Speaker #0Coucou, t'es là ? C'est le message que mes copines, ma famille ou qui veut bien reçoit quand j'ai besoin d'un véritable soutien. Ou juste d'un conseil pour le truc le plus insignifiant de ma vie. Moi, c'est Alizé, aka Zezémanie. Bienvenue à toi dans ce podcast qui apaise la drama queen que je suis. Et je l'espère, celle qui vit peut-être en toi. Ici, on parle aussi bien des petits tracas du quotidien que de ces drames qui parfois nous pèsent. Alors installe-toi, je t'attends pour papoter. Coucou ! T'es là ? Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et j'ai 26 ans. Wow ! En fait, 26 ans, c'est vraiment un âge trop bizarre pour moi parce que je pensais qu'à 26 ans, on était adulte. Et maintenant que c'est mon tour, je ne suis pas tout à fait convaincue. Je vous avoue que je ne suis pas du tout même convaincue que je sois une adulte. En fait, au cap des 25 ans, je m'étais dit, tu sais, avant, t'es un jeune adulte, Une jeune femme, donc t'as le droit de te tromper, recommencer, pas de pression, on s'y rote la vie. Et là, maintenant, je suis censée faire quoi ? Il n'y a pas de mode d'emploi qui est apparu, je n'ai rien reçu par la poste, quoique ça fait longtemps que je n'ai pas regardé ma boîte aux lettres. Bon, mais je pensais qu'il y a des choses qui allaient s'éclairer, je ne sais pas. Ne me demandez pas plus d'explications, je n'en ai pas. Mais qu'il y a des choses qui allaient s'éclairer, qui allaient arriver, qui allaient être plus faciles à 26 ans. Ce n'est pas le cas. Voilà, qu'on soit tous bien d'accord. Je me sens pareille qu'hier. Je me suis dit que j'allais faire comme dans les magazines pour connaître notre avenir, parce qu'on a toujours fonctionné comme ça, n'est-ce pas ? Entre les petits triangles et les petits carrés, de voir où je me situe sur la jauge des adultes. Donc, on va faire ça en trois grandes questions existentielles qui forment un adulte. Donc, la première question, la paperasse. Oui, j'étais obligée de parler de ça parce que ça me... traumatise. Vraiment. En fait, je gère, mais sans gérer. C'est-à-dire que je fais ce qu'il faut faire, mais en même temps, je fais parce que c'est la veille de l'arrivée de la police devant ma porte. Donc comme j'ai peur d'aller en prison, je fais le nécessaire. Mais je ne suis pas en avance. Je n'ai pas... Non. Non. J'aurais aimé mon rêve, mais je ne suis pas capable. Petite anecdote pour vous raconter un petit peu. Lorsque j'ai passé le bac, Je ne me suis pas inscrite en même temps que mes autres camarades. Non, non, non. Ma mère a dû aller au rectorat pour m'inscrire en candidate libre parce que je ne tout simplement pas fait signer les documents à temps. Vous allez vous dire, bon, ok, ça peut arriver. T'as 17 ans, t'es jeune, voilà. Et ça, ça m'est arrivé en première pour le bac de français et en terminale. Bon, pauvres parents. Mais on pourrait se dire que 10 ans après, tout est réglé et tout va bien. C'est faux. Pour mon inscription au master de cette année, il y a quelques semaines, j'étais en retard, j'ai dépassé le délai. Sachez que ce n'est pas que de ma faute, parce qu'il y a eu un problème avec la plateforme, elle était saturée, donc je n'ai pas pu m'inscrire. Mais, mais, pourquoi je ne m'y suis pas prise plus tôt ? Pourquoi je ne suis pas comme les autres camarades qui s'en sortent ? C'est ma plus grande question. Bon alors, heureusement, maintenant il y a ChatGPT, ça m'aide vraiment beaucoup et puis ça m'évite de harceler mon père. de questions qu'il doit trouver tellement idiotes. Mais excuse-moi papa, je ne sais pas faire ça. Et je n'ai pas envie de faire. Et en plus, c'est long. Et en plus, c'est chiant. Pardon. Deuxième point important. Ma relation avec les autres. Alors ça, c'est un gros bout ça. Bon alors, même si c'est mieux que la paperasse, c'est pas si facile. Je commence à voir mes amitiés changer, avoir des nouvelles personnes arriver, d'autres partir. Ça, c'est vraiment quelque chose qui n'est pas si facile de voir qu'on peut s'éloigner de personnes sans qui on pensait ne pas pouvoir vivre, ne pas pouvoir respirer. Et là, on voit qu'on prend des chemins de vie différents, qu'on grandit différemment, que nos objectifs changent, qu'on n'est pas dans des mêmes phases de vie. Et en fait, il faut l'accepter. Et c'est dur d'accepter et de lâcher prise. Ça, c'est vraiment une qualité d'adulte qui n'est pas facile. Alors même si aujourd'hui j'ai beaucoup moins peur de perdre des relations, de les voir changer, évoluer, ça