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Débats et rencontres de L'Institut Paris Region

Le syndic de copropriété, acteur du territoire en Île-de-France ?

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1h46 |06/11/2024|

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Description

Petit déjeuner décideurs-chercheurs du 6 novembre 2024

L’Île-de-France a expérimenté dès les années 2000 l’accompagnement public des copropriétés. L’enjeu est de taille : 40 % des logements franciliens se situent dans des copropriétés. Or, malgré la montée en puissance des dispositifs publics, l’action locale exclut encore trop souvent un acteur incontournable de la gestion des copropriétés : le syndic.

Une recherche financée par le PUCA et pilotée par L’Institut Paris Region vise à faire connaître les syndics professionnels, leurs pratiques et leurs contraintes. Nombre d’entre eux revendiquent un ancrage territorial fort et une bonne connaissance de leur périmètre d’implantation et de leurs immeubles. Alors que les collectivités territoriales ont besoin de partenaires compétents pour prévenir la dégradation des copropriétés et accompagner leur rénovation énergétique, comment ces acteurs peuvent-ils mieux travailler ensemble ? Comment tenir compte des syndics et de leurs besoins dans les politiques locales ciblant le parc privé ?

Ce petit-déjeuner a été l’occasion de mieux comprendre le fonctionnement des cabinets de syndics en Île-de-France et de débattre des conditions pouvant faciliter ou freiner la construction de relations constructives et partenariales entre syndics et collectivités territoriales.


Intervenants :

OUVERTURE
Nicolas BAUQUET, directeur général de L’Institut Paris Region.

ANIMATION
• Brigitte GUIGOU, responsable partenariat recherche à L’Institut Paris Region.

INTRODUCTION
• Éva SIMON, responsable du programme de recherche du Plan Urbanisme Construction Architecture « (Ré)gé(né)rer les copropriétés: connaître et comprendre les copropriétés, les mobiliser pour la ville durable ».
• Franziska BARNHUSEN, chargée de projets et Anne-Claire DAVY, sociologue urbaniste à L’Institut Paris Region.

INTERVENTIONS
• Claire JUILLARD, sociologue indépendante spécialiste de la ville, du logement et des marchés immobiliers.
• Laurence CHANLOY, syndic et responsable de l’agence Foncia Marne-la-Vallée.
• Pascal LAGUILLY, adjoint au maire de Noisy-le-Grand délégué à l’Habitat au schéma directeur foncier et aux grands projets et conseiller territorial à Grand Paris Grand Est.


Ressources en ligne : https://www.institutparisregion.fr/societe-et-habitat/habitat-et-logement/le-syndic-de-copropriete-acteur-du-territoire-en-ile-de-france/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Merci à tous, merci de votre présence, de votre patience. On commence un tout petit peu en retard, mais néanmoins je pense avec tout le temps d'échanger sur ce sujet important qui s'inscrit dans la durée. On a déjà eu une rencontre ici sur les syndicats de copropriété à l'occasion de la sortie d'un premier travail. On est dans le temps de la recherche et en même temps d'une recherche tournée vers l'action, vers les politiques publiques. Et je crois qu'il met en valeur un chaînon essentiel de ces politiques publiques aujourd'hui sur les syndicats de copropriété. On mène ce travail. dans le temps long avec le PUCA, l'ANA et la FNAIM, en mettant ensemble nos forces pour permettre de la recherche, de la recherche basée sur les sciences sociales, pour éclairer cet acteur encore méconnu des politiques publiques. que sont les syndicats de copropriété. Les copropriétés, c'est évidemment un enjeu absolument majeur. C'est deux tiers des logements privés en Ile-de-France qui sont gérés en copropriété. Et derrière ce qui sont, je dirais, des grands mots, des grands principes, des grandes orientations de politique publique qu'on traite et qu'on a dans nos différents schémas, la rénovation énergétique, la lutte contre la dégradation du bâti. il y a ces acteurs très concrets que sont les syndicats de copropriété et les décisions qu'ils prennent ou qu'ils aident à prendre en lien avec les particuliers. Et donc la question qui nous anime, c'est comment les acteurs de politique publique, c'est comment vraiment faire de ces syndicats de copropriété des acteurs de politique publique, ou au moins des interlocuteurs de nos politiques publiques. au moins les interlocuteurs de nos politiques publiques. On a donc... On a donc mené ce travail en articulant nos ressources internes et notre expertise avec Francisca Barduzan et Anne-Claire Davy en lien avec trois sociologues indépendants, mener ce travail en articulant nos ressources internes et notre expertise avec Francisca et Anne-Claire Davy, en lien avec trois sociologues indépendants, Gaëtan Brispierre, Gaëtan Brispierre, Claire Julliard et Sylvaine Claire Julia et Sylvaine, Le Garec, Legarec. Un premier état des lieux général, un premier état des lieux général, national, national, avec une approche de sociologie des professions sur lesquelles nous avons déjà échangé. avec une approche de sociologie des professions, sur lequel nous avons déjà échangé, Puis aujourd'hui, puis aujourd'hui, on échange sur cette nouvelle publication, On échange sur cette nouvelle publication sur un focus Île-de-France, sur un focus Île-de-France, une enquête spécifique, une enquête spécifique qui nous aide à encore mieux comprendre les ressorts de cette profession et la manière dont elle peut être appréhendée en lien avec les politiques publiques. qui nous aide à encore mieux comprendre les ressorts de cette profession et la manière dont elle peut être appréhendée en lien avec les politiques publiques. Donc un échange ce matin avec trois interlocuteurs qui sont tout à fait dans le thème de la matinée de notre format, Donc... un échange ce matin avec trois interlocuteurs. Ils sont tout à fait dans le thème de la matinée, de notre format, rencontre décideur-chercheur, rencontre décideurs-chercheurs. avec Claire Julia, Avec Claire Julliard, qui est l'une des sociologues qui porte ce travail, qui est l'une des sociologues qui porte ce travail, sociologue indépendante, sociologue indépendante, spécialiste de la vie, spécialiste de la ville, du logement et des marchés immobiliers. du logement et des marchés immobiliers. Laurence Chanlois, Laurence Chamblois, elle-même syndique, elle-même syndique, responsable de l'agence Francia Marne-la-Vallée. responsable de l'agence Foncia Marne-la-Vallée. Pardon, excusez-moi. Apprends-toi comment. Pardon, excusez-moi,

  • Speaker #3

    Je ne peux pas parler.

  • Speaker #0

    à Ponto-Como,

  • Speaker #3

    Toutes mes excuses.

  • Speaker #0

    pardon, toutes mes excuses.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #0

    et évidemment l'idée c'est de travailler sur les professionnels avec les professionnels et puis on parle de décideurs et nous avons Pascal Dagli adjoint au maire de Noisy-Grand délégué à l'habitat au schéma directeur foncier et au grand projet également conseiller territorial à Et évidemment l'idée c'est de travailler avec les professionnels. Et puis on parle de décideurs et nous avons Pascal Laguilly, adjoint au maire de Noisilles-Grand, délégué à l'habitat, au schéma directeur foncier et au grand projet également conseiller territorial à Grand Paris Grand Est. Grand Paris Grand Est donc merci pour votre présence et merci à toute l'équipe de ArtParis je vous laisse le micro pour l'animation de cette matinée merci à tous Donc merci pour votre présence et merci à toute l'équipe d'avoir préparé, en particulier à Brigitte. Je lui laisse le micro pour l'animation de cette matinée. Merci à tous.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup Nicolas et ravie de vous accueillir effectivement ce matin à l'Institut Paris Région pour vous présenter les résultats de ce travail de recherche

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nicolas et donc ravi de vous accueillir effectivement ce matin à l'Institut Paris Région pour vous présenter les résultats de ce travail de recherche qui a mobilisé l'Institut pendant un

  • Speaker #3

    qui a mobilisé l'Institut pendant un certain temps,

  • Speaker #1

    certain temps, donc mes collègues vont y revenir.

  • Speaker #3

    donc mes collègues vont y revenir, et puis pour entendre nos différents intervenants,

  • Speaker #1

    Et puis pour entendre nos différents intervenants, donc comme le disait Nicolas Bocquet,

  • Speaker #3

    comme le disait Nicolas Bauté,

  • Speaker #1

    chercheur décideur.

  • Speaker #3

    chercheur, décideur,

  • Speaker #1

    et échanger avec vous dans un deuxième temps.

  • Speaker #3

    échanger avec vous dans un deuxième temps.

  • Speaker #1

    Alors, nous sommes ensemble jusqu'à 10h30.

  • Speaker #3

    Alors, nous sommes ensemble jusqu'à 10h30. L'événement va se dérouler de la façon suivante.

  • Speaker #1

    L'événement va se dérouler de la façon suivante.

  • Speaker #3

    On va avoir d'abord un certain nombre d'interventions.

  • Speaker #1

    On va avoir d'abord un certain nombre d'interventions. Intervention de l'Institut Paris Région,

  • Speaker #3

    Intervention de l'Institut Paris Région, d'Anne-Claire.

  • Speaker #1

    d'Anne-Claire. Intervention de Claire Julliard,

  • Speaker #3

    Intervention de Claire-Julie Arthiva nous présenter de façon assez détaillée et concrète.

  • Speaker #1

    qui va nous présenter de façon... assez détaillées et concrètes les résultats de ce gros travail dans lequel vous avez été impliqués.

  • Speaker #3

    Résultat de ce gros travail dans lequel vous avez été impliqué.

  • Speaker #1

    Et puis on entendra à nouveau Francisca qui reviendra sur un certain nombre de résultats de ce travail.

  • Speaker #3

    On attendra à nouveau Francisca qui reviendra sur un certain nombre de résultats de ce travail et ensuite on passera la parole à nos décideurs,

  • Speaker #1

    Et ensuite on passera la parole à nos décideurs, donc M.

  • Speaker #3

    donc M.

  • Speaker #1

    Laguilly du côté de la Ville et Mme Chanlois côté syndic de copropriété.

  • Speaker #3

    Laguilly du côté de la ville et Mme Chandois. côté syndic de copropriété.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #3

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ensuite,

  • Speaker #3

    Ensuite,

  • Speaker #1

    on aura un temps d'échange,

  • Speaker #3

    on aura un temps d'échange, de discussion avec vous.

  • Speaker #1

    de discussion avec vous.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #1

    Donc le principe,

  • Speaker #3

    le principe,

  • Speaker #1

    c'est qu'on enchaîne les interventions,

  • Speaker #3

    c'est qu'on enchaîne les interventions,

  • Speaker #1

    sauf s'il y a une question spécifique de compréhension.

  • Speaker #3

    sauf s'il y a une question spécifique de compréhension.

  • Speaker #1

    Et puis on prend ensuite un temps ensemble pour échanger et discuter à la fois sur les résultats et puis aussi sur les pistes d'action,

  • Speaker #3

    Et puis, on prend ensuite un temps ensemble pour échanger et discuter à la fois sur les résultats et puis aussi sur les pistes d'action puisque,

  • Speaker #1

    puisque effectivement,

  • Speaker #3

    effectivement, cette recherche a l'objectif de nous...

  • Speaker #1

    cette recherche a pour objectif de nourrir l'action.

  • Speaker #3

    nourrir l'action sur ce sujet qui est un vrai enjeu de l'action publique,

  • Speaker #1

    sur ce sujet qui est un vrai enjeu d'action publique, la question des syndicats de copropriété,

  • Speaker #3

    la question des syndicats de copropriété, de leur rôle,

  • Speaker #1

    de leur rôle,

  • Speaker #3

    de la manière dont collectivités locales et syndicats construisent des liens pour faire face aux défis,

  • Speaker #1

    de la manière dont... collectivités locales et syndic construisent des liens pour faire face aux défis à la fois au défi de la rénovation énergétique mais aussi au défi d'écopropriété dégradée qui sont deux des principaux défis auxquels vous êtes confrontés.

  • Speaker #3

    à la fois aux défis de la rénovation énergétique, mais aussi aux défis des copropriétés dégradées, qui sont deux des principaux défis auxquels vous êtes confrontés.

  • Speaker #1

    Voilà donc je crois que j'ai dit l'essentiel je rajoute juste qui vous êtes alors on avait une cinquantaine d'inscrits il y a toujours un petit gap entre les inscrits et les présents mais un petit mot pour dire

  • Speaker #3

    Voilà, donc je crois que j'ai dit l'essentiel, je rajoute juste qui vous êtes. Alors on avait une cinquantaine d'inscrits, il y a toujours un petit gap entre les inscrits et les présents, mais un petit mot pour dire qui est inscrit et qui est aujourd'hui dans la salle.

  • Speaker #1

    qui est inscrit et qui est aujourd'hui dans la salle. Donc,

  • Speaker #3

    Donc on a le plaisir d'avoir un certain nombre de collectivités locales.

  • Speaker #1

    on a le plaisir d'avoir un certain nombre de collectivités locales, à la fois des villes,

  • Speaker #3

    à la fois des villes,

  • Speaker #1

    Noisy,

  • Speaker #2

    Jeunevilliers,

  • Speaker #1

    il y avait Aulnay,

  • Speaker #3

    Noisy, Jeannevilliers,

  • Speaker #1

    il y avait,

  • Speaker #3

    il y avait Aulnay,

  • Speaker #1

    bon, vous vous présenterez quand vous intervenrez,

  • Speaker #3

    il y avait... Bon, je vous présenterai quand vous intervenrez,

  • Speaker #1

    quand vous interviendrez,

  • Speaker #3

    quelques établissements publics territoriaux.

  • Speaker #1

    quelques établissements publics territoriaux.

  • Speaker #3

    Et puis,

  • Speaker #1

    Et puis,

  • Speaker #3

    on a l'État aussi,

  • Speaker #1

    on a l'État aussi qui est inscrit,

  • Speaker #3

    qui est inscrit,

  • Speaker #1

    qui est présent,

  • Speaker #3

    qui est présent,

  • Speaker #1

    l'ADRI, l'ADEME,

  • Speaker #3

    l'Adri, l'ADEME, l'AMA,

  • Speaker #1

    l'ANA et des...

  • Speaker #3

    et quelques chercheurs ou étudiants.

  • Speaker #1

    quelques chercheurs ou étudiants et des opérateurs,

  • Speaker #3

    et des opérateurs à la fois du côté de l'habitat et évidemment des syndicats de copropriété et un certain nombre de consultants et de bureaux d'études.

  • Speaker #1

    à la fois du côté de l'habitat et évidemment des syndicats de copropriété et un certain nombre de consultants ou de bureaux d'études.

  • Speaker #3

    Voilà donc une large palette de personnes représentées qui montrent l'intérêt du sujet et la diversité des parties prenantes sur ce sujet.

  • Speaker #1

    Voilà donc une large palette de personnes représentées qui montrent l'intérêt du sujet et la diversité des parties prenantes sur ce sujet. Donc sans plus tarder,

  • Speaker #3

    Donc, sans plus tarder, je passe la parole à ma collègue Anne-Pierre Davy,

  • Speaker #1

    je passe la parole à ma collègue Anne-Claire Davy,

  • Speaker #3

    sociologue urbaniste,

  • Speaker #1

    sociologue urbaniste,

  • Speaker #3

    qui va nous présenter le travail.

  • Speaker #1

    qui va vous présenter le travail.

  • Speaker #3

    Bonjour,

  • Speaker #2

    oui donc moi je suis chargée de faire juste une petite introduction pour vous rappeler la méthode de ce travail.

  • Speaker #3

    Je suis chargée de faire juste une petite introduction pour vous rappeler la méthode de ce travail.

  • Speaker #2

    Donc comme l'a dit Nicolas Boquet,

  • Speaker #3

    Comme l'a dit Nicolas Bocquet, il s'inscrit dans un programme de recherche du PUCA sur la question des copropriétés ordinaires.

  • Speaker #2

    il s'inscrit dans un programme de recherche du PUCA sur la question des copropriétés ordinaires,

  • Speaker #3

    Les sciences sociales avaient déjà...

  • Speaker #2

    puisque les sciences sociales avaient déjà pas mal travaillé sur la question des fragilités des copropriétés,

  • Speaker #3

    pas mal travaillé sur la question des fragilités des copropriétés, et le PUCA a voulu s'intéresser à l'écosystème de la copropriété de manière plus ordinaire.

  • Speaker #2

    et le PUCA a voulu s'intéresser à... à l'écosystème de la copropriété de manière plus ordinaire.

  • Speaker #3

    Et du coup,

  • Speaker #2

    Et du que nous,

  • Speaker #3

    on s'est saisi à l'Institut de cette opportunité pour aller rencontrer cette profession de syndic que dans nos travaux sur la rénovation énergétique ou les copropriétés dégradées,

  • Speaker #2

    on s'est saisi à l'Institut de cette opportunité pour aller rencontrer cette profession de syndic que dans nos travaux sur la rénovation énergétique ou l'écopropriété dégradée, on avait identifié comme un partenaire un peu aveugle des politiques publiques et un relais méconnu de ce qu'il pouvait être à sa manière,

  • Speaker #3

    on avait identifié comme un partenaire un peu aveugle des politiques publiques et un relais méconnu de ce qu'il pouvait être. à sa manière un filtre sur la manière dont ces politiques atterrissent dans le parc privé ou alors un relais exprimé la demande du parc privé et qui souvent était présenté surtout sur sa mauvaise image et pas tellement sur la manière dont il pouvait être un acteur et un partenaire.

  • Speaker #2

    un filtre sur la manière dont ces politiques atterrissent dans le parc privé ou alors un... un relais pour exprimer la demande du parc privé et qui souvent était présenté surtout sur sa mauvaise image et pas tellement sur la manière dont il pouvait être un acteur et un partenaire. Donc c'est ce qui nous a intéressés à l'Institut et on a fait ce travail en deux temps comme l'a rappelé Nicolas sur d'abord la construction de ce groupe professionnel à l'échelle nationale.

  • Speaker #3

    C'est ce qui nous a intéressé à l'Institut et on a fait ce travail en deux temps comme l'a fait Nicolas sur d'abord la construction de ce parc privé. au groupe professionnel à l'échelle nationale. Nous sommes allés rencontrer une quinzaine de représentants de la profession avec lesquels on est revenus sur la manière dont cette profession est représentée,

  • Speaker #2

    Nous sommes allés rencontrer une quinzaine de représentants de la profession. avec lesquels on est revenu sur la manière dont cette profession est représentée,

  • Speaker #3

    ce structure s'organise,

  • Speaker #2

    ce structure s'organise,

  • Speaker #3

    avec quel écosystème d'acteurs se compose,

  • Speaker #2

    avec quel écosystème d'acteurs elle se compose,

  • Speaker #3

    ce qui nous a permis de construire une typologie en trois segments d'acteurs sur lesquels nous sommes.

  • Speaker #2

    ce qui nous a permis de construire une typologie en trois segments d'acteurs sur lesquels Claire reviendra, qui sont la figure traditionnelle du syndic cabinet indépendant,

  • Speaker #3

    Claire reviendra, qui sont la figure traditionnelle du syndic cabinet indépendant,

  • Speaker #2

    la figure du groupe,

  • Speaker #3

    la figure du groupe,

  • Speaker #2

    des grandes structures qui ont plusieurs cordes à leur arc et qui ont aussi une partie gestion de copropriété en même temps que la transaction,

  • Speaker #3

    les grandes structures qui ont plusieurs cordes à leur arc et qui ont aussi une partie gestion de copropriété en même temps que la transaction,

  • Speaker #2

    voire la promotion.

  • Speaker #3

    voire la promotion.

  • Speaker #2

    Et ensuite,

  • Speaker #3

    Et ensuite, les néos entrants,

  • Speaker #2

    les néos entrants, qui à un moment de notre recherche faisaient beaucoup de bruit,

  • Speaker #3

    qui à un moment de notre recherche faisaient beaucoup de bruit, puis c'était pas mal de campagnes publicitaires assez agressives.

  • Speaker #2

    puisqu'il y avait pas mal de campagnes publicitaires assez agressives,

  • Speaker #3

    autour des solutions numériques et de propositions un peu disruptives sur la question de la gestion de vos propriétés.

  • Speaker #2

    autour des solutions numériques et de propositions un peu disruptives sur la question de la gestion de copropriété. Et puis la première phase nationale contenait aussi une analyse socio-historique du groupe professionnel et vraiment des grandes étapes de sa construction,

  • Speaker #3

    Et puis, la première phase nationale contenait aussi une analyse socio-historique du groupe professionnel et vraiment des grandes étapes de sa construction puisqu'on sait que la carte G est assez récente et toutes les étapes législatives qui ont essayé d'organiser...

  • Speaker #2

    puisqu'on sait que la carte G est assez récente et toutes les étapes législatives qui ont essayé d'organiser... de structurer cette profession,

  • Speaker #3

    de structurer cette profession, y compris sa régulation.

  • Speaker #2

    y compris sa régulation. A l'issue de cette phase nationale,

  • Speaker #3

    A l'issue de cette phase nationale,

  • Speaker #2

    où on a pu un peu comprendre la manière dont ce métier se représentait à lui-même,

  • Speaker #3

    où on a pu un peu comprendre la manière dont ce métier se représentait à lui-même, il nous a paru très important de...

  • Speaker #2

    il nous a paru très important de descendre à l'échelle locale,

  • Speaker #3

    centre à l'échelle locale,

  • Speaker #2

    sur notre terrain francilien,

  • Speaker #3

    sur notre terrain francilien,

  • Speaker #2

    parce que tous parlent de ce métier comme d'un métier très ancré,

  • Speaker #3

    parce que je parle de ce métier comme d'un métier très ancré, très territorial,

  • Speaker #2

    très territorial,

  • Speaker #3

    de proximité avec les copropriétaires,

  • Speaker #2

    de proximité avec les copropriétaires, et donc avec une logique d'implantation et d'ancrage local.

  • Speaker #3

    et donc avec une logique d'implantation et d'ancrage local.

  • Speaker #2

    Et puis surtout...

  • Speaker #3

    Et puis surtout, l'accent est beaucoup mis sur la difficulté quotidienne du métier,

  • Speaker #2

    L'accent est beaucoup mis sur la difficulté quotidienne du métier,

  • Speaker #3

    la multiplicité des tâches,

  • Speaker #2

    la multiplicité des tâches,

  • Speaker #3

    le fait qu'il y a des problèmes de recrutement,

  • Speaker #2

    le fait qu'il y a des problèmes de recrutement,

  • Speaker #3

    de développement des équipes qui ne permettent pas toujours le développement des portefeuilles comme on le souhaiterait.

  • Speaker #2

    de développement des équipes qui ne permettent pas toujours le développement des portefeuilles comme on le souhaiterait. Donc il nous paraissait très important de revenir à l'échelle des personnes qui au quotidien font ce métier,

  • Speaker #3

    Donc il nous paraissait très important de revenir à l'échelle des personnes qui au quotidien font ce métier, de comprendre leurs valeurs,

  • Speaker #2

    de comprendre leurs valeurs,

  • Speaker #3

    leurs modèles d'organisation et en quoi à la fois en tant que professionnels et en tant que représentants à l'échelle locale de leur part,

  • Speaker #2

    leurs modèles d'organisation et en quoi à la fois en tant que professionnels et en tant que représentants à l'échelle locale de leur parc.

  • Speaker #3

    ils pouvaient être des interlocuteurs pour les collectivités.

  • Speaker #2

    ils pouvaient être des interlocuteurs pour les collectivités. Et cette deuxième phase,

  • Speaker #3

    Cette deuxième phase s'est appuyée sur une première phase statistique où on a observé à travers...

  • Speaker #2

    elle s'est appuyée sur une première phase statistique, où on a observé à travers le registre national des copropriétés,

  • Speaker #3

    le registre national des copropriétés,

  • Speaker #2

    l'implantation géographique des différents syndicats et des portefeuilles de nos trois types de syndicats en Ile-de-France,

  • Speaker #3

    l'implantation géographique des différents syndicats et des portefeuilles de nos trois types de syndicats en Ile-de-France,

  • Speaker #2

    et puis une enquête régionale auprès de cabinets franciliens.

  • Speaker #3

    et puis une enquête régionale auprès de cabinet françaisien.

  • Speaker #2

    On a été assez contents de l'accueil qu'on a reçu,

  • Speaker #3

    On a été assez contents de l'accueil qu'on a reçu.

  • Speaker #2

    parce que souvent la réputation des syndicats est qu'ils sont très difficiles à enquêter.

  • Speaker #3

    la réputation des syndicats et qu'ils sont très difficiles à enquêter parce qu'ils sont très occupés et que c'est difficile de trouver un moment avec eux et on a réussi à rencontrer une vingtaine de cabinets,

  • Speaker #2

    parce qu'ils sont très occupés et que c'est difficile de trouver un moment avec eux. Et on a réussi à rencontrer une vingtaine de cabinets, 25 professionnels. Je vous ai mis la carte pour vous présenter un peu la diversité des implantations qu'on a pu rencontrer.

  • Speaker #3

    25 professionnels. Je vous ai mis la carte pour présenter un peu la diversité des représentations qu'on a pu rencontrer.

  • Speaker #2

    Et puis, comme bien sûr,

  • Speaker #3

    Et puis, comme bien sûr,

  • Speaker #2

    j'y reviendrai dans les quelques chiffres clés que je donnerai après,

  • Speaker #3

    j'y reviendrai dans les quelques chiffres que je donnerai après,

  • Speaker #2

    c'est une profession très multiple et très éclatée.

  • Speaker #3

    c'est une profession très multiple et très éclatée et on avait un échantillon assez petit,

  • Speaker #2

    Et on avait un échantillon assez petit.

  • Speaker #3

    on n'a pas prétendu à la représentation

  • Speaker #2

    On n'a pas prétendu à la représentativité.

  • Speaker #3

    Mais par contre,

  • Speaker #2

    Mais par contre, on a essayé de diversifier notre échantillon du point de vue de notre problématique,

  • Speaker #3

    on a essayé de diversifier notre échantillon du point de vue de notre problématique qui était de voir la relation des syndicats aussi avec les politiques publiques.

  • Speaker #2

    qui était de voir la relation des syndicats aussi avec les politiques publiques. Et donc,

  • Speaker #3

    Et donc,

  • Speaker #2

    on a fait trois sous-échantillons.

  • Speaker #3

    on a fait trois sous-échantillons en essayant d'avoir,

  • Speaker #2

    En essayant d'avoir bien sûr nos trois segments du groupe professionnel,

  • Speaker #3

    bien sûr, nos trois segments du groupe professionnel, différentes localisations.

  • Speaker #2

    diverses localisations et trois sous-panels avec des syndics réputés investis dans la rénovation énergétique qui pourraient nous parler de leur relation avec les collectivités dans la mise en œuvre de ces projets,

  • Speaker #3

    Et trois sous-panels avec des syndicats réputés investis dans la rénovation énergétique, qui pourraient nous parler de leur relation avec les collectivités dans la mise en œuvre de ces projets.

  • Speaker #2

    des syndics impliqués dans l'accompagnement des copropriétés dégradées et puis un troisième panel qui était réputé sans engagement.

  • Speaker #3

    Des syndicats impliqués dans l'accompagnement des copropriétés dégradées. Et puis un troisième panel qui était réputé sans engagement. Alors vous verrez que l'absence de vous dira que derrière ce panel,

  • Speaker #2

    Alors vous verrez, sans doute vous le dira, que derrière ce panel,

  • Speaker #3

    en fait, quand on est arrivé à rencontrer les gens...

  • Speaker #2

    quand on est arrivé à rencontrer les gens, certains sont réputés pour leur implication mais finalement tous sont confrontés.

  • Speaker #3

    Certains sont réputés pour leur implication, mais finalement, tous sont confrontés à ces différentes problématiques et peuvent avoir un lien à leur mise en œuvre.

  • Speaker #2

    à ces différentes problématiques et peuvent avoir un lien à leur mise en œuvre. Quelques chiffres clés.

  • Speaker #3

    Quelques chiffres clés. Je vais prendre mon papier,

  • Speaker #2

    Je vais plutôt prendre mon papier,

  • Speaker #3

    si vous me permettez.

  • Speaker #2

    si vous me permettez.

  • Speaker #3

    La vue baisse.

  • Speaker #2

    La vue baisse.

  • Speaker #3

    Nos données qui permettent un peu de dresser le paysage de cette profession en Ile-de-France sont parties du

  • Speaker #2

    Nos données qui permettent de dresser le paysage de cette profession en Ile-de-France sont parties du RNC,

  • Speaker #3

    RNC, du registre national d'écopropriété,

  • Speaker #2

    du registre national des copropriétés,

  • Speaker #3

    qui contient le jour de notre extraction,

  • Speaker #2

    qui contenait le jour de notre extraction,

  • Speaker #3

    qui est le septembre 2022.

  • Speaker #2

    qui est de septembre 2022, 122 000 copropriétés immatriculées.

  • Speaker #3

    122 000 copropriétés immatriculées et à l'intérieur desquelles 66 103 avaient un syndic professionnel identifié.

  • Speaker #2

    et à l'intérieur desquels 66 103 avaient un syndic professionnel identifié.

  • Speaker #3

    Donc c'est sur ces 66 103 que portent nos analyses et rien que sur ces 66 000 copropriétés,

  • Speaker #2

    Donc c'est sur ces 66 103 que portent nos analyses, et rien que sur ces 66 000 copropriétés,

  • Speaker #3

    on identifiait déjà près de 1130 syndics différents ce qui vous montre l'éclatement de la profession et puis je crois que je commenterai juste quelques chiffres dans la profession beaucoup parlent de la part que prennent les groupes qui seraient en train de devenir nous pour l'instant

  • Speaker #2

    on identifiait déjà près de 1130 syndics différents, ce qui vous montre l'éclatement de la profession. Et puis je crois que je commenterai juste quelques chiffres. Dans la profession, beaucoup parlent de la part que prennent les groupes, qui seraient en train de devenir massifs. Nous, pour l'instant, nos chiffres ne témoignent pas encore.

  • Speaker #3

    ne témoignent pas encore de cette domination puisque ce sont les indépendants qui restent largement majoritaires avec 78% des copropriétés gérées dont on connaît le gestionnaire et 72% des lots,

  • Speaker #2

    de cette domination puisque ce sont les indépendants qui restent largement majoritaires avec 78% des copropriétés gérées dont on connaît le gestionnaire et 72% des lots alors que les groupes représentent 19% des copropriétés et 24% des lots et ces nouveaux entrants dont on vous parlait,

  • Speaker #3

    alors que les groupes représentent 19% des copropriétés et 24% des lots. Et c'est nous et notre monde dont on vous parlait,

  • Speaker #2

    2,5% des copropriétés et 1,7% des lots.

  • Speaker #3

    2,5% des copropriétés et 1,7% des lots. Donc on n'est pas encore...

  • Speaker #2

    Donc on n'est pas encore...

  • Speaker #3

    Ça surprend les professionnels qui pensaient que les groupes étaient beaucoup plus importants pour l'instant,

  • Speaker #2

    ça surprend les professionnels qui pensaient que les groupes étaient beaucoup plus importants pour l'instant,

  • Speaker #3

    déjà beaucoup plus importants dans l'âge.

  • Speaker #2

    enfin déjà beaucoup plus importants dans le... Et puis un autre élément qui me paraît intéressant à présenter,

  • Speaker #3

    Et puis un autre élément qui me paraît intéressant à présenter, c'est la taille des portefeuilles.

  • Speaker #2

    c'est la taille des portefeuilles.

  • Speaker #3

    Et donc on voit que

  • Speaker #2

    On voit que

  • Speaker #3

    49% des syndicats gèrent moins de 25 propriétés.

  • Speaker #2

    49% des syndicats gèrent moins de 25 copropriétés, c'est vraiment une profession qui est composée de myriades d'acteurs.

  • Speaker #3

    une profession qui est composée de myriades d'acteurs,

  • Speaker #2

    Et 49% ne gèrent que 7% du parc.

  • Speaker #3

    et ces 49% ne gèrent que 7% du parc. Ça montre aussi la difficulté pour les pouvoirs publics d'identifier les interlocuteurs sur un parc qui a de multiples interlocuteurs.

  • Speaker #2

    Ça montre aussi la difficulté pour les pouvoirs publics d'identifier les interlocuteurs sur un parc qui a de multiples interlocuteurs.

  • Speaker #3

    Et à l'inverse,

  • Speaker #2

    Et à l'inverse, on a 1% de syndicats qui ont plus de 500 copropriétés qui...

  • Speaker #3

    on a 1% de syndicats qui ont plus de 500 copropriétés qui,

  • Speaker #2

    eux gèrent 21% du parc.

  • Speaker #3

    eux, gèrent 21% du parc.

  • Speaker #2

    Donc on voit qu'il y a des réalités de professionnels très différentes.

  • Speaker #3

    Donc on voit qu'il y a des réalités de professionnels très différentes.

  • Speaker #2

    On pourrait aussi détailler à l'intérieur des trois segments et voir que c'est évidemment plutôt les indépendants qui ont des petits portefeuilles et les groupes qui ont les portefeuilles les plus importants puisqu'ils sont en majorité à plus de 100 copropriétés et même 60% plus de 500 copropriétés.

  • Speaker #3

    On pourrait aussi détailler... à l'intérieur des trois segments, et voir que c'est évidemment plutôt les indépendants qui ont des petits portefeuilles, et les groupes qui ont les portefeuilles les plus importants, puisqu'ils sont en majorité à plus de 100 copropriétés, et même 60%, plus de 500 copropriétés, ce qui doit faire cette impression aussi de domination des groupes sur le marché.

  • Speaker #2

    Ce qui doit faire cette impression aussi de domination des groupes sur le marché.

  • Speaker #3

    Et puis les nouveaux entrants qui peuvent aussi avoir beaucoup de copropriétés,

  • Speaker #2

    Et puis les nouveaux entrants qui peuvent aussi avoir beaucoup de copropriété,

  • Speaker #3

    puisqu'ils sont 45% à avoir plus de 100 copropriétés.

  • Speaker #2

    puisqu'on voit qu'ils sont 45% à avoir plus de 100 copropriétés, mais dont on sait qu'elles sont plutôt une myriade de petites copropriétés.

  • Speaker #3

    mais dont on sait qu'elles sont plutôt une myriade de petites copropriétés.

  • Speaker #2

    Et j'en termine avec juste une petite carte pour vous présenter.

  • Speaker #3

    Et j'en termine avec juste une petite carte pour vous présenter.

  • Speaker #2

    On a essayé de visualiser où étaient les différents types de syndic et comment ils se localisaient.

  • Speaker #3

    On a essayé de visualiser où étaient les différents types de syndic et comment ils se localisaient. Alors bien sûr, ils se localisent comme le parc de copropriétés,

  • Speaker #2

    Alors bien sûr, ils se localisent comme le parc de copropriété,

  • Speaker #3

    essentiellement dans le cœur de l'agglomération,

  • Speaker #2

    essentiellement dans le cœur de l'agglomération,

  • Speaker #3

    mais on peut voir que...

  • Speaker #2

    mais on peut voir quelques spécificités avec...

  • Speaker #3

    Quelques spécificités avec notamment la présence des nouveaux entrants en rose,

  • Speaker #2

    notamment la présence des nouveaux entrants en rose, qu'on ne voit pas très bien, mais qui est un peu plus importante dans le nord-est de la métropole,

  • Speaker #3

    pas très très bien mais qui est un peu plus importante dans le nord-est de la métropole,

  • Speaker #2

    et puis un tropisme des groupes vers l'ouest et les territoires de la frange de l'agglomération.

  • Speaker #3

    et puis un tropisme un peu des groupes vers l'ouest et les territoires de la franche de l'agglomération. On reviendra là-dessus dans une autre appli qui est sur le point de sortir et vous avez une analyse assez détaillée de ces données statistiques dans le rapport.

  • Speaker #2

    On reviendra là-dessus dans une note rapide qui est sur le point de sortir, et vous avez une analyse assez détaillée de ces données statistiques dans le rapport qui paraît aujourd'hui. Je passe la parole à Claire pour détailler les...

  • Speaker #3

    Je passe la parole à Claire. Merci à Claire. Bonjour à tous. Ce qu'on va vous présenter aujourd'hui, Merci Anne-Claire, bonjour à tous. parce que je vous présente au nom de notre équipe de recherche, Donc ce qu'on va vous présenter aujourd'hui, enfin ce que je vous présente au nom de notre équipe de recherche, c'est, c'est, si je puis dire... si je puis dire, une vue d'en bas, une vue d'en bas à hauteur des cabinets, à hauteur des cabinets, à l'échelle des cabinets, de leur pratique, à l'échelle des cabinets, de leur activité. de leur pratique, et dans le contexte francilien, de leur activité, et dans le contexte concilien, sachant que cette vue d'en bas est partie d'une vue d'en haut, sachant que cette vue d'en bas, elle est partie d'une vue d'en haut. celle qu'on a réalisée en première phase de notre recherche et qui, celle qu'on a réalisée en première phase de notre recherche, et qui, comme l'a rappelé Anne-Claire, comme l'a rappelé Anne-Claire, s'est appuyée sur un travail documentaire, s'est appuyée sur un certain point sur le travail documentaire, bien évidemment, bien évidemment, mais aussi sur une série d'entretiens auprès de représentants de la profession, mais aussi sur une série d'entretiens auprès de représentants de la profession, et ça à l'échelle de la France. et ça à l'échelle de la France. Alors cette vue d'en haut... Cette vue d'en haut, Elle nous a permis d'identifier que les syndicats de copropriété formaient un groupe professionnel à part entière, elle nous a permis d'identifier que les syndicats de copropriété formaient un groupe professionnel un groupe structuré, Un groupe structuré, institutionnalisé et qui se caractérise aujourd'hui par une certaine identité, institutionnalisé et qui se caractérise aujourd'hui par une certaine identité, par une certaine unité, par une certaine unité, un certain nombre de fondamentaux liés à la spécificité du métier, un certain nombre de fondamentaux liés à la spécificité du métier, de ses missions, de ses missions ainsi que du droit et de la réglementation qui l'encadrent. ainsi que du droit. et de la réglementation qui l'encadrent. Ceci dit, Ceci dit, et c'était déjà la principale conclusion de notre première phase de recherche, c'était déjà... Donc, la principale conclusion de notre première phase de recherche, il est tout aussi clair que le groupe professionnel des syndicats de copropriété n'est pas uniforme, il est tout aussi clair que le groupe professionnel des syndicats de copropriété n'est pas uniforme, qu'il s'est diversifié au cours du temps et qu'en l'occurrence, qu'il s'est diversifié au cours du temps, et qu'en l'occurrence, il s'organise en trois principaux segments. il s'organise en trois principaux segments. Anne-Claire les a rapidement décrits. Anne-Claire les a... rapidement décrit. On a les cabinets indépendants qui incarnent la figure historique du cabinet familial, On a les cabinets indépendants qui incarnent la figure historique. du cabinet familial, du mandataire de proximité, du mandataire de proximité, de la profession non commerciale, de la profession non commerciale, un petit peu à l'image de l'administrateur de biens qui historiquement gérait les immeubles de rapport pour le compte des propriétaires rentiers, un petit peu à l'image de l'administrateur de biens qui, historiquement, gérait les immeubles de rapport pour le compte des propriétaires rentiers, avant que ces immeubles de rapport ne s'éclatent et ne deviennent qu'aux propriétés. avant que ces immeubles de rapport ne s'éclatent et deviennent copropriétés. Second segment, les groupes immobiliers, Second segment, les groupes immobiliers et en particulier les grands groupes immobiliers, et en particulier les grands groupes immobiliers, à commencer... à commencer par Foncia, par Ossia, Citia et Nexity, Cytia et Nexity, les plus importants d'entre eux, les plus importants d'entre eux, qui eux représentent un peu la figure du réseau, qui, eux, représentent un peu la figure du réseau, du métier de nombre et d'une offre commerciale qui s'avère être particulièrement large et qui s'organise autour de services immobiliers. du métier de nombre et d'une offre commerciale qui s'avère être particulièrement large et qui s'organise autour de services immobiliers et puis de prestations assez diverses. Et puis de prestations assez diverses. Et puis on a cette figure du nouvel entrant. Et puis, on a cette figure du nouvel entrant. Alors, Alors elle pèse très peu quantitativement dans le marché de la gestion de copropriété, elle pèse très peu quantitativement. dans le marché de la gestion de copropriété, mais elle pèse, je dirais, mais elle pèse, plus symboliquement. j'irais plus symboliquement, Et puis elle pèse aussi du fait qu'elle introduit, et puis elle pèse aussi du fait qu'elle introduit, elle développe des pratiques, elle développe des pratiques et en l'occurrence des services dématérialisés de gestion de copropriété qui bousculent nos deux principaux groupes. et en l'occurrence, des services dématérialisés de gestion de copropriété qui bousculent nos deux principaux groupes, segments du professionnel qui sont les indépendants, du professionnel qui sont les indépendants et les nouveaux entrants. et les nouveaux entrants. Alors, Alors, l'enquête qu'on a réalisée en Ile-de-France, l'enquête qu'on a réalisée, en Ile-de-France, donc à hauteur des cabinets, à hauteur des cabinets, à cette échelle-là, elle a permis de confirmer que nos syndiques, à cette échelle-là, elle a permis de confirmer que nos syndics, les syndiques en tout cas qu'on avait interrogés, les syndics en tout cas qu'on avait interrogés, invoquaient très spontanément leur appartenance à un segment, invoquaient très spontanément leur appartenance à un segment, leur segment d'appartenance, leur segment d'appartenance, pour se positionner au sein du groupe professionnel et qu'ils revendiquaient même très clairement des cultures et des pratiques très différentes. pour se positionner au sein du groupe professionnel et qu'ils revendiquaient même très clairement des cultures et des pratiques très différentes. Ceci dit, Ceci dit, d'un côté, d'un côté, ils tendent à opérer une segmentation beaucoup plus fine et évoquent par exemple des catégories hybrides de syndic entre groupes et indépendants par exemple, ils tendent à opérer une segmentation beaucoup plus fine et évoquent par exemple des catégories hybrides de syndic entre groupe et indépendant par exemple, ainsi que des lignes de partage internes à l'heure. ainsi que des lignes de partage internes à leur segment. à leur segment, Ces lignes de partage envoyant essentiellement à la concurrence qui sévit au sein du marché de la gestion de copropriété. ces lignes de partage renvoyant évidemment essentiellement à la concurrence qui sévit au sein du marché de la gestion de coprépriété. Et puis de l'autre côté, Ce côté, nos syndicats, nos syndicats, et c'est le principal résultat que je vais illustrer aujourd'hui, et c'est le principal résultat que je vais illustrer aujourd'hui, témoignent de problématiques communes, témoignent de problématiques communes, quels que soient leurs segments d'appartenance, quels que soient leurs segments d'appartenance, ils sont en quelque sorte unis par une sorte de communauté de sorts sur laquelle ils nous apparaissent. ils sont en quelque sorte unis par une sorte de... communauté de sort sur laquelle il nous apparaît assez utile de nous attarder aujourd'hui, assez utile de nous attarder aujourd'hui dans la perspective d'embarquer les syndicats, dans la perspective d'embarquer les syndicats, de mieux les accompagner dans la mise en œuvre des politiques publiques qui visent les copropriétés, de mieux les accompagner dans la mise en œuvre des politiques publiques qui vivent l'écopropriété, leur bonne gestion et notamment, leur bonne gestion et notamment évidemment leur rénovation énergétique. évidemment, leur rénovation énergétique. Alors, Alors, cette communauté de sort, cette communauté de sort, de pratiques, de pratiques, d'enjeux, d'enjeux, de problématiques, de problématiques, elle réunit en particulier les indépendants et les groupes et je me focaliserai donc sur ces deux segments-là aujourd'hui. elle réunit en particulier les indépendants et les groupes, et je me focaliserai donc sur ces deux segments-là aujourd'hui. En l'occurrence, En l'occurrence, il nous apparaît assez clair que les agences des groupes, il nous apparaît assez clair que les agences des groupes, pas moins que les cabinets indépendants, pas moins que les cabinets indépendants, constituent des structures de taille relativement grande. constituent des structures de taille. relativement modeste et surtout à l'équilibre instable, modeste et surtout à l'équilibre instable, à l'équilibre fragile. à l'équilibre fragile. En fait, En fait, leur fonctionnement, leur fonctionnement évidemment profite de l'appui de leur groupe d'appartenance, évidemment, profite de l'appui de leur groupe d'appartenance, mais leur quotidien, mais leur quotidien s'organise à distance du groupe d'appartenance. il s'organise à distance du groupe d'appartenance. Leur identité, Leur identité, elle emprunte évidemment à la marque du groupe, elle emprunte évidemment à la marque du groupe, mais pas seulement, mais pas seulement, elle emprunte aussi à l'état d'esprit du cabinet de proximité que les syndicats revendiquent tous. elle emprunte aussi à l'état d'esprit du cabinet de proximité. que les syndicats revendiquent tous, quel que soit leur ancrage, quel que soit leur ancrage, quelle que soit leur appartenance au segment professionnel d'indépendants ou de groupes. quelle que soit leur appartenance au segment professionnel d'indépendants ou de groupes. Et puis, Et puis, leurs difficultés aux agences des groupes comme aux cabinets indépendants, leurs difficultés aux agences des groupes comme aux cabinets indépendants, eh bien, elles sont d'ordre organisationnel, elles sont d'ordre organisationnel, d'ordre économique et elles renvoient notamment à une claire aussi la vie d'emblée à un problème de turnover important des collaborateurs et un problème de pénurie de l'endroit. d'ordre économique, et elles renvoient notamment, Anne-Claire aussi l'a dit d'emblée, à un problème de turnover important des collaborateurs et un problème de pénurie. de main-d'oeuvre. On pourrait dire d'une certaine manière que les réseaux et les franchises illustrent très bien ces premiers constats. On pourrait dire d'une certaine manière que les réseaux et les franchises illustrent très bien ces premiers constats. En fait, En fait, qu'ils soient assimilés à la catégorie des groupes, qu'ils soient assimilés à la catégorie des groupes comme comme Orpi, Orpi, ou qu'ils soient indépendants comme Saint-Uri 21, ou qu'ils soient indépendants, comme Saint-Uri 21, et bien leurs agences constituent des structures autonomes et au fonctionnement assez proches. leurs agences constituent des structures autonomes et au fonctionnement assez proches. Elles tendent même à appartenir à la catégorie des TPE. Elles tendent même à appartenir à la catégorie des TPE. On n'a pas peur de le dire, c'est un de nos résultats forts. de nos résultats forts. Et à ce titre, Et à ce titre, elles s'attachent à des conditions d'exercice qui s'avèrent assez peu formalisées et qui s'inscrivent souvent dans un cadre, elles s'attachent à des conditions d'exercice qui s'avèrent assez peu formalisées et qui s'inscrivent souvent dans un cadre, je dirais, je dirais, domestique. domestique. Alors concrètement, Alors concrètement, qu'est-ce qui unit l'ensemble des syndics qu'on a pu rencontrer, qu'est-ce qui unit l'ensemble des syndicats qu'on a pu rencontrer, quel que soit leur segment d'appartenance, quel que soit leur segment d'appartenance ? À quoi est-ce qu'ils s'attachent et puis en quoi ils se reconnaissent ? à quoi est-ce qu'ils s'attachent et puis en quoi ils se reconnaissent ? Alors d'abord, Alors d'abord, les syndics, les syndicats, ils sont attachés à la figure du cabinet familial. ils sont... attachés à la figure du cabinet familial. Et je dirais même plus, Et je dirais même plus, les cabinets d'origine familiale constituent la catégorie la plus nombreuse. les cabinets d'origine familiale constituent la catégorie la plus nombreuse. On en retrouve y compris chez les groupes et notamment au sein des réseaux tels Corpi dont le modèle de coopérative repose sur l'association d'agences autonomes qui pour certaines sont d'origine familiale. On en retrouve y compris chez les groupes et notamment au sein des réseaux tels Corpi dont le modèle de coopérative repose sur l'association d'agences autonomes qui pour certaines sont d'origine familiale. On en retrouve aussi dans les agences des grands groupes qui sont souvent... On en retrouve aussi dans les agences, les grands groupes qui sont souvent issus de rachats et notamment du rachat. issus de rachats et notamment du rachat d'affaires familiales. Deuxièmement, Deuxièmement, la gestion de copropriété reste une affaire de famille. la gestion de copropriété reste une affaire de famille dans bien des cas. Dans bien des cas, quand les cabinets ne se transmettent pas de père en fils, Quand les cabinets ne se transmettent pas de père en fils, ils impliquent des membres de la famille, ils impliquent des membres de la famille, des parents, des parents, des enfants, des enfants, des conjoints, des conjoints, des cousins, des cousins, sinon des proches, sinon des proches, des amis ou des enfants d'amis. des amis ou des enfants d'amis. et je voudrais faire remarquer que même les créations récentes, et je voudrais faire remarquer que même les créations récentes, elles sont moins nombreuses que les cabinets qui ont déjà une histoire et souvent qui ont déjà plusieurs vies au moment où on les rencontre elles sont moins nombreuses que les cabinets qui ont déjà une histoire et souvent qui ont déjà plusieurs vies au moment où on les rencontre, Et bien même les créations récentes, et bien même les créations récentes, elles peuvent répondre à un projet familial. elles peuvent répondre à un projet familial. Et les rachats qui sont également très fréquents chez les indépendants, Et les rachats, qui sont également très fréquents chez les indépendants, il faut absolument le souligner, il faut absolument les souligner. ça va un peu contre les idées toutes faites, contre les idées toutes faites, et bien ils peuvent s'envisager également en famille. ils peuvent s'envisager également en famille, ce qui renvoie de nouveau à cette figure de la Ce qui renvoie de nouveau à cette figure de la TPE, TPE à laquelle, d'une manière ou d'une autre, à laquelle d'une manière ou d'une autre, il nous semble qu'on peut associer les cabinets de gestion de propriétés de manière assez générale. il nous semble qu'on peut associer les cabinets de gestion de copropriété de manière assez générale. Et puis enfin, lorsque la famille n'est pas une ressource, Et puis enfin, lorsque la famille n'est pas une ressource pour le cabinet, pour le cabinet, elle est un état d'esprit, elle est un état d'esprit, un état d'esprit que tous partagent, C'est un état d'esprit que tous partagent, je l'ai dit d'emblée, je l'ai dit d'emblée, agence des groupes et cabinet indépendant. agences, groupes et cabinets indépendants. Et quand on renvoie cet état d'esprit... Et quand on renvoie cet état d'esprit, en fait remarque un peu son attachement à la relation de proximité, on marque un peu son attachement à la relation de proximité, que ce soit avec les membres de l'équipe, que ce soit avec les membres de l'équipe, mais aussi évidemment avec les copropriétaires des immeubles gérés. mais aussi évidemment avec les copropriétaires des immeubles gérés. Ensuite, Ensuite, les syndics, les syndicats, ils campent sur des pratiques qui nous apparaissent assez communes pour constituer leur portefeuille, ils campent sur des pratiques qui nous apparaissent assez communes pour constituer leur portefeuille, ce qui est au cœur. ce qui est au cœur de l'activité des agences. de l'activité des agences et ils rencontrent des difficultés également communes pour gérer ces portefeuilles. Merci. Et ils rencontrent des difficultés également communes pour gérer ces portefeuilles. Premièrement, Premièrement, ils construisent leur portefeuille sur le critère de la proximité. ils construisent leur portefeuille sur le critère de la proximité, d'une proximité d'abord géographique, D'une proximité d'abord géographique, d'une proximité aux copropriétés, d'une proximité aux copropriétés, mais aussi au lieu de vie des collaborateurs, mais aussi au lieu de vie des collaborateurs pour assurer la présence dans les immeubles, pour assurer la présence dans les immeubles, qui étaient... qui est essentiel au métier, essentielles au métier, sans temps de transport qui est nécessaire. sans temps de transport tout à fait excessif. De ce point de vue, De ce point de vue, ce qu'on peut comprendre, ce qu'on peut comprendre, saisir, saisir, c'est que le territoire d'implantation du cabinet a une empreinte très forte sur le portefeuille, c'est que le territoire d'implantation du cabinet, il a une empreinte très forte sur le portefeuille, sur ses caractéristiques physiques et sur la sociologie des copropriétés gérées. sur ses caractéristiques physiques et sur la sociologie des copropriétés gérées. Par ailleurs, Par ailleurs, la proximité... la proximité n'est pas seulement géographique, pas seulement géographique, elle est aussi affective, elle est aussi affective, culturelle, culturelle, voire communautaire. voire communautaire. En fait, il nous est apparu assez évident que nos syndicats étaient attachés, il nous est apparu assez évident que nos syndicats étaient attachés, alors pas forcément à toutes leurs copropriétés, alors pas forcément à toutes leurs copropriétés, ils en ont un bon nombre qui leur posent de nombreuses difficultés, ils en ont un bon nombre qui leur posent de nombreuses difficultés, mais à un certain nombre de propriétaires. mais à un certain nombre de propriétaires. En tout cas, En tout cas, ils mettent beaucoup de cœur à gérer les copropriétés, ils mettent beaucoup de cœur à gérer les copropriétés et d'autant plus lorsqu'ils y sont attachés que... et d'autant plus lorsqu'ils y sont attachés, parce qu'il y a une histoire commune, Parce qu'il y a une histoire commune, il y a du temps, il y a du temps, il y a de l'interrelation. il y a de l'interrelation, il y a de l'interconnaissance. il y a de l'interconnaissance et en gros de l'intuitu personnel, Et en gros, de l'intuitu personnel, qui est une valeur qui est revendiquée par l'ensemble des syndicats rencontrés, qui est une valeur qui est revendiquée par l'ensemble des syndicats rencontrés, qu'ils soient indépendants ou qu'ils appartiennent à des groupes. qu'ils soient indépendants ou qu'ils appartiennent à des groupes. Donc au final, Donc au final, les portefeuilles de nos syndicats, les portefeuilles de nos... syndiques. Ils sont assez divers, ils sont assez divers, ils sont globalement assez divers, ils sont globalement assez divers, ils recouvrent une très grande diversité de typologies, ils recouvrent une très grande diversité de typologie, de sociologie, de sociologies, etc. etc. etc. Ceci étant dit, Ceci étant dit, et ça nous apparaît assez important de le souligner, et ça nous apparaît assez important de le souligner, il se trouve que ces portefeuilles accordent quand même une place en général assez marginale à un certain nombre de copropriétés, il se trouve que ces portefeuilles accordent quand même une place en général assez marginale à un certain nombre de copropriétés. Je pense en particulier aux petites copropriétés et aux copropriétés... je pense en particulier aux petites copropriétés et aux copropriétés en difficulté, en difficulté, sauf pour une poignée de syndic qui, sauf pour une poignée de syndic qui, dans ce cas, dans ce cas, font alors un véritable engagement de gérer ces copropriétés qui sont en général jugées assez peu rentables et très complexes. font alors un véritable engagement de gérer ces copropriétés qui sont en général jugée assez peu rentable et très complexe.

