- Speaker #0
Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Décroche ton téléphone. Avec Alexis Goulard, William Palandre et moi-même, Romain Cécillon, on a créé ce format pour partager nos réflexions business, celles qui occupent souvent nos conversations, pour te permettre à toi, entrepreneur ambitieux, d'aller toujours plus loin dans la vente. Bonne écoute ! Bonjour Alexis, je suis trop content d'être avec toi aujourd'hui. L'objectif c'est d'engager une petite discussion pour... concrètement savoir un peu quelle est ta pensée entrepreneuriale du moment et peut-être donner un maximum d'exemples à ceux qui vont nous écouter aujourd'hui. Donc pour débuter, peut-être que tu peux te présenter un tout petit peu et me dire ce que tu fais.
- Speaker #1
Avec plaisir, déjà merci pour l'invitation. Pour me présenter de manière succincte, donc Alexis Golar, je suis cofondateur de Convertix, une agence spécialisée en publicité en ligne. On fait tout ce qui est Google Ads, Meta Ads. L'idée, c'est d'aider nos clients à justement faire... plus de business, développer leur activité, faire plus de ventes pour leur permettre d'être plus rentables. Donc on a vraiment une vision très héroïste de notre métier. Et dans le passé, j'ai pu naviguer dans plusieurs sphères de métier, en passant par le digital de manière plus globale, on en parlera sûrement après, les sites web, le community management, j'ai même été paysagiste à un moment, donc voilà, on va faire un retour d'expérience sur tout ça si tu le souhaites.
- Speaker #0
Totalement, c'est le but et Et pour débuter un petit peu et rentrer dans le vif du sujet, donc nous, on se connaît bien finalement. Et je sais que toi, il y a un point qui te tient vraiment à cœur, c'est le côté optimisation dans ton activité. Donc, est-ce que tu peux m'en dire un petit peu plus sur ta manière de voir l'optimisation dans l'entrepreneuriat et comment on peut finalement aider d'autres personnes à optimiser leur activité ?
- Speaker #1
Oui, avec plaisir. Déjà, moi, dans un premier temps, ce que j'aime bien dans l'entrepreneuriat, dans le business de manière générale, c'est le résultat que tu vas avoir à la fin de tout ce que tu entreprends. Donc... Le résultat, l'idée, l'objectif d'avoir du résultat, ce qui m'intéresse le plus, c'est de savoir comment je vais faire pour l'atteindre le plus rapidement possible en y passant le moins de temps. L'approche Pareto, en soi, c'est 20% de tes actions qui vont donner 80% des résultats. L'élément principal que je trouve fondamental et que tout entrepreneur devrait intégrer et devrait avoir dans son quotidien, c'est la partie planification-organisation. Souvent, moi, je monte mon agenda avec toutes mes cases et mes limites réelles, heure par heure. Il y a des gens, en fait, ça les rend dingues. Ils se disent, mais comment tu fais ? Moi, ça me fait peur, un agenda comme ça, ça me stresse. Et en fait, ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que moi, quand je vois cet agenda-là, ce n'est pas du stress ou de la peur que je ressens, c'est de la plénitude. Je suis rassuré. Je sais, en fait, que ma journée, elle est organisée. Je sais qu'à telle heure, je dois faire ça. et je sais que je n'ai pas la charge mentale d'avoir cette pensée. qui va me dire, OK, il ne faut pas que j'oublie de faire ça, il faut que je fasse ça, il faut que je rentre ce dossier, il faut que je fasse ça auprès de tel client, il faut que j'appelle telle personne. En fait, j'ai de la sérénitude au quotidien et ça me permet vraiment d'abattre un nombre de tâches assez conséquente, ce qui fait que du coup, je suis plus efficace et que j'arrive beaucoup plus vite aux résultats que j'attends. Et finalement, c'est comme ça que j'arrive à faire performer mon business. Pour moi, tout entrepreneur devrait bien s'organiser, avoir un agenda millimétré, un gestionnaire. tâches, avoir les bons outils aussi, les outils qui fonctionnent, qui leur permettent d'être plus efficaces au quotidien.
- Speaker #0
Et par rapport à ça, donc on a un peu travaillé ensemble et j'ai bien vu ton agenda, moi typiquement, de mon côté, j'utilise Google Agenda aujourd'hui et j'ai un peu mes tâches effectivement millimétrées, mais ça m'arrive souvent de commencer à avoir un décalage au fur et à mesure de la journée. Toi, est-ce que t'arrives vraiment à tenir ton agenda à la lettre ou ça t'arrive parfois de décaler, de te tromper sur certaines durées ? Et comment tu gères ça, finalement, de ton côté ?
- Speaker #1
C'est sûr qu'il arrive des fois qu'on ne peut pas respecter à l'heure près, à la minute près, ton agenda. Et il ne faut pas se culpabiliser de ça. Ce qui est le plus important, c'est qu'il ne faut pas se sentir coupable de se dire « je n'ai pas respecté mon agenda » . Non, ce n'est pas grave. Tu vas prendre plus de temps pour la tâche qui t'a pris plus de temps, qui est plus engageante. C'est pour ça que moi, j'aime bien aussi, quand je planifie mon agenda, faire les tâches les plus importantes et les plus urgentes dès la première heure de la journée. Comme ça, je sais, c'est un peu l'état d'esprit Miracle Morning pour ceux qui ont lu le bouquin. L'idée, c'est de se dire, si tu commences ta journée en faisant les choses les plus importantes et les plus urgentes, tu peux considérer que ta journée est réussie et du coup, tu peux aborder le reste de ta journée de manière beaucoup plus sereine. C'est pour ça que du coup, gardez en tête qu'il faut que votre tâche la plus importante, la plus urgente soit faite dès la première heure de la journée. Et à partir du moment où cette tâche est faite, c'est là où vous pouvez être un peu plus conciliant sur votre agenda et bien entendu. parfois on peut respecter à l'heure près. Moi, je me permets de décaler les tâches, mais l'idée, c'est toujours les avoir en tête. OK, cette tâche-là, je ne vais pas la faire 15 heures, je vais la faire à 17 heures. c'est pas grave, mais ce qu'il faut c'est avoir en tête qu'il faut la faire au final quitte à la décaler à demain, et toujours avoir cette notion de priorisation. C'est sûr qu'une tâche qui est très importante, je vais avoir tendance à ne pas trop la décaler, ou même faire passer d'autres tâches après elle, ou d'autres événements après cet achat, ou même à décaler des rendez-vous parfois. Mais les tâches moins importantes, tu peux te permettre de les décaler, il n'y a pas de souci. Ce qu'il faut, c'est ne pas se sentir coupable, et garder en tête ses objectifs et le résultat qu'on veut avoir avec son business.
