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Décodeur de la Communication

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Le Décodeur de la Communication est le podcast des pro de la com. Chaque semaine, un.e dircom présente son parcours, son job et donne des conseils de carrière. Le podcast est présenté par Laurent FRANCOIS, fondateur et dirigeant de l'agence Maverick Communication.

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  • La Marque Trump | Jean-François Granat et Olivier Cimelière | Ep 145 cover
    La Marque Trump | Jean-François Granat et Olivier Cimelière | Ep 145

    Après Elon Musk & Tesla, Jean-François Granat et Olivier Cimelière reviennent pour vous parler, cette fois-ci, de Donald Trump. Ou plutôt de la marque Trump. Une marque avant un homme politique Donald Trump n’est pas seulement un homme politique, il est avant tout une marque. Dès les années 1980, alors qu’il est en difficulté financière, il comprend que sa valeur repose sur son nom. Il négocie avec ses créanciers pour qu’ils préservent l’image de marque Trump plutôt que de vendre ses actifs. Cette approche se traduit par une diversification extrême : son nom est apposé sur des steaks, des montres, des parfums, des baskets, et même des tests urinaires. Ce positionnement lui permet d’être omniprésent dans la vie quotidienne des Américains et d’associer son image au succès. L’outrance comme moteur médiatique La stratégie de communication de Trump repose sur une logique de surenchère permanente. Il sait qu’en multipliant les déclarations polémiques, il capte l’attention médiatique. Cette approche s’applique aussi bien à sa campagne politique qu’à sa gestion du pouvoir. En occupant continuellement l’espace médiatique, il pousse ses adversaires à réagir à ses propos, plutôt qu’à imposer leur propre agenda. Une campagne électorale basée sur lui-même Lors de la campagne présidentielle, Trump parvient à centrer le débat sur sa propre personne. Les démocrates, plutôt que de défendre un programme clair, adoptent une stratégie d’anti-Trump qui renforce encore plus son omniprésence médiatique. Kamala Harris, notamment, consacre l’essentiel de son discours à le critiquer, ce qui le maintient au cœur de l’attention. Ce phénomène lui permet de structurer le débat public autour de sa personnalité, rendant toute alternative politique plus difficile à imposer. Un détournement habile des attaques Trump sait transformer les critiques en outils de communication. Lorsque Biden déclare que les électeurs de Trump sont des « salopards » ou des « poubelles », il réagit immédiatement en mettant en scène une vidéo où il conduit un camion-poubelle. Cette capacité à détourner les attaques lui permet de renforcer son lien avec ses électeurs, qui le perçoivent comme un homme proche d’eux, capable d’affronter l’establishment avec humour et provocation. Une communication qui rencontre ses limites Si cette stratégie lui a permis de mobiliser une base électorale fidèle, elle génère aussi des résistances. La polarisation qu’il alimente entraîne une forte opposition, et certains grands groupes refusent d’associer leur image à la sienne. De plus, des tensions émergent même au sein de son propre camp, notamment avec des figures du monde des affaires qui s’inquiètent des conséquences de ses décisions sur l’économie américaine. Au fnal, la communication de D. Trump repose sur un rapport de force, une omniprésence médiatique et une capacité à détourner les attaques. Son approche clivante lui permet de fédérer un électorat très engagé, mais elle alimente aussi une défiance à son égard, y compris dans les milieux économiques qui l’ont soutenu. Cette stratégie a prouvé son efficacité à court terme, mais pose la question de sa pérennité à long terme. Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    15min | Published on March 26, 2025

  • Tesla, Musk : l'échec d’un branding centré sur une personnalité | Olivier Cimelière et Jean-François Granat | Ep 144 cover
    Tesla, Musk : l'échec d’un branding centré sur une personnalité | Olivier Cimelière et Jean-François Granat | Ep 144

