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Episode 1 ✨ Stratégie, lapins, prix, a priori...le DG France répond aux questions des praticiens ! cover
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De vous à nous : les coulisses de Doctolib

Episode 1 ✨ Stratégie, lapins, prix, a priori...le DG France répond aux questions des praticiens !

Episode 1 ✨ Stratégie, lapins, prix, a priori...le DG France répond aux questions des praticiens !

42min |07/08/2024
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De vous à nous : les coulisses de Doctolib

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42min |07/08/2024
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Description

Dans "De vous à nous", on répond aux questions que vous nous avez posées sur Doctolib !


Jean-Urbain Hubau, Directeur France de Doctolib, ouvre le bal pour ce tout premier épisode aux côtés du Dr Romain L., médecin généraliste, et de Raphaël Colboc, masseur-kinésithérapeute, membres du programme Pionniers.

Un moment d'échange convivial pour revenir sur les grands sujets soulevés par les praticiens et plonger dans les coulisses de l'entreprise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans ce tout nouveau concept de podcast de Vous à nous, un tout nouveau format qu'on a pensé pour vous avec les équipes d'Octolib. Vous avez été très nombreux à nous poser toutes vos questions sur l'entreprise d'Octolib, sur les réseaux sociaux, sur la communauté en ligne. Alors évidemment, on a déjà l'occasion de se parler tous les jours en ligne et puis vous êtes beaucoup aussi à venir nous voir sur site pour faire par exemple de la co-construction et pour ça, merci pour tout le temps que vous prenez. Et j'en sais quelque chose puisque pour ceux qui ne me connaissent pas, Je suis Marion et j'anime ici chez Doctolib le programme Pionnier qui est notre communauté de praticiens et tout récemment le programme Des Légendes qui est notre communauté de secrétaires et d'assistants médicaux. Et pour ce premier épisode, je me suis dit qu'il serait intéressant d'avoir vraiment des invités de marque puisqu'évidemment je ne vais pas faire ça toute seule. Et donc je suis avec le directeur France et avec deux utilisateurs tout particuliers. Je ne vous en dis pas plus, on va vous les présenter dans un instant, que je connais bien justement par les programmes. En tout cas, restez bien avec nous parce que ça commence maintenant et on va rentrer dans le vif du sujet. On va rentrer directement dans cet épisode. C'est la première fois qu'on fait ça, donc je suis super contente de vous avoir avec nous. Est-ce que vous pouvez très rapidement me dire un petit mot sur qui vous êtes, d'où vous venez ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, Raphaël Colboc, kinésithérapeute à côté de Romance & Maritime. Je pratique depuis un peu plus de dix ans en cabinet libéral. J'utilise Doctoliv depuis deux ans et demi, trois ans, mais je participe également... au programme des pionniers pour apporter les idées ou le retour d'expérience.

  • Speaker #2

    Moi je m'appelle Romain Loeffler, je suis médecin généraliste à Vissambourg, qui est un tout petit village tout au nord de l'Alsace. Je suis libéral, je travaille seul et je suis installé dans un hôpital public, c'est un petit peu particulier. Et j'utilise Doctolib Médecin depuis sa création en 2020.

  • Speaker #0

    Et donc, Jean-Rémy, je t'ai présenté un peu avant.

  • Speaker #3

    Jean-Gerdin Hubeau, je suis directeur général France de Doctolib. J'ai 43 ans, je viens de Saint-Quentin en Picardie. Moi, j'ai rejoint Doctolib il y a à peu près un an, un peu plus d'un an.

  • Speaker #0

    Finalement, tu es le plus récent en fait.

  • Speaker #3

    Le plus récent, exactement. Donc, j'y suis arrivé après toi Romain. Et donc, avec les équipes, surtout notre passion, c'est d'essayer de travailler pour faciliter le quotidien des soignants, faire en sorte qu'ils puissent vraiment se concentrer sur leur vocation, à savoir s'occuper de leurs patients.

  • Speaker #0

    Et alors attends, j'ai quand même envie de te demander, parce que je pense que les gens vont demander. Et d'ailleurs, vous m'avez demandé. Qu'est-ce que tu faisais avant d'être chez Doctolib ? Est-ce que tu étais dans la santé ? Alors,

  • Speaker #3

    je n'étais pas du tout dans la santé pour le coup, même si c'est un secteur qui m'a très vite passionné. Donc, je m'y suis plongé depuis un peu plus d'un an. Mais donc, j'ai travaillé dans deux entreprises pendant 11 ans. J'ai travaillé 11 ans chez Accor dans l'hôtellerie et 11 ans en fait chez Edenred, qui est une entreprise qui fait des tickets restaurant, qui est une entreprise qui fait des logiciels, on va dire, pour les bénéfices des employés.

  • Speaker #0

    C'est vrai que je me rappelle d'ailleurs le jour où tu es arrivé, parce qu'on s'est rencontré assez tôt à ta venue chez Doctolib. Et je me souviens de tous ces moments passés sur le terrain. Ça m'intéresse que tu nous en parles un petit peu plus après. Mais du coup, on va passer tout de suite aux questions. On a une première partie, on va plonger un petit peu dans les coulisses de l'entreprise. Et toutes ces questions, évidemment, elles ne sortent pas de nulle part. Elles nous ont été posées par les utilisateurs directement. On a évidemment les pionniers, les légendes, comme on les appelle, donc qui sont les utilisateurs avec lesquels on collabore le plus. Mais on a aussi fait un petit sondage sur la communauté en ligne pour prendre un peu toutes les interrogations que les gens se posent. La toute première question, on nous dit, vous avez pris beaucoup de temps. de place dans le quotidien des praticiens et des patients en France. Comment, du coup, vous percevez cette forte croissance ? Comment tu perçois cette question, Romain, et toi, Raphaël, aussi ? Est-ce que vous, de l'extérieur, comment vous percevez cette croissance de Doctolib ?

  • Speaker #2

    C'est parfois critiqué, c'est parfois plutôt présenté de manière positive, mais en tout cas, c'est quelque chose qui est très remarqué.

  • Speaker #0

    Et qui interpelle, du coup, si je comprends bien ? Oui,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Raphaël, toi, comment tu vois ça de l'extérieur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que, naturellement, quand on parle de prise de rendez-vous en ligne, les gens vont tout de suite... penser à Doctolib. Tout le monde sait qu'il y a d'autres logiciels, d'autres applications, mais naturellement quand on dit en patient vous allez prendre rendez-vous, ils pensent tout de suite à Doctolib. C'est aussi sûrement beaucoup de travail, c'est aussi beaucoup d'expérience et de retour d'expérience, mais tout ça, ça se construit mais je pense que...

  • Speaker #3

    Quand on parle d'une histoire de 10 ans, c'est vrai que c'est une histoire de succès. C'est surtout une histoire de succès grâce à vous, de collaboration, je pense, entre les équipes de Doctolib et puis les soignants pour construire ces solutions qui se sont beaucoup développées. Donc, ça a été une belle histoire. On est encore petit, en fait, quand on regarde Doctolib. C'est la première chose, donc avec beaucoup d'humilité, je le dis. C'est une belle réussite française, mais quand on se compare avec les grandes entreprises de la technologie, comme les GAFAM, par exemple, Doctolib, c'est... 0,01% de Amazon. Et donc, nous aussi, on voit ça comme pas vraiment une finalité en soi, la croissance de l'auto-im, mais surtout comme la conséquence du travail qu'on a réalisé ensemble sur ces dix dernières années. Et c'est assez exigeant. C'est-à-dire que c'est un secteur où il y a la réglementation, la nécessité d'être très précis dans tout ce qu'on fait, scientifique, un peu comme vous. Et donc, on essaie d'aller vite, en fait, pour vous aider le plus possible. Et en même temps, il faut faire les choses bien. Donc, on travaille très dur pour ça.

  • Speaker #0

    Et... Une question quand même qui revient. Comment sont fixés les prix des abonnements ?

  • Speaker #1

    C'est une question que je pense que tout le monde se pose. Le frein de tête à certains, c'est le prix de... de l'abonnement. Après quand on voit le service hotline qui est disponible très rapidement, dans d'autres logiciels c'est vrai que j'ai pu attendre assez longtemps au téléphone d'avoir quelqu'un au bout du fil, là on sait qu'avec Doctolib dans les 20 secondes on a quelqu'un au bout du fil. Donc c'est appréciable et surtout quand on est avec le patient et qu'on a un souci de carte vitale, il faut savoir que dans les 30 secondes le souci pourrait être plus fort. être résolu, en tout cas, il sera entendu et pris en compte. Ça, c'est un plus.

  • Speaker #2

    Disons que quand on veut toutes les options d'Octolib, je crois que c'est une des solutions, si ce n'est la plus chère par rapport aux concurrents. Qu'est-ce qui a justifié exactement ces augmentations de prix conséquentes ces dernières années ? Et qu'est-ce qu'on doit attendre les prochaines années ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que la fixation du prix, c'est un équilibre entre la valeur créée et les coûts que nous, on met en place pour développer nos solutions. Donc ça, c'est le premier élément. Il faut qu'on trouve le juste équilibre toujours pour ça. Ce n'est pas forcément quelque chose de facile. On a un investissement assez fort dans des serveurs, de la technologie, pas mal de personnes qui travaillent sur les solutions, les frais généraux et dans les types d'investissement qu'on fait. Le premier, c'est dans l'innovation. Et quand je parle d'innovation, on en parlera tout à l'heure, c'est à la fois des nouvelles fonctionnalités, mais à la fois l'ajustement des fonctionnalités pour qu'elles soient plus adaptées.

  • Speaker #0

    L'amélioration permanente. Oui,

  • Speaker #3

    parce que vous faites, donc là on a 800 personnes qui travaillent dessus, c'est en fait tous les coûts de technologie de manière générale, serveurs, de sécurité. On a un énorme investissement en fait pour que toutes les données soient sécurisées, chiffrées, etc. Donc ça c'est aussi un très très gros investissement. Et après le service, donc on fait un investissement très très fort sur le service pour un service qui est rapide, qui est efficace, pour pouvoir... déployer en fait les nouveaux utilisateurs gratuitement rapidement avec qualité extra ensuite les trois objections qui reviennent le plus souvent donc la première c'est les logiciels et cher là dessus ce que je peux dire c'est bah c'est surtout une réponse en fait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel investissement qu'on y met mais aussi à notre engagement c'est à dire que ça il n'y a pas de frais cachés c'est un prix qui est transparent qui est sans engagement aussi. On s'engage à vous apporter le plus de valeur possible avec les investissements qu'on y met pour que ça soit le plus grand retour sur investissement pour vous. Le deuxième élément, en fait, c'est lié à... pourquoi vous avez un prix unique pour tous les utilisateurs et pas un prix en fonction du type de professionnel de santé. C'est aussi un peu lié à notre politique historique qui était de dire on est transparent, on a un seul prix, c'est facile à comprendre, etc. Mais je pense que c'est quelque chose qu'on est en train d'étudier pour voir en fait, parce que vu que c'est une demande qui nous revient très souvent, de voir comment on peut adapter en fonction de l'utilisation, en fonction du profil, etc. Ce n'est pas facile. Si c'était facile, on l'aurait déjà fait, puisqu'en fait, nous, on est toujours là pour vous servir et faire en sorte qu'on vous donne le... le meilleur service possible et que vous soyez les plus satisfaits possible. Et le troisième, c'est sur... ce que tu disais tout à l'heure Romain sur l'augmentation de prix. En réalité, ça vient aussi un petit peu avec l'évolution de la solution dans les dix dernières années. C'est à dire qu'il y a aujourd'hui dans la solution quasiment et tu faisais référence, dix fois plus de fonctionnalités que quand on a commencé. On a un gros investissement en technologie, donc forcément on souffre un peu l'inflation des coûts de technologie. Et en fait, quand on regarde tout ça, l'inflation du coût de l'abonnement sur les dix dernières années, en le ramenant à l'année, ce n'est pas tant que ça. Je sais que ça peut le paraître, mais en l'occurrence, ce n'est pas si représentatif que ça. Et surtout, quand on regarde par rapport au nombre de fonctionnalités qu'on a ajoutées dans l'abonnement. Mais pour nous, le plus important, c'est de vérifier que tout le monde est satisfait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel et que tout le monde s'y retrouve en termes de prix versus retour sur investissement.

  • Speaker #2

    Je pense quand même que pour beaucoup d'utilisateurs, la stabilité du prix, c'est quelque chose qui est important. Parce que, notamment pour moi en tant que médecin généraliste, quand je prends la solution Doctolib, je prends tout un écosystème. C'est très difficile pour moi de migrer vers une autre solution. Quand je prends le Doctolib médecin, je suis quasiment obligé de prendre Doctolib agenda également. Donc ça représente quand même des coûts qui sont très importants. Je peux tout à fait comprendre que l'innovation nécessite une augmentation des prix. Mais si ces prix continuent à augmenter de manière certaine ces prochaines années, ça peut me mettre dans une situation un petit peu compliquée. Donc je renouvelle quand même ma question. À quoi s'attendre ces prochaines années ?

  • Speaker #3

    C'est une partie de ma question.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Les éditeurs, écoute, en fait, la réalité, c'est qu'on essaie de faire en sorte, on vous écoute beaucoup et de faire en sorte que vous soyez les plus satisfaits possible et que vous utilisiez le plus possible le logiciel. Donc, en fonction de ça, par exemple, cette année, il n'y a pas du tout d'augmentation de... qui sont prévus. Pour les prochaines années, c'est difficile de prédire l'avenir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on veut faire quelque chose qui soit beaucoup plus anticipable pour vous et surtout, qui soit beaucoup plus facile de choisir. C'est pour ça que je disais aussi, on essaie de voir...

  • Speaker #0

    Par rapport aux différentes professions. Oui,

  • Speaker #3

    oui. Par rapport aux professions, par rapport à l'usage...

  • Speaker #0

    Les problématiques sont relativement différentes aussi de ce qu'on peut entendre par rapport aux différentes professions. Merci en tout cas d'avoir un peu partagé de votre quotidien. On nous demande... Et là on va parler, on rentre un peu dans le dur de l'innovation. Pourquoi et comment vous faites le choix de développer certaines solutions plutôt que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est une question qu'on me pose souvent.

  • Speaker #0

    Qui vous pose cette question ? Les patients ?

  • Speaker #1

    Non, pas les patients, d'autres praticiens. D'autres praticiens qui savent par exemple que je suis en contact avec vous pour différents projets ou en co-construction. Ils m'ont déjà posé la question, mais comment ils font Doctolib pour savoir quel aspect retravailler ? Ils font leur choix.

  • Speaker #2

    Effectivement, c'est un sujet qui revient très régulièrement sur la communauté. On a régulièrement en tant qu'utilisateur, notamment chez les médecins, un sentiment d'incompréhension sur certains choix qui sont faits en matière de développement. Il y a beaucoup de demandes d'amélioration d'existants et on voit beaucoup plutôt d'innovation sur de nouvelles fonctionnalités. Je suis très content de pouvoir poser la question au directeur France. Développe-t-on plutôt des nouveautés plutôt que d'améliorer l'existant ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que c'est probablement parce que les innovations apparaissent de manière plus perçante, probablement en termes de communication. Mais en réalité, on investit plus de 60% de nos équipes de technologie et de produits sur l'amélioration des fonctionnalités existantes, la maintenance du logiciel. Donc la majorité de l'investissement qu'on fait, c'est plutôt pour améliorer les fonctionnalités existantes. pour maintenir le logiciel, faire en sorte qu'il soit plus facile d'utilisation, etc.

  • Speaker #0

    Performant.

  • Speaker #3

    Et donc, c'est un très gros investissement puisqu'on a 800 ingénieurs et product managers. Donc, c'est vrai que c'est un très gros investissement. Donc, en fait, c'est une perception qui n'est pas fidèle à la réalité, mais je vais quand même vous répondre aussi sur la partie de comment on définit la priorité en termes d'innovation. La première chose, c'est qu'on passe beaucoup de temps sur le terrain. Donc, les équipes. Que ce soit les équipes produits, que ce soit les équipes de vente, les équipes qui s'occupent du service, etc. Ils passent beaucoup de temps sur le terrain, dans les cabinets, pour comprendre comment ça fonctionne de manière extrêmement palpable, tangible, pour ne pas être, comme on dit, faire de l'innovation en cabinet, derrière un ordinateur et sans savoir quelle est la réalité du terrain. Ce n'est pas forcément évident, parce qu'en fait, on a beaucoup d'utilisateurs et chaque utilisateur est différent. de profils d'utilisateurs différents en fonction qu'ils travaillent dans les cabinets à plusieurs ou tout seuls, qu'ils aient un assistant, une assistante ou pas, etc. Et en fonction des types de professionnels de santé. Donc en fait, on se retrouve devant une équation qui n'est pas forcément facile à résoudre. En fonction de ça, on comprend le fonctionnement, on voit les difficultés, et là on se fait une conviction sur comment on peut améliorer votre quotidien et sur quel sujet travailler. Ça c'est la première démarche qu'on fait. Et bien sûr, ensuite, on a des contributions de votre part, très souvent sur la communauté notamment, parce qu'en fait, vous faites part de ce que vous voulez qu'on développe, qu'on ajuste, etc. sur la communauté. Et ensuite, vous votez aussi pour dire, celle-là, c'est celle qui m'intéresse le plus. Et nous, on regarde tout ce que vous mettez, tous les jours en l'occurrence, et on regarde aussi tous les retours qu'on a des enquêtes de satisfaction. Et on se dit, OK, là, on classe, quelles sont les plus importantes, quelles sont celles qui vont avoir le plus d'impact, et comment, en fait, ça, ça se rapproche de nous, ce qu'on a fait comme travail sur le terrain de compréhension, etc. Donc ça, c'est la première chose pour définir un peu les priorités. Une fois qu'on a réalisé les priorités, on travaille sur la difficulté de développement de ces priorités. Donc on regarde ce qu'on va développer qui aura le plus d'impact pour les utilisateurs et aussi ce qui sera le plus complexe et le plus périlleux en matière à développer dans le logiciel. Et en fonction de ça, on fait notre développement produit en ayant une phase de test, de test, de bêta test, et après on développe.

  • Speaker #0

    C'est toujours de la confrontation terrain, confrontation terrain permanente.

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, en réalité, ce qu'on fait, c'est beaucoup d'amélioration de l'existant et ensuite de l'innovation en fonction de ce qu'on a eu comme feedback marché.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai que, par exemple, on ne se rend pas forcément compte de toutes les équipes aussi qui rentrent dans le processus. Et tu le mentionnais, par exemple, les bêta tests, etc. Tu as l'équipe produit, l'équipe recherche utilisateur, l'équipe design. Et c'est vrai qu'en fait, il y a tout un procédé. Et après tu mets ça au regard de, par exemple, du cadre de la loi ou des problématiques techniques ou des choses qui, je pense, une fois que tu es sur le terrain tu te dis ah oui non en fait c'est pas si simple. Et ça c'est un truc que je lis souvent d'ailleurs sur la communauté. Je sais pas si tu l'as déjà été amené à l'écrire.

  • Speaker #2

    J'ai déjà dû l'écrire.

  • Speaker #3

    Sur le... Ah si souvent !

  • Speaker #2

    Sur le flot d'émotions c'est possible mais oui je peux tout à fait comprendre qu'on sous-estime la complexité qui vient derrière une demande qui paraît simple.

  • Speaker #3

    On a fait juste pour terminer là-dessus. C'est aussi en fonction de ce que tu disais Romain, on a fait un travail spécifique en avril, je pense que tu as dû suivre, sur les détails qui font la différence. C'est-à-dire qu'on a pris la majorité... Oui, très apprécié. Oui, la majorité... Mais il y a encore du boulot. Oui, exactement, mais t'as raison, mais d'ailleurs on n'a pas fini. On s'est dit, on a fait un ensemble de développement qui nous permettait déjà de satisfaire un gros gros nombre des demandes qui nous avaient été réalisées, et en fait les autres, on ne les a pas oubliées. les autres on les a pas oublié elles sont en train d'être travaillées par les équipes priorisées etc et on va les développer aussi au fur et à mesure et les déployer dans les logiciels mais c'est un équilibre et le dernier sujet peut-être là-dessus c'est que 60% c'est pour améliorer les fonctionnalités existantes mais on fait de l'innovation en effet à la fois parce que c'est des remontées qu'on a du terrain sur ça ça nous changerait la vie. Parfois c'est pas de nouveau c'est pas formulé comme un produit par exemple la messagerie mais c'est formulé comme difficulté comme un besoin et donc nous après on le transforme ça dans un produit on le test etc je pense aussi ce que vous attendez nous c'est aussi on veut pas être un logiciel qui reste figé pour 50 ans et est en fait on essaie de le plus possible d'améliorer votre quotidien et en france fait un peu mal parfois on vous fait un peu mal quand on se trompe sur un sujet ou un autre mais on est hyper attentif à ça et on essaie de corriger le plus vite possible quand on fait un compte en finir

  • Speaker #0

    Et toi, d'ailleurs, Raphaël, tu avais travaillé sur le logiciel d'Octo-Ibkine, je crois, non ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait partie, je crois, des premiers groupes de travail où on a testé avant le lancement.

  • Speaker #0

    Et alors, ça donne quoi sur le terrain ?

  • Speaker #1

    Sur le terrain, il y a eu beaucoup de...

  • Speaker #3

    Au début, c'était pas facile ?

  • Speaker #1

    C'était un peu dur au début, mais ça a permis de bien voir l'évolution. Et pour le coup, là, depuis quelques mois, le logiciel a quand même beaucoup, beaucoup évolué. C'est plus fluide, il y a encore des choses à travailler, il y a encore plein de... Puis des fois, c'est des petits détails, mais une icône... ceux qui ont le logiciel le verront, mais une icône qui avant était sur la barre à gauche, qui part en haut ou sur le côté, c'est une nouvelle façon de faire. Du coup, le fait de pouvoir faire des retours, des fois ça vaudrait peut-être le coup de dire, on a fait ce changement, on va peut-être revenir à celui d'avant parce que c'était un peu mieux, en tout cas c'est plus fluide. Et l'une des premières choses qu'on m'avait dit au téléphone, le but premier c'est de vous faire gagner en temps entre deux clics. Et c'est vrai qu'il y a des choses, c'est indéniable.

  • Speaker #0

    C'est le but premier oui.

  • Speaker #1

    Et des fois il y a des choses, on se dit...

  • Speaker #3

    Mais c'est un très bon point. Il faut qu'on soit meilleur dans la conduite du changement. Si on voit que c'est un changement plus profond, préparons-le plus à l'avance. Il y a des fonctionnalités qui sont des hits. Et puis il y en a où, en fait, c'est un peu déceptif. C'est-à-dire qu'on l'a développé parce qu'il y en a eu des retours. Mais finalement, il n'y avait pas tant d'utilisateurs que ça qui en avaient besoin.

  • Speaker #2

    Le module prévention.

  • Speaker #3

    Ah, le module prévention, c'est un bon point. Il est pas mal utilisé. Pas forcément par tous les profils. Mais je pense, en fait, c'est quelque chose qui va être... de plus en plus utilisé parce qu'en fait c'est quelque chose où je pense que vous l'utiliserez quand vous aurez plus de temps libre quand il y aura plus d'options quand il sera un peu plus développé mais personnellement je pense que c'est quelque chose qui va qui va être pas mal utilisé mais aujourd'hui il est déjà il ya un niveau d'utilisation qui est pas mauvais il était lancé en décembre et pour des raisons diverses et variées on a qui envoie des campagnes de prévention de vaccination et en a c'est plus pour des informations administratives on essaye un peu que chacun ait son compte finalement ou son compte

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la satisfaction est quelque chose de remis en question de façon permanente.

  • Speaker #3

    Pour nous, la meilleure manière de faire, c'est qu'on est sans engagement. Donc en fait, on est tous les jours, comme tu le dis, à batailler pour que vous soyez les plus satisfaits possibles. Et nous, c'est notre seule raison d'être. Donc en fonction de ça, quand il y a quelque chose qui ne va pas, on est rapide pour s'ajuster. On fait notre mieux aussi parce que la technologie, c'est parfois un peu plus complexe qu'il n'y paraît. Mais pour nous, c'est vraiment la... Première priorité,

  • Speaker #0

    c'est sûr. On a une autre question qu'on nous a posée sur un tout autre sujet. On nous dit, vous semblez avoir une moyenne d'âge plutôt jeune. Comment est-ce que vous faites pour vous professionnaliser et répondre aux grands enjeux de la santé ?

  • Speaker #2

    Écoute, la question m'étonne un petit peu. Vous n'êtes pas non plus des adolescents. Donc, je pense... On est un peu jeunes.

  • Speaker #0

    Et voilà. La dépression est importante quand même.

  • Speaker #2

    Mais je ne pense pas que la jeunesse relative chez Doctolib soit... soit un marqueur d'immaturité professionnelle. Je suis un peu étonné par la question.

  • Speaker #3

    Je pense,

  • Speaker #0

    c'est très gentil.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression quand même que le fait d'être plutôt jeune, tu dis vous avez tous la trentaine, ça peut au contraire...

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit on a tous la trentaine.

  • Speaker #3

    Je peux avoir une statistique, je pense. Je l'ai en tête.

  • Speaker #1

    Ça vous permet d'avoir une certaine réactivité, j'imagine. Le fait d'être dans une mouvance où on va de l'avant, où on va plutôt questionner et se mettre à la place de l'utilisateur, peut-être que d'autres sociétés... auront moins ces dynamiques.

  • Speaker #0

    C'est une culture en vrai, plus que l'âge. En réalité, je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #3

    C'est vrai, c'est une culture, mais je pense que tu as raison, c'est aussi... C'est plus facile d'avoir... Quand tu as des jeunes qui rentrent, qui sont hyper engagés et hyper dynamiques, forcément, ils auront plus tendance à faire l'effort extra pour être sur le terrain, à proximité.

  • Speaker #1

    Et à l'inverse, je dirais, il faut faire attention parce que le revers de la médaille d'être dans des équipes jeunes, c'est peut-être de trop foncer et de dire...

