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DEEJAYS le podcast #11 DJAS Partie 2 cover
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DEEJAYS le podcast #11 DJAS Partie 2

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50min |16/04/2025
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DEEJAYS le podcast #11 DJAS Partie 2

50min |16/04/2025
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Description

Bonjour à tous! j'ai le plaisir de recevoir Adrien, véritable spécialiste de l'évènementiel plus connu sous le nom de dj AS. Une belle percée sur TikTok m'a fait découvrir ce personnage attachant et surtout passionné, car Adrien est un passionné du métier de dj... un vrai

Cet entretien viendra à coup sur vous inspirer et vous guider. Découvrez qu'on peut aussi très bien vivre du métier de dj sans faire de club ou festival.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Je suis Alex Dacosta, animateur radio, entrepreneur, artiste, créateur et organisateur d'événements et DJ avant tout. Pendant une heure, je vous propose de découvrir des profils inspirants de femmes et hommes animés par une seule et même chose, la passion. Cette passion qui, malgré toutes les déceptions possibles et imaginables, nous fera aimer quelque chose plus que tout et jusqu'au bout, notre métier, DJ. Bon allez, let's go. Allons-y, let's go. C'est parti les amis. C'est Doralo Exploratrice. Alors bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Épisode 2 au FestiNight à Saint-Lô, on est lundi 14 avril. Il est 11h33 du matin, c'est très important de le souligner, parce qu'on s'est levé tôt. Et parce que nous nous sommes couchés tôt, je suis très heureux d'accueillir une deuxième fois. Quelqu'un que j'aime beaucoup qui s'appelle Adrien Sébert, qui s'appelle DJ As. Bonjour Adrien. Salut. C'est mieux au niveau de la qualité ? Ah ouais, c'est beaucoup mieux. Parce que c'est vrai qu'on a fait un premier épisode qui est disponible sur Spotify et toutes les plateformes. Alors Adrien, en n'habitant pas dans la même région et puis on n'a jamais réussi à se captier sur la première édition donc... Adrien était sur Zoom, c'est vrai que le son, malgré toute la technologie qu'on a aujourd'hui, se voir c'est quand même mieux, et c'est toujours plus sympa de se voir, même si on s'était vu virtuellement, mais là du coup on est vraiment ensemble et c'est grave cool. Alors on va faire, comme on l'a dit en préambule, on va faire un petit retour succinct sur le début, pour arriver très vite à aujourd'hui. Encore pas demain, si maintenant tu as envie de nous en dire un peu plus. D'accord ?

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Déjà, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le monde qui l'accepte, donc du coup, je le dis. Alors, est-ce que tu peux nous raconter succinctement le début ?

  • Speaker #1

    Le début des réseaux ?

  • Speaker #0

    Non, le début de ta carrière. Alors, je demande toujours, d'où ça part ? Où est-ce que ça commence l'envie de devenir DJ ? Alors,

  • Speaker #1

    en fait, ça commence... Ça commence à l'âge de 8-9 ans. Ouais. Je pense, on est piqué un petit peu. 8-9 ans ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais, ça commencerait donc.

  • Speaker #0

    Le dernier RK qui était là hier me disait aussi que lui, il sortait avec sa maman en discothèque à 8 ans.

  • Speaker #1

    C'est presque ça en fait. Ce qui me semble, moi à l'époque, comme je l'avais déjà expliqué, en fait, quand j'étais gamin, j'avais mes parents, ils avaient un copain qui faisait des animations tous les week-ends. Le DJ de campagne qu'on avait par chez nous qui faisait beaucoup les comités des fêtes ou les rassemblements pour les écoles ou n'importe quoi. Et on faisait peut-être, il s'appelle Stéphane Chevalier d'ailleurs, Stéphane qui est encore un grand copain. Et en fait à l'époque Stéphane faisait peut-être 4 soirées par an et à chaque fois que je le voyais avec mes yeux d'enfant à 8-9 ans sur l'estrade, déjà j'avais envie en fait. C'était un truc de fou, toi tu étais gamin, tu voyais les lumières un peu partout. Tu te dis que le mec il est tout seul derrière ses platines, il arrive à faire danser, il arrive à donner autant d'énergie aux gens, il arrive à les transporter, c'est incroyable ! Tu sais quand tu as 8 ans, c'est magique !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu étais déjà passionné de musique à ce moment-là ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais forcément j'écoutais de la musique comme n'importe qui je pense. Après j'avais 8 ans, je me rappelle plus trop ce que j'écoutais.

  • Speaker #0

    C'est incroyable ! tes parents ne sont pas musiciens du tout ? Tu n'es pas issu du monde de l'adaptation ? Rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est juste mes parents qui connaissaient le DJ, voilà, comme ça, par connaissance. Et puis, vers 12-13 ans, je me suis dit, ça me plaît vraiment beaucoup. Et puis, j'ai contacté Stéphane et puis il m'a emmené avec lui sur quelques petites soirées. Il m'a formé et c'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, donc Disco Mobile. Disco Mobile Direct. Voilà. Ensuite, on arrive à un peu de club ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait sept ans de discothèque. Donc j'ai mixé par exemple à l'Arc-en-Ciel à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Lipstick à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Tamengo, enfin pas mal de discothèques.

  • Speaker #0

    Pour les gens peut-être qui ne te connaissent pas, par chez toi c'est ?

  • Speaker #1

    Ah bah c'était les discothèques à…

  • Speaker #0

    Mais par chez toi c'est où ?

  • Speaker #1

    Ah je suis d'Alençon, du côté d'Alençon.

  • Speaker #0

    Donc on se situe chez les…

  • Speaker #1

    Normandie. Ouais, on passe Normandie.

  • Speaker #0

    Ok. Donc là tu fais sept ans de discothèque. Je sais qu'en parallèle tu travailles à côté ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'étais après ma carrière discothèque, puis ça jouait un petit peu entre les deux, donc j'étais commercial en fait pendant plus de 15 ans, commercial porte à porte.

  • Speaker #0

    Cette phase dans ta carrière est importante,

  • Speaker #1

    le porte à porte,

  • Speaker #0

    et du coup tu as donné beaucoup de facilité aujourd'hui pour te vendre. Donc ça c'était…

  • Speaker #1

    La meilleure école.

  • Speaker #0

    Tu fais deux travails à ce moment-là, parce que tu ne peux pas en vivre, ça ne paye pas assez ? Ça ne paye pas assez,

  • Speaker #1

    et puis il y a aussi, je pense qu'il y a aussi une idée de… D'éducation, moi j'ai mes parents qui sont fonctionnaires, donc quand tu es éduqué, dans l'idée à dire voilà il faut absolument avoir un CDI, un poste d'accélérateur qui tombe tous les mois, la sécurité, il faut un vrai métier. Donc quand tu es jeune, tu te laisses un petit peu influencé par tes parents, ce qui est normal, tu les écoutes, tu te dis voilà mon côté DJ c'est plus le côté loisirs et puis mon côté professionnel c'est mon métier de commercial. D'accord, donc tu étais un peu formaté comme ça pendant une dizaine d'années.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe dans ce club-là ? Tu t'amuses ?

  • Speaker #1

    Je kiffe bien.

  • Speaker #0

    Musicalement ça va ?

  • Speaker #1

    Musicalement je kiffe bien parce qu'on était quand même vraiment dans mes années. C'est-à-dire années 2000 quoi, fin 80, mi-90, 97, 98 jusqu'en 2007-2008, un peu plus quoi. Donc on était vraiment dans la génération qui est pour moi la meilleure génération. Je vais pas être un vieux boomer mais c'est un peu la meilleure génération.

  • Speaker #0

    On va le dire, on a une grande discussion au petit déjeuner parce qu'on est le matin, donc on a croisé de l'ami ARK. Puis on a eu une discussion de boomers, de vrais boomers, c'était un peu malaisant, c'était un peu dommage, mais... Non, non, c'est bien de se... On a eu la chance de vivre cette époque-là, ça a très bien marché. Et il y a un jour, tu te sens en saturation, où t'as plus envie, où t'as d'autres choses qui te plaisent un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas que ça me plaît plus, c'est que j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour, simplement. Ça me saoule, en fait. Et puis quelques années après j'ai rencontré ma femme et puis... Qui est là avec Marie-Anne,

  • Speaker #0

    qui prend des photos de mes essences.

  • Speaker #1

    Qui d'ailleurs, j'ai rencontré ma femme dans la discothèque où on mixait à l'époque.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    Le mythe.

  • Speaker #1

    Et puis ça s'est fait comme ça et puis après j'ai laissé tomber tout simplement. J'ai continué mon boulot de commercial. Et puis après je me suis dit, ça me manque en fait.

  • Speaker #0

    Donc tu as arrêté le club ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas démarré l'événementiel tout de suite ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça a mis 5-6 ans, 7 ans même. Oui, quand même. On a eu le temps de se marier, on a eu le temps de faire 2-3 trucs, des belles choses ensemble.

  • Speaker #0

    Bientôt 20 ans de mariage.

  • Speaker #1

    Des 20 ans de mariage.

  • Speaker #0

    On en discutait aussi le matin, il faut le dire. C'est beau, franchement,

  • Speaker #1

    bravo. On est fiers.

  • Speaker #0

    Donc on attend tous la fête dans 2 ans, c'est bien compris.

  • Speaker #1

    On fera une grosse boum.

  • Speaker #0

    Non mais voilà, c'est bien de dire aussi que c'est important d'avoir une vie aussi à côté, à la maison, c'est ce qui peut aussi... Moi c'est pareil, je veux dire, moi ma femme, en plus ma femme ne prend pas de gants avec moi. Donc du coup, c'est ce qui te ramène des fois un peu sur terre, tu t'envoles un peu. Ça équilibre. Ça c'est cool. Donc là, tu refais ton boulot de commercial, tu te maries, et un jour...

  • Speaker #1

    Et après, la fibre, si tu veux, me manque. Parce qu'en fait, pour la petite histoire, la vraie histoire aussi, c'est que dans les années... Donc on s'est mariés en 2008, je crois qu'en 2010, on avait été invités à un anniversaire en fait. donc un anniversaire privé et puis il y avait un DJ qui était un peu un peu poussif vraiment je vais pas être le...

  • Speaker #0

    Poussif c'est à dire ?

  • Speaker #1

    Poussif c'était un nanar quoi. C'était pas bon quoi. C'était pas bon. Un nanar. Et puis je me suis dit ça va être, la soirée va être compliquée. En fait je voyais qu'en fait ça ne, ça ne, bah ça dansait pas en fait. D'accord. Les gens se faisaient chier, le gars avait un peu de mal à envoyer, c'était pas ouf tu vois. Et j'étais pour le petit souvenir, je me rappelle, je parle de ça il y a 15-20 ans, c'est incroyable. Et je me suis levé. Sans me vanter, c'est vrai, Marie est là pour en témoigner, j'ai été le voir, j'ai dit écoute, il faut que tu passes autre chose parce que tu regardes la moyenne d'âge. En fait, le gars te passait de la musique qui ne correspondait pas du tout à la salle, ça n'allait pas. J'ai dit mais pas ça, ça, ça et ça, tu verras, ça va danser. Ah bon, tu crois, tu crois, fais-le, de toute façon, il n'y a personne. Et donc, il a passé ce que j'avais, à l'époque, j'avais filé une dizaine de titres que j'avais concoctés de mon côté de la salle. Et là, les gens sont venus danser direct. Et là, je me suis dit, j'étais fier de moi. Je me suis dit bon, moi j'ai pas perdu le coup, j'ai dit ça c'est bien et tout, comme quoi...

  • Speaker #0

    Faut lui laisser qu'il a eu le mérite de t'écouter. Ouais ouais,

  • Speaker #1

    il a eu le mérite de m'écouter, parce que ça aurait été moi à l'époque, je l'aurais envoyé chier.

  • Speaker #0

    Non mais peut-être que moi aussi, tu vois...

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais grave.

  • Speaker #0

    Donc faut lui laisser peut-être ça, il était peut-être moyen,

  • Speaker #1

    mais... Il m'a écouté et là...

  • Speaker #0

    Quelque part il le savait donc...

  • Speaker #1

    Et puis donc ça a dansé, et pour l'anecdote qui est assez rigolote, c'est qu'une fois qu'il avait lâché ma playlist entre guillemets de 10 tidits que j'avais dansés, Il me faisait des signes, reviens, reviens, tu n'as pas quand même derrière.

  • Speaker #0

    Tu ne l'avais pas raconté dans le premier, c'est intéressant ça.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, what the fuck.

  • Speaker #0

    C'est ça qui a déclenché un peu la flamme du fond.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, putain ça me manque. Et quand on est rentré dans la voiture, j'ai dit à Marie, j'ai envie de le relancer, j'ai dit, je veux refaire ça. Elle me dit, et puis Marie, non, pas de discothèque, pas de dingue, non, non, non, privé. Et puis c'est parti. Et quoi, un mois après, on a fait un crédit de 10 000 balles, on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Marie, elle est en train de faire des montages,

  • Speaker #1

    elle est en train de faire une dinguerie.

  • Speaker #0

    Franchement, on a qu'à bien se tenir. Et un mois après,

  • Speaker #1

    on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    On a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #1

    10 000 euros et on est parti.

  • Speaker #0

    Il faut quand même rappeler de nouveau l'importance d'avoir quelqu'un à côté de toi qui te soutient. Parce que forcément, si tu fais un crédit de 10 000 euros étant marié, vous le faites tous les deux. Donc elle prend le risque avec toi. C'est beau.

  • Speaker #1

    Et je lui dis non, on y va. Au début, c'était chaud.

  • Speaker #0

    C'est chaud ? C'est chaud. Ok. Et après ça, alors comment, donc tu t'es acheté du matériel ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai commencé, j'ai très, j'ai axé énormément mon côté publicité déjà à l'époque sur les réseaux. D'accord. Je te parle, on est dans les années 2010. Ok, début de Facebook quoi. Ouais, début de Facebook, tout début, même 2009 je crois. Donc tout début de Facebook, donc voilà, je commence à faire des petits posts, voilà, je suis de retour, je me la racontais un peu, toi mais t'es jeune.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, tu avais une petite communauté, entre guillemets, qui te suivait via les clubs.

  • Speaker #1

    Tu savais déjà que j'avais mixé en discothèque, donc ça aide déjà. Tu étais déjà un petit nom quand même, ça aide.

  • Speaker #0

    Tu avais déjà compris à ce moment-là l'importance des réseaux ?

  • Speaker #1

    Incroyable, direct. Je me suis dit, c'est là qu'il faut accéder direct. Et j'ai eu mon premier contrat mariage, je crois, trois semaines après. Ok. Trois semaines après. Et puis après, ça a été l'effet boule de neige. Trois semaines après, le mariage m'en a ramené deux autres, qui m'en a ramené deux autres, et puis ensuite. La première année elle s'est bookée assez rapidement quand même. Ouais, assez rapidement, on va pas se mentir. D'accord. Et après c'est parti.

  • Speaker #0

    Est-ce que dans la première partie de Disco Mobile, t'avais déjà fait des mariages ?

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    Donc comment t'as été formé ? Comment tu l'as fait au talent ?

  • Speaker #1

    Si formé sur le terrain, c'est comme en faisant des erreurs.

  • Speaker #0

    Que pour le premier mariage, quand on dit voilà on fait… Il y a des codes dans le mariage.

  • Speaker #1

    J'ai découvert des choses.

  • Speaker #0

    Sur le premier mariage, tu t'es laissé un peu guidé par les clients ? Tu t'es renseigné ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le vrai nanar. On va pas se mentir.

  • Speaker #0

    On parlera tout à l'heure de nanar.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    mais... Mais c'est bien d'avouer. Parce que plein diraient, moi j'étais au top. Le jour où j'ai commencé, j'étais au top.

  • Speaker #1

    Musicalement, c'est pas le souci. Musicalement, je sais gérer. Encore une fois, moi j'ai appris... J'ai appris à mixer sur les bases au vinyle, comme quoi à l'oreille on sait, on sait caler. Je savais que musicalement il n'y avait pas de problème. Moi ce qui me faisait le plus peur c'était l'approche des gens, l'organisation du mariage. Je ne connaissais rien.

  • Speaker #0

    Le micro ça allait déjà ?

  • Speaker #1

    Le micro il n'y avait pas de soucis. Je savais que j'allais animer derrière, moi le micro j'en avais pas peur. Donc c'est pas ce qui me faisait le plus peur. C'était plus le côté logistique, organisation. Là, j'arrivais sur des oeufs.

  • Speaker #0

    Tu sors du club et que tu arrives dans l'événementiel, la logistique, tu la prends en pleine vie. Oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est chaud patate.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qu'on ne se rend pas compte.

  • Speaker #1

    Et puis à l'époque, j'avais encore gardé un petit poste de commercial pendant un an, entre guillemets. Je me rappelle, j'étais venu avec mon premier mariage. D'ailleurs c'est ce qui a failli me faire licencier de mon ancien travail. J'avais pris ma voiture de fonction pour chercher le mat. Donc t'avais la grosse pub Toupargel, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah Toupargel, ok.

  • Speaker #1

    Toupargel à l'époque. La grosse pub Toupargel, je suis arrivé avec la sono dedans et tout, donc les gens ils se sont plaints. Il y a un commercial Toupargel qui va faire le mariage, c'est quoi ce bordel ? Le vrai nanar. Et le lundi d'après, t'as le PDG qui m'appelle, Adrien, t'as pris la voiture de fonction, t'avais pas le droit, il te rend compte, c'est pas ça ce que t'as fait.

  • Speaker #0

    Merde.

  • Speaker #1

    Voilà c'est le jeu.

  • Speaker #0

    Bon ça a été.

  • Speaker #1

    Ouais ça l'a fait, c'était rigolo. Mais le premier mariage c'était comme ça. Et là,

  • Speaker #0

    est-ce que tu prends du plaisir à ce premier mariage ?

  • Speaker #1

    C'est bizarre, énormément oui, mais alors un stress incroyable.

  • Speaker #0

    Moi pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça le problème, c'est un plaisir de fou, refaire danser les gens, putain le kiff quoi. Mais derrière, je me chie dessus, j'étais en sueur, j'étais en âge, j'arrivais du mal à anticiper. Mais voilà, tu prends sur toi, et ça s'est bien passé. Parce que la preuve, j'ai... Je crois que sur ce mariage, tu dis, j'avais peut-être signé deux, trois contrats par derrière, l'anniversaire des comités d'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un bon indicateur qui dit que la soirée a été bonne.

  • Speaker #1

    Un très, très bon indicateur.

  • Speaker #0

    Donc là, ça démarre.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ça démarre. L'événementiel, on est quand ?

  • Speaker #1

    Tu dis 2009, 2010. 2009, 2010.

  • Speaker #0

    Donc, parce que je fais toujours… Après, il ne se passe pas grand-chose, à part que ça évolue,

  • Speaker #1

    le matériel évolue. Le matériel évolue, tu te perfectionnalises quand même, tu te remets beaucoup en question tout le temps, Et je continue à fond les boulons, ma communication sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Toujours les réseaux, les réseaux,

  • Speaker #1

    les réseaux. À fond.

  • Speaker #0

    Et donc après, parce que j'arrive toujours à un point, qui est le Covid. Donc on arrive 2020.

  • Speaker #1

    Voilà, j'étais déjà bien implanté. Ok, là, bien. J'étais déjà bien, pas trop de soucis. Bon, par contre, oui, effectivement, on a pris une grosse claque Covid. En termes de chiffres, on a perdu près de 75 000 balles. Donc ça pique. Pas une aide de l'État. Rien du tout. Après, on a eu quoi ? 2 000 euros d'aide. Ok. Et là, à cette période-là, ça a été vraiment très dur. On a eu, je ne sais plus, une 45 ou 50 annulations en l'espace de trois semaines. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était lunaire. Et j'ai retrouvé un boulot de commercial le temps. Parce que là, il n'y avait plus d'argent qui rentrait. Ça sortait plus que ça a montré.

  • Speaker #0

    C'est tout par jal, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, maximum. La concurrence.

  • Speaker #0

    Monsieur, tu as ce spécialiste du fruit et légumes ? Voilà.

  • Speaker #1

    Et donc, toujours dans le porte-à-porte. Toujours dans le commercial. Et puis, j'ai cartonné. J'étais content parce que je savais déjà faire aussi. D'accord. Ça s'est très, très bien passé pendant deux ans. ils m'ont vraiment sauvé la vie, ils nous ont vraiment sauvé la bise parce que là on était vraiment dans le caca je peux te jouer avec comment ?

  • Speaker #0

    Parce que je crois que t'avais déjà un premier compte TikTok,

  • Speaker #1

    du coup c'est là qu'arrivent les comptes alors en fait ça commence j'ai envie de dire l'aventure DJ, coulisses DJ elle a commencé un tout petit peu après en fait ce qui s'est passé c'est que justement pendant cette période Covid je pense que t'étais comme moi on était extrêmement frustrés et on avait une dent contre le gouvernement et toutes ces conneries, toutes ces lois qui... n'est pas à la route, porter un masque pour boire un café, enfin c'était lunaire en fait. Et là je me suis dit, vas-y, j'avais besoin d'extérioriser ma colère, si tu veux, dans les réseaux. Je connaissais déjà les réseaux, je me suis dit, bah tiens, je vais en profiter, je vais dire ce que j'ai envie de dire et puis rien à foutre si ils sont pas contents, tu vois. Donc j'avais créé un compte TikTok à l'époque, la chaîne s'appelait Admettons, en hommage à Jean-Marie Vigard qui était en contre le Covid à l'époque. Donc moi c'était pareil, j'étais dans la même ligne que lui en fait. Et j'ai créé cette chaîne là, on était monté à 90 000, 100 000 abonnés en l'espace de 6 mois à peu près. Donc un truc de malade mental. Et le problème c'est que je me suis fait bannir les comptes 3-4 fois. Donc à chaque fois je repartais à zéro. Parce que dès que t'allais contre tout ce qui était gouvernement, contre Covid, c'était censure à fond. Donc on se faisait faire manier notre gueule. Tu sais c'est encore à l'heure d'aujourd'hui, des fermetures comme la chaîne C8, on en revient un petit peu aujourd'hui, la liberté d'expression, j'en doute un peu quand même. Donc à l'époque c'était déjà pareil, donc on m'a clôturé les comptes, j'ai eu trois comptes qui ont été bannis, et là je suis dégoûté parce que j'avais des comptes, j'avais déjà 200 vidéos de fêtes, putain t'as du travail derrière, tu perds tout, tu perds ta communauté, tu perds ton audience, tu perds tout. Alors je me suis dit, tu sais quoi, je vais refaire une chaîne, mais là on arrête le Covid, je parle du DJ en fait. Super. Et j'avais les codes. TikTok, j'avais les bases, je savais comment faire les vues, et je me suis dit on y va. Et ça a cartonné dès la première vidéo en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais d'accord.

  • Speaker #1

    Mais vraiment.

  • Speaker #0

    Parce que tu me disais tout à l'heure que dès la première vidéo, tu te souviens de la première vidéo ?

  • Speaker #1

    Ouais la toute première, toute première, c'est un petit sketch à la con, d'ailleurs c'est rigolo, j'avais 15 kilos de plus. Elle a fait 150 000 vues je crois, la toute première.

  • Speaker #0

    Ah ouais c'est bien déjà.

  • Speaker #1

    150 000.

  • Speaker #0

    La première du compte.

  • Speaker #1

    La toute première, elle a fait 150 000. Ok. Là je me disais, alors avant... Encore une fois, on en parlait hier, avant de lancer cette chaîne, je me suis quand même vachement informé, savoir si j'étais pas le seul à faire des choses comme ça. Parce que, il y avait... Moi ce que je voulais c'était aussi percer, défendre le métier, pour moi c'était le plus important. Mais si c'est pour faire des vidéos et qu'elles ne soient pas vues, aucun intérêt, j'avais pas envie de perdre du temps en fait. Mais la base première de ma chaîne, c'était quand même mon image personnelle. C'était pas de faire le buzz. Moi je voulais défendre le métier, me faire ma pub à travers TikTok, faire des vues, qu'on parle de moi. et que ça me permet de booker mes dates. L'idée elle est là. En fait, ça a pris d'autres proportions, beaucoup plus incroyables. C'est là que je me suis dit waouh !

  • Speaker #0

    Un peu moins maîtrisable aussi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup moins maîtrisable.

  • Speaker #0

    Parce que ça appartient aux gens et presque ça t'appartient plus.

  • Speaker #1

    C'est ça quoi. Donc tu fais 150 000 la deuxième, je dis vas-y, j'en fais une deuxième, pareil 100 000, troisième 90 000. Le délire toi ! Et puis après j'ai créé le DJ Nanar un mois après, un mois et demi après. Il a fait un million.

  • Speaker #0

    C'est qui Nanar ?

  • Speaker #1

    Alors le DJ Nanar, comme je l'explique, on a tous été DJ Nanar. Le procès, c'est le DJ qui n'est pas déclaré, c'est le DJ qui casse les prix, qui ne sait pas se vendre, qui propose de la MERDE, on va rester correct. Et c'est surtout quelqu'un qui ne se remet jamais en question et qui repousse toujours la faute sur les autres. C'est-à-dire que si la soirée est pourrie, ça va jamais être de sa faute. Non, c'est parce que les gens ne veulent pas danser. C'est un peu le problème. C'est le DJ qui ne comprend pas parce qu'il n'a pas de batte, parce qu'il vend des prix. Il ne vend pas une prestation, il vend des prix. Mais par contre, quand tu lui expliques qu'il vend des prix, non, c'est lui qui a raison. Mounon, on est des cons, on est des voleurs parce qu'on sait… Voilà, c'est un mamard. C'est tout ça. C'est tout ça réuni. Et moi, j'avais besoin de créer un personnage comme ça pour défendre, encore une fois, le métier, mais aussi me dissocier de mon image à moi qui était professionnel où je fais quand même le métier, et d'un côté, le petit débutant qui ne veut pas écouter les conseils des vieux toccards comme nous, on va dire, les vieux dinosaures, on n'était pas si cons que ça finalement.

  • Speaker #0

    On n'était pas si vieux non plus.

  • Speaker #1

    Ce que je veux dire, c'est qu'on a l'expérience, nous ce qu'on veut c'est les aider, et moi j'ai créé ce personnage-là justement pour les aider pour montrer le contraste.

  • Speaker #0

    Je pense que tu peux être débutant Et que tu peux faire plein d'erreurs au début Mais si tu restes toujours au même niveau Et que le gars qui progresse Et qui arrive à écouter On revient au DJ Ou l'anniversaire où tu étais Le mec qui m'a écouté C'est déjà une belle présence d'esprit

  • Speaker #1

    Le mec qui cartonne

  • Speaker #0

    Du coup ce gars a écouté C'est une belle C'est une belle preuve d'ouverture d'esprit. Et il a réussi à évoluer.

  • Speaker #1

    Et il a réussi. Et c'est loin d'être un nana à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est pas combinable. Voilà. Ouais, il faut revenir. Tu as été...

  • Speaker #1

    Ah ouais, non mais après...

  • Speaker #0

    Il t'a déclenché. Il t'a rallumé la flamme.

  • Speaker #1

    Il m'a rallumé la flamme et voilà.

  • Speaker #0

    Et lui a réussi aussi à... Donc, les vidéos s'enchaînent. Voilà. On travaille toujours pas. On est toujours... Ah ça y est,

  • Speaker #1

    j'ai...

  • Speaker #0

    Dans un blocage du événement. J'ai le même blocage. Tout le temps, On discute avant, je crois que c'est ça ce qui marche le mieux.

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai commencé par les petits sketchs d'humour. Ils marchaient très très très très bien. Et je me suis dit, genre moi, j'organise les commentaires aussi. J'avais l'impression qu'il y avait, par rapport à la communauté que j'avais, j'étais monté à 40-45 000 abonnés déjà. Déjà,

  • Speaker #0

    très vite. C'est peut-être, pardon de te couper, c'est peut-être aussi l'époque où les vannes TikTok étaient bien ouvertes. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'était ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, t'as bien fait d'en profiter à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Donc on était vite monté à 40-45 000 abonnés et en regardant les commentaires, je me rendais compte, il y a beaucoup de haineux, car ouais, ils parlent beaucoup, ils se foutent de la gueule des gens, mais on le voit pas bosser. Ok. Moi je dis les gars, on va jouer maintenant, maintenant je vais faire des vlogs. Mais avant de faire les vlogs, j'ai regardé ce qui se faisait aussi, j'ai étudié le marché comme à chaque fois. Donc j'ai regardé sur YouTube ce qui se faisait, j'ai regardé sur Insta ce qui se faisait, il y en avait quelques-uns, il y en avait deux-trois qui montraient un petit peu leur taf, ça me plaisait parce qu'il y en a deux-trois que je suis, à l'époque je suis Vincent Castelot. D'accord. J'adorais ce qu'il faisait déjà. Et puis je me suis dit bon ok, il y a un truc à faire parce que je me suis rendu compte que sur TikTok il n'y avait pas en fait. D'accord. Il n'y avait pas cette offre, il n'y avait pas ce truc. Alors je me suis dit je vais créer ce genre de vlog à ma sauce en format 9.16, donc en format TikTok avec un truc. beaucoup plus captivant parce que les codes TikTok, ce n'est pas YouTube. Il faut être captivant, il faut dynamique, il faut que ça envoie du pâté. Il faut des cuts quasiment toutes les trois, quatre secondes. Vu que moi, j'ai des grosses maîtrises en photo et vidéo, parce que j'ai quand même fait une formation sur la photo vidéo, je me suis dit là, on part là-dedans. Et puis c'est parti. Et j'ai fait mon premier vlog, il a fait 1 500 000 vues. Incroyable. Voilà, un truc de fou.

  • Speaker #0

    Ça part comme ça, c'est...

  • Speaker #1

    Et deuxième vlog, 1 2 000 000. Troisième vlog, 2 500 000. Bon, ok, c'est parti.

  • Speaker #0

    De toute façon, on en discutait tout à l'heure aussi. C'est vrai que beaucoup de monde a envie de voir, mais je pense que beaucoup de publics lambda a envie de voir comment les coulisses.

  • Speaker #1

    Normal, ouais.

  • Speaker #0

    Mais aussi les professionnels, parce que moi je suis un professionnel. La première fois que je tombe sur ton compte, je pense que c'est un vlog aussi, un peu comme tout le monde. Et je dis, mais c'est génial. Aux Etats-Unis, il y en a beaucoup. Ils appellent ça des giglogs, où ils montrent le matériel qu'ils ont, tout ça. Nick Spinelli, il en fait beaucoup, parce que je me suis beaucoup inspiré de lui aussi. Et vraiment, c'est intéressant, je trouve que... de prendre du temps pour montrer ce que tu fais, comment tu le fais.

  • Speaker #1

    C'est pédagogique.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est hyper intéressant, c'est hyper captivant, puisque si tu es amateur de ce genre de vidéo, et surtout si tu es DJ, ça te permet déjà de te comparer, voir où tu en es, comment tu en es par rapport à ce que tu proposes. Donc là, ça part, ça marche. Est-ce que tu le sens sur la clientèle ?

  • Speaker #1

    Grave. Déjà. Ah mais, c'est-à-dire que j'ai publié mon premier vlog, je te disais, elle a fait 1 million d'œufs en 3 jours, même pas. Je me suis dit, oh là là, ce qui est rigolo, c'est que quand je publiais mes vidéos sketch, bon, elle faisait 150, 200, 300 milles, c'était pas mal déjà, toi. Ah bah oui. Elle faisait peut-être, ça faisait, après t'as des codes, parce que ça fait, tu vois que ça fait 15 000 dans la première heure, 12 000, tu vois, c'est bien. Le vlog, il avait fait 30 000 dans l'heure. Ok. Et là, je me suis dit, putain, c'est un truc. Et donc, il est passé au million en deux jours, en deux jours et demi de le million. Et je me suis dit, maintenant, je reprends les mêmes codes. Les codes, je les connais. Et à chaque fois que je refais un blog, on avoisine les millions. Et donc, jusqu'à ce que le concept va s'épuiser, je pense que c'est comme tout, il y a une éponge, ça s'épuise un peu. Pour l'instant, ça marche toujours. À chaque fois que j'en fais, on est toujours entre 500 000, 1 million, 500 000, 600 000. Tranquillou, tu vois. J'essaie de proposer des variantes, même s'il y a toujours la même thématique. Tu as remarqué l'intro, c'est toujours la même première. Je fais mon petit coup de gueule, machin, pour appâter un peu les gens. Et après, je les emmène dans la prestation. Ils voient clairement tout ce qui se passe. Ce qui est bien, c'est qu'on suit toute l'évolution sur une journée de travail. Et puis, l'évolution de la sonorisation, c'est important. Et dans ces vlogs, il y a plein de conseils que je donne. Et justement, j'utilise les commentaires de toutes les questions qu'on me pose, et je réponds à ces questions. Ok.