    Aujourd'hui Jean-François Granat et Olivier Cimelière abordent le branding d'une marque et de son patron, à savoir Tesla & Elon Musk. En l'occurrence, il s'agit d'un échec, en raison des frasques du sud-africain. Décryptage. Une marque en crise Tesla, symbole de l’innovation automobile électrique, connaît aujourd’hui une chute brutale de ses ventes, notamment en Europe et aux États-Unis. En cause ? Son patron emblématique, Elon Musk, qui a toujours misé sur sa propre image pour incarner la marque. Mais aujourd’hui, cette stratégie semble se retourner contre Tesla. Quand l’image du patron plombe la marque Jusqu’ici, Musk avait su fédérer une communauté de fans passionnés, séduits par l’image d’un entrepreneur visionnaire défiant les géants de l’automobile. Tesla, c’était l’avant-garde technologique, l’engagement environnemental et une rupture avec les codes du secteur. Sauf qu’avec ses prises de position politiques de plus en plus marquées et controversées, Musk a fracturé son propre public. Son soutien affiché à Donald Trump et ses sorties radicales sur X (ancien Twitter) ont fait fuir une partie de ses acheteurs traditionnels, notamment démocrates et urbains. Une communication à sens unique Problème majeur : Tesla n’a jamais développé une communication institutionnelle indépendante de Musk. La marque n’a ni publicité classique, ni département relations presse. Pendant des années, cette approche a fonctionné grâce à la hype autour du fondateur. Mais aujourd’hui, quand son image se détériore, Tesla n’a aucun filet de secours. Résultat : aux USA, la revente de Tesla explose et les prix de l’occasion chutent de plusieurs milliers d’euros. En Allemagne, les ventes s’effondrent de 70 %, et en France de 62 %. Une concurrence plus forte que jamais À cela s’ajoute la montée en puissance des concurrents. Les constructeurs allemands, coréens et chinois ont désormais des modèles aussi performants, voire meilleurs, et bien moins chers. Et contrairement à Tesla, ils investissent massivement dans la publicité et les relations publiques, occupant l’espace médiatique que Musk a déserté… ou plutôt qu’il a monopolisé à son détriment. L’avenir de Tesla en question Le danger d’une marque trop centrée sur un individu est évident : si ce dernier devient un repoussoir, c’est tout l’édifice qui vacille. Tesla paie aujourd’hui le prix de cette stratégie risquée. Seul un changement radical dans sa communication pourrait inverser la tendance. Mais Musk, habitué à jouer les provocateurs, est-il seulement prêt à se mettre en retrait pour sauver sa propre entreprise ? Dans très peu de temps, nous aborderons la communication de Donald Trump avec JF et Olivier. Et ce sera tout aussi gratiné ! Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    29min | Published on March 22, 2025

  • Un Communicant engagé pour le Handicap | Yvon Mezzetta, APEI de la vallée de l'Orne | Ep 143 spécial Podcasthon cover
    Un Communicant engagé pour le Handicap | Yvon Mezzetta, APEI de la vallée de l'Orne | Ep 143 spécial Podcasthon

