Speaker #0Bienvenue dans CosyFinance™, le podcast qui rend la finance à la fois simple et accessible, spécialement conçu pour toutes les femmes à la recherche d'informations faciles à mettre en place. Moi c'est Sophie, à la barre de SDS Conseil, et je serai ta partenaire dans cette aventure financière. L'argent et le bien-être, deux mots qu'on oppose souvent comme si l'un excluait l'autre, comme si parler d'argent nous rendait forcément matérialistes, superficiels, comme si vouloir une vie financière stable nous éloignait de ce qui compte vraiment. Laisse-moi pourtant te dire une vérité que peu n'ose exprimer. L'argent n'est pas ton ennemi, c'est en réalité ton allié silencieux. Et cette opposition est omniprésente. Dans les magazines de développement personnel qui nous parlent de lâcher prise sans jamais aborder la question du compte en banque ou qui nous promettent le bonheur en ignorant complètement la réalité financière. Dans ces posts Instagram qui nous disent de suivre nos rêves sans parler du coût réel de ces rêves. Et si on arrêtait un peu ces faux semblants ? Parlons plutôt un peu cash de cette réalité. Notre rapport à l'argent influence directement notre quotidien, nos choix, notre liberté. Point. Et quand le compte est dans le rouge, c'est impossible de se sentir épanoui. C'est mathématique. Cette pression constante, ce stress qui s'immisce partout, au boulot, dans nos relations jusque dans nos décisions les plus simples et cette petite voix qui calcule en permanence, qui hésite devant chaque dépense, qui repousse même certains rendez-vous médicaux parce que ce n'est pas si urgent, tout ça, ça n'a rien de normal. Et surtout, ça ne doit pas être une fatalité. Prenons un exemple concret. Ce job qui ne nous correspond plus, qui nous épuise, mais qu'on garde par peur, sans épargne de sécurité, sans cette tranquillité financière, reste coincé. On subit. Et ça, c'est le début d'une spirale infernale. Cette spirale, elle commence souvent par de petites décisions, des choix qu'on fait par défaut, par peur. On reste dans ce job toxique, on accumule les heures sup non payées, on accepte cette promotion qui nous éloigne de nos vraies envies, juste pour le salaire. Et pendant ce temps, notre bien-être passe à la trappe. Notre santé, on verra plus tard, et nos passions, quand on aura le temps, l'argent, l'énergie. Soyons clairs, l'argent ne fait pas le bonheur, mais le manque d'argent crée une souffrance bien réelle. Une souffrance qui s'infiltre partout, dans notre sommeil, notre alimentation et nos relations. Alors comment sortir de cette spirale ? Comment créer un équilibre entre argent et bien-être sans tomber dans les clichés ? Et bien c'est exactement ce dont je vais te parler aujourd'hui. Premier point, arrêtons donc de séparer argent et bien-être. Ces deux aspects de notre vie sont intimement liés. Quand l'un va mal, l'autre suit ses mécaniques. Prenons un instant pour déconstruire ce mythe. Cette idée que l'argent et le bien-être seraient deux mondes séparés. Pour schématiser, c'est comme si d'un côté tu avais des cours de yoga et de la méditation, et de l'autre des tableaux Excel et des relevés bancaires. La réalité est bien différente. L'argent influence chaque aspect de notre quotidien. Pas besoin d'être millionnaire pour le comprendre. Il suffit d'observer comment nos décisions financières impactent notre vie. Le matin, tu te réveilles après une nuit agitée. Pourquoi ? Parce que tu as peut-être passé des heures à calculer comment boucler le mois. Tu prends ton café, mais tu évites de regarder tes notifications bancaires. Tu repousses l'ouverture de certains mails, tu sais, ceux qui ont facture dans l'objet. Au travail, tu donnes tout, pas forcément par passion, mais parce que tu ne peux pas te permettre de perdre ce job. Tu accumules du stress, de la fatigue, Tu voudrais peut-être lever le pied, mais les factures, elles, ne ralentissent pas. Et le soir, tu refuses une sortie entre amis, encore, "Pas le temps", tu te dis. Mais en vrai, c'est peut-être parce que le budget ne suit pas, et petit à petit, les liens sociaux se distendent. Le week-end arrive, tu voudrais te faire plaisir, prendre soin de toi, mais chaque dépense devient un dilemme. Pourtant, il faut prendre conscience de cette vérité profonde : "Ton rapport