Comment TROUVER ses premiers CLIENTS en VIDÉO et filmer des stars du foot autour du monde cover
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Créateurs nomades

Comment TROUVER ses premiers CLIENTS en VIDÉO et filmer des stars du foot autour du monde

Comment TROUVER ses premiers CLIENTS en VIDÉO et filmer des stars du foot autour du monde

40min |17/02/2025|

193

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40min |17/02/2025|

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Description

✨Reçois les Pépites Insta de nos invités et reçois des conseils pour booster ton activité : https://free.createursnomades.com/pepite-pod


🎥 Tu rêves de quitter ton job pour vivre de la vidéo, mais tu ne sais pas par où commencer ? Cette interview va te montrer que c'est possible !

🔥 Benjamin était ingénieur, travaillait à La Défense et jonglait entre son CDI et ses premiers clients vidéo.

Il collabore avec Red Bull, filme des stars du foot comme Neymar et Ronaldinho, et gagne sa vie grâce à 3 sources de revenus : clients, partenariats et formations.

Dans cette vidéo, tu vas découvrir :

- Comment il a gagné 150 000 abonnés en 30 jours

- Sa stratégie pour trouver ses premiers clients sans démarcher

- Les secrets d'une audience engagée (la règle des 70-30)

- Comment une seule vidéo "pourrie" l'a propulsé à l'international


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Transcription

  • Speaker #0

    Et je reçois un DM et en gros il me disait, je cherche un vidéaste, est-ce que tu peux être le 20 à Dubaï ? J'ai accepté du coup, on est parti au Brésil pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite on est retourné à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, on a été invité par Red Bull Racing. Du coup on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. Il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour ça, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. J'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré. J'ai arrêté de faire des hooks très violents, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours. l'algorithme. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Au bout de une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme. Niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement...

  • Speaker #1

    Nous, c'est Clémé Mimu du blog et de la chaîne YouTube Voyage en Roue. On aide les créateurs à se lancer en indépendant et à vivre confortablement de leur activité sans stress. Et ça, de n'importe où dans le monde. Puisque nous sommes nous-mêmes, digital nomades et freelance en création. Abonne-toi pour devenir un créateur nomade. Et juste avant de démarrer, si tu veux te lancer en indépendant, le plus important, ça va être de comprendre comment tu fonctionnes. C'est pour ça qu'on a créé un quiz pour déterminer ton profil de freelance. Je te mets le lien dans la bio. Salut Benjamin, bienvenue sur le podcast des Créateurs Nomades. Je suis contente de t'accueillir parce que je te suis depuis longtemps. Je suis tombée sur ton compte avant que tu atteignes les 10 000 abonnés, même peut-être encore un peu avant.

  • Speaker #0

    Ça fait un petit bout. Avant 2020, c'était bien avant.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai un peu suivi ton parcours. Ce que je te propose, c'est de te présenter en trois grandes phrases pour un petit peu permettre aux auditeurs d'apprendre à te connaître. Puis après, on va creuser les sujets croustillants de ton parcours.

  • Speaker #0

    Du coup, je m'appelle Benjamin, je suis vidéaste et créateur de contenu depuis maintenant quatre ans à temps plein, même si ça fait depuis bien avant que je me suis lancé sur les réseaux. Il y a à la fois la partie vidéaste, c'est-à-dire que je produis des vidéos pour des clients divers et variés, et la partie créateur de contenu où là, je partage mes connaissances et certaines aventures. sur les réseaux et je collabore avec des marques avec ça.

  • Speaker #1

    Et comment tout ça, ça a commencé ? C'était quoi ton point de départ pour aller vers la vidéo ?

  • Speaker #0

    En fait, ce point de départ, je ne sais pas à quoi il est dû, mais j'ai commencé la vidéo quand j'avais 8 ans. Donc j'étais tout petit et je ne sais pas pour quelle raison, mais j'ai pris le petit appareil photo numérique de mes parents et je ne le mettais jamais en mode photo, je le mettais en vidéo. Je me souviens, c'était un 2 mégapixels à l'époque, ça filmait en 360. Je filmais un petit peu tout ce qui m'entourait, je faisais des petites histoires, etc. C'était en 2004, il n'y avait pas vraiment de logiciel de montage. Ce que je faisais, c'était que je ne coupais pas la caméra. J'avais préparé un petit document Word sur le gros PC fixe à l'époque. Dès que j'avais filmé ma petite histoire, je filmais l'écran avec le document Word, avec écrit réalisateur Benjamin Mollier, acteur de point. Là, je mettais le nom de mes sœurs parce que c'était souvent les actrices dans mes vidéos. Et je scrollais avec la souris pour faire un générique de fin. sans avoir à faire de montage, parce que je ne connaissais pas le montage à l'époque. Et bref, de fil en aiguille, je me suis amélioré en vidéo, soit en montage ensuite quand je l'ai découvert, que en tournage tout simplement. Mais par contre, je n'ai pas du tout fait d'études là-dedans, parce que je voulais que ça reste un peu une passion à côté. Du coup, j'ai fait des études d'ingénieur, donc rien à voir avec ça. Et ensuite, j'ai fait un double diplôme en école de commerce. Encore une fois, pas grand-chose à voir, même si là, il y avait quand même plus de digital. Et en parallèle, je continue de faire des vidéos par passion, mais aussi pour des clients. parce qu'en école d'ingé, j'ai ouvert ma micro-entreprise à l'époque. Comme ça, j'ai fait mes premières prestas clients, j'ai pu acheter un petit peu du meilleur matériel. J'ai fait d'autres prestas, je m'améliorais et mon matériel s'améliorait aussi. Et j'ai commencé aussi à partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Tu te souviens de ton tout premier client ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était très bien. Presta pas du tout rentable, mais c'était un office du tourisme en Picardie.

  • Speaker #1

    Comment tu les avais rencontrés ? Comment en école de commerce, tu arrives à convaincre un office de tourisme de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, c'était avant l'école de commerce, c'était en école d'ingé. Je devais avoir tout juste 20 ans. En fait, j'ai créé ma micro-entreprise pour ça, parce que c'était la première fois qu'il y avait un vrai client qui venait vers moi. Ce qui s'est passé, c'est que quand je suis arrivé en école d'ingé, je savais faire de la vidéo, parce que j'en faisais depuis que j'avais 8 ans. Et en arrivant là-bas, j'ai découvert les bureaux de promo, les assos étudiantes, etc. Et en fait, tout le monde a vu que je savais faire des montages un peu stylés à l'époque. Quand je regarde, c'est atroce, mais... Pour l'époque, c'était pas mal. Quand les gens ont vu ça sur le campus, je suis devenu le vidéaste de l'école. J'ai fait des centaines et des centaines de vidéos. Et comme l'école, c'était un peu une grosse école, ça avait quand même pas mal de visibilité sur Facebook quand les vidéos étaient publiées pour les assos. Et du coup, c'était des entreprises de la région qui voyaient ces vidéos-là sur Facebook et qui m'envoyaient des messages sur Messenger pour me dire, une entreprise, est-ce que ça vous dirait de faire ma vidéo ? Et ce qui s'est passé aussi, c'est que les parents d'élèves voyaient les vidéos qui étaient pas mal. Il y en a un qui connaissait très bien la personne à la communication de l'Office du tourisme. Et du coup, il m'a recommandé. Et puis voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    C'est trop drôle parce qu'en fait, tu as vraiment pris le système de la viralité d'aujourd'hui que tu utilises sur TikTok et Instagram, mais en version école en fait. J'adore.

  • Speaker #0

    Mais ça a été extrêmement formateur parce que du coup, j'ai fait des centaines. Enfin, du coup, c'est énorme de dire des centaines, mais c'est vraiment des centaines. J'ai dû en faire au moins 200 pour énormément d'assauts et sachant qu'il y avait des choses qui étaient quand même assez profondes. C'était pas juste des vidéos étudiantes, c'était des vidéos qui devaient être assez quali, etc. Donc ça a été extrêmement formateur. Et évidemment, toutes ces vidéos, c'était comme j'étais dans les bureaux de promo, dans les trucs, c'était gratuit. Je le faisais gratuitement, mais parce que c'est ma passion. Et donc, le fait d'avoir fait autant de vidéos gratuites... m'ont mené à gagner en compétences au fil des années et à pouvoir proposer mes services en ayant déjà des compétences assez développées dès ma première prestation. Oui,

  • Speaker #1

    tu avais déjà ton portfolio qui était construit. Comment tu gérais ton temps, justement, entre l'école d'ING et le fait de sortir 200 vidéos ? Et en plus, tu rajoutes des clients par-dessus.

  • Speaker #0

    Eh bien, je ne dormais pas. Alors, sans blague, je dors peu depuis que je suis tout psy et je ne suis jamais fatigué. Et les gens qui me connaissent, mes potes, etc. me prennent parfois pour un robot. Mais je pense que ça, c'est mon unfair advantage. C'est que je peux travailler pendant 18 heures d'affilée sans être trop fatigué. Et du coup, en fait, je faisais les cours. Ensuite, il fallait faire les révisions parce qu'il y avait tout le temps des partiels. Et en parallèle, j'avais les vidéos à monter limite pour le jour du jour au lendemain pour les différentes assos, parce qu'il y a tout le temps des événements dans l'école. Et en parallèle de ça, en plus, ça paraît beaucoup. J'avais découvert le e-commerce à l'époque et donc j'avais plusieurs boutiques. e-commerce à gérer avec des amis. Donc, il y avait plein de choses à la fois entrepreneuriales, à la fois des cours, tout simplement. Mais j'étais bien occupé. Et du coup, je dormais, mais moins que la moyenne, on va dire.

  • Speaker #1

    Et t'as dit un truc intéressant, parce que t'avais des boutiques e-commerce en plus. Qu'est-ce qui a fait que finalement, t'as choisi la vidéo, ou peut-être que t'as continué sur le côté ?

  • Speaker #0

    J'ai continué pendant un moment le e-commerce jusqu'à arrêter vers 2020. Après mon double diplôme en école de commerce, j'ai travaillé en tant que salarié. C'était plus prenant en termes de... d'horaire et de temps de transport que l'école d'ingénieurs, où parfois on avait un jour où il n'y avait pas cours. Là, je ne pouvais plus tout faire en même temps. Donc du coup, j'ai arrêté aussi parce que je voyais qu'il y avait quand même plus de potentiel avec la vidéo par rapport à toutes les compétences que j'avais accumulées. Ça aurait été dommage de ne pas partir là dessus, alors que ça commençait à décoller sur les réseaux. Mes clients étaient de plus en plus gros et donc j'ai fait un choix juste par manque de temps en réactivité.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui, tu as la création de contenu et tu as la partie production vidéo pour tes clients. Oui. Quand tu parles de création de contenu, tu as des partenariats dedans et tu as des contrats clients indépendants de ta création de contenu, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Les choses commençaient à bien marcher quand j'étais salarié en termes de prestations clients, au point de me poser la question de savoir si je restais ou pas. Je me suis dit, il faut prendre une décision et donc du coup, j'ai décidé de quitter le salariat pour me mettre à temps plein sur mon entreprise. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, là maintenant, je suis freelance, quelle est la meilleure stratégie qui pourra me faire vivre de ça relativement vite ? J'avais tous les chemins face à moi. Et j'avais beaucoup d'hésitations. Du coup, au début, comme j'aimais beaucoup YouTube depuis toujours, je me suis dit, allez, je vais essayer de me mettre à fond sur YouTube en publiant toutes les semaines une vidéo très quali. Et j'ai tenu genre un mois et demi, j'ai sorti peut-être six vidéos d'affilée, ce qui était pas ouf. Ces six vidéos m'ont rapporté peut-être 50 abonnés en plus. Et là, je me suis dit, oulala, c'est pas du tout la bonne stratégie. Surtout que le temps défilait, il fallait que je trouve des clients, quoi. En plus de mes clients un petit peu réguliers. Et du coup, à cette époque-là, donc 2021, tout le monde parlait de TikTok. Et du coup, je me suis dit, bon, je vais tenter, même si j'aime pas. pas trop ça, enfin je connaissais pas trop TikTok et j'aimais pas trop l'appli de façon générale, etc. Comme beaucoup de vidéastes d'ailleurs, parce que ça met pas trop en valeur la partie très créative, etc. C'est plus du fast content. Et du coup, j'ai quand même fait les choses bien. Mon passé d'ingénieur a ressurgi. Donc du coup, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours l'algorithme. En fait, je voulais comprendre l'algorithme pour pas me lancer sans rien comprendre et que ça... Du coup, toute mon énergie servait à rien. Et au bout d'un moment, je me suis dit, ok, je pense que j'ai compris. Quand j'ai fait entrer sur tout mon gros tableau Excel, avec tous les watch times, vraiment, je marquais tout, tout, tout ce que je pouvais trouver. Et je me suis dit, OK, je pense que j'ai compris ce qui marche. Et donc, du coup, je me suis fait un planning de contenu assez dense, puisque j'ai publié deux contenus assez quali par jour pendant 30 jours. Donc, 60 vidéos en 30 jours. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Ce qui était très gros et ce qui, du coup, validait le fait que j'avais bien compris comment l'algorithme fonctionnait. Et évidemment, je me suis arrêté à 30 jours. J'ai continué à un rythme un petit peu plus... plus faible. Mais tout ça pour dire qu'en gros, à ce moment-là, je venais de me lancer en freelance et le fait d'avoir trouvé cette stratégie qui m'a permis de grossir le plus vite possible, enfin de me faire connaître le plus vite possible, a fait que très rapidement, au bout d'un an, en fait, là, je me faisais contacter par des beaucoup plus gros clients et automatiquement, ça a marché. Je n'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré.

  • Speaker #1

    Tu maintiens ton fichier Excel pour continuer de comprendre les algorithmes ?

  • Speaker #0

    Alors, je l'ai refait récemment en début d'année parce que je me suis lancé un peu le même défi, j'ai publié une vidéo par jour. pendant 60 jours sur Instagram, début 2024. Et avant de faire ça, du coup, j'ai fait à nouveau tableau Excel pour analyser l'algorithme d'Instagram, etc. Sauf que là, ma volonté n'était plus la croissance parce que j'avais déjà peut-être 10 000 abonnés sur Instagram et j'avais tous les clients que je voulais. Enfin, je veux dire, là, la stratégie, c'était juste de grossir sur la plateforme et d'opponter un petit peu ma notoriété en termes de vidéaste qui fait du contenu assez quali, pas nécessairement pour trouver des clients. Et du coup, là, le but, ce n'était pas de buzzer. surtout pas surtout pas je voulais surtout pas buzzer parce que j'ai buzzé à plein de reprises et eu du positif mais la plupart du temps c'est négatif en termes de performance pour la suite. Du coup, je ne voulais surtout pas buzzer, mais je voulais faire le contenu le plus quali possible qui puisse quand même attirer de nouvelles personnes. Et bref, c'était un peu un truc à jauger. Et ça a plutôt bien marché puisque ça a triplé mon audience sur Instagram en 60 jours, mais à plus petite échelle que ce que j'avais fait sur TikTok parce que sur TikTok, mon but, c'était de faire un maximum de vues. Là, ce n'était pas du tout le cas. Là, c'était avoir l'audience la plus quali possible.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux m'expliquer un petit peu justement, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de créateurs qui pensent qu'il faut avoir le maximum d'audience possible. Et donc le rêve du buzz justement, tu dis ah moi là je voulais pas de buzz. Qu'est-ce que ça a comme implication quand tu buzz ? C'est quoi les aspects négatifs qu'il peut y avoir derrière ?

  • Speaker #0

    Alors c'est facile à dire une fois qu'on a 500 000 abonnés sur TikTok comme c'est mon cas. Le fait d'avoir très bien marché sur TikTok a fait que ça me fait une grosse visibilité. Je suis dans les fichiers Excel des agences pour les créateurs dans le domaine de la photo vidéo qui ont plus de 100 000 abonnés. Donc c'est eux qui me contactent pour des partenariats etc. Donc ça a un avantage d'avoir buzzé et d'avoir gagné beaucoup d'abonnés. Mais d'un autre côté, je n'ai pas envie de dépendre que des marques et des collaborations parce que ça prend beaucoup de temps. Et au final, c'est très similaire à des prestations clients parce qu'on a une deadline, parce qu'on a un brief client, parce qu'on a plein de choses. Et ça restreint quand même pas mal ma liberté qui est quelque chose auquel je tiens. Du coup, moi, au fil des années, je me suis dit qu'il fallait que je diversifie mes revenus, que je ne sois pas dépendant de toutes les collabs ou de mes prestations clients traditionnels où je suis juste derrière la caméra, pas en création de compte. Et donc j'ai sorti quelques formations, quelques produits digitaux. Et le truc, c'est qu'en fait, avec une grosse audience qui certes attire les marques parce qu'ils vont un gros chiffre, c'est cool. Sauf qu'en fait, parmi tous ces gens-là, la plupart en fait, ils s'en fichent. C'est juste qu'ils se sont abonnés. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Parce qu'ensuite, ils n'interagissent plus nécessairement. Ils ne regardent plus les vidéos. Et par contre, quand on veut vendre ses produits digitaux ensuite, il y a beaucoup moins de monde, bizarrement. En me rendant compte de ça, parce qu'évidemment, je ne le savais pas forcément à l'avance. Je me suis dit, en fait, il me faut une audience qui soit beaucoup plus quali et engagée envers mon compte. pour que mes produits digitaux marchent. Et en fait, c'est un peu la stratégie long terme parce que les marques, au bout d'un moment, elles vont se désintéresser de moi parce qu'il y aura des personnes qui auront explosé après moi. En fait, les collaborations avec des marques, je vois ça comme un truc très court terme. Je ne sais pas ce que ça va donner, alors que développer une audience de personnes qui sont beaucoup plus engagées avec mon contenu, donc beaucoup plus quali, c'est une stratégie beaucoup plus long terme. Et j'ai toujours fonctionné en mode long terme, d'où le fait que ma stratégie de début d'année a été de faire un boost de qualité d'audience sur Instagram en début d'année. Parce que sur TikTok, ça ne sert un peu à rien d'essayer de booster la qualité de l'audience. Mais bref, du coup, pour avoir une communauté assez engagée pour le long terme, tout simplement. Et je fais pareil sur YouTube. Depuis un an et demi, je publie quand même très régulièrement du contenu le plus quali possible sur YouTube. Ce qui prend énormément de temps. Parce que sur YouTube, l'audience, c'est quand même l'endroit où l'audience est la plus engagée, la plus quali de tous les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Sur la chaîne YouTube, je suis allée voir quelques-unes de tes dernières vidéos qui sont vraiment très cool. Donc, je vous recommande d'aller jeter un oeil. J'avais bien aimé celle sur... Cinémagraphe, là, tu as l'air de jeter la tête dessus.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'était très connu, les cinémagraphes. Et j'ai fait son âge en story, et je crois qu'il y avait 85% des gens qui ne savaient pas ce que c'était. Et sauf que c'était le titre dans ma vidéo YouTube, c'était « J'ai fait un cinémagraphe » . Et en fait, je me disais, c'est bizarre, ça fait un peu moins de vues que d'habitude. J'ai fait de la bêtise en changeant le mot cinémagraphe ou non. Et en fait, il y a beaucoup plus de taux de clic quand j'enlève le mot cinémagraphe de mon titre. parce que les gens ne savaient pas ce que c'était.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais des conseils justement pour quelqu'un qui a envie de se lancer, d'augmenter la qualité de son audience sur Instagram ? Je sais que le hook, par exemple, c'est très important. C'est quoi tes ingrédients que tu as envie de recommander à un créateur qui a envie de se lancer maintenant ?

  • Speaker #0

    Il y a deux stratégies. Il y a la stratégie faire des vues et vraiment capter l'attention. Donc avec des hooks très punchy qu'on voit un peu partout. Les cinq choses, enfin, démarrer directement avec des trucs comme ça. Ça, c'est ce que je faisais. C'est ce que j'ai fait depuis toujours jusqu'à là. 2024 et au final en faisant ça ça fait vraiment le même contenu que tout le monde essaye de faire parce que tout le monde essaye d'attraper l'attention des gens avec des hook parfois trop même catchy et en fait depuis cette année j'ai un peu arrêté de faire ça parce qu'en fait quand on arrête de faire ça et qu'on fait des choses beaucoup plus posées quand les gens swipent et tombent sur notre contenu limite ça les fait presque souffler dans leur truc de instagram alors il ya plein de gens qui vont partir parce qu'il n'y a pas de hook justement et que les hook C'est clairement ce qui marche, mais ce n'est pas ma stratégie parce que du coup, on a une audience qui est classique. C'est l'audience d'Instagram. Par contre, dès qu'on fait du contenu qui nous ressemble, moi pour ma part, comme je suis dans le domaine de la vidéo et que je m'adresse à des vidéastes, c'est mon problème, c'est que je suis toujours obligé de faire des contenus qui sont plus qualis que la moyenne. Donc de passer énormément de temps sur chaque reel Instagram, qui parfois sur un reel Instagram, il y a 6-7 heures de montage juste pour 30 secondes ou 40 secondes, parce qu'il faut que je me démarque des autres vidéastes. Mais du coup, en faisant des reels... qui ne démarre pas avec un hook très très fort, mais avec du contenu qui est quali-esthétique visuellement. Pour mon audience, je sais que ça marche. Et du coup, je vais attirer les personnes qui ont un temps d'attention un peu plus élevé et qui sont intriguées par mon contenu, même s'il n'y a pas de hook qui les âme sonne. J'ai arrêté de faire des hooks très violents. Maintenant, c'est des trucs un petit peu plus travaillés ou un petit peu plus réfléchis. Non,

  • Speaker #1

    mais c'est intéressant parce que tu expliques vraiment que tu pars de ton audience pour construire. Le contenu qui va bien, puis l'audience que tu veux voir.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai pas fait pendant longtemps. Je visais plus essayer d'attirer un max de monde. Depuis cette année, je me rends compte qu'au final, le plus important, c'est une audience plus engagée. Donc, c'est pour ça que je mets en place cette stratégie. Et ensuite, niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement d'augmenter la qualité de ses contenus. Ce n'est pas facile, surtout quand on n'est pas dans le domaine de la vidéo. Vraiment, je conseille quand même de se renseigner sur comment améliorer sa vidéo, même si c'est filmé avec un téléphone. pour être un peu respecté dans sa thématique, il faut quand même faire du contenu assez professionnel. Mais en gros, c'est un long process. Selon moi, on ne peut pas démarrer comme ça, se dire, allez, je démarre de zéro sur Insta et je vais essayer d'avoir l'audience la plus quali possible. Ce qu'il faut mettre en place, c'est différentes stratégies. Il faut avoir une stratégie de vue quand même, malgré tout, pour essayer de buzzer quelques fois, de temps en temps, pas tout le temps, pour que son compte soit découvert par un max de monde. Mais de temps en temps seulement. Il ne faut pas essayer de le faire tout le temps. Donc, il faut avoir un mix de 70% de contenu instructif qui apprend vraiment des choses aux gens avec beaucoup de qualité et tenter 30% du temps d'essayer d'avoir des contenus qui ont un potentiel viral plus important pour que comme ça, quand les gens découvrent notre compte, il n'y a pas tout et n'importe quoi dessus. Il y a quand même 70% de contenu qui est quand même très quali et qui donne envie de s'abonner tout simplement parce qu'on sait qu'on va avoir beaucoup de valeur sur ce compte.

  • Speaker #1

    Donc, si tu repartais de zéro, c'est ça que tu mettrais en place ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je recommande. J'ai une formation sur le sujet et c'est exactement ce que je recommande dedans. Après, c'est dur à mesurer parce qu'on ne sait pas ce que c'est qu'un contenu viral, forcément, mais parfois, on peut quand même un petit peu le savoir. Mais oui, je recommande vraiment de splitter la stratégie en deux, donc du contenu Kali, du contenu ayant un but viral, parce que le contenu Kali fait souvent beaucoup moins de vues. Mais par contre, le watch time est très bon, le taux d'abonnement est très bon, alors que sur une vidéo virale, il est beaucoup plus faible. Et de l'autre côté, les contenus viraux qui vont faire découvrir le compte, qui vont donner des coups de boost à chaque fois pour la courbe. pour que ça continue de monter.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec une liste email, justement, si tu veux vendre des produits numériques derrière ?

  • Speaker #0

    Alors, j'aime beaucoup écrire, mais je suis très perfectionniste sur chaque mois doit être étudié, etc. Je ne peux pas écrire un truc comme ça et hop, appuyer sur envoyer. Un mail, ça me demande beaucoup de temps à écrire. Il y a plein de choses où je me dis, il n'y a pas assez de valeur là-dedans, vas-y, je saute l'idée, alors que ça pourrait peut-être intéresser des gens, mais j'ai vraiment envie que chaque email, il soit vraiment... très utile. Du coup, j'ai lancé une liste email il y a peut-être un an et demi et j'ai fait quelques stratégies avec TikTok, Instagram, ce qui fait qu'en 2-3 mois, j'ai eu 2 000 inscrits. Là, je dois avoir quasiment 3 000. Et donc, en ce moment même, je suis en train d'envoyer un email par jour quasiment parce que je suis en train de faire un lancement d'une nouvelle formation. Mais ça faisait très longtemps, ça faisait 6 mois que je n'avais pas envoyé un mail avant ça, ce qui n'est pas bien du tout. Bref, tout ça pour dire, sur ma liste email, j'envoie des emails avec un petit peu de valeur ajoutée pour les gens qui veulent se lancer dans la création de contenu et qui veulent faire du contenu assez quali et se démarquer par ça. sur les réseaux. Mais du coup, j'ai une base email, mais en fait, la plupart de mes ventes ne viennent pas de ça parce que j'envoie pas beaucoup d'emails.

  • Speaker #1

    Du coup, toutes tes ventes se passent plutôt en direct par Instagram ?

  • Speaker #0

    Même pas. La plupart de mes ventes viennent de YouTube. Parce qu'en fait, à chaque fois que je lance une nouvelle formation, alors j'ai pas beaucoup de formations, j'en ai que deux, et là, il y en a une troisième qui sort demain. Et donc, il y en a une, c'est pour développer son audience sur TikTok, Instagram Reels, où là, je partage le fameux tableau Excel qui m'a permis de... démarré au début où je partage toutes les stratégies qui m'ont permis d'exploser. J'ai celle là et j'ai une autre qui est orientée montage vidéo. Donc c'est comment maîtriser le montage vidéo sur Final Cut Pro. Et ces deux formations, en fait, quand je les ai lancées, j'ai publié une vidéo sur ma chaîne YouTube pour parler de cette nouvelle formation. Mais en mode tutoriel, par exemple, pour Final Cut Pro, c'est tutoriel complet Final Cut Pro, sauf qu'il dure qu'une demi heure alors que ma formation dure 11 heures. Et donc en gros, je donne toutes les bases vraiment sans filtre. Je donne toutes les bases. Sauf qu'évidemment, en 30 minutes, on ne peut pas apprendre tout un logiciel. Et donc du coup, à un moment de la vidéo, je dis, si vous voulez aller plus loin, j'ai créé une formation beaucoup plus complète. Donc il y a une seule vidéo YouTube sur ma chaîne à propos du montage sur Final Cut. Et cette vidéo YouTube, qui doit avoir peut-être 70 ou 80 000 vues maintenant, ça fait un an qu'elle est sortie, m'a rapporté 320 au moins de cette formation, autour de 129 euros. Donc cette vidéo était très rentable. Et pareil pour ma formation TikTok, j'ai sorti une vidéo sur comment j'ai fait pour gagner 500 000 abonnés en 6 mois sur TikTok. Et pareil, je promeux ma formation dedans. Et c'est juste parce que je n'aime pas trop promouvoir les choses, je ne suis pas du tout commercial. Et donc du coup, ces deux vidéos tournent en automatique depuis pas mal de temps et me rapportent quasiment 90% de mes ventes, je dirais.

  • Speaker #1

    Super intéressant, parce que j'allais te demander justement comment tu gérais tes appels à l'action dans Instagram, vu que tu étais sur... cet objectif de développement de produits. Est-ce que justement, tu conseilles d'avoir des appels à l'action dedans ? Là, on est parti sur une théorie Instagram.