    Second épisode à l'occasion du Podcasthon 2025 et je reçois un sacré bonhomme en la personne d'Yvon Mezzetta. En charge de la com de l'APEI de la vallée de l'Orne, en Moselle, Yvon va vous surprendre à plus d'un titre. Un grand merci à Fred Fougerat qui a permis la connexion. L'APEI de la Vallée de l'Orne : une mission de cœur L’Association des Parents d’Enfants Inadaptés (APEI) de la Vallée de l’Orne est née dans les années 60 de la volonté de parents de créer des solutions adaptées à leurs enfants en situation de handicap. Aujourd’hui, elle emploie 250 salariés et accompagne près de 500 personnes à travers onze établissements dédiés au travail, à l’hébergement et au soutien social. ESAT et entreprises adaptées : travail et inclusion L’APEI gère notamment des ESAT (Établissements et Services d'Aide par le Travail), où des travailleurs en situation de handicap sont formés et accompagnés dans des métiers variés : menuiserie, blanchisserie, espaces verts ou encore cuisine centrale. En parallèle, l’association a développé une entreprise adaptée, qui fonctionne comme une entreprise classique tout en intégrant un maximum de salariés en situation de handicap. Un engagement fort pour la communication Après dix ans en comptabilité (!) Yvon a choisi de se réorienter vers la communication, un domaine qui le passionnait. Depuis 2020, il œuvre pour faire rayonner l’APEI, en développant un site internet moderne, en professionnalisant les supports de communication et en investissant les réseaux sociaux. Son objectif : changer le regard du grand public sur le handicap. Sensibiliser et lever des fonds La communication est un levier essentiel pour le financement de l’APEI. En plus des subventions publiques, l’association doit aller chercher des fonds privés via le mécénat et des événements comme l’opération Brioche. Grâce à ces initiatives, elle peut financer de nouveaux projets, comme la construction d’un établissement pour jeunes autistes ou l’intégration d’élèves en situation de handicap dans un collège ordinaire. Un communicant engagé Atteint de dystonie, maladie rare, Yvon vit avec des douleurs permanentes. Pourtant, il refuse de se plaindre et mène une vie active entre son travail à l’APEI, sa micro-entreprise, l'agence L-Okence, et sa famille. Un témoignage qui prouve que la détermination vient à bout des obstacles. Changer le regard sur le handicap À travers son engagement, il souhaite déconstruire les peurs et encourager l’inclusion. Il invite chacun à soutenir l’APEI, que ce soit en faisant un don ou simplement en s’intéressant aux personnes extraordinaires qui y évoluent chaque jour. 👌 Pour faire un don à l'APEI de la vallée de l'Orne : https://www.apeivo.fr/soutenir-lapei-vallee-de-l-orne/#donner Et si vous voulez aussi soutenir l'asso Amadys, pour les personnes atteintes de dystonie : https://amadys.fr/nous-soutenir/faire-un-don-a-lassociation-amadys/ Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    40min | Published on March 20, 2025

  • Afuté : l'Association qui forme les personnes handicapées à un métier | Jean-Christophe Manfredi, dircom | Ep 142 spécial Podcasthon cover
    Afuté : l'Association qui forme les personnes handicapées à un métier | Jean-Christophe Manfredi, dircom | Ep 142 spécial Podcasthon

    Dans cet épisode spécial Podcasthon du Décodeur de la Com, Jean-Christophe Manfredi, alias Janko, vous plonge au cœur de l’engagement de l'association Afuté, qui forme les personnes handicapées à un métier. Une réponse à l'exclusion des personnes en situation de handicap Afuté, c'est bien plus qu'une association : c'est un tremplin vers l'inclusion professionnelle pour les personnes en situation de handicap mental et cognitif. Fondée en 2020, Afuté (Association pour la Formation Universelle aux Tâches Élémentaires) s'attaque à une réalité accablante : 95 % des adultes autistes n'ont pas accès à l'emploi. En s'appuyant sur un système de formation adapté, l'association forme ces personnes à des métiers en tension, leur ouvrant ainsi les portes du monde du travail. Une approche novatrice portée par une expérience personnelle Jean-Christophe nous raconte comment Olivier Tran, fondateur d'Afuté, a puisé dans son expérience personnelle avec son fils autiste pour concevoir un modèle d'insertion unique. Plutôt que d’opter pour un circuit classique d’accompagnement, Afuté favorise une immersion directe en entreprise, accompagnée d'une méthode innovante : les « F.U.T.é » (Fiches Universelles de Tâches Élémentaires), des guides visuels sans texte facilitant l'apprentissage. Un impact réel et un avenir prometteur L'association a déjà formé plus de 200 personnes handicapées et vise une croissance exponentielle, en s'implantant dans plusieurs villes comme Lyon, Bordeaux ou Lille. En plaçant la formation en milieu ordinaire - cad les entreprises classiques - au cœur de son action, Afuté favorise la rencontre entre entreprises et personnes en situation de handicap, déconstruisant ainsi les préjugés et ouvrant la voie à une véritable inclusion. Un écosystème plus large pour renforcer l'inclusion Mais Afuté ne s’arrête pas là. L'association est complétée par Biscornu, un traiteur événementiel gastronomique où des personnes en situation de handicap démontrent chaque jour leur talent. Cette approche globale et pragmatique fait d'Afuté un acteur majeur de l'insertion professionnelle. Changer le regard sur le handicap : un défi collectif Janko le rappelle : l'enjeu n'est pas seulement d'aider ces personnes, mais de changer le regard de la société sur le handicap. Alors, comment aider ? En relayant le message, en parlant d'Afuté, en soutenant ses actions. Parce qu'ensemble, nous pouvons transformer l'inclusion en une évidence. Pour faire un don à l'asso Afuté : https://afute.assoconnect.com/collect/description/323572-s-formulaire-de-don-afute Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h00 | Published on March 15, 2025