à l'argent reflète ton rapport à toi-même". Si tu reportes ce massage qui pourtant te ferait tant bien ou cette formation qui t'intéresse depuis un paquet d'années, tu ne fais pas que dire non à une dépense, tu dis non à ton bien-être, à ta croissance et à toi-même. Et c'est là que le cercle vicieux s'installe. Le stress financier impacte ton sommeil, le manque de sommeil diminue ta productivité, la baisse de productivité limite tes opportunités professionnelles, et même joueur joue encore. Ça recommence encore et encore, tu as l'impression d'être un petit hamster dans sa roue. Mais attention ! Encore une fois, je ne dis pas que l'argent fait le bonheur, ce serait trop simple. Ce que je dis, c'est que le manque d'argent, la pression financière, fait un terrain fertile pour le mal-être. Et c'est comme essayer de construire une maison sous des fondations instables. Tu peux avoir les plus beaux meubles, la plus belle décoration. Si les fondations tremblent, rien ne tiendra. Par contre, cette situation n'est pas une fatalité. On peut reconstruire ces fondations, créer une base solide qui soutient à la fois notre santé financière et notre bien-être. Tout simplement en commençant par accepter que oui, notre rapport à l'argent façonne notre quotidien. Ce n'est ni bien ni mal, c'est un fait. Et c'est en l'acceptant qu'on peut commencer à agir. Cette prise de conscience, elle change tout. Elle nous permet de sortir de cette dualité toxique où l'on devrait choisir entre stabilité financière et épanouissement personnel. Regardons un peu la réalité en face. Quand nos finances sont saines, nous prenons de meilleures décisions. Pas seulement pour notre compte en banque, mais pour notre vie entière. L'un des exemples les plus frappants, c'est notre rapport à la santé. Même avec la sécurité sociale et mutuelle, certains soins restent coûteux. Les dépassements d'honoraires chez les spécialistes, les soins dentaires peu remboursés, l'orthondotie, l'ostéopathie, les médecines douces en général. Et sans fond d'urgence, on hésite, on repousse, on se dit que ce n'est pas si grave que ça peut attendre. Jusqu'au jour où, ben, ça ne peut plus attendre, et là l'impact se fait sentir, tant sur notre santé que sur notre portefeuille. Plus largement, c'est toute notre approche préventive qui en pâtit, ces séances d'ostéo qui nous feraient du bien pour notre dos malmené par le travail de bureau, ces consultations chez le psy pour gérer notre stress, ces équipements ergonomiques qui amélioreraient notre posture, on les met parfois de côté, faute de marge de manœuvre financière. La même logique s'applique à notre alimentation, quand on surveille chaque euro, on fait des compromis, des pâtes plutôt que des légumes frais. Des plats préparés bas de gamme plutôt qu'une cuisine maison. Notre corps nous envoie des signaux, mais notre compte en banque dicte parfois nos choix. Les relations sociales aussi en prennent un coup. Ce n'est pas juste une question de sorties refusées, c'est plus profond. C'est cette tension qui s'installe quand on doit toujours calculer, toujours refuser, toujours expliquer. Ces amis qui finissent parfois par ne plus proposer, ces occasions manquées de créer des souvenirs et de renforcer des liens. Au travail, l'impact est encore plus fourbe. On reste dans des situations toxiques, pas par choix. mais par nécessité. On accepte des conditions qui nous épuisent, on dit oui à des projets qui nous vident et petit à petit, notre créativité s'éteint, notre motivation s'effrite. Il y a un paquet de femmes qui rêvent de lancer leur propre activité. Les compétences sont là, l'envie aussi, les idées en pagaillent. Mais sans épargne de précaution, sans cette tranquillité financière minimum, elles restent coincées dans leur poste actuel. Les années passent et elles y sont toujours. L'amertume grandit jour après jour, ce sentiment d'être passé à côté de quelque chose aussi. Le salaire pourtant confortable devient une cage dorée. Et il n'y a pas que les salariées qui peuvent être touchées, regardons aussi du côté des freelances. Une graphiste talentueuse qui enchaîne les projets sous-payés, qui accepte des tarifs qui ne reflètent pas sa valeur, « je ne peux pas me permettre de refuser » devient son mantra quotidien. Le résultat est prévisible, burn-out et