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#05 - Amitiés & ruptures amicales cover
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D'amour et d'Go fraîches

#05 - Amitiés & ruptures amicales

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26min |27/06/2025
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#05 - Amitiés & ruptures amicales

#05 - Amitiés & ruptures amicales

26min |27/06/2025
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Description

Enchantée, je suis Camille :)


Ici on partage, on papote et on s'exprime pleinement.


Aujourd'hui on va parler amitié et rupture amicale.


Notre monde met beaucoup en avant les ruptures amoureuses, nous y sommes plus ou moins préparés mais quand est-il des ruptures amicales ? Elles sont pourtant tout autant (voir plus) difficiles.


Dans cet épisode je te fais part de mon expérience autour des ruptures amicales. Ce qu'elles ont révélé chez moi et toutes les leçons que j'ai pu en tirer. Je te raconte des anecdotes et je te partage également la perception que j'ai aujourd'hui de l'amitié.


J'espère que cet épisode te parlera ou te donnera matière à réfléchir.

Si l’épisode t’a parlé, n’hésite pas à le partager à quelqu’un qui a besoin d’entendre ça 💛

Au plaisir d'avoir ton retour sur le sujet :)


Bonne écoute !


Ta Go Cam 💫


Retrouve D'amour et d'Go Fraîches sur Instagram : https://www.instagram.com/damouretdgofraiches/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bavardage du jour, bonjour ! C'est votre gosse au micro et on se retrouve aujourd'hui pour parler amitié et rupture amicale. Parce que je trouve, on parle beaucoup de rupture amoureuse mais on n'est pas vraiment préparé à vivre des ruptures amicales. Et personnellement, dans toute mon existence, dans mes 31 années d'existence, j'en ai vécu des ruptures amicales. Et dernièrement, j'en ai vécu des très difficiles. Et en vrai de vrai, les ruptures amicales c'est... ultra douloureux et je pense que c'est autant douloureux parce qu'en fait on n'y est pas préparé. Quand on se met en couple avec quelqu'un ou qu'on tombe amoureux, on part du principe que potentiellement on va souffrir, que on va vivre une rupture, etc. On n'est plus préparé aux ruptures amoureuses qu'aux ruptures amicales. Je pense que c'est un sujet qui est important à aborder parce que tous au cours de notre existence, on traverse des ruptures amicales plus ou moins difficiles. plus ou moins violentes, plus ou moins douloureuses. Et je pense que c'est un sujet qu'on ne peut pas mettre sous le tapis parce que c'est important de comprendre pourquoi ça arrive, comment on peut les aborder, comment on peut essayer de se relever au mieux et comment surtout on peut avancer sans avoir ce poids-là et cette douleur-là qui reste ad vitam aeternam. D'aussi loin que je me rappelle, je sais déjà qu'en primaire, L'amitié, c'était un sujet délicat. J'avais des copines que j'avais rencontrées en maternelle avec lesquelles je suis allée à la même école primaire. Et en fait, déjà dès l'école primaire, il y avait un peu ce sujet-là d'exclusion, d'abandon, où mes copines de maternelle ne voulaient plus jouer avec moi. C'était, voilà, on t'exclut de nos jeux dans la cour de récré et tout. Et moi, en fait... coûte que coûte, j'avais trop envie d'être copine avec elle et donc je voulais pas lâcher le steak et j'étais là genre j'en souffrais vraiment je rentrais chez moi, je disais à mes parents oui machine et machinette elles veulent plus jouer avec moi, j'étais trop triste et mes parents me disaient bah c'est pas grave t'as qu'à aller jouer avec d'autres filles ouais sauf qu'en fait bah moi ces filles là c'était mes copines depuis la maternelle et en fait ce sentiment d'exclusion je pense qu'il a marqué ma vie parce que à chaque fois que j'ai eu des ruptures amicales je me rends compte qu'il y a eu toujours des comportements toxiques et néfastes avant la séparation ultime. Ça veut dire qu'en gros, je pense qu'en amitié, je me suis toujours accrochée corps et âme aux personnes quand bien même elles ne me faisaient pas forcément du bien. Et en fait, j'ai toujours attendu le point de non-retour et le coup de massue pour m'éloigner ou me séparer des personnes. Et parfois même, les personnes n'étaient pas cool avec moi et c'était elles qui partaient plutôt que moi. Ça veut dire qu'en gros, j'ai toujours eu un peu ce rapport aux gens où je n'avais pas envie de rentrer en conflit, je n'avais pas envie d'être dure avec eux. Et en fait, je préférais être entourée de personnes qui ne me faisaient pas forcément du bien, plutôt que d'être seule. Et je pense qu'au fond de moi, j'avais une forme de blessure, de l'abandon ou du rejet, où en fait, je préférais faire tout pour que les personnes m'aiment bien, plutôt que de juste tout simplement aller vers des personnes qui m'apprécient pour ce que je suis réellement. Et voilà, qui sont juste positives et good vibes avec moi. Et c'est ouf parce que c'est quelque chose que j'ai compris genre l'année dernière à 30 ans. Et j'ai compris que j'avais ce comportement-là et ce besoin-là d'être validée, appréciée par les gens qui m'entourent. Et en fait, je m'en suis débarrassée et ma vie depuis a forcément grave changé. Parce qu'aujourd'hui, je n'ai plus envie d'être surentourée. J'ai plus envie d'avoir des semblances d'amitié dans lesquelles en fait je dois juste être souple. pour que ça se passe bien. Aujourd'hui, j'ai envie d'avoir des amis qui m'aiment et m'apprécient pour tout ce que je suis dans mon ensemble et qui comprennent mon mode de fonctionnement et qui acceptent qu'on ne fonctionne pas forcément de la même manière et qui ont en fait de la considération pour ce que je suis, ce que je deviens, ce que j'incarne et qui en fait respectent tout simplement ma personne. Et en vrai de vrai, avant, ce n'était pas vraiment le cas. Je m'entendais bien avec quelqu'un, j'allais... Voilà... Prendre soin de cette personne. J'allais prioriser son bien-être au détriment du mien. Et c'était pareil en amour, bien évidemment. Mais là, on va se focus sur la partie amitié. Enfin, quoique d'ailleurs, je me suis toujours dit qu'il fallait que je me préserve beaucoup en amour après une relation qui a été très, très difficile à vivre, dans laquelle, en fait, mon partenaire était finalement mon pire ennemi. Et ça, quand on découvre ça, c'est difficile. Mais j'en parlerai. sûrement dans un autre épisode. Attendez, il faut que je boive un coup, pardon. Donc oui, je disais qu'avant, je me préservais beaucoup sur la partie amour. J'étais en grosse protection sur la partie, voilà, quand je faisais des rencontres avec des hommes, etc. J'étais vraiment en surprotection. Et en fait, j'avais complètement... Enfin, j'avais pas pris en compte qu'il fallait aussi que je me préserve de toute personne qui se prétend être mon amie. Et en fait, j'avais une façon de donner et d'être avec mes amis qui, voilà, me mettaient complètement de... côté et en fait je négligeais mon bien-être, je négligeais mes besoins j'arrivais pas à exprimer ce dont j'avais besoin, mes émotions, ce qui me faisait du mal etc et en fait je mettais un peu sous le tapis les choses qui me dérangeaient mais je sais même pas si j'avais conscience que les choses me dérangeaient et en fait je laissais passer des comportements en soi irrespectueux et anormaux parce que je pense que j'avais ce besoin-là d'être entourée. J'ai toujours priorisé le bien-être des autres au détriment du mien et en fait en amitié, je me suis rendue compte l'année dernière que c'est pas vivable et que en gros ça biaise les relations parce que les personnes sont là près de toi quand t'es souple et que tout va bien et que tu dis jamais non, tu dis jamais merde et que tu remets pas les personnes à leur place, forcément tout se passe bien dans le meilleur des mondes mais toi derrière t'empathies. et c'est sûr que quand... en amitié t'es souple, tu dis jamais non tu remets pas les personnes à leur place tu rentres pas en conflit, tu laisses passer un peu les comportements qui sont pas ok et genre tu mets sous le tapis chaque petit embrouille, chaque petit conflit etc forcément les gens restent près de toi et t'aiment pour ce que tu sembles incarner, en fait y'a pas de vague donc forcément c'est cool d'être pote avec toi, mais le truc c'est que quand tu prends conscience de ça ... et que tu te réveilles et que tu te dis mais attends, ça, ça me dérange, et que tu commences à dire ouais, mais là, ce que tu es en train de faire, ça me dérange, ben en fait, les gens n'ont plus le comportement qu'ils avaient avec toi. Ils sont là genre ah ouais, mais t'as changé, on ne peut plus rien te dire, ah, t'es bizarre toi, enfin maintenant, tu sais dire non. Genre en fait, les gens, tu les secoues, tu les réveilles, et ils sont là genre ben elle est passée où la camille gentille, qui ne disait rien, qui ne faisait pas de vagues, qui était voilà assez souple, qui disait ok à tout. Et en fait, c'est là où on se rend compte qu'on a vécu peut-être potentiellement des amitiés biaisées parce qu'on allait tout le temps dans le sens de l'autre. Mais moi aujourd'hui, je sais que je ne peux aller que dans mon sens. En fait, je me suis rendu compte à quel point j'avais vécu peut-être beaucoup de ruptures amicales parce qu'à chaque fois, je m'oubliais dans les relations. Je ne priorisais pas mes besoins, je n'arrivais pas à exprimer mes besoins. Je ne rentrais jamais en conflit et donc forcément, il y a un moment où ça pète. Il y a un peu la goutte de trop qui arrive et puis on se retrouve un peu face à soi en se disant « mince, peut-être que si j'avais exprimé mes besoins ou si j'avais su juste parler et dire ce que je ressentais, peut-être que la relation n'en serait pas arrivée jusqu'à ce stade de rupture brutale ou alors même peut-être juste que moi naturellement je me serais détachée et je serais allée vers des amitiés dans lesquelles je suis beaucoup plus valorisée et beaucoup plus respectée. » Et c'est... Ouais. Enfin vraiment je me suis rendue compte à quel point... je ne me mettais pas au cœur de la relation et à quel point je laissais tout le temps passer les autres avant moi. Et ça m'aura valu, mais vraiment des ruptures douloureuses, des amitiés pas forcément sincères, peut-être même parfois toxiques. Et du coup, quand on se rend compte de tout ça, c'est super difficile à vivre. Il y a un truc aussi dans mes amitiés où en fait, je me suis rendue compte qu'on est dans une génération qui... priorise énormément les copines, les amis, etc. Et en fait, je trouve ça à la fois génial et à la fois pas ouf quand ce comportement-là, il vise à ne plus avoir de jardin secret, ne plus avoir de libre-arbitre. Et en fait, je trouve que ça peut vite être étouffant. Il y a des amitiés, je trouve, qui dirigent un peu et visent un peu à contrôler l'autre. Ça veut dire que quand tu prends des décisions qui te sont propres et qui sont pour toi, En fait, tes amis ne sont pas censés être d'accord ou pas d'accord. Elles sont censées te soutenir à partir du moment où tes décisions te font du bien et te permettent de t'épanouir. Et je trouve que, moi en tout cas personnellement, j'ai eu une rupture amicale avec des amis avec qui j'étais pourtant très proche. Et en fait, ça ne fonctionnait plus parce qu'elles avaient une façon d'être amies avec les gens où elles mettaient leur grain de sel dans absolument tout ce que les gens autour d'elles vivaient. Et moi, j'arrivais à un stade où j'avais besoin... De prendre des décisions et de vivre ma vie en mon âme et conscience parce que c'est ma vie et que je fais bien ce que je veux dans ma vie et quand bien même certaines personnes ne peuvent pas comprendre certaines décisions, en fait je ne suis pas là pour correspondre et rentrer dans un moule qu'on veut m'imposer. Et en fait ça a commencé à créer des tensions, où en fait je me suis dit mais c'est un truc de fou parce que tous les choix que je prends me font me sentir de mieux en mieux et me permettent de m'épanouir mais derrière j'ai des amis qui ne valident pas ces choix-là. et qui n'acceptent pas l'idée que mes décisions me rendent heureuse parce que ça ne rentre pas dans leur vision de la vie. Et en fait, je me suis sentie étouffée. Vraiment, j'avais l'impression d'être en cage. Et ça a été super difficile parce que ces amis-là ont été là à un moment clé de ma vie où j'étais vraiment au fond du seau et elles m'ont aidée à me relever. Et quand il y a eu cette rupture-là et cette séparation-là, je me suis dit, merde ! Je suis en train de m'éloigner et de vivre une rupture avec des personnes qui ont été pourtant très présentes. Et j'avais une forme de redevabilité en moi, comme si en fait je leur devais d'être forever and ever présente dans leur vie et tout, parce qu'elles ont été là un instant T de ma vie. Mais en fait, avec du recul... Je pouvais pas forcer la relation parce que dans mon évolution et dans la façon dont j'ai voilà processé mes blessures, comment j'ai guéri, comment j'ai pris soin de moi etc en fait j'avais... ça marchait plus avec ces amis là et en gros on était trop différentes et on a une vision différente de la vie qui s'est mis en place et du coup bah c'était la suite logique en fait qu'on ne soit plus amis sauf que ça a été très très brutal et je trouve que la brutalité dans les ruptures amicales C'est hyper difficile. Je pense qu'il y a des ruptures qui peuvent se faire dans la douceur, c'est des séparations douces. Mais moi, personnellement, cette rupture-là, elle a été hyper difficile. Et en fait, même par la suite, j'ai vécu de l'anxiété sociale, où dès que j'avais une petite accroche avec une amie, vraiment, j'avais de l'anxiété, je paniquais parce que j'étais là. Mais en fait, si ça se trouve, elle aussi, en fait, elle va me lâcher parce qu'elle n'est plus en accord avec ce que je suis, etc. Et en vrai, j'avais hyper peur. Et ça, c'était il n'y a pas si longtemps, en vrai. C'était il y a quelques mois, on va dire, c'était en novembre 2024. Et donc, j'ai fait pas mal d'anxiété sociale. Et à un moment donné, je me suis dit, mais dans tous les cas, t'es en train de t'épanouir, tu deviens hyper heureuse, joyeuse. T'es là, tu mènes tes projets, tu te libères, t'es en train de... Ouais, tu ressens de la joie en toi. Les gars, parfois, j'ai envie de pleurer de joie tellement, genre, je suis heureuse de qui je deviens. C'est une folie. Et donc, je me suis dit, si qui tu deviens ne plaît plus à certaines amies, En fait, c'est pas grave, laisse couler. Voilà, sois toi-même, donne