  • Communiquer au service de la Culture | Benjamin Bechaux, dircom, des publics et développement, Palais de la Porte Dorée | Ep 141 cover
    Communiquer au service de la Culture | Benjamin Bechaux, dircom, des publics et développement, Palais de la Porte Dorée | Ep 141

    Directeur de la communication, des publics et de la RSO - Responsabilité Sociétale des Organisations - du Palais de la Porte Dorée, Benjamin Bechaux met en lumière un lieu riche en histoire et en culture. Son objectif ? Faire connaître le Palais à un public varié, de la petite enfance aux seniors, et transformer chaque visiteur en ambassadeur. Une stratégie de communication audacieuse Parmi les campagnes marquantes du Palais, celle de la réouverture du Musée de l’Histoire de l’Immigration a suscité le débat. L’affiche montrant Louis XIV avec la mention "c'est fou, tous ces étrangers qui ont fait l’histoire de France" a été un véritable coup de com'. Pensée avec l'agence BETC, cette campagne osée a permis de remettre le musée sur le devant de la scène. Convaincre en interne Si une telle stratégie peut inquiéter en interne, Benjamin a su rassurer en expliquant l’importance de l'impact et en préparant un dispositif complémentaire : relations presse, plan digital et campagne d'affichage. Résultat ? Une couverture médiatique exceptionnelle, jusqu’à une invitation à la matinale de France Inter. La gestion des relations presse Loin des simples communiqués de presse, la stratégie de relations presse repose sur un travail de terrain : rencontres personnalisées avec les journalistes, déjeuners dédiés et immersion dans les coulisses du musée. L’objectif est clair : créer une relation de confiance et offrir aux médias des contenus riches et pertinents. Un lieu d’expériences pour tous Le Palais de la Porte Dorée ne se limite pas au musée : son aquarium tropical est unique en France. Son engagement dans la préservation des espèces en voie de disparition en fait un acteur majeur de la biodiversité. Chaque visite devient une occasion d’apprendre et de s’engager pour l’environnement. La RSO au cœur de l’action Le Palais de la Porte Dorée intègre une démarche éco-responsable : réduction de l’empreinte énergétique, réemploi des matériaux d’exposition et accessibilité pour tous. Benjamin travaille aussi à rendre les conférences accessibles en langue des signes, renforçant ainsi l’inclusivité du lieu. De Lille à Paris : un parcours d’engagement Avant de rejoindre le Palais, mon 141e invité a fait ses armes en collectivité, notamment à Lille sous la direction de Martine Aubry. Il y a mené une refonte de la communication en six mois, en modernisant l’identité visuelle et en plaçant les citoyens au cœur de la stratégie. Ses conseils de carrière : tra-va-iller ! Son conseil aux jeunes communicants ? Travailler, analyser, comprendre les enjeux et développer une vision stratégique. La communication n’est pas qu’une question d’intuition, mais un métier exigeant où chaque détail compte. Une passion intacte Benjamin reste passionné par son métier. Que ce soit en voyant des enfants s’émerveiller devant les aquariums ou en observant les visiteurs découvrir les expositions, il trouve chaque jour une source de motivation renouvelée. Le Palais de la Porte Dorée est un lieu vivant, à l'image de sa stratégie de communication : audacieuse, engagée et inspirante. Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    56min | Published on March 12, 2025

