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De 12h à 13h, toute l’actu du jazz se déguste à point et avec convivialité. La pause du déj' à la sauce TSFJAZZ, c’est une heure d’interviews, de rencontres, d’avant-premières, d'explorations d’albums & rééditions, de célébration…


Sans oublier, nos désormais incontournables sessions musicales : plus de 150 par saison ! De 12h à 13h, c'est toute l'actualité du jazz qui se déguste à point. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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722 episodes

  • Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
    Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
    Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret

    Il a beau avoir passé « sa vie sur un tabouret » - pour reprendre le titre de ses mémoires – c’était un géant ! Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre Martial Solal vient de s’éteindre à 97 ans, au terme d’une carrière foisonnante et passionnante qui a quasiment duré jusqu’à la fin et au cours de laquelle, il est devenu un acteur de premier plan du jazz, des musiques improvisées et même au-delà, puisqu’on lui doit l’écriture de plusieurs œuvres symphoniques. Dès le début Martial Solal a voulu plus que tout devenir musicien professionnel. C’est ce qui l’a conduit à quitter Alger en 1950 pour s’installer à Paris. Il avait 22 ans. Sa première session d’enregistrement ? C’était aux côtés de Django Reinhardt ! Il a aussi été le premier artiste français à se produire au festival de Newport, aux Etats-Unis en 1963, et bien sûr le compositeur de l’incroyable B.O. de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard. Musicien à la fois exigent et espiègle, cherchant sans cesse de nouvelles possibilités et de nouvelles formes, Martial Solal s’est illustré de toutes les manières, du solo au big-band. On avait eu l’immense honneur d’aller interviewer Martial Solal dans son pavillon de Chatou, en 2019. A l’époque, il venait de sortir l’album « Histoires improvisées (paroles et musiques) » chez JMS, et s’apprêtait à donner un concert événement Salle Gaveau. Une scène parisienne qu’il avait déjà été le tout premier jazzman à fouler en 1962. Pour lui rendre hommage, revoici ce midi, une partie de cet entretien. Bricolé à la main, avec trois fois rien, mais avec cœur et l’envie, que dis-je, l’urgence de s’exprimer. Depuis quelques années, toute une nouvelle génération de musiciens ultra démerdards et talentueux a émergé. Ils sont pétris de swing et de traditions, mais en ont une approche résolument cool et moderne. Et surtout, ils n’attendent pas que les maisons de disques leurs ouvrent les bras. Ils s’autoproduisent, organisent des sessions en pleine rue, débordent de projets. Romain Vuillemin en fait partie ! C’est une sorte de guitariste touche-à-tout qui a eu la révélation Django Reinhardt à 18 ans. Et qui porte depuis, la bonne parole du jazz manouche partout où il le peut. Mais dans la vie de Romain, il n’y a pas que la guitare…Il aime chanter aussi !! Et il adore les vieux standards. Alors il a imaginé tout un album où on retrouverait tout ça et il a convié un groupe de potes musiciens pour lui donner corps. Le résultat s’intitule « Romain Vuillemin Sings the Great American Songbook », il le présente en concert ce soir à Paris, du côté du Bal Blomet, dans le 15e, avec Amaury Faye au piano, Edouard Pennes à la contrebasse et David Grebil à la batterie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    50min | Published on December 13, 2024

  • Emmet Cohen pourvoyeur de bonnes vibrations cover
    Emmet Cohen pourvoyeur de bonnes vibrations cover
    Emmet Cohen pourvoyeur de bonnes vibrations

    New York, plus de 8 millions d’habitants, et l’une des plus fortes concentrations de musiciens de jazz, au mètre carré. Pas simple de faire son trou, au milieu d’autant de concurrence ! Notre invité a réussi ! Le pianiste Emmet Cohen est même devenu incontournable, en une poignée d’années. Il a côtoyé des légendes, Ron Carter ou le regretté Jimmy Cobb. Pendant le covid, il a aussi été l’un des premiers à organiser des concerts en ligne depuis son salon de Harlem, et il a fait défiler tout ce que la Big Apple compte de nouvelles sensations, accompagnant l’émergence de toute une génération. Il est aussi joueur, Emmet Cohen ! Dans sa musique, il s’amuse avec 100 ans d’histoire du jazz ! Il aime autant la grande tradition du piano stride que tous les nouveaux courants qui agitent la planète jazz. Son trio est à Paris depuis hier et jusqu’à demain soir, pour des concerts à guichets fermés au Duc des Lombards. Il présente son nouvel album, "Vibe Provider". Vous ne pouvez pas y aller…Pas grave ! On s’occupe de tout. Emmet s'installe sur la scène du Deli Express avec Philip Norris à la contrebasse et Kyle Poole à la batterie.  On va se régaler ! Tiens, pourquoi je dis « on va » ? C’est déjà la régalade dans Deli Express, grâce à une jeune pianiste et compositrice pleine de talent : Clélya Abraham, révélée il y a cinq ans dans le groupe Abraham Réunion et qui sortira son nouvel album, le 7 février. Et là encore, c’est tout un voyage !  « Acatama » emprunte son nom à un désert du nord du Chili, plonge dans ses racines guadeloupéennes, va regarder du côté du Brésil et de l’Afrique…On ne s’ennuie pas une seconde ! Il y a déjà un morceau de dispo avec le guitariste Lionel Loueke. Le voici sur TSFJAZZ : ça s’appelle « Pèyi » ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    48min | Published on December 12, 2024

  • La traversée de Gautier Garrigue cover
    La traversée de Gautier Garrigue cover
    La traversée de Gautier Garrigue

