- Speaker #0
Dessine-moi une école. Bienvenue à Dessine-moi une école, le podcast de la Fondation pour l'école qui nous fait réfléchir à l'avenir de nos enfants. Ensemble, nous allons explorer comment conjuguer le meilleur d'hier avec les innovations d'aujourd'hui. Nova et Vetera, des pédagogies éprouvées aux nouvelles approches éducatives, nous ouvrons la voie à une école qui inspire. Chaque mois, rencontrer des personnes de terrain, des éducateurs passionnés. des experts en pédagogie, des penseurs visionnaires, pour repenser l'école de Gaumont. Mon père avait raison. La fin de l'enfance n'est pas une ligne qu'on franchit sans retour. C'est un dédale, plein de ramifications, un labyrinthe où l'on se perd avant de trouver la sortie, trop étourdi pour se souvenir du chemin. Cette citation est tirée de votre dernier roman, Gwenaëlle Robert. Un jardin pour royaume. Dans vos romans, comme dans vos engagements, vous explorez l'enfance, ce moment charnière où l'on se construit avant de s'élancer vers l'avenir. Gwenaëlle Robert-Barousseau, bonjour Bonjour Vous êtes mère de famille nombreuse, professeur de lettres, comme nous tous vous êtes passés sur les bons de l'école, mais ce que cela a de savoureux avec vous, c'est que vous êtes en plus écrivain. et que vous mettez en valeur ces expériences d'une manière ou d'une autre dans vos ouvrages. Vous êtes à la fois auteur jeunesse avec plus de 40 titres, dont Célestine Petira de l'Opéra, parue chez Albain Michel sous votre nom de jeune fille, Gwenaëlle donc par Rousseau, et puis romancière en littérature générale sous le nom de Gwenaëlle Robert, avec 6 romans et une quinzaine de prix, dont Tu seras ma beauté. qui revisite Cyrano de Bergerac. Alors Gwenaëlle Robert, nous vous recevons aujourd'hui dans Dessine-moi une école, le podcast de la Fondation pour l'école, car votre parcours d'écrivain et de pédagogue est marqué par une quête, celle d'une éducation qui sort des sentiers battus. Cette quête vous a mené jusqu'au Puy-du-Fou Académie, une école libre hors contrat, où vous vous investissez pleinement et qui vous... porte aujourd'hui à la rédaction en chef de la revue du panache, revue dont le lancement a lieu en ce moment et dont vous nous parlerez des trésors tout à l'heure. Alors repartons de votre enfance dont vous nous parlez entre les lignes dans votre dernier roman donc un jardin pour royaume aux éditions presse de la cité. Une enfance picarde au milieu des champs de betteraves alors nous avons cela en commun dans un petit village d'une centaine d'habitants. Quels souvenirs de votre scolarité Picard vous ont marqué
- Speaker #1
Je crois que ça a été quelque chose de très déterminant pour moi, cette scolarité, parce que les parents avaient fait le choix de nous mettre, avec mon frère et ma sœur, dans l'école du village, qui était vraiment une toute petite école, qui comptait six classes réparties en deux bâtiments, c'est-à-dire que chaque institutrice gérait trois niveaux. Et pour chaque niveau, on était à peu près trois ou quatre élèves. Donc c'était évidemment tout petit. Et je dois dire que pour moi, ça a été merveilleux parce que ça a été vraiment une éducation à la rêverie et à l'imagination. On avait quand même beaucoup de temps parce que d'abord, c'était des niveaux très disparates. Donc l'institutrice gérait un petit peu chacun des enfants. Et en ce qui me concerne, j'ai su très vite... lire et écrire correctement, donc ça m'a laissé beaucoup de temps. Et donc on me donnait des fiches de lecture, des romans, et donc ça m'a permis de développer une grande appétence pour la lecture et pour les livres. Voilà, c'était une école je crois qui n'avait pas beaucoup d'ambition autre que nous apprendre à lire, écrire et compter.
- Speaker #0
Ce qui est déjà important.
- Speaker #1
Ce qui est très important et je crois que je suis vraiment sortie de cette école en sachant très bien lire, très bien écrire, très bien compter. Et pour le reste, j'avais à peu près rien fait. Ni histoire, ni géographie, ni science, encore moins une langue étrangère. Vous voyez, tout ce qu'on trouve aujourd'hui dans les écoles primaires, je dois dire que c'est...
- Speaker #0
Et leçon de choses Alors,
- Speaker #1
un peu de leçon de choses. Oui, oui. C'est ça, on allait même marcher dans les bois et puis la maîtresse s'arrêtait devant un arbuste ou une plante ou une fleur. C'est ça, on l'a fait, oui. Mais c'était vraiment une école à l'ancienne, quoi. On apprenait par cœur des récitations, on faisait des dictées le lundi matin. Et je crois que pour moi, ça a été vraiment très formateur. Surtout, ça m'a donné beaucoup de... Beaucoup de recul sur l'enseignement, en tout cas mes propres enfants, quand ils étaient aux primaires, je dois dire que je n'étais pas très stressée par le fait qu'ils aient du retard en géographie, qu'ils ne sachent pas parler complètement anglais ou allemand, parce que j'avais le souvenir que ma propre école primaire ne m'avait pas appris autre chose que des fondamentaux et que finalement ça m'avait servi de socle pour la suite.