- Speaker #0
Et par rapport à ça, le fait de ne pas se sentir coupable, quels sont selon toi les p... points les plus importants dans ton agenda ? Est-ce que c'est plutôt le côté prospection ? Est-ce que c'est plutôt le côté production ? On en a déjà discuté, la prospection, c'est à mon sens qu'il y a de plus important, mais c'est aussi la tâche qu'on procrastine le plus. Donc, comment tu gères tes blocs de temps, finalement,
- Speaker #1
en ce sens ? Alors, c'est sûr que moi, j'ai l'avantage d'avoir un associé sur qui je peux compter également sur certaines tâches. Et au départ, en fait, quand on s'est associé, on s'était dit, ok, moi, je m'occuperais un peu plus de la partie opérationnel suivi des clients, donc avec tout ce qui va avec l'organisation, l'optimisation de nos process, faire en sorte que quand on arrive et qu'on doit gérer un client, ça soit clair qu'on ait des étapes précises et efficaces pour le faire. Et là où mon associé, que tu connais, William, est plus sur la partie commerciale et va être beaucoup plus brut de décoffrage sur le sujet. Donc déjà, c'est sûr que ça libère une charge mentale. Je suis conscient qu'en tant qu'indépendant, c'est quand même difficile de tout concilier. Et c'est là où il faut arriver à trouver un équilibre, ce qui peut être assez efficace. Moi, je sais que je suis quelqu'un qui a beaucoup plus d'énergie le matin. Et si je dois me remettre dans la peau d'un indépendant, quand j'étais freelance avant de m'associer, j'aimais bien faire les tâches commerciales le matin. Donc, je priorisais tous les rendez-vous commerciaux le matin, toutes les propages, j'envoyais tout ça le matin. Et l'après-midi, je me mettais sur la gestion parce que je savais que l'après-midi, un peu moins d'énergie et que l'énergie, il fallait que je la mette sur avoir de nouveaux clients. Parce qu'en effet, comme tu l'as si bien dit, Avoir des clients, c'est le nerf à guerre. Et faire tourner son business, ne le fait pas tourner si on n'a pas de clients. Donc ça, c'est une organisation propre à chacun. Il y en a qui vont avoir plus d'énergie l'après-midi. Et dans ce cas-là, mettez votre commercial l'après-midi. Et sinon, si vous êtes associé, l'avantage, c'est que tu peux déléguer les tâches à ton associé, te répartir le boulot et te permettre d'être un peu focalisé, focus sur un point de ton activité pour être plus efficace au quotidien.
- Speaker #0
J'aime assez bien cette question d'énergie à l'heure actuelle et notamment l'énergie dans la vente. Et moi, pour te connaître un petit peu, je sais que quand tu vends, tu es debout, tu bouges, tu es en mouvement. Et on nous dit souvent même, vous parlez fort, etc. quand vous êtes en train de vendre. Mais je trouve que c'est grâce à ça, finalement, qu'on arrive à atteindre ce côté de vente, ce côté de persuasion. Et comment tu vis ça ? Est-ce que selon toi, tout le monde est destiné à vendre, à savoir vendre ? Est-ce que tous les indépendants savent vendre aujourd'hui ? Et quelle est ta pensée par rapport à ce sujet ?
- Speaker #1
Alors pour moi, si... quelqu'un doit apprendre une seule chose dans sa vie, doit maîtriser une seule compétence, pour moi c'est bien la vente. Pas forcément qu'en tant qu'indépendant ou en tant qu'entrepreneur, mais savoir se vendre, qu'est-ce que ça va te permettre de faire dans la vie ? Déjà, si tu es salarié, ça va te permettre de faire un meilleur entretien d'embauche et de mieux te vendre tes compétences auprès d'une entreprise. Donc ça sert. Si tu es entrepreneur, ça va te permettre de trouver des clients. Pour moi, tu peux ne pas avoir de compétences particulières dans un domaine, mais savoir vendre. tu réussiras bien mieux que si tu étais expert dans ton domaine, mais que tu ne sais pas vendre. Je vais prendre l'exemple et tu pourras aussi rebondir dessus, mais je me souviens quand je me suis lancé en freelancing dans le digital, quand je prospectais sur LinkedIn, parfois je faisais des appels, je vendais des prestations que je ne savais pas faire, et tout de suite après avoir accroché et avoir conclu un deal avec un client, je tapais sur Google comment faire ci, comment lancer un site web, comment utiliser WordPress, et c'est OK, parce que le résultat est là, tu as réussi à vendre. tu vas avoir ton premier client, ton deuxième, ton troisième client les compétences ça s'apprend si t'es entrepreneur, en plus j'imagine que tous les entrepreneurs ont quand même cette soif de découverte, d'apprentissage si t'es entrepreneur t'arriveras à apprendre ta compétence mais la vente ça demande une maîtrise ça demande une pratique surtout et c'est indispensable au quotidien et au delà du travail, même pour trouver un ou une partenaire de vie la drague c'est de la vente tu mets en avant, tu vas prospecter entre guillemets d'autres personnes ... pour te mettre en avant et trouver une partenaire ou un partenaire. Tout est vente dans ce monde, il faut l'accepter. Et ceux qui méprisent ou ont de la laine de la vente, malheureusement, je ne pense pas que ce sera des personnes qui vont réussir dans l'entrepreneuriat. Ce n'est pas compatible. les faux et mes ventes pour réussir dans l'entrepreneuriat.