  • Speaker #0

    Si, sur les vidéos Reels, etc. C'est une bonne chose et c'est quelque chose que je vais mettre en place. Mais il y a un truc qui marche très bien maintenant, c'est de mettre le CTA dès le départ. Parce qu'en fait, si on le met à la fin, ils auront déjà eu ce qu'ils voulaient dans le contenu et ils vont swiper, ils ne vont pas écouter. Maintenant, je vois de plus en plus de personnes qui le mettent dès le départ. Donc, ils font la petite phrase introductive pour savoir ce qu'on va apprendre dans le contenu. Et juste après ça, ils disent... Et si vous voulez aller plus loin, j'ai sorti une formation et on passe tout de suite au conseil numéro 1. En gros, il y a le CTA dès les premières secondes, donc c'est là où il y a le maximum de monde. Donc c'est ça que je vais expérimenter dans les prochaines semaines. C'est long. Je n'ai jamais fait de CTA dans mes contenus parce que je ne sais pas, j'ai l'impression que ça va saouler les gens, que je vais passer pour un vendeur, etc. Et je n'ai pas du tout envie de ça. Et au final, quand on le fait de façon honnête et transparente, etc., les gens s'en aperçoivent.

  • Speaker #1

    Mais tu faisais même pas d'appel à l'action en mode pour avoir des réactions 0 0 0 ? Ou tu avais quand même des appels à l'action qui étaient plus sur de l'engagement du public ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai testé des méthodes et c'est comme ça que j'ai grossi ma liste email, c'est avec ManyChat. C'est ça qui a fait 80% de mes inscrits sur ma liste email. Le principe c'est que je dis aux gens commentez le mot newsletter en commentaire et je vous envoie en DM le lien vers la newsletter. Et alors ça je pensais pas que ça marcherait aussi bien. A chaque fois je me dis mais qui va vous prendre le temps d'aller commenter un truc ? sachant que c'est un mot random comme ça pour recevoir un DM, etc. Et en fait, mais au bout d'une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme parce que du coup, l'algorithme, il se dit mais c'est quoi ce nombre de commentaires ? C'est les seuls moments et je pense qu'il y a eu 4 ou 5 vidéos seulement comme ça sur toutes les dizaines de vidéos que j'ai pu faire. C'est les seuls moments où j'ai fait des call to action dans mes contenus. Pour les contenus courts, je ne recommanderais pas trop de dire liker. commenter etc parce que souvent les gens je sais pas comment ça s'explique mais souvent quand on leur dit de faire un truc ils voudront pas le faire alors ça dépend des gens Mais il y a plein de gens, si on leur dit « Fais ça parce que c'est presque un ordre, likez, commentez, etc. » , ils vont se dire « Oh bah non » . Sauf s'ils sont vraiment fans et qu'ils sont très engagés ou qu'ils nous connaissent, etc. Donc je préfère pas le faire, surtout que ça gaspille du temps qui défile et donc c'est potentiellement un endroit où les gens vont partir. Donc pour les contenus courants, pour le YouTube, pour le coup, je m'en aperçois, j'avais jamais réfléchi, mais je le dis tout le temps à la fin. Je dis « Si la vidéo vous a plu, n'hésitez pas à commenter, à liker, etc. » C'est un réflexe de

  • Speaker #1

    YouTube. Voilà.

  • Speaker #0

    J'avais pas trop pensé, mais c'est vrai que je le fais à chaque vidéo.

  • Speaker #1

    Super intéressant. On est parti sur une masterclass Instagram. Attends, on est en train de dire beaucoup de choses très intéressantes, puis tu vas passer à autre chose. Donc, ce qu'on a fait, c'est qu'on t'a préparé un guide dans lequel on te répertorie les meilleures astuces pour te lancer sur Instagram, partagées par nos invités et par nos propres découvertes. Il est spécialement créé pour les créateurs qui veulent se lancer en indépendant de lien et dans la bio. Et c'est reparti, on se retrouve dans l'interview. Je voulais un peu parler aussi de ton parcours au niveau des types de clients que tu as eus. Il y a un moment donné, tu as été filmer une coupe du monde de jonglage de ballon, enfin de foot. Est-ce que tu peux nous en parler ? Comment tu t'es retrouvé là ? C'était à Dubaï, si je ne me trompe pas ?

  • Speaker #0

    Exactement. Enfin, c'était à plein d'endroits. Alors ça, c'était assez fou. Et c'est là où la création de contenu peut être magique. Parce qu'au final, il faut se dire que chaque contenu qu'on publie, c'est un peu une bouteille à la mer, avec à l'intérieur notre compte, sur les réseaux, ce qu'on fait, etc. Et forcément, si on publie toutes les semaines, au bout d'un moment, il va y avoir beaucoup de bouteilles un petit peu éparpillées partout. Et ça fait... un nombre d'opportunités qui nous arrive parce que plein de gens trouvent nos bouteilles. Donc ça a multiplié de façon exponentielle le nombre d'opportunités qui peuvent nous arriver. Et donc ce qui s'est passé, c'est que ça faisait six mois, un an que du coup j'avais quitté le salariat, que j'étais à mon compte. Et donc je continue de poster sur les réseaux sociaux. À ce moment-là, je n'avais pas encore explosé sur TikTok. Donc je n'étais pas très suivi. Je devais avoir 5000 abonnés sur Instagram, 0 sur TikTok, 5000 sur YouTube. Et il y a un footballeur freestyle, le footballeur freestyle le plus connu dans le monde, qui s'appelle Sian Garnier. qui m'a envoyé un DM sur Insta et qui m'a dit... En plus, j'étais en train de créer ma formation au montage vidéo à ce moment-là, donc j'étais focus. Pendant un mois, j'avais refusé toutes les prestas pour me focuser là-dessus. C'était un gros pari pour moi. Et donc, j'étais là en train de travailler là-dessus. C'était le 19 novembre 2021. Et je reçois un DM du coup de ce gars qui était vérifié. À l'époque, on ne pouvait pas acheter les trucs de vérifier, donc quelqu'un vérifié, c'était gros. Et je regarde, il avait 4 millions ou 5 millions d'abonnés. Et en gros, il me disait, cherche un vidéaste. Est-ce que tu peux être le 20... à Dubaï et on était le 19 et donc moi je pensais parler du 20 décembre parce qu'on était le 19 novembre et du coup je dis ah peut-être c'est pour filmer quoi en gros je disais il y a noël je vais rater noël en france bon pourquoi pas c'est pour faire quoi et il me dit non non pas le 20 décembre le 20 novembre demain je me suis quoi en plus moi j'avais j'aime bien quand tout est bien organisé etc et là il me dit demain pour être à Dubaï et il me disait pour un mois peut-être qu'on ira au brésil et en arabie saoudite mais c'est pas sûr du coup est ce que tu veux bien j'ai accepté du coup Du coup, le lendemain, j'arrive à Dubaï. Je n'y étais jamais allé. Et en plus, il n'y avait personne pour me récupérer à l'aéroport. Et quand je lui envoyais des messages sur Insta, du coup, il ne me répondait jamais. Ou alors, il me répondait genre trois heures plus tard. Sauf que moi, j'étais dans le doute permanent. Et vraiment, je commençais à regretter. Quand je suis arrivé à l'aéroport et qu'il n'y avait personne, je me disais, mais je vais regretter. Je me suis embarqué dans quoi ? Et au final, quelqu'un est venu me chercher. Et là, j'arrive dans une villa à Dubaï où il y avait six footballeurs freestyle aussi qui sont parmi les plus connus du monde. Et en gros, c'était un gros truc, un gros tournage pour filmer des freestylers comme ça, qui étaient enfermés dans une villa pendant six jours pour faire des gros challenges au jour le jour, publiés sur les réseaux sociaux, parce que comme ils sont très suivis, il y a vraiment beaucoup d'engagement pour le coup. Quand je suis arrivé, il y avait quatre autres vidéastes de Dubaï, ils ont vu que j'avais beaucoup d'expérience en vidéo. Et donc du coup, ils m'ont dit, bon ben, Benjamin, c'est toi qui lead tout le monde. Et donc du coup, en fait, il fallait faire des vidéos YouTube avec cinq caméras. Et donc du coup, moi, je gérais un peu tout le monde. Et ensuite, c'est moi qui faisais les montages. de Reels, de YouTube, de plein de trucs au jour le jour. Là, je dormais aussi peu qu'en école d'ingé. Ensuite, on est partis en Arabie Saoudite. On a fait d'autres vidéos pour Red Bull, parce que du coup, c'est un athlète Red Bull. On est partis au Brésil aussi pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite, on est retournés à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, parce que du coup, lui, il est très connu. Donc, tous les footballeurs le connaissent. Et comme j'étais constamment avec lui, parce que j'étais son vidéaste, j'étais tout le temps avec lui. Mais H24, et on dormait très, très peu.

  • Speaker #1

    J'ai cru que t'allais dire on dormait ensemble.

  • Speaker #0

    Non, on dormait pas ensemble. On avait des sacrées suites dans les hôtels. C'était incroyable, même si du coup, je pouvais pas trop en profiter. Mais non, j'étais constamment avec lui. Et du coup, je mangeais avec lui et avec tous les autres footballeurs très connus, les agents des footballeurs. J'étais avec des très gros créateurs de contenu. Et j'étais dans un autre univers pendant un mois. On est aussi allé assister à un Grand Prix. On était invité par Red Bull Racing. Du coup, on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. En plus, je savais même pas qui était Max Verstappen. Peut-être que beaucoup de monde ne savent pas qui c'est. Mais en gros, c'est le champion du monde de Formule 1. pas du tout qui c'était et les gens réagissent à mes stories en disant mais qu'est ce que tu fais là bas c'est un truc de fou parce que je savais que les tickets pour accéder au paddock c'était plus de 1000 euros et les gens avaient juste accès quelques minutes au paddock moi j'étais toute la journée avec max verstappen et sergio pérez et toute l'équipe d'ingénieurs de red bull et en fait moi je devais produire les contenus que c'est anne publié en collaboration avec red bull racing et bref j'étais au milieu de tout cet univers assez fou les gens même me prenaient en photo voulait faire des selfies avec moi parce que comme j'étais qu'avec des gens connus pensaient que j'étais connu aussi Et bref, j'étais dans cet univers pendant un bon mois, sachant qu'après, du coup, j'ai fait plein de choses avec lui. Je suis reparti plusieurs fois là-bas et c'était fou. C'était un rythme extrêmement intense, mais ça m'a permis quand même de voir des personnes que je n'aurais jamais imaginé voir de ma vie et surtout de voir vraiment tous les coulisses de tout ce qui se passe et de s'apercevoir qu'en fait, tout le monde est normal quand je suis dans le vestiaire avec tous les footballeurs super connus, avec Neymar, Ronaldinho et tous ces gars-là. Mais en fait, ils sont... tous normaux. Des fois, ils sont sur leur tel à regarder TikTok. Moi, c'est ça qui me choquait. Je me disais mais ces gens là, ils sont au-dessus de tout, etc. En fait, quand on attend d'être servi à table au restaurant, ils sont tous sur TikTok ou alors ils envoient des messages normaux à leurs potes. De voir en fait que tout était complètement normal ou alors des fois pour aller à un événement, on était genre dans une Toyota Yaris parce qu'on prenait la première voiture qui nous venait. On n'était pas du tout dans des trucs avec des chauffeurs. Et des fois, on était même quatre sur la banquette de Troyes, à l'arrière, dans une minuscule voiture pour aller à un énorme événement brésilien. Alors qu'il y a plein de gens, ils arrivaient avec des super voitures. On arrivait du coup avec les footballeurs dans une truc minuscule à quatre serrés sur la banquette arrière. Plein de trucs, du coup, qui m'ont permis de vivre des expériences assez folles. Puis au bout d'un moment, comme en... En parallèle de tout ça, j'ai commencé à publier sur les réseaux. C'est à ce moment-là où TikTok a explosé pour moi. Tout ça a fait qu'au bout d'un moment, je n'avais plus trop le temps de partir à droite à gauche et de ne pas dormir pendant plusieurs jours d'affilée pour faire du montage vidéo. Du coup, j'ai un petit peu arrêté de travailler avec lui. J'ai mis d'autres potes vidéastes sur le coup. Mais c'était une expérience vraiment folle. Ah oui, et ça, c'est très intéressant. Au bout d'un moment, quand je connaissais bien Céane, du coup, le footballeur, je lui ai dit « Mais pourquoi tu m'as envoyé un DM sur Insta ? » Alors que... que je ne te suivais même pas. En fait, je ne connaissais pas qui c'était. Il m'a envoyé un DM. Il aurait pu choisir n'importe qui dans ses millions d'abonnés, un vidéaste qui le suivait au moins. Comme ça, c'était un vidéaste qui connaissait quelque chose au foot. Moi, je ne suis pas le foot, je ne connaissais rien au foot. Et du coup, j'ai dit, pourquoi tu m'as choisi, moi ? Et ça, c'est un truc que beaucoup de gros créateurs font, que j'ai découvert là-bas. C'est qu'en fait, quand ils tombent sur un contenu de quelqu'un qui a des bonnes compétences en montage vidéo, ce qui était mon cas, ou en production vidéo, ils enregistrent les posts. Et en fait, il y en a beaucoup qui faisaient ça, des gros créateurs à des millions d'abonnés, parce qu'ils cherchent souvent des vidéastes ou des personnes rapidement mobilisables comme ça sur des événements à droite, à gauche dans le monde. Et du coup, il m'a dit, j'avais enregistré un de tes posts, tu avais fait un truc ultra stylé avec une caméra 360. Et du coup, je disais quoi ? Et donc, je suis remonté dans mon fil pour aller trouver le truc. Le post datait d'il y a un an avant, donc il datait de 2020. Et en fait, c'était une vidéo mais pourrie. Enfin, pour moi, elle était nulle. Elle était trop nulle. Je venais d'avoir une caméra 360, c'était une GoPro Max. Et j'avais fait un truc. timelapse de la tour Eiffel en 360 et je le trouvais vraiment pas ouf c'était pas super quali c'était un petit peu impressionnant parce que ça tournait un peu dans tous les sens mais voilà et il m'a dit ah ouais c'est ça mais j'ai trouvé ça incroyable quand j'ai vu ça du coup je voulais trop travailler avec toi et du coup il a enregistré mon poste et du coup sur son dans ses enregistrements insta il a une catégorie filmmaker et du coup dès qu'il a besoin de quelqu'un en fait il va taper dans sa playlist de reels enregistrés et il choisit quelqu'un comme ça et du coup il m'avait choisi par rapport à ce reel que moi je trouvais pourri. Ce qui signifie bien qu'il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour soi, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. Voilà, c'était un peu long, mais comme ça vous avez tout le contexte.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu viens de dire, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de communiquer à nos abonnés, à nos membres aussi dans le campus, c'est que tu sèmes des graines en tant que créateur, puis à chaque fois que tu fais une vidéo, à chaque fois que tu fais un contenu, à chaque fois que tu parles à quelqu'un, sors de ton frigo. Montre ton travail. Si tu restes dans ton frigo, personne ne va savoir que tu existes, que tu peux aider les autres. Et des fois, on se trouve nul dans ce qu'on fait. Et pourtant, tu as un compte à 4 millions d'abonnés qui te contactent en disant « Ouais, c'est trop fort ! »

  • Speaker #0

    Exactement. Tu n'es pas l'autre.

  • Speaker #1

    Tu es en train d'aller dîner avec des champions du monde et dans le vestiaire des plus grands footballeurs du monde. C'est normal. En partie, j'ai une vidéo que je n'aimais pas.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est assez fou.

  • Speaker #1

    Je vais vous faire un message qui est hyper puissant. Et est-ce que tu avais envie de continuer de faire de la vidéo tout en étant en voyage ou c'est pas quelque chose que tu as envie de mener pour la durée ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'était un peu extrême parce qu'effectivement, c'était un voyage. Et pour l'anecdote, j'ai battu mon record de nuit blanche d'affilée. Du coup, pendant 72 heures, pendant trois jours, on n'a pas dormi, que ce soit moi ou que ce soit lui d'ailleurs, parce qu'on a fait trois payés en trois jours. et en fait on prenait les avions la nuit et en fait je devais, parce que chaque événement était sponsorisé par Red Bull ou par différents événements, en fait il fallait que la vidéo soit prête pour le lendemain, donc l'événement du jour 1 le lendemain il fallait que je publie cette vidéo là, ensuite on avait le jour 2 en même temps qui fait que je filme et le lendemain fait que je sorte la vidéo du jour 2, donc en fait je passais mes nuits dans l'avion à l'aéroport à monter les vidéos et même à retoucher les photos parce que du coup c'est moi qui faisais aussi les photos et du coup comme on a enchaîné 3 pays et 3 très très gros événements qui étaient très... suivi donc du coup fallait que je sorte les vidéos très rapidement et du coup pendant trois nuits je n'ai pas dormi et c'était c'était vraiment fou enfin on sentait même plus la fatigue on était dans un autre monde mais du coup c'est un peu extrême de voyager comme ça en produisant du contenu après par la suite j'ai quand même voyagé de façon plus douce en produisant un peu de contenu mais comme en fait je passe beaucoup beaucoup de temps sur la partie montage encore plus quand c'est mon contenu à moi du coup parce que ça touche les vidéastes je peux pas publier en même temps que je suis en voyage c'est très très compliqué parce que mine de rien on a peu de temps. Je voyage quand même pas mal avec des amis vidéastes, mais aucun de nous est capable de sortir. Ça, c'est très courant chez les vidéastes, les photographes. C'est impossible de sortir le contenu du jour même ou même de la veille en flux tendu comme ça. En général, on publie tout dès qu'on rentre et qu'on peut se poser enfin derrière un ordi pendant toute une journée pour tout retoucher. Et à chaque fois, j'ai qu'une hâte, c'est d'enfin pouvoir rentrer derrière mon ordi pour m'enfermer pendant une semaine derrière un écran pour pouvoir tout retoucher parce que c'est impossible en voyage.

  • Speaker #1

    Tu fonctionnes en... Tu vas faire ta production, tu fais ta production, puis après tu fais le montage, la post-prod en différé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que ça demande beaucoup de temps et c'est impossible de le faire en voyage, sauf si c'est un voyage de un mois et que du coup, on accepte de passer plusieurs jours derrière l'ordi pour tout retoucher les jours d'avant. En général, ce qu'il faut se dire, c'est un jour de production vidéo, c'est au moins un jour de post-production. Donc du coup, forcément, un voyage de deux semaines, ça veut dire qu'il faudrait passer une semaine entière sur de la post-prod pendant le voyage. donc un peu gâcher la moitié du voyage là-dessus. Donc c'est pour ça que tout le monde le fait en général quand il rentre.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une équipe ou tu fais tout tout seul ?

  • Speaker #0

    Alors jusqu'à il y a un mois, j'avais un alternant qui était là depuis quasiment deux ans parce que justement, je voulais déléguer la partie montage et certaines tâches. Ça a été une expérience très enrichissante et très bonne. Je suis tombé sur un très bon alternant qui était très sérieux. Mais en fait, c'est encore le problème avec mon type de contenu. C'est que comme je m'adresse à des vidéastes et que moi, ça fait depuis que j'ai huit ans, donc ça fait 20 ans que je fais de la vidéo. forcément un alternant de 21 ans n'aura pas les mêmes compétences que moi en colorimétrie ou n'aura pas la même vision que moi et même un freelance d'ailleurs enfin en fait comme c'est quelque chose qui est très personnel un petit peu les vidéos YouTube que je fais l'esthétique c'est moi qui l'ai développé au fil des années et puis moi j'ai mes habitudes donc forcément déléguer cette partie là c'est très compliqué et puis comme là j'avais plein de projets où je voulais un petit peu voyager être très très libre en 2025 là j'ai pas repris d'alternant à l'issue de son contrat mais je travaille souvent avec des freelances du coup avec des amis qui sont... vidéaste quand j'ai besoin de faire des gros tournages pour des marques. Mais en tout cas, je n'arrive pas à déléguer mes vidéos YouTube, ni mes contenus sur Instagram. Tous mes contenus, en fait. Je ne peux pas les déléguer parce que c'est trop mon image, c'est trop mon style de vidéo. Et les gens me suivent pour ça. Enfin, me suivaient pour ça, en tout cas, quand ils sont abonnés. Donc, je trouve ça dommage de changer. Et puis, moi, ça me passionne de faire du montage, ça me passionne de faire la vidéo. C'est juste très frustrant parce que quand je tourne quelque chose, j'ai toujours la vidéo finale en tête. Et donc, en fait, la vidéo est faite dans ma tête, mais sauf que je dois passer 5 jours à faire le montage pour... arriver au résultat que j'avais dans la tête. Et donc, en fait, pendant cinq jours, je ne fais que exécuter ce que j'ai en tête, bêtement, comme ça, derrière un ordi, au lieu de faire des tâches beaucoup plus intéressantes et productives. Donc, c'est très frustrant, mais pour le moment, je n'ai pas trouvé d'autre solution. Donc, je fais comme ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant parce que là, je t'ai demandé si tu avais une équipe, mais tu as vraiment parlé de la créativité, mais j'imagine que tu as plein d'autres choses au niveau de ton activité qui sont nécessaires pour la développer. Même tout bêtement de poster ton reels en tant que tel, ou peut-être te faire des recherches, ou te mâcher une partie du travail. Après ça, c'est des grands sujets.

  • Speaker #0

    Ouais, je sais, je sais. La seule chose que je pourrais peut-être déléguer, c'est la partie, et encore, parce que ce ne serait pas mon ton forcément, mais la partie publication, peut-être écrire 2-3 stories quand j'ai sorti un reel, écrire la description du reel, peut-être identifier les gens. Mais ça, à la limite, c'est la partie qui me fait plaisir parce que c'est la consécration du travail. Mais à la limite, ça aurait été ça que j'aurais pu développer, que j'aurais pu déléguer. Une autre partie aussi, c'est que j'ai créé... Un blog qui retranscrit un petit peu tout ce que je partage en reel, etc. Mais en article de blog. Donc, c'est très axé création de contenu. Comment faire de meilleures photos avec son iPhone, enfin avec son smartphone. Filmer en basse luminosité. Enfin, que des questions comme ça qu'on se pose quand on démarre. Donc, c'est un gros blog. Mon alternant a beaucoup travaillé là-dessus. Pour le coup, ça demande énormément de temps. Et donc, maintenant, il n'est plus là. Donc, évidemment, je ne poste plus. Mais cette partie, effectivement, je pourrais la déléguer à un freelance. Mais sinon, pour le reste, honnêtement, je peux me débrouiller avec ce que je fais. Et j'aime bien cette idée de... de maîtriser, d'avoir tout en main. Une phrase que j'aime bien, c'est qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et du coup, ça, j'aime bien, mais c'est pas bien. Parce qu'effectivement, pour aller plus loin, c'est quand même bien d'avoir une équipe.

  • Speaker #1

    J'avais ce blocage pendant très longtemps de pas, d'avoir le besoin de contrôler tout le processus créatif. C'est pour ça que j'étais freelance, parce que je voulais... Tu as l'idée, puis jusqu'à l'exécution, puis d'avoir tout le truc en main. Puis cette année, j'ai appris que si on voulait aller plus loin, effectivement, puis aider plus de personnes. Et à un moment donné, il y a des trucs où il fallait que j'apprenne à déléguer, mais ne pas déléguer ce pourquoi tu es bon, en fait. Ta zone de génie, ta zone de génie, c'est le montage. Donc, c'est sûr que c'est hyper difficile à lâcher. Et du coup, c'est quoi tes projets pour 2025 ?

  • Speaker #0

    Niveau projet, alors du coup, j'ai toujours quelques partenariats long terme avec différentes marques, que ce soit pour de la création de contenu ou même de la marque blanche. Là, typiquement, après-demain, j'ai plusieurs vidéos marque blanche à faire, donc où je n'apparais pas, je suis juste réalisateur dessus, pour du contenu court pour Leclerc. Donc rien à voir. Ils avaient fait appel à moi pour différentes choses, mais notamment pour créer des recettes de cuisine en mode très, très cinématographique, avec un style très léché qui donne très fin en regardant. Donc tout est filmé avec du super matos, des recettes très esthétiques. Et ça avait très bien marché quand ils ont posté. Ils n'ont jamais eu des stats comme ça niveau rétention d'audience et tout ça. d'ailleurs j'étais étonné parce que les contenus cinématographiques en général fonctionnaient un petit peu moins bien mais là ça donnait très fin et donc du coup ça a bien marché du coup ils ont refait appel à moi en gros j'ai toujours des vidéos comme ça clients qui m'intéressent beaucoup parce qu'en soi des prestations clients on m'en propose très souvent et je les refuse quasi tout le temps maintenant je les donne à des amis donc il y a toujours ces vidéos que j'aime bien faire pour certains clients à côté de ça il y a des partenariats à long terme avec certaines marques qui m'accompagnent depuis un moment et que moi j'apprécie beaucoup et qui me permettent de créer du bon contenu parce que ça me permet de prendre le temps de faire des vidéos YouTube ou des choses comme ça. Donc ça, ça ne va pas changer. C'est juste que je vais ralentir un petit peu le rythme YouTube parce qu'Instagram me manque. Et ça, c'est une de mes grosses leçons de cette fin d'année 2024. C'est que début d'année, je me suis mis à fond sur Insta. Donc je publie tous les jours du contenu très calé. Chaque vidéo que je publiais début d'année nécessitait au moins 5 ou 6 heures de montage par vidéo. Et ensuite, je me suis dit, bon, je vais reprendre YouTube en parallèle de faire les vidéos Instagram. Et au final, je me suis aperçu qu'en fait, c'est impossible d'être multiplateforme à 100%. On est obligé de faire un choix. Et je me suis aperçu, alors que c'était sous mes yeux depuis beaucoup de temps, en fait, toutes les personnes que je trouve qui font du super boulot sur... en termes de vidéos, en fait, soit il ne publie que sur Instagram, soit il ne publie que sur YouTube. Par exemple, il y a des créateurs genre OMG Adrian qui a beaucoup percé ces derniers mois. Donc, il a accumulé une énorme audience sur Instagram dans la thématique de la vidéo, ce qui est monumental. Il n'est que sur Instagram et TikTok. Enfin, il republie, mais il n'est que en contenu vertical. Il ne publie pas sur YouTube. Elaine's Mind, qui est une autre personne où j'adore ce qu'elle fait, elle ne publie que en vertical. Elle ne publie pas sur YouTube. même si elle commence à démarrer, mais il y a peut-être une vidéo tous les six mois. Et en fait, tous ces personnes où je trouve qu'ils font du super boulot, ils ne publient que sur une plateforme, alors que moi, j'essaie de tout faire en même temps, de façon la plus quali possible partout. Sauf que moi, j'adore le contenu vertical et aussi, ça a un potentiel quand même pour attirer une audience qui est beaucoup plus forte que sur YouTube, en tout cas à court et moyen terme. Je vais ralentir un petit peu YouTube et me remettre à publier sur Instagram Reels parce qu'il y a quand même beaucoup d'avantages à faire du contenu vertical. C'est là que je me suis fait connaître et c'est là où j'ai envie de retourner un petit peu. Et aussi un gros projet que j'ai envie de lancer, c'est... En fait, je reçois plein de questions de gens qui veulent faire comme moi des challenges de contenu comme ça, de publier tous les jours pendant 30 jours ou 60 jours. Et j'adore partager toutes mes connaissances. Vraiment, je réponds à tous les messages. Mais en fait, je me dis qu'il y a un truc qui pourrait être vraiment cool à faire, c'est de créer un peu une communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu, un peu comme moi, un peu Kali, vraiment qui mise sur la qualité plutôt que la quantité. Du coup, c'est quelque chose que je vais lancer dans le premier trimestre 2025. de créer cette communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu pour les aider sous forme de live aussi. C'est en cours de développement, ça.

  • Speaker #1

    Excellent ! Et où est-ce qu'on pourra retrouver ton travail ?

  • Speaker #0

    L'endroit, le centre, le rond-point, on va dire, c'est Instagram, parce que du coup, avec le lien en bio, et puis à la fois mes contenus et le lien en bio qui permet d'aller un peu sur toutes les plateformes. Mon pseudo, c'est Ben Films. Ben, tiré du bas, Films, F-I-L-M-S. Et puis, de toute façon, après, ça découlera sur toutes les autres plateformes, que ce soit TikTok, où c'est le même pseudo, et YouTube. C'est Benjamin Mollier, là pour le coup j'ai pris mon nom complet.

  • Speaker #1

    Écoute, merci Benjamin pour tout ton partage, vraiment incroyable, on a appris beaucoup de choses ensemble. Du coup je vous invite à aller voir vraiment les vidéos de Benjamin, enfin de toute façon tu l'as dit tout le long, t'as mis vraiment beaucoup d'efforts dans la qualité et vous allez prendre des claques visuelles avec Benjamin en termes de storytelling. Donc un énorme merci Benjamin pour son partage.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir et n'hésitez pas si vous avez des questions à des moments, n'hésitez pas à m'envoyer un DM sur Instagram et je prendrai le temps de répondre.

