undefined cover
undefined cover
Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club cover
Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club cover
DECODEUR, votre podcast déco

Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club

Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club

15min |18/02/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club cover
Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club cover
DECODEUR, votre podcast déco

Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club

Le design au coeur des lieux atypiques : la chronique de Marie Farman dans Le Club

15min |18/02/2025
Play

Description

Tous les 2 mois, LE CLUB se rassemble pour vous parler déco, design, tendances, conseils pratiques et même transition écologique.

Chaque journaliste son thème et sa chronique !

DANS CET EXTRAIT Marie Farman, journaliste spécialisée en design, analysera comment le monde du design inspire et suprend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries classiques.

Dans les autres épisodes :

  • Billie Blanket, journaliste et influenceuse, nous décryptera la grande tendance du drenching pour repeindre ses murs (rassurez-vous moi non plus je ne connaissais pas !)

  • Violaine Belle-Croix, rédactrice en chef de MARIE CLAIRE ENFANTS et citoyenne engagée via son média WITE sur Instagram, fera un petit pas de côté au monde de la déco et nous expliquera comment rendre un peu plus écolo sa vie digitale...

Un mix&match comme on les aime pour une discussion dans la joie et la bonne humeur !
Merci au French Design by Via de nous avoir accueillies au coeur de son expo SPEED DATING LOVE STORIES que vous pouvez découvrir jusqu'au 25 avril

Et merci à Tikamoon, fidèle partenaire de cette émission.


Si ce podcast vous plait n'hésitez pas 

> à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes

> à mettre un commentaire ou 5 étoiles (sous la liste des épisodes, rubrique "Laissez un avis")

> à suivre @decodeur__ sur Instagram et à partager l'épisode en Story par exemple 

> à découvrir plus de 150 épisodes déjà en ligne et les différents formats de l'émission

> à parler de DECODEUR autour de vous, tout simplement...!

Merci beaucoup 👍   


Hortense Leluc, journaliste déco et fondatrice de DECODEUR  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous écoutez régulièrement Le Club, vous savez sûrement que Tikamoun soutient cette émission depuis plus de trois ans et j'en suis ravie car c'est une très belle marque dans l'univers du mobilier. Belle dans le sens que leurs meubles en bois massif sont beaux, dans un style à la fois contemporain et intemporel, mais aussi belle dans ses valeurs, son engagement et sa durabilité. Leur bois est sourcé, labellisé, travaillé par des artisans, monté par des ébénistes en assemblage traditionnel. sans colle, sans vis, et ils sont solides, voire même réparables et recyclables, bien sûr. Et alors, je voulais vous parler d'une grande actu. Ils viennent de créer toute une collection avec l'Opéra National de Paris. Ce qu'ils ont en commun, c'est le goût de la qualité, du raffinement et de l'exigence. L'idée que les gestes quotidiens et techniques, parfaitement maîtrisés d'un ébéniste, pourraient être comparables au travail sans relâche des danseurs qui répètent avec passion leurs pas. Je trouve que cette comparaison est très belle et complètement inédite. C'est la designer Charlotte Juillard qui a imaginé cette collection capsule que je vous invite à découvrir. Bienvenue dans Le Club, une émission de Décodeur. podcast qui parle de celles et ceux qui font la déco aujourd'hui. Je m'appelle Hortense Leluc et dans le club, je suis accompagnée de trois chroniqueuses, Marie Farman, Violaine Belcrois et Billy Blanquette, des expertes de la déco, du design ou du lifestyle, pour parler de tout ça justement. Portraits, événements, idées déco, nouveautés, écologie, projets divers et variés. L'idée, c'est de partager nos repérages et nos bons plans dans la joie et la bonne humeur. Allez, bienvenue au club ! Bonjour à tous, bonjour les filles, bonjour Martin. Alors aujourd'hui, on enregistre dans le French Design Gallery. Alors le French Design by VIA, je vous explique, c'est une vitrine permanente du design français. C'est une plateforme de rencontres, de tendances et d'expositions. Alors il y a 15 ans, ils ont lancé le Speed Dating Object. C'est un grand rendez-vous annuel, à chaque fois dans un lieu prestigieux, pour permettre aux fabricants ou aux éditeurs de rencontrer des designers. Alors... Les premiers sont toujours en quête d'idées innovantes pour renouveler leur collection. Ils maîtrisent le savoir-faire, la fabrication. Et les secondes, les designers, sont souvent ces visionnaires qui transforment une idée en création. Et c'est comme ça que depuis dix ans, le French Design a permis de se faire se rencontrer des tas de personnes de cette filière et de créer des alchimies. D'où le nom de cette expo au cœur de laquelle nous sommes installés aujourd'hui. Speed Dating, tu bois mes paroles.

  • Speaker #1

    Mais oui, j'écoute, mais je ne connaissais pas, je sens ça vachement bien.

  • Speaker #0

    Speed Dating Love Stories, qui représente 10 ans de création contemporaine sur une scénographie de Maison Sarah Lavoine. On est donc au Via, au 120 avenue Le Drurolin, et c'est une exposition qui a lieu jusqu'au 25 avril, je crois. Voilà, je vous ai tout dit. C'était juste pour donner un petit peu le contexte.

  • Speaker #1

    C'est un bel endroit, il faut venir voir, c'est très joli.

  • Speaker #0

    Ouais, l'exposition.

  • Speaker #1

    La belle chose.

  • Speaker #0

    Alors de quoi on va parler aujourd'hui ? On commencera avec toi, Violaine Belcroix, rédac' chef de Marie-Claire Enfant et cofondatrice de WIT Media. Tu vas faire un petit pas de côté sur la déco, mais qui va nous être bien utile parce que tu vas nous expliquer comment rendre un peu plus écolo notre vie digitale. Voilà. Marie Farman, toi tu es journaliste spécialisée en design, t'écris pour les plus grands titres de presse. Tu vas nous raconter comment le design inspire et surprend. prend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries ou des boutiques classiques.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et on terminera avec toi, Billy Blanquette. Billy Blanquette, tu es journaliste déco, très influente sur Instagram, et tu vas nous parler du drenching et du double drenching.

  • Speaker #1

    Je suis sûre que vous ne savez pas ce que c'est.

  • Speaker #0

    Une tendance qui consiste...

  • Speaker #1

    Ah non, tu ne vas pas spoiler ?

  • Speaker #0

    Ah bah si, parce que comme ça, les auditeurs qui auront envie de partir un peu trop vite, ils vont s'accrocher à ta chronique. C'est une tendance qui consiste à peindre une pièce d'une seule couleur.

  • Speaker #1

    Ou de deux.

  • Speaker #0

    Ou de deux. Bon bah tu vas nous expliquer, parce que je ne connaissais pas le terme. Marie, alors Marie, bon courage. Marie, tu es toute malade. Donc merci d'être là avec nous.

  • Speaker #2

    Merci, je m'excuse d'avance pour ma potentielle inactrice. une efficacité.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, t'inquiète pas. Vivez ? Ouais, on t'écoute.

  • Speaker #2

    Alors, au début du mois de janvier avait lieu à Paris le salon Maison et Objets, que j'imagine vous avez toutes vues. Et depuis quelques années, il y a plein d'événements qui se grèvent en ville, comme par exemple Paris Déco Off, qui était en janvier dédié au tissu, mais aussi Maison Objets in the City dans la capitale. Donc plein d'événements un peu off comme ça. Et depuis quelques temps, on peut remarquer que les marques, les éditeurs, les créatifs redoublent d'inventivité pour proposer des expositions qui soient plus inspirantes, surprenantes, singulières. et notamment en investissant des lieux soit un peu atypiques, soit extraordinaires, qui ne sont plus forcément des boutiques ou des showrooms classiques. Donc plus largement et même en dehors de ces rendez-vous pros. Moi, je trouve que le modèle de la galerie design et des expositions qui lui sont dédiées est aujourd'hui assez redéfini pour proposer plutôt des expériences, des immersions et des scénographies impactantes.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples à nous donner, par exemple sur la dernière Design Week ?

  • Speaker #2

    Si on prend la dernière Design Week, par exemple, si je vous donne quelques petits exemples que moi j'ai vus, que j'ai aimés, vous pouvez aller découvrir le mobilier en rotin d'Atelier Vim dans un atelier historique du peintre Édouard McEvoy, je pense, ça se dit comme ça, dans le 6e arrondissement. Donc là, c'était une façon de découvrir la nouvelle collection, mais dans un lieu vraiment exceptionnel et très peu ouvert au public.

  • Speaker #1

    J'ai pas reçu le mail.

  • Speaker #2

    On pouvait aussi aller voir les luminaires signées du jeune designer Edgar Jaillet pour la maison de Lille Ausha de Chantilly. Du mobilier haut de gamme fait par des architectes d'intérieur dans les extraordinaires locaux remplis de boiseries anciennes de Féo Boiserie. On peut aller aussi et aller aussi admirer, et je crois que vous êtes tous allés voir, la spectaculaire scénographie des tissus Pierre Fray. Mise en scène à l'hôtel de Guise, qui est un hôtel particulier à l'abandon dans le 7e arrondissement. Et je crois que vous avez tout allé. Oui, on est allé.

  • Speaker #1

    Mise en scène par Elisabeth Leriche.

  • Speaker #2

    Le but, c'est vraiment de proposer au public une immersion scénographique dans des lieux qui soient soit confidentiels, soit extraordinaires, pour mieux se projeter, s'inspirer et puis même un peu rêver. Parce que c'est vrai que si on prend l'exemple de Pierre Frey, il y avait quelque chose de très fantasmagorique là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un moyen de bien mettre en scène et de montrer, justement, plutôt que de montrer des liasses de tissu.

  • Speaker #0

    Pourquoi le produit différent ? Je ne sais pas, Marie, pourquoi tu crois qu'elle vient d'où cette tendance ?

