Speaker #0Bienvenue dans CosyFinance™, le podcast qui rend la finance à la fois simple et accessible, spécialement conçu pour toutes les femmes à la recherche d'informations faciles à mettre en place. Moi c'est Sophie, à la barre de SDS Conseil, et je serai ta partenaire dans cette aventure financière. Hello ! J'espère que tu vas bien. Aujourd'hui on va avoir une petite conversation toi et moi, parce qu'il faut arrêter d'en éviter certaines. Tu sais, ces moments où quelqu'un lance durant la soirée, et sinon, tu gagnes combien ? Et d'un coup, tout le monde trouve un intérêt fascinant. Pour le fond de son verre. Ou quand ta meilleure amie te dit qu'elle hésite à demander une augmentation, mais que ce n'est pas le moment, et ça depuis 3 ans. L'argent, on préfère souvent ne pas en parler. On évite, on contourne, on reporte, comme si mettre des mots sur nos questions financières allait faire apparaître un dragon à trois têtes dans le salon. Mais aujourd'hui, je vais te dire quelque chose d'important. Le silence autour de l'argent coûte plus cher que les mots. Ces conversations qu'on évite, elles nous coûtent de l'argent, du bien-être et des opportunités chaque jour. Dans cet épisode, on va parler de ces fameuses conversations qu'on repousse sans cesse, celles qui nous font transpirer rien que d'y penser. Je vais te montrer pourquoi il est temps d'arrêter de les éviter et surtout comment les aborder sans finir en position fœtale sous ta couette. Et non, je ne vais pas te sortir la carte du "il faut juste oser". On va voir ensemble des techniques concrètes, des phrases toutes faites et surtout on va comprendre pourquoi ces conversations sont tellement importantes pour ton avenir financier. En accompagnant mes clientes, j'ai remarqué un schéma qui revient sans cesse. Peu importe leur profil, la chef d'entreprise, l'ingénieur, la créative, l'assistante administrative, la prof des écoles ou la vendeuse en boutique, elles partagent toutes ce même blocage quand il s'agit de parler d'argent. Et ce qui m'a vraiment frappée, c'est que ce n'est pas une question de niveau de revenu ou de poste. J'ai vu des femmes brillantes, capables de gérer des équipes entières, se retrouver complètement paralysées à l'idée d'avoir une conversation sur leur salaire. Mais aussi des femmes qui gèrent leur budget familial au centime près et qui n'osent pas aborder le sujet de l'épargne avec leur conjoint. Et c'est exactement ce constat qui m'a poussé à créer cet épisode aujourd'hui, parce que ces conversations qu'on évite, elles ne sont pas juste inconfortables, elles sont le point de départ de nombreux blocages financiers. Comme je le disais, il arrive parfois un moment gênant en soirée, quelqu'un pose la question sur les salaires, et d'un coup, tout le monde va plonger la tête dans son verre, Trouver le motif des rideaux magnifiques ou essayer de deviner la composition exacte du guacamole au gramme près. C'est fou comme on peut devenir expert en déco d'intérieur en deux secondes quand il s'agit d'éviter de parler argent. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg. Ces conversations qu'on évite, elles sont partout dans notre quotidien. Au bureau par exemple, quand la période de négociation salariale approche, tu commences déjà à avoir des sueurs froides. Tu repousses peut-être le rendez-vous avec ton manager depuis des semaines en te disant Je ne suis pas encore prête, ce n'est pas le bon moment, l'entreprise traverse une période difficile. Les excuses, on en a toute une collection complète. Il y a aussi ces situations où tu découvres que ta collègue, arrivée 6 mois après toi, gagne 15% de plus pour un poste. Tu rumines, tu enrages intérieurement, mais tu n'oses pas en parler au RH. Alors tu accumules des frustrations jour après jour. Et que dire des conversations en famille ? L'héritage, la succession, le patrimoine... Ces sujets qu'on repousse comme si en parler allait déclencher une malédiction ancestrale. On verra ça plus tard qu'on se dit, sauf que le plus tard devient trop tard. Et on se retrouve souvent dans des situations compliquées qui auraient pu être évitées. Ta tante qui refuse de parler testament parce que ça porte malheur, ou tes parents qui changent de sujet dès qu'on aborde la question de leur retraite. Ces non-dits, ils créent des tensions, des malentendus, parfois même des conflits qui durent pendant des années. Les discussions avec ton conjoint ? Encore une situation parfois stressante. Les factures qui s'accumulent sur le coin de la table, les objectifs d'épargne qu'on n'ose même