  • Speaker #1

    Claire, excusez-moi, trois minutes, ça vous va pour conclure ?

  • Speaker #3

    Allez plus vite. Comment les syndicats recrutent les copropriétés ? Comment les syndic recrutent les copropriétés ? Ils ne prospectent pas, Ils ne prospectent pas, vous le savez. vous le savez. Pas même dans les groupes. Pas même dans les groupes, en gros l'idée c'est que les campagnes de marketing des groupes par exemple, En gros, les campagnes de marketing des groupes, par exemple, elles sont réalisées d'en haut, elles sont réalisées d'en haut, elles ne sont pas mentionnées comme source de relation et sont plutôt évoquées pour entrer en relation avec les copropriétés, elles ne sont pas mentionnées comme source de relations. Ils sont plutôt éloignés. évoquer pour entrer en relation avec les copropriétés, pour les recruter, pour les recruter, le bouche-à-oreille et le relationnel. le bouche à oreille et le relationnel. Il y a une question de taille qui est jusqu'à quel point est-ce qu'il faut recruter des propriétés, Il y a une question de taille qui est jusqu'à quel point est-ce qu'il faut recruter des propriétés, est-ce qu'il faut croître ou est-ce qu'il ne faut pas croître ? est-ce qu'il faut croître ou est-ce qu'il ne faut pas croître ? En fait, En fait, on a une sorte de dilemme pour tous, on a une sorte de dilemme pour tous, indépendant, indépendant, groupe, groupe, qui tourne autour de la très très forte corrélation qui existe entre la taille de l'équipe et la taille du portefeuille, qui tourne autour de la très très forte corrélation qui existe entre la taille de l'équipe et la taille du portefeuille. et autour du fait que pour développer un portefeuille de copropriété, autour du fait que pour développer un portefeuille de copropriété, il faut développer son équipe, il faut développer son équipe, alors même qu'il est notoire que le turnover des collaborateurs marque. alors même qu'il est notoire que le turnover des collaborateurs marque de manière très fréquente la vie de ces structures qui sont les cabinets et les agences de copropriété, de manière très fréquente la vie de ces structures qui sont les cabinets et les agences de copropriété. Et par ailleurs que le marché est marqué par une très très grande pénurie de compétences. et par ailleurs que le marché est marqué par une très grande pénurie de compétences. les syndicats reviennent tous sur ce point absolument central. Les syndics reviennent tous sur ce point absolument central. Du coup pour beaucoup l'enjeu c'est finalement moins de croître que de maintenir son portefeuille, Du coup, pour beaucoup, l'enjeu, c'est finalement moins de croître que de maintenir son portefeuille, que de maintenir son équilibre. que de maintenir son équilibre. En gros... En gros, c'est de maintenir un équilibre qui s'avère souvent assez instable, c'est de maintenir un équilibre qui s'avère souvent assez instable, souvent assez fragile. souvent assez fragile. Alors je vais essayer d'aller plus loin en prenant des raccourcis. Alors, je vais essayer d'aller plus loin en prenant des raccourcis. Et peut-être vous dire aussi ce qui constitue la singularité.

  • Speaker #1

    Et peut-être nous dire aussi ce qui... Ce qui constitue la singularité de l'Île-de-France.

  • Speaker #3

    de l'île de France et vous êtes une spécialiste de ces questions qu'est-ce qui vous a étonné en quelque sorte quelles ont été pour vous les découvertes dans cet élément vraiment négatif

  • Speaker #1

    Et vous êtes une spécialiste de ces questions. Qu'est-ce qui vous a étonné en quelque sorte ? Quelles ont été pour vous les découvertes et les éléments vraiment nouveaux qui ont apporté ce travail de recherche ?

  • Speaker #3

    qui ont apporté ce travail de recherche. Alors, Alors, quant aux spécificités de l'Île-de-France, quant aux spécificités de l'Île-de-France, à l'heure actuelle, à l'heure actuelle, étant donné qu'on n'a pas eu l'occasion d'enquêter ailleurs, étant donné qu'on n'a pas eu l'occasion d'en prêter ailleurs, je ne pourrais pas en dire grand-chose. je ne pourrais pas en dire grand-chose. Je pense qu'aucune d'entre nous ne pourrait en dire grand-chose si ce n'est au-delà des idées toutes faites. Je pense qu'aucune d'entre nous ne pourrait en dire grand-chose, si ce n'est au-delà des idées toutes faites. Alors, évidemment, l'Île-de-France se distingue par sa taille hors normes. Alors, évidemment, l'Île-de-France se distingue par sa taille hors normes. C'est un marché énorme. C'est un marché énorme. C'est un marché très éclaté, marché très éclaté, mais pas moins qu'un certain nombre de régions. mais probablement pas moins. qu'un certain nombre de régions, quoiqu'on a souligné, On a souligné, enfin que nos interlocuteurs ont souligné en phase macro le fait que certaines régions étaient marquées par une très très forte concentration de la gestion copropriété, nos interlocuteurs ont souligné en phase macro le fait que certaines régions étaient marquées par une très forte concentration de la gestion de copropriété, par un assèchement de l'offre et par sa concentration autour notamment de grands groupes. par un assèchement de l'offre et par sa concentration autour notamment... de grands groupes. Et puis après, Et puis après, voilà... la distinction entre l'Île-de-France et d'autres régions, La distinction entre l'île de France et notre région peut être marquée sur les caractéristiques d'éco-propriété en certains lieux, elle peut être marquée sur les caractéristiques d'éco-propriétés en certains lieux, sur la sociologie d'éco-propriétaire, sur la sociologie des co-propriétaires, sur des pratiques tarifaires également. sur des pratiques tarifaires également. On nous a souvent dit que le service se facturait beaucoup plus cher en île de France qu'en province, On nous a souvent dit que... Le service se facturait beaucoup plus cher en Ile-de-France qu'en province, mais on n'a pas eu l'occasion de le vérifier puisque nous nous sommes penchés sur les pratiques tarifaires propres au syndic qu'on a rencontré. mais on n'a pas eu l'occasion de le vérifier puisque nous nous sommes penchés sur les pratiques tarifaires propres au syndic qu'on a rencontré en Ile-de-France. en Ile-de-France. Donc voilà ce qu'on pourrait en dire. Voilà ce qu'on pourrait en dire. Et quant au principal résultat, Quant au principal résultat, il tient vraiment, il tient vraiment à cette communauté de sort et à l'étroitesse de ces équipes, je dirais, à cette... communauté de sort et à l'étroitesse de ces équipes, à la petite taille des équipes de gestion de copropriété, la petite taille des équipes de gestion de copropriété, à la fragilité et à l'instabilité de leur équilibre. à la fragilité et à l'instabilité de leur équilibre. En gros... Pour, alors si on veut du coup faire la transition avec l'engagement des syndicats de copropriété dans la mise en œuvre des politiques publiques, pour, si on veut faire la transition avec l'engagement des syndicats de propriété dans la mise en œuvre des politiques publiques, telles que la gestion de copropriété en difficulté, telle que la gestion de propriété en difficulté, telle que la rénovation énergétique, telle que la rénovation énergétique, nous ce qu'on invite à considérer, nous, ce qu'on invite à considérer, c'est que s'engager dans une rénovation énergétique, c'est que s'engager dans une rénovation énergétique, par exemple, par exemple, c'est bousculer un équilibre qui est déjà un peu instable, c'est bousculer un équilibre qui est déjà un peu instable, un peu fragile. un peu fragile, c'est mobiliser des compétences qu'on n'a pas. C'est mobiliser des compétences. qu'on n'a pas forcément. pas forcément, C'est faire grossir une équipe alors qu'on n'en a pas forcément les moyens, c'est faire grossir une équipe, alors qu'on n'a pas forcément les moyens, compte tenu de ce problème de turnover, compte tenu de ce problème de turnover, ce problème d'attractivité du métier, ce problème d'attractivité du métier, ce problème de pénurie des compétences, ce problème de pénurie des compétences. Et il nous semble qu'en fait cette réalité-là, et voilà, il nous semble qu'en fait cette réalité-là, elle doit être absolument prise en compte pour mieux embarquer, elle doit être absolument prise en compte pour mieux embarquer, pour mieux accompagner les syndicats de copropriété dans la mise en œuvre de politiques. pour mieux accompagner les syndicats de copropriété dans la mise en œuvre de politiques publiques.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #3

    Merci, merci Pierre,

  • Speaker #1

    merci Claire.

  • Speaker #3

    on y reviendra pendant un moment.

  • Speaker #1

    On y reviendra pendant la partie débat et puis en dialogue avec nos autres intervenants. Alors, Francisca, tu voulais apporter quelques éléments complémentaires en reprenant le fil du PowerPoint ?

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #4

    ça va être très vite.

  • Speaker #3

    Donc, peut-être juste très rapidement pour faire la transition justement avec les deux autres intervenants.

  • Speaker #4

    Donc, peut-être juste très rapidement pour faire la transition justement avec... Avec les deux autres intervenants,

  • Speaker #3

    Alors, on l'a répété, les filles rouges, un peu pour nous,

  • Speaker #4

    on l'a répété,

  • Speaker #3

    étaient quand même étudiées.

  • Speaker #4

    le fil rouge pour nous était d'étudier les relations entre syndic et pouvoir acteur public.

  • Speaker #3

    les relations entre syndicats et pouvoirs acteurs publics. Et donc nous, pour l'Institut de la Région,

  • Speaker #4

    Pour l'Institut Paris Région,

  • Speaker #3

    ce qui nous intéresse particulièrement c'est l'échelle territoriale.

  • Speaker #4

    ce qui nous intéresse particulièrement, c'est l'échelle territoriale.

  • Speaker #3

    Et donc sur cette échelle-là,

  • Speaker #4

    Sur cette échelle-là,

  • Speaker #3

    notre constat principal...

  • Speaker #4

    notre constat principal était que les relations entre syndic et...

  • Speaker #3

    c'était que les relations entre syndic et collectivité territoriale étaient en réalité très très faibles.

  • Speaker #4

    et collectivités territoriales étaient en réalité très très faibles. Même s'il y a quelques exceptions qu'on va voir par la suite,

  • Speaker #3

    Même s'il y a quelques exceptions qu'on va voir par la suite,

  • Speaker #4

    mais que globalement, à l'échelle de l'Île-de-France,

  • Speaker #3

    mais que globalement à l'échelle de l'île de France,

  • Speaker #4

    les collectivités territoriales et les acteurs publics,

  • Speaker #3

    les collectivités territoriales et les acteurs publics de manière générale étaient assez peu identifiés comme des interlocuteurs par les cabinets des syndic franciens et surtout pas identifiés comme des partenaires.

  • Speaker #4

    de manière générale, étaient assez peu identifiés comme des interlocuteurs par les cabinets de syndic francisien, et surtout pas identifiés comme des partenaires,

  • Speaker #3

    Eux-mêmes ne se sentaient pas du tout considérés comme des partenaires.

  • Speaker #4

    et eux-mêmes ne se sentaient pas du tout considérés comme... comme des partenaires ou des interlocuteurs qui pourraient être mobilisés par les communes ou les autres collectivités territoriales.

  • Speaker #0

    Notre enquête en Ile-de-France avait un peu aussi pour objectif de comprendre quelles étaient les conditions, Notre enquête en Indique de France avait un peu aussi pour objectif de comprendre quelles étaient les conditions, les capacités à faire des syndics pour s'impliquer dans des politiques publiques, les capacités à faire des syndicats pour s'impliquer dans des politiques politiques, de comprendre quelles étaient finalement les conditions qui allaient freiner ou fatiguer cette implication-là. de comprendre quelles étaient finalement les conditions qui allaient freiner ou faciliter cette implication-là. Et donc autour du croisement de ces deux constats, Et donc autour du croisement de ces deux constats, ils ont essayé de sortir quelques recommandations qui étaient déviées d'action. nous avons essayé de sortir quelques recommandations, quelques léviers d'action. qui nous semblait pertinent pour justement renforcer ces relations entre syndic et collectivité territoriale. qui nous semble pertinent pour justement renforcer ces relations entre syndicats et collectivités territoriales. Et donc, Et donc, il se structure autour des cinq axes que vous voyez ici. il se structure autour des cinq axes que vous voyez ici. Donc peut-être, Donc, peut-être, juste pour dire que le premier point, juste pour dire que le premier point, il semble peut-être moins intuitif, il semble peut-être moins intuitif, parce qu'il ne concerne pas directement les syndic, parce qu'il ne concerne pas directement les syndicats, mais les copropriétaires. mais les copropriétaires. Mais un point qui nous a été beaucoup remonté dans nos échanges, Mais un point qui nous a été beaucoup remonté dans nos échanges, c'était la difficulté... était la difficulté... liées à la faible connaissance par les copropriétaires de leurs droits et de leurs devoirs dans la copropriété et du manque de sensibilisation aussi qui a été réalisé, liées à la faible connaissance par les copropriétaires de leurs droits et de leurs devoirs dans la propriété et du manque de sensibilisation aussi qui a été réalisé, surtout pour les primo-accédants par exemple, surtout pour les primes d'accédant, par exemple, qui se rendaient peu compte en fait dans quoi ils s'embarquaient en achetant dans une copropriété et qui devenaient pas seulement propriétaires mais copropriétaires et que cela s'associait d'un certain nombre d'obligations, qui se rendaient peu compte, en fait, d'en quoi ils s'embarquaient en achetant dans une propriété et qui devenait pas seulement propriétaire, mais copropriétaire, et que cela s'associait à un certain nombre d'obligations, notamment financières, notamment financières, pour payer les charges, pour payer les charges, pour assurer l'entretien. pour assurer l'entretien. pour payer un syndic, pour payer un syndic, etc. etc. Et que finalement, Et que finalement, cette méconnaissance-là de l'importance des charges et de la gestion était aussi un point de tension et de conflit assez important dans les relations entre les syndicats et les copropriétaires, cette méconnaissance-là de l'importance des charges et de la gestion était aussi un point de tension et de conflit assez important dans les relations entre le syndic et les copropriétaires, et en même temps un facteur qui pouvait fragiliser les copropriétaires, et en même temps, un facteur qui pouvait fragiliser les copropriétaires, parce qu'effectivement, parce qu'effectivement, on n'était pas forcément toujours conscients du risque que posaient les employés. on n'était pas forcément toujours conscients du risque que posaient les impayés. Et même, Et même, on nous a cité des exemples de syndicats et de copropriétaires qui étaient assez réticents à mettre en œuvre des procédures de recouvrement de charges. on nous a cité des exemples des copropriétaires qui étaient assez... des syndicats des copropriétaires qui étaient assez réticents à mettre en œuvre des procédures de recouvrement de charges. et qui ne se rendaient pas forcément compte à quel point c'est bloqué tout projet, et qui ne sont pas forcément compte à quel point c'est bloqué du tout tout le projet, tout entretien, tout l'entretien, toute gestion de la copropriété. toute gestion de la copropriété. Donc là on voit qu'aujourd'hui il y a déjà certaines collectivités en Ile-de-France qui sont séduites de ce sujet-là et qui travaillent avec des structures comme les ADIL, Donc là, on voit qu'aujourd'hui, il y a déjà certaines collectivités en Ile-de-France qui sont saisies de ce sujet-là, qui travaillent avec des structures comme les ADIL, les agences départementales d'information pour le logement, les agences départementales d'information pour le logement, aussi avec des associations de protection des copropriétaires comme l'ARC, aussi avec des associations de protection des copropriétaires comme l'ARC, l'Association des responsables de copropriété. l'Association des responsables de copropriété, pour mettre en place des formations. pour mettre en place des formations et justement mieux informer les propriétaires de leurs droits et de leurs devoirs. mieux informer les copropriétaires de leurs droits et de leurs devoirs. Et les syndicats aussi peuvent être associés, Et des syndicats aussi peuvent être associés, parce qu'on a aussi rencontré des syndicats qui justement interviennent aussi dans des formations à destination des copropriétaires. parce qu'on a aussi, pour compter, des syndicats qui justement interviennent aussi dans des formations à destination des groupes propriétaires. Donc là-dessus, Donc là-dessus, sur le deuxième point, sur le deuxième point, alors effectivement, alors effectivement, on s'est rendu compte que là, on s'est rendu compte que là où il existait des relations entre syndicats et prévétivité carrière, oui, il existait des relations entre syndicats et collectivités territoriales. C'était généralement sur des territoires qui s'étaient emparés depuis assez longtemps de la question du parc privé, c'était généralement sur des territoires qui s'étaient emparés depuis assez longtemps de la question du parc privé. de son accompagnement, de son accompagnement, de son observation, de son observation. et qui a du coup aussi cette importance d'associer les syndicats aux dispositifs, et que du coup aussi cette importance d'associer les syndicats aux dispositifs que ce soit pour le redressement des compétences en difficulté ou l'accompagnement de la rénovation énergétique, que ce soit pour le redressement des difficultés ou l'accompagnement de la rénovation énergétique, de les associer aussi en amont à la construction de ces dispositifs parce qu'en réalité les syndicats ils ont des choses à apporter, mais d'associer aussi en amont à la création de ces dispositifs, parce qu'en réalité les syndicats ont des choses à apporter, ils ont des connaissances de leur part, ils ont une connaissance de leur parc, ils connaissent les difficultés et donc ils peuvent aussi être un appart d'informations très précieux pour les collectivités et en même temps les identifier en amont permet aussi de faciliter ensuite le suivi des dispositifs mis en place. ils connaissent les difficultés. et donc ils peuvent aussi être un appart d'informations très précieux pour les collectivités et en même temps les identifier en amont permet aussi de faciliter ensuite le suivi des dispositifs mis en place. Sauf que pour faciliter ces relations-là, Sauf que pour faciliter ces relations-là, les collectivités doivent avoir des interlocuteurs bien identifiés, les collectivités doivent avoir des interlocuteurs bien identifiés, compétents, compétents avec des bonnes connaissances sur la compétitivité, avec des bonnes connaissances sur la copropriété, pour que le syndic sache exactement à qui il peut s'adresser. pour que le syndic sache exactement à qui il peut s'adresser. Et là, Et là, on voit qu'on a parlé beaucoup des difficultés de recrutement qu'on les indique, on a parlé beaucoup des difficultés de recrutement quand on est syndic, mais en réalité, mais en réalité, on voit que ce conseil va beaucoup plus loin. on voit que ce constat va beaucoup plus loin. C'est-à-dire que tous les métiers qui travaillent dans l'accompagnement des copropriétés sont en difficulté de recrutement. C'est-à-dire, en fait, tous les métiers qui travaillent dans l'accompagnement des compétités sont en difficulté de recrutement, Que ce soit dans les collectivités, que ce soit dans les compétités, que ce soit les agences locales de l'énergie du climat, que ce soit les agences locales de l'énergie du climat, que ce soit les opérateurs de l'ANA, que ce soit les opérateurs de l'ANA, que ce soit des bureaux d'études spécialisés dans la copropriété, que ce soit des bureaux d'études spécialisés dans la compétité, parce qu'en fait tout le monde est un peu confronté à ce même manque d'attractivité de la copropriété. parce qu'en fait, tout le monde est un peu confronté à ce même manque d'attractivité de la compétité. On peut notamment citer l'exemple des assemblées générales en soirée. On peut notamment citer l'exemple des assemblées générales en soirée. Donc, Donc au bout d'un moment, évidemment, quand on doit passer la moitié de ces soirées dans les assemblées générales, quand on doit passer la moitié de ses soirées dans l'année dans les assemblées générales, ce n'est pas forcément non plus hyper attractif pour tout le monde. ce n'est pas forcément hyper attractif pour tout le monde. Donc, Il y a aussi cet enjeu de renforcer de manière générale ce qu'on appelait des professionnels de la copropriété, il y a aussi cet enjeu de renforcer d'une manière générale ce qu'on appelait des processionnels de la compétence, qui manquent finalement un peu partout. qui montent finalement un peu partout. Et donc là aussi, Et donc, là aussi, la compétence... la copropriété qui est un peu le parent pauvre aussi dans beaucoup de formations initiales, copropriétaires qui est un peu les parents pauvres aussi dans beaucoup de formations initiales, que ce soit dans les écoles spécialisées sur l'inoublié, que ce soit dans les écoles spécialisées sur l'immobilier, que ce soit dans l'architecture, que ce soit dans l'architecture, que ce soit dans le droit. que ce soit dans le droit, et là, Et là, un besoin aussi de vraiment renforcer cette composante-là dans les formations initiales. on a besoin aussi de vraiment renforcer cette composante-là dans les formations initiales et il y a des initiatives intéressantes qui nous amènent dans le rapport que je ne vais pas expliquer. Des initiatives intéressantes que nous analysons dans le rapport, que je ne vais pas illustrer ici, à Lille, à Lille, à Toulouse par exemple, à Toulouse par exemple, où des fédérations vont bien aussi travailler avec des universités publiques pour créer des courses spécialisées et renforcer justement cette dimension-là. où des fédérations de l'immobilier ont aussi travaillé avec des universités publiques pour créer des courses spécialisées et renforcer justement cette dimension-là. Je ne vais pas détailler tellement les autres points. Donc voilà, je ne vais pas détailler tellement les autres points, peut-être juste sur le dernier qui me semble aussi intéressant que notamment pour les syndicats que nous avons rencontrés qui sont très engagés dans l'accompagnement des compétités dégradées et en difficulté. Peut-être juste sur le dernier qui me semble aussi intéressant, notamment pour les syndicats que nous avons rencontrés qui sont très engagés dans l'accompagnement des copropriétés dégradées et en difficulté. Il y en a un certain nombre qui nous ont témoigné d'un certain sentiment d'isolement, Il y en a un certain nombre qui nous ont témoigné d'un certain sentiment d'isolement où finalement, où finalement, ils ont peu d'occasion pour échanger avec d'autres confrères qui sont spécialisés sur le même type de parc, ils ont peu d'occasion pour échanger avec d'autres confrères qui sont... spécialisés sur le même type de parc et qu'ils aimeraient bien avoir des réseaux d'entraide spécifiquement pour des syndicats qui accompagnent des copropriétés en grande difficulté pour partager aussi les méthodes, et qu'ils aimeraient bien avoir justement des réseaux d'entraide, spécifiquement pour des syndicats qui accompagnent des copropriétés en grande difficulté, pour partager aussi les méthodes, les outils, les outils, les difficultés, les difficultés et je pense que là-dedans aussi les collectivités peuvent avoir un vrai rôle d'animateur de ce genre d'espace d'échange entre syndicats qu'ils ont identifié sur leur territoire. et je pense là-dedans aussi. Les collectivités peuvent avoir un vrai rôle d'animateur de ce genre d'espace d'échange entre syndicats qui ont identifié sur leur territoire et de laisser de l'espace dans les groupes de travail ou les et de laisser de l'espace justement dans les groupes de travail ou les groupes de suivi des dispositifs de redressement pour que les syndicats aussi puissent exprimer leurs besoins et leurs difficultés et avoir ce temps de mise en lien et de mise en relation. dispositifs de redressement pour que les syndicats puissent exprimer leurs besoins et leurs difficultés. et avoir ce temps de lien et de relation. Voilà. Et sinon, Et sinon, vous retrouverez aussi plus en détail l'ensemble de ces propositions dans le rapport. vous retrouvez aussi plus en détail l'ensemble de ces propositions dans le rapport.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Francisca. Francisca. Donc on a la chance d'avoir aujourd'hui un élu, Donc,

  • Speaker #0

    on a la chance d'avoir aujourd'hui un élu,

  • Speaker #1

    M. monsieur Laguilly. Legu, vous êtes adjoint au maire de Noisy-le-Grand, Vous êtes adjoint au maire de Noisy-le-Grand, délégué à la... délégué à l'habitat Ausha directeur foncier au grand projet. Ausha directeur foncier au grand projet vous êtes aussi conseiller territorial à grand paris grand est moisie ses 70 mille habitants grand paris grand est 410 mille habitants dont des collectivités de poids dans Vous êtes aussi conseiller territorial à Grand Paris-Grand Est. Noisy, c'est 70 000 habitants. Grand Paris-Grand Est, 410 000 habitants, donc des collectivités de poids dans l'île de France. l'île de france donner d'abord la parole avant de la passer à laurence chanlois qui est syndic et responsable de l'agent j'avais noté Et donc on va vous donner d'abord la parole avant de la passer à Laurence Chanlois qui est syndic et responsable de l'agence. Alors j'avais noté Foncia Marne-la-Vallée mais bon. Voilà. Voilà. Et vous êtes... Et vous êtes là. Voilà. Voilà. Et donc Et donc, M. M. Ausha, Chamblois, d'abord, d'abord on peut dire que... on peut dire que, Pardon, pardon, M. M. Laguilly, Laguilly, excusez-moi. excusez-moi, M. M. Laguilly, Laguilly, la ville de Noisy-le-Grand est très investie dans l'appui aux copropriétés. la ville de Noisy-le-Grand est très investie. Dans l'appui aux copropriétés, vous travaillez avec les copropriétés. Vous travaillez avec les copropriétés. Donc, est-ce que vous pouvez nous expliquer tout simplement qu'est-ce que vous faites ?

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    tout simplement, qu'est-ce que vous faites ? Quels sont pour vous les enjeux ? Quels sont pour vous les enjeux ? Quels sont les apports de cette relation partenariale avec les syndicats de copropriétés, Quels sont les apports ? de cette relation partenariale avec les syndicats de copropriété, dont dont Foncia ? Foncia.

  • Speaker #3

    Donc, je vais essayer d'être bref,

  • Speaker #2

    Je vais essayer d'être bref parce que je pense que je pourrais parler du sujet pendant des heures.

  • Speaker #3

    parce que je pense que je pourrais parler du sujet pendant des heures. Je vais être bref.

  • Speaker #2

    Je vais être bref.

  • Speaker #3

    Vous savez,

  • Speaker #2

    En fait, tout à l'heure,

  • Speaker #3

    tout à l'heure,

  • Speaker #2

    vous avez parlé de réalité économique.

  • Speaker #3

    vous avez parlé de réalité économique,

  • Speaker #2

    C'est un vrai sujet quand même.

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet quand même.

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    En fait,

  • Speaker #2

    le rapport entre les honoraires perçus en Paris-Intramuros et une ville de province,

  • Speaker #3

    le rapport entre les honoraires perçus en Paris intermuros... et une ville de province,

  • Speaker #2

    petite ville, c'est 1 à 5.

  • Speaker #3

    c'est 1 à 5. Le rapport entre les honoraires en Paris-Intamuros et une ville de banlieue,

  • Speaker #2

    Le rapport entre les honoraires en Paris-Intramuros et une ville de banlieue, enfin un immeuble de banlieue,

  • Speaker #3

    enfin un immeuble de banlieue,

  • Speaker #2

    pardon, c'est 1 à 3.

  • Speaker #3

    c'est 1 à 3.

  • Speaker #2

    Donc ça donne quand même des notions.

  • Speaker #3

    Donc ça donne quand même des notions.

  • Speaker #2

    Alors effectivement,

  • Speaker #3

    Alors effectivement, il y a la taille des immeubles...

  • Speaker #2

    il y a la taille des immeubles, etc.

  • Speaker #3

    On ne va pas rentrer dans les détails,

  • Speaker #2

    On ne va pas rentrer dans les détails, mais ça donne quand même quelques informations.

  • Speaker #3

    mais ça donne quand même quelques informations. Ensuite,

  • Speaker #2

    Ensuite, ce qu'on pourrait dire de ce métier obscur et controversé qu'est le métier de syndic...

  • Speaker #3

    ce qu'on pourrait dire de ce métier obscur et controversé qu'est le métier de syndic,

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    c'est un métier de généraliste.

  • Speaker #3

    c'est un métier de généraliste.

  • Speaker #2

    Et c'est ce qu'on oublie très souvent.

  • Speaker #3

    Et c'est ce qu'on oublie très souvent.

  • Speaker #2

    Donc en fait,

  • Speaker #3

    En fait, il est en face de multiplicité de problèmes.

  • Speaker #2

    il est en face de multiplicité de problèmes, que ça va des relations sociales,

  • Speaker #3

    Ça va des relations sociales,

  • Speaker #2

    des relations techniques,

  • Speaker #3

    des relations techniques,

  • Speaker #2

    des relations économiques.

  • Speaker #3

    des relations économiques.

  • Speaker #2

    Il est aussi pris pour un percepteur.

  • Speaker #3

    Il est aussi pris pour un percepteur.

  • Speaker #2

    Et donc tout ça,

  • Speaker #3

    Et donc, tout ça,

  • Speaker #2

    finalement,

  • Speaker #3

    finalement, ça... ça crée souvent une problématique de relation entre les copropriétaires et l'administrateur de biens.

  • Speaker #2

    ça crée souvent... à une problématique de relation entre les copropriétaires et l'administrateur de biens. Alors les copropriétaires,

  • Speaker #3

    Alors, les copropriétaires,

  • Speaker #2

    en fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    les villes,

  • Speaker #3

    les villes,

  • Speaker #2

    on a,

  • Speaker #3

    on a,

  • Speaker #2

    nous,

  • Speaker #3

    nous,

  • Speaker #2

    travaillé,

  • Speaker #3

    travaillé,

  • Speaker #2

    à tort peut-être,

  • Speaker #3

    à tort peut-être,

  • Speaker #2

    on a travaillé,

  • Speaker #3

    on a travaillé,

  • Speaker #2

    comme de nombreuses associations,

  • Speaker #3

    comme de nombreuses associations,

  • Speaker #2

    à créer un tissu de relation avec les résidents des villes.

  • Speaker #3

    à créer un tissu de relation avec les résidents des villes.

  • Speaker #2

    Donc par exemple,

  • Speaker #3

    Par exemple,

  • Speaker #2

    à Noisilles-le-Grand,

  • Speaker #3

    à Noisy-le-Grand, on a créé un club copro,

  • Speaker #2

    on a créé un club copro, dans lequel on a animé à travers souvent des conseillers syndicaux qui sont investis dans la gestion de leurs copropriétés.

  • Speaker #3

    dans lequel on a animé à travers souvent des conseillers syndicaux, donc... qui sont investis dans la gestion de leur propriété,

  • Speaker #2

    des relations avec la ville et sur différents sujets,

  • Speaker #3

    des relations avec la ville, et sur différents sujets,

  • Speaker #2

    sur l'habitat,

  • Speaker #3

    sur l'habitat,

  • Speaker #2

    sur la rénovation thermique,

  • Speaker #3

    sur la rénovation thermique, sur les problèmes sociaux,

  • Speaker #2

    sur les problèmes sociaux,

  • Speaker #3

    sur les problèmes financiers,

  • Speaker #2

    sur les problèmes financiers,

  • Speaker #3

    sur les problèmes économiques.

  • Speaker #2

    sur les problèmes économiques. Et donc la ville organise des micro-séminaires,

  • Speaker #3

    Et donc, la ville organise des micro-séminaires,

  • Speaker #2

    si je puis dire,

  • Speaker #3

    si je puis dire,

  • Speaker #2

    ou des soirées d'information sur différents sujets,

  • Speaker #3

    ou des soirées d'information sur différents sujets,

  • Speaker #2

    dans lesquels d'ailleurs on invite souvent des syndics.

  • Speaker #3

    dans lesquels, d'ailleurs, on invite souvent des syndics.

  • Speaker #2

    Alors le syndic,

  • Speaker #3

    Alors, le syndic, vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    on a...

  • Speaker #2

    le soir il est pris.

  • Speaker #3

    le soir il est pris, dans la journée aussi.

  • Speaker #2

    dans la journée aussi.

  • Speaker #3

    Donc c'est compliqué,

  • Speaker #2

    Donc c'est compliqué,

  • Speaker #3

    effectivement,

  • Speaker #2

    effectivement, quelquefois,

  • Speaker #3

    quelquefois,

  • Speaker #2

    de faire venir.

  • Speaker #3

    de faire venir.

  • Speaker #2

    Et je parlerai tout à l'heure du gestionnaire.

  • Speaker #3

    Et je parlerai tout à l'heure du gestionnaire. On parlera du sujet du métier.

  • Speaker #2

    On parlera du sujet du métier. C'est quand même une problématique de les faire venir à ce type de réunion.

  • Speaker #3

    C'est quand même une problématique de les faire venir à ce type de réunion.

  • Speaker #2

    Donc la ville,

  • Speaker #3

    Donc la ville, elle a initié avec les copropriétaires des relations d'information,

  • Speaker #2

    elle a initié avec les copropriétaires des relations d'information,

  • Speaker #3

    d'explication des politiques publiques et de tous les enjeux sur l'habitat dégradé,

  • Speaker #2

    d'explication des politiques publiques et de tous les enjeux sur l'habitat dégradé, Sur les petites copro,

  • Speaker #3

    sur les petites copro.

  • Speaker #2

    d'ailleurs sur les petites copro,

  • Speaker #3

    D'ailleurs, sur les petites copropriétés,

  • Speaker #2

    vous l'avez fait signaler tout à l'heure,

  • Speaker #3

    vous l'avez fait signaler tout à l'heure,

  • Speaker #2

    c'est que vous avez noté tout à l'heure,

  • Speaker #3

    c'est que vous avez noté tout à l'heure,

  • Speaker #2

    je crois de mémoire,

  • Speaker #3

    je crois de mémoire,

  • Speaker #2

    que la moitié des copropriétés n'avaient pas de syndic,

  • Speaker #3

    que la moitié des copropriétés n'avaient pas de syndic.

  • Speaker #2

    si j'ai bien noté.

  • Speaker #3

    J'ai bien noté. En fait,

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    c'est souvent des petites copropriétés.

  • Speaker #2

    c'est souvent des petites copropriétés.

  • Speaker #3

    Et ça aussi,

  • Speaker #2

    Et ça aussi c'est un vrai sujet car en fait bien évidemment en Ile-de-France vous pourrez remarquer que l'habitat dégradé il est souvent dans les petits ensembles et les immeubles qui ne sont pas réhabilités thermiquement par exemple c'est souvent des petites copropriétés avec

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet, car en fait... En fait, bien évidemment, en Ile-de-France, vous pourrez remarquer que l'habitat dégradé, il est souvent dans les petits ensembles. Et les immeubles qui ne sont pas réhabilités thermiquement, par exemple, c'est souvent des petites copropriétés avec des vraies problématiques.

  • Speaker #2

    des vraies problématiques et en fait ça va un petit peu de pair,

  • Speaker #3

    Et en fait, ça va un petit peu de pair.

  • Speaker #2

    c'est qu'en fait en face il n'y a pas forcément d'administrateur de biens ou de syndic et vous avez des bénévoles,

  • Speaker #3

    En fait, en face, il n'y a pas forcément d'administrateur de biens ou de syndic. Et vous avez des bénévoles, vous avez peut-être des petits cabinets qui délaissent un peu les petites copropriétés,

  • Speaker #2

    vous avez peut-être des petits cabinets qui délaissent un peu les petites copropriétés, vous l'avez dit tout à l'heure.

  • Speaker #3

    vous l'avez vu tout à l'heure. Donc ça,

  • Speaker #2

    Donc ça, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet.

  • Speaker #2

    Et nous,

  • Speaker #3

    Et nous,

  • Speaker #2

    on a beaucoup travaillé aussi dans notre club à essayer de faire venir ces gens.

  • Speaker #3

    on a beaucoup travaillé aussi dans notre club. à essayer de faire venir ces gens. Alors là,

  • Speaker #2

    Alors là, pour les coups,

  • Speaker #3

    pour les coups, c'est difficile de les mobiliser parce qu'ils ne sont pas organisés,

  • Speaker #2

    c'est difficile de les mobiliser parce qu'ils ne sont pas organisés.

  • Speaker #3

    il n'y a pas de conseil syndical.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de conseil syndical.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #2

    Donc en fait,

  • Speaker #3

    en fait, il faut essayer de les connaître,

  • Speaker #2

    il faut essayer de les connaître,

  • Speaker #3

    de les découvrir.

  • Speaker #2

    de les découvrir. Donc c'est toute une organisation amenée par les agents-villes.

  • Speaker #3

    Donc, c'est toute une organisation amenée par les agents-villes.

  • Speaker #2

    Et en fait,

  • Speaker #3

    Et en fait,

  • Speaker #2

    c'est compliqué,

  • Speaker #3

    c'est compliqué, c'est chronophage et ça prend énormément de temps.