- Speaker #0
Et alors la transition vers le collège a dû être difficile.
- Speaker #1
Oui, très difficile, très difficile, mais je dirais plus du point de vue social. Je sortais d'une petite école de village et je suis arrivée dans un grand collège privé, plus que d'un point de vue académique. J'ai été toujours bonne élève, voire très bonne élève, sans trop de difficultés.
- Speaker #0
Oui, l'intégration à la ville,
- Speaker #1
c'est ça. Ça va être plus compliqué.
- Speaker #0
Et donc, dans votre scolarité, vous avez été élève ensuite à la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Et puis plus tard, encore professeur de lettres au lycée militaire du Britannique. En quoi ces expériences ont nourri et inspiré votre premier roman pour la jeunesse Héloïse, pensionnaire à la Légion d'honneur.
- Speaker #1
C'était vraiment un roman que j'avais en tête depuis très longtemps, je pense depuis mes années à la Légion. Je suis rentrée à la Légion d'honneur pour le lycée, j'y suis restée ensuite en prépa, en hippocagne et en cagne. J'ai vraiment nourri mon imagination de cette expérience parce que j'ai été élève, je crois que c'était la dernière promo, à une époque où on était encore logé dans les... les grands dortoirs de 120 lits. C'est des lits de grognards, des lits d'aide de camp de Napoléon qui étaient vraiment à 10 centimètres les uns des autres. Et puis avec ces voûtes qui étaient immenses, puisque la Légion d'honneur, c'est dans l'ancienne abbaye. Et on avait le matin...
- Speaker #0
À Saint-Denis.
- Speaker #1
À Saint-Denis, voilà, exactement. On pouvait se réveiller le matin avec des oiseaux au-dessus de nos têtes qui se logeaient... Dans le dortoir. Oui, dans le dortoir. Et je crois que tout ça m'a porté vraiment à... à imaginer ce qu'avait été peut-être la vie des premières élèves de la Légion d'honneur. Donc, c'est une école qui a ouvert en 1811. C'était un souhait de Napoléon d'assurer l'éducation. C'était une maison d'éducation, ce n'était pas un lycée. Le lycée, c'était pour les garçons, mais il souhaitait assurer l'éducation des jeunes filles dont les pères étaient morts au combat. Donc, évidemment, il y en avait beaucoup à cette époque. Et elles étaient reçues gratuitement à la Légion d'honneur. où on leur assurait une éducation, Napoléon disait, pour devenir des femmes utiles. Donc la notion de famille a un petit peu changé, évolué depuis. Mais j'imaginais ce qu'avait pu être quand même la vie de ces jeunes filles qui venaient de toute la France, qui se retrouvaient dans cet établissement, avec en plus des destins qui étaient un petit peu bousculés par l'histoire, à la chute de Napoléon. Parce que ce qui est assez surprenant, c'est que c'est quand même une école qui a traversé tous les régimes. tous les régimes politiques du XIXe siècle. C'est-à-dire que sous la Restauration, elle est devenue maison royale, plutôt que maison impériale, mais elle a perduré. Puis, elle est sous la République, où elle est demeurée. Et finalement, c'est une école qui a traversé comme ça tout le siècle. Mais évidemment, ces changements de régime, ça devait avoir des répercussions sur le destin de mes personnages, enfin en tout cas des jeunes filles de cette époque. Et donc, ça m'avait plu d'imaginer un petit peu ce que pouvait être cette vie, à la fois très différente de la nôtre, puisque évidemment, c'était... de siècles auparavant, mais en même temps assez proches, j'imaginais, dans, par exemple, les amitiés qui pouvaient se nouer, la camaraderie, et puis peut-être un certain rapport aussi à l'histoire, parce que quand on grandit dans des lieux comme ceux-là, évidemment, on est poussé à une certaine idée de l'héritage, de la transmission. Nous, on déjeunait à la Légion d'honneur, on dînait sur des... des tables de marbre qui étaient classées monuments historiques, sous le regard de Napoléon, dont le portrait était affiché un peu partout. Et puis cette abbaye, avant d'être la Légion d'honneur, elle avait été une abbaye royale, où étaient passées en particulier les tantes de Louis XVI, les filles de Louis XV. Donc voilà, tout ce poids de l'histoire, qui a un poids bénéfique, évidemment, ça portait aussi à... pour moi, à l'imagination. Et ça s'est retrouvé, effectivement, dans mon premier roman que j'ai écrit en 2012 et qui s'appelle Héloïse pensionnaire à la Légion d'honneur qui est le premier tome, en fait, d'une série de cinq tomes. Et chaque tome explore le destin d'une de ces jeunes filles qui se retrouvent à la Légion d'honneur à la chute de l'Empire, en fait, en 1814, puis en 1815, après Waterloo.