pas mentionner, les projets qui demandent un vrai budget. Et tu préfères peut-être encore réorganiser toute ta penderie par couleur plutôt que d'aborder le sujet. Ce n'est jamais le bon moment, ça va créer des tensions, on a déjà tellement de choses à gérer, c'est tout ce que tu peux te dire. Et pendant ce temps, les questions financières s'accumulent comme la pile de linge à repasser. Oui, tu sais, celles qu'on cache systématiquement quand quelqu'un vient à la maison. Et même entre meilleurs amis, c'est parfois compliqué. Vous pouvez partager vos histoires de cœur les plus intimes, débattre pendant des heures du dernier épisode de votre série préférée, mais dès qu'il s'agit par les chiffres, silence radio. Ta copine qui galère à boucler ses fins de mois mais qui n'ose pas en parler, celle qui hésite à se lancer en freelance mais qui garde ses questions pour elle, ou celle qui reste dans un job qui ne lui plaît plus parce qu'elle a peur de perdre sa sécurité financière mais qui préfère changer de sujet quand tu essaies d'en discuter ces conversations on les connaît toutes elles sont là qui tournent en boucle dans notre tête à trois heures du matin quand on n'arrive pas à dormir elles nous réveillent parfois en sursaut nous font transpirer nous donnent envie de nous cacher sous la couette. Et au lieu d'y faire face, on est devenu de véritables artistes de l'esquive. Et pas n'importe quel artiste, on développe tout un arsenal de techniques pour ne pas avoir ces conversations. La plus populaire, c'est la technique du plus tard. C'est le champion, toute catégorie des sports d'évitement. Je regarderai ça le mois prochain, on en parlera après les vacances, ce n'est pas le moment avec tout ce qui se passe en ce moment. Et le plus tard devient jamais. On excelle aussi dans l'art du changement de sujet. Dès que quelqu'un aborde une question d'argent un peu sensible, hop ! On devient incollable sur la météo, les dernières séries Netflix ou la recette du gâteau au chocolat sans beurre. Une vraie performance d'improvisation. Sans oublier la spécialité maison, la procrastination active. Quand tu préfères te lancer dans un grand nettoyage de placard plutôt que d'ouvrir ce relevé bancaire qui te stresse, ou quand tu décides que c'est LE moment parfait pour apprendre le ukulélé, juste quand tu devrais faire le point sur ton épargne. Il y a aussi la technique du « je gère ». C'est quand tu accumules les post-it avec des rappels, que tu télécharges 15 applications de budget différentes, que tu commences 3 tableaux Excel, mais que tu n'abordes jamais vraiment le sujet qui te préoccupe. Et la palme d'or revient à la fameuse technique de l'autruche digitale. Tu mets en mode silencieux les notifications de ta banque, tu archives les mails qui parlent de finances, tu désactives les alertes de dépassement. Comme si ne pas voir les messages allait magiquement résoudre la situation. Mais alors, pourquoi on continue à éviter ces conversations ? Eh bien la réponse est plus profonde qu'on ne le pense. D'abord, il y a tout ce qu'on nous a transmis depuis toute petite, du genre l'argent ne fait pas le bonheur, c'est vulgaire de parler d'argent, une femme bien élevée ne parle pas de ces choses-là. Ces phrases, on les a entendues mille fois, elles se sont glissées dans notre esprit comme un virus qui refuse de partir. Résultat, on a intégré l'idée que parler d'argent, c'est forcément négatif. Et il y a aussi cette peur du jugement, peur d'en avoir trop, peur de ne pas en avoir assez. Peur d'être vu comme matérialiste si on parle de salaire ou comme mauvaise gestionnaire si on évoque des difficultés. Tout ça, ça crée un cercle vicieux. Moins on en parle, plus ça devient tabou, plus c'est tabou, moins on ose en parler. Et puis soyons honnêtes, il y a cette croyance tenace que l'argent c'est compliqué. Comme si on avait besoin d'un doctorat en finance pour oser aborder le sujet. Alors on se dit qu'on n'est pas assez experte, pas assez légitime, qu'on va dire une bêtise, poser une question idiote. Et pendant qu'on doute, les questions s'accumulent et le malaise grandit. Sans oublier cette fameuse charge mentale financière, on a déjà tellement de choses à gérer au quotidien qu'on se dit que ces conversations peuvent attendre. Encore une fois. Comme si repousser le problème allait vraiment le faire disparaître. En réalité, ça ne marche jamais. Et il y a aussi cette idée qu'aborder ces sujets va forcément créer des conflits. Comme si parler d'argent était automatiquement synonyme de dispute. Alors on préfère maintenir