  • Speaker #0

    J'ai remarqué que tu réponds souvent aux commentaires.

  • Speaker #1

    Oui. Et je réponds beaucoup aux haineux aussi. Oui, ok. C'est fait exprès. C'est pour alimenter l'algorithme, tout simplement. Ok, oui. Comme on le dit tout le temps, en étant le plus... Le moins, je ne veux pas paraître hautain, je ne veux pas paraître le mec qui se la raconte. Bien sûr, bien sûr. Je n'ai pas l'idée, mais... La célébrité vient avec les neufs en fait, c'est un package. Absolument, absolument. C'est un package. Donc il faut les alimenter ces gens-là en fait. Oui,

  • Speaker #0

    quand tu décides de devenir typique.

  • Speaker #1

    Il faut accepter.

  • Speaker #0

    C'est un package. Il faut prendre le bon et le mauvais. Malheureusement, on entend souvent beaucoup les mauvais et un peu moins les bons. Mais après c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai vu, c'est que même s'il y a quelques neufs qui ne comprennent pas, qui ne comprendront peut-être jamais, on s'en fout limite. Moi derrière, ça m'a rapporté de la clientèle incroyable. Et aussi pouvoir augmenter mes prix.

  • Speaker #0

    Et alors c'est là où j'en viens du coup forcément parce que souvent on me dit ouais moi les réseaux je suis pas à l'aise. Je dis ouais mais si t'as envie de faire plus et si t'as envie de te vendre mieux.

  • Speaker #1

    C'est la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Il faut qu'on voit qui tu es et qu'on voit ce que tu fais. Hier au restaurant c'est vrai que je t'ai interpellé avec une phrase que je t'ai dit où quand tu me dis ouais à un moment donné moi je suis personne. Ouais.

  • Speaker #1

    Je reste encore sur cette opinion.

  • Speaker #0

    Non c'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ouais, mais...

  • Speaker #0

    Je suis pas d'accord avec toi. Aujourd'hui, je dis plus personne, tu es le représentant d'une... Ouais,

  • Speaker #1

    mais j'ai du mal à...

  • Speaker #0

    D'une catégorie de DJ qui sont oubliés ou mis de côté par ceux qui se croient stars, les résidents de clubs, etc. Merci, t'es gentil. Non, mais c'est la vérité. Après, moi, je me batte depuis longtemps pour le dire, d'accord ? Parce que moi, j'ai pas de problème avec ça. Moi, je fais un zénith et le vendredi et le samedi, je fais un mariage. J'ai pas de problème avec ça, d'accord ? Mais est-ce que, donc, j'ai l'impression que tu n'en prends pas... Mais c'est normal, hein ? Mais est-ce que tu avais à un moment donné anticipé ça ou...

  • Speaker #1

    Non. Pas du tout ? Je ne pensais pas que ça allait prendre des proportions comme ça. Ok. Vraiment pas. Je te dis, moi, à la base, le but premier, moi, c'était de me faire ma propre publicité. Ouais. Je voulais pas payer du mariage, poinette, machin, je voulais pas payer ça, je voulais faire mon autopublicité. Je savais que sur les réseaux, je me défendais, je gère l'outil.

  • Speaker #0

    pas comme tout le monde, mais je sais, je connais l'école, je sais comment ça fonctionne, je sais comment faire des vues. Je me suis dit, je vais utiliser mes compétences pour faire ma propre pub. À la base, c'était ça. Et puis aussi faire rire les gens et défendre le métier. Voilà, c'était vraiment mon premier objectif. C'était ça au début. Voilà, pour faire le buzz. Si on fait le buzz, tant mieux limite. Après, ça arrivait tellement vite que tu t'y attends pas.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est bizarre.

  • Speaker #0

    Et ça fait bizarre parce que tu… C'est bien parce que nous on habite, on est dans la pleine campagne par chez nous, donc ça me permet aussi de rester les pieds sur terre parce que nous on reste vraiment, on n'est pas casanier mais presque un peu.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu dis nous parce que c'est vrai que vous êtes une vraie équipe aujourd'hui avec Marie.

  • Speaker #0

    Si elle serait pas là on n'aurait pas tout ce qu'on a.

  • Speaker #1

    Et puis qui aussi travaille avec toi sur les prestations etc. Donc c'est bien et c'est beau franchement de se le faire ensemble. C'est top.

  • Speaker #0

    Alors des fois on s'engueule. C'est normal. Si elle ne serait pas là, on n'aurait pas tout ce qu'on a. De toute façon, on me l'a toujours dit, même Daniel Rennes me l'a dit il n'y a pas longtemps, celui qui vendait les DVD à l'époque, c'est vrai qu'il était aussi le porte-parole des DJ dans les années 80. Il me dit, derrière toute célébrité d'un homme se cache toujours une femme. Et c'est la vérité. Parce qu'elle ne serait pas là, j'aurais pas tout ce que je sais. C'est impossible. Je lui dis un grand merci.

  • Speaker #1

    Il te l'a déjà dit,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Souvent sous la couette.

  • Speaker #1

    Il faudra savoir. Donc, ce n'est pas la mienne, c'est bon. Non, mais du coup, ça part. TikTok, ça part. OK. Donc, tu le sens tout de suite sur ta clientèle ? Oui, oui, direct. Est-ce que tu arrives à augmenter les prix tout de suite ?

  • Speaker #0

    Ah oui, direct. Je me suis dit, non, c'est bon. Écoute, on augmente. Et puis, ça n'a pas loupé. Et puis, ça a bien fait. J'ai ciblé ma clientèle.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu gagnes de l'argent avec TikTok ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Oui, j'en gagne un peu. J'ai beaucoup gagné dans les deux premières années. Oui. Là maintenant, bon on va pas se mentir, TikTok a un peu fermé le robinet quand même. Mais bon voilà, je fais pas ça pour l'argent non plus. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais moi c'est plus de l'argent de poche. Mais oui, ça rapporte. Très bien, franchement. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après c'est du travail aussi, donc...

  • Speaker #0

    C'est du travail aussi, voilà, c'est le travail mérite salaire, comme dirait l'autre.

  • Speaker #1

    Et puis tu vois, c'est tellement intéressant de se dire, comme on croise Damien Arcard avant, il me dit, je suis content de te voir en vrai, que tu racontes, ça me fait rire, et ça lui parle. Donc... Ouais. Tu te rends compte, tu peux palper un peu ce que tu fais dans ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Rappelle-moi le nom du village.

  • Speaker #0

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #1

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #0

    Entre les moutons et les vaches.

  • Speaker #1

    Ça part d'un petit bled en Normandie, d'un coup, tu arrives là-bas et tu croises des gens...

  • Speaker #0

    Qui te connaissent. Enfin, qui te reconnaissent.

  • Speaker #1

    Qui te connaissent. Ils te reconnaissent pas, ils te reconnaissent. Tu sais, quand je disais à Marie hier, quand je lui dis bonjour, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours, parce que c'est vrai, ils te connaissent, ils te reconnaissent pas. C'est fou. Donc non, c'est au-delà encore. Oui, c'est au-delà,

  • Speaker #0

    parce que je ne me rends pas compte. Et pour en revenir à ce qu'on parlait hier, j'étais au fossé à Tours il y a 15 jours. Quand je suis arrivé à Paris, c'était vraiment un rassemblement de tous les DJ de France qui avaient l'intérieur. J'ai passé ma journée, je lui ai dit à faire des selfies, des autographes. Mais putain, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

  • Speaker #1

    Tu sais que ça, ça se vend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Je suis venu te donner de la hype. à l'événement de Fossea, mais il y a des gens qui sont payés pour ça. Il y a des célébrités que tu peux venir pour être là.

  • Speaker #0

    Oui, je t'ai arrivé comme ça, tout le monde...

  • Speaker #1

    C'est bizarre, hein ? Donc l'année prochaine, tu peux te dire à Fossea, Axel, si tu nous entends,

  • Speaker #0

    si tu veux Adrien,

  • Speaker #1

    il faut passer... Bah ouais ! Non mais en vrai... Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu as travaillé pour ça. Même si toi, tu ne le palpes pas, parce que dans ton inconscient, tu ne fais que ta pub, mais en vrai, aujourd'hui, tu as une autre image. Donc ça c'est important de le savoir et puis tu as plein d'enfants maintenant,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a plein de DJ comme toi qui font énormément de vidéos aussi,

  • Speaker #1

    qui essaient d'en faire au moins, qui te copient un peu aussi, bref, on ne dira jamais assez aux gens, ne copiez pas, on peut s'inspirer, mais il faut absolument le mettre à ta sauce et le faire à ta manière, c'est très important parce que si tu copies de toute façon ça se verra et ça ne marchera pas. Bien sûr. Donc ça c'est une évidence.

  • Speaker #0

    Toujours être original, rester soi-même, ça c'est important. Et surtout être créatif. De toute façon, tout DJ doit être créatif, même dans ses sets.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas créatif, je ne suis pas un DJ, je ne suis pas un artiste. Donc là-dessus on est d'accord. Parlons un peu de l'avenir maintenant. Comment ça se passe ? Parce qu'on a discuté hier, il y a des trucs que tu peux dire, des trucs que tu ne peux pas dire. J'ai l'impression que tu es dans une phase où tu virages. Ouais. Tu te cherches ?

  • Speaker #0

    Ouais, je me cherche. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Ouais, ça se sent. Ça se sent et le seul conseil que je peux te donner, c'est de prendre du temps.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais comment tu te vois un peu dans quelques années ? Est-ce que tu... On va dire, est-ce que dans... Rappelle-moi, qu'âge tu as ?

  • Speaker #0

    43.

  • Speaker #1

    43. À 50 ans, est-ce que tu te vois encore en train de mettre la musique ? Comment tu te vois ?

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui me...

  • Speaker #1

    Moi tu vois, par exemple, je ne me vois pas arrêter de mettre la musique avant, tant que je ne peux plus. Pour l'instant, là, j'en ai 46. Moi, je ne me vois pas, par exemple, à 50 ans, dans 4 ans, ne plus mettre la musique. Ça va trop me manquer.

  • Speaker #0

    En fait, l'idée elle est là. Je suis partagé entre pas mal de choses. Je suis partagé parce que je suis toujours un mordueux de musique. Moi, de voir les gens danser, c'est un kiff. Tu ne peux pas t'imaginer. Tu imagines, tu sais ce que ça fait. Ouais. C'est tellement bandant, et en plus quand tu maîtrises ton sujet, tu peux pas t'arrêter en fait, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Mais à côté de ça, moi je me dis voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ça, c'est pas que j'ai l'impression d'avoir fait le tour, mais...

  • Speaker #1

    Après, on en a discuté hier, c'est la redondance, peut-être le fait de faire tout le temps la m��me chose qui à un moment donné vient un peu faner.

  • Speaker #0

    Voilà, ça vient un peu faner l'envie,

  • Speaker #1

    le métier,

  • Speaker #0

    tout ça.

  • Speaker #1

    Dans le meilleur des scénarios, on va dire où est-ce que tu aimerais aller, qu'est-ce que tu aimerais faire ? Peut-être qu'aujourd'hui, il y a quelqu'un qui t'écoute, qui nous écoute, qui t'a fait une proposition.

  • Speaker #0

    Moi, ce qui me ferait kiffer, par exemple, moi, l'ordre d'aujourd'hui, on en a parlé hier. Moi je me vois bien animateur télé ou animateur radio.

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #0

    Vraiment, dans les médias, parce que j'adore ça, j'adore ce monde, j'adore ce milieu, j'ai pas peur de la caméra, j'ai pas peur du micro, je pense que je sais ambiancer une salle, je sais faire... Ça fait 20 ans que j'anime, j'ai animé devant des milliers, des milliers, des milliers, des milliers, des milliers de personnes, et à chaque fois ça fait mouche, donc c'est pas par hasard. Donc pourquoi pas...

  • Speaker #1

    continuer ça dans une télé par exemple j'en sais rien enfin je balance des pistes j'en sais rien si une chaîne de télé nous écoute ouais moi je te l'ai dit montre la télé enfin montre ton média à toi aujourd'hui avec les réseaux tu connais les réseaux et puis tu es déjà en fait en vrai de vrai tu es déjà un média ouais c'est vrai avec Police DJ maintenant tu vois c'est ton biais parce que je m'auto fais des passe dés puisque maintenant tu as lancé un peu

  • Speaker #0

    Tu diversifies ton contenu,

  • Speaker #1

    tu fais des petites interviews, je me refais encore une passd où tu as rencontré Roby, tu as peut-être un projet musical ?

  • Speaker #0

    Oui, on a des projets.

  • Speaker #1

    C'est un truc qui te...

  • Speaker #0

    C'est un truc qui, je dis, à l'avenir, complètement. Aujourd'hui, je n'ai aucune base, je n'y connais strictement rien. Les seuls trucs que je connais d'aujourd'hui, ça va être tous les montages vidéo que je gère, Photoshop, la photo que je gère. Ça y'a pas de soucis, une bande de mixage, les yeux fermés, y'a aucun problème, faire penser les gens, y'a aucun problème. Mais la production musicale, eh ben non. J'y connais rien, mais par contre ça m'intéresse. Ouais, vraiment. Bah oui, faut s'y mettre. Voilà, faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça a tous commencé à un moment donné, t'sais, et...

  • Speaker #0

    Et là, c'est vrai que grâce au réseau, on a quand même rencontré, voilà, pas mal de grandes personnes, donc Roby, on a rencontré Chris Anderson, on a rencontré... pas mal d'autres célébrités.

  • Speaker #1

    Avec Zeposta.

  • Speaker #0

    Ouais, allez, c'est plus gala.

  • Speaker #1

    Non, non, mais c'est une vanne. Non, mais c'est vrai. Non, mais... T'es fou. T'as vu, t'as pas eu pour. Aujourd'hui, tu es le représentant de plein de gens et je pense qu'il y a... Donc, beaucoup de partenariats de marques aussi, tu m'en as parlé avant. Ouais, ouais. Donc, ça, c'est... Aujourd'hui aussi, une casquette d'influenceurs qui n'était pas prévue.

  • Speaker #0

    C'est pareil, c'est incroyable. La première fois qu'une marque t'appelle comme ça et tu dis, mais c'est quoi ce truc, en fait ? Tu te rends pas compte parce que des fois on voit ça à la télé, les influenceurs, les machins, les gules, et tu te dis mais c'est en train de m'arriver en fait. C'est trop... On a fait des chaînes télé, on a fait des chaînes radio, tu... Mais waouh quoi ! C'est bizarre en fait. Ouais bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Moi je pense qu'aujourd'hui t'as pas besoin d'un média connu, tu peux le faire toi.

  • Speaker #0

    Peut-être, ouais je...

  • Speaker #1

    Moi je...

  • Speaker #0

    Ouais peut-être. Moi je...

  • Speaker #1

    En tout cas, voilà. C'est vrai que tu cherches beaucoup, là tu es dans un virage.

  • Speaker #0

    Un virage, je pose pas mal de questions. Là, pareil, j'ai développé un truc qui marche super bien aussi, encore une fois. Là, j'aide les entreprises depuis bientôt 6-8 mois. Je fais des petites vidéos commerce pour aider justement les gens à vendre leur entreprise. Je leur propose des petites vidéos du menu 30, des vidéos publicitaires. C'est un carton phénoménal.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'estimes expert en réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Experts peut-être pas parce que personne n'est expert de rien. On en apprend tous les jours donc on peut pas dire que je suis expert. Dire que je connais l'outil oui, expert, je pense pas. Ok.

  • Speaker #1

    Tu pourrais aider des entreprises qui ont des problèmes comme un directeur marketing ? Oui,

  • Speaker #0

    j'ai là une agence immobilière en ce moment qui a déjà porté ses fruits. Donc ouais je connais le truc, je connais l'outil multimédia. À dire que j'en suis un expert. Tu sais, moi, je ne suis pas du genre à péter plus haut que mon cul, comme j'ai beaucoup de DJ. Alors qu'aujourd'hui, tu ne vois rien sur des profils LinkedIn, DJ qui ont 14-15 ans, ils vont dire que je suis DJ producteur et qu'il a 15 ans. Excuse-moi, frérot.

  • Speaker #1

    Je suis tombé sur des profils Facebook où il y a des jeunes. Après, moi, je ne suis pas anti-jeune.

  • Speaker #0

    Moi non plus.

  • Speaker #1

    Et ils ont monté des formations pour t'expliquer comment te vendre, comment faire plus de choses. C'est chaud.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #1

    Faut pas brûler les étapes.

  • Speaker #0

    Moi je vois des jeunes des fois, après c'est bien,

  • Speaker #1

    ils ont des idées,

  • Speaker #0

    ils ont des rêves, il faut croire en ses rêves. Mais les mecs, restez les pieds sur terre. Moi quand je vois des gens qui vont proposer des formations, j'en reçois même des mails encore aujourd'hui, des mecs qui me proposent leur aide. pour mon tour, je vais pas me paraître, mais les mecs ils ont 50 abonnés, j'en ai 300 000, l'autre il me propose son aide, mais il est fou lui. Je veux dire, les mecs restez à votre place, tu vois, je vais pas paraître hautain, je dis les choses telles qu'elles sont, c'est peut-être aussi mon côté grande gueule des fois qui plaîtait pas à tout le monde, mais bon je dis les choses.

  • Speaker #1

    Et maintenant il y a même d'autres opportunités qui arrivent avec des invitations, un mixeur des festivals... ça ça t'intéresserait ça ou ?

  • Speaker #0

    Ouais ouais moi je... Quand par exemple développer un peu le... développer l'image d'I.J. Nanar, ça peut être sympa d'ailleurs j'ai plein de gros... je t'en ai parlé hier hein des gros projets qui vont arriver pour l'année prochaine Bah ouais faut le faire ! Et voilà je vais je vais développer un peu encore le Nanar Le Nanar en club ? En festival même, il y a aussi les dates qui comblent Ouais bien sûr bien sûr ! Ouais ça va être sympa Incroyable ! Ouais ouais c'est incroyable ouais Qu'est-ce que tu pourrais dire

  • Speaker #1

    Au jeune DJ Adrien Seber, au moment où tu démarres la Disco Mobile, si tu pouvais faire un bond dans le temps, tu te recroises à 18-19 ans quand tu commences la Disco Mobile. Et qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    T'as raison. Je te jure, je ne regrette rien en fait. T'as raison. Je lui dirais, vas-y, continue. Je te jure, vas-y. T'as raison, fonce.

  • Speaker #1

    Tu vas kiffer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, je vais te dire un truc, j'ai jamais dit ça à personne, mais pendant plusieurs années, tu sais, le métier de DJ, encore une fois, on nous prend tous nos week-ends. Pour la vie de coupe, c'est quand même compliqué, on va pas se mentir aussi, parce qu'il faut que ta compagne, elle aime, elle te suive. Et nous, on a beaucoup de personnes autour de nous, par exemple, ils sont dans le milieu de l'événementiel. ils sont déjà divorcés ou ils sont plus avec leurs copines parce que sa femme ne supporte pas le truc. Nous, même si on est mariés depuis 20 ans, je te le cache pas, on a eu des moments très bas, ça a été dur. On a même failli, il y a quelques années, la nette elle existait peut-être plus, c'est véridique. Et à cette époque, on avait été voir des voyants, tu te rappelles de ça ? Des voyants, psy, il fallait parce qu'on n'arrivait plus à s'entendre. Et on avait été voir un voyant à l'époque, il y a peut-être une dizaine d'années à peu près, ouais. Et j'ai toujours écouté ce… On m'avait, si tu veux, recommandé ce gars-là parce que ce qui paraît, il faisait des prouesses, machin, c'était génial. Bon, j'ai été le voir et ce gars-là, il m'avait dit en fait… Alors, est-ce qu'il m'a balancé ce que j'avais envie d'entendre, je ne fais rien, attention. Mais il m'a dit, continue comme ça et t'iras vers la lumière. Voilà, il m'a dit. Il m'a dit que mes rêves vont se réaliser. J'ai l'impression que mon rêve...

  • Speaker #1

    Ce que tu vis aujourd'hui, c'est un rêve ?

  • Speaker #0

    Oui, vraiment.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens à qui c'est arrivé, c'est tombé dessus par hasard et ça n'avait jamais été un rêve.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un rêve qui est inconscient. C'est un rêve... On ne peut pas se mentir, à l'heure d'aujourd'hui, on a tous besoin d'un petit peu de lumière. J'ai raison ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Moi, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Quand il y a un petit peu, en vrai...

  • Speaker #0

    On est tous, voilà, on aime bien ce... Ouais, bien sûr. Voilà, toi, c'est la vie, elle est comme ça.

  • Speaker #1

    Je pense que même dans tous les secteurs sociologiques qu'ils soient, quand tu fais bien ton travail...

  • Speaker #0

    T'aimes bien être glorifié, t'aimes bien qu'on te dise que c'est bien. Voilà,

  • Speaker #1

    juste le fait d'être reconnu, même juste par ton chef ou un truc comme ça,

  • Speaker #0

    quand on te dit qu'on a fait du bon boulot,

  • Speaker #1

    c'est bien. Que tu sois Livra Rubérit ou David Guetta, je pense qu'à un moment donné... C'est une forme de lumière.

  • Speaker #0

    Bien sûr. C'est une forme de lumière.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et moi, depuis que je suis jeune, je veux ça, en fait. Pourquoi ? J'en sais rien. Comme disaient mes parents, toi t'as toujours été attiré par les étoiles. Le showbiz. Et je me rends compte parce que l'événementiel c'est aussi le monde des étoiles, c'est le monde du rêve. On est dedans en fait. Et là je vis. C'est pour ça que quand je dis que je ne regrette rien, je ne regrette rien. Je vis ce que j'avais envie de vivre. Je vis un rêve. Alors t'as du mal à... Ça fait beaucoup d'un coup mais... C'est que le début. Ça ira peut-être encore plus loin. Maintenant,

  • Speaker #1

    on a la machine à lancer. Si tu ne fais pas n'importe quoi, n'importe comment, je pense qu'il n'y aura pas de problème.

  • Speaker #0

    Il faut continuer comme ça. Bien sûr. Mais surtout, rester la tête sur les épaules. Je crois que c'est le plus important. Et ne pas péter plus haut que son cul. C'est mieux. Restez toi-même. Restez soi-même.

  • Speaker #1

    Je pose toujours cette question, je ne sais pas si je te l'avais posée la dernière fois. C'est quoi la plus grande dinguerie qui t'est arrivée dans le métier ? Bonne ou mauvaise ?

  • Speaker #0

    La plus grande dinguerie...

  • Speaker #1

    Un truc de fou ou alors un truc complètement badant, pas terrible ?

  • Speaker #0

    Je sais pas si c'est une vraie dinguerie, le truc le plus incroyable qui nous est arrivé il y a pas longtemps, c'est de rencontrer le Jacky du club Dorothée.

  • Speaker #1

    Ok ouais.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça peut être...

  • Speaker #1

    En prestat j'aime bien avoir des anecdotes.

  • Speaker #0

    Des anecdotes de grosses dingueries en prestation sur un mariage, là c'était le pire. Alors pour te raconter un peu le truc, on est en mariage, donc on propose une prestation à la journée comme on le fait souvent, comme tu le sais, je fais, on photographe, idéaste, donc on propose des forfaits à la journée au marié, c'est-à-dire qu'on couvre la journée de photos, on couvre en plus la vidéo et en plus on fait la partie DJ, sonorisation, éclairage, machin. Donc là on avait fait, on appelle ça les forfaits clés en main, on avait commencé dès le matin, on arrive chez la mariée, tout se passe bien. On commence à prendre deux trois clichés, maquillage, habillage, machin, on commence à voir le mari qui arrive, qui descend, qui était à l'étage. Et lui déjà, il a du mal à dire bonjour. Ah ouais ? Ah ouais, dès le matin à 10h. Tu te dis, ça va être long ce qu'il se passe, il va voir qu'est-ce que j'ai fait. Là tu te remets en question, peut-être que c'est moi, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, donc j'étais vers le mari, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, mais non. Pourquoi il dit pas bonjour ? C'était bizarre.

  • Speaker #1

    Sauf qu'avec le marié...

  • Speaker #0

    On avait plusieurs entretiens avant, ça se passait très bien au bureau.

  • Speaker #1

    Je dis toujours qu'une des clés de la réussite d'un mariage, c'est le travail d'équipe. Le travail d'équipe entre les mariés, l'animateur et le traiteur.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Donc là je me suis dit, putain c'est chaud quoi, qu'est-ce qu'il se passe ? Donc on arrive le midi à l'église, on fait les photos à l'église, sorti des machins. Et on voit que les sourires ont du mal à décoller, par contre la mariée elle, elle est sur son nuage, elle nous kiffe à fond, il n'y avait pas de soucis, tout se passait bien. Ok,

  • Speaker #1

    je suis sur le truc, vas-y. Ok,

  • Speaker #0

    on continue. On arrive en photo de couple, on est en photo de couple vers 18-19h, donc je les prends pendant une heure avec moi pour faire... C'était vraiment un moment unique entre le photographe et les mariés, donc on se vadrouille un petit peu. Pareil, photo magnifique, mais l'autre pour y décrocher un sourire, c'est pas possible quoi, tu te dis mais il veut pas sourire, il a pas souri de la journée quoi. Merde. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Bon, on commence à faire la photo de groupe avec tout le monde, donc je prends mon drone, tout ce qui va bien, et puis en fait tu te rends compte, c'est pas une grosse famille, ils sont une quarantaine, mais t'avais clan gauche, clan droit. On n'a pas un droit, ça ne se mélange pas. Et puis la Marie va me voir, elle me fait « Bon, par contre, la photo de groupe, il faut que ça se dépêche un peu, parce que je te le dis, les familles ne s'entendent pas trop en ce moment, c'est pas ouf. »

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Soirée va être longue.

  • Speaker #0

    Putain, ouais, ouais, il est 20h, il est 20h. J'ai fait la photo en 2x4, l'apéro se passe et effectivement j'entends pendant l'apéro sa critique à fond. Ouais t'as vu la gueule, comment il est habillé, t'as vu la mariée s'est pas se maquillée, blablabla. Que des trucs de merde pendant la soirée. Bon d'accord, j'ai un mari, là ça va être chiant, je te le dis. Elle me dit oui je sens l'ambiance aussi, c'était malaisant d'une force incroyable. Donc on arrive, on fait l'entrée des mariés. aucun applaudissement malgré le feu que j'ai envoyé. Donc, tu vois, t'avais vraiment la famille à droite, la famille à gauche, tu vois. Ça allait pas. On fait de l'animation, des blind tests pendant la soirée, ça prend pas non plus. Personne ne veut rien, par contre, ça critique à fond. La purge quoi. Et là, encore une fois, tu te remets en question, tu te dis « putain, c'est moi qui s'est pas animé ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? » Je commence à flipper quoi, je dis « merde, c'est moi qui est mauvais peut-être. » Vas-y, tu sais pas, ça peut t'arriver, ça va te planter.

  • Speaker #1

    Des soirs comme ça ou ça va pas.

  • Speaker #0

    Mais ça ne voulait pas prendre, j'allais faire ce que je voulais, ça ne prenait pas, ça ne prenait pas, ça critiquait tout le temps, c'est l'ému qui ne s'achetait pas du pain, c'est presque ça, tu sais, à la cantine. Moi j'ai dit ok, bon. On fait le gâteau, c'est pareil, le gâteau ça ne prend pas, l'ouverture de balle ça ne prend pas, catastrophe. Donc on commence à danser à minuit 15, quatre personnes sur la piste, sur 50, ça ne danse pas quoi. J'ai dit bon bah écoute, j'ai là… Et là ça commence à venir, ça danse un peu, on est monté à une vingtaine, j'ai 20 sur 50, 25, et là ça part, il est 1h du matin et ça y est ça part. Et d'un coup d'un seul, je te promets, en l'espace de 5 minutes, comme si tu as mis un titre qu'il ne fallait pas, tu passes de 30, 35 sur la piste à 0, tout le monde se barre. Et là, ça dure 15 minutes comme ça. Donc tu peux mettre autant de titres que tu veux, mais ça ne veut pas reprendre. Et là j'entends des cris d'heure. Arrête arrête qu'est-ce qui se passe ? Je regarde l'heure, il est minuit, il est 1h45. Qu'est-ce qui se passe ? Je pèse la musique, il n'y a plus personne. Non seulement il n'y a plus personne sur la piste, mais plus personne dans la salle.

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais, tout seul.

  • Speaker #0

    On voyait que ça hurlait dehors. Moi j'étais comme un connard derrière mes platines, personne dans la salle. J'ai dit là il se passe un truc, c'est pas possible. Et là je vois la Marie arriver en courant, plein de sang sur elle. Plein de sang, et mascara dégoulinant. Ah mais si c'est une véridique. Elle me dit Adrien, les démontes à sonneaux c'est plus de la peine, c'est bon, casse-toi quand même. Elle me dit non, non, tu peux pas comprendre.

  • Speaker #1

    Bonjour, je dis ouais, je te fais un bon scotch.

  • Speaker #0

    Elle me dit c'est pas toi, t'as très bien bossé, c'est pas le souci, c'est lui, c'est un gros connard, Jean Lemaire, je peux plus le supporter, il entraîne à casser la gueule à tout le monde, donc le marier. Le marié qui tapait la gueule sur les parents, sur les témoins. Mais non ! Mais si, mais si. Et donc, grosse bastion générale, tout le monde était en sang.

  • Speaker #1

    Heureusement qu'il t'a pas tapé sur la gueule tout le temps.

  • Speaker #0

    Mais attends, parce qu'il voulait me casser la gueule aussi à la fin, toi. Mais non ! Et en fait, t'as deux témoins qui sont arrivés juste après la mariée pour me protéger, pour démonter la sono. Parce que le marié était tellement défoncé, il voulait aussi me péter la gueule à la fin. Ok. Voilà. Il est une récar. En fait, on n'a pas débranché. À l'époque, j'avais encore les ponts de lumière. Je te jure, c'est vrai, on a pris le pont avec les jeux de lumière dedans. On l'a servi dans le calme. Et on s'est barrés comme des voleurs.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu sais pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, elle nous a dit après. En fait, son mari avait arrêté de fumer pour le mariage. J'avais fait un régime pour le mariage. Et il a ressemblé pour fêter le truc. Et vu que les familles ne s'entendaient pas, il a fumé le chichon. Et il avait la tête. Ouais, bad trip. Et il avait un alcool très très très très très très très mauvais, en fait. Et voilà. Et en fait, il a pété la gueule. Donc il a pété la gueule à ses parents, il a pété la gueule à ses témoins. Ses pro-parents ? Ah oui oui oui ! C'était dinguerie.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui a appelé les filles ?

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas. Nous, on est par qui ? Les branches. Ah ouais, je ne sais pas. Je me suis barré. Et la robe, il mariait plein de sang. Ah ouais, elle,

  • Speaker #1

    elle était grosse grosse dinguerie.

  • Speaker #0

    Là, c'est la pire qu'on a connue, je pense. Parce que tu… … Tu fais ton travail toute la journée, tu fais un truc de fou et tu dis tu te fais remercier comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, après, malheureusement, c'est pas de ta faute. C'est pas de votre faute. Mais en tout cas, quelque part, ça te rassure parce que c'était pas moi. T'as pas mal fait le job. Donc ça a été. Bon, j'ai l'impression qu'on a fait le tour. C'était encore une fois un moment très plaisant. Merci beaucoup à toi. Merci à vous. Parce que Marie, elle est là quand même. elle charbonne elle charbonne elle tourne dans tous les sens de Pierre allez voir le vlog bientôt merci encore Adrien j'espère qu'on se refera une partie 3 quand pas un jour quand tu le voudras je vous souhaite merci d'avoir écouté merci à toutes et à tous à très bientôt pour un nouvel épisode de DJ le podcast à très bientôt ciao merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de DJ le podcast j'espère que vous avez passé un moment inspirant ou tout simplement divertissant pour soutenir complètement le programme Je compte sur vous pour liker cette épisode ou tout simplement vous abonner au podcast. C'était Alex Dacosta et c'était DJ le podcast.