ce que tu peux. Je sais que je suis quelqu'un qui traite les gens avec bienveillance, respect, je ne fonctionne pas avec intérêt dans mes relations. Et du coup, j'ai lâché vraiment prise en me disant, bah, tu sais quoi, laisse la vie faire. Ceux que ça va déranger, celles et ceux que ça va déranger, et bah ça les dérangera et c'est pas grave, mais je t'en supplie Camille, ne te trahis plus pour plaire à des gens. Ça ne fonctionne pas comme ça, à chaque fois tu vas finir déçue. Parce que si tu te trahis pour rentrer dans un moule, t'entendre avec quelqu'un, être dans un groupe d'amis, être accepté quelque part, ça veut dire que c'est pas réellement... enfin, c'est-à-dire que cet endroit n'est pas réellement pour toi puisque tu es obligé de te travestir pour y être. Donc, voilà, j'ai réussi à lâcher prise et à me dire, en fait, en étant purement et terriblement moi, en embrassant mon authenticité, je saurai auprès de qui... Je me sens bien et au prix de qui je dois être. Mais ça a été hyper difficile et ça m'aura demandé de vivre une rupture amicale déjà choquante, plus ensuite de gérer mon anxiété sociale par rapport à ça et en fait de me dire je peux pas vivre avec cette épée d'amoclès là en me disant peut-être que mon authenticité va déranger et j'ai peur de perdre telle ou telle personne. Non, en fait j'ai plus peur de perdre qui que ce soit à partir du moment où je suis convaincue que je vais pas me perdre moi, ça c'est vraiment l'essentiel dans ma vie. Je veux plus jamais me perdre pour entrer dans un moule, être dans une relation, avoir tel ou tel ami, c'est hors de question. Entre parenthèses, je sais pas si vous entendez des petits cuicuis derrière, j'ai les fenêtres ouvertes parce qu'il fait très chaud et il y a beaucoup d'oiseaux derrière chez moi, voilà. Donc si vous entendez des cris, ce sont des oiseaux, vive la nature. Donc en gros, mon rapport à l'amitié a beaucoup changé et aujourd'hui, je sais que j'ai des amis... sur lesquelles je peux compter, je sais qu'on a des différences et j'embrasse ces différences et je remercie ces différences parce qu'elles permettent de nourrir des parties de moi. Chaque différence chez quelqu'un permet de nourrir une partie de nous, permet de révéler une partie de nous et je trouve qu'on n'est pas censé être entouré que de personnes qui nous ressemblent, nous correspondent, sont 100% identiques à nous, bien au contraire. Et moi j'adore ces amitiés-là où on n'a pas forcément la même façon de penser. On n'a pas forcément le même schéma de vie, les mêmes ambitions. Et à partir du moment où on se considère, on se respecte, on se valorise et on est sincères les unes avec les autres, les uns avec les autres, en fait, pour moi, c'est ça l'amitié. Et surtout, surtout, genre, on rigole. Genre, on rigole. Pour moi, vraiment, l'amitié, c'est on passe des bons moments, on rigole, on se soutient. On est capable de s'appeler quand on a une galère, de se soutenir. de s'apporter de l'affection. En fait, une amitié, c'est être pleinement vu par l'autre. Et ouais, c'est vraiment la considération. C'est considérer les émotions de l'autre, considérer ce que la personne est en train de vivre, considérer son identité, parce qu'on est tous en train d'expérimenter cette vie pour la première fois. Personne n'a la recette miracle de la vie. Et en fait, on doit tous vivre nos propres expériences pour venir compléter notre âme, notre être. Pour grandir dans cette vie, apprendre des choses, retenir des leçons. Et finalement, suivre le chemin de sa propre existence. Et en fait, je pense qu'il faut respecter ça. Il faut comprendre qu'on n'est pas tous là pour les mêmes raisons et qu'on va parfois vivre des expériences qui vont être propres à nous. On est là pour, je pense, réparer certains schémas, par exemple familiaux, ou juste vivre tout simplement nos propres expériences et en tirer nos propres leçons. Et donc, je pense qu'il faut avoir une vraie tolérance envers ce que chacun vit. éprouvent, traversent et en fait l'amitié pour moi c'est ça, c'est un cocon, c'est un espace où on peut être profondément soi et où on n'a pas besoin de se travestir pour être accepté quoi. D'ailleurs dans cette logique d'expérimentation et chacun son chemin de vie etc je pense aussi que dans les ruptures amicales on n'est pas nécessairement obligé de comprendre pourquoi l'autre part et on n'est pas obligé de comprendre genre pourquoi ça fonctionne pas. En fait faut pas chercher trop à intellectualiser tout tout le temps. Quand il y a une dispute ou quand il se passe quelque chose type dispute, argument, etc., on peut essayer de comprendre le point de vue de l'autre et pourquoi ça ne marche pas. Mais parfois, juste les gens partent ou les gens ont un comportement qui est inexplicable et inattendu. Et en fait, je pense qu'on n'est pas nécessairement obligé de tout comprendre. Juste parfois, c'est la vie. En fait, on avance chacun sur son chemin. On évolue chacun à une certaine vitesse, à un certain niveau. On comprend certaines choses. on développe certains... Ouais, une certaine sensibilité, une certaine vision de la vie, etc. Et juste parfois ça marche plus et ça match plus avec certaines personnes. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être beaucoup plus libre dans toutes les relations que je mène dans ma vie. Et même quand je rencontre quelqu'un de nouveau, je vais avoir exactement le même tempérament que quand je suis avec quelqu'un que je connais depuis des années. Quand je dis le même tempérament, forcément je vais être un peu moins extravertie sûrement. Mais en tout cas, je vais apporter la même sincérité sur la table et en fait, je vais valoriser le moment de la même manière. C'est-à-dire que quand je rencontre quelqu'un de nouveau ou que je ne sais pas, je suis dans un nouveau groupe de filles, je participe à un événement, je rencontre quelqu'un à une soirée, bon bref, j'en sais rien, juste je rencontre une nouvelle personne, et bien en fait, je vais apporter la même sincérité, je vais y accorder exactement la même valeur que quand je retrouve mes amis et qu'on passe un moment de qualité ensemble. Pour moi, c'est la même chose, le temps que je passe avec d'autres humains. Pour moi, ça a une valeur spécifique. Mais par contre, je ne vais pas forcément avoir d'attente sur la longévité de la relation, sur l'implication de l'autre, etc. En fait, moi, je n'ai plus d'attente envers qui que ce soit. Je suis super honnête et je pense que c'est lié à ma dernière rupture amicale qui m'a vraiment traumatisée, où en fait, je n'ai plus d'attente. Ça veut dire que... que je gère mon bonheur, je gère mes business, je gère ma vie, je m'occupe de moi et en fait, je n'attends de personne d'autre que moi d'être, voilà, j'attends rien, en fait, de personne. Je sais que j'ai de l'amour autour de moi, j'ai une famille ultra présente et aimante qui est à l'écoute et ça, j'en suis hyper reconnaissante. Je sais que j'ai des amis qui sont là si j'ai besoin, je sais que je peux les appeler mais dans les faits, j'attends rien de personne. J'ai un amoureux qui est exceptionnel et qui est là à chaque fois que j'ai besoin, mais je n'ai pas d'attente. C'est-à-dire que je ne compte pas sur le comportement des gens pour aller bien. En fait, je m'auto-gère et j'ai l'impression d'avoir plus de légèreté dans mes relations, que c'est beaucoup plus fluide, que c'est aussi beaucoup plus joyeux, il y a plus de lâcher-prise. Pendant quelques mois, j'étais vraiment en tension. dans mes relations, j'avais du mal à lâcher prise, j'avais du mal à... Parce que j'avais ce trauma-là de ma rupture amicale où j'ai été vraiment choquée de ce qui s'est passé, de la brutalité, comment ça s'est passé. Et du coup, j'étais moins à l'aise, j'avais une forme de repli et de méfiance. Et en fait, je suis super contente d'avoir réussi à lâcher prise. Et juste d'être naturelle, spontanée, d'avoir la même énergie. Peu importe avec qui je suis, je serai fidèle à moi-même et en fait je sens vraiment que là je ne peux plus jamais me trahir parce que j'ai épousé mon authenticité et que je préfère être rejetée d'un endroit instantanément parce que mon énergie ne matche pas avec l'endroit plutôt que de m'y enterrer et d'être finalement rejetée beaucoup plus tard. après m'y être attachée et enfin voilà je m'évite une souffrance en fait tout simplement. Il y a une anecdote qui date de l'époque de quand j'étais étudiante, j'avais un bête de pote, genre vraiment c'était mon meilleur ami, on était tout le temps ensemble et en fait du jour au lendemain suite à un drama qui le regardait lui, il m'a dit voilà Camille moi je peux plus être amie avec toi parce que j'attends de mes amis qu'ils aient tout le temps mon dos, qu'ils soient tout le temps d'accord avec moi blablabla. On n'était pas d'accord sur le sujet et il m'a dit, voilà, moi, je ne veux plus être amie avec toi. C'était radical. Et en fait, je me suis retrouvée vraiment, littéralement, à pleurer devant lui, à lui dire, mais moi, j'ai envie d'être amie avec toi. Mais moi, je veux être amie avec toi. Et avec du recul, mais vraiment, là, moi d'aujourd'hui, mais je me serais dit, mais un peu de dignité déjà d'une. Et surtout, enfin, on ne quémande pas l'amitié de qui que ce soit. On ne quémande pas le respect de qui que ce soit. On ne quémande pas l'attention de qui que ce soit. Et ni la considération de qui que ce soit. Et en fait, genre quand quelqu'un te... Parce qu'en plus, moi, ça m'avait blessée. C'est-à-dire que le mec avait un comportement hyper négatif vis-à-vis de ma personne. Il n'y avait plus de considération. C'était genre lui hyper égoïste qui n'avait pas eu ce qu'il voulait. Donc du coup, il était dans le rejet de notre amitié qui avait pourtant... Voilà, ça faisait des années qu'on était amis. Ça avait quand même de la valeur, etc. Mais comme ça n'allait pas dans son sens, et bah tout de suite il m'a nexté en mode je veux plus jamais être amie avec toi et en fait c'était hyper radical parce que versus toutes les années qu'on a passé ensemble tous les moments qu'on a passé ensemble etc et je me dis mais c'est ouf parce que à ce moment là la personne elle te manque de respect elle ne te considère pas et tu te retrouves à pleurer devant cette personne en quémant dans son amitié et en fait mais jamais mais plus jamais de la vie en vrai je préfère être vraiment 100% moi et avoir une amie, une très très bonne amie, plutôt que de me retrouver à devoir supplier les gens de m'apprécier. Enfin, ah ouais, non, c'est pas possible. Ah ouais, quand je repense à ça. Et en plus, je me dis, dans toutes les amitiés dans lesquelles j'ai eu des ruptures et des séparations, il y a toujours, toujours, toujours eu beaucoup de signes avant-coureurs. Ça a toujours été des relations un peu, ouais, toxiques, négatives, où en fait, les personnes abusaient de cette gentillesse de... de ma patience, de ma loyauté. Les gens abusaient, ils tiraient sur la corde, tiraient sur la corde, tiraient sur la corde. Et en fait, moi, comme je vous ai dit, un peu people pleaser, que je me mettais de côté, etc., je ne me rendais pas compte du problème. Et en vrai, je laissais passer tellement de choses, alors que c'était à moi de quitter les relations et de dire stop, je n'en peux plus. Et aujourd'hui, je suis capable de le faire et je suis trop fière en vrai. C'est génial de pouvoir dire... bah Non, ça j'accepte pas, ça j'accepte pas. Par contre on en parle, je te considère, je t'explique mes limites, je te fais part de mes besoins. Maintenant si ça te plaît ou ça te plaît pas, la balle est dans ton camp. Mais en tout cas, ça ça me convient pas. Et je trouve que c'est génial d'arriver à faire ça et je me dis mais enfin ! Parce que quand même, Cam, t'as 31 ans. Donc il était temps, voilà. En tout cas, si toi qui m'écoutes, tu traverses une... Rupture amicale, voilà je t'envoie beaucoup d'amour, de soutien et de plein une pluie de coeur, coeur, coeur, coeur, coeur sur toi. Je sais à quel point c'est difficile, surtout quand parfois ce n'est pas de notre fait, mais je pense qu'avec le temps on se rend compte que certaines amitiés ne peuvent pas matcher avec la personne qu'on devient tout simplement et que tant qu'on reste fidèle à soi-même, c'est pas grave de perdre des gens. Et je pense que même quand on se découvre et qu'on prend le temps de se découvrir, de s'affirmer, d'embrasser son authenticité, c'est même logique qu'on perde certaines personnes parce qu'on s'affirme et donc du coup, on attire à soi des personnes qui nous ressemblent et on laisse partir les personnes qui ne nous conviennent plus. Et en fait, je pense qu'on a beaucoup valorisé l'amitié, les liens amicaux comme les amis, c'est la famille et tout. Je pense que ça marche dans des amitiés où on est ultra sincère et où on est terriblement authentique. Et que ça, oui, on peut parler de liens familiaux, parce que par exemple, moi, dans ma famille, c'est de l'amour inconditionnel. Peu importe comment chacun est, on s'aime et on se soutient. Et en fait, quand je parle d'amitié, moi, c'est ça que je perçois. Et en fait, je ne peux pas être amie avec tout le monde, parce que l'amour inconditionnel, il ne peut pas être porté par tout le monde. Ce n'est pas possible. Et du coup, ben voilà, rester authentique. Vraiment, favorisez votre authenticité, apprenez à exprimer vos besoins. Et petit à petit, je pense que plus on grandit, moins on va traverser des ruptures amicales douloureuses parce qu'en fait, l'authenticité... Un bon coup d'authenticité, c'est comme un bon coup de karcher, ça nettoie tout. Les gens qui doivent rester restent, les gens qui partent partent, et les gens qui doivent rentrer dans votre vie, rentreront. Je pense qu'on n'a pas rencontré toutes les personnes de notre vie encore. Et jusqu'à ce qu'on est là, tant que notre cœur bat, on peut rencontrer du monde finalement. Donc voilà, en tout cas, je vous souhaite plein de belles choses. Parfois je dis tu, parfois je dis vous. On est en train d'apprendre, j'expérimente, je pratique. Mais en tout cas, prenez soin de vous toujours. Vous méritez d'être vous vraiment partout. Ne freinez jamais votre authenticité, c'est hyper important. Et je vous souhaite à tous de shine, parce que vous êtes tous des soleils et que vous êtes tous incres. Toi là qui m'écoutes là, toi, ouais toi, t'es incre. Prenez soin de vous. Bisous ! Et si le podcast t'a plu, n'hésite pas à mettre 5 étoiles, à me laisser un petit commentaire et à glisser dans mes DM pour qu'on en discute. Bisous bisous !