  • Speaker #1

    Si tu veux plus d'études de cas et d'interviews pour lancer ton activité, tu peux regarder cette vidéo. Et si tu veux passer à l'action dès maintenant pour développer ton compte Instagram, t'aimes le lien juste en dessous. Et si ce n'est pas déjà fait, abonne-toi, partage et voyage.

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🔥 Benjamin était ingénieur, travaillait à La Défense et jonglait entre son CDI et ses premiers clients vidéo.

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Transcription

  • Speaker #0

    Et je reçois un DM et en gros il me disait, je cherche un vidéaste, est-ce que tu peux être le 20 à Dubaï ? J'ai accepté du coup, on est parti au Brésil pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite on est retourné à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, on a été invité par Red Bull Racing. Du coup on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. Il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour ça, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. J'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré. J'ai arrêté de faire des hooks très violents, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours. l'algorithme. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Au bout de une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme. Niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement...

  • Speaker #1

    Nous, c'est Clémé Mimu du blog et de la chaîne YouTube Voyage en Roue. On aide les créateurs à se lancer en indépendant et à vivre confortablement de leur activité sans stress. Et ça, de n'importe où dans le monde. Puisque nous sommes nous-mêmes, digital nomades et freelance en création. Abonne-toi pour devenir un créateur nomade. Et juste avant de démarrer, si tu veux te lancer en indépendant, le plus important, ça va être de comprendre comment tu fonctionnes. C'est pour ça qu'on a créé un quiz pour déterminer ton profil de freelance. Je te mets le lien dans la bio. Salut Benjamin, bienvenue sur le podcast des Créateurs Nomades. Je suis contente de t'accueillir parce que je te suis depuis longtemps. Je suis tombée sur ton compte avant que tu atteignes les 10 000 abonnés, même peut-être encore un peu avant.

  • Speaker #0

    Ça fait un petit bout. Avant 2020, c'était bien avant.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai un peu suivi ton parcours. Ce que je te propose, c'est de te présenter en trois grandes phrases pour un petit peu permettre aux auditeurs d'apprendre à te connaître. Puis après, on va creuser les sujets croustillants de ton parcours.

  • Speaker #0

    Du coup, je m'appelle Benjamin, je suis vidéaste et créateur de contenu depuis maintenant quatre ans à temps plein, même si ça fait depuis bien avant que je me suis lancé sur les réseaux. Il y a à la fois la partie vidéaste, c'est-à-dire que je produis des vidéos pour des clients divers et variés, et la partie créateur de contenu où là, je partage mes connaissances et certaines aventures. sur les réseaux et je collabore avec des marques avec ça.

  • Speaker #1

    Et comment tout ça, ça a commencé ? C'était quoi ton point de départ pour aller vers la vidéo ?

  • Speaker #0

    En fait, ce point de départ, je ne sais pas à quoi il est dû, mais j'ai commencé la vidéo quand j'avais 8 ans. Donc j'étais tout petit et je ne sais pas pour quelle raison, mais j'ai pris le petit appareil photo numérique de mes parents et je ne le mettais jamais en mode photo, je le mettais en vidéo. Je me souviens, c'était un 2 mégapixels à l'époque, ça filmait en 360. Je filmais un petit peu tout ce qui m'entourait, je faisais des petites histoires, etc. C'était en 2004, il n'y avait pas vraiment de logiciel de montage. Ce que je faisais, c'était que je ne coupais pas la caméra. J'avais préparé un petit document Word sur le gros PC fixe à l'époque. Dès que j'avais filmé ma petite histoire, je filmais l'écran avec le document Word, avec écrit réalisateur Benjamin Mollier, acteur de point. Là, je mettais le nom de mes sœurs parce que c'était souvent les actrices dans mes vidéos. Et je scrollais avec la souris pour faire un générique de fin. sans avoir à faire de montage, parce que je ne connaissais pas le montage à l'époque. Et bref, de fil en aiguille, je me suis amélioré en vidéo, soit en montage ensuite quand je l'ai découvert, que en tournage tout simplement. Mais par contre, je n'ai pas du tout fait d'études là-dedans, parce que je voulais que ça reste un peu une passion à côté. Du coup, j'ai fait des études d'ingénieur, donc rien à voir avec ça. Et ensuite, j'ai fait un double diplôme en école de commerce. Encore une fois, pas grand-chose à voir, même si là, il y avait quand même plus de digital. Et en parallèle, je continue de faire des vidéos par passion, mais aussi pour des clients. parce qu'en école d'ingé, j'ai ouvert ma micro-entreprise à l'époque. Comme ça, j'ai fait mes premières prestas clients, j'ai pu acheter un petit peu du meilleur matériel. J'ai fait d'autres prestas, je m'améliorais et mon matériel s'améliorait aussi. Et j'ai commencé aussi à partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Tu te souviens de ton tout premier client ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était très bien. Presta pas du tout rentable, mais c'était un office du tourisme en Picardie.

  • Speaker #1

    Comment tu les avais rencontrés ? Comment en école de commerce, tu arrives à convaincre un office de tourisme de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, c'était avant l'école de commerce, c'était en école d'ingé. Je devais avoir tout juste 20 ans. En fait, j'ai créé ma micro-entreprise pour ça, parce que c'était la première fois qu'il y avait un vrai client qui venait vers moi. Ce qui s'est passé, c'est que quand je suis arrivé en école d'ingé, je savais faire de la vidéo, parce que j'en faisais depuis que j'avais 8 ans. Et en arrivant là-bas, j'ai découvert les bureaux de promo, les assos étudiantes, etc. Et en fait, tout le monde a vu que je savais faire des montages un peu stylés à l'époque. Quand je regarde, c'est atroce, mais... Pour l'époque, c'était pas mal. Quand les gens ont vu ça sur le campus, je suis devenu le vidéaste de l'école. J'ai fait des centaines et des centaines de vidéos. Et comme l'école, c'était un peu une grosse école, ça avait quand même pas mal de visibilité sur Facebook quand les vidéos étaient publiées pour les assos. Et du coup, c'était des entreprises de la région qui voyaient ces vidéos-là sur Facebook et qui m'envoyaient des messages sur Messenger pour me dire, une entreprise, est-ce que ça vous dirait de faire ma vidéo ? Et ce qui s'est passé aussi, c'est que les parents d'élèves voyaient les vidéos qui étaient pas mal. Il y en a un qui connaissait très bien la personne à la communication de l'Office du tourisme. Et du coup, il m'a recommandé. Et puis voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    C'est trop drôle parce qu'en fait, tu as vraiment pris le système de la viralité d'aujourd'hui que tu utilises sur TikTok et Instagram, mais en version école en fait. J'adore.

  • Speaker #0

    Mais ça a été extrêmement formateur parce que du coup, j'ai fait des centaines. Enfin, du coup, c'est énorme de dire des centaines, mais c'est vraiment des centaines. J'ai dû en faire au moins 200 pour énormément d'assauts et sachant qu'il y avait des choses qui étaient quand même assez profondes. C'était pas juste des vidéos étudiantes, c'était des vidéos qui devaient être assez quali, etc. Donc ça a été extrêmement formateur. Et évidemment, toutes ces vidéos, c'était comme j'étais dans les bureaux de promo, dans les trucs, c'était gratuit. Je le faisais gratuitement, mais parce que c'est ma passion. Et donc, le fait d'avoir fait autant de vidéos gratuites... m'ont mené à gagner en compétences au fil des années et à pouvoir proposer mes services en ayant déjà des compétences assez développées dès ma première prestation. Oui,

  • Speaker #1

    tu avais déjà ton portfolio qui était construit. Comment tu gérais ton temps, justement, entre l'école d'ING et le fait de sortir 200 vidéos ? Et en plus, tu rajoutes des clients par-dessus.

  • Speaker #0

    Eh bien, je ne dormais pas. Alors, sans blague, je dors peu depuis que je suis tout psy et je ne suis jamais fatigué. Et les gens qui me connaissent, mes potes, etc. me prennent parfois pour un robot. Mais je pense que ça, c'est mon unfair advantage. C'est que je peux travailler pendant 18 heures d'affilée sans être trop fatigué. Et du coup, en fait, je faisais les cours. Ensuite, il fallait faire les révisions parce qu'il y avait tout le temps des partiels. Et en parallèle, j'avais les vidéos à monter limite pour le jour du jour au lendemain pour les différentes assos, parce qu'il y a tout le temps des événements dans l'école. Et en parallèle de ça, en plus, ça paraît beaucoup. J'avais découvert le e-commerce à l'époque et donc j'avais plusieurs boutiques. e-commerce à gérer avec des amis. Donc, il y avait plein de choses à la fois entrepreneuriales, à la fois des cours, tout simplement. Mais j'étais bien occupé. Et du coup, je dormais, mais moins que la moyenne, on va dire.

  • Speaker #1

    Et t'as dit un truc intéressant, parce que t'avais des boutiques e-commerce en plus. Qu'est-ce qui a fait que finalement, t'as choisi la vidéo, ou peut-être que t'as continué sur le côté ?

  • Speaker #0

    J'ai continué pendant un moment le e-commerce jusqu'à arrêter vers 2020. Après mon double diplôme en école de commerce, j'ai travaillé en tant que salarié. C'était plus prenant en termes de... d'horaire et de temps de transport que l'école d'ingénieurs, où parfois on avait un jour où il n'y avait pas cours. Là, je ne pouvais plus tout faire en même temps. Donc du coup, j'ai arrêté aussi parce que je voyais qu'il y avait quand même plus de potentiel avec la vidéo par rapport à toutes les compétences que j'avais accumulées. Ça aurait été dommage de ne pas partir là dessus, alors que ça commençait à décoller sur les réseaux. Mes clients étaient de plus en plus gros et donc j'ai fait un choix juste par manque de temps en réactivité.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui, tu as la création de contenu et tu as la partie production vidéo pour tes clients. Oui. Quand tu parles de création de contenu, tu as des partenariats dedans et tu as des contrats clients indépendants de ta création de contenu, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Les choses commençaient à bien marcher quand j'étais salarié en termes de prestations clients, au point de me poser la question de savoir si je restais ou pas. Je me suis dit, il faut prendre une décision et donc du coup, j'ai décidé de quitter le salariat pour me mettre à temps plein sur mon entreprise. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, là maintenant, je suis freelance, quelle est la meilleure stratégie qui pourra me faire vivre de ça relativement vite ? J'avais tous les chemins face à moi. Et j'avais beaucoup d'hésitations. Du coup, au début, comme j'aimais beaucoup YouTube depuis toujours, je me suis dit, allez, je vais essayer de me mettre à fond sur YouTube en publiant toutes les semaines une vidéo très quali. Et j'ai tenu genre un mois et demi, j'ai sorti peut-être six vidéos d'affilée, ce qui était pas ouf. Ces six vidéos m'ont rapporté peut-être 50 abonnés en plus. Et là, je me suis dit, oulala, c'est pas du tout la bonne stratégie. Surtout que le temps défilait, il fallait que je trouve des clients, quoi. En plus de mes clients un petit peu réguliers. Et du coup, à cette époque-là, donc 2021, tout le monde parlait de TikTok. Et du coup, je me suis dit, bon, je vais tenter, même si j'aime pas. pas trop ça, enfin je connaissais pas trop TikTok et j'aimais pas trop l'appli de façon générale, etc. Comme beaucoup de vidéastes d'ailleurs, parce que ça met pas trop en valeur la partie très créative, etc. C'est plus du fast content. Et du coup, j'ai quand même fait les choses bien. Mon passé d'ingénieur a ressurgi. Donc du coup, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours l'algorithme. En fait, je voulais comprendre l'algorithme pour pas me lancer sans rien comprendre et que ça... Du coup, toute mon énergie servait à rien. Et au bout d'un moment, je me suis dit, ok, je pense que j'ai compris. Quand j'ai fait entrer sur tout mon gros tableau Excel, avec tous les watch times, vraiment, je marquais tout, tout, tout ce que je pouvais trouver. Et je me suis dit, OK, je pense que j'ai compris ce qui marche. Et donc, du coup, je me suis fait un planning de contenu assez dense, puisque j'ai publié deux contenus assez quali par jour pendant 30 jours. Donc, 60 vidéos en 30 jours. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Ce qui était très gros et ce qui, du coup, validait le fait que j'avais bien compris comment l'algorithme fonctionnait. Et évidemment, je me suis arrêté à 30 jours. J'ai continué à un rythme un petit peu plus... plus faible. Mais tout ça pour dire qu'en gros, à ce moment-là, je venais de me lancer en freelance et le fait d'avoir trouvé cette stratégie qui m'a permis de grossir le plus vite possible, enfin de me faire connaître le plus vite possible, a fait que très rapidement, au bout d'un an, en fait, là, je me faisais contacter par des beaucoup plus gros clients et automatiquement, ça a marché. Je n'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré.

  • Speaker #1

    Tu maintiens ton fichier Excel pour continuer de comprendre les algorithmes ?

  • Speaker #0

    Alors, je l'ai refait récemment en début d'année parce que je me suis lancé un peu le même défi, j'ai publié une vidéo par jour. pendant 60 jours sur Instagram, début 2024. Et avant de faire ça, du coup, j'ai fait à nouveau tableau Excel pour analyser l'algorithme d'Instagram, etc. Sauf que là, ma volonté n'était plus la croissance parce que j'avais déjà peut-être 10 000 abonnés sur Instagram et j'avais tous les clients que je voulais. Enfin, je veux dire, là, la stratégie, c'était juste de grossir sur la plateforme et d'opponter un petit peu ma notoriété en termes de vidéaste qui fait du contenu assez quali, pas nécessairement pour trouver des clients. Et du coup, là, le but, ce n'était pas de buzzer. surtout pas surtout pas je voulais surtout pas buzzer parce que j'ai buzzé à plein de reprises et eu du positif mais la plupart du temps c'est négatif en termes de performance pour la suite. Du coup, je ne voulais surtout pas buzzer, mais je voulais faire le contenu le plus quali possible qui puisse quand même attirer de nouvelles personnes. Et bref, c'était un peu un truc à jauger. Et ça a plutôt bien marché puisque ça a triplé mon audience sur Instagram en 60 jours, mais à plus petite échelle que ce que j'avais fait sur TikTok parce que sur TikTok, mon but, c'était de faire un maximum de vues. Là, ce n'était pas du tout le cas. Là, c'était avoir l'audience la plus quali possible.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux m'expliquer un petit peu justement, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de créateurs qui pensent qu'il faut avoir le maximum d'audience possible. Et donc le rêve du buzz justement, tu dis ah moi là je voulais pas de buzz. Qu'est-ce que ça a comme implication quand tu buzz ? C'est quoi les aspects négatifs qu'il peut y avoir derrière ?

  • Speaker #0

    Alors c'est facile à dire une fois qu'on a 500 000 abonnés sur TikTok comme c'est mon cas. Le fait d'avoir très bien marché sur TikTok a fait que ça me fait une grosse visibilité. Je suis dans les fichiers Excel des agences pour les créateurs dans le domaine de la photo vidéo qui ont plus de 100 000 abonnés. Donc c'est eux qui me contactent pour des partenariats etc. Donc ça a un avantage d'avoir buzzé et d'avoir gagné beaucoup d'abonnés. Mais d'un autre côté, je n'ai pas envie de dépendre que des marques et des collaborations parce que ça prend beaucoup de temps. Et au final, c'est très similaire à des prestations clients parce qu'on a une deadline, parce qu'on a un brief client, parce qu'on a plein de choses. Et ça restreint quand même pas mal ma liberté qui est quelque chose auquel je tiens. Du coup, moi, au fil des années, je me suis dit qu'il fallait que je diversifie mes revenus, que je ne sois pas dépendant de toutes les collabs ou de mes prestations clients traditionnels où je suis juste derrière la caméra, pas en création de compte. Et donc j'ai sorti quelques formations, quelques produits digitaux. Et le truc, c'est qu'en fait, avec une grosse audience qui certes attire les marques parce qu'ils vont un gros chiffre, c'est cool. Sauf qu'en fait, parmi tous ces gens-là, la plupart en fait, ils s'en fichent. C'est juste qu'ils se sont abonnés. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Parce qu'ensuite, ils n'interagissent plus nécessairement. Ils ne regardent plus les vidéos. Et par contre, quand on veut vendre ses produits digitaux ensuite, il y a beaucoup moins de monde, bizarrement. En me rendant compte de ça, parce qu'évidemment, je ne le savais pas forcément à l'avance. Je me suis dit, en fait, il me faut une audience qui soit beaucoup plus quali et engagée envers mon compte. pour que mes produits digitaux marchent. Et en fait, c'est un peu la stratégie long terme parce que les marques, au bout d'un moment, elles vont se désintéresser de moi parce qu'il y aura des personnes qui auront explosé après moi. En fait, les collaborations avec des marques, je vois ça comme un truc très court terme. Je ne sais pas ce que ça va donner, alors que développer une audience de personnes qui sont beaucoup plus engagées avec mon contenu, donc beaucoup plus quali, c'est une stratégie beaucoup plus long terme. Et j'ai toujours fonctionné en mode long terme, d'où le fait que ma stratégie de début d'année a été de faire un boost de qualité d'audience sur Instagram en début d'année. Parce que sur TikTok, ça ne sert un peu à rien d'essayer de booster la qualité de l'audience. Mais bref, du coup, pour avoir une communauté assez engagée pour le long terme, tout simplement. Et je fais pareil sur YouTube. Depuis un an et demi, je publie quand même très régulièrement du contenu le plus quali possible sur YouTube. Ce qui prend énormément de temps. Parce que sur YouTube, l'audience, c'est quand même l'endroit où l'audience est la plus engagée, la plus quali de tous les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Sur la chaîne YouTube, je suis allée voir quelques-unes de tes dernières vidéos qui sont vraiment très cool. Donc, je vous recommande d'aller jeter un oeil. J'avais bien aimé celle sur... Cinémagraphe, là, tu as l'air de jeter la tête dessus.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'était très connu, les cinémagraphes. Et j'ai fait son âge en story, et je crois qu'il y avait 85% des gens qui ne savaient pas ce que c'était. Et sauf que c'était le titre dans ma vidéo YouTube, c'était « J'ai fait un cinémagraphe » . Et en fait, je me disais, c'est bizarre, ça fait un peu moins de vues que d'habitude. J'ai fait de la bêtise en changeant le mot cinémagraphe ou non. Et en fait, il y a beaucoup plus de taux de clic quand j'enlève le mot cinémagraphe de mon titre. parce que les gens ne savaient pas ce que c'était.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais des conseils justement pour quelqu'un qui a envie de se lancer, d'augmenter la qualité de son audience sur Instagram ? Je sais que le hook, par exemple, c'est très important. C'est quoi tes ingrédients que tu as envie de recommander à un créateur qui a envie de se lancer maintenant ?

  • Speaker #0

    Il y a deux stratégies. Il y a la stratégie faire des vues et vraiment capter l'attention. Donc avec des hooks très punchy qu'on voit un peu partout. Les cinq choses, enfin, démarrer directement avec des trucs comme ça. Ça, c'est ce que je faisais. C'est ce que j'ai fait depuis toujours jusqu'à là. 2024 et au final en faisant ça ça fait vraiment le même contenu que tout le monde essaye de faire parce que tout le monde essaye d'attraper l'attention des gens avec des hook parfois trop même catchy et en fait depuis cette année j'ai un peu arrêté de faire ça parce qu'en fait quand on arrête de faire ça et qu'on fait des choses beaucoup plus posées quand les gens swipent et tombent sur notre contenu limite ça les fait presque souffler dans leur truc de instagram alors il ya plein de gens qui vont partir parce qu'il n'y a pas de hook justement et que les hook C'est clairement ce qui marche, mais ce n'est pas ma stratégie parce que du coup, on a une audience qui est classique. C'est l'audience d'Instagram. Par contre, dès qu'on fait du contenu qui nous ressemble, moi pour ma part, comme je suis dans le domaine de la vidéo et que je m'adresse à des vidéastes, c'est mon problème, c'est que je suis toujours obligé de faire des contenus qui sont plus qualis que la moyenne. Donc de passer énormément de temps sur chaque reel Instagram, qui parfois sur un reel Instagram, il y a 6-7 heures de montage juste pour 30 secondes ou 40 secondes, parce qu'il faut que je me démarque des autres vidéastes. Mais du coup, en faisant des reels... qui ne démarre pas avec un hook très très fort, mais avec du contenu qui est quali-esthétique visuellement. Pour mon audience, je sais que ça marche. Et du coup, je vais attirer les personnes qui ont un temps d'attention un peu plus élevé et qui sont intriguées par mon contenu, même s'il n'y a pas de hook qui les âme sonne. J'ai arrêté de faire des hooks très violents. Maintenant, c'est des trucs un petit peu plus travaillés ou un petit peu plus réfléchis. Non,

  • Speaker #1

    mais c'est intéressant parce que tu expliques vraiment que tu pars de ton audience pour construire. Le contenu qui va bien, puis l'audience que tu veux voir.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai pas fait pendant longtemps. Je visais plus essayer d'attirer un max de monde. Depuis cette année, je me rends compte qu'au final, le plus important, c'est une audience plus engagée. Donc, c'est pour ça que je mets en place cette stratégie. Et ensuite, niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement d'augmenter la qualité de ses contenus. Ce n'est pas facile, surtout quand on n'est pas dans le domaine de la vidéo. Vraiment, je conseille quand même de se renseigner sur comment améliorer sa vidéo, même si c'est filmé avec un téléphone. pour être un peu respecté dans sa thématique, il faut quand même faire du contenu assez professionnel. Mais en gros, c'est un long process. Selon moi, on ne peut pas démarrer comme ça, se dire, allez, je démarre de zéro sur Insta et je vais essayer d'avoir l'audience la plus quali possible. Ce qu'il faut mettre en place, c'est différentes stratégies. Il faut avoir une stratégie de vue quand même, malgré tout, pour essayer de buzzer quelques fois, de temps en temps, pas tout le temps, pour que son compte soit découvert par un max de monde. Mais de temps en temps seulement. Il ne faut pas essayer de le faire tout le temps. Donc, il faut avoir un mix de 70% de contenu instructif qui apprend vraiment des choses aux gens avec beaucoup de qualité et tenter 30% du temps d'essayer d'avoir des contenus qui ont un potentiel viral plus important pour que comme ça, quand les gens découvrent notre compte, il n'y a pas tout et n'importe quoi dessus. Il y a quand même 70% de contenu qui est quand même très quali et qui donne envie de s'abonner tout simplement parce qu'on sait qu'on va avoir beaucoup de valeur sur ce compte.

  • Speaker #1

    Donc, si tu repartais de zéro, c'est ça que tu mettrais en place ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je recommande. J'ai une formation sur le sujet et c'est exactement ce que je recommande dedans. Après, c'est dur à mesurer parce qu'on ne sait pas ce que c'est qu'un contenu viral, forcément, mais parfois, on peut quand même un petit peu le savoir. Mais oui, je recommande vraiment de splitter la stratégie en deux, donc du contenu Kali, du contenu ayant un but viral, parce que le contenu Kali fait souvent beaucoup moins de vues. Mais par contre, le watch time est très bon, le taux d'abonnement est très bon, alors que sur une vidéo virale, il est beaucoup plus faible. Et de l'autre côté, les contenus viraux qui vont faire découvrir le compte, qui vont donner des coups de boost à chaque fois pour la courbe. pour que ça continue de monter.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec une liste email, justement, si tu veux vendre des produits numériques derrière ?

  • Speaker #0

    Alors, j'aime beaucoup écrire, mais je suis très perfectionniste sur chaque mois doit être étudié, etc. Je ne peux pas écrire un truc comme ça et hop, appuyer sur envoyer. Un mail, ça me demande beaucoup de temps à écrire. Il y a plein de choses où je me dis, il n'y a pas assez de valeur là-dedans, vas-y, je saute l'idée, alors que ça pourrait peut-être intéresser des gens, mais j'ai vraiment envie que chaque email, il soit vraiment... très utile. Du coup, j'ai lancé une liste email il y a peut-être un an et demi et j'ai fait quelques stratégies avec TikTok, Instagram, ce qui fait qu'en 2-3 mois, j'ai eu 2 000 inscrits. Là, je dois avoir quasiment 3 000. Et donc, en ce moment même, je suis en train d'envoyer un email par jour quasiment parce que je suis en train de faire un lancement d'une nouvelle formation. Mais ça faisait très longtemps, ça faisait 6 mois que je n'avais pas envoyé un mail avant ça, ce qui n'est pas bien du tout. Bref, tout ça pour dire, sur ma liste email, j'envoie des emails avec un petit peu de valeur ajoutée pour les gens qui veulent se lancer dans la création de contenu et qui veulent faire du contenu assez quali et se démarquer par ça. sur les réseaux. Mais du coup, j'ai une base email, mais en fait, la plupart de mes ventes ne viennent pas de ça parce que j'envoie pas beaucoup d'emails.

  • Speaker #1

    Du coup, toutes tes ventes se passent plutôt en direct par Instagram ?

  • Speaker #0

    Même pas. La plupart de mes ventes viennent de YouTube. Parce qu'en fait, à chaque fois que je lance une nouvelle formation, alors j'ai pas beaucoup de formations, j'en ai que deux, et là, il y en a une troisième qui sort demain. Et donc, il y en a une, c'est pour développer son audience sur TikTok, Instagram Reels, où là, je partage le fameux tableau Excel qui m'a permis de... démarré au début où je partage toutes les stratégies qui m'ont permis d'exploser. J'ai celle là et j'ai une autre qui est orientée montage vidéo. Donc c'est comment maîtriser le montage vidéo sur Final Cut Pro. Et ces deux formations, en fait, quand je les ai lancées, j'ai publié une vidéo sur ma chaîne YouTube pour parler de cette nouvelle formation. Mais en mode tutoriel, par exemple, pour Final Cut Pro, c'est tutoriel complet Final Cut Pro, sauf qu'il dure qu'une demi heure alors que ma formation dure 11 heures. Et donc en gros, je donne toutes les bases vraiment sans filtre. Je donne toutes les bases. Sauf qu'évidemment, en 30 minutes, on ne peut pas apprendre tout un logiciel. Et donc du coup, à un moment de la vidéo, je dis, si vous voulez aller plus loin, j'ai créé une formation beaucoup plus complète. Donc il y a une seule vidéo YouTube sur ma chaîne à propos du montage sur Final Cut. Et cette vidéo YouTube, qui doit avoir peut-être 70 ou 80 000 vues maintenant, ça fait un an qu'elle est sortie, m'a rapporté 320 au moins de cette formation, autour de 129 euros. Donc cette vidéo était très rentable. Et pareil pour ma formation TikTok, j'ai sorti une vidéo sur comment j'ai fait pour gagner 500 000 abonnés en 6 mois sur TikTok. Et pareil, je promeux ma formation dedans. Et c'est juste parce que je n'aime pas trop promouvoir les choses, je ne suis pas du tout commercial. Et donc du coup, ces deux vidéos tournent en automatique depuis pas mal de temps et me rapportent quasiment 90% de mes ventes, je dirais.

  • Speaker #1

    Super intéressant, parce que j'allais te demander justement comment tu gérais tes appels à l'action dans Instagram, vu que tu étais sur... cet objectif de développement de produits. Est-ce que justement, tu conseilles d'avoir des appels à l'action dedans ? Là, on est parti sur une théorie Instagram.

  • Speaker #0

    Si, sur les vidéos Reels, etc. C'est une bonne chose et c'est quelque chose que je vais mettre en place. Mais il y a un truc qui marche très bien maintenant, c'est de mettre le CTA dès le départ. Parce qu'en fait, si on le met à la fin, ils auront déjà eu ce qu'ils voulaient dans le contenu et ils vont swiper, ils ne vont pas écouter. Maintenant, je vois de plus en plus de personnes qui le mettent dès le départ. Donc, ils font la petite phrase introductive pour savoir ce qu'on va apprendre dans le contenu. Et juste après ça, ils disent... Et si vous voulez aller plus loin, j'ai sorti une formation et on passe tout de suite au conseil numéro 1. En gros, il y a le CTA dès les premières secondes, donc c'est là où il y a le maximum de monde. Donc c'est ça que je vais expérimenter dans les prochaines semaines. C'est long. Je n'ai jamais fait de CTA dans mes contenus parce que je ne sais pas, j'ai l'impression que ça va saouler les gens, que je vais passer pour un vendeur, etc. Et je n'ai pas du tout envie de ça. Et au final, quand on le fait de façon honnête et transparente, etc., les gens s'en aperçoivent.

