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Deviendra Grand par Simon Chaussende

#2 - Deviendra Grand - Les quêtes parallèles

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51min |27/12/2024
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Description

"Les Quêtes Parallèles : Donner du sens à vos projets"
Dans ce deuxième épisode de Deviendra Grand, je vous parle des quêtes parallèles, ces détours qui, comme dans les jeux vidéo, enrichissent notre quête principale. À travers mon expérience – notamment avec le sport – je partage comment ces petites aventures m’ont aidé à avancer, à être plus créatif et à mieux gérer mes projets. Et si c’était en prenant des chemins de traverse qu’on devenait vraiment grand ?


Lien de l'infolettre : https://simonchaussende.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de l'importance des quêtes parallèles, comment est-ce qu'on tient des projets sur le long terme, et comment prendre des meilleures décisions au quotidien. Et oui, tout ça, vous écoutez le deuxième épisode de Deviendra Grand. Mesdames et messieurs, bienvenue. Bienvenue sur le podcast le plus authentique de vos podcasts, le podcast le moins monté de vos podcasts. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Simon, j'ai 25 ans, je suis le fondateur de WAVE, qui est un groupe éducatif créé en 2022 et composé d'une classe préparatoire. ECG, donc c'est Commerce, qui est l'une des meilleures de France, un bachelor post-bac pour les artistes et sportifs de haut niveau, et une classe préparatoire scientifique. Ici, vous découvrez mes réflexions, mes doutes, mes hésitations, avec une idée, qui est l'idée de ce podcast, de la newsletter qui est accolée, devenir grand ensemble. Merci infiniment pour les retours que vous avez été très nombreux à me faire pour le premier épisode, j'y reviens en fin d'épisode. Aujourd'hui, on va parler de quête parallèle, et sans plus attendre, passons au plat principal. Alors, qu'est-ce que j'appelle les quêtes parallèles ? En fait, cette thématique vient d'une vision que j'ai, et que j'essaye en plus en ce moment d'étayer quelque peu, de voir la vie avec le prisme des jeux vidéo. On parle beaucoup de gamification en ce moment, pour parler de toute l'influence et les stratégies qu'ont certaines... certaines entreprises, à rendre la consommation et l'acte d'achat plus ludique. Moi ce qui m'intéresse c'est plutôt de faire le parallèle avec les actions qu'on mène sur notre vie, avec des niveaux, avec un boss de fin, enfin bref, il y a plein de choses à développer là-dedans. Et en fait, l'idée c'est que dans certains jeux, il y a une quête principale qui est souvent assez scriptée. et qu'on peut faire d'autres petites quêtes à côté, qui s'appellent des quêtes parallèles. C'est ce qui m'a donné l'idée de cet épisode. Si vous voulez un exemple, pour ceux qui connaissent, il y a le jeu GTA, Grand Air Photo, qui est un jeu pour lequel on est assez libre de faire ce qu'on veut dans une ville, qui en l'occurrence pour le dernier était Los Angeles, mais il y a aussi des petites quêtes qui sont des petites quêtes parallèles. Il n'est pas forcément de considérer sa vie comme GTA, loin de là, mais c'est pour vous faire bien comprendre l'image des quêtes parallèles. Aujourd'hui, et c'est un peu l'objet aussi de ce podcast et des différents épisodes, ma quête principale, en tout cas la quête à laquelle je consacre le plus d'énergie, c'est Wade. L'ambition de cette quête, c'est de devenir l'un des acteurs incontournables de l'enseignement supérieur d'excellence en France. Et mon point, c'est qu'au départ, j'étais vraiment à 3000% sur cette quête, sur Wade, et j'ai découvert... C'était pas forcément la stratégie la plus intéressante pour moi. Comme dans les jeux vidéo, quand on achète un jeu, on a envie directement de commencer la quête principale, et plus ça avance, plus on trouve ça sympa de faire aussi les quêtes parallèles, ou sidequests, pour le dire, avec la version anglaise. Je vous propose de faire cet exercice, et de... de passer ce podcast et ce petit moment qu'on passe ensemble en faisant le même exercice que moi. Et donc, pour ça, je vous demande de prendre un petit moment pour réfléchir à quelle est aujourd'hui votre quête principale. Est-ce que vous pouvez définir comme une quête principale ? En fait, moi, je définis principale comme ce à quoi vous accordez le plus d'importance, déjà en termes de temps, mais évidemment en termes d'importance pour vous. Je mets ici un petit addendum. Il y a des quêtes principales qui sont en fait des quêtes de vie, au premier vu qu'elles, fonder une famille, avoir des enfants, etc. On va considérer ça comme une quête principale, mais ça ne s'adresse pas forcément à votre quotidien tout de suite. C'est-à-dire que vous savez que c'est ce vers quoi vous voulez aller, mais ça peut être une quête un peu détournée. Donc là, c'est vraiment dans la structuration de votre quotidien et de comment vous structurez votre journée, hier, avant-hier, la semaine dernière, etc. Donc, essayez de garder en tête ça quand je vais développer quelques éléments de réflexion pour pouvoir aussi l'appliquer à ce que vous faites et que ça vous permette de progresser aussi dans votre quotidien. La thèse de l'épisode, c'est la suivante, c'est que pour moi, je considère qu'il est impératif d'avoir des quêtes parallèles pour renforcer sa quête principale. J'ai structuré ça avec ma bonne formation de préparationnaire en trois temps, avec une logique quasi-dissertatoire. Premier moment, pourquoi ? Est-ce que ces autres quêtes, ces autres choses, rendent ma quête principale plus forte ? Deuxième partie, le choix de la quête. Et en particulier, je reviens directement sur mon expérience personnelle sur l'année passée. Quelle a été ma quête secondaire, etc. Et en troisième temps, c'est à quoi il faut faire attention. Donc, passons au premier moment, qui est celui... de lister les arguments et de les passer ensemble sur pourquoi est-ce qu'en fait accorder de l'importance à d'autres choses que votre quête principale est très important. Evidemment, ça concerne en premier lieu les gens qui ont un projet qui les tient par les tripes, donc ça va être évidemment en premier lieu les entrepreneurs, mais pas du tout qu'eux. ça peut être un projet associatif, un projet de voyage, un projet autre. Essayez encore une fois de faire toujours l'exercice de pensée, d'appliquer ce qu'on va dire ici à votre quotidien. Le premier argument que j'ai identifié, c'est de dérisquer la chose. C'est-à-dire qu'en fait, quand on a une quête principale, c'est très facile de réduire l'entièreté de sa personne à cette quête. Et donc, par conséquent, au succès et aux échecs. Et en fait, le fait d'avoir d'autres choses permet de mettre en perspective et de savoir que j'existe autrement que par cette quête et donc de prendre aussi des décisions beaucoup plus saines pour ça. C'est-à-dire qu'en fait, parfois, on a besoin de prendre un peu de distance par rapport à soi-même pour prendre une bonne décision. C'est souvent le propre des proches. des parents, de certaines choses qui vont prendre pour nous, ou en tout cas nous conseiller certaines choses qu'on n'aurait pas vues, qu'on n'aurait pas identifiées. Donc en fait, le fait de ne pas se réduire à une seule quête, et d'apporter d'autres choses à sa personnalité, permet tout simplement de dérisquer ça et de prendre des meilleures décisions. Quand on est confronté à plusieurs problématiques, simultanément, on est moins susceptible de s'attacher, émotionnellement en tout cas, à un seul projet, et donc d'objectiver beaucoup plus les décisions qu'on prend. C'est le premier argument que j'ai vu dans ce sens. Deuxième argument, qui est très fort pour moi, c'est la stimulation de la créativité. En fait, travailler sur plusieurs projets en parallèle permet d'enrichir les idées, et en fait, tout simplement, en mettant... en parallèle la diversité des contextes. En fait, les solutions à un problème peuvent émerger en travaillant sur un autre problème. Par exemple, je fais du foot, alors ce qui n'est pas du tout mon cas, mais je célèbre dans les vestiaires après mon match du foot que je fais le samedi, et en fait je vois que c'est ça qui me motive à jouer un match de merde samedi matin sous la pluie, donc de ne pas sortir le vendredi soir, etc. Je vois que ce qui me rend heureux dans le truc, c'est cette petite célébration dans les vestiaires. Je me dis que je vais l'appliquer dans mon travail. Je trouve qu'au travail, on ne célèbre pas ses victoires, donc on va changer ça. Une activité parallèle vient renforcer ce que je fais au travail. C'est aussi en croisant les choses. On a l'exemple de Steve Jobs qui a beaucoup étudié la calligraphie. qui, en fait, quand ils faisaient ces études, ils étaient passionnés de ça. C'était évidemment absolument pas, à cette époque, utile pour créer une boîte d'informatique. Et en fait, ça a énormément influencé toute la conception esthétique d'Apple et du Macintosh, parce qu'il était le premier à introduire et à mettre au centre de la réflexion cette réflexion sur la calligraphie. En fait, tout ça reprend une idée que j'adore de Naval Ravikant, qui est un penseur et investisseur américain, qui est souvent assez incisif dans ses remarques. Et dans un podcast, il prend cette image de l'ours sur un tricycle, où il dit, en fait, vous êtes déjà allé au cirque, très certainement, même si on ne cautionne pas la violence animale, vous avez vu un ours. Ok, très bien, vous avez vu un ours, vous avez déjà vu un homme sur un tricycle, ok, très bien, vous êtes allé dans un cirque. Mais en revanche, le jour où vous voyez un ours sur un tricycle, et bien là, c'est incroyable. Donc en fait, le fait de mélanger des choses aussi, de s'entrechoquer des compétences, des savoirs, des savoir-être, des savoir-faire. avec un nouveau domaine et souvent très riche. L'ours sur un tricycle, on voit bien l'image très parlante car visuelle du fait qu'en mélangeant deux choses qui indépendamment étaient somme toute assez banales pour un spectacle de cirque, rendent tout de suite la chose beaucoup plus intéressante. Dans la stimulation de la créativité, il y a aussi de manière très proche le développement de compétences un peu transversales. Quand je jongle entre différents projets, c'est vrai que ça a plus de chances de favoriser l'apprentissage et l'adaptabilité. Par exemple, je travaille dans une boîte où je suis entrepreneur et je sais que je dois mettre en avant, comme tout le monde, mes réseaux sociaux. Et bien en fait, le fait d'avoir eu depuis 3-4 ans, alors je dis je mais ce n'est pas du tout mon cas, Un compte Instagram de photos, de nourriture ou de food, j'ai développé des compétences qui vont largement me servir pour ma boîte. Je prends exprès un exemple de projet qui ne soit pas juste son compte Instagram personnel, parce que souvent il y a trop de biais dans la gestion de ses propres réseaux sociaux. Mais donc voilà. Et en fait, passer d'un domaine à l'autre... renforce largement l'innovation. Le meilleur exemple que j'ai de ça, c'est souvent considéré comme un des derniers hommes totalement complets à ce titre, c'est celui de Léonard de Vinci, qui était un éminent scientifique et qui maîtrisait aussi très bien le domaine artistique et qui en fait le faisait passer de l'un à l'autre et alimenter un peu sa créativité et l'innovation, y compris scientifique, en maîtrisant les deux. Donc ça c'est pour le deuxième gros argument qui est la stimulation de la créativité en ayant des quêtes parallèles. Troisième sous-argument dans cette première partie, c'est l'efficacité accrue grâce à la variété. En fait, selon moi, alterner entre différentes tâches, ça permet plusieurs choses. Ça permet de combattre une forme de monotonie. et de maintenir un très haut niveau de motivation. Mais aussi, il y a un point qui est très important selon moi, c'est que quand on réduit parfois le temps disponible, paradoxalement, on est plus efficace. Un concept qui me parle, qui n'a rien à voir avec la choucroute et avec ce dont on parle, c'est le concept de pression créatrice. C'est un concept développé par l'économiste... esterbo-sérup qui avait mis en évidence en fait que la la pression agraire dans le cadre du développement était très fertile en termes de développement. Je m'explique en fait la croissance de la population pousse en fait impose un goût d'étranglement d'une certaine manière sur les techniques agraires et donc pousse à augmenter la production et la productivité et c'est donc de la nécessité que que n'est Je ne sais plus ce que c'est la citation exacte, mais c'est la nécessité émerge dans l'invention je crois, quelque chose comme ça. S'il y a certains préparationnaires qui m'écoutent, je vous invite à vérifier ça avec plus d'assiduité, mais c'est le souvenir que j'en ai. Et donc, en fait, une espèce de pression créatrice, c'est-à-dire que parfois, la nature va avoir du vide, quand on a un temps qui est très libre, on va parfois avoir tendance, sur certaines choses, à prendre son temps et combler le vide. Le vide de l'après-midi, alors qu'en fait quand on se décommande un peu, parce qu'on fait plusieurs choses en même temps, on va être plus efficace dans ce qu'on fait. Ça évite, disons, aussi, pour certains profils très analytiques, et en fait il y en a beaucoup, enfin je vois beaucoup de personnes brillantissimes, souvent très scolaires, enfin brillantissimes d'un point de vue scolaire en tout cas. profil grande école, d'un point de vue académique, rien à redire, mais qui au moment de se lancer dans l'entrepreneuriat ont tendance à, le mot qui me vient c'est overthink à intellectualiser et à utiliser justement cette capacité analytique qu'ils ont à outrance. Et en fait, parfois se mettre une espèce de pression en terme d'emploi du temps et se mettre dans la seringue, pour utiliser cette expression, peut permettre de gagner du temps et de faire nuer les choses. Sinon, on tourne un peu en rond et on a tendance à réfléchir, réfléchir, remettre en question, etc. Ce qui est évidemment bien, il faut des moments pour ça. Mais parfois, la pression créatrice de l'implutant peut être très utile. À titre personnel, il y a aussi un avantage très large à ça, avoir des quêtes parallèles. Alors, des quêtes parallèles qui, justement, ne soient pas dans le cadre business et travail, c'est que j'ai, moi, cette tendance et cette appétence à toujours vouloir me lancer dans de nouveaux projets. Et donc, en fait, avoir des quêtes parallèles autres me permet d'assouvir cette... ce besoin de curiosité et de nouvelles choses et donc ça m'évite de m'éparpiller dans le business. Deux derniers petits petits arguments en faveur de cette gestion des quêtes parallèles, c'est l'optimisation des temps morts. C'est à dire qu'en fait il y a toujours un moment, que ce soit pro ou perso, des temporalités qui sont plus basses, des moments où un projet est bloqué. on attend des retours, on a des délais techniques, etc. Et pour autant, on a de l'énergie, et donc de fait, avoir plusieurs choses, plusieurs poils sur le feu, permet de se concentrer et de canaliser son énergie sur un autre actif, plutôt que dans le vide et pédaler dans la semoule, dans un moment où par définition, dans tous les cas, le projet est bloqué et attend, parce que c'est inhérent à certains projets, il y a des choses qui ne peuvent pas se réduire à outrance, alors qu'on a de l'énergie pour le coup. Et le dernier point, c'est évidemment l'opportunité de synergie entre les projets. Plusieurs projets dans des sphères complètement