- Speaker #0
Et donc là, vous avez écrit un roman jeunesse, c'était pour répondre à un besoin de vos enfants Pour vous ressortir un petit peu tout ce que vous aviez vécu
- Speaker #1
Alors moi, j'avais toujours voulu écrire. J'ai toujours dit que je serais auteur, pas particulièrement jeunesse. Mais en tout cas, c'est vrai que je n'ai pas le souvenir d'avoir eu d'autres vœux. Lorsqu'on écrivait sur les fiches d'école, quel est le métier que vous voulez faire plus tard J'ai toujours écrit auteur, écrivain. J'avais vraiment ça en tête bien avant de devenir professeur. Et donc, c'est quelque chose que j'ai toujours envisagé. Mais c'est vrai que là, c'était lié à une circonstance très concrète. C'est ma fille aînée, Marie-Liesse, qui a développé un goût pour la période de l'Empire. Et c'était la grande époque, je ne sais pas si vous vous souvenez, des séries sur Louis XIV. Les Colombes du Roi Soleil, Les Orangers de Versailles, etc. Et il n'y avait rien à ce moment-là sur l'Empire. On était allé à la médiathèque et il y avait un roman qui mettait plutôt en scène des garçons, parce qu'on envisage toujours un peu l'Empire comme une période... où tout le monde était soldat. Mais il y avait aussi des jeunes filles à ce moment-là. Et il n'y avait rien sur les jeunes filles. Et donc, j'ai commencé à écrire avec l'idée de lui faire lire cette série et en m'inspirant de mon expérience à la Légion. Donc, elle a été ma première lectrice.
- Speaker #0
C'est un cadeau de la part de sa maman. Oui,
- Speaker #1
je crois qu'elle était plutôt contente. D'ailleurs, il lui est dédicacé ce roman. Et puis ensuite, la série s'est poursuivie. Et je suis de toute façon ensuite, c'est vrai, je suis toujours très intéressée par mettre en scène des jeunes filles au 19e siècle. Donc c'était en fait le début d'une longue série d'autres romans historiques.
- Speaker #0
D'accord. Et donc vous avez été professeure de lettres au Britannique militaire, un autre établissement scolaire particulièrement différent de ce qu'on peut avoir en France aujourd'hui.
- Speaker #1
Oui, oui, d'autant que je venais de passer mon CAPES, donc c'était vraiment le début moi de mon... de ma carrière à l'éducation nationale. Je suis professeure dans le public. J'ai enseigné d'abord, quand j'ai eu mon concours, j'ai enseigné deux ans au lycée technique Jules Ferry à Versailles. Et puis ensuite, les hasards des mutations de mon mari ont fait que j'ai demandé un détachement. Donc j'étais détachée auprès du ministère de la Défense, mais je restais professeure de l'éducation nationale, détachée auprès du ministère de la Défense, donc pour enseigner au Britannique. Là, c'était vraiment très exotique pour moi, j'ai toujours grandi dans un environnement féminin, parce que la Légion, après les études de lettres, c'est plutôt féminin. Et là, tout à coup, je me suis retrouvée dans des classes essentiellement composées de garçons, même si le lycée est mixte. C'était encore une époque où les classes étaient majoritairement masculines. C'était autre chose, mais j'ai retrouvé beaucoup de choses de la Légion. C'était évidemment très différent, mais... Dans la discipline, dans le cadre aussi, le Britannique, c'est d'abord un collège royal de jésuites qui a été fondé sous Henri IV, avec des bâtiments qui sont centenaires. Il y avait aussi cette importance de l'histoire. Et puis là, j'étais de l'autre côté. De toute façon, j'étais professeure, mais je reconnais qu'il y avait un lien très fort avec les élèves qui est sans doute lié à l'internat. Enfin... Au fait que cette école, comme la Légion d'honneur, ce soit des écoles où les élèves sont internes, et donc où il y a une recherche très forte auprès des professeurs, ou de l'encadrement d'une façon générale, de référents adultes. Ce sont des élèves qui sont souvent loin de leur famille, en particulier dans les familles militaires qui étaient parfois expatriées, ou qui étaient dans les dom-toms, etc. Et donc on sent que les élèves ne demandent pas à leurs professeurs simplement un enseignement. Mais ils demandent aussi de trouver un référent adulte, un modèle. Et parfois, on a avec eux, on sent qu'on a vraiment un travail d'éducation au-delà de la simple transmission des connaissances. Et ça, c'est vraiment très intéressant. Et donc, c'est vrai que c'est des liens que j'ai gardés. J'ai beaucoup d'anciens élèves qui m'écrivent régulièrement, ou que je revois, qui m'invitent pour leur mariage, ou qui m'envoient des faire-parts de leurs enfants maintenant. Et donc, c'est des liens assez privilégiés.