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Enchantée, je suis Camille :)


Ici on partage, on papote et on s'exprime pleinement.


Aujourd'hui on va parler amitié et rupture amicale.


Notre monde met beaucoup en avant les ruptures amoureuses, nous y sommes plus ou moins préparés mais quand est-il des ruptures amicales ? Elles sont pourtant tout autant (voir plus) difficiles.


Dans cet épisode je te fais part de mon expérience autour des ruptures amicales. Ce qu'elles ont révélé chez moi et toutes les leçons que j'ai pu en tirer. Je te raconte des anecdotes et je te partage également la perception que j'ai aujourd'hui de l'amitié.


J'espère que cet épisode te parlera ou te donnera matière à réfléchir.

Si l’épisode t’a parlé, n’hésite pas à le partager à quelqu’un qui a besoin d’entendre ça 💛

Au plaisir d'avoir ton retour sur le sujet :)


Bonne écoute !


Ta Go Cam 💫


Retrouve D'amour et d'Go Fraîches sur Instagram : https://www.instagram.com/damouretdgofraiches/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bavardage du jour, bonjour ! C'est votre gosse au micro et on se retrouve aujourd'hui pour parler amitié et rupture amicale. Parce que je trouve, on parle beaucoup de rupture amoureuse mais on n'est pas vraiment préparé à vivre des ruptures amicales. Et personnellement, dans toute mon existence, dans mes 31 années d'existence, j'en ai vécu des ruptures amicales. Et dernièrement, j'en ai vécu des très difficiles. Et en vrai de vrai, les ruptures amicales c'est... ultra douloureux et je pense que c'est autant douloureux parce qu'en fait on n'y est pas préparé. Quand on se met en couple avec quelqu'un ou qu'on tombe amoureux, on part du principe que potentiellement on va souffrir, que on va vivre une rupture, etc. On n'est plus préparé aux ruptures amoureuses qu'aux ruptures amicales. Je pense que c'est un sujet qui est important à aborder parce que tous au cours de notre existence, on traverse des ruptures amicales plus ou moins difficiles. plus ou moins violentes, plus ou moins douloureuses. Et je pense que c'est un sujet qu'on ne peut pas mettre sous le tapis parce que c'est important de comprendre pourquoi ça arrive, comment on peut les aborder, comment on peut essayer de se relever au mieux et comment surtout on peut avancer sans avoir ce poids-là et cette douleur-là qui reste ad vitam aeternam. D'aussi loin que je me rappelle, je sais déjà qu'en primaire, L'amitié, c'était un sujet délicat. J'avais des copines que j'avais rencontrées en maternelle avec lesquelles je suis allée à la même école primaire. Et en fait, déjà dès l'école primaire, il y avait un peu ce sujet-là d'exclusion, d'abandon, où mes copines de maternelle ne voulaient plus jouer avec moi. C'était, voilà, on t'exclut de nos jeux dans la cour de récré et tout. Et moi, en fait... coûte que coûte, j'avais trop envie d'être copine avec elle et donc je voulais pas lâcher le steak et j'étais là genre j'en souffrais vraiment je rentrais chez moi, je disais à mes parents oui machine et machinette elles veulent plus jouer avec moi, j'étais trop triste et mes parents me disaient bah c'est pas grave t'as qu'à aller jouer avec d'autres filles ouais sauf qu'en fait bah moi ces filles là c'était mes copines depuis la maternelle et en fait ce sentiment d'exclusion je pense qu'il a marqué ma vie parce que à chaque fois que j'ai eu des ruptures amicales je me rends compte qu'il y a eu toujours des comportements toxiques et néfastes avant la séparation ultime. Ça veut dire qu'en gros, je pense qu'en amitié, je me suis toujours accrochée corps et âme aux personnes quand bien même elles ne me faisaient pas forcément du bien. Et en fait, j'ai toujours attendu le point de non-retour et le coup de massue pour m'éloigner ou me séparer des personnes. Et parfois même, les personnes n'étaient pas cool avec moi et c'était elles qui partaient plutôt que moi. Ça veut dire qu'en gros, j'ai toujours eu un peu ce rapport aux gens où je n'avais pas envie de rentrer en conflit, je n'avais pas envie d'être dure avec eux. Et en fait, je préférais être entourée de personnes qui ne me faisaient pas forcément du bien, plutôt que d'être seule. Et je pense qu'au fond de moi, j'avais une forme de blessure, de l'abandon ou du rejet, où en fait, je préférais faire tout pour que les personnes m'aiment bien, plutôt que de juste tout simplement aller vers des personnes qui m'apprécient pour ce que je suis réellement. Et voilà, qui sont juste positives et good vibes avec moi. Et c'est ouf parce que c'est quelque chose que j'ai compris genre l'année dernière à 30 ans. Et j'ai compris que j'avais ce comportement-là et ce besoin-là d'être validée, appréciée par les gens qui m'entourent. Et en fait, je m'en suis débarrassée et ma vie depuis a forcément grave changé. Parce qu'aujourd'hui, je n'ai plus envie d'être surentourée. J'ai plus envie d'avoir des semblances d'amitié dans lesquelles en fait je dois juste être souple. pour que ça se passe bien. Aujourd'hui, j'ai envie d'avoir des amis qui m'aiment et m'apprécient pour tout ce que je suis dans mon ensemble et qui comprennent mon mode de fonctionnement et qui acceptent qu'on ne fonctionne pas forcément de la même manière et qui ont en fait de la considération pour ce que je suis, ce que je deviens, ce que j'incarne et qui en fait respectent tout simplement ma personne. Et en vrai de vrai, avant, ce n'était pas vraiment le cas. Je m'entendais bien avec quelqu'un, j'allais... Voilà... Prendre soin de cette personne. J'allais prioriser son bien-être au détriment du mien. Et c'était pareil en amour, bien évidemment. Mais là, on va se focus sur la partie amitié. Enfin, quoique d'ailleurs, je me suis toujours dit qu'il fallait que je me préserve beaucoup en amour après une relation qui a été très, très difficile à vivre, dans laquelle, en fait, mon partenaire était finalement mon pire ennemi. Et ça, quand on découvre ça, c'est difficile. Mais j'en parlerai. sûrement dans un autre épisode. Attendez, il faut que je boive un coup, pardon. Donc oui, je disais qu'avant, je me préservais beaucoup sur la partie amour. J'étais en grosse protection sur la partie, voilà, quand je faisais des rencontres avec des hommes, etc. J'étais vraiment en surprotection. Et en fait, j'avais complètement... Enfin, j'avais pas pris en compte qu'il fallait aussi que je me préserve de toute personne qui se prétend être mon amie. Et en fait, j'avais une façon de donner et d'être avec mes amis qui, voilà, me mettaient complètement de... côté et en fait je négligeais mon bien-être, je négligeais mes besoins j'arrivais pas à exprimer ce dont j'avais besoin, mes émotions, ce qui me faisait du mal etc et en fait je mettais un peu sous le tapis les choses qui me dérangeaient mais je sais même pas si j'avais conscience que les choses me dérangeaient et en fait je laissais passer des comportements en soi irrespectueux et anormaux parce que je pense que j'avais ce besoin-là d'être entourée. J'ai toujours priorisé le bien-être des autres au détriment du mien et en fait en amitié, je me suis rendue compte l'année dernière que c'est pas vivable et que en gros ça biaise les relations parce que les personnes sont là près de toi quand t'es souple et que tout va bien et que tu dis jamais non, tu dis jamais merde et que tu remets pas les personnes à leur place, forcément tout se passe bien dans le meilleur des mondes mais toi derrière t'empathies. et c'est sûr que quand... en amitié t'es souple, tu dis jamais non tu remets pas les personnes à leur place tu rentres pas en conflit, tu laisses passer un peu les comportements qui sont pas ok et genre tu mets sous le tapis chaque petit embrouille, chaque petit conflit etc forcément les gens restent près de toi et t'aiment pour ce que tu sembles incarner, en fait y'a pas de vague donc forcément c'est cool d'être pote avec toi, mais le truc c'est que quand tu prends conscience de ça ... et que tu te réveilles et que tu te dis mais attends, ça, ça me dérange, et que tu commences à dire ouais, mais là, ce que tu es en train de faire, ça me dérange, ben en fait, les gens n'ont plus le comportement qu'ils avaient avec toi. Ils sont là genre ah ouais, mais t'as changé, on ne peut plus rien te dire, ah, t'es bizarre toi, enfin maintenant, tu sais dire non. Genre en fait, les gens, tu les secoues, tu les réveilles, et ils sont là genre ben elle est passée où la camille gentille, qui ne disait rien, qui ne faisait pas de vagues, qui était voilà assez souple, qui disait ok à tout. Et en fait, c'est là où on se rend compte qu'on a vécu peut-être potentiellement des amitiés biaisées parce qu'on allait tout le temps dans le sens de l'autre. Mais moi aujourd'hui, je sais que je ne peux aller que dans mon sens. En fait, je me suis rendu compte à quel point j'avais vécu peut-être beaucoup de ruptures amicales parce qu'à chaque fois, je m'oubliais dans les relations. Je ne priorisais pas mes besoins, je n'arrivais pas à exprimer mes besoins. Je ne rentrais jamais en conflit et donc forcément, il y a un moment où ça pète. Il y a un peu la goutte de trop qui arrive et puis on se retrouve un peu face à soi en se disant « mince, peut-être que si j'avais exprimé mes besoins ou si j'avais su juste parler et dire ce que je ressentais, peut-être que la relation n'en serait pas arrivée jusqu'à ce stade de rupture brutale ou alors même peut-être juste que moi naturellement je me serais détachée et je serais allée vers des amitiés dans lesquelles je suis beaucoup plus valorisée et beaucoup plus respectée. » Et c'est... Ouais. Enfin vraiment je me suis rendue compte à quel point... je ne me mettais pas au cœur de la relation et à quel point je laissais tout le temps passer les autres avant moi. Et ça m'aura valu, mais vraiment des ruptures douloureuses, des amitiés pas forcément sincères, peut-être même parfois toxiques. Et du coup, quand on se rend compte de tout ça, c'est super difficile à vivre. Il y a un truc aussi dans mes amitiés où en fait, je me suis rendue compte qu'on est dans une génération qui... priorise énormément les copines, les amis, etc. Et en fait, je trouve ça à la fois génial et à la fois pas ouf quand ce comportement-là, il vise à ne plus avoir de jardin secret, ne plus avoir de libre-arbitre. Et en fait, je trouve que ça peut vite être étouffant. Il y a des amitiés, je trouve, qui dirigent un peu et visent un peu à contrôler l'autre. Ça veut dire que quand tu prends des décisions qui te sont propres et qui sont pour toi, En fait, tes amis ne sont pas censés être d'accord ou pas d'accord. Elles sont censées te soutenir à partir du moment où tes décisions te font du bien et te permettent de t'épanouir. Et je trouve que, moi en tout cas personnellement, j'ai eu une rupture amicale avec des amis avec qui j'étais pourtant très proche. Et en fait, ça ne fonctionnait plus parce qu'elles avaient une façon d'être amies avec les gens où elles mettaient leur grain de sel dans absolument tout ce que les gens autour d'elles vivaient. Et moi, j'arrivais à un stade où j'avais besoin... De prendre des décisions et de vivre ma vie en mon âme et conscience parce que c'est ma vie et que je fais bien ce que je veux dans ma vie et quand bien même certaines personnes ne peuvent pas comprendre certaines décisions, en fait je ne suis pas là pour correspondre et rentrer dans un moule qu'on veut m'imposer. Et en fait ça a commencé à créer des tensions, où en fait je me suis dit mais c'est un truc de fou parce que tous les choix que je prends me font me sentir de mieux en mieux et me permettent de m'épanouir mais derrière j'ai des amis qui ne valident pas ces choix-là. et qui n'acceptent pas l'idée que mes décisions me rendent heureuse parce que ça ne rentre pas dans leur vision de la vie. Et en fait, je me suis sentie étouffée. Vraiment, j'avais l'impression d'être en cage. Et ça a été super difficile parce que ces amis-là ont été là à un moment clé de ma vie où j'étais vraiment au fond du seau et elles m'ont aidée à me relever. Et quand il y a eu cette rupture-là et cette séparation-là, je me suis dit, merde ! Je suis en train de m'éloigner et de vivre une rupture avec des personnes qui ont été pourtant très présentes. Et j'avais une forme de redevabilité en moi, comme si en fait je leur devais d'être forever and ever présente dans leur vie et tout, parce qu'elles ont été là un instant T de ma vie. Mais en fait, avec du recul... Je pouvais pas forcer la relation parce que dans mon évolution et dans la façon dont j'ai voilà processé mes blessures, comment j'ai guéri, comment j'ai pris soin de moi etc en fait j'avais... ça marchait plus avec ces amis là et en gros on était trop différentes et on a une vision différente de la vie qui s'est mis en place et du coup bah c'était la suite logique en fait qu'on ne soit plus amis sauf que ça a été très très brutal et je trouve que la brutalité dans les ruptures amicales C'est hyper difficile. Je pense qu'il y a des ruptures qui peuvent se faire dans la douceur, c'est des séparations douces. Mais moi, personnellement, cette rupture-là, elle a été hyper difficile. Et en fait, même par la suite, j'ai vécu de l'anxiété sociale, où dès que j'avais une petite accroche avec une amie, vraiment, j'avais de l'anxiété, je paniquais parce que j'étais là. Mais en fait, si ça se trouve, elle aussi, en fait, elle va me lâcher parce qu'elle n'est plus en accord avec ce que je suis, etc. Et en vrai, j'avais hyper peur. Et ça, c'était il n'y a pas si longtemps, en vrai. C'était il y a quelques mois, on va dire, c'était en novembre 2024. Et donc, j'ai fait pas mal d'anxiété sociale. Et à un moment donné, je me suis dit, mais dans tous les cas, t'es en train de t'épanouir, tu deviens hyper heureuse, joyeuse. T'es là, tu mènes tes projets, tu te libères, t'es en train de... Ouais, tu ressens de la joie en toi. Les gars, parfois, j'ai envie de pleurer de joie tellement, genre, je suis heureuse de qui je deviens. C'est une folie. Et donc, je me suis dit, si qui tu deviens ne plaît plus à certaines amies, En fait, c'est pas grave, laisse couler. Voilà, sois toi-même, donne ce que tu peux. Je sais que je suis quelqu'un qui traite les gens avec bienveillance, respect, je ne fonctionne pas avec intérêt dans mes relations. Et du coup, j'ai lâché vraiment prise en me disant, bah, tu sais