différentes peuvent se renforcer mutuellement en partageant des ressources, en partageant des connaissances, en partageant de la légitimité. Et justement, en termes de légitimité, ça fera une parfaite transition avec la partie suivante, puisque la partie suivante, je détaille un petit peu. plus la quête parallèle qui a été celle qui a été la plus marquante sur mon année 2024, qui était celle du sport. Et justement le sport m'a permis, alors somme toute de manière très très humble, mais d'avoir dans le cadre du développement de Wade School Talent, donc qui est notre bachelor réservé aux artistes et sportifs de haut niveau, une forme de légitimité, en tout cas de pouvoir m'adresser à des jeunes sportifs. en expliquant que j'étais évidemment bien loin du niveau qui est le leur, mais que pour autant, je savais m'astreindre à un calendrier d'entraînement et à une forme de rigueur, et donc de partager ça avec eux, et donc d'avoir une légitimité dans la discussion et dans le sujet, même si évidemment on ne s'occupe pas du tout de la partie sportive chez nous, puisqu'on est une école et qu'on s'occupe uniquement de la partie académique et professionnelle. Et donc je le disais, c'est une bonne transition vers cette deuxième partie. Deuxième partie qui est autour du choix de la quête. Et donc ici, je me suis dit que le plus pertinent était de partager avec vous le choix de la quête qui a été la mienne sur cette année passée. C'est au moment de l'enregistrement, on est entre Noël et le Nouvel An. C'est une période souvent... propices aux résolutions de Bonne Année, de Nouvelle Année pardon, ou à une forme de bilan. Et donc je me suis dit voilà, quand on regarde sur l'année 2024, quelle a été ma quête ? C'est assez évident que la quête secondaire a été, enfin une des quêtes secondaires a été le sport. Et donc je me suis dit que c'était intéressant de vous décrire ce processus de choix, puisqu'en fait je ne me suis absolument pas réveillé un matin en me disant Allez go ! Justement, le concept des résolutions de bonne année, ça ne s'est pas du tout fait comme ça. En me disant D'un coup, je vais aller hardcore sur la course à pied. C'est aller très en douceur. En fait, je me suis mis à la course à pied lors de la première année de Wade. Avant ça, j'étais... J'étais en stage, j'en faisais très peu dans mes stages et à HEC. N'en parlons pas, j'avais un rythme de vie, en tout cas une hygiène de vie qui était des plus déplorables. Et en fait, le moment qui a été vraiment déclencheur, c'est quand je suis allé télétravailler pendant un mois en Suède, car Marie, qui est ma copine, y travaillait. Et en fait, c'était génial, on courait entre midi et deux, on allait courir, il faisait très très beau. À ce moment-là, en Suède, c'était vers début mai, et on courait le long des canaux de Stockholm. Et c'est comme ça que j'ai commencé un peu à m'y mettre. Ensuite, Marie, qui m'a transmis ce virus d'une certaine manière, nous a inscrits tous les deux à un semi-marathon, enfin en fait un marathon en relais, de Nice à Cannes. Elle courait le premier et je faisais le deuxième. très chouette comme course, c'était à la fin de l'année 2023. Évidemment, j'avais déjà couru des semi-marathons quand j'étais en terminale, je crois. Mais bon, c'était très très lointain. Je n'ai absolument pas géré ma course. J'étais très peu entraîné. Mais j'ai adoré l'avant-course, l'après-course, le fait d'avoir un objectif, le fait de s'entraîner, etc. Et donc en fait, quelques semaines après, je me suis dit, bon allez, l'année prochaine, c'est marathon. Et donc en fait, je me suis inscrit au marathon de Paris qui a eu lieu en avril. Et ça, ça a été vraiment pour le coup l'élément déclencheur de tout le reste, en tout cas catalyseur des décisions qui ont été prises par la suite, à savoir que c'était juste incroyable. En fait, je pense, c'est souvent l'exemple que je prends. qu'en termes de sensations fortes, le marathon était bien au-delà, mais sans aucun comparatif possible avec, par exemple, un saut en parachute. C'était vraiment une des sensations les plus fortes de ma vie, notamment à l'arrivée, mais pas du tout parce que j'étais fier de moi, ou le sentiment d'accomplissement, d'être un marathonien, etc. En tout cas, je ne pense pas du tout. Mais vraiment un... Tout s'était accumulé pendant les mois précédents. J'ai apprécié l'entraînement, ça m'a donné une rigueur. Je l'ai vraiment bien fait. J'aurais pu largement mieux m'entraîner. Tout s'est catalysé et toutes ces émotions se sont déclenchées en fin de course. C'était absolument magnifique. En plus, on avait organisé un déjeuner après ça avec Paul, avec qui je le courais. avec nos familles, etc. Donc il y avait aussi tout un moment de célébration collectif qui était vraiment trop chouette. Et donc en fait, c'est vraiment ce marathon qui, je pense, aujourd'hui m'a donné le virus parce que ça s'est très bien passé. Ensuite, dans le déroulé de mon année sportive, je vous raconte un peu le détail de la chose, mais c'est aussi le but de ce podcast, c'est d'être parfois assez impudique et de... et de vous raconter les choses telles qu'elles me viennent. Donc l'année sportive s'est continuée avec une autre échéance qui était à début juillet. J'ai couru avec Marin, un copain d'enfance. Spartan Race, c'est une course en trail avec des obstacles. Ils ont un marketing très très bourrin, c'est-à-dire qu'en fait, c'est à côté le film 300, vous êtes des Spartiates, etc. En fait, finalement, c'était... aussi magnifique parce que c'est à Morzine, c'est dans la montagne, le parcours c'est les trails, donc on a fait 24 km je crois, c'était le format théoriquement semi-marathon mais c'était un petit peu plus long. C'était très très drôle parce qu'en fait c'est très ludique, il y a des épreuves où tu portes des poids, où tu lances des lances dans des meules de foin, où tu as des ponts de singes, etc. Et si tu rates les obstacles, tu as des pénalités et des parcours en plus. C'était ma première course aussi vraiment de A à Z avec quelqu'un, c'est-à-dire qu'il y avait des gens qui avaient couru avec moi pendant quelques kilomètres, et en particulier pendant le marathon, et en particulier François qui avait couru quasiment les 20 derniers avec moi. Mais là avec Marlon, on a fait toute la course ensemble, donc lui il est éminemment plus fort que moi sur la partie trail et sport. J'étais plus entraîné sur la partie haut du corps, disons, de ce qui était... traction, pont de singe, etc. Donc lui m'attendait évidemment dans les montées et moi plutôt sur les obstacles. Bref, on a couru ensemble, on s'est énormément poussés tous les deux, c'était trop bien, la météo était pas top mais vraiment un souvenir très très drôle. En plus, rencontre avec un public qui n'est pas du tout celui de la course à pied parisienne beaucoup plus bourrin... avec des musiques vraiment épiques au départ, etc. Et l'échéance suivante, en rentrant de cette échéance que j'ai choisie à la suivante, c'était un triathlon, un triathlon L, donc c'est le format half Ironman, demi Ironman, donc c'est 2 km de nage, 90 de vélo et un semi-marathon. Ici, là, je me suis très clairement confronté à la difficulté. la plus intense que j'ai jamais vécue dans le cadre d'une compétition sportive. Il faut dire qu'ici, on parle de quêtes, les quêtes se sont un peu chevauchées, puisque ce triathlon, je le faisais début octobre, et qu'en fait... Ma quête principale qui est Wade a pris le dessus sur le timing de septembre, à savoir la rentrée qui pour le coup est une période vraiment intense parce qu'il faut accueillir tout le monde et qu'en fait nous on a une on a une croissance par définition qui n'est que par escalier, c'est à dire que toutes les rentrées en fait on on a une nouvelle ampleur, une nouvelle mesure et donc en fait il faut très vite donner l'ampleur de la chose et ce x2, plus que x2 qu'on a fait cette année, il fallait Il fallait l'assumer en quelques mois, sans pour autant avoir beaucoup plus de ressources RH sur la période. Donc, cette période de septembre qui était intense pour moi professionnellement, de fait, a un petit peu réduit l'entraînement. Et c'est aussi pour ça que c'était dur, puisque l'entraînement n'était pas forcément à la hauteur de l'épreuve qui était celle-ci. Et l'année 2024 s'est terminée sportivement il y a quelques semaines, alors avec une épreuve qui n'est pas vraiment sportive, mais ça reste quand même. un marathon, puisque c'était le marathon du Beaujolais. Pourquoi je dis que c'est pas forcément sportif ? Parce que le principe, c'est qu'on boit du vin, et en l'occurrence sur cette partie, pas celle de la course à pied, mais celle de la dégustation de Beaujolais, il se trouve qu'avec Paul, avec qui je courais, on a été rigoureux, et donc c'était une épreuve, c'était une épreuve On allait chercher d'autres formes de motivation. Le marathon reste une distance face à laquelle il faut être très humble. Et même si on a couru extrêmement lentement, évidemment les derniers kilomètres étaient compliqués. En plus il se trouve que Paul avait eu des échéances pro-perso qui a fait qu'il... J'avais très très peu couru, donc c'était absolument épique. Mais c'était très très drôle de finir l'année par ça, sur cette quête parallèle de la course à pied. Alors là je parle de quête parallèle, dans ma tête ça ne se passe pas en mode quête parallèle, j'ai essayé de mettre un petit peu une structure et des mots sur tout ça. Je ne me disais pas qu'elle allait clôturer ma saison par le marathon du Beaujolais, loin de là, juste c'était marrant, on s'est inscrits. On pensait le faire plus sérieusement que ce qu'on a fait, mais finalement en termes d'entraînement, ça ne tombait pas forcément bien, donc on l'a couru vraiment pour rire, c'était déguisé. Tout le monde déguisé, l'endroit c'est incroyable, c'est très très festif, et ça fait du bien de sortir un peu du côté fractio, et beaucoup de coureurs qui se prennent souvent un peu trop au sérieux, alors que le Marathon du Beaujolais c'est très convivial, autant sur les stands organisés que sur les multiples... volontaires qui sont juste sur le côté de la route avec un cubit de vin blanc et qui te servent des coups alors qu'en fait ils te restent encore 30 bornes à courir et c'est bien marrant Donc voilà petit petit petit passage un petit peu plus festif sur un podcast qui pour autant normalement s'adresse plutôt à une audience dans le cadre de mes activités pro mais bon ça donne au moins une vision exhaustive. Quel bilan moi je fais de cette année et de cette quête ? Encore une fois le mot quête rend la chose épique alors qu'elle n'est pas du tout le but. Énormément de plaisir cette pratique que j'ai découvert en fait cette année qui m'a fait beaucoup de bien en termes de structuration pour me défouler. Évidemment, je ne me considère absolument pas, et mon propos n'est pas du tout là, de dire que je suis différent ou que je n'appartiens pas à cette mode qu'est la course à pied. Je m'inscris pleinement dedans. Et à un moment, il faut aussi assumer les choses là-dedans. Moi, je sais très bien que les gens courent. Il y a évidemment des vices à Strava et à tout ce phénomène. J'en fais partie. J'essaye de rationaliser la chose et d'y voir les bénéfices que j'en tire. Maintenant, il ne s'agit pas de justifier ou de dire... Enfin, c'est aparté parce que c'est vrai que ça s'inscrit dans un véritable phénomène de mode et je sais que ça doit être très certainement lié à mon âge et ce passage autour de 25 ans où les gens entrent dans le cadre de la vie pro et commencent à faire un peu plus de sport, on fait un peu moins de soirées, on passe de la vie étudiante à la vie pro. mais voilà, moi je suis dedans, je l'assume totalement et je trouve ça plutôt rigolo. Il est vrai qu'il y a certains moments où c'est une drogue, où pendant plusieurs semaines, voire même une seule semaine, je ne vais pas courir, ne serait-ce qu'une seule sortie, je me sens moins bien, je dors moins bien, je me repose moins bien, mes pensées sont un petit peu moins claires. Parfois, même, j'ai fait début décembre, notamment par exemple des périodes de deux, trois semaines sans aucun sport, et en fait... Il y a parfois une sorte de brouillard mental qui est provoqué par ça. Et au niveau du bilan, c'est vrai qu'il y a un enjeu pour moi aujourd'hui, c'est de trouver le juste milieu pour ne pas tomber dans une forme de surenchère, parce qu'en fait, avec le running, c'est tentant. J'évoquais un moment la drogue, mais il y a vraiment des espèces de junkies de la course à pied. Et c'est vrai qu'en plus, je suis assez attiré par les pratiques longues, c'est-à-dire... marathon et plus. Ce sera le cas, je vais un peu me frotter à ça dans la saison 2025, mais donc après, il y a la pente très glissante des distances longues, du trail, de l'ultra-trail et du triathlon qui sont ensuite des vrais choix de vie que je n'ai pas du tout forcément envie de faire à ce point maintenant. Sur les prochains projets... J'ai offert à Marie un dossard pour le marathon de Barcelone qu'on fait mi-mars. Je suis trop contente de partager ça avec elle pour son premier marathon. On va courir ensemble. Je compte bien faire mon retour sur le marathon de Paris cette année avec un entraînement que j'ai envie de mener de manière bien plus assidue que ce que j'ai pu faire l'année dernière. Donc je vais m'entraîner fort, vous verrez peut-être sur ce podcast si ça vous intéresse les aléas et les évolutions de cet entraînement. Donc voilà, je me suis dit que la meilleure manière de faire ce deuxième moment de la réflexion, à savoir du choix de la quête, c'était de vous expliquer comment ça s'était enchaîné et comment aujourd'hui, en fin d'année, alors qu'en fait il y a… un an et demi, je ne courrais jamais du tout. Aujourd'hui, je considère que c'est une quête parallèle évidemment importante pour moi. J'y consacre peut-être trois heures par semaine, un peu plus en fonction des échéances. Mais c'est évidemment non négligeable sur le temps libre que j'ai, que je m'accorde. Donc voilà pour ce deuxième, dernier moment. de la réflexion, troisième moment, que moi j'ai intitulé La quête ou Les quêtes Dans les éléments de réflexion qui m'ont amené à coucher ça sur le papier, c'est qu'il y a quelques semaines, j'étais justement, au moment où j'ai pris le dossard pour Marie, dans ce qu'on appelle le syndrome de la recherche de dossard, à savoir que j'avais fait ma dernière échéance, qui était le marathon du Beaujolais, qui était très sympa. et je n'avais plus forcément de raison de courir. Et en fait, j'ai complètement arrêté la course à pied parce que je n'avais plus d'échéance. Et donc en fait, j'ai senti vraiment ce besoin d'avoir une quête et une motivation pour aller courir. Alors qu'en fait, j'adore courir, que je suis très conscient des effets bénéfiques que ça a sur moi, y compris dans des périodes de haute intensité pro. Et donc en fait, que j'avais vraiment besoin. Une quête, ça se caractérise par un dossard, une course, une date, une échéance. Et donc, ça s'insère un peu dans ça. Mais le contre-argument, c'est un argument qu'on lit énormément dans toute la littérature startup, c'est celui de choisir une seule quête, à savoir d'éviter absolument la dispersion. Et effectivement, il y a plein de contre-arguments. cas de limites à ce que j'ai exposé en particulier dans le premier moment. Et donc, j'ai évidemment aussi voulu un petit peu structurer tout ça et voir quelles pouvaient être les limites de la recherche de quêtes parallèles, en tout cas, quête parallèle au pluriel. Évidemment, voilà, ce premier risque