- Speaker #0
D'accord. Et donc vous nous avez fait découvrir ces univers à travers vos livres, mais aussi un univers scolaire un peu particulier qui est celui des petits rats de l'opéra avec Célestine, votre grande série à succès qui a été publiée à plus d'un million d'exemplaires. Et finalement, c'est vous qui rejoignez une école libre, pas comme les autres, il y a quelques années. Une école qui allie le civisme, l'art, l'exigence, le choix de délibérer de la beauté. les éléments qui vous importent. Et donc cette école, c'est l'école du Puy-du-Fou. Est-ce que vous pouvez expliquer à nos auditeurs, en quelques mots, à quoi ressemble cette école qui est accolée au fameux parc du Puy-du-Fou en Vendée
- Speaker #1
Oui, alors c'est une école qui a 10 ans cette année, donc qui est quand même jeune, et qui va de la maternelle à la terminale. C'est notre première promotion de terminale cette année qui passe son baccalauréat. Et c'est une école, je ne peux pas vous dire autre chose, c'est une école merveilleuse. C'est vraiment une école unique en son genre, puisqu'elle allie à la fois un enseignement académique très exigeant, Et en même temps, cette éducation par les arts, par le beau, qui se décline sous plusieurs formes. D'abord, un temps privilégié au sein de l'emploi du temps pour les cours de théâtre, de cascade, combat, d'équitation ou de danse. Alors, quand ils sont au lycée, ils choisissent une de ces matières. Auparavant, ils ont été initiés à peu près à toutes. Il y a aussi des élèves qui font du chant, qui peuvent faire du dessin, qui peuvent faire un atelier d'écriture par exemple que j'anime. Donc il y a vraiment un souci de former le jeune à la fois par un rapport au savoir mais aussi par un rapport à l'art. Et de considérer l'art, les arts, non pas comme des matières qu'on coince dans l'emploi du temps entre deux matières académiques. mais vraiment comme un moyen privilégié de développer sa personnalité et aussi, je crois, un moyen privilégié de s'élever par le sens du beau et des exigences. Moi, je trouve que l'art, c'est probablement la matière la plus exigeante qui soit. Et je crois que ça joue énormément dans la formation de la personnalité, la formation des élèves. Et voilà, il... Je peux dire aussi que c'est une école où les jeunes sont très heureux. Et ça, ça m'a vraiment frappée. La première fois que j'ai découvert cette école, j'ai senti que les enfants étaient heureux dans cette école. Parce qu'il y a aussi ce cadre, la proximité du parc, qui est propre à développer aussi l'imagination. Et donc, ce sont par exemple des enfants qui jouent beaucoup dans la cour. On les voit beaucoup jouer. Les primaires ont à disposition un tas de déguisements, de costumes, etc. Et c'est amusant parce que moi qui enseigne plutôt au lycée, je trouve que dès que je leur donne des sujets d'invention, des rédactions sur des thèmes, en particulier des thèmes historiques, imaginez que vous êtes, je ne sais pas, un soldat de Napoléon, vous racontez telle bataille, ils sont absolument stupéfiants. Même des élèves assez faibles en français, ils sont capables immédiatement de se mettre dans la peau d'un personnage. Et ça, c'est assez unique. Et par exemple, c'est des élèves qui ne font pas d'anachronisme. C'est des élèves qui sont... capable complètement de restituer une époque ou en tout cas l'ambiance d'une époque, une atmosphère. Donc ça c'est très, pour moi, c'est vraiment assez exceptionnel. C'est quelque chose que je n'ai jamais trouvé dans l'enseignement que j'ai pu auparavant exercer, que ce soit dans les lycées publics ou même dans des établissements militaires.
- Speaker #0
Oui, je crois qu'en début d'année, ils sont accueillis par des héros. Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de cette cérémonie de début d'année Oui,
- Speaker #1
c'est une cérémonie. absolument incroyable puisque chaque promotion est accueillie par un parrain de promotion. Et ces parrains de promotion, ce sont souvent des personnages issus du Puy-du-Fou. Donc, par exemple, ils peuvent avoir comme parrain Charrette, ou bien Cyrano, ou bien un mousquetaire, Catherine du Puy-du-Fou, Jeanne d'Arc, etc. Et puis, Pour le lycée, ce sont des parrains qui ont été donnés à chaque promotion. Donc, la première promotion, c'est Saint-Exupéry. La deuxième, Arnaud Beltrame. Et cette année, les secondes qui sont arrivées ont pour parrain Henri de Laroche-Jacquelin. Voilà, tous ces personnages historiques, tout à coup, ils ne sont pas seulement des personnages de papier qu'on croise dans les manuels d'histoire. Ils deviennent très concrets. Parce qu'ils sont incarnés, ils sont vivants et ils s'adressent aux élèves en leur donnant des pistes pour leur année. Et puis, en veillant un peu sur eux toute l'année, par exemple, ils reviennent pour les photos de classe avec les élèves de primaire en costume. Donc, ils figurent sur la photo de classe. C'est quand même assez exceptionnel. Et ça compte pour les enfants. C'est tout à coup, ils ont un rapport très concret à l'histoire.