  • Speaker #2

    c'est chronophage. Et ça prend énormément de temps. Et en fait,

  • Speaker #3

    Et en fait,

  • Speaker #2

    aujourd'hui,

  • Speaker #3

    aujourd'hui,

  • Speaker #2

    on peut...

  • Speaker #3

    on peut quand même estimer.

  • Speaker #2

    On peut quand même estimer, alors nous on n'a pas beaucoup d'habitats dégradés sur notre commune,

  • Speaker #3

    Alors nous, on n'a pas beaucoup d'habitats dégradés sur notre commune,

  • Speaker #2

    c'est une ville assez récente,

  • Speaker #3

    c'est une ville assez récente.

  • Speaker #2

    mais on peut imaginer des villes qui ont des vraies difficultés à mobiliser ses copropriétaires sur les enjeux de la réhabilitation thermique ou de l'habitat dégradé des petites copropriétés.

  • Speaker #3

    Mais on peut y aller. imaginer des villes qui ont des vraies difficultés à mobiliser ses copropriétaires sur les enjeux de la réhabilitation thermique ou de l'habitat dégradé des petites copropriétaires.

  • Speaker #2

    Alors ensuite,

  • Speaker #3

    Alors, ensuite,

  • Speaker #2

    la grande difficulté,

  • Speaker #3

    la grande difficulté,

  • Speaker #2

    vous l'avez dit,

  • Speaker #3

    vous l'avez dit,

  • Speaker #2

    il y a quand même une...

  • Speaker #3

    il y a quand même une...

  • Speaker #2

    Donc le métier,

  • Speaker #3

    Donc, le métier,

  • Speaker #2

    c'est un peu concentré.

  • Speaker #3

    c'est un peu concentré et puis finalement,

  • Speaker #2

    Puis finalement, après,

  • Speaker #3

    après,

  • Speaker #2

    les indépendants ont peut-être repris la part du marché.

  • Speaker #3

    les indépendants ont peut-être repris la part du marché,

  • Speaker #2

    Je vous l'ai dit tout à l'heure.

  • Speaker #3

    vous l'avez dit tout à l'heure.

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    En fait,

  • Speaker #2

    dans les groupes,

  • Speaker #3

    dans les groupes,

  • Speaker #2

    quand même,

  • Speaker #3

    quand même,

  • Speaker #2

    il y a un back-office.

  • Speaker #3

    il y a un back-office,

  • Speaker #2

    Il y a une véritable formation.

  • Speaker #3

    il y a une véritable formation,

  • Speaker #2

    Il y a un suivi des collaborateurs qu'on a quand même moins chez les indépendants.

  • Speaker #3

    il y a un suivi des collaborateurs qui... qu'on a quand même moins chez les indépendants, même si le patron familial,

  • Speaker #2

    Même si le patron familial,

  • Speaker #3

    vous avez fait remarquer la particularité de cette profession,

  • Speaker #2

    vous avez fait remarquer la particularité de cette profession. En fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    il s'implique certainement,

  • Speaker #3

    il s'implique certainement, mais je veux dire,

  • Speaker #2

    mais je veux dire, mener son entreprise,

  • Speaker #3

    mener son entreprise,

  • Speaker #2

    mener ses collaborateurs,

  • Speaker #3

    mener ses collaborateurs,

  • Speaker #2

    les former lui-même,

  • Speaker #3

    les former lui-même, c'est toute une organisation qui est compliquée.

  • Speaker #2

    c'est toute une organisation qui est compliquée. Et donc là,

  • Speaker #3

    Et donc là,

  • Speaker #2

    je pense qu'il y a des enjeux qui sont quand même différents entre les groupes qui ont ce back-office et les indépendants qui ne l'ont pas forcément,

  • Speaker #3

    je pense qu'il y a des enjeux qui sont quand même différents entre les groupes qui font ce back-office et les indépendants qui ne l'ont pas forcément,

  • Speaker #2

    même s'ils font partie d'organismes professionnels.

  • Speaker #3

    même s'ils font partie d'organismes professionnels,

  • Speaker #2

    C'est quand même difficile des fois de toucher celui qui gère l'immeuble,

  • Speaker #3

    c'est quand même difficile des fois de toucher celui qui gère l'immeuble et j'y reviendrai tout à l'heure,

  • Speaker #2

    j'y reviendrai tout à l'heure,

  • Speaker #3

    le gestionnaire de copropriété parce que vous avez quelquefois de la formation sur les patrons mais pas forcément ça descend pas forcément en bas sur celui qui gère finalement un portefeuille et qui va gérer le quotidien avec les copropriétaires donc

  • Speaker #2

    le gestionnaire de copropriété. Parce que vous avez quelques fois de la formation sur les patrons, mais pas forcément, ça ne descend pas forcément en bas sur celui qui gère finalement un portefeuille et qui va gérer le quotidien avec les copropriétaires. Donc là aussi,

  • Speaker #3

    là aussi un véritable enjeu je pense que nous ville,

  • Speaker #2

    un véritable enjeu, je pense que nous, ville, on avait commencé à initier des relations avec les syndicats à travers des ateliers de formation,

  • Speaker #3

    on avait commencé à initier des relations avec les syndicats à travers des ateliers de formation, notamment sur la réhabilitation thermique des propriétés.

  • Speaker #2

    notamment sur la réhabilitation thermique des copropriétaires.

  • Speaker #3

    On peut imaginer que quand on a fait ces formations,

  • Speaker #2

    On peut imaginer que quand on a fait ces formations,

  • Speaker #3

    on l'a fait finalement avec des patrons d'agence,

  • Speaker #2

    on l'a fait finalement avec des patrons d'agence ou des représentants de groupe,

  • Speaker #3

    des représentants de groupe, mais ce serait nécessaire d'avoir une vraie animation avec ceux qui sont au quotidien en face des clients,

  • Speaker #2

    mais ça serait nécessaire d'avoir une vraie animation avec ceux qui sont au quotidien en face des clients,

  • Speaker #3

    c'est-à-dire les gestionnaires de propriétés ou les principaux de propriétés.

  • Speaker #2

    c'est-à-dire les gestionnaires de copropriété ou les principaux de copropriété. Enfin,

  • Speaker #3

    et,

  • Speaker #2

    et,

  • Speaker #3

    pas ou,

  • Speaker #2

    pas ou,

  • Speaker #3

    et.

  • Speaker #2

    et.

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #3

    les axes qu'on pourrait dire sur comment faire pour effectivement les impliquer et les amener dans ces politiques publiques.

  • Speaker #2

    les axes qu'on pourrait dire sur... Comment faire pour effectivement les impliquer et les amener dans ces politiques publiques ? Alors vous l'avez dit,

  • Speaker #3

    Alors, vous l'avez dit,

  • Speaker #2

    il y a ce problème de temps,

  • Speaker #3

    il y a ce problème de temps.

  • Speaker #2

    c'est vraiment un problème qui est une vraie tracasserie dans cette profession.

  • Speaker #3

    C'est vraiment un problème qui est une vraie tracasserie dans cette profession.

  • Speaker #2

    C'est qu'ils sont tellement multi-azimuts et généralistes,

  • Speaker #3

    C'est qu'ils sont tellement multi-azimuts et généralistes, je l'ai dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    je l'ai dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    que c'est une fois difficile de prendre du temps pour aller faire de la réhabilitation. ...

  • Speaker #2

    que c'est des fois difficile de prendre du temps pour aller faire de la réhabilitation. La réhabilitation c'est quoi ?

  • Speaker #3

    C'est quoi ? C'est des travaux.

  • Speaker #2

    C'est des travaux.

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    Là moi j'ai un exemple d'une copropriété de 400 logements.

  • Speaker #3

    j'ai un exemple d'une copropriété de 400 logements. On a mis 10 ans à sortir d'un pop-up puis d'un no-pa.

  • Speaker #2

    On a mis 10 ans à sortir d'un pop-up puis d'un OPA. Vous imaginez,

  • Speaker #3

    Vous imaginez,

  • Speaker #2

    le gestionnaire a déjà changé trois fois,

  • Speaker #3

    le gestionnaire a déjà changé trois fois, le patron a le même.

  • Speaker #2

    le patron elle-même.

  • Speaker #3

    Mais en fait,

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est un casse-tête avec une réglementation qui n'arrête pas de changer.

  • Speaker #3

    c'est un casse-tête avec une réglementation qui n'arrête pas de changer. Et donc,

  • Speaker #2

    Et donc, en fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    ça,

  • Speaker #3

    ça, c'est le vrai enjeu.

  • Speaker #2

    c'est des vrais enjeux. Je pense que la ville doit être formatrice sur ces sujets avec l'État,

  • Speaker #3

    Je pense que la ville doit être formatrice sur ces sujets avec l'État, sur ces problématiques.

  • Speaker #2

    sur ces problématiques avec l'ANA et puis avec tous les partenaires qui sont sur l'habitat.

  • Speaker #3

    l'ANA et puis avec tous les partenaires qui sont sur l'habitat.

  • Speaker #2

    Donc ce qu'on va certainement initier prochainement,

  • Speaker #3

    Donc, ce qu'on va certainement initier prochainement, on a commencé à l'initier,

  • Speaker #2

    on a commencé à l'initier,

  • Speaker #3

    c'est d'animer un club syndic.

  • Speaker #2

    c'est d'animer un club syndic.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #2

    Donc nous ce qu'on voudrait c'est faire en sorte que ces gestionnaires prennent un peu de temps.

  • Speaker #3

    nous, ce qu'on voudrait, c'est faire en sorte que ces gestionnaires prennent un peu de temps.

  • Speaker #2

    Alors peut-être dans le cadre de leur formation,

  • Speaker #3

    Alors, peut-être dans le cadre de leur formation,

  • Speaker #2

    vous savez que les administrateurs de biens,

  • Speaker #3

    vous savez que les administrateurs de biens,

  • Speaker #2

    les syndics professionnels,

  • Speaker #3

    les syndic professionnels,

  • Speaker #2

    ils ont une obligation de formation professionnelle.

  • Speaker #3

    ils ont une obligation de formation professionnelle.

  • Speaker #2

    Alors dans les groupes,

  • Speaker #3

    Alors, dans les groupes,

  • Speaker #2

    c'est souvent dirigé par le back-office,

  • Speaker #3

    c'est souvent ... dirigé par le back-office.

  • Speaker #2

    mais après vous avez des systèmes qui permettent de faire la formation.

  • Speaker #3

    Après, vous avez des systèmes qui permettent de faire la formation.

  • Speaker #2

    Et nous,

  • Speaker #3

    Nous, Ville,

  • Speaker #2

    Ville,

  • Speaker #3

    je pense qu'on va chercher à trouver le moyen d'aller les rencontrer à cette époque-là,

  • Speaker #2

    je pense qu'on va chercher à trouver le moyen d'aller les rencontrer à cette époque-là,

  • Speaker #3

    si je puis dire,

  • Speaker #2

    si je puis dire,

  • Speaker #3

    dans leurs obligations de formation,

  • Speaker #2

    dans leurs obligations de formation.

  • Speaker #3

    et donc de créer un...

  • Speaker #2

    Et donc de créer un... d'initier le club à travers cette formation.

  • Speaker #3

    d'initier le club à travers cette formation.

  • Speaker #2

    Donc les sujets qui seront traités,

  • Speaker #3

    Donc, les sujets qui seront traités, c'est quand même la problématique de l'éco-propriété,

  • Speaker #2

    c'est quand même la problématique de la petite copropriété,

  • Speaker #3

    j'en ai parlé tout à l'heure,

  • Speaker #2

    j'en ai parlé tout à l'heure,

  • Speaker #3

    de l'habitat dégradé,

  • Speaker #2

    de l'habitat dégradé. d'écopropriétés en difficulté,

  • Speaker #3

    d'éco-propriété en difficulté. ça c'est un sujet,

  • Speaker #2

    ça c'est un sujet,

  • Speaker #3

    et puis de la réhabilitation thermique d'écopropriétés,

  • Speaker #2

    et puis de la réhabilitation thermique d'écopropriétés,

  • Speaker #3

    on en parle depuis le Grenelle,

  • Speaker #2

    on en parle depuis le Grenelle,

  • Speaker #3

    ça commence à faire plus de 30 ans,

  • Speaker #2

    ça commence à faire plus de 30 ans, et on a toujours un nombre d'immeubles qui a une nécessité de se réhabiliter,

  • Speaker #3

    et on a toujours un nombre d'immeubles qui a nécessité de se réhabiliter, avec des enjeux d'étiquettes plutôt

  • Speaker #2

    avec des enjeux d'étiquettes plutôt EFG.

  • Speaker #3

    EFG, et malheureusement,

  • Speaker #2

    Et malheureusement, on a encore beaucoup d'ensembles immobiliers à rénover.

  • Speaker #3

    on a encore beaucoup d'ensemble de lumières à rénover,

  • Speaker #2

    Il y a eu beaucoup de choses de faites dans l'habitat social et beaucoup moins finalement dans l'habitat privé.

  • Speaker #3

    il y a eu beaucoup de choses de faites dans la... l'habitat social et beaucoup moins finalement dans l'habitat privé. Je l'expliquais tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Je l'ai expliqué tout à l'heure. Peut-être qu'effectivement,

  • Speaker #3

    Peut-être qu'effectivement,

  • Speaker #2

    on n'a pas assez associé les professionnels.

  • Speaker #3

    on n'a pas assez associé les professionnels.

  • Speaker #2

    Et encore une fois,

  • Speaker #3

    Encore une fois,

  • Speaker #2

    pour un professionnel,

  • Speaker #3

    pour un professionnel,

  • Speaker #2

    je pense que madame va en parler,

  • Speaker #3

    je pense que madame va en parler,

  • Speaker #2

    mais c'est un vrai stress.

  • Speaker #3

    mais c'est un vrai stress.

  • Speaker #2

    La réhabilitation...

  • Speaker #3

    La réhabilitation,

  • Speaker #2

    Les travaux dans la copropriété,

  • Speaker #3

    les travaux dans la copropriété,

  • Speaker #2

    c'est déjà stressant.

  • Speaker #3

    c'est déjà stressant.

  • Speaker #2

    Mais les travaux,

  • Speaker #3

    Mais les travaux,

  • Speaker #2

    la réhabilitation thermique d'un ensemble immobilier,

  • Speaker #3

    la réhabilitation thermique d'un ensemble immobilier, c'est le parcours du combattant pour un professionnel.

  • Speaker #2

    c'est le parcours du combattant pour un professionnel. Et ça,

  • Speaker #3

    Et ça,

  • Speaker #2

    je pense que les villes ont...

  • Speaker #3

    je pense que les villes ont tout intérêt à les fédérer,

  • Speaker #2

    intérêt à les fédérer,

  • Speaker #3

    à les associer,

  • Speaker #2

    à les associer, à les accompagner surtout pour mener à bien ces réhabilitations,

  • Speaker #3

    à les accompagner surtout pour mener à bien ces réhabilitations.

  • Speaker #2

    alors pas seulement dans les copropriétés en difficulté,

  • Speaker #3

    Alors pas seulement dans les copropriétés en difficulté,

  • Speaker #2

    mais même dans l'ensemble des copropriétés et dans les toutes petites copropriétés pour aller toucher les gens qui finalement ne sont pas gérés ou se gèrent eux-mêmes.

  • Speaker #3

    mais même dans l'ensemble des copropriétés et dans les toutes petites copropriétés pour aller toucher les gens qui finalement ne sont pas gérés ou se gèrent eux-mêmes.

  • Speaker #1

    Est-ce que votre démarche est saine ? Est-ce que votre démarche SM, Est-ce qu'elle est saine à l'intérieur de l'intercommunalité ? est-ce qu'elle SM à l'intérieur de l'intercommunalité ? Est-ce que vous êtes aussi en train de faire des choses ? Est-ce que vous êtes aussi en relation avec d'autres collectivités franciliennes ou d'autres opérateurs ? en relation avec d'autres collectivités franciliennes,

  • Speaker #3

    ou des opérateurs ?

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #3

    Alors, à l'ESSEM,

  • Speaker #2

    elle SM dans le pavillonnaire,

  • Speaker #3

    dans le pavillonnaire,

  • Speaker #2

    j'en parlais tout à l'heure avec le directeur.

  • Speaker #3

    j'en parlais tout à l'heure avec le directeur,

  • Speaker #2

    Dans l'éco-propriété,

  • Speaker #3

    dans les copropriétés,

  • Speaker #2

    en fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    on a...

  • Speaker #3

    on a des dispositifs qui,

  • Speaker #2

    On a des dispositifs qui, finalement,

  • Speaker #3

    finalement,

  • Speaker #2

    ne sont pas encore assez globaux,

  • Speaker #3

    ne sont pas encore assez globaux,

  • Speaker #2

    même au niveau territorial.

  • Speaker #3

    même au niveau territorial.

  • Speaker #2

    Là,

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    je parle de Grand Paris-Grand Est,

  • Speaker #3

    je parle de Grand Paris-Grand Est,

  • Speaker #2

    donc l'Est francilien,

  • Speaker #3

    l'Est francilien, on va dire.

  • Speaker #2

    on va dire.

  • Speaker #3

    C'est... c'est un vrai sujet,

  • Speaker #2

    C'est un vrai sujet.

  • Speaker #3

    je pense qu'il faut qu'on s'améliore encore.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut qu'on s'améliore encore.

  • Speaker #3

    Je pense qu'il faut aussi qu'on lance une dynamique.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut aussi qu'on lance une... dynamique. En fait,

  • Speaker #3

    En fait, on s'aperçoit que les villes,

  • Speaker #2

    on s'aperçoit que les villes,

  • Speaker #3

    bien souvent,

  • Speaker #2

    bien souvent,

  • Speaker #3

    quand on trouve des procédés qui sont intéressants,

  • Speaker #2

    quand on trouve des procédés qui sont intéressants, qui sont suivis par les résidents et les habitants des villes,

  • Speaker #3

    qui sont suivis par les résidents et les habitants des villes,

  • Speaker #2

    on y trouve un intérêt et finalement ça fait une synergie.

  • Speaker #3

    on y trouve un intérêt et finalement ça fait une synergie et je pense que ça se développe ensuite.

  • Speaker #2

    Je pense que ça se développe ensuite. C'est difficile,

  • Speaker #3

    C'est difficile si vous voulez,

  • Speaker #2

    si vous voulez, par exemple,

  • Speaker #3

    par exemple,

  • Speaker #2

    de faire des réunions intervilles sur ces sujets,

  • Speaker #3

    de faire des réunions intervilles sur ces sujets parce que les...

  • Speaker #2

    parce que les problèmes,

  • Speaker #3

    les problèmes, vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    déjà les acteurs des fois sont locaux,

  • Speaker #2

    déjà les acteurs des fois sont locaux,

  • Speaker #3

    alors bien sûr vous avez des groupes qui s'aiment dans plusieurs communes,

  • Speaker #2

    Alors bien sûr, vous avez des groupes qui s'aiment dans plusieurs communes, mais je pense qu'en fait,

  • Speaker #3

    mais je pense qu'en fait on peut regrouper peut-être deux,

  • Speaker #2

    on peut regrouper peut-être deux ou trois villes,

  • Speaker #3

    trois villes,

  • Speaker #2

    mais tout un territoire,

  • Speaker #3

    mais tout un territoire,

  • Speaker #2

    finalement,

  • Speaker #3

    finalement ce ne sont pas les mêmes interlocuteurs.

  • Speaker #2

    ce ne sont pas les mêmes interlocuteurs. Donc je pense que ça s'est aimé,

  • Speaker #3

    Donc je pense que ça s'est aimé effectivement à travers du territoire,

  • Speaker #2

    effectivement, à travers du territoire, mais on ne peut pas imaginer,

  • Speaker #3

    mais on ne peut pas imaginer par exemple au niveau du territoire ou voire au niveau de la métropole,

  • Speaker #2

    par exemple, au niveau du territoire, ou voire au niveau de la métropole, ce qui est encore plus gigantesque.

  • Speaker #3

    ce qui est encore plus gigantesque,

  • Speaker #2

    de faire des opérations uniques,

  • Speaker #3

    de faire des opérations uniques,

  • Speaker #2

    parce que finalement,

  • Speaker #3

    finalement on ne va pas toucher les gens.

  • Speaker #2

    on ne va pas toucher les gens.

  • Speaker #3

    Parce que vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    Parce que vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    le tissu il est assez local finalement.

  • Speaker #2

    le tissu, il est assez local, finalement.

  • Speaker #3

    Et donc si vous ne touchez pas le tissu des professionnels locaux,

  • Speaker #2

    Et donc, si vous ne touchez pas le tissu des professionnels locaux,

  • Speaker #3

    vous allez rater le lien entre la collectivité et les gestionnaires,

  • Speaker #2

    vous allez rater le lien entre la collectivité et les gestionnaires, voire les patrons d'agence ou les directeurs de cabinet.

  • Speaker #3

    voire les patrons d'agence ou les directeurs de cabinet.

  • Speaker #2

    Donc ça,

  • Speaker #3

    Donc ça, je pense que c'est un véritable enjeu.

  • Speaker #2

    je pense que c'est un véritable enjeu.

  • Speaker #3

    Je pense que l'un des intérêts,

  • Speaker #2

    Je pense que l'un des intérêts,

  • Speaker #3

    pour faire vite,

  • Speaker #2

    pour faire vite,

  • Speaker #3

    parce que...

  • Speaker #2

    parce que...

  • Speaker #3

    La réhabilitation thermique,

  • Speaker #2

    La réhabilitation thermique, c'est un vrai sujet,

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet,

  • Speaker #2

    par exemple.

  • Speaker #3

    par exemple.

  • Speaker #2

    Pour faire vite,

  • Speaker #3

    Pour faire vite, je crois que la bonne chose,

  • Speaker #2

    je crois que la bonne chose,

  • Speaker #3

    c'est d'initier l'opération à travers la formation,

  • Speaker #2

    c'est d'initier l'opération à travers la formation, de le faire au niveau d'une micro-collectivité,

  • Speaker #3

    de le faire au niveau d'une micro... collectivités,

  • Speaker #2

    à une réunion de trois communes,

  • Speaker #3

    un réunion de trois communes par exemple,

  • Speaker #2

    par exemple, et puis d'y associer tous les professionnels qui travaillent sur le secteur.

  • Speaker #3

    et puis d'y associer tous les professionnels qui travaillent sur le secteur. Vous savez,

  • Speaker #2

    Vous savez,

  • Speaker #3

    quand vous touchez

  • Speaker #2

    quand vous touchez 150

  • Speaker #3

    150 000 foyers,

  • Speaker #2

    000 foyers, finalement,

  • Speaker #3

    finalement vous allez avoir...

  • Speaker #2

    vous allez avoir énormément de gestionnaires qui vont intervenir dessus.

  • Speaker #3

    énormément de gestionnaires qui vont intervenir dessus.

  • Speaker #2

    Un gestionnaire,

  • Speaker #3

    Un gestionnaire, grosso modo,

  • Speaker #2

    grosso modo,

  • Speaker #3

    c'est 1 500 logements.

  • Speaker #2

    c'est 1 500 logements. Donc c'est un véritable enjeu,

  • Speaker #3

    C'est un véritable enjeu, je pense.

  • Speaker #2

    je pense.

  • Speaker #1

    Merci. Merci. Laurence Ausha, Laurence Ausha. Est-ce que vous vous reconnaissez dans le portrait qui a été fait des syndicats ? est-ce que vous vous reconnaissez dans le portrait qui a été fait des syndicats ?

  • Speaker #3

    Complètement,

  • Speaker #2

    Absolument.

  • Speaker #3

    absolument. Monsieur Laguille a complètement raison.

  • Speaker #2

    Monsieur Laguille a complètement raison. C'est vrai que moi,

  • Speaker #3

    C'est vrai que moi je travaille à Ponto mais mon portefeuille est sur Noisille-Grand.

  • Speaker #2

    je travaille à Ponto, mais mon portefeuille est sur Noisy-le-Grand.

  • Speaker #3

    J'ai une grosse majorité de grosses copropriétés sur Noisille-Grand.

  • Speaker #2

    J'ai une grosse majorité de grosses copropriétés sur Noisy-le-Grand.

  • Speaker #3

    Donc il y en a une qui passe en rénovation énergétique là.

  • Speaker #2

    Il y en a une qui passe en rénovation. énergétique là c'est un investissement

  • Speaker #3

    C'est un investissement du gestionnaire.

  • Speaker #2

    du gestionnaire. Quel que soit le gestionnaire,

  • Speaker #3

    Quel que soit le gestionnaire,

  • Speaker #2

    si on ne s'investit pas,

  • Speaker #3

    si on ne s'investit pas,

  • Speaker #2

    on n'y arrivera pas.

  • Speaker #3

    on n'y arrivera pas.

  • Speaker #2

    Si on n'est pas entouré des bonnes personnes comme l'architecte,

  • Speaker #3

    Si on n'est pas entouré des bonnes personnes comme l'architecte,

  • Speaker #2

    l'opérateur en art,

  • Speaker #3

    l'opérateur Anna, Toutes ces gens-là,

  • Speaker #2

    tous ces gens-là,

  • Speaker #3

    on n'y arrive pas non plus.

  • Speaker #2

    on n'y arrive pas non plus.

  • Speaker #3

    On a besoin de tout le monde.

  • Speaker #2

    On a besoin de tout le monde.

  • Speaker #3

    Là aujourd'hui,

  • Speaker #2

    Là, aujourd'hui,

  • Speaker #3

    sauf erreur de ma part,

  • Speaker #2

    sauf erreur de ma part,

  • Speaker #3

    on n'a que la Caisse d'épargne qui propose les prêts collectifs,

  • Speaker #2

    on n'a que la Caisse d'épargne qui propose les prêts collectifs parce qu'il ne faut pas l'oublier.

  • Speaker #3

    parce qu'il ne faut pas l'oublier. La rénovation énergétique,

  • Speaker #2

    La rénovation énergétique,

  • Speaker #3

    c'est bien,

  • Speaker #2

    c'est bien,

  • Speaker #3

    mais il y a l'aspect financier pour les copropriétaires.

  • Speaker #2

    mais il y a l'aspect financier pour les copropriétaires.

  • Speaker #3

    On sait qu'aujourd'hui,

  • Speaker #2

    On sait qu'aujourd'hui, beaucoup de gens ont du mal à finir le mois,

  • Speaker #3

    beaucoup de gens ont du mal à finir le mois,

  • Speaker #2

    donc c'est très compliqué.

  • Speaker #3

    donc c'est très compliqué. Si nous,

  • Speaker #2

    Si nous, on n'est pas investis,

  • Speaker #3

    on n'est pas investis, et si on n'a pas l'aide des gens de la commune,

  • Speaker #2

    et si on n'a pas l'aide des gens de la commune, pour nous aider aussi à monter ce projet,

  • Speaker #3

    pour nous aider aussi à monter ce projet,

  • Speaker #2

    parce qu'on ne peut pas le faire seul,

  • Speaker #3

    parce qu'on ne peut pas le faire seul,

  • Speaker #2

    on n'y arrive pas.

  • Speaker #3

    on n'y arrive pas. On n'y arrive pas.

  • Speaker #2

    Il nous faut le meilleur opérateur ANA,

  • Speaker #3

    Il nous faut le meilleur opérateur ANA. Alors c'est vrai qu'il y en a beaucoup.

  • Speaker #2

    alors c'est vrai qu'il y en a beaucoup.

  • Speaker #3

    Moi,

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #3

    la petite chose que j'aimerais,

  • Speaker #2

    la petite chose que j'aimerais,

  • Speaker #3

    c'est avoir aussi l'ANA en direct pour qu'on m'explique un petit peu comment tout ça,

  • Speaker #2

    c'est avoir aussi l'ANA en direct, pour qu'on m'explique un petit peu comment tout ça,

  • Speaker #3

    ça se passe.

  • Speaker #2

    ça se passe.

  • Speaker #3

    Parce que l'opérateur nous explique.

  • Speaker #2

    Parce que l'opérateur nous explique,

  • Speaker #3

    Mais c'est bien d'avoir tout de suite en premier le système réel,

  • Speaker #2

    mais c'est bien d'avoir tout de suite, en premier, le système réel de comprendre,

  • Speaker #3

    de comprendre.

  • Speaker #2

    parce que souvent,

  • Speaker #3

    Parce que souvent, on nous dit oui,

  • Speaker #2

    on nous dit oui, les subventions sont débloquées 6,

  • Speaker #3

    les subventions sont débloquées 6,

  • Speaker #2

    7,

  • Speaker #3

    7, 8 mois,

  • Speaker #2

    8 mois, 9 mois après.

  • Speaker #3

    9 mois après. Enfin, tout ça,

  • Speaker #2

    Tout ça, on a du mal à le comprendre.

  • Speaker #3

    on a du mal à le comprendre.

  • Speaker #2

    Et c'est des gens qui font le lien.

  • Speaker #3

    Et c'est des gens qui font le lien.

  • Speaker #2

    Mais souvent,

  • Speaker #3

    Mais souvent, on oublie des petites phrases ou des petites choses.

  • Speaker #2

    on oublie des petites phrases ou des petites choses.

  • Speaker #3

    Moi,

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #3

    j'aimerais bien avoir en direct quelqu'un de l'ANA.

  • Speaker #2

    j'aimerais bien avoir en direct quelqu'un de l'ANA.

  • Speaker #3

    Je sais que c'est compliqué d'avoir des gens de l'ANA en direct pour comprendre tout ça.

  • Speaker #2

    Je sais que c'est compliqué d'avoir des gens de l'ANA en direct pour comprendre tout ça.

  • Speaker #3

    Mais effectivement,

  • Speaker #2

    Mais effectivement,

  • Speaker #3

    je suis complètement d'accord.

  • Speaker #2

    moi, je suis complètement d'accord. Par exemple,

  • Speaker #3

    Par exemple, à Noisy-le-Grand,

  • Speaker #2

    à Noisy-le-Grand, moi, j'ai un sujet important.

  • Speaker #3

    j'ai un sujet important. Je travaille avec une personne de la mairie de Noisy-le-Grand parce que j'ai deux copropriétés qui ont été faites par un architecte qui existe encore aujourd'hui,

  • Speaker #2

    Je travaille avec une personne de la mairie de Noisy-le-Grand parce que j'ai deux copropriétés. qui ont été faites par un architecte qui existe encore aujourd'hui, qui nous met un peu des bâtons dans les roues,

  • Speaker #3

    qui nous met un peu des bâtons dans les roues,

  • Speaker #2

    qui s'appelle M.

  • Speaker #3

    qui s'appelle M.

  • Speaker #2

    Siriani,

  • Speaker #3

    Sirianni,

  • Speaker #2

    qui est très connu,

  • Speaker #3

    qui est très connu,

  • Speaker #2

    qui a deux belles œuvres à Noisy-le-Grand,

  • Speaker #3

    qui a deux belles œuvres à Noisy-le-Grand,

  • Speaker #2

    mais qui aujourd'hui ont 50 ans et se dégradent au fur et à mesure parce que M.

  • Speaker #3

    mais qui aujourd'hui ont 50 ans. et se dégrade au fur et à mesure parce que monsieur ne veut pas qu'on fasse une petite rénovation sur ce bâtiment.

  • Speaker #2

    ne veut pas qu'on fasse une petite rénovation sur ce bâtiment.

  • Speaker #3

    Donc heureusement que la mairie de Noisy-le-Grand nous aide là-dessus pour avancer sur ce projet-là parce que les gens qui habitent dedans,

  • Speaker #2

    Donc heureusement que la mairie de Noisy-le-Grand nous aide là-dessus pour avancer sur ce projet-là, parce que les gens qui habitent dedans,

  • Speaker #3

    c'est quand même 300 logements,

  • Speaker #2

    c'est quand même 300 logements,

  • Speaker #3

    donc les gens qui habitent dedans subissent toutes ces dégradations.

  • Speaker #2

    donc les gens qui habitent dedans subissent toutes ces dégradations.

  • Speaker #3

    Donc là voilà,

  • Speaker #2

    Donc là, voilà, il faut qu'on soit,

  • Speaker #3

    il faut qu'on soit nous,

  • Speaker #2

    nous,

  • Speaker #3

    et quel que soit qu'on soit gros groupe ou petit syndic,

  • Speaker #2

    quel que soit qu'on soit gros groupe ou petit syndic, il faut absolument qu'on soit partenaire avec nos mairies.

  • Speaker #3

    il faut absolument qu'on soit partenaire avec nos mairies. Pour moi c'est primordial.

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est primordial.

  • Speaker #3

    Sinon,

  • Speaker #2

    Sinon,

  • Speaker #3

    on ne peut pas travailler correctement.

  • Speaker #2

    on ne peut pas travailler correctement.

  • Speaker #3

    On ne peut pas,

  • Speaker #2

    On ne peut pas.

  • Speaker #3

    sauf erreur de ma part.

  • Speaker #2

    Sauf erreur de ma part.

  • Speaker #3

    Et puis après,

  • Speaker #2

    Et puis après,

  • Speaker #3

    l'investissement pour la rénovation énergétique,

  • Speaker #2

    l'investissement pour la rénovation énergétique, moi,

  • Speaker #3

    pour ma part,

  • Speaker #2

    pour ma part,

  • Speaker #3

    ça a été trois réunions publiques.

  • Speaker #2

    ça a été trois réunions publiques.

  • Speaker #3

    Des réunions publiques,

  • Speaker #2

    Les réunions publiques,

  • Speaker #3

    c'est de 18h à 22h.

  • Speaker #2

    c'est de 18h à 22h.

  • Speaker #3

    Nous,

  • Speaker #2

    Nous,

  • Speaker #3

    on commence à peu près à travailler,

  • Speaker #2

    on commence à peu près à travailler, à peu près se cacher à 8h du matin.

  • Speaker #3

    à peu près se cacher, à 8h du matin.

  • Speaker #2

    Donc effectivement,

  • Speaker #3

    Donc effectivement,

  • Speaker #2

    quand on a en plus des propositions par les communes pour participer à une réunion,

  • Speaker #3

    quand on a en plus des propositions par les communes pour participer à une réunion,

  • Speaker #2

    on se dit « ouais,

  • Speaker #3

    on se dit, ouais,

  • Speaker #2

    encore une,

  • Speaker #3

    encore une.

  • Speaker #2

    voilà,

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #2

    encore une » .

  • Speaker #3

    encore une.

  • Speaker #2

    Et moi,

  • Speaker #3

    Et ce que je... Moi, à mon sens,

  • Speaker #2

    à mon sens,

  • Speaker #3

    pourquoi il y a autant de turnover dans ce métier ?

  • Speaker #2

    pourquoi il y a autant de turnover dans ce métier ? C'est parce qu'on n'a pas la reconnaissance de notre métier non plus.

  • Speaker #3

    C'est parce qu'on n'a pas la reconnaissance de notre métier non plus.

  • Speaker #2

    On fait beaucoup,

  • Speaker #3

    On fait beaucoup, beaucoup de choses,

  • Speaker #2

    beaucoup de choses,

  • Speaker #3

    beaucoup,

  • Speaker #2

    beaucoup,

  • Speaker #3

    énormément de choses.

  • Speaker #2

    énormément de choses.

  • Speaker #3

    On essaie d'apporter un maximum d'informations pour l'ensemble de nos copropriétaires.

  • Speaker #2

    On essaie d'apporter un maximum d'informations pour l'ensemble de nos copropriétaires. Oui,

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    il y a parfois des liens qui se créent,

  • Speaker #3

    il y a parfois des liens qui se créent,

  • Speaker #2

    des liens d'amitié,

  • Speaker #3

    des liens d'amitié,

  • Speaker #2

    des gens qu'on voit en extérieur.

  • Speaker #3

    des gens qu'on voit en extérieur.

  • Speaker #2

    C'est obligé.

  • Speaker #3

    C'est obligé. On ne peut pas gérer une copro pendant 10 ou 15 ans et ne pas avoir un contact,

  • Speaker #2

    On ne peut pas gérer une COPRO pendant 10 ou 15 ans et ne pas avoir un contact,

  • Speaker #3

    ne serait-ce qu'avec notre conseil syndical.

  • Speaker #2

    ne serait-ce qu'avec notre conseil syndical.

  • Speaker #0

    C'est obligé.

  • Speaker #3

    C'est obligé.

  • Speaker #2

    Sinon,

  • Speaker #3

    Sinon,

  • Speaker #2

    on ne peut pas travailler.

  • Speaker #3

    on ne peut pas travailler. On ne peut pas.

  • Speaker #2

    On ne peut pas. il y aurait un turnover sans cesse,

  • Speaker #3

    il y aurait un turnover sans cesse,

  • Speaker #2

    sans cesse,

  • Speaker #3

    sans cesse,

  • Speaker #2

    sans cesse.

  • Speaker #3

    sans cesse.

  • Speaker #2

    Et je pense que la reconnaissance de ce métier,

  • Speaker #3

    Et je pense que la reconnaissance de ce métier,

  • Speaker #2

    si on l'avait un petit peu plus,

  • Speaker #3

    si on l'avait un petit peu plus,

  • Speaker #2

    déjà,

  • Speaker #3

    déjà je pense qu'on aurait peut-être plus de candidats.

  • Speaker #2

    je pense qu'on aurait peut-être plus de candidats.

  • Speaker #3

    Aujourd'hui,

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, ce qui est important aussi à mes yeux,

  • Speaker #3

    ce qui est important aussi à mes yeux,

  • Speaker #2

    c'est toutes ces écoles qui nous forment des alternants.

  • Speaker #3

    c'est toutes ces écoles qui nous forment des alternants.

  • Speaker #2

    On a beaucoup d'alternants,

  • Speaker #3

    On a beaucoup d'alternants, beaucoup plus que pendant un moment où il n'y en avait plus du tout.

  • Speaker #2

    beaucoup plus que pendant un moment où il n'y en avait plus du tout.

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    Là, ça revient un petit peu crescendo.

  • Speaker #3

    ça revient un petit peu crescendo. Moi,

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #3

    je suis super contente de former des petits jeunes à qui je vais donner le relais.

  • Speaker #2

    je suis super contente de former des petits jeunes à qui je vais donner le relais. J'en suis au troisième,

  • Speaker #3

    J'en suis au troisième,

  • Speaker #2

    j'en ai encore deux aujourd'hui dans l'agence,

  • Speaker #3

    j'en ai encore deux aujourd'hui dans l'agence,

  • Speaker #2

    en comptabilité copro,

  • Speaker #3

    en comptabilité copro, c'est aussi un métier important,

  • Speaker #2

    c'est aussi un métier important,

  • Speaker #3

    et en gestionnaire.

  • Speaker #2

    et en gestionnaire. Moi je trouve ça très très bien,

  • Speaker #3

    Moi je trouve ça très très bien, on les emmène partout,

  • Speaker #2

    on les emmène partout,

  • Speaker #3

    on leur montre ce qu'est le métier.

  • Speaker #2

    on leur montre ce qu'est ce métier.

  • Speaker #3

    Mais après encore une fois,

  • Speaker #2

    Mais après encore une fois,

  • Speaker #3

    moi j'adore ce que je fais,

  • Speaker #2

    moi j'adore ce que je fais, j'adore mon métier,

  • Speaker #3

    j'adore mon métier, quelle que soit l'enseigne,

  • Speaker #2

    quelle que soit l'enseigne, j'aime mon groupe,

  • Speaker #3

    j'aime mon groupe,

  • Speaker #2

    je ne vais pas vous le cacher,

  • Speaker #3

    je ne vais pas vous le cacher,

  • Speaker #2

    je suis très bien dans mon groupe.

  • Speaker #3

    je suis très bien dans mon groupe.

  • Speaker #2

    Par contre j'ai la chance d'être dans une petite agence,

  • Speaker #3

    Par contre j'ai la chance d'être dans une petite agence,

  • Speaker #2

    il y a une entité au-dessus de ma tête,

  • Speaker #3

    il y a une entité au dessus de ma tête,

  • Speaker #2

    mais le relationnel qu'on a nous avec nos clients,

  • Speaker #3

    mais le relationnel qu'on a nous avec nos clients, On est cinq gestionnaires,

  • Speaker #2

    On est cinq gestionnaires, les collègues,

  • Speaker #3

    les collègues,

  • Speaker #2

    on s'entend toutes très bien.

  • Speaker #3

    on s'entend toutes très bien.

  • Speaker #2

    Et peut-être ce côté familial un petit peu,

  • Speaker #3

    Et peut-être ce côté familial un petit peu fait que,

  • Speaker #2

    c'est que même si l'entité est foncière,

  • Speaker #3

    même si l'entité est foncière,

  • Speaker #2

    les gens sont quand même bien accueillis encore dans notre petite agence.

  • Speaker #3

    les gens sont quand même bien accueillis encore dans notre petite agence.

  • Speaker #2

    Je pense que ça,

  • Speaker #3

    Je pense que ça,

  • Speaker #2

    c'est important.

  • Speaker #3

    c'est important. Le relationnel.

  • Speaker #2

    Le relationnel, qui est là ?

  • Speaker #3

    Tout est là.

  • Speaker #2

    Le relationnel.

  • Speaker #3

    Le relationnel.

  • Speaker #2

    Et je pense que là-dessus,

  • Speaker #3

    Et je pense que là-dessus,

  • Speaker #2

    c'est une des choses,

  • Speaker #3

    c'est une des choses, allez,

  • Speaker #2

    on va dire 70%

  • Speaker #3

    on va dire 70%

  • Speaker #2

    de notre travail,

  • Speaker #3

    de notre travail,

  • Speaker #2

    c'est ça,

  • Speaker #3

    c'est ça,

  • Speaker #2

    le relationnel.

  • Speaker #3

    le relationnel.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    allez-y.

  • Speaker #0

    allez-y.

  • Speaker #2

    Je voudrais ajouter très rapidement,

  • Speaker #3

    Pour ajouter très rapidement,

  • Speaker #2

    on a un dispositif pendant les JO,

  • Speaker #3

    on a un dispositif pendant les JO, c'est pour vous donner un exemple sur l'implication entre les professionnels et les villes.

  • Speaker #2

    c'est pour vous donner un exemple sur l'implication entre les professionnels et les villes.

  • Speaker #3

    On a un dispositif...

  • Speaker #2

    On a un dispositif qui s'appelait Marne propre,

  • Speaker #3

    qui s'appelait Marne-Propre, puisque dans les JO,

  • Speaker #2

    puisque pendant les JO,

  • Speaker #3

    on devait avoir une rivière Seine,

  • Speaker #2

    on devait avoir une rivière Seine, qui allait d'ailleurs se déverser dans la Seine pour les Jeux Olympiques.

  • Speaker #3

    qui allait se déverser dans la Seine.

  • Speaker #2

    Et donc,

  • Speaker #3

    Et donc, on a eu des aides colossales pour arriver à assainir les immeubles et les réseaux.

  • Speaker #2

    on a eu des aides colossales. pour arriver à assainir les immeubles et les réseaux.

  • Speaker #3

    Et on a eu des aides qui allaient au-delà de 80%.

  • Speaker #2

    Et on a eu des aides qui allaient au-delà de 80%. du coup des travaux alors que ça fait des années qu'on essaye de faire ces réhabilitations,

  • Speaker #3

    du coup des travaux alors que ça fait des années qu'on essaye de faire ces réhabilitations et bien malgré l'implication de la collectivité,

  • Speaker #2

    et bien malgré l'implication de la collectivité,

  • Speaker #3

    du territoire puisque là on était tous ensemble sur le bassin versant

  • Speaker #2

    du territoire, puisque là on était tous ensemble sur le bassin versant de cette Marne,

  • Speaker #3

    de cette marne,

  • Speaker #2

    et bien on a réussi à juguler le problème qu'a 70%

  • Speaker #3

    on a réussi à juguler le problème qu'il y a 70%

  • Speaker #2

    en 4 ans.

  • Speaker #3

    en 4 ans. Donc,

  • Speaker #2

    Donc vous voyez,

  • Speaker #3

    vous voyez,

  • Speaker #2

    les enjeux sont énormes et en fait je suis sûr qu'il y a des professionnels qui n'ont pas l'info.

  • Speaker #3

    les enjeux sont énormes. Et en fait, je suis sûr qu'il y a des professionnels qui n'ont pas l'info.

  • Speaker #2

    Ils n'ont pas eu l'info,

  • Speaker #3

    Ils n'ont pas eu... l'info qu'il y avait des aides.

  • Speaker #2

    qu'il y avait des aides. On a même eu des travaux à la fin,

  • Speaker #3

    On a même eu des travaux à la fin au mois d'entre mai et juillet

  • Speaker #2

    au mois de, entre mai et juillet 2024,

  • Speaker #3

    2024 qui étaient quasiment gratuits sur les réseaux d'assainissement entre les plus vieilles et les élevées.

  • Speaker #2

    qui étaient quasiment gratuits sur les réseaux d'assainissement entre les pluviales et les eaux usées. Et on a réussi à en faire pas assez.

  • Speaker #3

    Et on a réussi à en faire pas assez.

  • Speaker #2

    Donc vous voyez,

  • Speaker #3

    Vous voyez,

  • Speaker #2

    ça vous prouve les problématiques.

  • Speaker #3

    ça vous prouve les problématiques.

  • Speaker #2

    Là,

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    on n'est plus dans la réhabilitation thermique,

  • Speaker #3

    on n'est plus dans la réhabilitation thermique,

  • Speaker #2

    c'est de l'assainissement.

  • Speaker #3

    c'est de l'assainissement.