    Quinze jours avant le retour de ce bon vieux Santa, un magnifique cadeau vient déjà d’apparaître, comme tombé du ciel ! On tire notre chapeau à la plateforme Arte Concert qui a publié avant le week-end un concert entier d’un des plus grands pianistes de notre époque : Brad Mehldau ! En vérité, n’importe lequel de ces concerts, capté à n’importe quelle époque, c’est la classe…Mais là, on parle d’une performance qui a eu lieu, il n’y a même pas deux mois, le 16 octobre, à l’Opéra de Nancy, dans le cadre du festival Nancy Jazz Pulsations. Ce soir-là, il s’est produit en trio, avec le retour du batteur Jorge Rossy à ses côtés, et un jeune contrebassiste de Copenhague, Felix Moseholm. Impossible de résister : on en écoute un court extrait en fin d’émission.  Trois mots qui se terminent en « eur » me viennent à l’esprit quand j’écoute notre invité. A commencer par batteur ! Mais oui, il est même devenu incontournable, bluffant jusqu’ à Henri Texier qui ne peut plus se passer de lui !   Il faut dire que Gautier Garrigue voit la batterie comme un outil pleins de finesse et de nuances ! Ou plutôt comme une palette remplie de couleurs. C’est poétique une batterie ! Ça permet de suggérer, d’appuyer, de rehausser. Il est donc un peu sculpteur aussi. Pour son premier album en leader, « La Traversée », il a imaginé ou plutôt modelé de vastes paysages sonores, autant traversés par de douces brises que par des tempêtes. C’est un disque profond et résolument libre, qu’on explore ce midi dans notre Deli Express. Te voici Gautier, avec Federico Casagrande à la guitare, Maxime Sanchez au piano et Florent Nisse à la contrebasse… Mais avant cela, nous sommes le 9 décembre…Ce jour-là, en 1933, le trompettiste Donald Byrd voyait le jour dans le Delaware. La carrière de Donald Byrd est fascinante à plus d’un titre. Déjà, il s’est imposé dès le milieu des années 50, comme l’un des trompettistes les plus prometteurs de sa génération. Il y a ensuite sa trajectoire esthétique, qui a accompagné plusieurs des évolutions du jazz, notamment les expérimentations électriques et funky des années 70. Rien que pour le plaisir, on ouvre ce Deli avec lui. Donald Byrd a signé tellement de morceaux merveilleux, que ça a été dur de choisir ! Mais on a relevé le défi : on l’écoute en 1964, avec Cristo Redentor, extrait de l’album « A New Perspective ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    47min | Published on December 9, 2024

  • Ça cartoone avec le Sacre du Tympan cover
    Ça cartoone avec le Sacre du Tympan cover
    Ça cartoone avec le Sacre du Tympan

    Ce midi, on retrouve notre âme d’enfant !  Et même, pour ma part, mon âme de toute petite graine, avec un concert inédit d’Al Jarreau qui a récemment fait surface, grâce à Resonance Records, un label habitué à dénicher des perles jamais entendues. Cette fois, c’est donc un enregistrement complètement solaire du grand Al, reprenant un live qui avait été capté en 1976 à Washington D.C.  A l’époque pour une radio locale. Le disque s’intitule « Live At the Childe Harold », et on en écoute un extrait en fin d’émission. Ce soir à 21h, Manon Brimaud consacrera d’ailleurs son Jazzlive à cette merveille ! Avec eux, on est toujours sur du « high level » du point de vue des orchestrations, des arrangements et des influences, psyché, funky, fortement ancrée dans les années 70….Et en même temps, on se fend toujours la poire ! Autrement dit, c’est de la très bonne musique qui ne se prend surtout jamais au sérieux. Et à force de jouer aux enfants terribles du jazz français, il fallait bien que le Sacre du Tympan se plonge dans le monde merveilleux des dessins animés ! C’est le projet « Cartoons », initié il y a sept ans, et qui a depuis ce matin, un p’tit frère : l’album « Cartoons (Le Retour) » ! On y croise Les Indestuctibles, Princesse Mononoké, Batman, Albator, les Fous du Volants, les Barbapapa, et pleins d’autres copains. Les thèmes qui leur sont associés, sont donc revisités à la sauce du Sacre : avec amour, un grain de folie et des arrangements de première classe. J’insiste vraiment car le boulot est incroyable ! Ce midi, on accueille le bassiste Fred Pallem et sa bande. Rémi Sciuto au saxophone alto et à la scie musicale, Stéphane Bartelt à la guitare, Sandra Cipolat aux claviers et Jérémie Piazza à la batterie. Alors oui, je sais, ce qui occupe l’esprit de tout le monde en ce moment ce sont les fêtes de fin d’année… Pourtant, j’ai quand même envie de me projeter un peu plus loin : le 14 février, ça ne sera pas seulement la Saint-Valentin. Ce jour-là, l’un des pianistes les plus balèzes du moment aux Etats-Unis sortira son nouvel album. Ce sera le retour de Sullivan Fortner. Et après son échappée en solo, il revient à la formule du trio avec « Southern Nights » du nom d’une composition d’Allen Toussaint. Il y a tellement de feeling, tellement de maîtrise et une approche à la fois immensément cool et créative ! A ses côtés, on retrouve Peter Washington à la contrebasse et Marcus Gilmore à la batterie. On se fait du bien ce midi, avec un extrait en avant-première. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    42min | Published on December 6, 2024

  • Pierrick Pédron libre comme Ornette cover
    Pierrick Pédron libre comme Ornette cover
    Pierrick Pédron libre comme Ornette

    Un seul homme combien, de possibilités ? C’est simple depuis vingt ans, le saxophoniste Pierrick Pédron se réinvente projet après projet. Et franchement ? C’est toujours bien ! Toujours plein d’audace, de profondeurs, de personnalité !  On ne va pas refaire toute sa discographie. Seulement donner trois petits exemples pour saisir l’étendue de sa palette :   Reprendre Monk ou The Cure, en trio sans piano…Mais oui, il l’a fait ! Se frotter à l’art exigent du duo avec une sommité du piano, Señor Gonzalo Rubalcaba…Fait aussi ! Enregistrer à New York avec la crème de la crème de la scène US…The same ! C’était l’album Fifty / Fifty ! Depuis cinq ans, ce qui rend la flamme de Pierrick toujours aussi vive, c’est aussi qu’il a trouvé SA dream team ! Un quartet qui lui donne des ailes et l’envie d’aller toujours plus loin ! C’est qu’au fil des concerts, le groupe a façonné un son, et une manière d’être ensemble : libre, exigeante, interconnectée.  Voilà pourquoi, Pierrick Pedron n’a pas eu peur, au contraire, quand son directeur artistique, Daniel Yvinec, lui a soufflé une idée un peu folle : revisiter l’un des disques charnière du jazz d’avant-garde : « The Shape of Jazz to Come », que le saxophoniste Ornette Coleman a enregistré en 1959. Le résultat est intense, fort en émotion et s’intitule : « The Shape of Jazz to Come (Something Else) ». Pour le découvrir en concert, ça se passe ce soir et demain au Sunside, à Paris…Et dès ce midi dans notre Deli Express ! Voici sur scène Carl-Henri Morisset au piano, Thomas Bramerie à la contrebasse, Elie Martin-Charrière à la batterie, et donc Pierrick Pédron au saxophone alto. Et d'ailleurs, l'un de nos Quatre Fantastiques à lui aussi un projet tout chaud !  Parallèlement à l'aventure Ornette, avec Pierrick Pédron, le batteur Elie Martin-Charrière vient de sortir l'album "Era #P", dans une veine plus groove et électrique. Un projet qu'il présente, lui, mercredi prochain, nous serons le 11 décembre, au Studio de l'Ermitage, à Paris. Avec une sacrée team autour de lui, notamment la claviériste Nina Gat, Christelle Raquillet à la flûte et Elvin Bironien à la basse. On en écoute un extrait en fin de Deli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    46min | Published on December 5, 2024