au moins 6 mois d'arrêt forcé. C'est une spirale d'anxiété qui impacte la santé mentale, les relations, la confiance en soi. Tout ça faute d'avoir construit cette base financière qui permet de dire non aux projets toxiques. Et ces situations, je les vois tous les jours, des femmes brillantes, compétentes, qui mettent leur bien-être entre parenthèses par manque de sécurité financière. Alors oui, l'argent ne fait pas tout, mais avoir une base financière solide change complètement la donne. Ça nous permet de dire non à ce qui nous épuise, de dire oui à ce qui nous nourrit, de prendre soin de nous sans culpabilité. Le bien-être financier, ce n'est pas glamour, ce n'est pas ce qu'on poste sur Insta entre deux photos de brunch et de voyage. Mais c'est le socle qui nous permet de construire une vie alignée avec nos valeurs, nos envies, nos besoins. Une vie où nos décisions ne sont plus dictées par la peur, mais par nos aspirations profondes. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne faut pas gagner des millions pour y arriver. Ça demande de la clarté, de la stratégie et surtout d'arrêter de séparer notre santé financière de notre bien-être global. Dans la deuxième partie de ce podcast, on va voir exactement comment créer cette base solide. Des actions concrètes sans avoir besoin de devenir une experte en finance ou de se priver de tous les petits plaisirs de la vie. Mais avant ça, je veux que tu retiennes une chose : "Ton rapport à l'argent reflète ton rapport à toi-même". Et c'est en travaillant sur les deux aspects simultanément qu'on obtient les meilleurs résultats. On a vu que l'argent et le bien-être sont liés, mais comment réussir à créer une relation saine entre les deux ? La première étape, c'est d'identifier nos vrais besoins. Pas ceux que la société nous impose, pas ceux qu'on voit défiler sur les réseaux sociaux, nos besoins réels, ceux qui nous font vraiment du bien. Donc prends un carnet, une feuille, l'appli Note de ton téléphone, peu importe, et note ce qui t'apporte réellement du bien-être au quotidien. Pas les grands concepts, mais les petites choses concrètes. Cette séance de sport qui te vide la tête, ce moment lecture qui te ressource, ou ce déjeuner entre copines qui te fait du bien. Maintenant, regarde comment l'argent interagit avec ces moments. Certains ne coûtent rien, ou presque, comme une balade en forêt ou un appel avec une amie. D'autres demandent un investissement, comme un cours de yoga ou un bon livre. L'objectif, c'est de maximiser ces moments de bien-être, qu'ils soient gratuits ou payants. Et surtout, arrêter de culpabiliser quand tu dépenses pour ton équilibre. Car oui, investir dans son bien-être, ce n'est pas du luxe, c'est une nécessité. Cette formation qui te fait grandir, un investissement. Ce massage qui dénoue des tensions, une dépense santé. Ce week-end entre amis qui te redonne de l'énergie, un investissement dans tes relations. Concrètement, ça peut prendre la forme d'un budget bien-être. Pas un budget contraignant qui te fait culpabiliser, mais une enveloppe dédiée à ce qui te fait du bien. Une somme, même petite au début, sanctuarisée pour ton équilibre. Ce budget, tu peux le voir comme un contrat avec toi-même, un engagement à prendre soin de toi, à te considérer comme une priorité, pas un coût, mais un investissement. Et contrairement aux idées reçues, ça ne veut pas dire dépenser plus, souvent ça veut juste dire dépenser mieux, réallouer ton argent vers ce qui compte vraiment pour toi, arrêter les dépenses qui ne t'apportent rien, pour privilégier celles qui te nourrissent et nourrissent ton bien-être. Cette approche change complètement ton rapport aux dépenses. Au lieu de voir chaque euro comme une contrainte, Tu commences à voir tes choix financiers comme des outils de bien-être. Et ça change aussi ton rapport au travail. Au lieu de courir après le salaire le plus élevé, tu commences peut-être à évaluer les opportunités différemment. Combien ce job me coûte en énergie ? En temps de transport, en stress, est-ce que le salaire compense vraiment ces coûts ? Invisible. Et c'est là que tu peux commencer à voir l'argent comme un moyen, pas une fin. Un moyen de créer plus d'espace pour ce qui compte. Un moyen de dire oui à ce qui te fait grandir et non à ce qui t'épuise. Cette