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S03E79 La bête en nous 12/12 : masturbation, homosexualité, non-conformisme à tous les étages... Jessica Serra (éthologue) cover
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Baleine sous Gravillon (BSG)

S03E79 La bête en nous 12/12 : masturbation, homosexualité, non-conformisme à tous les étages... Jessica Serra (éthologue)

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12min |19/04/2022
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Baleine sous Gravillon (BSG)

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12min |19/04/2022
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Description

Les comportements homosexuels, bisexuels voire plurisexuels ne sont pas réservés qu'aux humains : au moins 450 espèces animales les pratiquent.

En observant des manifestations homosexuelles animales dans la nature et plus seulement de façon anecdotique ou en captivité, la communauté scientifique s’est faite à l'idée qu'il ne s'agit pas de simples bizarreries.

Léchage des parties génitales chez les femelles hyènes, pénétration anale entre des girafes mâles ou couvée commune pour les papas pingouins... Les éthologues ne sont pas tous d'accord sur la signification des comportements homosexuels observés chez les animaux non-humains.

Des hypothèses sont très discutées. certains individus préféreraient l'homosexualité à l'abstinence. Pour d’autres, ces comportements auraient des "bénéfices adaptatifs" notamment celui de réguler les tensions sociales.

Mais attention, de nombreux chercheurs, dont Jessica Serra notre invitée, pensent que les mots homosexuel, monogamie, viol, prostitution, harem, machisme ne peuvent et ne doivent pas être appliqués aux animaux.

Chez les animaux, l'homosexualité au sens humain contemporain d'”attirance sexuelle exclusivement dirigée vers des partenaires de même sexe au détriment de la reproduction sexuée” n'est presque jamais observée. Les chercheurs préfèrent donc parler de comportement homoérotique.

Ces abus de langage proviennent d’un anthropomorphisme et entraînent des représentations et des interprétations fautives. La science, comme la vulgarisation, ne doit/peut pas toujours se permettre d'être funky ou trop simplifiée pour faire passer ses messages.

_______

 

🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger. 

 

Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant :

https://baleinesousgravillon.com/liens-2

 

Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.

 

Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)

 

Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.

 

Nous cherchons des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Les comportements homosexuels, bisexuels voire plurisexuels ne sont pas réservés qu'aux humains : au moins 450 espèces animales les pratiquent.

En observant des manifestations homosexuelles animales dans la nature et plus seulement de façon anecdotique ou en captivité, la communauté scientifique s’est faite à l'idée qu'il ne s'agit pas de simples bizarreries.

Léchage des parties génitales chez les femelles hyènes, pénétration anale entre des girafes mâles ou couvée commune pour les papas pingouins... Les éthologues ne sont pas tous d'accord sur la signification des comportements homosexuels observés chez les animaux non-humains.

Des hypothèses sont très discutées. certains individus préféreraient l'homosexualité à l'abstinence. Pour d’autres, ces comportements auraient des "bénéfices adaptatifs" notamment celui de réguler les tensions sociales.

Mais attention, de nombreux chercheurs, dont Jessica Serra notre invitée, pensent que les mots homosexuel, monogamie, viol, prostitution, harem, machisme ne peuvent et ne doivent pas être appliqués aux animaux.

Chez les animaux, l'homosexualité au sens humain contemporain d'”attirance sexuelle exclusivement dirigée vers des partenaires de même sexe au détriment de la reproduction sexuée” n'est presque jamais observée. Les chercheurs préfèrent donc parler de comportement homoérotique.

Ces abus de langage proviennent d’un anthropomorphisme et entraînent des représentations et des interprétations fautives. La science, comme la vulgarisation, ne doit/peut pas toujours se permettre d'être funky ou trop simplifiée pour faire passer ses messages.

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En observant des manifestations homosexuelles animales dans la nature et plus seulement de façon anecdotique ou en captivité, la communauté scientifique s’est faite à l'idée qu'il ne s'agit pas de simples bizarreries.

Léchage des parties génitales chez les femelles hyènes, pénétration anale entre des girafes mâles ou couvée commune pour les papas pingouins... Les éthologues ne sont pas tous d'accord sur la signification des comportements homosexuels observés chez les animaux non-humains.

Des hypothèses sont très discutées. certains individus préféreraient l'homosexualité à l'abstinence. Pour d’autres, ces comportements auraient des "bénéfices adaptatifs" notamment celui de réguler les tensions sociales.

Mais attention, de nombreux chercheurs, dont Jessica Serra notre invitée, pensent que les mots homosexuel, monogamie, viol, prostitution, harem, machisme ne peuvent et ne doivent pas être appliqués aux animaux.

Chez les animaux, l'homosexualité au sens humain contemporain d'”attirance sexuelle exclusivement dirigée vers des partenaires de même sexe au détriment de la reproduction sexuée” n'est presque jamais observée. Les chercheurs préfèrent donc parler de comportement homoérotique.

Ces abus de langage proviennent d’un anthropomorphisme et entraînent des représentations et des interprétations fautives. La science, comme la vulgarisation, ne doit/peut pas toujours se permettre d'être funky ou trop simplifiée pour faire passer ses messages.

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Léchage des parties génitales chez les femelles hyènes, pénétration anale entre des girafes mâles ou couvée commune pour les papas pingouins... Les éthologues ne sont pas tous d'accord sur la signification des comportements homosexuels observés chez les animaux non-humains.

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Chez les animaux, l'homosexualité au sens humain contemporain d'”attirance sexuelle exclusivement dirigée vers des partenaires de même sexe au détriment de la reproduction sexuée” n'est presque jamais observée. Les chercheurs préfèrent donc parler de comportement homoérotique.

Ces abus de langage proviennent d’un anthropomorphisme et entraînent des représentations et des interprétations fautives. La science, comme la vulgarisation, ne doit/peut pas toujours se permettre d'être funky ou trop simplifiée pour faire passer ses messages.

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