  • Speaker #1

    Mais tu faisais même pas d'appel à l'action en mode pour avoir des réactions 0 0 0 ? Ou tu avais quand même des appels à l'action qui étaient plus sur de l'engagement du public ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai testé des méthodes et c'est comme ça que j'ai grossi ma liste email, c'est avec ManyChat. C'est ça qui a fait 80% de mes inscrits sur ma liste email. Le principe c'est que je dis aux gens commentez le mot newsletter en commentaire et je vous envoie en DM le lien vers la newsletter. Et alors ça je pensais pas que ça marcherait aussi bien. A chaque fois je me dis mais qui va vous prendre le temps d'aller commenter un truc ? sachant que c'est un mot random comme ça pour recevoir un DM, etc. Et en fait, mais au bout d'une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme parce que du coup, l'algorithme, il se dit mais c'est quoi ce nombre de commentaires ? C'est les seuls moments et je pense qu'il y a eu 4 ou 5 vidéos seulement comme ça sur toutes les dizaines de vidéos que j'ai pu faire. C'est les seuls moments où j'ai fait des call to action dans mes contenus. Pour les contenus courts, je ne recommanderais pas trop de dire liker. commenter etc parce que souvent les gens je sais pas comment ça s'explique mais souvent quand on leur dit de faire un truc ils voudront pas le faire alors ça dépend des gens Mais il y a plein de gens, si on leur dit « Fais ça parce que c'est presque un ordre, likez, commentez, etc. » , ils vont se dire « Oh bah non » . Sauf s'ils sont vraiment fans et qu'ils sont très engagés ou qu'ils nous connaissent, etc. Donc je préfère pas le faire, surtout que ça gaspille du temps qui défile et donc c'est potentiellement un endroit où les gens vont partir. Donc pour les contenus courants, pour le YouTube, pour le coup, je m'en aperçois, j'avais jamais réfléchi, mais je le dis tout le temps à la fin. Je dis « Si la vidéo vous a plu, n'hésitez pas à commenter, à liker, etc. » C'est un réflexe de

  • Speaker #1

    YouTube. Voilà.

  • Speaker #0

    J'avais pas trop pensé, mais c'est vrai que je le fais à chaque vidéo.

  • Speaker #1

    Super intéressant. On est parti sur une masterclass Instagram. Attends, on est en train de dire beaucoup de choses très intéressantes, puis tu vas passer à autre chose. Donc, ce qu'on a fait, c'est qu'on t'a préparé un guide dans lequel on te répertorie les meilleures astuces pour te lancer sur Instagram, partagées par nos invités et par nos propres découvertes. Il est spécialement créé pour les créateurs qui veulent se lancer en indépendant de lien et dans la bio. Et c'est reparti, on se retrouve dans l'interview. Je voulais un peu parler aussi de ton parcours au niveau des types de clients que tu as eus. Il y a un moment donné, tu as été filmer une coupe du monde de jonglage de ballon, enfin de foot. Est-ce que tu peux nous en parler ? Comment tu t'es retrouvé là ? C'était à Dubaï, si je ne me trompe pas ?

  • Speaker #0

    Exactement. Enfin, c'était à plein d'endroits. Alors ça, c'était assez fou. Et c'est là où la création de contenu peut être magique. Parce qu'au final, il faut se dire que chaque contenu qu'on publie, c'est un peu une bouteille à la mer, avec à l'intérieur notre compte, sur les réseaux, ce qu'on fait, etc. Et forcément, si on publie toutes les semaines, au bout d'un moment, il va y avoir beaucoup de bouteilles un petit peu éparpillées partout. Et ça fait... un nombre d'opportunités qui nous arrive parce que plein de gens trouvent nos bouteilles. Donc ça a multiplié de façon exponentielle le nombre d'opportunités qui peuvent nous arriver. Et donc ce qui s'est passé, c'est que ça faisait six mois, un an que du coup j'avais quitté le salariat, que j'étais à mon compte. Et donc je continue de poster sur les réseaux sociaux. À ce moment-là, je n'avais pas encore explosé sur TikTok. Donc je n'étais pas très suivi. Je devais avoir 5000 abonnés sur Instagram, 0 sur TikTok, 5000 sur YouTube. Et il y a un footballeur freestyle, le footballeur freestyle le plus connu dans le monde, qui s'appelle Sian Garnier. qui m'a envoyé un DM sur Insta et qui m'a dit... En plus, j'étais en train de créer ma formation au montage vidéo à ce moment-là, donc j'étais focus. Pendant un mois, j'avais refusé toutes les prestas pour me focuser là-dessus. C'était un gros pari pour moi. Et donc, j'étais là en train de travailler là-dessus. C'était le 19 novembre 2021. Et je reçois un DM du coup de ce gars qui était vérifié. À l'époque, on ne pouvait pas acheter les trucs de vérifier, donc quelqu'un vérifié, c'était gros. Et je regarde, il avait 4 millions ou 5 millions d'abonnés. Et en gros, il me disait, cherche un vidéaste. Est-ce que tu peux être le 20... à Dubaï et on était le 19 et donc moi je pensais parler du 20 décembre parce qu'on était le 19 novembre et du coup je dis ah peut-être c'est pour filmer quoi en gros je disais il y a noël je vais rater noël en france bon pourquoi pas c'est pour faire quoi et il me dit non non pas le 20 décembre le 20 novembre demain je me suis quoi en plus moi j'avais j'aime bien quand tout est bien organisé etc et là il me dit demain pour être à Dubaï et il me disait pour un mois peut-être qu'on ira au brésil et en arabie saoudite mais c'est pas sûr du coup est ce que tu veux bien j'ai accepté du coup Du coup, le lendemain, j'arrive à Dubaï. Je n'y étais jamais allé. Et en plus, il n'y avait personne pour me récupérer à l'aéroport. Et quand je lui envoyais des messages sur Insta, du coup, il ne me répondait jamais. Ou alors, il me répondait genre trois heures plus tard. Sauf que moi, j'étais dans le doute permanent. Et vraiment, je commençais à regretter. Quand je suis arrivé à l'aéroport et qu'il n'y avait personne, je me disais, mais je vais regretter. Je me suis embarqué dans quoi ? Et au final, quelqu'un est venu me chercher. Et là, j'arrive dans une villa à Dubaï où il y avait six footballeurs freestyle aussi qui sont parmi les plus connus du monde. Et en gros, c'était un gros truc, un gros tournage pour filmer des freestylers comme ça, qui étaient enfermés dans une villa pendant six jours pour faire des gros challenges au jour le jour, publiés sur les réseaux sociaux, parce que comme ils sont très suivis, il y a vraiment beaucoup d'engagement pour le coup. Quand je suis arrivé, il y avait quatre autres vidéastes de Dubaï, ils ont vu que j'avais beaucoup d'expérience en vidéo. Et donc du coup, ils m'ont dit, bon ben, Benjamin, c'est toi qui lead tout le monde. Et donc du coup, en fait, il fallait faire des vidéos YouTube avec cinq caméras. Et donc du coup, moi, je gérais un peu tout le monde. Et ensuite, c'est moi qui faisais les montages. de Reels, de YouTube, de plein de trucs au jour le jour. Là, je dormais aussi peu qu'en école d'ingé. Ensuite, on est partis en Arabie Saoudite. On a fait d'autres vidéos pour Red Bull, parce que du coup, c'est un athlète Red Bull. On est partis au Brésil aussi pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite, on est retournés à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, parce que du coup, lui, il est très connu. Donc, tous les footballeurs le connaissent. Et comme j'étais constamment avec lui, parce que j'étais son vidéaste, j'étais tout le temps avec lui. Mais H24, et on dormait très, très peu.

  • Speaker #1

    J'ai cru que t'allais dire on dormait ensemble.

  • Speaker #0

    Non, on dormait pas ensemble. On avait des sacrées suites dans les hôtels. C'était incroyable, même si du coup, je pouvais pas trop en profiter. Mais non, j'étais constamment avec lui. Et du coup, je mangeais avec lui et avec tous les autres footballeurs très connus, les agents des footballeurs. J'étais avec des très gros créateurs de contenu. Et j'étais dans un autre univers pendant un mois. On est aussi allé assister à un Grand Prix. On était invité par Red Bull Racing. Du coup, on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. En plus, je savais même pas qui était Max Verstappen. Peut-être que beaucoup de monde ne savent pas qui c'est. Mais en gros, c'est le champion du monde de Formule 1. pas du tout qui c'était et les gens réagissent à mes stories en disant mais qu'est ce que tu fais là bas c'est un truc de fou parce que je savais que les tickets pour accéder au paddock c'était plus de 1000 euros et les gens avaient juste accès quelques minutes au paddock moi j'étais toute la journée avec max verstappen et sergio pérez et toute l'équipe d'ingénieurs de red bull et en fait moi je devais produire les contenus que c'est anne publié en collaboration avec red bull racing et bref j'étais au milieu de tout cet univers assez fou les gens même me prenaient en photo voulait faire des selfies avec moi parce que comme j'étais qu'avec des gens connus pensaient que j'étais connu aussi Et bref, j'étais dans cet univers pendant un bon mois, sachant qu'après, du coup, j'ai fait plein de choses avec lui. Je suis reparti plusieurs fois là-bas et c'était fou. C'était un rythme extrêmement intense, mais ça m'a permis quand même de voir des personnes que je n'aurais jamais imaginé voir de ma vie et surtout de voir vraiment tous les coulisses de tout ce qui se passe et de s'apercevoir qu'en fait, tout le monde est normal quand je suis dans le vestiaire avec tous les footballeurs super connus, avec Neymar, Ronaldinho et tous ces gars-là. Mais en fait, ils sont... tous normaux. Des fois, ils sont sur leur tel à regarder TikTok. Moi, c'est ça qui me choquait. Je me disais mais ces gens là, ils sont au-dessus de tout, etc. En fait, quand on attend d'être servi à table au restaurant, ils sont tous sur TikTok ou alors ils envoient des messages normaux à leurs potes. De voir en fait que tout était complètement normal ou alors des fois pour aller à un événement, on était genre dans une Toyota Yaris parce qu'on prenait la première voiture qui nous venait. On n'était pas du tout dans des trucs avec des chauffeurs. Et des fois, on était même quatre sur la banquette de Troyes, à l'arrière, dans une minuscule voiture pour aller à un énorme événement brésilien. Alors qu'il y a plein de gens, ils arrivaient avec des super voitures. On arrivait du coup avec les footballeurs dans une truc minuscule à quatre serrés sur la banquette arrière. Plein de trucs, du coup, qui m'ont permis de vivre des expériences assez folles. Puis au bout d'un moment, comme en... En parallèle de tout ça, j'ai commencé à publier sur les réseaux. C'est à ce moment-là où TikTok a explosé pour moi. Tout ça a fait qu'au bout d'un moment, je n'avais plus trop le temps de partir à droite à gauche et de ne pas dormir pendant plusieurs jours d'affilée pour faire du montage vidéo. Du coup, j'ai un petit peu arrêté de travailler avec lui. J'ai mis d'autres potes vidéastes sur le coup. Mais c'était une expérience vraiment folle. Ah oui, et ça, c'est très intéressant. Au bout d'un moment, quand je connaissais bien Céane, du coup, le footballeur, je lui ai dit « Mais pourquoi tu m'as envoyé un DM sur Insta ? » Alors que... que je ne te suivais même pas. En fait, je ne connaissais pas qui c'était. Il m'a envoyé un DM. Il aurait pu choisir n'importe qui dans ses millions d'abonnés, un vidéaste qui le suivait au moins. Comme ça, c'était un vidéaste qui connaissait quelque chose au foot. Moi, je ne suis pas le foot, je ne connaissais rien au foot. Et du coup, j'ai dit, pourquoi tu m'as choisi, moi ? Et ça, c'est un truc que beaucoup de gros créateurs font, que j'ai découvert là-bas. C'est qu'en fait, quand ils tombent sur un contenu de quelqu'un qui a des bonnes compétences en montage vidéo, ce qui était mon cas, ou en production vidéo, ils enregistrent les posts. Et en fait, il y en a beaucoup qui faisaient ça, des gros créateurs à des millions d'abonnés, parce qu'ils cherchent souvent des vidéastes ou des personnes rapidement mobilisables comme ça sur des événements à droite, à gauche dans le monde. Et du coup, il m'a dit, j'avais enregistré un de tes posts, tu avais fait un truc ultra stylé avec une caméra 360. Et du coup, je disais quoi ? Et donc, je suis remonté dans mon fil pour aller trouver le truc. Le post datait d'il y a un an avant, donc il datait de 2020. Et en fait, c'était une vidéo mais pourrie. Enfin, pour moi, elle était nulle. Elle était trop nulle. Je venais d'avoir une caméra 360, c'était une GoPro Max. Et j'avais fait un truc. timelapse de la tour Eiffel en 360 et je le trouvais vraiment pas ouf c'était pas super quali c'était un petit peu impressionnant parce que ça tournait un peu dans tous les sens mais voilà et il m'a dit ah ouais c'est ça mais j'ai trouvé ça incroyable quand j'ai vu ça du coup je voulais trop travailler avec toi et du coup il a enregistré mon poste et du coup sur son dans ses enregistrements insta il a une catégorie filmmaker et du coup dès qu'il a besoin de quelqu'un en fait il va taper dans sa playlist de reels enregistrés et il choisit quelqu'un comme ça et du coup il m'avait choisi par rapport à ce reel que moi je trouvais pourri. Ce qui signifie bien qu'il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour soi, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. Voilà, c'était un peu long, mais comme ça vous avez tout le contexte.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu viens de dire, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de communiquer à nos abonnés, à nos membres aussi dans le campus, c'est que tu sèmes des graines en tant que créateur, puis à chaque fois que tu fais une vidéo, à chaque fois que tu fais un contenu, à chaque fois que tu parles à quelqu'un, sors de ton frigo. Montre ton travail. Si tu restes dans ton frigo, personne ne va savoir que tu existes, que tu peux aider les autres. Et des fois, on se trouve nul dans ce qu'on fait. Et pourtant, tu as un compte à 4 millions d'abonnés qui te contactent en disant « Ouais, c'est trop fort ! »

  • Speaker #0

    Exactement. Tu n'es pas l'autre.

  • Speaker #1

    Tu es en train d'aller dîner avec des champions du monde et dans le vestiaire des plus grands footballeurs du monde. C'est normal. En partie, j'ai une vidéo que je n'aimais pas.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est assez fou.

  • Speaker #1

    Je vais vous faire un message qui est hyper puissant. Et est-ce que tu avais envie de continuer de faire de la vidéo tout en étant en voyage ou c'est pas quelque chose que tu as envie de mener pour la durée ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'était un peu extrême parce qu'effectivement, c'était un voyage. Et pour l'anecdote, j'ai battu mon record de nuit blanche d'affilée. Du coup, pendant 72 heures, pendant trois jours, on n'a pas dormi, que ce soit moi ou que ce soit lui d'ailleurs, parce qu'on a fait trois payés en trois jours. et en fait on prenait les avions la nuit et en fait je devais, parce que chaque événement était sponsorisé par Red Bull ou par différents événements, en fait il fallait que la vidéo soit prête pour le lendemain, donc l'événement du jour 1 le lendemain il fallait que je publie cette vidéo là, ensuite on avait le jour 2 en même temps qui fait que je filme et le lendemain fait que je sorte la vidéo du jour 2, donc en fait je passais mes nuits dans l'avion à l'aéroport à monter les vidéos et même à retoucher les photos parce que du coup c'est moi qui faisais aussi les photos et du coup comme on a enchaîné 3 pays et 3 très très gros événements qui étaient très... suivi donc du coup fallait que je sorte les vidéos très rapidement et du coup pendant trois nuits je n'ai pas dormi et c'était c'était vraiment fou enfin on sentait même plus la fatigue on était dans un autre monde mais du coup c'est un peu extrême de voyager comme ça en produisant du contenu après par la suite j'ai quand même voyagé de façon plus douce en produisant un peu de contenu mais comme en fait je passe beaucoup beaucoup de temps sur la partie montage encore plus quand c'est mon contenu à moi du coup parce que ça touche les vidéastes je peux pas publier en même temps que je suis en voyage c'est très très compliqué parce que mine de rien on a peu de temps. Je voyage quand même pas mal avec des amis vidéastes, mais aucun de nous est capable de sortir. Ça, c'est très courant chez les vidéastes, les photographes. C'est impossible de sortir le contenu du jour même ou même de la veille en flux tendu comme ça. En général, on publie tout dès qu'on rentre et qu'on peut se poser enfin derrière un ordi pendant toute une journée pour tout retoucher. Et à chaque fois, j'ai qu'une hâte, c'est d'enfin pouvoir rentrer derrière mon ordi pour m'enfermer pendant une semaine derrière un écran pour pouvoir tout retoucher parce que c'est impossible en voyage.

  • Speaker #1

    Tu fonctionnes en... Tu vas faire ta production, tu fais ta production, puis après tu fais le montage, la post-prod en différé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que ça demande beaucoup de temps et c'est impossible de le faire en voyage, sauf si c'est un voyage de un mois et que du coup, on accepte de passer plusieurs jours derrière l'ordi pour tout retoucher les jours d'avant. En général, ce qu'il faut se dire, c'est un jour de production vidéo, c'est au moins un jour de post-production. Donc du coup, forcément, un voyage de deux semaines, ça veut dire qu'il faudrait passer une semaine entière sur de la post-prod pendant le voyage. donc un peu gâcher la moitié du voyage là-dessus. Donc c'est pour ça que tout le monde le fait en général quand il rentre.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une équipe ou tu fais tout tout seul ?

  • Speaker #0

    Alors jusqu'à il y a un mois, j'avais un alternant qui était là depuis quasiment deux ans parce que justement, je voulais déléguer la partie montage et certaines tâches. Ça a été une expérience très enrichissante et très bonne. Je suis tombé sur un très bon alternant qui était très sérieux. Mais en fait, c'est encore le problème avec mon type de contenu. C'est que comme je m'adresse à des vidéastes et que moi, ça fait depuis que j'ai huit ans, donc ça fait 20 ans que je fais de la vidéo. forcément un alternant de 21 ans n'aura pas les mêmes compétences que moi en colorimétrie ou n'aura pas la même vision que moi et même un freelance d'ailleurs enfin en fait comme c'est quelque chose qui est très personnel un petit peu les vidéos YouTube que je fais l'esthétique c'est moi qui l'ai développé au fil des années et puis moi j'ai mes habitudes donc forcément déléguer cette partie là c'est très compliqué et puis comme là j'avais plein de projets où je voulais un petit peu voyager être très très libre en 2025 là j'ai pas repris d'alternant à l'issue de son contrat mais je travaille souvent avec des freelances du coup avec des amis qui sont... vidéaste quand j'ai besoin de faire des gros tournages pour des marques. Mais en tout cas, je n'arrive pas à déléguer mes vidéos YouTube, ni mes contenus sur Instagram. Tous mes contenus, en fait. Je ne peux pas les déléguer parce que c'est trop mon image, c'est trop mon style de vidéo. Et les gens me suivent pour ça. Enfin, me suivaient pour ça, en tout cas, quand ils sont abonnés. Donc, je trouve ça dommage de changer. Et puis, moi, ça me passionne de faire du montage, ça me passionne de faire la vidéo. C'est juste très frustrant parce que quand je tourne quelque chose, j'ai toujours la vidéo finale en tête. Et donc, en fait, la vidéo est faite dans ma tête, mais sauf que je dois passer 5 jours à faire le montage pour... arriver au résultat que j'avais dans la tête. Et donc, en fait, pendant cinq jours, je ne fais que exécuter ce que j'ai en tête, bêtement, comme ça, derrière un ordi, au lieu de faire des tâches beaucoup plus intéressantes et productives. Donc, c'est très frustrant, mais pour le moment, je n'ai pas trouvé d'autre solution. Donc, je fais comme ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant parce que là, je t'ai demandé si tu avais une équipe, mais tu as vraiment parlé de la créativité, mais j'imagine que tu as plein d'autres choses au niveau de ton activité qui sont nécessaires pour la développer. Même tout bêtement de poster ton reels en tant que tel, ou peut-être te faire des recherches, ou te mâcher une partie du travail. Après ça, c'est des grands sujets.

  • Speaker #0

    Ouais, je sais, je sais. La seule chose que je pourrais peut-être déléguer, c'est la partie, et encore, parce que ce ne serait pas mon ton forcément, mais la partie publication, peut-être écrire 2-3 stories quand j'ai sorti un reel, écrire la description du reel, peut-être identifier les gens. Mais ça, à la limite, c'est la partie qui me fait plaisir parce que c'est la consécration du travail. Mais à la limite, ça aurait été ça que j'aurais pu développer, que j'aurais pu déléguer. Une autre partie aussi, c'est que j'ai créé... Un blog qui retranscrit un petit peu tout ce que je partage en reel, etc. Mais en article de blog. Donc, c'est très axé création de contenu. Comment faire de meilleures photos avec son iPhone, enfin avec son smartphone. Filmer en basse luminosité. Enfin, que des questions comme ça qu'on se pose quand on démarre. Donc, c'est un gros blog. Mon alternant a beaucoup travaillé là-dessus. Pour le coup, ça demande énormément de temps. Et donc, maintenant, il n'est plus là. Donc, évidemment, je ne poste plus. Mais cette partie, effectivement, je pourrais la déléguer à un freelance. Mais sinon, pour le reste, honnêtement, je peux me débrouiller avec ce que je fais. Et j'aime bien cette idée de... de maîtriser, d'avoir tout en main. Une phrase que j'aime bien, c'est qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et du coup, ça, j'aime bien, mais c'est pas bien. Parce qu'effectivement, pour aller plus loin, c'est quand même bien d'avoir une équipe.

  • Speaker #1

    J'avais ce blocage pendant très longtemps de pas, d'avoir le besoin de contrôler tout le processus créatif. C'est pour ça que j'étais freelance, parce que je voulais... Tu as l'idée, puis jusqu'à l'exécution, puis d'avoir tout le truc en main. Puis cette année, j'ai appris que si on voulait aller plus loin, effectivement, puis aider plus de personnes. Et à un moment donné, il y a des trucs où il fallait que j'apprenne à déléguer, mais ne pas déléguer ce pourquoi tu es bon, en fait. Ta zone de génie, ta zone de génie, c'est le montage. Donc, c'est sûr que c'est hyper difficile à lâcher. Et du coup, c'est quoi tes projets pour 2025 ?

  • Speaker #0

    Niveau projet, alors du coup, j'ai toujours quelques partenariats long terme avec différentes marques, que ce soit pour de la création de contenu ou même de la marque blanche. Là, typiquement, après-demain, j'ai plusieurs vidéos marque blanche à faire, donc où je n'apparais pas, je suis juste réalisateur dessus, pour du contenu court pour Leclerc. Donc rien à voir. Ils avaient fait appel à moi pour différentes choses, mais notamment pour créer des recettes de cuisine en mode très, très cinématographique, avec un style très léché qui donne très fin en regardant. Donc tout est filmé avec du super matos, des recettes très esthétiques. Et ça avait très bien marché quand ils ont posté. Ils n'ont jamais eu des stats comme ça niveau rétention d'audience et tout ça. d'ailleurs j'étais étonné parce que les contenus cinématographiques en général fonctionnaient un petit peu moins bien mais là ça donnait très fin et donc du coup ça a bien marché du coup ils ont refait appel à moi en gros j'ai toujours des vidéos comme ça clients qui m'intéressent beaucoup parce qu'en soi des prestations clients on m'en propose très souvent et je les refuse quasi tout le temps maintenant je les donne à des amis donc il y a toujours ces vidéos que j'aime bien faire pour certains clients à côté de ça il y a des partenariats à long terme avec certaines marques qui m'accompagnent depuis un moment et que moi j'apprécie beaucoup et qui me permettent de créer du bon contenu parce que ça me permet de prendre le temps de faire des vidéos YouTube ou des choses comme ça. Donc ça, ça ne va pas changer. C'est juste que je vais ralentir un petit peu le rythme YouTube parce qu'Instagram me manque. Et ça, c'est une de mes grosses leçons de cette fin d'année 2024. C'est que début d'année, je me suis mis à fond sur Insta. Donc je publie tous les jours du contenu très calé. Chaque vidéo que je publiais début d'année nécessitait au moins 5 ou 6 heures de montage par vidéo. Et ensuite, je me suis dit, bon, je vais reprendre YouTube en parallèle de faire les vidéos Instagram. Et au final, je me suis aperçu qu'en fait, c'est impossible d'être multiplateforme à 100%. On est obligé de faire un choix. Et je me suis aperçu, alors que c'était sous mes yeux depuis beaucoup de temps, en fait, toutes les personnes que je trouve qui font du super boulot sur... en termes de vidéos, en fait, soit il ne publie que sur Instagram, soit il ne publie que sur YouTube. Par exemple, il y a des créateurs genre OMG Adrian qui a beaucoup percé ces derniers mois. Donc, il a accumulé une énorme audience sur Instagram dans la thématique de la vidéo, ce qui est monumental. Il n'est que sur Instagram et TikTok. Enfin, il republie, mais il n'est que en contenu vertical. Il ne publie pas sur YouTube. Elaine's Mind, qui est une autre personne où j'adore ce qu'elle fait, elle ne publie que en vertical. Elle ne publie pas sur YouTube. même si elle commence à démarrer, mais il y a peut-être une vidéo tous les six mois. Et en fait, tous ces personnes où je trouve qu'ils font du super boulot, ils ne publient que sur une plateforme, alors que moi, j'essaie de tout faire en même temps, de façon la plus quali possible partout. Sauf que moi, j'adore le contenu vertical et aussi, ça a un potentiel quand même pour attirer une audience qui est beaucoup plus forte que sur YouTube, en tout cas à court et moyen terme. Je vais ralentir un petit peu YouTube et me remettre à publier sur Instagram Reels parce qu'il y a quand même beaucoup d'avantages à faire du contenu vertical. C'est là que je me suis fait connaître et c'est là où j'ai envie de retourner un petit peu. Et aussi un gros projet que j'ai envie de lancer, c'est... En fait, je reçois plein de questions de gens qui veulent faire comme moi des challenges de contenu comme ça, de publier tous les jours pendant 30 jours ou 60 jours. Et j'adore partager toutes mes connaissances. Vraiment, je réponds à tous les messages. Mais en fait, je me dis qu'il y a un truc qui pourrait être vraiment cool à faire, c'est de créer un peu une communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu, un peu comme moi, un peu Kali, vraiment qui mise sur la qualité plutôt que la quantité. Du coup, c'est quelque chose que je vais lancer dans le premier trimestre 2025. de créer cette communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu pour les aider sous forme de live aussi. C'est en cours de développement, ça.

  • Speaker #1

    Excellent ! Et où est-ce qu'on pourra retrouver ton travail ?

  • Speaker #0

    L'endroit, le centre, le rond-point, on va dire, c'est Instagram, parce que du coup, avec le lien en bio, et puis à la fois mes contenus et le lien en bio qui permet d'aller un peu sur toutes les plateformes. Mon pseudo, c'est Ben Films. Ben, tiré du bas, Films, F-I-L-M-S. Et puis, de toute façon, après, ça découlera sur toutes les autres plateformes, que ce soit TikTok, où c'est le même pseudo, et YouTube. C'est Benjamin Mollier, là pour le coup j'ai pris mon nom complet.

  • Speaker #1

    Écoute, merci Benjamin pour tout ton partage, vraiment incroyable, on a appris beaucoup de choses ensemble. Du coup je vous invite à aller voir vraiment les vidéos de Benjamin, enfin de toute façon tu l'as dit tout le long, t'as mis vraiment beaucoup d'efforts dans la qualité et vous allez prendre des claques visuelles avec Benjamin en termes de storytelling. Donc un énorme merci Benjamin pour son partage.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir et n'hésitez pas si vous avez des questions à des moments, n'hésitez pas à m'envoyer un DM sur Instagram et je prendrai le temps de répondre.

  • Speaker #1

    Si tu veux plus d'études de cas et d'interviews pour lancer ton activité, tu peux regarder cette vidéo. Et si tu veux passer à l'action dès maintenant pour développer ton compte Instagram, t'aimes le lien juste en dessous. Et si ce n'est pas déjà fait, abonne-toi, partage et voyage.