- Speaker #0
Et finalement, est-ce qu'on est vendeur ou est-ce qu'on devient ? Est-ce que toi, tu avais un peu des attraits, même quand tu étais plus jeune au niveau de la vente, une certaine aisance à l'oral ? Moi, je prends mon exemple et je pense que je le suis devenu au cours du temps. Avant, je n'étais pas du tout à l'aise. Ne serait-ce que prendre le téléphone pour appeler un resto quand j'étais plus jeune, c'était compliqué. Et finalement, c'est mes rencontres, c'est aussi l'école, on pourra en reparler, mais je pense que l'école, il y a une chose que ça m'a permis, c'est de rencontrer du monde, dont toi finalement. et ça m'a permis d'être de plus en plus sociable. Donc toi, comment tu te situes par rapport à ça ? Est-ce que tu as appris à vendre ou est-ce que tu l'es devenu par l'action ?
- Speaker #1
Alors moi, quand j'étais plus jeune, j'étais un peu ce timide qui faisait un peu le fou en classe et qui faisait rigoler la galerie pour avoir de l'attention et compenser un peu le manque de confiance en moi que j'avais. Et non, je ne suis pas du tout quelqu'un à la base qui est destiné à vendre. Et comme tu le dis, je l'ai appris. L'école m'a beaucoup appris. J'ai été président d'association où il fallait des fois s'adresser auprès des audiences de 30, 40, 50 personnes. Il fallait s'adresser aussi à ses membres d'association. Et je n'ai pas eu le choix d'apprendre à m'exprimer à l'oral, à me vendre et à proposer des choses. Et pour moi, c'est quelque chose qui peut s'apprendre avec de la volonté. Et c'est un ancien timide qui vous parle, pour le coup. Tout peut être appris, et surtout cette compétence-là. Et pour moi, c'est une compétence indispensable. Et tout le monde... doit l'apprendre, et surtout les entrepreneurs. Et il ne faut pas se cacher derrière les excuses du genre « Non, je ne suis pas assez comme ci, je suis timide, j'ai peur des autres. » C'est en faisant, c'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en faisant qu'on apprendra à vendre. Tu peux lire tous les livres que tu veux, tu peux en lire 100, 200, 300. Si tu ne pratiques pas, si tu ne confondes pas aux autres, si tu ne te confondes pas au regard des autres et que tu n'échanges pas avec les autres, tu ne pourras pas apprendre cette compétence. Et après, bien sûr, tu peux la perfectionner une fois que tu as les bases et que tu es à l'aise avec les autres. Tu peux la perfectionner avec des bouquins, des techniques, des méthodes. Mais ça, c'est dans un deuxième temps.
- Speaker #0
Mais je suis assez d'accord dans le sens où c'est l'action qui aussi crée ce côté vente. Si je reprends notre exemple, pour ceux qui nous écoutent un petit peu. Donc nous, on avait créé notre première boîte ensemble avant de se séparer et prendre des chemins différents, mais de toujours bien s'entendre. Et je me rappelle quand on était indépendant et qu'on faisait des calls toute la journée, on n'arrivait pas à vendre. On en avait parlé justement à William, la troisième personne. On lui avait dit, mais comment toi tu fais pour rentrer 5 000 euros de chiffre par mois et nous, on est là, on n'arrive pas à vendre. Il nous avait dit, mais vous passez combien de calls ? Faites fois 10 sur le nombre de calls. Au niveau des calls, rédigez le temps, soyez plus impactant. Il nous avait donné pas mal de conseils comme ça. Et c'est vrai qu'au fur et à mesure, c'est ça aussi qui permet d'être de plus en plus à l'aise. Donc, je croise beaucoup d'indépendants qui finalement me disent, je ne suis pas vendeur, c'est trop compliqué. Mais au bout d'un moment, est-ce qu'on fait vraiment les actions ? pour derrière.
- Speaker #1
Pour moi, si tu veux être indépendant, il faut apprendre cette compétence et si tu pars déjà défaitiste et perdant sur le fait que tu n'arrives pas à vendre, je suis désolé, arrête, arrête là ou alors, mets-toi au boulot, bouge-toi les fesses, prends ton téléphone, va voir du monde. La méthode 365 est un bon exemple, c'est l'occasion de voir du monde et déjà, commencer à affronter entre guillemets les autres pour qui ça fait peur et... Et en fait, il faut se bouger à un moment. Si tu veux devenir indépendant et vivre de ton activité, il va falloir se bouger sur cette compétence-là. Il va falloir l'apprendre, la maîtriser et la pratiquer au quotidien. Et je rebondis par rapport à ce que tu disais avec William, qui nous avait donné deux, trois conseils pour mieux vendre. Il y a aussi ce côté où la vente, ce n'est pas vomir sa valeur et partir. La vente, c'est de l'écoute, c'est de la compréhension de l'autre, c'est des questions, c'est s'intéresser. L'humain est fondamentalement égoïste. et quand quelqu'un s'intéresse à toi, te pose des questions et est curieux, forcément, ça te tient en toi, ton égo et tu as envie de t'ouvrir à cette personne. Et en fait... Le commercial, c'est aussi la relation humaine entre les gens et c'est la compréhension basique des relations humaines, c'est-à-dire parler, discuter, échanger, poser des questions, s'intéresser et finalement vivre.
- Speaker #0
Non, mais ça, ça me parle totalement. Et ce que je remarque aussi, notamment sur le côté indépendant, après, on parlera plutôt aussi de l'entrepreneuriat au sens large, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui brassent du vent aussi, mine de rien, dans la vente. On veut se sentir vivre par aller dans des soirées réseau, se montrer. Mais je connais des personnes qui sont présidents du Rotary, du BNI, du ci, du ça, et quand on leur demande de vendre leurs propres produits, ils ne le font pas spécialement. Ils vendent plus les produits des autres que leurs propres produits. Et aussi ce côté, tu parlais d'égoïsme. Vendre, ce n'est pas être égoïste, c'est juste au bout d'un moment, il faut gagner son argent, il faut vivre de son activité. Et si ce n'est pas nous qui gagnons l'argent, c'est celui d'à côté qui le gagnera. Donc c'est un petit peu aussi ce qui peut en ressortir. Il faut y aller. On est indépendant ou on est entrepreneur. Au bout d'un moment, il faut bouffer et il faut l'accepter, clairement.
