de le faire. Mais en fait, à moi de m'assurer que ça crée une dynamique et que tout le monde s'en serve et qu'on l'applique. Donc, ça, c'est un vrai enjeu parce qu'en fait, des preses qui dorment dans un drive, je pense qu'on en connaît toutes beaucoup. Et je voudrais éviter ce syndrome. Donc, ça, c'est le premier enjeu. Il y a, comment est-ce qu'on... C'est ce qu'on disait, on avait du sales, on passe au product-led growth, on crée aussi ce modèle self-acquisition. Je pense qu'il y a énormément de choses à faire en contenu, des choses qu'on n'avait pas encore développées jusque-là, parce que ce n'était pas forcément l'enjeu. Donc je pense qu'il y a un... une vraie réflexion sur comment faire du contenu là-dessus. Il y a l'international, l'IA dont on a parlé. Et après, il y a un sujet... Alors, ce n'est pas un défi à court terme, mais quelque chose qui, pour moi, serait un jour très intéressant chez Payfit, c'est de passer la frontière du B2B et d'aller plus vers le B2C. Aujourd'hui, on ne le développe pas beaucoup, mais je trouve qu'il y a quelque chose à faire. La paye, c'est un sujet qui... te concernent en tant qu'employé, plus sur le terme de rémunération, mais en fait, on en parle très peu, et pareil, quand on en parle, c'est pas fun. Je suis assez convaincue qu'il y a des choses hyper intéressantes à faire via je pense de la vidéo, sur du social media par exemple, des formats très courts, avec un angle d'humour, etc. Je pense qu'il y a plein de choses à faire sur parler de la paie aux employés qui connaissent mieux leurs droits, L'idée n'est pas de se positionner employeur contre employé, parce que nous, on veut que les deux soient satisfaits, mais vraiment de se dire qu'on va aider les deux. Et je pense que là, il y a un champ des possibles énorme qui nous attend. Et ça, je pense que ça peut être hyper intéressant à faire.

  • Speaker #1

    Le message est passé. C'est ça ! C'était une bonne occasion. super pour les personnes qui veulent te contacter te suivre c'est LinkedIn comme à propos de tous les professionnels de ce monde ok très bien et bah écoute Gabrielle merci beaucoup merci à toi merci d'avoir partagé tout ça merci à toutes les personnes qui sont encore là à ce moment là merci d'avoir écouté jusqu'au bout et puis vous connaissez la chanson le like, le partage tout ça et on se dit à très vite ciao ciao

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