  • Speaker #2

    Eh bien,

  • Speaker #3

    Eh bien,

  • Speaker #2

    on voit les difficultés,

  • Speaker #3

    on voit les difficultés donc faute de moyens aussi,

  • Speaker #2

    donc faute de moyens aussi, puisque dans les villes,

  • Speaker #3

    puisque dans les villes,

  • Speaker #2

    nous,

  • Speaker #3

    nous,

  • Speaker #2

    on a trois agents-villes qui travaillent sur l'habitat.

  • Speaker #3

    on a agents en ville qui travaillent sur l'habitat pour, vous l'avez dit,

  • Speaker #2

    Vous l'avez dit,

  • Speaker #3

    70 000 habitants en équivalent à 80 000 avec nos plus PV.

  • Speaker #2

    70 000 habitants, enfin en équivalent à 80 000 avec nos QPV. Mais en fait,

  • Speaker #3

    Mais en fait, les moyens ne sont pas suffisants et ça,

  • Speaker #2

    les moyens ne sont pas suffisants et ça, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet. Donc,

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #3

    il ne faut surtout pas qu'on rate ce problème de relation entre les professionnels et les collectivités.

  • Speaker #2

    il ne faut surtout pas qu'on rate ce problème de relation entre les professionnels et les collectivités locales.

  • Speaker #1

    Madame Madame Ausha, un des résultats de l'étude, Ausha, un des résultats de l'étude, c'est que l'organisation des cabinets actuels avec ces questions de RH, c'est que l'organisation des cabinets actuels avec ces questions de RH, ces questions organisationnelles, ces questions organisationnelles, je cite, je cite, ne permet pas aux syndicats de faire face à une augmentation et à une charge importante des projets de rénovation de leurs parcs, ne permet pas au syndic de faire... face à une augmentation et à une charge importante des projets de rénovation de leur part, notamment. notamment. Est-ce que vous êtes d'accord ?

  • Speaker #0

    Est-ce que vous êtes d'accord ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que vous attendriez ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous attendriez en termes de renforcement ou de changement sur le plan organisationnel,

  • Speaker #1

    en termes de renforcement ou de changement sur le plan organisationnel, sur le plan RH ? sur le plan RH.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il faudrait des gens dédiés spécialement à cette rénovation énergétique. Je pense qu'il faudrait des gens dédiés spécialement à cette rénovation énergétique. Pour moi c'est primordial. Pour moi, c'est primordial. Il faut qu'on ait un petit ou gros cabinet, Il faut qu'on ait un petit ou gros cabinet, mais il faut qu'on ait une personne qui soit dédiée à ce métier, mais il faut qu'on ait une personne qui soit dédiée à ce métier, parce que pour moi c'est un métier à part entière. parce que pour moi, c'est un métier à part entière. Moi, Moi j'ai beaucoup appris avec les entreprises, j'ai beaucoup appris avec les entreprises, j'ai beaucoup appris avec l'architecte, j'ai beaucoup appris avec l'architecte. Maintenant, maintenant il faut un bon architecte, il faut un bon architecte, un bon bureau de contrôle, un bon bureau de contrôle. il y a tout un tas de choses qu'il faut mettre en place. Il y a tout un tas de choses qu'il faut mettre en place. à côté de cette rénovation énergétique, à côté de cette rénovation énergétique, parce que la rénovation énergétique, parce que la rénovation énergétique, si on pouvait claquer des doigts, si on pouvait claquer des doigts, c'est très bien. c'est très bien. Maintenant, Maintenant, il faut tout mettre en place, il faut tout mettre en place, il faut tout connaître. il faut tout connaître. Et pour nous, Et pour nous, gestionnaires, gestionnaires, c'est quand même énormément de travail. c'est quand même énormément de travail. Alors là-dessus, Alors là-dessus, on ne va pas rechigner, on ne va pas rechigner parce que je pense qu'on est, parce que je pense qu'on est, si j'ai des confrères et des consoeurs dans la salle, si j'ai des confrères et des consoeurs dans la salle, je pense qu'on est tous partis pour faire ça. je pense qu'on est tous partis pour faire ça. Mais néanmoins, Mais néanmoins, il nous faut une formation bien spécifique quand même. il nous faut une formation bien spécifique quand même. On ne peut pas s'inventer ingénieur du bâtiment, On ne peut pas s'inventer ingénieur du bâtiment. ou là, où là, ça, ça ne va pas, ça va pas. on ne sait pas faire, On sait pas faire. On sait pas. on ne sait pas. Ce n'est pas possible. C'est pas possible. Nous, Nous, quand on était gestionnaire, quand on était gestionnaire, on nous a dit, on nous a dit « Voilà, voilà, il faut gérer la loi de 65, il faut gérer la loi de 65, etc., etc. etc. » . Tout ça, Ça, on sait faire. on sait faire. Mais après, Mais après, au-delà, au-delà, on n'a pas les capacités. on n'a pas les capacités. Donc pour moi, Donc, pour moi, il faut créer vraiment soit un pôle, il faut créer vraiment soit un pôle, soit une personne dédiée à ce type de travail supplémentaire que nous impose le législateur. soit une personne dédiée à ce type de travail supplémentaire que nous impose le législateur. Alors c'est vrai, Alors, c'est vrai, moi, moi, j'en ai réunis un oisille grand, j'en ai réussi mieux à Noisy-le-Branc. Parce que c'est aussi, parce que c'est aussi, quelque part, quelque part, la relation qu'on doit avoir avec la commune. la relation qu'on doit avoir avec la commune. C'est aussi l'image. C'est aussi l'image qu'on va donner de la commune. qu'on va donner de la commune. C'est-à-dire que cette commune fait attention à tous ces bâtiments. C'est-à-dire que cette commune fait attention à tous ces bâtiments, Elle les rénove. elle les rénove, C'est une belle image aussi pour eux. c'est une belle image aussi pour eux, parce qu'il ne faut pas l'oublier quand même que quand on voit un endroit un peu laissé à l'abandon, Parce qu'il ne faut pas l'oublier quand même que quand on voit un endroit un peu laissé à l'abandon, on n'a pas franchement envie d'aller habiter là-bas. on n'a pas franchement envie d'aller habiter là-bas. Maintenant, Maintenant, c'est celle que moi, c'est celle que j'ai fait voter en juillet dernier, j'ai fait voter en juillet dernier. C'est quand même 6 millions d'euros qu'on fait voter à nos copropriétaires. c'est quand même 6 millions d'euros qu'on fait voter à nos copropriétaires. À côté de ça, À côté de ça, effectivement, effectivement, l'OPERATEUR ANA qui m'était dédiée à récupérer un petit peu plus de 2,5 millions de subventions, l'ANA, l'opérateur ANA, qui m'était dédié à récupérer un petit peu plus de... 2,5 millions de subventions. Donc ça aide, donc ça aide. effectivement, effectivement. Mais encore une fois, mais encore une fois, ça a été deux ans de travail, ça a été deux ans de travail avec des réunions importantes avec le Conseil syndical. avec des réunions importantes avec le Conseil syndical, parce que le Conseil syndical, Parce que le Conseil syndical, c'est un investissement pour lui aussi. c'est un investissement pour lui aussi. C'est souvent, C'est souvent, en plus de ça, en plus de ça, des personnes un peu âgées, des personnes un peu âgées parce qu'on dit qu'elles ont le temps, parce qu'on dit qu'elles ont le temps, quoique, quoique. souvent elles sont plus prises que quand elles étaient dans le cadre du travail, Souvent, elles sont plus prises que quand elles étaient dans le cadre du travail. Mais il faut leur faire entendre, mais il faut leur faire entendre, leur faire comprendre, leur faire comprendre, etc. etc. Tout le bénéfice qu'elles vont en avoir, Tout le bénéfice qu'elles vont en avoir. Et notamment sur le budget de fonctionnement après, et notamment sur le budget de fonctionnement après de la copropriété, de la copropriété, puisque de fait, puisque, de fait, il va régulièrement descendre. il va régulièrement descendre. Mais encore une fois, Mais encore une fois, c'est un investissement personnel. c'est un investissement personnel. Soit on aime ce qu'on fait, Soit on aime ce qu'on fait, c'est très clair. c'est très clair. Soit on est gestionnaire parce qu'on aime ça. Soit on est gestionnaire parce qu'on aime ça. C'est un petit peu comme l'infirmière, C'est un petit peu comme l'infirmière, c'est une vocation. c'est une vocation. Si on n'aime pas ça, Si on n'aime pas ça, si on n'aime pas les gens, si on n'aime pas les gens, si on n'aime pas tout ça, si on n'aime pas tout ça, on n'y arrivera pas. on n'y arrivera pas. On n'y arrivera pas. On n'y arrivera pas. Et je pense que ce métier de rénovation énergétique, Et je pense que ce métier de rénovation énergétique, à mon sens, à mon sens, il faut vraiment des gens dédiés pour ça. il faut vraiment des gens dédiés pour ça. Après, Après, on apporte aussi notre pierre à l'édifice. on apporte aussi notre pierre à l'édifice. Mais si on ne le prend pas en charge, Si on ne le prend pas en charge, si on n'arrive pas à s'imprégner de tout ça, si on n'arrive pas à s'imprégner de tout ça, et encore une fois, et encore une fois, si on n'a pas tous ces partenaires autour de nous, si on n'a pas tous ces partenaires autour de nous, On ne peut pas amener tout le monde pour aller voter, on ne peut pas amener tout le monde pour aller voter, pour aller mettre ça en place et faire cette rénovation énergétique comme on nous le demande aujourd'hui. pour aller mettre ça en place et faire cette rénovation énergétique comme on nous le demande aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans votre groupe,

  • Speaker #4

    Est-ce que dans votre groupe,

  • Speaker #1

    il y a aujourd'hui une réflexion qui va dans ce sens,

  • Speaker #4

    il y a aujourd'hui une réflexion qui va dans ce sens ?

  • Speaker #1

    le fait de constituer des pôles ? Oui,

  • Speaker #0

    Oui, chaque mois, chaque mois, nous, nous, on a une formation qui s'appelle le Café Rénov'. on a une formation qui s'appelle le Café Rénov'. C'est en visioconférence. C'est en... En visioconférence, on participe, Donc, on participe. on a des acteurs aussi qui interviennent, On a des acteurs aussi qui interviennent. comme les architectes, comme les architectes, les bureaux d'études, les bureaux d'études, les opérateurs ANA, les opérateurs ANA, etc. etc. On peut participer, On peut participer, c'est ouvert, c'est ouvert, on peut interroger. on peut interroger. Voilà, chaque mois, Chaque mois, toutes les fins de mois, toutes les fins de mois, on a ça. on a ça. Après, Après, je fais partie d'un groupe qui nous donne toutes les formations nécessaires. je fais partie d'un groupe qui nous donne toutes les formations nécessaires. On a été reconnus cette année formateur, On a été reconnus cette année formateur, donc ça nous donne encore un petit peu plus de performance sur nos confrères. donc ça nous donne encore un petit peu plus de performances sur nos confrères. Mais on a une formation... Mais on a une formation à peu près une fois par mois sur tous ces projets de rénovation énergétique. à peu près une fois par mois sur tous ces projets de rénovation énergétique, Sur toute la législation, sur toute la législation entre la loi Allure et la loi Elan, entre la loi Allure et la loi Elan, il ne faut pas les oublier, il ne faut pas les oublier, parce qu'on tourne des pages tout le temps, parce qu'on tourne des pages tout le temps, chaque changement de gouvernement, chaque changement de gouvernement. On a une petite grain de sel qui vient mettre un peu plus. on a une petite grain de sel qui met un petit peu plus. On explique aussi régulièrement pendant les assemblées générales, On explique aussi régulièrement pendant les assemblées générales, on rappelle à nos clients, on rappelle à nos clients, en tout cas moi je le fais, en tout cas moi je le fais, qu'on est aussi copropriétaire, qu'on est aussi copropriétaires, souvent, souvent, donc on a les mêmes charges qu'eux. donc on a les mêmes charges qu'eux. C'est important de leur dire que ce qu'on leur explique, C'est important de leur dire que ce qu'on leur explique, on le connaît parce qu'on le vit aussi. on le connaît parce qu'on le vit aussi, sinon on n'y arrive pas. Sinon on n'y arrive pas, sinon on n'y arrive pas. C'est un métier hyper prenant, C'est un métier hyper prenant, hyper... hyper... Moi, je fais ça très, Moi, je trouve ça très bien, très bien, socialement. socialement. Et puis après, Et puis après, parce qu'on travaille aussi avec des avocats, parce qu'on travaille aussi avec des avocats, avec des notaires, avec des médias, c'est un métier qui ouvre des portes sur plein de sujets. c'est un métier qui ouvre des portes sur plein de sujets.

  • Speaker #1

    Oui, Claire ?

  • Speaker #2

    Juste pour revenir à ce résultat qui tourne autour de l'instabilité, Juste pour revenir à ce résultat qui tourne autour de l'instabilité, de l'équilibre des entités que forment les cabinets de gestion de copropriété. de l'équilibre des entités, comme les cabinets de gestion de propriété. En fait, En fait, on a pu repérer effectivement à travers nos deux enquêtes d'ailleurs, on a pu repérer effectivement à travers nos deux enquêtes d'ailleurs, l'enquête macro et l'enquête plus micro à l'échelle. l'enquête macro et l'enquête micro à l'échelle des cabinets dans le contexte sponcilien, des cabinets dans le contexte francilien, qui avait un certain nombre de relais, qu'il y avait un certain nombre de volets qui s'organisaient à l'échelle des groupes, alors qu'ils s'organisaient soit effectivement à l'échelle des groupes, sous la forme de formations, sous la forme de formation, mais aussi à travers l'affectation, mais aussi à travers l'affectation, notamment à la question de la rénovation énergétique, notamment à la question de la rénovation énergétique de certaines... de certaines compétences, compétences, des recrutements ad hoc, des recrutements ad hoc, etc. etc. Enfin, Enfin, il y a tout un tas de démarches qui sont faites en faveur de la rénovation énergétique. il y a tout un tas de démarches qui sont faites. en faveur de la rénovation énergétique. Les indépendants, Les indépendants, ils sont évidemment beaucoup plus isolés, ils sont évidemment beaucoup plus isolés, mais un certain nombre d'entre eux font partie pour autant de réseaux. mais un certain nombre d'entre eux ont parti pour autant de réseaux. Ils peuvent aussi fournir cet accompagnement à la rénovation énergétique, Ils peuvent aussi fournir cet accompagnement à la rénovation énergétique, mais pour autant, mais pour autant, au quotidien, au quotidien, La réalité, la réalité, elle est un peu celle que j'ai vu. elle est un peu celle que j'ai dite. Et en l'occurrence, Et en l'occurrence... Ce qui nous a semblé assez évident, ce qui nous a semblé assez évident, c'est que quand il y a une surcharge de travail, c'est que quand il y a une surcharge de travail, alors qu'il y est soit au départ d'un collaborateur, qu'il y ait soit au départ d'un collaborateur, soit à l'arrivée de copropriété à effectif constant, soit à l'arrivée de copropriétés à effectifs constants, soit à l'engagement d'une rénovation énergétique, soit à l'engagement d'une rénovation énergétique, ce qu'on a observé, ce qu'on a observé, c'est que cette surcharge, c'est que cette surcharge, bien souvent, bien souvent, elle était reportée sur le patron, elle était reportée. sur le patron, sur le manager, sur le manager, sur le syndic, sur le syndic, qui est absolument sur tous les fronts, qui est absolument sur tous les fronts. qui pilote l'activité, qui pilote l'activité, qui anime les équipes, qui amène les équipes, qui développe l'activité, qui développe l'activité, mais qui aussi transmet le métier, mais qui aussi transmet les métiers, forme sur le tas, forme sur le tas, c'est une valeur assez centrale au sein du groupe professionnel. c'est une valeur assez centrale au sein du groupe professionnel, qui fait un travail de veille, qui fait un travail de veille, d'information, d'information, qui aide aussi les collaborateurs en difficulté. qui aide aussi les collaborateurs en difficulté. En gros, En gros, le syndic, le syndic, qui en général est gestionnaire de formation, qui en général est gestionnaire de formation, pas toujours, porte l'effort qu'il faut consentir à l'échelle de la structure que représente le cabinet, mais en général quand même, porte l'effort qu'il faut consentir à l'échelle de la structure que représente le cabinet ou l'agence pour s'engager dans notamment... l'agence, pour s'engager dans ces travaux de rénovation énergétique. ces travaux de rénovation énergétique, dont par ailleurs, on souligne dans le rapport qu'on n'a pas encore trouvé tout à fait le modèle économique avec ce système de diagnostic, On souligne dans le rapport qu'on n'a pas encore trouvé tout à fait le modèle économique avec ce système de diagnostic, de prévision, de prévision, etc. etc., de montage du projet qui n'est pas rémunéré en tant que tel. de montage du projet qui n'est pas rémunéré en tant que tel. Et donc voilà, Il y a aussi un enjeu qui consiste à trouver le bon modèle économique pour financer. il y a aussi un enjeu qui consiste à trouver le bon modèle économique pour financer et rémunérer le travail que suppose l'accompagnement. et rémunérer le travail que suppose l'engagement dans la rénovation énergétique. par l'engagement dans la rénovation énergétique notamment.

  • Speaker #4

    Merci.

  • Speaker #1

    Alors, on va... Merci, merci Claire.

  • Speaker #4

    On va passer à la phase d'échange avec vous.

  • Speaker #1

    On va passer à la phase d'échange avec vous.

  • Speaker #4

    Les règles du jeu sont très simples.

  • Speaker #1

    Les règles du jeu sont très simples. Vous pouvez lever le doigt, Vous levez le doigt, vous manifestez votre souhait de poser une question,

  • Speaker #4

    manifester votre souhait de poser une question, faire une remarque,

  • Speaker #1

    faire une remarque, vous vous présentez.

  • Speaker #4

    présenter.

  • Speaker #1

    Je précise que la... Je précise que l'événement est enregistré,

  • Speaker #4

    L'événement est enregistré,

  • Speaker #1

    qu'il y a ensuite un podcast qui est mis en ligne.

  • Speaker #4

    il y a ensuite un podcast qui est mis en ligne sur notre site web avec un lien sur l'ensemble des ressources dont on vous a parlé,

  • Speaker #1

    sur notre site web avec un lien sur l'ensemble des ressources dont on vous a parlé,

  • Speaker #4

    dont les études qui sont faites aujourd'hui et je rappelle qui sont menées en partenariat avec l'EPICA.

  • Speaker #1

    dont les études qui sont faites aujourd'hui. Et je le rappelle qu'ils sont menés en partenariat avec le PUCA. Et à ce titre,

  • Speaker #4

    À ce titre,

  • Speaker #1

    j'excuse j'excuse

  • Speaker #4

    Eva Simon qui est la coordinatrice du programme de recherche côté EPICA.

  • Speaker #1

    Eva Simon, qui est la coordinatrice du programme de recherche côté PUCA, qui est aussi passionnée et spécialiste des questions de copropriété,

  • Speaker #4

    passionnés et spécialistes et des questions de copropriété qui malheureusement n'a pas pu être là aujourd'hui,

  • Speaker #1

    qui malheureusement n'a pas pu être là aujourd'hui. mais qui s'en excuse.

  • Speaker #4

    sans excuse.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #4

    Voilà, alors,

  • Speaker #1

    Alors, qui souhaite poser une question ou faire une remarque ?

  • Speaker #4

    qui souhaite poser une question ?

  • Speaker #2

    Monsieur.

  • Speaker #1

    Monsieur.

  • Speaker #3

    François Noisette, François Loisette, consultant en stratégie urbaine. consultant en stratégie urbaine. Premier, Premier, c'est un étonnement. c'est un étonnement. Dans les propositions, Dans les propositions, je ne vois pas la marche de... je ne vois pas la marche. d'assistants à maître d'ouvrage, assistant maître d'ouvrage, valorisation patrimoniale, valorisation patrimoniale, etc. etc. On parle de rénovation énergétique, On parle rénovation énergétique, mais il y a les bandes de recharge, mais il y a les bandes de recharge, il y a énormément d'enjeux aujourd'hui dans les copropriétés, il y a énormément d'enjeux aujourd'hui dans les copropriétés, notamment les moyennes, notamment les moyennes et les petites, les petites, par rapport à ces questions d'une vision plus long terme. par rapport à cette question d'une vision plus long terme. Et on a une division des métiers avec le syndic qui se focalise quelque part, On a une division des métiers avec le syndic qui se focalise quelque part, c'est peut-être une mauvaise lecture, peut-être une mauvaise lecture, et ça dépend des agences évidemment, ça dépend des agences évidemment, sur la partie vraiment gestion de la copropriété. sur la partie vraiment gestion de la copropriété. Et puis on a... C'était le métier des opérateurs ANA qui, C'était le métier des opérateurs ANA qui, eux, eux, sont rémunérés, sont rémunérés, mais on oublie qu'en fait, mais on oublie qu'en fait, on aurait pu demander aux syndicats des opérateurs ANA de les rémunérer pour ça. on aurait pu demander aux syndicats d'être les opérateurs ANA et de les rémunérer pour ça. Je pense qu'aujourd'hui, Je pense qu'aujourd'hui, on a explosé le système. on a explosé le système avec des syndicats qui restent. avec des syndicats qui restent purement gestionnaires juridiques, purement gestionnaire juridique, enfin quelque part, enfin ils passent des contrats avec tout un paquet de gens, il passe des contrats avec tout un paquet de gens, et la montée en compétence de ce métier, et la montée en compétence de ce métier qui est d'abord un métier de gestion de patrimoine immobilier, qui est d'abord un métier de gestion de patrimoine immobilier, au profit effectivement d'un client. au profit effectivement d'un client, qui est un syndic de copropriété, qui passe avec des compétences, mais c'est le même métier si vous faites ça pour le gestionnaire d'un propriétaire. mais à la limite c'est le même métier si vous faites ça pour le gestionnaire d'un propriétaire de son immeuble. de chez nous-mêmes. Et dans lequel, Et dans quelle la semaine, à ce moment-là, la fonction de gestion patrimoniale, la fonction de gestion patrimoniale, etc. etc., va bien être intégrée. va bien être intégrée. Quand vous gérez une tour de bureau, gérer une tour de bureau, vous n'oubliez pas ces composantes-là. vous n'oubliez pas cette complémentaire du client. Votre client vous demande de valoriser votre tour. on vous demande de valoriser votre taux. Je pense que là, Je pense que là, c'est un mot que je n'entends pas dans les propositions, c'est un mot que je n'entends pas dans les propositions, alors qu'il me semble crucial, alors qu'il me semble crucial, si on veut aller au-delà de la rémunération, si on veut aller au-delà de la rénovation énergétique, d'ici 10 ans, d'ici dix ans, il faut mettre des bornes de recharge sur toutes les places de stationnement. il faut mettre des bornes de recharge sur toutes les places de stationnement dans les compagnies de France. Mais oui, il n'y a en plus que des voitures électriques. et puis les vélos et puis etc et les poubelles on a plein

  • Speaker #0

    C'est un autre débat.

  • Speaker #3

    Et puis les vélos. Et puis, etc. Et les poubelles. Et puis, quand on augmente le tri, maintenant, les poubelles sont dans les couloirs d'entrée des concropriétés. C'est-à-dire, quand c'est des petites concropriétés. On a plein, plein, plein plein de sujets et ça c'est de la valorisation patrimoniale c'est pas seulement de la gestion plein de sujets de ce genre. Et ça, c'est de la valorisation patrimoniale. Ce n'est pas seulement de la gestion.

  • Speaker #4

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci. Donc,

  • Speaker #4

    Donc,

  • Speaker #1

    élargissement en tout cas des enjeux et des problèmes et des questions auxquelles vous êtes confrontés.

  • Speaker #4

    élargissement, en tout cas, des enjeux, des problèmes et des questions auxquelles vous êtes confrontés.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #4

    Alors,

  • Speaker #1

    moi,

  • Speaker #4

    moi,

  • Speaker #1

    j'avais vu,

  • Speaker #4

    j'avais vu,

  • Speaker #1

    peut-être on va prendre deux,

  • Speaker #4

    peut-être qu'on va prendre deux,

  • Speaker #1

    trois questions avant de revenir vers vous et ça nous permettra de mutualiser.

  • Speaker #4

    trois questions avant de revenir vers vous. Ça nous permettra de mutualiser.

  • Speaker #5

    Oui,

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #5

    bonjour,

  • Speaker #3

    bonjour,

  • Speaker #5

    Dan Mosbar.

  • Speaker #3

    Dan Mosbar. Je travaille aujourd'hui chez un promoteur immobilier,

  • Speaker #5

    Je travaille aujourd'hui chez un promoteur immobilier,

  • Speaker #3

    mais il se trouve que dans une vie antérieure,

  • Speaker #5

    mais il se trouve que dans une vie antérieure,

  • Speaker #3

    j'ai beaucoup œuvré dans le domaine de la rénovation énergétique d'éco-propriétés du côté d'une collectivité.

  • Speaker #5

    j'ai beaucoup œuvré dans le domaine de la rénovation énergétique des copropriétés, du côté d'une collectivité.

  • Speaker #3

    Et la première...

  • Speaker #5

    Et la première remarque que j'aimerais faire,

  • Speaker #3

    Première remarque que j'aimerais faire,

  • Speaker #5

    c'est un peu dans le sens de monsieur,

  • Speaker #3

    c'est un peu dans le sens de monsieur.

  • Speaker #5

    le résultat auquel vous arrivez,

  • Speaker #3

    Le résultat auquel vous arrivez,

  • Speaker #5

    côté recherche et analyse,

  • Speaker #3

    côté recherche et analyse, c'est que dans l'environnement,

  • Speaker #5

    c'est que dans l'environnement de la rénovation énergétique,

  • Speaker #3

    la rénovation énergétique,

  • Speaker #5

    au sens de l'environnement,

  • Speaker #3

    au sens de l'environnement, en sens des acteurs et des moyens immobilisables,

  • Speaker #5

    au sens des acteurs et des moyens non divisables, les syndic restent un acteur relativement faible et fragile.

  • Speaker #3

    les syndicats restent un acteur relativement faible et fragile.

  • Speaker #5

    Et ce qui est ennuyant,

  • Speaker #3

    Et ce qui est ennuyant,

  • Speaker #5

    c'est qu'en fait,

  • Speaker #3

    c'est qu'en fait,

  • Speaker #5

    on a une addition d'acteurs faibles et fragiles.

  • Speaker #3

    on a une addition d'acteurs faibles et fragiles.

  • Speaker #5

    Les conseils syndicaux sont des acteurs aussi peu...

  • Speaker #3

    Les conseils syndicaux sont des acteurs aussi peu structurés par définition,

  • Speaker #5

    structurés par définition, etc.

  • Speaker #3

    etc.

  • Speaker #5

    Donc voilà,

  • Speaker #3

    Donc voilà,

  • Speaker #5

    première remarque,

  • Speaker #3

    première remarque.

  • Speaker #5

    j'ai l'impression que ce constat-là est ancien et que les choses évoluent probablement lentement,

  • Speaker #3

    J'ai l'impression que ce constat-là est ancien et que les choses évoluent probablement lentement ou peu ou difficilement.

  • Speaker #5

    ou peu, ou difficilement.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #5

    Et un peu dans le sens de monsieur aussi,

  • Speaker #3

    Et un peu dans le sens de monsieur aussi, je me demande si côté analyste et côté professionnel,

  • Speaker #5

    je me demande si côté analyste et côté professionnel,

  • Speaker #3

    vous avez constaté au sein des syndics une prise de conscience en matière de transition écologique au sens large ?

  • Speaker #5

    vous avez constaté au sein des syndicats une prise de conscience en matière de transition. écologique au sens large. Et je le dis d'autant plus aisément que dans le domaine de l'immobilier et de la construction,

  • Speaker #3

    Et je le dis d'autant plus aisément que dans le domaine de l'immobilier et de la construction, il y a eu un vrai tournant ces dernières années.

  • Speaker #5

    il y a eu un vrai tournant ces dernières années.

  • Speaker #3

    Tout le monde aujourd'hui s'intéresse à la question de la construction bas carbone,

  • Speaker #5

    aujourd'hui s'intéresse à la question de la construction bas carbone, à la transition écologique et environnementale,

  • Speaker #3

    à la transition écologique et environnementale, à la transformation du bâti et notre approche de l'immobilier au sens large.

  • Speaker #5

    à la transformation du bâti, notre approche de l'immobilier au sens large. Est-ce que cette approche un peu plus large,

  • Speaker #3

    Est-ce que cette approche un peu plus large,

  • Speaker #5

    dans laquelle pourrait s'insérer la rénovation énergétique,

  • Speaker #3

    dans laquelle pourrait s'insérer la rénovation énergétique,

  • Speaker #5

    et à ce moment-là elle s'insérait de manière plus fluide,

  • Speaker #3

    et à ce moment-là elle s'insérait de manière plus fluide, est-ce que cette... Est-ce que cette transition écologique,

  • Speaker #5

    est-ce que cette transition écologique,

  • Speaker #3

    là, aujourd'hui,

  • Speaker #5

    aujourd'hui,

  • Speaker #3

    est à l'ordre du jour ou est-ce que les syndicats restent effectivement un acteur tourné d'abord vers la gestion juridique et comptable ?

  • Speaker #5

    est à l'ordre du jour, ou est-ce que les syndicats restent effectivement un acteur ? tourner d'abord vers la gestion juridique et comptable. Merci.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y avait d'autres... Oui, monsieur,

  • Speaker #4

    Merci.

  • Speaker #1

    on prend une dernière intervention, puis on redonne la parole.

  • Speaker #5

    Bonjour André Claret,

  • Speaker #3

    Bonjour, André Clarec.

  • Speaker #5

    donc moi je suis copropriétaire et syndic dans un syndic coopératif qui n'est pas de l'intérêt à eux.

  • Speaker #3

    Donc moi, je suis copropriétaire. et syndic dans un syndic coopératif mais qui n'est pas du matériel ou autre et je m'intéresse à la rénovation énergétique de ma petite copropriété de

  • Speaker #5

    Et je m'intéresse à la rénovation énergétique de ma petite copropriété de

  • Speaker #3

    20 copropriétaires qui est effectivement pas intéressante pour les...

  • Speaker #5

    20 copropriétaires, qui est effectivement pas intéressante pour une équipe franquiste.

  • Speaker #3

    Les métiers de syndic, c'est vrai que ça a été rappelé.

  • Speaker #5

    Je voudrais simplement rappeler,

  • Speaker #3

    Et je voudrais simplement rappeler,

  • Speaker #5

    dans un peu d'un sens,

  • Speaker #3

    donc je vais un peu dans le sens de la notion de projet et ouverte au-delà du métier de syndic qui est effectivement un métier de gestionnaire.

  • Speaker #5

    de la notion de projet ouvert au-delà d'une équipe syndicale qui est effectivement un équipe gestionnaire.

  • Speaker #3

    Mais je voudrais rappeler simplement que le maître d'ouvrage,

  • Speaker #5

    Mais je souhaite rappeler simplement que le maître d'ouvrage, c'est une assemblée générale de copropriétaires.

  • Speaker #3

    c'est une assemblée générale de copropriétaires.

  • Speaker #5

    Et effectivement,

  • Speaker #3

    Et effectivement,

  • Speaker #5

    le syndic n'est qu'un sacré temps de cette assemblée.

  • Speaker #3

    le syndic n'est qu'un sous-traitant de cette assemblée. Et donc le problème,

  • Speaker #1

    Et donc,

  • Speaker #5

    le problème est là.

  • Speaker #3

    il est là.

  • Speaker #5

    informer ou informer,

  • Speaker #3

    Former ou informer,

  • Speaker #5

    impliquer les conseils syndicaux dans toutes les problématiques d'éco-profit.

  • Speaker #3

    impliquer les conseils syndicaux dans toutes les problématiques des compétités. Voilà.

  • Speaker #4

    Vous pouvez vous présenter en deux mots.

  • Speaker #1

    Vous pouvez vous présenter en deux mots ? Bien sûr. Aujourd'hui,

  • Speaker #4

    Aujourd'hui, je suis une heureuse retraitée,

  • Speaker #1

    je suis une heureuse retraitée. Donc ça,

  • Speaker #4

    donc ça, ça laisse un peu de temps.

  • Speaker #1

    ça laisse un peu de temps.

  • Speaker #4

    J'ai été une vingtaine d'années présidente d'un conseil syndical,

  • Speaker #1

    J'ai été une vingtaine d'années présidente d'un conseil syndical d'une copropriété.

  • Speaker #4

    une propriété.

  • Speaker #2

    Alors on avait un syndicat principal,

  • Speaker #1

    Alors on avait un syndicat principal,

  • Speaker #4

    un syndicat secondaire,

  • Speaker #1

    un syndicat secondaire,

  • Speaker #4

    mais en gros 480 nœuds avec deux syndics.

  • Speaker #1

    mais en gros 480 lots avec deux syndics.

  • Speaker #4

    Dans la pratique,

  • Speaker #1

    Dans la pratique, je vais faire très très court.

  • Speaker #4

    je vais faire très très court. Les difficultés que je trouve qu'on rencontre aujourd'hui,

  • Speaker #1

    Les difficultés, je trouve, qu'on rencontre aujourd'hui,

  • Speaker #4

    c'est qu'on a des syndics qui sont complètement noyés.

  • Speaker #1

    c'est qu'on a des syndics qui sont complètement noyés.

  • Speaker #4

    qui ont du mal à faire face au quotidien.

  • Speaker #1

    qui ont du mal à faire face au quotidien.

  • Speaker #4

    Donc,

  • Speaker #1

    Donc quand on demande par exemple de renégocier un contrat,

  • Speaker #4

    quand on demande, par exemple, de renégocier un contrat, bon,

  • Speaker #1

    bon voilà,

  • Speaker #4

    là,

  • Speaker #1

    c'est compliqué.

  • Speaker #4

    c'est compliqué. Donc,

  • Speaker #1

    Donc la rénovation énergétique,

  • Speaker #4

    la rénovation énergétique, c'est une obligation qui,

  • Speaker #1

    c'est une obligation qui aujourd'hui,

  • Speaker #4

    aujourd'hui,

  • Speaker #1

    je dirais,

  • Speaker #4

    je dirais, les met au pied du mur.

  • Speaker #1

    les met au pied du mur.

  • Speaker #4

    Ils ont attendu,

  • Speaker #1

    Ils ont attendu,

  • Speaker #4

    ils ont attendu,

  • Speaker #1

    ils ont attendu,

  • Speaker #4

    et puis il y a quand même des dates uniques sur les DTG,

  • Speaker #1

    et puis il y a quand même des dates limites sur les DTG,

  • Speaker #4

    etc.

  • Speaker #1

    etc.

  • Speaker #4

    Donc,

  • Speaker #1

    Donc ils sont obligés de faire.

  • Speaker #4

    ils sont obligés de faire. On a aussi des conseils syndicaux qui ne sont pas tous,

  • Speaker #1

    On a aussi des conseillers syndicaux qui ne sont pas tous non plus,

  • Speaker #4

    je dirais,

  • Speaker #1

    je dirais, compétents.

  • Speaker #4

    compétents. Donc on a vraiment un problème de compétence côté gestionnaire,

  • Speaker #1

    Donc on a vraiment un problème de compétences côté gestionnaire, donc côté conseil syndicaux.

  • Speaker #4

    côté conseil syndicaux.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure,

  • Speaker #4

    Tout à l'heure,

  • Speaker #1

    quand vous parlez d'associer les copropriétaires,

  • Speaker #4

    quand vous parlez d'associer les copropriétaires,

  • Speaker #1

    moi je sais qu'aujourd'hui,

  • Speaker #4

    moi je sais qu'aujourd'hui, comme je suis en retrait,

  • Speaker #1

    comme je suis en retrait,

  • Speaker #4

    je suis en demande de ça,

  • Speaker #1

    je suis en demande de ça,

  • Speaker #4

    mais il ne se passe rien.

  • Speaker #1

    mais il ne se passe rien. Et l'Assemblée Générale,

  • Speaker #4

    Et l'Assemblée générale, on vous amène sur un plateau des choses à voter,

  • Speaker #1

    on vous amène sur un plateau des choses à voter, mais vous ne participez absolument pas au projet,

  • Speaker #4

    mais vous ne participez absolument pas au projet.

  • Speaker #1

    et il est trop tard.

  • Speaker #4

    Et il est trop tard,

  • Speaker #1

    sachant qu'aujourd'hui,

  • Speaker #4

    sachant qu'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    les syndicats sont assez favorables à ce que l'AG se passe en visio,

  • Speaker #4

    les syndicats sont assez favorables à ce que... l'âge et le space en visio, que ça soit vote par correspondance,

  • Speaker #1

    que ça soit vote par correspondance,

  • Speaker #4

    etc.

  • Speaker #1

    etc.

  • Speaker #4

    Donc il n'y a plus de dialogue.

  • Speaker #1

    Donc il n'y a plus le dialogue.

  • Speaker #4

    Il n'y a plus de dialogue et je trouve ça vraiment dommage,

  • Speaker #1

    Il n'y a plus le dialogue et je trouve ça vraiment dommage,

  • Speaker #4

    sachant que la tâche,

  • Speaker #1

    sachant que la tâche,

  • Speaker #4

    elle est immense et que c'est des projets,

  • Speaker #1

    elle est immense et que c'est des projets,

  • Speaker #4

    comme je disais,

  • Speaker #1

    comme vous disiez, qui prennent des années.

  • Speaker #4

    qui prennent des années.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, Donc aujourd'hui, je trouve qu'on est un peu dans une impasse.

  • Speaker #4

    je trouve qu'on est un peu dans une impasse.

  • Speaker #1

    Il faut donner de nouvelles impulsions,

  • Speaker #4

    Il faut donner une nouvelle intuition,

  • Speaker #1

    de nouvelles compétences.

  • Speaker #4

    de nouvelles compétences.

  • Speaker #1

    Le gestionnaire,

  • Speaker #4

    Le Justiciénaire,

  • Speaker #1

    il est noyé de chez noyé.

  • Speaker #4

    il est noyé. le chinoisier, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    C'est très compliqué. C'est donc un témoignage complémentaire.

  • Speaker #4

    Donc, un témoignage complémentaire.

  • Speaker #1

    Juste peut-être quelques petits éléments de réponse pour répondre à différentes questions qui ont été posées.

  • Speaker #4

    Juste peut-être quelques petits éléments de réponse qui répondent à différentes questions qui ont été posées. Tout d'abord sur le sujet des bornes de recharge.

  • Speaker #1

    Tout d'abord, sur le sujet des bornes de recharge,

  • Speaker #4

    C'est aussi un sujet que nous avons évoqué avec les syndicats.

  • Speaker #1

    c'est aussi un sujet que nous avons évoqué avec les syndicats.

  • Speaker #4

    Vous pouvez retrouver plus d'informations là-dessus dans le cadre du rapport.

  • Speaker #1

    Vous pouvez retrouver toutes les informations là-dessus dans le cadre du rapport. Globalement,

  • Speaker #4

    Globalement, on s'est moins focalisé là-dessus parce qu'en tout cas,

  • Speaker #1

    on s'est moins focalisés là-dessus parce qu'en tout cas,

  • Speaker #4

    le retour que nous avons eu,

  • Speaker #1

    le retour que nous avons eu,

  • Speaker #4

    c'est que globalement,

  • Speaker #1

    c'est que globalement,

  • Speaker #4

    c'est quand même un sujet beaucoup moins problématique,

  • Speaker #1

    c'est quand même un sujet beaucoup moins problématique,

  • Speaker #4

    complexe comparé à la rénovation énergétique.

  • Speaker #1

    complexe comparé à la notion énergétique parce que les énergéticiens proposent des services beaucoup plus clés en main pour l'installation de grandes récharges et qu'ensuite aussi pour la séparation et l'individuation des

  • Speaker #4

    Parce que les énergéticiens proposent des services beaucoup plus clés en main. pour l'installation des bandes de recharge et que ensuite aussi pour la séparation en fait des l'indivisation entre guillemets des charges associées fait aussi en sorte que c'est un sujet beaucoup plus beaucoup moins conflictuel au

  • Speaker #1

    charges associées. Ça fait aussi en sorte que c'est un sujet... beaucoup moins conflictuelles au sein de la compétence.

  • Speaker #4

    sein de la copropriété après bon il ya quand même un certain nombre de problématiques qui nous ont été cités notamment la question des assurances aussi en lien avec cela mais juste pour expliquer aussi pourquoi pour nous évidemment

  • Speaker #1

    Après, il y a quand même un certain nombre de problématiques qui ont déjà été citées, notamment la question des assurances aussi. On vient avec cela, mais juste pour expliquer aussi pourquoi, pour nous, évidemment,

  • Speaker #4

    il y a une multitude d'enjeux qui font le lien avec la transition énergétique.

  • Speaker #1

    il y a une multitude d'enjeux qui font le lien avec la transition énergétique.

  • Speaker #4

    Mais en tout cas,

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, là où on a l'impression que d'un côté,

  • Speaker #4

    là où on a l'impression que d'un côté,

  • Speaker #1

    il y a une volonté forte de la part des pouvoirs publics avec des dispositifs

  • Speaker #4

    il y a une volonté forte de la part des pouvoirs publics, avec quand même des dispositifs assez costauds derrière,

  • Speaker #1

    assez costauds derrière et en même temps où il y a la plus grande complexité et pour les compétiteurs et pour les syndicats de s'en emparer et de les mettre en place et c'est quand même la rénovation énergétique pour nous semblait être un exemple plus emblématique que d'autres enjeux comme

  • Speaker #4

    et en même temps où il y a la plus grande complexité, et pour les copropriétaires, et pour les syndicats, de s'en empêcher de le mettre en place, et c'est quand même la rénovation énergétique, pour nous, qui semble être un exemple bien plus emblématique. que d'autres enjeux comme la mobilité électrique notamment.

  • Speaker #1

    la mobilité électrique notamment le dixième point est effectivement sur la question des compétences d'un côté en lien avec la

  • Speaker #4

    Le deuxième point était effectivement sur la question des compétences, d'un côté en lien avec la préservation du patrimoine,

  • Speaker #1

    la prégravation du patrimoine, la question aussi de la prise de conscience par rapport à la transition énergistique et écologique.

  • Speaker #4

    la question aussi de la prise de conscience par rapport à la transition énergistique et écologique.

  • Speaker #1

    Alors, un des résultats très importants de notre recherche,

  • Speaker #4

    Un des résultats très importants de notre recherche dont nous avons moins parlé ce matin,

  • Speaker #1

    dont nous avons non parlé ce matin, concernait surtout aussi un peu les trajectoires professionnelles et les profils des syndicats aujourd'hui,

  • Speaker #4

    concernait surtout aussi un peu les trajectoires professionnelles et les profils des syndicats aujourd'hui où pendant notre phase nationale on nous avait dit historiquement c'était un métier effectivement très juridique,

  • Speaker #1

    où pendant notre phase nationale, on nous avait dit, historiquement, c'était un métier effectivement très juridique,

  • Speaker #4

    très tourné vers le droit,

  • Speaker #1

    très tourné vers le droit, issu de ces formations-là.

  • Speaker #4

    issu de ces formations-là et qu'on voit qu'aujourd'hui avec les gestionnaires dont nous avons parlé en Ile-de-France il y a une très très grande diversité de formations initiales et on voit l'importance de la reconversion dans ce métier c'est-à-dire il y a beaucoup de syndicats

  • Speaker #1

    Et qu'on voit qu'aujourd'hui, avec les gestionnaires dont nous avons parlé en Ligue de France, il y a une très grande diversité des formations initiales. Et on voit l'importance de la reconversion dans ce métier. C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de syndicats qui,

  • Speaker #4

    qui en fait avant ont exercé 1,

  • Speaker #1

    en fait, avant, ont exercé un,

  • Speaker #4

    2,

  • Speaker #1

    deux,

  • Speaker #4

    3,

  • Speaker #1

    trois,

  • Speaker #4

    4,

  • Speaker #1

    quatre,

  • Speaker #4

    5 d'autres métiers,

  • Speaker #1

    cinq d'autres métiers.

  • Speaker #4

    et qui par conséquent ont aussi des trajectoires qui peuvent être assez diversifiées,

  • Speaker #1

    Et qui, par conséquent, ont aussi des compétences, des trajectoires qui peuvent être assez diversifiées.

  • Speaker #4

    et qui par conséquent aussi apportent de nouvelles compétences dans les cabinets.

  • Speaker #1

    Et qui, par conséquent, apportent de nouvelles compétences. dans les cabinets.

  • Speaker #4

    Et donc là,

  • Speaker #1

    Et donc là,

  • Speaker #4

    on a eu un certain nombre d'exemples aussi,

  • Speaker #1

    on a eu un certain nombre d'exemples aussi, des personnes qui avaient commencé des études d'architecture,

  • Speaker #4

    des personnes par exemple qui avaient commencé des études d'architecture,

  • Speaker #1

    des personnes qui avaient travaillé dans la gestion du tertiaire,

  • Speaker #4

    des personnes qui avaient travaillé dans la gestion du tertiaire,

  • Speaker #1

    donc qui ont été plus confrontées justement à ces questions techniques.

  • Speaker #4

    donc qui... ont été plus confrontés justement à ces questions techniques du bâtiment,

  • Speaker #1

    qui vont aussi de la rénovation énergétique et qui vont du coup aussi apporter ces connaissances-là dans les cabinets.

  • Speaker #4

    aussi de la rénovation énergétique, et qui vont du coup aussi apporter ces connaissances-là dans les cabinets.