- Speaker #1
Le problème, c'est qu'en France, on parle un peu avec un handicap sur ça, c'est que la vente est mal vue. On a l'impression d'arnaquer les gens. On a l'impression de faire quelque chose de mal. Et en fait, on part un peu avec un désavantage en tant que Français, je trouve, sur la partie entrepreneuriale, c'est qu'on a aussi ces fausses croyances, ces fausses idées qu'il faut arriver à casser en priorité. Pour moi, l'étape 1 de l'apprentissage du métier de commercial et l'apprentissage de la vente, c'est casser ces fausses croyances qu'on a sur la vente, sur le fait que non, on n'arnaque personne. Vente, c'est juste une discussion, c'est le repérage d'un besoin chez l'autre et la proposition d'une valeur pour combler ce besoin. Tu n'es pas en train de voler quelqu'un, tu n'es pas en train de l'arnaquer, tu es en train juste d'écouter ses besoins, comprendre ce dont il a besoin et lui proposer quelque chose pour résoudre un problème. Et là où des personnes voient dans la vente quelque chose vraiment d'horrible, de terrible, de l'arnaque, Moi, je vois ça comme quelque chose de merveilleux, où en fait, c'est de la coopération entre les individus, c'est s'entraider, c'est s'apporter des choses mutuellement. Je te propose quelque chose pour répondre à ton besoin et te trouver une solution, et toi, en échange, tu vas me payer pour ça. Et je trouve que c'est la manière la plus belle dans ce monde d'avoir des échanges avec quelqu'un d'autre et des échanges gagnant-gagnant, où personne n'est perdant et tout le monde repart avec le smile.
- Speaker #0
Et surtout, au bout d'un moment, il faut aller là où il y a de l'argent. je me... pour avoir fait mon parcours entrepreneurial aussi en ce sens-là, et toi-même pour avoir géré un petit peu ça, notamment quand tu étais auto-entrepreneur, il y a des personnes qui n'ont tout simplement pas d'argent, il faut s'adresser aussi à la bonne cible, et c'est plus complexe à aller chercher les cibles qui ont plus d'argent, qui sont prêts à dépenser, mais c'est concrètement elles qui font vivre l'activité derrière. Et là où je remarque que certains restent un peu trop dans leur passion entrepreneuriale, et veulent finalement euh développer plutôt un projet associatif plus qu'un projet, clairement, une entreprise.
- Speaker #1
Je pense que certaines personnes se complaisent en effet dans l'idée d'être entrepreneur, mais ces personnes ne veulent pas prendre les actions et les risques qu'impliquent d'être entrepreneur. À savoir, se faire rejeter quand tu as un call commercial, à savoir vendre, à savoir prendre des risques, à savoir investir. Et en fait, on a un peu ce mode en ce moment où on aime l'idée d'être entrepreneur, mais on n'aime pas... les actions que cela implique et c'est là où moi je distingue un vrai entrepreneur d'un entre guillemets faux entrepreneur c'est ce que tu es prêt à t'investir à prendre les risques et à mettre les actions qui vont faire que tu vas réussir ton activité et proposer de la valeur aux personnes à qui tu t'adresses finalement et
- Speaker #0
donc on peut faire une petite transition effectivement sur le côté investissement moi aujourd'hui je travaille avec toi sur la partie Google Ads en tout cas avec vous avec l'agence Convertix et également William ton associé et je me revois cinq ans en arrière en disant C'est complexe de mettre un billet pour payer quelque chose. Et moi, je le ressens dans mon activité. Donc, je propose aujourd'hui de la formation, notamment de la formation LinkedIn, formation IA, etc. Et on est Calliope. Les gens peuvent utiliser leur Opco pour financer certaines formations chez nous. Et à partir du moment où parfois il y a un reste à charge, ne serait-ce que de 200 euros, eh bien, ils vont nous dire, ah non, on ne prend pas la formation parce qu'on n'est pas prêt à mettre ne serait-ce que 200 euros dans une formation qui peut changer notre vie. Et avec Google Ads, j'avais un peu cette mentalité-là avant en disant, mais si je mets 500 euros dans Google Ads et que je n'ai pas de clients derrière, ça sera de l'argent perdu et on a du mal à penser à ce retour sur investissement. Donc aujourd'hui, qu'est-ce que permet Google Ads ? Et est-ce que finalement, on est obligé d'investir et prendre du risque pour être entrepreneur ?
- Speaker #1
En effet, c'est vrai que dans la vente de ce qu'on fait nous aujourd'hui, à savoir la publicité en ligne, il y a une notion forcément d'investissement parce que la publicité, ça coûte de l'argent. Et en plus de ça, Google Ads... Sur certains domaines, on prend l'exemple de la formation, ça coûte cher. On a un problème en tant qu'humain, c'est qu'on a une forte aversion à la perte et on voit toujours ce qu'on perd plutôt ce qu'on gagne. Et c'est vrai que nous, dans nos discours commerciaux chez Convertix, il faut arriver à mettre en avant le retour sur investissement et c'est vraiment un discours qu'on travaille énormément au quotidien et qu'on a vraiment avec tous nos clients, là où certaines agences vont juste acheter des clics, te faire de la visibilité, te dire non mais t'inquiète, tu seras visible. Nous, c'est vrai que dans notre approche, on est très héroïste, on met beaucoup en avant ce retour sur investissement. Et en fait, c'est normal. En tant qu'entrepreneur, en tant qu'indépendant, en tant qu'entreprise plus ou moins grande, on considère que quand on met de l'argent dans quelque chose, il faut qu'on puisse avoir un retour sur investissement. Et c'est pour ça que nous, chez Convertix, quand on vend nos services, on fait en sorte de toujours mettre en parallèle ce que les gens vont dépenser versus le potentiel qu'ils vont gagner. Et on aime bien raisonner en retour sur investissement. Moi, quand je fais mes bilans clients, et j'étais avec un client tout à l'heure, je ne leur dis jamais... combien de clics vous avez fait, voici combien de clics, voici combien d'impressions vous avez fait. Je leur demande toujours, OK, combien tu as gagné de chiffre d'affaires grâce à Google ? OK, tu as fait tant d'euros, tu as fait 5000 euros ce mois-ci. Trop bien, maintenant, moi, je fais le calcul. Nous, on a coûté tant d'euros. Le budget publicitaire, lui, a coûté tant d'euros. Toi, tu as gagné tant. Trop bien, ça veut dire que là, tu as dépensé 2000, tu as gagné 5000. Et ben voilà. le détail là, pour 1€ investi, t'en as gagné 3, 4, 5. Et en fait, nous, on essaie toujours d'avoir cette approche, et on se rend compte qu'en fait, ça débloque un truc chez les gens. Au lieu de voir juste la perte, les 2 000€ qu'ils ont perdu, moi je considère que c'est pas une perte, je parle jamais de perte dans mes discours commerciaux, je parle toujours d'investissement. Sous-entendu que derrière, tu vas récupérer quelque chose, et en fait, quand je leur illustre Google Ads de cette manière, le paradigme change, et ils se disent, mais c'est génial, mets-t'en plus ! Et c'est ce que m'a dit mon client tout à l'heure, on était à 30 euros par jour de budget publicitaire. Là, on a mis 50. Parce qu'il a vu, en fait, il a vu que ça lui faisait gagner de l'argent. Et il ne s'est pas focalisé sur la perte, mais sur le gain. Et c'est notre manière de voir la publicité aujourd'hui avec Convertix. C'est le combat qu'on se fait contre certaines agences qui, elles, sont juste là pour rendre des comptes sur les clics et, en fait, n'accompagnent pas véritablement les clients sur leur rentabilité. Ça, nous, ça nous dérange.