  • L'attractivité des territoires : bien plus que du marketing | Marc Thébault | Ep 140 avec Cap Com cover
    L'attractivité des territoires : bien plus que du marketing | Marc Thébault | Ep 140 avec Cap Com

    Marc Thébault, expert en communication publique et marketing territorial, nous plonge dans les enjeux de l'attractivité des territoires. A l'occasion du 36e Forum CapCom, il partage son expérience et sa vision sur ce qui fait qu'un territoire attire, retient et attache ses habitants. Faire venir, faire rester, faire s’attacher : les trois niveaux de l’attractivité Traditionnellement, l’attractivité territoriale se concentre sur un objectif principal : faire venir des populations, des entreprises, des touristes. Mais la réalité est plus complexe. Comme l’explique Marc, il faut également s’attacher à faire rester ceux qui sont déjà là, en particulier les jeunes diplômés ou les talents qui pourraient être tentés d’aller voir ailleurs. Et au-delà, un enjeu majeur émerge : comment faire en sorte que les habitants s’attachent réellement à leur territoire ? Le poids des rituels et des pratiques sociales Si une ville ou une région veut retenir ses habitants, elle doit leur offrir bien plus que des services de base. Les rituels sociaux, les habitudes locales, les interactions du quotidien jouent un rôle essentiel. "Ce qui fait qu’on se sent bien dans un territoire, c’est parfois aussi simple que le commerçant qui se souvient de votre commande habituelle ou l’ambiance chaleureuse d’un marché local", explique mon invité. L’attractivité ne s’adresse pas à tout le monde Contrairement à une idée reçue, un territoire ne peut pas plaire à tout le monde. Il est primordial d’accepter que chaque lieu a son identité propre et que son attractivité doit être ciblée. Certains territoires misent sur le luxe, d’autres sur la nature ou la convivialité. "L’important, c’est de définir clairement son positionnement et d’attirer les personnes qui partagent ces valeurs", souligne notre invité. Communiquer autrement pour donner envie de rester Comment traduire tout cela en communication ? Selon Marc, il est temps de sortir des campagnes clichées et des affiches de métro qui promettent un eldorado uniforme. Il faut raconter une histoire sincère, basée sur l’authenticité et l’expérience réelle des habitants. "Un territoire doit d’abord comprendre ce qu’il a à offrir avant de vouloir s’adresser à tout le monde. Il s’agit moins de vendre du rêve que de permettre aux bonnes personnes de se projeter dans une nouvelle vie." Marc reviendra d’ailleurs dans le Décodeur à l’occasion de la sortie de son livre, qui approfondira ces thématiques passionnantes. Une conversation riche en perspectives sur un sujet essentiel pour nos territoires ! Cet épisode a été enregistré lors du 36e forum Cap Com à Lille, comme je le disais en intro. Merci à l'équipe d'Yves Charmont pour son accueil et son organisation hors pair ! Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    32min | Published on March 8, 2025

  • AccorInvest : une transformation portée par ses ambassadeurs internes | Laurent Turpault, dircom d'AccorInvest | Extrait cover
    AccorInvest : une transformation portée par ses ambassadeurs internes | Laurent Turpault, dircom d'AccorInvest | Extrait

    Lorsqu’une entreprise change d’identité, comment embarquer ses équipes dans cette transformation ? Chez AccorInvest, Laurent Turpault, directeur de la communication, a fait un pari audacieux : confier une partie de cette mission à des Brand Ambassadors internes. Dans cet extrait, il nous explique comment un groupe de collaborateurs – issus de la finance, des ressources humaines ou encore de la direction hôtelière – a été formé pour devenir les porte-voix de la marque en interne. Plutôt que d’imposer un changement, AccorInvest a choisi d’en faire un projet collectif, incarné par ceux qui font vivre l’entreprise au quotidien. Ce programme de sensibilisation au branding s’est traduit par un roadshow à travers l’Europe, où les participants ont découvert, par des exercices interactifs, l’importance des éléments qui composent une marque : son identité, ses valeurs, son impact stratégique. La démarche a d’abord surpris, suscitant curiosité et questionnements, avant de se transformer en un véritable levier d’adhésion et de fierté. Ce moment clé dans la communication d’AccorInvest illustre le pouvoir de l’appropriation : quand les collaborateurs deviennent eux-mêmes acteurs du changement, la marque ne se limite plus à un discours, elle devient une réalité tangible et partagée. Laurent reviendra très vite dans le Décodeur et ce, à 2 reprises : tout d'abord pour parler de son job chez AccorInvest et de son parcours. Puis après le 28 avril, date à laquelle AccorInvest aura changé de nom. Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11min | Published on March 5, 2025