  • Maxime Sanchez à la source des standards cover
    Maxime Sanchez à la source des standards cover
    Maxime Sanchez à la source des standards

    Marley Munroe à l’état civil. Lady Blackbird quand elle monte sur scène. Même si elle est californienne, je ne parle pas de la super-héroïne d’un blockbuster d’Hollywood, mais d’une chanteuse entre jazz et soul, dont la voix emporte tout sur son passage. Les Parisiens en ont de la chance, car Lady Blackbird fait une halte dans la capitale, pour un concert vendredi au Trabendo. Elle va présenter son nouvel album, « Slang Spirituals », qui déborde de groove et d’énergie…On se met dans l'ambiance dès le début de notre Deli Express. On ne l’attendait pas forcément là. Et pourtant qu’est-ce qu’il aime les standards !  Jusqu’à présent, le pianiste Maxime Sanchez était plutôt de la trempe des musiciens qui aime faire avancer la musique, en composant, encore et toujours. Il fait aussi parti de ces amoureux des aventures collectives qui peuplent la planète jazz ! Avec le groupe Flash Pig, actif depuis une quinzaine d’années, il a trouvé une famille, partageant les mêmes valeurs, la même exigence et la même envie de faire bouger les lignes. Mais à la base de tout ça, à la base de sa passion, il y a ces fameux standards, le répertoire populaire américain qui ne cesse de l’éblouir, et dans lequel il s’est plongé pour son nouvel album, tout simplement baptisé « Standards ». Un disque d’une grande élégance enregistré en trio, durant un concert à La Scala Provence d’Avignon…Et qu’il va d’ailleurs présenter là-bas, la semaine prochaine, le 15 décembre. Avant cela, on pourra applaudir Maxime Sanchez ce vendredi à La Scala de Paris, en compagnie de Florent Nisse à la contrebasse et Guilhem Flouzat à la batterie. C’est exactement le groupe que voici ce midi sur la scène du Deli Express ! On le sait depuis longtemps, et c’est aussi ce qu’on adore chez lui : Ibrahim Maalouf est un artiste total ! Si tout repose évidemment sur la musique, il aime imaginer ses concerts comme de véritables spectacles, il aime aussi explorer les correspondances entre son art et la danse, ou le théâtre. Et tel un metteur en scène, il s’éclate à imaginer des clips pour magnifier ses compositions. Sa toute nouvelle vidéo vient de sortir. Et pour la réaliser Ibrahim a imaginé une grande fête en studio, avec son groupe et, avec son public ! En fait, il a invité une trentaine de fans à assister à l’enregistrement de trois titres de son nouvel album, « Trumpets of Michel-Ange ». On sait à quel point ce projet, lui tient à cœur : c’est un hommage à la trompette quart-de-ton, inventée par son père, il y a une soixantaine d’années. On entend d’ailleurs cinq trompettes dans ce répertoire. C’est aussi un disque qu’il a voulu graver dans les conditions du direct : tous les musiciens ensemble dans la même pièce, et pas de travail de post prod…Juste l’énergie du moment.  L’énergie ça pourrait d’ailleurs aussi être le maître mot de cette vidéo : le public est vraiment installé parmi les musiciens, totalement immergé dans la musique…Et les réactions qu’il renvoie booste les musiciens…Et alors à la fin sur le dernier titre, "The Proposal". Tout le monde se met carrément à danser. C’est une immense party comme Ibrahim Maalouf en a le secret. La vidéo est géniale ! Et on lui a justement demandé de nous expliquer la démarche qui a été la sienne pour cette vidéo. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    47min | Published on December 4, 2024

  • L'art des standards selon Stella Cole cover
    L'art des standards selon Stella Cole cover
    L'art des standards selon Stella Cole

    De Broadway aux dancefloors ! Voilà le genre de grand écart qu’on adore dans Deli Express !  Commençons par la piste de danse ! C’est celle de la Maroquinerie, dans le 20e à Paris, où le quintet du saxophoniste Léon Phal va faire remuer nos corps demain grâce son cocktail imparable de jazz et de musiques électroniques. Une esthétique qui emprunte aussi bien au hard-bop d’Art Blakey qu’aux producteurs house de Chicago. Si vous êtes dans les parages, c’est un concert immanquable. Pour se mettre dans l'ambiance, on se replonger dans sa session de l'an passé dans notre Deli ! Son concert aussi est immanquable ! Et la concernant, on peut carrément parler de phénomène.  La new-yorkaise Stella Cole appartient à cette nouvelle génération qui sait tirer le meilleur des réseaux sociaux. Ses vidéos sur Instagram et TikTok cumulent plusieurs dizaines de millions de vues... Suffisamment pour pouvoir financer son premier album. Il porte son nom. Un recueil tout en finesse, en élégance, avec des cordes parfois, qui prend racines dans les standards et l’âge d’or des comédies musicales. Stella Cole reprend aussi Billie Eilish. Le disque est somptueux ! Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Stella Cole vient aussi de sortir un disque de Noël, baptisé « Snow » ! Ça fait pleins de raisons de faire la fête ce soir à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet, où elle se produit. Avant cela, quelle joie d’ouvrir cette nouvelle semaine de Deli Express, en compagnie de Stella Cole, avec Bastien Brison, au piano. Ce midi, on pense aussi à Wynton Kelly, qui a vu le jour un 2 décembre. C'était en 1931 en Jamaïque. Au cours d'une carrière qui s'étend du milieu des années 40, jusqu'à sa disparition en 1971, il a été un pianiste prisé collaborant avec Dinah Washington, Wes Montgomery ou Miles Davis dont il a été un compagnon de route pendant quatre ans, à cheval entre les 50's et les 60's. On lui doit aussi une série d'albums d'une grande classe, sous son nom, notamment "Piano", en 58 avec le guitariste Kenny Burrell ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    48min | Published on December 2, 2024

  • André Cecarrelli, enfant de West Side Story cover
    André Cecarrelli, enfant de West Side Story cover
    André Cecarrelli, enfant de West Side Story