n'a pas toujours été facile. Et pour maintenir des relations, j'ai dû faire des choses dont... C'est pas que je ne suis pas fière, mais que je ne me recommande pas à moi-même de les faire quoi. Donc ne pas dire non, ne pas dire stop, ne pas s'écouter pour pouvoir faire plaisir. Et ce n'est pas sans peine, mais je pense qu'aujourd'hui je suis arrivée à un stade où... J'y arrive de mieux en mieux. Et en vrai, la partie difficile, c'est juste de raisonner la petite voix qui te fait culpabiliser, qui te dit que t'es pas gentille, que tu fais pas ça bien. que voilà, elle, je l'aime pas trop, elle m'énerve un petit peu dans ma tête, mais bon, elle est quand même là et je dois quand même faire avec. Mais en vrai, quand je lui donne les bons arguments, elle me laisse plus ou moins tranquille. En tout cas, pour les relations avec les autres, je dirais que plus tu acceptes vite que ça bouge, que ça change, que c'est aussi ça, la qualité, la force des relations humaines est plus vite tuée, entre guillemets, en paix. Parce que je voulais tellement retenir des relations, Je voulais... tellement que mes amitiés durent éternellement ou même des relations amoureuses ou familiales qu'en fait tu ne profites plus de la relation. Donc maintenant je sirote et puis quand c'est fini, c'est fini. Malheureusement mais c'est fini. Et puis des fois ce n'est pas malheureusement parce que des fois c'est très bien et puis on rencontre d'autres personnes et elles ont la place d'agir dans nos vies. Le troisième et le dernier test et vous me direz à la fin si je suis adulte s'il vous plaît. J'ai besoin d'un avis extérieur. Peut-être que ce n'est pas très annul de demander ça. Bon, en vrai, c'est celui-ci le plus difficile. La relation avec soi. Oh là là là là là là. Alors, bien que j'avais très peur du monde extérieur, j'avais encore plus peur de moi. Parce qu'en fait, je me suis toujours qualifiée de too much. Vraiment too much. Tout le temps too much. Que ce soit dans mes émotions, dans mes réactions, dans mes idées, dans tout, j'avais l'impression que c'était trop. Je passais mon temps à me freiner. Ne fais pas trop. Ne parle pas trop. Ah oui, pipelette comme je suis. Ne ressens pas trop. Update, je suis toujours too much. C'est bon, ça n'a pas changé. Mais maintenant, je l'accepte. Et en fait, je vois les bénéfices aussi que ça peut avoir. Je le vois plus exclusivement comme un défaut. Mais au contraire, je le vois comme ma source d'énergie. Je le vois comme mon essence. C'est ce qui me permet de faire des choses, d'aider les autres. C'est ce qui me permet de faire tout ce que j'aime. En vrai, ça part de ça. Et puis j'ai envie d'utiliser cette force pour faire des choses que j'ai vraiment envie de faire. La preuve, faire pour son anniversaire de 26 ans un podcast, c'est un cadeau qui se classe très haut sur l'échelle du too much. Mais je l'adore ce cadeau que je me fais à moi-même, c'est vraiment quelque chose que j'avais envie de faire. Et si en plus je peux le partager avec vous, ça me fait super plaisir, je trouve ça trop cool. Donc Coucou T'es là, c'est vraiment ça. C'est un podcast où je vous emmène avec moi. que ce soit pour ce qui se passe dans ma tête, dans mon cœur, dans ma vie, dans mon entourage. J'aimerais aussi beaucoup faire participer tous ceux qui m'entourent, que ce soit des personnes plus ou moins proches de moi, puisque je pense qu'on a beaucoup à apprendre des autres, et même vous. Donc si vous avez des histoires, des questionnements, des sujets qui vous tracassent en ce moment, je suis hyper ouverte, s'il vous plaît. J'adorerais en parler des heures. papoter comme ma bouche, ça si bien le fait. En tout cas, j'ai trop hâte qu'on se connaisse un peu mieux, mais j'espère que ces trois premiers points vous ont permis de déterminer où je me situe en pourcentage sur l'échelle des adultes. J'ai hâte de continuer à grandir, à vieillir, de continuer à prendre soin de moi, à me connaître aussi bien, à toujours oser, expérimenter et ne pas m'ennuyer de moi-même. Donc, j'espère que vous me souhaitez ça aussi. Et puis, encore une fois, joyeux anniversaire, Zézé Mani. Oula, bon, c'est bon. J'ai assez babié. N'hésite pas à m'écrire pour me dire ce que tu as pensé de l'épisode ou juste pour papoter avec moi. Ça me ferait trop plaisir. En attendant, tu peux me retrouver sur Insta ou TikTok. C'est Zézé Mani, Zézé avec des S et Mani avec un Y. De toute façon, il y a le lien. À très vite pour un nouvel appel à l'aide. Bisous.