  • Speaker #3

    ce sens et moi quand j'ai raison non mais oui c'est un bon point et donc c'est tout un sujet d'équilibré donc déjà je vous donner la statistique la moyenne à chez dr lib donc tu as raison et de 32 ans et comme tu le disais ce n'est pas une équipe d'adolescents ça c'est promis sur l'histoire des problèmes avec la loi sinon tout à fait raison d'avoir en fait des des employés qui arrivent qui sont assez assez jeune mais souvent très bien formés mais très engagé Ça fait qu'il y a une dynamique d'innovation, de créativité, de volonté de participer pour réinventer, avoir de l'impact, etc. Donc ça, c'est très positif. Mais on essaie aussi d'équilibrer avec de l'expérience, des personnes qui viennent du secteur de la santé, qui connaissent, parfois qui sont professionnels de santé. On a un assez bon équilibre et on a fait venir ces dernières années aussi des personnes plus expérimentées. Moi, par exemple, j'ai 43 ans. et j'ai eu des expériences dans les très gros groupes français en France et à l'étranger. On a des jeunes qui sont là depuis très longtemps. Donc par exemple, Stanislas, notre fondateur, il est jeune, il a 37 ans.

  • Speaker #0

    C'est sûr que lui, c'est le tout premier. Ça fait

  • Speaker #3

    10 ans que je l'ai là, donc j'y connais très très bien le secteur. Et puis en vrai, on a beaucoup aussi professionnalisé par rapport au profil de personnes qu'on a fait venir sur les différents sujets. En ce moment, on travaille beaucoup sur l'intelligence artificielle. On travaille, comme tu le disais, sur... le logiciel de gestion de cabinet, et donc on a des personnes qui connaissent encore mieux le monde médical. Et donc on essaie de faire en fait un bon amalgame de tout ça, un bon équilibre en fait entre toutes ces personnes, pour pouvoir apporter le plus de valeur possible.

  • Speaker #0

    Si je peux compléter aussi, et là je vais un peu...

  • Speaker #3

    Tu peux faire ta part moi ?

  • Speaker #0

    Ah bah voilà, tu m'enlèves les mots de la bouche ! Ah bah si tu me piques mes expressions, voilà, d'accord. Bah exactement, figure-toi. Bon bah on a parlé des pionniers, donc vous faites partie. Donc ça, pour ceux qui ne le savent pas, l'idée c'est vraiment d'avoir des utilisateurs, on a des professionnels de santé, et je le disais quand même, je tiens à le préciser, c'est très important, secrétaires et assistants médicaux aussi, qui viennent de toute la France et donc qui nous aident aussi, je pense, à nous professionnaliser, à avoir un meilleur regard sur le terrain. Là, on a décidé d'aller un cran plus loin, depuis pas très longtemps, avec ce qu'on appelle des experts médicaux. Et donc on a, je crois qu'ils sont 11 de mémoire. sur les trois pays, puisqu'on a France, Allemagne, Italie. Ils viennent travailler, je crois que c'est une journée par semaine. Et donc là, ils viennent vraiment s'asseoir avec les équipes d'Octolib sur des sujets spécifiques où on sait qu'ils vont apporter vraiment une expertise. On a beaucoup travaillé sur la médicalisation des contenus pour revoir un peu tout ce qu'on peut aussi publier, par exemple. Et après, historiquement, si on refait un peu en arrière, on avait aussi le comité médical qui existe toujours et qui, lui, du coup, va plus nous accompagner sur des décisions. orientation stratégique, qui est composée lui aussi de professionnels de santé, d'experts. Mais donc au final, c'est toujours rigolo parce que maintenant, il y a des personnes qui, comme vous, étaient pionniers depuis un moment. Et puis maintenant, je les croise au détour de la pause café. Et puis, je crois que je peux même leur envoyer un message interne via l'entreprise. Si c'est quelque chose, alors vous n'êtes pas dans la région, mais bon, si c'est peut-être le prochain pas pour vous,

  • Speaker #2

    on ne sait pas. Alors, c'est quoi la moyenne d'âge chez ces experts médicaux ?

  • Speaker #3

    Alors, en revanche... Ça, non, il reste un focus sur les dessins.

  • Speaker #0

    Alors là, tu me poses une queue, mais en fait, si je vois à peu près les profils, par exemple, on va faire des petits coucous, mais par exemple, Dr Jérémy Silbert, pour ne pas le nommer, parce qu'on ne va peut-être pas commencer à parler des âges des uns et des autres, mais je pense qu'on a bien une moyenne d'âge de 40 ans pour le coup.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #0

    40 ans, c'est ça. Oui, je dirais une quarantaine d'années. On a une dernière question pour la partie coulisses, et après, on va se projeter un peu vers l'avenir. Comment est-ce que vous assurez la confidentialité des données ? On veut vraiment être sûr que nos données soient entre de bonnes mains. On a Cédric Voisin qui est notre directeur sur le sujet.

  • Speaker #3

    C'est un expert en la matière. Avec la satisfaction, tout ce qui est sécurité et confidentialité, c'est notre principale priorité. Donc on investit beaucoup dessus, je vous l'ai dit tout à l'heure. Déjà, la première chose, c'est qu'on demande toujours le... le consentement pour tout ce qui est confidentialité, utilisation des données, etc. Que ce soit des patients ou des professionnels de santé, ce sont vos données. On a des techniques extrêmement élaborées et pour nous, on fait en sorte que ça soit vraiment un mur infranchissable avec toute l'humidité que ça requiert aussi puisqu'on n'est jamais 100% parfait. Mais en tout cas, c'est un de nos plus gros investissements. J'en parlais avec Stanislas parce qu'on est en train de travailler sur tout ce qui est intelligence artificielle. Donc si toi qui utilises le logiciel, tu as des... exactement de gestion cabinet, parce qu'on va lancer en fait un assistant de consultation qui va permettre en fait pour la consultation de ne plus avoir à prendre de notes. si vous voulez. Donc en fait, ça, c'est basé sur l'intelligence artificielle. Pour ça, il faut pouvoir utiliser les données pour entraîner la solution pour qu'elle devienne la plus efficace possible. Et en fait, la majorité des entreprises le font sans demander le consentement. Nous, systématiquement, on demande le consentement des professionnels de santé, le consentement des patients, en fait, pour pouvoir utiliser la donnée, pas pour l'exploiter à des fins commerciales, mais pour pouvoir enrichir nos solutions.

  • Speaker #0

    Et on va passer du coup à la suite et on va se projeter un petit peu vers ce qui arrive. Alors on nous demande, est-ce que Doctolib sera présent dans d'autres pays prochainement ? Alors petit quiz, dans quel pays déjà, votre avis ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, la Chine ?

  • Speaker #3

    On est très très concentrés déjà là-dessus, en France, en Allemagne également et en Italie, parce qu'on essaie de faire les choses bien et franchement, vu qu'il y a beaucoup de choses à considérer, de choses à améliorer, etc., on y passe beaucoup de temps. Donc ça c'est vraiment notre... priorité zéro.

  • Speaker #0

    Ce sont des manières de se travailler tellement différentes aussi.

  • Speaker #3

    Exactement. Mais clairement, on a la volonté d'aller à l'étranger, dans d'autres pays pour déployer nos solutions. Ce qui, je pense, est super positif, puisqu'une entreprise qui est 100% française, d'avoir un champion français qui peut aller porter les couleurs de la France à l'étranger, je pense que c'est quelque chose, moi, que je vois de très positif. Donc, il y a de facto beaucoup de choses à faire pour aider les Belges, les Anglais, les... les brésiliens ou les chinois. C'est une anecdote. Donc voilà, mais en tout cas, ce n'est pas prévu tout de suite. Mais je pense que dans les deux, trois prochaines années, probablement d'abord en Europe, il y aura sûrement un déploiement de nos solutions dans d'autres pays. Mais d'abord, on reste concentré ici sur le fait de bien faire le travail.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit Romain, on a beaucoup de travail ensemble à faire aussi déjà. Quelles sont les grandes étapes d'après et jusqu'où voulez-vous aller ? Vous, c'est quoi la chose que vous attendez ?

  • Speaker #3

    Le rêve.

  • Speaker #1

    Le rêve dans la communauté, on en parle déjà, c'est l'incorporation des bilans dans le logiciel.

  • Speaker #0

    Du coup, forcément.

  • Speaker #1

    C'est le décliné, mais sûrement dans d'autres professions, l'incorporation des bilans. Aujourd'hui, on est beaucoup à travailler sur des fiches bilans déjà faites ou que l'on s'est fait. Donc moi, personnellement, je travaille sur tablette. J'ai ma tablette pour les bilans et l'ordinateur pour le logiciel. J'avoue que si on pouvait fusionner les deux, ça, ce serait pas mal.

  • Speaker #3

    On fait une réunion sur le sujet cet après-midi.

  • Speaker #1

    Je suis en grande discussion avec Ariel régulièrement aussi là-dessus. Donc c'est bien, pour moi c'est vraiment un point essentiel pour vraiment fusionner et avoir le moins d'interfaces possible, parce qu'on reste toujours des soignants face à un patient. J'avais avant le logiciel de prise de rendez-vous, quand je suis passé sur le logiciel kiné... C'est vrai que tout fusionne directement. Donc à l'époque, ça m'a déjà fait gagner du temps.

  • Speaker #3

    On te tient dans vos courants, quand on aura une date spécifique, mais c'est prévu.

  • Speaker #2

    Mon opinion personnelle, c'est que l'avenir est dans l'IA. On en a les prémices actuellement sur le logiciel, avec la reconnaissance de texte et puis bientôt la reconnaissance vocale. Moi, je verrais bien une IA qui analyse mes dossiers patients, qui soit au courant de toutes les dernières recommandations et qui soit capable de me faire des propositions diagnostiques et thérapeutiques. C'est un peu comme ça que je vois les choses à terme.

  • Speaker #0

    Il faut rêver grand. Voilà,

  • Speaker #2

    il faut rêver grand.

  • Speaker #3

    Mais c'est un rapport de l'Académie de médecine qui parlait de ça et qui disait que la santé, ça allait être le secteur pour lequel l'intelligence artificielle allait le plus contribuer. Je pense que c'est un sujet qui va être... très très très important dans les prochaines années et sur lequel on travaille fortement en ce moment. La première fonctionnalité ou la première solution qui doit être déployée bientôt, c'est notre logiciel pour les maisons santé pluridisciplinaires, donc la MSP. C'est un sujet important parce que ça fait très longtemps qu'on nous le demande. parce que à la fois c'est le logiciel de gestion de cabinet clinique financier mais à la fois aussi la capacité de faire la coopération entre les différents soignants en fait au sein de la msp et donc ça on a beaucoup travaillé dessus là on est en train de travailler sur l'homologation la deuxième chose on travaille très fortement sur tout ce qui est le suivi en fait que vous pouvez faire de vos patients. patients au sein du parcours de soins. On parlait tout à l'heure de la messagerie entre praticiens et patients, ça c'est quelque chose qui permet pour vous d'interagir en dehors des consultations avec vos patients pour des raisons administratives, pour s'enquérir du fait que le patient il va bien après avoir pris son traitement, mais des petites choses ça ne se substitue pas du tout en fait à des consultations. Mais en fait on essaie de regarder tout ce qu'on peut faire de plus pour vous retirer en fait tout ce qui est tâches administratives au moment de la consultation. Donc on est en train de voir pour anticiper... tous les éléments que le patient peut fournir avant la consultation ou que quand il arrive en consultation, vous n'avez plus qu'à vous préoccuper de lui et pas de sa carte vitale, éventuellement même que vous avez pu lui poser quelques questions préalablement à la consultation. tout ce qu'on peut faire pour simplifier la relation que vous avez avec vos patients et faire en sorte que quand vous le voyez, vous avez une vraie discussion sur le sujet qui importe, à savoir, il est malade, vous avez besoin de le diagnostiquer, de lui prescrire des médicaments.

  • Speaker #0

    On se refocus même sur l'humain, parce que même le simple fait de lever la tête... Et juste de rétablir une relation. Est-ce que ce n'est pas... Je le dis plus en tant que patient, pour le coup.

  • Speaker #1

    Là, en tant que praticien, ce que je me pose comme question, c'est est-ce que le fait de tout automatiser, et alors des lectures du bilan, moi j'en fais beaucoup moins que toi Romain, mais est-ce que le fait de... Tout faire faire par l'IA, ça ne va pas nous faire des fois perdre une idée ou un raisonnement que seul le cerveau humain peut avoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est là où ça place.

  • Speaker #3

    Parce que là, je ne parlais pas encore d'IA. Tout ça, c'est plus des fonctionnalités qu'on est en train d'intégrer aux logiciels que vous utilisez et qui seront déployés dans les prochains mois. Donc là, on a déjà fait la messagerie qu'on est en train d'améliorer, qu'on a mis sur le téléphone portable. On va faire ce qu'on appelle le pré-enregistrement en ligne pour qu'il puisse fournir les informations que vous voulez qu'il vous fournisse. En fait, on est en train d'essayer de désengorger, on va dire, vos consultations pour qu'elles soient de plus. Et là, on ne parle pas d'intelligence artificielle, vraiment juste uniquement sur un process, sur une gestion de flux d'informations, etc. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est beaucoup de détails, parce que pour le coup, c'est facile. Mais je pense qu'on se rapproche de quelque chose de vraiment qualitatif. Et après, pour terminer sur l'intelligence artificielle, parce que ta préoccupation, elle est saine. Les premiers éléments sur lesquels on travaille, ce ne sont pas des éléments de recommandation. En fait, c'est plus des éléments de simplification de tâches entre guillemets administratives, parce qu'en fait, d'une certaine manière, on en parlait, vous êtes un peu parfois des archéologues de la donnée. C'est que vous devez aller piocher de la donnée à droite, à gauche, etc. Et en fait, l'idée, c'est de pouvoir simplifier votre travail. Donc le premier élément qu'on va déployer avec l'IA, c'est un assistant de consultation qui vous permettra en fait de, d'abord pour les médecins, mais l'idée, c'est de déployer pour tous les professionnels de santé à terme. mais qui vous permettra d'enregistrer la consultation et le consentement du patient et de ne pas avoir à noter les éléments de la consultation puisque l'intelligence artificielle va tout enregistrer, synthétiser, codifier pour pouvoir ensuite tout structurer dans le dossier patient. Et ça, ça permettra probablement à terme d'avoir des recommandations, etc. Mais je pense qu'on est un peu plus loin, parce que ça soulève des points éthiques, médicaux, etc. qui ne sont pas des points évidents. Et donc là-dessus, il faut se donner le temps de travailler pour que ça soit fait de manière intelligente, en concertation avec les utilisateurs, etc. Mais ce premier élément, je ne vais pas dire qu'il est assez facile parce que c'est complexe. On a 300 ou je crois plus de 300 métaposteurs qui enregistrent leurs consultations pour entraîner l'algorithme en ce moment, pour vérifier la qualité, etc. Mais ça soulève moins de questions éthiques. C'est vraiment pour vous simplifier. Et d'ailleurs, ça, ça remet de l'humain. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que le feedback des utilisateurs, C'est un des feedbacks qui était assez frappant, c'est je n'ai jamais regardé mes patients autant dans les yeux que depuis que j'utilise. Et en fait, c'est vrai, l'assistant de consultation, c'est vrai que moi, quand je vais chez le médecin, quand on est patient, on est utilisateur aussi, très souvent, vous êtes occupé sur le logiciel pendant l'anamnèse et toute la discussion. Et en vrai, même si vous êtes attentif, ce n'est pas la même chose que de regarder dans les yeux et d'en discuter. Donc ça, c'est le premier élément qu'on va déployer. Et en fait, on travaille sur... plusieurs autres solutions basées sur l'intelligence artificielle, sur la prévention notamment. Parce qu'en fait, comme tu le disais très bien, la prévention, c'est quelque chose que vous avez tous dans votre vocation, mais que vous réalisez peu parce que vous n'avez pas les outils et vous n'avez pas le temps nécessaire. Et donc le premier module de prévention, c'est un peu comme un premier pas pour l'homme sur la règle. Donc en fait, il est perfectible, etc. Mais surtout, il va permettre, notamment avec l'intelligence artificielle, si on peut réussir à structurer la donnée, de faire des recommandations de prévention en contexte. Et en fait, là, j'en cite deux, mais il y en a plusieurs autres sur lesquelles on travaille. Donc ça, on vous en parlera en temps voulu, mais on travaille fort dessus.

  • Speaker #0

    Et donc, on a la toute dernière question. Qu'est-ce que vous nous répondez à la critique selon laquelle le patient serait davantage privilégié que les praticiens ? Tu reconnais ta question ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas si c'est la mienne, mais effectivement, je me la pose aussi parfois.

  • Speaker #0

    Mieux. On est là pour ça aussi, pour pouvoir répondre.

  • Speaker #2

    C'est vrai que des fois, j'ai un peu l'impression que Doctoline nous gère comme des pots de miel dans une vitrine. Et c'est vrai que des fois, je trouve que sur des sujets dans lesquels on est un petit peu en conflit parfois avec les patients, Je pense notamment au fameux sujet des lapins. J'ai l'impression, et je pense que je ne suis pas le seul, vu ce qui a été écrit sur la communauté, que Doctolib freine un peu pour ne pas donner l'impression de punir le patient. Je peux comprendre qu'il y a un équilibre à trouver pour Doctolib, mais des fois j'ai l'impression que la balance penche peut-être un peu trop. dans la protection des patients qui sont irrespectueux, plutôt que dans la protection de leurs praticiens.

  • Speaker #1

    Je serais peut-être un peu moins tranché que Romain sur la question. J'ai quand même l'impression que les praticiens sont écoutés dans leurs remarques, dès qu'on fait une remarque, communauté ou même hors communauté, quand on appelle l'assistance et qu'on a une question, tout de suite on est pris en charge. Et si on ne peut pas répondre à la question, la personne passe la main à l'échelle du dessus, voire le dossier est créé pour y répondre après. J'ai moins cette sensation que toi Romain, après c'est peut-être dans la valeur utilisée. C'est toujours une sorte de perception. Voilà, de perception et d'utilisation.

  • Speaker #3

    En l'occurrence, nous on est nés en travail pour vous. Donc en fait on est nés dans des secrétariats, dans des cabinets en fait, sur la base du les tâches du secrétariat sont infernales et en fait ça nous fait perdre du temps, ça nous fait perdre du temps à nous, ça fait perdre du temps à nos secrétaires, nos assistants, assistantes, etc. Et en fait on a aidé à rendre, à fluidifier. toutes les tâches de secrétariat. Et c'est comme ça qu'on est né originellement. Pas ricochet, en fait, ça a simplifié la vie des patients pour qui il y avait la difficulté de prendre un rendez-vous, de devoir appeler, de ne pas réussir à joindre le cabinet, etc. Mais je pense que nous, ce qu'on fait pour les patients, on le fait à travers vous. C'est-à-dire que vous, votre vocation, c'est de traiter vos patients. Nous, on est dans la même équipe que vous. Et donc, avec vous, on essaie de faire en sorte que vous puissiez traiter vos patients de la meilleure manière possible. Après, ce qui n'est pas évident, et tu vois, je vais utiliser l'exemple des lapins. La réalité, c'est que c'est un sujet sur lequel on travaille énormément. Ce n'est pas un sujet où il y a, on va dire, un alignement complet entre tous les professionnels de santé, notamment en fait sur la taxe lapin.

  • Speaker #0

    Sur la notion même de lapin, je croyais. On avait mené des études, il me semble, pour qu'est-ce qu'on appelle un lapin, finalement ? Qu'est-ce qui est perçu ?

  • Speaker #3

    Oui, même sur la manière de gérer ça. Vous avez des avis, des opinions très différentes. On a fait énormément d'études sur la donnée, sur... Quels sont les délais d'annulation qui permettent d'optimiser le nombre de lapins ? Il y a trois raisons pour les lapins. La première, en fait, c'est que le patient oublie son rendez-vous. Quand ils n'utilisent pas Doctolib, ils l'oublient plus facilement. Nous, on envoie des millions de SMS de rappel, vous le savez. Donc, ils n'oublient plus leur rendez-vous. La deuxième, c'est qu'il n'y a aussi pas à contacter le cabinet. La troisième, c'est de l'incivilité. Et nous, on a énormément travaillé là-dessus. Donc, en fait, il y a beaucoup aussi, je vois parfois, de mythes sur le fait de Ah, les patients, ils prennent 12 rendez-vous en même temps chez le même type de spécialiste. Ce n'est pas possible. Et on a développé des fonctionnalités les dernières, on a développé cette année. Cette année, on a flexibilisé les délais d'annulation pour que vous puissiez chacun définir vous-même votre délai d'annulation.

  • Speaker #2

    Pourquoi ça a pris tellement de temps de pouvoir personnaliser ces délais ?

  • Speaker #3

    Pour deux raisons. La première, c'est que techniquement, c'est très complexe. Ça, c'est le premier sujet. Et la deuxième raison, c'est que nous, on a fait énormément d'études de données. Et en fait, on a des données consolidées très importantes qui nous disent, voilà les délais qui minimisent le nombre de rendez-vous non honorés. C'est pour ça qu'on les avait appliquées telles quelles dans le logiciel. Suite à vos demandes, ce qu'on a fait, on a dit, bon, ça, c'est ce qui minimise sur la somme de tous les utilisateurs de Doctole. Mais en fait, peut-être que toi, tu as une patientèle qui se comporte différemment ou tu travailles différemment, etc. Et peut-être qu'en fixant différemment ton délai d'annulation, tu auras moins de rendez-vous non honorés.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu partie d'un... C'est presque un test aussi, finalement, non ?

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, on a dit, on fait ça, on va voir le résultat. Ceux pour lesquels ils ont flexibilisé et ça a augmenté les rendez-vous non honorés, on va leur dire. pour leur dire attention parce qu'en fait, tu as changé ton délai, mais en vrai, tu as plus de rendez-vous non honorés. Et on va continuer à travailler avec vous pour réduire au minimum. Mais en vrai, aujourd'hui, on a entre 3 et 3,5% seulement de taux de rendez-vous non honorés sur Doctolime. Donc c'est faible. Le problème aussi, c'est que ça apparaît.

  • Speaker #2

    Et la question de l'empreinte bancaire ?

  • Speaker #3

    La question de l'empreinte bancaire, c'est un bon sujet aussi. C'est-à-dire que quand le sujet est arrivé, nous, la seule chose qu'on a dit, après on aura discuté avec nombre d'entre vous. c'est qu'il y en a beaucoup qui ne voulaient pas appliquer le texte lapin parce qu'ils ne voulaient pas se mettre dans une relation un peu complexe avec leur patient. Ils ne voulaient pas. Il y en a beaucoup qui étaient inquiets du fait que certains, il y a quand même des patients qui n'ont pas de carte bleue. Donc, en fait, de se dire, ça va exclure certains de l'accès aux soins. Puis, il y en a qui sont hyper favorables. Et en fait, nous, on présente quand même 300 000 utilisateurs. Et donc, nous, la seule chose qu'on a dit, c'est qu'on ne pouvait pas rendre l'empreinte bancaire obligatoire. Oui. mais en fait obligatoire pour tous les patients. C'est-à-dire qu'il y a des patients qui ne peuvent pas mettre leur empreinte bancaire. Et on ne voulait pas non plus que ça soit obligatoire pour tous les soignants, puisqu'il y a des soignants qui ne veulent pas le faire.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous ne vous laissez pas, chaque praticien, personnaliser l'expérience qu'il veut pour son patient ?

  • Speaker #3

    C'est exactement ce qu'on a dit, c'est exactement l'intention qu'on avait, mais après, la façon dont c'est ensuite retranscrit dans la presse, etc., c'est parfois aussi un petit peu déformé, mais c'est exactement... D'ailleurs, je me suis... permis d'écrire moi-même un message pour vous expliquer ce qu'il en était. Et en fait, si elle doit être mise en place, quand elle sera mise en place, l'idée, c'est de faire en sorte que ça soit de la manière dont vous voulez, que si vous voulez la mettre en place, vous la mettez en place, si vous ne la mettez pas, de la manière qui semble le plus efficace. C'est pour vous, en fait, qu'on le fera.

  • Speaker #2

    On rentre peut-être un peu dans les détails, mais au sujet de cette taxe Lapin, est-ce que juridiquement, elle est... La loi est indispensable. Ou est-ce qu'il y a des moyens de contournement, comme par exemple considérer que si le patient ne se présente pas, il soit facturé, non pas aux praticiens, mais directement à Doctolib pour les frais de rendez-vous ?

  • Speaker #3

    C'est un sujet qui est passionnant. Moi, j'y ai passé des heures entières. On a des équipes qui sont ultra concentrées sur le sujet. énormément de données, on a déployé beaucoup de fonctionnalités, etc.

  • Speaker #0

    Des personnes qui se sont dédiées à ça pendant des mois.

  • Speaker #3

    Et les gens sont... Je disais au début, ils sont engagés, ils sont passionnés. Je pense que ça vaurait presque le coup de faire un podcast uniquement sur le sujet des lapins parce que je pense que ça démystifierait pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Il y a quand même un contraste qui ressort un peu de ce que tu dis, c'est que moi, de mon côté, j'ai l'impression qu'en fait, on n'arrête pas de dire on fait plein de trucs, on fait plein de trucs, et en fait, en vrai, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose. Le truc qu'on a réussi à avoir après des années de bataille, c'est l'histoire de la flexibilité des délais d'annulation. Et pourtant, au niveau communication chez Doctolib, vous n'arrêtez pas de dire que c'est un sujet...

  • Speaker #3

    Il faut que je te renvoye la liste de fonctionnalités déployées pour réduire les efforts.

  • Speaker #2

    Je te dis,

  • Speaker #3

    c'est moi le palais. C'est pour ça que j'ai pris le temps d'y répondre de manière assez détaillée, parce que tu n'es pas le seul. C'est important qu'on puisse vous montrer ce qu'on a fait. qu'on continue à travailler dessus, parce que c'est un sujet sans fin. Nous, on ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura plus de lapin. Mais après, on a déjà beaucoup diminué avec le temps.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est une contribution à l'esprit.

  • Speaker #3

    On ne s'arrêtera pas, on sera toujours à vos coulisses.

  • Speaker #1

    Et très bien, c'est très bien.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir regardé cet épisode ou de nous avoir écouté, puisque ce format existe dans les deux versions. Il y aura très prochainement notre prochaine conférence d'innovation qui va arriver. Et vous pouvez vous inscrire en ligne pour suivre justement... toutes les prochaines choses qui vont être annoncées, donc n'hésitez pas. Et puis, si vous avez envie, comme Raphaël et Romain, de rejoindre la communauté des pionniers, ou que vous êtes secrétaire et assistant médicaux et que vous avez envie de rejoindre les légendes, en tout cas, c'est possible et ça se passe sur la communauté en ligne. N'hésitez pas à nous poser toutes vos questions. Comme on l'a dit, nous, on vous lit tous les jours. On se retrouve pour le prochain épisode qui sera dédié, pour le coup, à la sécurité des données. À très bientôt !