une paix artificielle plutôt que d'avoir une conversation potentiellement inconfortable mais pourtant nécessaire. Et parfois, c'est tout simplement parce qu'on ne sait pas par où commencer, comment aborder le sujet, quels mots utiliser, quels mots choisir. C'est comme vouloir apprendre une nouvelle langue sans manuel. On a beau avoir envie, si on ne sait pas comment s'y prendre, on reste bloqué sur la ligne de départ. Mais pendant qu'on hésite, qu'on repousse, qu'on évite, la vie, elle, n'attend pas. Et c'est là que ça devient vraiment intéressant. Il faut te rendre compte que c'est important. Parce que ces conversations qu'on n'ose pas avoir, ce ne sont pas juste des moments inconfortables à éviter, ce sont des portes qui s'ouvrent sur des opportunités concrètes, des opportunités qui nous permettent de grandir, d'avancer, de nous construire un avenir plus serein. Prenons un exemple tout simple, le partage d'informations au travail. Tu sais ce qui se passe quand personne n'ose parler de salaire dans une entreprise ? Les écarts se creusent en silence. Pendant que certains négocient des augmentations, d'autres restent bloqués au même niveau sans même savoir qu'ils pourraient demander plus. Une ancienne collègue m'a même dit, il y a quelques années, « À quoi bon en faire la demande ? Ils savent que je veux être augmentée, tout le monde veut être augmenté ». Résultat, elle n'exprimait pas cette attente, elle ne combattait même pas pour prouver sa valeur. Forcément, elle n'a pas été augmentée pendant plusieurs années. C'est comme jouer aux cartes sans connaître la valeur des autres mains. Impossible de savoir si ton jeu est bon ou mauvais. Et ce n'est pas qu'une question d'argent, ces conversations qu'on évite nous privent aussi d'opportunités d'apprentissage. Ta collègue qui gère super bien son épargne, elle pourrait te donner de super conseils. Ton ami qui s'y connaît en investissement, il a peut-être des ressources à partager. Mais comme on n'ose pas en parler, on reste chacune dans notre coin à réinventer la roue. Dans le couple aussi, ces conversations peuvent ouvrir des portes. J'ai accompagné des femmes qui, en osant enfin parler argent avec leur conjoint, ont découvert que leur rêve était plus accessible qu'elles ne le pensaient. Cette cliente qui n'osait pas parler de son envie de reconversion, quand elle a finalement abordé le sujet, son conjoint l'a non seulement soutenu, mais ils ont pu construire ensemble un plan financier pour rendre ce projet réalisable. Et parlant investissement, tu serais surprise de voir combien de femmes brillantes qui gèrent des équipes ou dirigent des entreprises se contentent de laisser leur argent dormir sur un livret A. "C'est trop compliqué", "je ne suis pas assez calée", ces phrases... Je les entends tellement souvent, mais quand elles commencent à poser des questions, à s'intéresser au sujet, elles réalisent que non seulement c'est accessible, mais qu'elles ont déjà toutes les compétences nécessaires pour comprendre et agir. Les conversations en famille, elles peuvent devenir de véritables moments de partage et de transmission. J'ai vu des familles transformer des discussions potentiellement tendues sur l'héritage en opportunités de se rapprocher, de partager des valeurs et de créer des projets communs. Une cliente m'a récemment confié que parler ouvertement de la succession avec ses parents, avait non seulement permis d'optimiser fiscalement la transmission, mais aussi de découvrir des histoires familiales qu'elle n'aurait jamais connues autrement. Et même entre amis, ces conversations peuvent créer des liens plus forts. Imagine pouvoir partager tes objectifs financiers aussi naturellement que tes dernières découvertes Netflix. Pouvoir célébrer ensemble quand l'une réussit à mettre de côté pour son projet, ou se soutenir quand une autre traverse une période difficile. C'est possible, et j'ai vu des groupes d'amis créer de véritables cercles de confiance où elles s'encouragent mutuellement dans leurs objectifs financiers. L'impact de toutes ces conversations va bien au-delà de notre propre situation. Elle crée un véritable effet domino positif qui se propage dans notre entourage sans même qu'on s'en rende compte. Quand tu commences à parler ouvertement d'argent, tu deviens sans le vouloir une source d'inspiration. C'est comme un cercle vertueux qui se met en place et plus tu parles ouvertement d'argent, plus tu donnes la permission aux autres de le faire aussi. Et j'ai vu des femmes transformer complètement la dynamique dans leur entreprise