- Speaker #0
Non, mais je suis assez d'accord avec toi sur ce côté rentabilité et notamment pour bosser avec toi aussi. Il faut avancer par étapes. on ne met pas 10 000 euros d'un seul coup sur Google Ads ou par la pub. C'est des trackers à suivre finalement. Et moi, typiquement, j'ai commencé avec 500, puis 1 000. Et maintenant, on met 5 000 par mois avec vous. Mais c'est pour aller en chercher 15 000, 20 000. Mais aujourd'hui, quel est le montant minimum à investir sur du Google Ads pour avoir des résultats ? Est-ce qu'il y a un montant minimum ? Est-ce qu'un indépendant peut se permettre ça aujourd'hui ou pas spécialement ?
- Speaker #1
C'est la question un peu piège du coup, parce que ça va dépendre beaucoup d'éléments et de facteurs. Notamment, ça va dépendre du niveau de concurrence sur le marché qu'on veut attaquer avec Google Ads. Plus on est sur un marché avec un fort niveau de concurrence, mais avec un faible niveau de personnes intéressées, plus ça va coûter cher. Donc, il y a aussi une notion d'analyse, voir sur quel angle on va aborder le marché. Typiquement, avec le client dont je parlais tout à l'heure, c'est un architecte. et en fait on a attaqué dans un premier temps l'angle architecte, ça n'a pas marché. On a attaqué l'angle maître d'œuvre, proposer ce service de maîtrise d'ouvrage, ça n'a pas marché. Et aujourd'hui on est sur la proposition d'un service d'expertise, d'analyse de bâtiments en cas de fissures, de malfaçons. Et là ça a marché. Et en fait ça va dépendre d'énormes facteurs, ça va dépendre de quelle manière on va vouloir attaquer son marché. Mais bon, si je veux donner un chiffre et pouvoir répondre à cette question pour ceux qui nous écoutent, Je dirais que nous, si on n'a pas 1 000 euros par mois de budget publicitaire minimum à investir, ça va être très compliqué. Et c'est un peu la question qu'on pose avant chaque appel, c'est est-ce que vous êtes prêts à investir 1 000 euros ? Si là, vous êtes convaincus par mon discours, est-ce que 1 000 euros, vous les avez ? Est-ce que vous pouvez les investir sur 1, 2, 3, 4, 5, 6 mois ? Généralement, si la réponse est non, on va leur proposer peut-être du coaching ou de la formation. Mais voilà, la publicité, ça coûte cher. Et si on ne met pas assez d'argent pour lancer sa publicité, on a un peu l'effet pervers du ben en fait tu mets pas assez d'argent du coup tu fais pas assez de clics vu que tu fais pas assez de clics en fait les algorithmes n'arrivent pas à apprendre donc tu fais pas de conversion et puis vu que tu fais pas de conversion et bah le cercle vicieux s'en planche tu fais pas de conversion du coup tes clics sont de plus en plus mauvais et en fait tu rentres dans une spirale où il vaut mieux pas commencer à faire du Google Ads plutôt
- Speaker #0
que de rentrer là-dedans et bah perdre son argent finalement et c'est comme tout la publicité c'est pas ça spécialement qui va lancer une boîte concrètement au départ c'est aussi nos tripes c'est prendre l'annuaire, appeler des gars, c'est de se développer dans des réseaux. Et de plus en plus, je le remarque, j'ai accompagné une boîte dernièrement qui me disait « Nous, on compte sur le service marketing pour lancer notre produit, etc. Mais celui qui va lancer son produit, c'est le fondateur de base, c'est celui qui va y aller avec ses tripes. » Donc Google Ads, ça me semble intéressant à partir du moment où on a déjà trouvé ce qu'on appelle le product market fit, qu'on a un produit qui correspond à un marché. Est-ce que tu es d'accord avec moi en ce sens-là ? Ou ça peut être intéressant aussi de lancer Google Ads directement pour tester un marché. Comment on se situe en ce sens ?