- Speaker #0
Et qu'est-ce qui vous a amené à rejoindre cette école alors
- Speaker #1
Alors, qui est-ce qui m'a amené surtout Parce que c'est mon petite dernière qui avait vraiment le souhait d'y entrer. je crois, depuis qu'elle sait que cette école existe. On l'avait emmenée au Puy-du-Fou pour ses 10 ans et depuis, elle nous avait fait part de ce souhait d'intégrer cette école. Et puis quand elle est arrivée en seconde... Donc elle a fait un collège tout à fait classique. Et puis quand elle est arrivée en seconde, est revenue cette question de l'école. Et à ce moment-là, ma troisième quittait la maison pour faire ses études supérieures. Et on se retrouvait seule avec notre petite dernière. Et on s'est dit que c'était le moment de se lancer dans cette aventure. Et je n'avais pas du tout l'idée d'y enseigner dans cette école. Mais quand je suis allée inscrire Blanche, qui est notre dernière, J'ai rencontré à cette occasion M. Rouchet, François Rouchet qui est donc le directeur de PDFA, de l'académie. Et je dois dire que ça a été vraiment cette rencontre qui m'a convaincue de prendre quelques heures au lycée et d'intégrer l'équipe professorale. D'une part parce que François Rouchet, c'est quelqu'un qui a vraiment une vision pour l'école et que cette vision, j'y adhérais pleinement. Et ensuite, parce qu'il est extrêmement convaincant, et c'est vrai que la façon dont cette école fonctionne avait quelque chose pour moi de vraiment assez intéressant pour que tout à coup, je renoue avec l'enseignement que j'avais abandonné depuis dix ans, puisque depuis dix ans, je me consacrais uniquement à l'écriture. Je n'avais pas tellement l'ambition de reprendre l'enseignement, mais je suis ravie de l'avoir fait dans ce cadre-là.
- Speaker #0
D'accord. Donc, vous êtes professeur de lettres là-bas. Vous parliez d'atelier d'écriture.
- Speaker #1
Voilà, j'anime tous les mercredis. une heure et demie d'atelier d'écriture avec des élèves volontaires, des élèves du lycée. Alors là, c'est vraiment... Je dis toujours aux élèves, c'est la meilleure heure de la semaine pour moi. Donc, on travaille ensemble sur l'écriture, alors de façon très concrète. On commence par vraiment des exercices et puis ensuite, on se lance dans des travaux d'écriture un peu plus longs, de nouvelles, de romans. de pièces de théâtre. On essaye d'explorer un peu tous les genres avec les exigences et les contraintes propres à chacun. Et je crois que c'est un atelier que les élèves aiment beaucoup parce qu'ils découvrent chez eux des ressources qu'on met en fait rarement à l'honneur en classe. Depuis quelques années, le sujet d'écriture d'invention qui était auparavant dans les sujets de bac de français a disparu. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ils ont uniquement le choix entre la dissertation ou le commentaire composé. qui sont des exercices évidemment très scolaires, importants mais très scolaires. Et c'est vrai que les élèves qui ont beaucoup d'imagination, qui ont un certain talent, un certain sens de l'expression, de la mise en scène, etc., ils n'ont pas l'occasion de mettre en avant ces talents dans le cadre en tout cas de l'enseignement classique, traditionnel. Alors l'atelier d'écriture, tout à coup, c'est pour eux aussi l'occasion de mettre en avant ces talents. Et puis surtout, de progresser aussi. C'est difficile de parler technique en écriture, mais quand même, il y a toujours... Moi, ce que j'ai appris à force d'écrire et d'écrire pour la jeunesse, c'est qu'il existait quand même une façon d'écrire qui peut être plus ou moins efficace. Et donc, je suis là pour les guider et leur permettre de faire advenir vraiment leur talent d'écriture. pour que ça prenne une forme très concrète. Il y a souvent des élèves qui ont commencé à écrire un tas de romans, ils n'ont jamais fini, et moi je suis là pour les aider à finir.
- Speaker #0
Et donc il y a eu un spectacle sur Notre-Dame de Paris que vous avez écrit, je crois, pour toute l'école.