Description

Bonjour à tous! j'ai le plaisir de recevoir Adrien, véritable spécialiste de l'évènementiel plus connu sous le nom de dj AS. Une belle percée sur TikTok m'a fait découvrir ce personnage attachant et surtout passionné, car Adrien est un passionné du métier de dj... un vrai

Cet entretien viendra à coup sur vous inspirer et vous guider. Découvrez qu'on peut aussi très bien vivre du métier de dj sans faire de club ou festival.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Je suis Alex Dacosta, animateur radio, entrepreneur, artiste, créateur et organisateur d'événements et DJ avant tout. Pendant une heure, je vous propose de découvrir des profils inspirants de femmes et hommes animés par une seule et même chose, la passion. Cette passion qui, malgré toutes les déceptions possibles et imaginables, nous fera aimer quelque chose plus que tout et jusqu'au bout, notre métier, DJ. Bon allez, let's go. Allons-y, let's go. C'est parti les amis. C'est Doralo Exploratrice. Alors bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Épisode 2 au FestiNight à Saint-Lô, on est lundi 14 avril. Il est 11h33 du matin, c'est très important de le souligner, parce qu'on s'est levé tôt. Et parce que nous nous sommes couchés tôt, je suis très heureux d'accueillir une deuxième fois. Quelqu'un que j'aime beaucoup qui s'appelle Adrien Sébert, qui s'appelle DJ As. Bonjour Adrien. Salut. C'est mieux au niveau de la qualité ? Ah ouais, c'est beaucoup mieux. Parce que c'est vrai qu'on a fait un premier épisode qui est disponible sur Spotify et toutes les plateformes. Alors Adrien, en n'habitant pas dans la même région et puis on n'a jamais réussi à se captier sur la première édition donc... Adrien était sur Zoom, c'est vrai que le son, malgré toute la technologie qu'on a aujourd'hui, se voir c'est quand même mieux, et c'est toujours plus sympa de se voir, même si on s'était vu virtuellement, mais là du coup on est vraiment ensemble et c'est grave cool. Alors on va faire, comme on l'a dit en préambule, on va faire un petit retour succinct sur le début, pour arriver très vite à aujourd'hui. Encore pas demain, si maintenant tu as envie de nous en dire un peu plus. D'accord ?

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Déjà, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le monde qui l'accepte, donc du coup, je le dis. Alors, est-ce que tu peux nous raconter succinctement le début ?

  • Speaker #1

    Le début des réseaux ?

  • Speaker #0

    Non, le début de ta carrière. Alors, je demande toujours, d'où ça part ? Où est-ce que ça commence l'envie de devenir DJ ? Alors,

  • Speaker #1

    en fait, ça commence... Ça commence à l'âge de 8-9 ans. Ouais. Je pense, on est piqué un petit peu. 8-9 ans ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais, ça commencerait donc.

  • Speaker #0

    Le dernier RK qui était là hier me disait aussi que lui, il sortait avec sa maman en discothèque à 8 ans.

  • Speaker #1

    C'est presque ça en fait. Ce qui me semble, moi à l'époque, comme je l'avais déjà expliqué, en fait, quand j'étais gamin, j'avais mes parents, ils avaient un copain qui faisait des animations tous les week-ends. Le DJ de campagne qu'on avait par chez nous qui faisait beaucoup les comités des fêtes ou les rassemblements pour les écoles ou n'importe quoi. Et on faisait peut-être, il s'appelle Stéphane Chevalier d'ailleurs, Stéphane qui est encore un grand copain. Et en fait à l'époque Stéphane faisait peut-être 4 soirées par an et à chaque fois que je le voyais avec mes yeux d'enfant à 8-9 ans sur l'estrade, déjà j'avais envie en fait. C'était un truc de fou, toi tu étais gamin, tu voyais les lumières un peu partout. Tu te dis que le mec il est tout seul derrière ses platines, il arrive à faire danser, il arrive à donner autant d'énergie aux gens, il arrive à les transporter, c'est incroyable ! Tu sais quand tu as 8 ans, c'est magique !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu étais déjà passionné de musique à ce moment-là ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais forcément j'écoutais de la musique comme n'importe qui je pense. Après j'avais 8 ans, je me rappelle plus trop ce que j'écoutais.

  • Speaker #0

    C'est incroyable ! tes parents ne sont pas musiciens du tout ? Tu n'es pas issu du monde de l'adaptation ? Rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est juste mes parents qui connaissaient le DJ, voilà, comme ça, par connaissance. Et puis, vers 12-13 ans, je me suis dit, ça me plaît vraiment beaucoup. Et puis, j'ai contacté Stéphane et puis il m'a emmené avec lui sur quelques petites soirées. Il m'a formé et c'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, donc Disco Mobile. Disco Mobile Direct. Voilà. Ensuite, on arrive à un peu de club ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait sept ans de discothèque. Donc j'ai mixé par exemple à l'Arc-en-Ciel à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Lipstick à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Tamengo, enfin pas mal de discothèques.

  • Speaker #0

    Pour les gens peut-être qui ne te connaissent pas, par chez toi c'est ?

  • Speaker #1

    Ah bah c'était les discothèques à…

  • Speaker #0

    Mais par chez toi c'est où ?

  • Speaker #1

    Ah je suis d'Alençon, du côté d'Alençon.

  • Speaker #0

    Donc on se situe chez les…

  • Speaker #1

    Normandie. Ouais, on passe Normandie.

  • Speaker #0

    Ok. Donc là tu fais sept ans de discothèque. Je sais qu'en parallèle tu travailles à côté ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'étais après ma carrière discothèque, puis ça jouait un petit peu entre les deux, donc j'étais commercial en fait pendant plus de 15 ans, commercial porte à porte.

  • Speaker #0

    Cette phase dans ta carrière est importante,

  • Speaker #1

    le porte à porte,

  • Speaker #0

    et du coup tu as donné beaucoup de facilité aujourd'hui pour te vendre. Donc ça c'était…

  • Speaker #1

    La meilleure école.

  • Speaker #0

    Tu fais deux travails à ce moment-là, parce que tu ne peux pas en vivre, ça ne paye pas assez ? Ça ne paye pas assez,

  • Speaker #1

    et puis il y a aussi, je pense qu'il y a aussi une idée de… D'éducation, moi j'ai mes parents qui sont fonctionnaires, donc quand tu es éduqué, dans l'idée à dire voilà il faut absolument avoir un CDI, un poste d'accélérateur qui tombe tous les mois, la sécurité, il faut un vrai métier. Donc quand tu es jeune, tu te laisses un petit peu influencé par tes parents, ce qui est normal, tu les écoutes, tu te dis voilà mon côté DJ c'est plus le côté loisirs et puis mon côté professionnel c'est mon métier de commercial. D'accord, donc tu étais un peu formaté comme ça pendant une dizaine d'années.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe dans ce club-là ? Tu t'amuses ?

  • Speaker #1

    Je kiffe bien.

  • Speaker #0

    Musicalement ça va ?

  • Speaker #1

    Musicalement je kiffe bien parce qu'on était quand même vraiment dans mes années. C'est-à-dire années 2000 quoi, fin 80, mi-90, 97, 98 jusqu'en 2007-2008, un peu plus quoi. Donc on était vraiment dans la génération qui est pour moi la meilleure génération. Je vais pas être un vieux boomer mais c'est un peu la meilleure génération.

  • Speaker #0

    On va le dire, on a une grande discussion au petit déjeuner parce qu'on est le matin, donc on a croisé de l'ami ARK. Puis on a eu une discussion de boomers, de vrais boomers, c'était un peu malaisant, c'était un peu dommage, mais... Non, non, c'est bien de se... On a eu la chance de vivre cette époque-là, ça a très bien marché. Et il y a un jour, tu te sens en saturation, où t'as plus envie, où t'as d'autres choses qui te plaisent un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas que ça me plaît plus, c'est que j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour, simplement. Ça me saoule, en fait. Et puis quelques années après j'ai rencontré ma femme et puis... Qui est là avec Marie-Anne,

  • Speaker #0

    qui prend des photos de mes essences.

  • Speaker #1

    Qui d'ailleurs, j'ai rencontré ma femme dans la discothèque où on mixait à l'époque.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    Le mythe.

  • Speaker #1

    Et puis ça s'est fait comme ça et puis après j'ai laissé tomber tout simplement. J'ai continué mon boulot de commercial. Et puis après je me suis dit, ça me manque en fait.

  • Speaker #0

    Donc tu as arrêté le club ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas démarré l'événementiel tout de suite ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça a mis 5-6 ans, 7 ans même. Oui, quand même. On a eu le temps de se marier, on a eu le temps de faire 2-3 trucs, des belles choses ensemble.

  • Speaker #0

    Bientôt 20 ans de mariage.

  • Speaker #1

    Des 20 ans de mariage.

  • Speaker #0

    On en discutait aussi le matin, il faut le dire. C'est beau, franchement,

  • Speaker #1

    bravo. On est fiers.

  • Speaker #0

    Donc on attend tous la fête dans 2 ans, c'est bien compris.

  • Speaker #1

    On fera une grosse boum.

  • Speaker #0

    Non mais voilà, c'est bien de dire aussi que c'est important d'avoir une vie aussi à côté, à la maison, c'est ce qui peut aussi... Moi c'est pareil, je veux dire, moi ma femme, en plus ma femme ne prend pas de gants avec moi. Donc du coup, c'est ce qui te ramène des fois un peu sur terre, tu t'envoles un peu. Ça équilibre. Ça c'est cool. Donc là, tu refais ton boulot de commercial, tu te maries, et un jour...

  • Speaker #1

    Et après, la fibre, si tu veux, me manque. Parce qu'en fait, pour la petite histoire, la vraie histoire aussi, c'est que dans les années... Donc on s'est mariés en 2008, je crois qu'en 2010, on avait été invités à un anniversaire en fait. donc un anniversaire privé et puis il y avait un DJ qui était un peu un peu poussif vraiment je vais pas être le...

  • Speaker #0

    Poussif c'est à dire ?

  • Speaker #1

    Poussif c'était un nanar quoi. C'était pas bon quoi. C'était pas bon. Un nanar. Et puis je me suis dit ça va être, la soirée va être compliquée. En fait je voyais qu'en fait ça ne, ça ne, bah ça dansait pas en fait. D'accord. Les gens se faisaient chier, le gars avait un peu de mal à envoyer, c'était pas ouf tu vois. Et j'étais pour le petit souvenir, je me rappelle, je parle de ça il y a 15-20 ans, c'est incroyable. Et je me suis levé. Sans me vanter, c'est vrai, Marie est là pour en témoigner, j'ai été le voir, j'ai dit écoute, il faut que tu passes autre chose parce que tu regardes la moyenne d'âge. En fait, le gars te passait de la musique qui ne correspondait pas du tout à la salle, ça n'allait pas. J'ai dit mais pas ça, ça, ça et ça, tu verras, ça va danser. Ah bon, tu crois, tu crois, fais-le, de toute façon, il n'y a personne. Et donc, il a passé ce que j'avais, à l'époque, j'avais filé une dizaine de titres que j'avais concoctés de mon côté de la salle. Et là, les gens sont venus danser direct. Et là, je me suis dit, j'étais fier de moi. Je me suis dit bon, moi j'ai pas perdu le coup, j'ai dit ça c'est bien et tout, comme quoi...

  • Speaker #0

    Faut lui laisser qu'il a eu le mérite de t'écouter. Ouais ouais,

  • Speaker #1

    il a eu le mérite de m'écouter, parce que ça aurait été moi à l'époque, je l'aurais envoyé chier.

  • Speaker #0

    Non mais peut-être que moi aussi, tu vois...

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais grave.

  • Speaker #0

    Donc faut lui laisser peut-être ça, il était peut-être moyen,

  • Speaker #1

    mais... Il m'a écouté et là...

  • Speaker #0

    Quelque part il le savait donc...

  • Speaker #1

    Et puis donc ça a dansé, et pour l'anecdote qui est assez rigolote, c'est qu'une fois qu'il avait lâché ma playlist entre guillemets de 10 tidits que j'avais dansés, Il me faisait des signes, reviens, reviens, tu n'as pas quand même derrière.

  • Speaker #0

    Tu ne l'avais pas raconté dans le premier, c'est intéressant ça.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, what the fuck.

  • Speaker #0

    C'est ça qui a déclenché un peu la flamme du fond.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, putain ça me manque. Et quand on est rentré dans la voiture, j'ai dit à Marie, j'ai envie de le relancer, j'ai dit, je veux refaire ça. Elle me dit, et puis Marie, non, pas de discothèque, pas de dingue, non, non, non, privé. Et puis c'est parti. Et quoi, un mois après, on a fait un crédit de 10 000 balles, on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Marie, elle est en train de faire des montages,

  • Speaker #1

    elle est en train de faire une dinguerie.

  • Speaker #0

    Franchement, on a qu'à bien se tenir. Et un mois après,

  • Speaker #1

    on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    On a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #1

    10 000 euros et on est parti.

  • Speaker #0

    Il faut quand même rappeler de nouveau l'importance d'avoir quelqu'un à côté de toi qui te soutient. Parce que forcément, si tu fais un crédit de 10 000 euros étant marié, vous le faites tous les deux. Donc elle prend le risque avec toi. C'est beau.

  • Speaker #1

    Et je lui dis non, on y va. Au début, c'était chaud.

  • Speaker #0

    C'est chaud ? C'est chaud. Ok. Et après ça, alors comment, donc tu t'es acheté du matériel ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai commencé, j'ai très, j'ai axé énormément mon côté publicité déjà à l'époque sur les réseaux. D'accord. Je te parle, on est dans les années 2010. Ok, début de Facebook quoi. Ouais, début de Facebook, tout début, même 2009 je crois. Donc tout début de Facebook, donc voilà, je commence à faire des petits posts, voilà, je suis de retour, je me la racontais un peu, toi mais t'es jeune.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, tu avais une petite communauté, entre guillemets, qui te suivait via les clubs.

  • Speaker #1

    Tu savais déjà que j'avais mixé en discothèque, donc ça aide déjà. Tu étais déjà un petit nom quand même, ça aide.

  • Speaker #0

    Tu avais déjà compris à ce moment-là l'importance des réseaux ?

  • Speaker #1

    Incroyable, direct. Je me suis dit, c'est là qu'il faut accéder direct. Et j'ai eu mon premier contrat mariage, je crois, trois semaines après. Ok. Trois semaines après. Et puis après, ça a été l'effet boule de neige. Trois semaines après, le mariage m'en a ramené deux autres, qui m'en a ramené deux autres, et puis ensuite. La première année elle s'est bookée assez rapidement quand même. Ouais, assez rapidement, on va pas se mentir. D'accord. Et après c'est parti.

  • Speaker #0

    Est-ce que dans la première partie de Disco Mobile, t'avais déjà fait des mariages ?

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    Donc comment t'as été formé ? Comment tu l'as fait au talent ?

  • Speaker #1

    Si formé sur le terrain, c'est comme en faisant des erreurs.

  • Speaker #0

    Que pour le premier mariage, quand on dit voilà on fait… Il y a des codes dans le mariage.

  • Speaker #1

    J'ai découvert des choses.

  • Speaker #0

    Sur le premier mariage, tu t'es laissé un peu guidé par les clients ? Tu t'es renseigné ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le vrai nanar. On va pas se mentir.

  • Speaker #0

    On parlera tout à l'heure de nanar.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    mais... Mais c'est bien d'avouer. Parce que plein diraient, moi j'étais au top. Le jour où j'ai commencé, j'étais au top.

  • Speaker #1

    Musicalement, c'est pas le souci. Musicalement, je sais gérer. Encore une fois, moi j'ai appris... J'ai appris à mixer sur les bases au vinyle, comme quoi à l'oreille on sait, on sait caler. Je savais que musicalement il n'y avait pas de problème. Moi ce qui me faisait le plus peur c'était l'approche des gens, l'organisation du mariage. Je ne connaissais rien.

  • Speaker #0

    Le micro ça allait déjà ?

  • Speaker #1

    Le micro il n'y avait pas de soucis. Je savais que j'allais animer derrière, moi le micro j'en avais pas peur. Donc c'est pas ce qui me faisait le plus peur. C'était plus le côté logistique, organisation. Là, j'arrivais sur des oeufs.

  • Speaker #0

    Tu sors du club et que tu arrives dans l'événementiel, la logistique, tu la prends en pleine vie. Oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est chaud patate.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qu'on ne se rend pas compte.

  • Speaker #1

    Et puis à l'époque, j'avais encore gardé un petit poste de commercial pendant un an, entre guillemets. Je me rappelle, j'étais venu avec mon premier mariage. D'ailleurs c'est ce qui a failli me faire licencier de mon ancien travail. J'avais pris ma voiture de fonction pour chercher le mat. Donc t'avais la grosse pub Toupargel, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah Toupargel, ok.

  • Speaker #1

    Toupargel à l'époque. La grosse pub Toupargel, je suis arrivé avec la sono dedans et tout, donc les gens ils se sont plaints. Il y a un commercial Toupargel qui va faire le mariage, c'est quoi ce bordel ? Le vrai nanar. Et le lundi d'après, t'as le PDG qui m'appelle, Adrien, t'as pris la voiture de fonction, t'avais pas le droit, il te rend compte, c'est pas ça ce que t'as fait.

  • Speaker #0

    Merde.

  • Speaker #1

    Voilà c'est le jeu.

  • Speaker #0

    Bon ça a été.

  • Speaker #1

    Ouais ça l'a fait, c'était rigolo. Mais le premier mariage c'était comme ça. Et là,

  • Speaker #0

    est-ce que tu prends du plaisir à ce premier mariage ?

  • Speaker #1

    C'est bizarre, énormément oui, mais alors un stress incroyable.

  • Speaker #0

    Moi pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça le problème, c'est un plaisir de fou, refaire danser les gens, putain le kiff quoi. Mais derrière, je me chie dessus, j'étais en sueur, j'étais en âge, j'arrivais du mal à anticiper. Mais voilà, tu prends sur toi, et ça s'est bien passé. Parce que la preuve, j'ai... Je crois que sur ce mariage, tu dis, j'avais peut-être signé deux, trois contrats par derrière, l'anniversaire des comités d'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un bon indicateur qui dit que la soirée a été bonne.

  • Speaker #1

    Un très, très bon indicateur.

  • Speaker #0

    Donc là, ça démarre.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ça démarre. L'événementiel, on est quand ?

  • Speaker #1

    Tu dis 2009, 2010. 2009, 2010.

  • Speaker #0

    Donc, parce que je fais toujours… Après, il ne se passe pas grand-chose, à part que ça évolue,

  • Speaker #1

    le matériel évolue. Le matériel évolue, tu te perfectionnalises quand même, tu te remets beaucoup en question tout le temps, Et je continue à fond les boulons, ma communication sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Toujours les réseaux, les réseaux,

  • Speaker #1

    les réseaux. À fond.

  • Speaker #0

    Et donc après, parce que j'arrive toujours à un point, qui est le Covid. Donc on arrive 2020.

  • Speaker #1

    Voilà, j'étais déjà bien implanté. Ok, là, bien. J'étais déjà bien, pas trop de soucis. Bon, par contre, oui, effectivement, on a pris une grosse claque Covid. En termes de chiffres, on a perdu près de 75 000 balles. Donc ça pique. Pas une aide de l'État. Rien du tout. Après, on a eu quoi ? 2 000 euros d'aide. Ok. Et là, à cette période-là, ça a été vraiment très dur. On a eu, je ne sais plus, une 45 ou 50 annulations en l'espace de trois semaines. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était lunaire. Et j'ai retrouvé un boulot de commercial le temps. Parce que là, il n'y avait plus d'argent qui rentrait. Ça sortait plus que ça a montré.

  • Speaker #0

    C'est tout par jal, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, maximum. La concurrence.

  • Speaker #0

    Monsieur, tu as ce spécialiste du fruit et légumes ? Voilà.

  • Speaker #1

    Et donc, toujours dans le porte-à-porte. Toujours dans le commercial. Et puis, j'ai cartonné. J'étais content parce que je savais déjà faire aussi. D'accord. Ça s'est très, très bien passé pendant deux ans. ils m'ont vraiment sauvé la vie, ils nous ont vraiment sauvé la bise parce que là on était vraiment dans le caca je peux te jouer avec comment ?

  • Speaker #0

    Parce que je crois que t'avais déjà un premier compte TikTok,

  • Speaker #1

    du coup c'est là qu'arrivent les comptes alors en fait ça commence j'ai envie de dire l'aventure DJ, coulisses DJ elle a commencé un tout petit peu après en fait ce qui s'est passé c'est que justement pendant cette période Covid je pense que t'étais comme moi on était extrêmement frustrés et on avait une dent contre le gouvernement et toutes ces conneries, toutes ces lois qui... n'est pas à la route, porter un masque pour boire un café, enfin c'était lunaire en fait. Et là je me suis dit, vas-y, j'avais besoin d'extérioriser ma colère, si tu veux, dans les réseaux. Je connaissais déjà les réseaux, je me suis dit, bah tiens, je vais en profiter, je vais dire ce que j'ai envie de dire et puis rien à foutre si ils sont pas contents, tu vois. Donc j'avais créé un compte TikTok à l'époque, la chaîne s'appelait Admettons, en hommage à Jean-Marie Vigard qui était en contre le Covid à l'époque. Donc moi c'était pareil, j'étais dans la même ligne que lui en fait. Et j'ai créé cette chaîne là, on était monté à 90 000, 100 000 abonnés en l'espace de 6 mois à peu près. Donc un truc de malade mental. Et le problème c'est que je me suis fait bannir les comptes 3-4 fois. Donc à chaque fois je repartais à zéro. Parce que dès que t'allais contre tout ce qui était gouvernement, contre Covid, c'était censure à fond. Donc on se faisait faire manier notre gueule. Tu sais c'est encore à l'heure d'aujourd'hui, des fermetures comme la chaîne C8, on en revient un petit peu aujourd'hui, la liberté d'expression, j'en doute un peu quand même. Donc à l'époque c'était déjà pareil, donc on m'a clôturé les comptes, j'ai eu trois comptes qui ont été bannis, et là je suis dégoûté parce que j'avais des comptes, j'avais déjà 200 vidéos de fêtes, putain t'as du travail derrière, tu perds tout, tu perds ta communauté, tu perds ton audience, tu perds tout. Alors je me suis dit, tu sais quoi, je vais refaire une chaîne, mais là on arrête le Covid, je parle du DJ en fait. Super. Et j'avais les codes. TikTok, j'avais les bases, je savais comment faire les vues, et je me suis dit on y va. Et ça a cartonné dès la première vidéo en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais d'accord.

  • Speaker #1

    Mais vraiment.

  • Speaker #0

    Parce que tu me disais tout à l'heure que dès la première vidéo, tu te souviens de la première vidéo ?

  • Speaker #1

    Ouais la toute première, toute première, c'est un petit sketch à la con, d'ailleurs c'est rigolo, j'avais 15 kilos de plus. Elle a fait 150 000 vues je crois, la toute première.

  • Speaker #0

    Ah ouais c'est bien déjà.

  • Speaker #1

    150 000.

  • Speaker #0

    La première du compte.

  • Speaker #1

    La toute première, elle a fait 150 000. Ok. Là je me disais, alors avant... Encore une fois, on en parlait hier, avant de lancer cette chaîne, je me suis quand même vachement informé, savoir si j'étais pas le seul à faire des choses comme ça. Parce que, il y avait... Moi ce que je voulais c'était aussi percer, défendre le métier, pour moi c'était le plus important. Mais si c'est pour faire des vidéos et qu'elles ne soient pas vues, aucun intérêt, j'avais pas envie de perdre du temps en fait. Mais la base première de ma chaîne, c'était quand même mon image personnelle. C'était pas de faire le buzz. Moi je voulais défendre le métier, me faire ma pub à travers TikTok, faire des vues, qu'on parle de moi. et que ça me permet de booker mes dates. L'idée elle est là. En fait, ça a pris d'autres proportions, beaucoup plus incroyables. C'est là que je me suis dit waouh !

  • Speaker #0

    Un peu moins maîtrisable aussi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup moins maîtrisable.

  • Speaker #0

    Parce que ça appartient aux gens et presque ça t'appartient plus.

  • Speaker #1

    C'est ça quoi. Donc tu fais 150 000 la deuxième, je dis vas-y, j'en fais une deuxième, pareil 100 000, troisième 90 000. Le délire toi ! Et puis après j'ai créé le DJ Nanar un mois après, un mois et demi après. Il a fait un million.

  • Speaker #0

    C'est qui Nanar ?

  • Speaker #1

    Alors le DJ Nanar, comme je l'explique, on a tous été DJ Nanar. Le procès, c'est le DJ qui n'est pas déclaré, c'est le DJ qui casse les prix, qui ne sait pas se vendre, qui propose de la MERDE, on va rester correct. Et c'est surtout quelqu'un qui ne se remet jamais en question et qui repousse toujours la faute sur les autres. C'est-à-dire que si la soirée est pourrie, ça va jamais être de sa faute. Non, c'est parce que les gens ne veulent pas danser. C'est un peu le problème. C'est le DJ qui ne comprend pas parce qu'il n'a pas de batte, parce qu'il vend des prix. Il ne vend pas une prestation, il vend des prix. Mais par contre, quand tu lui expliques qu'il vend des prix, non, c'est lui qui a raison. Mounon, on est des cons, on est des voleurs parce qu'on sait… Voilà, c'est un mamard. C'est tout ça. C'est tout ça réuni. Et moi, j'avais besoin de créer un personnage comme ça pour défendre, encore une fois, le métier, mais aussi me dissocier de mon image à moi qui était professionnel où je fais quand même le métier, et d'un côté, le petit débutant qui ne veut pas écouter les conseils des vieux toccards comme nous, on va dire, les vieux dinosaures, on n'était pas si cons que ça finalement.

  • Speaker #0

    On n'était pas si vieux non plus.

  • Speaker #1

    Ce que je veux dire, c'est qu'on a l'expérience, nous ce qu'on veut c'est les aider, et moi j'ai créé ce personnage-là justement pour les aider pour montrer le contraste.

  • Speaker #0

    Je pense que tu peux être débutant Et que tu peux faire plein d'erreurs au début Mais si tu restes toujours au même niveau Et que le gars qui progresse Et qui arrive à écouter On revient au DJ Ou l'anniversaire où tu étais Le mec qui m'a écouté C'est déjà une belle présence d'esprit

  • Speaker #1

    Le mec qui cartonne

  • Speaker #0

    Du coup ce gars a écouté C'est une belle C'est une belle preuve d'ouverture d'esprit. Et il a réussi à évoluer.

  • Speaker #1

    Et il a réussi. Et c'est loin d'être un nana à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est pas combinable. Voilà. Ouais, il faut revenir. Tu as été...

  • Speaker #1

    Ah ouais, non mais après...

  • Speaker #0

    Il t'a déclenché. Il t'a rallumé la flamme.

  • Speaker #1

    Il m'a rallumé la flamme et voilà.

  • Speaker #0

    Et lui a réussi aussi à... Donc, les vidéos s'enchaînent. Voilà. On travaille toujours pas. On est toujours... Ah ça y est,

  • Speaker #1

    j'ai...

  • Speaker #0

    Dans un blocage du événement. J'ai le même blocage. Tout le temps, On discute avant, je crois que c'est ça ce qui marche le mieux.

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai commencé par les petits sketchs d'humour. Ils marchaient très très très très bien. Et je me suis dit, genre moi, j'organise les commentaires aussi. J'avais l'impression qu'il y avait, par rapport à la communauté que j'avais, j'étais monté à 40-45 000 abonnés déjà. Déjà,

  • Speaker #0

    très vite. C'est peut-être, pardon de te couper, c'est peut-être aussi l'époque où les vannes TikTok étaient bien ouvertes. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'était ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, t'as bien fait d'en profiter à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Donc on était vite monté à 40-45 000 abonnés et en regardant les commentaires, je me rendais compte, il y a beaucoup de haineux, car ouais, ils parlent beaucoup, ils se foutent de la gueule des gens, mais on le voit pas bosser. Ok. Moi je dis les gars, on va jouer maintenant, maintenant je vais faire des vlogs. Mais avant de faire les vlogs, j'ai regardé ce qui se faisait aussi, j'ai étudié le marché comme à chaque fois. Donc j'ai regardé sur YouTube ce qui se faisait, j'ai regardé sur Insta ce qui se faisait, il y en avait quelques-uns, il y en avait deux-trois qui montraient un petit peu leur taf, ça me plaisait parce qu'il y en a deux-trois que je suis, à l'époque je suis Vincent Castelot. D'accord. J'adorais ce qu'il faisait déjà. Et puis je me suis dit bon ok, il y a un truc à faire parce que je me suis rendu compte que sur TikTok il n'y avait pas en fait. D'accord. Il n'y avait pas cette offre, il n'y avait pas ce truc. Alors je me suis dit je vais créer ce genre de vlog à ma sauce en format 9.16, donc en format TikTok avec un truc. beaucoup plus captivant parce que les codes TikTok, ce n'est pas YouTube. Il faut être captivant, il faut dynamique, il faut que ça envoie du pâté. Il faut des cuts quasiment toutes les trois, quatre secondes. Vu que moi, j'ai des grosses maîtrises en photo et vidéo, parce que j'ai quand même fait une formation sur la photo vidéo, je me suis dit là, on part là-dedans. Et puis c'est parti. Et j'ai fait mon premier vlog, il a fait 1 500 000 vues. Incroyable. Voilà, un truc de fou.

  • Speaker #0

    Ça part comme ça, c'est...

  • Speaker #1

    Et deuxième vlog, 1 2 000 000. Troisième vlog, 2 500 000. Bon, ok, c'est parti.

  • Speaker #0

    De toute façon, on en discutait tout à l'heure aussi. C'est vrai que beaucoup de monde a envie de voir, mais je pense que beaucoup de publics lambda a envie de voir comment les coulisses.

  • Speaker #1

    Normal, ouais.

  • Speaker #0

    Mais aussi les professionnels, parce que moi je suis un professionnel. La première fois que je tombe sur ton compte, je pense que c'est un vlog aussi, un peu comme tout le monde. Et je dis, mais c'est génial. Aux Etats-Unis, il y en a beaucoup. Ils appellent ça des giglogs, où ils montrent le matériel qu'ils ont, tout ça. Nick Spinelli, il en fait beaucoup, parce que je me suis beaucoup inspiré de lui aussi. Et vraiment, c'est intéressant, je trouve que... de prendre du temps pour montrer ce que tu fais, comment tu le fais.

  • Speaker #1

    C'est pédagogique.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est hyper intéressant, c'est hyper captivant, puisque si tu es amateur de ce genre de vidéo, et surtout si tu es DJ, ça te permet déjà de te comparer, voir où tu en es, comment tu en es par rapport à ce que tu proposes. Donc là, ça part, ça marche. Est-ce que tu le sens sur la clientèle ?

  • Speaker #1

    Grave. Déjà. Ah mais, c'est-à-dire que j'ai publié mon premier vlog, je te disais, elle a fait 1 million d'œufs en 3 jours, même pas. Je me suis dit, oh là là, ce qui est rigolo, c'est que quand je publiais mes vidéos sketch, bon, elle faisait 150, 200, 300 milles, c'était pas mal déjà, toi. Ah bah oui. Elle faisait peut-être, ça faisait, après t'as des codes, parce que ça fait, tu vois que ça fait 15 000 dans la première heure, 12 000, tu vois, c'est bien. Le vlog, il avait fait 30 000 dans l'heure. Ok. Et là, je me suis dit, putain, c'est un truc. Et donc, il est passé au million en deux jours, en deux jours et demi de le million. Et je me suis dit, maintenant, je reprends les mêmes codes. Les codes, je les connais. Et à chaque fois que je refais un blog, on avoisine les millions. Et donc, jusqu'à ce que le concept va s'épuiser, je pense que c'est comme tout, il y a une éponge, ça s'épuise un peu. Pour l'instant, ça marche toujours. À chaque fois que j'en fais, on est toujours entre 500 000, 1 million, 500 000, 600 000. Tranquillou, tu vois. J'essaie de proposer des variantes, même s'il y a toujours la même thématique. Tu as remarqué l'intro, c'est toujours la même première. Je fais mon petit coup de gueule, machin, pour appâter un peu les gens. Et après, je les emmène dans la prestation. Ils voient clairement tout ce qui se passe. Ce qui est bien, c'est qu'on suit toute l'évolution sur une journée de travail. Et puis, l'évolution de la sonorisation, c'est important. Et dans ces vlogs, il y a plein de conseils que je donne. Et justement, j'utilise les commentaires de toutes les questions qu'on me pose, et je réponds à ces questions. Ok.

  • Speaker #0

    J'ai remarqué que tu réponds souvent aux commentaires.

