- Speaker #0
Vous avez fait également un rebranding. Ça m'intéresse de comprendre le pourquoi.
- Speaker #1
On est arrivé à un point où finalement, c'était assez compliqué de comprendre pourquoi est-ce qu'on faisait l'envoi de documents. Puis après, on se mettait à faire de l'intégration de documents. OK, mais en fait, l'IFEM, là, vous faites quoi ? On a annoncé en mai dernier notre rebranding. Et depuis, on a un gros effort qui est fait sur la partie RP. On est passé finalement dans une... le fun qui apparaissait peut-être une fois dans la presse par an à le fun qui est mentionné trois, quatre fois maintenant par mois.
- Speaker #0
Tu disais que vous vous étiez fait accompagner.
- Speaker #1
Le côté émotion qui manquait. Et sur ce point-là, ça nous a bien aidé aussi d'avoir un certain instant.
- Speaker #0
Vous avez fait également un rebranding.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Ça m'intéresse de comprendre le pourquoi, comment, etc. Voilà, question très ouverte.
- Speaker #1
Oui. Comme je l'ai dit, E-Fence, ça fait 10 ans que ça existe maintenant. Nous, historiquement, on était plus connus comme la startup qui permet d'envoyer les comptes rendus médicaux ou un peu les poster de l'hôpital, si tu veux. Sauf que nous, entre-temps, en fait, on est surtout une startup qui fait de l'IA depuis 10 ans, qui a une capacité à collecter, structurer, partager la donnée qui est énorme. Et en fait, on est arrivé à un point où finalement, c'était assez compliqué de comprendre pourquoi est-ce qu'on faisait l'envoi de documents. Puis après, on se mettait à faire de l'intégration de documents. Puis après, on arrive sur la recherche clinique. Ok, mais en fait, l'IFEN, là, vous faites quoi ? Je ne sais pas, vous faisiez de l'envoi de documents. Et donc justement, tu parlais de confiance et d'expertise. On s'est rendu compte que la perception qu'on avait de l'IFEM, parce que pour nous, c'est très clair, et c'est toujours la vision qu'ont eues les deux cofondateurs, Franck et Alex, de se dire, je veux faire en sorte que la donnée circule en fonction des besoins des professionnels de santé, n'était pas forcément perçue comme telle sur le marché. Donc, on s'est dit, OK, c'est le bon moment, finalement, pour un petit peu redéfinir qui on est. D'autant plus qu'on voulait justement sortir un peu du placard et dire si en fait aujourd'hui Leaf Fund c'est un acteur majeur. Donc il y a une grosse phase de préparation, de travail avec Alex et Franck, les deux cofondateurs, pour réécrire notre manifesto, retrouver la bonne tagline, qu'est-ce qu'on fait. Et finalement c'est une vision, une mission exactement, et de se dire qui on est et comment est-ce qu'on... qui on sera encore sur les dix prochaines années, avec l'enjeu derrière, une fois qu'on a ça, bien sûr, de prendre la parole et de ne pas avoir peur de dire « si, si, je fais ça » ou de se faire tacler sur tel ou tel truc. Donc, on s'est fait accompagner d'ailleurs sur cette partie rebranding, notamment pour aussi bien pouvoir décliner après. On a refait le site Internet. On a refait une entité visuelle aussi pour un peu marquer le coup. On est sorti un petit peu, je dirais, de cette posture startup avec un logo qui n'avait pas forcément de sens, avec un orange très criard et qui était un peu en dehors aussi des codes de l'industrie. Ça faisait un peu partie aussi du travail de se dire voilà, on n'est plus juste la petite startup. On garde l'esprit, mais aujourd'hui, on est un acteur majeur dans le système de santé. Et donc, on prend les codes aussi à ce niveau-là, donc passer du orange au bleu. Et surtout, derrière, quand on a envie de faire les annonces un peu fortes qu'on fait, notamment sur la recherche clinique, il y a un an, on a annoncé un partenariat stratégique avec Gustave Roussy. On veut pouvoir le faire pleinement et ne pas avoir peur