  • Speaker #2

    Alors, cette tendance d'investir des lieux comme ça qui soient très incarnés ou alors des petits écrins ou des lieux carrément spectaculaires, c'est vraiment très largement inspiré de tout ce qui se fait à Milan déjà depuis de nombreuses années. Donc, lors du salon du meuble de Milan et de la Design Week milanaise qui a lieu chaque année au mois d'avril, qui est vraiment la grande messe du design qui réunit tout un public international, les marques et les designers investissent par exemple souvent des palais historiques, mais aussi ça peut être des théâtres, des piscines municipales, des églises. On a eu aussi l'exemple d'un club de tennis, un ancien abattoir désaffecté, une usine de pharmaceutique réhabilité. Et même en avril prochain, une célèbre marque de mode qui s'associe à un designer fera par exemple son événement dans un train des années 50. Donc vraiment, ils redoublent de créativité et d'inventivité pour trouver des lieux toujours hyper surprenants et fédérateurs, qui vraiment, tout le monde a envie d'y aller. Et surtout à Milan, ce qui est vraiment le plus connu, c'est les appartements. Ils investissent de très beaux appartements entièrement réinvestis pour... poser des nouvelles collections, des mises en scène avec un goût toujours très singulier, souvent assez faste, grandiloquent, presque cinématographique. Bien sûr, les meilleurs dans cet exercice, c'est les dits morais, les architectes d'intérieur et designers, qui eux sont vraiment les dieux de ce domaine. Donc, ces lieux qui sont à la fois, qui peuvent être majestueux, mais aussi populaires, quand je pense par exemple à la piscine municipale, ou méconnus, des petits trésors cachés dans les villes, ont fait la renommée et vraiment la singularité de Milan et de sa Design Week. Parce que c'est une manière de rendre le design plus accessible, je trouve, plus joyeux, plus inspirant. C'est ouvert à tous et à tout le monde. Ça permet de fédérer les foules parce que ça attire beaucoup de monde. Bien sûr, si on propose un lieu extraordinaire à découvrir avec une scénographie incroyable, ça va brasser les publics, ce que je trouve assez intéressant. Et ça, ce n'est pas que pour les pros. Mais surtout, ça apporte beaucoup aux marques, aux éditeurs, aux designers. Ça apporte de la visibilité car les images sont hyper relayées sur les réseaux sociaux. C'est aussi une manière de montrer. justement leur créativité, leur audace, leur ADN. Il y a vraiment de l'enjeu pour une marque, pour un designer ou pour un architecte d'intérieur, à investir un lieu comme ça, un peu en dehors de sa zone de confort. Alors bien sûr, il faut qu'il y ait du sens, il faut qu'il y ait un lien avec la marque ou le designer pour que l'opération fonctionne, que ce ne soit pas juste un bon coup de com'. Et moi, je trouve qu'en France, on essaie justement de retrouver cette énergie, enfin de trouver cette énergie, en copiant un peu le modèle milanais, mais pas de façon péjorative, mais d'en s'en inspirer. Et on a tout à y gagner, parce que ça rend le secteur. plus dynamique, plus inspirant, plus ouvert. Ça ouvre, comme je disais tout à l'heure, à de nouveaux publics. Et on a de quoi faire, notamment à Paris, qui regorge quand même de lieux extraordinaires.

  • Speaker #1

    Oui, mais il serait temps, c'est bien.

  • Speaker #0

    Alors là, tu nous parles de lieux plutôt événementiels que tu as reliés à la Design Week. Mais est-ce qu'il y a des lieux ou des galeries qu'on peut aussi aller découvrir comme ça toute l'année ?

  • Speaker #2

    Oui, là, je vous ai parlé d'événements ou d'expositions éphémères qui sont plutôt reliées à des événements professionnels. Mais toute l'année, vous pouvez aussi aller voir et visiter certains lieux, comme par exemple à Paris. Allez admirer la sélection hyper pointue de mobilier 20e à la Senors Gallery. Alors, la Senors Gallery, c'est une grande galerie qui est ouverte il n'y a pas très longtemps. C'est près du Père Lachaise, dans le 20e arrondissement. Ce n'est pas très facile à trouver, mais c'est surtout un lieu extraordinaire, spectaculaire. C'était une ancienne fabrique de jouets, faite par Gustave Eiffel, qui a été réinvestie. S-C-E-N-E-R-S Galerie à l'anglaise ça a été réinvesti par des jeunes galeristes créatifs qui ont déjà réinvesti ce lieu de façon très très belle et ils présentent du mobilier 20ème des grandes signatures mais pas que, ils confrontent les époques dans des scénographies très très minimalistes mais vraiment c'est très beau comme endroit ça ne peut pas vous laisser indifférent Voilà, sinon dans un tout autre registre, il y a l'appartement-galerie de la jeune Alexandra Barcia, qui a une société qui s'appelle House of Barcia, c'est près du Palais Royal. Alors là, c'est un immense appartement parisien, très typique haussmanien, où elle met en scène tous les objets et les meubles vintage qu'elle chine. Elle donne justement une très grande importance à la scénographie, afin de plonger vraiment ses visiteurs et ses acheteurs dans un autre espace-temps. Vous pouvez aller voir un petit aperçu sur son site internet, parce qu'elle vend en ligne, mais surtout je vous conseille d'y aller. parce que c'est une proposition super intéressante. Un peu dans le même style aussi, on a dans le 9e arrondissement, l'appartement-galerie de Sandi Roy, qui propose dans un cadre très intime, c'est vraiment un très joli appartement, dans lequel elle a aménagé de la salle de bain à la cuisine, des petites scénographies comme ça, très jolies, avec des objets chinés effectivement aussi. Et tous les objets sont à vendre, donc c'est une façon de se projeter de façon plutôt inspirationnelle. En dehors de la capitale, il y a aussi de très belles initiatives. Je vous en donne quelques-unes comme ça, mais tout au long de l'année, il y a quand même des choses qui se passent très belles. Par exemple, chaque été, l'architecte Isabelle Castagné ouvre au public sa maison de famille à Saint-Tropez, qui est située sur la célèbre place d'Élisse, et elle y présente le travail d'artiste et d'artisan, dont elle admire le travail, mais toutes les œuvres sont installées dans la maison, du jardin aux chambres. Et là aussi, il y a un côté très intimiste, puis c'est la parfaite occasion de se projeter un peu dans son univers, mais aussi de voir des pièces de design et des pièces d'artisanat. vraiment dans un contexte domestique à vivre. Donc c'est pareil, tout ça c'est une question d'immersion et je pense qu'on a plus facile pour se projeter. Alors après dans un autre contexte à Marseille, pas très loin là, si on va aller vraiment vers l'extérieur, on peut parler aussi de la friche de l'escalette. C'est un parc de sculpture et d'architecture qui se trouve sur une colline face à la mer. C'est des vestiges des ruines d'une ancienne usine à plomb qui ont été réhabilitées pour des expositions d'art, de design mais aussi d'architecture, de micro-architecture. Donc là aussi, c'est une façon de découvrir des choses de façon complètement différente. Enfin, si je m'éloigne un peu du modèle de la Néo-Galerie, pour vous parler de lieux qui montrent très bien cette façon immersive de vivre et de comprendre le design, je voulais parler d'un lieu que j'ai eu la chance de visiter il y a peu de temps, qui s'appelle l'Hôtel Solvay à Bruxelles. C'est une œuvre majeure de Victor Horta. On connaît la maison Victor Horta à Bruxelles, mais là, c'est vraiment son œuvre la plus totalitaire. C'est une maison familiale entièrement à nouveau qui a été construite entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Donc il y est allé surtout des balustrades aux interrupteurs en passant par le mobilier et les poignées de porte. Il a mis neuf ans à construire cette maison avec un budget illimité, ce qui aide vraiment à aller au bout des choses. Donc cette maison, elle témoigne aussi du progrès technique de l'époque. Par exemple, c'est une des premières maisons à Bruxelles à avoir eu l'eau chaude. Et fin janvier, la galerie Maison Parisienne a eu l'opportunité incroyable d'y présenter les œuvres de ces artistes. qui ont tous un rapport avec l'artisanat très fort ou un savoir-faire singulier. Donc vraiment l'idée c'était d'admirer la confrontation du design contemporain avec cette prouesse à renouveau, pour encore une fois mieux s'identifier, mieux se projeter. C'était vraiment très beau. Et bien sûr cette maison elle se visite toute l'année, mais sur rendez-vous en petits groupes. C'est vraiment un peu des visites très particulières, mais qui ne se font pas avec... C'est un musée, on prend son billet et on fait la queue. Tout à fait dans le même registre, qui est plus connu à la Villa Ossie-Cavroix, à 20 minutes de Lille, qui est un monument emblématique de l'architecte Robert Maestivé.

  • Speaker #0

    Ça, on connaît Laetitia, Obili.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, c'est Lille, c'est mon pays.

  • Speaker #2

    C'est une œuvre d'art total, là aussi, qui est commandée par un industriel de Roubaix au début des années 30. Donc, il y a du design, du mobilier. Aux perspectives de la maison, l'architecte a vraiment pensé tout dans les moindres détails. Il y a une diversité d'ambiances, toutes plus immersives les unes que les autres, ce qui permet de vraiment... comprendre la proposition artistique de l'architecte et designer. Pour revenir au début de ma chronique, ces propositions très immersives, au-delà d'être plaisantes, originales, de fédérer les foules et de faire des photos sur le public après, c'est une manière pour les marques, pour les éditeurs, les designers, les créatifs d'aller plus loin, de marquer vraiment une empreinte de leur créativité et d'écrire leur histoire autrement, je dirais. Moi, je trouve qu'on est sur une bonne lancée et surtout, j'aime bien l'idée que ça fédère aussi bien les professionnels que les curieux, que les avertis, que les jeunes. Voilà, je trouve qu'on a une belle dynamique quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est canon.

  • Speaker #1

    Oui, super bien, ça donne envie, mais moi, je n'ai pas retenu tous les mots. Il faudra que tu nous donnes les noms.

  • Speaker #2

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Ah oui, ou moi, je pourrais nous donner des noms. Des noms de lieux, tu veux dire ? Oui. des mots que tu ne connaissais pas ben non,

  • Speaker #1

    non, tu vois je ne suis pas assez calée en la question voilà,

  • Speaker #0

    c'est fini ça y est, tu peux aller te recoucher allez, un bonnet, merci, au revoir merci Marie Billy prouve-nous que tu as du vocabulaire j'ai du vocabulaire ? c'est moi qui ne connaisse pas le dropping ? non, j'ai oublié le terme le drenching drenching Donc moi,

  • Speaker #1

    je commence.