- Speaker #1
Oui, voilà. Alors ce qui est merveilleux à l'Académie, c'est qu'il y a vraiment une très grande créativité. D'abord, il y a beaucoup de projets qui sont initiés. Et évidemment, la proximité du parc et des spectacles du Puy-du-Fou crée une sorte d'émulation qui est très bénéfique pour l'école. Et en l'occurrence, le souhait de créer un spectacle annuel, c'était vraiment un souhait de François Rouchet. Et cette année, comme le thème de l'école, on a un thème annuel, c'était le beau. Et que bien sûr, l'actualité faisait qu'on pensait forcément à Notre-Dame et à la réouverture de Notre-Dame. Donc le spectacle des élèves était cette année autour de Notre-Dame de Paris. Et ça s'appelait Notre-Dame des cœurs ardents. Et ça mettait en scène des personnages, c'est vraiment une fiction, des personnages qui venaient de Vendée et qui, après avoir lu Victor Hugo, après avoir lu Notre-Dame de Paris, souhaitaient mettre leur talent au service de la rénovation de Notre-Dame. Alors ça ne se passait pas du tout aujourd'hui, puisque c'est un spectacle. qui se situe au XIXe siècle, donc au moment où Notre-Dame a été très dégradée, après la Révolution en particulier. Et ça se situait entre la parution de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo et le début du chantier de restauration mené par Viollet-le-Duc.
- Speaker #0
D'accord. Alors nous ne pouvons pas donner à voir le spectacle à nos auditeurs, mais en revanche, nous pouvons leur faire écouter un chant que les enfants ont chanté lors de le 11 novembre 2023, je crois, il s'appelle larmes d'ivoire. C'est un chant très émouvant, très émouvant. Alors vous, vous êtes passée d'une école petit enfant où il n'y avait absolument pas d'art, à une école où l'art, le chant, le théâtre prennent une place incroyable. Est-ce que vous voyez un effet vraiment fort sur les enfants Qu'est-ce que ça peut apporter Et est-ce que ça vaut le coup d'oser tous ces arts à l'école
- Speaker #1
Je crois que c'est... très formateur. Tout à l'heure, j'ai beaucoup parlé de la construction de la personnalité, etc. et d'exigences individuelles. Mais je crois que c'est aussi très formateur pour apprendre à vivre avec les autres. Le théâtre, c'est vraiment un art qui vous met en relation avec les autres, qui vous permet de vous découvrir vous-même. Je pense que c'est souvent quelque chose de très révélateur sur soi. Mais c'est aussi un art qui... vous fait jouer avec d'autres et donc entrer, je dirais, en communication avec les autres. C'est vrai pour, d'une façon générale, pour tous les arts. C'est-à-dire qu'il n'y a pas seulement cette dimension personnelle, il y a aussi cette dimension collective. On le voit là, évidemment, avec la chorale, avec les chœurs. Ce qui est beau, c'est l'harmonie de ces voix qui se rejoignent dans un même élan. Et c'est ça qui est émouvant. Eh bien, cette émotion, elle naît, de façon générale, d'un travail commun, d'un travail collectif. Et même moi, à mon niveau, par exemple, quand j'ai écrit Notre-Dame des Coeurs ardents, c'était vraiment une aventure qui est collective, avec les professeurs de théâtre qui l'ont mis en scène, avec les personnes qui se sont occupées des costumes, des décors, des chants, puisque le spectacle, c'est aussi une part à la chorale. Donc voilà, c'est aussi cette dimension collective pour un projet, qui va vers la beauté, qui nous élève, qui est à mon avis très formateur aussi pour les enfants. Et j'étais stupéfaite moi quand on a fait le premier spectacle de voir à quel point les élèves étaient capables de vraiment jouer le jeu, ils étaient extrêmement investis. Bien sûr, c'est des enfants de leur âge, donc parfois pour les plus jeunes, c'est long toutes les répétitions et tous les temps d'attente. Mais dès qu'on dit on y va, tout à coup, ils sont saisis d'une forme de sérieux et on sent qu'ils mesurent en tout cas l'importance de leur rôle et de ce qu'ils ont à faire. Et je crois que tout ça, c'est évidemment très formateur à tous les âges d'ailleurs. Donc moi, je pense, c'est vrai que je n'ai pas du tout eu de formation aux arts quand j'étais enfant. Mais en revanche, je crois que justement, cette absence, ce vide, ça a développé chez moi une appétence pour les arts. Et d'ailleurs, mon rapport à la littérature, puisque j'enseigne le français. Je n'ai pas du tout le sentiment d'enseigner le français comme une matière, mais vraiment la littérature comme un art, au même titre que la peinture, au même titre que la musique, la littérature, c'est un art qui vise le beau. Et ce que j'essaye vraiment de transmettre à mes élèves, au-delà des méthodes et de la nécessité évidemment de les préparer au bac de français, j'essaye de leur transmettre ce goût de la littérature, de la beauté de la littérature. Et pas seulement ce rapport technique au langage, comme on a essayé un petit peu de le faire pendant des années en dotant l'enseignement du français d'éléments techniques, mais surtout de leur faire comprendre pourquoi c'est beau, pourquoi tel poème crée cette émotion, pourquoi telle langue est belle, pourquoi une page de Proust, c'est beau. Et ça, c'est vraiment enseigner la littérature comme un art et non pas comme une matière scolaire.