de prendre la parole parce que notre histoire ne serait pas forcément bien ficelée. Et en plus, derrière, on a aussi cette volonté de faire en sorte qu'en interne, le discours soit clair, que tout le monde puisse être à l'aise aussi avec ce que fait l'IFEN. Oui, on est sur le parcours de soins, on est également sur la recherche clinique. C'est deux piliers complémentaires. L'un et l'autre sont indispensables. D'ailleurs, sans la recherche clinique, il n'y a pas d'amélioration du parcours de soins. Et sans les données produites par la prise en charge des patients, il n'y a pas de recherche. Donc, les deux sont complètement liés. Et voilà, donc finalement, on a annoncé en mai dernier notre rebranding. Et depuis, on a un gros effort qui est fait sur la partie RP, où on est passé finalement d'un Leefun qui apparaissait peut-être une ou deux fois dans la presse par an à un Leefun qui est mentionné trois à quatre fois maintenant par mois dans la presse, aujourd'hui spécialisé, et pour 2025, j'espère aussi, la presse grand public. Et voilà, c'est ce qui nous a permis, par exemple, hier, avant-hier, c'était le sommet pour l'IA. on faisait partie des startups en santé qui étaient choisis par l'Élysée et poussés par l'Élysée.
- Speaker #0
Ah ouais ?
- Speaker #1
Donc, voilà, le chemin parcouru est là. Et c'est vrai que sans ce rebranding, ça aurait été beaucoup plus compliqué de faire résonner, en tout cas, notre expertise sur l'IA et sur la donnée de santé.
- Speaker #0
Ok, très cool. Combien de temps ça a pris ce rebranding ?
- Speaker #1
Quatre mois.
- Speaker #0
Ah oui, donc c'est quand même assez rapide, finalement. Parce que... De repartir de vision-mission, etc. Et de tout faire en quatre mois, c'est quand même canon.
- Speaker #1
On s'était fixé que ça sorte pour le gros salon annuel de la santé qui est en mai. Donc on a commencé en février. Je n'ai pas beaucoup dormi avant le salon pour que tout soit prêt. On a eu quelques nocturnes avec Franck et Alex. Mais finalement, ce n'est pas plus mal parce que quand tu as une grosse échéance comme ça, ça te permet d'y aller. C'est un exercice qui n'est pas facile. marketing d'ailleurs c'est pas forcément dans l'ADN de l'e-fun donc c'est un bon moyen en tout cas de rester engagé et se dire ok c'est prêt pour ce jour là de toute façon le stand il sera aux nouvelles couleurs donc faut que tout soit prêt, le site l'histoire et que tout le monde soit formé aussi en interne pour pouvoir avoir le bon discours pendant le salon ok tu disais que vous vous étiez fait accompagner donc vous avez pris une agence pour quoi spécifiquement dans ce chantier ? Pour nous aider justement sur tout ce qui est vision, mission, à aller au bout de l'exercice, à finalement, l'e-fun, c'est quoi ? C'est quoi notre but ultime ? Où est-ce qu'on a envie d'aller ? Sur la rédaction aussi, des premières versions de manifestos, la tagline. Même si au final, c'est des choses qu'on a faites, Alex, Franck et moi, qu'on a reprises et retravaillées. Ça a permis de faire pas mal d'ateliers, aussi d'aller voir un peu en interne qui a été la vision de chacun et de réconcilier un petit peu tout ça. Mais je pense que ça a permis aussi, en tout cas, d'avoir quelqu'un d'extérieur qui se sent aussi complètement libre d'aller chercher au plus profond des cofondateurs la mission qui se fixe et la vision qu'ils ont pour l'entreprise.
- Speaker #0
Oui, puis ça permet aussi d'avoir, comme tu disais, vous, vous êtes la tête dans le truc. Vous avez l'impression que tout est clair. Et puis en fait, les invests disent « Ouais, en fait, on n'entend pas parler de vous. » Et puis, en fait, vous vous rendez compte qu'il y a un truc qui n'est pas très clair. Le fait d'avoir des gens dont c'est le métier qui vont apporter ce regard externe et pouvoir dire « Là, on ne comprend pas. » Ça a quand même de la valeur.