est celui de la dispersion. En fait, tout simplement, gérer plusieurs projets simultanément entraîne une perte de focus. et nuit à la qualité globale des résultats. La solution qu'on peut apporter à ça, c'est les outils de gestion du temps. Par exemple, il y a la méthode Eisenhower. qui en fait permet sur chaque nouvelle action ou nouvelle chose à faire, nouvelle tâche, de la trier dans une matrice qui est... Pardon, il y a deux critères qui sont l'urgence de la chose et est-ce qu'on peut la déléguer ou pas. Et donc en fait ça permet de prioriser beaucoup mieux les choses que je dois faire maintenant, etc. Il y a des outils de gestion du temps qui permettent d'éviter de se disperser et d'aller à l'essentiel dans les choses. C'est souvent une des grandes qualités des entrepreneurs à succès, des overachievers, ceux qui font plein de choses dans leur vie, c'est qu'ils arrivent aussi à énormément dire non à plein de sollicitations pour pouvoir en mener moins, mais mieux. La deuxième limite, c'est l'augmentation du stress. Si je me mets la pression à respecter plein de délais, il y a un risque de surmenage qui est plus important. La solution que je vois à ça, c'est qu'il faut que les projets, en tout cas les quêtes parallèles, n'impliquent que vous. C'est-à-dire qu'en fait, si je n'honore pas bien mon temps, que j'avais prévu d'allouer à une quête parallèle, à votre quête parallèle, en fait, il ne faut pas que ça nuise à d'autres personnes. Je vous parlais tout à l'heure de cette période qui avait été compliquée pour moi, de la rentrée de septembre, où il y avait vraiment énormément de travail. J'en ai pâti dans ma quête vers un triathlon réussi. Je ne vous ai pas raconté exactement le triathlon en question, mais la fin a été vraiment... cataclysmique, les deux derniers kilomètres, je suis allé les chercher au fond de moi-même. Mais de fait, ça n'engageait que moi, et puis c'est pas grave, je me suis arrivé sur la ligne de départ en me disant je ne suis pas aussi prêt que ce que je voudrais, mais en fait, personne ne m'oblige à faire ça, il n'y a que moi, je suis tout seul, personne ne m'attend, alors que si, j'avais eu eu un projet collectif de, par exemple, je ne pensais rien... gravir une montagne à plusieurs et que je n'avais pas été du tout prêt physiquement, là ça aurait été un problème en termes de pression. Il faut dans les quêtes en choisir certaines qui n'impliquent que nous pour aussi se laisser le luxe de parfois dire voilà en fait cette quête là je me l'assumis, elle m'a fait du bien je sais pourquoi je l'ai fait mais il faut aussi que j'accepte parfois d'éviter le surmenage et c'est pour le coup ce que j'ai fait. dans cette période de rentrée où j'ai priorisé, et la quête principale reste toujours, à savoir celle de Wade, a pris le pas là-dessus. Autre limite, j'ai avancé un argument contraire tout à l'heure, mais il y a quand même un coût cognitif aux changements fréquents de l'activité. il y a une fatigue de vouloir tout faire. Parce que, typiquement, moi je suis vraiment ce genre, je fais partie de ce genre de personnes qui pensent pouvoir tout faire, pensent pouvoir faire plein de choses. En l'occurrence, j'en fais plein, mais parfois je me rends compte que je fais plein de choses au détriment de ce qui est plus important. Et quand je dis plus important, ça veut être passer tout simplement du temps avec mes proches, à savoir qu'en fait j'arrive à faire plein de choses dans la journée. mais j'arrive le soir ou le week-end ou en vacances et c'est le moment où je suis hyper fatigué, où je n'arrive pas à profiter, ou même parfois on peut être un peu plus irritable, un peu plus désagréable. Il y a vraiment ce côté de coût cognitif alloué et où les moments de repos, de partage, etc., qui sont éminemment importants pour moi, sont moins positifs. Ça permet de renforcer cette compétence, mais il y a toujours un enjeu de difficulté de priorisation. Gérer plusieurs projets en même temps permet de travailler cette compétence, mais parfois, parce qu'on est un peu moins dans, parce qu'on est un jour un peu moins fatigué et qu'on priorise mal, ça devient très difficile de se concentrer sur... sur quels efforts je fais, quand, et donc en fait on... On manque de profondeur aussi en travaillant sur plusieurs projets. Le temps disponible pour approfondir chaque projet est très réduit. Et donc, en fait, il y a vraiment un choc frontal de concurrence en premier lieu dans l'allocation du temps. Et moi, c'est vrai que, alors, ce n'est pas forcément lié, mais c'est plus lié à l'augmentation de l'activité de Wade. Mais c'est vrai que je regrette parfois certains moments, au début, notamment la première année, quand on était entre guillemets dans l'équipe. qui n'est pas mine que deux avec David, où j'avais parfois le temps pendant une après-midi entière de prendre un sujet et de poncer, si vous me permettez l'utilisation de ce mot, et de monter en compétence sur un sujet que je ne maîtrisais pas du tout, ce qu'aujourd'hui je me laisse moins le temps de faire ça. Et il y a évidemment le dernier point, c'est qu'en fait, tout simplement, les objectifs et les ressources concurrentes, le temps, les choix, le coût cognitif, etc., limitent la réussite des projets. C'est-à-dire que, pour vous donner un exemple très concret, dans le cadre du lancement de Weigh2Coup de Talent, J'ai fait beaucoup de rencontres l'année dernière, dont une très très riche avec Hermano Di Miceli qui est un homme très inspirant, il a fait lui aussi, parce qu'il se trouve qu'il y a un étudiant d'HEC qui a fait la même chose, enfin un trajet similaire, qui a traversé la France en courant, moi la phrase était un petit peu complexe. On s'est très bien entendus et en fait... lui anime plusieurs podcasts et on a eu l'idée de lancer un projet qui s'appelait les 20 under 24 dans le cadre des jeux olympiques pour mettre en lumière 20 jeunes en dessous de 24 ans dont 20 under 24 dans le cadre en plus des JO 20 under 24, 20 under 24 c'était 2024, les JO etc pour mettre en lumière des parcours sportifs de double projet avec toute une méthodologie qu'on a établi etc évidemment pour nous ça fait énormément de sens dans le cadre du développement de de Wade School Talent. Et en fait, c'était un moment donc on a fait ça autour de juin-juillet à peu près, mai-juin-juillet où c'est un autre moment fort dans l'année, à savoir les inscriptions et la gestion à la fois des oraux et de la clôture de l'année qui est évidemment éminemment opérationnellement importante. Ce qui compte en premier lieu dans ce qu'on fait, c'est la réussite de nos étudiants au concours, mais aussi le faire passer tous ces entretiens, tout simplement. Et organiser tout ça, ce qui n'était pas des moindres. Et en fait, dans ce contexte-là, c'est vrai que j'ai alloué peu d'énergie, de réflexion sur la direction artistique, sur la communication, à ce lancement des 20 Under 24. Alors il a bien fonctionné, on a eu plein de candidatures quand même, on a eu 20 profils vraiment incroyables, etc. Mais c'est vrai que dans l'engouement et dans ce qu'on a fait, je pense qu'on aurait pu largement beaucoup plus exploiter cette idée et ce qui la rend pour nous. Donc voilà pour les limites. Une conclusion un peu de ces limites, c'est d'essayer d'appliquer ce que je viens de dire très concrètement et qui plus est au contexte. des résolutions de la nouvelle année, qui sera celui du contexte de diffusion de cet épisode. J'ai découvert récemment un concept japonais qui s'appelle le mizoji, ou mizoji, c'est une des ludes, je ne sais pas vraiment comment ça se prononce, m-i-s-o-g-i, mizoji, qui historiquement consiste à faire une purification annuelle par l'eau en dessous d'une cascade avec des vertus traditionnelles japonaises. Mais en fait ce concept-là, il est détourné ensuite d'abord par des japonais, puis ensuite repris, parce que tout ce qui est une consonance asiatique peut dans certains domaines de développement personnel faire beaucoup plus écho. Donc je pense que ça a été comme ça que ça a été popularisé. Et en fait ça consiste, le détournement et la création d'une sorte de défi annuel qui va dessiner les contours de l'année d'une personne. En fait, c'est très simple, c'est juste décider une chose pour l'année prochaine et la réussir. Donc ça peut être un événement, un projet, un objectif, etc. Moi, je vous ai dit, je n'ai jamais déterminé le running dont je vous ai parlé. Deuxième temps, comme mon seul objectif, d'ailleurs ça ne l'est pas du tout, ou comme un objectif en me disant voilà 2024 c'est l'année du running etc. Et il se trouve que ça l'a été, par la force des choses. Parce que voilà quand je regarde rétrospectivement mon année, c'est ce que j'ai fait avec le plus de régularité. Donc en fait ce concept là, faire une seule chose et la réussir, choisir une seule chose, une nouvelle chose, permet en fait de limiter tous les risques que je viens d'énoncer et de retrouver le côté bénéfique de tous les arguments évoqués dans un premier temps. Et donc, je vous donne un petit défi d'ici le prochain épisode, c'est de choisir votre quêtre, votre misogi, de me l'envoyer ou de la garder pour vous, comme vous voulez, mais d'en choisir qu'une seule. Je vais dire qu'une seule, de déterminer des... contours très clairs de succès ou non sur l'objectif, c'est-à-dire être cultivé, être plus cultivé peut être votre objectif général, mais votre objectif va plutôt être de lire tant de livres cette année ou de produire quelque chose, etc. Et donc en fait d'avoir des mesures assez claires pour savoir si vous avez réussi ou non votre objectif, parce qu'il y a de grandes chances pour que vous ne soyez plus cultivé l'année prochaine. Mais bon, si c'est un objectif juste abstrait, c'est vrai que c'est beaucoup plus dur de le traquer, c'est pour ça que je vais vous donner un exemple du syndrome de la quête du dossard pour moi sur la course à pied est vraiment flagrant, c'est à dire qu'il faut un objectif et il faut un moment, un pile ou face de succès-échec, en tout cas d'une échéance. Donc vous choisissez cet objectif, ça peut être personnel, ça peut être amoureux, ça peut être familial, ça peut être professionnel, ça peut être associatif, voilà vous choisissez vraiment et là je vous ai parlé du sport. il y en a plein d'autres, et vous essayez de le tenir. Donc voilà, ça ne vous empêche pas de faire toutes vos résolutions de bonne année qui vont tenir un temps au plus grand bonheur des salles de sport, mais ça c'est autre chose. Donc voilà, petit objectif. Si vous l'acceptez, je me suis dit que c'était peut-être intéressant pour vous de faire en sorte que ce format vous soit utile pour la réflexion. Et là, encore une fois, je prends du temps pour ça. pour vous laisser le temps aussi de dialoguer en ping-pong. En tout cas, moi, c'est comme ça que j'écoute des podcasts. En fait, pour moi, c'est une discussion à laquelle je ne participe pas, mais sur laquelle je réfléchis et qui a un appui pour me penser. Donc, c'était comme ça que j'ai pensé cette petite fin d'épisode. Maintenant, place au retour sur le premier épisode. Je ne voulais pas commencer par ça pour avoir une proposition de valeur qui soit... direct, ça va être un petit peu long, l'épisode n'est pas vraiment terminé, mais si là vous avez déjà eu ce que vous voulez, vous pouvez choisir un nouvel épisode, faire plus 15, plus 15, histoire de voir ce que je raconte ensuite, si ça vaut le coup ou pas, ou retourner écouter de la musique, si vous faites le choix de rester, et bien c'est avec plaisir. Petit retour sur le premier épisode, on est aujourd'hui au deuxième, vous avez été nombreux à me faire des retours. et vraiment, je vous en remercie infiniment. C'est très précieux. Alors, déjà, si vous écoutez des podcasts jusqu'ici, merci beaucoup. Petite parenthèse, pause, tiens, j'en profite. Pensez à mettre 5 étoiles sur votre application d'écoute. Faites-le maintenant, tout de suite, c'est toujours mieux quand on y pense. Ça m'aide vraiment pour le développement de ce format. Et dites-moi ce que vous en pensez. Soit en commentaire directement, soit en m'envoyant un mail sur la newsletter. le lien où vous pouvez vous inscrire dans la description normalement, ou si il se trouve qu'on se connaît personnellement, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur un autre canal. Je retiens de tout ce qui m'a été dit que le format, visiblement, vous plaît, par son authenticité. La contrepartie, c'est qu'on a parfois, en tout cas dans la première version, j'en avais faite dans l'épisode 1, du mal à identifier la proposition de valeur. En fait, ce dont j'ai pris conscience, c'est que, évidemment, je fais cet exercice pour moi en premier lieu. Je suis mon premier auditeur et ça, c'est clair et net, ça m'aide à structurer ma pensée, je prends beaucoup de plaisir à le faire. Mais en fait, je trouve que dans la conception du premier épisode, j'avais oublié que je le faisais aussi évidemment pour vous. Et en fait, c'est quand même engageant l'action d'écouter un podcast. et à l'inverse d'autres formes de production de contenu, savoir LinkedIn, Newsletter, etc. où je considère que fait, c'est mieux que parfait, c'est-à-dire qu'on sait qu'on va progresser, etc. Le podcast, si une fois on n'aime pas, on ne revient pas, et puis ensuite, ceux d'après ont beau être... bien meilleur, les gens ne reviennent pas. Et donc, en fait, je voulais absolument éviter ça et respecter votre temps. Donc, ça me permet d'introduire une excuse, puisque je vous avais promis un format bimensuel, et je ne l'ai absolument pas tenu. Je ne sais plus quand était le premier épisode, mais c'était il y a largement plus d'un mois. Vous êtes beaucoup à m'avoir demandé ce qu'il en était. Je vous prie de m'excuser, la période a été intense. je voulais prendre le temps de me poser sur tous vos retours et faire en sorte de digérer un peu tout ça pour faire un format qui me plaise. J'avais fait toute une architecture dans le premier, avec des sections, avec différentes choses. Là, j'ai décidé de faire un seul bloc, une seule pensée, un seul épisode avec une proposition de valeur assez claire. Peut-être que je reviendrai à des formats aussi d'actu. la carte postale, etc. que vous avez eue au premier et que vous avez aussi apprécié. En tout cas, si j'en crois les retours. Alors évidemment, j'ai eu des retours qui étaient aussi très mauvais. Et d'ailleurs, c'est très précieux souvent. Mais il y a toujours un biais dans les retours. Ah oui, c'est vachement bien ce que tu fais. Et voilà, certains m'ont fait la réflexion en me demandant Alors, c'est vachement bien, mais pourquoi tu le fais ? J'avais juste envie, et je conclurai par ça, que j'en ai envie, réfléchir et m'exprimer sur l'aventure que je suis en train de vivre, et tout simplement mes réflexions au-delà même du professionnel m'aident à vivre tout ça beaucoup plus intensément et à grandir un peu plus chaque jour, et que c'était somme toute le titre que j'avais donné à ce podcast, savoir Deviendra grand et donc que ça me semblait une justification suffisante. Je vous embrasse et je vous dis à très vite.

Description

"Les Quêtes Parallèles : Donner du sens à vos projets"
Dans ce deuxième épisode de Deviendra Grand, je vous parle des quêtes parallèles, ces détours qui, comme dans les jeux vidéo, enrichissent notre quête principale. À travers mon expérience – notamment avec le sport – je partage comment ces petites aventures m’ont aidé à avancer, à être plus créatif et à mieux gérer mes projets. Et si c’était en prenant des chemins de traverse qu’on devenait vraiment grand ?