connexion entre argent et bien-être te permet aussi de mieux définir tes priorités. Par exemple, certaines vont préférer vivre dans un appartement plus petit, mais proche du centre-ville pour éviter deux heures de transport quotidien, et d'autres vont choisir de travailler à 80% pour avoir plus de temps pour leurs projets personnels. Le plus important, c'est que cette approche te libère de la comparaison. Ce qui apporte du bien-être à ta collègue ou à ta meilleure amie n'est peut-être pas ce qui t'en apportera à toi. Et c'est parfaitement normal. Maintenant que tu as compris comment connecter argent et bien-être, voyons comment passer à l'action. Fini les demi-mesures, les « on verra plus tard » , les « je devrais » , la reprise de contrôle, ce n'est pas un concept abstrait. C'est une série d'actions concrètes qui changent radicalement notre quotidien. Et tu sais ce qui me met parfois en colère ? Voir des femmes brillantes, compétentes, rester bloquées par manque de connaissances financières. Comme si la finance était réservée à une élite, comme si comprendre son argent demandait un diplôme spécial. Non, non et non. La reprise de contrôle commence maintenant avec des actions simples mais pour autant percutantes. Ton premier chantier, fais le ménage dans tes dépenses récurrentes. Ces prélèvements automatiques qui te pompent ton argent chaque mois, ces abonnements pris sur un coup de tête ou ces services que tu utilises à peine. Et je ne parle pas de vivre comme une ermite, je parle juste de choisir, de décider consciemment où va ton argent. Cet abonnement à la salle de sport qui te booste. 3 fois par semaine, garde-le. Mais cette box mensuelle de produits que tu n'ouvres même plus, bye bye. Ta deuxième action, crée ton coussin de sécurité. Pas en mode, je mets de côté s'il reste quelque chose à la fin du mois, non. Tu sanctuarises cette épargne, tu la programmes. Tu commences petit, mais tu commences. Et ce coussin, c'est vraiment ta première victoire contre le stress financier. C'est la différence entre subir et choisir, entre paniquer devant une facture imprévue et pouvoir y faire face plus sereinement. Ta troisième action, et celle-là elle va peut-être te surprendre, ça va être d'optimiser ta fiscalité. Et non, ce n'est pas barbant, non, ce n'est pas compliqué. C'est vraiment de l'argent qui t'appartient et que tu laisses souvent filer par méconnaissance. Ces crédits d'impôt que tu n'utilises pas, ces niches fiscales dont tu ne profites pas. Cette reprise de contrôle, elle passe aussi par ton rapport au temps. Parce que oui, le temps c'est de l'argent, tu connais cette petite maxime, mais pas comme on nous le fait croire. Ce n'est pas une question de travailler plus, pour gagner plus, c'est une question de reprendre le pouvoir sur tes décisions. Combien de fois tu reportes des décisions financières parce que tu as la flemme ? Combien de fois tu laisses filer des opportunités parce que tu te dis « plus tard » . Ce « plus tard » qui ne vient jamais. La vraie reprise de contrôle, c'est aussi arrêter de subir les injonctions financières. Ces « il faut », ces « tu devrais » qui t'entourent. Ces conseils bien intentionnés de la famille, des amis ou des collègues, comme si tout le monde savait mieux que nous ce qu'on devrait faire de notre argent. En réalité, personne ne connaît ta situation mieux que toi. Personne ne sait mieux que toi ce dont tu as besoin. Ce qui compte, c'est de prendre tes propres décisions et pas de suivre aveuglément les conseils des autres. Et surtout, la reprise de contrôle, c'est arrêter d'attendre le moment parfait, le salaire parfait, la situation parfaite. Parce que ce moment n'existe pas. Le meilleur moment pour agir, c'est maintenant, avec ce que tu as, là où tu en es. Et c'est là qu'on arrive au cœur du sujet. Parce que reprendre le contrôle, c'est bien, mais pour aller où ? Pour faire quoi ? L'alignement avec tes valeurs, ce n'est pas un concept abstrait pour influenceurs en quête de likes, c'est la base d'une relation saine avec ton argent. Trop souvent, on nous vend une vision unique de la réussite financière, investir en bourse, acheter de l'immobilier, lancer sa boîte, comme s'il n'y avait qu'une seule voie possible. Comme si nos choix financiers devaient ressembler à ceux des autres. Mais la vraie