quoi, laisse la vie faire. Ceux que ça va déranger, celles et ceux que ça va déranger, et bah ça les dérangera et c'est pas grave, mais je t'en supplie Camille, ne te trahis plus pour plaire à des gens. Ça ne fonctionne pas comme ça, à chaque fois tu vas finir déçue. Parce que si tu te trahis pour rentrer dans un moule, t'entendre avec quelqu'un, être dans un groupe d'amis, être accepté quelque part, ça veut dire que c'est pas réellement... enfin, c'est-à-dire que cet endroit n'est pas réellement pour toi puisque tu es obligé de te travestir pour y être. Donc, voilà, j'ai réussi à lâcher prise et à me dire, en fait, en étant purement et terriblement moi, en embrassant mon authenticité, je saurai auprès de qui... Je me sens bien et au prix de qui je dois être. Mais ça a été hyper difficile et ça m'aura demandé de vivre une rupture amicale déjà choquante, plus ensuite de gérer mon anxiété sociale par rapport à ça et en fait de me dire je peux pas vivre avec cette épée d'amoclès là en me disant peut-être que mon authenticité va déranger et j'ai peur de perdre telle ou telle personne. Non, en fait j'ai plus peur de perdre qui que ce soit à partir du moment où je suis convaincue que je vais pas me perdre moi, ça c'est vraiment l'essentiel dans ma vie. Je veux plus jamais me perdre pour entrer dans un moule, être dans une relation, avoir tel ou tel ami, c'est hors de question. Entre parenthèses, je sais pas si vous entendez des petits cuicuis derrière, j'ai les fenêtres ouvertes parce qu'il fait très chaud et il y a beaucoup d'oiseaux derrière chez moi, voilà. Donc si vous entendez des cris, ce sont des oiseaux, vive la nature. Donc en gros, mon rapport à l'amitié a beaucoup changé et aujourd'hui, je sais que j'ai des amis... sur lesquelles je peux compter, je sais qu'on a des différences et j'embrasse ces différences et je remercie ces différences parce qu'elles permettent de nourrir des parties de moi. Chaque différence chez quelqu'un permet de nourrir une partie de nous, permet de révéler une partie de nous et je trouve qu'on n'est pas censé être entouré que de personnes qui nous ressemblent, nous correspondent, sont 100% identiques à nous, bien au contraire. Et moi j'adore ces amitiés-là où on n'a pas forcément la même façon de penser. On n'a pas forcément le même schéma de vie, les mêmes ambitions. Et à partir du moment où on se considère, on se respecte, on se valorise et on est sincères les unes avec les autres, les uns avec les autres, en fait, pour moi, c'est ça l'amitié. Et surtout, surtout, genre, on rigole. Genre, on rigole. Pour moi, vraiment, l'amitié, c'est on passe des bons moments, on rigole, on se soutient. On est capable de s'appeler quand on a une galère, de se soutenir. de s'apporter de l'affection. En fait, une amitié, c'est être pleinement vu par l'autre. Et ouais, c'est vraiment la considération. C'est considérer les émotions de l'autre, considérer ce que la personne est en train de vivre, considérer son identité, parce qu'on est tous en train d'expérimenter cette vie pour la première fois. Personne n'a la recette miracle de la vie. Et en fait, on doit tous vivre nos propres expériences pour venir compléter notre âme, notre être. Pour grandir dans cette vie, apprendre des choses, retenir des leçons. Et finalement, suivre le chemin de sa propre existence. Et en fait, je pense qu'il faut respecter ça. Il faut comprendre qu'on n'est pas tous là pour les mêmes raisons et qu'on va parfois vivre des expériences qui vont être propres à nous. On est là pour, je pense, réparer certains schémas, par exemple familiaux, ou juste vivre tout simplement nos propres expériences et en tirer nos propres leçons. Et donc, je pense qu'il faut avoir une vraie tolérance envers ce que chacun vit. éprouvent, traversent et en fait l'amitié pour moi c'est ça, c'est un cocon, c'est un espace où on peut être profondément soi et où on n'a pas besoin de se travestir pour être accepté quoi. D'ailleurs dans cette logique d'expérimentation et chacun son chemin de vie etc je pense aussi que dans les ruptures amicales on n'est pas nécessairement obligé de comprendre pourquoi l'autre part et on n'est pas obligé de comprendre genre pourquoi ça fonctionne pas. En fait faut pas chercher trop à intellectualiser tout tout le temps. Quand il y a une dispute ou quand il se passe quelque chose type dispute, argument, etc., on peut essayer de comprendre le point de vue de l'autre et pourquoi ça ne marche pas. Mais parfois, juste les gens partent ou les gens ont un comportement qui est inexplicable et inattendu. Et en fait, je pense qu'on n'est pas nécessairement obligé de tout comprendre. Juste parfois, c'est la vie. En fait, on avance chacun sur son chemin. On évolue chacun à une certaine vitesse, à un certain niveau. On comprend certaines choses. on développe certains... Ouais, une certaine sensibilité, une certaine vision de la vie, etc. Et juste parfois ça marche plus et ça match plus avec certaines personnes. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être beaucoup plus libre dans toutes les relations que je mène dans ma vie. Et même quand je rencontre quelqu'un de nouveau, je vais avoir exactement le même tempérament que quand je suis avec quelqu'un que je connais depuis des années. Quand je dis le même tempérament, forcément je vais être un peu moins extravertie sûrement. Mais en tout cas, je vais apporter la même sincérité sur la table et en fait, je vais valoriser le moment de la même manière. C'est-à-dire que quand je rencontre quelqu'un de nouveau ou que je ne sais pas, je suis dans un nouveau groupe de filles, je participe à un événement, je rencontre quelqu'un à une soirée, bon bref, j'en sais rien, juste je rencontre une nouvelle personne, et bien en fait, je vais apporter la même sincérité, je vais y accorder exactement la même valeur que quand je retrouve mes amis et qu'on passe un moment de qualité ensemble. Pour moi, c'est la même chose, le temps que je passe avec d'autres humains. Pour moi, ça a une valeur spécifique. Mais par contre, je ne vais pas forcément avoir d'attente sur la longévité de la relation, sur l'implication de l'autre, etc. En fait, moi, je n'ai plus d'attente envers qui que ce soit. Je suis super honnête et je pense que c'est lié à ma dernière rupture amicale qui m'a vraiment traumatisée, où en fait, je n'ai plus d'attente. Ça veut dire que... que je gère mon bonheur, je gère mes business, je gère ma vie, je m'occupe de moi et en fait, je n'attends de personne d'autre que moi d'être, voilà, j'attends rien, en fait, de personne. Je sais que j'ai de l'amour autour de moi, j'ai une famille ultra présente et aimante qui est à l'écoute et ça, j'en suis hyper reconnaissante. Je sais que j'ai des amis qui sont là si j'ai besoin, je sais que je peux les appeler mais dans les faits, j'attends rien de personne. J'ai un amoureux qui est exceptionnel et qui est là à chaque fois que j'ai besoin, mais je n'ai pas d'attente. C'est-à-dire que je ne compte pas sur le comportement des gens pour aller bien. En fait, je m'auto-gère et j'ai l'impression d'avoir plus de légèreté dans mes relations, que c'est beaucoup plus fluide, que c'est aussi beaucoup plus joyeux, il y a plus de lâcher-prise. Pendant quelques mois, j'étais vraiment en tension. dans mes relations, j'avais du mal à lâcher prise, j'avais du mal à... Parce que j'avais ce trauma-là de ma rupture amicale où j'ai été vraiment choquée de ce qui s'est passé, de la brutalité, comment ça s'est passé. Et du coup, j'étais moins à l'aise, j'avais une forme de repli et de méfiance. Et en fait, je suis super contente d'avoir réussi à lâcher prise. Et juste d'être naturelle, spontanée, d'avoir la même énergie. Peu importe avec qui je suis, je serai fidèle à moi-même et en fait je sens vraiment que là je ne peux plus jamais me trahir parce que j'ai épousé mon authenticité et que je préfère être rejetée d'un endroit instantanément parce que mon énergie ne matche pas avec l'endroit plutôt que de m'y enterrer et d'être finalement rejetée beaucoup plus tard. après m'y être attachée et enfin voilà je m'évite une souffrance en fait tout simplement. Il y a une anecdote qui date de l'époque de quand j'étais étudiante, j'avais un bête de pote, genre vraiment c'était mon meilleur ami, on était tout le temps ensemble et en fait du jour au lendemain suite à un drama qui le regardait lui, il m'a dit voilà Camille moi je peux plus être amie avec toi parce que j'attends de mes amis qu'ils aient tout le temps mon dos, qu'ils soient tout le temps d'accord avec moi blablabla. On n'était pas d'accord sur le sujet et il m'a dit, voilà, moi, je ne veux plus être amie avec toi. C'était radical. Et en fait, je me suis retrouvée vraiment, littéralement, à pleurer devant lui, à lui dire, mais moi, j'ai envie d'être amie avec toi. Mais moi, je veux être amie avec toi. Et avec du recul, mais vraiment, là, moi d'aujourd'hui, mais je me serais dit, mais un peu de dignité déjà d'une. Et surtout, enfin, on ne quémande pas l'amitié de qui que ce soit. On ne quémande pas le respect de qui que ce soit. On ne quémande pas l'attention de qui que ce soit. Et ni la considération de qui que ce soit. Et en fait, genre quand quelqu'un te... Parce qu'en plus, moi, ça m'avait blessée. C'est-à-dire que le mec avait un comportement hyper négatif vis-à-vis de ma personne. Il n'y avait plus de considération. C'était genre lui hyper égoïste qui n'avait pas eu ce qu'il voulait. Donc du coup, il était dans le rejet de notre amitié qui avait pourtant... Voilà, ça faisait des années qu'on était amis. Ça avait quand même de la valeur, etc. Mais comme ça n'allait pas dans son sens, et bah tout de suite il m'a nexté en mode je veux plus jamais être amie avec toi et en fait c'était hyper radical parce que versus toutes les années qu'on a passé ensemble tous les moments qu'on a passé ensemble etc et je me dis mais c'est ouf parce que à ce moment là la personne elle te manque de respect elle ne te considère pas et tu te retrouves à pleurer devant cette personne en quémant dans son amitié et en fait mais jamais mais plus jamais de la vie en vrai je préfère être vraiment 100% moi et avoir une amie, une très très bonne amie, plutôt que de me retrouver à devoir supplier les gens de m'apprécier. Enfin, ah ouais, non, c'est pas possible. Ah ouais, quand je repense à ça. Et en plus, je me dis, dans toutes les amitiés dans lesquelles j'ai eu des ruptures et des séparations, il y a toujours, toujours, toujours eu beaucoup de signes avant-coureurs. Ça a toujours été des relations un peu, ouais, toxiques, négatives, où en fait, les personnes abusaient de cette gentillesse de... de ma patience, de ma loyauté. Les gens abusaient, ils tiraient sur la corde, tiraient sur la corde, tiraient sur la corde. Et en fait, moi, comme je vous ai dit, un peu people pleaser, que je me mettais de côté, etc., je ne me rendais pas compte du problème. Et en vrai, je laissais passer tellement de choses, alors que c'était à moi de quitter les relations et de dire stop, je n'en peux plus. Et aujourd'hui, je suis capable de le faire et je suis trop fière en vrai. C'est génial de pouvoir dire... bah Non, ça j'accepte pas, ça j'accepte pas. Par contre on en parle, je te considère, je t'explique mes limites, je te fais part de mes besoins. Maintenant si ça te plaît ou ça te plaît pas, la balle est dans ton camp. Mais en tout cas, ça ça me convient pas. Et je trouve que c'est génial d'arriver à faire ça et je me dis mais enfin ! Parce que quand même, Cam, t'as 31 ans. Donc il était temps, voilà. En tout cas, si toi qui m'écoutes, tu traverses une... Rupture amicale, voilà je t'envoie beaucoup d'amour, de soutien et de plein une pluie de coeur, coeur, coeur, coeur, coeur sur toi. Je sais à quel point c'est difficile, surtout quand parfois ce n'est pas de notre fait, mais je pense qu'avec le temps on se rend compte que certaines amitiés ne peuvent pas matcher avec la personne qu'on devient tout simplement et que tant qu'on reste fidèle à soi-même, c'est pas grave de perdre des gens. Et je pense que même quand on se découvre et qu'on prend le temps de se découvrir, de s'affirmer, d'embrasser son authenticité, c'est même logique qu'on perde certaines personnes parce qu'on s'affirme et donc du coup, on attire à soi des personnes qui nous ressemblent et on laisse partir les personnes qui ne nous conviennent plus. Et en fait, je pense qu'on a beaucoup valorisé l'amitié, les liens amicaux comme les amis, c'est la famille et tout. Je pense que ça marche dans des amitiés où on est ultra sincère et où on est terriblement authentique. Et que ça, oui, on peut parler de liens familiaux, parce que par exemple, moi, dans ma famille, c'est de l'amour inconditionnel. Peu importe comment chacun est, on s'aime et on se soutient. Et en fait, quand je parle d'amitié, moi, c'est ça que je perçois. Et en fait, je ne peux pas être amie avec tout le monde, parce que l'amour inconditionnel, il ne peut pas être porté par tout le monde. Ce n'est pas possible. Et du coup, ben voilà, rester authentique. Vraiment, favorisez votre authenticité, apprenez à exprimer vos besoins. Et petit à petit, je pense que plus on grandit, moins on va traverser des ruptures amicales douloureuses parce qu'en fait, l'authenticité... Un bon coup d'authenticité, c'est comme un bon coup de karcher, ça nettoie tout. Les gens qui doivent rester restent, les gens qui partent partent, et les gens qui doivent rentrer dans votre vie, rentreront. Je pense qu'on n'a pas rencontré toutes les personnes de notre vie encore. Et jusqu'à ce qu'on est là, tant que notre cœur bat, on peut rencontrer du monde finalement. Donc voilà, en tout cas, je vous souhaite plein de belles choses. Parfois je dis tu, parfois je dis vous. On est en train d'apprendre, j'expérimente, je pratique. Mais en tout cas, prenez soin de vous toujours. Vous méritez d'être vous vraiment partout. Ne freinez jamais votre authenticité, c'est hyper important. Et je vous souhaite à tous de shine, parce que vous êtes tous des soleils et que vous êtes tous incres. Toi là qui m'écoutes là, toi, ouais toi, t'es incre. Prenez soin de vous. Bisous ! Et si le podcast t'a plu, n'hésite pas à mettre 5 étoiles, à me laisser un petit commentaire et à glisser dans mes DM pour qu'on en discute. Bisous bisous !

