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Baleine sous Gravillon

SPÉCIAL HYPERTOURISME 2/4 : Le cas d'école de l'Antarctique

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36min |13/08/1991
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Description

La massification du tourisme en Antarctique inquiète les scientifiques. Le tourisme entraîne des rejets accidentels de déchets, de la pollution, des collisions avec la faune ou des nuisances sonores… entre autres.

Le tourisme représente 67% des visites des sites antarctiques, loin devant la recherche, 21%, et la pêche, 7%. Ces bateaux transportent plus de 70 000 voyageurs provenant de 1 500 ports à travers le monde.

Ces expéditions sont facturées jusqu’à 15 000 euros, et réservées à une élite. Les passagers sont selon le journaliste Guiv Anquetil “surtout de riches retraités qui viennent voir les derniers soubresauts du Vivant, que leur enfants ne verront plus. Ces voyages accélèrent cyniquement l’effondrement.”

Il y a aussi la question des passagers clandestins, comme les moules, les balanes, les crabes et les algues. Les règles des voyagistes sont très strictes à bord des bateaux, comme le détaille Kris, mais insuffisantes concernant les coques et les eaux de ballast.

Ce “biofouling” peut survivre dans les eaux polaires et se propager, menaçant ainsi la vie marine locale. Leur filtrage de l’eau modifie la chaîne alimentaire marine ainsi que la chimie de l’eau qui les entoure.

Les espèces indigènes de l’Antarctique sont fragiles car isolées depuis 30 derniers millions d’années.


_______


📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).


📖Marc est aussi l'auteur d'En finir avec les idées fausses sur le monde Vivant (Éditions de l'atelier 2024).

_______


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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La massification du tourisme en Antarctique inquiète les scientifiques. Le tourisme entraîne des rejets accidentels de déchets, de la pollution, des collisions avec la faune ou des nuisances sonores… entre autres.

Le tourisme représente 67% des visites des sites antarctiques, loin devant la recherche, 21%, et la pêche, 7%. Ces bateaux transportent plus de 70 000 voyageurs provenant de 1 500 ports à travers le monde.

Ces expéditions sont facturées jusqu’à 15 000 euros, et réservées à une élite. Les passagers sont selon le journaliste Guiv Anquetil “surtout de riches retraités qui viennent voir les derniers soubresauts du Vivant, que leur enfants ne verront plus. Ces voyages accélèrent cyniquement l’effondrement.”

Il y a aussi la question des passagers clandestins, comme les moules, les balanes, les crabes et les algues. Les règles des voyagistes sont très strictes à bord des bateaux, comme le détaille Kris, mais insuffisantes concernant les coques et les eaux de ballast.

Ce “biofouling” peut survivre dans les eaux polaires et se propager, menaçant ainsi la vie marine locale. Leur filtrage de l’eau modifie la chaîne alimentaire marine ainsi que la chimie de l’eau qui les entoure.

Les espèces indigènes de l’Antarctique sont fragiles car isolées depuis 30 derniers millions d’années.


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📖Si cet épisode t'a passionné.e, d'autres pépites t'attendent dans le livre de Marc Mortelmans, Nomen, l'origine des noms des espèces (Ulmer 2024).


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Le tourisme représente 67% des visites des sites antarctiques, loin devant la recherche, 21%, et la pêche, 7%. Ces bateaux transportent plus de 70 000 voyageurs provenant de 1 500 ports à travers le monde.

Ces expéditions sont facturées jusqu’à 15 000 euros, et réservées à une élite. Les passagers sont selon le journaliste Guiv Anquetil “surtout de riches retraités qui viennent voir les derniers soubresauts du Vivant, que leur enfants ne verront plus. Ces voyages accélèrent cyniquement l’effondrement.”

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