Description

Dans "De vous à nous", on répond aux questions que vous nous avez posées sur Doctolib !


Jean-Urbain Hubau, Directeur France de Doctolib, ouvre le bal pour ce tout premier épisode aux côtés du Dr Romain L., médecin généraliste, et de Raphaël Colboc, masseur-kinésithérapeute, membres du programme Pionniers.

Un moment d'échange convivial pour revenir sur les grands sujets soulevés par les praticiens et plonger dans les coulisses de l'entreprise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans ce tout nouveau concept de podcast de Vous à nous, un tout nouveau format qu'on a pensé pour vous avec les équipes d'Octolib. Vous avez été très nombreux à nous poser toutes vos questions sur l'entreprise d'Octolib, sur les réseaux sociaux, sur la communauté en ligne. Alors évidemment, on a déjà l'occasion de se parler tous les jours en ligne et puis vous êtes beaucoup aussi à venir nous voir sur site pour faire par exemple de la co-construction et pour ça, merci pour tout le temps que vous prenez. Et j'en sais quelque chose puisque pour ceux qui ne me connaissent pas, Je suis Marion et j'anime ici chez Doctolib le programme Pionnier qui est notre communauté de praticiens et tout récemment le programme Des Légendes qui est notre communauté de secrétaires et d'assistants médicaux. Et pour ce premier épisode, je me suis dit qu'il serait intéressant d'avoir vraiment des invités de marque puisqu'évidemment je ne vais pas faire ça toute seule. Et donc je suis avec le directeur France et avec deux utilisateurs tout particuliers. Je ne vous en dis pas plus, on va vous les présenter dans un instant, que je connais bien justement par les programmes. En tout cas, restez bien avec nous parce que ça commence maintenant et on va rentrer dans le vif du sujet. On va rentrer directement dans cet épisode. C'est la première fois qu'on fait ça, donc je suis super contente de vous avoir avec nous. Est-ce que vous pouvez très rapidement me dire un petit mot sur qui vous êtes, d'où vous venez ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, Raphaël Colboc, kinésithérapeute à côté de Romance & Maritime. Je pratique depuis un peu plus de dix ans en cabinet libéral. J'utilise Doctoliv depuis deux ans et demi, trois ans, mais je participe également... au programme des pionniers pour apporter les idées ou le retour d'expérience.

  • Speaker #2

    Moi je m'appelle Romain Loeffler, je suis médecin généraliste à Vissambourg, qui est un tout petit village tout au nord de l'Alsace. Je suis libéral, je travaille seul et je suis installé dans un hôpital public, c'est un petit peu particulier. Et j'utilise Doctolib Médecin depuis sa création en 2020.

  • Speaker #0

    Et donc, Jean-Rémy, je t'ai présenté un peu avant.

  • Speaker #3

    Jean-Gerdin Hubeau, je suis directeur général France de Doctolib. J'ai 43 ans, je viens de Saint-Quentin en Picardie. Moi, j'ai rejoint Doctolib il y a à peu près un an, un peu plus d'un an.

  • Speaker #0

    Finalement, tu es le plus récent en fait.

  • Speaker #3

    Le plus récent, exactement. Donc, j'y suis arrivé après toi Romain. Et donc, avec les équipes, surtout notre passion, c'est d'essayer de travailler pour faciliter le quotidien des soignants, faire en sorte qu'ils puissent vraiment se concentrer sur leur vocation, à savoir s'occuper de leurs patients.

  • Speaker #0

    Et alors attends, j'ai quand même envie de te demander, parce que je pense que les gens vont demander. Et d'ailleurs, vous m'avez demandé. Qu'est-ce que tu faisais avant d'être chez Doctolib ? Est-ce que tu étais dans la santé ? Alors,

  • Speaker #3

    je n'étais pas du tout dans la santé pour le coup, même si c'est un secteur qui m'a très vite passionné. Donc, je m'y suis plongé depuis un peu plus d'un an. Mais donc, j'ai travaillé dans deux entreprises pendant 11 ans. J'ai travaillé 11 ans chez Accor dans l'hôtellerie et 11 ans en fait chez Edenred, qui est une entreprise qui fait des tickets restaurant, qui est une entreprise qui fait des logiciels, on va dire, pour les bénéfices des employés.

  • Speaker #0

    C'est vrai que je me rappelle d'ailleurs le jour où tu es arrivé, parce qu'on s'est rencontré assez tôt à ta venue chez Doctolib. Et je me souviens de tous ces moments passés sur le terrain. Ça m'intéresse que tu nous en parles un petit peu plus après. Mais du coup, on va passer tout de suite aux questions. On a une première partie, on va plonger un petit peu dans les coulisses de l'entreprise. Et toutes ces questions, évidemment, elles ne sortent pas de nulle part. Elles nous ont été posées par les utilisateurs directement. On a évidemment les pionniers, les légendes, comme on les appelle, donc qui sont les utilisateurs avec lesquels on collabore le plus. Mais on a aussi fait un petit sondage sur la communauté en ligne pour prendre un peu toutes les interrogations que les gens se posent. La toute première question, on nous dit, vous avez pris beaucoup de temps. de place dans le quotidien des praticiens et des patients en France. Comment, du coup, vous percevez cette forte croissance ? Comment tu perçois cette question, Romain, et toi, Raphaël, aussi ? Est-ce que vous, de l'extérieur, comment vous percevez cette croissance de Doctolib ?

  • Speaker #2

    C'est parfois critiqué, c'est parfois plutôt présenté de manière positive, mais en tout cas, c'est quelque chose qui est très remarqué.

  • Speaker #0

    Et qui interpelle, du coup, si je comprends bien ? Oui,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Raphaël, toi, comment tu vois ça de l'extérieur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que, naturellement, quand on parle de prise de rendez-vous en ligne, les gens vont tout de suite... penser à Doctolib. Tout le monde sait qu'il y a d'autres logiciels, d'autres applications, mais naturellement quand on dit en patient vous allez prendre rendez-vous, ils pensent tout de suite à Doctolib. C'est aussi sûrement beaucoup de travail, c'est aussi beaucoup d'expérience et de retour d'expérience, mais tout ça, ça se construit mais je pense que...

  • Speaker #3

    Quand on parle d'une histoire de 10 ans, c'est vrai que c'est une histoire de succès. C'est surtout une histoire de succès grâce à vous, de collaboration, je pense, entre les équipes de Doctolib et puis les soignants pour construire ces solutions qui se sont beaucoup développées. Donc, ça a été une belle histoire. On est encore petit, en fait, quand on regarde Doctolib. C'est la première chose, donc avec beaucoup d'humilité, je le dis. C'est une belle réussite française, mais quand on se compare avec les grandes entreprises de la technologie, comme les GAFAM, par exemple, Doctolib, c'est... 0,01% de Amazon. Et donc, nous aussi, on voit ça comme pas vraiment une finalité en soi, la croissance de l'auto-im, mais surtout comme la conséquence du travail qu'on a réalisé ensemble sur ces dix dernières années. Et c'est assez exigeant. C'est-à-dire que c'est un secteur où il y a la réglementation, la nécessité d'être très précis dans tout ce qu'on fait, scientifique, un peu comme vous. Et donc, on essaie d'aller vite, en fait, pour vous aider le plus possible. Et en même temps, il faut faire les choses bien. Donc, on travaille très dur pour ça.

  • Speaker #0

    Et... Une question quand même qui revient. Comment sont fixés les prix des abonnements ?

  • Speaker #1

    C'est une question que je pense que tout le monde se pose. Le frein de tête à certains, c'est le prix de... de l'abonnement. Après quand on voit le service hotline qui est disponible très rapidement, dans d'autres logiciels c'est vrai que j'ai pu attendre assez longtemps au téléphone d'avoir quelqu'un au bout du fil, là on sait qu'avec Doctolib dans les 20 secondes on a quelqu'un au bout du fil. Donc c'est appréciable et surtout quand on est avec le patient et qu'on a un souci de carte vitale, il faut savoir que dans les 30 secondes le souci pourrait être plus fort. être résolu, en tout cas, il sera entendu et pris en compte. Ça, c'est un plus.

  • Speaker #2

    Disons que quand on veut toutes les options d'Octolib, je crois que c'est une des solutions, si ce n'est la plus chère par rapport aux concurrents. Qu'est-ce qui a justifié exactement ces augmentations de prix conséquentes ces dernières années ? Et qu'est-ce qu'on doit attendre les prochaines années ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que la fixation du prix, c'est un équilibre entre la valeur créée et les coûts que nous, on met en place pour développer nos solutions. Donc ça, c'est le premier élément. Il faut qu'on trouve le juste équilibre toujours pour ça. Ce n'est pas forcément quelque chose de facile. On a un investissement assez fort dans des serveurs, de la technologie, pas mal de personnes qui travaillent sur les solutions, les frais généraux et dans les types d'investissement qu'on fait. Le premier, c'est dans l'innovation. Et quand je parle d'innovation, on en parlera tout à l'heure, c'est à la fois des nouvelles fonctionnalités, mais à la fois l'ajustement des fonctionnalités pour qu'elles soient plus adaptées.

  • Speaker #0

    L'amélioration permanente. Oui,

  • Speaker #3

    parce que vous faites, donc là on a 800 personnes qui travaillent dessus, c'est en fait tous les coûts de technologie de manière générale, serveurs, de sécurité. On a un énorme investissement en fait pour que toutes les données soient sécurisées, chiffrées, etc. Donc ça c'est aussi un très très gros investissement. Et après le service, donc on fait un investissement très très fort sur le service pour un service qui est rapide, qui est efficace, pour pouvoir... déployer en fait les nouveaux utilisateurs gratuitement rapidement avec qualité extra ensuite les trois objections qui reviennent le plus souvent donc la première c'est les logiciels et cher là dessus ce que je peux dire c'est bah c'est surtout une réponse en fait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel investissement qu'on y met mais aussi à notre engagement c'est à dire que ça il n'y a pas de frais cachés c'est un prix qui est transparent qui est sans engagement aussi. On s'engage à vous apporter le plus de valeur possible avec les investissements qu'on y met pour que ça soit le plus grand retour sur investissement pour vous. Le deuxième élément, en fait, c'est lié à... pourquoi vous avez un prix unique pour tous les utilisateurs et pas un prix en fonction du type de professionnel de santé. C'est aussi un peu lié à notre politique historique qui était de dire on est transparent, on a un seul prix, c'est facile à comprendre, etc. Mais je pense que c'est quelque chose qu'on est en train d'étudier pour voir en fait, parce que vu que c'est une demande qui nous revient très souvent, de voir comment on peut adapter en fonction de l'utilisation, en fonction du profil, etc. Ce n'est pas facile. Si c'était facile, on l'aurait déjà fait, puisqu'en fait, nous, on est toujours là pour vous servir et faire en sorte qu'on vous donne le... le meilleur service possible et que vous soyez les plus satisfaits possible. Et le troisième, c'est sur... ce que tu disais tout à l'heure Romain sur l'augmentation de prix. En réalité, ça vient aussi un petit peu avec l'évolution de la solution dans les dix dernières années. C'est à dire qu'il y a aujourd'hui dans la solution quasiment et tu faisais référence, dix fois plus de fonctionnalités que quand on a commencé. On a un gros investissement en technologie, donc forcément on souffre un peu l'inflation des coûts de technologie. Et en fait, quand on regarde tout ça, l'inflation du coût de l'abonnement sur les dix dernières années, en le ramenant à l'année, ce n'est pas tant que ça. Je sais que ça peut le paraître, mais en l'occurrence, ce n'est pas si représentatif que ça. Et surtout, quand on regarde par rapport au nombre de fonctionnalités qu'on a ajoutées dans l'abonnement. Mais pour nous, le plus important, c'est de vérifier que tout le monde est satisfait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel et que tout le monde s'y retrouve en termes de prix versus retour sur investissement.

  • Speaker #2

    Je pense quand même que pour beaucoup d'utilisateurs, la stabilité du prix, c'est quelque chose qui est important. Parce que, notamment pour moi en tant que médecin généraliste, quand je prends la solution Doctolib, je prends tout un écosystème. C'est très difficile pour moi de migrer vers une autre solution. Quand je prends le Doctolib médecin, je suis quasiment obligé de prendre Doctolib agenda également. Donc ça représente quand même des coûts qui sont très importants. Je peux tout à fait comprendre que l'innovation nécessite une augmentation des prix. Mais si ces prix continuent à augmenter de manière certaine ces prochaines années, ça peut me mettre dans une situation un petit peu compliquée. Donc je renouvelle quand même ma question. À quoi s'attendre ces prochaines années ?

  • Speaker #3

    C'est une partie de ma question.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Les éditeurs, écoute, en fait, la réalité, c'est qu'on essaie de faire en sorte, on vous écoute beaucoup et de faire en sorte que vous soyez les plus satisfaits possible et que vous utilisiez le plus possible le logiciel. Donc, en fonction de ça, par exemple, cette année, il n'y a pas du tout d'augmentation de... qui sont prévus. Pour les prochaines années, c'est difficile de prédire l'avenir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on veut faire quelque chose qui soit beaucoup plus anticipable pour vous et surtout, qui soit beaucoup plus facile de choisir. C'est pour ça que je disais aussi, on essaie de voir...

  • Speaker #0

    Par rapport aux différentes professions. Oui,

  • Speaker #3

    oui. Par rapport aux professions, par rapport à l'usage...

  • Speaker #0

    Les problématiques sont relativement différentes aussi de ce qu'on peut entendre par rapport aux différentes professions. Merci en tout cas d'avoir un peu partagé de votre quotidien. On nous demande... Et là on va parler, on rentre un peu dans le dur de l'innovation. Pourquoi et comment vous faites le choix de développer certaines solutions plutôt que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est une question qu'on me pose souvent.

  • Speaker #0

    Qui vous pose cette question ? Les patients ?

  • Speaker #1

    Non, pas les patients, d'autres praticiens. D'autres praticiens qui savent par exemple que je suis en contact avec vous pour différents projets ou en co-construction. Ils m'ont déjà posé la question, mais comment ils font Doctolib pour savoir quel aspect retravailler ? Ils font leur choix.

  • Speaker #2

    Effectivement, c'est un sujet qui revient très régulièrement sur la communauté. On a régulièrement en tant qu'utilisateur, notamment chez les médecins, un sentiment d'incompréhension sur certains choix qui sont faits en matière de développement. Il y a beaucoup de demandes d'amélioration d'existants et on voit beaucoup plutôt d'innovation sur de nouvelles fonctionnalités. Je suis très content de pouvoir poser la question au directeur France. Développe-t-on plutôt des nouveautés plutôt que d'améliorer l'existant ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que c'est probablement parce que les innovations apparaissent de manière plus perçante, probablement en termes de communication. Mais en réalité, on investit plus de 60% de nos équipes de technologie et de produits sur l'amélioration des fonctionnalités existantes, la maintenance du logiciel. Donc la majorité de l'investissement qu'on fait, c'est plutôt pour améliorer les fonctionnalités existantes. pour maintenir le logiciel, faire en sorte qu'il soit plus facile d'utilisation, etc.

  • Speaker #0

    Performant.

  • Speaker #3

    Et donc, c'est un très gros investissement puisqu'on a 800 ingénieurs et product managers. Donc, c'est vrai que c'est un très gros investissement. Donc, en fait, c'est une perception qui n'est pas fidèle à la réalité, mais je vais quand même vous répondre aussi sur la partie de comment on définit la priorité en termes d'innovation. La première chose, c'est qu'on passe beaucoup de temps sur le terrain. Donc, les équipes. Que ce soit les équipes produits, que ce soit les équipes de vente, les équipes qui s'occupent du service, etc. Ils passent beaucoup de temps sur le terrain, dans les cabinets, pour comprendre comment ça fonctionne de manière extrêmement palpable, tangible, pour ne pas être, comme on dit, faire de l'innovation en cabinet, derrière un ordinateur et sans savoir quelle est la réalité du terrain. Ce n'est pas forcément évident, parce qu'en fait, on a beaucoup d'utilisateurs et chaque utilisateur est différent. de profils d'utilisateurs différents en fonction qu'ils travaillent dans les cabinets à plusieurs ou tout seuls, qu'ils aient un assistant, une assistante ou pas, etc. Et en fonction des types de professionnels de santé. Donc en fait, on se retrouve devant une équation qui n'est pas forcément facile à résoudre. En fonction de ça, on comprend le fonctionnement, on voit les difficultés, et là on se fait une conviction sur comment on peut améliorer votre quotidien et sur quel sujet travailler. Ça c'est la première démarche qu'on fait. Et bien sûr, ensuite, on a des contributions de votre part, très souvent sur la communauté notamment, parce qu'en fait, vous faites part de ce que vous voulez qu'on développe, qu'on ajuste, etc. sur la communauté. Et ensuite, vous votez aussi pour dire, celle-là, c'est celle qui m'intéresse le plus. Et nous, on regarde tout ce que vous mettez, tous les jours en l'occurrence, et on regarde aussi tous les retours qu'on a des enquêtes de satisfaction. Et on se dit, OK, là, on classe, quelles sont les plus importantes, quelles sont celles qui vont avoir le plus d'impact, et comment, en fait, ça, ça se rapproche de nous, ce qu'on a fait comme travail sur le terrain de compréhension, etc. Donc ça, c'est la première chose pour définir un peu les priorités. Une fois qu'on a réalisé les priorités, on travaille sur la difficulté de développement de ces priorités. Donc on regarde ce qu'on va développer qui aura le plus d'impact pour les utilisateurs et aussi ce qui sera le plus complexe et le plus périlleux en matière à développer dans le logiciel. Et en fonction de ça, on fait notre développement produit en ayant une phase de test, de test, de bêta test, et après on développe.

  • Speaker #0

    C'est toujours de la confrontation terrain, confrontation terrain permanente.

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, en réalité, ce qu'on fait, c'est beaucoup d'amélioration de l'existant et ensuite de l'innovation en fonction de ce qu'on a eu comme feedback marché.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai que, par exemple, on ne se rend pas forcément compte de toutes les équipes aussi qui rentrent dans le processus. Et tu le mentionnais, par exemple, les bêta tests, etc. Tu as l'équipe produit, l'équipe recherche utilisateur, l'équipe design. Et c'est vrai qu'en fait, il y a tout un procédé. Et après tu mets ça au regard de, par exemple, du cadre de la loi ou des problématiques techniques ou des choses qui, je pense, une fois que tu es sur le terrain tu te dis ah oui non en fait c'est pas si simple. Et ça c'est un truc que je lis souvent d'ailleurs sur la communauté. Je sais pas si tu l'as déjà été amené à l'écrire.

  • Speaker #2

    J'ai déjà dû l'écrire.

  • Speaker #3

    Sur le... Ah si souvent !

  • Speaker #2

    Sur le flot d'émotions c'est possible mais oui je peux tout à fait comprendre qu'on sous-estime la complexité qui vient derrière une demande qui paraît simple.

  • Speaker #3

    On a fait juste pour terminer là-dessus. C'est aussi en fonction de ce que tu disais Romain, on a fait un travail spécifique en avril, je pense que tu as dû suivre, sur les détails qui font la différence. C'est-à-dire qu'on a pris la majorité... Oui, très apprécié. Oui, la majorité... Mais il y a encore du boulot. Oui, exactement, mais t'as raison, mais d'ailleurs on n'a pas fini. On s'est dit, on a fait un ensemble de développement qui nous permettait déjà de satisfaire un gros gros nombre des demandes qui nous avaient été réalisées, et en fait les autres, on ne les a pas oubliées. les autres on les a pas oublié elles sont en train d'être travaillées par les équipes priorisées etc et on va les développer aussi au fur et à mesure et les déployer dans les logiciels mais c'est un équilibre et le dernier sujet peut-être là-dessus c'est que 60% c'est pour améliorer les fonctionnalités existantes mais on fait de l'innovation en effet à la fois parce que c'est des remontées qu'on a du terrain sur ça ça nous changerait la vie. Parfois c'est pas de nouveau c'est pas formulé comme un produit par exemple la messagerie mais c'est formulé comme difficulté comme un besoin et donc nous après on le transforme ça dans un produit on le test etc je pense aussi ce que vous attendez nous c'est aussi on veut pas être un logiciel qui reste figé pour 50 ans et est en fait on essaie de le plus possible d'améliorer votre quotidien et en france fait un peu mal parfois on vous fait un peu mal quand on se trompe sur un sujet ou un autre mais on est hyper attentif à ça et on essaie de corriger le plus vite possible quand on fait un compte en finir

  • Speaker #0

    Et toi, d'ailleurs, Raphaël, tu avais travaillé sur le logiciel d'Octo-Ibkine, je crois, non ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait partie, je crois, des premiers groupes de travail où on a testé avant le lancement.

  • Speaker #0

    Et alors, ça donne quoi sur le terrain ?

  • Speaker #1

    Sur le terrain, il y a eu beaucoup de...

  • Speaker #3

    Au début, c'était pas facile ?

  • Speaker #1

    C'était un peu dur au début, mais ça a permis de bien voir l'évolution. Et pour le coup, là, depuis quelques mois, le logiciel a quand même beaucoup, beaucoup évolué. C'est plus fluide, il y a encore des choses à travailler, il y a encore plein de... Puis des fois, c'est des petits détails, mais une icône... ceux qui ont le logiciel le verront, mais une icône qui avant était sur la barre à gauche, qui part en haut ou sur le côté, c'est une nouvelle façon de faire. Du coup, le fait de pouvoir faire des retours, des fois ça vaudrait peut-être le coup de dire, on a fait ce changement, on va peut-être revenir à celui d'avant parce que c'était un peu mieux, en tout cas c'est plus fluide. Et l'une des premières choses qu'on m'avait dit au téléphone, le but premier c'est de vous faire gagner en temps entre deux clics. Et c'est vrai qu'il y a des choses, c'est indéniable.

  • Speaker #0

    C'est le but premier oui.

  • Speaker #1

    Et des fois il y a des choses, on se dit...

  • Speaker #3

    Mais c'est un très bon point. Il faut qu'on soit meilleur dans la conduite du changement. Si on voit que c'est un changement plus profond, préparons-le plus à l'avance. Il y a des fonctionnalités qui sont des hits. Et puis il y en a où, en fait, c'est un peu déceptif. C'est-à-dire qu'on l'a développé parce qu'il y en a eu des retours. Mais finalement, il n'y avait pas tant d'utilisateurs que ça qui en avaient besoin.

  • Speaker #2

    Le module prévention.

  • Speaker #3

    Ah, le module prévention, c'est un bon point. Il est pas mal utilisé. Pas forcément par tous les profils. Mais je pense, en fait, c'est quelque chose qui va être... de plus en plus utilisé parce qu'en fait c'est quelque chose où je pense que vous l'utiliserez quand vous aurez plus de temps libre quand il y aura plus d'options quand il sera un peu plus développé mais personnellement je pense que c'est quelque chose qui va qui va être pas mal utilisé mais aujourd'hui il est déjà il ya un niveau d'utilisation qui est pas mauvais il était lancé en décembre et pour des raisons diverses et variées on a qui envoie des campagnes de prévention de vaccination et en a c'est plus pour des informations administratives on essaye un peu que chacun ait son compte finalement ou son compte

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la satisfaction est quelque chose de remis en question de façon permanente.

  • Speaker #3

    Pour nous, la meilleure manière de faire, c'est qu'on est sans engagement. Donc en fait, on est tous les jours, comme tu le dis, à batailler pour que vous soyez les plus satisfaits possibles. Et nous, c'est notre seule raison d'être. Donc en fonction de ça, quand il y a quelque chose qui ne va pas, on est rapide pour s'ajuster. On fait notre mieux aussi parce que la technologie, c'est parfois un peu plus complexe qu'il n'y paraît. Mais pour nous, c'est vraiment la... Première priorité,

  • Speaker #0

    c'est sûr. On a une autre question qu'on nous a posée sur un tout autre sujet. On nous dit, vous semblez avoir une moyenne d'âge plutôt jeune. Comment est-ce que vous faites pour vous professionnaliser et répondre aux grands enjeux de la santé ?

  • Speaker #2

    Écoute, la question m'étonne un petit peu. Vous n'êtes pas non plus des adolescents. Donc, je pense... On est un peu jeunes.

  • Speaker #0

    Et voilà. La dépression est importante quand même.

  • Speaker #2

    Mais je ne pense pas que la jeunesse relative chez Doctolib soit... soit un marqueur d'immaturité professionnelle. Je suis un peu étonné par la question.

  • Speaker #3

    Je pense,

  • Speaker #0

    c'est très gentil.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression quand même que le fait d'être plutôt jeune, tu dis vous avez tous la trentaine, ça peut au contraire...

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit on a tous la trentaine.

  • Speaker #3

    Je peux avoir une statistique, je pense. Je l'ai en tête.

  • Speaker #1

    Ça vous permet d'avoir une certaine réactivité, j'imagine. Le fait d'être dans une mouvance où on va de l'avant, où on va plutôt questionner et se mettre à la place de l'utilisateur, peut-être que d'autres sociétés... auront moins ces dynamiques.

  • Speaker #0

    C'est une culture en vrai, plus que l'âge. En réalité, je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #3

    C'est vrai, c'est une culture, mais je pense que tu as raison, c'est aussi... C'est plus facile d'avoir... Quand tu as des jeunes qui rentrent, qui sont hyper engagés et hyper dynamiques, forcément, ils auront plus tendance à faire l'effort extra pour être sur le terrain, à proximité.

  • Speaker #1

    Et à l'inverse, je dirais, il faut faire attention parce que le revers de la médaille d'être dans des équipes jeunes, c'est peut-être de trop foncer et de dire...

  • Speaker #3

    ce sens et moi quand j'ai raison non mais oui c'est un bon point et donc c'est tout un sujet d'équilibré donc déjà je vous donner la statistique la moyenne à chez dr lib donc tu as raison et de 32 ans et comme tu le disais ce n'est pas une équipe d'adolescents ça c'est promis sur l'histoire des problèmes avec la loi sinon tout à fait raison d'avoir en fait des des employés qui arrivent qui sont assez assez jeune mais souvent très bien formés mais très engagé Ça fait qu'il y a une dynamique d'innovation, de créativité, de volonté de participer pour réinventer, avoir de l'impact, etc. Donc ça, c'est très positif. Mais on essaie aussi d'équilibrer avec de l'expérience, des personnes qui viennent du secteur de la santé, qui connaissent, parfois qui sont professionnels de santé. On a un assez bon équilibre et on a fait venir ces dernières années aussi des personnes plus expérimentées. Moi, par exemple, j'ai 43 ans. et j'ai eu des expériences dans les très gros groupes français en France et à l'étranger. On a des jeunes qui sont là depuis très longtemps. Donc par exemple, Stanislas, notre fondateur, il est jeune, il a 37 ans.