Lien de l'infolettre : https://simonchaussende.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de l'importance des quêtes parallèles, comment est-ce qu'on tient des projets sur le long terme, et comment prendre des meilleures décisions au quotidien. Et oui, tout ça, vous écoutez le deuxième épisode de Deviendra Grand. Mesdames et messieurs, bienvenue. Bienvenue sur le podcast le plus authentique de vos podcasts, le podcast le moins monté de vos podcasts. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Simon, j'ai 25 ans, je suis le fondateur de WAVE, qui est un groupe éducatif créé en 2022 et composé d'une classe préparatoire. ECG, donc c'est Commerce, qui est l'une des meilleures de France, un bachelor post-bac pour les artistes et sportifs de haut niveau, et une classe préparatoire scientifique. Ici, vous découvrez mes réflexions, mes doutes, mes hésitations, avec une idée, qui est l'idée de ce podcast, de la newsletter qui est accolée, devenir grand ensemble. Merci infiniment pour les retours que vous avez été très nombreux à me faire pour le premier épisode, j'y reviens en fin d'épisode. Aujourd'hui, on va parler de quête parallèle, et sans plus attendre, passons au plat principal. Alors, qu'est-ce que j'appelle les quêtes parallèles ? En fait, cette thématique vient d'une vision que j'ai, et que j'essaye en plus en ce moment d'étayer quelque peu, de voir la vie avec le prisme des jeux vidéo. On parle beaucoup de gamification en ce moment, pour parler de toute l'influence et les stratégies qu'ont certaines... certaines entreprises, à rendre la consommation et l'acte d'achat plus ludique. Moi ce qui m'intéresse c'est plutôt de faire le parallèle avec les actions qu'on mène sur notre vie, avec des niveaux, avec un boss de fin, enfin bref, il y a plein de choses à développer là-dedans. Et en fait, l'idée c'est que dans certains jeux, il y a une quête principale qui est souvent assez scriptée. et qu'on peut faire d'autres petites quêtes à côté, qui s'appellent des quêtes parallèles. C'est ce qui m'a donné l'idée de cet épisode. Si vous voulez un exemple, pour ceux qui connaissent, il y a le jeu GTA, Grand Air Photo, qui est un jeu pour lequel on est assez libre de faire ce qu'on veut dans une ville, qui en l'occurrence pour le dernier était Los Angeles, mais il y a aussi des petites quêtes qui sont des petites quêtes parallèles. Il n'est pas forcément de considérer sa vie comme GTA, loin de là, mais c'est pour vous faire bien comprendre l'image des quêtes parallèles. Aujourd'hui, et c'est un peu l'objet aussi de ce podcast et des différents épisodes, ma quête principale, en tout cas la quête à laquelle je consacre le plus d'énergie, c'est Wade. L'ambition de cette quête, c'est de devenir l'un des acteurs incontournables de l'enseignement supérieur d'excellence en France. Et mon point, c'est qu'au départ, j'étais vraiment à 3000% sur cette quête, sur Wade, et j'ai découvert... C'était pas forcément la stratégie la plus intéressante pour moi. Comme dans les jeux vidéo, quand on achète un jeu, on a envie directement de commencer la quête principale, et plus ça avance, plus on trouve ça sympa de faire aussi les quêtes parallèles, ou sidequests, pour le dire, avec la version anglaise. Je vous propose de faire cet exercice, et de... de passer ce podcast et ce petit moment qu'on passe ensemble en faisant le même exercice que moi. Et donc, pour ça, je vous demande de prendre un petit moment pour réfléchir à quelle est aujourd'hui votre quête principale. Est-ce que vous pouvez définir comme une quête principale ? En fait, moi, je définis principale comme ce à quoi vous accordez le plus d'importance, déjà en termes de temps, mais évidemment en termes d'importance pour vous. Je mets ici un petit addendum. Il y a des quêtes principales qui sont en fait des quêtes de vie, au premier vu qu'elles, fonder une famille, avoir des enfants, etc. On va considérer ça comme une quête principale, mais ça ne s'adresse pas forcément à votre quotidien tout de suite. C'est-à-dire que vous savez que c'est ce vers quoi vous voulez aller, mais ça peut être une quête un peu détournée. Donc là, c'est vraiment dans la structuration de votre quotidien et de comment vous structurez votre journée, hier, avant-hier, la semaine dernière, etc. Donc, essayez de garder en tête ça quand je vais développer quelques éléments de réflexion pour pouvoir aussi l'appliquer à ce que vous faites et que ça vous permette de progresser aussi dans votre quotidien. La thèse de l'épisode, c'est la suivante, c'est que pour moi, je considère qu'il est impératif d'avoir des quêtes parallèles pour renforcer sa quête principale. J'ai structuré ça avec ma bonne formation de préparationnaire en trois temps, avec une logique quasi-dissertatoire. Premier moment, pourquoi ? Est-ce que ces autres quêtes, ces autres choses, rendent ma quête principale plus forte ? Deuxième partie, le choix de la quête. Et en particulier, je reviens directement sur mon expérience personnelle sur l'année passée. Quelle a été ma quête secondaire, etc. Et en troisième temps, c'est à quoi il faut faire attention. Donc, passons au premier moment, qui est celui... de lister les arguments et de les passer ensemble sur pourquoi est-ce qu'en fait accorder de l'importance à d'autres choses que votre quête principale est très important. Evidemment, ça concerne en premier lieu les gens qui ont un projet qui les tient par les tripes, donc ça va être évidemment en premier lieu les entrepreneurs, mais pas du tout qu'eux. ça peut être un projet associatif, un projet de voyage, un projet autre. Essayez encore une fois de faire toujours l'exercice de pensée, d'appliquer ce qu'on va dire ici à votre quotidien. Le premier argument que j'ai identifié, c'est de dérisquer la chose. C'est-à-dire qu'en fait, quand on a une quête principale, c'est très facile de réduire l'entièreté de sa personne à cette quête. Et donc, par conséquent, au succès et aux échecs. Et en fait, le fait d'avoir d'autres choses permet de mettre en perspective et de savoir que j'existe autrement que par cette quête et donc de prendre aussi des décisions beaucoup plus saines pour ça. C'est-à-dire qu'en fait, parfois, on a besoin de prendre un peu de distance par rapport à soi-même pour prendre une bonne décision. C'est souvent le propre des proches. des parents, de certaines choses qui vont prendre pour nous, ou en tout cas nous conseiller certaines choses qu'on n'aurait pas vues, qu'on n'aurait pas identifiées. Donc en fait, le fait de ne pas se réduire à une seule quête, et d'apporter d'autres choses à sa personnalité, permet tout simplement de dérisquer ça et de prendre des meilleures décisions. Quand on est confronté à plusieurs problématiques, simultanément, on est moins susceptible de s'attacher, émotionnellement en tout cas, à un seul projet, et donc d'objectiver beaucoup plus les décisions qu'on prend. C'est le premier argument que j'ai vu dans ce sens. Deuxième argument, qui est très fort pour moi, c'est la stimulation de la créativité. En fait, travailler sur plusieurs projets en parallèle permet d'enrichir les idées, et en fait, tout simplement, en mettant... en parallèle la diversité des contextes. En fait, les solutions à un problème peuvent émerger en travaillant sur un autre problème. Par exemple, je fais du foot, alors ce qui n'est pas du tout mon cas, mais je célèbre dans les vestiaires après mon match du foot que je fais le samedi, et en fait je vois que c'est ça qui me motive à jouer un match de merde samedi matin sous la pluie, donc de ne pas sortir le vendredi soir, etc. Je vois que ce qui me rend heureux dans le truc, c'est cette petite célébration dans les vestiaires. Je me dis que je vais l'appliquer dans mon travail. Je trouve qu'au travail, on ne célèbre pas ses victoires, donc on va changer ça. Une activité parallèle vient renforcer ce que je fais au travail. C'est aussi en croisant les choses. On a l'exemple de Steve Jobs qui a beaucoup étudié la calligraphie. qui, en fait, quand ils faisaient ces études, ils étaient passionnés de ça. C'était évidemment absolument pas, à cette époque, utile pour créer une boîte d'informatique. Et en fait, ça a énormément influencé toute la conception esthétique d'Apple et du Macintosh, parce qu'il était le premier à introduire et à mettre au centre de la réflexion cette réflexion sur la calligraphie. En fait, tout ça reprend une idée que j'adore de Naval Ravikant, qui est un penseur et investisseur américain, qui est souvent assez incisif dans ses remarques. Et dans un podcast, il prend cette image de l'ours sur un tricycle, où il dit, en fait, vous êtes déjà allé au cirque, très certainement, même si on ne cautionne pas la violence animale, vous avez vu un ours. Ok, très bien, vous avez vu un ours, vous avez déjà vu un homme sur un tricycle, ok, très bien, vous êtes allé dans un cirque. Mais en revanche, le jour où vous voyez un ours sur un tricycle, et bien là, c'est incroyable. Donc en fait, le fait de mélanger des choses aussi, de s'entrechoquer des compétences, des savoirs, des savoir-être, des savoir-faire. avec un nouveau domaine et souvent très riche. L'ours sur un tricycle, on voit bien l'image très parlante car visuelle du fait qu'en mélangeant deux choses qui indépendamment étaient somme toute assez banales pour un spectacle de cirque, rendent tout de suite la chose beaucoup plus intéressante. Dans la stimulation de la créativité, il y a aussi de manière très proche le développement de compétences un peu transversales. Quand je jongle entre différents projets, c'est vrai que ça a plus de chances de favoriser l'apprentissage et l'adaptabilité. Par exemple, je travaille dans une boîte où je suis entrepreneur et je sais que je dois mettre en avant, comme tout le monde, mes réseaux sociaux. Et bien en fait, le fait d'avoir eu depuis 3-4 ans, alors je dis je mais ce n'est pas du tout mon cas, Un compte Instagram de photos, de nourriture ou de food, j'ai développé des compétences qui vont largement me servir pour ma boîte. Je prends exprès un exemple de projet qui ne soit pas juste son compte Instagram personnel, parce que souvent il y a trop de biais dans la gestion de ses propres réseaux sociaux. Mais donc voilà. Et en fait, passer d'un domaine à l'autre... renforce largement l'innovation. Le meilleur exemple que j'ai de ça, c'est souvent considéré comme un des derniers hommes totalement complets à ce titre, c'est celui de Léonard de Vinci, qui était un éminent scientifique et qui maîtrisait aussi très bien le domaine artistique et qui en fait le faisait passer de l'un à l'autre et alimenter un peu sa créativité et l'innovation, y compris scientifique, en maîtrisant les deux. Donc ça c'est pour le deuxième gros argument qui est la stimulation de la créativité en ayant des quêtes parallèles. Troisième sous-argument dans cette première partie, c'est l'efficacité accrue grâce à la variété. En fait, selon moi, alterner entre différentes tâches, ça permet plusieurs choses. Ça permet de combattre une forme de monotonie. et de maintenir un très haut niveau de motivation. Mais aussi, il y a un point qui est très important selon moi, c'est que quand on réduit parfois le temps disponible, paradoxalement, on est plus efficace. Un concept qui me parle, qui n'a rien à voir avec la choucroute et avec ce dont on parle, c'est le concept de pression créatrice. C'est un concept développé par l'économiste... esterbo-sérup qui avait mis en évidence en fait que la la pression agraire dans le cadre du développement était très fertile en termes de développement. Je m'explique en fait la croissance de la population pousse en fait impose un goût d'étranglement d'une certaine manière sur les techniques agraires et donc pousse à augmenter la production et la productivité et c'est donc de la nécessité que que n'est Je ne sais plus ce que c'est la citation exacte, mais c'est la nécessité émerge dans l'invention je crois, quelque chose comme ça. S'il y a certains préparationnaires qui m'écoutent, je vous invite à vérifier ça avec plus d'assiduité, mais c'est le souvenir que j'en ai. Et donc, en fait, une espèce de pression créatrice, c'est-à-dire que parfois, la nature va avoir du vide, quand on a un temps qui est très libre, on va parfois avoir tendance, sur certaines choses, à prendre son temps et combler le vide. Le vide de l'après-midi, alors qu'en fait quand on se décommande un peu, parce qu'on fait plusieurs choses en même temps, on va être plus efficace dans ce qu'on fait. Ça évite, disons, aussi, pour certains profils très analytiques, et en fait il y en a beaucoup, enfin je vois beaucoup de personnes brillantissimes, souvent très scolaires, enfin brillantissimes d'un point de vue scolaire en tout cas. profil grande école, d'un point de vue académique, rien à redire, mais qui au moment de se lancer dans l'entrepreneuriat ont tendance à, le mot qui me vient c'est overthink à intellectualiser et à utiliser justement cette capacité analytique qu'ils ont à outrance. Et en fait, parfois se mettre une espèce de pression en terme d'emploi du temps et se mettre dans la seringue, pour utiliser cette expression, peut permettre de gagner du temps et de faire nuer les choses. Sinon, on tourne un peu en rond et on a tendance à réfléchir, réfléchir, remettre en question, etc. Ce qui est évidemment bien, il faut des moments pour ça. Mais parfois, la pression créatrice de l'implutant peut être très utile. À titre personnel, il y a aussi un avantage très large à ça, avoir des quêtes parallèles. Alors, des quêtes parallèles qui, justement, ne soient pas dans le cadre business et travail, c'est que j'ai, moi, cette tendance et cette appétence à toujours vouloir me lancer dans de nouveaux projets. Et donc, en fait, avoir des quêtes parallèles autres me permet d'assouvir cette... ce besoin de curiosité et de nouvelles choses et donc ça m'évite de m'éparpiller dans le business. Deux derniers petits petits arguments en faveur de cette gestion des quêtes parallèles, c'est l'optimisation des temps morts. C'est à dire qu'en fait il y a toujours un moment, que ce soit pro ou perso, des temporalités qui sont plus basses, des moments où un projet est bloqué. on attend des retours, on a des délais techniques, etc. Et pour autant, on a de l'énergie, et donc de fait, avoir plusieurs choses, plusieurs poils sur le feu, permet de se concentrer et de canaliser son énergie sur un autre actif, plutôt que dans le vide et pédaler dans la semoule, dans un moment où par définition, dans tous les cas, le projet est bloqué et attend, parce que c'est inhérent à certains projets, il y a des choses qui ne peuvent pas se réduire à outrance, alors qu'on a de l'énergie pour le coup. Et le dernier point, c'est évidemment l'opportunité de synergie entre les projets. Plusieurs projets dans des sphères complètement différentes peuvent se renforcer mutuellement en partageant des ressources, en partageant des connaissances, en partageant de la légitimité. Et justement, en termes de légitimité, ça fera une parfaite transition avec la partie suivante, puisque la partie suivante, je détaille un petit peu. plus la quête parallèle qui a été celle qui a été la plus marquante sur mon année 2024, qui était celle du sport. Et justement le sport m'a permis, alors somme toute de manière très très humble, mais d'avoir dans le cadre du