  • Speaker #1

    Oui. Et je réponds beaucoup aux haineux aussi. Oui, ok. C'est fait exprès. C'est pour alimenter l'algorithme, tout simplement. Ok, oui. Comme on le dit tout le temps, en étant le plus... Le moins, je ne veux pas paraître hautain, je ne veux pas paraître le mec qui se la raconte. Bien sûr, bien sûr. Je n'ai pas l'idée, mais... La célébrité vient avec les neufs en fait, c'est un package. Absolument, absolument. C'est un package. Donc il faut les alimenter ces gens-là en fait. Oui,

  • Speaker #0

    quand tu décides de devenir typique.

  • Speaker #1

    Il faut accepter.

  • Speaker #0

    C'est un package. Il faut prendre le bon et le mauvais. Malheureusement, on entend souvent beaucoup les mauvais et un peu moins les bons. Mais après c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai vu, c'est que même s'il y a quelques neufs qui ne comprennent pas, qui ne comprendront peut-être jamais, on s'en fout limite. Moi derrière, ça m'a rapporté de la clientèle incroyable. Et aussi pouvoir augmenter mes prix.

  • Speaker #0

    Et alors c'est là où j'en viens du coup forcément parce que souvent on me dit ouais moi les réseaux je suis pas à l'aise. Je dis ouais mais si t'as envie de faire plus et si t'as envie de te vendre mieux.

  • Speaker #1

    C'est la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Il faut qu'on voit qui tu es et qu'on voit ce que tu fais. Hier au restaurant c'est vrai que je t'ai interpellé avec une phrase que je t'ai dit où quand tu me dis ouais à un moment donné moi je suis personne. Ouais.

  • Speaker #1

    Je reste encore sur cette opinion.

  • Speaker #0

    Non c'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ouais, mais...

  • Speaker #0

    Je suis pas d'accord avec toi. Aujourd'hui, je dis plus personne, tu es le représentant d'une... Ouais,

  • Speaker #1

    mais j'ai du mal à...

  • Speaker #0

    D'une catégorie de DJ qui sont oubliés ou mis de côté par ceux qui se croient stars, les résidents de clubs, etc. Merci, t'es gentil. Non, mais c'est la vérité. Après, moi, je me batte depuis longtemps pour le dire, d'accord ? Parce que moi, j'ai pas de problème avec ça. Moi, je fais un zénith et le vendredi et le samedi, je fais un mariage. J'ai pas de problème avec ça, d'accord ? Mais est-ce que, donc, j'ai l'impression que tu n'en prends pas... Mais c'est normal, hein ? Mais est-ce que tu avais à un moment donné anticipé ça ou...

  • Speaker #1

    Non. Pas du tout ? Je ne pensais pas que ça allait prendre des proportions comme ça. Ok. Vraiment pas. Je te dis, moi, à la base, le but premier, moi, c'était de me faire ma propre publicité. Ouais. Je voulais pas payer du mariage, poinette, machin, je voulais pas payer ça, je voulais faire mon autopublicité. Je savais que sur les réseaux, je me défendais, je gère l'outil.

  • Speaker #0

    pas comme tout le monde, mais je sais, je connais l'école, je sais comment ça fonctionne, je sais comment faire des vues. Je me suis dit, je vais utiliser mes compétences pour faire ma propre pub. À la base, c'était ça. Et puis aussi faire rire les gens et défendre le métier. Voilà, c'était vraiment mon premier objectif. C'était ça au début. Voilà, pour faire le buzz. Si on fait le buzz, tant mieux limite. Après, ça arrivait tellement vite que tu t'y attends pas.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est bizarre.

  • Speaker #0

    Et ça fait bizarre parce que tu… C'est bien parce que nous on habite, on est dans la pleine campagne par chez nous, donc ça me permet aussi de rester les pieds sur terre parce que nous on reste vraiment, on n'est pas casanier mais presque un peu.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu dis nous parce que c'est vrai que vous êtes une vraie équipe aujourd'hui avec Marie.

  • Speaker #0

    Si elle serait pas là on n'aurait pas tout ce qu'on a.

  • Speaker #1

    Et puis qui aussi travaille avec toi sur les prestations etc. Donc c'est bien et c'est beau franchement de se le faire ensemble. C'est top.

  • Speaker #0

    Alors des fois on s'engueule. C'est normal. Si elle ne serait pas là, on n'aurait pas tout ce qu'on a. De toute façon, on me l'a toujours dit, même Daniel Rennes me l'a dit il n'y a pas longtemps, celui qui vendait les DVD à l'époque, c'est vrai qu'il était aussi le porte-parole des DJ dans les années 80. Il me dit, derrière toute célébrité d'un homme se cache toujours une femme. Et c'est la vérité. Parce qu'elle ne serait pas là, j'aurais pas tout ce que je sais. C'est impossible. Je lui dis un grand merci.

  • Speaker #1

    Il te l'a déjà dit,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Souvent sous la couette.

  • Speaker #1

    Il faudra savoir. Donc, ce n'est pas la mienne, c'est bon. Non, mais du coup, ça part. TikTok, ça part. OK. Donc, tu le sens tout de suite sur ta clientèle ? Oui, oui, direct. Est-ce que tu arrives à augmenter les prix tout de suite ?

  • Speaker #0

    Ah oui, direct. Je me suis dit, non, c'est bon. Écoute, on augmente. Et puis, ça n'a pas loupé. Et puis, ça a bien fait. J'ai ciblé ma clientèle.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu gagnes de l'argent avec TikTok ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Oui, j'en gagne un peu. J'ai beaucoup gagné dans les deux premières années. Oui. Là maintenant, bon on va pas se mentir, TikTok a un peu fermé le robinet quand même. Mais bon voilà, je fais pas ça pour l'argent non plus. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais moi c'est plus de l'argent de poche. Mais oui, ça rapporte. Très bien, franchement. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après c'est du travail aussi, donc...

  • Speaker #0

    C'est du travail aussi, voilà, c'est le travail mérite salaire, comme dirait l'autre.

  • Speaker #1

    Et puis tu vois, c'est tellement intéressant de se dire, comme on croise Damien Arcard avant, il me dit, je suis content de te voir en vrai, que tu racontes, ça me fait rire, et ça lui parle. Donc... Ouais. Tu te rends compte, tu peux palper un peu ce que tu fais dans ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Rappelle-moi le nom du village.

  • Speaker #0

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #1

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #0

    Entre les moutons et les vaches.

  • Speaker #1

    Ça part d'un petit bled en Normandie, d'un coup, tu arrives là-bas et tu croises des gens...

  • Speaker #0

    Qui te connaissent. Enfin, qui te reconnaissent.

  • Speaker #1

    Qui te connaissent. Ils te reconnaissent pas, ils te reconnaissent. Tu sais, quand je disais à Marie hier, quand je lui dis bonjour, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours, parce que c'est vrai, ils te connaissent, ils te reconnaissent pas. C'est fou. Donc non, c'est au-delà encore. Oui, c'est au-delà,

  • Speaker #0

    parce que je ne me rends pas compte. Et pour en revenir à ce qu'on parlait hier, j'étais au fossé à Tours il y a 15 jours. Quand je suis arrivé à Paris, c'était vraiment un rassemblement de tous les DJ de France qui avaient l'intérieur. J'ai passé ma journée, je lui ai dit à faire des selfies, des autographes. Mais putain, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

  • Speaker #1

    Tu sais que ça, ça se vend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Je suis venu te donner de la hype. à l'événement de Fossea, mais il y a des gens qui sont payés pour ça. Il y a des célébrités que tu peux venir pour être là.

  • Speaker #0

    Oui, je t'ai arrivé comme ça, tout le monde...

  • Speaker #1

    C'est bizarre, hein ? Donc l'année prochaine, tu peux te dire à Fossea, Axel, si tu nous entends,

  • Speaker #0

    si tu veux Adrien,

  • Speaker #1

    il faut passer... Bah ouais ! Non mais en vrai... Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu as travaillé pour ça. Même si toi, tu ne le palpes pas, parce que dans ton inconscient, tu ne fais que ta pub, mais en vrai, aujourd'hui, tu as une autre image. Donc ça c'est important de le savoir et puis tu as plein d'enfants maintenant,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a plein de DJ comme toi qui font énormément de vidéos aussi,

  • Speaker #1

    qui essaient d'en faire au moins, qui te copient un peu aussi, bref, on ne dira jamais assez aux gens, ne copiez pas, on peut s'inspirer, mais il faut absolument le mettre à ta sauce et le faire à ta manière, c'est très important parce que si tu copies de toute façon ça se verra et ça ne marchera pas. Bien sûr. Donc ça c'est une évidence.

  • Speaker #0

    Toujours être original, rester soi-même, ça c'est important. Et surtout être créatif. De toute façon, tout DJ doit être créatif, même dans ses sets.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas créatif, je ne suis pas un DJ, je ne suis pas un artiste. Donc là-dessus on est d'accord. Parlons un peu de l'avenir maintenant. Comment ça se passe ? Parce qu'on a discuté hier, il y a des trucs que tu peux dire, des trucs que tu ne peux pas dire. J'ai l'impression que tu es dans une phase où tu virages. Ouais. Tu te cherches ?

  • Speaker #0

    Ouais, je me cherche. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Ouais, ça se sent. Ça se sent et le seul conseil que je peux te donner, c'est de prendre du temps.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais comment tu te vois un peu dans quelques années ? Est-ce que tu... On va dire, est-ce que dans... Rappelle-moi, qu'âge tu as ?

  • Speaker #0

    43.

  • Speaker #1

    43. À 50 ans, est-ce que tu te vois encore en train de mettre la musique ? Comment tu te vois ?

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui me...

  • Speaker #1

    Moi tu vois, par exemple, je ne me vois pas arrêter de mettre la musique avant, tant que je ne peux plus. Pour l'instant, là, j'en ai 46. Moi, je ne me vois pas, par exemple, à 50 ans, dans 4 ans, ne plus mettre la musique. Ça va trop me manquer.

  • Speaker #0

    En fait, l'idée elle est là. Je suis partagé entre pas mal de choses. Je suis partagé parce que je suis toujours un mordueux de musique. Moi, de voir les gens danser, c'est un kiff. Tu ne peux pas t'imaginer. Tu imagines, tu sais ce que ça fait. Ouais. C'est tellement bandant, et en plus quand tu maîtrises ton sujet, tu peux pas t'arrêter en fait, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Mais à côté de ça, moi je me dis voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ça, c'est pas que j'ai l'impression d'avoir fait le tour, mais...

  • Speaker #1

    Après, on en a discuté hier, c'est la redondance, peut-être le fait de faire tout le temps la m��me chose qui à un moment donné vient un peu faner.

  • Speaker #0

    Voilà, ça vient un peu faner l'envie,

  • Speaker #1

    le métier,

  • Speaker #0

    tout ça.

  • Speaker #1

    Dans le meilleur des scénarios, on va dire où est-ce que tu aimerais aller, qu'est-ce que tu aimerais faire ? Peut-être qu'aujourd'hui, il y a quelqu'un qui t'écoute, qui nous écoute, qui t'a fait une proposition.

  • Speaker #0

    Moi, ce qui me ferait kiffer, par exemple, moi, l'ordre d'aujourd'hui, on en a parlé hier. Moi je me vois bien animateur télé ou animateur radio.

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #0

    Vraiment, dans les médias, parce que j'adore ça, j'adore ce monde, j'adore ce milieu, j'ai pas peur de la caméra, j'ai pas peur du micro, je pense que je sais ambiancer une salle, je sais faire... Ça fait 20 ans que j'anime, j'ai animé devant des milliers, des milliers, des milliers, des milliers, des milliers de personnes, et à chaque fois ça fait mouche, donc c'est pas par hasard. Donc pourquoi pas...

  • Speaker #1

    continuer ça dans une télé par exemple j'en sais rien enfin je balance des pistes j'en sais rien si une chaîne de télé nous écoute ouais moi je te l'ai dit montre la télé enfin montre ton média à toi aujourd'hui avec les réseaux tu connais les réseaux et puis tu es déjà en fait en vrai de vrai tu es déjà un média ouais c'est vrai avec Police DJ maintenant tu vois c'est ton biais parce que je m'auto fais des passe dés puisque maintenant tu as lancé un peu

  • Speaker #0

    Tu diversifies ton contenu,

  • Speaker #1

    tu fais des petites interviews, je me refais encore une passd où tu as rencontré Roby, tu as peut-être un projet musical ?

  • Speaker #0

    Oui, on a des projets.

  • Speaker #1

    C'est un truc qui te...

  • Speaker #0

    C'est un truc qui, je dis, à l'avenir, complètement. Aujourd'hui, je n'ai aucune base, je n'y connais strictement rien. Les seuls trucs que je connais d'aujourd'hui, ça va être tous les montages vidéo que je gère, Photoshop, la photo que je gère. Ça y'a pas de soucis, une bande de mixage, les yeux fermés, y'a aucun problème, faire penser les gens, y'a aucun problème. Mais la production musicale, eh ben non. J'y connais rien, mais par contre ça m'intéresse. Ouais, vraiment. Bah oui, faut s'y mettre. Voilà, faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça a tous commencé à un moment donné, t'sais, et...

  • Speaker #0

    Et là, c'est vrai que grâce au réseau, on a quand même rencontré, voilà, pas mal de grandes personnes, donc Roby, on a rencontré Chris Anderson, on a rencontré... pas mal d'autres célébrités.

  • Speaker #1

    Avec Zeposta.

  • Speaker #0

    Ouais, allez, c'est plus gala.

  • Speaker #1

    Non, non, mais c'est une vanne. Non, mais c'est vrai. Non, mais... T'es fou. T'as vu, t'as pas eu pour. Aujourd'hui, tu es le représentant de plein de gens et je pense qu'il y a... Donc, beaucoup de partenariats de marques aussi, tu m'en as parlé avant. Ouais, ouais. Donc, ça, c'est... Aujourd'hui aussi, une casquette d'influenceurs qui n'était pas prévue.

  • Speaker #0

    C'est pareil, c'est incroyable. La première fois qu'une marque t'appelle comme ça et tu dis, mais c'est quoi ce truc, en fait ? Tu te rends pas compte parce que des fois on voit ça à la télé, les influenceurs, les machins, les gules, et tu te dis mais c'est en train de m'arriver en fait. C'est trop... On a fait des chaînes télé, on a fait des chaînes radio, tu... Mais waouh quoi ! C'est bizarre en fait. Ouais bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Moi je pense qu'aujourd'hui t'as pas besoin d'un média connu, tu peux le faire toi.

  • Speaker #0

    Peut-être, ouais je...

  • Speaker #1

    Moi je...

  • Speaker #0

    Ouais peut-être. Moi je...

  • Speaker #1

    En tout cas, voilà. C'est vrai que tu cherches beaucoup, là tu es dans un virage.

  • Speaker #0

    Un virage, je pose pas mal de questions. Là, pareil, j'ai développé un truc qui marche super bien aussi, encore une fois. Là, j'aide les entreprises depuis bientôt 6-8 mois. Je fais des petites vidéos commerce pour aider justement les gens à vendre leur entreprise. Je leur propose des petites vidéos du menu 30, des vidéos publicitaires. C'est un carton phénoménal.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'estimes expert en réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Experts peut-être pas parce que personne n'est expert de rien. On en apprend tous les jours donc on peut pas dire que je suis expert. Dire que je connais l'outil oui, expert, je pense pas. Ok.

  • Speaker #1

    Tu pourrais aider des entreprises qui ont des problèmes comme un directeur marketing ? Oui,

  • Speaker #0

    j'ai là une agence immobilière en ce moment qui a déjà porté ses fruits. Donc ouais je connais le truc, je connais l'outil multimédia. À dire que j'en suis un expert. Tu sais, moi, je ne suis pas du genre à péter plus haut que mon cul, comme j'ai beaucoup de DJ. Alors qu'aujourd'hui, tu ne vois rien sur des profils LinkedIn, DJ qui ont 14-15 ans, ils vont dire que je suis DJ producteur et qu'il a 15 ans. Excuse-moi, frérot.

  • Speaker #1

    Je suis tombé sur des profils Facebook où il y a des jeunes. Après, moi, je ne suis pas anti-jeune.

  • Speaker #0

    Moi non plus.

  • Speaker #1

    Et ils ont monté des formations pour t'expliquer comment te vendre, comment faire plus de choses. C'est chaud.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #1

    Faut pas brûler les étapes.

  • Speaker #0

    Moi je vois des jeunes des fois, après c'est bien,

  • Speaker #1

    ils ont des idées,

  • Speaker #0

    ils ont des rêves, il faut croire en ses rêves. Mais les mecs, restez les pieds sur terre. Moi quand je vois des gens qui vont proposer des formations, j'en reçois même des mails encore aujourd'hui, des mecs qui me proposent leur aide. pour mon tour, je vais pas me paraître, mais les mecs ils ont 50 abonnés, j'en ai 300 000, l'autre il me propose son aide, mais il est fou lui. Je veux dire, les mecs restez à votre place, tu vois, je vais pas paraître hautain, je dis les choses telles qu'elles sont, c'est peut-être aussi mon côté grande gueule des fois qui plaîtait pas à tout le monde, mais bon je dis les choses.

  • Speaker #1

    Et maintenant il y a même d'autres opportunités qui arrivent avec des invitations, un mixeur des festivals... ça ça t'intéresserait ça ou ?

  • Speaker #0

    Ouais ouais moi je... Quand par exemple développer un peu le... développer l'image d'I.J. Nanar, ça peut être sympa d'ailleurs j'ai plein de gros... je t'en ai parlé hier hein des gros projets qui vont arriver pour l'année prochaine Bah ouais faut le faire ! Et voilà je vais je vais développer un peu encore le Nanar Le Nanar en club ? En festival même, il y a aussi les dates qui comblent Ouais bien sûr bien sûr ! Ouais ça va être sympa Incroyable ! Ouais ouais c'est incroyable ouais Qu'est-ce que tu pourrais dire

  • Speaker #1

    Au jeune DJ Adrien Seber, au moment où tu démarres la Disco Mobile, si tu pouvais faire un bond dans le temps, tu te recroises à 18-19 ans quand tu commences la Disco Mobile. Et qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    T'as raison. Je te jure, je ne regrette rien en fait. T'as raison. Je lui dirais, vas-y, continue. Je te jure, vas-y. T'as raison, fonce.

  • Speaker #1

    Tu vas kiffer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, je vais te dire un truc, j'ai jamais dit ça à personne, mais pendant plusieurs années, tu sais, le métier de DJ, encore une fois, on nous prend tous nos week-ends. Pour la vie de coupe, c'est quand même compliqué, on va pas se mentir aussi, parce qu'il faut que ta compagne, elle aime, elle te suive. Et nous, on a beaucoup de personnes autour de nous, par exemple, ils sont dans le milieu de l'événementiel. ils sont déjà divorcés ou ils sont plus avec leurs copines parce que sa femme ne supporte pas le truc. Nous, même si on est mariés depuis 20 ans, je te le cache pas, on a eu des moments très bas, ça a été dur. On a même failli, il y a quelques années, la nette elle existait peut-être plus, c'est véridique. Et à cette époque, on avait été voir des voyants, tu te rappelles de ça ? Des voyants, psy, il fallait parce qu'on n'arrivait plus à s'entendre. Et on avait été voir un voyant à l'époque, il y a peut-être une dizaine d'années à peu près, ouais. Et j'ai toujours écouté ce… On m'avait, si tu veux, recommandé ce gars-là parce que ce qui paraît, il faisait des prouesses, machin, c'était génial. Bon, j'ai été le voir et ce gars-là, il m'avait dit en fait… Alors, est-ce qu'il m'a balancé ce que j'avais envie d'entendre, je ne fais rien, attention. Mais il m'a dit, continue comme ça et t'iras vers la lumière. Voilà, il m'a dit. Il m'a dit que mes rêves vont se réaliser. J'ai l'impression que mon rêve...

  • Speaker #1

    Ce que tu vis aujourd'hui, c'est un rêve ?

  • Speaker #0

    Oui, vraiment.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens à qui c'est arrivé, c'est tombé dessus par hasard et ça n'avait jamais été un rêve.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un rêve qui est inconscient. C'est un rêve... On ne peut pas se mentir, à l'heure d'aujourd'hui, on a tous besoin d'un petit peu de lumière. J'ai raison ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Moi, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Quand il y a un petit peu, en vrai...

  • Speaker #0

    On est tous, voilà, on aime bien ce... Ouais, bien sûr. Voilà, toi, c'est la vie, elle est comme ça.

  • Speaker #1

    Je pense que même dans tous les secteurs sociologiques qu'ils soient, quand tu fais bien ton travail...

  • Speaker #0

    T'aimes bien être glorifié, t'aimes bien qu'on te dise que c'est bien. Voilà,

  • Speaker #1

    juste le fait d'être reconnu, même juste par ton chef ou un truc comme ça,

  • Speaker #0

    quand on te dit qu'on a fait du bon boulot,

  • Speaker #1

    c'est bien. Que tu sois Livra Rubérit ou David Guetta, je pense qu'à un moment donné... C'est une forme de lumière.

  • Speaker #0

    Bien sûr. C'est une forme de lumière.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et moi, depuis que je suis jeune, je veux ça, en fait. Pourquoi ? J'en sais rien. Comme disaient mes parents, toi t'as toujours été attiré par les étoiles. Le showbiz. Et je me rends compte parce que l'événementiel c'est aussi le monde des étoiles, c'est le monde du rêve. On est dedans en fait. Et là je vis. C'est pour ça que quand je dis que je ne regrette rien, je ne regrette rien. Je vis ce que j'avais envie de vivre. Je vis un rêve. Alors t'as du mal à... Ça fait beaucoup d'un coup mais... C'est que le début. Ça ira peut-être encore plus loin. Maintenant,

  • Speaker #1

    on a la machine à lancer. Si tu ne fais pas n'importe quoi, n'importe comment, je pense qu'il n'y aura pas de problème.

  • Speaker #0

    Il faut continuer comme ça. Bien sûr. Mais surtout, rester la tête sur les épaules. Je crois que c'est le plus important. Et ne pas péter plus haut que son cul. C'est mieux. Restez toi-même. Restez soi-même.

  • Speaker #1

    Je pose toujours cette question, je ne sais pas si je te l'avais posée la dernière fois. C'est quoi la plus grande dinguerie qui t'est arrivée dans le métier ? Bonne ou mauvaise ?

  • Speaker #0

    La plus grande dinguerie...

  • Speaker #1

    Un truc de fou ou alors un truc complètement badant, pas terrible ?

  • Speaker #0

    Je sais pas si c'est une vraie dinguerie, le truc le plus incroyable qui nous est arrivé il y a pas longtemps, c'est de rencontrer le Jacky du club Dorothée.

  • Speaker #1

    Ok ouais.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça peut être...

  • Speaker #1

    En prestat j'aime bien avoir des anecdotes.

  • Speaker #0

    Des anecdotes de grosses dingueries en prestation sur un mariage, là c'était le pire. Alors pour te raconter un peu le truc, on est en mariage, donc on propose une prestation à la journée comme on le fait souvent, comme tu le sais, je fais, on photographe, idéaste, donc on propose des forfaits à la journée au marié, c'est-à-dire qu'on couvre la journée de photos, on couvre en plus la vidéo et en plus on fait la partie DJ, sonorisation, éclairage, machin. Donc là on avait fait, on appelle ça les forfaits clés en main, on avait commencé dès le matin, on arrive chez la mariée, tout se passe bien. On commence à prendre deux trois clichés, maquillage, habillage, machin, on commence à voir le mari qui arrive, qui descend, qui était à l'étage. Et lui déjà, il a du mal à dire bonjour. Ah ouais ? Ah ouais, dès le matin à 10h. Tu te dis, ça va être long ce qu'il se passe, il va voir qu'est-ce que j'ai fait. Là tu te remets en question, peut-être que c'est moi, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, donc j'étais vers le mari, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, mais non. Pourquoi il dit pas bonjour ? C'était bizarre.

  • Speaker #1

    Sauf qu'avec le marié...

  • Speaker #0

    On avait plusieurs entretiens avant, ça se passait très bien au bureau.

  • Speaker #1

    Je dis toujours qu'une des clés de la réussite d'un mariage, c'est le travail d'équipe. Le travail d'équipe entre les mariés, l'animateur et le traiteur.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Donc là je me suis dit, putain c'est chaud quoi, qu'est-ce qu'il se passe ? Donc on arrive le midi à l'église, on fait les photos à l'église, sorti des machins. Et on voit que les sourires ont du mal à décoller, par contre la mariée elle, elle est sur son nuage, elle nous kiffe à fond, il n'y avait pas de soucis, tout se passait bien. Ok,

  • Speaker #1

    je suis sur le truc, vas-y. Ok,

  • Speaker #0

    on continue. On arrive en photo de couple, on est en photo de couple vers 18-19h, donc je les prends pendant une heure avec moi pour faire... C'était vraiment un moment unique entre le photographe et les mariés, donc on se vadrouille un petit peu. Pareil, photo magnifique, mais l'autre pour y décrocher un sourire, c'est pas possible quoi, tu te dis mais il veut pas sourire, il a pas souri de la journée quoi. Merde. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Bon, on commence à faire la photo de groupe avec tout le monde, donc je prends mon drone, tout ce qui va bien, et puis en fait tu te rends compte, c'est pas une grosse famille, ils sont une quarantaine, mais t'avais clan gauche, clan droit. On n'a pas un droit, ça ne se mélange pas. Et puis la Marie va me voir, elle me fait « Bon, par contre, la photo de groupe, il faut que ça se dépêche un peu, parce que je te le dis, les familles ne s'entendent pas trop en ce moment, c'est pas ouf. »

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Soirée va être longue.

  • Speaker #0

    Putain, ouais, ouais, il est 20h, il est 20h. J'ai fait la photo en 2x4, l'apéro se passe et effectivement j'entends pendant l'apéro sa critique à fond. Ouais t'as vu la gueule, comment il est habillé, t'as vu la mariée s'est pas se maquillée, blablabla. Que des trucs de merde pendant la soirée. Bon d'accord, j'ai un mari, là ça va être chiant, je te le dis. Elle me dit oui je sens l'ambiance aussi, c'était malaisant d'une force incroyable. Donc on arrive, on fait l'entrée des mariés. aucun applaudissement malgré le feu que j'ai envoyé. Donc, tu vois, t'avais vraiment la famille à droite, la famille à gauche, tu vois. Ça allait pas. On fait de l'animation, des blind tests pendant la soirée, ça prend pas non plus. Personne ne veut rien, par contre, ça critique à fond. La purge quoi. Et là, encore une fois, tu te remets en question, tu te dis « putain, c'est moi qui s'est pas animé ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? » Je commence à flipper quoi, je dis « merde, c'est moi qui est mauvais peut-être. » Vas-y, tu sais pas, ça peut t'arriver, ça va te planter.

  • Speaker #1

    Des soirs comme ça ou ça va pas.

  • Speaker #0

    Mais ça ne voulait pas prendre, j'allais faire ce que je voulais, ça ne prenait pas, ça ne prenait pas, ça critiquait tout le temps, c'est l'ému qui ne s'achetait pas du pain, c'est presque ça, tu sais, à la cantine. Moi j'ai dit ok, bon. On fait le gâteau, c'est pareil, le gâteau ça ne prend pas, l'ouverture de balle ça ne prend pas, catastrophe. Donc on commence à danser à minuit 15, quatre personnes sur la piste, sur 50, ça ne danse pas quoi. J'ai dit bon bah écoute, j'ai là… Et là ça commence à venir, ça danse un peu, on est monté à une vingtaine, j'ai 20 sur 50, 25, et là ça part, il est 1h du matin et ça y est ça part. Et d'un coup d'un seul, je te promets, en l'espace de 5 minutes, comme si tu as mis un titre qu'il ne fallait pas, tu passes de 30, 35 sur la piste à 0, tout le monde se barre. Et là, ça dure 15 minutes comme ça. Donc tu peux mettre autant de titres que tu veux, mais ça ne veut pas reprendre. Et là j'entends des cris d'heure. Arrête arrête qu'est-ce qui se passe ? Je regarde l'heure, il est minuit, il est 1h45. Qu'est-ce qui se passe ? Je pèse la musique, il n'y a plus personne. Non seulement il n'y a plus personne sur la piste, mais plus personne dans la salle.

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais, tout seul.

  • Speaker #0

    On voyait que ça hurlait dehors. Moi j'étais comme un connard derrière mes platines, personne dans la salle. J'ai dit là il se passe un truc, c'est pas possible. Et là je vois la Marie arriver en courant, plein de sang sur elle. Plein de sang, et mascara dégoulinant. Ah mais si c'est une véridique. Elle me dit Adrien, les démontes à sonneaux c'est plus de la peine, c'est bon, casse-toi quand même. Elle me dit non, non, tu peux pas comprendre.

  • Speaker #1

    Bonjour, je dis ouais, je te fais un bon scotch.

  • Speaker #0

    Elle me dit c'est pas toi, t'as très bien bossé, c'est pas le souci, c'est lui, c'est un gros connard, Jean Lemaire, je peux plus le supporter, il entraîne à casser la gueule à tout le monde, donc le marier. Le marié qui tapait la gueule sur les parents, sur les témoins. Mais non ! Mais si, mais si. Et donc, grosse bastion générale, tout le monde était en sang.

  • Speaker #1

    Heureusement qu'il t'a pas tapé sur la gueule tout le temps.

  • Speaker #0

    Mais attends, parce qu'il voulait me casser la gueule aussi à la fin, toi. Mais non ! Et en fait, t'as deux témoins qui sont arrivés juste après la mariée pour me protéger, pour démonter la sono. Parce que le marié était tellement défoncé, il voulait aussi me péter la gueule à la fin. Ok. Voilà. Il est une récar. En fait, on n'a pas débranché. À l'époque, j'avais encore les ponts de lumière. Je te jure, c'est vrai, on a pris le pont avec les jeux de lumière dedans. On l'a servi dans le calme. Et on s'est barrés comme des voleurs.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu sais pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, elle nous a dit après. En fait, son mari avait arrêté de fumer pour le mariage. J'avais fait un régime pour le mariage. Et il a ressemblé pour fêter le truc. Et vu que les familles ne s'entendaient pas, il a fumé le chichon. Et il avait la tête. Ouais, bad trip. Et il avait un alcool très très très très très très très mauvais, en fait. Et voilà. Et en fait, il a pété la gueule. Donc il a pété la gueule à ses parents, il a pété la gueule à ses témoins. Ses pro-parents ? Ah oui oui oui ! C'était dinguerie.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui a appelé les filles ?

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas. Nous, on est par qui ? Les branches. Ah ouais, je ne sais pas. Je me suis barré. Et la robe, il mariait plein de sang. Ah ouais, elle,

  • Speaker #1

    elle était grosse grosse dinguerie.

  • Speaker #0

    Là, c'est la pire qu'on a connue, je pense. Parce que tu… … Tu fais ton travail toute la journée, tu fais un truc de fou et tu dis tu te fais remercier comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, après, malheureusement, c'est pas de ta faute. C'est pas de votre faute. Mais en tout cas, quelque part, ça te rassure parce que c'était pas moi. T'as pas mal fait le job. Donc ça a été. Bon, j'ai l'impression qu'on a fait le tour. C'était encore une fois un moment très plaisant. Merci beaucoup à toi. Merci à vous. Parce que Marie, elle est là quand même. elle charbonne elle charbonne elle tourne dans tous les sens de Pierre allez voir le vlog bientôt merci encore Adrien j'espère qu'on se refera une partie 3 quand pas un jour quand tu le voudras je vous souhaite merci d'avoir écouté merci à toutes et à tous à très bientôt pour un nouvel épisode de DJ le podcast à très bientôt ciao merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de DJ le podcast j'espère que vous avez passé un moment inspirant ou tout simplement divertissant pour soutenir complètement le programme Je compte sur vous pour liker cette épisode ou tout simplement vous abonner au podcast. C'était Alex Dacosta et c'était DJ le podcast.