  • Speaker #0

    C'est sûr que lui, c'est le tout premier. Ça fait

  • Speaker #3

    10 ans que je l'ai là, donc j'y connais très très bien le secteur. Et puis en vrai, on a beaucoup aussi professionnalisé par rapport au profil de personnes qu'on a fait venir sur les différents sujets. En ce moment, on travaille beaucoup sur l'intelligence artificielle. On travaille, comme tu le disais, sur... le logiciel de gestion de cabinet, et donc on a des personnes qui connaissent encore mieux le monde médical. Et donc on essaie de faire en fait un bon amalgame de tout ça, un bon équilibre en fait entre toutes ces personnes, pour pouvoir apporter le plus de valeur possible.

  • Speaker #0

    Si je peux compléter aussi, et là je vais un peu...

  • Speaker #3

    Tu peux faire ta part moi ?

  • Speaker #0

    Ah bah voilà, tu m'enlèves les mots de la bouche ! Ah bah si tu me piques mes expressions, voilà, d'accord. Bah exactement, figure-toi. Bon bah on a parlé des pionniers, donc vous faites partie. Donc ça, pour ceux qui ne le savent pas, l'idée c'est vraiment d'avoir des utilisateurs, on a des professionnels de santé, et je le disais quand même, je tiens à le préciser, c'est très important, secrétaires et assistants médicaux aussi, qui viennent de toute la France et donc qui nous aident aussi, je pense, à nous professionnaliser, à avoir un meilleur regard sur le terrain. Là, on a décidé d'aller un cran plus loin, depuis pas très longtemps, avec ce qu'on appelle des experts médicaux. Et donc on a, je crois qu'ils sont 11 de mémoire. sur les trois pays, puisqu'on a France, Allemagne, Italie. Ils viennent travailler, je crois que c'est une journée par semaine. Et donc là, ils viennent vraiment s'asseoir avec les équipes d'Octolib sur des sujets spécifiques où on sait qu'ils vont apporter vraiment une expertise. On a beaucoup travaillé sur la médicalisation des contenus pour revoir un peu tout ce qu'on peut aussi publier, par exemple. Et après, historiquement, si on refait un peu en arrière, on avait aussi le comité médical qui existe toujours et qui, lui, du coup, va plus nous accompagner sur des décisions. orientation stratégique, qui est composée lui aussi de professionnels de santé, d'experts. Mais donc au final, c'est toujours rigolo parce que maintenant, il y a des personnes qui, comme vous, étaient pionniers depuis un moment. Et puis maintenant, je les croise au détour de la pause café. Et puis, je crois que je peux même leur envoyer un message interne via l'entreprise. Si c'est quelque chose, alors vous n'êtes pas dans la région, mais bon, si c'est peut-être le prochain pas pour vous,

  • Speaker #2

    on ne sait pas. Alors, c'est quoi la moyenne d'âge chez ces experts médicaux ?

  • Speaker #3

    Alors, en revanche... Ça, non, il reste un focus sur les dessins.

  • Speaker #0

    Alors là, tu me poses une queue, mais en fait, si je vois à peu près les profils, par exemple, on va faire des petits coucous, mais par exemple, Dr Jérémy Silbert, pour ne pas le nommer, parce qu'on ne va peut-être pas commencer à parler des âges des uns et des autres, mais je pense qu'on a bien une moyenne d'âge de 40 ans pour le coup.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #0

    40 ans, c'est ça. Oui, je dirais une quarantaine d'années. On a une dernière question pour la partie coulisses, et après, on va se projeter un peu vers l'avenir. Comment est-ce que vous assurez la confidentialité des données ? On veut vraiment être sûr que nos données soient entre de bonnes mains. On a Cédric Voisin qui est notre directeur sur le sujet.

  • Speaker #3

    C'est un expert en la matière. Avec la satisfaction, tout ce qui est sécurité et confidentialité, c'est notre principale priorité. Donc on investit beaucoup dessus, je vous l'ai dit tout à l'heure. Déjà, la première chose, c'est qu'on demande toujours le... le consentement pour tout ce qui est confidentialité, utilisation des données, etc. Que ce soit des patients ou des professionnels de santé, ce sont vos données. On a des techniques extrêmement élaborées et pour nous, on fait en sorte que ça soit vraiment un mur infranchissable avec toute l'humidité que ça requiert aussi puisqu'on n'est jamais 100% parfait. Mais en tout cas, c'est un de nos plus gros investissements. J'en parlais avec Stanislas parce qu'on est en train de travailler sur tout ce qui est intelligence artificielle. Donc si toi qui utilises le logiciel, tu as des... exactement de gestion cabinet, parce qu'on va lancer en fait un assistant de consultation qui va permettre en fait pour la consultation de ne plus avoir à prendre de notes. si vous voulez. Donc en fait, ça, c'est basé sur l'intelligence artificielle. Pour ça, il faut pouvoir utiliser les données pour entraîner la solution pour qu'elle devienne la plus efficace possible. Et en fait, la majorité des entreprises le font sans demander le consentement. Nous, systématiquement, on demande le consentement des professionnels de santé, le consentement des patients, en fait, pour pouvoir utiliser la donnée, pas pour l'exploiter à des fins commerciales, mais pour pouvoir enrichir nos solutions.

  • Speaker #0

    Et on va passer du coup à la suite et on va se projeter un petit peu vers ce qui arrive. Alors on nous demande, est-ce que Doctolib sera présent dans d'autres pays prochainement ? Alors petit quiz, dans quel pays déjà, votre avis ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, la Chine ?

  • Speaker #3

    On est très très concentrés déjà là-dessus, en France, en Allemagne également et en Italie, parce qu'on essaie de faire les choses bien et franchement, vu qu'il y a beaucoup de choses à considérer, de choses à améliorer, etc., on y passe beaucoup de temps. Donc ça c'est vraiment notre... priorité zéro.

  • Speaker #0

    Ce sont des manières de se travailler tellement différentes aussi.

  • Speaker #3

    Exactement. Mais clairement, on a la volonté d'aller à l'étranger, dans d'autres pays pour déployer nos solutions. Ce qui, je pense, est super positif, puisqu'une entreprise qui est 100% française, d'avoir un champion français qui peut aller porter les couleurs de la France à l'étranger, je pense que c'est quelque chose, moi, que je vois de très positif. Donc, il y a de facto beaucoup de choses à faire pour aider les Belges, les Anglais, les... les brésiliens ou les chinois. C'est une anecdote. Donc voilà, mais en tout cas, ce n'est pas prévu tout de suite. Mais je pense que dans les deux, trois prochaines années, probablement d'abord en Europe, il y aura sûrement un déploiement de nos solutions dans d'autres pays. Mais d'abord, on reste concentré ici sur le fait de bien faire le travail.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit Romain, on a beaucoup de travail ensemble à faire aussi déjà. Quelles sont les grandes étapes d'après et jusqu'où voulez-vous aller ? Vous, c'est quoi la chose que vous attendez ?

  • Speaker #3

    Le rêve.

  • Speaker #1

    Le rêve dans la communauté, on en parle déjà, c'est l'incorporation des bilans dans le logiciel.

  • Speaker #0

    Du coup, forcément.

  • Speaker #1

    C'est le décliné, mais sûrement dans d'autres professions, l'incorporation des bilans. Aujourd'hui, on est beaucoup à travailler sur des fiches bilans déjà faites ou que l'on s'est fait. Donc moi, personnellement, je travaille sur tablette. J'ai ma tablette pour les bilans et l'ordinateur pour le logiciel. J'avoue que si on pouvait fusionner les deux, ça, ce serait pas mal.

  • Speaker #3

    On fait une réunion sur le sujet cet après-midi.

  • Speaker #1

    Je suis en grande discussion avec Ariel régulièrement aussi là-dessus. Donc c'est bien, pour moi c'est vraiment un point essentiel pour vraiment fusionner et avoir le moins d'interfaces possible, parce qu'on reste toujours des soignants face à un patient. J'avais avant le logiciel de prise de rendez-vous, quand je suis passé sur le logiciel kiné... C'est vrai que tout fusionne directement. Donc à l'époque, ça m'a déjà fait gagner du temps.

  • Speaker #3

    On te tient dans vos courants, quand on aura une date spécifique, mais c'est prévu.

  • Speaker #2

    Mon opinion personnelle, c'est que l'avenir est dans l'IA. On en a les prémices actuellement sur le logiciel, avec la reconnaissance de texte et puis bientôt la reconnaissance vocale. Moi, je verrais bien une IA qui analyse mes dossiers patients, qui soit au courant de toutes les dernières recommandations et qui soit capable de me faire des propositions diagnostiques et thérapeutiques. C'est un peu comme ça que je vois les choses à terme.

  • Speaker #0

    Il faut rêver grand. Voilà,

  • Speaker #2

    il faut rêver grand.

  • Speaker #3

    Mais c'est un rapport de l'Académie de médecine qui parlait de ça et qui disait que la santé, ça allait être le secteur pour lequel l'intelligence artificielle allait le plus contribuer. Je pense que c'est un sujet qui va être... très très très important dans les prochaines années et sur lequel on travaille fortement en ce moment. La première fonctionnalité ou la première solution qui doit être déployée bientôt, c'est notre logiciel pour les maisons santé pluridisciplinaires, donc la MSP. C'est un sujet important parce que ça fait très longtemps qu'on nous le demande. parce que à la fois c'est le logiciel de gestion de cabinet clinique financier mais à la fois aussi la capacité de faire la coopération entre les différents soignants en fait au sein de la msp et donc ça on a beaucoup travaillé dessus là on est en train de travailler sur l'homologation la deuxième chose on travaille très fortement sur tout ce qui est le suivi en fait que vous pouvez faire de vos patients. patients au sein du parcours de soins. On parlait tout à l'heure de la messagerie entre praticiens et patients, ça c'est quelque chose qui permet pour vous d'interagir en dehors des consultations avec vos patients pour des raisons administratives, pour s'enquérir du fait que le patient il va bien après avoir pris son traitement, mais des petites choses ça ne se substitue pas du tout en fait à des consultations. Mais en fait on essaie de regarder tout ce qu'on peut faire de plus pour vous retirer en fait tout ce qui est tâches administratives au moment de la consultation. Donc on est en train de voir pour anticiper... tous les éléments que le patient peut fournir avant la consultation ou que quand il arrive en consultation, vous n'avez plus qu'à vous préoccuper de lui et pas de sa carte vitale, éventuellement même que vous avez pu lui poser quelques questions préalablement à la consultation. tout ce qu'on peut faire pour simplifier la relation que vous avez avec vos patients et faire en sorte que quand vous le voyez, vous avez une vraie discussion sur le sujet qui importe, à savoir, il est malade, vous avez besoin de le diagnostiquer, de lui prescrire des médicaments.

  • Speaker #0

    On se refocus même sur l'humain, parce que même le simple fait de lever la tête... Et juste de rétablir une relation. Est-ce que ce n'est pas... Je le dis plus en tant que patient, pour le coup.

  • Speaker #1

    Là, en tant que praticien, ce que je me pose comme question, c'est est-ce que le fait de tout automatiser, et alors des lectures du bilan, moi j'en fais beaucoup moins que toi Romain, mais est-ce que le fait de... Tout faire faire par l'IA, ça ne va pas nous faire des fois perdre une idée ou un raisonnement que seul le cerveau humain peut avoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est là où ça place.

  • Speaker #3

    Parce que là, je ne parlais pas encore d'IA. Tout ça, c'est plus des fonctionnalités qu'on est en train d'intégrer aux logiciels que vous utilisez et qui seront déployés dans les prochains mois. Donc là, on a déjà fait la messagerie qu'on est en train d'améliorer, qu'on a mis sur le téléphone portable. On va faire ce qu'on appelle le pré-enregistrement en ligne pour qu'il puisse fournir les informations que vous voulez qu'il vous fournisse. En fait, on est en train d'essayer de désengorger, on va dire, vos consultations pour qu'elles soient de plus. Et là, on ne parle pas d'intelligence artificielle, vraiment juste uniquement sur un process, sur une gestion de flux d'informations, etc. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est beaucoup de détails, parce que pour le coup, c'est facile. Mais je pense qu'on se rapproche de quelque chose de vraiment qualitatif. Et après, pour terminer sur l'intelligence artificielle, parce que ta préoccupation, elle est saine. Les premiers éléments sur lesquels on travaille, ce ne sont pas des éléments de recommandation. En fait, c'est plus des éléments de simplification de tâches entre guillemets administratives, parce qu'en fait, d'une certaine manière, on en parlait, vous êtes un peu parfois des archéologues de la donnée. C'est que vous devez aller piocher de la donnée à droite, à gauche, etc. Et en fait, l'idée, c'est de pouvoir simplifier votre travail. Donc le premier élément qu'on va déployer avec l'IA, c'est un assistant de consultation qui vous permettra en fait de, d'abord pour les médecins, mais l'idée, c'est de déployer pour tous les professionnels de santé à terme. mais qui vous permettra d'enregistrer la consultation et le consentement du patient et de ne pas avoir à noter les éléments de la consultation puisque l'intelligence artificielle va tout enregistrer, synthétiser, codifier pour pouvoir ensuite tout structurer dans le dossier patient. Et ça, ça permettra probablement à terme d'avoir des recommandations, etc. Mais je pense qu'on est un peu plus loin, parce que ça soulève des points éthiques, médicaux, etc. qui ne sont pas des points évidents. Et donc là-dessus, il faut se donner le temps de travailler pour que ça soit fait de manière intelligente, en concertation avec les utilisateurs, etc. Mais ce premier élément, je ne vais pas dire qu'il est assez facile parce que c'est complexe. On a 300 ou je crois plus de 300 métaposteurs qui enregistrent leurs consultations pour entraîner l'algorithme en ce moment, pour vérifier la qualité, etc. Mais ça soulève moins de questions éthiques. C'est vraiment pour vous simplifier. Et d'ailleurs, ça, ça remet de l'humain. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que le feedback des utilisateurs, C'est un des feedbacks qui était assez frappant, c'est je n'ai jamais regardé mes patients autant dans les yeux que depuis que j'utilise. Et en fait, c'est vrai, l'assistant de consultation, c'est vrai que moi, quand je vais chez le médecin, quand on est patient, on est utilisateur aussi, très souvent, vous êtes occupé sur le logiciel pendant l'anamnèse et toute la discussion. Et en vrai, même si vous êtes attentif, ce n'est pas la même chose que de regarder dans les yeux et d'en discuter. Donc ça, c'est le premier élément qu'on va déployer. Et en fait, on travaille sur... plusieurs autres solutions basées sur l'intelligence artificielle, sur la prévention notamment. Parce qu'en fait, comme tu le disais très bien, la prévention, c'est quelque chose que vous avez tous dans votre vocation, mais que vous réalisez peu parce que vous n'avez pas les outils et vous n'avez pas le temps nécessaire. Et donc le premier module de prévention, c'est un peu comme un premier pas pour l'homme sur la règle. Donc en fait, il est perfectible, etc. Mais surtout, il va permettre, notamment avec l'intelligence artificielle, si on peut réussir à structurer la donnée, de faire des recommandations de prévention en contexte. Et en fait, là, j'en cite deux, mais il y en a plusieurs autres sur lesquelles on travaille. Donc ça, on vous en parlera en temps voulu, mais on travaille fort dessus.

  • Speaker #0

    Et donc, on a la toute dernière question. Qu'est-ce que vous nous répondez à la critique selon laquelle le patient serait davantage privilégié que les praticiens ? Tu reconnais ta question ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas si c'est la mienne, mais effectivement, je me la pose aussi parfois.

  • Speaker #0

    Mieux. On est là pour ça aussi, pour pouvoir répondre.

  • Speaker #2

    C'est vrai que des fois, j'ai un peu l'impression que Doctoline nous gère comme des pots de miel dans une vitrine. Et c'est vrai que des fois, je trouve que sur des sujets dans lesquels on est un petit peu en conflit parfois avec les patients, Je pense notamment au fameux sujet des lapins. J'ai l'impression, et je pense que je ne suis pas le seul, vu ce qui a été écrit sur la communauté, que Doctolib freine un peu pour ne pas donner l'impression de punir le patient. Je peux comprendre qu'il y a un équilibre à trouver pour Doctolib, mais des fois j'ai l'impression que la balance penche peut-être un peu trop. dans la protection des patients qui sont irrespectueux, plutôt que dans la protection de leurs praticiens.

  • Speaker #1

    Je serais peut-être un peu moins tranché que Romain sur la question. J'ai quand même l'impression que les praticiens sont écoutés dans leurs remarques, dès qu'on fait une remarque, communauté ou même hors communauté, quand on appelle l'assistance et qu'on a une question, tout de suite on est pris en charge. Et si on ne peut pas répondre à la question, la personne passe la main à l'échelle du dessus, voire le dossier est créé pour y répondre après. J'ai moins cette sensation que toi Romain, après c'est peut-être dans la valeur utilisée. C'est toujours une sorte de perception. Voilà, de perception et d'utilisation.

  • Speaker #3

    En l'occurrence, nous on est nés en travail pour vous. Donc en fait on est nés dans des secrétariats, dans des cabinets en fait, sur la base du les tâches du secrétariat sont infernales et en fait ça nous fait perdre du temps, ça nous fait perdre du temps à nous, ça fait perdre du temps à nos secrétaires, nos assistants, assistantes, etc. Et en fait on a aidé à rendre, à fluidifier. toutes les tâches de secrétariat. Et c'est comme ça qu'on est né originellement. Pas ricochet, en fait, ça a simplifié la vie des patients pour qui il y avait la difficulté de prendre un rendez-vous, de devoir appeler, de ne pas réussir à joindre le cabinet, etc. Mais je pense que nous, ce qu'on fait pour les patients, on le fait à travers vous. C'est-à-dire que vous, votre vocation, c'est de traiter vos patients. Nous, on est dans la même équipe que vous. Et donc, avec vous, on essaie de faire en sorte que vous puissiez traiter vos patients de la meilleure manière possible. Après, ce qui n'est pas évident, et tu vois, je vais utiliser l'exemple des lapins. La réalité, c'est que c'est un sujet sur lequel on travaille énormément. Ce n'est pas un sujet où il y a, on va dire, un alignement complet entre tous les professionnels de santé, notamment en fait sur la taxe lapin.

  • Speaker #0

    Sur la notion même de lapin, je croyais. On avait mené des études, il me semble, pour qu'est-ce qu'on appelle un lapin, finalement ? Qu'est-ce qui est perçu ?

  • Speaker #3

    Oui, même sur la manière de gérer ça. Vous avez des avis, des opinions très différentes. On a fait énormément d'études sur la donnée, sur... Quels sont les délais d'annulation qui permettent d'optimiser le nombre de lapins ? Il y a trois raisons pour les lapins. La première, en fait, c'est que le patient oublie son rendez-vous. Quand ils n'utilisent pas Doctolib, ils l'oublient plus facilement. Nous, on envoie des millions de SMS de rappel, vous le savez. Donc, ils n'oublient plus leur rendez-vous. La deuxième, c'est qu'il n'y a aussi pas à contacter le cabinet. La troisième, c'est de l'incivilité. Et nous, on a énormément travaillé là-dessus. Donc, en fait, il y a beaucoup aussi, je vois parfois, de mythes sur le fait de Ah, les patients, ils prennent 12 rendez-vous en même temps chez le même type de spécialiste. Ce n'est pas possible. Et on a développé des fonctionnalités les dernières, on a développé cette année. Cette année, on a flexibilisé les délais d'annulation pour que vous puissiez chacun définir vous-même votre délai d'annulation.

  • Speaker #2

    Pourquoi ça a pris tellement de temps de pouvoir personnaliser ces délais ?

  • Speaker #3

    Pour deux raisons. La première, c'est que techniquement, c'est très complexe. Ça, c'est le premier sujet. Et la deuxième raison, c'est que nous, on a fait énormément d'études de données. Et en fait, on a des données consolidées très importantes qui nous disent, voilà les délais qui minimisent le nombre de rendez-vous non honorés. C'est pour ça qu'on les avait appliquées telles quelles dans le logiciel. Suite à vos demandes, ce qu'on a fait, on a dit, bon, ça, c'est ce qui minimise sur la somme de tous les utilisateurs de Doctole. Mais en fait, peut-être que toi, tu as une patientèle qui se comporte différemment ou tu travailles différemment, etc. Et peut-être qu'en fixant différemment ton délai d'annulation, tu auras moins de rendez-vous non honorés.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu partie d'un... C'est presque un test aussi, finalement, non ?

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, on a dit, on fait ça, on va voir le résultat. Ceux pour lesquels ils ont flexibilisé et ça a augmenté les rendez-vous non honorés, on va leur dire. pour leur dire attention parce qu'en fait, tu as changé ton délai, mais en vrai, tu as plus de rendez-vous non honorés. Et on va continuer à travailler avec vous pour réduire au minimum. Mais en vrai, aujourd'hui, on a entre 3 et 3,5% seulement de taux de rendez-vous non honorés sur Doctolime. Donc c'est faible. Le problème aussi, c'est que ça apparaît.

  • Speaker #2

    Et la question de l'empreinte bancaire ?

  • Speaker #3

    La question de l'empreinte bancaire, c'est un bon sujet aussi. C'est-à-dire que quand le sujet est arrivé, nous, la seule chose qu'on a dit, après on aura discuté avec nombre d'entre vous. c'est qu'il y en a beaucoup qui ne voulaient pas appliquer le texte lapin parce qu'ils ne voulaient pas se mettre dans une relation un peu complexe avec leur patient. Ils ne voulaient pas. Il y en a beaucoup qui étaient inquiets du fait que certains, il y a quand même des patients qui n'ont pas de carte bleue. Donc, en fait, de se dire, ça va exclure certains de l'accès aux soins. Puis, il y en a qui sont hyper favorables. Et en fait, nous, on présente quand même 300 000 utilisateurs. Et donc, nous, la seule chose qu'on a dit, c'est qu'on ne pouvait pas rendre l'empreinte bancaire obligatoire. Oui. mais en fait obligatoire pour tous les patients. C'est-à-dire qu'il y a des patients qui ne peuvent pas mettre leur empreinte bancaire. Et on ne voulait pas non plus que ça soit obligatoire pour tous les soignants, puisqu'il y a des soignants qui ne veulent pas le faire.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous ne vous laissez pas, chaque praticien, personnaliser l'expérience qu'il veut pour son patient ?

  • Speaker #3

    C'est exactement ce qu'on a dit, c'est exactement l'intention qu'on avait, mais après, la façon dont c'est ensuite retranscrit dans la presse, etc., c'est parfois aussi un petit peu déformé, mais c'est exactement... D'ailleurs, je me suis... permis d'écrire moi-même un message pour vous expliquer ce qu'il en était. Et en fait, si elle doit être mise en place, quand elle sera mise en place, l'idée, c'est de faire en sorte que ça soit de la manière dont vous voulez, que si vous voulez la mettre en place, vous la mettez en place, si vous ne la mettez pas, de la manière qui semble le plus efficace. C'est pour vous, en fait, qu'on le fera.

  • Speaker #2

    On rentre peut-être un peu dans les détails, mais au sujet de cette taxe Lapin, est-ce que juridiquement, elle est... La loi est indispensable. Ou est-ce qu'il y a des moyens de contournement, comme par exemple considérer que si le patient ne se présente pas, il soit facturé, non pas aux praticiens, mais directement à Doctolib pour les frais de rendez-vous ?

  • Speaker #3

    C'est un sujet qui est passionnant. Moi, j'y ai passé des heures entières. On a des équipes qui sont ultra concentrées sur le sujet. énormément de données, on a déployé beaucoup de fonctionnalités, etc.

  • Speaker #0

    Des personnes qui se sont dédiées à ça pendant des mois.

  • Speaker #3

    Et les gens sont... Je disais au début, ils sont engagés, ils sont passionnés. Je pense que ça vaurait presque le coup de faire un podcast uniquement sur le sujet des lapins parce que je pense que ça démystifierait pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Il y a quand même un contraste qui ressort un peu de ce que tu dis, c'est que moi, de mon côté, j'ai l'impression qu'en fait, on n'arrête pas de dire on fait plein de trucs, on fait plein de trucs, et en fait, en vrai, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose. Le truc qu'on a réussi à avoir après des années de bataille, c'est l'histoire de la flexibilité des délais d'annulation. Et pourtant, au niveau communication chez Doctolib, vous n'arrêtez pas de dire que c'est un sujet...

  • Speaker #3

    Il faut que je te renvoye la liste de fonctionnalités déployées pour réduire les efforts.

  • Speaker #2

    Je te dis,

  • Speaker #3

    c'est moi le palais. C'est pour ça que j'ai pris le temps d'y répondre de manière assez détaillée, parce que tu n'es pas le seul. C'est important qu'on puisse vous montrer ce qu'on a fait. qu'on continue à travailler dessus, parce que c'est un sujet sans fin. Nous, on ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura plus de lapin. Mais après, on a déjà beaucoup diminué avec le temps.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est une contribution à l'esprit.

  • Speaker #3

    On ne s'arrêtera pas, on sera toujours à vos coulisses.

  • Speaker #1

    Et très bien, c'est très bien.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir regardé cet épisode ou de nous avoir écouté, puisque ce format existe dans les deux versions. Il y aura très prochainement notre prochaine conférence d'innovation qui va arriver. Et vous pouvez vous inscrire en ligne pour suivre justement... toutes les prochaines choses qui vont être annoncées, donc n'hésitez pas. Et puis, si vous avez envie, comme Raphaël et Romain, de rejoindre la communauté des pionniers, ou que vous êtes secrétaire et assistant médicaux et que vous avez envie de rejoindre les légendes, en tout cas, c'est possible et ça se passe sur la communauté en ligne. N'hésitez pas à nous poser toutes vos questions. Comme on l'a dit, nous, on vous lit tous les jours. On se retrouve pour le prochain épisode qui sera dédié, pour le coup, à la sécurité des données. À très bientôt !