simplement en osant poser les bonnes questions, ou d'autres qui ont inspiré leur fille à s'intéresser à l'investissement dès leur premier emploi. Et ce n'est pas qu'une question d'exemple. En brisant ce tabou, tu contribues à créer une nouvelle normalité où parler d'argent n'est plus gênant ou inapproprié, où une femme qui s'intéresse à ses finances n'est plus vue comme matérialiste ou calculatrice, mais comme responsable et prévoyante. Imagine un monde où ta nièce de 15 ans grandit en voyant les femmes de sa famille parler naturellement d'investissement, de négociations salariales ou de projets financiers, où ta meilleure amie peut partager ses inquiétudes sur son budget sans honte, où ta mère peut aborder sereinement la question de la transmission de patrimoine. C'est ça le véritable enjeu de ces conversations. Ce n'est pas juste une question de chiffres ou de stratégie financière, c'est une question de liberté, d'émancipation et de sororité. Chaque fois qu'une femme ose parler d'argent, elle ouvre la voie pour des dizaines d'autres. Et le plus beau dans tout ça, ça commence par une simple conversation, une question posée, une expérience partagée, un tabou brisé. Maintenant qu'on a compris l'importance de ces conversations, passons au concret, pas de conseils vagues style « sois plus confiante » ou « lance-toi simplement » , on va voir des techniques vraiment applicables que tu peux utiliser dès aujourd'hui. La première clé, c'est de préparer le terrain. Un peu comme quand tu prépares un bon dîner, tu ne vas pas balancer tout d'un coup sur la table, tu commences par mettre les bonnes conditions en place. Tu lis la recette, tu sors tous les ingrédients dont tu as besoin, tu les pèses éventuellement et tu commences à suivre étape par étape ce que tu dois faire. Pour une conversation financière, ça veut dire choisir le bon moment et le bon contexte. Par exemple, pour parler budget avec ton conjoint, évite le moment où il rentre fatigué du boulot ou quand les enfants courent partout. Propose plutôt un rendez-vous finance. Pendant un moment calme, tu peux dire « j'aimerais qu'on prenne une heure ce week-end pour parler de nos projets et de comment on peut les réaliser ensemble ». C'est bien plus engageant que le classique. Il faut qu'on parle d'argent. Pour les conversations au travail, même principe. Planifie la discussion. Envoie un mail à ton manager où tu peux lui dire « j'aimerais échanger avec toi sur mon évolution au sein de l'équipe, est-ce qu'on peut prévoir un moment la semaine prochaine ? » C'est professionnel, proactif et ça te donne le temps de te préparer. Avec la famille, c'est souvent un peu plus délicat, mais là aussi tu peux créer le contexte. Au lieu de débarquer avec « alors, on fait comment pour l'héritage ? » forcément, ça passera mal, commence par des questions plus douces. "Papa, maman, j'aimerais comprendre comment vous voyez les choses pour plus tard, pour qu'on puisse tous être beaucoup plus sereins". L'idée, c'est de transformer ces conversations redoutées en moments constructifs. De leur donner un cadre qui permet à chacun de se sentir en sécurité pour parler ouvertement. Et surtout, de sortir de cette idée que parler d'argent crée forcément des conflits. Une technique particulièrement efficace, c'est de commencer par parler de soi. Au lieu de poser des questions directes qui peuvent mettre mal à l'aise, partage d'abord ta propre expérience. Je me pose pas mal de questions sur mon épargne en ce moment, ouvre souvent plus de portes que « Tu mets combien de côtés, chaque moi, toi ? » La deuxième clé pour aborder ces conversations, c'est de les ancrer dans du concret. Pas de grands discours abstraits sur l'argent, on parle de projets réels, d'objectifs tangibles, de situations précises. Dans le cadre pro, ça veut dire « arriver préparée ». Une de mes clientes a complètement changé l'issue de sa négociation salariale en m'apportant un document qui listait ses réalisations des 12 derniers mois. Il n'y avait plus de "Je pense que je mérite une augmentation", mais "voici les trois projets que j'ai menés à bien, les résultats obtenus et les compétences que j'ai développées". En couple, cette approche concrète fait aussi des merveilles. Au lieu d'un vague « il faudrait qu'on fasse attention à nos dépenses » , propose un objectif précis : "J'aimerais qu'on mette 300 euros de côté chaque mois pour notre projet de voyage". Ou encore mieux, "si on réduisait notre budget resto de moitié, on pourrait avoir notre apport pour l'appartement en 18 mois au lieu de 3 ans". Avec