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Transcription

  • Speaker #0

    Et je reçois un DM et en gros il me disait, je cherche un vidéaste, est-ce que tu peux être le 20 à Dubaï ? J'ai accepté du coup, on est parti au Brésil pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite on est retourné à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, on a été invité par Red Bull Racing. Du coup on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. Il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour ça, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. J'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré. J'ai arrêté de faire des hooks très violents, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours. l'algorithme. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Au bout de une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme. Niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement...

  • Speaker #1

    Nous, c'est Clémé Mimu du blog et de la chaîne YouTube Voyage en Roue. On aide les créateurs à se lancer en indépendant et à vivre confortablement de leur activité sans stress. Et ça, de n'importe où dans le monde. Puisque nous sommes nous-mêmes, digital nomades et freelance en création. Abonne-toi pour devenir un créateur nomade. Et juste avant de démarrer, si tu veux te lancer en indépendant, le plus important, ça va être de comprendre comment tu fonctionnes. C'est pour ça qu'on a créé un quiz pour déterminer ton profil de freelance. Je te mets le lien dans la bio. Salut Benjamin, bienvenue sur le podcast des Créateurs Nomades. Je suis contente de t'accueillir parce que je te suis depuis longtemps. Je suis tombée sur ton compte avant que tu atteignes les 10 000 abonnés, même peut-être encore un peu avant.

  • Speaker #0

    Ça fait un petit bout. Avant 2020, c'était bien avant.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai un peu suivi ton parcours. Ce que je te propose, c'est de te présenter en trois grandes phrases pour un petit peu permettre aux auditeurs d'apprendre à te connaître. Puis après, on va creuser les sujets croustillants de ton parcours.

  • Speaker #0

    Du coup, je m'appelle Benjamin, je suis vidéaste et créateur de contenu depuis maintenant quatre ans à temps plein, même si ça fait depuis bien avant que je me suis lancé sur les réseaux. Il y a à la fois la partie vidéaste, c'est-à-dire que je produis des vidéos pour des clients divers et variés, et la partie créateur de contenu où là, je partage mes connaissances et certaines aventures. sur les réseaux et je collabore avec des marques avec ça.

  • Speaker #1

    Et comment tout ça, ça a commencé ? C'était quoi ton point de départ pour aller vers la vidéo ?

  • Speaker #0

    En fait, ce point de départ, je ne sais pas à quoi il est dû, mais j'ai commencé la vidéo quand j'avais 8 ans. Donc j'étais tout petit et je ne sais pas pour quelle raison, mais j'ai pris le petit appareil photo numérique de mes parents et je ne le mettais jamais en mode photo, je le mettais en vidéo. Je me souviens, c'était un 2 mégapixels à l'époque, ça filmait en 360. Je filmais un petit peu tout ce qui m'entourait, je faisais des petites histoires, etc. C'était en 2004, il n'y avait pas vraiment de logiciel de montage. Ce que je faisais, c'était que je ne coupais pas la caméra. J'avais préparé un petit document Word sur le gros PC fixe à l'époque. Dès que j'avais filmé ma petite histoire, je filmais l'écran avec le document Word, avec écrit réalisateur Benjamin Mollier, acteur de point. Là, je mettais le nom de mes sœurs parce que c'était souvent les actrices dans mes vidéos. Et je scrollais avec la souris pour faire un générique de fin. sans avoir à faire de montage, parce que je ne connaissais pas le montage à l'époque. Et bref, de fil en aiguille, je me suis amélioré en vidéo, soit en montage ensuite quand je l'ai découvert, que en tournage tout simplement. Mais par contre, je n'ai pas du tout fait d'études là-dedans, parce que je voulais que ça reste un peu une passion à côté. Du coup, j'ai fait des études d'ingénieur, donc rien à voir avec ça. Et ensuite, j'ai fait un double diplôme en école de commerce. Encore une fois, pas grand-chose à voir, même si là, il y avait quand même plus de digital. Et en parallèle, je continue de faire des vidéos par passion, mais aussi pour des clients. parce qu'en école d'ingé, j'ai ouvert ma micro-entreprise à l'époque. Comme ça, j'ai fait mes premières prestas clients, j'ai pu acheter un petit peu du meilleur matériel. J'ai fait d'autres prestas, je m'améliorais et mon matériel s'améliorait aussi. Et j'ai commencé aussi à partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Tu te souviens de ton tout premier client ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était très bien. Presta pas du tout rentable, mais c'était un office du tourisme en Picardie.

  • Speaker #1

    Comment tu les avais rencontrés ? Comment en école de commerce, tu arrives à convaincre un office de tourisme de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, c'était avant l'école de commerce, c'était en école d'ingé. Je devais avoir tout juste 20 ans. En fait, j'ai créé ma micro-entreprise pour ça, parce que c'était la première fois qu'il y avait un vrai client qui venait vers moi. Ce qui s'est passé, c'est que quand je suis arrivé en école d'ingé, je savais faire de la vidéo, parce que j'en faisais depuis que j'avais 8 ans. Et en arrivant là-bas, j'ai découvert les bureaux de promo, les assos étudiantes, etc. Et en fait, tout le monde a vu que je savais faire des montages un peu stylés à l'époque. Quand je regarde, c'est atroce, mais... Pour l'époque, c'était pas mal. Quand les gens ont vu ça sur le campus, je suis devenu le vidéaste de l'école. J'ai fait des centaines et des centaines de vidéos. Et comme l'école, c'était un peu une grosse école, ça avait quand même pas mal de visibilité sur Facebook quand les vidéos étaient publiées pour les assos. Et du coup, c'était des entreprises de la région qui voyaient ces vidéos-là sur Facebook et qui m'envoyaient des messages sur Messenger pour me dire, une entreprise, est-ce que ça vous dirait de faire ma vidéo ? Et ce qui s'est passé aussi, c'est que les parents d'élèves voyaient les vidéos qui étaient pas mal. Il y en a un qui connaissait très bien la personne à la communication de l'Office du tourisme. Et du coup, il m'a recommandé. Et puis voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    C'est trop drôle parce qu'en fait, tu as vraiment pris le système de la viralité d'aujourd'hui que tu utilises sur TikTok et Instagram, mais en version école en fait. J'adore.

  • Speaker #0

    Mais ça a été extrêmement formateur parce que du coup, j'ai fait des centaines. Enfin, du coup, c'est énorme de dire des centaines, mais c'est vraiment des centaines. J'ai dû en faire au moins 200 pour énormément d'assauts et sachant qu'il y avait des choses qui étaient quand même assez profondes. C'était pas juste des vidéos étudiantes, c'était des vidéos qui devaient être assez quali, etc. Donc ça a été extrêmement formateur. Et évidemment, toutes ces vidéos, c'était comme j'étais dans les bureaux de promo, dans les trucs, c'était gratuit. Je le faisais gratuitement, mais parce que c'est ma passion. Et donc, le fait d'avoir fait autant de vidéos gratuites... m'ont mené à gagner en compétences au fil des années et à pouvoir proposer mes services en ayant déjà des compétences assez développées dès ma première prestation. Oui,

  • Speaker #1

    tu avais déjà ton portfolio qui était construit. Comment tu gérais ton temps, justement, entre l'école d'ING et le fait de sortir 200 vidéos ? Et en plus, tu rajoutes des clients par-dessus.

  • Speaker #0

    Eh bien, je ne dormais pas. Alors, sans blague, je dors peu depuis que je suis tout psy et je ne suis jamais fatigué. Et les gens qui me connaissent, mes potes, etc. me prennent parfois pour un robot. Mais je pense que ça, c'est mon unfair advantage. C'est que je peux travailler pendant 18 heures d'affilée sans être trop fatigué. Et du coup, en fait, je faisais les cours. Ensuite, il fallait faire les révisions parce qu'il y avait tout le temps des partiels. Et en parallèle, j'avais les vidéos à monter limite pour le jour du jour au lendemain pour les différentes assos, parce qu'il y a tout le temps des événements dans l'école. Et en parallèle de ça, en plus, ça paraît beaucoup. J'avais découvert le e-commerce à l'époque et donc j'avais plusieurs boutiques. e-commerce à gérer avec des amis. Donc, il y avait plein de choses à la fois entrepreneuriales, à la fois des cours, tout simplement. Mais j'étais bien occupé. Et du coup, je dormais, mais moins que la moyenne, on va dire.

  • Speaker #1

    Et t'as dit un truc intéressant, parce que t'avais des boutiques e-commerce en plus. Qu'est-ce qui a fait que finalement, t'as choisi la vidéo, ou peut-être que t'as continué sur le côté ?

  • Speaker #0

    J'ai continué pendant un moment le e-commerce jusqu'à arrêter vers 2020. Après mon double diplôme en école de commerce, j'ai travaillé en tant que salarié. C'était plus prenant en termes de... d'horaire et de temps de transport que l'école d'ingénieurs, où parfois on avait un jour où il n'y avait pas cours. Là, je ne pouvais plus tout faire en même temps. Donc du coup, j'ai arrêté aussi parce que je voyais qu'il y avait quand même plus de potentiel avec la vidéo par rapport à toutes les compétences que j'avais accumulées. Ça aurait été dommage de ne pas partir là dessus, alors que ça commençait à décoller sur les réseaux. Mes clients étaient de plus en plus gros et donc j'ai fait un choix juste par manque de temps en réactivité.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui, tu as la création de contenu et tu as la partie production vidéo pour tes clients. Oui. Quand tu parles de création de contenu, tu as des partenariats dedans et tu as des contrats clients indépendants de ta création de contenu, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Les choses commençaient à bien marcher quand j'étais salarié en termes de prestations clients, au point de me poser la question de savoir si je restais ou pas. Je me suis dit, il faut prendre une décision et donc du coup, j'ai décidé de quitter le salariat pour me mettre à temps plein sur mon entreprise. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, là maintenant, je suis freelance, quelle est la meilleure stratégie qui pourra me faire vivre de ça relativement vite ? J'avais tous les chemins face à moi. Et j'avais beaucoup d'hésitations. Du coup, au début, comme j'aimais beaucoup YouTube depuis toujours, je me suis dit, allez, je vais essayer de me mettre à fond sur YouTube en publiant toutes les semaines une vidéo très quali. Et j'ai tenu genre un mois et demi, j'ai sorti peut-être six vidéos d'affilée, ce qui était pas ouf. Ces six vidéos m'ont rapporté peut-être 50 abonnés en plus. Et là, je me suis dit, oulala, c'est pas du tout la bonne stratégie. Surtout que le temps défilait, il fallait que je trouve des clients, quoi. En plus de mes clients un petit peu réguliers. Et du coup, à cette époque-là, donc 2021, tout le monde parlait de TikTok. Et du coup, je me suis dit, bon, je vais tenter, même si j'aime pas. pas trop ça, enfin je connaissais pas trop TikTok et j'aimais pas trop l'appli de façon générale, etc. Comme beaucoup de vidéastes d'ailleurs, parce que ça met pas trop en valeur la partie très créative, etc. C'est plus du fast content. Et du coup, j'ai quand même fait les choses bien. Mon passé d'ingénieur a ressurgi. Donc du coup, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours l'algorithme. En fait, je voulais comprendre l'algorithme pour pas me lancer sans rien comprendre et que ça... Du coup, toute mon énergie servait à rien. Et au bout d'un moment, je me suis dit, ok, je pense que j'ai compris. Quand j'ai fait entrer sur tout mon gros tableau Excel, avec tous les watch times, vraiment, je marquais tout, tout, tout ce que je pouvais trouver. Et je me suis dit, OK, je pense que j'ai compris ce qui marche. Et donc, du coup, je me suis fait un planning de contenu assez dense, puisque j'ai publié deux contenus assez quali par jour pendant 30 jours. Donc, 60 vidéos en 30 jours. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Ce qui était très gros et ce qui, du coup, validait le fait que j'avais bien compris comment l'algorithme fonctionnait. Et évidemment, je me suis arrêté à 30 jours. J'ai continué à un rythme un petit peu plus... plus faible. Mais tout ça pour dire qu'en gros, à ce moment-là, je venais de me lancer en freelance et le fait d'avoir trouvé cette stratégie qui m'a permis de grossir le plus vite possible, enfin de me faire connaître le plus vite possible, a fait que très rapidement, au bout d'un an, en fait, là, je me faisais contacter par des beaucoup plus gros clients et automatiquement, ça a marché. Je n'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré.

  • Speaker #1

    Tu maintiens ton fichier Excel pour continuer de comprendre les algorithmes ?

  • Speaker #0

    Alors, je l'ai refait récemment en début d'année parce que je me suis lancé un peu le même défi, j'ai publié une vidéo par jour. pendant 60 jours sur Instagram, début 2024. Et avant de faire ça, du coup, j'ai fait à nouveau tableau Excel pour analyser l'algorithme d'Instagram, etc. Sauf que là, ma volonté n'était plus la croissance parce que j'avais déjà peut-être 10 000 abonnés sur Instagram et j'avais tous les clients que je voulais. Enfin, je veux dire, là, la stratégie, c'était juste de grossir sur la plateforme et d'opponter un petit peu ma notoriété en termes de vidéaste qui fait du contenu assez quali, pas nécessairement pour trouver des clients. Et du coup, là, le but, ce n'était pas de buzzer. surtout pas surtout pas je voulais surtout pas buzzer parce que j'ai buzzé à plein de reprises et eu du positif mais la plupart du temps c'est négatif en termes de performance pour la suite. Du coup, je ne voulais surtout pas buzzer, mais je voulais faire le contenu le plus quali possible qui puisse quand même attirer de nouvelles personnes. Et bref, c'était un peu un truc à jauger. Et ça a plutôt bien marché puisque ça a triplé mon audience sur Instagram en 60 jours, mais à plus petite échelle que ce que j'avais fait sur TikTok parce que sur TikTok, mon but, c'était de faire un maximum de vues. Là, ce n'était pas du tout le cas. Là, c'était avoir l'audience la plus quali possible.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux m'expliquer un petit peu justement, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de créateurs qui pensent qu'il faut avoir le maximum d'audience possible. Et donc le rêve du buzz justement, tu dis ah moi là je voulais pas de buzz. Qu'est-ce que ça a comme implication quand tu buzz ? C'est quoi les aspects négatifs qu'il peut y avoir derrière ?

  • Speaker #0

    Alors c'est facile à dire une fois qu'on a 500 000 abonnés sur TikTok comme c'est mon cas. Le fait d'avoir très bien marché sur TikTok a fait que ça me fait une grosse visibilité. Je suis dans les fichiers Excel des agences pour les créateurs dans le domaine de la photo vidéo qui ont plus de 100 000 abonnés. Donc c'est eux qui me contactent pour des partenariats etc. Donc ça a un avantage d'avoir buzzé et d'avoir gagné beaucoup d'abonnés. Mais d'un autre côté, je n'ai pas envie de dépendre que des marques et des collaborations parce que ça prend beaucoup de temps. Et au final, c'est très similaire à des prestations clients parce qu'on a une deadline, parce qu'on a un brief client, parce qu'on a plein de choses. Et ça restreint quand même pas mal ma liberté qui est quelque chose auquel je tiens. Du coup, moi, au fil des années, je me suis dit qu'il fallait que je diversifie mes revenus, que je ne sois pas dépendant de toutes les collabs ou de mes prestations clients traditionnels où je suis juste derrière la caméra, pas en création de compte. Et donc j'ai sorti quelques formations, quelques produits digitaux. Et le truc, c'est qu'en fait, avec une grosse audience qui certes attire les marques parce qu'ils vont un gros chiffre, c'est cool. Sauf qu'en fait, parmi tous ces gens-là, la plupart en fait, ils s'en fichent. C'est juste qu'ils se sont abonnés. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Parce qu'ensuite, ils n'interagissent plus nécessairement. Ils ne regardent plus les vidéos. Et par contre, quand on veut vendre ses produits digitaux ensuite, il y a beaucoup moins de monde, bizarrement. En me rendant compte de ça, parce qu'évidemment, je ne le savais pas forcément à l'avance. Je me suis dit, en fait, il me faut une audience qui soit beaucoup plus quali et engagée envers mon compte. pour que mes produits digitaux marchent. Et en fait, c'est un peu la stratégie long terme parce que les marques, au bout d'un moment, elles vont se désintéresser de moi parce qu'il y aura des personnes qui auront explosé après moi. En fait, les collaborations avec des marques, je vois ça comme un truc très court terme. Je ne sais pas ce que ça va donner, alors que développer une audience de personnes qui sont beaucoup plus engagées avec mon contenu, donc beaucoup plus quali, c'est une stratégie beaucoup plus long terme. Et j'ai toujours fonctionné en mode long terme, d'où le fait que ma stratégie de début d'année a été de faire un boost de qualité d'audience sur Instagram en début d'année. Parce que sur TikTok, ça ne sert un peu à rien d'essayer de booster la qualité de l'audience. Mais bref, du coup, pour avoir une communauté assez engagée pour le long terme, tout simplement. Et je fais pareil sur YouTube. Depuis un an et demi, je publie quand même très régulièrement du contenu le plus quali possible sur YouTube. Ce qui prend énormément de temps. Parce que sur YouTube, l'audience, c'est quand même l'endroit où l'audience est la plus engagée, la plus quali de tous les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Sur la chaîne YouTube, je suis allée voir quelques-unes de tes dernières vidéos qui sont vraiment très cool. Donc, je vous recommande d'aller jeter un oeil. J'avais bien aimé celle sur... Cinémagraphe, là, tu as l'air de jeter la tête dessus.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'était très connu, les cinémagraphes. Et j'ai fait son âge en story, et je crois qu'il y avait 85% des gens qui ne savaient pas ce que c'était. Et sauf que c'était le titre dans ma vidéo YouTube, c'était « J'ai fait un cinémagraphe » . Et en fait, je me disais, c'est bizarre, ça fait un peu moins de vues que d'habitude. J'ai fait de la bêtise en changeant le mot cinémagraphe ou non. Et en fait, il y a beaucoup plus de taux de clic quand j'enlève le mot cinémagraphe de mon titre. parce que les gens ne savaient pas ce que c'était.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais des conseils justement pour quelqu'un qui a envie de se lancer, d'augmenter la qualité de son audience sur Instagram ? Je sais que le hook, par exemple, c'est très important. C'est quoi tes ingrédients que tu as envie de recommander à un créateur qui a envie de se lancer maintenant ?

  • Speaker #0

    Il y a deux stratégies. Il y a la stratégie faire des vues et vraiment capter l'attention. Donc avec des hooks très punchy qu'on voit un peu partout. Les cinq choses, enfin, démarrer directement avec des trucs comme ça. Ça, c'est ce que je faisais. C'est ce que j'ai fait depuis toujours jusqu'à là. 2024 et au final en faisant ça ça fait vraiment le même contenu que tout le monde essaye de faire parce que tout le monde essaye d'attraper l'attention des gens avec des hook parfois trop même catchy et en fait depuis cette année j'ai un peu arrêté de faire ça parce qu'en fait quand on arrête de faire ça et qu'on fait des choses beaucoup plus posées quand les gens swipent et tombent sur notre contenu limite ça les fait presque souffler dans leur truc de instagram alors il ya plein de gens qui vont partir parce qu'il n'y a pas de hook justement et que les hook C'est clairement ce qui marche, mais ce n'est pas ma stratégie parce que du coup, on a une audience qui est classique. C'est l'audience d'Instagram. Par contre, dès qu'on fait du contenu qui nous ressemble, moi pour ma part, comme je suis dans le domaine de la vidéo et que je m'adresse à des vidéastes, c'est mon problème, c'est que je suis toujours obligé de faire des contenus qui sont plus qualis que la moyenne. Donc de passer énormément de temps sur chaque reel Instagram, qui parfois sur un reel Instagram, il y a 6-7 heures de montage juste pour 30 secondes ou 40 secondes, parce qu'il faut que je me démarque des autres vidéastes. Mais du coup, en faisant des reels... qui ne démarre pas avec un hook très très fort, mais avec du contenu qui est quali-esthétique visuellement. Pour mon audience, je sais que ça marche. Et du coup, je vais attirer les personnes qui ont un temps d'attention un peu plus élevé et qui sont intriguées par mon contenu, même s'il n'y a pas de hook qui les âme sonne. J'ai arrêté de faire des hooks très violents. Maintenant, c'est des trucs un petit peu plus travaillés ou un petit peu plus réfléchis. Non,

  • Speaker #1

    mais c'est intéressant parce que tu expliques vraiment que tu pars de ton audience pour construire. Le contenu qui va bien, puis l'audience que tu veux voir.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai pas fait pendant longtemps. Je visais plus essayer d'attirer un max de monde. Depuis cette année, je me rends compte qu'au final, le plus important, c'est une audience plus engagée. Donc, c'est pour ça que je mets en place cette stratégie. Et ensuite, niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement d'augmenter la qualité de ses contenus. Ce n'est pas facile, surtout quand on n'est pas dans le domaine de la vidéo. Vraiment, je conseille quand même de se renseigner sur comment améliorer sa vidéo, même si c'est filmé avec un téléphone. pour être un peu respecté dans sa thématique, il faut quand même faire du contenu assez professionnel. Mais en gros, c'est un long process. Selon moi, on ne peut pas démarrer comme ça, se dire, allez, je démarre de zéro sur Insta et je vais essayer d'avoir l'audience la plus quali possible. Ce qu'il faut mettre en place, c'est différentes stratégies. Il faut avoir une stratégie de vue quand même, malgré tout, pour essayer de buzzer quelques fois, de temps en temps, pas tout le temps, pour que son compte soit découvert par un max de monde. Mais de temps en temps seulement. Il ne faut pas essayer de le faire tout le temps. Donc, il faut avoir un mix de 70% de contenu instructif qui apprend vraiment des choses aux gens avec beaucoup de qualité et tenter 30% du temps d'essayer d'avoir des contenus qui ont un potentiel viral plus important pour que comme ça, quand les gens découvrent notre compte, il n'y a pas tout et n'importe quoi dessus. Il y a quand même 70% de contenu qui est quand même très quali et qui donne envie de s'abonner tout simplement parce qu'on sait qu'on va avoir beaucoup de valeur sur ce compte.

  • Speaker #1

    Donc, si tu repartais de zéro, c'est ça que tu mettrais en place ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je recommande. J'ai une formation sur le sujet et c'est exactement ce que je recommande dedans. Après, c'est dur à mesurer parce qu'on ne sait pas ce que c'est qu'un contenu viral, forcément, mais parfois, on peut quand même un petit peu le savoir. Mais oui, je recommande vraiment de splitter la stratégie en deux, donc du contenu Kali, du contenu ayant un but viral, parce que le contenu Kali fait souvent beaucoup moins de vues. Mais par contre, le watch time est très bon, le taux d'abonnement est très bon, alors que sur une vidéo virale, il est beaucoup plus faible. Et de l'autre côté, les contenus viraux qui vont faire découvrir le compte, qui vont donner des coups de boost à chaque fois pour la courbe. pour que ça continue de monter.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec une liste email, justement, si tu veux vendre des produits numériques derrière ?

  • Speaker #0

    Alors, j'aime beaucoup écrire, mais je suis très perfectionniste sur chaque mois doit être étudié, etc. Je ne peux pas écrire un truc comme ça et hop, appuyer sur envoyer. Un mail, ça me demande beaucoup de temps à écrire. Il y a plein de choses où je me dis, il n'y a pas assez de valeur là-dedans, vas-y, je saute l'idée, alors que ça pourrait peut-être intéresser des gens, mais j'ai vraiment envie que chaque email, il soit vraiment... très utile. Du coup, j'ai lancé une liste email il y a peut-être un an et demi et j'ai fait quelques stratégies avec TikTok, Instagram, ce qui fait qu'en 2-3 mois, j'ai eu 2 000 inscrits. Là, je dois avoir quasiment 3 000. Et donc, en ce moment même, je suis en train d'envoyer un email par jour quasiment parce que je suis en train de faire un lancement d'une nouvelle formation. Mais ça faisait très longtemps, ça faisait 6 mois que je n'avais pas envoyé un mail avant ça, ce qui n'est pas bien du tout. Bref, tout ça pour dire, sur ma liste email, j'envoie des emails avec un petit peu de valeur ajoutée pour les gens qui veulent se lancer dans la création de contenu et qui veulent faire du contenu assez quali et se démarquer par ça. sur les réseaux. Mais du coup, j'ai une base email, mais en fait, la plupart de mes ventes ne viennent pas de ça parce que j'envoie pas beaucoup d'emails.

  • Speaker #1

    Du coup, toutes tes ventes se passent plutôt en direct par Instagram ?

  • Speaker #0

    Même pas. La plupart de mes ventes viennent de YouTube. Parce qu'en fait, à chaque fois que je lance une nouvelle formation, alors j'ai pas beaucoup de formations, j'en ai que deux, et là, il y en a une troisième qui sort demain. Et donc, il y en a une, c'est pour développer son audience sur TikTok, Instagram Reels, où là, je partage le fameux tableau Excel qui m'a permis de... démarré au début où je partage toutes les stratégies qui m'ont permis d'exploser. J'ai celle là et j'ai une autre qui est orientée montage vidéo. Donc c'est comment maîtriser le montage vidéo sur Final Cut Pro. Et ces deux formations, en fait, quand je les ai lancées, j'ai publié une vidéo sur ma chaîne YouTube pour parler de cette nouvelle formation. Mais en mode tutoriel, par exemple, pour Final Cut Pro, c'est tutoriel complet Final Cut Pro, sauf qu'il dure qu'une demi heure alors que ma formation dure 11 heures. Et donc en gros, je donne toutes les bases vraiment sans filtre. Je donne toutes les bases. Sauf qu'évidemment, en 30 minutes, on ne peut pas apprendre tout un logiciel. Et donc du coup, à un moment de la vidéo, je dis, si vous voulez aller plus loin, j'ai créé une formation beaucoup plus complète. Donc il y a une seule vidéo YouTube sur ma chaîne à propos du montage sur Final Cut. Et cette vidéo YouTube, qui doit avoir peut-être 70 ou 80 000 vues maintenant, ça fait un an qu'elle est sortie, m'a rapporté 320 au moins de cette formation, autour de 129 euros. Donc cette vidéo était très rentable. Et pareil pour ma formation TikTok, j'ai sorti une vidéo sur comment j'ai fait pour gagner 500 000 abonnés en 6 mois sur TikTok. Et pareil, je promeux ma formation dedans. Et c'est juste parce que je n'aime pas trop promouvoir les choses, je ne suis pas du tout commercial. Et donc du coup, ces deux vidéos tournent en automatique depuis pas mal de temps et me rapportent quasiment 90% de mes ventes, je dirais.

  • Speaker #1

    Super intéressant, parce que j'allais te demander justement comment tu gérais tes appels à l'action dans Instagram, vu que tu étais sur... cet objectif de développement de produits. Est-ce que justement, tu conseilles d'avoir des appels à l'action dedans ? Là, on est parti sur une théorie Instagram.

  • Speaker #0

    Si, sur les vidéos Reels, etc. C'est une bonne chose et c'est quelque chose que je vais mettre en place. Mais il y a un truc qui marche très bien maintenant, c'est de mettre le CTA dès le départ. Parce qu'en fait, si on le met à la fin, ils auront déjà eu ce qu'ils voulaient dans le contenu et ils vont swiper, ils ne vont pas écouter. Maintenant, je vois de plus en plus de personnes qui le mettent dès le départ. Donc, ils font la petite phrase introductive pour savoir ce qu'on va apprendre dans le contenu. Et juste après ça, ils disent... Et si vous voulez aller plus loin, j'ai sorti une formation et on passe tout de suite au conseil numéro 1. En gros, il y a le CTA dès les premières secondes, donc c'est là où il y a le maximum de monde. Donc c'est ça que je vais expérimenter dans les prochaines semaines. C'est long. Je n'ai jamais fait de CTA dans mes contenus parce que je ne sais pas, j'ai l'impression que ça va saouler les gens, que je vais passer pour un vendeur, etc. Et je n'ai pas du tout envie de ça. Et au final, quand on le fait de façon honnête et transparente, etc., les gens s'en aperçoivent.