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Description

Dans "De vous à nous", on répond aux questions que vous nous avez posées sur Doctolib !


Jean-Urbain Hubau, Directeur France de Doctolib, ouvre le bal pour ce tout premier épisode aux côtés du Dr Romain L., médecin généraliste, et de Raphaël Colboc, masseur-kinésithérapeute, membres du programme Pionniers.

Un moment d'échange convivial pour revenir sur les grands sujets soulevés par les praticiens et plonger dans les coulisses de l'entreprise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans ce tout nouveau concept de podcast de Vous à nous, un tout nouveau format qu'on a pensé pour vous avec les équipes d'Octolib. Vous avez été très nombreux à nous poser toutes vos questions sur l'entreprise d'Octolib, sur les réseaux sociaux, sur la communauté en ligne. Alors évidemment, on a déjà l'occasion de se parler tous les jours en ligne et puis vous êtes beaucoup aussi à venir nous voir sur site pour faire par exemple de la co-construction et pour ça, merci pour tout le temps que vous prenez. Et j'en sais quelque chose puisque pour ceux qui ne me connaissent pas, Je suis Marion et j'anime ici chez Doctolib le programme Pionnier qui est notre communauté de praticiens et tout récemment le programme Des Légendes qui est notre communauté de secrétaires et d'assistants médicaux. Et pour ce premier épisode, je me suis dit qu'il serait intéressant d'avoir vraiment des invités de marque puisqu'évidemment je ne vais pas faire ça toute seule. Et donc je suis avec le directeur France et avec deux utilisateurs tout particuliers. Je ne vous en dis pas plus, on va vous les présenter dans un instant, que je connais bien justement par les programmes. En tout cas, restez bien avec nous parce que ça commence maintenant et on va rentrer dans le vif du sujet. On va rentrer directement dans cet épisode. C'est la première fois qu'on fait ça, donc je suis super contente de vous avoir avec nous. Est-ce que vous pouvez très rapidement me dire un petit mot sur qui vous êtes, d'où vous venez ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, Raphaël Colboc, kinésithérapeute à côté de Romance & Maritime. Je pratique depuis un peu plus de dix ans en cabinet libéral. J'utilise Doctoliv depuis deux ans et demi, trois ans, mais je participe également... au programme des pionniers pour apporter les idées ou le retour d'expérience.

  • Speaker #2

    Moi je m'appelle Romain Loeffler, je suis médecin généraliste à Vissambourg, qui est un tout petit village tout au nord de l'Alsace. Je suis libéral, je travaille seul et je suis installé dans un hôpital public, c'est un petit peu particulier. Et j'utilise Doctolib Médecin depuis sa création en 2020.

  • Speaker #0

    Et donc, Jean-Rémy, je t'ai présenté un peu avant.

  • Speaker #3

    Jean-Gerdin Hubeau, je suis directeur général France de Doctolib. J'ai 43 ans, je viens de Saint-Quentin en Picardie. Moi, j'ai rejoint Doctolib il y a à peu près un an, un peu plus d'un an.

  • Speaker #0

    Finalement, tu es le plus récent en fait.

  • Speaker #3

    Le plus récent, exactement. Donc, j'y suis arrivé après toi Romain. Et donc, avec les équipes, surtout notre passion, c'est d'essayer de travailler pour faciliter le quotidien des soignants, faire en sorte qu'ils puissent vraiment se concentrer sur leur vocation, à savoir s'occuper de leurs patients.

  • Speaker #0

    Et alors attends, j'ai quand même envie de te demander, parce que je pense que les gens vont demander. Et d'ailleurs, vous m'avez demandé. Qu'est-ce que tu faisais avant d'être chez Doctolib ? Est-ce que tu étais dans la santé ? Alors,

  • Speaker #3

    je n'étais pas du tout dans la santé pour le coup, même si c'est un secteur qui m'a très vite passionné. Donc, je m'y suis plongé depuis un peu plus d'un an. Mais donc, j'ai travaillé dans deux entreprises pendant 11 ans. J'ai travaillé 11 ans chez Accor dans l'hôtellerie et 11 ans en fait chez Edenred, qui est une entreprise qui fait des tickets restaurant, qui est une entreprise qui fait des logiciels, on va dire, pour les bénéfices des employés.

  • Speaker #0

    C'est vrai que je me rappelle d'ailleurs le jour où tu es arrivé, parce qu'on s'est rencontré assez tôt à ta venue chez Doctolib. Et je me souviens de tous ces moments passés sur le terrain. Ça m'intéresse que tu nous en parles un petit peu plus après. Mais du coup, on va passer tout de suite aux questions. On a une première partie, on va plonger un petit peu dans les coulisses de l'entreprise. Et toutes ces questions, évidemment, elles ne sortent pas de nulle part. Elles nous ont été posées par les utilisateurs directement. On a évidemment les pionniers, les légendes, comme on les appelle, donc qui sont les utilisateurs avec lesquels on collabore le plus. Mais on a aussi fait un petit sondage sur la communauté en ligne pour prendre un peu toutes les interrogations que les gens se posent. La toute première question, on nous dit, vous avez pris beaucoup de temps. de place dans le quotidien des praticiens et des patients en France. Comment, du coup, vous percevez cette forte croissance ? Comment tu perçois cette question, Romain, et toi, Raphaël, aussi ? Est-ce que vous, de l'extérieur, comment vous percevez cette croissance de Doctolib ?

  • Speaker #2

    C'est parfois critiqué, c'est parfois plutôt présenté de manière positive, mais en tout cas, c'est quelque chose qui est très remarqué.

  • Speaker #0

    Et qui interpelle, du coup, si je comprends bien ? Oui,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Raphaël, toi, comment tu vois ça de l'extérieur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que, naturellement, quand on parle de prise de rendez-vous en ligne, les gens vont tout de suite... penser à Doctolib. Tout le monde sait qu'il y a d'autres logiciels, d'autres applications, mais naturellement quand on dit en patient vous allez prendre rendez-vous, ils pensent tout de suite à Doctolib. C'est aussi sûrement beaucoup de travail, c'est aussi beaucoup d'expérience et de retour d'expérience, mais tout ça, ça se construit mais je pense que...

  • Speaker #3

    Quand on parle d'une histoire de 10 ans, c'est vrai que c'est une histoire de succès. C'est surtout une histoire de succès grâce à vous, de collaboration, je pense, entre les équipes de Doctolib et puis les soignants pour construire ces solutions qui se sont beaucoup développées. Donc, ça a été une belle histoire. On est encore petit, en fait, quand on regarde Doctolib. C'est la première chose, donc avec beaucoup d'humilité, je le dis. C'est une belle réussite française, mais quand on se compare avec les grandes entreprises de la technologie, comme les GAFAM, par exemple, Doctolib, c'est... 0,01% de Amazon. Et donc, nous aussi, on voit ça comme pas vraiment une finalité en soi, la croissance de l'auto-im, mais surtout comme la conséquence du travail qu'on a réalisé ensemble sur ces dix dernières années. Et c'est assez exigeant. C'est-à-dire que c'est un secteur où il y a la réglementation, la nécessité d'être très précis dans tout ce qu'on fait, scientifique, un peu comme vous. Et donc, on essaie d'aller vite, en fait, pour vous aider le plus possible. Et en même temps, il faut faire les choses bien. Donc, on travaille très dur pour ça.

  • Speaker #0

    Et... Une question quand même qui revient. Comment sont fixés les prix des abonnements ?

  • Speaker #1

    C'est une question que je pense que tout le monde se pose. Le frein de tête à certains, c'est le prix de... de l'abonnement. Après quand on voit le service hotline qui est disponible très rapidement, dans d'autres logiciels c'est vrai que j'ai pu attendre assez longtemps au téléphone d'avoir quelqu'un au bout du fil, là on sait qu'avec Doctolib dans les 20 secondes on a quelqu'un au bout du fil. Donc c'est appréciable et surtout quand on est avec le patient et qu'on a un souci de carte vitale, il faut savoir que dans les 30 secondes le souci pourrait être plus fort. être résolu, en tout cas, il sera entendu et pris en compte. Ça, c'est un plus.

  • Speaker #2

    Disons que quand on veut toutes les options d'Octolib, je crois que c'est une des solutions, si ce n'est la plus chère par rapport aux concurrents. Qu'est-ce qui a justifié exactement ces augmentations de prix conséquentes ces dernières années ? Et qu'est-ce qu'on doit attendre les prochaines années ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que la fixation du prix, c'est un équilibre entre la valeur créée et les coûts que nous, on met en place pour développer nos solutions. Donc ça, c'est le premier élément. Il faut qu'on trouve le juste équilibre toujours pour ça. Ce n'est pas forcément quelque chose de facile. On a un investissement assez fort dans des serveurs, de la technologie, pas mal de personnes qui travaillent sur les solutions, les frais généraux et dans les types d'investissement qu'on fait. Le premier, c'est dans l'innovation. Et quand je parle d'innovation, on en parlera tout à l'heure, c'est à la fois des nouvelles fonctionnalités, mais à la fois l'ajustement des fonctionnalités pour qu'elles soient plus adaptées.

  • Speaker #0

    L'amélioration permanente. Oui,

  • Speaker #3

    parce que vous faites, donc là on a 800 personnes qui travaillent dessus, c'est en fait tous les coûts de technologie de manière générale, serveurs, de sécurité. On a un énorme investissement en fait pour que toutes les données soient sécurisées, chiffrées, etc. Donc ça c'est aussi un très très gros investissement. Et après le service, donc on fait un investissement très très fort sur le service pour un service qui est rapide, qui est efficace, pour pouvoir... déployer en fait les nouveaux utilisateurs gratuitement rapidement avec qualité extra ensuite les trois objections qui reviennent le plus souvent donc la première c'est les logiciels et cher là dessus ce que je peux dire c'est bah c'est surtout une réponse en fait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel investissement qu'on y met mais aussi à notre engagement c'est à dire que ça il n'y a pas de frais cachés c'est un prix qui est transparent qui est sans engagement aussi. On s'engage à vous apporter le plus de valeur possible avec les investissements qu'on y met pour que ça soit le plus grand retour sur investissement pour vous. Le deuxième élément, en fait, c'est lié à... pourquoi vous avez un prix unique pour tous les utilisateurs et pas un prix en fonction du type de professionnel de santé. C'est aussi un peu lié à notre politique historique qui était de dire on est transparent, on a un seul prix, c'est facile à comprendre, etc. Mais je pense que c'est quelque chose qu'on est en train d'étudier pour voir en fait, parce que vu que c'est une demande qui nous revient très souvent, de voir comment on peut adapter en fonction de l'utilisation, en fonction du profil, etc. Ce n'est pas facile. Si c'était facile, on l'aurait déjà fait, puisqu'en fait, nous, on est toujours là pour vous servir et faire en sorte qu'on vous donne le... le meilleur service possible et que vous soyez les plus satisfaits possible. Et le troisième, c'est sur... ce que tu disais tout à l'heure Romain sur l'augmentation de prix. En réalité, ça vient aussi un petit peu avec l'évolution de la solution dans les dix dernières années. C'est à dire qu'il y a aujourd'hui dans la solution quasiment et tu faisais référence, dix fois plus de fonctionnalités que quand on a commencé. On a un gros investissement en technologie, donc forcément on souffre un peu l'inflation des coûts de technologie. Et en fait, quand on regarde tout ça, l'inflation du coût de l'abonnement sur les dix dernières années, en le ramenant à l'année, ce n'est pas tant que ça. Je sais que ça peut le paraître, mais en l'occurrence, ce n'est pas si représentatif que ça. Et surtout, quand on regarde par rapport au nombre de fonctionnalités qu'on a ajoutées dans l'abonnement. Mais pour nous, le plus important, c'est de vérifier que tout le monde est satisfait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel et que tout le monde s'y retrouve en termes de prix versus retour sur investissement.

  • Speaker #2

    Je pense quand même que pour beaucoup d'utilisateurs, la stabilité du prix, c'est quelque chose qui est important. Parce que, notamment pour moi en tant que médecin généraliste, quand je prends la solution Doctolib, je prends tout un écosystème. C'est très difficile pour moi de migrer vers une autre solution. Quand je prends le Doctolib médecin, je suis quasiment obligé de prendre Doctolib agenda également. Donc ça représente quand même des coûts qui sont très importants. Je peux tout à fait comprendre que l'innovation nécessite une augmentation des prix. Mais si ces prix continuent à augmenter de manière certaine ces prochaines années, ça peut me mettre dans une situation un petit peu compliquée. Donc je renouvelle quand même ma question. À quoi s'attendre ces prochaines années ?

  • Speaker #3

    C'est une partie de ma question.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Les éditeurs, écoute, en fait, la réalité, c'est qu'on essaie de faire en sorte, on vous écoute beaucoup et de faire en sorte que vous soyez les plus satisfaits possible et que vous utilisiez le plus possible le logiciel. Donc, en fonction de ça, par exemple, cette année, il n'y a pas du tout d'augmentation de... qui sont prévus. Pour les prochaines années, c'est difficile de prédire l'avenir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on veut faire quelque chose qui soit beaucoup plus anticipable pour vous et surtout, qui soit beaucoup plus facile de choisir. C'est pour ça que je disais aussi, on essaie de voir...

  • Speaker #0

    Par rapport aux différentes professions. Oui,

  • Speaker #3

    oui. Par rapport aux professions, par rapport à l'usage...

  • Speaker #0

    Les problématiques sont relativement différentes aussi de ce qu'on peut entendre par rapport aux différentes professions. Merci en tout cas d'avoir un peu partagé de votre quotidien. On nous demande... Et là on va parler, on rentre un peu dans le dur de l'innovation. Pourquoi et comment vous faites le choix de développer certaines solutions plutôt que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est une question qu'on me pose souvent.

  • Speaker #0

    Qui vous pose cette question ? Les patients ?

  • Speaker #1

    Non, pas les patients, d'autres praticiens. D'autres praticiens qui savent par exemple que je suis en contact avec vous pour différents projets ou en co-construction. Ils m'ont déjà posé la question, mais comment ils font Doctolib pour savoir quel aspect retravailler ? Ils font leur choix.

  • Speaker #2

    Effectivement, c'est un sujet qui revient très régulièrement sur la communauté. On a régulièrement en tant qu'utilisateur, notamment chez les médecins, un sentiment d'incompréhension sur certains choix qui sont faits en matière de développement. Il y a beaucoup de demandes d'amélioration d'existants et on voit beaucoup plutôt d'innovation sur de nouvelles fonctionnalités. Je suis très content de pouvoir poser la question au directeur France. Développe-t-on plutôt des nouveautés plutôt que d'améliorer l'existant ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que c'est probablement parce que les innovations apparaissent de manière plus perçante, probablement en termes de communication. Mais en réalité, on investit plus de 60% de nos équipes de technologie et de produits sur l'amélioration des fonctionnalités existantes, la maintenance du logiciel. Donc la majorité de l'investissement qu'on fait, c'est plutôt pour améliorer les fonctionnalités existantes. pour maintenir le logiciel, faire en sorte qu'il soit plus facile d'utilisation, etc.

  • Speaker #0

    Performant.

  • Speaker #3

    Et donc, c'est un très gros investissement puisqu'on a 800 ingénieurs et product managers. Donc, c'est vrai que c'est un très gros investissement. Donc, en fait, c'est une perception qui n'est pas fidèle à la réalité, mais je vais quand même vous répondre aussi sur la partie de comment on définit la priorité en termes d'innovation. La première chose, c'est qu'on passe beaucoup de temps sur le terrain. Donc, les équipes. Que ce soit les équipes produits, que ce soit les équipes de vente, les équipes qui s'occupent du service, etc. Ils passent beaucoup de temps sur le terrain, dans les cabinets, pour comprendre comment ça fonctionne de manière extrêmement palpable, tangible, pour ne pas être, comme on dit, faire de l'innovation en cabinet, derrière un ordinateur et sans savoir quelle est la réalité du terrain. Ce n'est pas forcément évident, parce qu'en fait, on a beaucoup d'utilisateurs et chaque utilisateur est différent. de profils d'utilisateurs différents en fonction qu'ils travaillent dans les cabinets à plusieurs ou tout seuls, qu'ils aient un assistant, une assistante ou pas, etc. Et en fonction des types de professionnels de santé. Donc en fait, on se retrouve devant une équation qui n'est pas forcément facile à résoudre. En fonction de ça, on comprend le fonctionnement, on voit les difficultés, et là on se fait une conviction sur comment on peut améliorer votre quotidien et sur quel sujet travailler. Ça c'est la première démarche qu'on fait. Et bien sûr, ensuite, on a des contributions de votre part, très souvent sur la communauté notamment, parce qu'en fait, vous faites part de ce que vous voulez qu'on développe, qu'on ajuste, etc. sur la communauté. Et ensuite, vous votez aussi pour dire, celle-là, c'est celle qui m'intéresse le plus. Et nous, on regarde tout ce que vous mettez, tous les jours en l'occurrence, et on regarde aussi tous les retours qu'on a des enquêtes de satisfaction. Et on se dit, OK, là, on classe, quelles sont les plus importantes, quelles sont celles qui vont avoir le plus d'impact, et comment, en fait, ça, ça se rapproche de nous, ce qu'on a fait comme travail sur le terrain de compréhension, etc. Donc ça, c'est la première chose pour définir un peu les priorités. Une fois qu'on a réalisé les priorités, on travaille sur la difficulté de développement de ces priorités. Donc on regarde ce qu'on va développer qui aura le plus d'impact pour les utilisateurs et aussi ce qui sera le plus complexe et le plus périlleux en matière à développer dans le logiciel. Et en fonction de ça, on fait notre développement produit en ayant une phase de test, de test, de bêta test, et après on développe.

  • Speaker #0

    C'est toujours de la confrontation terrain, confrontation terrain permanente.

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, en réalité, ce qu'on fait, c'est beaucoup d'amélioration de l'existant et ensuite de l'innovation en fonction de ce qu'on a eu comme feedback marché.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai que, par exemple, on ne se rend pas forcément compte de toutes les équipes aussi qui rentrent dans le processus. Et tu le mentionnais, par exemple, les bêta tests, etc. Tu as l'équipe produit, l'équipe recherche utilisateur, l'équipe design. Et c'est vrai qu'en fait, il y a tout un procédé. Et après tu mets ça au regard de, par exemple, du cadre de la loi ou des problématiques techniques ou des choses qui, je pense, une fois que tu es sur le terrain tu te dis ah oui non en fait c'est pas si simple. Et ça c'est un truc que je lis souvent d'ailleurs sur la communauté. Je sais pas si tu l'as déjà été amené à l'écrire.

  • Speaker #2

    J'ai déjà dû l'écrire.

  • Speaker #3

    Sur le... Ah si souvent !

  • Speaker #2

    Sur le flot d'émotions c'est possible mais oui je peux tout à fait comprendre qu'on sous-estime la complexité qui vient derrière une demande qui paraît simple.

  • Speaker #3

    On a fait juste pour terminer là-dessus. C'est aussi en fonction de ce que tu disais Romain, on a fait un travail spécifique en avril, je pense que tu as dû suivre, sur les détails qui font la différence. C'est-à-dire qu'on a pris la majorité... Oui, très apprécié. Oui, la majorité... Mais il y a encore du boulot. Oui, exactement, mais t'as raison, mais d'ailleurs on n'a pas fini. On s'est dit, on a fait un ensemble de développement qui nous permettait déjà de satisfaire un gros gros nombre des demandes qui nous avaient été réalisées, et en fait les autres, on ne les a pas oubliées. les autres on les a pas oublié elles sont en train d'être travaillées par les équipes priorisées etc et on va les développer aussi au fur et à mesure et les déployer dans les logiciels mais c'est un équilibre et le dernier sujet peut-être là-dessus c'est que 60% c'est pour améliorer les fonctionnalités existantes mais on fait de l'innovation en effet à la fois parce que c'est des remontées qu'on a du terrain sur ça ça nous changerait la vie. Parfois c'est pas de nouveau c'est pas formulé comme un produit par exemple la messagerie mais c'est formulé comme difficulté comme un besoin et donc nous après on le transforme ça dans un produit on le test etc je pense aussi ce que vous attendez nous c'est aussi on veut pas être un logiciel qui reste figé pour 50 ans et est en fait on essaie de le plus possible d'améliorer votre quotidien et en france fait un peu mal parfois on vous fait un peu mal quand on se trompe sur un sujet ou un autre mais on est hyper attentif à ça et on essaie de corriger le plus vite possible quand on fait un compte en finir

  • Speaker #0

    Et toi, d'ailleurs, Raphaël, tu avais travaillé sur le logiciel d'Octo-Ibkine, je crois, non ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait partie, je crois, des premiers groupes de travail où on a testé avant le lancement.

  • Speaker #0

    Et alors, ça donne quoi sur le terrain ?

  • Speaker #1

    Sur le terrain, il y a eu beaucoup de...

  • Speaker #3

    Au début, c'était pas facile ?

  • Speaker #1

    C'était un peu dur au début, mais ça a permis de bien voir l'évolution. Et pour le coup, là, depuis quelques mois, le logiciel a quand même beaucoup, beaucoup évolué. C'est plus fluide, il y a encore des choses à travailler, il y a encore plein de... Puis des fois, c'est des petits détails, mais une icône... ceux qui ont le logiciel le verront, mais une icône qui avant était sur la barre à gauche, qui part en haut ou sur le côté, c'est une nouvelle façon de faire. Du coup, le fait de pouvoir faire des retours, des fois ça vaudrait peut-être le coup de dire, on a fait ce changement, on va peut-être revenir à celui d'avant parce que c'était un peu mieux, en tout cas c'est plus fluide. Et l'une des premières choses qu'on m'avait dit au téléphone, le but premier c'est de vous faire gagner en temps entre deux clics. Et c'est vrai qu'il y a des choses, c'est indéniable.

  • Speaker #0

    C'est le but premier oui.

  • Speaker #1

    Et des fois il y a des choses, on se dit...

  • Speaker #3

    Mais c'est un très bon point. Il faut qu'on soit meilleur dans la conduite du changement. Si on voit que c'est un changement plus profond, préparons-le plus à l'avance. Il y a des fonctionnalités qui sont des hits. Et puis il y en a où, en fait, c'est un peu déceptif. C'est-à-dire qu'on l'a développé parce qu'il y en a eu des retours. Mais finalement, il n'y avait pas tant d'utilisateurs que ça qui en avaient besoin.

  • Speaker #2

    Le module prévention.

  • Speaker #3

    Ah, le module prévention, c'est un bon point. Il est pas mal utilisé. Pas forcément par tous les profils. Mais je pense, en fait, c'est quelque chose qui va être... de plus en plus utilisé parce qu'en fait c'est quelque chose où je pense que vous l'utiliserez quand vous aurez plus de temps libre quand il y aura plus d'options quand il sera un peu plus développé mais personnellement je pense que c'est quelque chose qui va qui va être pas mal utilisé mais aujourd'hui il est déjà il ya un niveau d'utilisation qui est pas mauvais il était lancé en décembre et pour des raisons diverses et variées on a qui envoie des campagnes de prévention de vaccination et en a c'est plus pour des informations administratives on essaye un peu que chacun ait son compte finalement ou son compte

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la satisfaction est quelque chose de remis en question de façon permanente.

  • Speaker #3

    Pour nous, la meilleure manière de faire, c'est qu'on est sans engagement. Donc en fait, on est tous les jours, comme tu le dis, à batailler pour que vous soyez les plus satisfaits possibles. Et nous, c'est notre seule raison d'être. Donc en fonction de ça, quand il y a quelque chose qui ne va pas, on est rapide pour s'ajuster. On fait notre mieux aussi parce que la technologie, c'est parfois un peu plus complexe qu'il n'y paraît. Mais pour nous, c'est vraiment la... Première priorité,

  • Speaker #0

    c'est sûr. On a une autre question qu'on nous a posée sur un tout autre sujet. On nous dit, vous semblez avoir une moyenne d'âge plutôt jeune. Comment est-ce que vous faites pour vous professionnaliser et répondre aux grands enjeux de la santé ?

  • Speaker #2

    Écoute, la question m'étonne un petit peu. Vous n'êtes pas non plus des adolescents. Donc, je pense... On est un peu jeunes.

  • Speaker #0

    Et voilà. La dépression est importante quand même.

  • Speaker #2

    Mais je ne pense pas que la jeunesse relative chez Doctolib soit... soit un marqueur d'immaturité professionnelle. Je suis un peu étonné par la question.

  • Speaker #3

    Je pense,

  • Speaker #0

    c'est très gentil.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression quand même que le fait d'être plutôt jeune, tu dis vous avez tous la trentaine, ça peut au contraire...

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit on a tous la trentaine.

  • Speaker #3

    Je peux avoir une statistique, je pense. Je l'ai en tête.

  • Speaker #1

    Ça vous permet d'avoir une certaine réactivité, j'imagine. Le fait d'être dans une mouvance où on va de l'avant, où on va plutôt questionner et se mettre à la place de l'utilisateur, peut-être que d'autres sociétés... auront moins ces dynamiques.

  • Speaker #0

    C'est une culture en vrai, plus que l'âge. En réalité, je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #3

    C'est vrai, c'est une culture, mais je pense que tu as raison, c'est aussi... C'est plus facile d'avoir... Quand tu as des jeunes qui rentrent, qui sont hyper engagés et hyper dynamiques, forcément, ils auront plus tendance à faire l'effort extra pour être sur le terrain, à proximité.

  • Speaker #1

    Et à l'inverse, je dirais, il faut faire attention parce que le revers de la médaille d'être dans des équipes jeunes, c'est peut-être de trop foncer et de dire...

  • Speaker #3

    ce sens et moi quand j'ai raison non mais oui c'est un bon point et donc c'est tout un sujet d'équilibré donc déjà je vous donner la statistique la moyenne à chez dr lib donc tu as raison et de 32 ans et comme tu le disais ce n'est pas une équipe d'adolescents ça c'est promis sur l'histoire des problèmes avec la loi sinon tout à fait raison d'avoir en fait des des employés qui arrivent qui sont assez assez jeune mais souvent très bien formés mais très engagé Ça fait qu'il y a une dynamique d'innovation, de créativité, de volonté de participer pour réinventer, avoir de l'impact, etc. Donc ça, c'est très positif. Mais on essaie aussi d'équilibrer avec de l'expérience, des personnes qui viennent du secteur de la santé, qui connaissent, parfois qui sont professionnels de santé. On a un assez bon équilibre et on a fait venir ces dernières années aussi des personnes plus expérimentées. Moi, par exemple, j'ai 43 ans. et j'ai eu des expériences dans les très gros groupes français en France et à l'étranger. On a des jeunes qui sont là depuis très longtemps. Donc par exemple, Stanislas, notre fondateur, il est jeune, il a 37 ans.