la famille, les projets concrets ouvrent plus facilement le dialogue. Une cliente a débloqué la conversation sur la succession avec ses parents en parlant de son envie de reprendre l'entreprise familiale. Ce n'était plus une discussion théorique sur l'héritage, mais un vrai projet d'avenir à construire ensemble. Entre amis, partager un objectif précis invite souvent les autres à faire de même. "Je me suis fixé comme objectif d'investir 100 euros par mois dans mon PEA", créer plus d'échanges que "je devrais commencer à investir". Ça donne un point de départ concret pour échanger des conseils et des expériences. L'idée, c'est de transformer ces conversations en moments de construction plutôt qu'en source de stress. En parlant de projets précis, d'objectifs chiffrés, de délais réalistes, on sort du flou qui fait peur pour entrer dans l'action qui motive. La troisième clé pour ces conversations, c'est de les voir comme un processus continu plutôt qu'un événement unique. Un peu comme un entraînement sportif, ce n'est pas une séance qui fait la différence, mais c'est la régularité. L'idée c'est de créer des rituels financiers. Tu peux instaurer un café budget mensuel avec ton conjoint, où chaque premier dimanche du mois, vous prenez 30 minutes pour faire le point sur vos objectifs, avec votre outil de suivi ouvert et un bon café. Ça marche bien évidemment aussi avec un thé, un chocolat chaud, bref, la boisson de ton choix pour le moment de ton choix. Et ce qui était au départ une conversation redoutée peut devenir un moment attendu de partage et de projection. Et au travail, cette approche progressive fonctionne particulièrement bien, car concrètement, à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas forcément lors de l'entretien annuel que la demande d'augmentation doit avoir lieu, mais tout au long de l'année. Une cliente a par exemple transformé ses relations pro en instaurant des points réguliers avec son manager bien avant les entretiens annuels. Elle note ses réussites dans un document partagé, enrichi au fil des semaines, et résultat, quand vient le moment de parler augmentation, la conversation est naturelle, basée sur des faits concrets, accumulés sur la durée. En famille aussi, la régularité fait, des miracles, une mère et sa fille ont commencé par de simples échanges sur leurs objectifs d'épargne, qui se sont transformés en véritable moment de complicité autour de leurs projets respectifs. De la première ouverture de PEA aux stratégies d'investissement plus élaborées, elles construisent leur éducation financière ensemble. Et cette approche progressive permet aussi de transformer les conversations difficiles en échanges constructifs. Au lieu d'aborder frontalement la question de l'héritage avec tes parents, commence par partager tes apprentissages sur la fiscalité et les différentes options d'épargne. Petit à petit, les tabous tombent, remplacés par une vraie dynamique de partage et de transmission. L'objectif n'est pas d'avoir LA conversation parfaite, mais de créer un environnement où parler d'argent devient naturel, confortable, voire enrichissant. Comme une nouvelle langue qu'on apprend, au début on hésite, on fait des erreurs, mais avec la pratique, ça devient une seconde nature. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je le rappelle, ces conversations autour de l'argent, elles ne sont pas juste importantes, elles sont essentielles. Essentielles pour ta liberté financière, ton épanouissement personnel et même tes relations. Alors oui, au début c'est un peu intimidant, on a toutes ces petites voix dans notre tête qui nous disent que ce n'est pas le bon moment, qu'on n'est pas assez préparée, qu'on risque de créer des tensions. Mais maintenant, tu as les clés pour transformer ces conversations redoutées en moments plus constructifs. La prochaine fois que tu sentiras cette envie d'éviter une conversation financière, rappelle-toi. Chaque discussion est une opportunité. Une opportunité d'apprendre, de grandir, de créer des liens plus forts. Une opportunité de construire ton avenir financier et d'inspirer d'autres femmes à faire de même. Merci d'avoir été là pour ce nouvel épisode. N'oublie pas de t'abonner pour ne pas louper les prochains, de partager ce podcast autour de toi, de laisser un petit commentaire ou même de m'envoyer tes questions. Et surtout, reste à l'écoute pour le prochain épisode. D'ici là, prends soin de toi et de tes finances. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à très bientôt pour de nouvelles aventures financières.