    Certains boivent du lait pour vivre des sensations pures ! Lui, c’est en faisant de la scène qu’il atteint le Nirvana. Et d’ailleurs pour lui, le live c’est comme sauter en élastique…C’est un grand saut dans l’inconnu. Tout peut arriver et c’est ce qui rend ces moments si forts ! Alors pour son anniversaire, le saxophoniste Jowee Omicil organise un grand concert lundi soir, au New Morning, à Paris…En fin d’émission il vient nous raconter comme il l’imagine cette fête et qui il a convié autour de lui. La scène, ça le connaît lui aussi ! Et ce depuis 1962. Cette année-là, André Ceccarelli avait 16 ans et il était engagé en tant que batteur des Chats Sauvages, le groupe de Dick Rivers. Et c'est un an auparavant, qu'il a eu l’un de ses grands chocs cinématographiques. Il est allé voir West Side Story sur grand écran, et tout l’a d’emblée fasciné !  L’esthétique du film, les compositions percutantes de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim, l’affrontement entre les Jets et les Sharks, cette jeunesse américaine qui le faisait rêver, là, sous ses yeux ! West Side Story ne l’a plus jamais quitté ! Il y a près de trente ans, Dédé, comme on le surnomme dans le métier, revisitait ce répertoire sur tout un album, salué en son temps par une nomination aux Victoires de la Musique. Et c’est justement une musique qui lui tient tellement à cœur qu’il la revisite de nouveaux depuis quelques temps, le temps de concerts forts en émotions. Ce sera le cas ce soir et demain à la Batterie de Guyancourt, dans les Yvelines. Et il va le faire, avec une sacrée équipe autour de lui : Pierre-Alain Goualch au piano, Diego Imbert à la contrebasse, François Constantin aux percussions, Pablo Campos au chant, et le saxophoniste Rosario Giuliani en invité. André Ceccarelli interrompt quelques minutes ses répètes pour nous parler de son amour pour cette œuvre culte de Leonard Bernstein. Pour commencer, vous connaissez notre philosophie : « plaisir de recevoir, joie d’offrir » ! Oui, c’est l’inverse des fleurs, mais c’est tout aussi intense ! On a récemment reçu le prochain album de Fanou Torracinta, l’un des nouveaux princes du jazz manouche. Le guitariste fera son come-back début février, avec un 3e album, baptisé « La Belle Vie »…A ses côtés : Bastien Brison au piano, Benji Winterstein à la guitare rythmique, et William Brunard à la contrebasse. Et en invité sur plusieurs titres, un quatuor à cordes sous la direction de Philippe Maniez. Le résultat est tout simplement somptueux...La preuve ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    47min | Published on November 29, 2024

  • Thad Jones, notre héros cover
    Thad Jones, notre héros cover
    Thad Jones, notre héros

    Nous sommes le 28 novembre : « ça y est, je sais déjà ce que je veux pour Noël » !  Et c’est grâce au label Transversales Disques qui sort demain en vinyle un enregistrement totalement inédit du pianiste Thelonious Monk capté en 1966 à l’ORTF, ou si vous préférez au Studio 104 de la Maison de la Radio, à Paris. En 66, il évoluait en quartet, avec Charlie Rouse au saxophone, et cet enregistrement est exceptionnel à plus d’un titre. D’abord, le son, la qualité d’enregistrement est dingue ! Il y a des versions totalement habitées, qui font plus d’un quart d’heure de « Lulu’s Back in Town » et « I’m Getting Sentimental Over You ». Et une intro complètement solaire dans laquelle Monk fait le pont en même pas trois minutes, entre piano stride et bebop. INDISPENSABLE !!! On en écoute un extrait en avant-première en fin d'émission. On y va ? Alors, dans la famille Jones, je demande le trompettiste : Thad Jones. Frère du pianiste Hank Jones et d’Elvin Jones, le batteur de Coltrane. Thad, lui, a été un arrangeur prisé dès les années 50, travaillant notamment pour Count Basie, avant de co-fonder à son tour l’un des meilleurs big-bands de tous les temps, en 1965 avec le batteur Mel Lewis. D’ailleurs, depuis cette époque - c’est toujours le cas aujourd’hui malgré la disparition de ses créateurs – l’orchestre continue à se produire tous les lundis au Village Vanguard, l’un des temples du jazz à New York. Thad Jones a vu le jour, il y a cent ans et des poussières, en 1923. Alors pour célébrer sa mémoire et sa musique, des briscards de la scène new-yorkaise ont unis leurs forces à travers le projet « Thad Jones Centennial ». Ils ont même sorti un album enregistré en concert en Suisse, et baptisé « Live at Bird’s Eye ». Ladies & gentlemen, voici sur la scène du Deli Express, le trompettiste Joe Magnarelli, Dick Oatts au saxophone alto, Gary Smulyan au sax baryton, Oliver Kent est au piano, Neil Swainson à la contrebasse et l’ami Bernd Reiter à la batterie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39min | Published on November 28, 2024

  • Paul Lay sur les pas d'Ulysse cover
    Paul Lay sur les pas d'Ulysse cover
    Paul Lay sur les pas d'Ulysse

    Mais quel est son secret ? Quel est le secret de notre invité ? Il y a quatre ans, il nous faisait frissonner, en revisitant des chansons américaines du début du 20e siècle…C’était l’album "Deep Rivers". Paul Lay, pianiste de son état, nous touche à nouveau en plein cœur avec "l’Odyssée". Si vous cherchez du beau trio jazz, ce disque est fait pour vous. Au programme quinze compositions oniriques inspirées par les aventures d’Ulysse, et qu’il présente en concert vendredi soir à Paris, du côté du Bal Blomet, et dès ce midi sur la scène du Deli Express ! Paul Lay vient nous voir en compagnie de Samuel F’Hima à la contrebasse et Donald Kontomanou à la batterie ! Pour débuter notre voyage, on se plonge dans les archives d’un des plus vieux label japonais. C’est King Records, fondé en 1931, toujours en activité aujourd'hui, et qui a enregistré au fil du temps de sacrés trésors, documentant l’éclosion et l’évolution de la scène jazz dans le pays. Yusuke Ogawa en connaît un rayon en la matière : il dirige depuis un quart de siècle la boutique Universounds, qui est, on peut le dire, l’un des meilleurs disquaires jazz au monde, et il s’est lancé le défi de retracer cette passionnante histoire, à travers une série de compilations baptisées « King Jazz RE :Generation ». Il va y avoir six volumes au total, un par décennie, qui vont sortir en digital, au rythme d’une compile par mois. Le Volume 2 vient de sortir, il est truffé de merveilles. Il y a 27 titres au programme, tous enregistrés dans les sixties. On croise même la chanteuse américaine Helen Merrill. Mais en extrait, juste pour le plaisir, on va entendre le batteur Hideo Shiraki  en 1962 et en quintet, avec une reprise d’Horace Silver : Señor Blues ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    44min | Published on November 27, 2024