  • Les Secrets d'un Plan Media Réussi | Fred Fougerat et Florian Grimault | Ep 139 cover
    Les Secrets d'un Plan Media Réussi | Fred Fougerat et Florian Grimault | Ep 139

    Savez-vous que lorsqu'on parle de budget communication & marketing, on parle, 90% du temps, du budget média. Dès lors, autant ne pas rater sa stratégie des moyens. Fred Fougerat, l'homme de Tenkan Paris et Florian Grimault, tout nouveau patron de l'agence Albatros, vous livrent leurs secrets pour réussir votre plan média. Comprendre les fondamentaux : GRP et billboard Le début de l'épisode est consacré à la définition des indicateurs clés. Florian explique le concept du GRP (Gross Rating Point), une unité de mesure essentielle pour évaluer la performance d’une campagne TV ou radio. Il aborde ensuite le format du billboard, ces messages courts qui permettent aux marques de s’associer à des programmes emblématiques. Fred souligne leur rôle stratégique, notamment sur les chaînes publiques où la publicité classique est limitée. L’importance de l’intention et de la cohérence Une campagne média efficace ne se limite pas à l’achat d’espace : elle doit s’inscrire dans une stratégie globale. Mes deux invités insistent sur la notion d’intention : pourquoi diffuser un spot ? Est-ce pour la notoriété, la vente ou la répétition du message ? Sans une vision claire, même un gros budget peut être mal exploité. Exploiter toutes les opportunités média Le succès d’une campagne repose aussi sur la réactivité. Fred et Florian partagent des anecdotes sur l’optimisation des achats média : spots de dernière minute à prix cassé, emplacements stratégiques libérés en urgence, ou encore placement intelligent des campagnes sur le replay et le digital. Être réactif et savoir saisir ces opportunités peut multiplier l’impact d’une campagne sans augmenter le budget. Quand la créativité fait la différence La qualité de la création publicitaire est un facteur déterminant. Florian rappelle que 50 % du succès d’une campagne repose sur la créativité. Une publicité marquante, qu’elle suscite émotion, rire ou surprise, laisse une empreinte durable dans l’esprit des consommateurs. Fred cite des exemples emblématiques, comme les campagnes mythiques de Citroën avec Grace Jones ou la mémorable 205 sur un porte-avions. Un métier de stratèges et de décideurs Les directeurs de la communication ne sont pas de simples exécutants : ce sont des décideurs. Pour eux, la réussite passe par une vision éclairée, une grande réactivité et une maîtrise parfaite des leviers médias. Cet épisode nous rappelle, comme le répète Fred, que la communication est un vrai métier qui rime avec intelligence, intuition et audace. Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    51min | Published on March 1, 2025

  • Les 5 étapes pour Ecrire un Discours qui déchire | Frédéric Vallois, dircom externe, Prisma Media | Best Of cover
    Les 5 étapes pour Ecrire un Discours qui déchire | Frédéric Vallois, dircom externe, Prisma Media | Best Of