développement de Wade School Talent, donc qui est notre bachelor réservé aux artistes et sportifs de haut niveau, une forme de légitimité, en tout cas de pouvoir m'adresser à des jeunes sportifs. en expliquant que j'étais évidemment bien loin du niveau qui est le leur, mais que pour autant, je savais m'astreindre à un calendrier d'entraînement et à une forme de rigueur, et donc de partager ça avec eux, et donc d'avoir une légitimité dans la discussion et dans le sujet, même si évidemment on ne s'occupe pas du tout de la partie sportive chez nous, puisqu'on est une école et qu'on s'occupe uniquement de la partie académique et professionnelle. Et donc je le disais, c'est une bonne transition vers cette deuxième partie. Deuxième partie qui est autour du choix de la quête. Et donc ici, je me suis dit que le plus pertinent était de partager avec vous le choix de la quête qui a été la mienne sur cette année passée. C'est au moment de l'enregistrement, on est entre Noël et le Nouvel An. C'est une période souvent... propices aux résolutions de Bonne Année, de Nouvelle Année pardon, ou à une forme de bilan. Et donc je me suis dit voilà, quand on regarde sur l'année 2024, quelle a été ma quête ? C'est assez évident que la quête secondaire a été, enfin une des quêtes secondaires a été le sport. Et donc je me suis dit que c'était intéressant de vous décrire ce processus de choix, puisqu'en fait je ne me suis absolument pas réveillé un matin en me disant Allez go ! Justement, le concept des résolutions de bonne année, ça ne s'est pas du tout fait comme ça. En me disant D'un coup, je vais aller hardcore sur la course à pied. C'est aller très en douceur. En fait, je me suis mis à la course à pied lors de la première année de Wade. Avant ça, j'étais... J'étais en stage, j'en faisais très peu dans mes stages et à HEC. N'en parlons pas, j'avais un rythme de vie, en tout cas une hygiène de vie qui était des plus déplorables. Et en fait, le moment qui a été vraiment déclencheur, c'est quand je suis allé télétravailler pendant un mois en Suède, car Marie, qui est ma copine, y travaillait. Et en fait, c'était génial, on courait entre midi et deux, on allait courir, il faisait très très beau. À ce moment-là, en Suède, c'était vers début mai, et on courait le long des canaux de Stockholm. Et c'est comme ça que j'ai commencé un peu à m'y mettre. Ensuite, Marie, qui m'a transmis ce virus d'une certaine manière, nous a inscrits tous les deux à un semi-marathon, enfin en fait un marathon en relais, de Nice à Cannes. Elle courait le premier et je faisais le deuxième. très chouette comme course, c'était à la fin de l'année 2023. Évidemment, j'avais déjà couru des semi-marathons quand j'étais en terminale, je crois. Mais bon, c'était très très lointain. Je n'ai absolument pas géré ma course. J'étais très peu entraîné. Mais j'ai adoré l'avant-course, l'après-course, le fait d'avoir un objectif, le fait de s'entraîner, etc. Et donc en fait, quelques semaines après, je me suis dit, bon allez, l'année prochaine, c'est marathon. Et donc en fait, je me suis inscrit au marathon de Paris qui a eu lieu en avril. Et ça, ça a été vraiment pour le coup l'élément déclencheur de tout le reste, en tout cas catalyseur des décisions qui ont été prises par la suite, à savoir que c'était juste incroyable. En fait, je pense, c'est souvent l'exemple que je prends. qu'en termes de sensations fortes, le marathon était bien au-delà, mais sans aucun comparatif possible avec, par exemple, un saut en parachute. C'était vraiment une des sensations les plus fortes de ma vie, notamment à l'arrivée, mais pas du tout parce que j'étais fier de moi, ou le sentiment d'accomplissement, d'être un marathonien, etc. En tout cas, je ne pense pas du tout. Mais vraiment un... Tout s'était accumulé pendant les mois précédents. J'ai apprécié l'entraînement, ça m'a donné une rigueur. Je l'ai vraiment bien fait. J'aurais pu largement mieux m'entraîner. Tout s'est catalysé et toutes ces émotions se sont déclenchées en fin de course. C'était absolument magnifique. En plus, on avait organisé un déjeuner après ça avec Paul, avec qui je le courais. avec nos familles, etc. Donc il y avait aussi tout un moment de célébration collectif qui était vraiment trop chouette. Et donc en fait, c'est vraiment ce marathon qui, je pense, aujourd'hui m'a donné le virus parce que ça s'est très bien passé. Ensuite, dans le déroulé de mon année sportive, je vous raconte un peu le détail de la chose, mais c'est aussi le but de ce podcast, c'est d'être parfois assez impudique et de... et de vous raconter les choses telles qu'elles me viennent. Donc l'année sportive s'est continuée avec une autre échéance qui était à début juillet. J'ai couru avec Marin, un copain d'enfance. Spartan Race, c'est une course en trail avec des obstacles. Ils ont un marketing très très bourrin, c'est-à-dire qu'en fait, c'est à côté le film 300, vous êtes des Spartiates, etc. En fait, finalement, c'était... aussi magnifique parce que c'est à Morzine, c'est dans la montagne, le parcours c'est les trails, donc on a fait 24 km je crois, c'était le format théoriquement semi-marathon mais c'était un petit peu plus long. C'était très très drôle parce qu'en fait c'est très ludique, il y a des épreuves où tu portes des poids, où tu lances des lances dans des meules de foin, où tu as des ponts de singes, etc. Et si tu rates les obstacles, tu as des pénalités et des parcours en plus. C'était ma première course aussi vraiment de A à Z avec quelqu'un, c'est-à-dire qu'il y avait des gens qui avaient couru avec moi pendant quelques kilomètres, et en particulier pendant le marathon, et en particulier François qui avait couru quasiment les 20 derniers avec moi. Mais là avec Marlon, on a fait toute la course ensemble, donc lui il est éminemment plus fort que moi sur la partie trail et sport. J'étais plus entraîné sur la partie haut du corps, disons, de ce qui était... traction, pont de singe, etc. Donc lui m'attendait évidemment dans les montées et moi plutôt sur les obstacles. Bref, on a couru ensemble, on s'est énormément poussés tous les deux, c'était trop bien, la météo était pas top mais vraiment un souvenir très très drôle. En plus, rencontre avec un public qui n'est pas du tout celui de la course à pied parisienne beaucoup plus bourrin... avec des musiques vraiment épiques au départ, etc. Et l'échéance suivante, en rentrant de cette échéance que j'ai choisie à la suivante, c'était un triathlon, un triathlon L, donc c'est le format half Ironman, demi Ironman, donc c'est 2 km de nage, 90 de vélo et un semi-marathon. Ici, là, je me suis très clairement confronté à la difficulté. la plus intense que j'ai jamais vécue dans le cadre d'une compétition sportive. Il faut dire qu'ici, on parle de quêtes, les quêtes se sont un peu chevauchées, puisque ce triathlon, je le faisais début octobre, et qu'en fait... Ma quête principale qui est Wade a pris le dessus sur le timing de septembre, à savoir la rentrée qui pour le coup est une période vraiment intense parce qu'il faut accueillir tout le monde et qu'en fait nous on a une on a une croissance par définition qui n'est que par escalier, c'est à dire que toutes les rentrées en fait on on a une nouvelle ampleur, une nouvelle mesure et donc en fait il faut très vite donner l'ampleur de la chose et ce x2, plus que x2 qu'on a fait cette année, il fallait Il fallait l'assumer en quelques mois, sans pour autant avoir beaucoup plus de ressources RH sur la période. Donc, cette période de septembre qui était intense pour moi professionnellement, de fait, a un petit peu réduit l'entraînement. Et c'est aussi pour ça que c'était dur, puisque l'entraînement n'était pas forcément à la hauteur de l'épreuve qui était celle-ci. Et l'année 2024 s'est terminée sportivement il y a quelques semaines, alors avec une épreuve qui n'est pas vraiment sportive, mais ça reste quand même. un marathon, puisque c'était le marathon du Beaujolais. Pourquoi je dis que c'est pas forcément sportif ? Parce que le principe, c'est qu'on boit du vin, et en l'occurrence sur cette partie, pas celle de la course à pied, mais celle de la dégustation de Beaujolais, il se trouve qu'avec Paul, avec qui je courais, on a été rigoureux, et donc c'était une épreuve, c'était une épreuve On allait chercher d'autres formes de motivation. Le marathon reste une distance face à laquelle il faut être très humble. Et même si on a couru extrêmement lentement, évidemment les derniers kilomètres étaient compliqués. En plus il se trouve que Paul avait eu des échéances pro-perso qui a fait qu'il... J'avais très très peu couru, donc c'était absolument épique. Mais c'était très très drôle de finir l'année par ça, sur cette quête parallèle de la course à pied. Alors là je parle de quête parallèle, dans ma tête ça ne se passe pas en mode quête parallèle, j'ai essayé de mettre un petit peu une structure et des mots sur tout ça. Je ne me disais pas qu'elle allait clôturer ma saison par le marathon du Beaujolais, loin de là, juste c'était marrant, on s'est inscrits. On pensait le faire plus sérieusement que ce qu'on a fait, mais finalement en termes d'entraînement, ça ne tombait pas forcément bien, donc on l'a couru vraiment pour rire, c'était déguisé. Tout le monde déguisé, l'endroit c'est incroyable, c'est très très festif, et ça fait du bien de sortir un peu du côté fractio, et beaucoup de coureurs qui se prennent souvent un peu trop au sérieux, alors que le Marathon du Beaujolais c'est très convivial, autant sur les stands organisés que sur les multiples... volontaires qui sont juste sur le côté de la route avec un cubit de vin blanc et qui te servent des coups alors qu'en fait ils te restent encore 30 bornes à courir et c'est bien marrant Donc voilà petit petit petit passage un petit peu plus festif sur un podcast qui pour autant normalement s'adresse plutôt à une audience dans le cadre de mes activités pro mais bon ça donne au moins une vision exhaustive. Quel bilan moi je fais de cette année et de cette quête ? Encore une fois le mot quête rend la chose épique alors qu'elle n'est pas du tout le but. Énormément de plaisir cette pratique que j'ai découvert en fait cette année qui m'a fait beaucoup de bien en termes de structuration pour me défouler. Évidemment, je ne me considère absolument pas, et mon propos n'est pas du tout là, de dire que je suis différent ou que je n'appartiens pas à cette mode qu'est la course à pied. Je m'inscris pleinement dedans. Et à un moment, il faut aussi assumer les choses là-dedans. Moi, je sais très bien que les gens courent. Il y a évidemment des vices à Strava et à tout ce phénomène. J'en fais partie. J'essaye de rationaliser la chose et d'y voir les bénéfices que j'en tire. Maintenant, il ne s'agit pas de justifier ou de dire... Enfin, c'est aparté parce que c'est vrai que ça s'inscrit dans un véritable phénomène de mode et je sais que ça doit être très certainement lié à mon âge et ce passage autour de 25 ans où les gens entrent dans le cadre de la vie pro et commencent à faire un peu plus de sport, on fait un peu moins de soirées, on passe de la vie étudiante à la vie pro. mais voilà, moi je suis dedans, je l'assume totalement et je trouve ça plutôt rigolo. Il est vrai qu'il y a certains moments où c'est une drogue, où pendant plusieurs semaines, voire même une seule semaine, je ne vais pas courir, ne serait-ce qu'une seule sortie, je me sens moins bien, je dors moins bien, je me repose moins bien, mes pensées sont un petit peu moins claires. Parfois, même, j'ai fait début décembre, notamment par exemple des périodes de deux, trois semaines sans aucun sport, et en fait... Il y a parfois une sorte de brouillard mental qui est provoqué par ça. Et au niveau du bilan, c'est vrai qu'il y a un enjeu pour moi aujourd'hui, c'est de trouver le juste milieu pour ne pas tomber dans une forme de surenchère, parce qu'en fait, avec le running, c'est tentant. J'évoquais un moment la drogue, mais il y a vraiment des espèces de junkies de la course à pied. Et c'est vrai qu'en plus, je suis assez attiré par les pratiques longues, c'est-à-dire... marathon et plus. Ce sera le cas, je vais un peu me frotter à ça dans la saison 2025, mais donc après, il y a la pente très glissante des distances longues, du trail, de l'ultra-trail et du triathlon qui sont ensuite des vrais choix de vie que je n'ai pas du tout forcément envie de faire à ce point maintenant. Sur les prochains projets... J'ai offert à Marie un dossard pour le marathon de Barcelone qu'on fait mi-mars. Je suis trop contente de partager ça avec elle pour son premier marathon. On va courir ensemble. Je compte bien faire mon retour sur le marathon de Paris cette année avec un entraînement que j'ai envie de mener de manière bien plus assidue que ce que j'ai pu faire l'année dernière. Donc je vais m'entraîner fort, vous verrez peut-être sur ce podcast si ça vous intéresse les aléas et les évolutions de cet entraînement. Donc voilà, je me suis dit que la meilleure manière de faire ce deuxième moment de la réflexion, à savoir du choix de la quête, c'était de vous expliquer comment ça s'était enchaîné et comment aujourd'hui, en fin d'année, alors qu'en fait il y a… un an et demi, je ne courrais jamais du tout. Aujourd'hui, je considère que c'est une quête parallèle évidemment importante pour moi. J'y consacre peut-être trois heures par semaine, un peu plus en fonction des échéances. Mais c'est évidemment non négligeable sur le temps libre que j'ai, que je m'accorde. Donc voilà pour ce deuxième, dernier moment. de la réflexion, troisième moment, que moi j'ai intitulé La quête ou Les quêtes Dans les éléments de réflexion qui m'ont amené à coucher ça sur le papier, c'est qu'il y a quelques semaines, j'étais justement, au moment où j'ai pris le dossard pour Marie, dans ce qu'on appelle le syndrome de la recherche de dossard, à savoir que j'avais fait ma dernière échéance, qui était le marathon du Beaujolais, qui était très sympa. et je n'avais plus forcément de raison de courir. Et en fait, j'ai complètement arrêté la course à pied parce que je n'avais plus d'échéance. Et donc en fait, j'ai senti vraiment ce besoin d'avoir une quête et une motivation pour aller courir. Alors qu'en fait, j'adore courir, que je suis très conscient des effets bénéfiques que ça a sur moi, y compris dans des périodes de haute intensité pro. Et donc en fait, que j'avais vraiment besoin. Une quête, ça se caractérise par un dossard, une course, une date, une échéance. Et donc, ça s'insère un peu dans ça. Mais le contre-argument, c'est un argument qu'on lit énormément dans toute la littérature startup, c'est celui de choisir une seule quête, à savoir d'éviter absolument la dispersion. Et effectivement, il y a plein de contre-arguments. cas de limites à ce que j'ai exposé en particulier dans le premier moment. Et donc, j'ai évidemment aussi voulu un petit peu structurer tout ça et voir quelles pouvaient être les limites de la recherche de quêtes parallèles, en tout cas, quête parallèle au pluriel. Évidemment, voilà, ce premier risque est celui de la dispersion. En fait, tout simplement, gérer plusieurs projets simultanément entraîne une perte de focus. et nuit à la qualité globale des résultats. La solution qu'on peut apporter à ça, c'est les outils de gestion du temps. Par exemple, il y a la méthode