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Bonjour à tous! j'ai le plaisir de recevoir Adrien, véritable spécialiste de l'évènementiel plus connu sous le nom de dj AS. Une belle percée sur TikTok m'a fait découvrir ce personnage attachant et surtout passionné, car Adrien est un passionné du métier de dj... un vrai

Cet entretien viendra à coup sur vous inspirer et vous guider. Découvrez qu'on peut aussi très bien vivre du métier de dj sans faire de club ou festival.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Je suis Alex Dacosta, animateur radio, entrepreneur, artiste, créateur et organisateur d'événements et DJ avant tout. Pendant une heure, je vous propose de découvrir des profils inspirants de femmes et hommes animés par une seule et même chose, la passion. Cette passion qui, malgré toutes les déceptions possibles et imaginables, nous fera aimer quelque chose plus que tout et jusqu'au bout, notre métier, DJ. Bon allez, let's go. Allons-y, let's go. C'est parti les amis. C'est Doralo Exploratrice. Alors bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Épisode 2 au FestiNight à Saint-Lô, on est lundi 14 avril. Il est 11h33 du matin, c'est très important de le souligner, parce qu'on s'est levé tôt. Et parce que nous nous sommes couchés tôt, je suis très heureux d'accueillir une deuxième fois. Quelqu'un que j'aime beaucoup qui s'appelle Adrien Sébert, qui s'appelle DJ As. Bonjour Adrien. Salut. C'est mieux au niveau de la qualité ? Ah ouais, c'est beaucoup mieux. Parce que c'est vrai qu'on a fait un premier épisode qui est disponible sur Spotify et toutes les plateformes. Alors Adrien, en n'habitant pas dans la même région et puis on n'a jamais réussi à se captier sur la première édition donc... Adrien était sur Zoom, c'est vrai que le son, malgré toute la technologie qu'on a aujourd'hui, se voir c'est quand même mieux, et c'est toujours plus sympa de se voir, même si on s'était vu virtuellement, mais là du coup on est vraiment ensemble et c'est grave cool. Alors on va faire, comme on l'a dit en préambule, on va faire un petit retour succinct sur le début, pour arriver très vite à aujourd'hui. Encore pas demain, si maintenant tu as envie de nous en dire un peu plus. D'accord ?

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Déjà, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le monde qui l'accepte, donc du coup, je le dis. Alors, est-ce que tu peux nous raconter succinctement le début ?

  • Speaker #1

    Le début des réseaux ?

  • Speaker #0

    Non, le début de ta carrière. Alors, je demande toujours, d'où ça part ? Où est-ce que ça commence l'envie de devenir DJ ? Alors,

  • Speaker #1

    en fait, ça commence... Ça commence à l'âge de 8-9 ans. Ouais. Je pense, on est piqué un petit peu. 8-9 ans ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais, ça commencerait donc.

  • Speaker #0

    Le dernier RK qui était là hier me disait aussi que lui, il sortait avec sa maman en discothèque à 8 ans.

  • Speaker #1

    C'est presque ça en fait. Ce qui me semble, moi à l'époque, comme je l'avais déjà expliqué, en fait, quand j'étais gamin, j'avais mes parents, ils avaient un copain qui faisait des animations tous les week-ends. Le DJ de campagne qu'on avait par chez nous qui faisait beaucoup les comités des fêtes ou les rassemblements pour les écoles ou n'importe quoi. Et on faisait peut-être, il s'appelle Stéphane Chevalier d'ailleurs, Stéphane qui est encore un grand copain. Et en fait à l'époque Stéphane faisait peut-être 4 soirées par an et à chaque fois que je le voyais avec mes yeux d'enfant à 8-9 ans sur l'estrade, déjà j'avais envie en fait. C'était un truc de fou, toi tu étais gamin, tu voyais les lumières un peu partout. Tu te dis que le mec il est tout seul derrière ses platines, il arrive à faire danser, il arrive à donner autant d'énergie aux gens, il arrive à les transporter, c'est incroyable ! Tu sais quand tu as 8 ans, c'est magique !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu étais déjà passionné de musique à ce moment-là ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais forcément j'écoutais de la musique comme n'importe qui je pense. Après j'avais 8 ans, je me rappelle plus trop ce que j'écoutais.

  • Speaker #0

    C'est incroyable ! tes parents ne sont pas musiciens du tout ? Tu n'es pas issu du monde de l'adaptation ? Rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est juste mes parents qui connaissaient le DJ, voilà, comme ça, par connaissance. Et puis, vers 12-13 ans, je me suis dit, ça me plaît vraiment beaucoup. Et puis, j'ai contacté Stéphane et puis il m'a emmené avec lui sur quelques petites soirées. Il m'a formé et c'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, donc Disco Mobile. Disco Mobile Direct. Voilà. Ensuite, on arrive à un peu de club ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait sept ans de discothèque. Donc j'ai mixé par exemple à l'Arc-en-Ciel à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Lipstick à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Tamengo, enfin pas mal de discothèques.

  • Speaker #0

    Pour les gens peut-être qui ne te connaissent pas, par chez toi c'est ?

  • Speaker #1

    Ah bah c'était les discothèques à…

  • Speaker #0

    Mais par chez toi c'est où ?

  • Speaker #1

    Ah je suis d'Alençon, du côté d'Alençon.

  • Speaker #0

    Donc on se situe chez les…

  • Speaker #1

    Normandie. Ouais, on passe Normandie.

  • Speaker #0

    Ok. Donc là tu fais sept ans de discothèque. Je sais qu'en parallèle tu travailles à côté ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'étais après ma carrière discothèque, puis ça jouait un petit peu entre les deux, donc j'étais commercial en fait pendant plus de 15 ans, commercial porte à porte.

  • Speaker #0

    Cette phase dans ta carrière est importante,

  • Speaker #1

    le porte à porte,

  • Speaker #0

    et du coup tu as donné beaucoup de facilité aujourd'hui pour te vendre. Donc ça c'était…

  • Speaker #1

    La meilleure école.

  • Speaker #0

    Tu fais deux travails à ce moment-là, parce que tu ne peux pas en vivre, ça ne paye pas assez ? Ça ne paye pas assez,

  • Speaker #1

    et puis il y a aussi, je pense qu'il y a aussi une idée de… D'éducation, moi j'ai mes parents qui sont fonctionnaires, donc quand tu es éduqué, dans l'idée à dire voilà il faut absolument avoir un CDI, un poste d'accélérateur qui tombe tous les mois, la sécurité, il faut un vrai métier. Donc quand tu es jeune, tu te laisses un petit peu influencé par tes parents, ce qui est normal, tu les écoutes, tu te dis voilà mon côté DJ c'est plus le côté loisirs et puis mon côté professionnel c'est mon métier de commercial. D'accord, donc tu étais un peu formaté comme ça pendant une dizaine d'années.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe dans ce club-là ? Tu t'amuses ?

  • Speaker #1

    Je kiffe bien.

  • Speaker #0

    Musicalement ça va ?

  • Speaker #1

    Musicalement je kiffe bien parce qu'on était quand même vraiment dans mes années. C'est-à-dire années 2000 quoi, fin 80, mi-90, 97, 98 jusqu'en 2007-2008, un peu plus quoi. Donc on était vraiment dans la génération qui est pour moi la meilleure génération. Je vais pas être un vieux boomer mais c'est un peu la meilleure génération.

  • Speaker #0

    On va le dire, on a une grande discussion au petit déjeuner parce qu'on est le matin, donc on a croisé de l'ami ARK. Puis on a eu une discussion de boomers, de vrais boomers, c'était un peu malaisant, c'était un peu dommage, mais... Non, non, c'est bien de se... On a eu la chance de vivre cette époque-là, ça a très bien marché. Et il y a un jour, tu te sens en saturation, où t'as plus envie, où t'as d'autres choses qui te plaisent un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas que ça me plaît plus, c'est que j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour, simplement. Ça me saoule, en fait. Et puis quelques années après j'ai rencontré ma femme et puis... Qui est là avec Marie-Anne,

  • Speaker #0

    qui prend des photos de mes essences.

  • Speaker #1

    Qui d'ailleurs, j'ai rencontré ma femme dans la discothèque où on mixait à l'époque.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    Le mythe.

  • Speaker #1

    Et puis ça s'est fait comme ça et puis après j'ai laissé tomber tout simplement. J'ai continué mon boulot de commercial. Et puis après je me suis dit, ça me manque en fait.

  • Speaker #0

    Donc tu as arrêté le club ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas démarré l'événementiel tout de suite ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça a mis 5-6 ans, 7 ans même. Oui, quand même. On a eu le temps de se marier, on a eu le temps de faire 2-3 trucs, des belles choses ensemble.

  • Speaker #0

    Bientôt 20 ans de mariage.

  • Speaker #1

    Des 20 ans de mariage.

  • Speaker #0

    On en discutait aussi le matin, il faut le dire. C'est beau, franchement,

  • Speaker #1

    bravo. On est fiers.

  • Speaker #0

    Donc on attend tous la fête dans 2 ans, c'est bien compris.

  • Speaker #1

    On fera une grosse boum.

  • Speaker #0

    Non mais voilà, c'est bien de dire aussi que c'est important d'avoir une vie aussi à côté, à la maison, c'est ce qui peut aussi... Moi c'est pareil, je veux dire, moi ma femme, en plus ma femme ne prend pas de gants avec moi. Donc du coup, c'est ce qui te ramène des fois un peu sur terre, tu t'envoles un peu. Ça équilibre. Ça c'est cool. Donc là, tu refais ton boulot de commercial, tu te maries, et un jour...

  • Speaker #1

    Et après, la fibre, si tu veux, me manque. Parce qu'en fait, pour la petite histoire, la vraie histoire aussi, c'est que dans les années... Donc on s'est mariés en 2008, je crois qu'en 2010, on avait été invités à un anniversaire en fait. donc un anniversaire privé et puis il y avait un DJ qui était un peu un peu poussif vraiment je vais pas être le...

  • Speaker #0

    Poussif c'est à dire ?

  • Speaker #1

    Poussif c'était un nanar quoi. C'était pas bon quoi. C'était pas bon. Un nanar. Et puis je me suis dit ça va être, la soirée va être compliquée. En fait je voyais qu'en fait ça ne, ça ne, bah ça dansait pas en fait. D'accord. Les gens se faisaient chier, le gars avait un peu de mal à envoyer, c'était pas ouf tu vois. Et j'étais pour le petit souvenir, je me rappelle, je parle de ça il y a 15-20 ans, c'est incroyable. Et je me suis levé. Sans me vanter, c'est vrai, Marie est là pour en témoigner, j'ai été le voir, j'ai dit écoute, il faut que tu passes autre chose parce que tu regardes la moyenne d'âge. En fait, le gars te passait de la musique qui ne correspondait pas du tout à la salle, ça n'allait pas. J'ai dit mais pas ça, ça, ça et ça, tu verras, ça va danser. Ah bon, tu crois, tu crois, fais-le, de toute façon, il n'y a personne. Et donc, il a passé ce que j'avais, à l'époque, j'avais filé une dizaine de titres que j'avais concoctés de mon côté de la salle. Et là, les gens sont venus danser direct. Et là, je me suis dit, j'étais fier de moi. Je me suis dit bon, moi j'ai pas perdu le coup, j'ai dit ça c'est bien et tout, comme quoi...

  • Speaker #0

    Faut lui laisser qu'il a eu le mérite de t'écouter. Ouais ouais,

  • Speaker #1

    il a eu le mérite de m'écouter, parce que ça aurait été moi à l'époque, je l'aurais envoyé chier.

  • Speaker #0

    Non mais peut-être que moi aussi, tu vois...

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais grave.

  • Speaker #0

    Donc faut lui laisser peut-être ça, il était peut-être moyen,

  • Speaker #1

    mais... Il m'a écouté et là...

  • Speaker #0

    Quelque part il le savait donc...

  • Speaker #1

    Et puis donc ça a dansé, et pour l'anecdote qui est assez rigolote, c'est qu'une fois qu'il avait lâché ma playlist entre guillemets de 10 tidits que j'avais dansés, Il me faisait des signes, reviens, reviens, tu n'as pas quand même derrière.

  • Speaker #0

    Tu ne l'avais pas raconté dans le premier, c'est intéressant ça.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, what the fuck.

  • Speaker #0

    C'est ça qui a déclenché un peu la flamme du fond.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, putain ça me manque. Et quand on est rentré dans la voiture, j'ai dit à Marie, j'ai envie de le relancer, j'ai dit, je veux refaire ça. Elle me dit, et puis Marie, non, pas de discothèque, pas de dingue, non, non, non, privé. Et puis c'est parti. Et quoi, un mois après, on a fait un crédit de 10 000 balles, on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Marie, elle est en train de faire des montages,

  • Speaker #1

    elle est en train de faire une dinguerie.

  • Speaker #0

    Franchement, on a qu'à bien se tenir. Et un mois après,

  • Speaker #1

    on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    On a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #1

    10 000 euros et on est parti.

  • Speaker #0

    Il faut quand même rappeler de nouveau l'importance d'avoir quelqu'un à côté de toi qui te soutient. Parce que forcément, si tu fais un crédit de 10 000 euros étant marié, vous le faites tous les deux. Donc elle prend le risque avec toi. C'est beau.

  • Speaker #1

    Et je lui dis non, on y va. Au début, c'était chaud.

  • Speaker #0

    C'est chaud ? C'est chaud. Ok. Et après ça, alors comment, donc tu t'es acheté du matériel ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai commencé, j'ai très, j'ai axé énormément mon côté publicité déjà à l'époque sur les réseaux. D'accord. Je te parle, on est dans les années 2010. Ok, début de Facebook quoi. Ouais, début de Facebook, tout début, même 2009 je crois. Donc tout début de Facebook, donc voilà, je commence à faire des petits posts, voilà, je suis de retour, je me la racontais un peu, toi mais t'es jeune.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, tu avais une petite communauté, entre guillemets, qui te suivait via les clubs.

  • Speaker #1

    Tu savais déjà que j'avais mixé en discothèque, donc ça aide déjà. Tu étais déjà un petit nom quand même, ça aide.

  • Speaker #0

    Tu avais déjà compris à ce moment-là l'importance des réseaux ?

  • Speaker #1

    Incroyable, direct. Je me suis dit, c'est là qu'il faut accéder direct. Et j'ai eu mon premier contrat mariage, je crois, trois semaines après. Ok. Trois semaines après. Et puis après, ça a été l'effet boule de neige. Trois semaines après, le mariage m'en a ramené deux autres, qui m'en a ramené deux autres, et puis ensuite. La première année elle s'est bookée assez rapidement quand même. Ouais, assez rapidement, on va pas se mentir. D'accord. Et après c'est parti.

  • Speaker #0

    Est-ce que dans la première partie de Disco Mobile, t'avais déjà fait des mariages ?

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    Donc comment t'as été formé ? Comment tu l'as fait au talent ?

  • Speaker #1

    Si formé sur le terrain, c'est comme en faisant des erreurs.

  • Speaker #0

    Que pour le premier mariage, quand on dit voilà on fait… Il y a des codes dans le mariage.

  • Speaker #1

    J'ai découvert des choses.

  • Speaker #0

    Sur le premier mariage, tu t'es laissé un peu guidé par les clients ? Tu t'es renseigné ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le vrai nanar. On va pas se mentir.

  • Speaker #0

    On parlera tout à l'heure de nanar.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    mais... Mais c'est bien d'avouer. Parce que plein diraient, moi j'étais au top. Le jour où j'ai commencé, j'étais au top.

  • Speaker #1

    Musicalement, c'est pas le souci. Musicalement, je sais gérer. Encore une fois, moi j'ai appris... J'ai appris à mixer sur les bases au vinyle, comme quoi à l'oreille on sait, on sait caler. Je savais que musicalement il n'y avait pas de problème. Moi ce qui me faisait le plus peur c'était l'approche des gens, l'organisation du mariage. Je ne connaissais rien.

  • Speaker #0

    Le micro ça allait déjà ?

  • Speaker #1

    Le micro il n'y avait pas de soucis. Je savais que j'allais animer derrière, moi le micro j'en avais pas peur. Donc c'est pas ce qui me faisait le plus peur. C'était plus le côté logistique, organisation. Là, j'arrivais sur des oeufs.

  • Speaker #0

    Tu sors du club et que tu arrives dans l'événementiel, la logistique, tu la prends en pleine vie. Oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est chaud patate.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qu'on ne se rend pas compte.

  • Speaker #1

    Et puis à l'époque, j'avais encore gardé un petit poste de commercial pendant un an, entre guillemets. Je me rappelle, j'étais venu avec mon premier mariage. D'ailleurs c'est ce qui a failli me faire licencier de mon ancien travail. J'avais pris ma voiture de fonction pour chercher le mat. Donc t'avais la grosse pub Toupargel, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah Toupargel, ok.

  • Speaker #1

    Toupargel à l'époque. La grosse pub Toupargel, je suis arrivé avec la sono dedans et tout, donc les gens ils se sont plaints. Il y a un commercial Toupargel qui va faire le mariage, c'est quoi ce bordel ? Le vrai nanar. Et le lundi d'après, t'as le PDG qui m'appelle, Adrien, t'as pris la voiture de fonction, t'avais pas le droit, il te rend compte, c'est pas ça ce que t'as fait.

  • Speaker #0

    Merde.

  • Speaker #1

    Voilà c'est le jeu.

  • Speaker #0

    Bon ça a été.

  • Speaker #1

    Ouais ça l'a fait, c'était rigolo. Mais le premier mariage c'était comme ça. Et là,

  • Speaker #0

    est-ce que tu prends du plaisir à ce premier mariage ?

  • Speaker #1

    C'est bizarre, énormément oui, mais alors un stress incroyable.

  • Speaker #0

    Moi pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça le problème, c'est un plaisir de fou, refaire danser les gens, putain le kiff quoi. Mais derrière, je me chie dessus, j'étais en sueur, j'étais en âge, j'arrivais du mal à anticiper. Mais voilà, tu prends sur toi, et ça s'est bien passé. Parce que la preuve, j'ai... Je crois que sur ce mariage, tu dis, j'avais peut-être signé deux, trois contrats par derrière, l'anniversaire des comités d'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un bon indicateur qui dit que la soirée a été bonne.

  • Speaker #1

    Un très, très bon indicateur.

  • Speaker #0

    Donc là, ça démarre.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ça démarre. L'événementiel, on est quand ?

  • Speaker #1

    Tu dis 2009, 2010. 2009, 2010.

  • Speaker #0

    Donc, parce que je fais toujours… Après, il ne se passe pas grand-chose, à part que ça évolue,

  • Speaker #1

    le matériel évolue. Le matériel évolue, tu te perfectionnalises quand même, tu te remets beaucoup en question tout le temps, Et je continue à fond les boulons, ma communication sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Toujours les réseaux, les réseaux,

  • Speaker #1

    les réseaux. À fond.

  • Speaker #0

    Et donc après, parce que j'arrive toujours à un point, qui est le Covid. Donc on arrive 2020.

  • Speaker #1

    Voilà, j'étais déjà bien implanté. Ok, là, bien. J'étais déjà bien, pas trop de soucis. Bon, par contre, oui, effectivement, on a pris une grosse claque Covid. En termes de chiffres, on a perdu près de 75 000 balles. Donc ça pique. Pas une aide de l'État. Rien du tout. Après, on a eu quoi ? 2 000 euros d'aide. Ok. Et là, à cette période-là, ça a été vraiment très dur. On a eu, je ne sais plus, une 45 ou 50 annulations en l'espace de trois semaines. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était lunaire. Et j'ai retrouvé un boulot de commercial le temps. Parce que là, il n'y avait plus d'argent qui rentrait. Ça sortait plus que ça a montré.

  • Speaker #0

    C'est tout par jal, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, maximum. La concurrence.

  • Speaker #0

    Monsieur, tu as ce spécialiste du fruit et légumes ? Voilà.

  • Speaker #1

    Et donc, toujours dans le porte-à-porte. Toujours dans le commercial. Et puis, j'ai cartonné. J'étais content parce que je savais déjà faire aussi. D'accord. Ça s'est très, très bien passé pendant deux ans. ils m'ont vraiment sauvé la vie, ils nous ont vraiment sauvé la bise parce que là on était vraiment dans le caca je peux te jouer avec comment ?

  • Speaker #0

    Parce que je crois que t'avais déjà un premier compte TikTok,

  • Speaker #1

    du coup c'est là qu'arrivent les comptes alors en fait ça commence j'ai envie de dire l'aventure DJ, coulisses DJ elle a commencé un tout petit peu après en fait ce qui s'est passé c'est que justement pendant cette période Covid je pense que t'étais comme moi on était extrêmement frustrés et on avait une dent contre le gouvernement et toutes ces conneries, toutes ces lois qui... n'est pas à la route, porter un masque pour boire un café, enfin c'était lunaire en fait. Et là je me suis dit, vas-y, j'avais besoin d'extérioriser ma colère, si tu veux, dans les réseaux. Je connaissais déjà les réseaux, je me suis dit, bah tiens, je vais en profiter, je vais dire ce que j'ai envie de dire et puis rien à foutre si ils sont pas contents, tu vois. Donc j'avais créé un compte TikTok à l'époque, la chaîne s'appelait Admettons, en hommage à Jean-Marie Vigard qui était en contre le Covid à l'époque. Donc moi c'était pareil, j'étais dans la même ligne que lui en fait. Et j'ai créé cette chaîne là, on était monté à 90 000, 100 000 abonnés en l'espace de 6 mois à peu près. Donc un truc de malade mental. Et le problème c'est que je me suis fait bannir les comptes 3-4 fois. Donc à chaque fois je repartais à zéro. Parce que dès que t'allais contre tout ce qui était gouvernement, contre Covid, c'était censure à fond. Donc on se faisait faire manier notre gueule. Tu sais c'est encore à l'heure d'aujourd'hui, des fermetures comme la chaîne C8, on en revient un petit peu aujourd'hui, la liberté d'expression, j'en doute un peu quand même. Donc à l'époque c'était déjà pareil, donc on m'a clôturé les comptes, j'ai eu trois comptes qui ont été bannis, et là je suis dégoûté parce que j'avais des comptes, j'avais déjà 200 vidéos de fêtes, putain t'as du travail derrière, tu perds tout, tu perds ta communauté, tu perds ton audience, tu perds tout. Alors je me suis dit, tu sais quoi, je vais refaire une chaîne, mais là on arrête le Covid, je parle du DJ en fait. Super. Et j'avais les codes. TikTok, j'avais les bases, je savais comment faire les vues, et je me suis dit on y va. Et ça a cartonné dès la première vidéo en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais d'accord.

  • Speaker #1

    Mais vraiment.

  • Speaker #0

    Parce que tu me disais tout à l'heure que dès la première vidéo, tu te souviens de la première vidéo ?

  • Speaker #1

    Ouais la toute première, toute première, c'est un petit sketch à la con, d'ailleurs c'est rigolo, j'avais 15 kilos de plus. Elle a fait 150 000 vues je crois, la toute première.

  • Speaker #0

    Ah ouais c'est bien déjà.

  • Speaker #1

    150 000.

  • Speaker #0

    La première du compte.

  • Speaker #1

    La toute première, elle a fait 150 000. Ok. Là je me disais, alors avant... Encore une fois, on en parlait hier, avant de lancer cette chaîne, je me suis quand même vachement informé, savoir si j'étais pas le seul à faire des choses comme ça. Parce que, il y avait... Moi ce que je voulais c'était aussi percer, défendre le métier, pour moi c'était le plus important. Mais si c'est pour faire des vidéos et qu'elles ne soient pas vues, aucun intérêt, j'avais pas envie de perdre du temps en fait. Mais la base première de ma chaîne, c'était quand même mon image personnelle. C'était pas de faire le buzz. Moi je voulais défendre le métier, me faire ma pub à travers TikTok, faire des vues, qu'on parle de moi. et que ça me permet de booker mes dates. L'idée elle est là. En fait, ça a pris d'autres proportions, beaucoup plus incroyables. C'est là que je me suis dit waouh !

  • Speaker #0

    Un peu moins maîtrisable aussi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup moins maîtrisable.

  • Speaker #0

    Parce que ça appartient aux gens et presque ça t'appartient plus.

  • Speaker #1

    C'est ça quoi. Donc tu fais 150 000 la deuxième, je dis vas-y, j'en fais une deuxième, pareil 100 000, troisième 90 000. Le délire toi ! Et puis après j'ai créé le DJ Nanar un mois après, un mois et demi après. Il a fait un million.

  • Speaker #0

    C'est qui Nanar ?

  • Speaker #1

    Alors le DJ Nanar, comme je l'explique, on a tous été DJ Nanar. Le procès, c'est le DJ qui n'est pas déclaré, c'est le DJ qui casse les prix, qui ne sait pas se vendre, qui propose de la MERDE, on va rester correct. Et c'est surtout quelqu'un qui ne se remet jamais en question et qui repousse toujours la faute sur les autres. C'est-à-dire que si la soirée est pourrie, ça va jamais être de sa faute. Non, c'est parce que les gens ne veulent pas danser. C'est un peu le problème. C'est le DJ qui ne comprend pas parce qu'il n'a pas de batte, parce qu'il vend des prix. Il ne vend pas une prestation, il vend des prix. Mais par contre, quand tu lui expliques qu'il vend des prix, non, c'est lui qui a raison. Mounon, on est des cons, on est des voleurs parce qu'on sait… Voilà, c'est un mamard. C'est tout ça. C'est tout ça réuni. Et moi, j'avais besoin de créer un personnage comme ça pour défendre, encore une fois, le métier, mais aussi me dissocier de mon image à moi qui était professionnel où je fais quand même le métier, et d'un côté, le petit débutant qui ne veut pas écouter les conseils des vieux toccards comme nous, on va dire, les vieux dinosaures, on n'était pas si cons que ça finalement.

  • Speaker #0

    On n'était pas si vieux non plus.

  • Speaker #1

    Ce que je veux dire, c'est qu'on a l'expérience, nous ce qu'on veut c'est les aider, et moi j'ai créé ce personnage-là justement pour les aider pour montrer le contraste.

  • Speaker #0

    Je pense que tu peux être débutant Et que tu peux faire plein d'erreurs au début Mais si tu restes toujours au même niveau Et que le gars qui progresse Et qui arrive à écouter On revient au DJ Ou l'anniversaire où tu étais Le mec qui m'a écouté C'est déjà une belle présence d'esprit

  • Speaker #1

    Le mec qui cartonne

  • Speaker #0

    Du coup ce gars a écouté C'est une belle C'est une belle preuve d'ouverture d'esprit. Et il a réussi à évoluer.

  • Speaker #1

    Et il a réussi. Et c'est loin d'être un nana à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est pas combinable. Voilà. Ouais, il faut revenir. Tu as été...

  • Speaker #1

    Ah ouais, non mais après...

  • Speaker #0

    Il t'a déclenché. Il t'a rallumé la flamme.

  • Speaker #1

    Il m'a rallumé la flamme et voilà.

  • Speaker #0

    Et lui a réussi aussi à... Donc, les vidéos s'enchaînent. Voilà. On travaille toujours pas. On est toujours... Ah ça y est,

  • Speaker #1

    j'ai...

  • Speaker #0

    Dans un blocage du événement. J'ai le même blocage. Tout le temps, On discute avant, je crois que c'est ça ce qui marche le mieux.

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai commencé par les petits sketchs d'humour. Ils marchaient très très très très bien. Et je me suis dit, genre moi, j'organise les commentaires aussi. J'avais l'impression qu'il y avait, par rapport à la communauté que j'avais, j'étais monté à 40-45 000 abonnés déjà. Déjà,

  • Speaker #0

    très vite. C'est peut-être, pardon de te couper, c'est peut-être aussi l'époque où les vannes TikTok étaient bien ouvertes. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'était ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, t'as bien fait d'en profiter à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Donc on était vite monté à 40-45 000 abonnés et en regardant les commentaires, je me rendais compte, il y a beaucoup de haineux, car ouais, ils parlent beaucoup, ils se foutent de la gueule des gens, mais on le voit pas bosser. Ok. Moi je dis les gars, on va jouer maintenant, maintenant je vais faire des vlogs. Mais avant de faire les vlogs, j'ai regardé ce qui se faisait aussi, j'ai étudié le marché comme à chaque fois. Donc j'ai regardé sur YouTube ce qui se faisait, j'ai regardé sur Insta ce qui se faisait, il y en avait quelques-uns, il y en avait deux-trois qui montraient un petit peu leur taf, ça me plaisait parce qu'il y en a deux-trois que je suis, à l'époque je suis Vincent Castelot. D'accord. J'adorais ce qu'il faisait déjà. Et puis je me suis dit bon ok, il y a un truc à faire parce que je me suis rendu compte que sur TikTok il n'y avait pas en fait. D'accord. Il n'y avait pas cette offre, il n'y avait pas ce truc. Alors je me suis dit je vais créer ce genre de vlog à ma sauce en format 9.16, donc en format TikTok avec un truc. beaucoup plus captivant parce que les codes TikTok, ce n'est pas YouTube. Il faut être captivant, il faut dynamique, il faut que ça envoie du pâté. Il faut des cuts quasiment toutes les trois, quatre secondes. Vu que moi, j'ai des grosses maîtrises en photo et vidéo, parce que j'ai quand même fait une formation sur la photo vidéo, je me suis dit là, on part là-dedans. Et puis c'est parti. Et j'ai fait mon premier vlog, il a fait 1 500 000 vues. Incroyable. Voilà, un truc de fou.

  • Speaker #0

    Ça part comme ça, c'est...

  • Speaker #1

    Et deuxième vlog, 1 2 000 000. Troisième vlog, 2 500 000. Bon, ok, c'est parti.

  • Speaker #0

    De toute façon, on en discutait tout à l'heure aussi. C'est vrai que beaucoup de monde a envie de voir, mais je pense que beaucoup de publics lambda a envie de voir comment les coulisses.

  • Speaker #1

    Normal, ouais.

  • Speaker #0

    Mais aussi les professionnels, parce que moi je suis un professionnel. La première fois que je tombe sur ton compte, je pense que c'est un vlog aussi, un peu comme tout le monde. Et je dis, mais c'est génial. Aux Etats-Unis, il y en a beaucoup. Ils appellent ça des giglogs, où ils montrent le matériel qu'ils ont, tout ça. Nick Spinelli, il en fait beaucoup, parce que je me suis beaucoup inspiré de lui aussi. Et vraiment, c'est intéressant, je trouve que... de prendre du temps pour montrer ce que tu fais, comment tu le fais.

  • Speaker #1

    C'est pédagogique.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est hyper intéressant, c'est hyper captivant, puisque si tu es amateur de ce genre de vidéo, et surtout si tu es DJ, ça te permet déjà de te comparer, voir où tu en es, comment tu en es par rapport à ce que tu proposes. Donc là, ça part, ça marche. Est-ce que tu le sens sur la clientèle ?

  • Speaker #1

    Grave. Déjà. Ah mais, c'est-à-dire que j'ai publié mon premier vlog, je te disais, elle a fait 1 million d'œufs en 3 jours, même pas. Je me suis dit, oh là là, ce qui est rigolo, c'est que quand je publiais mes vidéos sketch, bon, elle faisait 150, 200, 300 milles, c'était pas mal déjà, toi. Ah bah oui. Elle faisait peut-être, ça faisait, après t'as des codes, parce que ça fait, tu vois que ça fait 15 000 dans la première heure, 12 000, tu vois, c'est bien. Le vlog, il avait fait 30 000 dans l'heure. Ok. Et là, je me suis dit, putain, c'est un truc. Et donc, il est passé au million en deux jours, en deux jours et demi de le million. Et je me suis dit, maintenant, je reprends les mêmes codes. Les codes, je les connais. Et à chaque fois que je refais un blog, on avoisine les millions. Et donc, jusqu'à ce que le concept va s'épuiser, je pense que c'est comme tout, il y a une éponge, ça s'épuise un peu. Pour l'instant, ça marche toujours. À chaque fois que j'en fais, on est toujours entre 500 000, 1 million, 500 000, 600 000. Tranquillou, tu vois. J'essaie de proposer des variantes, même s'il y a toujours la même thématique. Tu as remarqué l'intro, c'est toujours la même première. Je fais mon petit coup de gueule, machin, pour appâter un peu les gens. Et après, je les emmène dans la prestation. Ils voient clairement tout ce qui se passe. Ce qui est bien, c'est qu'on suit toute l'évolution sur une journée de travail. Et puis, l'évolution de la sonorisation, c'est important. Et dans ces vlogs, il y a plein de conseils que je donne. Et justement, j'utilise les commentaires de toutes les questions qu'on me pose, et je réponds à ces questions. Ok.

  • Speaker #0

    J'ai remarqué que tu réponds souvent aux commentaires.

  • Speaker #1

    Oui. Et je réponds beaucoup aux haineux aussi. Oui, ok. C'est fait exprès. C'est pour alimenter l'algorithme, tout simplement. Ok, oui. Comme on le dit tout le temps, en étant le plus... Le moins, je ne veux pas paraître hautain, je ne veux pas paraître le mec qui se la raconte. Bien sûr, bien sûr. Je n'ai pas l'idée, mais... La célébrité vient avec les neufs en fait, c'est un package. Absolument, absolument. C'est un package. Donc il faut les alimenter ces gens-là en fait. Oui,

  • Speaker #0

    quand tu décides de devenir typique.