Description

Tous les 2 mois, LE CLUB se rassemble pour vous parler déco, design, tendances, conseils pratiques et même transition écologique.

Chaque journaliste son thème et sa chronique !

DANS CET EXTRAIT Marie Farman, journaliste spécialisée en design, analysera comment le monde du design inspire et suprend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries classiques.

Dans les autres épisodes :

  • Billie Blanket, journaliste et influenceuse, nous décryptera la grande tendance du drenching pour repeindre ses murs (rassurez-vous moi non plus je ne connaissais pas !)

  • Violaine Belle-Croix, rédactrice en chef de MARIE CLAIRE ENFANTS et citoyenne engagée via son média WITE sur Instagram, fera un petit pas de côté au monde de la déco et nous expliquera comment rendre un peu plus écolo sa vie digitale...

Un mix&match comme on les aime pour une discussion dans la joie et la bonne humeur !
Merci au French Design by Via de nous avoir accueillies au coeur de son expo SPEED DATING LOVE STORIES que vous pouvez découvrir jusqu'au 25 avril

Et merci à Tikamoon, fidèle partenaire de cette émission.


Si ce podcast vous plait n'hésitez pas 

> à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes

> à mettre un commentaire ou 5 étoiles (sous la liste des épisodes, rubrique "Laissez un avis")

> à suivre @decodeur__ sur Instagram et à partager l'épisode en Story par exemple 

> à découvrir plus de 150 épisodes déjà en ligne et les différents formats de l'émission

> à parler de DECODEUR autour de vous, tout simplement...!

Merci beaucoup 👍   


Hortense Leluc, journaliste déco et fondatrice de DECODEUR  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous écoutez régulièrement Le Club, vous savez sûrement que Tikamoun soutient cette émission depuis plus de trois ans et j'en suis ravie car c'est une très belle marque dans l'univers du mobilier. Belle dans le sens que leurs meubles en bois massif sont beaux, dans un style à la fois contemporain et intemporel, mais aussi belle dans ses valeurs, son engagement et sa durabilité. Leur bois est sourcé, labellisé, travaillé par des artisans, monté par des ébénistes en assemblage traditionnel. sans colle, sans vis, et ils sont solides, voire même réparables et recyclables, bien sûr. Et alors, je voulais vous parler d'une grande actu. Ils viennent de créer toute une collection avec l'Opéra National de Paris. Ce qu'ils ont en commun, c'est le goût de la qualité, du raffinement et de l'exigence. L'idée que les gestes quotidiens et techniques, parfaitement maîtrisés d'un ébéniste, pourraient être comparables au travail sans relâche des danseurs qui répètent avec passion leurs pas. Je trouve que cette comparaison est très belle et complètement inédite. C'est la designer Charlotte Juillard qui a imaginé cette collection capsule que je vous invite à découvrir. Bienvenue dans Le Club, une émission de Décodeur. podcast qui parle de celles et ceux qui font la déco aujourd'hui. Je m'appelle Hortense Leluc et dans le club, je suis accompagnée de trois chroniqueuses, Marie Farman, Violaine Belcrois et Billy Blanquette, des expertes de la déco, du design ou du lifestyle, pour parler de tout ça justement. Portraits, événements, idées déco, nouveautés, écologie, projets divers et variés. L'idée, c'est de partager nos repérages et nos bons plans dans la joie et la bonne humeur. Allez, bienvenue au club ! Bonjour à tous, bonjour les filles, bonjour Martin. Alors aujourd'hui, on enregistre dans le French Design Gallery. Alors le French Design by VIA, je vous explique, c'est une vitrine permanente du design français. C'est une plateforme de rencontres, de tendances et d'expositions. Alors il y a 15 ans, ils ont lancé le Speed Dating Object. C'est un grand rendez-vous annuel, à chaque fois dans un lieu prestigieux, pour permettre aux fabricants ou aux éditeurs de rencontrer des designers. Alors... Les premiers sont toujours en quête d'idées innovantes pour renouveler leur collection. Ils maîtrisent le savoir-faire, la fabrication. Et les secondes, les designers, sont souvent ces visionnaires qui transforment une idée en création. Et c'est comme ça que depuis dix ans, le French Design a permis de se faire se rencontrer des tas de personnes de cette filière et de créer des alchimies. D'où le nom de cette expo au cœur de laquelle nous sommes installés aujourd'hui. Speed Dating, tu bois mes paroles.

  • Speaker #1

    Mais oui, j'écoute, mais je ne connaissais pas, je sens ça vachement bien.

  • Speaker #0

    Speed Dating Love Stories, qui représente 10 ans de création contemporaine sur une scénographie de Maison Sarah Lavoine. On est donc au Via, au 120 avenue Le Drurolin, et c'est une exposition qui a lieu jusqu'au 25 avril, je crois. Voilà, je vous ai tout dit. C'était juste pour donner un petit peu le contexte.

  • Speaker #1

    C'est un bel endroit, il faut venir voir, c'est très joli.

  • Speaker #0

    Ouais, l'exposition.

  • Speaker #1

    La belle chose.

  • Speaker #0

    Alors de quoi on va parler aujourd'hui ? On commencera avec toi, Violaine Belcroix, rédac' chef de Marie-Claire Enfant et cofondatrice de WIT Media. Tu vas faire un petit pas de côté sur la déco, mais qui va nous être bien utile parce que tu vas nous expliquer comment rendre un peu plus écolo notre vie digitale. Voilà. Marie Farman, toi tu es journaliste spécialisée en design, t'écris pour les plus grands titres de presse. Tu vas nous raconter comment le design inspire et surprend. prend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries ou des boutiques classiques.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et on terminera avec toi, Billy Blanquette. Billy Blanquette, tu es journaliste déco, très influente sur Instagram, et tu vas nous parler du drenching et du double drenching.

  • Speaker #1

    Je suis sûre que vous ne savez pas ce que c'est.

  • Speaker #0

    Une tendance qui consiste...

  • Speaker #1

    Ah non, tu ne vas pas spoiler ?

  • Speaker #0

    Ah bah si, parce que comme ça, les auditeurs qui auront envie de partir un peu trop vite, ils vont s'accrocher à ta chronique. C'est une tendance qui consiste à peindre une pièce d'une seule couleur.

  • Speaker #1

    Ou de deux.

  • Speaker #0

    Ou de deux. Bon bah tu vas nous expliquer, parce que je ne connaissais pas le terme. Marie, alors Marie, bon courage. Marie, tu es toute malade. Donc merci d'être là avec nous.

  • Speaker #2

    Merci, je m'excuse d'avance pour ma potentielle inactrice. une efficacité.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, t'inquiète pas. Vivez ? Ouais, on t'écoute.

  • Speaker #2

    Alors, au début du mois de janvier avait lieu à Paris le salon Maison et Objets, que j'imagine vous avez toutes vues. Et depuis quelques années, il y a plein d'événements qui se grèvent en ville, comme par exemple Paris Déco Off, qui était en janvier dédié au tissu, mais aussi Maison Objets in the City dans la capitale. Donc plein d'événements un peu off comme ça. Et depuis quelques temps, on peut remarquer que les marques, les éditeurs, les créatifs redoublent d'inventivité pour proposer des expositions qui soient plus inspirantes, surprenantes, singulières. et notamment en investissant des lieux soit un peu atypiques, soit extraordinaires, qui ne sont plus forcément des boutiques ou des showrooms classiques. Donc plus largement et même en dehors de ces rendez-vous pros. Moi, je trouve que le modèle de la galerie design et des expositions qui lui sont dédiées est aujourd'hui assez redéfini pour proposer plutôt des expériences, des immersions et des scénographies impactantes.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples à nous donner, par exemple sur la dernière Design Week ?

  • Speaker #2

    Si on prend la dernière Design Week, par exemple, si je vous donne quelques petits exemples que moi j'ai vus, que j'ai aimés, vous pouvez aller découvrir le mobilier en rotin d'Atelier Vim dans un atelier historique du peintre Édouard McEvoy, je pense, ça se dit comme ça, dans le 6e arrondissement. Donc là, c'était une façon de découvrir la nouvelle collection, mais dans un lieu vraiment exceptionnel et très peu ouvert au public.

  • Speaker #1

    J'ai pas reçu le mail.

  • Speaker #2

    On pouvait aussi aller voir les luminaires signées du jeune designer Edgar Jaillet pour la maison de Lille Ausha de Chantilly. Du mobilier haut de gamme fait par des architectes d'intérieur dans les extraordinaires locaux remplis de boiseries anciennes de Féo Boiserie. On peut aller aussi et aller aussi admirer, et je crois que vous êtes tous allés voir, la spectaculaire scénographie des tissus Pierre Fray. Mise en scène à l'hôtel de Guise, qui est un hôtel particulier à l'abandon dans le 7e arrondissement. Et je crois que vous avez tout allé. Oui, on est allé.

  • Speaker #1

    Mise en scène par Elisabeth Leriche.

  • Speaker #2

    Le but, c'est vraiment de proposer au public une immersion scénographique dans des lieux qui soient soit confidentiels, soit extraordinaires, pour mieux se projeter, s'inspirer et puis même un peu rêver. Parce que c'est vrai que si on prend l'exemple de Pierre Frey, il y avait quelque chose de très fantasmagorique là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un moyen de bien mettre en scène et de montrer, justement, plutôt que de montrer des liasses de tissu.

  • Speaker #0

    Pourquoi le produit différent ? Je ne sais pas, Marie, pourquoi tu crois qu'elle vient d'où cette tendance ?