  • Speaker #0

    C'est sûr que lui, c'est le tout premier. Ça fait

  • Speaker #3

    10 ans que je l'ai là, donc j'y connais très très bien le secteur. Et puis en vrai, on a beaucoup aussi professionnalisé par rapport au profil de personnes qu'on a fait venir sur les différents sujets. En ce moment, on travaille beaucoup sur l'intelligence artificielle. On travaille, comme tu le disais, sur... le logiciel de gestion de cabinet, et donc on a des personnes qui connaissent encore mieux le monde médical. Et donc on essaie de faire en fait un bon amalgame de tout ça, un bon équilibre en fait entre toutes ces personnes, pour pouvoir apporter le plus de valeur possible.

  • Speaker #0

    Si je peux compléter aussi, et là je vais un peu...

  • Speaker #3

    Tu peux faire ta part moi ?

  • Speaker #0

    Ah bah voilà, tu m'enlèves les mots de la bouche ! Ah bah si tu me piques mes expressions, voilà, d'accord. Bah exactement, figure-toi. Bon bah on a parlé des pionniers, donc vous faites partie. Donc ça, pour ceux qui ne le savent pas, l'idée c'est vraiment d'avoir des utilisateurs, on a des professionnels de santé, et je le disais quand même, je tiens à le préciser, c'est très important, secrétaires et assistants médicaux aussi, qui viennent de toute la France et donc qui nous aident aussi, je pense, à nous professionnaliser, à avoir un meilleur regard sur le terrain. Là, on a décidé d'aller un cran plus loin, depuis pas très longtemps, avec ce qu'on appelle des experts médicaux. Et donc on a, je crois qu'ils sont 11 de mémoire. sur les trois pays, puisqu'on a France, Allemagne, Italie. Ils viennent travailler, je crois que c'est une journée par semaine. Et donc là, ils viennent vraiment s'asseoir avec les équipes d'Octolib sur des sujets spécifiques où on sait qu'ils vont apporter vraiment une expertise. On a beaucoup travaillé sur la médicalisation des contenus pour revoir un peu tout ce qu'on peut aussi publier, par exemple. Et après, historiquement, si on refait un peu en arrière, on avait aussi le comité médical qui existe toujours et qui, lui, du coup, va plus nous accompagner sur des décisions. orientation stratégique, qui est composée lui aussi de professionnels de santé, d'experts. Mais donc au final, c'est toujours rigolo parce que maintenant, il y a des personnes qui, comme vous, étaient pionniers depuis un moment. Et puis maintenant, je les croise au détour de la pause café. Et puis, je crois que je peux même leur envoyer un message interne via l'entreprise. Si c'est quelque chose, alors vous n'êtes pas dans la région, mais bon, si c'est peut-être le prochain pas pour vous,

  • Speaker #2

    on ne sait pas. Alors, c'est quoi la moyenne d'âge chez ces experts médicaux ?

  • Speaker #3

    Alors, en revanche... Ça, non, il reste un focus sur les dessins.

  • Speaker #0

    Alors là, tu me poses une queue, mais en fait, si je vois à peu près les profils, par exemple, on va faire des petits coucous, mais par exemple, Dr Jérémy Silbert, pour ne pas le nommer, parce qu'on ne va peut-être pas commencer à parler des âges des uns et des autres, mais je pense qu'on a bien une moyenne d'âge de 40 ans pour le coup.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #0

    40 ans, c'est ça. Oui, je dirais une quarantaine d'années. On a une dernière question pour la partie coulisses, et après, on va se projeter un peu vers l'avenir. Comment est-ce que vous assurez la confidentialité des données ? On veut vraiment être sûr que nos données soient entre de bonnes mains. On a Cédric Voisin qui est notre directeur sur le sujet.

  • Speaker #3

    C'est un expert en la matière. Avec la satisfaction, tout ce qui est sécurité et confidentialité, c'est notre principale priorité. Donc on investit beaucoup dessus, je vous l'ai dit tout à l'heure. Déjà, la première chose, c'est qu'on demande toujours le... le consentement pour tout ce qui est confidentialité, utilisation des données, etc. Que ce soit des patients ou des professionnels de santé, ce sont vos données. On a des techniques extrêmement élaborées et pour nous, on fait en sorte que ça soit vraiment un mur infranchissable avec toute l'humidité que ça requiert aussi puisqu'on n'est jamais 100% parfait. Mais en tout cas, c'est un de nos plus gros investissements. J'en parlais avec Stanislas parce qu'on est en train de travailler sur tout ce qui est intelligence artificielle. Donc si toi qui utilises le logiciel, tu as des... exactement de gestion cabinet, parce qu'on va lancer en fait un assistant de consultation qui va permettre en fait pour la consultation de ne plus avoir à prendre de notes. si vous voulez. Donc en fait, ça, c'est basé sur l'intelligence artificielle. Pour ça, il faut pouvoir utiliser les données pour entraîner la solution pour qu'elle devienne la plus efficace possible. Et en fait, la majorité des entreprises le font sans demander le consentement. Nous, systématiquement, on demande le consentement des professionnels de santé, le consentement des patients, en fait, pour pouvoir utiliser la donnée, pas pour l'exploiter à des fins commerciales, mais pour pouvoir enrichir nos solutions.

  • Speaker #0

    Et on va passer du coup à la suite et on va se projeter un petit peu vers ce qui arrive. Alors on nous demande, est-ce que Doctolib sera présent dans d'autres pays prochainement ? Alors petit quiz, dans quel pays déjà, votre avis ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, la Chine ?

  • Speaker #3

    On est très très concentrés déjà là-dessus, en France, en Allemagne également et en Italie, parce qu'on essaie de faire les choses bien et franchement, vu qu'il y a beaucoup de choses à considérer, de choses à améliorer, etc., on y passe beaucoup de temps. Donc ça c'est vraiment notre... priorité zéro.

  • Speaker #0

    Ce sont des manières de se travailler tellement différentes aussi.

  • Speaker #3

    Exactement. Mais clairement, on a la volonté d'aller à l'étranger, dans d'autres pays pour déployer nos solutions. Ce qui, je pense, est super positif, puisqu'une entreprise qui est 100% française, d'avoir un champion français qui peut aller porter les couleurs de la France à l'étranger, je pense que c'est quelque chose, moi, que je vois de très positif. Donc, il y a de facto beaucoup de choses à faire pour aider les Belges, les Anglais, les... les brésiliens ou les chinois. C'est une anecdote. Donc voilà, mais en tout cas, ce n'est pas prévu tout de suite. Mais je pense que dans les deux, trois prochaines années, probablement d'abord en Europe, il y aura sûrement un déploiement de nos solutions dans d'autres pays. Mais d'abord, on reste concentré ici sur le fait de bien faire le travail.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit Romain, on a beaucoup de travail ensemble à faire aussi déjà. Quelles sont les grandes étapes d'après et jusqu'où voulez-vous aller ? Vous, c'est quoi la chose que vous attendez ?

  • Speaker #3

    Le rêve.

  • Speaker #1

    Le rêve dans la communauté, on en parle déjà, c'est l'incorporation des bilans dans le logiciel.

  • Speaker #0

    Du coup, forcément.

  • Speaker #1

    C'est le décliné, mais sûrement dans d'autres professions, l'incorporation des bilans. Aujourd'hui, on est beaucoup à travailler sur des fiches bilans déjà faites ou que l'on s'est fait. Donc moi, personnellement, je travaille sur tablette. J'ai ma tablette pour les bilans et l'ordinateur pour le logiciel. J'avoue que si on pouvait fusionner les deux, ça, ce serait pas mal.

  • Speaker #3

    On fait une réunion sur le sujet cet après-midi.

  • Speaker #1

    Je suis en grande discussion avec Ariel régulièrement aussi là-dessus. Donc c'est bien, pour moi c'est vraiment un point essentiel pour vraiment fusionner et avoir le moins d'interfaces possible, parce qu'on reste toujours des soignants face à un patient. J'avais avant le logiciel de prise de rendez-vous, quand je suis passé sur le logiciel kiné... C'est vrai que tout fusionne directement. Donc à l'époque, ça m'a déjà fait gagner du temps.

  • Speaker #3

    On te tient dans vos courants, quand on aura une date spécifique, mais c'est prévu.

  • Speaker #2

    Mon opinion personnelle, c'est que l'avenir est dans l'IA. On en a les prémices actuellement sur le logiciel, avec la reconnaissance de texte et puis bientôt la reconnaissance vocale. Moi, je verrais bien une IA qui analyse mes dossiers patients, qui soit au courant de toutes les dernières recommandations et qui soit capable de me faire des propositions diagnostiques et thérapeutiques. C'est un peu comme ça que je vois les choses à terme.

  • Speaker #0

    Il faut rêver grand. Voilà,

  • Speaker #2

    il faut rêver grand.

  • Speaker #3

    Mais c'est un rapport de l'Académie de médecine qui parlait de ça et qui disait que la santé, ça allait être le secteur pour lequel l'intelligence artificielle allait le plus contribuer. Je pense que c'est un sujet qui va être... très très très important dans les prochaines années et sur lequel on travaille fortement en ce moment. La première fonctionnalité ou la première solution qui doit être déployée bientôt, c'est notre logiciel pour les maisons santé pluridisciplinaires, donc la MSP. C'est un sujet important parce que ça fait très longtemps qu'on nous le demande. parce que à la fois c'est le logiciel de gestion de cabinet clinique financier mais à la fois aussi la capacité de faire la coopération entre les différents soignants en fait au sein de la msp et donc ça on a beaucoup travaillé dessus là on est en train de travailler sur l'homologation la deuxième chose on travaille très fortement sur tout ce qui est le suivi en fait que vous pouvez faire de vos patients. patients au sein du parcours de soins. On parlait tout à l'heure de la messagerie entre praticiens et patients, ça c'est quelque chose qui permet pour vous d'interagir en dehors des consultations avec vos patients pour des raisons administratives, pour s'enquérir du fait que le patient il va bien après avoir pris son traitement, mais des petites choses ça ne se substitue pas du tout en fait à des consultations. Mais en fait on essaie de regarder tout ce qu'on peut faire de plus pour vous retirer en fait tout ce qui est tâches administratives au moment de la consultation. Donc on est en train de voir pour anticiper... tous les éléments que le patient peut fournir avant la consultation ou que quand il arrive en consultation, vous n'avez plus qu'à vous préoccuper de lui et pas de sa carte vitale, éventuellement même que vous avez pu lui poser quelques questions préalablement à la consultation. tout ce qu'on peut faire pour simplifier la relation que vous avez avec vos patients et faire en sorte que quand vous le voyez, vous avez une vraie discussion sur le sujet qui importe, à savoir, il est malade, vous avez besoin de le diagnostiquer, de lui prescrire des médicaments.

  • Speaker #0

    On se refocus même sur l'humain, parce que même le simple fait de lever la tête... Et juste de rétablir une relation. Est-ce que ce n'est pas... Je le dis plus en tant que patient, pour le coup.

  • Speaker #1

    Là, en tant que praticien, ce que je me pose comme question, c'est est-ce que le fait de tout automatiser, et alors des lectures du bilan, moi j'en fais beaucoup moins que toi Romain, mais est-ce que le fait de... Tout faire faire par l'IA, ça ne va pas nous faire des fois perdre une idée ou un raisonnement que seul le cerveau humain peut avoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est là où ça place.

  • Speaker #3

    Parce que là, je ne parlais pas encore d'IA. Tout ça, c'est plus des fonctionnalités qu'on est en train d'intégrer aux logiciels que vous utilisez et qui seront déployés dans les prochains mois. Donc là, on a déjà fait la messagerie qu'on est en train d'améliorer, qu'on a mis sur le téléphone portable. On va faire ce qu'on appelle le pré-enregistrement en ligne pour qu'il puisse fournir les informations que vous voulez qu'il vous fournisse. En fait, on est en train d'essayer de désengorger, on va dire, vos consultations pour qu'elles soient de plus. Et là, on ne parle pas d'intelligence artificielle, vraiment juste uniquement sur un process, sur une gestion de flux d'informations, etc. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est beaucoup de détails, parce que pour le coup, c'est facile. Mais je pense qu'on se rapproche de quelque chose de vraiment qualitatif. Et après, pour terminer sur l'intelligence artificielle, parce que ta préoccupation, elle est saine. Les premiers éléments sur lesquels on travaille, ce ne sont pas des éléments de recommandation. En fait, c'est plus des éléments de simplification de tâches entre guillemets administratives, parce qu'en fait, d'une certaine manière, on en parlait, vous êtes un peu parfois des archéologues de la donnée. C'est que vous devez aller piocher de la donnée à droite, à gauche, etc. Et en fait, l'idée, c'est de pouvoir simplifier votre travail. Donc le premier élément qu'on va déployer avec l'IA, c'est un assistant de consultation qui vous permettra en fait de, d'abord pour les médecins, mais l'idée, c'est de déployer pour tous les professionnels de santé à terme. mais qui vous permettra d'enregistrer la consultation et le consentement du patient et de ne pas avoir à noter les éléments de la consultation puisque l'intelligence artificielle va tout enregistrer, synthétiser, codifier pour pouvoir ensuite tout structurer dans le dossier patient. Et ça, ça permettra probablement à terme d'avoir des recommandations, etc. Mais je pense qu'on est un peu plus loin, parce que ça soulève des points éthiques, médicaux, etc. qui ne sont pas des points évidents. Et donc là-dessus, il faut se donner le temps de travailler pour que ça soit fait de manière intelligente, en concertation avec les utilisateurs, etc. Mais ce premier élément, je ne vais pas dire qu'il est assez facile parce que c'est complexe. On a 300 ou je crois plus de 300 métaposteurs qui enregistrent leurs consultations pour entraîner l'algorithme en ce moment, pour vérifier la qualité, etc. Mais ça soulève moins de questions éthiques. C'est vraiment pour vous simplifier. Et d'ailleurs, ça, ça remet de l'humain. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que le feedback des utilisateurs, C'est un des feedbacks qui était assez frappant, c'est je n'ai jamais regardé mes patients autant dans les yeux que depuis que j'utilise. Et en fait, c'est vrai, l'assistant de consultation, c'est vrai que moi, quand je vais chez le médecin, quand on est patient, on est utilisateur aussi, très souvent, vous êtes occupé sur le logiciel pendant l'anamnèse et toute la discussion. Et en vrai, même si vous êtes attentif, ce n'est pas la même chose que de regarder dans les yeux et d'en discuter. Donc ça, c'est le premier élément qu'on va déployer. Et en fait, on travaille sur... plusieurs autres solutions basées sur l'intelligence artificielle, sur la prévention notamment. Parce qu'en fait, comme tu le disais très bien, la prévention, c'est quelque chose que vous avez tous dans votre vocation, mais que vous réalisez peu parce que vous n'avez pas les outils et vous n'avez pas le temps nécessaire. Et donc le premier module de prévention, c'est un peu comme un premier pas pour l'homme sur la règle. Donc en fait, il est perfectible, etc. Mais surtout, il va permettre, notamment avec l'intelligence artificielle, si on peut réussir à structurer la donnée, de faire des recommandations de prévention en contexte. Et en fait, là, j'en cite deux, mais il y en a plusieurs autres sur lesquelles on travaille. Donc ça, on vous en parlera en temps voulu, mais on travaille fort dessus.

  • Speaker #0

    Et donc, on a la toute dernière question. Qu'est-ce que vous nous répondez à la critique selon laquelle le patient serait davantage privilégié que les praticiens ? Tu reconnais ta question ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas si c'est la mienne, mais effectivement, je me la pose aussi parfois.

  • Speaker #0

    Mieux. On est là pour ça aussi, pour pouvoir répondre.

  • Speaker #2

    C'est vrai que des fois, j'ai un peu l'impression que Doctoline nous gère comme des pots de miel dans une vitrine. Et c'est vrai que des fois, je trouve que sur des sujets dans lesquels on est un petit peu en conflit parfois avec les patients, Je pense notamment au fameux sujet des lapins. J'ai l'impression, et je pense que je ne suis pas le seul, vu ce qui a été écrit sur la communauté, que Doctolib freine un peu pour ne pas donner l'impression de punir le patient. Je peux comprendre qu'il y a un équilibre à trouver pour Doctolib, mais des fois j'ai l'impression que la balance penche peut-être un peu trop. dans la protection des patients qui sont irrespectueux, plutôt que dans la protection de leurs praticiens.

  • Speaker #1

    Je serais peut-être un peu moins tranché que Romain sur la question. J'ai quand même l'impression que les praticiens sont écoutés dans leurs remarques, dès qu'on fait une remarque, communauté ou même hors communauté, quand on appelle l'assistance et qu'on a une question, tout de suite on est pris en charge. Et si on ne peut pas répondre à la question, la personne passe la main à l'échelle du dessus, voire le dossier est créé pour y répondre après. J'ai moins cette sensation que toi Romain, après c'est peut-être dans la valeur utilisée. C'est toujours une sorte de perception. Voilà, de perception et d'utilisation.

  • Speaker #3

    En l'occurrence, nous on est nés en travail pour vous. Donc en fait on est nés dans des secrétariats, dans des cabinets en fait, sur la base du les tâches du secrétariat sont infernales et en fait ça nous fait perdre du temps, ça nous fait perdre du temps à nous, ça fait perdre du temps à nos secrétaires, nos assistants, assistantes, etc. Et en fait on a aidé à rendre, à fluidifier. toutes les tâches de secrétariat. Et c'est comme ça qu'on est né originellement. Pas ricochet, en fait, ça a simplifié la vie des patients pour qui il y avait la difficulté de prendre un rendez-vous, de devoir appeler, de ne pas réussir à joindre le cabinet, etc. Mais je pense que nous, ce qu'on fait pour les patients, on le fait à travers vous. C'est-à-dire que vous, votre vocation, c'est de traiter vos patients. Nous, on est dans la même équipe que vous. Et donc, avec vous, on essaie de faire en sorte que vous puissiez traiter vos patients de la meilleure manière possible. Après, ce qui n'est pas évident, et tu vois, je vais utiliser l'exemple des lapins. La réalité, c'est que c'est un sujet sur lequel on travaille énormément. Ce n'est pas un sujet où il y a, on va dire, un alignement complet entre tous les professionnels de santé, notamment en fait sur la taxe lapin.

  • Speaker #0

    Sur la notion même de lapin, je croyais. On avait mené des études, il me semble, pour qu'est-ce qu'on appelle un lapin, finalement ? Qu'est-ce qui est perçu ?

  • Speaker #3

    Oui, même sur la manière de gérer ça. Vous avez des avis, des opinions très différentes. On a fait énormément d'études sur la donnée, sur... Quels sont les délais d'annulation qui permettent d'optimiser le nombre de lapins ? Il y a trois raisons pour les lapins. La première, en fait, c'est que le patient oublie son rendez-vous. Quand ils n'utilisent pas Doctolib, ils l'oublient plus facilement. Nous, on envoie des millions de SMS de rappel, vous le savez. Donc, ils n'oublient plus leur rendez-vous. La deuxième, c'est qu'il n'y a aussi pas à contacter le cabinet. La troisième, c'est de l'incivilité. Et nous, on a énormément travaillé là-dessus. Donc, en fait, il y a beaucoup aussi, je vois parfois, de mythes sur le fait de Ah, les patients, ils prennent 12 rendez-vous en même temps chez le même type de spécialiste. Ce n'est pas possible. Et on a développé des fonctionnalités les dernières, on a développé cette année. Cette année, on a flexibilisé les délais d'annulation pour que vous puissiez chacun définir vous-même votre délai d'annulation.

  • Speaker #2

    Pourquoi ça a pris tellement de temps de pouvoir personnaliser ces délais ?

  • Speaker #3

    Pour deux raisons. La première, c'est que techniquement, c'est très complexe. Ça, c'est le premier sujet. Et la deuxième raison, c'est que nous, on a fait énormément d'études de données. Et en fait, on a des données consolidées très importantes qui nous disent, voilà les délais qui minimisent le nombre de rendez-vous non honorés. C'est pour ça qu'on les avait appliquées telles quelles dans le logiciel. Suite à vos demandes, ce qu'on a fait, on a dit, bon, ça, c'est ce qui minimise sur la somme de tous les utilisateurs de Doctole. Mais en fait, peut-être que toi, tu as une patientèle qui se comporte différemment ou tu travailles différemment, etc. Et peut-être qu'en fixant différemment ton délai d'annulation, tu auras moins de rendez-vous non honorés.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu partie d'un... C'est presque un test aussi, finalement, non ?

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, on a dit, on fait ça, on va voir le résultat. Ceux pour lesquels ils ont flexibilisé et ça a augmenté les rendez-vous non honorés, on va leur dire. pour leur dire attention parce qu'en fait, tu as changé ton délai, mais en vrai, tu as plus de rendez-vous non honorés. Et on va continuer à travailler avec vous pour réduire au minimum. Mais en vrai, aujourd'hui, on a entre 3 et 3,5% seulement de taux de rendez-vous non honorés sur Doctolime. Donc c'est faible. Le problème aussi, c'est que ça apparaît.

  • Speaker #2

    Et la question de l'empreinte bancaire ?

  • Speaker #3

    La question de l'empreinte bancaire, c'est un bon sujet aussi. C'est-à-dire que quand le sujet est arrivé, nous, la seule chose qu'on a dit, après on aura discuté avec nombre d'entre vous. c'est qu'il y en a beaucoup qui ne voulaient pas appliquer le texte lapin parce qu'ils ne voulaient pas se mettre dans une relation un peu complexe avec leur patient. Ils ne voulaient pas. Il y en a beaucoup qui étaient inquiets du fait que certains, il y a quand même des patients qui n'ont pas de carte bleue. Donc, en fait, de se dire, ça va exclure certains de l'accès aux soins. Puis, il y en a qui sont hyper favorables. Et en fait, nous, on présente quand même 300 000 utilisateurs. Et donc, nous, la seule chose qu'on a dit, c'est qu'on ne pouvait pas rendre l'empreinte bancaire obligatoire. Oui. mais en fait obligatoire pour tous les patients. C'est-à-dire qu'il y a des patients qui ne peuvent pas mettre leur empreinte bancaire. Et on ne voulait pas non plus que ça soit obligatoire pour tous les soignants, puisqu'il y a des soignants qui ne veulent pas le faire.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous ne vous laissez pas, chaque praticien, personnaliser l'expérience qu'il veut pour son patient ?

  • Speaker #3

    C'est exactement ce qu'on a dit, c'est exactement l'intention qu'on avait, mais après, la façon dont c'est ensuite retranscrit dans la presse, etc., c'est parfois aussi un petit peu déformé, mais c'est exactement... D'ailleurs, je me suis... permis d'écrire moi-même un message pour vous expliquer ce qu'il en était. Et en fait, si elle doit être mise en place, quand elle sera mise en place, l'idée, c'est de faire en sorte que ça soit de la manière dont vous voulez, que si vous voulez la mettre en place, vous la mettez en place, si vous ne la mettez pas, de la manière qui semble le plus efficace. C'est pour vous, en fait, qu'on le fera.

  • Speaker #2

    On rentre peut-être un peu dans les détails, mais au sujet de cette taxe Lapin, est-ce que juridiquement, elle est... La loi est indispensable. Ou est-ce qu'il y a des moyens de contournement, comme par exemple considérer que si le patient ne se présente pas, il soit facturé, non pas aux praticiens, mais directement à Doctolib pour les frais de rendez-vous ?

  • Speaker #3

    C'est un sujet qui est passionnant. Moi, j'y ai passé des heures entières. On a des équipes qui sont ultra concentrées sur le sujet. énormément de données, on a déployé beaucoup de fonctionnalités, etc.

  • Speaker #0

    Des personnes qui se sont dédiées à ça pendant des mois.

  • Speaker #3

    Et les gens sont... Je disais au début, ils sont engagés, ils sont passionnés. Je pense que ça vaurait presque le coup de faire un podcast uniquement sur le sujet des lapins parce que je pense que ça démystifierait pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Il y a quand même un contraste qui ressort un peu de ce que tu dis, c'est que moi, de mon côté, j'ai l'impression qu'en fait, on n'arrête pas de dire on fait plein de trucs, on fait plein de trucs, et en fait, en vrai, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose. Le truc qu'on a réussi à avoir après des années de bataille, c'est l'histoire de la flexibilité des délais d'annulation. Et pourtant, au niveau communication chez Doctolib, vous n'arrêtez pas de dire que c'est un sujet...

  • Speaker #3

    Il faut que je te renvoye la liste de fonctionnalités déployées pour réduire les efforts.

  • Speaker #2

    Je te dis,

  • Speaker #3

    c'est moi le palais. C'est pour ça que j'ai pris le temps d'y répondre de manière assez détaillée, parce que tu n'es pas le seul. C'est important qu'on puisse vous montrer ce qu'on a fait. qu'on continue à travailler dessus, parce que c'est un sujet sans fin. Nous, on ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura plus de lapin. Mais après, on a déjà beaucoup diminué avec le temps.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est une contribution à l'esprit.

  • Speaker #3

    On ne s'arrêtera pas, on sera toujours à vos coulisses.

  • Speaker #1

    Et très bien, c'est très bien.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir regardé cet épisode ou de nous avoir écouté, puisque ce format existe dans les deux versions. Il y aura très prochainement notre prochaine conférence d'innovation qui va arriver. Et vous pouvez vous inscrire en ligne pour suivre justement... toutes les prochaines choses qui vont être annoncées, donc n'hésitez pas. Et puis, si vous avez envie, comme Raphaël et Romain, de rejoindre la communauté des pionniers, ou que vous êtes secrétaire et assistant médicaux et que vous avez envie de rejoindre les légendes, en tout cas, c'est possible et ça se passe sur la communauté en ligne. N'hésitez pas à nous poser toutes vos questions. Comme on l'a dit, nous, on vous lit tous les jours. On se retrouve pour le prochain épisode qui sera dédié, pour le coup, à la sécurité des données. À très bientôt !

Description

Dans "De vous à nous", on répond aux questions que vous nous avez posées sur Doctolib !


Jean-Urbain Hubau, Directeur France de Doctolib, ouvre le bal pour ce tout premier épisode aux côtés du Dr Romain L., médecin généraliste, et de Raphaël Colboc, masseur-kinésithérapeute, membres du programme Pionniers.