- Speaker #1
Alors, Google Ads, comme tu l'as si bien dit, ça reste un outil. Un outil, ça reste quelque chose qui est au service de ton activité. Si tu lances du Google Ads... Sans réfléchir, sans analyse préalable, tu es sûr de perdre de l'argent. Moi, j'aime bien dire, quand je fais des interventions et que j'explique le métier de média buyer, finalement, de personne qui gère des comptes publicitaires, moi, j'aime bien dire que vous pouvez être nul en Google Ads, mais avoir fait une bonne analyse de marché, une bonne analyse de votre concurrence, d'avoir une vision claire sur qu'est-ce que je propose, à qui, de quelle manière je vais le faire, quels sont un peu les avantages que je vais mettre en avant, on peut avoir cette très bonne analyse. Mais être nul sur Google Ads, tu réussiras. Pourquoi ? Parce que tes bases sont là. C'est comme sur une maison. Si tes fondations ne sont pas bonnes, ta maison s'écroule. Google Ads, c'est pareil. Si tu n'as pas fait d'analyse marché, si tu n'as pas une compréhension claire de ton produit, à qui tu t'adresses, de comment tu vas le vendre, tu échoueras sur Google Ads. C'est sûr et certain. Moi, je connais des mecs qui sont experts sur Google Ads. Ils ont un bac plus 19. Mais le problème, c'est que quand ils font du Google Ads, ils ne font jamais l'analyse de marché de leurs clients. Et en fait, après, ils viennent me poser des questions. on me dise Alexis je comprends pas toi en tant que confrère comment tu fais pour lancer tes clients en génération de prospects sur tel secteur d'activité ? Première question que je lui demande c'est est-ce que tu as fait une analyse du marché client ? Ah non non j'ai directement acheté des mots clés et puis j'ai même pas fait de page de vente, j'ai directement renvoyé le trafic sur le site. Je lui dis bah commence par ça en fait parce que là qu'est-ce que tu as fait ? Tu as juste dit à Google achète ça, renvoie ici. Tu ne sais pas si les personnes à qui tu vas diffuser la plus sont intéressées finalement. Ah bah non, je sais pas, j'ai acheté ce mot-clé parce qu'il me paraissait bien. Voilà, en fait, commence par la base. Et pour moi, si tu as bien analysé ton marché, tu pourras réussir. Google Ads, je dis pas que tout le monde peut le faire, mais en vrai, si t'es déterminé, tu peux regarder des vidéos, te manger 100, 200 heures de vidéos, t'y arriveras à partir du moment où t'as bien maîtrisé ton marché. Mais l'inverse, ce sera pas possible. Je connais des experts Google Ads qui vraiment se cassent la tête sur des comptes parce qu'en fait, ils ont pas fait le BBA et les PAS et la fondation. d'une lancement de campagne, à savoir bien connaître son marché, à qui on s'adresse et de comment on va vendre son produit ou son service.
- Speaker #0
Et c'est surtout le but de bosser avec des experts comme vous, c'est d'avoir cette vision globale du business et d'avoir ce côté conseil. C'est comme un expert comptable maintenant, il y a les outils qui permettent au niveau technique de pouvoir accélérer certaines choses, mais ce qu'on attend de lui, c'est au niveau des investissements qu'il puisse nous aider, etc. Et pour vous, c'est un peu pareil au niveau de Google Ads. Et là, on peut entrer dans la phase finalement aussi de l'IA. Comment tu vois l'avenir de Google Ads avec l'IA ? Est-ce que Google est toujours pertinent à l'heure actuelle ? J'ai envie d'étendre un peu même ma question. On parle souvent de Bing Ads, des choses comme ça. Finalement, est-ce que Google est encore le monopole à l'heure actuelle au niveau de la publicité ? Ou est-ce qu'il y a d'autres perspectives qui arrivent ?
- Speaker #1
Alors, il y a une stat, en effet, qu'il ne faut pas négliger, c'est que plus de 90% des recherches sur Internet en France sont faites sur Google. Donc, il y a quand même une réalité. Et non, Google ne va pas chuter du jour au lendemain. Ce n'est pas la fin de Google. Google est encore en quasi-monopole sur les moteurs de recherche en ligne aujourd'hui. Mais en effet, nous, on regarde toujours, on explore toujours un peu ce qui se passe sur le marché. C'est pour ça aussi qu'on fait de la publicité sur les réseaux sociaux, sur Instagram, Facebook notamment, parce que c'est une autre manière aussi d'aller faire de la publicité. Sur Google, tu vas viser des gens qui ont une intention de recherche. Quelqu'un qui veut un plombier, il va taper sur Google « plombier Lyon » . Il ne va pas attendre de voir une publicité sur Instagram pour aller faire un dépannage de plombier. Donc c'est ça qui est bien avec Google, c'est qu'on peut cibler des gens qui ont des intentions de recherche. Là où sur Instagram, Facebook, ça va être plus intéressant pour aller mettre en avant peut-être des concepts, des produits que les gens n'auraient pas pensé. Mais ils voient la pub et ils se disent « Oh punaise, trop bien, pourquoi pas faire ça ? » « Pourquoi pas faire cette activité ? » ou « Pourquoi pas tester ce produit ? » Et voilà, c'est pour ça que nous, on complète énormément nos approches avec Meta, Facebook, Instagram, avec Google. Et après, pour revenir sur la question des IA et de ChatGPT notamment, Pour l'instant, chez JPT... Le business model, c'est un abonnement. Donc, il n'y a pas de sujet d'avoir des publicités sur Shagipiti pour l'instant. Par contre, on n'est pas à l'abri que du jour au lendemain, Shagipiti change son business model et se mette d'un coup à intégrer des publicités un peu comme sur Google, où quand tu tapes une recherche, tu as la réponse de Shagipiti et juste en haut, une petite pub. Eh bien, si ce jour arrive, on sera là. On sera là parce qu'en effet, Shagipiti, on l'utilise au quotidien pour nous aider dans nos tâches, pour être plus efficace, et on voit le potentiel. On le voit le potentiel. Mais encore une fois, HGPT, c'est comme Google Ads. Ça reste un outil, il ne faut pas que ça nous asservisse, il ne faut pas que ça nous remplace notre capacité de réflexion. Et moi, là où je mets vraiment un point d'honneur à dire que chaque GPT, c'est indispensable, c'est surtout sur les tâches chronophages. Typiquement, un reporting client, taper des données, les copier-coller, je n'ai aucun intérêt de le faire. Par contre, donner à chaque GPT, lui dire, OK, voici les données, génère-moi un rapport, voici les commentaires que je veux intégrer, génère-moi un beau rapport, là, chaque GPT est pertinent. Il ne faut pas que ça nous asservisse. Pour des problèmes un peu plus complexes qui nécessitent de la réflexion, chaque GPT est bien en tant que bras droit, en tant qu'assistant. Mais à mon sens, ça ne remplacera jamais le jus de cerveau d'un être humain. et c'est comme ça qu'il faut voir l'outil.