  • Speaker #2

    Alors, cette tendance d'investir des lieux comme ça qui soient très incarnés ou alors des petits écrins ou des lieux carrément spectaculaires, c'est vraiment très largement inspiré de tout ce qui se fait à Milan déjà depuis de nombreuses années. Donc, lors du salon du meuble de Milan et de la Design Week milanaise qui a lieu chaque année au mois d'avril, qui est vraiment la grande messe du design qui réunit tout un public international, les marques et les designers investissent par exemple souvent des palais historiques, mais aussi ça peut être des théâtres, des piscines municipales, des églises. On a eu aussi l'exemple d'un club de tennis, un ancien abattoir désaffecté, une usine de pharmaceutique réhabilité. Et même en avril prochain, une célèbre marque de mode qui s'associe à un designer fera par exemple son événement dans un train des années 50. Donc vraiment, ils redoublent de créativité et d'inventivité pour trouver des lieux toujours hyper surprenants et fédérateurs, qui vraiment, tout le monde a envie d'y aller. Et surtout à Milan, ce qui est vraiment le plus connu, c'est les appartements. Ils investissent de très beaux appartements entièrement réinvestis pour... poser des nouvelles collections, des mises en scène avec un goût toujours très singulier, souvent assez faste, grandiloquent, presque cinématographique. Bien sûr, les meilleurs dans cet exercice, c'est les dits morais, les architectes d'intérieur et designers, qui eux sont vraiment les dieux de ce domaine. Donc, ces lieux qui sont à la fois, qui peuvent être majestueux, mais aussi populaires, quand je pense par exemple à la piscine municipale, ou méconnus, des petits trésors cachés dans les villes, ont fait la renommée et vraiment la singularité de Milan et de sa Design Week. Parce que c'est une manière de rendre le design plus accessible, je trouve, plus joyeux, plus inspirant. C'est ouvert à tous et à tout le monde. Ça permet de fédérer les foules parce que ça attire beaucoup de monde. Bien sûr, si on propose un lieu extraordinaire à découvrir avec une scénographie incroyable, ça va brasser les publics, ce que je trouve assez intéressant. Et ça, ce n'est pas que pour les pros. Mais surtout, ça apporte beaucoup aux marques, aux éditeurs, aux designers. Ça apporte de la visibilité car les images sont hyper relayées sur les réseaux sociaux. C'est aussi une manière de montrer. justement leur créativité, leur audace, leur ADN. Il y a vraiment de l'enjeu pour une marque, pour un designer ou pour un architecte d'intérieur, à investir un lieu comme ça, un peu en dehors de sa zone de confort. Alors bien sûr, il faut qu'il y ait du sens, il faut qu'il y ait un lien avec la marque ou le designer pour que l'opération fonctionne, que ce ne soit pas juste un bon coup de com'. Et moi, je trouve qu'en France, on essaie justement de retrouver cette énergie, enfin de trouver cette énergie, en copiant un peu le modèle milanais, mais pas de façon péjorative, mais d'en s'en inspirer. Et on a tout à y gagner, parce que ça rend le secteur. plus dynamique, plus inspirant, plus ouvert. Ça ouvre, comme je disais tout à l'heure, à de nouveaux publics. Et on a de quoi faire, notamment à Paris, qui regorge quand même de lieux extraordinaires.

  • Speaker #1

    Oui, mais il serait temps, c'est bien.

  • Speaker #0

    Alors là, tu nous parles de lieux plutôt événementiels que tu as reliés à la Design Week. Mais est-ce qu'il y a des lieux ou des galeries qu'on peut aussi aller découvrir comme ça toute l'année ?

  • Speaker #2

    Oui, là, je vous ai parlé d'événements ou d'expositions éphémères qui sont plutôt reliées à des événements professionnels. Mais toute l'année, vous pouvez aussi aller voir et visiter certains lieux, comme par exemple à Paris. Allez admirer la sélection hyper pointue de mobilier 20e à la Senors Gallery. Alors, la Senors Gallery, c'est une grande galerie qui est ouverte il n'y a pas très longtemps. C'est près du Père Lachaise, dans le 20e arrondissement. Ce n'est pas très facile à trouver, mais c'est surtout un lieu extraordinaire, spectaculaire. C'était une ancienne fabrique de jouets, faite par Gustave Eiffel, qui a été réinvestie. S-C-E-N-E-R-S Galerie à l'anglaise ça a été réinvesti par des jeunes galeristes créatifs qui ont déjà réinvesti ce lieu de façon très très belle et ils présentent du mobilier 20ème des grandes signatures mais pas que, ils confrontent les époques dans des scénographies très très minimalistes mais vraiment c'est très beau comme endroit ça ne peut pas vous laisser indifférent Voilà, sinon dans un tout autre registre, il y a l'appartement-galerie de la jeune Alexandra Barcia, qui a une société qui s'appelle House of Barcia, c'est près du Palais Royal. Alors là, c'est un immense appartement parisien, très typique haussmanien, où elle met en scène tous les objets et les meubles vintage qu'elle chine. Elle donne justement une très grande importance à la scénographie, afin de plonger vraiment ses visiteurs et ses acheteurs dans un autre espace-temps. Vous pouvez aller voir un petit aperçu sur son site internet, parce qu'elle vend en ligne, mais surtout je vous conseille d'y aller. parce que c'est une proposition super intéressante. Un peu dans le même style aussi, on a dans le 9e arrondissement, l'appartement-galerie de Sandi Roy, qui propose dans un cadre très intime, c'est vraiment un très joli appartement, dans lequel elle a aménagé de la salle de bain à la cuisine, des petites scénographies comme ça, très jolies, avec des objets chinés effectivement aussi. Et tous les objets sont à vendre, donc c'est une façon de se projeter de façon plutôt inspirationnelle. En dehors de la capitale, il y a aussi de très belles initiatives. Je vous en donne quelques-unes comme ça, mais tout au long de l'année, il y a quand même des choses qui se passent très belles. Par exemple, chaque été, l'architecte Isabelle Castagné ouvre au public sa maison de famille à Saint-Tropez, qui est située sur la célèbre place d'Élisse, et elle y présente le travail d'artiste et d'artisan, dont elle admire le travail, mais toutes les œuvres sont installées dans la maison, du jardin aux chambres. Et là aussi, il y a un côté très intimiste, puis c'est la parfaite occasion de se projeter un peu dans son univers, mais aussi de voir des pièces de design et des pièces d'artisanat. vraiment dans un contexte domestique à vivre. Donc c'est pareil, tout ça c'est une question d'immersion et je pense qu'on a plus facile pour se projeter. Alors après dans un autre contexte à Marseille, pas très loin là, si on va aller vraiment vers l'extérieur, on peut parler aussi de la friche de l'escalette. C'est un parc de sculpture et d'architecture qui se trouve sur une colline face à la mer. C'est des vestiges des ruines d'une ancienne usine à plomb qui ont été réhabilitées pour des expositions d'art, de design mais aussi d'architecture, de micro-architecture. Donc là aussi, c'est une façon de découvrir des choses de façon complètement différente. Enfin, si je m'éloigne un peu du modèle de la Néo-Galerie, pour vous parler de lieux qui montrent très bien cette façon immersive de vivre et de comprendre le design, je voulais parler d'un lieu que j'ai eu la chance de visiter il y a peu de temps, qui s'appelle l'Hôtel Solvay à Bruxelles. C'est une œuvre majeure de Victor Horta. On connaît la maison Victor Horta à Bruxelles, mais là, c'est vraiment son œuvre la plus totalitaire. C'est une maison familiale entièrement à nouveau qui a été construite entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Donc il y est allé surtout des balustrades aux interrupteurs en passant par le mobilier et les poignées de porte. Il a mis neuf ans à construire cette maison avec un budget illimité, ce qui aide vraiment à aller au bout des choses. Donc cette maison, elle témoigne aussi du progrès technique de l'époque. Par exemple, c'est une des premières maisons à Bruxelles à avoir eu l'eau chaude. Et fin janvier, la galerie Maison Parisienne a eu l'opportunité incroyable d'y présenter les œuvres de ces artistes. qui ont tous un rapport avec l'artisanat très fort ou un savoir-faire singulier. Donc vraiment l'idée c'était d'admirer la confrontation du design contemporain avec cette prouesse à renouveau, pour encore une fois mieux s'identifier, mieux se projeter. C'était vraiment très beau. Et bien sûr cette maison elle se visite toute l'année, mais sur rendez-vous en petits groupes. C'est vraiment un peu des visites très particulières, mais qui ne se font pas avec... C'est un musée, on prend son billet et on fait la queue. Tout à fait dans le même registre, qui est plus connu à la Villa Ossie-Cavroix, à 20 minutes de Lille, qui est un monument emblématique de l'architecte Robert Maestivé.

  • Speaker #0

    Ça, on connaît Laetitia, Obili.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, c'est Lille, c'est mon pays.

  • Speaker #2

    C'est une œuvre d'art total, là aussi, qui est commandée par un industriel de Roubaix au début des années 30. Donc, il y a du design, du mobilier. Aux perspectives de la maison, l'architecte a vraiment pensé tout dans les moindres détails. Il y a une diversité d'ambiances, toutes plus immersives les unes que les autres, ce qui permet de vraiment... comprendre la proposition artistique de l'architecte et designer. Pour revenir au début de ma chronique, ces propositions très immersives, au-delà d'être plaisantes, originales, de fédérer les foules et de faire des photos sur le public après, c'est une manière pour les marques, pour les éditeurs, les designers, les créatifs d'aller plus loin, de marquer vraiment une empreinte de leur créativité et d'écrire leur histoire autrement, je dirais. Moi, je trouve qu'on est sur une bonne lancée et surtout, j'aime bien l'idée que ça fédère aussi bien les professionnels que les curieux, que les avertis, que les jeunes. Voilà, je trouve qu'on a une belle dynamique quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est canon.

  • Speaker #1

    Oui, super bien, ça donne envie, mais moi, je n'ai pas retenu tous les mots. Il faudra que tu nous donnes les noms.

  • Speaker #2

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Ah oui, ou moi, je pourrais nous donner des noms. Des noms de lieux, tu veux dire ? Oui. des mots que tu ne connaissais pas ben non,

  • Speaker #1

    non, tu vois je ne suis pas assez calée en la question voilà,

  • Speaker #0

    c'est fini ça y est, tu peux aller te recoucher allez, un bonnet, merci, au revoir merci Marie Billy prouve-nous que tu as du vocabulaire j'ai du vocabulaire ? c'est moi qui ne connaisse pas le dropping ? non, j'ai oublié le terme le drenching drenching Donc moi,

  • Speaker #1

    je commence.