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Description

Enchantée, je suis Camille :)


Ici on partage, on papote et on s'exprime pleinement.


Aujourd'hui on va parler amitié et rupture amicale.


Notre monde met beaucoup en avant les ruptures amoureuses, nous y sommes plus ou moins préparés mais quand est-il des ruptures amicales ? Elles sont pourtant tout autant (voir plus) difficiles.


Dans cet épisode je te fais part de mon expérience autour des ruptures amicales. Ce qu'elles ont révélé chez moi et toutes les leçons que j'ai pu en tirer. Je te raconte des anecdotes et je te partage également la perception que j'ai aujourd'hui de l'amitié.


J'espère que cet épisode te parlera ou te donnera matière à réfléchir.

Si l’épisode t’a parlé, n’hésite pas à le partager à quelqu’un qui a besoin d’entendre ça 💛

Au plaisir d'avoir ton retour sur le sujet :)


Bonne écoute !


Ta Go Cam 💫


Retrouve D'amour et d'Go Fraîches sur Instagram : https://www.instagram.com/damouretdgofraiches/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bavardage du jour, bonjour ! C'est votre gosse au micro et on se retrouve aujourd'hui pour parler amitié et rupture amicale. Parce que je trouve, on parle beaucoup de rupture amoureuse mais on n'est pas vraiment préparé à vivre des ruptures amicales. Et personnellement, dans toute mon existence, dans mes 31 années d'existence, j'en ai vécu des ruptures amicales. Et dernièrement, j'en ai vécu des très difficiles. Et en vrai de vrai, les ruptures amicales c'est... ultra douloureux et je pense que c'est autant douloureux parce qu'en fait on n'y est pas préparé. Quand on se met en couple avec quelqu'un ou qu'on tombe amoureux, on part du principe que potentiellement on va souffrir, que on va vivre une rupture, etc. On n'est plus préparé aux ruptures amoureuses qu'aux ruptures amicales. Je pense que c'est un sujet qui est important à aborder parce que tous au cours de notre existence, on traverse des ruptures amicales plus ou moins difficiles. plus ou moins violentes, plus ou moins douloureuses. Et je pense que c'est un sujet qu'on ne peut pas mettre sous le tapis parce que c'est important de comprendre pourquoi ça arrive, comment on peut les aborder, comment on peut essayer de se relever au mieux et comment surtout on peut avancer sans avoir ce poids-là et cette douleur-là qui reste ad vitam aeternam. D'aussi loin que je me rappelle, je sais déjà qu'en primaire, L'amitié, c'était un sujet délicat. J'avais des copines que j'avais rencontrées en maternelle avec lesquelles je suis allée à la même école primaire. Et en fait, déjà dès l'école primaire, il y avait un peu ce sujet-là d'exclusion, d'abandon, où mes copines de maternelle ne voulaient plus jouer avec moi. C'était, voilà, on t'exclut de nos jeux dans la cour de récré et tout. Et moi, en fait... coûte que coûte, j'avais trop envie d'être copine avec elle et donc je voulais pas lâcher le steak et j'étais là genre j'en souffrais vraiment je rentrais chez moi, je disais à mes parents oui machine et machinette elles veulent plus jouer avec moi, j'étais trop triste et mes parents me disaient bah c'est pas grave t'as qu'à aller jouer avec d'autres filles ouais sauf qu'en fait bah moi ces filles là c'était mes copines depuis la maternelle et en fait ce sentiment d'exclusion je pense qu'il a marqué ma vie parce que à chaque fois que j'ai eu des ruptures amicales je me rends compte qu'il y a eu toujours des comportements toxiques et néfastes avant la séparation ultime. Ça veut dire qu'en gros, je pense qu'en amitié, je me suis toujours accrochée corps et âme aux personnes quand bien même elles ne me faisaient pas forcément du bien. Et en fait, j'ai toujours attendu le point de non-retour et le coup de massue pour m'éloigner ou me séparer des personnes. Et parfois même, les personnes n'étaient pas cool avec moi et c'était elles qui partaient plutôt que moi. Ça veut dire qu'en gros, j'ai toujours eu un peu ce rapport aux gens où je n'avais pas envie de rentrer en conflit, je n'avais pas envie d'être dure avec eux. Et en fait, je préférais être entourée de personnes qui ne me faisaient pas forcément du bien, plutôt que d'être seule. Et je pense qu'au fond de moi, j'avais une forme de blessure, de l'abandon ou du rejet, où en fait, je préférais faire tout pour que les personnes m'aiment bien, plutôt que de juste tout simplement aller vers des personnes qui m'apprécient pour ce que je suis réellement. Et voilà, qui sont juste positives et good vibes avec moi. Et c'est ouf parce que c'est quelque chose que j'ai compris genre l'année dernière à 30 ans. Et j'ai compris que j'avais ce comportement-là et ce besoin-là d'être validée, appréciée par les gens qui m'entourent. Et en fait, je m'en suis débarrassée et ma vie depuis a forcément grave changé. Parce qu'aujourd'hui, je n'ai plus envie d'être surentourée. J'ai plus envie d'avoir des semblances d'amitié dans lesquelles en fait je dois juste être souple. pour que ça se passe bien. Aujourd'hui, j'ai envie d'avoir des amis qui m'aiment et m'apprécient pour tout ce que je suis dans mon ensemble et qui comprennent mon mode de fonctionnement et qui acceptent qu'on ne fonctionne pas forcément de la même manière et qui ont en fait de la considération pour ce que je suis, ce que je deviens, ce que j'incarne et qui en fait respectent tout simplement ma personne. Et en vrai de vrai, avant, ce n'était pas vraiment le cas. Je m'entendais bien avec quelqu'un, j'allais... Voilà... Prendre soin de cette personne. J'allais prioriser son bien-être au détriment du mien. Et c'était pareil en amour, bien évidemment. Mais là, on va se focus sur la partie amitié. Enfin, quoique d'ailleurs, je me suis toujours dit qu'il fallait que je me préserve beaucoup en amour après une relation qui a été très, très difficile à vivre, dans laquelle, en fait, mon partenaire était finalement mon pire ennemi. Et ça, quand on découvre ça, c'est difficile. Mais j'en parlerai. sûrement dans un autre épisode. Attendez, il faut que je boive un coup, pardon. Donc oui, je disais qu'avant, je me préservais beaucoup sur la partie amour. J'étais en grosse protection sur la partie, voilà, quand je faisais des rencontres avec des hommes, etc. J'étais vraiment en surprotection. Et en fait, j'avais complètement... Enfin, j'avais pas pris en compte qu'il fallait aussi que je me préserve de toute personne qui se prétend être mon amie. Et en fait, j'avais une façon de donner et d'être avec mes amis qui, voilà, me mettaient complètement de... côté et en fait je négligeais mon bien-être, je négligeais mes besoins j'arrivais pas à exprimer ce dont j'avais besoin, mes émotions, ce qui me faisait du mal etc et en fait je mettais un peu sous le tapis les choses qui me dérangeaient mais je sais même pas si j'avais conscience que les choses me dérangeaient et en fait je laissais passer des comportements en soi irrespectueux et anormaux parce que je pense que j'avais ce besoin-là d'être entourée. J'ai toujours priorisé le bien-être des autres au détriment du mien et en fait en amitié, je me suis rendue compte l'année dernière que c'est pas vivable et que en gros ça biaise les relations parce que les personnes sont là près de toi quand t'es souple et que tout va bien et que tu dis jamais non, tu dis jamais merde et que tu remets pas les personnes à leur place, forcément tout se passe bien dans le meilleur des mondes mais toi derrière t'empathies. et c'est sûr que quand... en amitié t'es souple, tu dis jamais non tu remets pas les personnes à leur place tu rentres pas en conflit, tu laisses passer un peu les comportements qui sont pas ok et genre tu mets sous le tapis chaque petit embrouille, chaque petit conflit etc forcément les gens restent près de toi et t'aiment pour ce que tu sembles incarner, en fait y'a pas de vague donc forcément c'est cool d'être pote avec toi, mais le truc c'est que quand tu prends conscience de ça ... et que tu te réveilles et que tu te dis mais attends, ça, ça me dérange, et que tu commences à dire ouais, mais là, ce que tu es en train de faire, ça me dérange, ben en fait, les gens n'ont plus le comportement qu'ils avaient avec toi. Ils sont là genre ah ouais, mais t'as changé, on ne peut plus rien te dire, ah, t'es bizarre toi, enfin maintenant, tu sais dire non. Genre en fait, les gens, tu les secoues, tu les réveilles, et ils sont là genre ben elle est passée où la camille gentille, qui ne disait rien, qui ne faisait pas de vagues, qui était voilà assez souple, qui disait ok à tout. Et en fait, c'est là où on se rend compte qu'on a vécu peut-être potentiellement des amitiés biaisées parce qu'on allait tout le temps dans le sens de l'autre. Mais moi aujourd'hui, je sais que je ne peux aller que dans mon sens. En fait, je me suis rendu compte à quel point j'avais vécu peut-être beaucoup de ruptures amicales parce qu'à chaque fois, je m'oubliais dans les relations. Je ne priorisais pas mes besoins, je n'arrivais pas à exprimer mes besoins. Je ne rentrais jamais en conflit et donc forcément, il y a un moment où ça pète. Il y a un peu la goutte de trop qui arrive et puis on se retrouve un peu face à soi en se disant « mince, peut-être que si j'avais exprimé mes besoins ou si j'avais su juste parler et dire ce que je ressentais, peut-être que la relation n'en serait pas arrivée jusqu'à ce stade de rupture brutale ou alors même peut-être juste que moi naturellement je me serais détachée et je serais allée vers des amitiés dans lesquelles je suis beaucoup plus valorisée et beaucoup plus respectée. » Et c'est... Ouais. Enfin vraiment je me suis rendue compte à quel point... je ne me mettais pas au cœur de la relation et à quel point je laissais tout le temps passer les autres avant moi. Et ça m'aura valu, mais vraiment des ruptures douloureuses, des amitiés pas forcément sincères, peut-être même parfois toxiques. Et du coup, quand on se rend compte de tout ça, c'est super difficile à vivre. Il y a un truc aussi dans mes amitiés où en fait, je me suis rendue compte qu'on est dans une génération qui... priorise énormément les copines, les amis, etc. Et en fait, je trouve ça à la fois génial et à la fois pas ouf quand ce comportement-là, il vise à ne plus avoir de jardin secret, ne plus avoir de libre-arbitre. Et en fait, je trouve que ça peut vite être étouffant. Il y a des amitiés, je trouve, qui dirigent un peu et visent un peu à contrôler l'autre. Ça veut dire que quand tu prends des décisions qui te sont propres et qui sont pour toi, En fait, tes amis ne sont pas censés être d'accord ou pas d'accord. Elles sont censées te soutenir à partir du moment où tes décisions te font du bien et te permettent de t'épanouir. Et je trouve que, moi en tout cas personnellement, j'ai eu une rupture amicale avec des amis avec qui j'étais pourtant très proche. Et en fait, ça ne fonctionnait plus parce qu'elles avaient une façon d'être amies avec les gens où elles mettaient leur grain de sel dans absolument tout ce que les gens autour d'elles vivaient. Et moi, j'arrivais à un stade où j'avais besoin... De prendre des décisions et de vivre ma vie en mon âme et conscience parce que c'est ma vie et que je fais bien ce que je veux dans ma vie et quand bien même certaines personnes ne peuvent pas comprendre certaines décisions, en fait je ne suis pas là pour correspondre et rentrer dans un moule qu'on veut m'imposer. Et en fait ça a commencé à créer des tensions, où en fait je me suis dit mais c'est un truc de fou parce que tous les choix que je prends me font me sentir de mieux en mieux et me permettent de m'épanouir mais derrière j'ai des amis qui ne valident pas ces choix-là. et qui n'acceptent pas l'idée que mes décisions me rendent heureuse parce que ça ne rentre pas dans leur vision de la vie. Et en fait, je me suis sentie étouffée. Vraiment, j'avais l'impression d'être en cage. Et ça a été super difficile parce que ces amis-là ont été là à un moment clé de ma vie où j'étais vraiment au fond du seau et elles m'ont aidée à me relever. Et quand il y a eu cette rupture-là et cette séparation-là, je me suis dit, merde ! Je suis en train de m'éloigner et de vivre une rupture avec des personnes qui ont été pourtant très présentes. Et j'avais une forme de redevabilité en moi, comme si en fait je leur devais d'être forever and ever présente dans leur vie et tout, parce qu'elles ont été là un instant T de ma vie. Mais en fait, avec du recul... Je pouvais pas forcer la relation parce que dans mon évolution et dans la façon dont j'ai voilà processé mes blessures, comment j'ai guéri, comment j'ai pris soin de moi etc en fait j'avais... ça marchait plus avec ces amis là et en gros on était trop différentes et on a une vision différente de la vie qui s'est mis en place et du coup bah c'était la suite logique en fait qu'on ne soit plus amis sauf que ça a été très très brutal et je trouve que la brutalité dans les ruptures amicales C'est hyper difficile. Je pense qu'il y a des ruptures qui peuvent se faire dans la douceur, c'est des séparations douces. Mais moi, personnellement, cette rupture-là, elle a été hyper difficile. Et en fait, même par la suite, j'ai vécu de l'anxiété sociale, où dès que j'avais une petite accroche avec une amie, vraiment, j'avais de l'anxiété, je paniquais parce que j'étais là. Mais en fait, si ça se trouve, elle aussi, en fait, elle va me lâcher parce qu'elle n'est plus en accord avec ce que je suis, etc. Et en vrai, j'avais hyper peur. Et ça, c'était il n'y a pas si longtemps, en vrai. C'était il y a quelques mois, on va dire, c'était en novembre 2024. Et donc, j'ai fait pas mal d'anxiété sociale. Et à un moment donné, je me suis dit, mais dans tous les cas, t'es en train de t'épanouir, tu deviens hyper heureuse, joyeuse. T'es là, tu mènes tes projets, tu te libères, t'es en train de... Ouais, tu ressens de la joie en toi. Les gars, parfois, j'ai envie de pleurer de joie tellement, genre, je suis heureuse de qui je deviens. C'est une folie. Et donc, je me suis dit, si qui tu deviens ne plaît plus à certaines amies, En fait, c'est pas grave, laisse couler. Voilà, sois toi-même, donne ce que tu peux. Je sais que je suis quelqu'un qui traite les gens avec bienveillance, respect, je ne fonctionne pas avec intérêt dans mes relations. Et du coup, j'ai lâché vraiment prise en me disant, bah, tu