  • Speaker #1

    Mais tu faisais même pas d'appel à l'action en mode pour avoir des réactions 0 0 0 ? Ou tu avais quand même des appels à l'action qui étaient plus sur de l'engagement du public ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai testé des méthodes et c'est comme ça que j'ai grossi ma liste email, c'est avec ManyChat. C'est ça qui a fait 80% de mes inscrits sur ma liste email. Le principe c'est que je dis aux gens commentez le mot newsletter en commentaire et je vous envoie en DM le lien vers la newsletter. Et alors ça je pensais pas que ça marcherait aussi bien. A chaque fois je me dis mais qui va vous prendre le temps d'aller commenter un truc ? sachant que c'est un mot random comme ça pour recevoir un DM, etc. Et en fait, mais au bout d'une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme parce que du coup, l'algorithme, il se dit mais c'est quoi ce nombre de commentaires ? C'est les seuls moments et je pense qu'il y a eu 4 ou 5 vidéos seulement comme ça sur toutes les dizaines de vidéos que j'ai pu faire. C'est les seuls moments où j'ai fait des call to action dans mes contenus. Pour les contenus courts, je ne recommanderais pas trop de dire liker. commenter etc parce que souvent les gens je sais pas comment ça s'explique mais souvent quand on leur dit de faire un truc ils voudront pas le faire alors ça dépend des gens Mais il y a plein de gens, si on leur dit « Fais ça parce que c'est presque un ordre, likez, commentez, etc. » , ils vont se dire « Oh bah non » . Sauf s'ils sont vraiment fans et qu'ils sont très engagés ou qu'ils nous connaissent, etc. Donc je préfère pas le faire, surtout que ça gaspille du temps qui défile et donc c'est potentiellement un endroit où les gens vont partir. Donc pour les contenus courants, pour le YouTube, pour le coup, je m'en aperçois, j'avais jamais réfléchi, mais je le dis tout le temps à la fin. Je dis « Si la vidéo vous a plu, n'hésitez pas à commenter, à liker, etc. » C'est un réflexe de

  • Speaker #1

    YouTube. Voilà.

  • Speaker #0

    J'avais pas trop pensé, mais c'est vrai que je le fais à chaque vidéo.

  • Speaker #1

    Super intéressant. On est parti sur une masterclass Instagram. Attends, on est en train de dire beaucoup de choses très intéressantes, puis tu vas passer à autre chose. Donc, ce qu'on a fait, c'est qu'on t'a préparé un guide dans lequel on te répertorie les meilleures astuces pour te lancer sur Instagram, partagées par nos invités et par nos propres découvertes. Il est spécialement créé pour les créateurs qui veulent se lancer en indépendant de lien et dans la bio. Et c'est reparti, on se retrouve dans l'interview. Je voulais un peu parler aussi de ton parcours au niveau des types de clients que tu as eus. Il y a un moment donné, tu as été filmer une coupe du monde de jonglage de ballon, enfin de foot. Est-ce que tu peux nous en parler ? Comment tu t'es retrouvé là ? C'était à Dubaï, si je ne me trompe pas ?

  • Speaker #0

    Exactement. Enfin, c'était à plein d'endroits. Alors ça, c'était assez fou. Et c'est là où la création de contenu peut être magique. Parce qu'au final, il faut se dire que chaque contenu qu'on publie, c'est un peu une bouteille à la mer, avec à l'intérieur notre compte, sur les réseaux, ce qu'on fait, etc. Et forcément, si on publie toutes les semaines, au bout d'un moment, il va y avoir beaucoup de bouteilles un petit peu éparpillées partout. Et ça fait... un nombre d'opportunités qui nous arrive parce que plein de gens trouvent nos bouteilles. Donc ça a multiplié de façon exponentielle le nombre d'opportunités qui peuvent nous arriver. Et donc ce qui s'est passé, c'est que ça faisait six mois, un an que du coup j'avais quitté le salariat, que j'étais à mon compte. Et donc je continue de poster sur les réseaux sociaux. À ce moment-là, je n'avais pas encore explosé sur TikTok. Donc je n'étais pas très suivi. Je devais avoir 5000 abonnés sur Instagram, 0 sur TikTok, 5000 sur YouTube. Et il y a un footballeur freestyle, le footballeur freestyle le plus connu dans le monde, qui s'appelle Sian Garnier. qui m'a envoyé un DM sur Insta et qui m'a dit... En plus, j'étais en train de créer ma formation au montage vidéo à ce moment-là, donc j'étais focus. Pendant un mois, j'avais refusé toutes les prestas pour me focuser là-dessus. C'était un gros pari pour moi. Et donc, j'étais là en train de travailler là-dessus. C'était le 19 novembre 2021. Et je reçois un DM du coup de ce gars qui était vérifié. À l'époque, on ne pouvait pas acheter les trucs de vérifier, donc quelqu'un vérifié, c'était gros. Et je regarde, il avait 4 millions ou 5 millions d'abonnés. Et en gros, il me disait, cherche un vidéaste. Est-ce que tu peux être le 20... à Dubaï et on était le 19 et donc moi je pensais parler du 20 décembre parce qu'on était le 19 novembre et du coup je dis ah peut-être c'est pour filmer quoi en gros je disais il y a noël je vais rater noël en france bon pourquoi pas c'est pour faire quoi et il me dit non non pas le 20 décembre le 20 novembre demain je me suis quoi en plus moi j'avais j'aime bien quand tout est bien organisé etc et là il me dit demain pour être à Dubaï et il me disait pour un mois peut-être qu'on ira au brésil et en arabie saoudite mais c'est pas sûr du coup est ce que tu veux bien j'ai accepté du coup Du coup, le lendemain, j'arrive à Dubaï. Je n'y étais jamais allé. Et en plus, il n'y avait personne pour me récupérer à l'aéroport. Et quand je lui envoyais des messages sur Insta, du coup, il ne me répondait jamais. Ou alors, il me répondait genre trois heures plus tard. Sauf que moi, j'étais dans le doute permanent. Et vraiment, je commençais à regretter. Quand je suis arrivé à l'aéroport et qu'il n'y avait personne, je me disais, mais je vais regretter. Je me suis embarqué dans quoi ? Et au final, quelqu'un est venu me chercher. Et là, j'arrive dans une villa à Dubaï où il y avait six footballeurs freestyle aussi qui sont parmi les plus connus du monde. Et en gros, c'était un gros truc, un gros tournage pour filmer des freestylers comme ça, qui étaient enfermés dans une villa pendant six jours pour faire des gros challenges au jour le jour, publiés sur les réseaux sociaux, parce que comme ils sont très suivis, il y a vraiment beaucoup d'engagement pour le coup. Quand je suis arrivé, il y avait quatre autres vidéastes de Dubaï, ils ont vu que j'avais beaucoup d'expérience en vidéo. Et donc du coup, ils m'ont dit, bon ben, Benjamin, c'est toi qui lead tout le monde. Et donc du coup, en fait, il fallait faire des vidéos YouTube avec cinq caméras. Et donc du coup, moi, je gérais un peu tout le monde. Et ensuite, c'est moi qui faisais les montages. de Reels, de YouTube, de plein de trucs au jour le jour. Là, je dormais aussi peu qu'en école d'ingé. Ensuite, on est partis en Arabie Saoudite. On a fait d'autres vidéos pour Red Bull, parce que du coup, c'est un athlète Red Bull. On est partis au Brésil aussi pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite, on est retournés à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, parce que du coup, lui, il est très connu. Donc, tous les footballeurs le connaissent. Et comme j'étais constamment avec lui, parce que j'étais son vidéaste, j'étais tout le temps avec lui. Mais H24, et on dormait très, très peu.

  • Speaker #1

    J'ai cru que t'allais dire on dormait ensemble.

  • Speaker #0

    Non, on dormait pas ensemble. On avait des sacrées suites dans les hôtels. C'était incroyable, même si du coup, je pouvais pas trop en profiter. Mais non, j'étais constamment avec lui. Et du coup, je mangeais avec lui et avec tous les autres footballeurs très connus, les agents des footballeurs. J'étais avec des très gros créateurs de contenu. Et j'étais dans un autre univers pendant un mois. On est aussi allé assister à un Grand Prix. On était invité par Red Bull Racing. Du coup, on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. En plus, je savais même pas qui était Max Verstappen. Peut-être que beaucoup de monde ne savent pas qui c'est. Mais en gros, c'est le champion du monde de Formule 1. pas du tout qui c'était et les gens réagissent à mes stories en disant mais qu'est ce que tu fais là bas c'est un truc de fou parce que je savais que les tickets pour accéder au paddock c'était plus de 1000 euros et les gens avaient juste accès quelques minutes au paddock moi j'étais toute la journée avec max verstappen et sergio pérez et toute l'équipe d'ingénieurs de red bull et en fait moi je devais produire les contenus que c'est anne publié en collaboration avec red bull racing et bref j'étais au milieu de tout cet univers assez fou les gens même me prenaient en photo voulait faire des selfies avec moi parce que comme j'étais qu'avec des gens connus pensaient que j'étais connu aussi Et bref, j'étais dans cet univers pendant un bon mois, sachant qu'après, du coup, j'ai fait plein de choses avec lui. Je suis reparti plusieurs fois là-bas et c'était fou. C'était un rythme extrêmement intense, mais ça m'a permis quand même de voir des personnes que je n'aurais jamais imaginé voir de ma vie et surtout de voir vraiment tous les coulisses de tout ce qui se passe et de s'apercevoir qu'en fait, tout le monde est normal quand je suis dans le vestiaire avec tous les footballeurs super connus, avec Neymar, Ronaldinho et tous ces gars-là. Mais en fait, ils sont... tous normaux. Des fois, ils sont sur leur tel à regarder TikTok. Moi, c'est ça qui me choquait. Je me disais mais ces gens là, ils sont au-dessus de tout, etc. En fait, quand on attend d'être servi à table au restaurant, ils sont tous sur TikTok ou alors ils envoient des messages normaux à leurs potes. De voir en fait que tout était complètement normal ou alors des fois pour aller à un événement, on était genre dans une Toyota Yaris parce qu'on prenait la première voiture qui nous venait. On n'était pas du tout dans des trucs avec des chauffeurs. Et des fois, on était même quatre sur la banquette de Troyes, à l'arrière, dans une minuscule voiture pour aller à un énorme événement brésilien. Alors qu'il y a plein de gens, ils arrivaient avec des super voitures. On arrivait du coup avec les footballeurs dans une truc minuscule à quatre serrés sur la banquette arrière. Plein de trucs, du coup, qui m'ont permis de vivre des expériences assez folles. Puis au bout d'un moment, comme en... En parallèle de tout ça, j'ai commencé à publier sur les réseaux. C'est à ce moment-là où TikTok a explosé pour moi. Tout ça a fait qu'au bout d'un moment, je n'avais plus trop le temps de partir à droite à gauche et de ne pas dormir pendant plusieurs jours d'affilée pour faire du montage vidéo. Du coup, j'ai un petit peu arrêté de travailler avec lui. J'ai mis d'autres potes vidéastes sur le coup. Mais c'était une expérience vraiment folle. Ah oui, et ça, c'est très intéressant. Au bout d'un moment, quand je connaissais bien Céane, du coup, le footballeur, je lui ai dit « Mais pourquoi tu m'as envoyé un DM sur Insta ? » Alors que... que je ne te suivais même pas. En fait, je ne connaissais pas qui c'était. Il m'a envoyé un DM. Il aurait pu choisir n'importe qui dans ses millions d'abonnés, un vidéaste qui le suivait au moins. Comme ça, c'était un vidéaste qui connaissait quelque chose au foot. Moi, je ne suis pas le foot, je ne connaissais rien au foot. Et du coup, j'ai dit, pourquoi tu m'as choisi, moi ? Et ça, c'est un truc que beaucoup de gros créateurs font, que j'ai découvert là-bas. C'est qu'en fait, quand ils tombent sur un contenu de quelqu'un qui a des bonnes compétences en montage vidéo, ce qui était mon cas, ou en production vidéo, ils enregistrent les posts. Et en fait, il y en a beaucoup qui faisaient ça, des gros créateurs à des millions d'abonnés, parce qu'ils cherchent souvent des vidéastes ou des personnes rapidement mobilisables comme ça sur des événements à droite, à gauche dans le monde. Et du coup, il m'a dit, j'avais enregistré un de tes posts, tu avais fait un truc ultra stylé avec une caméra 360. Et du coup, je disais quoi ? Et donc, je suis remonté dans mon fil pour aller trouver le truc. Le post datait d'il y a un an avant, donc il datait de 2020. Et en fait, c'était une vidéo mais pourrie. Enfin, pour moi, elle était nulle. Elle était trop nulle. Je venais d'avoir une caméra 360, c'était une GoPro Max. Et j'avais fait un truc. timelapse de la tour Eiffel en 360 et je le trouvais vraiment pas ouf c'était pas super quali c'était un petit peu impressionnant parce que ça tournait un peu dans tous les sens mais voilà et il m'a dit ah ouais c'est ça mais j'ai trouvé ça incroyable quand j'ai vu ça du coup je voulais trop travailler avec toi et du coup il a enregistré mon poste et du coup sur son dans ses enregistrements insta il a une catégorie filmmaker et du coup dès qu'il a besoin de quelqu'un en fait il va taper dans sa playlist de reels enregistrés et il choisit quelqu'un comme ça et du coup il m'avait choisi par rapport à ce reel que moi je trouvais pourri. Ce qui signifie bien qu'il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour soi, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. Voilà, c'était un peu long, mais comme ça vous avez tout le contexte.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu viens de dire, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de communiquer à nos abonnés, à nos membres aussi dans le campus, c'est que tu sèmes des graines en tant que créateur, puis à chaque fois que tu fais une vidéo, à chaque fois que tu fais un contenu, à chaque fois que tu parles à quelqu'un, sors de ton frigo. Montre ton travail. Si tu restes dans ton frigo, personne ne va savoir que tu existes, que tu peux aider les autres. Et des fois, on se trouve nul dans ce qu'on fait. Et pourtant, tu as un compte à 4 millions d'abonnés qui te contactent en disant « Ouais, c'est trop fort ! »

  • Speaker #0

    Exactement. Tu n'es pas l'autre.

  • Speaker #1

    Tu es en train d'aller dîner avec des champions du monde et dans le vestiaire des plus grands footballeurs du monde. C'est normal. En partie, j'ai une vidéo que je n'aimais pas.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est assez fou.

  • Speaker #1

    Je vais vous faire un message qui est hyper puissant. Et est-ce que tu avais envie de continuer de faire de la vidéo tout en étant en voyage ou c'est pas quelque chose que tu as envie de mener pour la durée ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'était un peu extrême parce qu'effectivement, c'était un voyage. Et pour l'anecdote, j'ai battu mon record de nuit blanche d'affilée. Du coup, pendant 72 heures, pendant trois jours, on n'a pas dormi, que ce soit moi ou que ce soit lui d'ailleurs, parce qu'on a fait trois payés en trois jours. et en fait on prenait les avions la nuit et en fait je devais, parce que chaque événement était sponsorisé par Red Bull ou par différents événements, en fait il fallait que la vidéo soit prête pour le lendemain, donc l'événement du jour 1 le lendemain il fallait que je publie cette vidéo là, ensuite on avait le jour 2 en même temps qui fait que je filme et le lendemain fait que je sorte la vidéo du jour 2, donc en fait je passais mes nuits dans l'avion à l'aéroport à monter les vidéos et même à retoucher les photos parce que du coup c'est moi qui faisais aussi les photos et du coup comme on a enchaîné 3 pays et 3 très très gros événements qui étaient très... suivi donc du coup fallait que je sorte les vidéos très rapidement et du coup pendant trois nuits je n'ai pas dormi et c'était c'était vraiment fou enfin on sentait même plus la fatigue on était dans un autre monde mais du coup c'est un peu extrême de voyager comme ça en produisant du contenu après par la suite j'ai quand même voyagé de façon plus douce en produisant un peu de contenu mais comme en fait je passe beaucoup beaucoup de temps sur la partie montage encore plus quand c'est mon contenu à moi du coup parce que ça touche les vidéastes je peux pas publier en même temps que je suis en voyage c'est très très compliqué parce que mine de rien on a peu de temps. Je voyage quand même pas mal avec des amis vidéastes, mais aucun de nous est capable de sortir. Ça, c'est très courant chez les vidéastes, les photographes. C'est impossible de sortir le contenu du jour même ou même de la veille en flux tendu comme ça. En général, on publie tout dès qu'on rentre et qu'on peut se poser enfin derrière un ordi pendant toute une journée pour tout retoucher. Et à chaque fois, j'ai qu'une hâte, c'est d'enfin pouvoir rentrer derrière mon ordi pour m'enfermer pendant une semaine derrière un écran pour pouvoir tout retoucher parce que c'est impossible en voyage.

  • Speaker #1

    Tu fonctionnes en... Tu vas faire ta production, tu fais ta production, puis après tu fais le montage, la post-prod en différé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que ça demande beaucoup de temps et c'est impossible de le faire en voyage, sauf si c'est un voyage de un mois et que du coup, on accepte de passer plusieurs jours derrière l'ordi pour tout retoucher les jours d'avant. En général, ce qu'il faut se dire, c'est un jour de production vidéo, c'est au moins un jour de post-production. Donc du coup, forcément, un voyage de deux semaines, ça veut dire qu'il faudrait passer une semaine entière sur de la post-prod pendant le voyage. donc un peu gâcher la moitié du voyage là-dessus. Donc c'est pour ça que tout le monde le fait en général quand il rentre.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une équipe ou tu fais tout tout seul ?

  • Speaker #0

    Alors jusqu'à il y a un mois, j'avais un alternant qui était là depuis quasiment deux ans parce que justement, je voulais déléguer la partie montage et certaines tâches. Ça a été une expérience très enrichissante et très bonne. Je suis tombé sur un très bon alternant qui était très sérieux. Mais en fait, c'est encore le problème avec mon type de contenu. C'est que comme je m'adresse à des vidéastes et que moi, ça fait depuis que j'ai huit ans, donc ça fait 20 ans que je fais de la vidéo. forcément un alternant de 21 ans n'aura pas les mêmes compétences que moi en colorimétrie ou n'aura pas la même vision que moi et même un freelance d'ailleurs enfin en fait comme c'est quelque chose qui est très personnel un petit peu les vidéos YouTube que je fais l'esthétique c'est moi qui l'ai développé au fil des années et puis moi j'ai mes habitudes donc forcément déléguer cette partie là c'est très compliqué et puis comme là j'avais plein de projets où je voulais un petit peu voyager être très très libre en 2025 là j'ai pas repris d'alternant à l'issue de son contrat mais je travaille souvent avec des freelances du coup avec des amis qui sont... vidéaste quand j'ai besoin de faire des gros tournages pour des marques. Mais en tout cas, je n'arrive pas à déléguer mes vidéos YouTube, ni mes contenus sur Instagram. Tous mes contenus, en fait. Je ne peux pas les déléguer parce que c'est trop mon image, c'est trop mon style de vidéo. Et les gens me suivent pour ça. Enfin, me suivaient pour ça, en tout cas, quand ils sont abonnés. Donc, je trouve ça dommage de changer. Et puis, moi, ça me passionne de faire du montage, ça me passionne de faire la vidéo. C'est juste très frustrant parce que quand je tourne quelque chose, j'ai toujours la vidéo finale en tête. Et donc, en fait, la vidéo est faite dans ma tête, mais sauf que je dois passer 5 jours à faire le montage pour... arriver au résultat que j'avais dans la tête. Et donc, en fait, pendant cinq jours, je ne fais que exécuter ce que j'ai en tête, bêtement, comme ça, derrière un ordi, au lieu de faire des tâches beaucoup plus intéressantes et productives. Donc, c'est très frustrant, mais pour le moment, je n'ai pas trouvé d'autre solution. Donc, je fais comme ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant parce que là, je t'ai demandé si tu avais une équipe, mais tu as vraiment parlé de la créativité, mais j'imagine que tu as plein d'autres choses au niveau de ton activité qui sont nécessaires pour la développer. Même tout bêtement de poster ton reels en tant que tel, ou peut-être te faire des recherches, ou te mâcher une partie du travail. Après ça, c'est des grands sujets.

  • Speaker #0

    Ouais, je sais, je sais. La seule chose que je pourrais peut-être déléguer, c'est la partie, et encore, parce que ce ne serait pas mon ton forcément, mais la partie publication, peut-être écrire 2-3 stories quand j'ai sorti un reel, écrire la description du reel, peut-être identifier les gens. Mais ça, à la limite, c'est la partie qui me fait plaisir parce que c'est la consécration du travail. Mais à la limite, ça aurait été ça que j'aurais pu développer, que j'aurais pu déléguer. Une autre partie aussi, c'est que j'ai créé... Un blog qui retranscrit un petit peu tout ce que je partage en reel, etc. Mais en article de blog. Donc, c'est très axé création de contenu. Comment faire de meilleures photos avec son iPhone, enfin avec son smartphone. Filmer en basse luminosité. Enfin, que des questions comme ça qu'on se pose quand on démarre. Donc, c'est un gros blog. Mon alternant a beaucoup travaillé là-dessus. Pour le coup, ça demande énormément de temps. Et donc, maintenant, il n'est plus là. Donc, évidemment, je ne poste plus. Mais cette partie, effectivement, je pourrais la déléguer à un freelance. Mais sinon, pour le reste, honnêtement, je peux me débrouiller avec ce que je fais. Et j'aime bien cette idée de... de maîtriser, d'avoir tout en main. Une phrase que j'aime bien, c'est qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et du coup, ça, j'aime bien, mais c'est pas bien. Parce qu'effectivement, pour aller plus loin, c'est quand même bien d'avoir une équipe.

  • Speaker #1

    J'avais ce blocage pendant très longtemps de pas, d'avoir le besoin de contrôler tout le processus créatif. C'est pour ça que j'étais freelance, parce que je voulais... Tu as l'idée, puis jusqu'à l'exécution, puis d'avoir tout le truc en main. Puis cette année, j'ai appris que si on voulait aller plus loin, effectivement, puis aider plus de personnes. Et à un moment donné, il y a des trucs où il fallait que j'apprenne à déléguer, mais ne pas déléguer ce pourquoi tu es bon, en fait. Ta zone de génie, ta zone de génie, c'est le montage. Donc, c'est sûr que c'est hyper difficile à lâcher. Et du coup, c'est quoi tes projets pour 2025 ?

  • Speaker #0

    Niveau projet, alors du coup, j'ai toujours quelques partenariats long terme avec différentes marques, que ce soit pour de la création de contenu ou même de la marque blanche. Là, typiquement, après-demain, j'ai plusieurs vidéos marque blanche à faire, donc où je n'apparais pas, je suis juste réalisateur dessus, pour du contenu court pour Leclerc. Donc rien à voir. Ils avaient fait appel à moi pour différentes choses, mais notamment pour créer des recettes de cuisine en mode très, très cinématographique, avec un style très léché qui donne très fin en regardant. Donc tout est filmé avec du super matos, des recettes très esthétiques. Et ça avait très bien marché quand ils ont posté. Ils n'ont jamais eu des stats comme ça niveau rétention d'audience et tout ça. d'ailleurs j'étais étonné parce que les contenus cinématographiques en général fonctionnaient un petit peu moins bien mais là ça donnait très fin et donc du coup ça a bien marché du coup ils ont refait appel à moi en gros j'ai toujours des vidéos comme ça clients qui m'intéressent beaucoup parce qu'en soi des prestations clients on m'en propose très souvent et je les refuse quasi tout le temps maintenant je les donne à des amis donc il y a toujours ces vidéos que j'aime bien faire pour certains clients à côté de ça il y a des partenariats à long terme avec certaines marques qui m'accompagnent depuis un moment et que moi j'apprécie beaucoup et qui me permettent de créer du bon contenu parce que ça me permet de prendre le temps de faire des vidéos YouTube ou des choses comme ça. Donc ça, ça ne va pas changer. C'est juste que je vais ralentir un petit peu le rythme YouTube parce qu'Instagram me manque. Et ça, c'est une de mes grosses leçons de cette fin d'année 2024. C'est que début d'année, je me suis mis à fond sur Insta. Donc je publie tous les jours du contenu très calé. Chaque vidéo que je publiais début d'année nécessitait au moins 5 ou 6 heures de montage par vidéo. Et ensuite, je me suis dit, bon, je vais reprendre YouTube en parallèle de faire les vidéos Instagram. Et au final, je me suis aperçu qu'en fait, c'est impossible d'être multiplateforme à 100%. On est obligé de faire un choix. Et je me suis aperçu, alors que c'était sous mes yeux depuis beaucoup de temps, en fait, toutes les personnes que je trouve qui font du super boulot sur... en termes de vidéos, en fait, soit il ne publie que sur Instagram, soit il ne publie que sur YouTube. Par exemple, il y a des créateurs genre OMG Adrian qui a beaucoup percé ces derniers mois. Donc, il a accumulé une énorme audience sur Instagram dans la thématique de la vidéo, ce qui est monumental. Il n'est que sur Instagram et TikTok. Enfin, il republie, mais il n'est que en contenu vertical. Il ne publie pas sur YouTube. Elaine's Mind, qui est une autre personne où j'adore ce qu'elle fait, elle ne publie que en vertical. Elle ne publie pas sur YouTube. même si elle commence à démarrer, mais il y a peut-être une vidéo tous les six mois. Et en fait, tous ces personnes où je trouve qu'ils font du super boulot, ils ne publient que sur une plateforme, alors que moi, j'essaie de tout faire en même temps, de façon la plus quali possible partout. Sauf que moi, j'adore le contenu vertical et aussi, ça a un potentiel quand même pour attirer une audience qui est beaucoup plus forte que sur YouTube, en tout cas à court et moyen terme. Je vais ralentir un petit peu YouTube et me remettre à publier sur Instagram Reels parce qu'il y a quand même beaucoup d'avantages à faire du contenu vertical. C'est là que je me suis fait connaître et c'est là où j'ai envie de retourner un petit peu. Et aussi un gros projet que j'ai envie de lancer, c'est... En fait, je reçois plein de questions de gens qui veulent faire comme moi des challenges de contenu comme ça, de publier tous les jours pendant 30 jours ou 60 jours. Et j'adore partager toutes mes connaissances. Vraiment, je réponds à tous les messages. Mais en fait, je me dis qu'il y a un truc qui pourrait être vraiment cool à faire, c'est de créer un peu une communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu, un peu comme moi, un peu Kali, vraiment qui mise sur la qualité plutôt que la quantité. Du coup, c'est quelque chose que je vais lancer dans le premier trimestre 2025. de créer cette communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu pour les aider sous forme de live aussi. C'est en cours de développement, ça.

  • Speaker #1

    Excellent ! Et où est-ce qu'on pourra retrouver ton travail ?

  • Speaker #0

    L'endroit, le centre, le rond-point, on va dire, c'est Instagram, parce que du coup, avec le lien en bio, et puis à la fois mes contenus et le lien en bio qui permet d'aller un peu sur toutes les plateformes. Mon pseudo, c'est Ben Films. Ben, tiré du bas, Films, F-I-L-M-S. Et puis, de toute façon, après, ça découlera sur toutes les autres plateformes, que ce soit TikTok, où c'est le même pseudo, et YouTube. C'est Benjamin Mollier, là pour le coup j'ai pris mon nom complet.

  • Speaker #1

    Écoute, merci Benjamin pour tout ton partage, vraiment incroyable, on a appris beaucoup de choses ensemble. Du coup je vous invite à aller voir vraiment les vidéos de Benjamin, enfin de toute façon tu l'as dit tout le long, t'as mis vraiment beaucoup d'efforts dans la qualité et vous allez prendre des claques visuelles avec Benjamin en termes de storytelling. Donc un énorme merci Benjamin pour son partage.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir et n'hésitez pas si vous avez des questions à des moments, n'hésitez pas à m'envoyer un DM sur Instagram et je prendrai le temps de répondre.

  • Speaker #1

    Si tu veux plus d'études de cas et d'interviews pour lancer ton activité, tu peux regarder cette vidéo. Et si tu veux passer à l'action dès maintenant pour développer ton compte Instagram, t'aimes le lien juste en dessous. Et si ce n'est pas déjà fait, abonne-toi, partage et voyage.

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🎥 Tu rêves de quitter ton job pour vivre de la vidéo, mais tu ne sais pas par où commencer ? Cette interview va te montrer que c'est possible !

🔥 Benjamin était ingénieur, travaillait à La Défense et jonglait entre son CDI et ses premiers clients vidéo.

Il collabore avec Red Bull, filme des stars du foot comme Neymar et Ronaldinho, et gagne sa vie grâce à 3 sources de revenus : clients, partenariats et formations.

Dans cette vidéo, tu vas découvrir :

- Comment il a gagné 150 000 abonnés en 30 jours

- Sa stratégie pour trouver ses premiers clients sans démarcher

- Les secrets d'une audience engagée (la règle des 70-30)

- Comment une seule vidéo "pourrie" l'a propulsé à l'international


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et je reçois un DM et en gros il me disait, je cherche un vidéaste, est-ce que tu peux être le 20 à Dubaï ? J'ai accepté du coup, on est parti au Brésil pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite on est retourné à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, on a été invité par Red Bull Racing. Du coup on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. Il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour ça, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. J'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré. J'ai arrêté de faire des hooks très violents, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours. l'algorithme. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Au bout de une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme. Niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement...