Un moment d'échange convivial pour revenir sur les grands sujets soulevés par les praticiens et plonger dans les coulisses de l'entreprise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans ce tout nouveau concept de podcast de Vous à nous, un tout nouveau format qu'on a pensé pour vous avec les équipes d'Octolib. Vous avez été très nombreux à nous poser toutes vos questions sur l'entreprise d'Octolib, sur les réseaux sociaux, sur la communauté en ligne. Alors évidemment, on a déjà l'occasion de se parler tous les jours en ligne et puis vous êtes beaucoup aussi à venir nous voir sur site pour faire par exemple de la co-construction et pour ça, merci pour tout le temps que vous prenez. Et j'en sais quelque chose puisque pour ceux qui ne me connaissent pas, Je suis Marion et j'anime ici chez Doctolib le programme Pionnier qui est notre communauté de praticiens et tout récemment le programme Des Légendes qui est notre communauté de secrétaires et d'assistants médicaux. Et pour ce premier épisode, je me suis dit qu'il serait intéressant d'avoir vraiment des invités de marque puisqu'évidemment je ne vais pas faire ça toute seule. Et donc je suis avec le directeur France et avec deux utilisateurs tout particuliers. Je ne vous en dis pas plus, on va vous les présenter dans un instant, que je connais bien justement par les programmes. En tout cas, restez bien avec nous parce que ça commence maintenant et on va rentrer dans le vif du sujet. On va rentrer directement dans cet épisode. C'est la première fois qu'on fait ça, donc je suis super contente de vous avoir avec nous. Est-ce que vous pouvez très rapidement me dire un petit mot sur qui vous êtes, d'où vous venez ?

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, Raphaël Colboc, kinésithérapeute à côté de Romance & Maritime. Je pratique depuis un peu plus de dix ans en cabinet libéral. J'utilise Doctoliv depuis deux ans et demi, trois ans, mais je participe également... au programme des pionniers pour apporter les idées ou le retour d'expérience.

  • Speaker #2

    Moi je m'appelle Romain Loeffler, je suis médecin généraliste à Vissambourg, qui est un tout petit village tout au nord de l'Alsace. Je suis libéral, je travaille seul et je suis installé dans un hôpital public, c'est un petit peu particulier. Et j'utilise Doctolib Médecin depuis sa création en 2020.

  • Speaker #0

    Et donc, Jean-Rémy, je t'ai présenté un peu avant.

  • Speaker #3

    Jean-Gerdin Hubeau, je suis directeur général France de Doctolib. J'ai 43 ans, je viens de Saint-Quentin en Picardie. Moi, j'ai rejoint Doctolib il y a à peu près un an, un peu plus d'un an.

  • Speaker #0

    Finalement, tu es le plus récent en fait.

  • Speaker #3

    Le plus récent, exactement. Donc, j'y suis arrivé après toi Romain. Et donc, avec les équipes, surtout notre passion, c'est d'essayer de travailler pour faciliter le quotidien des soignants, faire en sorte qu'ils puissent vraiment se concentrer sur leur vocation, à savoir s'occuper de leurs patients.

  • Speaker #0

    Et alors attends, j'ai quand même envie de te demander, parce que je pense que les gens vont demander. Et d'ailleurs, vous m'avez demandé. Qu'est-ce que tu faisais avant d'être chez Doctolib ? Est-ce que tu étais dans la santé ? Alors,

  • Speaker #3

    je n'étais pas du tout dans la santé pour le coup, même si c'est un secteur qui m'a très vite passionné. Donc, je m'y suis plongé depuis un peu plus d'un an. Mais donc, j'ai travaillé dans deux entreprises pendant 11 ans. J'ai travaillé 11 ans chez Accor dans l'hôtellerie et 11 ans en fait chez Edenred, qui est une entreprise qui fait des tickets restaurant, qui est une entreprise qui fait des logiciels, on va dire, pour les bénéfices des employés.

  • Speaker #0

    C'est vrai que je me rappelle d'ailleurs le jour où tu es arrivé, parce qu'on s'est rencontré assez tôt à ta venue chez Doctolib. Et je me souviens de tous ces moments passés sur le terrain. Ça m'intéresse que tu nous en parles un petit peu plus après. Mais du coup, on va passer tout de suite aux questions. On a une première partie, on va plonger un petit peu dans les coulisses de l'entreprise. Et toutes ces questions, évidemment, elles ne sortent pas de nulle part. Elles nous ont été posées par les utilisateurs directement. On a évidemment les pionniers, les légendes, comme on les appelle, donc qui sont les utilisateurs avec lesquels on collabore le plus. Mais on a aussi fait un petit sondage sur la communauté en ligne pour prendre un peu toutes les interrogations que les gens se posent. La toute première question, on nous dit, vous avez pris beaucoup de temps. de place dans le quotidien des praticiens et des patients en France. Comment, du coup, vous percevez cette forte croissance ? Comment tu perçois cette question, Romain, et toi, Raphaël, aussi ? Est-ce que vous, de l'extérieur, comment vous percevez cette croissance de Doctolib ?

  • Speaker #2

    C'est parfois critiqué, c'est parfois plutôt présenté de manière positive, mais en tout cas, c'est quelque chose qui est très remarqué.

  • Speaker #0

    Et qui interpelle, du coup, si je comprends bien ? Oui,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Raphaël, toi, comment tu vois ça de l'extérieur ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que, naturellement, quand on parle de prise de rendez-vous en ligne, les gens vont tout de suite... penser à Doctolib. Tout le monde sait qu'il y a d'autres logiciels, d'autres applications, mais naturellement quand on dit en patient vous allez prendre rendez-vous, ils pensent tout de suite à Doctolib. C'est aussi sûrement beaucoup de travail, c'est aussi beaucoup d'expérience et de retour d'expérience, mais tout ça, ça se construit mais je pense que...

  • Speaker #3

    Quand on parle d'une histoire de 10 ans, c'est vrai que c'est une histoire de succès. C'est surtout une histoire de succès grâce à vous, de collaboration, je pense, entre les équipes de Doctolib et puis les soignants pour construire ces solutions qui se sont beaucoup développées. Donc, ça a été une belle histoire. On est encore petit, en fait, quand on regarde Doctolib. C'est la première chose, donc avec beaucoup d'humilité, je le dis. C'est une belle réussite française, mais quand on se compare avec les grandes entreprises de la technologie, comme les GAFAM, par exemple, Doctolib, c'est... 0,01% de Amazon. Et donc, nous aussi, on voit ça comme pas vraiment une finalité en soi, la croissance de l'auto-im, mais surtout comme la conséquence du travail qu'on a réalisé ensemble sur ces dix dernières années. Et c'est assez exigeant. C'est-à-dire que c'est un secteur où il y a la réglementation, la nécessité d'être très précis dans tout ce qu'on fait, scientifique, un peu comme vous. Et donc, on essaie d'aller vite, en fait, pour vous aider le plus possible. Et en même temps, il faut faire les choses bien. Donc, on travaille très dur pour ça.

  • Speaker #0

    Et... Une question quand même qui revient. Comment sont fixés les prix des abonnements ?

  • Speaker #1

    C'est une question que je pense que tout le monde se pose. Le frein de tête à certains, c'est le prix de... de l'abonnement. Après quand on voit le service hotline qui est disponible très rapidement, dans d'autres logiciels c'est vrai que j'ai pu attendre assez longtemps au téléphone d'avoir quelqu'un au bout du fil, là on sait qu'avec Doctolib dans les 20 secondes on a quelqu'un au bout du fil. Donc c'est appréciable et surtout quand on est avec le patient et qu'on a un souci de carte vitale, il faut savoir que dans les 30 secondes le souci pourrait être plus fort. être résolu, en tout cas, il sera entendu et pris en compte. Ça, c'est un plus.

  • Speaker #2

    Disons que quand on veut toutes les options d'Octolib, je crois que c'est une des solutions, si ce n'est la plus chère par rapport aux concurrents. Qu'est-ce qui a justifié exactement ces augmentations de prix conséquentes ces dernières années ? Et qu'est-ce qu'on doit attendre les prochaines années ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que la fixation du prix, c'est un équilibre entre la valeur créée et les coûts que nous, on met en place pour développer nos solutions. Donc ça, c'est le premier élément. Il faut qu'on trouve le juste équilibre toujours pour ça. Ce n'est pas forcément quelque chose de facile. On a un investissement assez fort dans des serveurs, de la technologie, pas mal de personnes qui travaillent sur les solutions, les frais généraux et dans les types d'investissement qu'on fait. Le premier, c'est dans l'innovation. Et quand je parle d'innovation, on en parlera tout à l'heure, c'est à la fois des nouvelles fonctionnalités, mais à la fois l'ajustement des fonctionnalités pour qu'elles soient plus adaptées.

  • Speaker #0

    L'amélioration permanente. Oui,

  • Speaker #3

    parce que vous faites, donc là on a 800 personnes qui travaillent dessus, c'est en fait tous les coûts de technologie de manière générale, serveurs, de sécurité. On a un énorme investissement en fait pour que toutes les données soient sécurisées, chiffrées, etc. Donc ça c'est aussi un très très gros investissement. Et après le service, donc on fait un investissement très très fort sur le service pour un service qui est rapide, qui est efficace, pour pouvoir... déployer en fait les nouveaux utilisateurs gratuitement rapidement avec qualité extra ensuite les trois objections qui reviennent le plus souvent donc la première c'est les logiciels et cher là dessus ce que je peux dire c'est bah c'est surtout une réponse en fait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel investissement qu'on y met mais aussi à notre engagement c'est à dire que ça il n'y a pas de frais cachés c'est un prix qui est transparent qui est sans engagement aussi. On s'engage à vous apporter le plus de valeur possible avec les investissements qu'on y met pour que ça soit le plus grand retour sur investissement pour vous. Le deuxième élément, en fait, c'est lié à... pourquoi vous avez un prix unique pour tous les utilisateurs et pas un prix en fonction du type de professionnel de santé. C'est aussi un peu lié à notre politique historique qui était de dire on est transparent, on a un seul prix, c'est facile à comprendre, etc. Mais je pense que c'est quelque chose qu'on est en train d'étudier pour voir en fait, parce que vu que c'est une demande qui nous revient très souvent, de voir comment on peut adapter en fonction de l'utilisation, en fonction du profil, etc. Ce n'est pas facile. Si c'était facile, on l'aurait déjà fait, puisqu'en fait, nous, on est toujours là pour vous servir et faire en sorte qu'on vous donne le... le meilleur service possible et que vous soyez les plus satisfaits possible. Et le troisième, c'est sur... ce que tu disais tout à l'heure Romain sur l'augmentation de prix. En réalité, ça vient aussi un petit peu avec l'évolution de la solution dans les dix dernières années. C'est à dire qu'il y a aujourd'hui dans la solution quasiment et tu faisais référence, dix fois plus de fonctionnalités que quand on a commencé. On a un gros investissement en technologie, donc forcément on souffre un peu l'inflation des coûts de technologie. Et en fait, quand on regarde tout ça, l'inflation du coût de l'abonnement sur les dix dernières années, en le ramenant à l'année, ce n'est pas tant que ça. Je sais que ça peut le paraître, mais en l'occurrence, ce n'est pas si représentatif que ça. Et surtout, quand on regarde par rapport au nombre de fonctionnalités qu'on a ajoutées dans l'abonnement. Mais pour nous, le plus important, c'est de vérifier que tout le monde est satisfait par rapport à la valeur qu'on crée avec le logiciel et que tout le monde s'y retrouve en termes de prix versus retour sur investissement.

  • Speaker #2

    Je pense quand même que pour beaucoup d'utilisateurs, la stabilité du prix, c'est quelque chose qui est important. Parce que, notamment pour moi en tant que médecin généraliste, quand je prends la solution Doctolib, je prends tout un écosystème. C'est très difficile pour moi de migrer vers une autre solution. Quand je prends le Doctolib médecin, je suis quasiment obligé de prendre Doctolib agenda également. Donc ça représente quand même des coûts qui sont très importants. Je peux tout à fait comprendre que l'innovation nécessite une augmentation des prix. Mais si ces prix continuent à augmenter de manière certaine ces prochaines années, ça peut me mettre dans une situation un petit peu compliquée. Donc je renouvelle quand même ma question. À quoi s'attendre ces prochaines années ?

  • Speaker #3

    C'est une partie de ma question.

  • Speaker #0

    C'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #3

    Les éditeurs, écoute, en fait, la réalité, c'est qu'on essaie de faire en sorte, on vous écoute beaucoup et de faire en sorte que vous soyez les plus satisfaits possible et que vous utilisiez le plus possible le logiciel. Donc, en fonction de ça, par exemple, cette année, il n'y a pas du tout d'augmentation de... qui sont prévus. Pour les prochaines années, c'est difficile de prédire l'avenir. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on veut faire quelque chose qui soit beaucoup plus anticipable pour vous et surtout, qui soit beaucoup plus facile de choisir. C'est pour ça que je disais aussi, on essaie de voir...

  • Speaker #0

    Par rapport aux différentes professions. Oui,

  • Speaker #3

    oui. Par rapport aux professions, par rapport à l'usage...

  • Speaker #0

    Les problématiques sont relativement différentes aussi de ce qu'on peut entendre par rapport aux différentes professions. Merci en tout cas d'avoir un peu partagé de votre quotidien. On nous demande... Et là on va parler, on rentre un peu dans le dur de l'innovation. Pourquoi et comment vous faites le choix de développer certaines solutions plutôt que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est une question qu'on me pose souvent.

  • Speaker #0

    Qui vous pose cette question ? Les patients ?

  • Speaker #1

    Non, pas les patients, d'autres praticiens. D'autres praticiens qui savent par exemple que je suis en contact avec vous pour différents projets ou en co-construction. Ils m'ont déjà posé la question, mais comment ils font Doctolib pour savoir quel aspect retravailler ? Ils font leur choix.

  • Speaker #2

    Effectivement, c'est un sujet qui revient très régulièrement sur la communauté. On a régulièrement en tant qu'utilisateur, notamment chez les médecins, un sentiment d'incompréhension sur certains choix qui sont faits en matière de développement. Il y a beaucoup de demandes d'amélioration d'existants et on voit beaucoup plutôt d'innovation sur de nouvelles fonctionnalités. Je suis très content de pouvoir poser la question au directeur France. Développe-t-on plutôt des nouveautés plutôt que d'améliorer l'existant ?

  • Speaker #3

    Déjà, je pense que c'est probablement parce que les innovations apparaissent de manière plus perçante, probablement en termes de communication. Mais en réalité, on investit plus de 60% de nos équipes de technologie et de produits sur l'amélioration des fonctionnalités existantes, la maintenance du logiciel. Donc la majorité de l'investissement qu'on fait, c'est plutôt pour améliorer les fonctionnalités existantes. pour maintenir le logiciel, faire en sorte qu'il soit plus facile d'utilisation, etc.

  • Speaker #0

    Performant.

  • Speaker #3

    Et donc, c'est un très gros investissement puisqu'on a 800 ingénieurs et product managers. Donc, c'est vrai que c'est un très gros investissement. Donc, en fait, c'est une perception qui n'est pas fidèle à la réalité, mais je vais quand même vous répondre aussi sur la partie de comment on définit la priorité en termes d'innovation. La première chose, c'est qu'on passe beaucoup de temps sur le terrain. Donc, les équipes. Que ce soit les équipes produits, que ce soit les équipes de vente, les équipes qui s'occupent du service, etc. Ils passent beaucoup de temps sur le terrain, dans les cabinets, pour comprendre comment ça fonctionne de manière extrêmement palpable, tangible, pour ne pas être, comme on dit, faire de l'innovation en cabinet, derrière un ordinateur et sans savoir quelle est la réalité du terrain. Ce n'est pas forcément évident, parce qu'en fait, on a beaucoup d'utilisateurs et chaque utilisateur est différent. de profils d'utilisateurs différents en fonction qu'ils travaillent dans les cabinets à plusieurs ou tout seuls, qu'ils aient un assistant, une assistante ou pas, etc. Et en fonction des types de professionnels de santé. Donc en fait, on se retrouve devant une équation qui n'est pas forcément facile à résoudre. En fonction de ça, on comprend le fonctionnement, on voit les difficultés, et là on se fait une conviction sur comment on peut améliorer votre quotidien et sur quel sujet travailler. Ça c'est la première démarche qu'on fait. Et bien sûr, ensuite, on a des contributions de votre part, très souvent sur la communauté notamment, parce qu'en fait, vous faites part de ce que vous voulez qu'on développe, qu'on ajuste, etc. sur la communauté. Et ensuite, vous votez aussi pour dire, celle-là, c'est celle qui m'intéresse le plus. Et nous, on regarde tout ce que vous mettez, tous les jours en l'occurrence, et on regarde aussi tous les retours qu'on a des enquêtes de satisfaction. Et on se dit, OK, là, on classe, quelles sont les plus importantes, quelles sont celles qui vont avoir le plus d'impact, et comment, en fait, ça, ça se rapproche de nous, ce qu'on a fait comme travail sur le terrain de compréhension, etc. Donc ça, c'est la première chose pour définir un peu les priorités. Une fois qu'on a réalisé les priorités, on travaille sur la difficulté de développement de ces priorités. Donc on regarde ce qu'on va développer qui aura le plus d'impact pour les utilisateurs et aussi ce qui sera le plus complexe et le plus périlleux en matière à développer dans le logiciel. Et en fonction de ça, on fait notre développement produit en ayant une phase de test, de test, de bêta test, et après on développe.

  • Speaker #0

    C'est toujours de la confrontation terrain, confrontation terrain permanente.

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, en réalité, ce qu'on fait, c'est beaucoup d'amélioration de l'existant et ensuite de l'innovation en fonction de ce qu'on a eu comme feedback marché.

  • Speaker #0

    Et c'est vrai que, par exemple, on ne se rend pas forcément compte de toutes les équipes aussi qui rentrent dans le processus. Et tu le mentionnais, par exemple, les bêta tests, etc. Tu as l'équipe produit, l'équipe recherche utilisateur, l'équipe design. Et c'est vrai qu'en fait, il y a tout un procédé. Et après tu mets ça au regard de, par exemple, du cadre de la loi ou des problématiques techniques ou des choses qui, je pense, une fois que tu es sur le terrain tu te dis ah oui non en fait c'est pas si simple. Et ça c'est un truc que je lis souvent d'ailleurs sur la communauté. Je sais pas si tu l'as déjà été amené à l'écrire.

  • Speaker #2

    J'ai déjà dû l'écrire.

  • Speaker #3

    Sur le... Ah si souvent !

  • Speaker #2

    Sur le flot d'émotions c'est possible mais oui je peux tout à fait comprendre qu'on sous-estime la complexité qui vient derrière une demande qui paraît simple.

  • Speaker #3

    On a fait juste pour terminer là-dessus. C'est aussi en fonction de ce que tu disais Romain, on a fait un travail spécifique en avril, je pense que tu as dû suivre, sur les détails qui font la différence. C'est-à-dire qu'on a pris la majorité... Oui, très apprécié. Oui, la majorité... Mais il y a encore du boulot. Oui, exactement, mais t'as raison, mais d'ailleurs on n'a pas fini. On s'est dit, on a fait un ensemble de développement qui nous permettait déjà de satisfaire un gros gros nombre des demandes qui nous avaient été réalisées, et en fait les autres, on ne les a pas oubliées. les autres on les a pas oublié elles sont en train d'être travaillées par les équipes priorisées etc et on va les développer aussi au fur et à mesure et les déployer dans les logiciels mais c'est un équilibre et le dernier sujet peut-être là-dessus c'est que 60% c'est pour améliorer les fonctionnalités existantes mais on fait de l'innovation en effet à la fois parce que c'est des remontées qu'on a du terrain sur ça ça nous changerait la vie. Parfois c'est pas de nouveau c'est pas formulé comme un produit par exemple la messagerie mais c'est formulé comme difficulté comme un besoin et donc nous après on le transforme ça dans un produit on le test etc je pense aussi ce que vous attendez nous c'est aussi on veut pas être un logiciel qui reste figé pour 50 ans et est en fait on essaie de le plus possible d'améliorer votre quotidien et en france fait un peu mal parfois on vous fait un peu mal quand on se trompe sur un sujet ou un autre mais on est hyper attentif à ça et on essaie de corriger le plus vite possible quand on fait un compte en finir

  • Speaker #0

    Et toi, d'ailleurs, Raphaël, tu avais travaillé sur le logiciel d'Octo-Ibkine, je crois, non ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait partie, je crois, des premiers groupes de travail où on a testé avant le lancement.

  • Speaker #0

    Et alors, ça donne quoi sur le terrain ?

  • Speaker #1

    Sur le terrain, il y a eu beaucoup de...

  • Speaker #3

    Au début, c'était pas facile ?

  • Speaker #1

    C'était un peu dur au début, mais ça a permis de bien voir l'évolution. Et pour le coup, là, depuis quelques mois, le logiciel a quand même beaucoup, beaucoup évolué. C'est plus fluide, il y a encore des choses à travailler, il y a encore plein de... Puis des fois, c'est des petits détails, mais une icône... ceux qui ont le logiciel le verront, mais une icône qui avant était sur la barre à gauche, qui part en haut ou sur le côté, c'est une nouvelle façon de faire. Du coup, le fait de pouvoir faire des retours, des fois ça vaudrait peut-être le coup de dire, on a fait ce changement, on va peut-être revenir à celui d'avant parce que c'était un peu mieux, en tout cas c'est plus fluide. Et l'une des premières choses qu'on m'avait dit au téléphone, le but premier c'est de vous faire gagner en temps entre deux clics. Et c'est vrai qu'il y a des choses, c'est indéniable.

  • Speaker #0

    C'est le but premier oui.

  • Speaker #1

    Et des fois il y a des choses, on se dit...

  • Speaker #3

    Mais c'est un très bon point. Il faut qu'on soit meilleur dans la conduite du changement. Si on voit que c'est un changement plus profond, préparons-le plus à l'avance. Il y a des fonctionnalités qui sont des hits. Et puis il y en a où, en fait, c'est un peu déceptif. C'est-à-dire qu'on l'a développé parce qu'il y en a eu des retours. Mais finalement, il n'y avait pas tant d'utilisateurs que ça qui en avaient besoin.

  • Speaker #2

    Le module prévention.

  • Speaker #3

    Ah, le module prévention, c'est un bon point. Il est pas mal utilisé. Pas forcément par tous les profils. Mais je pense, en fait, c'est quelque chose qui va être... de plus en plus utilisé parce qu'en fait c'est quelque chose où je pense que vous l'utiliserez quand vous aurez plus de temps libre quand il y aura plus d'options quand il sera un peu plus développé mais personnellement je pense que c'est quelque chose qui va qui va être pas mal utilisé mais aujourd'hui il est déjà il ya un niveau d'utilisation qui est pas mauvais il était lancé en décembre et pour des raisons diverses et variées on a qui envoie des campagnes de prévention de vaccination et en a c'est plus pour des informations administratives on essaye un peu que chacun ait son compte finalement ou son compte

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la satisfaction est quelque chose de remis en question de façon permanente.

  • Speaker #3

    Pour nous, la meilleure manière de faire, c'est qu'on est sans engagement. Donc en fait, on est tous les jours, comme tu le dis, à batailler pour que vous soyez les plus satisfaits possibles. Et nous, c'est notre seule raison d'être. Donc en fonction de ça, quand il y a quelque chose qui ne va pas, on est rapide pour s'ajuster. On fait notre mieux aussi parce que la technologie, c'est parfois un peu plus complexe qu'il n'y paraît. Mais pour nous, c'est vraiment la... Première priorité,

  • Speaker #0

    c'est sûr. On a une autre question qu'on nous a posée sur un tout autre sujet. On nous dit, vous semblez avoir une moyenne d'âge plutôt jeune. Comment est-ce que vous faites pour vous professionnaliser et répondre aux grands enjeux de la santé ?

  • Speaker #2

    Écoute, la question m'étonne un petit peu. Vous n'êtes pas non plus des adolescents. Donc, je pense... On est un peu jeunes.

  • Speaker #0

    Et voilà. La dépression est importante quand même.

  • Speaker #2

    Mais je ne pense pas que la jeunesse relative chez Doctolib soit... soit un marqueur d'immaturité professionnelle. Je suis un peu étonné par la question.

  • Speaker #3

    Je pense,

  • Speaker #0

    c'est très gentil.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression quand même que le fait d'être plutôt jeune, tu dis vous avez tous la trentaine, ça peut au contraire...

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit on a tous la trentaine.

  • Speaker #3

    Je peux avoir une statistique, je pense. Je l'ai en tête.

  • Speaker #1

    Ça vous permet d'avoir une certaine réactivité, j'imagine. Le fait d'être dans une mouvance où on va de l'avant, où on va plutôt questionner et se mettre à la place de l'utilisateur, peut-être que d'autres sociétés... auront moins ces dynamiques.

  • Speaker #0

    C'est une culture en vrai, plus que l'âge. En réalité, je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #3

    C'est vrai, c'est une culture, mais je pense que tu as raison, c'est aussi... C'est plus facile d'avoir... Quand tu as des jeunes qui rentrent, qui sont hyper engagés et hyper dynamiques, forcément, ils auront plus tendance à faire l'effort extra pour être sur le terrain, à proximité.

  • Speaker #1

    Et à l'inverse, je dirais, il faut faire attention parce que le revers de la médaille d'être dans des équipes jeunes, c'est peut-être de trop foncer et de dire...

  • Speaker #3

    ce sens et moi quand j'ai raison non mais oui c'est un bon point et donc c'est tout un sujet d'équilibré donc déjà je vous donner la statistique la moyenne à chez dr lib donc tu as raison et de 32 ans et comme tu le disais ce n'est pas une équipe d'adolescents ça c'est promis sur l'histoire des problèmes avec la loi sinon tout à fait raison d'avoir en fait des des employés qui arrivent qui sont assez assez jeune mais souvent très bien formés mais très engagé Ça fait qu'il y a une dynamique d'innovation, de créativité, de volonté de participer pour réinventer, avoir de l'impact, etc. Donc ça, c'est très positif. Mais on essaie aussi d'équilibrer avec de l'expérience, des personnes qui viennent du secteur de la santé, qui connaissent, parfois qui sont professionnels de santé. On a un assez bon équilibre et on a fait venir ces dernières années aussi des personnes plus expérimentées. Moi, par exemple, j'ai 43 ans. et j'ai eu des expériences dans les très gros groupes français en France et à l'étranger. On a des jeunes qui sont là depuis très longtemps. Donc par exemple, Stanislas, notre fondateur, il est jeune, il a 37 ans.