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  • Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
    Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
    Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret

    Il a beau avoir passé « sa vie sur un tabouret » - pour reprendre le titre de ses mémoires – c’était un géant ! Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre Martial Solal vient de s’éteindre à 97 ans, au terme d’une carrière foisonnante et passionnante qui a quasiment duré jusqu’à la fin et au cours de laquelle, il est devenu un acteur de premier plan du jazz, des musiques improvisées et même au-delà, puisqu’on lui doit l’écriture de plusieurs œuvres symphoniques. Dès le début Martial Solal a voulu plus que tout devenir musicien professionnel. C’est ce qui l’a conduit à quitter Alger en 1950 pour s’installer à Paris. Il avait 22 ans. Sa première session d’enregistrement ? C’était aux côtés de Django Reinhardt ! Il a aussi été le premier artiste français à se produire au festival de Newport, aux Etats-Unis en 1963, et bien sûr le compositeur de l’incroyable B.O. de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard. Musicien à la fois exigent et espiègle, cherchant sans cesse de nouvelles possibilités et de nouvelles formes, Martial Solal s’est illustré de toutes les manières, du solo au big-band. On avait eu l’immense honneur d’aller interviewer Martial Solal dans son pavillon de Chatou, en 2019. A l’époque, il venait de sortir l’album « Histoires improvisées (paroles et musiques) » chez JMS, et s’apprêtait à donner un concert événement Salle Gaveau. Une scène parisienne qu’il avait déjà été le tout premier jazzman à fouler en 1962. Pour lui rendre hommage, revoici ce midi, une partie de cet entretien. Bricolé à la main, avec trois fois rien, mais avec cœur et l’envie, que dis-je, l’urgence de s’exprimer. Depuis quelques années, toute une nouvelle génération de musiciens ultra démerdards et talentueux a émergé. Ils sont pétris de swing et de traditions, mais en ont une approche résolument cool et moderne. Et surtout, ils n’attendent pas que les maisons de disques leurs ouvrent les bras. Ils s’autoproduisent, organisent des sessions en pleine rue, débordent de projets. Romain Vuillemin en fait partie ! C’est une sorte de guitariste touche-à-tout qui a eu la révélation Django Reinhardt à 18 ans. Et qui porte depuis, la bonne parole du jazz manouche partout où il le peut. Mais dans la vie de Romain, il n’y a pas que la guitare…Il aime chanter aussi !! Et il adore les vieux standards. Alors il a imaginé tout un album où on retrouverait tout ça et il a convié un groupe de potes musiciens pour lui donner corps. Le résultat s’intitule « Romain Vuillemin Sings the Great American Songbook », il le présente en concert ce soir à Paris, du côté du Bal Blomet, dans le 15e, avec Amaury Faye au piano, Edouard Pennes à la contrebasse et David Grebil à la batterie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    50min | Published on December 13, 2024

  • Emmet Cohen pourvoyeur de bonnes vibrations cover
    Emmet Cohen pourvoyeur de bonnes vibrations cover
    Emmet Cohen pourvoyeur de bonnes vibrations

    New York, plus de 8 millions d’habitants, et l’une des plus fortes concentrations de musiciens de jazz, au mètre carré. Pas simple de faire son trou, au milieu d’autant de concurrence ! Notre invité a réussi ! Le pianiste Emmet Cohen est même devenu incontournable, en une poignée d’années. Il a côtoyé des légendes, Ron Carter ou le regretté Jimmy Cobb. Pendant le covid, il a aussi été l’un des premiers à organiser des concerts en ligne depuis son salon de Harlem, et il a fait défiler tout ce que la Big Apple compte de nouvelles sensations, accompagnant l’émergence de toute une génération. Il est aussi joueur, Emmet Cohen ! Dans sa musique, il s’amuse avec 100 ans d’histoire du jazz ! Il aime autant la grande tradition du piano stride que tous les nouveaux courants qui agitent la planète jazz. Son trio est à Paris depuis hier et jusqu’à demain soir, pour des concerts à guichets fermés au Duc des Lombards. Il présente son nouvel album, "Vibe Provider". Vous ne pouvez pas y aller…Pas grave ! On s’occupe de tout. Emmet s'installe sur la scène du Deli Express avec Philip Norris à la contrebasse et Kyle Poole à la batterie.  On va se régaler ! Tiens, pourquoi je dis « on va » ? C’est déjà la régalade dans Deli Express, grâce à une jeune pianiste et compositrice pleine de talent : Clélya Abraham, révélée il y a cinq ans dans le groupe Abraham Réunion et qui sortira son nouvel album, le 7 février. Et là encore, c’est tout un voyage !  « Acatama » emprunte son nom à un désert du nord du Chili, plonge dans ses racines guadeloupéennes, va regarder du côté du Brésil et de l’Afrique…On ne s’ennuie pas une seconde ! Il y a déjà un morceau de dispo avec le guitariste Lionel Loueke. Le voici sur TSFJAZZ : ça s’appelle « Pèyi » ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    48min | Published on December 12, 2024

  • La traversée de Gautier Garrigue cover
    La traversée de Gautier Garrigue cover
    La traversée de Gautier Garrigue