  • Speaker #1

    Nous, c'est Clémé Mimu du blog et de la chaîne YouTube Voyage en Roue. On aide les créateurs à se lancer en indépendant et à vivre confortablement de leur activité sans stress. Et ça, de n'importe où dans le monde. Puisque nous sommes nous-mêmes, digital nomades et freelance en création. Abonne-toi pour devenir un créateur nomade. Et juste avant de démarrer, si tu veux te lancer en indépendant, le plus important, ça va être de comprendre comment tu fonctionnes. C'est pour ça qu'on a créé un quiz pour déterminer ton profil de freelance. Je te mets le lien dans la bio. Salut Benjamin, bienvenue sur le podcast des Créateurs Nomades. Je suis contente de t'accueillir parce que je te suis depuis longtemps. Je suis tombée sur ton compte avant que tu atteignes les 10 000 abonnés, même peut-être encore un peu avant.

  • Speaker #0

    Ça fait un petit bout. Avant 2020, c'était bien avant.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai un peu suivi ton parcours. Ce que je te propose, c'est de te présenter en trois grandes phrases pour un petit peu permettre aux auditeurs d'apprendre à te connaître. Puis après, on va creuser les sujets croustillants de ton parcours.

  • Speaker #0

    Du coup, je m'appelle Benjamin, je suis vidéaste et créateur de contenu depuis maintenant quatre ans à temps plein, même si ça fait depuis bien avant que je me suis lancé sur les réseaux. Il y a à la fois la partie vidéaste, c'est-à-dire que je produis des vidéos pour des clients divers et variés, et la partie créateur de contenu où là, je partage mes connaissances et certaines aventures. sur les réseaux et je collabore avec des marques avec ça.

  • Speaker #1

    Et comment tout ça, ça a commencé ? C'était quoi ton point de départ pour aller vers la vidéo ?

  • Speaker #0

    En fait, ce point de départ, je ne sais pas à quoi il est dû, mais j'ai commencé la vidéo quand j'avais 8 ans. Donc j'étais tout petit et je ne sais pas pour quelle raison, mais j'ai pris le petit appareil photo numérique de mes parents et je ne le mettais jamais en mode photo, je le mettais en vidéo. Je me souviens, c'était un 2 mégapixels à l'époque, ça filmait en 360. Je filmais un petit peu tout ce qui m'entourait, je faisais des petites histoires, etc. C'était en 2004, il n'y avait pas vraiment de logiciel de montage. Ce que je faisais, c'était que je ne coupais pas la caméra. J'avais préparé un petit document Word sur le gros PC fixe à l'époque. Dès que j'avais filmé ma petite histoire, je filmais l'écran avec le document Word, avec écrit réalisateur Benjamin Mollier, acteur de point. Là, je mettais le nom de mes sœurs parce que c'était souvent les actrices dans mes vidéos. Et je scrollais avec la souris pour faire un générique de fin. sans avoir à faire de montage, parce que je ne connaissais pas le montage à l'époque. Et bref, de fil en aiguille, je me suis amélioré en vidéo, soit en montage ensuite quand je l'ai découvert, que en tournage tout simplement. Mais par contre, je n'ai pas du tout fait d'études là-dedans, parce que je voulais que ça reste un peu une passion à côté. Du coup, j'ai fait des études d'ingénieur, donc rien à voir avec ça. Et ensuite, j'ai fait un double diplôme en école de commerce. Encore une fois, pas grand-chose à voir, même si là, il y avait quand même plus de digital. Et en parallèle, je continue de faire des vidéos par passion, mais aussi pour des clients. parce qu'en école d'ingé, j'ai ouvert ma micro-entreprise à l'époque. Comme ça, j'ai fait mes premières prestas clients, j'ai pu acheter un petit peu du meilleur matériel. J'ai fait d'autres prestas, je m'améliorais et mon matériel s'améliorait aussi. Et j'ai commencé aussi à partager sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Tu te souviens de ton tout premier client ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était très bien. Presta pas du tout rentable, mais c'était un office du tourisme en Picardie.

  • Speaker #1

    Comment tu les avais rencontrés ? Comment en école de commerce, tu arrives à convaincre un office de tourisme de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, c'était avant l'école de commerce, c'était en école d'ingé. Je devais avoir tout juste 20 ans. En fait, j'ai créé ma micro-entreprise pour ça, parce que c'était la première fois qu'il y avait un vrai client qui venait vers moi. Ce qui s'est passé, c'est que quand je suis arrivé en école d'ingé, je savais faire de la vidéo, parce que j'en faisais depuis que j'avais 8 ans. Et en arrivant là-bas, j'ai découvert les bureaux de promo, les assos étudiantes, etc. Et en fait, tout le monde a vu que je savais faire des montages un peu stylés à l'époque. Quand je regarde, c'est atroce, mais... Pour l'époque, c'était pas mal. Quand les gens ont vu ça sur le campus, je suis devenu le vidéaste de l'école. J'ai fait des centaines et des centaines de vidéos. Et comme l'école, c'était un peu une grosse école, ça avait quand même pas mal de visibilité sur Facebook quand les vidéos étaient publiées pour les assos. Et du coup, c'était des entreprises de la région qui voyaient ces vidéos-là sur Facebook et qui m'envoyaient des messages sur Messenger pour me dire, une entreprise, est-ce que ça vous dirait de faire ma vidéo ? Et ce qui s'est passé aussi, c'est que les parents d'élèves voyaient les vidéos qui étaient pas mal. Il y en a un qui connaissait très bien la personne à la communication de l'Office du tourisme. Et du coup, il m'a recommandé. Et puis voilà, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    C'est trop drôle parce qu'en fait, tu as vraiment pris le système de la viralité d'aujourd'hui que tu utilises sur TikTok et Instagram, mais en version école en fait. J'adore.

  • Speaker #0

    Mais ça a été extrêmement formateur parce que du coup, j'ai fait des centaines. Enfin, du coup, c'est énorme de dire des centaines, mais c'est vraiment des centaines. J'ai dû en faire au moins 200 pour énormément d'assauts et sachant qu'il y avait des choses qui étaient quand même assez profondes. C'était pas juste des vidéos étudiantes, c'était des vidéos qui devaient être assez quali, etc. Donc ça a été extrêmement formateur. Et évidemment, toutes ces vidéos, c'était comme j'étais dans les bureaux de promo, dans les trucs, c'était gratuit. Je le faisais gratuitement, mais parce que c'est ma passion. Et donc, le fait d'avoir fait autant de vidéos gratuites... m'ont mené à gagner en compétences au fil des années et à pouvoir proposer mes services en ayant déjà des compétences assez développées dès ma première prestation. Oui,

  • Speaker #1

    tu avais déjà ton portfolio qui était construit. Comment tu gérais ton temps, justement, entre l'école d'ING et le fait de sortir 200 vidéos ? Et en plus, tu rajoutes des clients par-dessus.

  • Speaker #0

    Eh bien, je ne dormais pas. Alors, sans blague, je dors peu depuis que je suis tout psy et je ne suis jamais fatigué. Et les gens qui me connaissent, mes potes, etc. me prennent parfois pour un robot. Mais je pense que ça, c'est mon unfair advantage. C'est que je peux travailler pendant 18 heures d'affilée sans être trop fatigué. Et du coup, en fait, je faisais les cours. Ensuite, il fallait faire les révisions parce qu'il y avait tout le temps des partiels. Et en parallèle, j'avais les vidéos à monter limite pour le jour du jour au lendemain pour les différentes assos, parce qu'il y a tout le temps des événements dans l'école. Et en parallèle de ça, en plus, ça paraît beaucoup. J'avais découvert le e-commerce à l'époque et donc j'avais plusieurs boutiques. e-commerce à gérer avec des amis. Donc, il y avait plein de choses à la fois entrepreneuriales, à la fois des cours, tout simplement. Mais j'étais bien occupé. Et du coup, je dormais, mais moins que la moyenne, on va dire.

  • Speaker #1

    Et t'as dit un truc intéressant, parce que t'avais des boutiques e-commerce en plus. Qu'est-ce qui a fait que finalement, t'as choisi la vidéo, ou peut-être que t'as continué sur le côté ?

  • Speaker #0

    J'ai continué pendant un moment le e-commerce jusqu'à arrêter vers 2020. Après mon double diplôme en école de commerce, j'ai travaillé en tant que salarié. C'était plus prenant en termes de... d'horaire et de temps de transport que l'école d'ingénieurs, où parfois on avait un jour où il n'y avait pas cours. Là, je ne pouvais plus tout faire en même temps. Donc du coup, j'ai arrêté aussi parce que je voyais qu'il y avait quand même plus de potentiel avec la vidéo par rapport à toutes les compétences que j'avais accumulées. Ça aurait été dommage de ne pas partir là dessus, alors que ça commençait à décoller sur les réseaux. Mes clients étaient de plus en plus gros et donc j'ai fait un choix juste par manque de temps en réactivité.

  • Speaker #1

    Parce qu'aujourd'hui, tu as la création de contenu et tu as la partie production vidéo pour tes clients. Oui. Quand tu parles de création de contenu, tu as des partenariats dedans et tu as des contrats clients indépendants de ta création de contenu, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Les choses commençaient à bien marcher quand j'étais salarié en termes de prestations clients, au point de me poser la question de savoir si je restais ou pas. Je me suis dit, il faut prendre une décision et donc du coup, j'ai décidé de quitter le salariat pour me mettre à temps plein sur mon entreprise. Et à ce moment-là, je me suis dit, ok, là maintenant, je suis freelance, quelle est la meilleure stratégie qui pourra me faire vivre de ça relativement vite ? J'avais tous les chemins face à moi. Et j'avais beaucoup d'hésitations. Du coup, au début, comme j'aimais beaucoup YouTube depuis toujours, je me suis dit, allez, je vais essayer de me mettre à fond sur YouTube en publiant toutes les semaines une vidéo très quali. Et j'ai tenu genre un mois et demi, j'ai sorti peut-être six vidéos d'affilée, ce qui était pas ouf. Ces six vidéos m'ont rapporté peut-être 50 abonnés en plus. Et là, je me suis dit, oulala, c'est pas du tout la bonne stratégie. Surtout que le temps défilait, il fallait que je trouve des clients, quoi. En plus de mes clients un petit peu réguliers. Et du coup, à cette époque-là, donc 2021, tout le monde parlait de TikTok. Et du coup, je me suis dit, bon, je vais tenter, même si j'aime pas. pas trop ça, enfin je connaissais pas trop TikTok et j'aimais pas trop l'appli de façon générale, etc. Comme beaucoup de vidéastes d'ailleurs, parce que ça met pas trop en valeur la partie très créative, etc. C'est plus du fast content. Et du coup, j'ai quand même fait les choses bien. Mon passé d'ingénieur a ressurgi. Donc du coup, j'ai fait des tableaux Excel en analysant pendant des jours l'algorithme. En fait, je voulais comprendre l'algorithme pour pas me lancer sans rien comprendre et que ça... Du coup, toute mon énergie servait à rien. Et au bout d'un moment, je me suis dit, ok, je pense que j'ai compris. Quand j'ai fait entrer sur tout mon gros tableau Excel, avec tous les watch times, vraiment, je marquais tout, tout, tout ce que je pouvais trouver. Et je me suis dit, OK, je pense que j'ai compris ce qui marche. Et donc, du coup, je me suis fait un planning de contenu assez dense, puisque j'ai publié deux contenus assez quali par jour pendant 30 jours. Donc, 60 vidéos en 30 jours. Et en 30 jours, du coup, j'ai gagné 150 000 abonnés. Ce qui était très gros et ce qui, du coup, validait le fait que j'avais bien compris comment l'algorithme fonctionnait. Et évidemment, je me suis arrêté à 30 jours. J'ai continué à un rythme un petit peu plus... plus faible. Mais tout ça pour dire qu'en gros, à ce moment-là, je venais de me lancer en freelance et le fait d'avoir trouvé cette stratégie qui m'a permis de grossir le plus vite possible, enfin de me faire connaître le plus vite possible, a fait que très rapidement, au bout d'un an, en fait, là, je me faisais contacter par des beaucoup plus gros clients et automatiquement, ça a marché. Je n'ai jamais eu besoin de démarcher depuis que j'ai démarré.

  • Speaker #1

    Tu maintiens ton fichier Excel pour continuer de comprendre les algorithmes ?

  • Speaker #0

    Alors, je l'ai refait récemment en début d'année parce que je me suis lancé un peu le même défi, j'ai publié une vidéo par jour. pendant 60 jours sur Instagram, début 2024. Et avant de faire ça, du coup, j'ai fait à nouveau tableau Excel pour analyser l'algorithme d'Instagram, etc. Sauf que là, ma volonté n'était plus la croissance parce que j'avais déjà peut-être 10 000 abonnés sur Instagram et j'avais tous les clients que je voulais. Enfin, je veux dire, là, la stratégie, c'était juste de grossir sur la plateforme et d'opponter un petit peu ma notoriété en termes de vidéaste qui fait du contenu assez quali, pas nécessairement pour trouver des clients. Et du coup, là, le but, ce n'était pas de buzzer. surtout pas surtout pas je voulais surtout pas buzzer parce que j'ai buzzé à plein de reprises et eu du positif mais la plupart du temps c'est négatif en termes de performance pour la suite. Du coup, je ne voulais surtout pas buzzer, mais je voulais faire le contenu le plus quali possible qui puisse quand même attirer de nouvelles personnes. Et bref, c'était un peu un truc à jauger. Et ça a plutôt bien marché puisque ça a triplé mon audience sur Instagram en 60 jours, mais à plus petite échelle que ce que j'avais fait sur TikTok parce que sur TikTok, mon but, c'était de faire un maximum de vues. Là, ce n'était pas du tout le cas. Là, c'était avoir l'audience la plus quali possible.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux m'expliquer un petit peu justement, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de créateurs qui pensent qu'il faut avoir le maximum d'audience possible. Et donc le rêve du buzz justement, tu dis ah moi là je voulais pas de buzz. Qu'est-ce que ça a comme implication quand tu buzz ? C'est quoi les aspects négatifs qu'il peut y avoir derrière ?

  • Speaker #0

    Alors c'est facile à dire une fois qu'on a 500 000 abonnés sur TikTok comme c'est mon cas. Le fait d'avoir très bien marché sur TikTok a fait que ça me fait une grosse visibilité. Je suis dans les fichiers Excel des agences pour les créateurs dans le domaine de la photo vidéo qui ont plus de 100 000 abonnés. Donc c'est eux qui me contactent pour des partenariats etc. Donc ça a un avantage d'avoir buzzé et d'avoir gagné beaucoup d'abonnés. Mais d'un autre côté, je n'ai pas envie de dépendre que des marques et des collaborations parce que ça prend beaucoup de temps. Et au final, c'est très similaire à des prestations clients parce qu'on a une deadline, parce qu'on a un brief client, parce qu'on a plein de choses. Et ça restreint quand même pas mal ma liberté qui est quelque chose auquel je tiens. Du coup, moi, au fil des années, je me suis dit qu'il fallait que je diversifie mes revenus, que je ne sois pas dépendant de toutes les collabs ou de mes prestations clients traditionnels où je suis juste derrière la caméra, pas en création de compte. Et donc j'ai sorti quelques formations, quelques produits digitaux. Et le truc, c'est qu'en fait, avec une grosse audience qui certes attire les marques parce qu'ils vont un gros chiffre, c'est cool. Sauf qu'en fait, parmi tous ces gens-là, la plupart en fait, ils s'en fichent. C'est juste qu'ils se sont abonnés. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Parce qu'ensuite, ils n'interagissent plus nécessairement. Ils ne regardent plus les vidéos. Et par contre, quand on veut vendre ses produits digitaux ensuite, il y a beaucoup moins de monde, bizarrement. En me rendant compte de ça, parce qu'évidemment, je ne le savais pas forcément à l'avance. Je me suis dit, en fait, il me faut une audience qui soit beaucoup plus quali et engagée envers mon compte. pour que mes produits digitaux marchent. Et en fait, c'est un peu la stratégie long terme parce que les marques, au bout d'un moment, elles vont se désintéresser de moi parce qu'il y aura des personnes qui auront explosé après moi. En fait, les collaborations avec des marques, je vois ça comme un truc très court terme. Je ne sais pas ce que ça va donner, alors que développer une audience de personnes qui sont beaucoup plus engagées avec mon contenu, donc beaucoup plus quali, c'est une stratégie beaucoup plus long terme. Et j'ai toujours fonctionné en mode long terme, d'où le fait que ma stratégie de début d'année a été de faire un boost de qualité d'audience sur Instagram en début d'année. Parce que sur TikTok, ça ne sert un peu à rien d'essayer de booster la qualité de l'audience. Mais bref, du coup, pour avoir une communauté assez engagée pour le long terme, tout simplement. Et je fais pareil sur YouTube. Depuis un an et demi, je publie quand même très régulièrement du contenu le plus quali possible sur YouTube. Ce qui prend énormément de temps. Parce que sur YouTube, l'audience, c'est quand même l'endroit où l'audience est la plus engagée, la plus quali de tous les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Sur la chaîne YouTube, je suis allée voir quelques-unes de tes dernières vidéos qui sont vraiment très cool. Donc, je vous recommande d'aller jeter un oeil. J'avais bien aimé celle sur... Cinémagraphe, là, tu as l'air de jeter la tête dessus.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'était très connu, les cinémagraphes. Et j'ai fait son âge en story, et je crois qu'il y avait 85% des gens qui ne savaient pas ce que c'était. Et sauf que c'était le titre dans ma vidéo YouTube, c'était « J'ai fait un cinémagraphe » . Et en fait, je me disais, c'est bizarre, ça fait un peu moins de vues que d'habitude. J'ai fait de la bêtise en changeant le mot cinémagraphe ou non. Et en fait, il y a beaucoup plus de taux de clic quand j'enlève le mot cinémagraphe de mon titre. parce que les gens ne savaient pas ce que c'était.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais des conseils justement pour quelqu'un qui a envie de se lancer, d'augmenter la qualité de son audience sur Instagram ? Je sais que le hook, par exemple, c'est très important. C'est quoi tes ingrédients que tu as envie de recommander à un créateur qui a envie de se lancer maintenant ?

  • Speaker #0

    Il y a deux stratégies. Il y a la stratégie faire des vues et vraiment capter l'attention. Donc avec des hooks très punchy qu'on voit un peu partout. Les cinq choses, enfin, démarrer directement avec des trucs comme ça. Ça, c'est ce que je faisais. C'est ce que j'ai fait depuis toujours jusqu'à là. 2024 et au final en faisant ça ça fait vraiment le même contenu que tout le monde essaye de faire parce que tout le monde essaye d'attraper l'attention des gens avec des hook parfois trop même catchy et en fait depuis cette année j'ai un peu arrêté de faire ça parce qu'en fait quand on arrête de faire ça et qu'on fait des choses beaucoup plus posées quand les gens swipent et tombent sur notre contenu limite ça les fait presque souffler dans leur truc de instagram alors il ya plein de gens qui vont partir parce qu'il n'y a pas de hook justement et que les hook C'est clairement ce qui marche, mais ce n'est pas ma stratégie parce que du coup, on a une audience qui est classique. C'est l'audience d'Instagram. Par contre, dès qu'on fait du contenu qui nous ressemble, moi pour ma part, comme je suis dans le domaine de la vidéo et que je m'adresse à des vidéastes, c'est mon problème, c'est que je suis toujours obligé de faire des contenus qui sont plus qualis que la moyenne. Donc de passer énormément de temps sur chaque reel Instagram, qui parfois sur un reel Instagram, il y a 6-7 heures de montage juste pour 30 secondes ou 40 secondes, parce qu'il faut que je me démarque des autres vidéastes. Mais du coup, en faisant des reels... qui ne démarre pas avec un hook très très fort, mais avec du contenu qui est quali-esthétique visuellement. Pour mon audience, je sais que ça marche. Et du coup, je vais attirer les personnes qui ont un temps d'attention un peu plus élevé et qui sont intriguées par mon contenu, même s'il n'y a pas de hook qui les âme sonne. J'ai arrêté de faire des hooks très violents. Maintenant, c'est des trucs un petit peu plus travaillés ou un petit peu plus réfléchis. Non,

  • Speaker #1

    mais c'est intéressant parce que tu expliques vraiment que tu pars de ton audience pour construire. Le contenu qui va bien, puis l'audience que tu veux voir.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai pas fait pendant longtemps. Je visais plus essayer d'attirer un max de monde. Depuis cette année, je me rends compte qu'au final, le plus important, c'est une audience plus engagée. Donc, c'est pour ça que je mets en place cette stratégie. Et ensuite, niveau conseil pour avoir une audience quali, c'est tout simplement d'augmenter la qualité de ses contenus. Ce n'est pas facile, surtout quand on n'est pas dans le domaine de la vidéo. Vraiment, je conseille quand même de se renseigner sur comment améliorer sa vidéo, même si c'est filmé avec un téléphone. pour être un peu respecté dans sa thématique, il faut quand même faire du contenu assez professionnel. Mais en gros, c'est un long process. Selon moi, on ne peut pas démarrer comme ça, se dire, allez, je démarre de zéro sur Insta et je vais essayer d'avoir l'audience la plus quali possible. Ce qu'il faut mettre en place, c'est différentes stratégies. Il faut avoir une stratégie de vue quand même, malgré tout, pour essayer de buzzer quelques fois, de temps en temps, pas tout le temps, pour que son compte soit découvert par un max de monde. Mais de temps en temps seulement. Il ne faut pas essayer de le faire tout le temps. Donc, il faut avoir un mix de 70% de contenu instructif qui apprend vraiment des choses aux gens avec beaucoup de qualité et tenter 30% du temps d'essayer d'avoir des contenus qui ont un potentiel viral plus important pour que comme ça, quand les gens découvrent notre compte, il n'y a pas tout et n'importe quoi dessus. Il y a quand même 70% de contenu qui est quand même très quali et qui donne envie de s'abonner tout simplement parce qu'on sait qu'on va avoir beaucoup de valeur sur ce compte.

  • Speaker #1

    Donc, si tu repartais de zéro, c'est ça que tu mettrais en place ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ce que je recommande. J'ai une formation sur le sujet et c'est exactement ce que je recommande dedans. Après, c'est dur à mesurer parce qu'on ne sait pas ce que c'est qu'un contenu viral, forcément, mais parfois, on peut quand même un petit peu le savoir. Mais oui, je recommande vraiment de splitter la stratégie en deux, donc du contenu Kali, du contenu ayant un but viral, parce que le contenu Kali fait souvent beaucoup moins de vues. Mais par contre, le watch time est très bon, le taux d'abonnement est très bon, alors que sur une vidéo virale, il est beaucoup plus faible. Et de l'autre côté, les contenus viraux qui vont faire découvrir le compte, qui vont donner des coups de boost à chaque fois pour la courbe. pour que ça continue de monter.

  • Speaker #1

    Tu travailles avec une liste email, justement, si tu veux vendre des produits numériques derrière ?

  • Speaker #0

    Alors, j'aime beaucoup écrire, mais je suis très perfectionniste sur chaque mois doit être étudié, etc. Je ne peux pas écrire un truc comme ça et hop, appuyer sur envoyer. Un mail, ça me demande beaucoup de temps à écrire. Il y a plein de choses où je me dis, il n'y a pas assez de valeur là-dedans, vas-y, je saute l'idée, alors que ça pourrait peut-être intéresser des gens, mais j'ai vraiment envie que chaque email, il soit vraiment... très utile. Du coup, j'ai lancé une liste email il y a peut-être un an et demi et j'ai fait quelques stratégies avec TikTok, Instagram, ce qui fait qu'en 2-3 mois, j'ai eu 2 000 inscrits. Là, je dois avoir quasiment 3 000. Et donc, en ce moment même, je suis en train d'envoyer un email par jour quasiment parce que je suis en train de faire un lancement d'une nouvelle formation. Mais ça faisait très longtemps, ça faisait 6 mois que je n'avais pas envoyé un mail avant ça, ce qui n'est pas bien du tout. Bref, tout ça pour dire, sur ma liste email, j'envoie des emails avec un petit peu de valeur ajoutée pour les gens qui veulent se lancer dans la création de contenu et qui veulent faire du contenu assez quali et se démarquer par ça. sur les réseaux. Mais du coup, j'ai une base email, mais en fait, la plupart de mes ventes ne viennent pas de ça parce que j'envoie pas beaucoup d'emails.

  • Speaker #1

    Du coup, toutes tes ventes se passent plutôt en direct par Instagram ?

  • Speaker #0

    Même pas. La plupart de mes ventes viennent de YouTube. Parce qu'en fait, à chaque fois que je lance une nouvelle formation, alors j'ai pas beaucoup de formations, j'en ai que deux, et là, il y en a une troisième qui sort demain. Et donc, il y en a une, c'est pour développer son audience sur TikTok, Instagram Reels, où là, je partage le fameux tableau Excel qui m'a permis de... démarré au début où je partage toutes les stratégies qui m'ont permis d'exploser. J'ai celle là et j'ai une autre qui est orientée montage vidéo. Donc c'est comment maîtriser le montage vidéo sur Final Cut Pro. Et ces deux formations, en fait, quand je les ai lancées, j'ai publié une vidéo sur ma chaîne YouTube pour parler de cette nouvelle formation. Mais en mode tutoriel, par exemple, pour Final Cut Pro, c'est tutoriel complet Final Cut Pro, sauf qu'il dure qu'une demi heure alors que ma formation dure 11 heures. Et donc en gros, je donne toutes les bases vraiment sans filtre. Je donne toutes les bases. Sauf qu'évidemment, en 30 minutes, on ne peut pas apprendre tout un logiciel. Et donc du coup, à un moment de la vidéo, je dis, si vous voulez aller plus loin, j'ai créé une formation beaucoup plus complète. Donc il y a une seule vidéo YouTube sur ma chaîne à propos du montage sur Final Cut. Et cette vidéo YouTube, qui doit avoir peut-être 70 ou 80 000 vues maintenant, ça fait un an qu'elle est sortie, m'a rapporté 320 au moins de cette formation, autour de 129 euros. Donc cette vidéo était très rentable. Et pareil pour ma formation TikTok, j'ai sorti une vidéo sur comment j'ai fait pour gagner 500 000 abonnés en 6 mois sur TikTok. Et pareil, je promeux ma formation dedans. Et c'est juste parce que je n'aime pas trop promouvoir les choses, je ne suis pas du tout commercial. Et donc du coup, ces deux vidéos tournent en automatique depuis pas mal de temps et me rapportent quasiment 90% de mes ventes, je dirais.

  • Speaker #1

    Super intéressant, parce que j'allais te demander justement comment tu gérais tes appels à l'action dans Instagram, vu que tu étais sur... cet objectif de développement de produits. Est-ce que justement, tu conseilles d'avoir des appels à l'action dedans ? Là, on est parti sur une théorie Instagram.

  • Speaker #0

    Si, sur les vidéos Reels, etc. C'est une bonne chose et c'est quelque chose que je vais mettre en place. Mais il y a un truc qui marche très bien maintenant, c'est de mettre le CTA dès le départ. Parce qu'en fait, si on le met à la fin, ils auront déjà eu ce qu'ils voulaient dans le contenu et ils vont swiper, ils ne vont pas écouter. Maintenant, je vois de plus en plus de personnes qui le mettent dès le départ. Donc, ils font la petite phrase introductive pour savoir ce qu'on va apprendre dans le contenu. Et juste après ça, ils disent... Et si vous voulez aller plus loin, j'ai sorti une formation et on passe tout de suite au conseil numéro 1. En gros, il y a le CTA dès les premières secondes, donc c'est là où il y a le maximum de monde. Donc c'est ça que je vais expérimenter dans les prochaines semaines. C'est long. Je n'ai jamais fait de CTA dans mes contenus parce que je ne sais pas, j'ai l'impression que ça va saouler les gens, que je vais passer pour un vendeur, etc. Et je n'ai pas du tout envie de ça. Et au final, quand on le fait de façon honnête et transparente, etc., les gens s'en aperçoivent.