- Speaker #0
Alors venons-en à votre dernier projet, La sortie du Panache, une revue qui sort ces temps-ci. Qu'est-ce qui vous a poussé à rejoindre ce projet ou quelle a été la genèse de cette revue qui porte un nom cher à votre cœur finalement, vous avez semblé aimer Cyrano de Bergerac !
- Speaker #1
Absolument. Alors le choix du titre du Panache, c'était vraiment un choix qui était lié à la fois évidemment au personnage, personnage de Cyrano qui incarne l'esprit français et la langue française, et puis personnage des Mousquetaires, de D'Artagnan, etc. Mais on était aussi très heureux de se dire que ce mot ne se traduisait pas dans d'autres langues. C'est un mot intraduisible, panache, ça n'existe pas. Et de se dire que c'était un petit peu une image de ce que voulait être notre magazine, c'est-à-dire un magazine qui fait... Connaître et aimer la France aux enfants. Et donc, c'est vraiment un magazine qui est centré sur la France, son histoire, sa géographie, sa langue, ses histoires. C'est toutes les histoires qui racontent la France. Et voilà, du coup, c'était un titre qui convenait très bien. Mais donc, pour en revenir à votre question sur la genèse de ce journal, c'est un journal qui a vraiment été porté par l'école, par le directeur de l'école, François Roucher, qui en a eu l'idée qui s'est associé avec notre directeur de la communication du Puy-du-Fou, Bastien Lejeune. Et ils ont créé ce projet de journal. Moi, je suis arrivée vraiment au milieu de cette aventure, parce que lorsque j'ai commencé à travailler à l'Académie du Puy-du-Fou, M. Roucher m'a parlé de ce projet. Je vous disais que c'était vraiment une grande créativité au Puy-du-Fou. Et c'est vrai que ce projet-là, il est rentré tout à coup... en résonance avec des aspirations que j'avais moi-même. Et donc, on m'a proposé de devenir rédactrice en chef du journal, ce que j'ai accepté avec joie. Et donc, depuis maintenant neuf mois, je porte aussi ce projet de création d'un mensuel, donc pour les 8-13 ans, qui raconte la France.
- Speaker #0
D'accord. Est-ce que vous pouvez nous donner un petit peu un aperçu du contenu ?
- Speaker #1
Oui, alors c'est un magazine qui se divise grossièrement en trois parties. une partie qui est une partie de récits purs, donc de mini-romans, en fait, écrits à chaque fois par un auteur différent et illustré. Donc là, le premier raconte l'histoire de Louis de Coutes, qui était un page de Jeanne d'Arc. Donc c'est un récit d'Éric L'Homme, illustré par Jacques Terpent. Ensuite, un tiers qui est consacré à des rubriques, qui font donc découvrir différents aspects de la France, les trésors de la France, les trésors de sa gastronomie, de sa langue, de ses paysages, etc. Et puis, un tiers de bandes dessinées. Alors ça, c'est vraiment une très grande fierté pour nous d'avoir huit planches de bande dessinée inédites. Donc chaque mensuel, chaque numéro propose un épisode de cette bande dessinée qui se suit de numéro en numéro et qui met en scène deux enfants, Jacques et Victoire, avec leur petit chien Otto, qui traversent la France en 1944, au moment de la libération de la France, et qui quittent la Vendée pour rejoindre les Ardennes. Et donc c'est à la fois une façon de découvrir... les paysages français, mais aussi l'histoire de France, et surtout de prolonger le plaisir de la lecture par peut-être un type de récit plus facile d'accès, puisque le but, c'est aussi d'encourager la lecture. Et peut-être qu'en entrant par la bande dessinée, les enfants ensuite iront vers les rubriques, puis vers le roman, ou inversement d'ailleurs. Mais voilà, l'idée, c'est de proposer plusieurs portes d'entrée dans la lecture.
- Speaker #0
D'accord. Et est-ce qu'il y a un lien avec l'école ?