  • Speaker #1

    Donc on voit qu'il y a une évolution du métier.

  • Speaker #4

    Donc on voit que l'évolution du métier,

  • Speaker #1

    Il ne se fait pas seulement par le haut.

  • Speaker #4

    il ne se fait pas seulement par le haut, on voit qu'il y a des acteurs,

  • Speaker #1

    On voit qu'il y a des acteurs, des grands acteurs qui se positionnent très très fortement sur cette question de la transition énergétique.

  • Speaker #4

    des grands acteurs, qui se positionnent très très fortement sur cette question de la transition énergétique.

  • Speaker #1

    Donc c'était les grands groupes,

  • Speaker #4

    On peut citer les grands groupes, Fonciennes,

  • Speaker #1

    Poncey & Anxiety,

  • Speaker #4

    Exetti,

  • Speaker #1

    qui ont signé des green deals pour afficher leur engagement à une échelle plus locale.

  • Speaker #4

    qui ont signé... des Green Deal pour afficher leur engagement à une échelle plus locale. Il y a aussi les fédérations de l'immobilier qui ont signé une charte avec la ville de Paris pour de la même manière s'engager dans les dispositifs de rénovation énergétique qui sont portés à l'échelle de la commune.

  • Speaker #1

    Il y a aussi les fédérations de l'immobilier qui ont signé une charte avec la ville de Paris pour là, de la même manière, s'engager dans les dispositifs de rénovation énergétique qui sont portés à l'échelle de la commune.

  • Speaker #4

    Donc il y a d'un côté cet effet un peu top-down qui est porté par les grands acteurs qui sont les groupes et les fédérations mais qui ne vont pas pour autant.

  • Speaker #1

    Il y a d'un côté cet effet un peu top-down qui est porté par les grands acteurs qui sont les groupes et les fédérations, mais qui ne vont pas autant forcément toucher.

  • Speaker #4

    forcément toucher les syndicats à l'échelle des cabinets,

  • Speaker #1

    les syndicats à l'échelle du cabinet, c'est-à-dire il y a l'affichage et l'engagement d'un côté,

  • Speaker #4

    c'est-à-dire il y a l'affichage et l'engagement d'un côté,

  • Speaker #1

    mais après il y a les moyens et les ressources réelles dont disposent les cabinets à leur échelle.

  • Speaker #4

    mais après il y a les moyens et les ressources réelles dont disposent les cabinets à leur échelle.

  • Speaker #1

    Mais après,

  • Speaker #4

    Mais après il y a aussi une transformation qui se fait justement par les collaborateurs et par cette diversification des profils.

  • Speaker #1

    il y a aussi une transformation qui se fait justement par les collaborateurs et par cette diversification des profils. Et puis,

  • Speaker #4

    Et puis je voudrais juste terminer sur la question des promoteurs,

  • Speaker #1

    je voudrais juste terminer sur la question des promoteurs, parce que je pense effectivement que c'est un sujet aussi assez intéressant dont vous avez parlé,

  • Speaker #4

    parce que je pense effectivement que c'est un sujet aussi assez intéressant dont vous avez parlé,

  • Speaker #1

    et justement une problématique de l'absence en fait de...

  • Speaker #4

    et justement une problématique de... l'absence de lien et de collaboration entre la gestion et la promotion.

  • Speaker #1

    de liens et de collaborations entre la gestion et la promotion.

  • Speaker #4

    Et que même dans un groupe que je ne vais pas citer,

  • Speaker #1

    Et que même dans un groupe, je ne vais pas citer,

  • Speaker #4

    mais qui a des fortes activités de promotion et qui avait juste récemment aussi des activités de gestion de copropriété,

  • Speaker #1

    mais qui a des fortes activités de promotion et qui avait jusqu'à récemment aussi des activités de gestion de compétitivité, les syndicats que nous avons rencontrés dans ce groupe-là nous ont dit,

  • Speaker #4

    les syndicats que nous avons rencontrés dans ce groupe-là nous ont dit jamais on est associé,

  • Speaker #1

    jamais on est associé,

  • Speaker #4

    jamais on travaille avec nos collègues promoteurs.

  • Speaker #1

    jamais on travaille avec nos collègues promoteurs pour justement regarder,

  • Speaker #4

    pour justement porter un regard sur les projets des nouvelles copropriétés du point de vue de la gestion,

  • Speaker #1

    porter un regard sur les projets. des nouvelles compétités, du point de vue de la gestion, de voir quels problèmes éventuellement pourraient s'y suivre pour la gestion,

  • Speaker #4

    de voir quels problèmes éventuellement pourraient se suivre pour la gestion,

  • Speaker #1

    pour les charges,

  • Speaker #4

    pour les charges, etc.

  • Speaker #1

    etc. sur la base du projet immobilier et que là aussi,

  • Speaker #4

    sur la base du projet immobilier. Et que là aussi,

  • Speaker #1

    je pense qu'il y a vraiment des relations à développer,

  • Speaker #4

    je pense qu'il y a vraiment des relations à développer parce qu'on voit aujourd'hui qu'il y a assez peu de syndicats qui ont envie de se positionner sur la copropriété neuve,

  • Speaker #1

    parce qu'on voit aujourd'hui qu'il y a assez peu de syndic qui ont envie de se positionner sur la compétité neuve,

  • Speaker #4

    qui préfèrent attendre.

  • Speaker #1

    de faire attendre quelques années,

  • Speaker #4

    quelques années que voilà on a trouvé les malfaçons que un peu les problèmes enfin tout a pu un peu entrer en régularité et que parfois sur des villes nouvelles par exemple il y a la ville de Cergy qui nous remonte beaucoup ça où il y a beaucoup de copropriétés neuves qui sortent bah dès la première la deuxième année la copropriété peut se retrouver en grande difficulté parce que derrière il y a des charges très importantes et toutes ces questions un peu de gestion etc qui n'ont pas forcément été pensées

  • Speaker #1

    on a trouvé les malfaisants... un peu les problèmes, tout a pu entrer en régularité et que parfois, sur des nouvelles, par exemple, il y a la ville de Sergie qui nous remonte beaucoup ça, où il y a beaucoup de compétités neuves qui sortent, dès la première, la deuxième année, la compétitivité peut se retrouver en grande difficulté parce que derrière, il y a des charges très importantes et toutes ces questions un peu de gestion, etc., qui n'ont pas forcément été pensées à l'avant.

  • Speaker #4

    Donc je pense que là aussi,

  • Speaker #1

    Donc, je pense que là aussi,

  • Speaker #4

    il y a des relations à développer.

  • Speaker #1

    il y a des relations à développer.

  • Speaker #4

    Si,

  • Speaker #1

    Si,

  • Speaker #4

    je pense que c'est vrai que la question de...

  • Speaker #1

    Francesca, c'est vrai que la question d'intégrer les observations de gestion dans la construction de nouveaux ensembles immobiliers,

  • Speaker #4

    d'intégrer les observations de gestion dans la construction de nouveaux ensembles immobiliers.

  • Speaker #1

    elle est absolument majeure pour avancer,

  • Speaker #4

    Elle est absolument majeure pour avancer,

  • Speaker #1

    pour préparer l'avenir.

  • Speaker #4

    pour préparer l'avenir.

  • Speaker #1

    Laurence Chamblois,

  • Speaker #4

    Laurence Chandois,

  • Speaker #1

    vous avez sans doute des choses à dire.

  • Speaker #4

    vous avez sans doute des choses à dire.

  • Speaker #2

    Oui. Oui,

  • Speaker #1

    je suis en train de m'étendre.

  • Speaker #2

    Je crois que ça marche de nouveau. Je crois que ça marche de nouveau. Oui, Donc sur les charges de copropriété, donc sur les charges de copropriété, c'est évidemment un enjeu central. c'est évidemment un enjeu central. Les copropriétaires, Les copropriétaires sont très sensibles, ils sont très sensibles, d'autant plus actuellement dans ce contexte de renchérissement de tous les coûts. d'autant plus actuellement dans ce contexte de l'achèvement de tous les coûts. Ce que je voudrais dire, Ce que je voudrais dire, c'est que c'est un enjeu qui est assez central, c'est que c'est un enjeu qui est assez central, très présent au moment de la remise en jeu des mandats. très présent au moment de la remise en jeu des mandats. Elle se fait très fréquemment, très fréquemment, elle arrive tous les ans ou tous les trois ans. elle arrive tous les ans ou tous les trois ans. Et au moment de la remise en jeu du mandat, Au moment de la remise en jeu du mandat, il y a un jeu concurrentiel qui peut se mettre en place. il y a un jeu concurrentiel qui peut se mettre en place. Donc voilà, Différents candidats à la gestion de la copropriété qui se mettent en lice et qui, différents candidats à la gestion de la copropriété qui se mettent en lice et qui évidemment font de la question des charges et de la réduction des charges en particulier, évidemment, sont de la question des charges et de la réduction des charges en particulier. un levier. Un levier qu'ils activent de manière tout à fait prévue dans le continent concurrentiel. qu'ils activent de manière tout à fait privilégiée dans le jeu concurrentiel. Les charges. Les charges et l'optimisation des dépenses, Et l'optimisation des dépenses, c'est aussi un gros chantier dont tous les syndicats font état au moment de la prise de mandat. c'est aussi un gros chantier dont tous les syndics font état au moment de la prise de mandat. Et puis dans une perspective donc du congrégationnel, Et puis dans une perspective plus concurrenciée, les syndicats notent tous que leur groupe professionnel est uni par une sorte de concrétanité, les syndics notent tous que leur groupe professionnel est uni par une sorte de... confraternités, mais pour autant, mais pour autant, ils se font tous concurrence les uns des autres. ils se font tous concurrence les uns les autres. Et dans l'univers... Et dans l'univers concurrentiel, concurrentiel, dans l'espace concurrentiel du groupe professionnel. dans l'espace concurrentiel du groupe professionnel, Il y a aujourd'hui notamment les nouveaux entrants qui se font particulièrement agressifs, il y a aujourd'hui, notamment, les nouveaux entrants. qui se font particulièrement agressifs, offensifs sur la question des charges qu'ils promettent de réduire dans des proportions tout à fait considérables. offensifs sur la question des charges qu'ils promettent de réduire dans des proportions tout à fait considérables. Donc un enjeu que les syndicats ont bien en tête et autour duquel ils s'engagent dans un jeu concurrentiel assez féroce. Un enjeu que les syndicats ont bien en tête et autour duquel ils s'engagent dans un jeu concurrentiel assez féroce.

  • Speaker #1

    qui n'est pas sans contradiction avec les enjeux financiers autour du passage à la transition,

  • Speaker #4

    Ce n'est pas sans contradiction avec les enjeux financiers autour du passage à la transition,

  • Speaker #1

    autour de la rénovation énergétique,

  • Speaker #4

    autour de la rénovation énergétique,

  • Speaker #1

    qui sont évidemment des opérations à coût importants.

  • Speaker #4

    qui sont évidemment des opérations à coup important.

  • Speaker #1

    Et donc on voit bien que là,

  • Speaker #4

    Donc on voit bien que là...

  • Speaker #1

    il y a une sorte de paradoxe.

  • Speaker #4

    il y a une sorte de paradoxe. Anne-Claire.

  • Speaker #1

    Anne-Claire ?

  • Speaker #2

    Juste rapidement pour répondre à la remarque que c'est un constat ancien que le syndic est un acteur fragile.

  • Speaker #4

    Juste rapidement pour répondre à la remarque que c'est un constat ancien que le syndic est un acteur fragile.

  • Speaker #2

    Nous, Nous, ce qui nous intéresse de le mettre en avant, ce qui nous intéresse de mettre en avant, c'est que c'est beaucoup une histoire d'image,

  • Speaker #4

    c'est que c'est beaucoup une histoire d'image. on leur tape beaucoup dessus,

  • Speaker #2

    on leur tape beaucoup dessus,

  • Speaker #1

    y compris parfois dans des propos politiques nationaux.

  • Speaker #4

    y compris parfois dans des propos politiques nationaux. Et ce qui nous intéressait,

  • Speaker #2

    Et ce qui nous intéressait, c'est que oui, c'est que oui,

  • Speaker #4

    on sait qu'ils ont des facteurs de fragilité,

  • Speaker #2

    on sait qu'ils ont des facteurs de fragilité, mais c'est d'en comprendre plus précisément la nature et pas seulement de leur faire un procès d'intention sur le fait de ne pas vouloir y aller, mais c'est d'en comprendre plus précisément la nature, et pas seulement de leur faire un procès d'intention sur le fait de ne pas vouloir y aller, mais de comprendre... mais de comprendre concrètement, concrètement au regard de leur modèle économique,

  • Speaker #4

    au regard de leur modèle économique,

  • Speaker #2

    de leurs contraintes de recrutement,

  • Speaker #4

    de leurs contraintes de recrutement,

  • Speaker #2

    ce qui peut faire barrage et ce sur quoi du coup,

  • Speaker #4

    ce qui peut faire barrage et ce sur quoi du coup...

  • Speaker #1

    dans une relation d'accompagnement,

  • Speaker #4

    Dans une relation d'accompagnement,

  • Speaker #2

    on peut vraiment trouver des leviers.

  • Speaker #4

    on peut vraiment trouver des leviers. Parce que c'est vrai qu'il a souvent été dit,

  • Speaker #2

    Parce que c'est vrai qu'il a souvent été dit,

  • Speaker #4

    oui,

  • Speaker #2

    oui,

  • Speaker #4

    le syndicat,

  • Speaker #2

    le syndic,

  • Speaker #4

    c'est peut-être un frein à ces ambitions de mutation du parc,

  • Speaker #2

    c'est peut-être un frein à ces ambitions de mutation du parc, etc. etc.

  • Speaker #4

    Mais allant au-delà,

  • Speaker #2

    Mais allons au-delà,

  • Speaker #4

    comprenons pourquoi.

  • Speaker #2

    comprenons pourquoi. C'était un peu sortir aussi du procès d'intention qui est fait à cette profession en comprenant la réalité de ce système de valeur et de ces conditions d'exercice. C'était un peu sortir aussi du procès d'intention qui est fait à cette profession en comprenant la réalité de ce système de valeurs et de ces conditions d'exercice et voir peut-être là où il y a des leviers qui sont méconnus, et voir peut-être là où il y a des leviers qui sont méconnus pour les faire justement entrer dans une relation partenariale un peu favorable à la menée des projets. comment les faire justement entrer dans une génération contemporaine.

  • Speaker #4

    favorable à la menée des projets.

  • Speaker #0

    Pascal et Guy,

  • Speaker #1

    vous vouliez rajouter quelque chose ?

  • Speaker #0

    Il y a un micro.

  • Speaker #1

    Il y a un micro ? Oui, Oui, bon, bon, alors on prend quelques questions.

  • Speaker #0

    alors on prend quelques questions. Comme il nous reste

  • Speaker #1

    Comme il nous reste dix petites minutes,

  • Speaker #0

    10 petites minutes,

  • Speaker #1

    on va essayer d'aller très vite.

  • Speaker #0

    on va essayer d'aller très vite.

  • Speaker #1

    Donc vous, Donc vous vous présentez,

  • Speaker #0

    vous présentez, vous posez votre question.

  • Speaker #1

    vous posez votre question,

  • Speaker #0

    On en prend plusieurs et on revient vers l'ensemble des intervenants.

  • Speaker #1

    on en prend plusieurs et on revient vers l'ensemble des intervenants.

  • Speaker #2

    Ruben Bonic, Révenne Bonic, donc moi, donc moi je suis plutôt du secteur tercière. je suis plutôt du secteur tertiaire et c'est assez... Et c'est assez troublant parce qu'en fait il y a des... Troublant parce qu'en fait il y a des métiers qui ont été créés dans le métier tertiaire et pas forcément dans le résidentiel. qui a été créé dans le métier percer et pas forcément dans le résidence. Par exemple, Par exemple, dans le percer, dans le tertiaire, on a un asset manager qui s'occupe vraiment de la stratégie financière et donc de la rentabilité d'un actif. on a un asset manager qui s'occupe vraiment de la stratégie financière et donc la rentabilité d'un actif. On a un property manager qui est beaucoup plus dans le quotidien de la gestion de l'immeuble et je trouve qu'il est très ressemblant au syndic. On a un property manager qui est beaucoup plus dans le quotidien, la gestion de l'humain, et je trouve qu'il est très ressemblant au syndic. Et on a des nouveaux métiers dans le cadre de la décarbonation, Et on a des nouveaux métiers dans le cadre de la... Puisqu'il y a des carbonations, stratégie de rénovation énergétique du tertiaire, stratégie de rénovation énergétique du tertiaire, des métiers qui sont créés, des métiers qui sont créés par des responsables ESG. donc des responsables ESG. Et j'ai l'impression que dans le monde du résidentiel, J'ai l'impression que dans le monde du résidentiel, il y a un peu de trous dans la raquette. il y a un peu de trous dans la raquette. C'est-à-dire qu'on n'a pas l'asset manager qui normalement devrait être mandaté par le syndicat des copropriétés et qui doit lui demander des comptes sur la rentabilité de sa copro, C'est-à-dire qu'on n'a pas l'asset manager, qui normalement devrait être mandaté par le... le syndicat des copropriétés qui doit lui demander des comptes sur la rentabilité de sa copro, s'ils font les bons choix et en général c'est lui aussi qui considère s'il y a une stratégie de rénovation à mettre en place pour valoriser ou pas l'actif. s'ils font les bons choix. Et en général, c'est lui aussi qui considère s'il y a une stratégie de rénovation à mettre en place pour valoriser ou pas l'actif. Il manque les équipes de l'EFG également. Il manque les équipes de SG également. Moi ma question c'est, Moi ma question c'est est-ce que le syndic est prêt à prendre ce rôle d'asset manager, est-ce que le syndic est prêt à prendre ce rôle d'asset manager de valoriser les copro ou il souhaite rester de valoriser l'éco-pro ou il souhaite rester sur la gestion quotidienne de l'immeuble ? sur la gestion quotidienne de l'immeuble. Et ma deuxième question c'est qu'on a les mêmes sujets dans le tertiaire, Ma deuxième question, c'est qu'on a les mêmes sujets dans le tertiaire, c'est qu'on demande énormément de choses au property manager, c'est qu'on demande énormément de choses aux propriétaires de la job, tout ce qui est collecte de données d'énergie, tout ce qui est collecte de la donnée d'énergie, tout ce qui est réglementation, tout ce qui est réglementation, et eux nous disent que c'est pas... et eux nous disent que ce n'est pas leur métier. pas leur métier et donc c'est voilà la balle est un peu renvoyé donc on il ya exactement les mêmes sujets sauf qu'il ya encore moins de professionnels dans le résidentiel donc voilà c'est un peu ma question bonjour La balle est un peu renvoyée, donc il y a exactement les mêmes sujets, sauf qu'il y a encore moins de professionnels dans le résidence. C'est un peu ma question.

  • Speaker #3

    Bonjour, Coralie Marchand,

  • Speaker #0

    coralie marchand donc je travaille à l'agence nationale de l'habitat au niveau national donc j'ai entendu votre marque ça va être pas du tout le même sujet que ce qui vient d'être abordé mais vous dire que c'est entendu nous

  • Speaker #3

    je travaille à l'agence nationale de la Vita au niveau national. J'ai entendu votre remarque, ça ne va pas être du tout le même sujet que ce qui vient d'être abordé, mais je veux dire que c'est entendu, nous, à une dernière réunion,

  • Speaker #0

    À une dernière réunion, il y a deux ans à peu près,

  • Speaker #3

    il y a deux ans à peu près, avec des collectivités,

  • Speaker #0

    avec des collectivités, par pure provocation,

  • Speaker #3

    par pure provocation,

  • Speaker #0

    on a posé la question qu'est-ce qu'un bon syndic,

  • Speaker #3

    on a posé la question qu'est-ce qu'un bon syndic,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qu'un mauvais syndic aux collectivités,

  • Speaker #3

    qu'est-ce qu'un mauvais syndic aux collectivités, et puis on a posé la question au syndic,

  • Speaker #0

    et puis on a posé la question aux syndics, qu'est-ce qu'une bonne collectivité,

  • Speaker #3

    qu'est-ce qu'une bonne collectivité, et qu'est-ce qu'une mauvaise collectivité.

  • Speaker #0

    qu'est-ce qu'une mauvaise collectivité, ça a beaucoup moins rigolé dans la salle.

  • Speaker #3

    Ça a beaucoup moins rigolé dans la salle.

  • Speaker #0

    Donc voilà,

  • Speaker #3

    Donc voilà, c'est vous dire,

  • Speaker #0

    non, c'est vous dire,

  • Speaker #3

    nous,

  • Speaker #0

    nous,

  • Speaker #3

    au titre de l'ANA,

  • Speaker #0

    au titre de l'ANA,

  • Speaker #3

    au niveau national,

  • Speaker #0

    au niveau national,

  • Speaker #3

    on essaye d'améliorer effectivement la visibilité des syndicats,

  • Speaker #0

    on essaye d'améliorer effectivement la visibilité des syndics,

  • Speaker #3

    aussi parce qu'il y a des problématiques d'ingérence.

  • Speaker #0

    aussi parce qu'il y a des problématiques d'ingérence, en fait on va se dire les choses telles qu'elles sont dans certains dispositifs.

  • Speaker #3

    En fait, on va dire les choses telles qu'elles sont dans certains dispositifs.

  • Speaker #0

    On voit bien qu'on veut aller,

  • Speaker #3

    On voit bien qu'on veut aller,

  • Speaker #0

    on veut aller parce qu'il y a aussi l'urgence des habitants.

  • Speaker #3

    on veut aller, parce qu'il y a l'urgence des habitants. Quand on n'est même pas sous l'administration provisoire,

  • Speaker #0

    Quand on est même, si on n'est pas sous administration provisoire,

  • Speaker #3

    il y a des sujets de travaux d'urgence qui doivent être réalisés.

  • Speaker #0

    il y a des sujets de travaux d'urgence qui doivent être réalisés et on va pousser le syndicat à ce qu'il y aille.

  • Speaker #3

    Une date, tout ça, le syndicat,

  • Speaker #4

    est-ce qu'il y aille ?

  • Speaker #0

    Et on n'en a pas trop le choix dans le sens où il y a la sécurité des habitants aussi en jeu.

  • Speaker #3

    Et on n'en a pas trop le choix dans le sens où... Il y a la sécurité des habitants aussi en jeu.

  • Speaker #0

    Ce qui est aussi différent,

  • Speaker #3

    C'est aussi différent, je pense,

  • Speaker #0

    je pense,

  • Speaker #3

    de la gestion du tertiaire.

  • Speaker #0

    de la gestion du tertiaire.

  • Speaker #3

    On parle quand même des lieux d'habitation quotidiens.

  • Speaker #0

    On parle quand même de lieux d'habitation quotidien.

  • Speaker #3

    Donc voilà, et vous dire que ce sujet-là,

  • Speaker #0

    Et vous dire que ce sujet-là,

  • Speaker #3

    il a été aussi entendu,

  • Speaker #0

    il a été aussi entendu,

  • Speaker #3

    ne serait-ce que parce qu'on a un sujet que les syndicats ne remontent pas nécessairement les difficultés qu'ils rencontrent avec leur copropriété.

  • Speaker #0

    ne serait-ce que parce qu'on a un sujet de... que les syndic ne remontent pas nécessairement les difficultés qu'ils rencontrent avec leurs copropriétés se disent peut-être dire aussi parfois cette copropriété ça fait trois ans que j'essaie de leur faire voter leurs travaux vous savez quoi moi je me représente pas on comprend enfin je veux dire il y a un moment où la copro n'avance pas et en fait on a eu ça a été gentil par exemple avec la métropole européenne de l'île quand il y a eu un effondrement en fait ils ont eu des centaines de signalements des syndic en disant voilà moi jusque là j'ai géré cette copro en fait peut-être que mon

  • Speaker #4

    Se dire,

  • Speaker #3

    peut-être dire aussi parfois, cette copropriété, ça fait trois ans que j'essaie de leur faire voter leurs travaux, vous savez quoi, moi je ne me représente pas. On comprend, enfin, je veux dire, il y a un moment où la copro n'avance pas et en fait, on a juste... ça a été le cas par exemple avec la Messe Popolaire de Vendée-Lille quand il y a eu un descendrement. En fait, ils ont eu des centaines de signalements des syndicats en disant, voilà, moi jusque-là, j'ai resté pro-pro. En fait, peut-être que ma responsabilité va être engagée parce que ça fait trois ans qu'ils votent contre des travaux de structure,

  • Speaker #0

    ma responsabilité va être engagée parce que ça fait trois ans qu'ils votent contre des travaux de structure ou de réseau,

  • Speaker #3

    de réseau, pas des travaux d'embellissement,

  • Speaker #0

    pas des travaux d'embellissement, de mise en peinture du hall,

  • Speaker #3

    de mise en peinture du rôle,

  • Speaker #0

    rien à voir.

  • Speaker #3

    rien à voir.

  • Speaker #0

    Et du coup,

  • Speaker #3

    Et du coup,

  • Speaker #0

    il y a vraiment ce sujet-là.

  • Speaker #3

    il y a vraiment ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #3

    Donc, il y a un guide qui est réalisé aujourd'hui avec beaucoup de partenaires qui sont des syndicats et avec la DIL,

  • Speaker #0

    il y a un guide qui est réalisé aujourd'hui avec beaucoup de partenaires qui sont aussi des syndiques, et avec la DIL,

  • Speaker #3

    avec la CLCV aussi pour essayer de...

  • Speaker #0

    avec la CLCV aussi, pour essayer de dire aux gestionnaires,

  • Speaker #3

    dire aux gestionnaires, voilà, quand vous voyez ces alertes-là,

  • Speaker #0

    quand vous voyez ces alertes-là,

  • Speaker #3

    n'hésitez pas à aller voir votre collectivité,

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à aller voir votre collectivité.

  • Speaker #3

    parce qu'on se rend compte que,

  • Speaker #0

    Parce qu'on se rend compte que la collectivité,

  • Speaker #3

    voilà, la collectivité,

  • Speaker #0

    quand on a posé la question,

  • Speaker #3

    quand on a posé la question,

  • Speaker #0

    il y en a plein qui disent que le syndic vient au comité de pilotage du plan de sauvegarde et puis il vient un peu se faire engueuler alors qu'il n'a pas été appelé au préalable.

  • Speaker #3

    il y en a plein qui disent, bah, le syndic, il vient, en gros, au comité de pilotage du plan de sauvegarde, et puis il vient un peu se faire engueuler, quoi. Donc, alors qu'il n'a pas été appelé au préalable.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #0

    il y avait vraiment dans le rapport qui a été produit,

  • Speaker #3

    voilà, moi, il y avait vraiment, dans le rapport qui a été produit, puisque j'ai eu la chance de pouvoir le lire en avance,

  • Speaker #0

    puisque j'ai eu la chance de pouvoir le lire en avance,

  • Speaker #3

    il y avait tout le sujet autour des syndics et leur attachement aux collectivités,

  • Speaker #0

    il y avait tout ce sujet autour des syndics et leur attachement aux copropriétés dégradées,

  • Speaker #3

    voire aux propriétés dégradées, même s'ils doivent avoir un portefeuille plus varié,

  • Speaker #0

    même s'ils doivent avoir un portefeuille plus varié,

  • Speaker #3

    ne serait-ce pas.

  • Speaker #0

    ne serait-ce que pour leur santé mentale,

  • Speaker #3

    pour leur santé mentale,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #3

    je pense, parce que la gestion est vraiment difficile,

  • Speaker #0

    parce que la gestion est vraiment difficile, on en a bien conscience Alana.

  • Speaker #3

    on a bien conscience à l'ANA. Mais voilà,

  • Speaker #0

    Mais voilà, je trouve que c'est aussi intéressant et que,

  • Speaker #3

    je trouve que c'est aussi intéressant, et qu'en tout cas,

  • Speaker #0

    en tout cas, j'ai entendu votre message et on va évaluer prochainement l'aide à la gestion,

  • Speaker #3

    j'ai entendu votre message, et on va évaluer prochainement l'aide à la gestion, qui ne concerne que les copropriétaires en difficulté.

  • Speaker #0

    qui ne concerne que les copropriétaires en difficulté.

  • Speaker #3

    Voilà,

  • Speaker #0

    Vous pourrez venir vous signaler,

  • Speaker #3

    vous pourrez venir... On va signaler,

  • Speaker #0

    échanger,

  • Speaker #3

    échanger et on essaiera de faire au mieux parce qu'on se rend bien compte que si ces maîtres d'ouvrage délégués,

  • Speaker #0

    et on essaiera de faire au mieux parce qu'on se rend bien compte que si ces maîtres d'ouvrage délégués,

  • Speaker #3

    on va dire,

  • Speaker #0

    on va dire,

  • Speaker #3

    les syndicats ne prennent pas la part dans nos dispositifs,

  • Speaker #0

    les syndics ne prennent pas la part dans nos dispositifs, on aura du mal à faire avancer les copropriétaires.

  • Speaker #3

    on aura du mal à les faire avancer.

  • Speaker #1

    Merci, donc le débat va se poursuivre. Donc le débat va se poursuivre.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    alors. Oui, alors...

  • Speaker #5

    On ira du moins que le monde au marge.

  • Speaker #1

    Oui, un peu de mon Clément Domard, du coup.

  • Speaker #5

    Je travaille à l'émission de l'université de Villiers.

  • Speaker #1

    Je travaille à la Médiane-Jeune-Villiers. Question qui a été en partie répondue ici par l'ANA.

  • Speaker #5

    Question qui a été en partie répondue ici par Rana.

  • Speaker #1

    Comment trouver et comment motiver nos syndics sur les copros dégradés pour faire avancer les choses ?

  • Speaker #5

    Comment trouver et comment motiver nos syndicats sur les copains dégradés pour faire avancer les choses ? Beaucoup d'entre eux...

  • Speaker #1

    Beaucoup d'entre eux,

  • Speaker #5

    C'est pas qu'ils ne veulent pas,

  • Speaker #1

    c'est pas qu'ils ne veulent pas,

  • Speaker #5

    c'est juste qu'ils n'ont pas le temps,

  • Speaker #1

    c'est juste qu'ils n'ont pas le temps. C'est ce qu'ils nous répondent tous.

  • Speaker #5

    c'est ce qu'ils nous répondent tous. C'est que,

  • Speaker #1

    C'est que, comme tous les copropriétaires,

  • Speaker #5

    comme tous les copropriétaires, on n'arrive pas à les avoir régulièrement.

  • Speaker #1

    on n'arrive pas à les avoir régulièrement.

  • Speaker #5

    Ils nous répondent qu'ils aimeraient bien,

  • Speaker #1

    nous répondre qu'ils aimeraient bien, mais qu'ils n'ont pas le temps,

  • Speaker #5

    mais qu'ils n'ont pas le temps,

  • Speaker #1

    qu'ils ont de la gestion courante à faire,

  • Speaker #5

    qu'ils ont de la gestion courante à faire.

  • Speaker #1

    ce qui est tout à fait normal.

  • Speaker #5

    Ce qui est tout à fait... normal et comment nous collectivités en fait on peut les accompagner pour qui développe ce point de leur activité essentielle et on sait ce qu'on voit moins mais qu'il est important au quotidien sur le sujet comment

  • Speaker #1

    Et comment nous, collectivités, on peut les accompagner pour qu'ils développent ce pan de leur activité, parce que ça reste essentiel. C'est ce qu'on dit qu'on voit moins, mais qui est peut-être un des plus importants au quotidien sur le sujet. Comment on peut les accompagner ?

  • Speaker #5

    fait on peut les actes comment on peut les aider pour des visites et comment pour nous les trouver aussi dans certains cas à savoir que dans le cadre des jeunes viviers

  • Speaker #1

    comment on peut les aider pour dévoiler cette activité et comment pour nous les trouver aussi dans certains cas. A savoir que dans le cadre de Jeune Villiers, une politique municipale depuis très longtemps est de rentrer dans les copro-dégradés.

  • Speaker #5

    une politique municipale depuis très longtemps, et de rentrer dans l'éco-prodégradé. C'est-à-dire que la ville est copropriétaire pour avoir aussi le maximum d'informations,

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que la ville est copropriétaire pour avoir aussi le maximum d'informations, les informations en tant que copropriétaire d'une part et en tant que collectivité de l'autre.

  • Speaker #5

    les informations en tant que copropriétaire d'une part, et en tant que collectivité de l'autre.

  • Speaker #3

    Bonjour,

  • Speaker #0

    Bonjour, Julie Jean pour l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France. Julie Jean pour l'Agence régionale de santé et adultes de France, Je travaille au siège et je suis responsable de la cellule environnementale. travail de siège.

  • Speaker #3

    Je suis responsable de la cellule environnementale.

  • Speaker #0

    Moi c'est plus pour parler prévention et promotion de la santé justement. Moi, c'est plus pour parler prévention et promotion de la santé justement pour les habitants qui sont dans ces copros. pour les habitants qui sont dans ces copro. Pour nous et pour la Dril avec qui je travaille régulièrement, Pour nous et pour la Dril,

  • Speaker #3

    avec qui je travaille régulièrement,

  • Speaker #0

    on aimerait beaucoup toucher justement ces syndicats de copropriété. on aimerait beaucoup toucher justement ces syndicats de copropriété. Et en fait, Et en fait, ma question est la suivante. ma question est la suivante. Si, Si, parce que vous, parce que vous,

  • Speaker #4

    visiblement...

  • Speaker #0

    visiblement, manquez peut-être de formation. manquer peut-être de formation. Nous, Nous, on aimerait beaucoup nous former sur certaines thématiques, on aimerait beaucoup vous former sur certaines thématiques, à savoir par exemple la lutte contre l'épinazole, à savoir par exemple la lutte contre les punaises de lit, tout ce qui est prévention des intoxications en monoxyde de carbone, tout ce qui est prévention des intoxications en monoxyde de carbone, lutte contre l'insalubrité également. lutte contre l'insalubrité également. Donc voilà, Je pense que j'ai fini assez de quoi on parle avec l'ARS ou notamment des problèmes de santé mentale aussi chez certains copropriétaires. je pense que je suis assez de quoi on parle avec l'ARS ou notamment des problèmes de santé mentale aussi chez certains copropriétaires. Donc si on mettait en œuvre ceci, Donc si on mettait en œuvre ceci, est-ce que ça vous intéresserait ?

  • Speaker #3

    est-ce que ça vous intéresserait ?

  • Speaker #0

    Et si la réponse est oui ? Et si la réponse est oui, Comment toucher ce public-là qui, comment toucher ce qui... publics là qui, pour nous,

  • Speaker #4

    pour nous,

  • Speaker #0

    est difficilement captable,

  • Speaker #3

    est difficilement capable d'en arriver.

  • Speaker #0

    on va dire. Une dernière question.

  • Speaker #1

    Une dernière question.

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #3

    Bonjour,

  • Speaker #0

    moi,

  • Speaker #3

    moi je suis Hélène Azionica,

  • Speaker #0

    je suis Elena Jennifer,

  • Speaker #3

    étudiante en astral d'organisme à l'Universal Web.

  • Speaker #0

    étudiante en master d'urbanisme à l'UVALA-LEV. Alors,

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #0

    je voulais revenir sur la question des axes que vous avez présenté.

  • Speaker #3

    je voulais revenir sur la question des axes présentés.

  • Speaker #0

    Vous avez parlé de la formation des copropriétaires à la gestion collective,

  • Speaker #3

    Vous avez présenté, vous avez parlé de la formation des copropriétaires à la gestion collective,

  • Speaker #0

    mais vous n'avez pas insisté dessus.

  • Speaker #3

    mais vous n'avez pas insisté dessus.

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #0

    j'aimerais savoir ce que vous pensez.

  • Speaker #3

    j'aimerais savoir ce que vous préconisez à ce sujet.

  • Speaker #0

    Vous préconisez à ce sujet,

  • Speaker #3

    Et est-ce que...

  • Speaker #0

    est-ce que c'est réellement réalisable,

  • Speaker #3

    C'est vraiment réalisable,

  • Speaker #0

    tout en sachant que la gestion collective nécessite beaucoup de bon vouloir.

  • Speaker #3

    tout en sachant que la gestion collective nécessite beaucoup de bonheur. Et aujourd'hui,

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui,

  • Speaker #3

    on voit aussi qu'il y a des services,

  • Speaker #0

    on voit aussi qu'il y a des services,

  • Speaker #3

    par exemple,

  • Speaker #0

    par exemple d'assistance à la maîtrise d'usage,

  • Speaker #3

    d'assistance à la maîtrise d'usage, qui essayent de mobiliser les propriétaires à ce sujet,

  • Speaker #0

    qui essayent de mobiliser les copropriétaires à ce sujet. Mais c'est assez délicat.

  • Speaker #3

    mais c'est assez délicat. Alors,

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #3

    je vous préconise à ce sujet.

  • Speaker #0

    que préconisez-vous à ce sujet ?

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci. Ça fait beaucoup de questions,

  • Speaker #1

    Ça fait beaucoup de questions, j'en ai bien conscience. j'en ai bien conscience. Donc, je vais redonner pour pas qu'on finisse trop tard et libérer les personnes qui doivent partir.

  • Speaker #0

    redonner pour pas qu'on finisse trop tard et libérer les personnes qui doivent partir.

  • Speaker #1

    Je vais redonner la parole aux intervenants.

  • Speaker #0

    Je vais redonner la parole aux intervenants.

  • Speaker #1

    Pascal Laguilly. Pascal Laguibus. Moi,

  • Speaker #6

    Moi,

  • Speaker #1

    je voudrais répondre à deux questions.

  • Speaker #6

    je voudrais répondre à deux questions. La collectivité,

  • Speaker #1

    La collectivité,

  • Speaker #6

    je pense que c'est notre rôle,

  • Speaker #1

    je pense que... Je crois que c'est notre rôle,

  • Speaker #6

    effectivement,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #6

    d'aller faire venir les syndicats.

  • Speaker #1

    d'aller faire venir les syndicats. Tout à l'heure,

  • Speaker #6

    Tout à l'heure, j'ai parlé des copropriétaires.

  • Speaker #1

    j'ai parlé des copropriétaires.

  • Speaker #6

    C'était un sujet qui a déjà été mené.

  • Speaker #1

    C'était un sujet qui a déjà été mené. Mais je pense qu'aujourd'hui,

  • Speaker #6

    Mais je pense qu'aujourd'hui, il faut aller chercher les professionnels.

  • Speaker #1

    il faut aller chercher les professionnels.

  • Speaker #6

    Il faut les mettre en face,

  • Speaker #1

    Il faut les mettre en face,

  • Speaker #6

    l'ARS,

  • Speaker #1

    l'ARS, la DRIL,

  • Speaker #6

    la DRIL, l'ANA,

  • Speaker #1

    l'ANA,

  • Speaker #6

    tous les dispositifs.

  • Speaker #1

    tous les dispositifs qui existent,

  • Speaker #6

    qui existent, de manière à essayer de leur donner cette information qu'ils n'ont pas.

  • Speaker #1

    de manière à... à essayer de leur donner cette information que finalement ils n'ont pas.

  • Speaker #6

    Je pense que la ville,

  • Speaker #1

    Je pense que la ville,

  • Speaker #6

    il faut qu'elle soit motrice sur ces sujets.

  • Speaker #1

    il faut qu'elle soit motrice sur ces sujets. Je voudrais répondre à monsieur,

  • Speaker #6

    Je voudrais répondre à monsieur.

  • Speaker #1

    en fait. La question,

  • Speaker #6

    La question,

  • Speaker #1

    ce n'est pas le syndic qui est en défaut,

  • Speaker #6

    ce n'est pas le syndic qui en défaut,

  • Speaker #5

    c'est vous,

  • Speaker #1

    c'est vous,

  • Speaker #0

    copropriétaire.

  • Speaker #1

    copropriétaire. En fait,

  • Speaker #6

    En fait, le copropriétaire,

  • Speaker #1

    le copropriétaire,

  • Speaker #6

    il s'intéresse à la valeur de son bien le jour de son acquisition.

  • Speaker #1

    il s'intéresse à la valeur de son bien le jour de son acquisition. Parce que,

  • Speaker #6

    Effectivement,

  • Speaker #1

    bon, effectivement, il est en face à une réalité économique.

  • Speaker #6

    il est en face à une réalité économique. Et puis,

  • Speaker #1

    Et puis la deuxième fois qu'il s'y intéresse,

  • Speaker #6

    la deuxième fois qu'il s'y intéresse, c'est quand il va le vendre.

  • Speaker #1

    c'est quand il va le vendre.

  • Speaker #6

    Mais...

  • Speaker #1

    Mais dans l'intervalle...

  • Speaker #6

    Mais dans l'intervalle, il ne s'y intéresse pas.

  • Speaker #1

    il ne s'y intéresse pas.

  • Speaker #6

    C'est-à-dire que sa valeur patrimoniale,

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que sa valeur patrimoniale, contrairement aux tertiaires,

  • Speaker #6

    contrairement aux tertiaires, il n'en tient pas compte.

  • Speaker #1

    il n'en tient pas compte.

  • Speaker #6

    En fait,

  • Speaker #1

    En fait,

  • Speaker #6

    il n'y a pas d'intérêt majeur.

  • Speaker #1

    il n'y a pas d'intérêt majeur. Et en fait,

  • Speaker #6

    Et en fait, c'est dans les mentalités,

  • Speaker #1

    c'est dans les mentalités, la problématique.

  • Speaker #6

    les problématiques. Le syndic,

  • Speaker #1

    Le syndic,

  • Speaker #6

    c'est l'élément essentiel de la bonne tenue de son patrimoine.

  • Speaker #1

    c'est l'élément... essentielle de la bonne tenue de son patrimoine. Parce qu'effectivement,

  • Speaker #6

    Parce qu'effectivement,

  • Speaker #1

    on pourrait imaginer qu'un immeuble bien géré va continuer à prendre de la valeur.

  • Speaker #6

    on pourrait imaginer qu'un immeuble bien géré va continuer à prendre de la valeur.

  • Speaker #1

    On parle de valeur verte dans la réhabilitation thermique,

  • Speaker #6

    On parle de valeur verte dans la réhabilitation thermique,

  • Speaker #1

    par exemple.

  • Speaker #6

    par exemple.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #6

    Donc, il y a un véritable enjeu patrimonial,

  • Speaker #1

    il y a un véritable enjeu patrimonial.

  • Speaker #6

    mais en fait,

  • Speaker #1

    Mais en fait, c'est le copropriétaire qui est défaillant.

  • Speaker #6

    c'est le copropriétaire qui est défaillant.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire qu'il ne prend pas la notion et la conscience de sa valeur patrimoniale.

  • Speaker #6

    C'est-à-dire qu'il ne prend pas la notion et la conscience de sa valeur patrimoniale.

  • Speaker #1

    Et ça,

  • Speaker #6

    Et ça, c'est peut-être l'enjeu de demain.

  • Speaker #1

    c'est peut-être l'enjeu de demain. C'est peut-être,

  • Speaker #6

    C'est peut-être, dans cette profession d'administrateur de biens,

  • Speaker #1

    dans cette profession d'administrateur de biens, de syndic professionnel,

  • Speaker #6

    de syndic professionnel, c'est peut-être effectivement d'aller vers le système tertiaire.

  • Speaker #1

    c'est peut-être effectivement d'aller vers le système tertiaire. Dans le tertiaire,

  • Speaker #6

    Dans le tertiaire, on a les entreprises qui regardent l'aspect économique,

  • Speaker #1

    on a les entreprises qui regardent l'aspect économique,

  • Speaker #6

    qui regardent d'ailleurs le coût des charges.

  • Speaker #1

    qui regardent d'ailleurs le coût des charges. Alors les co-britanniques s'intéressent à leurs charges parce qu'effectivement,

  • Speaker #6

    Alors les co-britants s'intéressent à leurs charges parce qu'effectivement,

  • Speaker #1

    il y a moins de pouvoir d'achat.

  • Speaker #6

    il y a moins de pouvoir d'achat. Ils peinent.

  • Speaker #1

    Ils peinent. Mais en fait,

  • Speaker #6

    Mais en fait,

  • Speaker #1

    cette valeur patrimoniale,

  • Speaker #6

    cette valeur patrimoniale,

  • Speaker #1

    ils n'en tiennent pas assez compte.

  • Speaker #6

    ils n'en tiennent pas assez compte.

  • Speaker #1

    Et ça,

  • Speaker #6

    Et ça,

  • Speaker #1

    c'est effectivement peut-être un enjeu de revaloriser d'ailleurs la profession parce que quand vous êtes l'acteur de la revalorisation du patrimoine...

  • Speaker #6

    c'est effectivement peut-être un enjeu de revaloriser d'ailleurs la profession. Quand vous êtes l'acteur de la revalorisation du patrimoine, je vous assure que les honneureurs qui sont pris,

  • Speaker #1

    Je vous assure que les honoraires qui sont pris, c'est ridicule.

  • Speaker #6

    c'est ridicule.

  • Speaker #1

    Quand vous voyez la plus-value qui peut être faite en une année par rapport au coût de gestion,

  • Speaker #6

    Quand vous voyez la plus-value qui peut être faite en une année par rapport au coût de gestion,

  • Speaker #1

    c'est ridicule.

  • Speaker #6

    c'est ridicule. Mais en fait,

  • Speaker #1

    Mais en fait,

  • Speaker #6

    c'est le comité lui-même qui,

  • Speaker #1

    c'est le corrétaire lui-même qui,

  • Speaker #6

    sur ce système,

  • Speaker #1

    sur ce système,

  • Speaker #6

    est défaillant.