  • Speaker #1

    Mais tu faisais même pas d'appel à l'action en mode pour avoir des réactions 0 0 0 ? Ou tu avais quand même des appels à l'action qui étaient plus sur de l'engagement du public ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai testé des méthodes et c'est comme ça que j'ai grossi ma liste email, c'est avec ManyChat. C'est ça qui a fait 80% de mes inscrits sur ma liste email. Le principe c'est que je dis aux gens commentez le mot newsletter en commentaire et je vous envoie en DM le lien vers la newsletter. Et alors ça je pensais pas que ça marcherait aussi bien. A chaque fois je me dis mais qui va vous prendre le temps d'aller commenter un truc ? sachant que c'est un mot random comme ça pour recevoir un DM, etc. Et en fait, mais au bout d'une minute, quand on poste ce genre de contenu, on a déjà 30 commentaires et ça fait exploser le truc. Le nombre de vues devient énorme parce que du coup, l'algorithme, il se dit mais c'est quoi ce nombre de commentaires ? C'est les seuls moments et je pense qu'il y a eu 4 ou 5 vidéos seulement comme ça sur toutes les dizaines de vidéos que j'ai pu faire. C'est les seuls moments où j'ai fait des call to action dans mes contenus. Pour les contenus courts, je ne recommanderais pas trop de dire liker. commenter etc parce que souvent les gens je sais pas comment ça s'explique mais souvent quand on leur dit de faire un truc ils voudront pas le faire alors ça dépend des gens Mais il y a plein de gens, si on leur dit « Fais ça parce que c'est presque un ordre, likez, commentez, etc. » , ils vont se dire « Oh bah non » . Sauf s'ils sont vraiment fans et qu'ils sont très engagés ou qu'ils nous connaissent, etc. Donc je préfère pas le faire, surtout que ça gaspille du temps qui défile et donc c'est potentiellement un endroit où les gens vont partir. Donc pour les contenus courants, pour le YouTube, pour le coup, je m'en aperçois, j'avais jamais réfléchi, mais je le dis tout le temps à la fin. Je dis « Si la vidéo vous a plu, n'hésitez pas à commenter, à liker, etc. » C'est un réflexe de

  • Speaker #1

    YouTube. Voilà.

  • Speaker #0

    J'avais pas trop pensé, mais c'est vrai que je le fais à chaque vidéo.

  • Speaker #1

    Super intéressant. On est parti sur une masterclass Instagram. Attends, on est en train de dire beaucoup de choses très intéressantes, puis tu vas passer à autre chose. Donc, ce qu'on a fait, c'est qu'on t'a préparé un guide dans lequel on te répertorie les meilleures astuces pour te lancer sur Instagram, partagées par nos invités et par nos propres découvertes. Il est spécialement créé pour les créateurs qui veulent se lancer en indépendant de lien et dans la bio. Et c'est reparti, on se retrouve dans l'interview. Je voulais un peu parler aussi de ton parcours au niveau des types de clients que tu as eus. Il y a un moment donné, tu as été filmer une coupe du monde de jonglage de ballon, enfin de foot. Est-ce que tu peux nous en parler ? Comment tu t'es retrouvé là ? C'était à Dubaï, si je ne me trompe pas ?

  • Speaker #0

    Exactement. Enfin, c'était à plein d'endroits. Alors ça, c'était assez fou. Et c'est là où la création de contenu peut être magique. Parce qu'au final, il faut se dire que chaque contenu qu'on publie, c'est un peu une bouteille à la mer, avec à l'intérieur notre compte, sur les réseaux, ce qu'on fait, etc. Et forcément, si on publie toutes les semaines, au bout d'un moment, il va y avoir beaucoup de bouteilles un petit peu éparpillées partout. Et ça fait... un nombre d'opportunités qui nous arrive parce que plein de gens trouvent nos bouteilles. Donc ça a multiplié de façon exponentielle le nombre d'opportunités qui peuvent nous arriver. Et donc ce qui s'est passé, c'est que ça faisait six mois, un an que du coup j'avais quitté le salariat, que j'étais à mon compte. Et donc je continue de poster sur les réseaux sociaux. À ce moment-là, je n'avais pas encore explosé sur TikTok. Donc je n'étais pas très suivi. Je devais avoir 5000 abonnés sur Instagram, 0 sur TikTok, 5000 sur YouTube. Et il y a un footballeur freestyle, le footballeur freestyle le plus connu dans le monde, qui s'appelle Sian Garnier. qui m'a envoyé un DM sur Insta et qui m'a dit... En plus, j'étais en train de créer ma formation au montage vidéo à ce moment-là, donc j'étais focus. Pendant un mois, j'avais refusé toutes les prestas pour me focuser là-dessus. C'était un gros pari pour moi. Et donc, j'étais là en train de travailler là-dessus. C'était le 19 novembre 2021. Et je reçois un DM du coup de ce gars qui était vérifié. À l'époque, on ne pouvait pas acheter les trucs de vérifier, donc quelqu'un vérifié, c'était gros. Et je regarde, il avait 4 millions ou 5 millions d'abonnés. Et en gros, il me disait, cherche un vidéaste. Est-ce que tu peux être le 20... à Dubaï et on était le 19 et donc moi je pensais parler du 20 décembre parce qu'on était le 19 novembre et du coup je dis ah peut-être c'est pour filmer quoi en gros je disais il y a noël je vais rater noël en france bon pourquoi pas c'est pour faire quoi et il me dit non non pas le 20 décembre le 20 novembre demain je me suis quoi en plus moi j'avais j'aime bien quand tout est bien organisé etc et là il me dit demain pour être à Dubaï et il me disait pour un mois peut-être qu'on ira au brésil et en arabie saoudite mais c'est pas sûr du coup est ce que tu veux bien j'ai accepté du coup Du coup, le lendemain, j'arrive à Dubaï. Je n'y étais jamais allé. Et en plus, il n'y avait personne pour me récupérer à l'aéroport. Et quand je lui envoyais des messages sur Insta, du coup, il ne me répondait jamais. Ou alors, il me répondait genre trois heures plus tard. Sauf que moi, j'étais dans le doute permanent. Et vraiment, je commençais à regretter. Quand je suis arrivé à l'aéroport et qu'il n'y avait personne, je me disais, mais je vais regretter. Je me suis embarqué dans quoi ? Et au final, quelqu'un est venu me chercher. Et là, j'arrive dans une villa à Dubaï où il y avait six footballeurs freestyle aussi qui sont parmi les plus connus du monde. Et en gros, c'était un gros truc, un gros tournage pour filmer des freestylers comme ça, qui étaient enfermés dans une villa pendant six jours pour faire des gros challenges au jour le jour, publiés sur les réseaux sociaux, parce que comme ils sont très suivis, il y a vraiment beaucoup d'engagement pour le coup. Quand je suis arrivé, il y avait quatre autres vidéastes de Dubaï, ils ont vu que j'avais beaucoup d'expérience en vidéo. Et donc du coup, ils m'ont dit, bon ben, Benjamin, c'est toi qui lead tout le monde. Et donc du coup, en fait, il fallait faire des vidéos YouTube avec cinq caméras. Et donc du coup, moi, je gérais un peu tout le monde. Et ensuite, c'est moi qui faisais les montages. de Reels, de YouTube, de plein de trucs au jour le jour. Là, je dormais aussi peu qu'en école d'ingé. Ensuite, on est partis en Arabie Saoudite. On a fait d'autres vidéos pour Red Bull, parce que du coup, c'est un athlète Red Bull. On est partis au Brésil aussi pour aller faire un match avec Ronaldinho. Ensuite, on est retournés à Dubaï pour faire un événement avec Neymar, parce que du coup, lui, il est très connu. Donc, tous les footballeurs le connaissent. Et comme j'étais constamment avec lui, parce que j'étais son vidéaste, j'étais tout le temps avec lui. Mais H24, et on dormait très, très peu.

  • Speaker #1

    J'ai cru que t'allais dire on dormait ensemble.

  • Speaker #0

    Non, on dormait pas ensemble. On avait des sacrées suites dans les hôtels. C'était incroyable, même si du coup, je pouvais pas trop en profiter. Mais non, j'étais constamment avec lui. Et du coup, je mangeais avec lui et avec tous les autres footballeurs très connus, les agents des footballeurs. J'étais avec des très gros créateurs de contenu. Et j'étais dans un autre univers pendant un mois. On est aussi allé assister à un Grand Prix. On était invité par Red Bull Racing. Du coup, on a été avec Max Verstappen et Sergio Perez. En plus, je savais même pas qui était Max Verstappen. Peut-être que beaucoup de monde ne savent pas qui c'est. Mais en gros, c'est le champion du monde de Formule 1. pas du tout qui c'était et les gens réagissent à mes stories en disant mais qu'est ce que tu fais là bas c'est un truc de fou parce que je savais que les tickets pour accéder au paddock c'était plus de 1000 euros et les gens avaient juste accès quelques minutes au paddock moi j'étais toute la journée avec max verstappen et sergio pérez et toute l'équipe d'ingénieurs de red bull et en fait moi je devais produire les contenus que c'est anne publié en collaboration avec red bull racing et bref j'étais au milieu de tout cet univers assez fou les gens même me prenaient en photo voulait faire des selfies avec moi parce que comme j'étais qu'avec des gens connus pensaient que j'étais connu aussi Et bref, j'étais dans cet univers pendant un bon mois, sachant qu'après, du coup, j'ai fait plein de choses avec lui. Je suis reparti plusieurs fois là-bas et c'était fou. C'était un rythme extrêmement intense, mais ça m'a permis quand même de voir des personnes que je n'aurais jamais imaginé voir de ma vie et surtout de voir vraiment tous les coulisses de tout ce qui se passe et de s'apercevoir qu'en fait, tout le monde est normal quand je suis dans le vestiaire avec tous les footballeurs super connus, avec Neymar, Ronaldinho et tous ces gars-là. Mais en fait, ils sont... tous normaux. Des fois, ils sont sur leur tel à regarder TikTok. Moi, c'est ça qui me choquait. Je me disais mais ces gens là, ils sont au-dessus de tout, etc. En fait, quand on attend d'être servi à table au restaurant, ils sont tous sur TikTok ou alors ils envoient des messages normaux à leurs potes. De voir en fait que tout était complètement normal ou alors des fois pour aller à un événement, on était genre dans une Toyota Yaris parce qu'on prenait la première voiture qui nous venait. On n'était pas du tout dans des trucs avec des chauffeurs. Et des fois, on était même quatre sur la banquette de Troyes, à l'arrière, dans une minuscule voiture pour aller à un énorme événement brésilien. Alors qu'il y a plein de gens, ils arrivaient avec des super voitures. On arrivait du coup avec les footballeurs dans une truc minuscule à quatre serrés sur la banquette arrière. Plein de trucs, du coup, qui m'ont permis de vivre des expériences assez folles. Puis au bout d'un moment, comme en... En parallèle de tout ça, j'ai commencé à publier sur les réseaux. C'est à ce moment-là où TikTok a explosé pour moi. Tout ça a fait qu'au bout d'un moment, je n'avais plus trop le temps de partir à droite à gauche et de ne pas dormir pendant plusieurs jours d'affilée pour faire du montage vidéo. Du coup, j'ai un petit peu arrêté de travailler avec lui. J'ai mis d'autres potes vidéastes sur le coup. Mais c'était une expérience vraiment folle. Ah oui, et ça, c'est très intéressant. Au bout d'un moment, quand je connaissais bien Céane, du coup, le footballeur, je lui ai dit « Mais pourquoi tu m'as envoyé un DM sur Insta ? » Alors que... que je ne te suivais même pas. En fait, je ne connaissais pas qui c'était. Il m'a envoyé un DM. Il aurait pu choisir n'importe qui dans ses millions d'abonnés, un vidéaste qui le suivait au moins. Comme ça, c'était un vidéaste qui connaissait quelque chose au foot. Moi, je ne suis pas le foot, je ne connaissais rien au foot. Et du coup, j'ai dit, pourquoi tu m'as choisi, moi ? Et ça, c'est un truc que beaucoup de gros créateurs font, que j'ai découvert là-bas. C'est qu'en fait, quand ils tombent sur un contenu de quelqu'un qui a des bonnes compétences en montage vidéo, ce qui était mon cas, ou en production vidéo, ils enregistrent les posts. Et en fait, il y en a beaucoup qui faisaient ça, des gros créateurs à des millions d'abonnés, parce qu'ils cherchent souvent des vidéastes ou des personnes rapidement mobilisables comme ça sur des événements à droite, à gauche dans le monde. Et du coup, il m'a dit, j'avais enregistré un de tes posts, tu avais fait un truc ultra stylé avec une caméra 360. Et du coup, je disais quoi ? Et donc, je suis remonté dans mon fil pour aller trouver le truc. Le post datait d'il y a un an avant, donc il datait de 2020. Et en fait, c'était une vidéo mais pourrie. Enfin, pour moi, elle était nulle. Elle était trop nulle. Je venais d'avoir une caméra 360, c'était une GoPro Max. Et j'avais fait un truc. timelapse de la tour Eiffel en 360 et je le trouvais vraiment pas ouf c'était pas super quali c'était un petit peu impressionnant parce que ça tournait un peu dans tous les sens mais voilà et il m'a dit ah ouais c'est ça mais j'ai trouvé ça incroyable quand j'ai vu ça du coup je voulais trop travailler avec toi et du coup il a enregistré mon poste et du coup sur son dans ses enregistrements insta il a une catégorie filmmaker et du coup dès qu'il a besoin de quelqu'un en fait il va taper dans sa playlist de reels enregistrés et il choisit quelqu'un comme ça et du coup il m'avait choisi par rapport à ce reel que moi je trouvais pourri. Ce qui signifie bien qu'il vaut mieux publier les choses sur les réseaux plutôt que de les garder pour soi, parce que ça peut ouvrir quand même de belles opportunités. Voilà, c'était un peu long, mais comme ça vous avez tout le contexte.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu viens de dire, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de communiquer à nos abonnés, à nos membres aussi dans le campus, c'est que tu sèmes des graines en tant que créateur, puis à chaque fois que tu fais une vidéo, à chaque fois que tu fais un contenu, à chaque fois que tu parles à quelqu'un, sors de ton frigo. Montre ton travail. Si tu restes dans ton frigo, personne ne va savoir que tu existes, que tu peux aider les autres. Et des fois, on se trouve nul dans ce qu'on fait. Et pourtant, tu as un compte à 4 millions d'abonnés qui te contactent en disant « Ouais, c'est trop fort ! »

  • Speaker #0

    Exactement. Tu n'es pas l'autre.

  • Speaker #1

    Tu es en train d'aller dîner avec des champions du monde et dans le vestiaire des plus grands footballeurs du monde. C'est normal. En partie, j'ai une vidéo que je n'aimais pas.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est assez fou.

  • Speaker #1

    Je vais vous faire un message qui est hyper puissant. Et est-ce que tu avais envie de continuer de faire de la vidéo tout en étant en voyage ou c'est pas quelque chose que tu as envie de mener pour la durée ?

  • Speaker #0

    Alors là, c'était un peu extrême parce qu'effectivement, c'était un voyage. Et pour l'anecdote, j'ai battu mon record de nuit blanche d'affilée. Du coup, pendant 72 heures, pendant trois jours, on n'a pas dormi, que ce soit moi ou que ce soit lui d'ailleurs, parce qu'on a fait trois payés en trois jours. et en fait on prenait les avions la nuit et en fait je devais, parce que chaque événement était sponsorisé par Red Bull ou par différents événements, en fait il fallait que la vidéo soit prête pour le lendemain, donc l'événement du jour 1 le lendemain il fallait que je publie cette vidéo là, ensuite on avait le jour 2 en même temps qui fait que je filme et le lendemain fait que je sorte la vidéo du jour 2, donc en fait je passais mes nuits dans l'avion à l'aéroport à monter les vidéos et même à retoucher les photos parce que du coup c'est moi qui faisais aussi les photos et du coup comme on a enchaîné 3 pays et 3 très très gros événements qui étaient très... suivi donc du coup fallait que je sorte les vidéos très rapidement et du coup pendant trois nuits je n'ai pas dormi et c'était c'était vraiment fou enfin on sentait même plus la fatigue on était dans un autre monde mais du coup c'est un peu extrême de voyager comme ça en produisant du contenu après par la suite j'ai quand même voyagé de façon plus douce en produisant un peu de contenu mais comme en fait je passe beaucoup beaucoup de temps sur la partie montage encore plus quand c'est mon contenu à moi du coup parce que ça touche les vidéastes je peux pas publier en même temps que je suis en voyage c'est très très compliqué parce que mine de rien on a peu de temps. Je voyage quand même pas mal avec des amis vidéastes, mais aucun de nous est capable de sortir. Ça, c'est très courant chez les vidéastes, les photographes. C'est impossible de sortir le contenu du jour même ou même de la veille en flux tendu comme ça. En général, on publie tout dès qu'on rentre et qu'on peut se poser enfin derrière un ordi pendant toute une journée pour tout retoucher. Et à chaque fois, j'ai qu'une hâte, c'est d'enfin pouvoir rentrer derrière mon ordi pour m'enfermer pendant une semaine derrière un écran pour pouvoir tout retoucher parce que c'est impossible en voyage.

  • Speaker #1

    Tu fonctionnes en... Tu vas faire ta production, tu fais ta production, puis après tu fais le montage, la post-prod en différé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que ça demande beaucoup de temps et c'est impossible de le faire en voyage, sauf si c'est un voyage de un mois et que du coup, on accepte de passer plusieurs jours derrière l'ordi pour tout retoucher les jours d'avant. En général, ce qu'il faut se dire, c'est un jour de production vidéo, c'est au moins un jour de post-production. Donc du coup, forcément, un voyage de deux semaines, ça veut dire qu'il faudrait passer une semaine entière sur de la post-prod pendant le voyage. donc un peu gâcher la moitié du voyage là-dessus. Donc c'est pour ça que tout le monde le fait en général quand il rentre.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as une équipe ou tu fais tout tout seul ?

  • Speaker #0

    Alors jusqu'à il y a un mois, j'avais un alternant qui était là depuis quasiment deux ans parce que justement, je voulais déléguer la partie montage et certaines tâches. Ça a été une expérience très enrichissante et très bonne. Je suis tombé sur un très bon alternant qui était très sérieux. Mais en fait, c'est encore le problème avec mon type de contenu. C'est que comme je m'adresse à des vidéastes et que moi, ça fait depuis que j'ai huit ans, donc ça fait 20 ans que je fais de la vidéo. forcément un alternant de 21 ans n'aura pas les mêmes compétences que moi en colorimétrie ou n'aura pas la même vision que moi et même un freelance d'ailleurs enfin en fait comme c'est quelque chose qui est très personnel un petit peu les vidéos YouTube que je fais l'esthétique c'est moi qui l'ai développé au fil des années et puis moi j'ai mes habitudes donc forcément déléguer cette partie là c'est très compliqué et puis comme là j'avais plein de projets où je voulais un petit peu voyager être très très libre en 2025 là j'ai pas repris d'alternant à l'issue de son contrat mais je travaille souvent avec des freelances du coup avec des amis qui sont... vidéaste quand j'ai besoin de faire des gros tournages pour des marques. Mais en tout cas, je n'arrive pas à déléguer mes vidéos YouTube, ni mes contenus sur Instagram. Tous mes contenus, en fait. Je ne peux pas les déléguer parce que c'est trop mon image, c'est trop mon style de vidéo. Et les gens me suivent pour ça. Enfin, me suivaient pour ça, en tout cas, quand ils sont abonnés. Donc, je trouve ça dommage de changer. Et puis, moi, ça me passionne de faire du montage, ça me passionne de faire la vidéo. C'est juste très frustrant parce que quand je tourne quelque chose, j'ai toujours la vidéo finale en tête. Et donc, en fait, la vidéo est faite dans ma tête, mais sauf que je dois passer 5 jours à faire le montage pour... arriver au résultat que j'avais dans la tête. Et donc, en fait, pendant cinq jours, je ne fais que exécuter ce que j'ai en tête, bêtement, comme ça, derrière un ordi, au lieu de faire des tâches beaucoup plus intéressantes et productives. Donc, c'est très frustrant, mais pour le moment, je n'ai pas trouvé d'autre solution. Donc, je fais comme ça.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant parce que là, je t'ai demandé si tu avais une équipe, mais tu as vraiment parlé de la créativité, mais j'imagine que tu as plein d'autres choses au niveau de ton activité qui sont nécessaires pour la développer. Même tout bêtement de poster ton reels en tant que tel, ou peut-être te faire des recherches, ou te mâcher une partie du travail. Après ça, c'est des grands sujets.

  • Speaker #0

    Ouais, je sais, je sais. La seule chose que je pourrais peut-être déléguer, c'est la partie, et encore, parce que ce ne serait pas mon ton forcément, mais la partie publication, peut-être écrire 2-3 stories quand j'ai sorti un reel, écrire la description du reel, peut-être identifier les gens. Mais ça, à la limite, c'est la partie qui me fait plaisir parce que c'est la consécration du travail. Mais à la limite, ça aurait été ça que j'aurais pu développer, que j'aurais pu déléguer. Une autre partie aussi, c'est que j'ai créé... Un blog qui retranscrit un petit peu tout ce que je partage en reel, etc. Mais en article de blog. Donc, c'est très axé création de contenu. Comment faire de meilleures photos avec son iPhone, enfin avec son smartphone. Filmer en basse luminosité. Enfin, que des questions comme ça qu'on se pose quand on démarre. Donc, c'est un gros blog. Mon alternant a beaucoup travaillé là-dessus. Pour le coup, ça demande énormément de temps. Et donc, maintenant, il n'est plus là. Donc, évidemment, je ne poste plus. Mais cette partie, effectivement, je pourrais la déléguer à un freelance. Mais sinon, pour le reste, honnêtement, je peux me débrouiller avec ce que je fais. Et j'aime bien cette idée de... de maîtriser, d'avoir tout en main. Une phrase que j'aime bien, c'est qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et du coup, ça, j'aime bien, mais c'est pas bien. Parce qu'effectivement, pour aller plus loin, c'est quand même bien d'avoir une équipe.

  • Speaker #1

    J'avais ce blocage pendant très longtemps de pas, d'avoir le besoin de contrôler tout le processus créatif. C'est pour ça que j'étais freelance, parce que je voulais... Tu as l'idée, puis jusqu'à l'exécution, puis d'avoir tout le truc en main. Puis cette année, j'ai appris que si on voulait aller plus loin, effectivement, puis aider plus de personnes. Et à un moment donné, il y a des trucs où il fallait que j'apprenne à déléguer, mais ne pas déléguer ce pourquoi tu es bon, en fait. Ta zone de génie, ta zone de génie, c'est le montage. Donc, c'est sûr que c'est hyper difficile à lâcher. Et du coup, c'est quoi tes projets pour 2025 ?

  • Speaker #0

    Niveau projet, alors du coup, j'ai toujours quelques partenariats long terme avec différentes marques, que ce soit pour de la création de contenu ou même de la marque blanche. Là, typiquement, après-demain, j'ai plusieurs vidéos marque blanche à faire, donc où je n'apparais pas, je suis juste réalisateur dessus, pour du contenu court pour Leclerc. Donc rien à voir. Ils avaient fait appel à moi pour différentes choses, mais notamment pour créer des recettes de cuisine en mode très, très cinématographique, avec un style très léché qui donne très fin en regardant. Donc tout est filmé avec du super matos, des recettes très esthétiques. Et ça avait très bien marché quand ils ont posté. Ils n'ont jamais eu des stats comme ça niveau rétention d'audience et tout ça. d'ailleurs j'étais étonné parce que les contenus cinématographiques en général fonctionnaient un petit peu moins bien mais là ça donnait très fin et donc du coup ça a bien marché du coup ils ont refait appel à moi en gros j'ai toujours des vidéos comme ça clients qui m'intéressent beaucoup parce qu'en soi des prestations clients on m'en propose très souvent et je les refuse quasi tout le temps maintenant je les donne à des amis donc il y a toujours ces vidéos que j'aime bien faire pour certains clients à côté de ça il y a des partenariats à long terme avec certaines marques qui m'accompagnent depuis un moment et que moi j'apprécie beaucoup et qui me permettent de créer du bon contenu parce que ça me permet de prendre le temps de faire des vidéos YouTube ou des choses comme ça. Donc ça, ça ne va pas changer. C'est juste que je vais ralentir un petit peu le rythme YouTube parce qu'Instagram me manque. Et ça, c'est une de mes grosses leçons de cette fin d'année 2024. C'est que début d'année, je me suis mis à fond sur Insta. Donc je publie tous les jours du contenu très calé. Chaque vidéo que je publiais début d'année nécessitait au moins 5 ou 6 heures de montage par vidéo. Et ensuite, je me suis dit, bon, je vais reprendre YouTube en parallèle de faire les vidéos Instagram. Et au final, je me suis aperçu qu'en fait, c'est impossible d'être multiplateforme à 100%. On est obligé de faire un choix. Et je me suis aperçu, alors que c'était sous mes yeux depuis beaucoup de temps, en fait, toutes les personnes que je trouve qui font du super boulot sur... en termes de vidéos, en fait, soit il ne publie que sur Instagram, soit il ne publie que sur YouTube. Par exemple, il y a des créateurs genre OMG Adrian qui a beaucoup percé ces derniers mois. Donc, il a accumulé une énorme audience sur Instagram dans la thématique de la vidéo, ce qui est monumental. Il n'est que sur Instagram et TikTok. Enfin, il republie, mais il n'est que en contenu vertical. Il ne publie pas sur YouTube. Elaine's Mind, qui est une autre personne où j'adore ce qu'elle fait, elle ne publie que en vertical. Elle ne publie pas sur YouTube. même si elle commence à démarrer, mais il y a peut-être une vidéo tous les six mois. Et en fait, tous ces personnes où je trouve qu'ils font du super boulot, ils ne publient que sur une plateforme, alors que moi, j'essaie de tout faire en même temps, de façon la plus quali possible partout. Sauf que moi, j'adore le contenu vertical et aussi, ça a un potentiel quand même pour attirer une audience qui est beaucoup plus forte que sur YouTube, en tout cas à court et moyen terme. Je vais ralentir un petit peu YouTube et me remettre à publier sur Instagram Reels parce qu'il y a quand même beaucoup d'avantages à faire du contenu vertical. C'est là que je me suis fait connaître et c'est là où j'ai envie de retourner un petit peu. Et aussi un gros projet que j'ai envie de lancer, c'est... En fait, je reçois plein de questions de gens qui veulent faire comme moi des challenges de contenu comme ça, de publier tous les jours pendant 30 jours ou 60 jours. Et j'adore partager toutes mes connaissances. Vraiment, je réponds à tous les messages. Mais en fait, je me dis qu'il y a un truc qui pourrait être vraiment cool à faire, c'est de créer un peu une communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu, un peu comme moi, un peu Kali, vraiment qui mise sur la qualité plutôt que la quantité. Du coup, c'est quelque chose que je vais lancer dans le premier trimestre 2025. de créer cette communauté de personnes qui veulent être créateurs de contenu pour les aider sous forme de live aussi. C'est en cours de développement, ça.

  • Speaker #1

    Excellent ! Et où est-ce qu'on pourra retrouver ton travail ?

  • Speaker #0

    L'endroit, le centre, le rond-point, on va dire, c'est Instagram, parce que du coup, avec le lien en bio, et puis à la fois mes contenus et le lien en bio qui permet d'aller un peu sur toutes les plateformes. Mon pseudo, c'est Ben Films. Ben, tiré du bas, Films, F-I-L-M-S. Et puis, de toute façon, après, ça découlera sur toutes les autres plateformes, que ce soit TikTok, où c'est le même pseudo, et YouTube. C'est Benjamin Mollier, là pour le coup j'ai pris mon nom complet.

  • Speaker #1

    Écoute, merci Benjamin pour tout ton partage, vraiment incroyable, on a appris beaucoup de choses ensemble. Du coup je vous invite à aller voir vraiment les vidéos de Benjamin, enfin de toute façon tu l'as dit tout le long, t'as mis vraiment beaucoup d'efforts dans la qualité et vous allez prendre des claques visuelles avec Benjamin en termes de storytelling. Donc un énorme merci Benjamin pour son partage.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir et n'hésitez pas si vous avez des questions à des moments, n'hésitez pas à m'envoyer un DM sur Instagram et je prendrai le temps de répondre.

  • Speaker #1

    Si tu veux plus d'études de cas et d'interviews pour lancer ton activité, tu peux regarder cette vidéo. Et si tu veux passer à l'action dès maintenant pour développer ton compte Instagram, t'aimes le lien juste en dessous. Et si ce n'est pas déjà fait, abonne-toi, partage et voyage.

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