    Quinze jours avant le retour de ce bon vieux Santa, un magnifique cadeau vient déjà d’apparaître, comme tombé du ciel ! On tire notre chapeau à la plateforme Arte Concert qui a publié avant le week-end un concert entier d’un des plus grands pianistes de notre époque : Brad Mehldau ! En vérité, n’importe lequel de ces concerts, capté à n’importe quelle époque, c’est la classe…Mais là, on parle d’une performance qui a eu lieu, il n’y a même pas deux mois, le 16 octobre, à l’Opéra de Nancy, dans le cadre du festival Nancy Jazz Pulsations. Ce soir-là, il s’est produit en trio, avec le retour du batteur Jorge Rossy à ses côtés, et un jeune contrebassiste de Copenhague, Felix Moseholm. Impossible de résister : on en écoute un court extrait en fin d’émission.  Trois mots qui se terminent en « eur » me viennent à l’esprit quand j’écoute notre invité. A commencer par batteur ! Mais oui, il est même devenu incontournable, bluffant jusqu’ à Henri Texier qui ne peut plus se passer de lui !   Il faut dire que Gautier Garrigue voit la batterie comme un outil pleins de finesse et de nuances ! Ou plutôt comme une palette remplie de couleurs. C’est poétique une batterie ! Ça permet de suggérer, d’appuyer, de rehausser. Il est donc un peu sculpteur aussi. Pour son premier album en leader, « La Traversée », il a imaginé ou plutôt modelé de vastes paysages sonores, autant traversés par de douces brises que par des tempêtes. C’est un disque profond et résolument libre, qu’on explore ce midi dans notre Deli Express. Te voici Gautier, avec Federico Casagrande à la guitare, Maxime Sanchez au piano et Florent Nisse à la contrebasse… Mais avant cela, nous sommes le 9 décembre…Ce jour-là, en 1933, le trompettiste Donald Byrd voyait le jour dans le Delaware. La carrière de Donald Byrd est fascinante à plus d’un titre. Déjà, il s’est imposé dès le milieu des années 50, comme l’un des trompettistes les plus prometteurs de sa génération. Il y a ensuite sa trajectoire esthétique, qui a accompagné plusieurs des évolutions du jazz, notamment les expérimentations électriques et funky des années 70. Rien que pour le plaisir, on ouvre ce Deli avec lui. Donald Byrd a signé tellement de morceaux merveilleux, que ça a été dur de choisir ! Mais on a relevé le défi : on l’écoute en 1964, avec Cristo Redentor, extrait de l’album « A New Perspective ». Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    47min | Published on December 9, 2024

  • Ça cartoone avec le Sacre du Tympan cover
    Ça cartoone avec le Sacre du Tympan cover
    Ça cartoone avec le Sacre du Tympan

    Ce midi, on retrouve notre âme d’enfant !  Et même, pour ma part, mon âme de toute petite graine, avec un concert inédit d’Al Jarreau qui a récemment fait surface, grâce à Resonance Records, un label habitué à dénicher des perles jamais entendues. Cette fois, c’est donc un enregistrement complètement solaire du grand Al, reprenant un live qui avait été capté en 1976 à Washington D.C.  A l’époque pour une radio locale. Le disque s’intitule « Live At the Childe Harold », et on en écoute un extrait en fin d’émission. Ce soir à 21h, Manon Brimaud consacrera d’ailleurs son Jazzlive à cette merveille ! Avec eux, on est toujours sur du « high level » du point de vue des orchestrations, des arrangements et des influences, psyché, funky, fortement ancrée dans les années 70….Et en même temps, on se fend toujours la poire ! Autrement dit, c’est de la très bonne musique qui ne se prend surtout jamais au sérieux. Et à force de jouer aux enfants terribles du jazz français, il fallait bien que le Sacre du Tympan se plonge dans le monde merveilleux des dessins animés ! C’est le projet « Cartoons », initié il y a sept ans, et qui a depuis ce matin, un p’tit frère : l’album « Cartoons (Le Retour) » ! On y croise Les Indestuctibles, Princesse Mononoké, Batman, Albator, les Fous du Volants, les Barbapapa, et pleins d’autres copains. Les thèmes qui leur sont associés, sont donc revisités à la sauce du Sacre : avec amour, un grain de folie et des arrangements de première classe. J’insiste vraiment car le boulot est incroyable ! Ce midi, on accueille le bassiste Fred Pallem et sa bande. Rémi Sciuto au saxophone alto et à la scie musicale, Stéphane Bartelt à la guitare, Sandra Cipolat aux claviers et Jérémie Piazza à la batterie. Alors oui, je sais, ce qui occupe l’esprit de tout le monde en ce moment ce sont les fêtes de fin d’année… Pourtant, j’ai quand même envie de me projeter un peu plus loin : le 14 février, ça ne sera pas seulement la Saint-Valentin. Ce jour-là, l’un des pianistes les plus balèzes du moment aux Etats-Unis sortira son nouvel album. Ce sera le retour de Sullivan Fortner. Et après son échappée en solo, il revient à la formule du trio avec « Southern Nights » du nom d’une composition d’Allen Toussaint. Il y a tellement de feeling, tellement de maîtrise et une approche à la fois immensément cool et créative ! A ses côtés, on retrouve Peter Washington à la contrebasse et Marcus Gilmore à la batterie. On se fait du bien ce midi, avec un extrait en avant-première. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    42min | Published on December 6, 2024

  • Pierrick Pédron libre comme Ornette cover
    Pierrick Pédron libre comme Ornette cover
    Pierrick Pédron libre comme Ornette

    Un seul homme combien, de possibilités ? C’est simple depuis vingt ans, le saxophoniste Pierrick Pédron se réinvente projet après projet. Et franchement ? C’est toujours bien ! Toujours plein d’audace, de profondeurs, de personnalité !  On ne va pas refaire toute sa discographie. Seulement donner trois petits exemples pour saisir l’étendue de sa palette :   Reprendre Monk ou The Cure, en trio sans piano…Mais oui, il l’a fait ! Se frotter à l’art exigent du duo avec une sommité du piano, Señor Gonzalo Rubalcaba…Fait aussi ! Enregistrer à New York avec la crème de la crème de la scène US…The same ! C’était l’album Fifty / Fifty ! Depuis cinq ans, ce qui rend la flamme de Pierrick toujours aussi vive, c’est aussi qu’il a trouvé SA dream team ! Un quartet qui lui donne des ailes et l’envie d’aller toujours plus loin ! C’est qu’au fil des concerts, le groupe a façonné un son, et une manière d’être ensemble : libre, exigeante, interconnectée.  Voilà pourquoi, Pierrick Pedron n’a pas eu peur, au contraire, quand son directeur artistique, Daniel Yvinec, lui a soufflé une idée un peu folle : revisiter l’un des disques charnière du jazz d’avant-garde : « The Shape of Jazz to Come », que le saxophoniste Ornette Coleman a enregistré en 1959. Le résultat est intense, fort en émotion et s’intitule : « The Shape of Jazz to Come (Something Else) ». Pour le découvrir en concert, ça se passe ce soir et demain au Sunside, à Paris…Et dès ce midi dans notre Deli Express ! Voici sur scène Carl-Henri Morisset au piano, Thomas Bramerie à la contrebasse, Elie Martin-Charrière à la batterie, et donc Pierrick Pédron au saxophone alto. Et d'ailleurs, l'un de nos Quatre Fantastiques à lui aussi un projet tout chaud !  Parallèlement à l'aventure Ornette, avec Pierrick Pédron, le batteur Elie Martin-Charrière vient de sortir l'album "Era #P", dans une veine plus groove et électrique. Un projet qu'il présente, lui, mercredi prochain, nous serons le 11 décembre, au Studio de l'Ermitage, à Paris. Avec une sacrée team autour de lui, notamment la claviériste Nina Gat, Christelle Raquillet à la flûte et Elvin Bironien à la basse. On en écoute un extrait en fin de Deli. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    46min | Published on December 5, 2024