Eisenhower. qui en fait permet sur chaque nouvelle action ou nouvelle chose à faire, nouvelle tâche, de la trier dans une matrice qui est... Pardon, il y a deux critères qui sont l'urgence de la chose et est-ce qu'on peut la déléguer ou pas. Et donc en fait ça permet de prioriser beaucoup mieux les choses que je dois faire maintenant, etc. Il y a des outils de gestion du temps qui permettent d'éviter de se disperser et d'aller à l'essentiel dans les choses. C'est souvent une des grandes qualités des entrepreneurs à succès, des overachievers, ceux qui font plein de choses dans leur vie, c'est qu'ils arrivent aussi à énormément dire non à plein de sollicitations pour pouvoir en mener moins, mais mieux. La deuxième limite, c'est l'augmentation du stress. Si je me mets la pression à respecter plein de délais, il y a un risque de surmenage qui est plus important. La solution que je vois à ça, c'est qu'il faut que les projets, en tout cas les quêtes parallèles, n'impliquent que vous. C'est-à-dire qu'en fait, si je n'honore pas bien mon temps, que j'avais prévu d'allouer à une quête parallèle, à votre quête parallèle, en fait, il ne faut pas que ça nuise à d'autres personnes. Je vous parlais tout à l'heure de cette période qui avait été compliquée pour moi, de la rentrée de septembre, où il y avait vraiment énormément de travail. J'en ai pâti dans ma quête vers un triathlon réussi. Je ne vous ai pas raconté exactement le triathlon en question, mais la fin a été vraiment... cataclysmique, les deux derniers kilomètres, je suis allé les chercher au fond de moi-même. Mais de fait, ça n'engageait que moi, et puis c'est pas grave, je me suis arrivé sur la ligne de départ en me disant je ne suis pas aussi prêt que ce que je voudrais, mais en fait, personne ne m'oblige à faire ça, il n'y a que moi, je suis tout seul, personne ne m'attend, alors que si, j'avais eu eu un projet collectif de, par exemple, je ne pensais rien... gravir une montagne à plusieurs et que je n'avais pas été du tout prêt physiquement, là ça aurait été un problème en termes de pression. Il faut dans les quêtes en choisir certaines qui n'impliquent que nous pour aussi se laisser le luxe de parfois dire voilà en fait cette quête là je me l'assumis, elle m'a fait du bien je sais pourquoi je l'ai fait mais il faut aussi que j'accepte parfois d'éviter le surmenage et c'est pour le coup ce que j'ai fait. dans cette période de rentrée où j'ai priorisé, et la quête principale reste toujours, à savoir celle de Wade, a pris le pas là-dessus. Autre limite, j'ai avancé un argument contraire tout à l'heure, mais il y a quand même un coût cognitif aux changements fréquents de l'activité. il y a une fatigue de vouloir tout faire. Parce que, typiquement, moi je suis vraiment ce genre, je fais partie de ce genre de personnes qui pensent pouvoir tout faire, pensent pouvoir faire plein de choses. En l'occurrence, j'en fais plein, mais parfois je me rends compte que je fais plein de choses au détriment de ce qui est plus important. Et quand je dis plus important, ça veut être passer tout simplement du temps avec mes proches, à savoir qu'en fait j'arrive à faire plein de choses dans la journée. mais j'arrive le soir ou le week-end ou en vacances et c'est le moment où je suis hyper fatigué, où je n'arrive pas à profiter, ou même parfois on peut être un peu plus irritable, un peu plus désagréable. Il y a vraiment ce côté de coût cognitif alloué et où les moments de repos, de partage, etc., qui sont éminemment importants pour moi, sont moins positifs. Ça permet de renforcer cette compétence, mais il y a toujours un enjeu de difficulté de priorisation. Gérer plusieurs projets en même temps permet de travailler cette compétence, mais parfois, parce qu'on est un peu moins dans, parce qu'on est un jour un peu moins fatigué et qu'on priorise mal, ça devient très difficile de se concentrer sur... sur quels efforts je fais, quand, et donc en fait on... On manque de profondeur aussi en travaillant sur plusieurs projets. Le temps disponible pour approfondir chaque projet est très réduit. Et donc, en fait, il y a vraiment un choc frontal de concurrence en premier lieu dans l'allocation du temps. Et moi, c'est vrai que, alors, ce n'est pas forcément lié, mais c'est plus lié à l'augmentation de l'activité de Wade. Mais c'est vrai que je regrette parfois certains moments, au début, notamment la première année, quand on était entre guillemets dans l'équipe. qui n'est pas mine que deux avec David, où j'avais parfois le temps pendant une après-midi entière de prendre un sujet et de poncer, si vous me permettez l'utilisation de ce mot, et de monter en compétence sur un sujet que je ne maîtrisais pas du tout, ce qu'aujourd'hui je me laisse moins le temps de faire ça. Et il y a évidemment le dernier point, c'est qu'en fait, tout simplement, les objectifs et les ressources concurrentes, le temps, les choix, le coût cognitif, etc., limitent la réussite des projets. C'est-à-dire que, pour vous donner un exemple très concret, dans le cadre du lancement de Weigh2Coup de Talent, J'ai fait beaucoup de rencontres l'année dernière, dont une très très riche avec Hermano Di Miceli qui est un homme très inspirant, il a fait lui aussi, parce qu'il se trouve qu'il y a un étudiant d'HEC qui a fait la même chose, enfin un trajet similaire, qui a traversé la France en courant, moi la phrase était un petit peu complexe. On s'est très bien entendus et en fait... lui anime plusieurs podcasts et on a eu l'idée de lancer un projet qui s'appelait les 20 under 24 dans le cadre des jeux olympiques pour mettre en lumière 20 jeunes en dessous de 24 ans dont 20 under 24 dans le cadre en plus des JO 20 under 24, 20 under 24 c'était 2024, les JO etc pour mettre en lumière des parcours sportifs de double projet avec toute une méthodologie qu'on a établi etc évidemment pour nous ça fait énormément de sens dans le cadre du développement de de Wade School Talent. Et en fait, c'était un moment donc on a fait ça autour de juin-juillet à peu près, mai-juin-juillet où c'est un autre moment fort dans l'année, à savoir les inscriptions et la gestion à la fois des oraux et de la clôture de l'année qui est évidemment éminemment opérationnellement importante. Ce qui compte en premier lieu dans ce qu'on fait, c'est la réussite de nos étudiants au concours, mais aussi le faire passer tous ces entretiens, tout simplement. Et organiser tout ça, ce qui n'était pas des moindres. Et en fait, dans ce contexte-là, c'est vrai que j'ai alloué peu d'énergie, de réflexion sur la direction artistique, sur la communication, à ce lancement des 20 Under 24. Alors il a bien fonctionné, on a eu plein de candidatures quand même, on a eu 20 profils vraiment incroyables, etc. Mais c'est vrai que dans l'engouement et dans ce qu'on a fait, je pense qu'on aurait pu largement beaucoup plus exploiter cette idée et ce qui la rend pour nous. Donc voilà pour les limites. Une conclusion un peu de ces limites, c'est d'essayer d'appliquer ce que je viens de dire très concrètement et qui plus est au contexte. des résolutions de la nouvelle année, qui sera celui du contexte de diffusion de cet épisode. J'ai découvert récemment un concept japonais qui s'appelle le mizoji, ou mizoji, c'est une des ludes, je ne sais pas vraiment comment ça se prononce, m-i-s-o-g-i, mizoji, qui historiquement consiste à faire une purification annuelle par l'eau en dessous d'une cascade avec des vertus traditionnelles japonaises. Mais en fait ce concept-là, il est détourné ensuite d'abord par des japonais, puis ensuite repris, parce que tout ce qui est une consonance asiatique peut dans certains domaines de développement personnel faire beaucoup plus écho. Donc je pense que ça a été comme ça que ça a été popularisé. Et en fait ça consiste, le détournement et la création d'une sorte de défi annuel qui va dessiner les contours de l'année d'une personne. En fait, c'est très simple, c'est juste décider une chose pour l'année prochaine et la réussir. Donc ça peut être un événement, un projet, un objectif, etc. Moi, je vous ai dit, je n'ai jamais déterminé le running dont je vous ai parlé. Deuxième temps, comme mon seul objectif, d'ailleurs ça ne l'est pas du tout, ou comme un objectif en me disant voilà 2024 c'est l'année du running etc. Et il se trouve que ça l'a été, par la force des choses. Parce que voilà quand je regarde rétrospectivement mon année, c'est ce que j'ai fait avec le plus de régularité. Donc en fait ce concept là, faire une seule chose et la réussir, choisir une seule chose, une nouvelle chose, permet en fait de limiter tous les risques que je viens d'énoncer et de retrouver le côté bénéfique de tous les arguments évoqués dans un premier temps. Et donc, je vous donne un petit défi d'ici le prochain épisode, c'est de choisir votre quêtre, votre misogi, de me l'envoyer ou de la garder pour vous, comme vous voulez, mais d'en choisir qu'une seule. Je vais dire qu'une seule, de déterminer des... contours très clairs de succès ou non sur l'objectif, c'est-à-dire être cultivé, être plus cultivé peut être votre objectif général, mais votre objectif va plutôt être de lire tant de livres cette année ou de produire quelque chose, etc. Et donc en fait d'avoir des mesures assez claires pour savoir si vous avez réussi ou non votre objectif, parce qu'il y a de grandes chances pour que vous ne soyez plus cultivé l'année prochaine. Mais bon, si c'est un objectif juste abstrait, c'est vrai que c'est beaucoup plus dur de le traquer, c'est pour ça que je vais vous donner un exemple du syndrome de la quête du dossard pour moi sur la course à pied est vraiment flagrant, c'est à dire qu'il faut un objectif et il faut un moment, un pile ou face de succès-échec, en tout cas d'une échéance. Donc vous choisissez cet objectif, ça peut être personnel, ça peut être amoureux, ça peut être familial, ça peut être professionnel, ça peut être associatif, voilà vous choisissez vraiment et là je vous ai parlé du sport. il y en a plein d'autres, et vous essayez de le tenir. Donc voilà, ça ne vous empêche pas de faire toutes vos résolutions de bonne année qui vont tenir un temps au plus grand bonheur des salles de sport, mais ça c'est autre chose. Donc voilà, petit objectif. Si vous l'acceptez, je me suis dit que c'était peut-être intéressant pour vous de faire en sorte que ce format vous soit utile pour la réflexion. Et là, encore une fois, je prends du temps pour ça. pour vous laisser le temps aussi de dialoguer en ping-pong. En tout cas, moi, c'est comme ça que j'écoute des podcasts. En fait, pour moi, c'est une discussion à laquelle je ne participe pas, mais sur laquelle je réfléchis et qui a un appui pour me penser. Donc, c'était comme ça que j'ai pensé cette petite fin d'épisode. Maintenant, place au retour sur le premier épisode. Je ne voulais pas commencer par ça pour avoir une proposition de valeur qui soit... direct, ça va être un petit peu long, l'épisode n'est pas vraiment terminé, mais si là vous avez déjà eu ce que vous voulez, vous pouvez choisir un nouvel épisode, faire plus 15, plus 15, histoire de voir ce que je raconte ensuite, si ça vaut le coup ou pas, ou retourner écouter de la musique, si vous faites le choix de rester, et bien c'est avec plaisir. Petit retour sur le premier épisode, on est aujourd'hui au deuxième, vous avez été nombreux à me faire des retours. et vraiment, je vous en remercie infiniment. C'est très précieux. Alors, déjà, si vous écoutez des podcasts jusqu'ici, merci beaucoup. Petite parenthèse, pause, tiens, j'en profite. Pensez à mettre 5 étoiles sur votre application d'écoute. Faites-le maintenant, tout de suite, c'est toujours mieux quand on y pense. Ça m'aide vraiment pour le développement de ce format. Et dites-moi ce que vous en pensez. Soit en commentaire directement, soit en m'envoyant un mail sur la newsletter. le lien où vous pouvez vous inscrire dans la description normalement, ou si il se trouve qu'on se connaît personnellement, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur un autre canal. Je retiens de tout ce qui m'a été dit que le format, visiblement, vous plaît, par son authenticité. La contrepartie, c'est qu'on a parfois, en tout cas dans la première version, j'en avais faite dans l'épisode 1, du mal à identifier la proposition de valeur. En fait, ce dont j'ai pris conscience, c'est que, évidemment, je fais cet exercice pour moi en premier lieu. Je suis mon premier auditeur et ça, c'est clair et net, ça m'aide à structurer ma pensée, je prends beaucoup de plaisir à le faire. Mais en fait, je trouve que dans la conception du premier épisode, j'avais oublié que je le faisais aussi évidemment pour vous. Et en fait, c'est quand même engageant l'action d'écouter un podcast. et à l'inverse d'autres formes de production de contenu, savoir LinkedIn, Newsletter, etc. où je considère que fait, c'est mieux que parfait, c'est-à-dire qu'on sait qu'on va progresser, etc. Le podcast, si une fois on n'aime pas, on ne revient pas, et puis ensuite, ceux d'après ont beau être... bien meilleur, les gens ne reviennent pas. Et donc, en fait, je voulais absolument éviter ça et respecter votre temps. Donc, ça me permet d'introduire une excuse, puisque je vous avais promis un format bimensuel, et je ne l'ai absolument pas tenu. Je ne sais plus quand était le premier épisode, mais c'était il y a largement plus d'un mois. Vous êtes beaucoup à m'avoir demandé ce qu'il en était. Je vous prie de m'excuser, la période a été intense. je voulais prendre le temps de me poser sur tous vos retours et faire en sorte de digérer un peu tout ça pour faire un format qui me plaise. J'avais fait toute une architecture dans le premier, avec des sections, avec différentes choses. Là, j'ai décidé de faire un seul bloc, une seule pensée, un seul épisode avec une proposition de valeur assez claire. Peut-être que je reviendrai à des formats aussi d'actu. la carte postale, etc. que vous avez eue au premier et que vous avez aussi apprécié. En tout cas, si j'en crois les retours. Alors évidemment, j'ai eu des retours qui étaient aussi très mauvais. Et d'ailleurs, c'est très précieux souvent. Mais il y a toujours un biais dans les retours. Ah oui, c'est vachement bien ce que tu fais. Et voilà, certains m'ont fait la réflexion en me demandant Alors, c'est vachement bien, mais pourquoi tu le fais ? J'avais juste envie, et je conclurai par ça, que j'en ai envie, réfléchir et m'exprimer sur l'aventure que je suis en train de vivre, et tout simplement mes réflexions au-delà même du professionnel m'aident à vivre tout ça beaucoup plus intensément et à grandir un peu plus chaque jour, et que c'était somme toute le titre que j'avais donné à ce podcast, savoir Deviendra grand et donc que ça me semblait une justification suffisante. Je vous embrasse et je vous dis à très vite.

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Description

"Les Quêtes Parallèles : Donner du sens à vos projets"
Dans ce deuxième épisode de Deviendra Grand, je vous parle des quêtes parallèles, ces détours qui, comme dans les jeux vidéo, enrichissent notre quête principale. À travers mon expérience – notamment avec le sport – je partage comment ces petites aventures m’ont aidé à avancer, à être plus créatif et à mieux gérer mes projets. Et si c’était en prenant des chemins de traverse qu’on devenait vraiment grand ?