  • Speaker #0

    C'est sûr que lui, c'est le tout premier. Ça fait

  • Speaker #3

    10 ans que je l'ai là, donc j'y connais très très bien le secteur. Et puis en vrai, on a beaucoup aussi professionnalisé par rapport au profil de personnes qu'on a fait venir sur les différents sujets. En ce moment, on travaille beaucoup sur l'intelligence artificielle. On travaille, comme tu le disais, sur... le logiciel de gestion de cabinet, et donc on a des personnes qui connaissent encore mieux le monde médical. Et donc on essaie de faire en fait un bon amalgame de tout ça, un bon équilibre en fait entre toutes ces personnes, pour pouvoir apporter le plus de valeur possible.

  • Speaker #0

    Si je peux compléter aussi, et là je vais un peu...

  • Speaker #3

    Tu peux faire ta part moi ?

  • Speaker #0

    Ah bah voilà, tu m'enlèves les mots de la bouche ! Ah bah si tu me piques mes expressions, voilà, d'accord. Bah exactement, figure-toi. Bon bah on a parlé des pionniers, donc vous faites partie. Donc ça, pour ceux qui ne le savent pas, l'idée c'est vraiment d'avoir des utilisateurs, on a des professionnels de santé, et je le disais quand même, je tiens à le préciser, c'est très important, secrétaires et assistants médicaux aussi, qui viennent de toute la France et donc qui nous aident aussi, je pense, à nous professionnaliser, à avoir un meilleur regard sur le terrain. Là, on a décidé d'aller un cran plus loin, depuis pas très longtemps, avec ce qu'on appelle des experts médicaux. Et donc on a, je crois qu'ils sont 11 de mémoire. sur les trois pays, puisqu'on a France, Allemagne, Italie. Ils viennent travailler, je crois que c'est une journée par semaine. Et donc là, ils viennent vraiment s'asseoir avec les équipes d'Octolib sur des sujets spécifiques où on sait qu'ils vont apporter vraiment une expertise. On a beaucoup travaillé sur la médicalisation des contenus pour revoir un peu tout ce qu'on peut aussi publier, par exemple. Et après, historiquement, si on refait un peu en arrière, on avait aussi le comité médical qui existe toujours et qui, lui, du coup, va plus nous accompagner sur des décisions. orientation stratégique, qui est composée lui aussi de professionnels de santé, d'experts. Mais donc au final, c'est toujours rigolo parce que maintenant, il y a des personnes qui, comme vous, étaient pionniers depuis un moment. Et puis maintenant, je les croise au détour de la pause café. Et puis, je crois que je peux même leur envoyer un message interne via l'entreprise. Si c'est quelque chose, alors vous n'êtes pas dans la région, mais bon, si c'est peut-être le prochain pas pour vous,

  • Speaker #2

    on ne sait pas. Alors, c'est quoi la moyenne d'âge chez ces experts médicaux ?

  • Speaker #3

    Alors, en revanche... Ça, non, il reste un focus sur les dessins.

  • Speaker #0

    Alors là, tu me poses une queue, mais en fait, si je vois à peu près les profils, par exemple, on va faire des petits coucous, mais par exemple, Dr Jérémy Silbert, pour ne pas le nommer, parce qu'on ne va peut-être pas commencer à parler des âges des uns et des autres, mais je pense qu'on a bien une moyenne d'âge de 40 ans pour le coup.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #0

    40 ans, c'est ça. Oui, je dirais une quarantaine d'années. On a une dernière question pour la partie coulisses, et après, on va se projeter un peu vers l'avenir. Comment est-ce que vous assurez la confidentialité des données ? On veut vraiment être sûr que nos données soient entre de bonnes mains. On a Cédric Voisin qui est notre directeur sur le sujet.

  • Speaker #3

    C'est un expert en la matière. Avec la satisfaction, tout ce qui est sécurité et confidentialité, c'est notre principale priorité. Donc on investit beaucoup dessus, je vous l'ai dit tout à l'heure. Déjà, la première chose, c'est qu'on demande toujours le... le consentement pour tout ce qui est confidentialité, utilisation des données, etc. Que ce soit des patients ou des professionnels de santé, ce sont vos données. On a des techniques extrêmement élaborées et pour nous, on fait en sorte que ça soit vraiment un mur infranchissable avec toute l'humidité que ça requiert aussi puisqu'on n'est jamais 100% parfait. Mais en tout cas, c'est un de nos plus gros investissements. J'en parlais avec Stanislas parce qu'on est en train de travailler sur tout ce qui est intelligence artificielle. Donc si toi qui utilises le logiciel, tu as des... exactement de gestion cabinet, parce qu'on va lancer en fait un assistant de consultation qui va permettre en fait pour la consultation de ne plus avoir à prendre de notes. si vous voulez. Donc en fait, ça, c'est basé sur l'intelligence artificielle. Pour ça, il faut pouvoir utiliser les données pour entraîner la solution pour qu'elle devienne la plus efficace possible. Et en fait, la majorité des entreprises le font sans demander le consentement. Nous, systématiquement, on demande le consentement des professionnels de santé, le consentement des patients, en fait, pour pouvoir utiliser la donnée, pas pour l'exploiter à des fins commerciales, mais pour pouvoir enrichir nos solutions.

  • Speaker #0

    Et on va passer du coup à la suite et on va se projeter un petit peu vers ce qui arrive. Alors on nous demande, est-ce que Doctolib sera présent dans d'autres pays prochainement ? Alors petit quiz, dans quel pays déjà, votre avis ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas, la Chine ?

  • Speaker #3

    On est très très concentrés déjà là-dessus, en France, en Allemagne également et en Italie, parce qu'on essaie de faire les choses bien et franchement, vu qu'il y a beaucoup de choses à considérer, de choses à améliorer, etc., on y passe beaucoup de temps. Donc ça c'est vraiment notre... priorité zéro.

  • Speaker #0

    Ce sont des manières de se travailler tellement différentes aussi.

  • Speaker #3

    Exactement. Mais clairement, on a la volonté d'aller à l'étranger, dans d'autres pays pour déployer nos solutions. Ce qui, je pense, est super positif, puisqu'une entreprise qui est 100% française, d'avoir un champion français qui peut aller porter les couleurs de la France à l'étranger, je pense que c'est quelque chose, moi, que je vois de très positif. Donc, il y a de facto beaucoup de choses à faire pour aider les Belges, les Anglais, les... les brésiliens ou les chinois. C'est une anecdote. Donc voilà, mais en tout cas, ce n'est pas prévu tout de suite. Mais je pense que dans les deux, trois prochaines années, probablement d'abord en Europe, il y aura sûrement un déploiement de nos solutions dans d'autres pays. Mais d'abord, on reste concentré ici sur le fait de bien faire le travail.

  • Speaker #0

    Comme tu l'as dit Romain, on a beaucoup de travail ensemble à faire aussi déjà. Quelles sont les grandes étapes d'après et jusqu'où voulez-vous aller ? Vous, c'est quoi la chose que vous attendez ?

  • Speaker #3

    Le rêve.

  • Speaker #1

    Le rêve dans la communauté, on en parle déjà, c'est l'incorporation des bilans dans le logiciel.

  • Speaker #0

    Du coup, forcément.

  • Speaker #1

    C'est le décliné, mais sûrement dans d'autres professions, l'incorporation des bilans. Aujourd'hui, on est beaucoup à travailler sur des fiches bilans déjà faites ou que l'on s'est fait. Donc moi, personnellement, je travaille sur tablette. J'ai ma tablette pour les bilans et l'ordinateur pour le logiciel. J'avoue que si on pouvait fusionner les deux, ça, ce serait pas mal.

  • Speaker #3

    On fait une réunion sur le sujet cet après-midi.

  • Speaker #1

    Je suis en grande discussion avec Ariel régulièrement aussi là-dessus. Donc c'est bien, pour moi c'est vraiment un point essentiel pour vraiment fusionner et avoir le moins d'interfaces possible, parce qu'on reste toujours des soignants face à un patient. J'avais avant le logiciel de prise de rendez-vous, quand je suis passé sur le logiciel kiné... C'est vrai que tout fusionne directement. Donc à l'époque, ça m'a déjà fait gagner du temps.

  • Speaker #3

    On te tient dans vos courants, quand on aura une date spécifique, mais c'est prévu.

  • Speaker #2

    Mon opinion personnelle, c'est que l'avenir est dans l'IA. On en a les prémices actuellement sur le logiciel, avec la reconnaissance de texte et puis bientôt la reconnaissance vocale. Moi, je verrais bien une IA qui analyse mes dossiers patients, qui soit au courant de toutes les dernières recommandations et qui soit capable de me faire des propositions diagnostiques et thérapeutiques. C'est un peu comme ça que je vois les choses à terme.

  • Speaker #0

    Il faut rêver grand. Voilà,

  • Speaker #2

    il faut rêver grand.

  • Speaker #3

    Mais c'est un rapport de l'Académie de médecine qui parlait de ça et qui disait que la santé, ça allait être le secteur pour lequel l'intelligence artificielle allait le plus contribuer. Je pense que c'est un sujet qui va être... très très très important dans les prochaines années et sur lequel on travaille fortement en ce moment. La première fonctionnalité ou la première solution qui doit être déployée bientôt, c'est notre logiciel pour les maisons santé pluridisciplinaires, donc la MSP. C'est un sujet important parce que ça fait très longtemps qu'on nous le demande. parce que à la fois c'est le logiciel de gestion de cabinet clinique financier mais à la fois aussi la capacité de faire la coopération entre les différents soignants en fait au sein de la msp et donc ça on a beaucoup travaillé dessus là on est en train de travailler sur l'homologation la deuxième chose on travaille très fortement sur tout ce qui est le suivi en fait que vous pouvez faire de vos patients. patients au sein du parcours de soins. On parlait tout à l'heure de la messagerie entre praticiens et patients, ça c'est quelque chose qui permet pour vous d'interagir en dehors des consultations avec vos patients pour des raisons administratives, pour s'enquérir du fait que le patient il va bien après avoir pris son traitement, mais des petites choses ça ne se substitue pas du tout en fait à des consultations. Mais en fait on essaie de regarder tout ce qu'on peut faire de plus pour vous retirer en fait tout ce qui est tâches administratives au moment de la consultation. Donc on est en train de voir pour anticiper... tous les éléments que le patient peut fournir avant la consultation ou que quand il arrive en consultation, vous n'avez plus qu'à vous préoccuper de lui et pas de sa carte vitale, éventuellement même que vous avez pu lui poser quelques questions préalablement à la consultation. tout ce qu'on peut faire pour simplifier la relation que vous avez avec vos patients et faire en sorte que quand vous le voyez, vous avez une vraie discussion sur le sujet qui importe, à savoir, il est malade, vous avez besoin de le diagnostiquer, de lui prescrire des médicaments.

  • Speaker #0

    On se refocus même sur l'humain, parce que même le simple fait de lever la tête... Et juste de rétablir une relation. Est-ce que ce n'est pas... Je le dis plus en tant que patient, pour le coup.

  • Speaker #1

    Là, en tant que praticien, ce que je me pose comme question, c'est est-ce que le fait de tout automatiser, et alors des lectures du bilan, moi j'en fais beaucoup moins que toi Romain, mais est-ce que le fait de... Tout faire faire par l'IA, ça ne va pas nous faire des fois perdre une idée ou un raisonnement que seul le cerveau humain peut avoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est là où ça place.

  • Speaker #3

    Parce que là, je ne parlais pas encore d'IA. Tout ça, c'est plus des fonctionnalités qu'on est en train d'intégrer aux logiciels que vous utilisez et qui seront déployés dans les prochains mois. Donc là, on a déjà fait la messagerie qu'on est en train d'améliorer, qu'on a mis sur le téléphone portable. On va faire ce qu'on appelle le pré-enregistrement en ligne pour qu'il puisse fournir les informations que vous voulez qu'il vous fournisse. En fait, on est en train d'essayer de désengorger, on va dire, vos consultations pour qu'elles soient de plus. Et là, on ne parle pas d'intelligence artificielle, vraiment juste uniquement sur un process, sur une gestion de flux d'informations, etc. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #3

    Et ça, c'est beaucoup de détails, parce que pour le coup, c'est facile. Mais je pense qu'on se rapproche de quelque chose de vraiment qualitatif. Et après, pour terminer sur l'intelligence artificielle, parce que ta préoccupation, elle est saine. Les premiers éléments sur lesquels on travaille, ce ne sont pas des éléments de recommandation. En fait, c'est plus des éléments de simplification de tâches entre guillemets administratives, parce qu'en fait, d'une certaine manière, on en parlait, vous êtes un peu parfois des archéologues de la donnée. C'est que vous devez aller piocher de la donnée à droite, à gauche, etc. Et en fait, l'idée, c'est de pouvoir simplifier votre travail. Donc le premier élément qu'on va déployer avec l'IA, c'est un assistant de consultation qui vous permettra en fait de, d'abord pour les médecins, mais l'idée, c'est de déployer pour tous les professionnels de santé à terme. mais qui vous permettra d'enregistrer la consultation et le consentement du patient et de ne pas avoir à noter les éléments de la consultation puisque l'intelligence artificielle va tout enregistrer, synthétiser, codifier pour pouvoir ensuite tout structurer dans le dossier patient. Et ça, ça permettra probablement à terme d'avoir des recommandations, etc. Mais je pense qu'on est un peu plus loin, parce que ça soulève des points éthiques, médicaux, etc. qui ne sont pas des points évidents. Et donc là-dessus, il faut se donner le temps de travailler pour que ça soit fait de manière intelligente, en concertation avec les utilisateurs, etc. Mais ce premier élément, je ne vais pas dire qu'il est assez facile parce que c'est complexe. On a 300 ou je crois plus de 300 métaposteurs qui enregistrent leurs consultations pour entraîner l'algorithme en ce moment, pour vérifier la qualité, etc. Mais ça soulève moins de questions éthiques. C'est vraiment pour vous simplifier. Et d'ailleurs, ça, ça remet de l'humain. Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que le feedback des utilisateurs, C'est un des feedbacks qui était assez frappant, c'est je n'ai jamais regardé mes patients autant dans les yeux que depuis que j'utilise. Et en fait, c'est vrai, l'assistant de consultation, c'est vrai que moi, quand je vais chez le médecin, quand on est patient, on est utilisateur aussi, très souvent, vous êtes occupé sur le logiciel pendant l'anamnèse et toute la discussion. Et en vrai, même si vous êtes attentif, ce n'est pas la même chose que de regarder dans les yeux et d'en discuter. Donc ça, c'est le premier élément qu'on va déployer. Et en fait, on travaille sur... plusieurs autres solutions basées sur l'intelligence artificielle, sur la prévention notamment. Parce qu'en fait, comme tu le disais très bien, la prévention, c'est quelque chose que vous avez tous dans votre vocation, mais que vous réalisez peu parce que vous n'avez pas les outils et vous n'avez pas le temps nécessaire. Et donc le premier module de prévention, c'est un peu comme un premier pas pour l'homme sur la règle. Donc en fait, il est perfectible, etc. Mais surtout, il va permettre, notamment avec l'intelligence artificielle, si on peut réussir à structurer la donnée, de faire des recommandations de prévention en contexte. Et en fait, là, j'en cite deux, mais il y en a plusieurs autres sur lesquelles on travaille. Donc ça, on vous en parlera en temps voulu, mais on travaille fort dessus.

  • Speaker #0

    Et donc, on a la toute dernière question. Qu'est-ce que vous nous répondez à la critique selon laquelle le patient serait davantage privilégié que les praticiens ? Tu reconnais ta question ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas si c'est la mienne, mais effectivement, je me la pose aussi parfois.

  • Speaker #0

    Mieux. On est là pour ça aussi, pour pouvoir répondre.

  • Speaker #2

    C'est vrai que des fois, j'ai un peu l'impression que Doctoline nous gère comme des pots de miel dans une vitrine. Et c'est vrai que des fois, je trouve que sur des sujets dans lesquels on est un petit peu en conflit parfois avec les patients, Je pense notamment au fameux sujet des lapins. J'ai l'impression, et je pense que je ne suis pas le seul, vu ce qui a été écrit sur la communauté, que Doctolib freine un peu pour ne pas donner l'impression de punir le patient. Je peux comprendre qu'il y a un équilibre à trouver pour Doctolib, mais des fois j'ai l'impression que la balance penche peut-être un peu trop. dans la protection des patients qui sont irrespectueux, plutôt que dans la protection de leurs praticiens.

  • Speaker #1

    Je serais peut-être un peu moins tranché que Romain sur la question. J'ai quand même l'impression que les praticiens sont écoutés dans leurs remarques, dès qu'on fait une remarque, communauté ou même hors communauté, quand on appelle l'assistance et qu'on a une question, tout de suite on est pris en charge. Et si on ne peut pas répondre à la question, la personne passe la main à l'échelle du dessus, voire le dossier est créé pour y répondre après. J'ai moins cette sensation que toi Romain, après c'est peut-être dans la valeur utilisée. C'est toujours une sorte de perception. Voilà, de perception et d'utilisation.

  • Speaker #3

    En l'occurrence, nous on est nés en travail pour vous. Donc en fait on est nés dans des secrétariats, dans des cabinets en fait, sur la base du les tâches du secrétariat sont infernales et en fait ça nous fait perdre du temps, ça nous fait perdre du temps à nous, ça fait perdre du temps à nos secrétaires, nos assistants, assistantes, etc. Et en fait on a aidé à rendre, à fluidifier. toutes les tâches de secrétariat. Et c'est comme ça qu'on est né originellement. Pas ricochet, en fait, ça a simplifié la vie des patients pour qui il y avait la difficulté de prendre un rendez-vous, de devoir appeler, de ne pas réussir à joindre le cabinet, etc. Mais je pense que nous, ce qu'on fait pour les patients, on le fait à travers vous. C'est-à-dire que vous, votre vocation, c'est de traiter vos patients. Nous, on est dans la même équipe que vous. Et donc, avec vous, on essaie de faire en sorte que vous puissiez traiter vos patients de la meilleure manière possible. Après, ce qui n'est pas évident, et tu vois, je vais utiliser l'exemple des lapins. La réalité, c'est que c'est un sujet sur lequel on travaille énormément. Ce n'est pas un sujet où il y a, on va dire, un alignement complet entre tous les professionnels de santé, notamment en fait sur la taxe lapin.

  • Speaker #0

    Sur la notion même de lapin, je croyais. On avait mené des études, il me semble, pour qu'est-ce qu'on appelle un lapin, finalement ? Qu'est-ce qui est perçu ?

  • Speaker #3

    Oui, même sur la manière de gérer ça. Vous avez des avis, des opinions très différentes. On a fait énormément d'études sur la donnée, sur... Quels sont les délais d'annulation qui permettent d'optimiser le nombre de lapins ? Il y a trois raisons pour les lapins. La première, en fait, c'est que le patient oublie son rendez-vous. Quand ils n'utilisent pas Doctolib, ils l'oublient plus facilement. Nous, on envoie des millions de SMS de rappel, vous le savez. Donc, ils n'oublient plus leur rendez-vous. La deuxième, c'est qu'il n'y a aussi pas à contacter le cabinet. La troisième, c'est de l'incivilité. Et nous, on a énormément travaillé là-dessus. Donc, en fait, il y a beaucoup aussi, je vois parfois, de mythes sur le fait de Ah, les patients, ils prennent 12 rendez-vous en même temps chez le même type de spécialiste. Ce n'est pas possible. Et on a développé des fonctionnalités les dernières, on a développé cette année. Cette année, on a flexibilisé les délais d'annulation pour que vous puissiez chacun définir vous-même votre délai d'annulation.

  • Speaker #2

    Pourquoi ça a pris tellement de temps de pouvoir personnaliser ces délais ?

  • Speaker #3

    Pour deux raisons. La première, c'est que techniquement, c'est très complexe. Ça, c'est le premier sujet. Et la deuxième raison, c'est que nous, on a fait énormément d'études de données. Et en fait, on a des données consolidées très importantes qui nous disent, voilà les délais qui minimisent le nombre de rendez-vous non honorés. C'est pour ça qu'on les avait appliquées telles quelles dans le logiciel. Suite à vos demandes, ce qu'on a fait, on a dit, bon, ça, c'est ce qui minimise sur la somme de tous les utilisateurs de Doctole. Mais en fait, peut-être que toi, tu as une patientèle qui se comporte différemment ou tu travailles différemment, etc. Et peut-être qu'en fixant différemment ton délai d'annulation, tu auras moins de rendez-vous non honorés.

  • Speaker #0

    Ça fait un peu partie d'un... C'est presque un test aussi, finalement, non ?

  • Speaker #3

    Exactement. Et donc, on a dit, on fait ça, on va voir le résultat. Ceux pour lesquels ils ont flexibilisé et ça a augmenté les rendez-vous non honorés, on va leur dire. pour leur dire attention parce qu'en fait, tu as changé ton délai, mais en vrai, tu as plus de rendez-vous non honorés. Et on va continuer à travailler avec vous pour réduire au minimum. Mais en vrai, aujourd'hui, on a entre 3 et 3,5% seulement de taux de rendez-vous non honorés sur Doctolime. Donc c'est faible. Le problème aussi, c'est que ça apparaît.

  • Speaker #2

    Et la question de l'empreinte bancaire ?

  • Speaker #3

    La question de l'empreinte bancaire, c'est un bon sujet aussi. C'est-à-dire que quand le sujet est arrivé, nous, la seule chose qu'on a dit, après on aura discuté avec nombre d'entre vous. c'est qu'il y en a beaucoup qui ne voulaient pas appliquer le texte lapin parce qu'ils ne voulaient pas se mettre dans une relation un peu complexe avec leur patient. Ils ne voulaient pas. Il y en a beaucoup qui étaient inquiets du fait que certains, il y a quand même des patients qui n'ont pas de carte bleue. Donc, en fait, de se dire, ça va exclure certains de l'accès aux soins. Puis, il y en a qui sont hyper favorables. Et en fait, nous, on présente quand même 300 000 utilisateurs. Et donc, nous, la seule chose qu'on a dit, c'est qu'on ne pouvait pas rendre l'empreinte bancaire obligatoire. Oui. mais en fait obligatoire pour tous les patients. C'est-à-dire qu'il y a des patients qui ne peuvent pas mettre leur empreinte bancaire. Et on ne voulait pas non plus que ça soit obligatoire pour tous les soignants, puisqu'il y a des soignants qui ne veulent pas le faire.

  • Speaker #2

    Et pourquoi vous ne vous laissez pas, chaque praticien, personnaliser l'expérience qu'il veut pour son patient ?

  • Speaker #3

    C'est exactement ce qu'on a dit, c'est exactement l'intention qu'on avait, mais après, la façon dont c'est ensuite retranscrit dans la presse, etc., c'est parfois aussi un petit peu déformé, mais c'est exactement... D'ailleurs, je me suis... permis d'écrire moi-même un message pour vous expliquer ce qu'il en était. Et en fait, si elle doit être mise en place, quand elle sera mise en place, l'idée, c'est de faire en sorte que ça soit de la manière dont vous voulez, que si vous voulez la mettre en place, vous la mettez en place, si vous ne la mettez pas, de la manière qui semble le plus efficace. C'est pour vous, en fait, qu'on le fera.

  • Speaker #2

    On rentre peut-être un peu dans les détails, mais au sujet de cette taxe Lapin, est-ce que juridiquement, elle est... La loi est indispensable. Ou est-ce qu'il y a des moyens de contournement, comme par exemple considérer que si le patient ne se présente pas, il soit facturé, non pas aux praticiens, mais directement à Doctolib pour les frais de rendez-vous ?

  • Speaker #3

    C'est un sujet qui est passionnant. Moi, j'y ai passé des heures entières. On a des équipes qui sont ultra concentrées sur le sujet. énormément de données, on a déployé beaucoup de fonctionnalités, etc.

  • Speaker #0

    Des personnes qui se sont dédiées à ça pendant des mois.

  • Speaker #3

    Et les gens sont... Je disais au début, ils sont engagés, ils sont passionnés. Je pense que ça vaurait presque le coup de faire un podcast uniquement sur le sujet des lapins parce que je pense que ça démystifierait pas mal de choses.

  • Speaker #2

    Il y a quand même un contraste qui ressort un peu de ce que tu dis, c'est que moi, de mon côté, j'ai l'impression qu'en fait, on n'arrête pas de dire on fait plein de trucs, on fait plein de trucs, et en fait, en vrai, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose. Le truc qu'on a réussi à avoir après des années de bataille, c'est l'histoire de la flexibilité des délais d'annulation. Et pourtant, au niveau communication chez Doctolib, vous n'arrêtez pas de dire que c'est un sujet...

  • Speaker #3

    Il faut que je te renvoye la liste de fonctionnalités déployées pour réduire les efforts.

  • Speaker #2

    Je te dis,

  • Speaker #3

    c'est moi le palais. C'est pour ça que j'ai pris le temps d'y répondre de manière assez détaillée, parce que tu n'es pas le seul. C'est important qu'on puisse vous montrer ce qu'on a fait. qu'on continue à travailler dessus, parce que c'est un sujet sans fin. Nous, on ne s'arrêtera pas tant qu'il n'y aura plus de lapin. Mais après, on a déjà beaucoup diminué avec le temps.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est une contribution à l'esprit.

  • Speaker #3

    On ne s'arrêtera pas, on sera toujours à vos coulisses.

  • Speaker #1

    Et très bien, c'est très bien.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir regardé cet épisode ou de nous avoir écouté, puisque ce format existe dans les deux versions. Il y aura très prochainement notre prochaine conférence d'innovation qui va arriver. Et vous pouvez vous inscrire en ligne pour suivre justement... toutes les prochaines choses qui vont être annoncées, donc n'hésitez pas. Et puis, si vous avez envie, comme Raphaël et Romain, de rejoindre la communauté des pionniers, ou que vous êtes secrétaire et assistant médicaux et que vous avez envie de rejoindre les légendes, en tout cas, c'est possible et ça se passe sur la communauté en ligne. N'hésitez pas à nous poser toutes vos questions. Comme on l'a dit, nous, on vous lit tous les jours. On se retrouve pour le prochain épisode qui sera dédié, pour le coup, à la sécurité des données. À très bientôt !

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