Share

Embed

You may also like

Description

Tous les 2 mois, LE CLUB se rassemble pour vous parler déco, design, tendances, conseils pratiques et même transition écologique.

Chaque journaliste son thème et sa chronique !

DANS CET EXTRAIT Marie Farman, journaliste spécialisée en design, analysera comment le monde du design inspire et suprend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries classiques.

Dans les autres épisodes :

  • Billie Blanket, journaliste et influenceuse, nous décryptera la grande tendance du drenching pour repeindre ses murs (rassurez-vous moi non plus je ne connaissais pas !)

  • Violaine Belle-Croix, rédactrice en chef de MARIE CLAIRE ENFANTS et citoyenne engagée via son média WITE sur Instagram, fera un petit pas de côté au monde de la déco et nous expliquera comment rendre un peu plus écolo sa vie digitale...

Un mix&match comme on les aime pour une discussion dans la joie et la bonne humeur !
Merci au French Design by Via de nous avoir accueillies au coeur de son expo SPEED DATING LOVE STORIES que vous pouvez découvrir jusqu'au 25 avril

Et merci à Tikamoon, fidèle partenaire de cette émission.


Si ce podcast vous plait n'hésitez pas 

> à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes

> à mettre un commentaire ou 5 étoiles (sous la liste des épisodes, rubrique "Laissez un avis")

> à suivre @decodeur__ sur Instagram et à partager l'épisode en Story par exemple 

> à découvrir plus de 150 épisodes déjà en ligne et les différents formats de l'émission

> à parler de DECODEUR autour de vous, tout simplement...!

Merci beaucoup 👍   


Hortense Leluc, journaliste déco et fondatrice de DECODEUR  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous écoutez régulièrement Le Club, vous savez sûrement que Tikamoun soutient cette émission depuis plus de trois ans et j'en suis ravie car c'est une très belle marque dans l'univers du mobilier. Belle dans le sens que leurs meubles en bois massif sont beaux, dans un style à la fois contemporain et intemporel, mais aussi belle dans ses valeurs, son engagement et sa durabilité. Leur bois est sourcé, labellisé, travaillé par des artisans, monté par des ébénistes en assemblage traditionnel. sans colle, sans vis, et ils sont solides, voire même réparables et recyclables, bien sûr. Et alors, je voulais vous parler d'une grande actu. Ils viennent de créer toute une collection avec l'Opéra National de Paris. Ce qu'ils ont en commun, c'est le goût de la qualité, du raffinement et de l'exigence. L'idée que les gestes quotidiens et techniques, parfaitement maîtrisés d'un ébéniste, pourraient être comparables au travail sans relâche des danseurs qui répètent avec passion leurs pas. Je trouve que cette comparaison est très belle et complètement inédite. C'est la designer Charlotte Juillard qui a imaginé cette collection capsule que je vous invite à découvrir. Bienvenue dans Le Club, une émission de Décodeur. podcast qui parle de celles et ceux qui font la déco aujourd'hui. Je m'appelle Hortense Leluc et dans le club, je suis accompagnée de trois chroniqueuses, Marie Farman, Violaine Belcrois et Billy Blanquette, des expertes de la déco, du design ou du lifestyle, pour parler de tout ça justement. Portraits, événements, idées déco, nouveautés, écologie, projets divers et variés. L'idée, c'est de partager nos repérages et nos bons plans dans la joie et la bonne humeur. Allez, bienvenue au club ! Bonjour à tous, bonjour les filles, bonjour Martin. Alors aujourd'hui, on enregistre dans le French Design Gallery. Alors le French Design by VIA, je vous explique, c'est une vitrine permanente du design français. C'est une plateforme de rencontres, de tendances et d'expositions. Alors il y a 15 ans, ils ont lancé le Speed Dating Object. C'est un grand rendez-vous annuel, à chaque fois dans un lieu prestigieux, pour permettre aux fabricants ou aux éditeurs de rencontrer des designers. Alors... Les premiers sont toujours en quête d'idées innovantes pour renouveler leur collection. Ils maîtrisent le savoir-faire, la fabrication. Et les secondes, les designers, sont souvent ces visionnaires qui transforment une idée en création. Et c'est comme ça que depuis dix ans, le French Design a permis de se faire se rencontrer des tas de personnes de cette filière et de créer des alchimies. D'où le nom de cette expo au cœur de laquelle nous sommes installés aujourd'hui. Speed Dating, tu bois mes paroles.

  • Speaker #1

    Mais oui, j'écoute, mais je ne connaissais pas, je sens ça vachement bien.

  • Speaker #0

    Speed Dating Love Stories, qui représente 10 ans de création contemporaine sur une scénographie de Maison Sarah Lavoine. On est donc au Via, au 120 avenue Le Drurolin, et c'est une exposition qui a lieu jusqu'au 25 avril, je crois. Voilà, je vous ai tout dit. C'était juste pour donner un petit peu le contexte.

  • Speaker #1

    C'est un bel endroit, il faut venir voir, c'est très joli.

  • Speaker #0

    Ouais, l'exposition.

  • Speaker #1

    La belle chose.

  • Speaker #0

    Alors de quoi on va parler aujourd'hui ? On commencera avec toi, Violaine Belcroix, rédac' chef de Marie-Claire Enfant et cofondatrice de WIT Media. Tu vas faire un petit pas de côté sur la déco, mais qui va nous être bien utile parce que tu vas nous expliquer comment rendre un peu plus écolo notre vie digitale. Voilà. Marie Farman, toi tu es journaliste spécialisée en design, t'écris pour les plus grands titres de presse. Tu vas nous raconter comment le design inspire et surprend. prend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries ou des boutiques classiques.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et on terminera avec toi, Billy Blanquette. Billy Blanquette, tu es journaliste déco, très influente sur Instagram, et tu vas nous parler du drenching et du double drenching.

  • Speaker #1

    Je suis sûre que vous ne savez pas ce que c'est.

  • Speaker #0

    Une tendance qui consiste...

  • Speaker #1

    Ah non, tu ne vas pas spoiler ?

  • Speaker #0

    Ah bah si, parce que comme ça, les auditeurs qui auront envie de partir un peu trop vite, ils vont s'accrocher à ta chronique. C'est une tendance qui consiste à peindre une pièce d'une seule couleur.

  • Speaker #1

    Ou de deux.

  • Speaker #0

    Ou de deux. Bon bah tu vas nous expliquer, parce que je ne connaissais pas le terme. Marie, alors Marie, bon courage. Marie, tu es toute malade. Donc merci d'être là avec nous.

  • Speaker #2

    Merci, je m'excuse d'avance pour ma potentielle inactrice. une efficacité.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, t'inquiète pas. Vivez ? Ouais, on t'écoute.

  • Speaker #2

    Alors, au début du mois de janvier avait lieu à Paris le salon Maison et Objets, que j'imagine vous avez toutes vues. Et depuis quelques années, il y a plein d'événements qui se grèvent en ville, comme par exemple Paris Déco Off, qui était en janvier dédié au tissu, mais aussi Maison Objets in the City dans la capitale. Donc plein d'événements un peu off comme ça. Et depuis quelques temps, on peut remarquer que les marques, les éditeurs, les créatifs redoublent d'inventivité pour proposer des expositions qui soient plus inspirantes, surprenantes, singulières. et notamment en investissant des lieux soit un peu atypiques, soit extraordinaires, qui ne sont plus forcément des boutiques ou des showrooms classiques. Donc plus largement et même en dehors de ces rendez-vous pros. Moi, je trouve que le modèle de la galerie design et des expositions qui lui sont dédiées est aujourd'hui assez redéfini pour proposer plutôt des expériences, des immersions et des scénographies impactantes.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples à nous donner, par exemple sur la dernière Design Week ?

  • Speaker #2

    Si on prend la dernière Design Week, par exemple, si je vous donne quelques petits exemples que moi j'ai vus, que j'ai aimés, vous pouvez aller découvrir le mobilier en rotin d'Atelier Vim dans un atelier historique du peintre Édouard McEvoy, je pense, ça se dit comme ça, dans le 6e arrondissement. Donc là, c'était une façon de découvrir la nouvelle collection, mais dans un lieu vraiment exceptionnel et très peu ouvert au public.

  • Speaker #1

    J'ai pas reçu le mail.

  • Speaker #2

    On pouvait aussi aller voir les luminaires signées du jeune designer Edgar Jaillet pour la maison de Lille Ausha de Chantilly. Du mobilier haut de gamme fait par des architectes d'intérieur dans les extraordinaires locaux remplis de boiseries anciennes de Féo Boiserie. On peut aller aussi et aller aussi admirer, et je crois que vous êtes tous allés voir, la spectaculaire scénographie des tissus Pierre Fray. Mise en scène à l'hôtel de Guise, qui est un hôtel particulier à l'abandon dans le 7e arrondissement. Et je crois que vous avez tout allé. Oui, on est allé.

  • Speaker #1

    Mise en scène par Elisabeth Leriche.

  • Speaker #2

    Le but, c'est vraiment de proposer au public une immersion scénographique dans des lieux qui soient soit confidentiels, soit extraordinaires, pour mieux se projeter, s'inspirer et puis même un peu rêver. Parce que c'est vrai que si on prend l'exemple de Pierre Frey, il y avait quelque chose de très fantasmagorique là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un moyen de bien mettre en scène et de montrer, justement, plutôt que de montrer des liasses de tissu.

  • Speaker #0

    Pourquoi le produit différent ? Je ne sais pas, Marie, pourquoi tu crois qu'elle vient d'où cette tendance ?