Lien de l'infolettre : https://simonchaussende.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de l'importance des quêtes parallèles, comment est-ce qu'on tient des projets sur le long terme, et comment prendre des meilleures décisions au quotidien. Et oui, tout ça, vous écoutez le deuxième épisode de Deviendra Grand. Mesdames et messieurs, bienvenue. Bienvenue sur le podcast le plus authentique de vos podcasts, le podcast le moins monté de vos podcasts. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Simon, j'ai 25 ans, je suis le fondateur de WAVE, qui est un groupe éducatif créé en 2022 et composé d'une classe préparatoire. ECG, donc c'est Commerce, qui est l'une des meilleures de France, un bachelor post-bac pour les artistes et sportifs de haut niveau, et une classe préparatoire scientifique. Ici, vous découvrez mes réflexions, mes doutes, mes hésitations, avec une idée, qui est l'idée de ce podcast, de la newsletter qui est accolée, devenir grand ensemble. Merci infiniment pour les retours que vous avez été très nombreux à me faire pour le premier épisode, j'y reviens en fin d'épisode. Aujourd'hui, on va parler de quête parallèle, et sans plus attendre, passons au plat principal. Alors, qu'est-ce que j'appelle les quêtes parallèles ? En fait, cette thématique vient d'une vision que j'ai, et que j'essaye en plus en ce moment d'étayer quelque peu, de voir la vie avec le prisme des jeux vidéo. On parle beaucoup de gamification en ce moment, pour parler de toute l'influence et les stratégies qu'ont certaines... certaines entreprises, à rendre la consommation et l'acte d'achat plus ludique. Moi ce qui m'intéresse c'est plutôt de faire le parallèle avec les actions qu'on mène sur notre vie, avec des niveaux, avec un boss de fin, enfin bref, il y a plein de choses à développer là-dedans. Et en fait, l'idée c'est que dans certains jeux, il y a une quête principale qui est souvent assez scriptée. et qu'on peut faire d'autres petites quêtes à côté, qui s'appellent des quêtes parallèles. C'est ce qui m'a donné l'idée de cet épisode. Si vous voulez un exemple, pour ceux qui connaissent, il y a le jeu GTA, Grand Air Photo, qui est un jeu pour lequel on est assez libre de faire ce qu'on veut dans une ville, qui en l'occurrence pour le dernier était Los Angeles, mais il y a aussi des petites quêtes qui sont des petites quêtes parallèles. Il n'est pas forcément de considérer sa vie comme GTA, loin de là, mais c'est pour vous faire bien comprendre l'image des quêtes parallèles. Aujourd'hui, et c'est un peu l'objet aussi de ce podcast et des différents épisodes, ma quête principale, en tout cas la quête à laquelle je consacre le plus d'énergie, c'est Wade. L'ambition de cette quête, c'est de devenir l'un des acteurs incontournables de l'enseignement supérieur d'excellence en France. Et mon point, c'est qu'au départ, j'étais vraiment à 3000% sur cette quête, sur Wade, et j'ai découvert... C'était pas forcément la stratégie la plus intéressante pour moi. Comme dans les jeux vidéo, quand on achète un jeu, on a envie directement de commencer la quête principale, et plus ça avance, plus on trouve ça sympa de faire aussi les quêtes parallèles, ou sidequests, pour le dire, avec la version anglaise. Je vous propose de faire cet exercice, et de... de passer ce podcast et ce petit moment qu'on passe ensemble en faisant le même exercice que moi. Et donc, pour ça, je vous demande de prendre un petit moment pour réfléchir à quelle est aujourd'hui votre quête principale. Est-ce que vous pouvez définir comme une quête principale ? En fait, moi, je définis principale comme ce à quoi vous accordez le plus d'importance, déjà en termes de temps, mais évidemment en termes d'importance pour vous. Je mets ici un petit addendum. Il y a des quêtes principales qui sont en fait des quêtes de vie, au premier vu qu'elles, fonder une famille, avoir des enfants, etc. On va considérer ça comme une quête principale, mais ça ne s'adresse pas forcément à votre quotidien tout de suite. C'est-à-dire que vous savez que c'est ce vers quoi vous voulez aller, mais ça peut être une quête un peu détournée. Donc là, c'est vraiment dans la structuration de votre quotidien et de comment vous structurez votre journée, hier, avant-hier, la semaine dernière, etc. Donc, essayez de garder en tête ça quand je vais développer quelques éléments de réflexion pour pouvoir aussi l'appliquer à ce que vous faites et que ça vous permette de progresser aussi dans votre quotidien. La thèse de l'épisode, c'est la suivante, c'est que pour moi, je considère qu'il est impératif d'avoir des quêtes parallèles pour renforcer sa quête principale. J'ai structuré ça avec ma bonne formation de préparationnaire en trois temps, avec une logique quasi-dissertatoire. Premier moment, pourquoi ? Est-ce que ces autres quêtes, ces autres choses, rendent ma quête principale plus forte ? Deuxième partie, le choix de la quête. Et en particulier, je reviens directement sur mon expérience personnelle sur l'année passée. Quelle a été ma quête secondaire, etc. Et en troisième temps, c'est à quoi il faut faire attention. Donc, passons au premier moment, qui est celui... de lister les arguments et de les passer ensemble sur pourquoi est-ce qu'en fait accorder de l'importance à d'autres choses que votre quête principale est très important. Evidemment, ça concerne en premier lieu les gens qui ont un projet qui les tient par les tripes, donc ça va être évidemment en premier lieu les entrepreneurs, mais pas du tout qu'eux. ça peut être un projet associatif, un projet de voyage, un projet autre. Essayez encore une fois de faire toujours l'exercice de pensée, d'appliquer ce qu'on va dire ici à votre quotidien. Le premier argument que j'ai identifié, c'est de dérisquer la chose. C'est-à-dire qu'en fait, quand on a une quête principale, c'est très facile de réduire l'entièreté de sa personne à cette quête. Et donc, par conséquent, au succès et aux échecs. Et en fait, le fait d'avoir d'autres choses permet de mettre en perspective et de savoir que j'existe autrement que par cette quête et donc de prendre aussi des décisions beaucoup plus saines pour ça. C'est-à-dire qu'en fait, parfois, on a besoin de prendre un peu de distance par rapport à soi-même pour prendre une bonne décision. C'est souvent le propre des proches. des parents, de certaines choses qui vont prendre pour nous, ou en tout cas nous conseiller certaines choses qu'on n'aurait pas vues, qu'on n'aurait pas identifiées. Donc en fait, le fait de ne pas se réduire à une seule quête, et d'apporter d'autres choses à sa personnalité, permet tout simplement de dérisquer ça et de prendre des meilleures décisions. Quand on est confronté à plusieurs problématiques, simultanément, on est moins susceptible de s'attacher, émotionnellement en tout cas, à un seul projet, et donc d'objectiver beaucoup plus les décisions qu'on prend. C'est le premier argument que j'ai vu dans ce sens. Deuxième argument, qui est très fort pour moi, c'est la stimulation de la créativité. En fait, travailler sur plusieurs projets en parallèle permet d'enrichir les idées, et en fait, tout simplement, en mettant... en parallèle la diversité des contextes. En fait, les solutions à un problème peuvent émerger en travaillant sur un autre problème. Par exemple, je fais du foot, alors ce qui n'est pas du tout mon cas, mais je célèbre dans les vestiaires après mon match du foot que je fais le samedi, et en fait je vois que c'est ça qui me motive à jouer un match de merde samedi matin sous la pluie, donc de ne pas sortir le vendredi soir, etc. Je vois que ce qui me rend heureux dans le truc, c'est cette petite célébration dans les vestiaires. Je me dis que je vais l'appliquer dans mon travail. Je trouve qu'au travail, on ne célèbre pas ses victoires, donc on va changer ça. Une activité parallèle vient renforcer ce que je fais au travail. C'est aussi en croisant les choses. On a l'exemple de Steve Jobs qui a beaucoup étudié la calligraphie. qui, en fait, quand ils faisaient ces études, ils étaient passionnés de ça. C'était évidemment absolument pas, à cette époque, utile pour créer une boîte d'informatique. Et en fait, ça a énormément influencé toute la conception esthétique d'Apple et du Macintosh, parce qu'il était le premier à introduire et à mettre au centre de la réflexion cette réflexion sur la calligraphie. En fait, tout ça reprend une idée que j'adore de Naval Ravikant, qui est un penseur et investisseur américain, qui est souvent assez incisif dans ses remarques. Et dans un podcast, il prend cette image de l'ours sur un tricycle, où il dit, en fait, vous êtes déjà allé au cirque, très certainement, même si on ne cautionne pas la violence animale, vous avez vu un ours. Ok, très bien, vous avez vu un ours, vous avez déjà vu un homme sur un tricycle, ok, très bien, vous êtes allé dans un cirque. Mais en revanche, le jour où vous voyez un ours sur un tricycle, et bien là, c'est incroyable. Donc en fait, le fait de mélanger des choses aussi, de s'entrechoquer des compétences, des savoirs, des savoir-être, des savoir-faire. avec un nouveau domaine et souvent très riche. L'ours sur un tricycle, on voit bien l'image très parlante car visuelle du fait qu'en mélangeant deux choses qui indépendamment étaient somme toute assez banales pour un spectacle de cirque, rendent tout de suite la chose beaucoup plus intéressante. Dans la stimulation de la créativité, il y a aussi de manière très proche le développement de compétences un peu transversales. Quand je jongle entre différents projets, c'est vrai que ça a plus de chances de favoriser l'apprentissage et l'adaptabilité. Par exemple, je travaille dans une boîte où je suis entrepreneur et je sais que je dois mettre en avant, comme tout le monde, mes réseaux sociaux. Et bien en fait, le fait d'avoir eu depuis 3-4 ans, alors je dis je mais ce n'est pas du tout mon cas, Un compte Instagram de photos, de nourriture ou de food, j'ai développé des compétences qui vont largement me servir pour ma boîte. Je prends exprès un exemple de projet qui ne soit pas juste son compte Instagram personnel, parce que souvent il y a trop de biais dans la gestion de ses propres réseaux sociaux. Mais donc voilà. Et en fait, passer d'un domaine à l'autre... renforce largement l'innovation. Le meilleur exemple que j'ai de ça, c'est souvent considéré comme un des derniers hommes totalement complets à ce titre, c'est celui de Léonard de Vinci, qui était un éminent scientifique et qui maîtrisait aussi très bien le domaine artistique et qui en fait le faisait passer de l'un à l'autre et alimenter un peu sa créativité et l'innovation, y compris scientifique, en maîtrisant les deux. Donc ça c'est pour le deuxième gros argument qui est la stimulation de la créativité en ayant des quêtes parallèles. Troisième sous-argument dans cette première partie, c'est l'efficacité accrue grâce à la variété. En fait, selon moi, alterner entre différentes tâches, ça permet plusieurs choses. Ça permet de combattre une forme de monotonie. et de maintenir un très haut niveau de motivation. Mais aussi, il y a un point qui est très important selon moi, c'est que quand on réduit parfois le temps disponible, paradoxalement, on est plus efficace. Un concept qui me parle, qui n'a rien à voir avec la choucroute et avec ce dont on parle, c'est le concept de pression créatrice. C'est un concept développé par l'économiste... esterbo-sérup qui avait mis en évidence en fait que la la pression agraire dans le cadre du développement était très fertile en termes de développement. Je m'explique en fait la croissance de la population pousse en fait impose un goût d'étranglement d'une certaine manière sur les techniques agraires et donc pousse à augmenter la production et la productivité et c'est donc de la nécessité que que n'est Je ne sais plus ce que c'est la citation exacte, mais c'est la nécessité émerge dans l'invention je crois, quelque chose comme ça. S'il y a certains préparationnaires qui m'écoutent, je vous invite à vérifier ça avec plus d'assiduité, mais c'est le souvenir que j'en ai. Et donc, en fait, une espèce de pression créatrice, c'est-à-dire que parfois, la nature va avoir du vide, quand on a un temps qui est très libre, on va parfois avoir tendance, sur certaines choses, à prendre son temps et combler le vide. Le vide de l'après-midi, alors qu'en fait quand on se décommande un peu, parce qu'on fait plusieurs choses en même temps, on va être plus efficace dans ce qu'on fait. Ça évite, disons, aussi, pour certains profils très analytiques, et en fait il y en a beaucoup, enfin je vois beaucoup de personnes brillantissimes, souvent très scolaires, enfin brillantissimes d'un point de vue scolaire en tout cas. profil grande école, d'un point de vue académique, rien à redire, mais qui au moment de se lancer dans l'entrepreneuriat ont tendance à, le mot qui me vient c'est overthink à intellectualiser et à utiliser justement cette capacité analytique qu'ils ont à outrance. Et en fait, parfois se mettre une espèce de pression en terme d'emploi du temps et se mettre dans la seringue, pour utiliser cette expression, peut permettre de gagner du temps et de faire nuer les choses. Sinon, on tourne un peu en rond et on a tendance à réfléchir, réfléchir, remettre en question, etc. Ce qui est évidemment bien, il faut des moments pour ça. Mais parfois, la pression créatrice de l'implutant peut être très utile. À titre personnel, il y a aussi un avantage très large à ça, avoir des quêtes parallèles. Alors, des quêtes parallèles qui, justement, ne soient pas dans le cadre business et travail, c'est que j'ai, moi, cette tendance et cette appétence à toujours vouloir me lancer dans de nouveaux projets. Et donc, en fait, avoir des quêtes parallèles autres me permet d'assouvir cette... ce besoin de curiosité et de nouvelles choses et donc ça m'évite de m'éparpiller dans le business. Deux derniers petits petits arguments en faveur de cette gestion des quêtes parallèles, c'est l'optimisation des temps morts. C'est à dire qu'en fait il y a toujours un moment, que ce soit pro ou perso, des temporalités qui sont plus basses, des moments où un projet est bloqué. on attend des retours, on a des délais techniques, etc. Et pour autant, on a de l'énergie, et donc de fait, avoir plusieurs choses, plusieurs poils sur le feu, permet de se concentrer et de canaliser son énergie sur un autre actif, plutôt que dans le vide et pédaler dans la semoule, dans un moment où par définition, dans tous les cas, le projet est bloqué et attend, parce que c'est inhérent à certains projets, il y a des choses qui ne peuvent pas se réduire à outrance, alors qu'on a de l'énergie pour le coup. Et le dernier point, c'est évidemment l'opportunité de synergie entre les projets. Plusieurs projets dans des sphères complètement différentes peuvent se renforcer mutuellement en partageant des ressources, en partageant des connaissances, en partageant de la légitimité. Et justement, en termes de légitimité, ça fera une parfaite transition avec la partie suivante, puisque la partie suivante, je détaille un petit peu. plus la quête parallèle qui a été celle qui a été la plus marquante sur mon année 2024, qui était celle du sport. Et justement le sport m'a permis, alors somme toute de manière très très humble, mais d'avoir dans le cadre du développement de Wade School Talent, donc qui est notre bachelor réservé aux artistes et sportifs de haut niveau, une forme de légitimité, en tout cas de pouvoir m'adresser à des jeunes sportifs. en expliquant que j'étais évidemment bien loin du niveau qui est le leur, mais que pour autant, je savais