Transcription

• Speaker #0

  Dans mes mains ce matin, un écran noir. Je doute de cette image mais elle insiste. Et surtout je me rends compte que j'ai une chanson de Nougaro dans la tête. "Sur l'écran noir de mes nuits blanches." - Nous te le montrons pour que tu l'éteignes. C'est aussi simple que cela. Une fois éteint, regarde-le. Ce n'est plus rien. C'est comme une porte. Parfois, elle ouvre sur l'amitié et te réchauffe le cœur. Mais c'est une porte ouverte à tous les vents. Tu fais entrer par là n'importe qui, n'importe quoi, dans ton lit, dans ton cerveau, etc. Cela doit rester un outil à ton service. Là, c'est plutôt un outil au service de qui veut endormir et asservir la population. Alors pour toi, oui même pour toi, l'outil n'est plus à ton service. C'est toi qui es au service de l'outil. L'outil devient le maître d'une certaine façon. C'est un asservissement. - J'en ai conscience et c'est pourquoi je vous demande de l'aide. - Nous aiguisons ta conscience pour que tu voies l'objet comme une porte possiblement maléfique. Que tu t'en détaches. Que tu le remettes à sa place d'objet. Ton manque affectif fait que tu viens chercher dans cet objet de quoi le combler. Fais autrement. Tu as mille ressources. La prise de conscience est une première étape. Après, il faut passer à l'action, méthodiquement, avec discipline. - Comment ? - Le mettre dans une autre pièce la nuit, mais ne pas attendre l'heure du coucher pour le faire. Le mettre éteint dans une autre pièce à 10h par exemple. Le fait que cela te fasse réagir montre ton degré de dépendance. Fais cela pour commencer. Le matin, tu peux regarder si tu as eu des messages, puis juste après, tu te déconnectes jusqu'à midi, pour être sûr d'avoir une matinée de travail. De la discipline, très douce. De la douce soupline ! C'est prendre soin de toi et des autres qui le ressentiront. Nous t'y encourageons.