  • Speaker #1

    Il faut accepter.

  • Speaker #0

    C'est un package. Il faut prendre le bon et le mauvais. Malheureusement, on entend souvent beaucoup les mauvais et un peu moins les bons. Mais après c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai vu, c'est que même s'il y a quelques neufs qui ne comprennent pas, qui ne comprendront peut-être jamais, on s'en fout limite. Moi derrière, ça m'a rapporté de la clientèle incroyable. Et aussi pouvoir augmenter mes prix.

  • Speaker #0

    Et alors c'est là où j'en viens du coup forcément parce que souvent on me dit ouais moi les réseaux je suis pas à l'aise. Je dis ouais mais si t'as envie de faire plus et si t'as envie de te vendre mieux.

  • Speaker #1

    C'est la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Il faut qu'on voit qui tu es et qu'on voit ce que tu fais. Hier au restaurant c'est vrai que je t'ai interpellé avec une phrase que je t'ai dit où quand tu me dis ouais à un moment donné moi je suis personne. Ouais.

  • Speaker #1

    Je reste encore sur cette opinion.

  • Speaker #0

    Non c'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ouais, mais...

  • Speaker #0

    Je suis pas d'accord avec toi. Aujourd'hui, je dis plus personne, tu es le représentant d'une... Ouais,

  • Speaker #1

    mais j'ai du mal à...

  • Speaker #0

    D'une catégorie de DJ qui sont oubliés ou mis de côté par ceux qui se croient stars, les résidents de clubs, etc. Merci, t'es gentil. Non, mais c'est la vérité. Après, moi, je me batte depuis longtemps pour le dire, d'accord ? Parce que moi, j'ai pas de problème avec ça. Moi, je fais un zénith et le vendredi et le samedi, je fais un mariage. J'ai pas de problème avec ça, d'accord ? Mais est-ce que, donc, j'ai l'impression que tu n'en prends pas... Mais c'est normal, hein ? Mais est-ce que tu avais à un moment donné anticipé ça ou...

  • Speaker #1

    Non. Pas du tout ? Je ne pensais pas que ça allait prendre des proportions comme ça. Ok. Vraiment pas. Je te dis, moi, à la base, le but premier, moi, c'était de me faire ma propre publicité. Ouais. Je voulais pas payer du mariage, poinette, machin, je voulais pas payer ça, je voulais faire mon autopublicité. Je savais que sur les réseaux, je me défendais, je gère l'outil.

  • Speaker #0

    pas comme tout le monde, mais je sais, je connais l'école, je sais comment ça fonctionne, je sais comment faire des vues. Je me suis dit, je vais utiliser mes compétences pour faire ma propre pub. À la base, c'était ça. Et puis aussi faire rire les gens et défendre le métier. Voilà, c'était vraiment mon premier objectif. C'était ça au début. Voilà, pour faire le buzz. Si on fait le buzz, tant mieux limite. Après, ça arrivait tellement vite que tu t'y attends pas.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est bizarre.

  • Speaker #0

    Et ça fait bizarre parce que tu… C'est bien parce que nous on habite, on est dans la pleine campagne par chez nous, donc ça me permet aussi de rester les pieds sur terre parce que nous on reste vraiment, on n'est pas casanier mais presque un peu.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu dis nous parce que c'est vrai que vous êtes une vraie équipe aujourd'hui avec Marie.

  • Speaker #0

    Si elle serait pas là on n'aurait pas tout ce qu'on a.

  • Speaker #1

    Et puis qui aussi travaille avec toi sur les prestations etc. Donc c'est bien et c'est beau franchement de se le faire ensemble. C'est top.

  • Speaker #0

    Alors des fois on s'engueule. C'est normal. Si elle ne serait pas là, on n'aurait pas tout ce qu'on a. De toute façon, on me l'a toujours dit, même Daniel Rennes me l'a dit il n'y a pas longtemps, celui qui vendait les DVD à l'époque, c'est vrai qu'il était aussi le porte-parole des DJ dans les années 80. Il me dit, derrière toute célébrité d'un homme se cache toujours une femme. Et c'est la vérité. Parce qu'elle ne serait pas là, j'aurais pas tout ce que je sais. C'est impossible. Je lui dis un grand merci.

  • Speaker #1

    Il te l'a déjà dit,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Souvent sous la couette.

  • Speaker #1

    Il faudra savoir. Donc, ce n'est pas la mienne, c'est bon. Non, mais du coup, ça part. TikTok, ça part. OK. Donc, tu le sens tout de suite sur ta clientèle ? Oui, oui, direct. Est-ce que tu arrives à augmenter les prix tout de suite ?

  • Speaker #0

    Ah oui, direct. Je me suis dit, non, c'est bon. Écoute, on augmente. Et puis, ça n'a pas loupé. Et puis, ça a bien fait. J'ai ciblé ma clientèle.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu gagnes de l'argent avec TikTok ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Oui, j'en gagne un peu. J'ai beaucoup gagné dans les deux premières années. Oui. Là maintenant, bon on va pas se mentir, TikTok a un peu fermé le robinet quand même. Mais bon voilà, je fais pas ça pour l'argent non plus. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais moi c'est plus de l'argent de poche. Mais oui, ça rapporte. Très bien, franchement. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après c'est du travail aussi, donc...

  • Speaker #0

    C'est du travail aussi, voilà, c'est le travail mérite salaire, comme dirait l'autre.

  • Speaker #1

    Et puis tu vois, c'est tellement intéressant de se dire, comme on croise Damien Arcard avant, il me dit, je suis content de te voir en vrai, que tu racontes, ça me fait rire, et ça lui parle. Donc... Ouais. Tu te rends compte, tu peux palper un peu ce que tu fais dans ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Rappelle-moi le nom du village.

  • Speaker #0

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #1

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #0

    Entre les moutons et les vaches.

  • Speaker #1

    Ça part d'un petit bled en Normandie, d'un coup, tu arrives là-bas et tu croises des gens...

  • Speaker #0

    Qui te connaissent. Enfin, qui te reconnaissent.

  • Speaker #1

    Qui te connaissent. Ils te reconnaissent pas, ils te reconnaissent. Tu sais, quand je disais à Marie hier, quand je lui dis bonjour, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours, parce que c'est vrai, ils te connaissent, ils te reconnaissent pas. C'est fou. Donc non, c'est au-delà encore. Oui, c'est au-delà,

  • Speaker #0

    parce que je ne me rends pas compte. Et pour en revenir à ce qu'on parlait hier, j'étais au fossé à Tours il y a 15 jours. Quand je suis arrivé à Paris, c'était vraiment un rassemblement de tous les DJ de France qui avaient l'intérieur. J'ai passé ma journée, je lui ai dit à faire des selfies, des autographes. Mais putain, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

  • Speaker #1

    Tu sais que ça, ça se vend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Je suis venu te donner de la hype. à l'événement de Fossea, mais il y a des gens qui sont payés pour ça. Il y a des célébrités que tu peux venir pour être là.

  • Speaker #0

    Oui, je t'ai arrivé comme ça, tout le monde...

  • Speaker #1

    C'est bizarre, hein ? Donc l'année prochaine, tu peux te dire à Fossea, Axel, si tu nous entends,

  • Speaker #0

    si tu veux Adrien,

  • Speaker #1

    il faut passer... Bah ouais ! Non mais en vrai... Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu as travaillé pour ça. Même si toi, tu ne le palpes pas, parce que dans ton inconscient, tu ne fais que ta pub, mais en vrai, aujourd'hui, tu as une autre image. Donc ça c'est important de le savoir et puis tu as plein d'enfants maintenant,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a plein de DJ comme toi qui font énormément de vidéos aussi,

  • Speaker #1

    qui essaient d'en faire au moins, qui te copient un peu aussi, bref, on ne dira jamais assez aux gens, ne copiez pas, on peut s'inspirer, mais il faut absolument le mettre à ta sauce et le faire à ta manière, c'est très important parce que si tu copies de toute façon ça se verra et ça ne marchera pas. Bien sûr. Donc ça c'est une évidence.

  • Speaker #0

    Toujours être original, rester soi-même, ça c'est important. Et surtout être créatif. De toute façon, tout DJ doit être créatif, même dans ses sets.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas créatif, je ne suis pas un DJ, je ne suis pas un artiste. Donc là-dessus on est d'accord. Parlons un peu de l'avenir maintenant. Comment ça se passe ? Parce qu'on a discuté hier, il y a des trucs que tu peux dire, des trucs que tu ne peux pas dire. J'ai l'impression que tu es dans une phase où tu virages. Ouais. Tu te cherches ?

  • Speaker #0

    Ouais, je me cherche. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Ouais, ça se sent. Ça se sent et le seul conseil que je peux te donner, c'est de prendre du temps.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais comment tu te vois un peu dans quelques années ? Est-ce que tu... On va dire, est-ce que dans... Rappelle-moi, qu'âge tu as ?

  • Speaker #0

    43.

  • Speaker #1

    43. À 50 ans, est-ce que tu te vois encore en train de mettre la musique ? Comment tu te vois ?

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui me...

  • Speaker #1

    Moi tu vois, par exemple, je ne me vois pas arrêter de mettre la musique avant, tant que je ne peux plus. Pour l'instant, là, j'en ai 46. Moi, je ne me vois pas, par exemple, à 50 ans, dans 4 ans, ne plus mettre la musique. Ça va trop me manquer.

  • Speaker #0

    En fait, l'idée elle est là. Je suis partagé entre pas mal de choses. Je suis partagé parce que je suis toujours un mordueux de musique. Moi, de voir les gens danser, c'est un kiff. Tu ne peux pas t'imaginer. Tu imagines, tu sais ce que ça fait. Ouais. C'est tellement bandant, et en plus quand tu maîtrises ton sujet, tu peux pas t'arrêter en fait, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Mais à côté de ça, moi je me dis voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ça, c'est pas que j'ai l'impression d'avoir fait le tour, mais...

  • Speaker #1

    Après, on en a discuté hier, c'est la redondance, peut-être le fait de faire tout le temps la m��me chose qui à un moment donné vient un peu faner.

  • Speaker #0

    Voilà, ça vient un peu faner l'envie,

  • Speaker #1

    le métier,

  • Speaker #0

    tout ça.

  • Speaker #1

    Dans le meilleur des scénarios, on va dire où est-ce que tu aimerais aller, qu'est-ce que tu aimerais faire ? Peut-être qu'aujourd'hui, il y a quelqu'un qui t'écoute, qui nous écoute, qui t'a fait une proposition.

  • Speaker #0

    Moi, ce qui me ferait kiffer, par exemple, moi, l'ordre d'aujourd'hui, on en a parlé hier. Moi je me vois bien animateur télé ou animateur radio.

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #0

    Vraiment, dans les médias, parce que j'adore ça, j'adore ce monde, j'adore ce milieu, j'ai pas peur de la caméra, j'ai pas peur du micro, je pense que je sais ambiancer une salle, je sais faire... Ça fait 20 ans que j'anime, j'ai animé devant des milliers, des milliers, des milliers, des milliers, des milliers de personnes, et à chaque fois ça fait mouche, donc c'est pas par hasard. Donc pourquoi pas...

  • Speaker #1

    continuer ça dans une télé par exemple j'en sais rien enfin je balance des pistes j'en sais rien si une chaîne de télé nous écoute ouais moi je te l'ai dit montre la télé enfin montre ton média à toi aujourd'hui avec les réseaux tu connais les réseaux et puis tu es déjà en fait en vrai de vrai tu es déjà un média ouais c'est vrai avec Police DJ maintenant tu vois c'est ton biais parce que je m'auto fais des passe dés puisque maintenant tu as lancé un peu

  • Speaker #0

    Tu diversifies ton contenu,

  • Speaker #1

    tu fais des petites interviews, je me refais encore une passd où tu as rencontré Roby, tu as peut-être un projet musical ?

  • Speaker #0

    Oui, on a des projets.

  • Speaker #1

    C'est un truc qui te...

  • Speaker #0

    C'est un truc qui, je dis, à l'avenir, complètement. Aujourd'hui, je n'ai aucune base, je n'y connais strictement rien. Les seuls trucs que je connais d'aujourd'hui, ça va être tous les montages vidéo que je gère, Photoshop, la photo que je gère. Ça y'a pas de soucis, une bande de mixage, les yeux fermés, y'a aucun problème, faire penser les gens, y'a aucun problème. Mais la production musicale, eh ben non. J'y connais rien, mais par contre ça m'intéresse. Ouais, vraiment. Bah oui, faut s'y mettre. Voilà, faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça a tous commencé à un moment donné, t'sais, et...

  • Speaker #0

    Et là, c'est vrai que grâce au réseau, on a quand même rencontré, voilà, pas mal de grandes personnes, donc Roby, on a rencontré Chris Anderson, on a rencontré... pas mal d'autres célébrités.

  • Speaker #1

    Avec Zeposta.

  • Speaker #0

    Ouais, allez, c'est plus gala.

  • Speaker #1

    Non, non, mais c'est une vanne. Non, mais c'est vrai. Non, mais... T'es fou. T'as vu, t'as pas eu pour. Aujourd'hui, tu es le représentant de plein de gens et je pense qu'il y a... Donc, beaucoup de partenariats de marques aussi, tu m'en as parlé avant. Ouais, ouais. Donc, ça, c'est... Aujourd'hui aussi, une casquette d'influenceurs qui n'était pas prévue.

  • Speaker #0

    C'est pareil, c'est incroyable. La première fois qu'une marque t'appelle comme ça et tu dis, mais c'est quoi ce truc, en fait ? Tu te rends pas compte parce que des fois on voit ça à la télé, les influenceurs, les machins, les gules, et tu te dis mais c'est en train de m'arriver en fait. C'est trop... On a fait des chaînes télé, on a fait des chaînes radio, tu... Mais waouh quoi ! C'est bizarre en fait. Ouais bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Moi je pense qu'aujourd'hui t'as pas besoin d'un média connu, tu peux le faire toi.

  • Speaker #0

    Peut-être, ouais je...

  • Speaker #1

    Moi je...

  • Speaker #0

    Ouais peut-être. Moi je...

  • Speaker #1

    En tout cas, voilà. C'est vrai que tu cherches beaucoup, là tu es dans un virage.

  • Speaker #0

    Un virage, je pose pas mal de questions. Là, pareil, j'ai développé un truc qui marche super bien aussi, encore une fois. Là, j'aide les entreprises depuis bientôt 6-8 mois. Je fais des petites vidéos commerce pour aider justement les gens à vendre leur entreprise. Je leur propose des petites vidéos du menu 30, des vidéos publicitaires. C'est un carton phénoménal.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'estimes expert en réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Experts peut-être pas parce que personne n'est expert de rien. On en apprend tous les jours donc on peut pas dire que je suis expert. Dire que je connais l'outil oui, expert, je pense pas. Ok.

  • Speaker #1

    Tu pourrais aider des entreprises qui ont des problèmes comme un directeur marketing ? Oui,

  • Speaker #0

    j'ai là une agence immobilière en ce moment qui a déjà porté ses fruits. Donc ouais je connais le truc, je connais l'outil multimédia. À dire que j'en suis un expert. Tu sais, moi, je ne suis pas du genre à péter plus haut que mon cul, comme j'ai beaucoup de DJ. Alors qu'aujourd'hui, tu ne vois rien sur des profils LinkedIn, DJ qui ont 14-15 ans, ils vont dire que je suis DJ producteur et qu'il a 15 ans. Excuse-moi, frérot.

  • Speaker #1

    Je suis tombé sur des profils Facebook où il y a des jeunes. Après, moi, je ne suis pas anti-jeune.

  • Speaker #0

    Moi non plus.

  • Speaker #1

    Et ils ont monté des formations pour t'expliquer comment te vendre, comment faire plus de choses. C'est chaud.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #1

    Faut pas brûler les étapes.

  • Speaker #0

    Moi je vois des jeunes des fois, après c'est bien,

  • Speaker #1

    ils ont des idées,

  • Speaker #0

    ils ont des rêves, il faut croire en ses rêves. Mais les mecs, restez les pieds sur terre. Moi quand je vois des gens qui vont proposer des formations, j'en reçois même des mails encore aujourd'hui, des mecs qui me proposent leur aide. pour mon tour, je vais pas me paraître, mais les mecs ils ont 50 abonnés, j'en ai 300 000, l'autre il me propose son aide, mais il est fou lui. Je veux dire, les mecs restez à votre place, tu vois, je vais pas paraître hautain, je dis les choses telles qu'elles sont, c'est peut-être aussi mon côté grande gueule des fois qui plaîtait pas à tout le monde, mais bon je dis les choses.

  • Speaker #1

    Et maintenant il y a même d'autres opportunités qui arrivent avec des invitations, un mixeur des festivals... ça ça t'intéresserait ça ou ?

  • Speaker #0

    Ouais ouais moi je... Quand par exemple développer un peu le... développer l'image d'I.J. Nanar, ça peut être sympa d'ailleurs j'ai plein de gros... je t'en ai parlé hier hein des gros projets qui vont arriver pour l'année prochaine Bah ouais faut le faire ! Et voilà je vais je vais développer un peu encore le Nanar Le Nanar en club ? En festival même, il y a aussi les dates qui comblent Ouais bien sûr bien sûr ! Ouais ça va être sympa Incroyable ! Ouais ouais c'est incroyable ouais Qu'est-ce que tu pourrais dire

  • Speaker #1

    Au jeune DJ Adrien Seber, au moment où tu démarres la Disco Mobile, si tu pouvais faire un bond dans le temps, tu te recroises à 18-19 ans quand tu commences la Disco Mobile. Et qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    T'as raison. Je te jure, je ne regrette rien en fait. T'as raison. Je lui dirais, vas-y, continue. Je te jure, vas-y. T'as raison, fonce.

  • Speaker #1

    Tu vas kiffer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, je vais te dire un truc, j'ai jamais dit ça à personne, mais pendant plusieurs années, tu sais, le métier de DJ, encore une fois, on nous prend tous nos week-ends. Pour la vie de coupe, c'est quand même compliqué, on va pas se mentir aussi, parce qu'il faut que ta compagne, elle aime, elle te suive. Et nous, on a beaucoup de personnes autour de nous, par exemple, ils sont dans le milieu de l'événementiel. ils sont déjà divorcés ou ils sont plus avec leurs copines parce que sa femme ne supporte pas le truc. Nous, même si on est mariés depuis 20 ans, je te le cache pas, on a eu des moments très bas, ça a été dur. On a même failli, il y a quelques années, la nette elle existait peut-être plus, c'est véridique. Et à cette époque, on avait été voir des voyants, tu te rappelles de ça ? Des voyants, psy, il fallait parce qu'on n'arrivait plus à s'entendre. Et on avait été voir un voyant à l'époque, il y a peut-être une dizaine d'années à peu près, ouais. Et j'ai toujours écouté ce… On m'avait, si tu veux, recommandé ce gars-là parce que ce qui paraît, il faisait des prouesses, machin, c'était génial. Bon, j'ai été le voir et ce gars-là, il m'avait dit en fait… Alors, est-ce qu'il m'a balancé ce que j'avais envie d'entendre, je ne fais rien, attention. Mais il m'a dit, continue comme ça et t'iras vers la lumière. Voilà, il m'a dit. Il m'a dit que mes rêves vont se réaliser. J'ai l'impression que mon rêve...

  • Speaker #1

    Ce que tu vis aujourd'hui, c'est un rêve ?

  • Speaker #0

    Oui, vraiment.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens à qui c'est arrivé, c'est tombé dessus par hasard et ça n'avait jamais été un rêve.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un rêve qui est inconscient. C'est un rêve... On ne peut pas se mentir, à l'heure d'aujourd'hui, on a tous besoin d'un petit peu de lumière. J'ai raison ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Moi, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Quand il y a un petit peu, en vrai...

  • Speaker #0

    On est tous, voilà, on aime bien ce... Ouais, bien sûr. Voilà, toi, c'est la vie, elle est comme ça.

  • Speaker #1

    Je pense que même dans tous les secteurs sociologiques qu'ils soient, quand tu fais bien ton travail...

  • Speaker #0

    T'aimes bien être glorifié, t'aimes bien qu'on te dise que c'est bien. Voilà,

  • Speaker #1

    juste le fait d'être reconnu, même juste par ton chef ou un truc comme ça,

  • Speaker #0

    quand on te dit qu'on a fait du bon boulot,

  • Speaker #1

    c'est bien. Que tu sois Livra Rubérit ou David Guetta, je pense qu'à un moment donné... C'est une forme de lumière.

  • Speaker #0

    Bien sûr. C'est une forme de lumière.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et moi, depuis que je suis jeune, je veux ça, en fait. Pourquoi ? J'en sais rien. Comme disaient mes parents, toi t'as toujours été attiré par les étoiles. Le showbiz. Et je me rends compte parce que l'événementiel c'est aussi le monde des étoiles, c'est le monde du rêve. On est dedans en fait. Et là je vis. C'est pour ça que quand je dis que je ne regrette rien, je ne regrette rien. Je vis ce que j'avais envie de vivre. Je vis un rêve. Alors t'as du mal à... Ça fait beaucoup d'un coup mais... C'est que le début. Ça ira peut-être encore plus loin. Maintenant,

  • Speaker #1

    on a la machine à lancer. Si tu ne fais pas n'importe quoi, n'importe comment, je pense qu'il n'y aura pas de problème.

  • Speaker #0

    Il faut continuer comme ça. Bien sûr. Mais surtout, rester la tête sur les épaules. Je crois que c'est le plus important. Et ne pas péter plus haut que son cul. C'est mieux. Restez toi-même. Restez soi-même.

  • Speaker #1

    Je pose toujours cette question, je ne sais pas si je te l'avais posée la dernière fois. C'est quoi la plus grande dinguerie qui t'est arrivée dans le métier ? Bonne ou mauvaise ?

  • Speaker #0

    La plus grande dinguerie...

  • Speaker #1

    Un truc de fou ou alors un truc complètement badant, pas terrible ?

  • Speaker #0

    Je sais pas si c'est une vraie dinguerie, le truc le plus incroyable qui nous est arrivé il y a pas longtemps, c'est de rencontrer le Jacky du club Dorothée.

  • Speaker #1

    Ok ouais.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça peut être...

  • Speaker #1

    En prestat j'aime bien avoir des anecdotes.

  • Speaker #0

    Des anecdotes de grosses dingueries en prestation sur un mariage, là c'était le pire. Alors pour te raconter un peu le truc, on est en mariage, donc on propose une prestation à la journée comme on le fait souvent, comme tu le sais, je fais, on photographe, idéaste, donc on propose des forfaits à la journée au marié, c'est-à-dire qu'on couvre la journée de photos, on couvre en plus la vidéo et en plus on fait la partie DJ, sonorisation, éclairage, machin. Donc là on avait fait, on appelle ça les forfaits clés en main, on avait commencé dès le matin, on arrive chez la mariée, tout se passe bien. On commence à prendre deux trois clichés, maquillage, habillage, machin, on commence à voir le mari qui arrive, qui descend, qui était à l'étage. Et lui déjà, il a du mal à dire bonjour. Ah ouais ? Ah ouais, dès le matin à 10h. Tu te dis, ça va être long ce qu'il se passe, il va voir qu'est-ce que j'ai fait. Là tu te remets en question, peut-être que c'est moi, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, donc j'étais vers le mari, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, mais non. Pourquoi il dit pas bonjour ? C'était bizarre.

  • Speaker #1

    Sauf qu'avec le marié...

  • Speaker #0

    On avait plusieurs entretiens avant, ça se passait très bien au bureau.

  • Speaker #1

    Je dis toujours qu'une des clés de la réussite d'un mariage, c'est le travail d'équipe. Le travail d'équipe entre les mariés, l'animateur et le traiteur.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Donc là je me suis dit, putain c'est chaud quoi, qu'est-ce qu'il se passe ? Donc on arrive le midi à l'église, on fait les photos à l'église, sorti des machins. Et on voit que les sourires ont du mal à décoller, par contre la mariée elle, elle est sur son nuage, elle nous kiffe à fond, il n'y avait pas de soucis, tout se passait bien. Ok,

  • Speaker #1

    je suis sur le truc, vas-y. Ok,

  • Speaker #0

    on continue. On arrive en photo de couple, on est en photo de couple vers 18-19h, donc je les prends pendant une heure avec moi pour faire... C'était vraiment un moment unique entre le photographe et les mariés, donc on se vadrouille un petit peu. Pareil, photo magnifique, mais l'autre pour y décrocher un sourire, c'est pas possible quoi, tu te dis mais il veut pas sourire, il a pas souri de la journée quoi. Merde. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Bon, on commence à faire la photo de groupe avec tout le monde, donc je prends mon drone, tout ce qui va bien, et puis en fait tu te rends compte, c'est pas une grosse famille, ils sont une quarantaine, mais t'avais clan gauche, clan droit. On n'a pas un droit, ça ne se mélange pas. Et puis la Marie va me voir, elle me fait « Bon, par contre, la photo de groupe, il faut que ça se dépêche un peu, parce que je te le dis, les familles ne s'entendent pas trop en ce moment, c'est pas ouf. »

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Soirée va être longue.

  • Speaker #0

    Putain, ouais, ouais, il est 20h, il est 20h. J'ai fait la photo en 2x4, l'apéro se passe et effectivement j'entends pendant l'apéro sa critique à fond. Ouais t'as vu la gueule, comment il est habillé, t'as vu la mariée s'est pas se maquillée, blablabla. Que des trucs de merde pendant la soirée. Bon d'accord, j'ai un mari, là ça va être chiant, je te le dis. Elle me dit oui je sens l'ambiance aussi, c'était malaisant d'une force incroyable. Donc on arrive, on fait l'entrée des mariés. aucun applaudissement malgré le feu que j'ai envoyé. Donc, tu vois, t'avais vraiment la famille à droite, la famille à gauche, tu vois. Ça allait pas. On fait de l'animation, des blind tests pendant la soirée, ça prend pas non plus. Personne ne veut rien, par contre, ça critique à fond. La purge quoi. Et là, encore une fois, tu te remets en question, tu te dis « putain, c'est moi qui s'est pas animé ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? » Je commence à flipper quoi, je dis « merde, c'est moi qui est mauvais peut-être. » Vas-y, tu sais pas, ça peut t'arriver, ça va te planter.

  • Speaker #1

    Des soirs comme ça ou ça va pas.

  • Speaker #0

    Mais ça ne voulait pas prendre, j'allais faire ce que je voulais, ça ne prenait pas, ça ne prenait pas, ça critiquait tout le temps, c'est l'ému qui ne s'achetait pas du pain, c'est presque ça, tu sais, à la cantine. Moi j'ai dit ok, bon. On fait le gâteau, c'est pareil, le gâteau ça ne prend pas, l'ouverture de balle ça ne prend pas, catastrophe. Donc on commence à danser à minuit 15, quatre personnes sur la piste, sur 50, ça ne danse pas quoi. J'ai dit bon bah écoute, j'ai là… Et là ça commence à venir, ça danse un peu, on est monté à une vingtaine, j'ai 20 sur 50, 25, et là ça part, il est 1h du matin et ça y est ça part. Et d'un coup d'un seul, je te promets, en l'espace de 5 minutes, comme si tu as mis un titre qu'il ne fallait pas, tu passes de 30, 35 sur la piste à 0, tout le monde se barre. Et là, ça dure 15 minutes comme ça. Donc tu peux mettre autant de titres que tu veux, mais ça ne veut pas reprendre. Et là j'entends des cris d'heure. Arrête arrête qu'est-ce qui se passe ? Je regarde l'heure, il est minuit, il est 1h45. Qu'est-ce qui se passe ? Je pèse la musique, il n'y a plus personne. Non seulement il n'y a plus personne sur la piste, mais plus personne dans la salle.

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais, tout seul.

  • Speaker #0

    On voyait que ça hurlait dehors. Moi j'étais comme un connard derrière mes platines, personne dans la salle. J'ai dit là il se passe un truc, c'est pas possible. Et là je vois la Marie arriver en courant, plein de sang sur elle. Plein de sang, et mascara dégoulinant. Ah mais si c'est une véridique. Elle me dit Adrien, les démontes à sonneaux c'est plus de la peine, c'est bon, casse-toi quand même. Elle me dit non, non, tu peux pas comprendre.

  • Speaker #1

    Bonjour, je dis ouais, je te fais un bon scotch.

  • Speaker #0

    Elle me dit c'est pas toi, t'as très bien bossé, c'est pas le souci, c'est lui, c'est un gros connard, Jean Lemaire, je peux plus le supporter, il entraîne à casser la gueule à tout le monde, donc le marier. Le marié qui tapait la gueule sur les parents, sur les témoins. Mais non ! Mais si, mais si. Et donc, grosse bastion générale, tout le monde était en sang.

  • Speaker #1

    Heureusement qu'il t'a pas tapé sur la gueule tout le temps.

  • Speaker #0

    Mais attends, parce qu'il voulait me casser la gueule aussi à la fin, toi. Mais non ! Et en fait, t'as deux témoins qui sont arrivés juste après la mariée pour me protéger, pour démonter la sono. Parce que le marié était tellement défoncé, il voulait aussi me péter la gueule à la fin. Ok. Voilà. Il est une récar. En fait, on n'a pas débranché. À l'époque, j'avais encore les ponts de lumière. Je te jure, c'est vrai, on a pris le pont avec les jeux de lumière dedans. On l'a servi dans le calme. Et on s'est barrés comme des voleurs.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu sais pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, elle nous a dit après. En fait, son mari avait arrêté de fumer pour le mariage. J'avais fait un régime pour le mariage. Et il a ressemblé pour fêter le truc. Et vu que les familles ne s'entendaient pas, il a fumé le chichon. Et il avait la tête. Ouais, bad trip. Et il avait un alcool très très très très très très très mauvais, en fait. Et voilà. Et en fait, il a pété la gueule. Donc il a pété la gueule à ses parents, il a pété la gueule à ses témoins. Ses pro-parents ? Ah oui oui oui ! C'était dinguerie.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui a appelé les filles ?

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas. Nous, on est par qui ? Les branches. Ah ouais, je ne sais pas. Je me suis barré. Et la robe, il mariait plein de sang. Ah ouais, elle,

  • Speaker #1

    elle était grosse grosse dinguerie.

  • Speaker #0

    Là, c'est la pire qu'on a connue, je pense. Parce que tu… … Tu fais ton travail toute la journée, tu fais un truc de fou et tu dis tu te fais remercier comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, après, malheureusement, c'est pas de ta faute. C'est pas de votre faute. Mais en tout cas, quelque part, ça te rassure parce que c'était pas moi. T'as pas mal fait le job. Donc ça a été. Bon, j'ai l'impression qu'on a fait le tour. C'était encore une fois un moment très plaisant. Merci beaucoup à toi. Merci à vous. Parce que Marie, elle est là quand même. elle charbonne elle charbonne elle tourne dans tous les sens de Pierre allez voir le vlog bientôt merci encore Adrien j'espère qu'on se refera une partie 3 quand pas un jour quand tu le voudras je vous souhaite merci d'avoir écouté merci à toutes et à tous à très bientôt pour un nouvel épisode de DJ le podcast à très bientôt ciao merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de DJ le podcast j'espère que vous avez passé un moment inspirant ou tout simplement divertissant pour soutenir complètement le programme Je compte sur vous pour liker cette épisode ou tout simplement vous abonner au podcast. C'était Alex Dacosta et c'était DJ le podcast.

Description

Bonjour à tous! j'ai le plaisir de recevoir Adrien, véritable spécialiste de l'évènementiel plus connu sous le nom de dj AS. Une belle percée sur TikTok m'a fait découvrir ce personnage attachant et surtout passionné, car Adrien est un passionné du métier de dj... un vrai

Cet entretien viendra à coup sur vous inspirer et vous guider. Découvrez qu'on peut aussi très bien vivre du métier de dj sans faire de club ou festival.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Je suis Alex Dacosta, animateur radio, entrepreneur, artiste, créateur et organisateur d'événements et DJ avant tout. Pendant une heure, je vous propose de découvrir des profils inspirants de femmes et hommes animés par une seule et même chose, la passion. Cette passion qui, malgré toutes les déceptions possibles et imaginables, nous fera aimer quelque chose plus que tout et jusqu'au bout, notre métier, DJ. Bon allez, let's go. Allons-y, let's go. C'est parti les amis. C'est Doralo Exploratrice. Alors bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de DJ le podcast. Épisode 2 au FestiNight à Saint-Lô, on est lundi 14 avril. Il est 11h33 du matin, c'est très important de le souligner, parce qu'on s'est levé tôt. Et parce que nous nous sommes couchés tôt, je suis très heureux d'accueillir une deuxième fois. Quelqu'un que j'aime beaucoup qui s'appelle Adrien Sébert, qui s'appelle DJ As. Bonjour Adrien. Salut. C'est mieux au niveau de la qualité ? Ah ouais, c'est beaucoup mieux. Parce que c'est vrai qu'on a fait un premier épisode qui est disponible sur Spotify et toutes les plateformes. Alors Adrien, en n'habitant pas dans la même région et puis on n'a jamais réussi à se captier sur la première édition donc... Adrien était sur Zoom, c'est vrai que le son, malgré toute la technologie qu'on a aujourd'hui, se voir c'est quand même mieux, et c'est toujours plus sympa de se voir, même si on s'était vu virtuellement, mais là du coup on est vraiment ensemble et c'est grave cool. Alors on va faire, comme on l'a dit en préambule, on va faire un petit retour succinct sur le début, pour arriver très vite à aujourd'hui. Encore pas demain, si maintenant tu as envie de nous en dire un peu plus. D'accord ?