  • Speaker #1

    est défaillant.

  • Speaker #6

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #4

    Ils n'ont plus en compte parce qu'on parle de beaucoup de choses, On est en compte, parce qu'on parle de beaucoup de choses, mais c'est les gens qui ne payent pas leur charge. mais c'est les gens qui ne payent pas leur charge. Quand on se retrouve, Quand on se retrouve, nous, nous, dans des situations compliquées, dans des situations compliquées, parce qu'on a 80 ou 100 000 euros d'impayés, parce qu'on a 80 ou 100 000 euros d'impayés, ça arrive très très vite, ça arrive très vite, les impayés, les impayés, où les gens préfèrent vivre, où les gens préfèrent vivre, et là-dessus, là-dessus, on ne peut pas les empêcher. on ne peut pas les en empêcher. empêcher. Mais quand on va chercher le contentieux, Mais quand on va chercher le contentieux, parce qu'il faut mettre tout ça en place, parce qu'il faut mettre tout ça en place, etc., etc., c'est aussi un travail important qu'on fait nous, c'est aussi un travail important. Qu'on fait nous, gestionnaires, gestionnaires, alors que c'est pareil, alors que c'est pareil, on n'a pas cette casquette non plus, on n'a pas cette casquette non plus ni de huissier, ni d'huissier, ni d'avocat, ni d'avocat, ni tout ce que vous voulez. ni tout ce que vous voulez. Donc à part dire en Assemblée Générale, Donc à part dire en assemblée générale, les données vers nous, mais venez vers nous, il y a des protocoles qui se mettent en place. il y a des protocoles qui se mettent en place. Ne mettez pas la tête dans le sable, Ne mettez pas la tête dans le sable, on n'est pas là pour savoir ce qui s'est passé dans votre vie. on n'est pas là pour savoir ce qui s'est passé dans votre vie. Vous nous dites juste, Vous nous dites juste, voilà, voilà j'ai un problème, j'ai un problème, on va étaler, on va étaler, etc. etc. Aujourd'hui on a des copropriétés qui sont dans des situations très difficiles, Aujourd'hui, on a des copropriétés qui sont dans des situations très difficiles, très très difficiles, très très difficiles, et on ne sait même pas comment on va les sortir de là, et on ne sait même pas comment on va les sortir de là. sauf si vraiment l'ensemble des copropriétaires veut bien jouer le jeu et se dire bon il faut qu'on paye etc mais tu arrivais d'aller placarder dans une copropriété le fait que je ne puisse plus payer les factures d'eau les factures d'électricité l'ascenseur donc vous savez qu'en france on a plus de télé plus d'ascenseur c'est sauf si vraiment l'ensemble des copropriétaires veut bien jouer au jeu, et se dire, bon, il faut qu'on paye, etc. Mais d'arriver à aller placarder dans une copropriété, le fait que je ne puisse plus... pu payer les factures d'eau, les factures d'électricité, l'ascenseur. Vous savez qu'en France, si on n'a plus de télé, plus d'ascenseur, c'est fini, fini on s'est pu vivre donc c'est à ce moment là que les gens ont réagi se sont dit mais effectivement il faut absolument qu'on arrive sinon c'était un mandat adhac il n'y a pas d'intérêt il n'y a pas d'intérêt je trouve que c'est un petit peu la boîte de pandore on met tout dedans et on ferme et voilà on s'en occupe plus on ne sait plus vite. Donc c'est à ce moment-là que les gens ont réagi, ils se sont dit, mais effectivement, il faut absolument qu'on arrive, sinon c'était un mandat ad hoc. Il n'y a pas d'intérêt, il n'y a pas d'intérêt. Je trouve que c'est un petit peu la boîte de Pandore, on met tout dedans et on le ferme et voilà, on ne s'en écoute plus. Je trouve pas ça...

  • Speaker #0

    Je ne trouve pas ça...

  • Speaker #4

    Voilà, C'est quand même un peu le travail aussi du syndic d'aller toquer un petit peu sur l'ensemble, c'est quand même un peu le travail aussi du syndic, d'aller toquer un petit peu sur l'ensemble. on ne va pas faire On va pas faire du porte-à-porte, mais il faut que les gens soient conscients. conscient. Le monsieur tout à l'heure était promoteur. Le monsieur tout à l'heure était promoteur. Les promoteurs, Les promoteurs, ils expliquent pas. ils n'expliquent pas. Pour eux, Eux, pour eux, c'est 1 euro le mètre carré. c'est 1 euro le mètre carré. C'est loin, C'est loin, loin sans faux. loin sans faux. Parce que nous, Parce que nous, le syndic, le syndic, on doit payer l'eau, on doit payer l'eau, on doit payer l'électricité, on doit payer l'électricité, on doit payer l'assurance. on doit payer l'assurance. C'est les premières factures qu'on prend en charge dès lors que le promoteur nous donne les clés de sa promotion. C'est les premières factures qu'on prend en charge dès lors que le promoteur nous donne les clés de sa promotion. Et après, Et après, on se débrouille. on se débrouille. Donc voilà, Il y a quand même beaucoup de choses. il y a quand même beaucoup, beaucoup de choses. On accuse le syndic, On accuse le syndic souvent, souvent, et la gestionnaire ou le gestionnaire, et la gestionnaire ou le gestionnaire, de ne pas savoir. de ne pas savoir. Mais si nous, Mais si, nous, on donne toutes les informations, on donne toutes les informations, mais peut-être que les gens ne les entendent pas ou on n'est peut-être pas mais peut-être que les gens ne les entendent pas ou on n'est peut-être pas compris. compris. Maintenant, Maintenant, c'est vrai que dans notre groupe, c'est vrai que dans notre groupe, on a toutes les formations, on a toutes les formations, qu'elles soient du démarrage, qu'elles soient du démarrage, parce qu'il y a beaucoup de reconversion dans ce métier-là, parce qu'il y a beaucoup de reconversion dans ce métier-là, qu'elles soient du démarrage jusqu'à la fin. qu'elles soient du démarrage jusqu'à la fin. On apprend énormément dans ces formations. On apprend énormément dans ces formations. Il faudrait peut-être que les conseils syndicaux... Il faudrait peut-être que les conseils syndicaux... C'est compliqué aujourd'hui d'avoir des conseils syndicaux. C'est compliqué aujourd'hui d'avoir des conseils syndicaux. Les gens ne veulent plus s'investir non plus. Les gens ne veulent plus s'investir non plus. Vous savez que la loi Allure nous a mis en place le fonds de travaux.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #4

    Vous savez que la loi Allure nous a mis en place le fonds de travaux. Le fonds de travaux, Le fonds de travaux, c'est justement pour prévoir. c'est justement pour prévoir. Avant, Avant, on avait trois ans pour prévoir les travaux. on avait trois ans pour prévoir les travaux. Aujourd'hui, Aujourd'hui, avec le plan pluriannuel, avec le plan pluriannuel, on peut s'étaler on peut s'étaler sur les petites copros comme la vôtre de Vinlot, aller sur les types copro comme la vôtre de Vinlot, sur les 10 ans à venir, sur les dix ans à venir. Dix ans à venir, on peut remplir ce fameux livret A avec une belle somme pour justement anticiper tous ces futurs travaux. on peut remplir ce fameux livret A avec une belle somme pour justement anticiper tous ces futurs travaux.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci. Merci. Claire ? Un petit mot ? Un petit mot ? Bon,

  • Speaker #4

    Bon,

  • Speaker #3

    alors,

  • Speaker #1

    alors,

  • Speaker #0

    Francisca.

  • Speaker #1

    Francis,

  • Speaker #3

    Du coup, juste deux points.

  • Speaker #0

    juste deux points. Alors,

  • Speaker #3

    Alors, sur la question des syndics sur les compétences en difficulté,

  • Speaker #0

    sur la question des syndicats sur les copro qui ont des difficultés,

  • Speaker #3

    alors je n'ai pas forcément les solutions,

  • Speaker #0

    alors je n'ai pas forcément les solutions,

  • Speaker #3

    mais peut-être juste deux points pour rappeler qu'il existe quand même un dispositif qui s'appelle CalISR,

  • Speaker #0

    mais peut-être... juste point pour rappeler qu'il existe quand même un dispositif qui s'appelle KDSR, qui est un dispositif de certification pour les syndicats de redressement,

  • Speaker #3

    qui est un dispositif de certification pour les syndics de redressement.

  • Speaker #0

    alors qui,

  • Speaker #3

    Alors, qui... pour l'instant ne connaît pas forcément un succès fou,

  • Speaker #0

    pour l'instant, ne connaît pas forcément un succès fou,

  • Speaker #3

    mais qui en tout cas peut aussi contribuer à donner une visibilité sur les syndicats qui s'investissent sur les copropriétés en difficulté.

  • Speaker #0

    mais qui, en tout cas, peut aussi contribuer à donner une visibilité sur les syndicats qui s'investissent sur les compétences en difficulté.

  • Speaker #3

    Et pour faire le lien avec ce que vous disiez sur le fait que les syndicats n'ont pas le temps,

  • Speaker #0

    Et pour faire le lien avec ce que vous disiez sur le fait que les syndicats, ils n'ont pas le temps.

  • Speaker #3

    qu'en dit temps,

  • Speaker #0

    Quand on dit temps, le temps,

  • Speaker #3

    le temps en réalité c'est de l'argent.

  • Speaker #0

    en réalité, c'est de l'argent.

  • Speaker #3

    Et donc il y a la question des aides à la gestion.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a la question des... aide à la gestion,

  • Speaker #3

    Nous,

  • Speaker #0

    nous,

  • Speaker #3

    quand on a parlé avec les syndicats,

  • Speaker #0

    on a parlé avec les syndicats, une chose que nous avons constatée,

  • Speaker #3

    une chose que nous avons constatée, c'est que les aides à la gestion ne sont pas forcément un outil qui est connu par toute la profession.

  • Speaker #0

    c'est que les aides à la gestion ne sont pas forcément des outils qui sont connus par toute la profession.

  • Speaker #3

    Donc je pense qu'éventuellement si vous dites qu'aujourd'hui vous faites une évaluation,

  • Speaker #0

    Donc, je pense qu'éventuellement, si vous dites qu'aujourd'hui, vous faites une évaluation,

  • Speaker #3

    ça peut aussi donner un peu des pistes,

  • Speaker #0

    ça peut aussi donner un peu des pistes,

  • Speaker #3

    peut-être une meilleure connaissance aussi de cet outil-là qui peut compenser jusqu'à un certain point le sur-temps qui est investi par le gestionnaire,

  • Speaker #0

    peut-être une meilleure connaissance aussi de cet outil-là qui peut compenser jusqu'à un certain point le sur-temps, entre guillemets, qui est investi par le gestionnaire,

  • Speaker #3

    pourrait peut-être aussi être débloqué un peu.

  • Speaker #0

    pourrait peut-être aussi être débloqué en fait.

  • Speaker #3

    Donc c'est plus des pistes,

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, c'est plus des pistes et pas forcément des solutions.

  • Speaker #3

    ce n'est pas forcément des solutions. Et juste parce que du coup il y avait la question,

  • Speaker #0

    et juste parce que du coup il y avait la question alors pour moi il y a

  • Speaker #3

    alors pour moi il y a un peu deux niveaux.

  • Speaker #0

    un peu du niveau c'est à dire moi quand je parlais de la formation des copromputaires voilà c'était déjà au niveau juste du réglementaire donc de se rendre compte ce que ça veut dire d'être copromputaire et de justement former ce que je disais en priorité les primes en accédant pour

  • Speaker #3

    C'est-à-dire, moi, quand je parlais de la formation des copropriétaires, c'était déjà au niveau juste du réglementaire. Donc, de se rendre compte de ce que ça veut dire d'être copropriétaire et de justement former ce que je disais en priorité, les primo-accédants, pour que quand ils achètent,

  • Speaker #0

    que quand ils achètent ils se rendent compte aussi financièrement ce que ça peut représenter de comprendre

  • Speaker #3

    ils se rendent compte aussi financièrement ce que ça peut représenter. De comprendre...

  • Speaker #0

    Pourquoi c'est un problème ?

  • Speaker #3

    Pourquoi c'est un problème les en payer ?

  • Speaker #0

    Les empayés aussi comprennent quels sont les interlocuteurs,

  • Speaker #3

    Aussi, comprendre quels sont les interlocuteurs,

  • Speaker #0

    les structures qui existent,

  • Speaker #3

    les structures qui existent, auxquelles on peut s'adresser si on ne peut pas payer ses charges,

  • Speaker #0

    auxquelles on peut s'adresser si on ne peut pas payer ses charges,

  • Speaker #3

    pour justement éviter des procédures qui peuvent être très lourdes,

  • Speaker #0

    pour justement éviter des procédures qui peuvent être très lourdes individuellement et collectivement.

  • Speaker #3

    et individuellement, et collectivement. Donc ça,

  • Speaker #0

    Donc ça,

  • Speaker #3

    ce sont des choses qui sont tout à fait faisables,

  • Speaker #0

    ce sont des choses qui sont très faisables parce qu'elles sont en partie déjà faites par les communes d'un côté et aussi par les structures que j'ai citées,

  • Speaker #3

    parce qu'elles sont en partie déjà faites, par les communes d'un côté, et puis aussi par des structures que j'ai citées, comme les adiles.

  • Speaker #0

    comme je l'ai dit. Il y a l'ARC aussi qui a tout un rôle.

  • Speaker #3

    Il y a l'ARC aussi, quand même, qui a tout un rôle d'accompagnement des syndicats de copropriétés, qui je pense est assez précieux, et d'autres structures aussi, comme la CLCV. Après, vous, quand vous parlez de la maîtrise d'usage, à mon sens, on se situe un peu à une autre échelle, parce que derrière, on va s'intéresser plus seulement aux copropriétaires, mais en fait aux occupants de l'immeuble.

  • Speaker #0

    l'immeuble.

  • Speaker #3

    Et donc là,

  • Speaker #0

    Et donc là, en fonction de l'immeuble,

  • Speaker #3

    en fonction des immeubles,

  • Speaker #0

    les personnes qui occupent le logement,

  • Speaker #3

    les personnes qui occupent les logements,

  • Speaker #0

    ce ne sont pas forcément les propriétaires,

  • Speaker #3

    ce ne sont pas forcément les propriétaires, mais les locataires.

  • Speaker #0

    mais les locataires.

  • Speaker #3

    Et donc aujourd'hui,

  • Speaker #0

    Et donc aujourd'hui, il n'existe pas vraiment d'encens,

  • Speaker #3

    il n'existe pas vraiment d'enceinte.

  • Speaker #0

    c'est-à-dire des locataires qui sont complètement exclus des process et de communication et de décision.

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que les locataires sont complètement exclus des process et de communication et de décision. Et là,

  • Speaker #0

    Là,

  • Speaker #3

    le syndic,

  • Speaker #0

    le syndic est plus en difficulté de jouer un rôle parce qu'il ne connaît même pas forcément les locataires.

  • Speaker #3

    il est plus en difficulté de jouer un rôle parce qu'il ne connaît même pas forcément... Enfin, il connaît les propriétaires, mais il ne connaît pas forcément les locataires.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #3

    Je pense qu'il y a une vraie difficulté d'intervenir là-dessus.

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a une vraie difficulté d'intervenir là-dessus.

  • Speaker #3

    Peut-être que si ça vous intéresse,

  • Speaker #0

    Peut-être que si ça vous intéresse,

  • Speaker #3

    il y a l'agence parisienne du climat qui s'intéresse pas mal aussi à ce sujet,

  • Speaker #0

    il y a l'agence parisienne du climat qui s'intéresse pas mal aussi à ce sujet,

  • Speaker #3

    qui a notamment accompagné une expérimentation sur quelques compétences à Paris sur la question de la sobriété et comment amener la sobriété dans les copropriétés,

  • Speaker #0

    qui a notamment accompagné une expérimentation sur quelques communautés à Paris sur la question de la sobriété et comment amener la sobriété dans les communautés,

  • Speaker #3

    mais qui justement a fait le constat de cette difficulté de comment toucher les locataires qui aujourd'hui sont un peu exclus aussi des canaux de diffusion d'informations.

  • Speaker #0

    mais qui justement... a fait le constat de cette difficulté de comment toucher les locataires qui aujourd'hui sont un peu exclus aussi des canaux de diffusion d'informations et autres au sein de la communauté.

  • Speaker #3

    et autres au sein de la compétitivité.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #4

    Merci.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on en termine là.

  • Speaker #0

    Je crois qu'on termine là.

  • Speaker #1

    Je voulais vraiment remercier l'ensemble de nos intervenants. Je voulais vraiment remercier l'ensemble de nos intervenants. Merci beaucoup. Merci beaucoup.

Description

Petit déjeuner décideurs-chercheurs du 6 novembre 2024

L’Île-de-France a expérimenté dès les années 2000 l’accompagnement public des copropriétés. L’enjeu est de taille : 40 % des logements franciliens se situent dans des copropriétés. Or, malgré la montée en puissance des dispositifs publics, l’action locale exclut encore trop souvent un acteur incontournable de la gestion des copropriétés : le syndic.

Une recherche financée par le PUCA et pilotée par L’Institut Paris Region vise à faire connaître les syndics professionnels, leurs pratiques et leurs contraintes. Nombre d’entre eux revendiquent un ancrage territorial fort et une bonne connaissance de leur périmètre d’implantation et de leurs immeubles. Alors que les collectivités territoriales ont besoin de partenaires compétents pour prévenir la dégradation des copropriétés et accompagner leur rénovation énergétique, comment ces acteurs peuvent-ils mieux travailler ensemble ? Comment tenir compte des syndics et de leurs besoins dans les politiques locales ciblant le parc privé ?

Ce petit-déjeuner a été l’occasion de mieux comprendre le fonctionnement des cabinets de syndics en Île-de-France et de débattre des conditions pouvant faciliter ou freiner la construction de relations constructives et partenariales entre syndics et collectivités territoriales.


Intervenants :

OUVERTURE
Nicolas BAUQUET, directeur général de L’Institut Paris Region.

ANIMATION
• Brigitte GUIGOU, responsable partenariat recherche à L’Institut Paris Region.

INTRODUCTION
• Éva SIMON, responsable du programme de recherche du Plan Urbanisme Construction Architecture « (Ré)gé(né)rer les copropriétés: connaître et comprendre les copropriétés, les mobiliser pour la ville durable ».
• Franziska BARNHUSEN, chargée de projets et Anne-Claire DAVY, sociologue urbaniste à L’Institut Paris Region.

INTERVENTIONS
• Claire JUILLARD, sociologue indépendante spécialiste de la ville, du logement et des marchés immobiliers.
• Laurence CHANLOY, syndic et responsable de l’agence Foncia Marne-la-Vallée.
• Pascal LAGUILLY, adjoint au maire de Noisy-le-Grand délégué à l’Habitat au schéma directeur foncier et aux grands projets et conseiller territorial à Grand Paris Grand Est.


Ressources en ligne : https://www.institutparisregion.fr/societe-et-habitat/habitat-et-logement/le-syndic-de-copropriete-acteur-du-territoire-en-ile-de-france/



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Transcription

  • Speaker #0

    Merci à tous, merci de votre présence, de votre patience. On commence un tout petit peu en retard, mais néanmoins je pense avec tout le temps d'échanger sur ce sujet important qui s'inscrit dans la durée. On a déjà eu une rencontre ici sur les syndicats de copropriété à l'occasion de la sortie d'un premier travail. On est dans le temps de la recherche et en même temps d'une recherche tournée vers l'action, vers les politiques publiques. Et je crois qu'il met en valeur un chaînon essentiel de ces politiques publiques aujourd'hui sur les syndicats de copropriété. On mène ce travail. dans le temps long avec le PUCA, l'ANA et la FNAIM, en mettant ensemble nos forces pour permettre de la recherche, de la recherche basée sur les sciences sociales, pour éclairer cet acteur encore méconnu des politiques publiques. que sont les syndicats de copropriété. Les copropriétés, c'est évidemment un enjeu absolument majeur. C'est deux tiers des logements privés en Ile-de-France qui sont gérés en copropriété. Et derrière ce qui sont, je dirais, des grands mots, des grands principes, des grandes orientations de politique publique qu'on traite et qu'on a dans nos différents schémas, la rénovation énergétique, la lutte contre la dégradation du bâti. il y a ces acteurs très concrets que sont les syndicats de copropriété et les décisions qu'ils prennent ou qu'ils aident à prendre en lien avec les particuliers. Et donc la question qui nous anime, c'est comment les acteurs de politique publique, c'est comment vraiment faire de ces syndicats de copropriété des acteurs de politique publique, ou au moins des interlocuteurs de nos politiques publiques. au moins les interlocuteurs de nos politiques publiques. On a donc... On a donc mené ce travail en articulant nos ressources internes et notre expertise avec Francisca Barduzan et Anne-Claire Davy en lien avec trois sociologues indépendants, mener ce travail en articulant nos ressources internes et notre expertise avec Francisca et Anne-Claire Davy, en lien avec trois sociologues indépendants, Gaëtan Brispierre, Gaëtan Brispierre, Claire Julliard et Sylvaine Claire Julia et Sylvaine, Le Garec, Legarec. Un premier état des lieux général, un premier état des lieux général, national, national, avec une approche de sociologie des professions sur lesquelles nous avons déjà échangé. avec une approche de sociologie des professions, sur lequel nous avons déjà échangé, Puis aujourd'hui, puis aujourd'hui, on échange sur cette nouvelle publication, On échange sur cette nouvelle publication sur un focus Île-de-France, sur un focus Île-de-France, une enquête spécifique, une enquête spécifique qui nous aide à encore mieux comprendre les ressorts de cette profession et la manière dont elle peut être appréhendée en lien avec les politiques publiques. qui nous aide à encore mieux comprendre les ressorts de cette profession et la manière dont elle peut être appréhendée en lien avec les politiques publiques. Donc un échange ce matin avec trois interlocuteurs qui sont tout à fait dans le thème de la matinée de notre format, Donc... un échange ce matin avec trois interlocuteurs. Ils sont tout à fait dans le thème de la matinée, de notre format, rencontre décideur-chercheur, rencontre décideurs-chercheurs. avec Claire Julia, Avec Claire Julliard, qui est l'une des sociologues qui porte ce travail, qui est l'une des sociologues qui porte ce travail, sociologue indépendante, sociologue indépendante, spécialiste de la vie, spécialiste de la ville, du logement et des marchés immobiliers. du logement et des marchés immobiliers. Laurence Chanlois, Laurence Chamblois, elle-même syndique, elle-même syndique, responsable de l'agence Francia Marne-la-Vallée. responsable de l'agence Foncia Marne-la-Vallée. Pardon, excusez-moi. Apprends-toi comment. Pardon, excusez-moi,

  • Speaker #3

    Je ne peux pas parler.

  • Speaker #0

    à Ponto-Como,

  • Speaker #3

    Toutes mes excuses.

  • Speaker #0

    pardon, toutes mes excuses.

  • Speaker #3

    Merci.

  • Speaker #0

    et évidemment l'idée c'est de travailler sur les professionnels avec les professionnels et puis on parle de décideurs et nous avons Pascal Dagli adjoint au maire de Noisy-Grand délégué à l'habitat au schéma directeur foncier et au grand projet également conseiller territorial à Et évidemment l'idée c'est de travailler avec les professionnels. Et puis on parle de décideurs et nous avons Pascal Laguilly, adjoint au maire de Noisilles-Grand, délégué à l'habitat, au schéma directeur foncier et au grand projet également conseiller territorial à Grand Paris Grand Est. Grand Paris Grand Est donc merci pour votre présence et merci à toute l'équipe de ArtParis je vous laisse le micro pour l'animation de cette matinée merci à tous Donc merci pour votre présence et merci à toute l'équipe d'avoir préparé, en particulier à Brigitte. Je lui laisse le micro pour l'animation de cette matinée. Merci à tous.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup Nicolas et ravie de vous accueillir effectivement ce matin à l'Institut Paris Région pour vous présenter les résultats de ce travail de recherche

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Nicolas et donc ravi de vous accueillir effectivement ce matin à l'Institut Paris Région pour vous présenter les résultats de ce travail de recherche qui a mobilisé l'Institut pendant un

  • Speaker #3

    qui a mobilisé l'Institut pendant un certain temps,

  • Speaker #1

    certain temps, donc mes collègues vont y revenir.

  • Speaker #3

    donc mes collègues vont y revenir, et puis pour entendre nos différents intervenants,

  • Speaker #1

    Et puis pour entendre nos différents intervenants, donc comme le disait Nicolas Bocquet,

  • Speaker #3

    comme le disait Nicolas Bauté,

  • Speaker #1

    chercheur décideur.

  • Speaker #3

    chercheur, décideur,

  • Speaker #1

    et échanger avec vous dans un deuxième temps.

  • Speaker #3

    échanger avec vous dans un deuxième temps.

  • Speaker #1

    Alors, nous sommes ensemble jusqu'à 10h30.

  • Speaker #3

    Alors, nous sommes ensemble jusqu'à 10h30. L'événement va se dérouler de la façon suivante.

  • Speaker #1

    L'événement va se dérouler de la façon suivante.

  • Speaker #3

    On va avoir d'abord un certain nombre d'interventions.

  • Speaker #1

    On va avoir d'abord un certain nombre d'interventions. Intervention de l'Institut Paris Région,

  • Speaker #3

    Intervention de l'Institut Paris Région, d'Anne-Claire.

  • Speaker #1

    d'Anne-Claire. Intervention de Claire Julliard,

  • Speaker #3

    Intervention de Claire-Julie Arthiva nous présenter de façon assez détaillée et concrète.

  • Speaker #1

    qui va nous présenter de façon... assez détaillées et concrètes les résultats de ce gros travail dans lequel vous avez été impliqués.

  • Speaker #3

    Résultat de ce gros travail dans lequel vous avez été impliqué.

  • Speaker #1

    Et puis on entendra à nouveau Francisca qui reviendra sur un certain nombre de résultats de ce travail.

  • Speaker #3

    On attendra à nouveau Francisca qui reviendra sur un certain nombre de résultats de ce travail et ensuite on passera la parole à nos décideurs,

  • Speaker #1

    Et ensuite on passera la parole à nos décideurs, donc M.

  • Speaker #3

    donc M.

  • Speaker #1

    Laguilly du côté de la Ville et Mme Chanlois côté syndic de copropriété.

  • Speaker #3

    Laguilly du côté de la ville et Mme Chandois. côté syndic de copropriété.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #3

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ensuite,

  • Speaker #3

    Ensuite,

  • Speaker #1

    on aura un temps d'échange,

  • Speaker #3

    on aura un temps d'échange, de discussion avec vous.

  • Speaker #1

    de discussion avec vous.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #1

    Donc le principe,

  • Speaker #3

    le principe,

  • Speaker #1

    c'est qu'on enchaîne les interventions,

  • Speaker #3

    c'est qu'on enchaîne les interventions,

  • Speaker #1

    sauf s'il y a une question spécifique de compréhension.

  • Speaker #3

    sauf s'il y a une question spécifique de compréhension.

  • Speaker #1

    Et puis on prend ensuite un temps ensemble pour échanger et discuter à la fois sur les résultats et puis aussi sur les pistes d'action,

  • Speaker #3

    Et puis, on prend ensuite un temps ensemble pour échanger et discuter à la fois sur les résultats et puis aussi sur les pistes d'action puisque,

  • Speaker #1

    puisque effectivement,

  • Speaker #3

    effectivement, cette recherche a l'objectif de nous...

  • Speaker #1

    cette recherche a pour objectif de nourrir l'action.

  • Speaker #3

    nourrir l'action sur ce sujet qui est un vrai enjeu de l'action publique,

  • Speaker #1

    sur ce sujet qui est un vrai enjeu d'action publique, la question des syndicats de copropriété,

  • Speaker #3

    la question des syndicats de copropriété, de leur rôle,

  • Speaker #1

    de leur rôle,

  • Speaker #3

    de la manière dont collectivités locales et syndicats construisent des liens pour faire face aux défis,

  • Speaker #1

    de la manière dont... collectivités locales et syndic construisent des liens pour faire face aux défis à la fois au défi de la rénovation énergétique mais aussi au défi d'écopropriété dégradée qui sont deux des principaux défis auxquels vous êtes confrontés.

  • Speaker #3

    à la fois aux défis de la rénovation énergétique, mais aussi aux défis des copropriétés dégradées, qui sont deux des principaux défis auxquels vous êtes confrontés.

  • Speaker #1

    Voilà donc je crois que j'ai dit l'essentiel je rajoute juste qui vous êtes alors on avait une cinquantaine d'inscrits il y a toujours un petit gap entre les inscrits et les présents mais un petit mot pour dire

  • Speaker #3

    Voilà, donc je crois que j'ai dit l'essentiel, je rajoute juste qui vous êtes. Alors on avait une cinquantaine d'inscrits, il y a toujours un petit gap entre les inscrits et les présents, mais un petit mot pour dire qui est inscrit et qui est aujourd'hui dans la salle.

  • Speaker #1

    qui est inscrit et qui est aujourd'hui dans la salle. Donc,

  • Speaker #3

    Donc on a le plaisir d'avoir un certain nombre de collectivités locales.

  • Speaker #1

    on a le plaisir d'avoir un certain nombre de collectivités locales, à la fois des villes,

  • Speaker #3

    à la fois des villes,

  • Speaker #1

    Noisy,

  • Speaker #2

    Jeunevilliers,

  • Speaker #1

    il y avait Aulnay,

  • Speaker #3

    Noisy, Jeannevilliers,

  • Speaker #1

    il y avait,

  • Speaker #3

    il y avait Aulnay,

  • Speaker #1

    bon, vous vous présenterez quand vous intervenrez,

  • Speaker #3

    il y avait... Bon, je vous présenterai quand vous intervenrez,

  • Speaker #1

    quand vous interviendrez,

  • Speaker #3

    quelques établissements publics territoriaux.

  • Speaker #1

    quelques établissements publics territoriaux.

  • Speaker #3

    Et puis,

  • Speaker #1

    Et puis,

  • Speaker #3

    on a l'État aussi,

  • Speaker #1

    on a l'État aussi qui est inscrit,

  • Speaker #3

    qui est inscrit,

  • Speaker #1

    qui est présent,

  • Speaker #3

    qui est présent,

  • Speaker #1

    l'ADRI, l'ADEME,

  • Speaker #3

    l'Adri, l'ADEME, l'AMA,

  • Speaker #1

    l'ANA et des...

  • Speaker #3

    et quelques chercheurs ou étudiants.

  • Speaker #1

    quelques chercheurs ou étudiants et des opérateurs,

  • Speaker #3

    et des opérateurs à la fois du côté de l'habitat et évidemment des syndicats de copropriété et un certain nombre de consultants et de bureaux d'études.

  • Speaker #1

    à la fois du côté de l'habitat et évidemment des syndicats de copropriété et un certain nombre de consultants ou de bureaux d'études.

  • Speaker #3

    Voilà donc une large palette de personnes représentées qui montrent l'intérêt du sujet et la diversité des parties prenantes sur ce sujet.

  • Speaker #1

    Voilà donc une large palette de personnes représentées qui montrent l'intérêt du sujet et la diversité des parties prenantes sur ce sujet. Donc sans plus tarder,

  • Speaker #3

    Donc, sans plus tarder, je passe la parole à ma collègue Anne-Pierre Davy,

  • Speaker #1

    je passe la parole à ma collègue Anne-Claire Davy,

  • Speaker #3

    sociologue urbaniste,

  • Speaker #1

    sociologue urbaniste,

  • Speaker #3

    qui va nous présenter le travail.

  • Speaker #1

    qui va vous présenter le travail.

  • Speaker #3

    Bonjour,

  • Speaker #2

    oui donc moi je suis chargée de faire juste une petite introduction pour vous rappeler la méthode de ce travail.

  • Speaker #3

    Je suis chargée de faire juste une petite introduction pour vous rappeler la méthode de ce travail.

  • Speaker #2

    Donc comme l'a dit Nicolas Boquet,

  • Speaker #3

    Comme l'a dit Nicolas Bocquet, il s'inscrit dans un programme de recherche du PUCA sur la question des copropriétés ordinaires.

  • Speaker #2

    il s'inscrit dans un programme de recherche du PUCA sur la question des copropriétés ordinaires,

  • Speaker #3

    Les sciences sociales avaient déjà...

  • Speaker #2

    puisque les sciences sociales avaient déjà pas mal travaillé sur la question des fragilités des copropriétés,

  • Speaker #3

    pas mal travaillé sur la question des fragilités des copropriétés, et le PUCA a voulu s'intéresser à l'écosystème de la copropriété de manière plus ordinaire.

  • Speaker #2

    et le PUCA a voulu s'intéresser à... à l'écosystème de la copropriété de manière plus ordinaire.

  • Speaker #3

    Et du coup,

  • Speaker #2

    Et du que nous,

  • Speaker #3

    on s'est saisi à l'Institut de cette opportunité pour aller rencontrer cette profession de syndic que dans nos travaux sur la rénovation énergétique ou les copropriétés dégradées,

  • Speaker #2

    on s'est saisi à l'Institut de cette opportunité pour aller rencontrer cette profession de syndic que dans nos travaux sur la rénovation énergétique ou l'écopropriété dégradée, on avait identifié comme un partenaire un peu aveugle des politiques publiques et un relais méconnu de ce qu'il pouvait être à sa manière,

  • Speaker #3

    on avait identifié comme un partenaire un peu aveugle des politiques publiques et un relais méconnu de ce qu'il pouvait être. à sa manière un filtre sur la manière dont ces politiques atterrissent dans le parc privé ou alors un relais exprimé la demande du parc privé et qui souvent était présenté surtout sur sa mauvaise image et pas tellement sur la manière dont il pouvait être un acteur et un partenaire.

  • Speaker #2

    un filtre sur la manière dont ces politiques atterrissent dans le parc privé ou alors un... un relais pour exprimer la demande du parc privé et qui souvent était présenté surtout sur sa mauvaise image et pas tellement sur la manière dont il pouvait être un acteur et un partenaire. Donc c'est ce qui nous a intéressés à l'Institut et on a fait ce travail en deux temps comme l'a rappelé Nicolas sur d'abord la construction de ce groupe professionnel à l'échelle nationale.

  • Speaker #3

    C'est ce qui nous a intéressé à l'Institut et on a fait ce travail en deux temps comme l'a fait Nicolas sur d'abord la construction de ce parc privé. au groupe professionnel à l'échelle nationale. Nous sommes allés rencontrer une quinzaine de représentants de la profession avec lesquels on est revenus sur la manière dont cette profession est représentée,

  • Speaker #2

    Nous sommes allés rencontrer une quinzaine de représentants de la profession. avec lesquels on est revenu sur la manière dont cette profession est représentée,

  • Speaker #3

    ce structure s'organise,

  • Speaker #2

    ce structure s'organise,

  • Speaker #3

    avec quel écosystème d'acteurs se compose,

  • Speaker #2

    avec quel écosystème d'acteurs elle se compose,

  • Speaker #3

    ce qui nous a permis de construire une typologie en trois segments d'acteurs sur lesquels nous sommes.

  • Speaker #2

    ce qui nous a permis de construire une typologie en trois segments d'acteurs sur lesquels Claire reviendra, qui sont la figure traditionnelle du syndic cabinet indépendant,

  • Speaker #3

    Claire reviendra, qui sont la figure traditionnelle du syndic cabinet indépendant,

  • Speaker #2

    la figure du groupe,

  • Speaker #3

    la figure du groupe,

  • Speaker #2

    des grandes structures qui ont plusieurs cordes à leur arc et qui ont aussi une partie gestion de copropriété en même temps que la transaction,

  • Speaker #3

    les grandes structures qui ont plusieurs cordes à leur arc et qui ont aussi une partie gestion de copropriété en même temps que la transaction,

  • Speaker #2

    voire la promotion.

  • Speaker #3

    voire la promotion.

  • Speaker #2

    Et ensuite,

  • Speaker #3

    Et ensuite, les néos entrants,

  • Speaker #2

    les néos entrants, qui à un moment de notre recherche faisaient beaucoup de bruit,

  • Speaker #3

    qui à un moment de notre recherche faisaient beaucoup de bruit, puis c'était pas mal de campagnes publicitaires assez agressives.

  • Speaker #2

    puisqu'il y avait pas mal de campagnes publicitaires assez agressives,

  • Speaker #3

    autour des solutions numériques et de propositions un peu disruptives sur la question de la gestion de vos propriétés.

  • Speaker #2

    autour des solutions numériques et de propositions un peu disruptives sur la question de la gestion de copropriété. Et puis la première phase nationale contenait aussi une analyse socio-historique du groupe professionnel et vraiment des grandes étapes de sa construction,

  • Speaker #3

    Et puis, la première phase nationale contenait aussi une analyse socio-historique du groupe professionnel et vraiment des grandes étapes de sa construction puisqu'on sait que la carte G est assez récente et toutes les étapes législatives qui ont essayé d'organiser...

  • Speaker #2

    puisqu'on sait que la carte G est assez récente et toutes les étapes législatives qui ont essayé d'organiser... de structurer cette profession,

  • Speaker #3

    de structurer cette profession, y compris sa régulation.

  • Speaker #2

    y compris sa régulation. A l'issue de cette phase nationale,

  • Speaker #3

    A l'issue de cette phase nationale,

  • Speaker #2

    où on a pu un peu comprendre la manière dont ce métier se représentait à lui-même,

  • Speaker #3

    où on a pu un peu comprendre la manière dont ce métier se représentait à lui-même, il nous a paru très important de...

  • Speaker #2

    il nous a paru très important de descendre à l'échelle locale,

  • Speaker #3

    centre à l'échelle locale,

  • Speaker #2

    sur notre terrain francilien,

  • Speaker #3

    sur notre terrain francilien,

  • Speaker #2

    parce que tous parlent de ce métier comme d'un métier très ancré,

  • Speaker #3

    parce que je parle de ce métier comme d'un métier très ancré, très territorial,

  • Speaker #2

    très territorial,

  • Speaker #3

    de proximité avec les copropriétaires,

  • Speaker #2

    de proximité avec les copropriétaires, et donc avec une logique d'implantation et d'ancrage local.

  • Speaker #3

    et donc avec une logique d'implantation et d'ancrage local.

  • Speaker #2

    Et puis surtout...

  • Speaker #3

    Et puis surtout, l'accent est beaucoup mis sur la difficulté quotidienne du métier,

  • Speaker #2

    L'accent est beaucoup mis sur la difficulté quotidienne du métier,

  • Speaker #3

    la multiplicité des tâches,

  • Speaker #2

    la multiplicité des tâches,

  • Speaker #3

    le fait qu'il y a des problèmes de recrutement,

  • Speaker #2

    le fait qu'il y a des problèmes de recrutement,

  • Speaker #3

    de développement des équipes qui ne permettent pas toujours le développement des portefeuilles comme on le souhaiterait.

  • Speaker #2

    de développement des équipes qui ne permettent pas toujours le développement des portefeuilles comme on le souhaiterait. Donc il nous paraissait très important de revenir à l'échelle des personnes qui au quotidien font ce métier,

  • Speaker #3

    Donc il nous paraissait très important de revenir à l'échelle des personnes qui au quotidien font ce métier, de comprendre leurs valeurs,

  • Speaker #2

    de comprendre leurs valeurs,

  • Speaker #3

    leurs modèles d'organisation et en quoi à la fois en tant que professionnels et en tant que représentants à l'échelle locale de leur part,

  • Speaker #2

    leurs modèles d'organisation et en quoi à la fois en tant que professionnels et en tant que représentants à l'échelle locale de leur parc.

  • Speaker #3

    ils pouvaient être des interlocuteurs pour les collectivités.

  • Speaker #2

    ils pouvaient être des interlocuteurs pour les collectivités. Et cette deuxième phase,

  • Speaker #3

    Cette deuxième phase s'est appuyée sur une première phase statistique où on a observé à travers...

  • Speaker #2

    elle s'est appuyée sur une première phase statistique, où on a observé à travers le registre national des copropriétés,

  • Speaker #3

    le registre national des copropriétés,

  • Speaker #2

    l'implantation géographique des différents syndicats et des portefeuilles de nos trois types de syndicats en Ile-de-France,

  • Speaker #3

    l'implantation géographique des différents syndicats et des portefeuilles de nos trois types de syndicats en Ile-de-France,

  • Speaker #2

    et puis une enquête régionale auprès de cabinets franciliens.

  • Speaker #3

    et puis une enquête régionale auprès de cabinet françaisien.

  • Speaker #2

    On a été assez contents de l'accueil qu'on a reçu,

  • Speaker #3

    On a été assez contents de l'accueil qu'on a reçu.

  • Speaker #2

    parce que souvent la réputation des syndicats est qu'ils sont très difficiles à enquêter.

  • Speaker #3

    la réputation des syndicats et qu'ils sont très difficiles à enquêter parce qu'ils sont très occupés et que c'est difficile de trouver un moment avec eux et on a réussi à rencontrer une vingtaine de cabinets,

  • Speaker #2

    parce qu'ils sont très occupés et que c'est difficile de trouver un moment avec eux. Et on a réussi à rencontrer une vingtaine de cabinets, 25 professionnels. Je vous ai mis la carte pour vous présenter un peu la diversité des implantations qu'on a pu rencontrer.

  • Speaker #3

    25 professionnels. Je vous ai mis la carte pour présenter un peu la diversité des représentations qu'on a pu rencontrer.

  • Speaker #2

    Et puis, comme bien sûr,

  • Speaker #3

    Et puis, comme bien sûr,

  • Speaker #2

    j'y reviendrai dans les quelques chiffres clés que je donnerai après,

  • Speaker #3

    j'y reviendrai dans les quelques chiffres que je donnerai après,

  • Speaker #2

    c'est une profession très multiple et très éclatée.

  • Speaker #3

    c'est une profession très multiple et très éclatée et on avait un échantillon assez petit,

  • Speaker #2

    Et on avait un échantillon assez petit.

  • Speaker #3

    on n'a pas prétendu à la représentation

  • Speaker #2

    On n'a pas prétendu à la représentativité.

  • Speaker #3

    Mais par contre,

  • Speaker #2

    Mais par contre, on a essayé de diversifier notre échantillon du point de vue de notre problématique,

  • Speaker #3

    on a essayé de diversifier notre échantillon du point de vue de notre problématique qui était de voir la relation des syndicats aussi avec les politiques publiques.

  • Speaker #2

    qui était de voir la relation des syndicats aussi avec les politiques publiques. Et donc,

  • Speaker #3

    Et donc,

  • Speaker #2

    on a fait trois sous-échantillons.

  • Speaker #3

    on a fait trois sous-échantillons en essayant d'avoir,

  • Speaker #2

    En essayant d'avoir bien sûr nos trois segments du groupe professionnel,

  • Speaker #3

    bien sûr, nos trois segments du groupe professionnel, différentes localisations.

  • Speaker #2

    diverses localisations et trois sous-panels avec des syndics réputés investis dans la rénovation énergétique qui pourraient nous parler de leur relation avec les collectivités dans la mise en œuvre de ces projets,

  • Speaker #3

    Et trois sous-panels avec des syndicats réputés investis dans la rénovation énergétique, qui pourraient nous parler de leur relation avec les collectivités dans la mise en œuvre de ces projets.

  • Speaker #2

    des syndics impliqués dans l'accompagnement des copropriétés dégradées et puis un troisième panel qui était réputé sans engagement.

  • Speaker #3

    Des syndicats impliqués dans l'accompagnement des copropriétés dégradées. Et puis un troisième panel qui était réputé sans engagement. Alors vous verrez que l'absence de vous dira que derrière ce panel,

  • Speaker #2

    Alors vous verrez, sans doute vous le dira, que derrière ce panel,

  • Speaker #3

    en fait, quand on est arrivé à rencontrer les gens...

  • Speaker #2

    quand on est arrivé à rencontrer les gens, certains sont réputés pour leur implication mais finalement tous sont confrontés.

  • Speaker #3

    Certains sont réputés pour leur implication, mais finalement, tous sont confrontés à ces différentes problématiques et peuvent avoir un lien à leur mise en œuvre.

  • Speaker #2

    à ces différentes problématiques et peuvent avoir un lien à leur mise en œuvre. Quelques chiffres clés.

  • Speaker #3

    Quelques chiffres clés. Je vais prendre mon papier,

  • Speaker #2

    Je vais plutôt prendre mon papier,

  • Speaker #3

    si vous me permettez.

  • Speaker #2

    si vous me permettez.

  • Speaker #3

    La vue baisse.

  • Speaker #2

    La vue baisse.

  • Speaker #3

    Nos données qui permettent un peu de dresser le paysage de cette profession en Ile-de-France sont parties du

  • Speaker #2

    Nos données qui permettent de dresser le paysage de cette profession en Ile-de-France sont parties du RNC,

  • Speaker #3

    RNC, du registre national d'écopropriété,

  • Speaker #2

    du registre national des copropriétés,

  • Speaker #3

    qui contient le jour de notre extraction,

  • Speaker #2

    qui contenait le jour de notre extraction,

  • Speaker #3

    qui est le septembre 2022.

  • Speaker #2

    qui est de septembre 2022, 122 000 copropriétés immatriculées.

  • Speaker #3

    122 000 copropriétés immatriculées et à l'intérieur desquelles 66 103 avaient un syndic professionnel identifié.

  • Speaker #2

    et à l'intérieur desquels 66 103 avaient un syndic professionnel identifié.