    Dans ce Best Of du Décodeur, Frédéric Vallois, directeur de la communication du groupe Prisma Média et ancien speechwriter, dévoile les 5 étapes essentielles pour rédiger un discours percutant pour une personnalité influente, comme, par exemple, un grand patron ou un politique. Comprendre le cadre et l’audience Avant d’écrire, il est crucial d’identifier le contexte du discours : combien de temps l’orateur aura-t-il ? À qui s’adresse-t-il ? Un dirigeant ne parlera pas de la même manière à ses actionnaires qu'à ses collaborateurs. Choisir l’angle et la structure Un discours peut être rationnel, avec des chiffres et des faits, ou émotionnel, en intégrant du storytelling. Le choix dépend du message à faire passer et de l’impact recherché. Soigner l’introduction et la conclusion Frédéric compare un discours à un vol en avion : le décollage (introduction) doit capter immédiatement l’attention, et l’atterrissage (conclusion) doit laisser une impression marquante. L’entre-deux déroule les arguments, mais ce sont ces deux moments critiques qui garantissent l’efficacité du discours. Adapter le texte à l’orateur Un bon speechwriter ne se contente pas d’écrire : il incarne la voix de celui qui parlera. Il faut connaître ses forces, ses tics de langage et ses préférences pour lui proposer un texte qu’il pourra s’approprier naturellement. Anticiper les ajustements de dernière minute Un dirigeant ou un politique peut modifier son discours en fonction du contexte, de la réaction du public ou d’un événement imprévu. Il faut donc préparer plusieurs variantes et accepter que seul « le prononcé fait foi ». Au-delà des techniques, Vallois insiste sur l’importance de la lecture et de l’inspiration. Un bon discours ne se rédige pas en vase clos : il se nourrit de culture, d’actualité et d’une fine compréhension du monde. Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    19min | Published on February 26, 2025

  • La Charge Mentale des Communicants | Gaud Menguy et Reynald Tuillet | Ep 138 avec Cap Com cover
    La Charge Mentale des Communicants | Gaud Menguy et Reynald Tuillet | Ep 138 avec Cap Com

    Être communicant.e dans une structure à taille humaine, c’est souvent être un "couteau suisse". Gaud Menguy et Reynald Tuillet, responsables de la communication respectivement à Brocéliande Communauté Communauté et à Arâches-la-Frasse, témoignent d’un quotidien où la polyvalence est la règle et où les responsabilités s’accumulent. Entre gestion des supports numériques, production de magazines, événementiel, relations presse et coordination avec les élus, la charge mentale peut rapidement devenir un fardeau. Les signes avant-coureurs du burn-out Le stress permanent, l’anxiété, la difficulté à se concentrer, l’épuisement… Autant de symptômes qui alertent sur une surcharge mentale. « C’est un cercle vicieux : plus on est fatigué, plus on fait d’erreurs, et plus on fait d’erreurs, plus on stresse », explique Gaud. La pression des élus, les attentes irréalistes, le manque de moyens et de reconnaissance forment un cocktail explosif qui pousse certains communicants à bout. Dire non : un acte de courage Savoir poser des limites est une compétence clé pour préserver son équilibre. « Dire stop, c’est un premier pas vers le mieux-être », affirme Reynald. Pourtant, la peur de déplaire, de ne pas être à la hauteur ou de perdre son emploi empêche beaucoup de communicants de verbaliser leur souffrance. Certains choisissent la confrontation, d’autres se mettent en retrait temporairement ou changent de poste pour retrouver un environnement plus sain. Des solutions concrètes pour alléger la charge mentale L’organisation est un levier essentiel : structurer ses journées en fonction de son efficacité, regrouper les tâches similaires, anticiper les urgences fictives imposées par d’autres… Mais au-delà des méthodes de travail, il faut aussi apprendre à se préserver : pauses régulières, activité physique, cohérence cardiaque, accompagnement psychologique si nécessaire. « Se protéger, c’est aussi protéger son travail et sa créativité », souligne Gaud. Se respecter pour être respecté Il existe des solutions et des environnements où le travail du communicant est reconnu à sa juste valeur. « On a le droit de partir si l’on ne se sent plus bien », rappelle Reynald. La clé réside dans la prise de conscience : la communication est un métier essentiel, qui mérite d’être exercé dans de bonnes conditions. « Vous êtes des super-héros du quotidien », conclut Laurent. Alors, chers communicants, ne vous laissez pas écraser par la charge mentale. Parlez, posez vos limites et, surtout, rappelez-vous que votre métier est précieux. Vous méritez respect et reconnaissance ! Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1  Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com ! Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39min | Published on February 22, 2025