- Speaker #1
Donc d'une part dans sa genèse, puisque c'était un projet porté par le directeur de l'école, François Roucher. Et d'autre part, ensuite, on essaye de faire des ponts entre le magazine et l'école. Typiquement, tout à l'heure, je parlais des ateliers d'écriture que j'anime le mercredi. Dans le cadre des ateliers d'écriture, par exemple, j'ai proposé aux enfants un thème qui correspond au thème du magazine de novembre. Et on crée comme ça une sorte de concours. On gardera la meilleure des nouvelles. Si elle est digne d'entrer dans Le Panache, elle sera publiée, illustrée. Et donc, elle sera publiée dans Le Panache en novembre. Et par exemple, dans le premier numéro, la rubrique du Marchand de Quenouille, qui est une sorte d'éphéméride qui raconte ce qui s'est passé à la même date, il y a quelques années, elle est illustrée par un élève de l'école, celui qui avait fait le dessin de Notre-Dame de Paris pour l'affiche de notre spectacle, Notre-Dame des Coeurs Ardents, qui s'appelle donc Josué Hamad, qui est un élève de troisième et dont le dessin sera publié dans le premier numéro. Donc voilà, on essaye aussi de donner au talent de nos élèves, je dirais, une sorte de réalisation concrète et ça passe aussi, ça passe par les spectacles, mais ça passe aussi typiquement par le magazine auquel ils peuvent être associés.
- Speaker #0
Et donc cette revue s'adresse aux enfants de 8 à 12 ans, 8-13 ans. C'est plutôt pour les familles, plutôt pour les écoles. Est-ce qu'une école peut s'en saisir et l'intégrer autrement que dans sa bibliothèque ?
- Speaker #1
Oui, complètement. Moi, je le pense d'abord parce que j'ai cette double casquette de professeur et de rédactrice en chef. J'ai toujours un peu un souci pédagogique, même quand j'écris des romans jeunesse, etc. J'ai toujours... Le souci de me dire qu'est-ce que ça apporte aux enfants, comment ça peut rejoindre aussi l'enseignement. Et là, on a à la fois cette grande histoire qui est une sorte de mini-roman, qui peut tout à fait être étudiée dans le cadre scolaire de l'enseignement du français. Et ensuite, par les rubriques, vous voyez les rubriques, ça rejoint un petit peu les matières scolaires, la géographie, l'histoire, la langue française. Et donc ça peut être tout à fait un support pédagogique aussi dans le cadre de l'école.
- Speaker #0
Alors dans la petite brochure que vous m'avez transmise, nous voyons que vous reprenez certains personnages qui ont marqué les enfants, Fantômette et Le Petit Prince par exemple, qui nous est cher, notamment par le logo de la Fondation pour l'école et par le nom de cette émission Dessine-moi une école. Alors où... pouvons-nous nous procurer cette revue Gwenaële Barussaud ?
- Speaker #1
Oui, dès que c'est la jeunesse, c'est Barussaud, tout simplement. Elle est disponible par abonnement, donc on peut s'abonner sur le site Puy du Fou éditions, au pluriel, éditions avec un s, et donc l'abonnement pour une année est de 67 euros, et puis ensuite on peut aussi s'abonner avec un prélèvement mensuel pour avoir un numéro par mois. Et le magazine sera également disponible dans les boutiques du Bourg 1900, donc au Puy-du-Fou.
- Speaker #0
Dès la réouverture.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça, dans 20 jours.
- Speaker #0
Alors, écoutons notre petite écolière. Dessine-moi une école. Alors, Gwenaële Barussaud, si vous pouviez changer une chose, une seule, dans le système éducatif français, quelle serait-elle ?
- Speaker #1
Je crois que vraiment... Il y a tellement de choses à changer, je vais vous dire, honnêtement, ce qui est difficile, c'est d'en choisir une. Mais peut-être effectivement qu'en voyant le fonctionnement de l'Académie du Puy-du-Fou, je vois l'importance qu'il faudrait donner aux arts. L'école, elle forme l'esprit des enfants par la transmission de connaissances, le corps évidemment par les activités sportives, physiques. Mais peut-être qu'elle oublie un petit peu l'âme, et que le beau, l'aspiration à la beauté, et donc ce qui peut être transmis par les arts, c'est aussi une formation de l'âme. Et je crois que ça permet d'avoir une approche globale de l'élève, à la fois corps, esprit et aussi âme. Et je crois que les arts sont un bon moyen de développer aussi cet aspect-là qui manque, je crois, au programme scolaire.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Gwenaële Barrussaud. Longue vie au Panache !
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Que vous pouvez donc retrouver sur le site du Puy du Pou dans la rubrique éditions. Un dernier mot pour nos auditeurs
- Speaker #1
Non, je les invite tous à découvrir notre magazine et puis peut-être plus largement à venir ensuite découvrir Puy du Pou Académie qui est cette école merveilleuse où j'ai la chance d'enseigner depuis deux ans.
- Speaker #0
Merci beaucoup Gwenaële, à bientôt.
- Speaker #2
Le podcast vous a été présenté par la Fondation pour l'école, fondation reconnue d'utilité publique. Elle agit depuis 2008 en vue de permettre la réussite de chaque enfant, de contribuer à la qualité du paysage scolaire et d'inspirer les acteurs du renouveau éducatif. Son action passe par le soutien, la formation et la promotion des écoles libres dites hors contrat, appelées aussi indépendantes. Pour soutenir financièrement ce renouveau, rendez-vous sur le site de la Fondation pour l'école. www.fondationpourl'école.org