  • Speaker #3

    Donc c'est sur ces 66 103 que portent nos analyses et rien que sur ces 66 000 copropriétés,

  • Speaker #2

    Donc c'est sur ces 66 103 que portent nos analyses, et rien que sur ces 66 000 copropriétés,

  • Speaker #3

    on identifiait déjà près de 1130 syndics différents ce qui vous montre l'éclatement de la profession et puis je crois que je commenterai juste quelques chiffres dans la profession beaucoup parlent de la part que prennent les groupes qui seraient en train de devenir nous pour l'instant

  • Speaker #2

    on identifiait déjà près de 1130 syndics différents, ce qui vous montre l'éclatement de la profession. Et puis je crois que je commenterai juste quelques chiffres. Dans la profession, beaucoup parlent de la part que prennent les groupes, qui seraient en train de devenir massifs. Nous, pour l'instant, nos chiffres ne témoignent pas encore.

  • Speaker #3

    ne témoignent pas encore de cette domination puisque ce sont les indépendants qui restent largement majoritaires avec 78% des copropriétés gérées dont on connaît le gestionnaire et 72% des lots,

  • Speaker #2

    de cette domination puisque ce sont les indépendants qui restent largement majoritaires avec 78% des copropriétés gérées dont on connaît le gestionnaire et 72% des lots alors que les groupes représentent 19% des copropriétés et 24% des lots et ces nouveaux entrants dont on vous parlait,

  • Speaker #3

    alors que les groupes représentent 19% des copropriétés et 24% des lots. Et c'est nous et notre monde dont on vous parlait,

  • Speaker #2

    2,5% des copropriétés et 1,7% des lots.

  • Speaker #3

    2,5% des copropriétés et 1,7% des lots. Donc on n'est pas encore...

  • Speaker #2

    Donc on n'est pas encore...

  • Speaker #3

    Ça surprend les professionnels qui pensaient que les groupes étaient beaucoup plus importants pour l'instant,

  • Speaker #2

    ça surprend les professionnels qui pensaient que les groupes étaient beaucoup plus importants pour l'instant,

  • Speaker #3

    déjà beaucoup plus importants dans l'âge.

  • Speaker #2

    enfin déjà beaucoup plus importants dans le... Et puis un autre élément qui me paraît intéressant à présenter,

  • Speaker #3

    Et puis un autre élément qui me paraît intéressant à présenter, c'est la taille des portefeuilles.

  • Speaker #2

    c'est la taille des portefeuilles.

  • Speaker #3

    Et donc on voit que

  • Speaker #2

    On voit que

  • Speaker #3

    49% des syndicats gèrent moins de 25 propriétés.

  • Speaker #2

    49% des syndicats gèrent moins de 25 copropriétés, c'est vraiment une profession qui est composée de myriades d'acteurs.

  • Speaker #3

    une profession qui est composée de myriades d'acteurs,

  • Speaker #2

    Et 49% ne gèrent que 7% du parc.

  • Speaker #3

    et ces 49% ne gèrent que 7% du parc. Ça montre aussi la difficulté pour les pouvoirs publics d'identifier les interlocuteurs sur un parc qui a de multiples interlocuteurs.

  • Speaker #2

    Ça montre aussi la difficulté pour les pouvoirs publics d'identifier les interlocuteurs sur un parc qui a de multiples interlocuteurs.

  • Speaker #3

    Et à l'inverse,

  • Speaker #2

    Et à l'inverse, on a 1% de syndicats qui ont plus de 500 copropriétés qui...

  • Speaker #3

    on a 1% de syndicats qui ont plus de 500 copropriétés qui,

  • Speaker #2

    eux gèrent 21% du parc.

  • Speaker #3

    eux, gèrent 21% du parc.

  • Speaker #2

    Donc on voit qu'il y a des réalités de professionnels très différentes.

  • Speaker #3

    Donc on voit qu'il y a des réalités de professionnels très différentes.

  • Speaker #2

    On pourrait aussi détailler à l'intérieur des trois segments et voir que c'est évidemment plutôt les indépendants qui ont des petits portefeuilles et les groupes qui ont les portefeuilles les plus importants puisqu'ils sont en majorité à plus de 100 copropriétés et même 60% plus de 500 copropriétés.

  • Speaker #3

    On pourrait aussi détailler... à l'intérieur des trois segments, et voir que c'est évidemment plutôt les indépendants qui ont des petits portefeuilles, et les groupes qui ont les portefeuilles les plus importants, puisqu'ils sont en majorité à plus de 100 copropriétés, et même 60%, plus de 500 copropriétés, ce qui doit faire cette impression aussi de domination des groupes sur le marché.

  • Speaker #2

    Ce qui doit faire cette impression aussi de domination des groupes sur le marché.

  • Speaker #3

    Et puis les nouveaux entrants qui peuvent aussi avoir beaucoup de copropriétés,

  • Speaker #2

    Et puis les nouveaux entrants qui peuvent aussi avoir beaucoup de copropriété,

  • Speaker #3

    puisqu'ils sont 45% à avoir plus de 100 copropriétés.

  • Speaker #2

    puisqu'on voit qu'ils sont 45% à avoir plus de 100 copropriétés, mais dont on sait qu'elles sont plutôt une myriade de petites copropriétés.

  • Speaker #3

    mais dont on sait qu'elles sont plutôt une myriade de petites copropriétés.

  • Speaker #2

    Et j'en termine avec juste une petite carte pour vous présenter.

  • Speaker #3

    Et j'en termine avec juste une petite carte pour vous présenter.

  • Speaker #2

    On a essayé de visualiser où étaient les différents types de syndic et comment ils se localisaient.

  • Speaker #3

    On a essayé de visualiser où étaient les différents types de syndic et comment ils se localisaient. Alors bien sûr, ils se localisent comme le parc de copropriétés,

  • Speaker #2

    Alors bien sûr, ils se localisent comme le parc de copropriété,

  • Speaker #3

    essentiellement dans le cœur de l'agglomération,

  • Speaker #2

    essentiellement dans le cœur de l'agglomération,

  • Speaker #3

    mais on peut voir que...

  • Speaker #2

    mais on peut voir quelques spécificités avec...

  • Speaker #3

    Quelques spécificités avec notamment la présence des nouveaux entrants en rose,

  • Speaker #2

    notamment la présence des nouveaux entrants en rose, qu'on ne voit pas très bien, mais qui est un peu plus importante dans le nord-est de la métropole,

  • Speaker #3

    pas très très bien mais qui est un peu plus importante dans le nord-est de la métropole,

  • Speaker #2

    et puis un tropisme des groupes vers l'ouest et les territoires de la frange de l'agglomération.

  • Speaker #3

    et puis un tropisme un peu des groupes vers l'ouest et les territoires de la franche de l'agglomération. On reviendra là-dessus dans une autre appli qui est sur le point de sortir et vous avez une analyse assez détaillée de ces données statistiques dans le rapport.

  • Speaker #2

    On reviendra là-dessus dans une note rapide qui est sur le point de sortir, et vous avez une analyse assez détaillée de ces données statistiques dans le rapport qui paraît aujourd'hui. Je passe la parole à Claire pour détailler les...

  • Speaker #3

    Je passe la parole à Claire. Merci à Claire. Bonjour à tous. Ce qu'on va vous présenter aujourd'hui, Merci Anne-Claire, bonjour à tous. parce que je vous présente au nom de notre équipe de recherche, Donc ce qu'on va vous présenter aujourd'hui, enfin ce que je vous présente au nom de notre équipe de recherche, c'est, c'est, si je puis dire... si je puis dire, une vue d'en bas, une vue d'en bas à hauteur des cabinets, à hauteur des cabinets, à l'échelle des cabinets, de leur pratique, à l'échelle des cabinets, de leur activité. de leur pratique, et dans le contexte francilien, de leur activité, et dans le contexte concilien, sachant que cette vue d'en bas est partie d'une vue d'en haut, sachant que cette vue d'en bas, elle est partie d'une vue d'en haut. celle qu'on a réalisée en première phase de notre recherche et qui, celle qu'on a réalisée en première phase de notre recherche, et qui, comme l'a rappelé Anne-Claire, comme l'a rappelé Anne-Claire, s'est appuyée sur un travail documentaire, s'est appuyée sur un certain point sur le travail documentaire, bien évidemment, bien évidemment, mais aussi sur une série d'entretiens auprès de représentants de la profession, mais aussi sur une série d'entretiens auprès de représentants de la profession, et ça à l'échelle de la France. et ça à l'échelle de la France. Alors cette vue d'en haut... Cette vue d'en haut, Elle nous a permis d'identifier que les syndicats de copropriété formaient un groupe professionnel à part entière, elle nous a permis d'identifier que les syndicats de copropriété formaient un groupe professionnel un groupe structuré, Un groupe structuré, institutionnalisé et qui se caractérise aujourd'hui par une certaine identité, institutionnalisé et qui se caractérise aujourd'hui par une certaine identité, par une certaine unité, par une certaine unité, un certain nombre de fondamentaux liés à la spécificité du métier, un certain nombre de fondamentaux liés à la spécificité du métier, de ses missions, de ses missions ainsi que du droit et de la réglementation qui l'encadrent. ainsi que du droit. et de la réglementation qui l'encadrent. Ceci dit, Ceci dit, et c'était déjà la principale conclusion de notre première phase de recherche, c'était déjà... Donc, la principale conclusion de notre première phase de recherche, il est tout aussi clair que le groupe professionnel des syndicats de copropriété n'est pas uniforme, il est tout aussi clair que le groupe professionnel des syndicats de copropriété n'est pas uniforme, qu'il s'est diversifié au cours du temps et qu'en l'occurrence, qu'il s'est diversifié au cours du temps, et qu'en l'occurrence, il s'organise en trois principaux segments. il s'organise en trois principaux segments. Anne-Claire les a rapidement décrits. Anne-Claire les a... rapidement décrit. On a les cabinets indépendants qui incarnent la figure historique du cabinet familial, On a les cabinets indépendants qui incarnent la figure historique. du cabinet familial, du mandataire de proximité, du mandataire de proximité, de la profession non commerciale, de la profession non commerciale, un petit peu à l'image de l'administrateur de biens qui historiquement gérait les immeubles de rapport pour le compte des propriétaires rentiers, un petit peu à l'image de l'administrateur de biens qui, historiquement, gérait les immeubles de rapport pour le compte des propriétaires rentiers, avant que ces immeubles de rapport ne s'éclatent et ne deviennent qu'aux propriétés. avant que ces immeubles de rapport ne s'éclatent et deviennent copropriétés. Second segment, les groupes immobiliers, Second segment, les groupes immobiliers et en particulier les grands groupes immobiliers, et en particulier les grands groupes immobiliers, à commencer... à commencer par Foncia, par Ossia, Citia et Nexity, Cytia et Nexity, les plus importants d'entre eux, les plus importants d'entre eux, qui eux représentent un peu la figure du réseau, qui, eux, représentent un peu la figure du réseau, du métier de nombre et d'une offre commerciale qui s'avère être particulièrement large et qui s'organise autour de services immobiliers. du métier de nombre et d'une offre commerciale qui s'avère être particulièrement large et qui s'organise autour de services immobiliers et puis de prestations assez diverses. Et puis de prestations assez diverses. Et puis on a cette figure du nouvel entrant. Et puis, on a cette figure du nouvel entrant. Alors, Alors elle pèse très peu quantitativement dans le marché de la gestion de copropriété, elle pèse très peu quantitativement. dans le marché de la gestion de copropriété, mais elle pèse, je dirais, mais elle pèse, plus symboliquement. j'irais plus symboliquement, Et puis elle pèse aussi du fait qu'elle introduit, et puis elle pèse aussi du fait qu'elle introduit, elle développe des pratiques, elle développe des pratiques et en l'occurrence des services dématérialisés de gestion de copropriété qui bousculent nos deux principaux groupes. et en l'occurrence, des services dématérialisés de gestion de copropriété qui bousculent nos deux principaux groupes, segments du professionnel qui sont les indépendants, du professionnel qui sont les indépendants et les nouveaux entrants. et les nouveaux entrants. Alors, Alors, l'enquête qu'on a réalisée en Ile-de-France, l'enquête qu'on a réalisée, en Ile-de-France, donc à hauteur des cabinets, à hauteur des cabinets, à cette échelle-là, elle a permis de confirmer que nos syndiques, à cette échelle-là, elle a permis de confirmer que nos syndics, les syndiques en tout cas qu'on avait interrogés, les syndics en tout cas qu'on avait interrogés, invoquaient très spontanément leur appartenance à un segment, invoquaient très spontanément leur appartenance à un segment, leur segment d'appartenance, leur segment d'appartenance, pour se positionner au sein du groupe professionnel et qu'ils revendiquaient même très clairement des cultures et des pratiques très différentes. pour se positionner au sein du groupe professionnel et qu'ils revendiquaient même très clairement des cultures et des pratiques très différentes. Ceci dit, Ceci dit, d'un côté, d'un côté, ils tendent à opérer une segmentation beaucoup plus fine et évoquent par exemple des catégories hybrides de syndic entre groupes et indépendants par exemple, ils tendent à opérer une segmentation beaucoup plus fine et évoquent par exemple des catégories hybrides de syndic entre groupe et indépendant par exemple, ainsi que des lignes de partage internes à l'heure. ainsi que des lignes de partage internes à leur segment. à leur segment, Ces lignes de partage envoyant essentiellement à la concurrence qui sévit au sein du marché de la gestion de copropriété. ces lignes de partage renvoyant évidemment essentiellement à la concurrence qui sévit au sein du marché de la gestion de coprépriété. Et puis de l'autre côté, Ce côté, nos syndicats, nos syndicats, et c'est le principal résultat que je vais illustrer aujourd'hui, et c'est le principal résultat que je vais illustrer aujourd'hui, témoignent de problématiques communes, témoignent de problématiques communes, quels que soient leurs segments d'appartenance, quels que soient leurs segments d'appartenance, ils sont en quelque sorte unis par une sorte de communauté de sorts sur laquelle ils nous apparaissent. ils sont en quelque sorte unis par une sorte de... communauté de sort sur laquelle il nous apparaît assez utile de nous attarder aujourd'hui, assez utile de nous attarder aujourd'hui dans la perspective d'embarquer les syndicats, dans la perspective d'embarquer les syndicats, de mieux les accompagner dans la mise en œuvre des politiques publiques qui visent les copropriétés, de mieux les accompagner dans la mise en œuvre des politiques publiques qui vivent l'écopropriété, leur bonne gestion et notamment, leur bonne gestion et notamment évidemment leur rénovation énergétique. évidemment, leur rénovation énergétique. Alors, Alors, cette communauté de sort, cette communauté de sort, de pratiques, de pratiques, d'enjeux, d'enjeux, de problématiques, de problématiques, elle réunit en particulier les indépendants et les groupes et je me focaliserai donc sur ces deux segments-là aujourd'hui. elle réunit en particulier les indépendants et les groupes, et je me focaliserai donc sur ces deux segments-là aujourd'hui. En l'occurrence, En l'occurrence, il nous apparaît assez clair que les agences des groupes, il nous apparaît assez clair que les agences des groupes, pas moins que les cabinets indépendants, pas moins que les cabinets indépendants, constituent des structures de taille relativement grande. constituent des structures de taille. relativement modeste et surtout à l'équilibre instable, modeste et surtout à l'équilibre instable, à l'équilibre fragile. à l'équilibre fragile. En fait, En fait, leur fonctionnement, leur fonctionnement évidemment profite de l'appui de leur groupe d'appartenance, évidemment, profite de l'appui de leur groupe d'appartenance, mais leur quotidien, mais leur quotidien s'organise à distance du groupe d'appartenance. il s'organise à distance du groupe d'appartenance. Leur identité, Leur identité, elle emprunte évidemment à la marque du groupe, elle emprunte évidemment à la marque du groupe, mais pas seulement, mais pas seulement, elle emprunte aussi à l'état d'esprit du cabinet de proximité que les syndicats revendiquent tous. elle emprunte aussi à l'état d'esprit du cabinet de proximité. que les syndicats revendiquent tous, quel que soit leur ancrage, quel que soit leur ancrage, quelle que soit leur appartenance au segment professionnel d'indépendants ou de groupes. quelle que soit leur appartenance au segment professionnel d'indépendants ou de groupes. Et puis, Et puis, leurs difficultés aux agences des groupes comme aux cabinets indépendants, leurs difficultés aux agences des groupes comme aux cabinets indépendants, eh bien, elles sont d'ordre organisationnel, elles sont d'ordre organisationnel, d'ordre économique et elles renvoient notamment à une claire aussi la vie d'emblée à un problème de turnover important des collaborateurs et un problème de pénurie de l'endroit. d'ordre économique, et elles renvoient notamment, Anne-Claire aussi l'a dit d'emblée, à un problème de turnover important des collaborateurs et un problème de pénurie. de main-d'oeuvre. On pourrait dire d'une certaine manière que les réseaux et les franchises illustrent très bien ces premiers constats. On pourrait dire d'une certaine manière que les réseaux et les franchises illustrent très bien ces premiers constats. En fait, En fait, qu'ils soient assimilés à la catégorie des groupes, qu'ils soient assimilés à la catégorie des groupes comme comme Orpi, Orpi, ou qu'ils soient indépendants comme Saint-Uri 21, ou qu'ils soient indépendants, comme Saint-Uri 21, et bien leurs agences constituent des structures autonomes et au fonctionnement assez proches. leurs agences constituent des structures autonomes et au fonctionnement assez proches. Elles tendent même à appartenir à la catégorie des TPE. Elles tendent même à appartenir à la catégorie des TPE. On n'a pas peur de le dire, c'est un de nos résultats forts. de nos résultats forts. Et à ce titre, Et à ce titre, elles s'attachent à des conditions d'exercice qui s'avèrent assez peu formalisées et qui s'inscrivent souvent dans un cadre, elles s'attachent à des conditions d'exercice qui s'avèrent assez peu formalisées et qui s'inscrivent souvent dans un cadre, je dirais, je dirais, domestique. domestique. Alors concrètement, Alors concrètement, qu'est-ce qui unit l'ensemble des syndics qu'on a pu rencontrer, qu'est-ce qui unit l'ensemble des syndicats qu'on a pu rencontrer, quel que soit leur segment d'appartenance, quel que soit leur segment d'appartenance ? À quoi est-ce qu'ils s'attachent et puis en quoi ils se reconnaissent ? à quoi est-ce qu'ils s'attachent et puis en quoi ils se reconnaissent ? Alors d'abord, Alors d'abord, les syndics, les syndicats, ils sont attachés à la figure du cabinet familial. ils sont... attachés à la figure du cabinet familial. Et je dirais même plus, Et je dirais même plus, les cabinets d'origine familiale constituent la catégorie la plus nombreuse. les cabinets d'origine familiale constituent la catégorie la plus nombreuse. On en retrouve y compris chez les groupes et notamment au sein des réseaux tels Corpi dont le modèle de coopérative repose sur l'association d'agences autonomes qui pour certaines sont d'origine familiale. On en retrouve y compris chez les groupes et notamment au sein des réseaux tels Corpi dont le modèle de coopérative repose sur l'association d'agences autonomes qui pour certaines sont d'origine familiale. On en retrouve aussi dans les agences des grands groupes qui sont souvent... On en retrouve aussi dans les agences, les grands groupes qui sont souvent issus de rachats et notamment du rachat. issus de rachats et notamment du rachat d'affaires familiales. Deuxièmement, Deuxièmement, la gestion de copropriété reste une affaire de famille. la gestion de copropriété reste une affaire de famille dans bien des cas. Dans bien des cas, quand les cabinets ne se transmettent pas de père en fils, Quand les cabinets ne se transmettent pas de père en fils, ils impliquent des membres de la famille, ils impliquent des membres de la famille, des parents, des parents, des enfants, des enfants, des conjoints, des conjoints, des cousins, des cousins, sinon des proches, sinon des proches, des amis ou des enfants d'amis. des amis ou des enfants d'amis. et je voudrais faire remarquer que même les créations récentes, et je voudrais faire remarquer que même les créations récentes, elles sont moins nombreuses que les cabinets qui ont déjà une histoire et souvent qui ont déjà plusieurs vies au moment où on les rencontre elles sont moins nombreuses que les cabinets qui ont déjà une histoire et souvent qui ont déjà plusieurs vies au moment où on les rencontre, Et bien même les créations récentes, et bien même les créations récentes, elles peuvent répondre à un projet familial. elles peuvent répondre à un projet familial. Et les rachats qui sont également très fréquents chez les indépendants, Et les rachats, qui sont également très fréquents chez les indépendants, il faut absolument le souligner, il faut absolument les souligner. ça va un peu contre les idées toutes faites, contre les idées toutes faites, et bien ils peuvent s'envisager également en famille. ils peuvent s'envisager également en famille, ce qui renvoie de nouveau à cette figure de la Ce qui renvoie de nouveau à cette figure de la TPE, TPE à laquelle, d'une manière ou d'une autre, à laquelle d'une manière ou d'une autre, il nous semble qu'on peut associer les cabinets de gestion de propriétés de manière assez générale. il nous semble qu'on peut associer les cabinets de gestion de copropriété de manière assez générale. Et puis enfin, lorsque la famille n'est pas une ressource, Et puis enfin, lorsque la famille n'est pas une ressource pour le cabinet, pour le cabinet, elle est un état d'esprit, elle est un état d'esprit, un état d'esprit que tous partagent, C'est un état d'esprit que tous partagent, je l'ai dit d'emblée, je l'ai dit d'emblée, agence des groupes et cabinet indépendant. agences, groupes et cabinets indépendants. Et quand on renvoie cet état d'esprit... Et quand on renvoie cet état d'esprit, en fait remarque un peu son attachement à la relation de proximité, on marque un peu son attachement à la relation de proximité, que ce soit avec les membres de l'équipe, que ce soit avec les membres de l'équipe, mais aussi évidemment avec les copropriétaires des immeubles gérés. mais aussi évidemment avec les copropriétaires des immeubles gérés. Ensuite, Ensuite, les syndics, les syndicats, ils campent sur des pratiques qui nous apparaissent assez communes pour constituer leur portefeuille, ils campent sur des pratiques qui nous apparaissent assez communes pour constituer leur portefeuille, ce qui est au cœur. ce qui est au cœur de l'activité des agences. de l'activité des agences et ils rencontrent des difficultés également communes pour gérer ces portefeuilles. Merci. Et ils rencontrent des difficultés également communes pour gérer ces portefeuilles. Premièrement, Premièrement, ils construisent leur portefeuille sur le critère de la proximité. ils construisent leur portefeuille sur le critère de la proximité, d'une proximité d'abord géographique, D'une proximité d'abord géographique, d'une proximité aux copropriétés, d'une proximité aux copropriétés, mais aussi au lieu de vie des collaborateurs, mais aussi au lieu de vie des collaborateurs pour assurer la présence dans les immeubles, pour assurer la présence dans les immeubles, qui étaient... qui est essentiel au métier, essentielles au métier, sans temps de transport qui est nécessaire. sans temps de transport tout à fait excessif. De ce point de vue, De ce point de vue, ce qu'on peut comprendre, ce qu'on peut comprendre, saisir, saisir, c'est que le territoire d'implantation du cabinet a une empreinte très forte sur le portefeuille, c'est que le territoire d'implantation du cabinet, il a une empreinte très forte sur le portefeuille, sur ses caractéristiques physiques et sur la sociologie des copropriétés gérées. sur ses caractéristiques physiques et sur la sociologie des copropriétés gérées. Par ailleurs, Par ailleurs, la proximité... la proximité n'est pas seulement géographique, pas seulement géographique, elle est aussi affective, elle est aussi affective, culturelle, culturelle, voire communautaire. voire communautaire. En fait, il nous est apparu assez évident que nos syndicats étaient attachés, il nous est apparu assez évident que nos syndicats étaient attachés, alors pas forcément à toutes leurs copropriétés, alors pas forcément à toutes leurs copropriétés, ils en ont un bon nombre qui leur posent de nombreuses difficultés, ils en ont un bon nombre qui leur posent de nombreuses difficultés, mais à un certain nombre de propriétaires. mais à un certain nombre de propriétaires. En tout cas, En tout cas, ils mettent beaucoup de cœur à gérer les copropriétés, ils mettent beaucoup de cœur à gérer les copropriétés et d'autant plus lorsqu'ils y sont attachés que... et d'autant plus lorsqu'ils y sont attachés, parce qu'il y a une histoire commune, Parce qu'il y a une histoire commune, il y a du temps, il y a du temps, il y a de l'interrelation. il y a de l'interrelation, il y a de l'interconnaissance. il y a de l'interconnaissance et en gros de l'intuitu personnel, Et en gros, de l'intuitu personnel, qui est une valeur qui est revendiquée par l'ensemble des syndicats rencontrés, qui est une valeur qui est revendiquée par l'ensemble des syndicats rencontrés, qu'ils soient indépendants ou qu'ils appartiennent à des groupes. qu'ils soient indépendants ou qu'ils appartiennent à des groupes. Donc au final, Donc au final, les portefeuilles de nos syndicats, les portefeuilles de nos... syndiques. Ils sont assez divers, ils sont assez divers, ils sont globalement assez divers, ils sont globalement assez divers, ils recouvrent une très grande diversité de typologies, ils recouvrent une très grande diversité de typologie, de sociologie, de sociologies, etc. etc. etc. Ceci étant dit, Ceci étant dit, et ça nous apparaît assez important de le souligner, et ça nous apparaît assez important de le souligner, il se trouve que ces portefeuilles accordent quand même une place en général assez marginale à un certain nombre de copropriétés, il se trouve que ces portefeuilles accordent quand même une place en général assez marginale à un certain nombre de copropriétés. Je pense en particulier aux petites copropriétés et aux copropriétés... je pense en particulier aux petites copropriétés et aux copropriétés en difficulté, en difficulté, sauf pour une poignée de syndic qui, sauf pour une poignée de syndic qui, dans ce cas, dans ce cas, font alors un véritable engagement de gérer ces copropriétés qui sont en général jugées assez peu rentables et très complexes. font alors un véritable engagement de gérer ces copropriétés qui sont en général jugée assez peu rentable et très complexe.

  • Speaker #1

    Claire, excusez-moi, trois minutes, ça vous va pour conclure ?

  • Speaker #3

    Allez plus vite. Comment les syndicats recrutent les copropriétés ? Comment les syndic recrutent les copropriétés ? Ils ne prospectent pas, Ils ne prospectent pas, vous le savez. vous le savez. Pas même dans les groupes. Pas même dans les groupes, en gros l'idée c'est que les campagnes de marketing des groupes par exemple, En gros, les campagnes de marketing des groupes, par exemple, elles sont réalisées d'en haut, elles sont réalisées d'en haut, elles ne sont pas mentionnées comme source de relation et sont plutôt évoquées pour entrer en relation avec les copropriétés, elles ne sont pas mentionnées comme source de relations. Ils sont plutôt éloignés. évoquer pour entrer en relation avec les copropriétés, pour les recruter, pour les recruter, le bouche-à-oreille et le relationnel. le bouche à oreille et le relationnel. Il y a une question de taille qui est jusqu'à quel point est-ce qu'il faut recruter des propriétés, Il y a une question de taille qui est jusqu'à quel point est-ce qu'il faut recruter des propriétés, est-ce qu'il faut croître ou est-ce qu'il ne faut pas croître ? est-ce qu'il faut croître ou est-ce qu'il ne faut pas croître ? En fait, En fait, on a une sorte de dilemme pour tous, on a une sorte de dilemme pour tous, indépendant, indépendant, groupe, groupe, qui tourne autour de la très très forte corrélation qui existe entre la taille de l'équipe et la taille du portefeuille, qui tourne autour de la très très forte corrélation qui existe entre la taille de l'équipe et la taille du portefeuille. et autour du fait que pour développer un portefeuille de copropriété, autour du fait que pour développer un portefeuille de copropriété, il faut développer son équipe, il faut développer son équipe, alors même qu'il est notoire que le turnover des collaborateurs marque. alors même qu'il est notoire que le turnover des collaborateurs marque de manière très fréquente la vie de ces structures qui sont les cabinets et les agences de copropriété, de manière très fréquente la vie de ces structures qui sont les cabinets et les agences de copropriété. Et par ailleurs que le marché est marqué par une très très grande pénurie de compétences. et par ailleurs que le marché est marqué par une très grande pénurie de compétences. les syndicats reviennent tous sur ce point absolument central. Les syndics reviennent tous sur ce point absolument central. Du coup pour beaucoup l'enjeu c'est finalement moins de croître que de maintenir son portefeuille, Du coup, pour beaucoup, l'enjeu, c'est finalement moins de croître que de maintenir son portefeuille, que de maintenir son équilibre. que de maintenir son équilibre. En gros... En gros, c'est de maintenir un équilibre qui s'avère souvent assez instable, c'est de maintenir un équilibre qui s'avère souvent assez instable, souvent assez fragile. souvent assez fragile. Alors je vais essayer d'aller plus loin en prenant des raccourcis. Alors, je vais essayer d'aller plus loin en prenant des raccourcis. Et peut-être vous dire aussi ce qui constitue la singularité.

  • Speaker #1

    Et peut-être nous dire aussi ce qui... Ce qui constitue la singularité de l'Île-de-France.

  • Speaker #3

    de l'île de France et vous êtes une spécialiste de ces questions qu'est-ce qui vous a étonné en quelque sorte quelles ont été pour vous les découvertes dans cet élément vraiment négatif

  • Speaker #1

    Et vous êtes une spécialiste de ces questions. Qu'est-ce qui vous a étonné en quelque sorte ? Quelles ont été pour vous les découvertes et les éléments vraiment nouveaux qui ont apporté ce travail de recherche ?

  • Speaker #3

    qui ont apporté ce travail de recherche. Alors, Alors, quant aux spécificités de l'Île-de-France, quant aux spécificités de l'Île-de-France, à l'heure actuelle, à l'heure actuelle, étant donné qu'on n'a pas eu l'occasion d'enquêter ailleurs, étant donné qu'on n'a pas eu l'occasion d'en prêter ailleurs, je ne pourrais pas en dire grand-chose. je ne pourrais pas en dire grand-chose. Je pense qu'aucune d'entre nous ne pourrait en dire grand-chose si ce n'est au-delà des idées toutes faites. Je pense qu'aucune d'entre nous ne pourrait en dire grand-chose, si ce n'est au-delà des idées toutes faites. Alors, évidemment, l'Île-de-France se distingue par sa taille hors normes. Alors, évidemment, l'Île-de-France se distingue par sa taille hors normes. C'est un marché énorme. C'est un marché énorme. C'est un marché très éclaté, marché très éclaté, mais pas moins qu'un certain nombre de régions. mais probablement pas moins. qu'un certain nombre de régions, quoiqu'on a souligné, On a souligné, enfin que nos interlocuteurs ont souligné en phase macro le fait que certaines régions étaient marquées par une très très forte concentration de la gestion copropriété, nos interlocuteurs ont souligné en phase macro le fait que certaines régions étaient marquées par une très forte concentration de la gestion de copropriété, par un assèchement de l'offre et par sa concentration autour notamment de grands groupes. par un assèchement de l'offre et par sa concentration autour notamment... de grands groupes. Et puis après, Et puis après, voilà... la distinction entre l'Île-de-France et d'autres régions, La distinction entre l'île de France et notre région peut être marquée sur les caractéristiques d'éco-propriété en certains lieux, elle peut être marquée sur les caractéristiques d'éco-propriétés en certains lieux, sur la sociologie d'éco-propriétaire, sur la sociologie des co-propriétaires, sur des pratiques tarifaires également. sur des pratiques tarifaires également. On nous a souvent dit que le service se facturait beaucoup plus cher en île de France qu'en province, On nous a souvent dit que... Le service se facturait beaucoup plus cher en Ile-de-France qu'en province, mais on n'a pas eu l'occasion de le vérifier puisque nous nous sommes penchés sur les pratiques tarifaires propres au syndic qu'on a rencontré. mais on n'a pas eu l'occasion de le vérifier puisque nous nous sommes penchés sur les pratiques tarifaires propres au syndic qu'on a rencontré en Ile-de-France. en Ile-de-France. Donc voilà ce qu'on pourrait en dire. Voilà ce qu'on pourrait en dire. Et quant au principal résultat, Quant au principal résultat, il tient vraiment, il tient vraiment à cette communauté de sort et à l'étroitesse de ces équipes, je dirais, à cette... communauté de sort et à l'étroitesse de ces équipes, à la petite taille des équipes de gestion de copropriété, la petite taille des équipes de gestion de copropriété, à la fragilité et à l'instabilité de leur équilibre. à la fragilité et à l'instabilité de leur équilibre. En gros... Pour, alors si on veut du coup faire la transition avec l'engagement des syndicats de copropriété dans la mise en œuvre des politiques publiques, pour, si on veut faire la transition avec l'engagement des syndicats de propriété dans la mise en œuvre des politiques publiques, telles que la gestion de copropriété en difficulté, telle que la gestion de propriété en difficulté, telle que la rénovation énergétique, telle que la rénovation énergétique, nous ce qu'on invite à considérer, nous, ce qu'on invite à considérer, c'est que s'engager dans une rénovation énergétique, c'est que s'engager dans une rénovation énergétique, par exemple, par exemple, c'est bousculer un équilibre qui est déjà un peu instable, c'est bousculer un équilibre qui est déjà un peu instable, un peu fragile. un peu fragile, c'est mobiliser des compétences qu'on n'a pas. C'est mobiliser des compétences. qu'on n'a pas forcément. pas forcément, C'est faire grossir une équipe alors qu'on n'en a pas forcément les moyens, c'est faire grossir une équipe, alors qu'on n'a pas forcément les moyens, compte tenu de ce problème de turnover, compte tenu de ce problème de turnover, ce problème d'attractivité du métier, ce problème d'attractivité du métier, ce problème de pénurie des compétences, ce problème de pénurie des compétences. Et il nous semble qu'en fait cette réalité-là, et voilà, il nous semble qu'en fait cette réalité-là, elle doit être absolument prise en compte pour mieux embarquer, elle doit être absolument prise en compte pour mieux embarquer, pour mieux accompagner les syndicats de copropriété dans la mise en œuvre de politiques. pour mieux accompagner les syndicats de copropriété dans la mise en œuvre de politiques publiques.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #3

    Merci, merci Pierre,

  • Speaker #1

    merci Claire.

  • Speaker #3

    on y reviendra pendant un moment.

  • Speaker #1

    On y reviendra pendant la partie débat et puis en dialogue avec nos autres intervenants. Alors, Francisca, tu voulais apporter quelques éléments complémentaires en reprenant le fil du PowerPoint ?

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #4

    ça va être très vite.

  • Speaker #3

    Donc, peut-être juste très rapidement pour faire la transition justement avec les deux autres intervenants.

  • Speaker #4

    Donc, peut-être juste très rapidement pour faire la transition justement avec... Avec les deux autres intervenants,

  • Speaker #3

    Alors, on l'a répété, les filles rouges, un peu pour nous,

  • Speaker #4

    on l'a répété,

  • Speaker #3

    étaient quand même étudiées.

  • Speaker #4

    le fil rouge pour nous était d'étudier les relations entre syndic et pouvoir acteur public.

  • Speaker #3

    les relations entre syndicats et pouvoirs acteurs publics. Et donc nous, pour l'Institut de la Région,

  • Speaker #4

    Pour l'Institut Paris Région,

  • Speaker #3

    ce qui nous intéresse particulièrement c'est l'échelle territoriale.

  • Speaker #4

    ce qui nous intéresse particulièrement, c'est l'échelle territoriale.

  • Speaker #3

    Et donc sur cette échelle-là,

  • Speaker #4

    Sur cette échelle-là,

  • Speaker #3

    notre constat principal...

  • Speaker #4

    notre constat principal était que les relations entre syndic et...

  • Speaker #3

    c'était que les relations entre syndic et collectivité territoriale étaient en réalité très très faibles.

  • Speaker #4

    et collectivités territoriales étaient en réalité très très faibles. Même s'il y a quelques exceptions qu'on va voir par la suite,

  • Speaker #3

    Même s'il y a quelques exceptions qu'on va voir par la suite,

  • Speaker #4

    mais que globalement, à l'échelle de l'Île-de-France,

  • Speaker #3

    mais que globalement à l'échelle de l'île de France,

  • Speaker #4

    les collectivités territoriales et les acteurs publics,

  • Speaker #3

    les collectivités territoriales et les acteurs publics de manière générale étaient assez peu identifiés comme des interlocuteurs par les cabinets des syndic franciens et surtout pas identifiés comme des partenaires.

  • Speaker #4

    de manière générale, étaient assez peu identifiés comme des interlocuteurs par les cabinets de syndic francisien, et surtout pas identifiés comme des partenaires,

  • Speaker #3

    Eux-mêmes ne se sentaient pas du tout considérés comme des partenaires.

  • Speaker #4

    et eux-mêmes ne se sentaient pas du tout considérés comme... comme des partenaires ou des interlocuteurs qui pourraient être mobilisés par les communes ou les autres collectivités territoriales.

  • Speaker #0

    Notre enquête en Ile-de-France avait un peu aussi pour objectif de comprendre quelles étaient les conditions, Notre enquête en Indique de France avait un peu aussi pour objectif de comprendre quelles étaient les conditions, les capacités à faire des syndics pour s'impliquer dans des politiques publiques, les capacités à faire des syndicats pour s'impliquer dans des politiques politiques, de comprendre quelles étaient finalement les conditions qui allaient freiner ou fatiguer cette implication-là. de comprendre quelles étaient finalement les conditions qui allaient freiner ou faciliter cette implication-là. Et donc autour du croisement de ces deux constats, Et donc autour du croisement de ces deux constats, ils ont essayé de sortir quelques recommandations qui étaient déviées d'action. nous avons essayé de sortir quelques recommandations, quelques léviers d'action. qui nous semblait pertinent pour justement renforcer ces relations entre syndic et collectivité territoriale. qui nous semble pertinent pour justement renforcer ces relations entre syndicats et collectivités territoriales. Et donc, Et donc, il se structure autour des cinq axes que vous voyez ici. il se structure autour des cinq axes que vous voyez ici. Donc peut-être, Donc, peut-être, juste pour dire que le premier point, juste pour dire que le premier point, il semble peut-être moins intuitif, il semble peut-être moins intuitif, parce qu'il ne concerne pas directement les syndic, parce qu'il ne concerne pas directement les syndicats, mais les copropriétaires. mais les copropriétaires. Mais un point qui nous a été beaucoup remonté dans nos échanges, Mais un point qui nous a été beaucoup remonté dans nos échanges, c'était la difficulté... était la difficulté... liées à la faible connaissance par les copropriétaires de leurs droits et de leurs devoirs dans la copropriété et du manque de sensibilisation aussi qui a été réalisé, liées à la faible connaissance par les copropriétaires de leurs droits et de leurs devoirs dans la propriété et du manque de sensibilisation aussi qui a été réalisé, surtout pour les primo-accédants par exemple, surtout pour les primes d'accédant, par exemple, qui se rendaient peu compte en fait dans quoi ils s'embarquaient en achetant dans une copropriété et qui devenaient pas seulement propriétaires mais copropriétaires et que cela s'associait d'un certain nombre d'obligations, qui se rendaient peu compte, en fait, d'en quoi ils s'embarquaient en achetant dans une propriété et qui devenait pas seulement propriétaire, mais copropriétaire, et que cela s'associait à un certain nombre d'obligations, notamment financières, notamment financières, pour payer les charges, pour payer les charges, pour assurer l'entretien. pour assurer l'entretien. pour payer un syndic, pour payer un syndic, etc. etc. Et que finalement, Et que finalement, cette méconnaissance-là de l'importance des charges et de la gestion était aussi un point de tension et de conflit assez important dans les relations entre les syndicats et les copropriétaires, cette méconnaissance-là de l'importance des charges et de la gestion était aussi un point de tension et de conflit assez important dans les relations entre le syndic et les copropriétaires, et en même temps un facteur qui pouvait fragiliser les copropriétaires, et en même temps, un facteur qui pouvait fragiliser les copropriétaires, parce qu'effectivement, parce qu'effectivement, on n'était pas forcément toujours conscients du risque que posaient les employés. on n'était pas forcément toujours conscients du risque que posaient les impayés. Et même, Et même, on nous a cité des exemples de syndicats et de copropriétaires qui étaient assez réticents à mettre en œuvre des procédures de recouvrement de charges. on nous a cité des exemples des copropriétaires qui étaient assez... des syndicats des copropriétaires qui étaient assez réticents à mettre en œuvre des procédures de recouvrement de charges. et qui ne se rendaient pas forcément compte à quel point c'est bloqué tout projet, et qui ne sont pas forcément compte à quel point c'est bloqué du tout tout le projet, tout entretien, tout l'entretien, toute gestion de la copropriété. toute gestion de la copropriété. Donc là on voit qu'aujourd'hui il y a déjà certaines collectivités en Ile-de-France qui sont séduites de ce sujet-là et qui travaillent avec des structures comme les ADIL, Donc là, on voit qu'aujourd'hui, il y a déjà certaines collectivités en Ile-de-France qui sont saisies de ce sujet-là, qui travaillent avec des structures comme les ADIL, les agences départementales d'information pour le logement, les agences départementales d'information pour le logement, aussi avec des associations de protection des copropriétaires comme l'ARC, aussi avec des associations de protection des copropriétaires comme l'ARC, l'Association des responsables de copropriété. l'Association des responsables de copropriété, pour mettre en place des formations. pour mettre en place des formations et justement mieux informer les propriétaires de leurs droits et de leurs devoirs. mieux informer les copropriétaires de leurs droits et de leurs devoirs. Et les syndicats aussi peuvent être associés, Et des syndicats aussi peuvent être associés, parce qu'on a aussi rencontré des syndicats qui justement interviennent aussi dans des formations à destination des copropriétaires. parce qu'on a aussi, pour compter, des syndicats qui justement interviennent aussi dans des formations à destination des groupes propriétaires. Donc là-dessus, Donc là-dessus, sur le deuxième point, sur le deuxième point, alors effectivement, alors effectivement, on s'est rendu compte que là, on s'est rendu compte que là où il existait des relations entre syndicats et prévétivité carrière, oui, il existait des relations entre syndicats et collectivités territoriales. C'était généralement sur des territoires qui s'étaient emparés depuis assez longtemps de la question du parc privé, c'était généralement sur des territoires qui s'étaient emparés depuis assez longtemps de la question du parc privé. de son accompagnement, de son accompagnement, de son observation, de son observation. et qui a du coup aussi cette importance d'associer les syndicats aux dispositifs, et que du coup aussi cette importance d'associer les syndicats aux dispositifs que ce soit pour le redressement des compétences en difficulté ou l'accompagnement de la rénovation énergétique, que ce soit pour le redressement des difficultés ou l'accompagnement de la rénovation énergétique, de les associer aussi en amont à la construction de ces dispositifs parce qu'en réalité les syndicats ils ont des choses à apporter, mais d'associer aussi en amont à la création de ces dispositifs, parce qu'en réalité les syndicats ont des choses à apporter, ils ont des connaissances de leur part, ils ont une connaissance de leur parc, ils connaissent les difficultés et donc ils peuvent aussi être un appart d'informations très précieux pour les collectivités et en même temps les identifier en amont permet aussi de faciliter ensuite le suivi des dispositifs mis en place. ils connaissent les difficultés. et donc ils peuvent aussi être un appart d'informations très précieux pour les collectivités et en même temps les identifier en amont permet aussi de faciliter ensuite le suivi des dispositifs mis en place. Sauf que pour faciliter ces relations-là, Sauf que pour faciliter ces relations-là, les collectivités doivent avoir des interlocuteurs bien identifiés, les collectivités doivent avoir des interlocuteurs bien identifiés, compétents, compétents avec des bonnes connaissances sur la compétitivité, avec des bonnes connaissances sur la copropriété, pour que le syndic sache exactement à qui il peut s'adresser. pour que le syndic sache exactement à qui il peut s'adresser. Et là, Et là, on voit qu'on a parlé beaucoup des difficultés de recrutement qu'on les indique, on a parlé beaucoup des difficultés de recrutement quand on est syndic, mais en réalité, mais en réalité, on voit que ce conseil va beaucoup plus loin. on voit que ce constat va beaucoup plus loin. C'est-à-dire que tous les métiers qui travaillent dans l'accompagnement des copropriétés sont en difficulté de recrutement. C'est-à-dire, en fait, tous les métiers qui travaillent dans l'accompagnement des compétités sont en difficulté de recrutement, Que ce soit dans les collectivités, que ce soit dans les compétités, que ce soit les agences locales de l'énergie du climat, que ce soit les agences locales de l'énergie du climat, que ce soit les opérateurs de l'ANA, que ce soit les opérateurs de l'ANA, que ce soit des bureaux d'études spécialisés dans la copropriété, que ce soit des bureaux d'études spécialisés dans la compétité, parce qu'en fait tout le monde est un peu confronté à ce même manque d'attractivité de la copropriété. parce qu'en fait, tout le monde est un peu confronté à ce même manque d'attractivité de la compétité. On peut notamment citer l'exemple des assemblées générales en soirée. On peut notamment citer l'exemple des assemblées générales en soirée. Donc, Donc au bout d'un moment, évidemment, quand on doit passer la moitié de ces soirées dans les assemblées générales, quand on doit passer la moitié de ses soirées dans l'année dans les assemblées générales, ce n'est pas forcément non plus hyper attractif pour tout le monde. ce n'est pas forcément hyper attractif pour tout le monde. Donc, Il y a aussi cet enjeu de renforcer de manière générale ce qu'on appelait des professionnels de la copropriété, il y a aussi cet enjeu de renforcer d'une manière générale ce qu'on appelait des processionnels de la compétence, qui manquent finalement un peu partout. qui montent finalement un peu partout. Et donc là aussi, Et donc, là aussi, la compétence... la copropriété qui est un peu le parent pauvre aussi dans beaucoup de formations initiales, copropriétaires qui est un peu les parents pauvres aussi dans beaucoup de formations initiales, que ce soit dans les écoles spécialisées sur l'inoublié, que ce soit dans les écoles spécialisées sur l'immobilier, que ce soit dans l'architecture, que ce soit dans l'architecture, que ce soit dans le droit. que ce soit dans le droit, et là, Et là, un besoin aussi de vraiment renforcer cette composante-là dans les formations initiales. on a besoin aussi de vraiment renforcer cette composante-là dans les formations initiales et il y a des initiatives intéressantes qui nous amènent dans le rapport que je ne vais pas expliquer. Des initiatives intéressantes que nous analysons dans le rapport, que je ne vais pas illustrer ici, à Lille, à Lille, à Toulouse par exemple, à Toulouse par exemple, où des fédérations vont bien aussi travailler avec des universités publiques pour créer des courses spécialisées et renforcer justement cette dimension-là. où des fédérations de l'immobilier ont aussi travaillé avec des universités publiques pour créer des courses spécialisées et renforcer justement cette dimension-là. Je ne vais pas détailler tellement les autres points. Donc voilà, je ne vais pas détailler tellement les autres points, peut-être juste sur le dernier qui me semble aussi intéressant que notamment pour les syndicats que nous avons rencontrés qui sont très engagés dans l'accompagnement des compétités dégradées et en difficulté. Peut-être juste sur le dernier qui me semble aussi intéressant, notamment pour les syndicats que nous avons rencontrés qui sont très engagés dans l'accompagnement des copropriétés dégradées et en difficulté. Il y en a un certain nombre qui nous ont témoigné d'un certain sentiment d'isolement, Il y en a un certain nombre qui nous ont témoigné d'un certain sentiment d'isolement où finalement, où finalement, ils ont peu d'occasion pour échanger avec d'autres confrères qui sont spécialisés sur le même type de parc, ils ont peu d'occasion pour échanger avec d'autres confrères qui sont... spécialisés sur le même type de parc et qu'ils aimeraient bien avoir des réseaux d'entraide spécifiquement pour des syndicats qui accompagnent des copropriétés en grande difficulté pour partager aussi les méthodes, et qu'ils aimeraient bien avoir justement des réseaux d'entraide, spécifiquement pour des syndicats qui accompagnent des copropriétés en grande difficulté, pour partager aussi les méthodes, les outils, les outils, les difficultés, les difficultés et je pense que là-dedans aussi les collectivités peuvent avoir un vrai rôle d'animateur de ce genre d'espace d'échange entre syndicats qu'ils ont identifié sur leur territoire. et je pense là-dedans aussi. Les collectivités peuvent avoir un vrai rôle d'animateur de ce genre d'espace d'échange entre syndicats qui ont identifié sur leur territoire et de laisser de l'espace dans les groupes de travail ou les et de laisser de l'espace justement dans les groupes de travail ou les groupes de suivi des dispositifs de redressement pour que les syndicats aussi puissent exprimer leurs besoins et leurs difficultés et avoir ce temps de mise en lien et de mise en relation. dispositifs de redressement pour que les syndicats puissent exprimer leurs besoins et leurs difficultés. et avoir ce temps de lien et de relation. Voilà. Et sinon, Et sinon, vous retrouverez aussi plus en détail l'ensemble de ces propositions dans le rapport. vous retrouvez aussi plus en détail l'ensemble de ces propositions dans le rapport.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup,

  • Speaker #0

    Merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Francisca. Francisca. Donc on a la chance d'avoir aujourd'hui un élu, Donc,

  • Speaker #0

    on a la chance d'avoir aujourd'hui un élu,

  • Speaker #1

    M. monsieur Laguilly. Legu, vous êtes adjoint au maire de Noisy-le-Grand, Vous êtes adjoint au maire de Noisy-le-Grand, délégué à la... délégué à l'habitat Ausha directeur foncier au grand projet. Ausha directeur foncier au grand projet vous êtes aussi conseiller territorial à grand paris grand est moisie ses 70 mille habitants grand paris grand est 410 mille habitants dont des collectivités de poids dans Vous êtes aussi conseiller territorial à Grand Paris-Grand Est. Noisy, c'est 70 000 habitants. Grand Paris-Grand Est, 410 000 habitants, donc des collectivités de poids dans l'île de France. l'île de france donner d'abord la parole avant de la passer à laurence chanlois qui est syndic et responsable de l'agent j'avais noté Et donc on va vous donner d'abord la parole avant de la passer à Laurence Chanlois qui est syndic et responsable de l'agence. Alors j'avais noté Foncia Marne-la-Vallée mais bon. Voilà. Voilà. Et vous êtes... Et vous êtes là. Voilà. Voilà. Et donc Et donc, M. M. Ausha, Chamblois, d'abord, d'abord on peut dire que... on peut dire que, Pardon, pardon, M. M. Laguilly, Laguilly, excusez-moi. excusez-moi, M. M. Laguilly, Laguilly, la ville de Noisy-le-Grand est très investie dans l'appui aux copropriétés. la ville de Noisy-le-Grand est très investie. Dans l'appui aux copropriétés, vous travaillez avec les copropriétés. Vous travaillez avec les copropriétés. Donc, est-ce que vous pouvez nous expliquer tout simplement qu'est-ce que vous faites ?