  • Speaker #2

    Alors, cette tendance d'investir des lieux comme ça qui soient très incarnés ou alors des petits écrins ou des lieux carrément spectaculaires, c'est vraiment très largement inspiré de tout ce qui se fait à Milan déjà depuis de nombreuses années. Donc, lors du salon du meuble de Milan et de la Design Week milanaise qui a lieu chaque année au mois d'avril, qui est vraiment la grande messe du design qui réunit tout un public international, les marques et les designers investissent par exemple souvent des palais historiques, mais aussi ça peut être des théâtres, des piscines municipales, des églises. On a eu aussi l'exemple d'un club de tennis, un ancien abattoir désaffecté, une usine de pharmaceutique réhabilité. Et même en avril prochain, une célèbre marque de mode qui s'associe à un designer fera par exemple son événement dans un train des années 50. Donc vraiment, ils redoublent de créativité et d'inventivité pour trouver des lieux toujours hyper surprenants et fédérateurs, qui vraiment, tout le monde a envie d'y aller. Et surtout à Milan, ce qui est vraiment le plus connu, c'est les appartements. Ils investissent de très beaux appartements entièrement réinvestis pour... poser des nouvelles collections, des mises en scène avec un goût toujours très singulier, souvent assez faste, grandiloquent, presque cinématographique. Bien sûr, les meilleurs dans cet exercice, c'est les dits morais, les architectes d'intérieur et designers, qui eux sont vraiment les dieux de ce domaine. Donc, ces lieux qui sont à la fois, qui peuvent être majestueux, mais aussi populaires, quand je pense par exemple à la piscine municipale, ou méconnus, des petits trésors cachés dans les villes, ont fait la renommée et vraiment la singularité de Milan et de sa Design Week. Parce que c'est une manière de rendre le design plus accessible, je trouve, plus joyeux, plus inspirant. C'est ouvert à tous et à tout le monde. Ça permet de fédérer les foules parce que ça attire beaucoup de monde. Bien sûr, si on propose un lieu extraordinaire à découvrir avec une scénographie incroyable, ça va brasser les publics, ce que je trouve assez intéressant. Et ça, ce n'est pas que pour les pros. Mais surtout, ça apporte beaucoup aux marques, aux éditeurs, aux designers. Ça apporte de la visibilité car les images sont hyper relayées sur les réseaux sociaux. C'est aussi une manière de montrer. justement leur créativité, leur audace, leur ADN. Il y a vraiment de l'enjeu pour une marque, pour un designer ou pour un architecte d'intérieur, à investir un lieu comme ça, un peu en dehors de sa zone de confort. Alors bien sûr, il faut qu'il y ait du sens, il faut qu'il y ait un lien avec la marque ou le designer pour que l'opération fonctionne, que ce ne soit pas juste un bon coup de com'. Et moi, je trouve qu'en France, on essaie justement de retrouver cette énergie, enfin de trouver cette énergie, en copiant un peu le modèle milanais, mais pas de façon péjorative, mais d'en s'en inspirer. Et on a tout à y gagner, parce que ça rend le secteur. plus dynamique, plus inspirant, plus ouvert. Ça ouvre, comme je disais tout à l'heure, à de nouveaux publics. Et on a de quoi faire, notamment à Paris, qui regorge quand même de lieux extraordinaires.

  • Speaker #1

    Oui, mais il serait temps, c'est bien.

  • Speaker #0

    Alors là, tu nous parles de lieux plutôt événementiels que tu as reliés à la Design Week. Mais est-ce qu'il y a des lieux ou des galeries qu'on peut aussi aller découvrir comme ça toute l'année ?

  • Speaker #2

    Oui, là, je vous ai parlé d'événements ou d'expositions éphémères qui sont plutôt reliées à des événements professionnels. Mais toute l'année, vous pouvez aussi aller voir et visiter certains lieux, comme par exemple à Paris. Allez admirer la sélection hyper pointue de mobilier 20e à la Senors Gallery. Alors, la Senors Gallery, c'est une grande galerie qui est ouverte il n'y a pas très longtemps. C'est près du Père Lachaise, dans le 20e arrondissement. Ce n'est pas très facile à trouver, mais c'est surtout un lieu extraordinaire, spectaculaire. C'était une ancienne fabrique de jouets, faite par Gustave Eiffel, qui a été réinvestie. S-C-E-N-E-R-S Galerie à l'anglaise ça a été réinvesti par des jeunes galeristes créatifs qui ont déjà réinvesti ce lieu de façon très très belle et ils présentent du mobilier 20ème des grandes signatures mais pas que, ils confrontent les époques dans des scénographies très très minimalistes mais vraiment c'est très beau comme endroit ça ne peut pas vous laisser indifférent Voilà, sinon dans un tout autre registre, il y a l'appartement-galerie de la jeune Alexandra Barcia, qui a une société qui s'appelle House of Barcia, c'est près du Palais Royal. Alors là, c'est un immense appartement parisien, très typique haussmanien, où elle met en scène tous les objets et les meubles vintage qu'elle chine. Elle donne justement une très grande importance à la scénographie, afin de plonger vraiment ses visiteurs et ses acheteurs dans un autre espace-temps. Vous pouvez aller voir un petit aperçu sur son site internet, parce qu'elle vend en ligne, mais surtout je vous conseille d'y aller. parce que c'est une proposition super intéressante. Un peu dans le même style aussi, on a dans le 9e arrondissement, l'appartement-galerie de Sandi Roy, qui propose dans un cadre très intime, c'est vraiment un très joli appartement, dans lequel elle a aménagé de la salle de bain à la cuisine, des petites scénographies comme ça, très jolies, avec des objets chinés effectivement aussi. Et tous les objets sont à vendre, donc c'est une façon de se projeter de façon plutôt inspirationnelle. En dehors de la capitale, il y a aussi de très belles initiatives. Je vous en donne quelques-unes comme ça, mais tout au long de l'année, il y a quand même des choses qui se passent très belles. Par exemple, chaque été, l'architecte Isabelle Castagné ouvre au public sa maison de famille à Saint-Tropez, qui est située sur la célèbre place d'Élisse, et elle y présente le travail d'artiste et d'artisan, dont elle admire le travail, mais toutes les œuvres sont installées dans la maison, du jardin aux chambres. Et là aussi, il y a un côté très intimiste, puis c'est la parfaite occasion de se projeter un peu dans son univers, mais aussi de voir des pièces de design et des pièces d'artisanat. vraiment dans un contexte domestique à vivre. Donc c'est pareil, tout ça c'est une question d'immersion et je pense qu'on a plus facile pour se projeter. Alors après dans un autre contexte à Marseille, pas très loin là, si on va aller vraiment vers l'extérieur, on peut parler aussi de la friche de l'escalette. C'est un parc de sculpture et d'architecture qui se trouve sur une colline face à la mer. C'est des vestiges des ruines d'une ancienne usine à plomb qui ont été réhabilitées pour des expositions d'art, de design mais aussi d'architecture, de micro-architecture. Donc là aussi, c'est une façon de découvrir des choses de façon complètement différente. Enfin, si je m'éloigne un peu du modèle de la Néo-Galerie, pour vous parler de lieux qui montrent très bien cette façon immersive de vivre et de comprendre le design, je voulais parler d'un lieu que j'ai eu la chance de visiter il y a peu de temps, qui s'appelle l'Hôtel Solvay à Bruxelles. C'est une œuvre majeure de Victor Horta. On connaît la maison Victor Horta à Bruxelles, mais là, c'est vraiment son œuvre la plus totalitaire. C'est une maison familiale entièrement à nouveau qui a été construite entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Donc il y est allé surtout des balustrades aux interrupteurs en passant par le mobilier et les poignées de porte. Il a mis neuf ans à construire cette maison avec un budget illimité, ce qui aide vraiment à aller au bout des choses. Donc cette maison, elle témoigne aussi du progrès technique de l'époque. Par exemple, c'est une des premières maisons à Bruxelles à avoir eu l'eau chaude. Et fin janvier, la galerie Maison Parisienne a eu l'opportunité incroyable d'y présenter les œuvres de ces artistes. qui ont tous un rapport avec l'artisanat très fort ou un savoir-faire singulier. Donc vraiment l'idée c'était d'admirer la confrontation du design contemporain avec cette prouesse à renouveau, pour encore une fois mieux s'identifier, mieux se projeter. C'était vraiment très beau. Et bien sûr cette maison elle se visite toute l'année, mais sur rendez-vous en petits groupes. C'est vraiment un peu des visites très particulières, mais qui ne se font pas avec... C'est un musée, on prend son billet et on fait la queue. Tout à fait dans le même registre, qui est plus connu à la Villa Ossie-Cavroix, à 20 minutes de Lille, qui est un monument emblématique de l'architecte Robert Maestivé.

  • Speaker #0

    Ça, on connaît Laetitia, Obili.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, c'est Lille, c'est mon pays.

  • Speaker #2

    C'est une œuvre d'art total, là aussi, qui est commandée par un industriel de Roubaix au début des années 30. Donc, il y a du design, du mobilier. Aux perspectives de la maison, l'architecte a vraiment pensé tout dans les moindres détails. Il y a une diversité d'ambiances, toutes plus immersives les unes que les autres, ce qui permet de vraiment... comprendre la proposition artistique de l'architecte et designer. Pour revenir au début de ma chronique, ces propositions très immersives, au-delà d'être plaisantes, originales, de fédérer les foules et de faire des photos sur le public après, c'est une manière pour les marques, pour les éditeurs, les designers, les créatifs d'aller plus loin, de marquer vraiment une empreinte de leur créativité et d'écrire leur histoire autrement, je dirais. Moi, je trouve qu'on est sur une bonne lancée et surtout, j'aime bien l'idée que ça fédère aussi bien les professionnels que les curieux, que les avertis, que les jeunes. Voilà, je trouve qu'on a une belle dynamique quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est canon.

  • Speaker #1

    Oui, super bien, ça donne envie, mais moi, je n'ai pas retenu tous les mots. Il faudra que tu nous donnes les noms.

  • Speaker #2

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Ah oui, ou moi, je pourrais nous donner des noms. Des noms de lieux, tu veux dire ? Oui. des mots que tu ne connaissais pas ben non,

  • Speaker #1

    non, tu vois je ne suis pas assez calée en la question voilà,

  • Speaker #0

    c'est fini ça y est, tu peux aller te recoucher allez, un bonnet, merci, au revoir merci Marie Billy prouve-nous que tu as du vocabulaire j'ai du vocabulaire ? c'est moi qui ne connaisse pas le dropping ? non, j'ai oublié le terme le drenching drenching Donc moi,

  • Speaker #1

    je commence.

Description

Tous les 2 mois, LE CLUB se rassemble pour vous parler déco, design, tendances, conseils pratiques et même transition écologique.