question, celle qu'on ne pose pas assez souvent : "Qu'est-ce qui compte vraiment pour toi ?" Pas pour tes parents, pas pour tes amis, pas pour la société, pour toi. Tu préfères peut-être avoir un salaire plus modeste, mais travailler à mi-temps pour développer un projet personnel ? Parfait. Tu veux investir dans ta formation plutôt que dans l'immobilier ? Génial. Tu choisis de mettre plus d'argent dans les voyages que dans les placements financiers ? C'est ton droit. L'argent, c'est un outil, un moyen d'exprimer tes valeurs, pas de les étouffer. Quand nos dépenses sont alignées avec nos valeurs, la culpabilité disparaît. La frustration s'évapore parce qu'on ne dépense plus par automatisme ou par pression sociale, mais par choix conscient. Concrètement, ça veut dire quoi ? Ça veut dire arrêter, de t'excuser pour tes choix financiers. Arrêtez de justifier pourquoi tu préfères mettre de l'argent dans telle ou telle chose. Arrêtez de te comparer aux autres, tout simplement. Ça veut dire aussi apprendre à dire non. Non aux dépenses qui ne te correspondent pas. Non aux investissements qui ne te parlent pas. Non aux projets qui ne te ressemblent pas. L'alignement avec tes valeurs, c'est aussi comprendre que tes priorités évoluent. Ce qui était important il y a 5 ans ne l'est peut-être plus aujourd'hui. Et c'est normal, tes choix financiers doivent évoluer avec toi. Peut-être qu'aujourd'hui, ta priorité, c'est d'investir dans ta formation. Demain, ça sera peut-être de créer ton entreprise. Après-demain, de prendre un congé sabbatique. L'important n'est pas de suivre un plan figé, mais d'avoir la liberté financière de faire ses choix. C'est ça, la vraie indépendance financière. Pas un chiffre sur un compte en banque, pas un patrimoine à 7 chiffres, mais la capacité à aligner tes décisions financières avec ceux qui comptent vraiment pour toi. Et cette approche, elle change vraiment tout. Elle transforme tes décisions quotidiennes. Elle te libère de cette pression constante de faire comme il faut, elles te permettent de construire une relation vraiment saine et durable avec l'argent. Parce qu'au final, je le répète, l'argent n'est qu'un moyen. Un moyen de vivre la vie que tu veux vraiment, un moyen de soutenir ce qui compte pour toi, un moyen d'exprimer tes valeurs dans le monde. Voyons comment mettre tout ça en pratique. Comment créer un plan d'action personnalisé qui respecte qui tu es, où tu en es et où tu veux aller. Sans compromis, sans culpabilité, juste avec clarté et détermination. Parce que ce que j'aime le moins dans tous les articles, publications, newsletters autour de la finance, ce sont les grandes théories qui restent des théories. Ces conseils qui sonnent bien mais qu'on ne sait pas appliquer concrètement. Alors maintenant qu'on a posé les bases, qu'on a compris le lien entre argent et bien-être, qu'on a identifié nos valeurs, passons aux actions. Premier point essentiel, commence là où tu en es. Pas besoin d'attendre le moment parfait, le salaire parfait, la situation parfaite, tu démarres avec ce que tu as. Et ce que je constate, c'est que trop de femmes restent bloquées dans leur situation financière pour une simple raison, l'attente. L'attente d'en savoir plus, d'être plus sûre, d'être plus prête. Alors que, soyons honnêtes, on n'est jamais totalement prête. En fait, un petit pas aujourd'hui vaut mieux qu'un grand plan demain. Ce qui compte, c'est de faire ce premier pas, de briser cette inertie qui te maintient dans ta zone de confort, même quand cette zone n'est plus si confortable que ça. Concrètement, ça veut dire prendre 30 minutes. maintenant, cette semaine, pour faire un premier point sur ta situation. Pas dans 6 mois, pas quand tu auras plus de temps, maintenant. Cette première étape est vraiment essentielle, elle va briser ce cycle d'inaction qui te paralyse. Elle transforme ces « je devrais » en « je fais » , ces « un jour peut-être » en « aujourd'hui » . Mais le plus grand obstacle, c'est de vouloir tout changer d'un coup. Se dire qu'on va révolutionner toutes nos habitudes financières en même temps, résultat, on s'épuise, on abandonne, on revient à nos anciennes habitudes. À la place, choisis une action, une seule, celle qui aura le plus d'impact pour toi maintenant. Peut-être que c'est de mettre en place