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Déjà, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le monde qui l'accepte, donc du coup, je le dis. Alors, est-ce que tu peux nous raconter succinctement le début ?

  • Speaker #1

    Le début des réseaux ?

  • Speaker #0

    Non, le début de ta carrière. Alors, je demande toujours, d'où ça part ? Où est-ce que ça commence l'envie de devenir DJ ? Alors,

  • Speaker #1

    en fait, ça commence... Ça commence à l'âge de 8-9 ans. Ouais. Je pense, on est piqué un petit peu. 8-9 ans ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, ouais.

  • Speaker #1

    Ouais, ça commencerait donc.

  • Speaker #0

    Le dernier RK qui était là hier me disait aussi que lui, il sortait avec sa maman en discothèque à 8 ans.

  • Speaker #1

    C'est presque ça en fait. Ce qui me semble, moi à l'époque, comme je l'avais déjà expliqué, en fait, quand j'étais gamin, j'avais mes parents, ils avaient un copain qui faisait des animations tous les week-ends. Le DJ de campagne qu'on avait par chez nous qui faisait beaucoup les comités des fêtes ou les rassemblements pour les écoles ou n'importe quoi. Et on faisait peut-être, il s'appelle Stéphane Chevalier d'ailleurs, Stéphane qui est encore un grand copain. Et en fait à l'époque Stéphane faisait peut-être 4 soirées par an et à chaque fois que je le voyais avec mes yeux d'enfant à 8-9 ans sur l'estrade, déjà j'avais envie en fait. C'était un truc de fou, toi tu étais gamin, tu voyais les lumières un peu partout. Tu te dis que le mec il est tout seul derrière ses platines, il arrive à faire danser, il arrive à donner autant d'énergie aux gens, il arrive à les transporter, c'est incroyable ! Tu sais quand tu as 8 ans, c'est magique !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu étais déjà passionné de musique à ce moment-là ou pas ?

  • Speaker #1

    Ouais forcément j'écoutais de la musique comme n'importe qui je pense. Après j'avais 8 ans, je me rappelle plus trop ce que j'écoutais.

  • Speaker #0

    C'est incroyable ! tes parents ne sont pas musiciens du tout ? Tu n'es pas issu du monde de l'adaptation ? Rien à voir.

  • Speaker #1

    C'est juste mes parents qui connaissaient le DJ, voilà, comme ça, par connaissance. Et puis, vers 12-13 ans, je me suis dit, ça me plaît vraiment beaucoup. Et puis, j'ai contacté Stéphane et puis il m'a emmené avec lui sur quelques petites soirées. Il m'a formé et c'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Ok, donc Disco Mobile. Disco Mobile Direct. Voilà. Ensuite, on arrive à un peu de club ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai fait sept ans de discothèque. Donc j'ai mixé par exemple à l'Arc-en-Ciel à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Lipstick à l'époque par chez moi, j'ai mixé au Tamengo, enfin pas mal de discothèques.

  • Speaker #0

    Pour les gens peut-être qui ne te connaissent pas, par chez toi c'est ?

  • Speaker #1

    Ah bah c'était les discothèques à…

  • Speaker #0

    Mais par chez toi c'est où ?

  • Speaker #1

    Ah je suis d'Alençon, du côté d'Alençon.

  • Speaker #0

    Donc on se situe chez les…

  • Speaker #1

    Normandie. Ouais, on passe Normandie.

  • Speaker #0

    Ok. Donc là tu fais sept ans de discothèque. Je sais qu'en parallèle tu travailles à côté ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'étais après ma carrière discothèque, puis ça jouait un petit peu entre les deux, donc j'étais commercial en fait pendant plus de 15 ans, commercial porte à porte.

  • Speaker #0

    Cette phase dans ta carrière est importante,

  • Speaker #1

    le porte à porte,

  • Speaker #0

    et du coup tu as donné beaucoup de facilité aujourd'hui pour te vendre. Donc ça c'était…

  • Speaker #1

    La meilleure école.

  • Speaker #0

    Tu fais deux travails à ce moment-là, parce que tu ne peux pas en vivre, ça ne paye pas assez ? Ça ne paye pas assez,

  • Speaker #1

    et puis il y a aussi, je pense qu'il y a aussi une idée de… D'éducation, moi j'ai mes parents qui sont fonctionnaires, donc quand tu es éduqué, dans l'idée à dire voilà il faut absolument avoir un CDI, un poste d'accélérateur qui tombe tous les mois, la sécurité, il faut un vrai métier. Donc quand tu es jeune, tu te laisses un petit peu influencé par tes parents, ce qui est normal, tu les écoutes, tu te dis voilà mon côté DJ c'est plus le côté loisirs et puis mon côté professionnel c'est mon métier de commercial. D'accord, donc tu étais un peu formaté comme ça pendant une dizaine d'années.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe dans ce club-là ? Tu t'amuses ?

  • Speaker #1

    Je kiffe bien.

  • Speaker #0

    Musicalement ça va ?

  • Speaker #1

    Musicalement je kiffe bien parce qu'on était quand même vraiment dans mes années. C'est-à-dire années 2000 quoi, fin 80, mi-90, 97, 98 jusqu'en 2007-2008, un peu plus quoi. Donc on était vraiment dans la génération qui est pour moi la meilleure génération. Je vais pas être un vieux boomer mais c'est un peu la meilleure génération.

  • Speaker #0

    On va le dire, on a une grande discussion au petit déjeuner parce qu'on est le matin, donc on a croisé de l'ami ARK. Puis on a eu une discussion de boomers, de vrais boomers, c'était un peu malaisant, c'était un peu dommage, mais... Non, non, c'est bien de se... On a eu la chance de vivre cette époque-là, ça a très bien marché. Et il y a un jour, tu te sens en saturation, où t'as plus envie, où t'as d'autres choses qui te plaisent un peu plus ?

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas que ça me plaît plus, c'est que j'ai eu l'impression d'avoir fait le tour, simplement. Ça me saoule, en fait. Et puis quelques années après j'ai rencontré ma femme et puis... Qui est là avec Marie-Anne,

  • Speaker #0

    qui prend des photos de mes essences.

  • Speaker #1

    Qui d'ailleurs, j'ai rencontré ma femme dans la discothèque où on mixait à l'époque.

  • Speaker #0

    Voilà,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    Le mythe.

  • Speaker #1

    Et puis ça s'est fait comme ça et puis après j'ai laissé tomber tout simplement. J'ai continué mon boulot de commercial. Et puis après je me suis dit, ça me manque en fait.

  • Speaker #0

    Donc tu as arrêté le club ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas démarré l'événementiel tout de suite ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça a mis 5-6 ans, 7 ans même. Oui, quand même. On a eu le temps de se marier, on a eu le temps de faire 2-3 trucs, des belles choses ensemble.

  • Speaker #0

    Bientôt 20 ans de mariage.

  • Speaker #1

    Des 20 ans de mariage.

  • Speaker #0

    On en discutait aussi le matin, il faut le dire. C'est beau, franchement,

  • Speaker #1

    bravo. On est fiers.

  • Speaker #0

    Donc on attend tous la fête dans 2 ans, c'est bien compris.

  • Speaker #1

    On fera une grosse boum.

  • Speaker #0

    Non mais voilà, c'est bien de dire aussi que c'est important d'avoir une vie aussi à côté, à la maison, c'est ce qui peut aussi... Moi c'est pareil, je veux dire, moi ma femme, en plus ma femme ne prend pas de gants avec moi. Donc du coup, c'est ce qui te ramène des fois un peu sur terre, tu t'envoles un peu. Ça équilibre. Ça c'est cool. Donc là, tu refais ton boulot de commercial, tu te maries, et un jour...

  • Speaker #1

    Et après, la fibre, si tu veux, me manque. Parce qu'en fait, pour la petite histoire, la vraie histoire aussi, c'est que dans les années... Donc on s'est mariés en 2008, je crois qu'en 2010, on avait été invités à un anniversaire en fait. donc un anniversaire privé et puis il y avait un DJ qui était un peu un peu poussif vraiment je vais pas être le...

  • Speaker #0

    Poussif c'est à dire ?

  • Speaker #1

    Poussif c'était un nanar quoi. C'était pas bon quoi. C'était pas bon. Un nanar. Et puis je me suis dit ça va être, la soirée va être compliquée. En fait je voyais qu'en fait ça ne, ça ne, bah ça dansait pas en fait. D'accord. Les gens se faisaient chier, le gars avait un peu de mal à envoyer, c'était pas ouf tu vois. Et j'étais pour le petit souvenir, je me rappelle, je parle de ça il y a 15-20 ans, c'est incroyable. Et je me suis levé. Sans me vanter, c'est vrai, Marie est là pour en témoigner, j'ai été le voir, j'ai dit écoute, il faut que tu passes autre chose parce que tu regardes la moyenne d'âge. En fait, le gars te passait de la musique qui ne correspondait pas du tout à la salle, ça n'allait pas. J'ai dit mais pas ça, ça, ça et ça, tu verras, ça va danser. Ah bon, tu crois, tu crois, fais-le, de toute façon, il n'y a personne. Et donc, il a passé ce que j'avais, à l'époque, j'avais filé une dizaine de titres que j'avais concoctés de mon côté de la salle. Et là, les gens sont venus danser direct. Et là, je me suis dit, j'étais fier de moi. Je me suis dit bon, moi j'ai pas perdu le coup, j'ai dit ça c'est bien et tout, comme quoi...

  • Speaker #0

    Faut lui laisser qu'il a eu le mérite de t'écouter. Ouais ouais,

  • Speaker #1

    il a eu le mérite de m'écouter, parce que ça aurait été moi à l'époque, je l'aurais envoyé chier.

  • Speaker #0

    Non mais peut-être que moi aussi, tu vois...

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais grave.

  • Speaker #0

    Donc faut lui laisser peut-être ça, il était peut-être moyen,

  • Speaker #1

    mais... Il m'a écouté et là...

  • Speaker #0

    Quelque part il le savait donc...

  • Speaker #1

    Et puis donc ça a dansé, et pour l'anecdote qui est assez rigolote, c'est qu'une fois qu'il avait lâché ma playlist entre guillemets de 10 tidits que j'avais dansés, Il me faisait des signes, reviens, reviens, tu n'as pas quand même derrière.

  • Speaker #0

    Tu ne l'avais pas raconté dans le premier, c'est intéressant ça.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, what the fuck.

  • Speaker #0

    C'est ça qui a déclenché un peu la flamme du fond.

  • Speaker #1

    Et là je me suis dit, putain ça me manque. Et quand on est rentré dans la voiture, j'ai dit à Marie, j'ai envie de le relancer, j'ai dit, je veux refaire ça. Elle me dit, et puis Marie, non, pas de discothèque, pas de dingue, non, non, non, privé. Et puis c'est parti. Et quoi, un mois après, on a fait un crédit de 10 000 balles, on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    Marie, elle est en train de faire des montages,

  • Speaker #1

    elle est en train de faire une dinguerie.

  • Speaker #0

    Franchement, on a qu'à bien se tenir. Et un mois après,

  • Speaker #1

    on a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #0

    On a fait un crédit de 10 000 euros.

  • Speaker #1

    10 000 euros et on est parti.

  • Speaker #0

    Il faut quand même rappeler de nouveau l'importance d'avoir quelqu'un à côté de toi qui te soutient. Parce que forcément, si tu fais un crédit de 10 000 euros étant marié, vous le faites tous les deux. Donc elle prend le risque avec toi. C'est beau.

  • Speaker #1

    Et je lui dis non, on y va. Au début, c'était chaud.

  • Speaker #0

    C'est chaud ? C'est chaud. Ok. Et après ça, alors comment, donc tu t'es acheté du matériel ?

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai commencé, j'ai très, j'ai axé énormément mon côté publicité déjà à l'époque sur les réseaux. D'accord. Je te parle, on est dans les années 2010. Ok, début de Facebook quoi. Ouais, début de Facebook, tout début, même 2009 je crois. Donc tout début de Facebook, donc voilà, je commence à faire des petits posts, voilà, je suis de retour, je me la racontais un peu, toi mais t'es jeune.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, tu avais une petite communauté, entre guillemets, qui te suivait via les clubs.

  • Speaker #1

    Tu savais déjà que j'avais mixé en discothèque, donc ça aide déjà. Tu étais déjà un petit nom quand même, ça aide.

  • Speaker #0

    Tu avais déjà compris à ce moment-là l'importance des réseaux ?

  • Speaker #1

    Incroyable, direct. Je me suis dit, c'est là qu'il faut accéder direct. Et j'ai eu mon premier contrat mariage, je crois, trois semaines après. Ok. Trois semaines après. Et puis après, ça a été l'effet boule de neige. Trois semaines après, le mariage m'en a ramené deux autres, qui m'en a ramené deux autres, et puis ensuite. La première année elle s'est bookée assez rapidement quand même. Ouais, assez rapidement, on va pas se mentir. D'accord. Et après c'est parti.

  • Speaker #0

    Est-ce que dans la première partie de Disco Mobile, t'avais déjà fait des mariages ?

  • Speaker #1

    Jamais.

  • Speaker #0

    Donc comment t'as été formé ? Comment tu l'as fait au talent ?

  • Speaker #1

    Si formé sur le terrain, c'est comme en faisant des erreurs.

  • Speaker #0

    Que pour le premier mariage, quand on dit voilà on fait… Il y a des codes dans le mariage.

  • Speaker #1

    J'ai découvert des choses.

  • Speaker #0

    Sur le premier mariage, tu t'es laissé un peu guidé par les clients ? Tu t'es renseigné ?

  • Speaker #1

    C'est vraiment le vrai nanar. On va pas se mentir.

  • Speaker #0

    On parlera tout à l'heure de nanar.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    mais... Mais c'est bien d'avouer. Parce que plein diraient, moi j'étais au top. Le jour où j'ai commencé, j'étais au top.

  • Speaker #1

    Musicalement, c'est pas le souci. Musicalement, je sais gérer. Encore une fois, moi j'ai appris... J'ai appris à mixer sur les bases au vinyle, comme quoi à l'oreille on sait, on sait caler. Je savais que musicalement il n'y avait pas de problème. Moi ce qui me faisait le plus peur c'était l'approche des gens, l'organisation du mariage. Je ne connaissais rien.

  • Speaker #0

    Le micro ça allait déjà ?

  • Speaker #1

    Le micro il n'y avait pas de soucis. Je savais que j'allais animer derrière, moi le micro j'en avais pas peur. Donc c'est pas ce qui me faisait le plus peur. C'était plus le côté logistique, organisation. Là, j'arrivais sur des oeufs.

  • Speaker #0

    Tu sors du club et que tu arrives dans l'événementiel, la logistique, tu la prends en pleine vie. Oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est chaud patate.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose qu'on ne se rend pas compte.

  • Speaker #1

    Et puis à l'époque, j'avais encore gardé un petit poste de commercial pendant un an, entre guillemets. Je me rappelle, j'étais venu avec mon premier mariage. D'ailleurs c'est ce qui a failli me faire licencier de mon ancien travail. J'avais pris ma voiture de fonction pour chercher le mat. Donc t'avais la grosse pub Toupargel, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah Toupargel, ok.

  • Speaker #1

    Toupargel à l'époque. La grosse pub Toupargel, je suis arrivé avec la sono dedans et tout, donc les gens ils se sont plaints. Il y a un commercial Toupargel qui va faire le mariage, c'est quoi ce bordel ? Le vrai nanar. Et le lundi d'après, t'as le PDG qui m'appelle, Adrien, t'as pris la voiture de fonction, t'avais pas le droit, il te rend compte, c'est pas ça ce que t'as fait.

  • Speaker #0

    Merde.

  • Speaker #1

    Voilà c'est le jeu.

  • Speaker #0

    Bon ça a été.

  • Speaker #1

    Ouais ça l'a fait, c'était rigolo. Mais le premier mariage c'était comme ça. Et là,

  • Speaker #0

    est-ce que tu prends du plaisir à ce premier mariage ?

  • Speaker #1

    C'est bizarre, énormément oui, mais alors un stress incroyable.

  • Speaker #0

    Moi pareil.

  • Speaker #1

    C'est ça le problème, c'est un plaisir de fou, refaire danser les gens, putain le kiff quoi. Mais derrière, je me chie dessus, j'étais en sueur, j'étais en âge, j'arrivais du mal à anticiper. Mais voilà, tu prends sur toi, et ça s'est bien passé. Parce que la preuve, j'ai... Je crois que sur ce mariage, tu dis, j'avais peut-être signé deux, trois contrats par derrière, l'anniversaire des comités d'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'est un bon indicateur qui dit que la soirée a été bonne.

  • Speaker #1

    Un très, très bon indicateur.

  • Speaker #0

    Donc là, ça démarre.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ça démarre. L'événementiel, on est quand ?

  • Speaker #1

    Tu dis 2009, 2010. 2009, 2010.

  • Speaker #0

    Donc, parce que je fais toujours… Après, il ne se passe pas grand-chose, à part que ça évolue,

  • Speaker #1

    le matériel évolue. Le matériel évolue, tu te perfectionnalises quand même, tu te remets beaucoup en question tout le temps, Et je continue à fond les boulons, ma communication sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Toujours les réseaux, les réseaux,

  • Speaker #1

    les réseaux. À fond.

  • Speaker #0

    Et donc après, parce que j'arrive toujours à un point, qui est le Covid. Donc on arrive 2020.

  • Speaker #1

    Voilà, j'étais déjà bien implanté. Ok, là, bien. J'étais déjà bien, pas trop de soucis. Bon, par contre, oui, effectivement, on a pris une grosse claque Covid. En termes de chiffres, on a perdu près de 75 000 balles. Donc ça pique. Pas une aide de l'État. Rien du tout. Après, on a eu quoi ? 2 000 euros d'aide. Ok. Et là, à cette période-là, ça a été vraiment très dur. On a eu, je ne sais plus, une 45 ou 50 annulations en l'espace de trois semaines. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était lunaire. Et j'ai retrouvé un boulot de commercial le temps. Parce que là, il n'y avait plus d'argent qui rentrait. Ça sortait plus que ça a montré.

  • Speaker #0

    C'est tout par jal, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, maximum. La concurrence.

  • Speaker #0

    Monsieur, tu as ce spécialiste du fruit et légumes ? Voilà.

  • Speaker #1

    Et donc, toujours dans le porte-à-porte. Toujours dans le commercial. Et puis, j'ai cartonné. J'étais content parce que je savais déjà faire aussi. D'accord. Ça s'est très, très bien passé pendant deux ans. ils m'ont vraiment sauvé la vie, ils nous ont vraiment sauvé la bise parce que là on était vraiment dans le caca je peux te jouer avec comment ?

  • Speaker #0

    Parce que je crois que t'avais déjà un premier compte TikTok,

  • Speaker #1

    du coup c'est là qu'arrivent les comptes alors en fait ça commence j'ai envie de dire l'aventure DJ, coulisses DJ elle a commencé un tout petit peu après en fait ce qui s'est passé c'est que justement pendant cette période Covid je pense que t'étais comme moi on était extrêmement frustrés et on avait une dent contre le gouvernement et toutes ces conneries, toutes ces lois qui... n'est pas à la route, porter un masque pour boire un café, enfin c'était lunaire en fait. Et là je me suis dit, vas-y, j'avais besoin d'extérioriser ma colère, si tu veux, dans les réseaux. Je connaissais déjà les réseaux, je me suis dit, bah tiens, je vais en profiter, je vais dire ce que j'ai envie de dire et puis rien à foutre si ils sont pas contents, tu vois. Donc j'avais créé un compte TikTok à l'époque, la chaîne s'appelait Admettons, en hommage à Jean-Marie Vigard qui était en contre le Covid à l'époque. Donc moi c'était pareil, j'étais dans la même ligne que lui en fait. Et j'ai créé cette chaîne là, on était monté à 90 000, 100 000 abonnés en l'espace de 6 mois à peu près. Donc un truc de malade mental. Et le problème c'est que je me suis fait bannir les comptes 3-4 fois. Donc à chaque fois je repartais à zéro. Parce que dès que t'allais contre tout ce qui était gouvernement, contre Covid, c'était censure à fond. Donc on se faisait faire manier notre gueule. Tu sais c'est encore à l'heure d'aujourd'hui, des fermetures comme la chaîne C8, on en revient un petit peu aujourd'hui, la liberté d'expression, j'en doute un peu quand même. Donc à l'époque c'était déjà pareil, donc on m'a clôturé les comptes, j'ai eu trois comptes qui ont été bannis, et là je suis dégoûté parce que j'avais des comptes, j'avais déjà 200 vidéos de fêtes, putain t'as du travail derrière, tu perds tout, tu perds ta communauté, tu perds ton audience, tu perds tout. Alors je me suis dit, tu sais quoi, je vais refaire une chaîne, mais là on arrête le Covid, je parle du DJ en fait. Super. Et j'avais les codes. TikTok, j'avais les bases, je savais comment faire les vues, et je me suis dit on y va. Et ça a cartonné dès la première vidéo en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais d'accord.

  • Speaker #1

    Mais vraiment.

  • Speaker #0

    Parce que tu me disais tout à l'heure que dès la première vidéo, tu te souviens de la première vidéo ?

  • Speaker #1

    Ouais la toute première, toute première, c'est un petit sketch à la con, d'ailleurs c'est rigolo, j'avais 15 kilos de plus. Elle a fait 150 000 vues je crois, la toute première.

  • Speaker #0

    Ah ouais c'est bien déjà.

  • Speaker #1

    150 000.

  • Speaker #0

    La première du compte.

  • Speaker #1

    La toute première, elle a fait 150 000. Ok. Là je me disais, alors avant... Encore une fois, on en parlait hier, avant de lancer cette chaîne, je me suis quand même vachement informé, savoir si j'étais pas le seul à faire des choses comme ça. Parce que, il y avait... Moi ce que je voulais c'était aussi percer, défendre le métier, pour moi c'était le plus important. Mais si c'est pour faire des vidéos et qu'elles ne soient pas vues, aucun intérêt, j'avais pas envie de perdre du temps en fait. Mais la base première de ma chaîne, c'était quand même mon image personnelle. C'était pas de faire le buzz. Moi je voulais défendre le métier, me faire ma pub à travers TikTok, faire des vues, qu'on parle de moi. et que ça me permet de booker mes dates. L'idée elle est là. En fait, ça a pris d'autres proportions, beaucoup plus incroyables. C'est là que je me suis dit waouh !

  • Speaker #0

    Un peu moins maîtrisable aussi ?

  • Speaker #1

    Beaucoup moins maîtrisable.

  • Speaker #0

    Parce que ça appartient aux gens et presque ça t'appartient plus.

  • Speaker #1

    C'est ça quoi. Donc tu fais 150 000 la deuxième, je dis vas-y, j'en fais une deuxième, pareil 100 000, troisième 90 000. Le délire toi ! Et puis après j'ai créé le DJ Nanar un mois après, un mois et demi après. Il a fait un million.

  • Speaker #0

    C'est qui Nanar ?

  • Speaker #1

    Alors le DJ Nanar, comme je l'explique, on a tous été DJ Nanar. Le procès, c'est le DJ qui n'est pas déclaré, c'est le DJ qui casse les prix, qui ne sait pas se vendre, qui propose de la MERDE, on va rester correct. Et c'est surtout quelqu'un qui ne se remet jamais en question et qui repousse toujours la faute sur les autres. C'est-à-dire que si la soirée est pourrie, ça va jamais être de sa faute. Non, c'est parce que les gens ne veulent pas danser. C'est un peu le problème. C'est le DJ qui ne comprend pas parce qu'il n'a pas de batte, parce qu'il vend des prix. Il ne vend pas une prestation, il vend des prix. Mais par contre, quand tu lui expliques qu'il vend des prix, non, c'est lui qui a raison. Mounon, on est des cons, on est des voleurs parce qu'on sait… Voilà, c'est un mamard. C'est tout ça. C'est tout ça réuni. Et moi, j'avais besoin de créer un personnage comme ça pour défendre, encore une fois, le métier, mais aussi me dissocier de mon image à moi qui était professionnel où je fais quand même le métier, et d'un côté, le petit débutant qui ne veut pas écouter les conseils des vieux toccards comme nous, on va dire, les vieux dinosaures, on n'était pas si cons que ça finalement.

  • Speaker #0

    On n'était pas si vieux non plus.

  • Speaker #1

    Ce que je veux dire, c'est qu'on a l'expérience, nous ce qu'on veut c'est les aider, et moi j'ai créé ce personnage-là justement pour les aider pour montrer le contraste.

  • Speaker #0

    Je pense que tu peux être débutant Et que tu peux faire plein d'erreurs au début Mais si tu restes toujours au même niveau Et que le gars qui progresse Et qui arrive à écouter On revient au DJ Ou l'anniversaire où tu étais Le mec qui m'a écouté C'est déjà une belle présence d'esprit

  • Speaker #1

    Le mec qui cartonne

  • Speaker #0

    Du coup ce gars a écouté C'est une belle C'est une belle preuve d'ouverture d'esprit. Et il a réussi à évoluer.

  • Speaker #1

    Et il a réussi. Et c'est loin d'être un nana à l'heure d'aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est pas combinable. Voilà. Ouais, il faut revenir. Tu as été...

  • Speaker #1

    Ah ouais, non mais après...

  • Speaker #0

    Il t'a déclenché. Il t'a rallumé la flamme.

  • Speaker #1

    Il m'a rallumé la flamme et voilà.

  • Speaker #0

    Et lui a réussi aussi à... Donc, les vidéos s'enchaînent. Voilà. On travaille toujours pas. On est toujours... Ah ça y est,

  • Speaker #1

    j'ai...

  • Speaker #0

    Dans un blocage du événement. J'ai le même blocage. Tout le temps, On discute avant, je crois que c'est ça ce qui marche le mieux.

  • Speaker #1

    Alors en fait, j'ai commencé par les petits sketchs d'humour. Ils marchaient très très très très bien. Et je me suis dit, genre moi, j'organise les commentaires aussi. J'avais l'impression qu'il y avait, par rapport à la communauté que j'avais, j'étais monté à 40-45 000 abonnés déjà. Déjà,

  • Speaker #0

    très vite. C'est peut-être, pardon de te couper, c'est peut-être aussi l'époque où les vannes TikTok étaient bien ouvertes. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    ouais, c'était ça aussi.

  • Speaker #0

    Mais c'est bien, t'as bien fait d'en profiter à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Donc on était vite monté à 40-45 000 abonnés et en regardant les commentaires, je me rendais compte, il y a beaucoup de haineux, car ouais, ils parlent beaucoup, ils se foutent de la gueule des gens, mais on le voit pas bosser. Ok. Moi je dis les gars, on va jouer maintenant, maintenant je vais faire des vlogs. Mais avant de faire les vlogs, j'ai regardé ce qui se faisait aussi, j'ai étudié le marché comme à chaque fois. Donc j'ai regardé sur YouTube ce qui se faisait, j'ai regardé sur Insta ce qui se faisait, il y en avait quelques-uns, il y en avait deux-trois qui montraient un petit peu leur taf, ça me plaisait parce qu'il y en a deux-trois que je suis, à l'époque je suis Vincent Castelot. D'accord. J'adorais ce qu'il faisait déjà. Et puis je me suis dit bon ok, il y a un truc à faire parce que je me suis rendu compte que sur TikTok il n'y avait pas en fait. D'accord. Il n'y avait pas cette offre, il n'y avait pas ce truc. Alors je me suis dit je vais créer ce genre de vlog à ma sauce en format 9.16, donc en format TikTok avec un truc. beaucoup plus captivant parce que les codes TikTok, ce n'est pas YouTube. Il faut être captivant, il faut dynamique, il faut que ça envoie du pâté. Il faut des cuts quasiment toutes les trois, quatre secondes. Vu que moi, j'ai des grosses maîtrises en photo et vidéo, parce que j'ai quand même fait une formation sur la photo vidéo, je me suis dit là, on part là-dedans. Et puis c'est parti. Et j'ai fait mon premier vlog, il a fait 1 500 000 vues. Incroyable. Voilà, un truc de fou.

  • Speaker #0

    Ça part comme ça, c'est...

  • Speaker #1

    Et deuxième vlog, 1 2 000 000. Troisième vlog, 2 500 000. Bon, ok, c'est parti.

  • Speaker #0

    De toute façon, on en discutait tout à l'heure aussi. C'est vrai que beaucoup de monde a envie de voir, mais je pense que beaucoup de publics lambda a envie de voir comment les coulisses.

  • Speaker #1

    Normal, ouais.

  • Speaker #0

    Mais aussi les professionnels, parce que moi je suis un professionnel. La première fois que je tombe sur ton compte, je pense que c'est un vlog aussi, un peu comme tout le monde. Et je dis, mais c'est génial. Aux Etats-Unis, il y en a beaucoup. Ils appellent ça des giglogs, où ils montrent le matériel qu'ils ont, tout ça. Nick Spinelli, il en fait beaucoup, parce que je me suis beaucoup inspiré de lui aussi. Et vraiment, c'est intéressant, je trouve que... de prendre du temps pour montrer ce que tu fais, comment tu le fais.

  • Speaker #1

    C'est pédagogique.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est hyper intéressant, c'est hyper captivant, puisque si tu es amateur de ce genre de vidéo, et surtout si tu es DJ, ça te permet déjà de te comparer, voir où tu en es, comment tu en es par rapport à ce que tu proposes. Donc là, ça part, ça marche. Est-ce que tu le sens sur la clientèle ?

  • Speaker #1

    Grave. Déjà. Ah mais, c'est-à-dire que j'ai publié mon premier vlog, je te disais, elle a fait 1 million d'œufs en 3 jours, même pas. Je me suis dit, oh là là, ce qui est rigolo, c'est que quand je publiais mes vidéos sketch, bon, elle faisait 150, 200, 300 milles, c'était pas mal déjà, toi. Ah bah oui. Elle faisait peut-être, ça faisait, après t'as des codes, parce que ça fait, tu vois que ça fait 15 000 dans la première heure, 12 000, tu vois, c'est bien. Le vlog, il avait fait 30 000 dans l'heure. Ok. Et là, je me suis dit, putain, c'est un truc. Et donc, il est passé au million en deux jours, en deux jours et demi de le million. Et je me suis dit, maintenant, je reprends les mêmes codes. Les codes, je les connais. Et à chaque fois que je refais un blog, on avoisine les millions. Et donc, jusqu'à ce que le concept va s'épuiser, je pense que c'est comme tout, il y a une éponge, ça s'épuise un peu. Pour l'instant, ça marche toujours. À chaque fois que j'en fais, on est toujours entre 500 000, 1 million, 500 000, 600 000. Tranquillou, tu vois. J'essaie de proposer des variantes, même s'il y a toujours la même thématique. Tu as remarqué l'intro, c'est toujours la même première. Je fais mon petit coup de gueule, machin, pour appâter un peu les gens. Et après, je les emmène dans la prestation. Ils voient clairement tout ce qui se passe. Ce qui est bien, c'est qu'on suit toute l'évolution sur une journée de travail. Et puis, l'évolution de la sonorisation, c'est important. Et dans ces vlogs, il y a plein de conseils que je donne. Et justement, j'utilise les commentaires de toutes les questions qu'on me pose, et je réponds à ces questions. Ok.

  • Speaker #0

    J'ai remarqué que tu réponds souvent aux commentaires.

  • Speaker #1

    Oui. Et je réponds beaucoup aux haineux aussi. Oui, ok. C'est fait exprès. C'est pour alimenter l'algorithme, tout simplement. Ok, oui. Comme on le dit tout le temps, en étant le plus... Le moins, je ne veux pas paraître hautain, je ne veux pas paraître le mec qui se la raconte. Bien sûr, bien sûr. Je n'ai pas l'idée, mais... La célébrité vient avec les neufs en fait, c'est un package. Absolument, absolument. C'est un package. Donc il faut les alimenter ces gens-là en fait. Oui,

  • Speaker #0

    quand tu décides de devenir typique.