sais quoi, laisse la vie faire. Ceux que ça va déranger, celles et ceux que ça va déranger, et bah ça les dérangera et c'est pas grave, mais je t'en supplie Camille, ne te trahis plus pour plaire à des gens. Ça ne fonctionne pas comme ça, à chaque fois tu vas finir déçue. Parce que si tu te trahis pour rentrer dans un moule, t'entendre avec quelqu'un, être dans un groupe d'amis, être accepté quelque part, ça veut dire que c'est pas réellement... enfin, c'est-à-dire que cet endroit n'est pas réellement pour toi puisque tu es obligé de te travestir pour y être. Donc, voilà, j'ai réussi à lâcher prise et à me dire, en fait, en étant purement et terriblement moi, en embrassant mon authenticité, je saurai auprès de qui... Je me sens bien et au prix de qui je dois être. Mais ça a été hyper difficile et ça m'aura demandé de vivre une rupture amicale déjà choquante, plus ensuite de gérer mon anxiété sociale par rapport à ça et en fait de me dire je peux pas vivre avec cette épée d'amoclès là en me disant peut-être que mon authenticité va déranger et j'ai peur de perdre telle ou telle personne. Non, en fait j'ai plus peur de perdre qui que ce soit à partir du moment où je suis convaincue que je vais pas me perdre moi, ça c'est vraiment l'essentiel dans ma vie. Je veux plus jamais me perdre pour entrer dans un moule, être dans une relation, avoir tel ou tel ami, c'est hors de question. Entre parenthèses, je sais pas si vous entendez des petits cuicuis derrière, j'ai les fenêtres ouvertes parce qu'il fait très chaud et il y a beaucoup d'oiseaux derrière chez moi, voilà. Donc si vous entendez des cris, ce sont des oiseaux, vive la nature. Donc en gros, mon rapport à l'amitié a beaucoup changé et aujourd'hui, je sais que j'ai des amis... sur lesquelles je peux compter, je sais qu'on a des différences et j'embrasse ces différences et je remercie ces différences parce qu'elles permettent de nourrir des parties de moi. Chaque différence chez quelqu'un permet de nourrir une partie de nous, permet de révéler une partie de nous et je trouve qu'on n'est pas censé être entouré que de personnes qui nous ressemblent, nous correspondent, sont 100% identiques à nous, bien au contraire. Et moi j'adore ces amitiés-là où on n'a pas forcément la même façon de penser. On n'a pas forcément le même schéma de vie, les mêmes ambitions. Et à partir du moment où on se considère, on se respecte, on se valorise et on est sincères les unes avec les autres, les uns avec les autres, en fait, pour moi, c'est ça l'amitié. Et surtout, surtout, genre, on rigole. Genre, on rigole. Pour moi, vraiment, l'amitié, c'est on passe des bons moments, on rigole, on se soutient. On est capable de s'appeler quand on a une galère, de se soutenir. de s'apporter de l'affection. En fait, une amitié, c'est être pleinement vu par l'autre. Et ouais, c'est vraiment la considération. C'est considérer les émotions de l'autre, considérer ce que la personne est en train de vivre, considérer son identité, parce qu'on est tous en train d'expérimenter cette vie pour la première fois. Personne n'a la recette miracle de la vie. Et en fait, on doit tous vivre nos propres expériences pour venir compléter notre âme, notre être. Pour grandir dans cette vie, apprendre des choses, retenir des leçons. Et finalement, suivre le chemin de sa propre existence. Et en fait, je pense qu'il faut respecter ça. Il faut comprendre qu'on n'est pas tous là pour les mêmes raisons et qu'on va parfois vivre des expériences qui vont être propres à nous. On est là pour, je pense, réparer certains schémas, par exemple familiaux, ou juste vivre tout simplement nos propres expériences et en tirer nos propres leçons. Et donc, je pense qu'il faut avoir une vraie tolérance envers ce que chacun vit. éprouvent, traversent et en fait l'amitié pour moi c'est ça, c'est un cocon, c'est un espace où on peut être profondément soi et où on n'a pas besoin de se travestir pour être accepté quoi. D'ailleurs dans cette logique d'expérimentation et chacun son chemin de vie etc je pense aussi que dans les ruptures amicales on n'est pas nécessairement obligé de comprendre pourquoi l'autre part et on n'est pas obligé de comprendre genre pourquoi ça fonctionne pas. En fait faut pas chercher trop à intellectualiser tout tout le temps. Quand il y a une dispute ou quand il se passe quelque chose type dispute, argument, etc., on peut essayer de comprendre le point de vue de l'autre et pourquoi ça ne marche pas. Mais parfois, juste les gens partent ou les gens ont un comportement qui est inexplicable et inattendu. Et en fait, je pense qu'on n'est pas nécessairement obligé de tout comprendre. Juste parfois, c'est la vie. En fait, on avance chacun sur son chemin. On évolue chacun à une certaine vitesse, à un certain niveau. On comprend certaines choses. on développe certains... Ouais, une certaine sensibilité, une certaine vision de la vie, etc. Et juste parfois ça marche plus et ça match plus avec certaines personnes. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être beaucoup plus libre dans toutes les relations que je mène dans ma vie. Et même quand je rencontre quelqu'un de nouveau, je vais avoir exactement le même tempérament que quand je suis avec quelqu'un que je connais depuis des années. Quand je dis le même tempérament, forcément je vais être un peu moins extravertie sûrement. Mais en tout cas, je vais apporter la même sincérité sur la table et en fait, je vais valoriser le moment de la même manière. C'est-à-dire que quand je rencontre quelqu'un de nouveau ou que je ne sais pas, je suis dans un nouveau groupe de filles, je participe à un événement, je rencontre quelqu'un à une soirée, bon bref, j'en sais rien, juste je rencontre une nouvelle personne, et bien en fait, je vais apporter la même sincérité, je vais y accorder exactement la même valeur que quand je retrouve mes amis et qu'on passe un moment de qualité ensemble. Pour moi, c'est la même chose, le temps que je passe avec d'autres humains. Pour moi, ça a une valeur spécifique. Mais par contre, je ne vais pas forcément avoir d'attente sur la longévité de la relation, sur l'implication de l'autre, etc. En fait, moi, je n'ai plus d'attente envers qui que ce soit. Je suis super honnête et je pense que c'est lié à ma dernière rupture amicale qui m'a vraiment traumatisée, où en fait, je n'ai plus d'attente. Ça veut dire que... que je gère mon bonheur, je gère mes business, je gère ma vie, je m'occupe de moi et en fait, je n'attends de personne d'autre que moi d'être, voilà, j'attends rien, en fait, de personne. Je sais que j'ai de l'amour autour de moi, j'ai une famille ultra présente et aimante qui est à l'écoute et ça, j'en suis hyper reconnaissante. Je sais que j'ai des amis qui sont là si j'ai besoin, je sais que je peux les appeler mais dans les faits, j'attends rien de personne. J'ai un amoureux qui est exceptionnel et qui est là à chaque fois que j'ai besoin, mais je n'ai pas d'attente. C'est-à-dire que je ne compte pas sur le comportement des gens pour aller bien. En fait, je m'auto-gère et j'ai l'impression d'avoir plus de légèreté dans mes relations, que c'est beaucoup plus fluide, que c'est aussi beaucoup plus joyeux, il y a plus de lâcher-prise. Pendant quelques mois, j'étais vraiment en tension. dans mes relations, j'avais du mal à lâcher prise, j'avais du mal à... Parce que j'avais ce trauma-là de ma rupture amicale où j'ai été vraiment choquée de ce qui s'est passé, de la brutalité, comment ça s'est passé. Et du coup, j'étais moins à l'aise, j'avais une forme de repli et de méfiance. Et en fait, je suis super contente d'avoir réussi à lâcher prise. Et juste d'être naturelle, spontanée, d'avoir la même énergie. Peu importe avec qui je suis, je serai fidèle à moi-même et en fait je sens vraiment que là je ne peux plus jamais me trahir parce que j'ai épousé mon authenticité et que je préfère être rejetée d'un endroit instantanément parce que mon énergie ne matche pas avec l'endroit plutôt que de m'y enterrer et d'être finalement rejetée beaucoup plus tard. après m'y être attachée et enfin voilà je m'évite une souffrance en fait tout simplement. Il y a une anecdote qui date de l'époque de quand j'étais étudiante, j'avais un bête de pote, genre vraiment c'était mon meilleur ami, on était tout le temps ensemble et en fait du jour au lendemain suite à un drama qui le regardait lui, il m'a dit voilà Camille moi je peux plus être amie avec toi parce que j'attends de mes amis qu'ils aient tout le temps mon dos, qu'ils soient tout le temps d'accord avec moi blablabla. On n'était pas d'accord sur le sujet et il m'a dit, voilà, moi, je ne veux plus être amie avec toi. C'était radical. Et en fait, je me suis retrouvée vraiment, littéralement, à pleurer devant lui, à lui dire, mais moi, j'ai envie d'être amie avec toi. Mais moi, je veux être amie avec toi. Et avec du recul, mais vraiment, là, moi d'aujourd'hui, mais je me serais dit, mais un peu de dignité déjà d'une. Et surtout, enfin, on ne quémande pas l'amitié de qui que ce soit. On ne quémande pas le respect de qui que ce soit. On ne quémande pas l'attention de qui que ce soit. Et ni la considération de qui que ce soit. Et en fait, genre quand quelqu'un te... Parce qu'en plus, moi, ça m'avait blessée. C'est-à-dire que le mec avait un comportement hyper négatif vis-à-vis de ma personne. Il n'y avait plus de considération. C'était genre lui hyper égoïste qui n'avait pas eu ce qu'il voulait. Donc du coup, il était dans le rejet de notre amitié qui avait pourtant... Voilà, ça faisait des années qu'on était amis. Ça avait quand même de la valeur, etc. Mais comme ça n'allait pas dans son sens, et bah tout de suite il m'a nexté en mode je veux plus jamais être amie avec toi et en fait c'était hyper radical parce que versus toutes les années qu'on a passé ensemble tous les moments qu'on a passé ensemble etc et je me dis mais c'est ouf parce que à ce moment là la personne elle te manque de respect elle ne te considère pas et tu te retrouves à pleurer devant cette personne en quémant dans son amitié et en fait mais jamais mais plus jamais de la vie en vrai je préfère être vraiment 100% moi et avoir une amie, une très très bonne amie, plutôt que de me retrouver à devoir supplier les gens de m'apprécier. Enfin, ah ouais, non, c'est pas possible. Ah ouais, quand je repense à ça. Et en plus, je me dis, dans toutes les amitiés dans lesquelles j'ai eu des ruptures et des séparations, il y a toujours, toujours, toujours eu beaucoup de signes avant-coureurs. Ça a toujours été des relations un peu, ouais, toxiques, négatives, où en fait, les personnes abusaient de cette gentillesse de... de ma patience, de ma loyauté. Les gens abusaient, ils tiraient sur la corde, tiraient sur la corde, tiraient sur la corde. Et en fait, moi, comme je vous ai dit, un peu people pleaser, que je me mettais de côté, etc., je ne me rendais pas compte du problème. Et en vrai, je laissais passer tellement de choses, alors que c'était à moi de quitter les relations et de dire stop, je n'en peux plus. Et aujourd'hui, je suis capable de le faire et je suis trop fière en vrai. C'est génial de pouvoir dire... bah Non, ça j'accepte pas, ça j'accepte pas. Par contre on en parle, je te considère, je t'explique mes limites, je te fais part de mes besoins. Maintenant si ça te plaît ou ça te plaît pas, la balle est dans ton camp. Mais en tout cas, ça ça me convient pas. Et je trouve que c'est génial d'arriver à faire ça et je me dis mais enfin ! Parce que quand même, Cam, t'as 31 ans. Donc il était temps, voilà. En tout cas, si toi qui m'écoutes, tu traverses une... Rupture amicale, voilà je t'envoie beaucoup d'amour, de soutien et de plein une pluie de coeur, coeur, coeur, coeur, coeur sur toi. Je sais à quel point c'est difficile, surtout quand parfois ce n'est pas de notre fait, mais je pense qu'avec le temps on se rend compte que certaines amitiés ne peuvent pas matcher avec la personne qu'on devient tout simplement et que tant qu'on reste fidèle à soi-même, c'est pas grave de perdre des gens. Et je pense que même quand on se découvre et qu'on prend le temps de se découvrir, de s'affirmer, d'embrasser son authenticité, c'est même logique qu'on perde certaines personnes parce qu'on s'affirme et donc du coup, on attire à soi des personnes qui nous ressemblent et on laisse partir les personnes qui ne nous conviennent plus. Et en fait, je pense qu'on a beaucoup valorisé l'amitié, les liens amicaux comme les amis, c'est la famille et tout. Je pense que ça marche dans des amitiés où on est ultra sincère et où on est terriblement authentique. Et que ça, oui, on peut parler de liens familiaux, parce que par exemple, moi, dans ma famille, c'est de l'amour inconditionnel. Peu importe comment chacun est, on s'aime et on se soutient. Et en fait, quand je parle d'amitié, moi, c'est ça que je perçois. Et en fait, je ne peux pas être amie avec tout le monde, parce que l'amour inconditionnel, il ne peut pas être porté par tout le monde. Ce n'est pas possible. Et du coup, ben voilà, rester authentique. Vraiment, favorisez votre authenticité, apprenez à exprimer vos besoins. Et petit à petit, je pense que plus on grandit, moins on va traverser des ruptures amicales douloureuses parce qu'en fait, l'authenticité... Un bon coup d'authenticité, c'est comme un bon coup de karcher, ça nettoie tout. Les gens qui doivent rester restent, les gens qui partent partent, et les gens qui doivent rentrer dans votre vie, rentreront. Je pense qu'on n'a pas rencontré toutes les personnes de notre vie encore. Et jusqu'à ce qu'on est là, tant que notre cœur bat, on peut rencontrer du monde finalement. Donc voilà, en tout cas, je vous souhaite plein de belles choses. Parfois je dis tu, parfois je dis vous. On est en train d'apprendre, j'expérimente, je pratique. Mais en tout cas, prenez soin de vous toujours. Vous méritez d'être vous vraiment partout. Ne freinez jamais votre authenticité, c'est hyper important. Et je vous souhaite à tous de shine, parce que vous êtes tous des soleils et que vous êtes tous incres. Toi là qui m'écoutes là, toi, ouais toi, t'es incre. Prenez soin de vous. Bisous ! Et si le podcast t'a plu, n'hésite pas à mettre 5 étoiles, à me laisser un petit commentaire et à glisser dans mes DM pour qu'on en discute. Bisous bisous !