  • Maxime Sanchez à la source des standards cover
    Maxime Sanchez à la source des standards cover
    Maxime Sanchez à la source des standards

    Marley Munroe à l’état civil. Lady Blackbird quand elle monte sur scène. Même si elle est californienne, je ne parle pas de la super-héroïne d’un blockbuster d’Hollywood, mais d’une chanteuse entre jazz et soul, dont la voix emporte tout sur son passage. Les Parisiens en ont de la chance, car Lady Blackbird fait une halte dans la capitale, pour un concert vendredi au Trabendo. Elle va présenter son nouvel album, « Slang Spirituals », qui déborde de groove et d’énergie…On se met dans l'ambiance dès le début de notre Deli Express. On ne l’attendait pas forcément là. Et pourtant qu’est-ce qu’il aime les standards !  Jusqu’à présent, le pianiste Maxime Sanchez était plutôt de la trempe des musiciens qui aime faire avancer la musique, en composant, encore et toujours. Il fait aussi parti de ces amoureux des aventures collectives qui peuplent la planète jazz ! Avec le groupe Flash Pig, actif depuis une quinzaine d’années, il a trouvé une famille, partageant les mêmes valeurs, la même exigence et la même envie de faire bouger les lignes. Mais à la base de tout ça, à la base de sa passion, il y a ces fameux standards, le répertoire populaire américain qui ne cesse de l’éblouir, et dans lequel il s’est plongé pour son nouvel album, tout simplement baptisé « Standards ». Un disque d’une grande élégance enregistré en trio, durant un concert à La Scala Provence d’Avignon…Et qu’il va d’ailleurs présenter là-bas, la semaine prochaine, le 15 décembre. Avant cela, on pourra applaudir Maxime Sanchez ce vendredi à La Scala de Paris, en compagnie de Florent Nisse à la contrebasse et Guilhem Flouzat à la batterie. C’est exactement le groupe que voici ce midi sur la scène du Deli Express ! On le sait depuis longtemps, et c’est aussi ce qu’on adore chez lui : Ibrahim Maalouf est un artiste total ! Si tout repose évidemment sur la musique, il aime imaginer ses concerts comme de véritables spectacles, il aime aussi explorer les correspondances entre son art et la danse, ou le théâtre. Et tel un metteur en scène, il s’éclate à imaginer des clips pour magnifier ses compositions. Sa toute nouvelle vidéo vient de sortir. Et pour la réaliser Ibrahim a imaginé une grande fête en studio, avec son groupe et, avec son public ! En fait, il a invité une trentaine de fans à assister à l’enregistrement de trois titres de son nouvel album, « Trumpets of Michel-Ange ». On sait à quel point ce projet, lui tient à cœur : c’est un hommage à la trompette quart-de-ton, inventée par son père, il y a une soixantaine d’années. On entend d’ailleurs cinq trompettes dans ce répertoire. C’est aussi un disque qu’il a voulu graver dans les conditions du direct : tous les musiciens ensemble dans la même pièce, et pas de travail de post prod…Juste l’énergie du moment.  L’énergie ça pourrait d’ailleurs aussi être le maître mot de cette vidéo : le public est vraiment installé parmi les musiciens, totalement immergé dans la musique…Et les réactions qu’il renvoie booste les musiciens…Et alors à la fin sur le dernier titre, "The Proposal". Tout le monde se met carrément à danser. C’est une immense party comme Ibrahim Maalouf en a le secret. La vidéo est géniale ! Et on lui a justement demandé de nous expliquer la démarche qui a été la sienne pour cette vidéo. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    47min | Published on December 4, 2024

  • L'art des standards selon Stella Cole cover
    L'art des standards selon Stella Cole cover
    L'art des standards selon Stella Cole

    De Broadway aux dancefloors ! Voilà le genre de grand écart qu’on adore dans Deli Express !  Commençons par la piste de danse ! C’est celle de la Maroquinerie, dans le 20e à Paris, où le quintet du saxophoniste Léon Phal va faire remuer nos corps demain grâce son cocktail imparable de jazz et de musiques électroniques. Une esthétique qui emprunte aussi bien au hard-bop d’Art Blakey qu’aux producteurs house de Chicago. Si vous êtes dans les parages, c’est un concert immanquable. Pour se mettre dans l'ambiance, on se replonger dans sa session de l'an passé dans notre Deli ! Son concert aussi est immanquable ! Et la concernant, on peut carrément parler de phénomène.  La new-yorkaise Stella Cole appartient à cette nouvelle génération qui sait tirer le meilleur des réseaux sociaux. Ses vidéos sur Instagram et TikTok cumulent plusieurs dizaines de millions de vues... Suffisamment pour pouvoir financer son premier album. Il porte son nom. Un recueil tout en finesse, en élégance, avec des cordes parfois, qui prend racines dans les standards et l’âge d’or des comédies musicales. Stella Cole reprend aussi Billie Eilish. Le disque est somptueux ! Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Stella Cole vient aussi de sortir un disque de Noël, baptisé « Snow » ! Ça fait pleins de raisons de faire la fête ce soir à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet, où elle se produit. Avant cela, quelle joie d’ouvrir cette nouvelle semaine de Deli Express, en compagnie de Stella Cole, avec Bastien Brison, au piano. Ce midi, on pense aussi à Wynton Kelly, qui a vu le jour un 2 décembre. C'était en 1931 en Jamaïque. Au cours d'une carrière qui s'étend du milieu des années 40, jusqu'à sa disparition en 1971, il a été un pianiste prisé collaborant avec Dinah Washington, Wes Montgomery ou Miles Davis dont il a été un compagnon de route pendant quatre ans, à cheval entre les 50's et les 60's. On lui doit aussi une série d'albums d'une grande classe, sous son nom, notamment "Piano", en 58 avec le guitariste Kenny Burrell ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    48min | Published on December 2, 2024

  • André Cecarrelli, enfant de West Side Story cover
    André Cecarrelli, enfant de West Side Story cover
    André Cecarrelli, enfant de West Side Story