Chaque journaliste son thème et sa chronique !

DANS CET EXTRAIT Marie Farman, journaliste spécialisée en design, analysera comment le monde du design inspire et suprend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries classiques.

Dans les autres épisodes :

  • Billie Blanket, journaliste et influenceuse, nous décryptera la grande tendance du drenching pour repeindre ses murs (rassurez-vous moi non plus je ne connaissais pas !)

  • Violaine Belle-Croix, rédactrice en chef de MARIE CLAIRE ENFANTS et citoyenne engagée via son média WITE sur Instagram, fera un petit pas de côté au monde de la déco et nous expliquera comment rendre un peu plus écolo sa vie digitale...

Un mix&match comme on les aime pour une discussion dans la joie et la bonne humeur !
Merci au French Design by Via de nous avoir accueillies au coeur de son expo SPEED DATING LOVE STORIES que vous pouvez découvrir jusqu'au 25 avril

Et merci à Tikamoon, fidèle partenaire de cette émission.


Si ce podcast vous plait n'hésitez pas 

> à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes

> à mettre un commentaire ou 5 étoiles (sous la liste des épisodes, rubrique "Laissez un avis")

> à suivre @decodeur__ sur Instagram et à partager l'épisode en Story par exemple 

> à découvrir plus de 150 épisodes déjà en ligne et les différents formats de l'émission

> à parler de DECODEUR autour de vous, tout simplement...!

Merci beaucoup 👍   


Hortense Leluc, journaliste déco et fondatrice de DECODEUR  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si vous écoutez régulièrement Le Club, vous savez sûrement que Tikamoun soutient cette émission depuis plus de trois ans et j'en suis ravie car c'est une très belle marque dans l'univers du mobilier. Belle dans le sens que leurs meubles en bois massif sont beaux, dans un style à la fois contemporain et intemporel, mais aussi belle dans ses valeurs, son engagement et sa durabilité. Leur bois est sourcé, labellisé, travaillé par des artisans, monté par des ébénistes en assemblage traditionnel. sans colle, sans vis, et ils sont solides, voire même réparables et recyclables, bien sûr. Et alors, je voulais vous parler d'une grande actu. Ils viennent de créer toute une collection avec l'Opéra National de Paris. Ce qu'ils ont en commun, c'est le goût de la qualité, du raffinement et de l'exigence. L'idée que les gestes quotidiens et techniques, parfaitement maîtrisés d'un ébéniste, pourraient être comparables au travail sans relâche des danseurs qui répètent avec passion leurs pas. Je trouve que cette comparaison est très belle et complètement inédite. C'est la designer Charlotte Juillard qui a imaginé cette collection capsule que je vous invite à découvrir. Bienvenue dans Le Club, une émission de Décodeur. podcast qui parle de celles et ceux qui font la déco aujourd'hui. Je m'appelle Hortense Leluc et dans le club, je suis accompagnée de trois chroniqueuses, Marie Farman, Violaine Belcrois et Billy Blanquette, des expertes de la déco, du design ou du lifestyle, pour parler de tout ça justement. Portraits, événements, idées déco, nouveautés, écologie, projets divers et variés. L'idée, c'est de partager nos repérages et nos bons plans dans la joie et la bonne humeur. Allez, bienvenue au club ! Bonjour à tous, bonjour les filles, bonjour Martin. Alors aujourd'hui, on enregistre dans le French Design Gallery. Alors le French Design by VIA, je vous explique, c'est une vitrine permanente du design français. C'est une plateforme de rencontres, de tendances et d'expositions. Alors il y a 15 ans, ils ont lancé le Speed Dating Object. C'est un grand rendez-vous annuel, à chaque fois dans un lieu prestigieux, pour permettre aux fabricants ou aux éditeurs de rencontrer des designers. Alors... Les premiers sont toujours en quête d'idées innovantes pour renouveler leur collection. Ils maîtrisent le savoir-faire, la fabrication. Et les secondes, les designers, sont souvent ces visionnaires qui transforment une idée en création. Et c'est comme ça que depuis dix ans, le French Design a permis de se faire se rencontrer des tas de personnes de cette filière et de créer des alchimies. D'où le nom de cette expo au cœur de laquelle nous sommes installés aujourd'hui. Speed Dating, tu bois mes paroles.

  • Speaker #1

    Mais oui, j'écoute, mais je ne connaissais pas, je sens ça vachement bien.

  • Speaker #0

    Speed Dating Love Stories, qui représente 10 ans de création contemporaine sur une scénographie de Maison Sarah Lavoine. On est donc au Via, au 120 avenue Le Drurolin, et c'est une exposition qui a lieu jusqu'au 25 avril, je crois. Voilà, je vous ai tout dit. C'était juste pour donner un petit peu le contexte.

  • Speaker #1

    C'est un bel endroit, il faut venir voir, c'est très joli.

  • Speaker #0

    Ouais, l'exposition.

  • Speaker #1

    La belle chose.

  • Speaker #0

    Alors de quoi on va parler aujourd'hui ? On commencera avec toi, Violaine Belcroix, rédac' chef de Marie-Claire Enfant et cofondatrice de WIT Media. Tu vas faire un petit pas de côté sur la déco, mais qui va nous être bien utile parce que tu vas nous expliquer comment rendre un peu plus écolo notre vie digitale. Voilà. Marie Farman, toi tu es journaliste spécialisée en design, t'écris pour les plus grands titres de presse. Tu vas nous raconter comment le design inspire et surprend. prend en investissant des lieux extraordinaires ou atypiques, loin des galeries ou des boutiques classiques.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et on terminera avec toi, Billy Blanquette. Billy Blanquette, tu es journaliste déco, très influente sur Instagram, et tu vas nous parler du drenching et du double drenching.

  • Speaker #1

    Je suis sûre que vous ne savez pas ce que c'est.

  • Speaker #0

    Une tendance qui consiste...

  • Speaker #1

    Ah non, tu ne vas pas spoiler ?

  • Speaker #0

    Ah bah si, parce que comme ça, les auditeurs qui auront envie de partir un peu trop vite, ils vont s'accrocher à ta chronique. C'est une tendance qui consiste à peindre une pièce d'une seule couleur.

  • Speaker #1

    Ou de deux.

  • Speaker #0

    Ou de deux. Bon bah tu vas nous expliquer, parce que je ne connaissais pas le terme. Marie, alors Marie, bon courage. Marie, tu es toute malade. Donc merci d'être là avec nous.

  • Speaker #2

    Merci, je m'excuse d'avance pour ma potentielle inactrice. une efficacité.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, t'inquiète pas. Vivez ? Ouais, on t'écoute.

  • Speaker #2

    Alors, au début du mois de janvier avait lieu à Paris le salon Maison et Objets, que j'imagine vous avez toutes vues. Et depuis quelques années, il y a plein d'événements qui se grèvent en ville, comme par exemple Paris Déco Off, qui était en janvier dédié au tissu, mais aussi Maison Objets in the City dans la capitale. Donc plein d'événements un peu off comme ça. Et depuis quelques temps, on peut remarquer que les marques, les éditeurs, les créatifs redoublent d'inventivité pour proposer des expositions qui soient plus inspirantes, surprenantes, singulières. et notamment en investissant des lieux soit un peu atypiques, soit extraordinaires, qui ne sont plus forcément des boutiques ou des showrooms classiques. Donc plus largement et même en dehors de ces rendez-vous pros. Moi, je trouve que le modèle de la galerie design et des expositions qui lui sont dédiées est aujourd'hui assez redéfini pour proposer plutôt des expériences, des immersions et des scénographies impactantes.

  • Speaker #0

    Et tu as des exemples à nous donner, par exemple sur la dernière Design Week ?

  • Speaker #2

    Si on prend la dernière Design Week, par exemple, si je vous donne quelques petits exemples que moi j'ai vus, que j'ai aimés, vous pouvez aller découvrir le mobilier en rotin d'Atelier Vim dans un atelier historique du peintre Édouard McEvoy, je pense, ça se dit comme ça, dans le 6e arrondissement. Donc là, c'était une façon de découvrir la nouvelle collection, mais dans un lieu vraiment exceptionnel et très peu ouvert au public.

  • Speaker #1

    J'ai pas reçu le mail.

  • Speaker #2

    On pouvait aussi aller voir les luminaires signées du jeune designer Edgar Jaillet pour la maison de Lille Ausha de Chantilly. Du mobilier haut de gamme fait par des architectes d'intérieur dans les extraordinaires locaux remplis de boiseries anciennes de Féo Boiserie. On peut aller aussi et aller aussi admirer, et je crois que vous êtes tous allés voir, la spectaculaire scénographie des tissus Pierre Fray. Mise en scène à l'hôtel de Guise, qui est un hôtel particulier à l'abandon dans le 7e arrondissement. Et je crois que vous avez tout allé. Oui, on est allé.

  • Speaker #1

    Mise en scène par Elisabeth Leriche.

  • Speaker #2

    Le but, c'est vraiment de proposer au public une immersion scénographique dans des lieux qui soient soit confidentiels, soit extraordinaires, pour mieux se projeter, s'inspirer et puis même un peu rêver. Parce que c'est vrai que si on prend l'exemple de Pierre Frey, il y avait quelque chose de très fantasmagorique là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un moyen de bien mettre en scène et de montrer, justement, plutôt que de montrer des liasses de tissu.

  • Speaker #0

    Pourquoi le produit différent ? Je ne sais pas, Marie, pourquoi tu crois qu'elle vient d'où cette tendance ?