  • Speaker #1

    Il faut accepter.

  • Speaker #0

    C'est un package. Il faut prendre le bon et le mauvais. Malheureusement, on entend souvent beaucoup les mauvais et un peu moins les bons. Mais après c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Moi ce que j'ai vu, c'est que même s'il y a quelques neufs qui ne comprennent pas, qui ne comprendront peut-être jamais, on s'en fout limite. Moi derrière, ça m'a rapporté de la clientèle incroyable. Et aussi pouvoir augmenter mes prix.

  • Speaker #0

    Et alors c'est là où j'en viens du coup forcément parce que souvent on me dit ouais moi les réseaux je suis pas à l'aise. Je dis ouais mais si t'as envie de faire plus et si t'as envie de te vendre mieux.

  • Speaker #1

    C'est la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Il faut qu'on voit qui tu es et qu'on voit ce que tu fais. Hier au restaurant c'est vrai que je t'ai interpellé avec une phrase que je t'ai dit où quand tu me dis ouais à un moment donné moi je suis personne. Ouais.

  • Speaker #1

    Je reste encore sur cette opinion.

  • Speaker #0

    Non c'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ouais, mais...

  • Speaker #0

    Je suis pas d'accord avec toi. Aujourd'hui, je dis plus personne, tu es le représentant d'une... Ouais,

  • Speaker #1

    mais j'ai du mal à...

  • Speaker #0

    D'une catégorie de DJ qui sont oubliés ou mis de côté par ceux qui se croient stars, les résidents de clubs, etc. Merci, t'es gentil. Non, mais c'est la vérité. Après, moi, je me batte depuis longtemps pour le dire, d'accord ? Parce que moi, j'ai pas de problème avec ça. Moi, je fais un zénith et le vendredi et le samedi, je fais un mariage. J'ai pas de problème avec ça, d'accord ? Mais est-ce que, donc, j'ai l'impression que tu n'en prends pas... Mais c'est normal, hein ? Mais est-ce que tu avais à un moment donné anticipé ça ou...

  • Speaker #1

    Non. Pas du tout ? Je ne pensais pas que ça allait prendre des proportions comme ça. Ok. Vraiment pas. Je te dis, moi, à la base, le but premier, moi, c'était de me faire ma propre publicité. Ouais. Je voulais pas payer du mariage, poinette, machin, je voulais pas payer ça, je voulais faire mon autopublicité. Je savais que sur les réseaux, je me défendais, je gère l'outil.

  • Speaker #0

    pas comme tout le monde, mais je sais, je connais l'école, je sais comment ça fonctionne, je sais comment faire des vues. Je me suis dit, je vais utiliser mes compétences pour faire ma propre pub. À la base, c'était ça. Et puis aussi faire rire les gens et défendre le métier. Voilà, c'était vraiment mon premier objectif. C'était ça au début. Voilà, pour faire le buzz. Si on fait le buzz, tant mieux limite. Après, ça arrivait tellement vite que tu t'y attends pas.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est bizarre.

  • Speaker #0

    Et ça fait bizarre parce que tu… C'est bien parce que nous on habite, on est dans la pleine campagne par chez nous, donc ça me permet aussi de rester les pieds sur terre parce que nous on reste vraiment, on n'est pas casanier mais presque un peu.

  • Speaker #1

    C'est vrai que tu dis nous parce que c'est vrai que vous êtes une vraie équipe aujourd'hui avec Marie.

  • Speaker #0

    Si elle serait pas là on n'aurait pas tout ce qu'on a.

  • Speaker #1

    Et puis qui aussi travaille avec toi sur les prestations etc. Donc c'est bien et c'est beau franchement de se le faire ensemble. C'est top.

  • Speaker #0

    Alors des fois on s'engueule. C'est normal. Si elle ne serait pas là, on n'aurait pas tout ce qu'on a. De toute façon, on me l'a toujours dit, même Daniel Rennes me l'a dit il n'y a pas longtemps, celui qui vendait les DVD à l'époque, c'est vrai qu'il était aussi le porte-parole des DJ dans les années 80. Il me dit, derrière toute célébrité d'un homme se cache toujours une femme. Et c'est la vérité. Parce qu'elle ne serait pas là, j'aurais pas tout ce que je sais. C'est impossible. Je lui dis un grand merci.

  • Speaker #1

    Il te l'a déjà dit,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Souvent sous la couette.

  • Speaker #1

    Il faudra savoir. Donc, ce n'est pas la mienne, c'est bon. Non, mais du coup, ça part. TikTok, ça part. OK. Donc, tu le sens tout de suite sur ta clientèle ? Oui, oui, direct. Est-ce que tu arrives à augmenter les prix tout de suite ?

  • Speaker #0

    Ah oui, direct. Je me suis dit, non, c'est bon. Écoute, on augmente. Et puis, ça n'a pas loupé. Et puis, ça a bien fait. J'ai ciblé ma clientèle.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu gagnes de l'argent avec TikTok ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Oui, j'en gagne un peu. J'ai beaucoup gagné dans les deux premières années. Oui. Là maintenant, bon on va pas se mentir, TikTok a un peu fermé le robinet quand même. Mais bon voilà, je fais pas ça pour l'argent non plus. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais moi c'est plus de l'argent de poche. Mais oui, ça rapporte. Très bien, franchement. Ouais, ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après c'est du travail aussi, donc...

  • Speaker #0

    C'est du travail aussi, voilà, c'est le travail mérite salaire, comme dirait l'autre.

  • Speaker #1

    Et puis tu vois, c'est tellement intéressant de se dire, comme on croise Damien Arcard avant, il me dit, je suis content de te voir en vrai, que tu racontes, ça me fait rire, et ça lui parle. Donc... Ouais. Tu te rends compte, tu peux palper un peu ce que tu fais dans ton...

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Rappelle-moi le nom du village.

  • Speaker #0

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #1

    La Chapelle Pressée.

  • Speaker #0

    Entre les moutons et les vaches.

  • Speaker #1

    Ça part d'un petit bled en Normandie, d'un coup, tu arrives là-bas et tu croises des gens...

  • Speaker #0

    Qui te connaissent. Enfin, qui te reconnaissent.

  • Speaker #1

    Qui te connaissent. Ils te reconnaissent pas, ils te reconnaissent. Tu sais, quand je disais à Marie hier, quand je lui dis bonjour, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours, parce que c'est vrai, ils te connaissent, ils te reconnaissent pas. C'est fou. Donc non, c'est au-delà encore. Oui, c'est au-delà,

  • Speaker #0

    parce que je ne me rends pas compte. Et pour en revenir à ce qu'on parlait hier, j'étais au fossé à Tours il y a 15 jours. Quand je suis arrivé à Paris, c'était vraiment un rassemblement de tous les DJ de France qui avaient l'intérieur. J'ai passé ma journée, je lui ai dit à faire des selfies, des autographes. Mais putain, je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

  • Speaker #1

    Tu sais que ça, ça se vend.

  • Speaker #0

    Oui, c'est incroyable.

  • Speaker #1

    Je suis venu te donner de la hype. à l'événement de Fossea, mais il y a des gens qui sont payés pour ça. Il y a des célébrités que tu peux venir pour être là.

  • Speaker #0

    Oui, je t'ai arrivé comme ça, tout le monde...

  • Speaker #1

    C'est bizarre, hein ? Donc l'année prochaine, tu peux te dire à Fossea, Axel, si tu nous entends,

  • Speaker #0

    si tu veux Adrien,

  • Speaker #1

    il faut passer... Bah ouais ! Non mais en vrai... Ouais,

  • Speaker #0

    ouais,

  • Speaker #1

    ouais. Tu as travaillé pour ça. Même si toi, tu ne le palpes pas, parce que dans ton inconscient, tu ne fais que ta pub, mais en vrai, aujourd'hui, tu as une autre image. Donc ça c'est important de le savoir et puis tu as plein d'enfants maintenant,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a plein de DJ comme toi qui font énormément de vidéos aussi,

  • Speaker #1

    qui essaient d'en faire au moins, qui te copient un peu aussi, bref, on ne dira jamais assez aux gens, ne copiez pas, on peut s'inspirer, mais il faut absolument le mettre à ta sauce et le faire à ta manière, c'est très important parce que si tu copies de toute façon ça se verra et ça ne marchera pas. Bien sûr. Donc ça c'est une évidence.

  • Speaker #0

    Toujours être original, rester soi-même, ça c'est important. Et surtout être créatif. De toute façon, tout DJ doit être créatif, même dans ses sets.

  • Speaker #1

    Je ne suis pas créatif, je ne suis pas un DJ, je ne suis pas un artiste. Donc là-dessus on est d'accord. Parlons un peu de l'avenir maintenant. Comment ça se passe ? Parce qu'on a discuté hier, il y a des trucs que tu peux dire, des trucs que tu ne peux pas dire. J'ai l'impression que tu es dans une phase où tu virages. Ouais. Tu te cherches ?

  • Speaker #0

    Ouais, je me cherche. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    Ouais, ça se sent. Ça se sent et le seul conseil que je peux te donner, c'est de prendre du temps.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais comment tu te vois un peu dans quelques années ? Est-ce que tu... On va dire, est-ce que dans... Rappelle-moi, qu'âge tu as ?

  • Speaker #0

    43.

  • Speaker #1

    43. À 50 ans, est-ce que tu te vois encore en train de mettre la musique ? Comment tu te vois ?

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui me...

  • Speaker #1

    Moi tu vois, par exemple, je ne me vois pas arrêter de mettre la musique avant, tant que je ne peux plus. Pour l'instant, là, j'en ai 46. Moi, je ne me vois pas, par exemple, à 50 ans, dans 4 ans, ne plus mettre la musique. Ça va trop me manquer.

  • Speaker #0

    En fait, l'idée elle est là. Je suis partagé entre pas mal de choses. Je suis partagé parce que je suis toujours un mordueux de musique. Moi, de voir les gens danser, c'est un kiff. Tu ne peux pas t'imaginer. Tu imagines, tu sais ce que ça fait. Ouais. C'est tellement bandant, et en plus quand tu maîtrises ton sujet, tu peux pas t'arrêter en fait, c'est pas possible.

  • Speaker #1

    Je suis d'accord.

  • Speaker #0

    Mais à côté de ça, moi je me dis voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ça, c'est pas que j'ai l'impression d'avoir fait le tour, mais...

  • Speaker #1

    Après, on en a discuté hier, c'est la redondance, peut-être le fait de faire tout le temps la m��me chose qui à un moment donné vient un peu faner.

  • Speaker #0

    Voilà, ça vient un peu faner l'envie,

  • Speaker #1

    le métier,

  • Speaker #0

    tout ça.

  • Speaker #1

    Dans le meilleur des scénarios, on va dire où est-ce que tu aimerais aller, qu'est-ce que tu aimerais faire ? Peut-être qu'aujourd'hui, il y a quelqu'un qui t'écoute, qui nous écoute, qui t'a fait une proposition.

  • Speaker #0

    Moi, ce qui me ferait kiffer, par exemple, moi, l'ordre d'aujourd'hui, on en a parlé hier. Moi je me vois bien animateur télé ou animateur radio.

  • Speaker #1

    Dans les médias.

  • Speaker #0

    Vraiment, dans les médias, parce que j'adore ça, j'adore ce monde, j'adore ce milieu, j'ai pas peur de la caméra, j'ai pas peur du micro, je pense que je sais ambiancer une salle, je sais faire... Ça fait 20 ans que j'anime, j'ai animé devant des milliers, des milliers, des milliers, des milliers, des milliers de personnes, et à chaque fois ça fait mouche, donc c'est pas par hasard. Donc pourquoi pas...

  • Speaker #1

    continuer ça dans une télé par exemple j'en sais rien enfin je balance des pistes j'en sais rien si une chaîne de télé nous écoute ouais moi je te l'ai dit montre la télé enfin montre ton média à toi aujourd'hui avec les réseaux tu connais les réseaux et puis tu es déjà en fait en vrai de vrai tu es déjà un média ouais c'est vrai avec Police DJ maintenant tu vois c'est ton biais parce que je m'auto fais des passe dés puisque maintenant tu as lancé un peu

  • Speaker #0

    Tu diversifies ton contenu,

  • Speaker #1

    tu fais des petites interviews, je me refais encore une passd où tu as rencontré Roby, tu as peut-être un projet musical ?

  • Speaker #0

    Oui, on a des projets.

  • Speaker #1

    C'est un truc qui te...

  • Speaker #0

    C'est un truc qui, je dis, à l'avenir, complètement. Aujourd'hui, je n'ai aucune base, je n'y connais strictement rien. Les seuls trucs que je connais d'aujourd'hui, ça va être tous les montages vidéo que je gère, Photoshop, la photo que je gère. Ça y'a pas de soucis, une bande de mixage, les yeux fermés, y'a aucun problème, faire penser les gens, y'a aucun problème. Mais la production musicale, eh ben non. J'y connais rien, mais par contre ça m'intéresse. Ouais, vraiment. Bah oui, faut s'y mettre. Voilà, faut s'y mettre.

  • Speaker #1

    Ça a tous commencé à un moment donné, t'sais, et...

  • Speaker #0

    Et là, c'est vrai que grâce au réseau, on a quand même rencontré, voilà, pas mal de grandes personnes, donc Roby, on a rencontré Chris Anderson, on a rencontré... pas mal d'autres célébrités.

  • Speaker #1

    Avec Zeposta.

  • Speaker #0

    Ouais, allez, c'est plus gala.

  • Speaker #1

    Non, non, mais c'est une vanne. Non, mais c'est vrai. Non, mais... T'es fou. T'as vu, t'as pas eu pour. Aujourd'hui, tu es le représentant de plein de gens et je pense qu'il y a... Donc, beaucoup de partenariats de marques aussi, tu m'en as parlé avant. Ouais, ouais. Donc, ça, c'est... Aujourd'hui aussi, une casquette d'influenceurs qui n'était pas prévue.

  • Speaker #0

    C'est pareil, c'est incroyable. La première fois qu'une marque t'appelle comme ça et tu dis, mais c'est quoi ce truc, en fait ? Tu te rends pas compte parce que des fois on voit ça à la télé, les influenceurs, les machins, les gules, et tu te dis mais c'est en train de m'arriver en fait. C'est trop... On a fait des chaînes télé, on a fait des chaînes radio, tu... Mais waouh quoi ! C'est bizarre en fait. Ouais bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Moi je pense qu'aujourd'hui t'as pas besoin d'un média connu, tu peux le faire toi.

  • Speaker #0

    Peut-être, ouais je...

  • Speaker #1

    Moi je...

  • Speaker #0

    Ouais peut-être. Moi je...

  • Speaker #1

    En tout cas, voilà. C'est vrai que tu cherches beaucoup, là tu es dans un virage.

  • Speaker #0

    Un virage, je pose pas mal de questions. Là, pareil, j'ai développé un truc qui marche super bien aussi, encore une fois. Là, j'aide les entreprises depuis bientôt 6-8 mois. Je fais des petites vidéos commerce pour aider justement les gens à vendre leur entreprise. Je leur propose des petites vidéos du menu 30, des vidéos publicitaires. C'est un carton phénoménal.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'estimes expert en réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Experts peut-être pas parce que personne n'est expert de rien. On en apprend tous les jours donc on peut pas dire que je suis expert. Dire que je connais l'outil oui, expert, je pense pas. Ok.

  • Speaker #1

    Tu pourrais aider des entreprises qui ont des problèmes comme un directeur marketing ? Oui,

  • Speaker #0

    j'ai là une agence immobilière en ce moment qui a déjà porté ses fruits. Donc ouais je connais le truc, je connais l'outil multimédia. À dire que j'en suis un expert. Tu sais, moi, je ne suis pas du genre à péter plus haut que mon cul, comme j'ai beaucoup de DJ. Alors qu'aujourd'hui, tu ne vois rien sur des profils LinkedIn, DJ qui ont 14-15 ans, ils vont dire que je suis DJ producteur et qu'il a 15 ans. Excuse-moi, frérot.

  • Speaker #1

    Je suis tombé sur des profils Facebook où il y a des jeunes. Après, moi, je ne suis pas anti-jeune.

  • Speaker #0

    Moi non plus.

  • Speaker #1

    Et ils ont monté des formations pour t'expliquer comment te vendre, comment faire plus de choses. C'est chaud.

  • Speaker #0

    C'est fou.

  • Speaker #1

    Faut pas brûler les étapes.

  • Speaker #0

    Moi je vois des jeunes des fois, après c'est bien,

  • Speaker #1

    ils ont des idées,

  • Speaker #0

    ils ont des rêves, il faut croire en ses rêves. Mais les mecs, restez les pieds sur terre. Moi quand je vois des gens qui vont proposer des formations, j'en reçois même des mails encore aujourd'hui, des mecs qui me proposent leur aide. pour mon tour, je vais pas me paraître, mais les mecs ils ont 50 abonnés, j'en ai 300 000, l'autre il me propose son aide, mais il est fou lui. Je veux dire, les mecs restez à votre place, tu vois, je vais pas paraître hautain, je dis les choses telles qu'elles sont, c'est peut-être aussi mon côté grande gueule des fois qui plaîtait pas à tout le monde, mais bon je dis les choses.

  • Speaker #1

    Et maintenant il y a même d'autres opportunités qui arrivent avec des invitations, un mixeur des festivals... ça ça t'intéresserait ça ou ?

  • Speaker #0

    Ouais ouais moi je... Quand par exemple développer un peu le... développer l'image d'I.J. Nanar, ça peut être sympa d'ailleurs j'ai plein de gros... je t'en ai parlé hier hein des gros projets qui vont arriver pour l'année prochaine Bah ouais faut le faire ! Et voilà je vais je vais développer un peu encore le Nanar Le Nanar en club ? En festival même, il y a aussi les dates qui comblent Ouais bien sûr bien sûr ! Ouais ça va être sympa Incroyable ! Ouais ouais c'est incroyable ouais Qu'est-ce que tu pourrais dire

  • Speaker #1

    Au jeune DJ Adrien Seber, au moment où tu démarres la Disco Mobile, si tu pouvais faire un bond dans le temps, tu te recroises à 18-19 ans quand tu commences la Disco Mobile. Et qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    T'as raison. Je te jure, je ne regrette rien en fait. T'as raison. Je lui dirais, vas-y, continue. Je te jure, vas-y. T'as raison, fonce.

  • Speaker #1

    Tu vas kiffer.

  • Speaker #0

    Exactement. Et toi, je vais te dire un truc, j'ai jamais dit ça à personne, mais pendant plusieurs années, tu sais, le métier de DJ, encore une fois, on nous prend tous nos week-ends. Pour la vie de coupe, c'est quand même compliqué, on va pas se mentir aussi, parce qu'il faut que ta compagne, elle aime, elle te suive. Et nous, on a beaucoup de personnes autour de nous, par exemple, ils sont dans le milieu de l'événementiel. ils sont déjà divorcés ou ils sont plus avec leurs copines parce que sa femme ne supporte pas le truc. Nous, même si on est mariés depuis 20 ans, je te le cache pas, on a eu des moments très bas, ça a été dur. On a même failli, il y a quelques années, la nette elle existait peut-être plus, c'est véridique. Et à cette époque, on avait été voir des voyants, tu te rappelles de ça ? Des voyants, psy, il fallait parce qu'on n'arrivait plus à s'entendre. Et on avait été voir un voyant à l'époque, il y a peut-être une dizaine d'années à peu près, ouais. Et j'ai toujours écouté ce… On m'avait, si tu veux, recommandé ce gars-là parce que ce qui paraît, il faisait des prouesses, machin, c'était génial. Bon, j'ai été le voir et ce gars-là, il m'avait dit en fait… Alors, est-ce qu'il m'a balancé ce que j'avais envie d'entendre, je ne fais rien, attention. Mais il m'a dit, continue comme ça et t'iras vers la lumière. Voilà, il m'a dit. Il m'a dit que mes rêves vont se réaliser. J'ai l'impression que mon rêve...

  • Speaker #1

    Ce que tu vis aujourd'hui, c'est un rêve ?

  • Speaker #0

    Oui, vraiment.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens à qui c'est arrivé, c'est tombé dessus par hasard et ça n'avait jamais été un rêve.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un rêve qui est inconscient. C'est un rêve... On ne peut pas se mentir, à l'heure d'aujourd'hui, on a tous besoin d'un petit peu de lumière. J'ai raison ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr,

  • Speaker #0

    bien sûr. Moi, c'est pareil.

  • Speaker #1

    Quand il y a un petit peu, en vrai...

  • Speaker #0

    On est tous, voilà, on aime bien ce... Ouais, bien sûr. Voilà, toi, c'est la vie, elle est comme ça.

  • Speaker #1

    Je pense que même dans tous les secteurs sociologiques qu'ils soient, quand tu fais bien ton travail...

  • Speaker #0

    T'aimes bien être glorifié, t'aimes bien qu'on te dise que c'est bien. Voilà,

  • Speaker #1

    juste le fait d'être reconnu, même juste par ton chef ou un truc comme ça,

  • Speaker #0

    quand on te dit qu'on a fait du bon boulot,

  • Speaker #1

    c'est bien. Que tu sois Livra Rubérit ou David Guetta, je pense qu'à un moment donné... C'est une forme de lumière.

  • Speaker #0

    Bien sûr. C'est une forme de lumière.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et moi, depuis que je suis jeune, je veux ça, en fait. Pourquoi ? J'en sais rien. Comme disaient mes parents, toi t'as toujours été attiré par les étoiles. Le showbiz. Et je me rends compte parce que l'événementiel c'est aussi le monde des étoiles, c'est le monde du rêve. On est dedans en fait. Et là je vis. C'est pour ça que quand je dis que je ne regrette rien, je ne regrette rien. Je vis ce que j'avais envie de vivre. Je vis un rêve. Alors t'as du mal à... Ça fait beaucoup d'un coup mais... C'est que le début. Ça ira peut-être encore plus loin. Maintenant,

  • Speaker #1

    on a la machine à lancer. Si tu ne fais pas n'importe quoi, n'importe comment, je pense qu'il n'y aura pas de problème.

  • Speaker #0

    Il faut continuer comme ça. Bien sûr. Mais surtout, rester la tête sur les épaules. Je crois que c'est le plus important. Et ne pas péter plus haut que son cul. C'est mieux. Restez toi-même. Restez soi-même.

  • Speaker #1

    Je pose toujours cette question, je ne sais pas si je te l'avais posée la dernière fois. C'est quoi la plus grande dinguerie qui t'est arrivée dans le métier ? Bonne ou mauvaise ?

  • Speaker #0

    La plus grande dinguerie...

  • Speaker #1

    Un truc de fou ou alors un truc complètement badant, pas terrible ?

  • Speaker #0

    Je sais pas si c'est une vraie dinguerie, le truc le plus incroyable qui nous est arrivé il y a pas longtemps, c'est de rencontrer le Jacky du club Dorothée.

  • Speaker #1

    Ok ouais.

  • Speaker #0

    Ouais mais ça peut être...

  • Speaker #1

    En prestat j'aime bien avoir des anecdotes.

  • Speaker #0

    Des anecdotes de grosses dingueries en prestation sur un mariage, là c'était le pire. Alors pour te raconter un peu le truc, on est en mariage, donc on propose une prestation à la journée comme on le fait souvent, comme tu le sais, je fais, on photographe, idéaste, donc on propose des forfaits à la journée au marié, c'est-à-dire qu'on couvre la journée de photos, on couvre en plus la vidéo et en plus on fait la partie DJ, sonorisation, éclairage, machin. Donc là on avait fait, on appelle ça les forfaits clés en main, on avait commencé dès le matin, on arrive chez la mariée, tout se passe bien. On commence à prendre deux trois clichés, maquillage, habillage, machin, on commence à voir le mari qui arrive, qui descend, qui était à l'étage. Et lui déjà, il a du mal à dire bonjour. Ah ouais ? Ah ouais, dès le matin à 10h. Tu te dis, ça va être long ce qu'il se passe, il va voir qu'est-ce que j'ai fait. Là tu te remets en question, peut-être que c'est moi, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, donc j'étais vers le mari, j'ai dit un truc qu'il fallait pas, mais non. Pourquoi il dit pas bonjour ? C'était bizarre.

  • Speaker #1

    Sauf qu'avec le marié...

  • Speaker #0

    On avait plusieurs entretiens avant, ça se passait très bien au bureau.

  • Speaker #1

    Je dis toujours qu'une des clés de la réussite d'un mariage, c'est le travail d'équipe. Le travail d'équipe entre les mariés, l'animateur et le traiteur.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Donc là je me suis dit, putain c'est chaud quoi, qu'est-ce qu'il se passe ? Donc on arrive le midi à l'église, on fait les photos à l'église, sorti des machins. Et on voit que les sourires ont du mal à décoller, par contre la mariée elle, elle est sur son nuage, elle nous kiffe à fond, il n'y avait pas de soucis, tout se passait bien. Ok,

  • Speaker #1

    je suis sur le truc, vas-y. Ok,

  • Speaker #0

    on continue. On arrive en photo de couple, on est en photo de couple vers 18-19h, donc je les prends pendant une heure avec moi pour faire... C'était vraiment un moment unique entre le photographe et les mariés, donc on se vadrouille un petit peu. Pareil, photo magnifique, mais l'autre pour y décrocher un sourire, c'est pas possible quoi, tu te dis mais il veut pas sourire, il a pas souri de la journée quoi. Merde. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Bon, on commence à faire la photo de groupe avec tout le monde, donc je prends mon drone, tout ce qui va bien, et puis en fait tu te rends compte, c'est pas une grosse famille, ils sont une quarantaine, mais t'avais clan gauche, clan droit. On n'a pas un droit, ça ne se mélange pas. Et puis la Marie va me voir, elle me fait « Bon, par contre, la photo de groupe, il faut que ça se dépêche un peu, parce que je te le dis, les familles ne s'entendent pas trop en ce moment, c'est pas ouf. »

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Soirée va être longue.

  • Speaker #0

    Putain, ouais, ouais, il est 20h, il est 20h. J'ai fait la photo en 2x4, l'apéro se passe et effectivement j'entends pendant l'apéro sa critique à fond. Ouais t'as vu la gueule, comment il est habillé, t'as vu la mariée s'est pas se maquillée, blablabla. Que des trucs de merde pendant la soirée. Bon d'accord, j'ai un mari, là ça va être chiant, je te le dis. Elle me dit oui je sens l'ambiance aussi, c'était malaisant d'une force incroyable. Donc on arrive, on fait l'entrée des mariés. aucun applaudissement malgré le feu que j'ai envoyé. Donc, tu vois, t'avais vraiment la famille à droite, la famille à gauche, tu vois. Ça allait pas. On fait de l'animation, des blind tests pendant la soirée, ça prend pas non plus. Personne ne veut rien, par contre, ça critique à fond. La purge quoi. Et là, encore une fois, tu te remets en question, tu te dis « putain, c'est moi qui s'est pas animé ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? » Je commence à flipper quoi, je dis « merde, c'est moi qui est mauvais peut-être. » Vas-y, tu sais pas, ça peut t'arriver, ça va te planter.

  • Speaker #1

    Des soirs comme ça ou ça va pas.

  • Speaker #0

    Mais ça ne voulait pas prendre, j'allais faire ce que je voulais, ça ne prenait pas, ça ne prenait pas, ça critiquait tout le temps, c'est l'ému qui ne s'achetait pas du pain, c'est presque ça, tu sais, à la cantine. Moi j'ai dit ok, bon. On fait le gâteau, c'est pareil, le gâteau ça ne prend pas, l'ouverture de balle ça ne prend pas, catastrophe. Donc on commence à danser à minuit 15, quatre personnes sur la piste, sur 50, ça ne danse pas quoi. J'ai dit bon bah écoute, j'ai là… Et là ça commence à venir, ça danse un peu, on est monté à une vingtaine, j'ai 20 sur 50, 25, et là ça part, il est 1h du matin et ça y est ça part. Et d'un coup d'un seul, je te promets, en l'espace de 5 minutes, comme si tu as mis un titre qu'il ne fallait pas, tu passes de 30, 35 sur la piste à 0, tout le monde se barre. Et là, ça dure 15 minutes comme ça. Donc tu peux mettre autant de titres que tu veux, mais ça ne veut pas reprendre. Et là j'entends des cris d'heure. Arrête arrête qu'est-ce qui se passe ? Je regarde l'heure, il est minuit, il est 1h45. Qu'est-ce qui se passe ? Je pèse la musique, il n'y a plus personne. Non seulement il n'y a plus personne sur la piste, mais plus personne dans la salle.

  • Speaker #1

    Ah ouais ouais, tout seul.

  • Speaker #0

    On voyait que ça hurlait dehors. Moi j'étais comme un connard derrière mes platines, personne dans la salle. J'ai dit là il se passe un truc, c'est pas possible. Et là je vois la Marie arriver en courant, plein de sang sur elle. Plein de sang, et mascara dégoulinant. Ah mais si c'est une véridique. Elle me dit Adrien, les démontes à sonneaux c'est plus de la peine, c'est bon, casse-toi quand même. Elle me dit non, non, tu peux pas comprendre.

  • Speaker #1

    Bonjour, je dis ouais, je te fais un bon scotch.

  • Speaker #0

    Elle me dit c'est pas toi, t'as très bien bossé, c'est pas le souci, c'est lui, c'est un gros connard, Jean Lemaire, je peux plus le supporter, il entraîne à casser la gueule à tout le monde, donc le marier. Le marié qui tapait la gueule sur les parents, sur les témoins. Mais non ! Mais si, mais si. Et donc, grosse bastion générale, tout le monde était en sang.

  • Speaker #1

    Heureusement qu'il t'a pas tapé sur la gueule tout le temps.

  • Speaker #0

    Mais attends, parce qu'il voulait me casser la gueule aussi à la fin, toi. Mais non ! Et en fait, t'as deux témoins qui sont arrivés juste après la mariée pour me protéger, pour démonter la sono. Parce que le marié était tellement défoncé, il voulait aussi me péter la gueule à la fin. Ok. Voilà. Il est une récar. En fait, on n'a pas débranché. À l'époque, j'avais encore les ponts de lumière. Je te jure, c'est vrai, on a pris le pont avec les jeux de lumière dedans. On l'a servi dans le calme. Et on s'est barrés comme des voleurs.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu sais pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, elle nous a dit après. En fait, son mari avait arrêté de fumer pour le mariage. J'avais fait un régime pour le mariage. Et il a ressemblé pour fêter le truc. Et vu que les familles ne s'entendaient pas, il a fumé le chichon. Et il avait la tête. Ouais, bad trip. Et il avait un alcool très très très très très très très mauvais, en fait. Et voilà. Et en fait, il a pété la gueule. Donc il a pété la gueule à ses parents, il a pété la gueule à ses témoins. Ses pro-parents ? Ah oui oui oui ! C'était dinguerie.

  • Speaker #1

    Il n'y a personne qui a appelé les filles ?

  • Speaker #0

    Après, je ne sais pas. Nous, on est par qui ? Les branches. Ah ouais, je ne sais pas. Je me suis barré. Et la robe, il mariait plein de sang. Ah ouais, elle,

  • Speaker #1

    elle était grosse grosse dinguerie.

  • Speaker #0

    Là, c'est la pire qu'on a connue, je pense. Parce que tu… … Tu fais ton travail toute la journée, tu fais un truc de fou et tu dis tu te fais remercier comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, après, malheureusement, c'est pas de ta faute. C'est pas de votre faute. Mais en tout cas, quelque part, ça te rassure parce que c'était pas moi. T'as pas mal fait le job. Donc ça a été. Bon, j'ai l'impression qu'on a fait le tour. C'était encore une fois un moment très plaisant. Merci beaucoup à toi. Merci à vous. Parce que Marie, elle est là quand même. elle charbonne elle charbonne elle tourne dans tous les sens de Pierre allez voir le vlog bientôt merci encore Adrien j'espère qu'on se refera une partie 3 quand pas un jour quand tu le voudras je vous souhaite merci d'avoir écouté merci à toutes et à tous à très bientôt pour un nouvel épisode de DJ le podcast à très bientôt ciao merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de DJ le podcast j'espère que vous avez passé un moment inspirant ou tout simplement divertissant pour soutenir complètement le programme Je compte sur vous pour liker cette épisode ou tout simplement vous abonner au podcast. C'était Alex Dacosta et c'était DJ le podcast.

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