    Certains boivent du lait pour vivre des sensations pures ! Lui, c’est en faisant de la scène qu’il atteint le Nirvana. Et d’ailleurs pour lui, le live c’est comme sauter en élastique…C’est un grand saut dans l’inconnu. Tout peut arriver et c’est ce qui rend ces moments si forts ! Alors pour son anniversaire, le saxophoniste Jowee Omicil organise un grand concert lundi soir, au New Morning, à Paris…En fin d’émission il vient nous raconter comme il l’imagine cette fête et qui il a convié autour de lui. La scène, ça le connaît lui aussi ! Et ce depuis 1962. Cette année-là, André Ceccarelli avait 16 ans et il était engagé en tant que batteur des Chats Sauvages, le groupe de Dick Rivers. Et c'est un an auparavant, qu'il a eu l’un de ses grands chocs cinématographiques. Il est allé voir West Side Story sur grand écran, et tout l’a d’emblée fasciné !  L’esthétique du film, les compositions percutantes de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim, l’affrontement entre les Jets et les Sharks, cette jeunesse américaine qui le faisait rêver, là, sous ses yeux ! West Side Story ne l’a plus jamais quitté ! Il y a près de trente ans, Dédé, comme on le surnomme dans le métier, revisitait ce répertoire sur tout un album, salué en son temps par une nomination aux Victoires de la Musique. Et c’est justement une musique qui lui tient tellement à cœur qu’il la revisite de nouveaux depuis quelques temps, le temps de concerts forts en émotions. Ce sera le cas ce soir et demain à la Batterie de Guyancourt, dans les Yvelines. Et il va le faire, avec une sacrée équipe autour de lui : Pierre-Alain Goualch au piano, Diego Imbert à la contrebasse, François Constantin aux percussions, Pablo Campos au chant, et le saxophoniste Rosario Giuliani en invité. André Ceccarelli interrompt quelques minutes ses répètes pour nous parler de son amour pour cette œuvre culte de Leonard Bernstein. Pour commencer, vous connaissez notre philosophie : « plaisir de recevoir, joie d’offrir » ! Oui, c’est l’inverse des fleurs, mais c’est tout aussi intense ! On a récemment reçu le prochain album de Fanou Torracinta, l’un des nouveaux princes du jazz manouche. Le guitariste fera son come-back début février, avec un 3e album, baptisé « La Belle Vie »…A ses côtés : Bastien Brison au piano, Benji Winterstein à la guitare rythmique, et William Brunard à la contrebasse. Et en invité sur plusieurs titres, un quatuor à cordes sous la direction de Philippe Maniez. Le résultat est tout simplement somptueux...La preuve ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    47min | Published on November 29, 2024

  • Thad Jones, notre héros cover
    Thad Jones, notre héros cover
    Thad Jones, notre héros

    Nous sommes le 28 novembre : « ça y est, je sais déjà ce que je veux pour Noël » !  Et c’est grâce au label Transversales Disques qui sort demain en vinyle un enregistrement totalement inédit du pianiste Thelonious Monk capté en 1966 à l’ORTF, ou si vous préférez au Studio 104 de la Maison de la Radio, à Paris. En 66, il évoluait en quartet, avec Charlie Rouse au saxophone, et cet enregistrement est exceptionnel à plus d’un titre. D’abord, le son, la qualité d’enregistrement est dingue ! Il y a des versions totalement habitées, qui font plus d’un quart d’heure de « Lulu’s Back in Town » et « I’m Getting Sentimental Over You ». Et une intro complètement solaire dans laquelle Monk fait le pont en même pas trois minutes, entre piano stride et bebop. INDISPENSABLE !!! On en écoute un extrait en avant-première en fin d'émission. On y va ? Alors, dans la famille Jones, je demande le trompettiste : Thad Jones. Frère du pianiste Hank Jones et d’Elvin Jones, le batteur de Coltrane. Thad, lui, a été un arrangeur prisé dès les années 50, travaillant notamment pour Count Basie, avant de co-fonder à son tour l’un des meilleurs big-bands de tous les temps, en 1965 avec le batteur Mel Lewis. D’ailleurs, depuis cette époque - c’est toujours le cas aujourd’hui malgré la disparition de ses créateurs – l’orchestre continue à se produire tous les lundis au Village Vanguard, l’un des temples du jazz à New York. Thad Jones a vu le jour, il y a cent ans et des poussières, en 1923. Alors pour célébrer sa mémoire et sa musique, des briscards de la scène new-yorkaise ont unis leurs forces à travers le projet « Thad Jones Centennial ». Ils ont même sorti un album enregistré en concert en Suisse, et baptisé « Live at Bird’s Eye ». Ladies & gentlemen, voici sur la scène du Deli Express, le trompettiste Joe Magnarelli, Dick Oatts au saxophone alto, Gary Smulyan au sax baryton, Oliver Kent est au piano, Neil Swainson à la contrebasse et l’ami Bernd Reiter à la batterie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39min | Published on November 28, 2024

  • Paul Lay sur les pas d'Ulysse cover
    Paul Lay sur les pas d'Ulysse cover
    Paul Lay sur les pas d'Ulysse

    Mais quel est son secret ? Quel est le secret de notre invité ? Il y a quatre ans, il nous faisait frissonner, en revisitant des chansons américaines du début du 20e siècle…C’était l’album "Deep Rivers". Paul Lay, pianiste de son état, nous touche à nouveau en plein cœur avec "l’Odyssée". Si vous cherchez du beau trio jazz, ce disque est fait pour vous. Au programme quinze compositions oniriques inspirées par les aventures d’Ulysse, et qu’il présente en concert vendredi soir à Paris, du côté du Bal Blomet, et dès ce midi sur la scène du Deli Express ! Paul Lay vient nous voir en compagnie de Samuel F’Hima à la contrebasse et Donald Kontomanou à la batterie ! Pour débuter notre voyage, on se plonge dans les archives d’un des plus vieux label japonais. C’est King Records, fondé en 1931, toujours en activité aujourd'hui, et qui a enregistré au fil du temps de sacrés trésors, documentant l’éclosion et l’évolution de la scène jazz dans le pays. Yusuke Ogawa en connaît un rayon en la matière : il dirige depuis un quart de siècle la boutique Universounds, qui est, on peut le dire, l’un des meilleurs disquaires jazz au monde, et il s’est lancé le défi de retracer cette passionnante histoire, à travers une série de compilations baptisées « King Jazz RE :Generation ». Il va y avoir six volumes au total, un par décennie, qui vont sortir en digital, au rythme d’une compile par mois. Le Volume 2 vient de sortir, il est truffé de merveilles. Il y a 27 titres au programme, tous enregistrés dans les sixties. On croise même la chanteuse américaine Helen Merrill. Mais en extrait, juste pour le plaisir, on va entendre le batteur Hideo Shiraki  en 1962 et en quintet, avec une reprise d’Horace Silver : Señor Blues ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    44min | Published on November 27, 2024

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