  • Speaker #2

    Alors, cette tendance d'investir des lieux comme ça qui soient très incarnés ou alors des petits écrins ou des lieux carrément spectaculaires, c'est vraiment très largement inspiré de tout ce qui se fait à Milan déjà depuis de nombreuses années. Donc, lors du salon du meuble de Milan et de la Design Week milanaise qui a lieu chaque année au mois d'avril, qui est vraiment la grande messe du design qui réunit tout un public international, les marques et les designers investissent par exemple souvent des palais historiques, mais aussi ça peut être des théâtres, des piscines municipales, des églises. On a eu aussi l'exemple d'un club de tennis, un ancien abattoir désaffecté, une usine de pharmaceutique réhabilité. Et même en avril prochain, une célèbre marque de mode qui s'associe à un designer fera par exemple son événement dans un train des années 50. Donc vraiment, ils redoublent de créativité et d'inventivité pour trouver des lieux toujours hyper surprenants et fédérateurs, qui vraiment, tout le monde a envie d'y aller. Et surtout à Milan, ce qui est vraiment le plus connu, c'est les appartements. Ils investissent de très beaux appartements entièrement réinvestis pour... poser des nouvelles collections, des mises en scène avec un goût toujours très singulier, souvent assez faste, grandiloquent, presque cinématographique. Bien sûr, les meilleurs dans cet exercice, c'est les dits morais, les architectes d'intérieur et designers, qui eux sont vraiment les dieux de ce domaine. Donc, ces lieux qui sont à la fois, qui peuvent être majestueux, mais aussi populaires, quand je pense par exemple à la piscine municipale, ou méconnus, des petits trésors cachés dans les villes, ont fait la renommée et vraiment la singularité de Milan et de sa Design Week. Parce que c'est une manière de rendre le design plus accessible, je trouve, plus joyeux, plus inspirant. C'est ouvert à tous et à tout le monde. Ça permet de fédérer les foules parce que ça attire beaucoup de monde. Bien sûr, si on propose un lieu extraordinaire à découvrir avec une scénographie incroyable, ça va brasser les publics, ce que je trouve assez intéressant. Et ça, ce n'est pas que pour les pros. Mais surtout, ça apporte beaucoup aux marques, aux éditeurs, aux designers. Ça apporte de la visibilité car les images sont hyper relayées sur les réseaux sociaux. C'est aussi une manière de montrer. justement leur créativité, leur audace, leur ADN. Il y a vraiment de l'enjeu pour une marque, pour un designer ou pour un architecte d'intérieur, à investir un lieu comme ça, un peu en dehors de sa zone de confort. Alors bien sûr, il faut qu'il y ait du sens, il faut qu'il y ait un lien avec la marque ou le designer pour que l'opération fonctionne, que ce ne soit pas juste un bon coup de com'. Et moi, je trouve qu'en France, on essaie justement de retrouver cette énergie, enfin de trouver cette énergie, en copiant un peu le modèle milanais, mais pas de façon péjorative, mais d'en s'en inspirer. Et on a tout à y gagner, parce que ça rend le secteur. plus dynamique, plus inspirant, plus ouvert. Ça ouvre, comme je disais tout à l'heure, à de nouveaux publics. Et on a de quoi faire, notamment à Paris, qui regorge quand même de lieux extraordinaires.

  • Speaker #1

    Oui, mais il serait temps, c'est bien.

  • Speaker #0

    Alors là, tu nous parles de lieux plutôt événementiels que tu as reliés à la Design Week. Mais est-ce qu'il y a des lieux ou des galeries qu'on peut aussi aller découvrir comme ça toute l'année ?

  • Speaker #2

    Oui, là, je vous ai parlé d'événements ou d'expositions éphémères qui sont plutôt reliées à des événements professionnels. Mais toute l'année, vous pouvez aussi aller voir et visiter certains lieux, comme par exemple à Paris. Allez admirer la sélection hyper pointue de mobilier 20e à la Senors Gallery. Alors, la Senors Gallery, c'est une grande galerie qui est ouverte il n'y a pas très longtemps. C'est près du Père Lachaise, dans le 20e arrondissement. Ce n'est pas très facile à trouver, mais c'est surtout un lieu extraordinaire, spectaculaire. C'était une ancienne fabrique de jouets, faite par Gustave Eiffel, qui a été réinvestie. S-C-E-N-E-R-S Galerie à l'anglaise ça a été réinvesti par des jeunes galeristes créatifs qui ont déjà réinvesti ce lieu de façon très très belle et ils présentent du mobilier 20ème des grandes signatures mais pas que, ils confrontent les époques dans des scénographies très très minimalistes mais vraiment c'est très beau comme endroit ça ne peut pas vous laisser indifférent Voilà, sinon dans un tout autre registre, il y a l'appartement-galerie de la jeune Alexandra Barcia, qui a une société qui s'appelle House of Barcia, c'est près du Palais Royal. Alors là, c'est un immense appartement parisien, très typique haussmanien, où elle met en scène tous les objets et les meubles vintage qu'elle chine. Elle donne justement une très grande importance à la scénographie, afin de plonger vraiment ses visiteurs et ses acheteurs dans un autre espace-temps. Vous pouvez aller voir un petit aperçu sur son site internet, parce qu'elle vend en ligne, mais surtout je vous conseille d'y aller. parce que c'est une proposition super intéressante. Un peu dans le même style aussi, on a dans le 9e arrondissement, l'appartement-galerie de Sandi Roy, qui propose dans un cadre très intime, c'est vraiment un très joli appartement, dans lequel elle a aménagé de la salle de bain à la cuisine, des petites scénographies comme ça, très jolies, avec des objets chinés effectivement aussi. Et tous les objets sont à vendre, donc c'est une façon de se projeter de façon plutôt inspirationnelle. En dehors de la capitale, il y a aussi de très belles initiatives. Je vous en donne quelques-unes comme ça, mais tout au long de l'année, il y a quand même des choses qui se passent très belles. Par exemple, chaque été, l'architecte Isabelle Castagné ouvre au public sa maison de famille à Saint-Tropez, qui est située sur la célèbre place d'Élisse, et elle y présente le travail d'artiste et d'artisan, dont elle admire le travail, mais toutes les œuvres sont installées dans la maison, du jardin aux chambres. Et là aussi, il y a un côté très intimiste, puis c'est la parfaite occasion de se projeter un peu dans son univers, mais aussi de voir des pièces de design et des pièces d'artisanat. vraiment dans un contexte domestique à vivre. Donc c'est pareil, tout ça c'est une question d'immersion et je pense qu'on a plus facile pour se projeter. Alors après dans un autre contexte à Marseille, pas très loin là, si on va aller vraiment vers l'extérieur, on peut parler aussi de la friche de l'escalette. C'est un parc de sculpture et d'architecture qui se trouve sur une colline face à la mer. C'est des vestiges des ruines d'une ancienne usine à plomb qui ont été réhabilitées pour des expositions d'art, de design mais aussi d'architecture, de micro-architecture. Donc là aussi, c'est une façon de découvrir des choses de façon complètement différente. Enfin, si je m'éloigne un peu du modèle de la Néo-Galerie, pour vous parler de lieux qui montrent très bien cette façon immersive de vivre et de comprendre le design, je voulais parler d'un lieu que j'ai eu la chance de visiter il y a peu de temps, qui s'appelle l'Hôtel Solvay à Bruxelles. C'est une œuvre majeure de Victor Horta. On connaît la maison Victor Horta à Bruxelles, mais là, c'est vraiment son œuvre la plus totalitaire. C'est une maison familiale entièrement à nouveau qui a été construite entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Donc il y est allé surtout des balustrades aux interrupteurs en passant par le mobilier et les poignées de porte. Il a mis neuf ans à construire cette maison avec un budget illimité, ce qui aide vraiment à aller au bout des choses. Donc cette maison, elle témoigne aussi du progrès technique de l'époque. Par exemple, c'est une des premières maisons à Bruxelles à avoir eu l'eau chaude. Et fin janvier, la galerie Maison Parisienne a eu l'opportunité incroyable d'y présenter les œuvres de ces artistes. qui ont tous un rapport avec l'artisanat très fort ou un savoir-faire singulier. Donc vraiment l'idée c'était d'admirer la confrontation du design contemporain avec cette prouesse à renouveau, pour encore une fois mieux s'identifier, mieux se projeter. C'était vraiment très beau. Et bien sûr cette maison elle se visite toute l'année, mais sur rendez-vous en petits groupes. C'est vraiment un peu des visites très particulières, mais qui ne se font pas avec... C'est un musée, on prend son billet et on fait la queue. Tout à fait dans le même registre, qui est plus connu à la Villa Ossie-Cavroix, à 20 minutes de Lille, qui est un monument emblématique de l'architecte Robert Maestivé.

  • Speaker #0

    Ça, on connaît Laetitia, Obili.

  • Speaker #1

    Oui, c'est beau, c'est Lille, c'est mon pays.

  • Speaker #2

    C'est une œuvre d'art total, là aussi, qui est commandée par un industriel de Roubaix au début des années 30. Donc, il y a du design, du mobilier. Aux perspectives de la maison, l'architecte a vraiment pensé tout dans les moindres détails. Il y a une diversité d'ambiances, toutes plus immersives les unes que les autres, ce qui permet de vraiment... comprendre la proposition artistique de l'architecte et designer. Pour revenir au début de ma chronique, ces propositions très immersives, au-delà d'être plaisantes, originales, de fédérer les foules et de faire des photos sur le public après, c'est une manière pour les marques, pour les éditeurs, les designers, les créatifs d'aller plus loin, de marquer vraiment une empreinte de leur créativité et d'écrire leur histoire autrement, je dirais. Moi, je trouve qu'on est sur une bonne lancée et surtout, j'aime bien l'idée que ça fédère aussi bien les professionnels que les curieux, que les avertis, que les jeunes. Voilà, je trouve qu'on a une belle dynamique quand même.

  • Speaker #0

    Oui, c'est canon.

  • Speaker #1

    Oui, super bien, ça donne envie, mais moi, je n'ai pas retenu tous les mots. Il faudra que tu nous donnes les noms.

  • Speaker #2

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Ah oui, ou moi, je pourrais nous donner des noms. Des noms de lieux, tu veux dire ? Oui. des mots que tu ne connaissais pas ben non,

  • Speaker #1

    non, tu vois je ne suis pas assez calée en la question voilà,

  • Speaker #0

    c'est fini ça y est, tu peux aller te recoucher allez, un bonnet, merci, au revoir merci Marie Billy prouve-nous que tu as du vocabulaire j'ai du vocabulaire ? c'est moi qui ne connaisse pas le dropping ? non, j'ai oublié le terme le drenching drenching Donc moi,

  • Speaker #1

    je commence.

Share

Embed

You may also like