Description

Enchantée, je suis Camille :)


Ici on partage, on papote et on s'exprime pleinement.


Aujourd'hui on va parler amitié et rupture amicale.


Notre monde met beaucoup en avant les ruptures amoureuses, nous y sommes plus ou moins préparés mais quand est-il des ruptures amicales ? Elles sont pourtant tout autant (voir plus) difficiles.


Dans cet épisode je te fais part de mon expérience autour des ruptures amicales. Ce qu'elles ont révélé chez moi et toutes les leçons que j'ai pu en tirer. Je te raconte des anecdotes et je te partage également la perception que j'ai aujourd'hui de l'amitié.


J'espère que cet épisode te parlera ou te donnera matière à réfléchir.

Si l’épisode t’a parlé, n’hésite pas à le partager à quelqu’un qui a besoin d’entendre ça 💛

Au plaisir d'avoir ton retour sur le sujet :)


Bonne écoute !


Ta Go Cam 💫


Retrouve D'amour et d'Go Fraîches sur Instagram : https://www.instagram.com/damouretdgofraiches/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bavardage du jour, bonjour ! C'est votre gosse au micro et on se retrouve aujourd'hui pour parler amitié et rupture amicale. Parce que je trouve, on parle beaucoup de rupture amoureuse mais on n'est pas vraiment préparé à vivre des ruptures amicales. Et personnellement, dans toute mon existence, dans mes 31 années d'existence, j'en ai vécu des ruptures amicales. Et dernièrement, j'en ai vécu des très difficiles. Et en vrai de vrai, les ruptures amicales c'est... ultra douloureux et je pense que c'est autant douloureux parce qu'en fait on n'y est pas préparé. Quand on se met en couple avec quelqu'un ou qu'on tombe amoureux, on part du principe que potentiellement on va souffrir, que on va vivre une rupture, etc. On n'est plus préparé aux ruptures amoureuses qu'aux ruptures amicales. Je pense que c'est un sujet qui est important à aborder parce que tous au cours de notre existence, on traverse des ruptures amicales plus ou moins difficiles. plus ou moins violentes, plus ou moins douloureuses. Et je pense que c'est un sujet qu'on ne peut pas mettre sous le tapis parce que c'est important de comprendre pourquoi ça arrive, comment on peut les aborder, comment on peut essayer de se relever au mieux et comment surtout on peut avancer sans avoir ce poids-là et cette douleur-là qui reste ad vitam aeternam. D'aussi loin que je me rappelle, je sais déjà qu'en primaire, L'amitié, c'était un sujet délicat. J'avais des copines que j'avais rencontrées en maternelle avec lesquelles je suis allée à la même école primaire. Et en fait, déjà dès l'école primaire, il y avait un peu ce sujet-là d'exclusion, d'abandon, où mes copines de maternelle ne voulaient plus jouer avec moi. C'était, voilà, on t'exclut de nos jeux dans la cour de récré et tout. Et moi, en fait... coûte que coûte, j'avais trop envie d'être copine avec elle et donc je voulais pas lâcher le steak et j'étais là genre j'en souffrais vraiment je rentrais chez moi, je disais à mes parents oui machine et machinette elles veulent plus jouer avec moi, j'étais trop triste et mes parents me disaient bah c'est pas grave t'as qu'à aller jouer avec d'autres filles ouais sauf qu'en fait bah moi ces filles là c'était mes copines depuis la maternelle et en fait ce sentiment d'exclusion je pense qu'il a marqué ma vie parce que à chaque fois que j'ai eu des ruptures amicales je me rends compte qu'il y a eu toujours des comportements toxiques et néfastes avant la séparation ultime. Ça veut dire qu'en gros, je pense qu'en amitié, je me suis toujours accrochée corps et âme aux personnes quand bien même elles ne me faisaient pas forcément du bien. Et en fait, j'ai toujours attendu le point de non-retour et le coup de massue pour m'éloigner ou me séparer des personnes. Et parfois même, les personnes n'étaient pas cool avec moi et c'était elles qui partaient plutôt que moi. Ça veut dire qu'en gros, j'ai toujours eu un peu ce rapport aux gens où je n'avais pas envie de rentrer en conflit, je n'avais pas envie d'être dure avec eux. Et en fait, je préférais être entourée de personnes qui ne me faisaient pas forcément du bien, plutôt que d'être seule. Et je pense qu'au fond de moi, j'avais une forme de blessure, de l'abandon ou du rejet, où en fait, je préférais faire tout pour que les personnes m'aiment bien, plutôt que de juste tout simplement aller vers des personnes qui m'apprécient pour ce que je suis réellement. Et voilà, qui sont juste positives et good vibes avec moi. Et c'est ouf parce que c'est quelque chose que j'ai compris genre l'année dernière à 30 ans. Et j'ai compris que j'avais ce comportement-là et ce besoin-là d'être validée, appréciée par les gens qui m'entourent. Et en fait, je m'en suis débarrassée et ma vie depuis a forcément grave changé. Parce qu'aujourd'hui, je n'ai plus envie d'être surentourée. J'ai plus envie d'avoir des semblances d'amitié dans lesquelles en fait je dois juste être souple. pour que ça se passe bien. Aujourd'hui, j'ai envie d'avoir des amis qui m'aiment et m'apprécient pour tout ce que je suis dans mon ensemble et qui comprennent mon mode de fonctionnement et qui acceptent qu'on ne fonctionne pas forcément de la même manière et qui ont en fait de la considération pour ce que je suis, ce que je deviens, ce que j'incarne et qui en fait respectent tout simplement ma personne. Et en vrai de vrai, avant, ce n'était pas vraiment le cas. Je m'entendais bien avec quelqu'un, j'allais... Voilà... Prendre soin de cette personne. J'allais prioriser son bien-être au détriment du mien. Et c'était pareil en amour, bien évidemment. Mais là, on va se focus sur la partie amitié. Enfin, quoique d'ailleurs, je me suis toujours dit qu'il fallait que je me préserve beaucoup en amour après une relation qui a été très, très difficile à vivre, dans laquelle, en fait, mon partenaire était finalement mon pire ennemi. Et ça, quand on découvre ça, c'est difficile. Mais j'en parlerai. sûrement dans un autre épisode. Attendez, il faut que je boive un coup, pardon. Donc oui, je disais qu'avant, je me préservais beaucoup sur la partie amour. J'étais en grosse protection sur la partie, voilà, quand je faisais des rencontres avec des hommes, etc. J'étais vraiment en surprotection. Et en fait, j'avais complètement... Enfin, j'avais pas pris en compte qu'il fallait aussi que je me préserve de toute personne qui se prétend être mon amie. Et en fait, j'avais une façon de donner et d'être avec mes amis qui, voilà, me mettaient complètement de... côté et en fait je négligeais mon bien-être, je négligeais mes besoins j'arrivais pas à exprimer ce dont j'avais besoin, mes émotions, ce qui me faisait du mal etc et en fait je mettais un peu sous le tapis les choses qui me dérangeaient mais je sais même pas si j'avais conscience que les choses me dérangeaient et en fait je laissais passer des comportements en soi irrespectueux et anormaux parce que je pense que j'avais ce besoin-là d'être entourée. J'ai toujours priorisé le bien-être des autres au détriment du mien et en fait en amitié, je me suis rendue compte l'année dernière que c'est pas vivable et que en gros ça biaise les relations parce que les personnes sont là près de toi quand t'es souple et que tout va bien et que tu dis jamais non, tu dis jamais merde et que tu remets pas les personnes à leur place, forcément tout se passe bien dans le meilleur des mondes mais toi derrière t'empathies. et c'est sûr que quand... en amitié t'es souple, tu dis jamais non tu remets pas les personnes à leur place tu rentres pas en conflit, tu laisses passer un peu les comportements qui sont pas ok et genre tu mets sous le tapis chaque petit embrouille, chaque petit conflit etc forcément les gens restent près de toi et t'aiment pour ce que tu sembles incarner, en fait y'a pas de vague donc forcément c'est cool d'être pote avec toi, mais le truc c'est que quand tu prends conscience de ça ... et que tu te réveilles et que tu te dis mais attends, ça, ça me dérange, et que tu commences à dire ouais, mais là, ce que tu es en train de faire, ça me dérange, ben en fait, les gens n'ont plus le comportement qu'ils avaient avec toi. Ils sont là genre ah ouais, mais t'as changé, on ne peut plus rien te dire, ah, t'es bizarre toi, enfin maintenant, tu sais dire non. Genre en fait, les gens, tu les secoues, tu les réveilles, et ils sont là genre ben elle est passée où la camille gentille, qui ne disait rien, qui ne faisait pas de vagues, qui était voilà assez souple, qui disait ok à tout. Et en fait, c'est là où on se rend compte qu'on a vécu peut-être potentiellement des amitiés biaisées parce qu'on allait tout le temps dans le sens de l'autre. Mais moi aujourd'hui, je sais que je ne peux aller que dans mon sens. En fait, je me suis rendu compte à quel point j'avais vécu peut-être beaucoup de ruptures amicales parce qu'à chaque fois, je m'oubliais dans les relations. Je ne priorisais pas mes besoins, je n'arrivais pas à exprimer mes besoins. Je ne rentrais jamais en conflit et donc forcément, il y a un moment où ça pète. Il y a un peu la goutte de trop qui arrive et puis on se retrouve un peu face à soi en se disant « mince, peut-être que si j'avais exprimé mes besoins ou si j'avais su juste parler et dire ce que je ressentais, peut-être que la relation n'en serait pas arrivée jusqu'à ce stade de rupture brutale ou alors même peut-être juste que moi naturellement je me serais détachée et je serais allée vers des amitiés dans lesquelles je suis beaucoup plus valorisée et beaucoup plus respectée. » Et c'est... Ouais. Enfin vraiment je me suis rendue compte à quel point... je ne me mettais pas au cœur de la relation et à quel point je laissais tout le temps passer les autres avant moi. Et ça m'aura valu, mais vraiment des ruptures douloureuses, des amitiés pas forcément sincères, peut-être même parfois toxiques. Et du coup, quand on se rend compte de tout ça, c'est super difficile à vivre. Il y a un truc aussi dans mes amitiés où en fait, je me suis rendue compte qu'on est dans une génération qui... priorise énormément les copines, les amis, etc. Et en fait, je trouve ça à la fois génial et à la fois pas ouf quand ce comportement-là, il vise à ne plus avoir de jardin secret, ne plus avoir de libre-arbitre. Et en fait, je trouve que ça peut vite être étouffant. Il y a des amitiés, je trouve, qui dirigent un peu et visent un peu à contrôler l'autre. Ça veut dire que quand tu prends des décisions qui te sont propres et qui sont pour toi, En fait, tes amis ne sont pas censés être d'accord ou pas d'accord. Elles sont censées te soutenir à partir du moment où tes décisions te font du bien et te permettent de t'épanouir. Et je trouve que, moi en tout cas personnellement, j'ai eu une rupture amicale avec des amis avec qui j'étais pourtant très proche. Et en fait, ça ne fonctionnait plus parce qu'elles avaient une façon d'être amies avec les gens où elles mettaient leur grain de sel dans absolument tout ce que les gens autour d'elles vivaient. Et moi, j'arrivais à un stade où j'avais besoin... De prendre des décisions et de vivre ma vie en mon âme et conscience parce que c'est ma vie et que je fais bien ce que je veux dans ma vie et quand bien même certaines personnes ne peuvent pas comprendre certaines décisions, en fait je ne suis pas là pour correspondre et rentrer dans un moule qu'on veut m'imposer. Et en fait ça a commencé à créer des tensions, où en fait je me suis dit mais c'est un truc de fou parce que tous les choix que je prends me font me sentir de mieux en mieux et me permettent de m'épanouir mais derrière j'ai des amis qui ne valident pas ces choix-là. et qui n'acceptent pas l'idée que mes décisions me rendent heureuse parce que ça ne rentre pas dans leur vision de la vie. Et en fait, je me suis sentie étouffée. Vraiment, j'avais l'impression d'être en cage. Et ça a été super difficile parce que ces amis-là ont été là à un moment clé de ma vie où j'étais vraiment au fond du seau et elles m'ont aidée à me relever. Et quand il y a eu cette rupture-là et cette séparation-là, je me suis dit, merde ! Je suis en train de m'éloigner et de vivre une rupture avec des personnes qui ont été pourtant très présentes. Et j'avais une forme de redevabilité en moi, comme si en fait je leur devais d'être forever and ever présente dans leur vie et tout, parce qu'elles ont été là un instant T de ma vie. Mais en fait, avec du recul... Je pouvais pas forcer la relation parce que dans mon évolution et dans la façon dont j'ai voilà processé mes blessures, comment j'ai guéri, comment j'ai pris soin de moi etc en fait j'avais... ça marchait plus avec ces amis là et en gros on était trop différentes et on a une vision différente de la vie qui s'est mis en place et du coup bah c'était la suite logique en fait qu'on ne soit plus amis sauf que ça a été très très brutal et je trouve que la brutalité dans les ruptures amicales C'est hyper difficile. Je pense qu'il y a des ruptures qui peuvent se faire dans la douceur, c'est des séparations douces. Mais moi, personnellement, cette rupture-là, elle a été hyper difficile. Et en fait, même par la suite, j'ai vécu de l'anxiété sociale, où dès que j'avais une petite accroche avec une amie, vraiment, j'avais de l'anxiété, je paniquais parce que j'étais là. Mais en fait, si ça se trouve, elle aussi, en fait, elle va me lâcher parce qu'elle n'est plus en accord avec ce que je suis, etc. Et en vrai, j'avais hyper peur. Et ça, c'était il n'y a pas si longtemps, en vrai. C'était il y a quelques mois, on va dire, c'était en novembre 2024. Et donc, j'ai fait pas mal d'anxiété sociale. Et à un moment donné, je me suis dit, mais dans tous les cas, t'es en train de t'épanouir, tu deviens hyper heureuse, joyeuse. T'es là, tu mènes tes projets, tu te libères, t'es en train de... Ouais, tu ressens de la joie en toi. Les gars, parfois, j'ai envie de pleurer de joie tellement, genre, je suis heureuse de qui je deviens. C'est une folie. Et donc, je me suis dit, si qui tu deviens ne plaît plus à certaines amies, En fait, c'est pas grave, laisse couler. Voilà, sois toi-même, donne ce que tu peux. Je sais que je suis quelqu'un qui traite les gens avec bienveillance, respect, je ne fonctionne pas avec intérêt dans mes relations. Et du coup, j'ai lâché vraiment prise en me disant, bah, tu sais quoi, laisse la vie faire. Ceux que ça va déranger, celles