un virement automatique pour ton épargne, peut-être que c'est de renégocier ton forfait téléphonique, ou peut-être que c'est simplement de commencer à noter tes dépenses quelque part. Cette action, aussi petite soit-elle, c'est ton premier pas vers l'indépendance financière, vers cette liberté de choix dont j'ai parlé, vers cet alignement entre ton argent et tes valeurs. Mais ne nous arrêtons pas là. Une fois cette première action mise en place, passe à la suite. Pas en mode révolution totale, extrême makeover, mais en mode construction progressive. Car l'erreur classique, c'est de penser qu'il faut tout comprendre avant d'agir, que pour gérer son argent, il faut maîtriser tous les concepts financiers. Résultat, on reste paralysé devant l'ampleur de la tâche. En fait, chaque petite action compte. Chaque décision financière consciente te rapproche de tes objectifs. C'est comme une construction. Brique après brique, tu bâtis quelque chose de solide. Prenons l'exemple de l'épargne. qu'épargner, c'est mettre de côté une grosse somme d'argent chaque mois. Mais commencer avec 20-50 euros, c'est déjà créer une nouvelle habitude, et c'est déjà dire mon futur compte autant que mon présent. Et c'est pareil pour les dépenses. L'objectif, c'est pas de devenir une experte en tableau Excel ou en template Notion, même si moi j'adore ces outils, c'est simplement de prendre conscience de tes choix, de voir où va ton argent, de décider si ces dépenses te correspondent vraiment ou pas. Et pour les investissements, tu n'as pas besoin d'attendre d'avoir des milliers d'euros. Pas besoin de connaître tous les mécanismes de la bourse. Tu commences par t'informer, par comprendre les bases. Tu avances pas à pas en fonction de tes moyens et surtout de tes objectifs. Pour moi, le plus fascinant dans tout ça, c'est vraiment l'effet boule de neige. Et là, je ne parle pas ici des gains d'intérêt sur les intérêts, mais du fait que chaque petite victoire nous donne confiance pour la suivante. Chaque décision financière consciente renforce notre autonomie. Chaque pas nous éloigne un peu plus de cette zone où l'argent était source de stress. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'est pas question ici que de chiffres. C'est une question d'état d'esprit. De passer de « je subis ma situation financière » à « je choisis ma direction » . Et cette direction, elle est unique pour chacune d'entre nous. Ce qui compte, c'est qu'elle soit alignée avec tes valeurs, avec ta vision de la vie. Qu'elle te permette de construire le futur que tu souhaites vraiment. Alors oui, ça demande du courage, oui ça demande de sortir de sa zone de confort, mais la liberté financière, la vraie, celle qui nous permet de vivre selon nos propres termes, elle Ausha effort, chaque petit pas, chaque décision consciente. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui et pour conclure ce podcast, j'aimerais te partager cette vérité essentielle. Ta tranquillité financière se construit décision après décision. Ce qu'on vient de voir ensemble, ce n'est pas juste de la théorie. Ce n'est pas un énième discours sur l'argent qui reste dans les limbes des bonnes intentions. C'est une invitation à l'action. Une invitation à reprendre le pouvoir sur ta vie financière, à créer cette connexion puissante entre ton argent et ton bien-être. Parce que oui, c'est possible. Oui, c'est accessible. Et non, tu n'as pas besoin d'attendre pour commencer. Je te lance donc un défi. Choisis une action, une seule, celle qui te parle le plus parmi tout ce que tu as entendu aujourd'hui. Et passe à l'action. Pas demain, pas la semaine prochaine, maintenant. Et si tu veux aller plus loin, tu retrouveras dans la description de cet épisode le lien vers ma newsletter. Et toutes les semaines, des conseils concrets, des stratégies applicables, et surtout, cette même énergie qui nous pousse à l'action. Merci d'avoir été là pour ce nouvel épisode. N'oublie pas de t'abonner pour ne pas louper les prochains, de partager ce podcast autour de toi, de laisser un petit commentaire ou même de m'envoyer tes questions. Et surtout, reste à l'écoute pour le prochain épisode. D'ici là, prends soin de toi et de tes finances. Je te souhaite une très belle journée et je te dis à très bientôt pour de nouvelles aventures financières.