- Speaker #0
Donc là, on a parlé un petit peu aussi de ce côté optimisation du temps avec ChatGPT, etc. Pour venir un peu sur ce sujet, moi, depuis quelques temps, je travaille maintenant avec une secrétaire indépendante pour m'aider finalement sur les tâches administratives et justement déléguer de plus en plus de choses dans mon activité. Vous, je sais que de votre côté, avec William, vous avez recruté deux CDI dernièrement et vous êtes même en recherche de potentiellement d'autres personnes. À partir de quel moment, selon toi, il est intéressant de déléguer ? Qu'est-ce qu'on doit déléguer à une personne ? Qu'est-ce qu'on doit déléguer plutôt à Chadi Petit, justement ? Comment vous vous organisez de votre côté par rapport à ça ?
- Speaker #1
Alors moi, déjà, je pense que recruter des personnes, que ce soit même en freelance ou en CDI, ça reste quand même un choix. Tu peux choisir, en fait, de rester freelance et te dire, là, je suis full, je ne peux pas prendre plus de clients, je n'ai pas envie de recruter d'autres personnes ou de déléguer, donc je vais me restreindre et me limiter à ce que je fais aujourd'hui. Donc ça peut être un choix. moi quand j'étais freelance je me suis souvent dit que ça pourrait être bien que je crée une agence et que je recrute du monde mais tout seul j'en ai jamais réellement eu l'envie et je préférais optimiser mon business pour être le plus efficace, délivrer un max de valeur en un minimum de temps ça me faisait beaucoup plus kiffer de le faire en train de freelance que de recruter du monde d'avoir des personnes à gérer et du coup de devoir passer du temps à chapoter d'autres personnes là aujourd'hui vu que je suis associé ma vision sur ça a complètement changé parce que du coup je ne suis plus seul Être associé, c'est aussi partager les responsabilités, on partage les résultats, mais on partage aussi également les engagements. Et c'est vrai que moi, c'est quelque chose, je me suis dit que j'aimerais faire, recruter, si jamais je suis associé. Aujourd'hui, je suis associé, on a quand même une vision de développer l'agence et de la faire croître. Et c'est là où du coup, ça m'est apparu plus pertinent. Et c'est là où on s'est dit, let's go. Et on l'a fait à partir du moment où quand même, on est arrivé au trop plein, où tu te dis, bon, là... En fait, je n'ai plus le choix là, je suis sous l'eau, mon agenda, je ne peux plus rien rajouter. Alors le commercial, on ne peut même plus signer de nouveaux clients, parce qu'en fait, on n'a plus de temps. C'est à ce moment-là, à mon sens, c'est quand même quand tu arrives au point de rupture, ou du moins juste avant, parce qu'il ne faut pas attendre de faire un burn-out avant de recruter. Mais c'est à ce moment-là qu'à mon avis, il faut recruter, que ce soit en CDI, des CDI, des CDD ou des intérimaires, je n'en sais rien, ou des freelances. Voilà, à mon sens, il y a beaucoup de personnes, à l'inverse de moi, du coup c'est pas du tout mon état d'esprit, qui veulent recruter parce que... L'idée de recruter leur semble bien, il y a un côté un peu valorisant où tu rentres un peu dans la cour des grands, mais je pense qu'il y a des entreprises ou des freelances qui recrutent, alors qu'ils sont complètement sous-dimensionnés et ils pourraient faire plus tout seuls. Et pour moi, en fait, ce n'est pas forcément une bonne chose, parce qu'en fait, tu n'as jamais poussé ton business jusqu'au point de rupture et du coup, tu ne sais pas ce que ça fait vraiment d'être sous l'eau. Et du coup, tu vas toujours en quête de recruter une nouvelle personne, alors qu'en fait, tu pourrais faire plus, tu pourrais même leur déléguer plus. Et pour moi, c'est un peu mauvais dans le sens où du coup, tu as un mauvais jugeage de ce que tu peux déléguer. Et du coup, je pense que recruter, ça peut être aussi un prétexte pour s'éloigner en fait des véritables problèmes de ta boîte, à savoir mieux vendre, peut-être mieux t'organiser. Parce que si tu veux recruter, pourquoi tu veux recruter ? Parce que t'es mal organisé, t'as plus de temps, parce que tu signes pas assez, parce que t'es pas assez bon au commercial. En fait, c'est là où je pense qu'il faut se remettre en question. Et si en effet, toutes les questions que tu poses, tu dis, bah non, là je suis bon au commercial, mais j'ai juste plus de temps. Bah là, non, je suis déjà très bien organisé, mais là je peux plus rien mettre. A partir du moment où le problème, en fait, c'est pas toi, c'est vraiment que t'as plus de temps et que t'as pas le choix de recruter, alors là, recrute. mais si tu te poses la question et que tu vois en fait le problème c'est pas qu'il faut que tu recrutes c'est qu'en fait t'es pas assez bon au commercial tu n'es pas assez bien organisé, tu n'as pas assez bien géré ton temps, tu n'as pas pris assez d'outils pour t'aider à être plus efficace. Dans ce cas-là, il faut plus revoir tes bases, encore une fois, tes fondations fondamentales, bien poser tes bases, acquérir les compétences, acquérir les outils, optimiser ton temps. Et ensuite, une fois que tu as les bonnes bases, comme une maison, une fois que tu as les bonnes fondations, tu construis par-dessus. et bien là c'est pareil, il faut que tu aies les bonnes fondations Tu recrutes des personnes pour déléguer les tâches les plus chronophages et là où tu as le moins de valeur ajoutée. À savoir, nous, chez Convertix, on recrute surtout des personnes pour la partie opérationnelle, gestion des clients. Et là où on a notre valeur ajoutée avec William, mon associé, c'est plus sur la partie commerciale, aller vendre nos produits, nos services, en envoyer plein les yeux, proposer de la valeur. C'est là où on est les meilleurs. Comme tu disais tout à l'heure, on a cette énergie, on a cette volonté d'aider les gens. et de les accompagner. Notre combat de Convertix, d'avoir une approche retour sur investissement, et c'est là où on est le meilleur finalement.