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    tout simplement, qu'est-ce que vous faites ? Quels sont pour vous les enjeux ? Quels sont pour vous les enjeux ? Quels sont les apports de cette relation partenariale avec les syndicats de copropriétés, Quels sont les apports ? de cette relation partenariale avec les syndicats de copropriété, dont dont Foncia ? Foncia.

  • Speaker #3

    Donc, je vais essayer d'être bref,

  • Speaker #2

    Je vais essayer d'être bref parce que je pense que je pourrais parler du sujet pendant des heures.

  • Speaker #3

    parce que je pense que je pourrais parler du sujet pendant des heures. Je vais être bref.

  • Speaker #2

    Je vais être bref.

  • Speaker #3

    Vous savez,

  • Speaker #2

    En fait, tout à l'heure,

  • Speaker #3

    tout à l'heure,

  • Speaker #2

    vous avez parlé de réalité économique.

  • Speaker #3

    vous avez parlé de réalité économique,

  • Speaker #2

    C'est un vrai sujet quand même.

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet quand même.

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    En fait,

  • Speaker #2

    le rapport entre les honoraires perçus en Paris-Intramuros et une ville de province,

  • Speaker #3

    le rapport entre les honoraires perçus en Paris intermuros... et une ville de province,

  • Speaker #2

    petite ville, c'est 1 à 5.

  • Speaker #3

    c'est 1 à 5. Le rapport entre les honoraires en Paris-Intamuros et une ville de banlieue,

  • Speaker #2

    Le rapport entre les honoraires en Paris-Intramuros et une ville de banlieue, enfin un immeuble de banlieue,

  • Speaker #3

    enfin un immeuble de banlieue,

  • Speaker #2

    pardon, c'est 1 à 3.

  • Speaker #3

    c'est 1 à 3.

  • Speaker #2

    Donc ça donne quand même des notions.

  • Speaker #3

    Donc ça donne quand même des notions.

  • Speaker #2

    Alors effectivement,

  • Speaker #3

    Alors effectivement, il y a la taille des immeubles...

  • Speaker #2

    il y a la taille des immeubles, etc.

  • Speaker #3

    On ne va pas rentrer dans les détails,

  • Speaker #2

    On ne va pas rentrer dans les détails, mais ça donne quand même quelques informations.

  • Speaker #3

    mais ça donne quand même quelques informations. Ensuite,

  • Speaker #2

    Ensuite, ce qu'on pourrait dire de ce métier obscur et controversé qu'est le métier de syndic...

  • Speaker #3

    ce qu'on pourrait dire de ce métier obscur et controversé qu'est le métier de syndic,

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    c'est un métier de généraliste.

  • Speaker #3

    c'est un métier de généraliste.

  • Speaker #2

    Et c'est ce qu'on oublie très souvent.

  • Speaker #3

    Et c'est ce qu'on oublie très souvent.

  • Speaker #2

    Donc en fait,

  • Speaker #3

    En fait, il est en face de multiplicité de problèmes.

  • Speaker #2

    il est en face de multiplicité de problèmes, que ça va des relations sociales,

  • Speaker #3

    Ça va des relations sociales,

  • Speaker #2

    des relations techniques,

  • Speaker #3

    des relations techniques,

  • Speaker #2

    des relations économiques.

  • Speaker #3

    des relations économiques.

  • Speaker #2

    Il est aussi pris pour un percepteur.

  • Speaker #3

    Il est aussi pris pour un percepteur.

  • Speaker #2

    Et donc tout ça,

  • Speaker #3

    Et donc, tout ça,

  • Speaker #2

    finalement,

  • Speaker #3

    finalement, ça... ça crée souvent une problématique de relation entre les copropriétaires et l'administrateur de biens.

  • Speaker #2

    ça crée souvent... à une problématique de relation entre les copropriétaires et l'administrateur de biens. Alors les copropriétaires,

  • Speaker #3

    Alors, les copropriétaires,

  • Speaker #2

    en fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    les villes,

  • Speaker #3

    les villes,

  • Speaker #2

    on a,

  • Speaker #3

    on a,

  • Speaker #2

    nous,

  • Speaker #3

    nous,

  • Speaker #2

    travaillé,

  • Speaker #3

    travaillé,

  • Speaker #2

    à tort peut-être,

  • Speaker #3

    à tort peut-être,

  • Speaker #2

    on a travaillé,

  • Speaker #3

    on a travaillé,

  • Speaker #2

    comme de nombreuses associations,

  • Speaker #3

    comme de nombreuses associations,

  • Speaker #2

    à créer un tissu de relation avec les résidents des villes.

  • Speaker #3

    à créer un tissu de relation avec les résidents des villes.

  • Speaker #2

    Donc par exemple,

  • Speaker #3

    Par exemple,

  • Speaker #2

    à Noisilles-le-Grand,

  • Speaker #3

    à Noisy-le-Grand, on a créé un club copro,

  • Speaker #2

    on a créé un club copro, dans lequel on a animé à travers souvent des conseillers syndicaux qui sont investis dans la gestion de leurs copropriétés.

  • Speaker #3

    dans lequel on a animé à travers souvent des conseillers syndicaux, donc... qui sont investis dans la gestion de leur propriété,

  • Speaker #2

    des relations avec la ville et sur différents sujets,

  • Speaker #3

    des relations avec la ville, et sur différents sujets,

  • Speaker #2

    sur l'habitat,

  • Speaker #3

    sur l'habitat,

  • Speaker #2

    sur la rénovation thermique,

  • Speaker #3

    sur la rénovation thermique, sur les problèmes sociaux,

  • Speaker #2

    sur les problèmes sociaux,

  • Speaker #3

    sur les problèmes financiers,

  • Speaker #2

    sur les problèmes financiers,

  • Speaker #3

    sur les problèmes économiques.

  • Speaker #2

    sur les problèmes économiques. Et donc la ville organise des micro-séminaires,

  • Speaker #3

    Et donc, la ville organise des micro-séminaires,

  • Speaker #2

    si je puis dire,

  • Speaker #3

    si je puis dire,

  • Speaker #2

    ou des soirées d'information sur différents sujets,

  • Speaker #3

    ou des soirées d'information sur différents sujets,

  • Speaker #2

    dans lesquels d'ailleurs on invite souvent des syndics.

  • Speaker #3

    dans lesquels, d'ailleurs, on invite souvent des syndics.

  • Speaker #2

    Alors le syndic,

  • Speaker #3

    Alors, le syndic, vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    on a...

  • Speaker #2

    le soir il est pris.

  • Speaker #3

    le soir il est pris, dans la journée aussi.

  • Speaker #2

    dans la journée aussi.

  • Speaker #3

    Donc c'est compliqué,

  • Speaker #2

    Donc c'est compliqué,

  • Speaker #3

    effectivement,

  • Speaker #2

    effectivement, quelquefois,

  • Speaker #3

    quelquefois,

  • Speaker #2

    de faire venir.

  • Speaker #3

    de faire venir.

  • Speaker #2

    Et je parlerai tout à l'heure du gestionnaire.

  • Speaker #3

    Et je parlerai tout à l'heure du gestionnaire. On parlera du sujet du métier.

  • Speaker #2

    On parlera du sujet du métier. C'est quand même une problématique de les faire venir à ce type de réunion.

  • Speaker #3

    C'est quand même une problématique de les faire venir à ce type de réunion.

  • Speaker #2

    Donc la ville,

  • Speaker #3

    Donc la ville, elle a initié avec les copropriétaires des relations d'information,

  • Speaker #2

    elle a initié avec les copropriétaires des relations d'information,

  • Speaker #3

    d'explication des politiques publiques et de tous les enjeux sur l'habitat dégradé,

  • Speaker #2

    d'explication des politiques publiques et de tous les enjeux sur l'habitat dégradé, Sur les petites copro,

  • Speaker #3

    sur les petites copro.

  • Speaker #2

    d'ailleurs sur les petites copro,

  • Speaker #3

    D'ailleurs, sur les petites copropriétés,

  • Speaker #2

    vous l'avez fait signaler tout à l'heure,

  • Speaker #3

    vous l'avez fait signaler tout à l'heure,

  • Speaker #2

    c'est que vous avez noté tout à l'heure,

  • Speaker #3

    c'est que vous avez noté tout à l'heure,

  • Speaker #2

    je crois de mémoire,

  • Speaker #3

    je crois de mémoire,

  • Speaker #2

    que la moitié des copropriétés n'avaient pas de syndic,

  • Speaker #3

    que la moitié des copropriétés n'avaient pas de syndic.

  • Speaker #2

    si j'ai bien noté.

  • Speaker #3

    J'ai bien noté. En fait,

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    c'est souvent des petites copropriétés.

  • Speaker #2

    c'est souvent des petites copropriétés.

  • Speaker #3

    Et ça aussi,

  • Speaker #2

    Et ça aussi c'est un vrai sujet car en fait bien évidemment en Ile-de-France vous pourrez remarquer que l'habitat dégradé il est souvent dans les petits ensembles et les immeubles qui ne sont pas réhabilités thermiquement par exemple c'est souvent des petites copropriétés avec

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet, car en fait... En fait, bien évidemment, en Ile-de-France, vous pourrez remarquer que l'habitat dégradé, il est souvent dans les petits ensembles. Et les immeubles qui ne sont pas réhabilités thermiquement, par exemple, c'est souvent des petites copropriétés avec des vraies problématiques.

  • Speaker #2

    des vraies problématiques et en fait ça va un petit peu de pair,

  • Speaker #3

    Et en fait, ça va un petit peu de pair.

  • Speaker #2

    c'est qu'en fait en face il n'y a pas forcément d'administrateur de biens ou de syndic et vous avez des bénévoles,

  • Speaker #3

    En fait, en face, il n'y a pas forcément d'administrateur de biens ou de syndic. Et vous avez des bénévoles, vous avez peut-être des petits cabinets qui délaissent un peu les petites copropriétés,

  • Speaker #2

    vous avez peut-être des petits cabinets qui délaissent un peu les petites copropriétés, vous l'avez dit tout à l'heure.

  • Speaker #3

    vous l'avez vu tout à l'heure. Donc ça,

  • Speaker #2

    Donc ça, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet.

  • Speaker #2

    Et nous,

  • Speaker #3

    Et nous,

  • Speaker #2

    on a beaucoup travaillé aussi dans notre club à essayer de faire venir ces gens.

  • Speaker #3

    on a beaucoup travaillé aussi dans notre club. à essayer de faire venir ces gens. Alors là,

  • Speaker #2

    Alors là, pour les coups,

  • Speaker #3

    pour les coups, c'est difficile de les mobiliser parce qu'ils ne sont pas organisés,

  • Speaker #2

    c'est difficile de les mobiliser parce qu'ils ne sont pas organisés.

  • Speaker #3

    il n'y a pas de conseil syndical.

  • Speaker #2

    Il n'y a pas de conseil syndical.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #2

    Donc en fait,

  • Speaker #3

    en fait, il faut essayer de les connaître,

  • Speaker #2

    il faut essayer de les connaître,

  • Speaker #3

    de les découvrir.

  • Speaker #2

    de les découvrir. Donc c'est toute une organisation amenée par les agents-villes.

  • Speaker #3

    Donc, c'est toute une organisation amenée par les agents-villes.

  • Speaker #2

    Et en fait,

  • Speaker #3

    Et en fait,

  • Speaker #2

    c'est compliqué,

  • Speaker #3

    c'est compliqué, c'est chronophage et ça prend énormément de temps.

  • Speaker #2

    c'est chronophage. Et ça prend énormément de temps. Et en fait,

  • Speaker #3

    Et en fait,

  • Speaker #2

    aujourd'hui,

  • Speaker #3

    aujourd'hui,

  • Speaker #2

    on peut...

  • Speaker #3

    on peut quand même estimer.

  • Speaker #2

    On peut quand même estimer, alors nous on n'a pas beaucoup d'habitats dégradés sur notre commune,

  • Speaker #3

    Alors nous, on n'a pas beaucoup d'habitats dégradés sur notre commune,

  • Speaker #2

    c'est une ville assez récente,

  • Speaker #3

    c'est une ville assez récente.

  • Speaker #2

    mais on peut imaginer des villes qui ont des vraies difficultés à mobiliser ses copropriétaires sur les enjeux de la réhabilitation thermique ou de l'habitat dégradé des petites copropriétés.

  • Speaker #3

    Mais on peut y aller. imaginer des villes qui ont des vraies difficultés à mobiliser ses copropriétaires sur les enjeux de la réhabilitation thermique ou de l'habitat dégradé des petites copropriétaires.

  • Speaker #2

    Alors ensuite,

  • Speaker #3

    Alors, ensuite,

  • Speaker #2

    la grande difficulté,

  • Speaker #3

    la grande difficulté,

  • Speaker #2

    vous l'avez dit,

  • Speaker #3

    vous l'avez dit,

  • Speaker #2

    il y a quand même une...

  • Speaker #3

    il y a quand même une...

  • Speaker #2

    Donc le métier,

  • Speaker #3

    Donc, le métier,

  • Speaker #2

    c'est un peu concentré.

  • Speaker #3

    c'est un peu concentré et puis finalement,

  • Speaker #2

    Puis finalement, après,

  • Speaker #3

    après,

  • Speaker #2

    les indépendants ont peut-être repris la part du marché.

  • Speaker #3

    les indépendants ont peut-être repris la part du marché,

  • Speaker #2

    Je vous l'ai dit tout à l'heure.

  • Speaker #3

    vous l'avez dit tout à l'heure.

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #3

    En fait,

  • Speaker #2

    dans les groupes,

  • Speaker #3

    dans les groupes,

  • Speaker #2

    quand même,

  • Speaker #3

    quand même,

  • Speaker #2

    il y a un back-office.

  • Speaker #3

    il y a un back-office,

  • Speaker #2

    Il y a une véritable formation.

  • Speaker #3

    il y a une véritable formation,

  • Speaker #2

    Il y a un suivi des collaborateurs qu'on a quand même moins chez les indépendants.

  • Speaker #3

    il y a un suivi des collaborateurs qui... qu'on a quand même moins chez les indépendants, même si le patron familial,

  • Speaker #2

    Même si le patron familial,

  • Speaker #3

    vous avez fait remarquer la particularité de cette profession,

  • Speaker #2

    vous avez fait remarquer la particularité de cette profession. En fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    il s'implique certainement,

  • Speaker #3

    il s'implique certainement, mais je veux dire,

  • Speaker #2

    mais je veux dire, mener son entreprise,

  • Speaker #3

    mener son entreprise,

  • Speaker #2

    mener ses collaborateurs,

  • Speaker #3

    mener ses collaborateurs,

  • Speaker #2

    les former lui-même,

  • Speaker #3

    les former lui-même, c'est toute une organisation qui est compliquée.

  • Speaker #2

    c'est toute une organisation qui est compliquée. Et donc là,

  • Speaker #3

    Et donc là,

  • Speaker #2

    je pense qu'il y a des enjeux qui sont quand même différents entre les groupes qui ont ce back-office et les indépendants qui ne l'ont pas forcément,

  • Speaker #3

    je pense qu'il y a des enjeux qui sont quand même différents entre les groupes qui font ce back-office et les indépendants qui ne l'ont pas forcément,

  • Speaker #2

    même s'ils font partie d'organismes professionnels.

  • Speaker #3

    même s'ils font partie d'organismes professionnels,

  • Speaker #2

    C'est quand même difficile des fois de toucher celui qui gère l'immeuble,

  • Speaker #3

    c'est quand même difficile des fois de toucher celui qui gère l'immeuble et j'y reviendrai tout à l'heure,

  • Speaker #2

    j'y reviendrai tout à l'heure,

  • Speaker #3

    le gestionnaire de copropriété parce que vous avez quelquefois de la formation sur les patrons mais pas forcément ça descend pas forcément en bas sur celui qui gère finalement un portefeuille et qui va gérer le quotidien avec les copropriétaires donc

  • Speaker #2

    le gestionnaire de copropriété. Parce que vous avez quelques fois de la formation sur les patrons, mais pas forcément, ça ne descend pas forcément en bas sur celui qui gère finalement un portefeuille et qui va gérer le quotidien avec les copropriétaires. Donc là aussi,

  • Speaker #3

    là aussi un véritable enjeu je pense que nous ville,

  • Speaker #2

    un véritable enjeu, je pense que nous, ville, on avait commencé à initier des relations avec les syndicats à travers des ateliers de formation,

  • Speaker #3

    on avait commencé à initier des relations avec les syndicats à travers des ateliers de formation, notamment sur la réhabilitation thermique des propriétés.

  • Speaker #2

    notamment sur la réhabilitation thermique des copropriétaires.

  • Speaker #3

    On peut imaginer que quand on a fait ces formations,

  • Speaker #2

    On peut imaginer que quand on a fait ces formations,

  • Speaker #3

    on l'a fait finalement avec des patrons d'agence,

  • Speaker #2

    on l'a fait finalement avec des patrons d'agence ou des représentants de groupe,

  • Speaker #3

    des représentants de groupe, mais ce serait nécessaire d'avoir une vraie animation avec ceux qui sont au quotidien en face des clients,

  • Speaker #2

    mais ça serait nécessaire d'avoir une vraie animation avec ceux qui sont au quotidien en face des clients,

  • Speaker #3

    c'est-à-dire les gestionnaires de propriétés ou les principaux de propriétés.

  • Speaker #2

    c'est-à-dire les gestionnaires de copropriété ou les principaux de copropriété. Enfin,

  • Speaker #3

    et,

  • Speaker #2

    et,

  • Speaker #3

    pas ou,

  • Speaker #2

    pas ou,

  • Speaker #3

    et.

  • Speaker #2

    et.

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #3

    les axes qu'on pourrait dire sur comment faire pour effectivement les impliquer et les amener dans ces politiques publiques.

  • Speaker #2

    les axes qu'on pourrait dire sur... Comment faire pour effectivement les impliquer et les amener dans ces politiques publiques ? Alors vous l'avez dit,

  • Speaker #3

    Alors, vous l'avez dit,

  • Speaker #2

    il y a ce problème de temps,

  • Speaker #3

    il y a ce problème de temps.

  • Speaker #2

    c'est vraiment un problème qui est une vraie tracasserie dans cette profession.

  • Speaker #3

    C'est vraiment un problème qui est une vraie tracasserie dans cette profession.

  • Speaker #2

    C'est qu'ils sont tellement multi-azimuts et généralistes,

  • Speaker #3

    C'est qu'ils sont tellement multi-azimuts et généralistes, je l'ai dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    je l'ai dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    que c'est une fois difficile de prendre du temps pour aller faire de la réhabilitation. ...

  • Speaker #2

    que c'est des fois difficile de prendre du temps pour aller faire de la réhabilitation. La réhabilitation c'est quoi ?

  • Speaker #3

    C'est quoi ? C'est des travaux.

  • Speaker #2

    C'est des travaux.

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    Là moi j'ai un exemple d'une copropriété de 400 logements.

  • Speaker #3

    j'ai un exemple d'une copropriété de 400 logements. On a mis 10 ans à sortir d'un pop-up puis d'un no-pa.

  • Speaker #2

    On a mis 10 ans à sortir d'un pop-up puis d'un OPA. Vous imaginez,

  • Speaker #3

    Vous imaginez,

  • Speaker #2

    le gestionnaire a déjà changé trois fois,

  • Speaker #3

    le gestionnaire a déjà changé trois fois, le patron a le même.

  • Speaker #2

    le patron elle-même.

  • Speaker #3

    Mais en fait,

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est un casse-tête avec une réglementation qui n'arrête pas de changer.

  • Speaker #3

    c'est un casse-tête avec une réglementation qui n'arrête pas de changer. Et donc,

  • Speaker #2

    Et donc, en fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    ça,

  • Speaker #3

    ça, c'est le vrai enjeu.

  • Speaker #2

    c'est des vrais enjeux. Je pense que la ville doit être formatrice sur ces sujets avec l'État,

  • Speaker #3

    Je pense que la ville doit être formatrice sur ces sujets avec l'État, sur ces problématiques.

  • Speaker #2

    sur ces problématiques avec l'ANA et puis avec tous les partenaires qui sont sur l'habitat.

  • Speaker #3

    l'ANA et puis avec tous les partenaires qui sont sur l'habitat.

  • Speaker #2

    Donc ce qu'on va certainement initier prochainement,

  • Speaker #3

    Donc, ce qu'on va certainement initier prochainement, on a commencé à l'initier,

  • Speaker #2

    on a commencé à l'initier,

  • Speaker #3

    c'est d'animer un club syndic.

  • Speaker #2

    c'est d'animer un club syndic.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #2

    Donc nous ce qu'on voudrait c'est faire en sorte que ces gestionnaires prennent un peu de temps.

  • Speaker #3

    nous, ce qu'on voudrait, c'est faire en sorte que ces gestionnaires prennent un peu de temps.

  • Speaker #2

    Alors peut-être dans le cadre de leur formation,

  • Speaker #3

    Alors, peut-être dans le cadre de leur formation,

  • Speaker #2

    vous savez que les administrateurs de biens,

  • Speaker #3

    vous savez que les administrateurs de biens,

  • Speaker #2

    les syndics professionnels,

  • Speaker #3

    les syndic professionnels,

  • Speaker #2

    ils ont une obligation de formation professionnelle.

  • Speaker #3

    ils ont une obligation de formation professionnelle.

  • Speaker #2

    Alors dans les groupes,

  • Speaker #3

    Alors, dans les groupes,

  • Speaker #2

    c'est souvent dirigé par le back-office,

  • Speaker #3

    c'est souvent ... dirigé par le back-office.

  • Speaker #2

    mais après vous avez des systèmes qui permettent de faire la formation.

  • Speaker #3

    Après, vous avez des systèmes qui permettent de faire la formation.

  • Speaker #2

    Et nous,

  • Speaker #3

    Nous, Ville,

  • Speaker #2

    Ville,

  • Speaker #3

    je pense qu'on va chercher à trouver le moyen d'aller les rencontrer à cette époque-là,

  • Speaker #2

    je pense qu'on va chercher à trouver le moyen d'aller les rencontrer à cette époque-là,

  • Speaker #3

    si je puis dire,

  • Speaker #2

    si je puis dire,

  • Speaker #3

    dans leurs obligations de formation,

  • Speaker #2

    dans leurs obligations de formation.

  • Speaker #3

    et donc de créer un...

  • Speaker #2

    Et donc de créer un... d'initier le club à travers cette formation.

  • Speaker #3

    d'initier le club à travers cette formation.

  • Speaker #2

    Donc les sujets qui seront traités,

  • Speaker #3

    Donc, les sujets qui seront traités, c'est quand même la problématique de l'éco-propriété,

  • Speaker #2

    c'est quand même la problématique de la petite copropriété,

  • Speaker #3

    j'en ai parlé tout à l'heure,

  • Speaker #2

    j'en ai parlé tout à l'heure,

  • Speaker #3

    de l'habitat dégradé,

  • Speaker #2

    de l'habitat dégradé. d'écopropriétés en difficulté,

  • Speaker #3

    d'éco-propriété en difficulté. ça c'est un sujet,

  • Speaker #2

    ça c'est un sujet,

  • Speaker #3

    et puis de la réhabilitation thermique d'écopropriétés,

  • Speaker #2

    et puis de la réhabilitation thermique d'écopropriétés,

  • Speaker #3

    on en parle depuis le Grenelle,

  • Speaker #2

    on en parle depuis le Grenelle,

  • Speaker #3

    ça commence à faire plus de 30 ans,

  • Speaker #2

    ça commence à faire plus de 30 ans, et on a toujours un nombre d'immeubles qui a une nécessité de se réhabiliter,

  • Speaker #3

    et on a toujours un nombre d'immeubles qui a nécessité de se réhabiliter, avec des enjeux d'étiquettes plutôt

  • Speaker #2

    avec des enjeux d'étiquettes plutôt EFG.

  • Speaker #3

    EFG, et malheureusement,

  • Speaker #2

    Et malheureusement, on a encore beaucoup d'ensembles immobiliers à rénover.

  • Speaker #3

    on a encore beaucoup d'ensemble de lumières à rénover,

  • Speaker #2

    Il y a eu beaucoup de choses de faites dans l'habitat social et beaucoup moins finalement dans l'habitat privé.

  • Speaker #3

    il y a eu beaucoup de choses de faites dans la... l'habitat social et beaucoup moins finalement dans l'habitat privé. Je l'expliquais tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Je l'ai expliqué tout à l'heure. Peut-être qu'effectivement,

  • Speaker #3

    Peut-être qu'effectivement,

  • Speaker #2

    on n'a pas assez associé les professionnels.

  • Speaker #3

    on n'a pas assez associé les professionnels.

  • Speaker #2

    Et encore une fois,

  • Speaker #3

    Encore une fois,

  • Speaker #2

    pour un professionnel,

  • Speaker #3

    pour un professionnel,

  • Speaker #2

    je pense que madame va en parler,

  • Speaker #3

    je pense que madame va en parler,

  • Speaker #2

    mais c'est un vrai stress.

  • Speaker #3

    mais c'est un vrai stress.

  • Speaker #2

    La réhabilitation...

  • Speaker #3

    La réhabilitation,

  • Speaker #2

    Les travaux dans la copropriété,

  • Speaker #3

    les travaux dans la copropriété,

  • Speaker #2

    c'est déjà stressant.

  • Speaker #3

    c'est déjà stressant.

  • Speaker #2

    Mais les travaux,

  • Speaker #3

    Mais les travaux,

  • Speaker #2

    la réhabilitation thermique d'un ensemble immobilier,

  • Speaker #3

    la réhabilitation thermique d'un ensemble immobilier, c'est le parcours du combattant pour un professionnel.

  • Speaker #2

    c'est le parcours du combattant pour un professionnel. Et ça,

  • Speaker #3

    Et ça,

  • Speaker #2

    je pense que les villes ont...

  • Speaker #3

    je pense que les villes ont tout intérêt à les fédérer,

  • Speaker #2

    intérêt à les fédérer,

  • Speaker #3

    à les associer,

  • Speaker #2

    à les associer, à les accompagner surtout pour mener à bien ces réhabilitations,

  • Speaker #3

    à les accompagner surtout pour mener à bien ces réhabilitations.

  • Speaker #2

    alors pas seulement dans les copropriétés en difficulté,

  • Speaker #3

    Alors pas seulement dans les copropriétés en difficulté,

  • Speaker #2

    mais même dans l'ensemble des copropriétés et dans les toutes petites copropriétés pour aller toucher les gens qui finalement ne sont pas gérés ou se gèrent eux-mêmes.

  • Speaker #3

    mais même dans l'ensemble des copropriétés et dans les toutes petites copropriétés pour aller toucher les gens qui finalement ne sont pas gérés ou se gèrent eux-mêmes.

  • Speaker #1

    Est-ce que votre démarche est saine ? Est-ce que votre démarche SM, Est-ce qu'elle est saine à l'intérieur de l'intercommunalité ? est-ce qu'elle SM à l'intérieur de l'intercommunalité ? Est-ce que vous êtes aussi en train de faire des choses ? Est-ce que vous êtes aussi en relation avec d'autres collectivités franciliennes ou d'autres opérateurs ? en relation avec d'autres collectivités franciliennes,

  • Speaker #3

    ou des opérateurs ?

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #3

    Alors, à l'ESSEM,

  • Speaker #2

    elle SM dans le pavillonnaire,

  • Speaker #3

    dans le pavillonnaire,

  • Speaker #2

    j'en parlais tout à l'heure avec le directeur.

  • Speaker #3

    j'en parlais tout à l'heure avec le directeur,

  • Speaker #2

    Dans l'éco-propriété,

  • Speaker #3

    dans les copropriétés,

  • Speaker #2

    en fait,

  • Speaker #3

    en fait,

  • Speaker #2

    on a...

  • Speaker #3

    on a des dispositifs qui,

  • Speaker #2

    On a des dispositifs qui, finalement,

  • Speaker #3

    finalement,

  • Speaker #2

    ne sont pas encore assez globaux,

  • Speaker #3

    ne sont pas encore assez globaux,

  • Speaker #2

    même au niveau territorial.

  • Speaker #3

    même au niveau territorial.

  • Speaker #2

    Là,

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    je parle de Grand Paris-Grand Est,

  • Speaker #3

    je parle de Grand Paris-Grand Est,

  • Speaker #2

    donc l'Est francilien,

  • Speaker #3

    l'Est francilien, on va dire.

  • Speaker #2

    on va dire.

  • Speaker #3

    C'est... c'est un vrai sujet,

  • Speaker #2

    C'est un vrai sujet.

  • Speaker #3

    je pense qu'il faut qu'on s'améliore encore.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut qu'on s'améliore encore.

  • Speaker #3

    Je pense qu'il faut aussi qu'on lance une dynamique.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut aussi qu'on lance une... dynamique. En fait,

  • Speaker #3

    En fait, on s'aperçoit que les villes,

  • Speaker #2

    on s'aperçoit que les villes,

  • Speaker #3

    bien souvent,

  • Speaker #2

    bien souvent,

  • Speaker #3

    quand on trouve des procédés qui sont intéressants,

  • Speaker #2

    quand on trouve des procédés qui sont intéressants, qui sont suivis par les résidents et les habitants des villes,

  • Speaker #3

    qui sont suivis par les résidents et les habitants des villes,

  • Speaker #2

    on y trouve un intérêt et finalement ça fait une synergie.

  • Speaker #3

    on y trouve un intérêt et finalement ça fait une synergie et je pense que ça se développe ensuite.

  • Speaker #2

    Je pense que ça se développe ensuite. C'est difficile,

  • Speaker #3

    C'est difficile si vous voulez,

  • Speaker #2

    si vous voulez, par exemple,

  • Speaker #3

    par exemple,

  • Speaker #2

    de faire des réunions intervilles sur ces sujets,

  • Speaker #3

    de faire des réunions intervilles sur ces sujets parce que les...

  • Speaker #2

    parce que les problèmes,

  • Speaker #3

    les problèmes, vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    déjà les acteurs des fois sont locaux,

  • Speaker #2

    déjà les acteurs des fois sont locaux,

  • Speaker #3

    alors bien sûr vous avez des groupes qui s'aiment dans plusieurs communes,

  • Speaker #2

    Alors bien sûr, vous avez des groupes qui s'aiment dans plusieurs communes, mais je pense qu'en fait,

  • Speaker #3

    mais je pense qu'en fait on peut regrouper peut-être deux,

  • Speaker #2

    on peut regrouper peut-être deux ou trois villes,

  • Speaker #3

    trois villes,

  • Speaker #2

    mais tout un territoire,

  • Speaker #3

    mais tout un territoire,

  • Speaker #2

    finalement,

  • Speaker #3

    finalement ce ne sont pas les mêmes interlocuteurs.

  • Speaker #2

    ce ne sont pas les mêmes interlocuteurs. Donc je pense que ça s'est aimé,

  • Speaker #3

    Donc je pense que ça s'est aimé effectivement à travers du territoire,

  • Speaker #2

    effectivement, à travers du territoire, mais on ne peut pas imaginer,

  • Speaker #3

    mais on ne peut pas imaginer par exemple au niveau du territoire ou voire au niveau de la métropole,

  • Speaker #2

    par exemple, au niveau du territoire, ou voire au niveau de la métropole, ce qui est encore plus gigantesque.

  • Speaker #3

    ce qui est encore plus gigantesque,

  • Speaker #2

    de faire des opérations uniques,

  • Speaker #3

    de faire des opérations uniques,

  • Speaker #2

    parce que finalement,

  • Speaker #3

    finalement on ne va pas toucher les gens.

  • Speaker #2

    on ne va pas toucher les gens.

  • Speaker #3

    Parce que vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #2

    Parce que vous l'avez dit tout à l'heure,

  • Speaker #3

    le tissu il est assez local finalement.

  • Speaker #2

    le tissu, il est assez local, finalement.

  • Speaker #3

    Et donc si vous ne touchez pas le tissu des professionnels locaux,

  • Speaker #2

    Et donc, si vous ne touchez pas le tissu des professionnels locaux,

  • Speaker #3

    vous allez rater le lien entre la collectivité et les gestionnaires,

  • Speaker #2

    vous allez rater le lien entre la collectivité et les gestionnaires, voire les patrons d'agence ou les directeurs de cabinet.

  • Speaker #3

    voire les patrons d'agence ou les directeurs de cabinet.

  • Speaker #2

    Donc ça,

  • Speaker #3

    Donc ça, je pense que c'est un véritable enjeu.

  • Speaker #2

    je pense que c'est un véritable enjeu.

  • Speaker #3

    Je pense que l'un des intérêts,

  • Speaker #2

    Je pense que l'un des intérêts,

  • Speaker #3

    pour faire vite,

  • Speaker #2

    pour faire vite,

  • Speaker #3

    parce que...

  • Speaker #2

    parce que...

  • Speaker #3

    La réhabilitation thermique,

  • Speaker #2

    La réhabilitation thermique, c'est un vrai sujet,

  • Speaker #3

    c'est un vrai sujet,

  • Speaker #2

    par exemple.

  • Speaker #3

    par exemple.

  • Speaker #2

    Pour faire vite,

  • Speaker #3

    Pour faire vite, je crois que la bonne chose,

  • Speaker #2

    je crois que la bonne chose,

  • Speaker #3

    c'est d'initier l'opération à travers la formation,

  • Speaker #2

    c'est d'initier l'opération à travers la formation, de le faire au niveau d'une micro-collectivité,

  • Speaker #3

    de le faire au niveau d'une micro... collectivités,

  • Speaker #2

    à une réunion de trois communes,

  • Speaker #3

    un réunion de trois communes par exemple,

  • Speaker #2

    par exemple, et puis d'y associer tous les professionnels qui travaillent sur le secteur.

  • Speaker #3

    et puis d'y associer tous les professionnels qui travaillent sur le secteur. Vous savez,

  • Speaker #2

    Vous savez,

  • Speaker #3

    quand vous touchez

  • Speaker #2

    quand vous touchez 150

  • Speaker #3

    150 000 foyers,

  • Speaker #2

    000 foyers, finalement,

  • Speaker #3

    finalement vous allez avoir...

  • Speaker #2

    vous allez avoir énormément de gestionnaires qui vont intervenir dessus.

  • Speaker #3

    énormément de gestionnaires qui vont intervenir dessus.

  • Speaker #2

    Un gestionnaire,

  • Speaker #3

    Un gestionnaire, grosso modo,

  • Speaker #2

    grosso modo,

  • Speaker #3

    c'est 1 500 logements.

  • Speaker #2

    c'est 1 500 logements. Donc c'est un véritable enjeu,

  • Speaker #3

    C'est un véritable enjeu, je pense.

  • Speaker #2

    je pense.

  • Speaker #1

    Merci. Merci. Laurence Ausha, Laurence Ausha. Est-ce que vous vous reconnaissez dans le portrait qui a été fait des syndicats ? est-ce que vous vous reconnaissez dans le portrait qui a été fait des syndicats ?

  • Speaker #3

    Complètement,

  • Speaker #2

    Absolument.

  • Speaker #3

    absolument. Monsieur Laguille a complètement raison.

  • Speaker #2

    Monsieur Laguille a complètement raison. C'est vrai que moi,

  • Speaker #3

    C'est vrai que moi je travaille à Ponto mais mon portefeuille est sur Noisille-Grand.

  • Speaker #2

    je travaille à Ponto, mais mon portefeuille est sur Noisy-le-Grand.

  • Speaker #3

    J'ai une grosse majorité de grosses copropriétés sur Noisille-Grand.

  • Speaker #2

    J'ai une grosse majorité de grosses copropriétés sur Noisy-le-Grand.

  • Speaker #3

    Donc il y en a une qui passe en rénovation énergétique là.

  • Speaker #2

    Il y en a une qui passe en rénovation. énergétique là c'est un investissement

  • Speaker #3

    C'est un investissement du gestionnaire.

  • Speaker #2

    du gestionnaire. Quel que soit le gestionnaire,

  • Speaker #3

    Quel que soit le gestionnaire,

  • Speaker #2

    si on ne s'investit pas,

  • Speaker #3

    si on ne s'investit pas,

  • Speaker #2

    on n'y arrivera pas.

  • Speaker #3

    on n'y arrivera pas.

  • Speaker #2

    Si on n'est pas entouré des bonnes personnes comme l'architecte,

  • Speaker #3

    Si on n'est pas entouré des bonnes personnes comme l'architecte,

  • Speaker #2

    l'opérateur en art,

  • Speaker #3

    l'opérateur Anna, Toutes ces gens-là,

  • Speaker #2

    tous ces gens-là,

  • Speaker #3

    on n'y arrive pas non plus.

  • Speaker #2

    on n'y arrive pas non plus.

  • Speaker #3

    On a besoin de tout le monde.

  • Speaker #2

    On a besoin de tout le monde.

  • Speaker #3

    Là aujourd'hui,

  • Speaker #2

    Là, aujourd'hui,

  • Speaker #3

    sauf erreur de ma part,

  • Speaker #2

    sauf erreur de ma part,

  • Speaker #3

    on n'a que la Caisse d'épargne qui propose les prêts collectifs,

  • Speaker #2

    on n'a que la Caisse d'épargne qui propose les prêts collectifs parce qu'il ne faut pas l'oublier.

  • Speaker #3

    parce qu'il ne faut pas l'oublier. La rénovation énergétique,

  • Speaker #2

    La rénovation énergétique,

  • Speaker #3

    c'est bien,

  • Speaker #2

    c'est bien,

  • Speaker #3

    mais il y a l'aspect financier pour les copropriétaires.

  • Speaker #2

    mais il y a l'aspect financier pour les copropriétaires.

  • Speaker #3

    On sait qu'aujourd'hui,

  • Speaker #2

    On sait qu'aujourd'hui, beaucoup de gens ont du mal à finir le mois,

  • Speaker #3

    beaucoup de gens ont du mal à finir le mois,

  • Speaker #2

    donc c'est très compliqué.

  • Speaker #3

    donc c'est très compliqué. Si nous,

  • Speaker #2

    Si nous, on n'est pas investis,

  • Speaker #3

    on n'est pas investis, et si on n'a pas l'aide des gens de la commune,

  • Speaker #2

    et si on n'a pas l'aide des gens de la commune, pour nous aider aussi à monter ce projet,

  • Speaker #3

    pour nous aider aussi à monter ce projet,

  • Speaker #2

    parce qu'on ne peut pas le faire seul,

  • Speaker #3

    parce qu'on ne peut pas le faire seul,

  • Speaker #2

    on n'y arrive pas.

  • Speaker #3

    on n'y arrive pas. On n'y arrive pas.

  • Speaker #2

    Il nous faut le meilleur opérateur ANA,

  • Speaker #3

    Il nous faut le meilleur opérateur ANA. Alors c'est vrai qu'il y en a beaucoup.

  • Speaker #2

    alors c'est vrai qu'il y en a beaucoup.

  • Speaker #3

    Moi,

  • Speaker #2

    Moi,

  • Speaker #3

    la petite chose que j'aimerais,

  • Speaker #2

    la petite chose que j'aimerais,

  • Speaker #3

    c'est avoir aussi l'ANA en direct pour qu'on m'explique un petit peu comment tout ça,

  • Speaker #2

    c'est avoir aussi l'ANA en direct, pour qu'on m'explique un petit peu comment tout ça,

  • Speaker #3

    ça se passe.

  • Speaker #2

    ça se passe.

  • Speaker #3

    Parce que l'opérateur nous explique.

  • Speaker #2

    Parce que l'opérateur nous explique,

  • Speaker #3

    Mais c'est bien d'avoir tout de suite en premier le système réel,

  • Speaker #2

    mais c'est bien d'avoir tout de suite, en premier, le système réel de comprendre,

  • Speaker #3

    de comprendre.

  • Speaker #2

    parce que souvent,

  • Speaker #3

    Parce que souvent, on nous dit oui,

  • Speaker #2

    on nous dit oui, les subventions sont débloquées 6,

  • Speaker #3

    les subventions sont débloquées 6,

  • Speaker #2

    7,

  • Speaker #3

    7, 8 mois,

  • Speaker #2

    8 mois, 9 mois après.

  • Speaker #3

    9 mois après. Enfin, tout ça,

  • Speaker #2

    Tout ça, on a du mal à