et ceux que ça va déranger, et bah ça les dérangera et c'est pas grave, mais je t'en supplie Camille, ne te trahis plus pour plaire à des gens. Ça ne fonctionne pas comme ça, à chaque fois tu vas finir déçue. Parce que si tu te trahis pour rentrer dans un moule, t'entendre avec quelqu'un, être dans un groupe d'amis, être accepté quelque part, ça veut dire que c'est pas réellement... enfin, c'est-à-dire que cet endroit n'est pas réellement pour toi puisque tu es obligé de te travestir pour y être. Donc, voilà, j'ai réussi à lâcher prise et à me dire, en fait, en étant purement et terriblement moi, en embrassant mon authenticité, je saurai auprès de qui... Je me sens bien et au prix de qui je dois être. Mais ça a été hyper difficile et ça m'aura demandé de vivre une rupture amicale déjà choquante, plus ensuite de gérer mon anxiété sociale par rapport à ça et en fait de me dire je peux pas vivre avec cette épée d'amoclès là en me disant peut-être que mon authenticité va déranger et j'ai peur de perdre telle ou telle personne. Non, en fait j'ai plus peur de perdre qui que ce soit à partir du moment où je suis convaincue que je vais pas me perdre moi, ça c'est vraiment l'essentiel dans ma vie. Je veux plus jamais me perdre pour entrer dans un moule, être dans une relation, avoir tel ou tel ami, c'est hors de question. Entre parenthèses, je sais pas si vous entendez des petits cuicuis derrière, j'ai les fenêtres ouvertes parce qu'il fait très chaud et il y a beaucoup d'oiseaux derrière chez moi, voilà. Donc si vous entendez des cris, ce sont des oiseaux, vive la nature. Donc en gros, mon rapport à l'amitié a beaucoup changé et aujourd'hui, je sais que j'ai des amis... sur lesquelles je peux compter, je sais qu'on a des différences et j'embrasse ces différences et je remercie ces différences parce qu'elles permettent de nourrir des parties de moi. Chaque différence chez quelqu'un permet de nourrir une partie de nous, permet de révéler une partie de nous et je trouve qu'on n'est pas censé être entouré que de personnes qui nous ressemblent, nous correspondent, sont 100% identiques à nous, bien au contraire. Et moi j'adore ces amitiés-là où on n'a pas forcément la même façon de penser. On n'a pas forcément le même schéma de vie, les mêmes ambitions. Et à partir du moment où on se considère, on se respecte, on se valorise et on est sincères les unes avec les autres, les uns avec les autres, en fait, pour moi, c'est ça l'amitié. Et surtout, surtout, genre, on rigole. Genre, on rigole. Pour moi, vraiment, l'amitié, c'est on passe des bons moments, on rigole, on se soutient. On est capable de s'appeler quand on a une galère, de se soutenir. de s'apporter de l'affection. En fait, une amitié, c'est être pleinement vu par l'autre. Et ouais, c'est vraiment la considération. C'est considérer les émotions de l'autre, considérer ce que la personne est en train de vivre, considérer son identité, parce qu'on est tous en train d'expérimenter cette vie pour la première fois. Personne n'a la recette miracle de la vie. Et en fait, on doit tous vivre nos propres expériences pour venir compléter notre âme, notre être. Pour grandir dans cette vie, apprendre des choses, retenir des leçons. Et finalement, suivre le chemin de sa propre existence. Et en fait, je pense qu'il faut respecter ça. Il faut comprendre qu'on n'est pas tous là pour les mêmes raisons et qu'on va parfois vivre des expériences qui vont être propres à nous. On est là pour, je pense, réparer certains schémas, par exemple familiaux, ou juste vivre tout simplement nos propres expériences et en tirer nos propres leçons. Et donc, je pense qu'il faut avoir une vraie tolérance envers ce que chacun vit. éprouvent, traversent et en fait l'amitié pour moi c'est ça, c'est un cocon, c'est un espace où on peut être profondément soi et où on n'a pas besoin de se travestir pour être accepté quoi. D'ailleurs dans cette logique d'expérimentation et chacun son chemin de vie etc je pense aussi que dans les ruptures amicales on n'est pas nécessairement obligé de comprendre pourquoi l'autre part et on n'est pas obligé de comprendre genre pourquoi ça fonctionne pas. En fait faut pas chercher trop à intellectualiser tout tout le temps. Quand il y a une dispute ou quand il se passe quelque chose type dispute, argument, etc., on peut essayer de comprendre le point de vue de l'autre et pourquoi ça ne marche pas. Mais parfois, juste les gens partent ou les gens ont un comportement qui est inexplicable et inattendu. Et en fait, je pense qu'on n'est pas nécessairement obligé de tout comprendre. Juste parfois, c'est la vie. En fait, on avance chacun sur son chemin. On évolue chacun à une certaine vitesse, à un certain niveau. On comprend certaines choses. on développe certains... Ouais, une certaine sensibilité, une certaine vision de la vie, etc. Et juste parfois ça marche plus et ça match plus avec certaines personnes. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai le sentiment d'être beaucoup plus libre dans toutes les relations que je mène dans ma vie. Et même quand je rencontre quelqu'un de nouveau, je vais avoir exactement le même tempérament que quand je suis avec quelqu'un que je connais depuis des années. Quand je dis le même tempérament, forcément je vais être un peu moins extravertie sûrement. Mais en tout cas, je vais apporter la même sincérité sur la table et en fait, je vais valoriser le moment de la même manière. C'est-à-dire que quand je rencontre quelqu'un de nouveau ou que je ne sais pas, je suis dans un nouveau groupe de filles, je participe à un événement, je rencontre quelqu'un à une soirée, bon bref, j'en sais rien, juste je rencontre une nouvelle personne, et bien en fait, je vais apporter la même sincérité, je vais y accorder exactement la même valeur que quand je retrouve mes amis et qu'on passe un moment de qualité ensemble. Pour moi, c'est la même chose, le temps que je passe avec d'autres humains. Pour moi, ça a une valeur spécifique. Mais par contre, je ne vais pas forcément avoir d'attente sur la longévité de la relation, sur l'implication de l'autre, etc. En fait, moi, je n'ai plus d'attente envers qui que ce soit. Je suis super honnête et je pense que c'est lié à ma dernière rupture amicale qui m'a vraiment traumatisée, où en fait, je n'ai plus d'attente. Ça veut dire que... que je gère mon bonheur, je gère mes business, je gère ma vie, je m'occupe de moi et en fait, je n'attends de personne d'autre que moi d'être, voilà, j'attends rien, en fait, de personne. Je sais que j'ai de l'amour autour de moi, j'ai une famille ultra présente et aimante qui est à l'écoute et ça, j'en suis hyper reconnaissante. Je sais que j'ai des amis qui sont là si j'ai besoin, je sais que je peux les appeler mais dans les faits, j'attends rien de personne. J'ai un amoureux qui est exceptionnel et qui est là à chaque fois que j'ai besoin, mais je n'ai pas d'attente. C'est-à-dire que je ne compte pas sur le comportement des gens pour aller bien. En fait, je m'auto-gère et j'ai l'impression d'avoir plus de légèreté dans mes relations, que c'est beaucoup plus fluide, que c'est aussi beaucoup plus joyeux, il y a plus de lâcher-prise. Pendant quelques mois, j'étais vraiment en tension. dans mes relations, j'avais du mal à lâcher prise, j'avais du mal à... Parce que j'avais ce trauma-là de ma rupture amicale où j'ai été vraiment choquée de ce qui s'est passé, de la brutalité, comment ça s'est passé. Et du coup, j'étais moins à l'aise, j'avais une forme de repli et de méfiance. Et en fait, je suis super contente d'avoir réussi à lâcher prise. Et juste d'être naturelle, spontanée, d'avoir la même énergie. Peu importe avec qui je suis, je serai fidèle à moi-même et en fait je sens vraiment que là je ne peux plus jamais me trahir parce que j'ai épousé mon authenticité et que je préfère être rejetée d'un endroit instantanément parce que mon énergie ne matche pas avec l'endroit plutôt que de m'y enterrer et d'être finalement rejetée beaucoup plus tard. après m'y être attachée et enfin voilà je m'évite une souffrance en fait tout simplement. Il y a une anecdote qui date de l'époque de quand j'étais étudiante, j'avais un bête de pote, genre vraiment c'était mon meilleur ami, on était tout le temps ensemble et en fait du jour au lendemain suite à un drama qui le regardait lui, il m'a dit voilà Camille moi je peux plus être amie avec toi parce que j'attends de mes amis qu'ils aient tout le temps mon dos, qu'ils soient tout le temps d'accord avec moi blablabla. On n'était pas d'accord sur le sujet et il m'a dit, voilà, moi, je ne veux plus être amie avec toi. C'était radical. Et en fait, je me suis retrouvée vraiment, littéralement, à pleurer devant lui, à lui dire, mais moi, j'ai envie d'être amie avec toi. Mais moi, je veux être amie avec toi. Et avec du recul, mais vraiment, là, moi d'aujourd'hui, mais je me serais dit, mais un peu de dignité déjà d'une. Et surtout, enfin, on ne quémande pas l'amitié de qui que ce soit. On ne quémande pas le respect de qui que ce soit. On ne quémande pas l'attention de qui que ce soit. Et ni la considération de qui que ce soit. Et en fait, genre quand quelqu'un te... Parce qu'en plus, moi, ça m'avait blessée. C'est-à-dire que le mec avait un comportement hyper négatif vis-à-vis de ma personne. Il n'y avait plus de considération. C'était genre lui hyper égoïste qui n'avait pas eu ce qu'il voulait. Donc du coup, il était dans le rejet de notre amitié qui avait pourtant... Voilà, ça faisait des années qu'on était amis. Ça avait quand même de la valeur, etc. Mais comme ça n'allait pas dans son sens, et bah tout de suite il m'a nexté en mode je veux plus jamais être amie avec toi et en fait c'était hyper radical parce que versus toutes les années qu'on a passé ensemble tous les moments qu'on a passé ensemble etc et je me dis mais c'est ouf parce que à ce moment là la personne elle te manque de respect elle ne te considère pas et tu te retrouves à pleurer devant cette personne en quémant dans son amitié et en fait mais jamais mais plus jamais de la vie en vrai je préfère être vraiment 100% moi et avoir une amie, une très très bonne amie, plutôt que de me retrouver à devoir supplier les gens de m'apprécier. Enfin, ah ouais, non, c'est pas possible. Ah ouais, quand je repense à ça. Et en plus, je me dis, dans toutes les amitiés dans lesquelles j'ai eu des ruptures et des séparations, il y a toujours, toujours, toujours eu beaucoup de signes avant-coureurs. Ça a toujours été des relations un peu, ouais, toxiques, négatives, où en fait, les personnes abusaient de cette gentillesse de... de ma patience, de ma loyauté. Les gens abusaient, ils tiraient sur la corde, tiraient sur la corde, tiraient sur la corde. Et en fait, moi, comme je vous ai dit, un peu people pleaser, que je me mettais de côté, etc., je ne me rendais pas compte du problème. Et en vrai, je laissais passer tellement de choses, alors que c'était à moi de quitter les relations et de dire stop, je n'en peux plus. Et aujourd'hui, je suis capable de le faire et je suis trop fière en vrai. C'est génial de pouvoir dire... bah Non, ça j'accepte pas, ça j'accepte pas. Par contre on en parle, je te considère, je t'explique mes limites, je te fais part de mes besoins. Maintenant si ça te plaît ou ça te plaît pas, la balle est dans ton camp. Mais en tout cas, ça ça me convient pas. Et je trouve que c'est génial d'arriver à faire ça et je me dis mais enfin ! Parce que quand même, Cam, t'as 31 ans. Donc il était temps, voilà. En tout cas, si toi qui m'écoutes, tu traverses une... Rupture amicale, voilà je t'envoie beaucoup d'amour, de soutien et de plein une pluie de coeur, coeur, coeur, coeur, coeur sur toi. Je sais à quel point c'est difficile, surtout quand parfois ce n'est pas de notre fait, mais je pense qu'avec le temps on se rend compte que certaines amitiés ne peuvent pas matcher avec la personne qu'on devient tout simplement et que tant qu'on reste fidèle à soi-même, c'est pas grave de perdre des gens. Et je pense que même quand on se découvre et qu'on prend le temps de se découvrir, de s'affirmer, d'embrasser son authenticité, c'est même logique qu'on perde certaines personnes parce qu'on s'affirme et donc du coup, on attire à soi des personnes qui nous ressemblent et on laisse partir les personnes qui ne nous conviennent plus. Et en fait, je pense qu'on a beaucoup valorisé l'amitié, les liens amicaux comme les amis, c'est la famille et tout. Je pense que ça marche dans des amitiés où on est ultra sincère et où on est terriblement authentique. Et que ça, oui, on peut parler de liens familiaux, parce que par exemple, moi, dans ma famille, c'est de l'amour inconditionnel. Peu importe comment chacun est, on s'aime et on se soutient. Et en fait, quand je parle d'amitié, moi, c'est ça que je perçois. Et en fait, je ne peux pas être amie avec tout le monde, parce que l'amour inconditionnel, il ne peut pas être porté par tout le monde. Ce n'est pas possible. Et du coup, ben voilà, rester authentique. Vraiment, favorisez votre authenticité, apprenez à exprimer vos besoins. Et petit à petit, je pense que plus on grandit, moins on va traverser des ruptures amicales douloureuses parce qu'en fait, l'authenticité... Un bon coup d'authenticité, c'est comme un bon coup de karcher, ça nettoie tout. Les gens qui doivent rester restent, les gens qui partent partent, et les gens qui doivent rentrer dans votre vie, rentreront. Je pense qu'on n'a pas rencontré toutes les personnes de notre vie encore. Et jusqu'à ce qu'on est là, tant que notre cœur bat, on peut rencontrer du monde finalement. Donc voilà, en tout cas, je vous souhaite plein de belles choses. Parfois je dis tu, parfois je dis vous. On est en train d'apprendre, j'expérimente, je pratique. Mais en tout cas, prenez soin de vous toujours. Vous méritez d'être vous vraiment partout. Ne freinez jamais votre authenticité, c'est hyper important. Et je vous souhaite à tous de shine, parce que vous êtes tous des soleils et que vous êtes tous incres. Toi là qui m'écoutes là, toi, ouais toi, t'es incre. Prenez soin de vous. Bisous ! Et si le podcast t'a plu, n'hésite pas à mettre 5 étoiles, à me laisser un petit commentaire et à glisser dans mes DM pour qu'on en discute. Bisous bisous !

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