- Speaker #0
Et c'est ça, il y en a beaucoup qui souhaitent déléguer la partie commerciale, alors que finalement, le meilleur commercial de notre boîte, c'est nous-mêmes. Le meilleur communicant de notre boîte, ça restera nous-mêmes. Et j'aime bien cette notion de, au bout d'un moment, il faut se mettre la réalité en face. Et si on est sous l'eau, ce n'est pas recruter un alternant qui nous sortira la tête de l'eau. Et il y en a beaucoup qui pensent ça, déjà à cette échelle-là. et c'est vrai que c'est intéressant de... de se remettre les yeux en face des trous et de se dire, bon, d'où vient le problème et est-ce que ce recrutement est vraiment essentiel ? Et je vais te poser une dernière question, finalement, pour finaliser un peu cette discussion. Ça fait un petit moment qu'on discute. Moi, je suis plutôt dans le recrutement de... Enfin, recrutement, ce n'est pas le terme, mais plutôt aller chercher des freelances pour faire des prestations avec moi ou des agences comme vous, c'est-à-dire que je sous-traite par partie à des entrepreneurs, typiquement secrétariat indépendant, la publicité avec vous. les formations avec des formateurs indépendants, pourquoi vous avoir fait le choix d'être plutôt avec des CDI directement et prendre ce risque-là alors que le freelance ou l'agence permet plus de flexibilité ? Je te laisse me répondre.
- Speaker #1
Alors nous, on a fait le choix du coup de recruter des temps pleins déjà parce que c'est un objectif d'avoir une vision plus long terme sur notre entreprise et nous, à notre sens, la vision long terme se caractérise par des temps pleins, des personnes qu'on va pouvoir unborder. à qui on va pouvoir transmettre des valeurs qui vont être avec nous au quotidien, en fait, par la force des choses, un salarié, un CDI, et au quotidien avec toi, en fait, il te voit tous les jours, tu partages les choses tous les jours, tu lui transmets des compétences, tu lui transmets tes valeurs, et nous, dans l'objectif de développer Convertix sur le long terme et d'avoir une vision long terme, ça nous paraît plus approprié de recruter, en fait, des temps pleins plutôt que des freelances, où là, le freelance, moi, j'ai plus, et pourtant, j'ai été freelance, mais j'ai un peu plus la vision ... négative et pessimiste du « le freelance, du jour au lendemain, il peut se barrer, ça reste un freelance, il casse le contrat, il peut se barrer » , alors tu vas me dire « c'est pareil avec un CDI » , mais le freelance, pour moi, il y a un peu plus cette notion d'instabilité où il n'est pas là au quotidien, donc tu dois aussi partager son temps, lui, il a d'autres clients, forcément, et c'est vrai qu'avec un temps plein, il y a cette notion où la personne, vraiment, elle est avec toi au quotidien et tu peux beaucoup plus te décharger en responsabilité et en travail. qu'avec un freelance que tu vas recruter juste pour une mission spécifique. Et c'est vrai que nous, dans notre quotidien, en fait, on n'a pas forcément l'utilité d'avoir des freelances. Ce qu'il nous faut, c'est des personnes qui puissent gérer les clients au quotidien, qui puissent répondre à leurs moindres questions jour après jour. Et un freelance, si tu le recrutes juste pour un ou deux jours, sur les trois jours d'après, en fait, il n'est pas là. Et si ton client a une question à ce moment-là, c'est toi qui vas devoir répondre à cette question. Et finalement, la délégation perd son sens. Alors là, ça dépend des tâches. C'est vrai qu'aujourd'hui, demain, si je dois faire du tournage, par exemple, de contenu, je vais peut-être plus m'adresser à un ou une freelance parce qu'on est sur un besoin plus spontané qui va demander peut-être juste un ou deux jours de travail. Et je n'ai pas besoin de recruter un temps plein de monteurs parce que je n'aurai pas assez de boulot à lui donner finalement. Donc, je pense que ça dépend beaucoup de ta vision finalement, de ce que tu veux faire avec ta boîte. est-ce que ta boîte Tu as la vision de la boîte où vraiment tu veux maximiser ta liberté et dans ce cas-là, vu que tu veux maximiser la liberté, tu n'as pas envie de te mettre des chaînes entre guillemets avec un temps plein. C'est un peu la vision qu'ont certains. Oui, c'est vrai que c'est des responsabilités d'avoir quelqu'un au quotidien. Ou alors, est-ce que tu as la vision un peu plus long-terministe où tu veux développer une grosse boîte et après avoir des personnes au quotidien ? C'est tout bête, mais si tu veux revendre ta boîte plus tard... Ça valorise aussi ta boîte, le fait d'avoir des équipes, d'avoir 10, 15, 20, 30 personnes. Tout dépend de ton objectif et tout dépend aussi de ton besoin. Comme je disais, nous, on ne peut pas prendre de freelance pour le suivi client. Imagine, je prends un freelance et je lui délègue la gestion de ton compte. Imagine, il ne peut te répondre qu'un seul jour, les quatre jours, il n'est pas là. Bon, ça va t'embêter en tant que client. Le travail ne sera pas à la hauteur, tu vas être insatisfait. Pour nous, c'est inconcevable d'avoir des freelances sur cette partie-là, là où pour des tâches un peu plus spontanées. on a recruté On a recruté, entre guillemets, on a pris les services d'une gestionnaire administrative, nous aussi, pour la partie relance des factures impayées. On l'a pris en freelance, on n'a pas pris un temps plein pour ça parce qu'il n'y a pas assez de travail de relance d'un pays pour ça.
- Speaker #0
Non mais c'est hyper clair, c'est un sujet qu'on creusera je pense dans des prochaines vidéos et dites-nous en commentaire finalement si ça vous intéresse comme sujet parce que c'est vraiment des thématiques qui sont intéressantes, qu'on est en train de vivre à l'heure actuelle et je pense qu'on a encore tellement de choses à apprendre mais c'est déjà intéressant de voir l'évolution. Donc le but d'aujourd'hui c'était un peu de discuter sur tout ça. Merci Alexis en tout cas pour ta présence. on aura l'occasion je pense de rediscuter sous ce format là et puis n'hésitez pas à suivre finalement ce que fait Convertix sur les réseaux n'hésitez pas à suivre Alexis également sur les réseaux comme LinkedIn finalement et puis on se dit à très vite merci à toi Romain