- Speaker #1
Oui, exactement. Et puis de sortir un peu de la vision produit pure et plus justement de faire résonner aussi cette mission qui est au cœur finalement de ce qu'on appelle « Chez Leafon » au quotidien et de... de faire résonner cette marque. Aujourd'hui, c'était un peu justement le côté émotion qui manquait. Et sur ce point-là, ça nous a bien aidé aussi d'avoir quelqu'un d'externe.
- Speaker #0
Trop cool. OK. Toi, au quotidien, c'est quoi les datas que tu regardes ?
- Speaker #1
Moi, en premier, c'est le revenu. Je crois que le marketing... doit se positionner, en tout cas être tenu autant responsable que l'équipe business du revenu généré. Donc moi, in fine, c'est ça qui m'intéresse. Après, bien sûr, je vais regarder le nombre de leads qui vont être générés, que ce soit NQL, SQL. Je vais regarder le taux de conversion au global qu'on va avoir. Là, de plus en plus, j'aimerais aussi qu'on puisse analyser un peu plus en profondeur les cycles de vente. Finalement, une fois que quelqu'un demande d'avoir des informations sur Leefun, où est-ce que ça bloque, quels sont les triggers qui vont nous poser problème, etc. Je dirais que ce n'est pas la data pure, mais je trouve ça intéressant de se dire où est-ce que les comptes bloquent et finalement, qu'est-ce qu'on retrouve aussi comme potentiel bloqueur un petit peu récurrent. Et puis, est-ce que j'ai autre chose ? Nombre de leads, revenus, taux de conversion. Après, on va suivre de loin le taux de churn aussi, nos clients. Sur la partie établissement, on a un taux de churn qui est quasi nul. Sur la partie plus à la ville, ce sont des choses qu'on suit, parce que là, on est vraiment plus sur un abonnement type SaaS, tout simple. Voilà, globalement, ce que je regarde.
- Speaker #0
Côté, c'est quoi ta boîte à outils ?
- Speaker #1
Ma boîte aussi. Ça va être upspot pour tout ce qui est formulaire, lean ordering, reporting en partie, même si on essaye de plus en plus de passer toutes les infos sur Looker. Ça nous permet aussi de réconcilier avec Salesforce qui est utilisé comme CRM. On utilise Webflow pour Internet. J'ai surtout ce qui est communication, flow utilisateur, j'utilise Intercom pour faire l'inhab, engager avec des producteurs, etc. Qu'est-ce que j'ai d'autre ? J'ai quelques outils ensuite de mise en page d'emailing ou ce genre de choses type design modo. Après, ma toolbox qui est très chouette depuis quelques mois, j'ai une agence de graphisme aussi avec qui on bosse très bien. Et ça, nous, ça a été un énorme... C'était assez Game Changer dans l'équipe parce qu'on passait beaucoup de temps. Franchement, ce n'était pas notre truc à part une ou deux personnes dans l'équipe. Je me mets dedans pour ceux qui galéraient à faire des productions graphiques. Et là, le fait d'avoir une équipe qui est là, à qui on peut demander autant qu'on veut des éléments graphiques, c'est vraiment génial. Encore peu de temps, on a fait un dossier de presse très rapide pour l'Élysée, pour le sommet sur l'IA. notre agence nous le met en forme c'est nickel etc ça pour moi c'est une grosse toolbox et après les outils plus ads etc classiques mais je
- Speaker #0
crois que j'ai fait le tour en tout cas c'est ceux que j'utilise le plus au quotidien ouais ok challenge là sur l'année à venir pour toi pour vous c'est quoi ?
- Speaker #1
Jacques, en premier lieu, c'est conforter la place de l'e-fun sur le marché, l'écosystème. Enfin, continuer en tout cas de dérouler le travail de rebranding qu'on a initié sur 2024. On a vraiment cet enjeu de plus en plus aussi toucher le grand public. Côté B2B ou secteur de la santé, il n'y a aucun sujet. Tout le monde connaît l'e-fun.