m'astreindre à un calendrier d'entraînement et à une forme de rigueur, et donc de partager ça avec eux, et donc d'avoir une légitimité dans la discussion et dans le sujet, même si évidemment on ne s'occupe pas du tout de la partie sportive chez nous, puisqu'on est une école et qu'on s'occupe uniquement de la partie académique et professionnelle. Et donc je le disais, c'est une bonne transition vers cette deuxième partie. Deuxième partie qui est autour du choix de la quête. Et donc ici, je me suis dit que le plus pertinent était de partager avec vous le choix de la quête qui a été la mienne sur cette année passée. C'est au moment de l'enregistrement, on est entre Noël et le Nouvel An. C'est une période souvent... propices aux résolutions de Bonne Année, de Nouvelle Année pardon, ou à une forme de bilan. Et donc je me suis dit voilà, quand on regarde sur l'année 2024, quelle a été ma quête ? C'est assez évident que la quête secondaire a été, enfin une des quêtes secondaires a été le sport. Et donc je me suis dit que c'était intéressant de vous décrire ce processus de choix, puisqu'en fait je ne me suis absolument pas réveillé un matin en me disant Allez go ! Justement, le concept des résolutions de bonne année, ça ne s'est pas du tout fait comme ça. En me disant D'un coup, je vais aller hardcore sur la course à pied. C'est aller très en douceur. En fait, je me suis mis à la course à pied lors de la première année de Wade. Avant ça, j'étais... J'étais en stage, j'en faisais très peu dans mes stages et à HEC. N'en parlons pas, j'avais un rythme de vie, en tout cas une hygiène de vie qui était des plus déplorables. Et en fait, le moment qui a été vraiment déclencheur, c'est quand je suis allé télétravailler pendant un mois en Suède, car Marie, qui est ma copine, y travaillait. Et en fait, c'était génial, on courait entre midi et deux, on allait courir, il faisait très très beau. À ce moment-là, en Suède, c'était vers début mai, et on courait le long des canaux de Stockholm. Et c'est comme ça que j'ai commencé un peu à m'y mettre. Ensuite, Marie, qui m'a transmis ce virus d'une certaine manière, nous a inscrits tous les deux à un semi-marathon, enfin en fait un marathon en relais, de Nice à Cannes. Elle courait le premier et je faisais le deuxième. très chouette comme course, c'était à la fin de l'année 2023. Évidemment, j'avais déjà couru des semi-marathons quand j'étais en terminale, je crois. Mais bon, c'était très très lointain. Je n'ai absolument pas géré ma course. J'étais très peu entraîné. Mais j'ai adoré l'avant-course, l'après-course, le fait d'avoir un objectif, le fait de s'entraîner, etc. Et donc en fait, quelques semaines après, je me suis dit, bon allez, l'année prochaine, c'est marathon. Et donc en fait, je me suis inscrit au marathon de Paris qui a eu lieu en avril. Et ça, ça a été vraiment pour le coup l'élément déclencheur de tout le reste, en tout cas catalyseur des décisions qui ont été prises par la suite, à savoir que c'était juste incroyable. En fait, je pense, c'est souvent l'exemple que je prends. qu'en termes de sensations fortes, le marathon était bien au-delà, mais sans aucun comparatif possible avec, par exemple, un saut en parachute. C'était vraiment une des sensations les plus fortes de ma vie, notamment à l'arrivée, mais pas du tout parce que j'étais fier de moi, ou le sentiment d'accomplissement, d'être un marathonien, etc. En tout cas, je ne pense pas du tout. Mais vraiment un... Tout s'était accumulé pendant les mois précédents. J'ai apprécié l'entraînement, ça m'a donné une rigueur. Je l'ai vraiment bien fait. J'aurais pu largement mieux m'entraîner. Tout s'est catalysé et toutes ces émotions se sont déclenchées en fin de course. C'était absolument magnifique. En plus, on avait organisé un déjeuner après ça avec Paul, avec qui je le courais. avec nos familles, etc. Donc il y avait aussi tout un moment de célébration collectif qui était vraiment trop chouette. Et donc en fait, c'est vraiment ce marathon qui, je pense, aujourd'hui m'a donné le virus parce que ça s'est très bien passé. Ensuite, dans le déroulé de mon année sportive, je vous raconte un peu le détail de la chose, mais c'est aussi le but de ce podcast, c'est d'être parfois assez impudique et de... et de vous raconter les choses telles qu'elles me viennent. Donc l'année sportive s'est continuée avec une autre échéance qui était à début juillet. J'ai couru avec Marin, un copain d'enfance. Spartan Race, c'est une course en trail avec des obstacles. Ils ont un marketing très très bourrin, c'est-à-dire qu'en fait, c'est à côté le film 300, vous êtes des Spartiates, etc. En fait, finalement, c'était... aussi magnifique parce que c'est à Morzine, c'est dans la montagne, le parcours c'est les trails, donc on a fait 24 km je crois, c'était le format théoriquement semi-marathon mais c'était un petit peu plus long. C'était très très drôle parce qu'en fait c'est très ludique, il y a des épreuves où tu portes des poids, où tu lances des lances dans des meules de foin, où tu as des ponts de singes, etc. Et si tu rates les obstacles, tu as des pénalités et des parcours en plus. C'était ma première course aussi vraiment de A à Z avec quelqu'un, c'est-à-dire qu'il y avait des gens qui avaient couru avec moi pendant quelques kilomètres, et en particulier pendant le marathon, et en particulier François qui avait couru quasiment les 20 derniers avec moi. Mais là avec Marlon, on a fait toute la course ensemble, donc lui il est éminemment plus fort que moi sur la partie trail et sport. J'étais plus entraîné sur la partie haut du corps, disons, de ce qui était... traction, pont de singe, etc. Donc lui m'attendait évidemment dans les montées et moi plutôt sur les obstacles. Bref, on a couru ensemble, on s'est énormément poussés tous les deux, c'était trop bien, la météo était pas top mais vraiment un souvenir très très drôle. En plus, rencontre avec un public qui n'est pas du tout celui de la course à pied parisienne beaucoup plus bourrin... avec des musiques vraiment épiques au départ, etc. Et l'échéance suivante, en rentrant de cette échéance que j'ai choisie à la suivante, c'était un triathlon, un triathlon L, donc c'est le format half Ironman, demi Ironman, donc c'est 2 km de nage, 90 de vélo et un semi-marathon. Ici, là, je me suis très clairement confronté à la difficulté. la plus intense que j'ai jamais vécue dans le cadre d'une compétition sportive. Il faut dire qu'ici, on parle de quêtes, les quêtes se sont un peu chevauchées, puisque ce triathlon, je le faisais début octobre, et qu'en fait... Ma quête principale qui est Wade a pris le dessus sur le timing de septembre, à savoir la rentrée qui pour le coup est une période vraiment intense parce qu'il faut accueillir tout le monde et qu'en fait nous on a une on a une croissance par définition qui n'est que par escalier, c'est à dire que toutes les rentrées en fait on on a une nouvelle ampleur, une nouvelle mesure et donc en fait il faut très vite donner l'ampleur de la chose et ce x2, plus que x2 qu'on a fait cette année, il fallait Il fallait l'assumer en quelques mois, sans pour autant avoir beaucoup plus de ressources RH sur la période. Donc, cette période de septembre qui était intense pour moi professionnellement, de fait, a un petit peu réduit l'entraînement. Et c'est aussi pour ça que c'était dur, puisque l'entraînement n'était pas forcément à la hauteur de l'épreuve qui était celle-ci. Et l'année 2024 s'est terminée sportivement il y a quelques semaines, alors avec une épreuve qui n'est pas vraiment sportive, mais ça reste quand même. un marathon, puisque c'était le marathon du Beaujolais. Pourquoi je dis que c'est pas forcément sportif ? Parce que le principe, c'est qu'on boit du vin, et en l'occurrence sur cette partie, pas celle de la course à pied, mais celle de la dégustation de Beaujolais, il se trouve qu'avec Paul, avec qui je courais, on a été rigoureux, et donc c'était une épreuve, c'était une épreuve On allait chercher d'autres formes de motivation. Le marathon reste une distance face à laquelle il faut être très humble. Et même si on a couru extrêmement lentement, évidemment les derniers kilomètres étaient compliqués. En plus il se trouve que Paul avait eu des échéances pro-perso qui a fait qu'il... J'avais très très peu couru, donc c'était absolument épique. Mais c'était très très drôle de finir l'année par ça, sur cette quête parallèle de la course à pied. Alors là je parle de quête parallèle, dans ma tête ça ne se passe pas en mode quête parallèle, j'ai essayé de mettre un petit peu une structure et des mots sur tout ça. Je ne me disais pas qu'elle allait clôturer ma saison par le marathon du Beaujolais, loin de là, juste c'était marrant, on s'est inscrits. On pensait le faire plus sérieusement que ce qu'on a fait, mais finalement en termes d'entraînement, ça ne tombait pas forcément bien, donc on l'a couru vraiment pour rire, c'était déguisé. Tout le monde déguisé, l'endroit c'est incroyable, c'est très très festif, et ça fait du bien de sortir un peu du côté fractio, et beaucoup de coureurs qui se prennent souvent un peu trop au sérieux, alors que le Marathon du Beaujolais c'est très convivial, autant sur les stands organisés que sur les multiples... volontaires qui sont juste sur le côté de la route avec un cubit de vin blanc et qui te servent des coups alors qu'en fait ils te restent encore 30 bornes à courir et c'est bien marrant Donc voilà petit petit petit passage un petit peu plus festif sur un podcast qui pour autant normalement s'adresse plutôt à une audience dans le cadre de mes activités pro mais bon ça donne au moins une vision exhaustive. Quel bilan moi je fais de cette année et de cette quête ? Encore une fois le mot quête rend la chose épique alors qu'elle n'est pas du tout le but. Énormément de plaisir cette pratique que j'ai découvert en fait cette année qui m'a fait beaucoup de bien en termes de structuration pour me défouler. Évidemment, je ne me considère absolument pas, et mon propos n'est pas du tout là, de dire que je suis différent ou que je n'appartiens pas à cette mode qu'est la course à pied. Je m'inscris pleinement dedans. Et à un moment, il faut aussi assumer les choses là-dedans. Moi, je sais très bien que les gens courent. Il y a évidemment des vices à Strava et à tout ce phénomène. J'en fais partie. J'essaye de rationaliser la chose et d'y voir les bénéfices que j'en tire. Maintenant, il ne s'agit pas de justifier ou de dire... Enfin, c'est aparté parce que c'est vrai que ça s'inscrit dans un véritable phénomène de mode et je sais que ça doit être très certainement lié à mon âge et ce passage autour de 25 ans où les gens entrent dans le cadre de la vie pro et commencent à faire un peu plus de sport, on fait un peu moins de soirées, on passe de la vie étudiante à la vie pro. mais voilà, moi je suis dedans, je l'assume totalement et je trouve ça plutôt rigolo. Il est vrai qu'il y a certains moments où c'est une drogue, où pendant plusieurs semaines, voire même une seule semaine, je ne vais pas courir, ne serait-ce qu'une seule sortie, je me sens moins bien, je dors moins bien, je me repose moins bien, mes pensées sont un petit peu moins claires. Parfois, même, j'ai fait début décembre, notamment par exemple des périodes de deux, trois semaines sans aucun sport, et en fait... Il y a parfois une sorte de brouillard mental qui est provoqué par ça. Et au niveau du bilan, c'est vrai qu'il y a un enjeu pour moi aujourd'hui, c'est de trouver le juste milieu pour ne pas tomber dans une forme de surenchère, parce qu'en fait, avec le running, c'est tentant. J'évoquais un moment la drogue, mais il y a vraiment des espèces de junkies de la course à pied. Et c'est vrai qu'en plus, je suis assez attiré par les pratiques longues, c'est-à-dire... marathon et plus. Ce sera le cas, je vais un peu me frotter à ça dans la saison 2025, mais donc après, il y a la pente très glissante des distances longues, du trail, de l'ultra-trail et du triathlon qui sont ensuite des vrais choix de vie que je n'ai pas du tout forcément envie de faire à ce point maintenant. Sur les prochains projets... J'ai offert à Marie un dossard pour le marathon de Barcelone qu'on fait mi-mars. Je suis trop contente de partager ça avec elle pour son premier marathon. On va courir ensemble. Je compte bien faire mon retour sur le marathon de Paris cette année avec un entraînement que j'ai envie de mener de manière bien plus assidue que ce que j'ai pu faire l'année dernière. Donc je vais m'entraîner fort, vous verrez peut-être sur ce podcast si ça vous intéresse les aléas et les évolutions de cet entraînement. Donc voilà, je me suis dit que la meilleure manière de faire ce deuxième moment de la réflexion, à savoir du choix de la quête, c'était de vous expliquer comment ça s'était enchaîné et comment aujourd'hui, en fin d'année, alors qu'en fait il y a… un an et demi, je ne courrais jamais du tout. Aujourd'hui, je considère que c'est une quête parallèle évidemment importante pour moi. J'y consacre peut-être trois heures par semaine, un peu plus en fonction des échéances. Mais c'est évidemment non négligeable sur le temps libre que j'ai, que je m'accorde. Donc voilà pour ce deuxième, dernier moment. de la réflexion, troisième moment, que moi j'ai intitulé La quête ou Les quêtes Dans les éléments de réflexion qui m'ont amené à coucher ça sur le papier, c'est qu'il y a quelques semaines, j'étais justement, au moment où j'ai pris le dossard pour Marie, dans ce qu'on appelle le syndrome de la recherche de dossard, à savoir que j'avais fait ma dernière échéance, qui était le marathon du Beaujolais, qui était très sympa. et je n'avais plus forcément de raison de courir. Et en fait, j'ai complètement arrêté la course à pied parce que je n'avais plus d'échéance. Et donc en fait, j'ai senti vraiment ce besoin d'avoir une quête et une motivation pour aller courir. Alors qu'en fait, j'adore courir, que je suis très conscient des effets bénéfiques que ça a sur moi, y compris dans des périodes de haute intensité pro. Et donc en fait, que j'avais vraiment besoin. Une quête, ça se caractérise par un dossard, une course, une date, une échéance. Et donc, ça s'insère un peu dans ça. Mais le contre-argument, c'est un argument qu'on lit énormément dans toute la littérature startup, c'est celui de choisir une seule quête, à savoir d'éviter absolument la dispersion. Et effectivement, il y a plein de contre-arguments. cas de limites à ce que j'ai exposé en particulier dans le premier moment. Et donc, j'ai évidemment aussi voulu un petit peu structurer tout ça et voir quelles pouvaient être les limites de la recherche de quêtes parallèles, en tout cas, quête parallèle au pluriel. Évidemment, voilà, ce premier risque est celui de la dispersion. En fait, tout simplement, gérer plusieurs projets simultanément entraîne une perte de focus. et nuit à la qualité globale des résultats. La solution qu'on peut apporter à ça, c'est les outils de gestion du temps. Par exemple, il y a la méthode Eisenhower. qui en fait permet sur chaque nouvelle action ou nouvelle chose à faire, nouvelle tâche, de la trier dans une matrice qui est... Pardon, il y a deux critères qui sont l'urgence de la chose et est-ce qu'on peut la déléguer ou pas. Et donc en fait ça permet de prioriser beaucoup mieux les choses que je dois faire maintenant, etc. Il y a des outils de gestion du temps qui permettent d'éviter de se disperser et d'aller à l'essentiel dans les choses. C'est souvent une des grandes qualités des entrepreneurs à succès, des overachievers, ceux qui font plein de choses dans leur vie, c'est qu'ils arrivent aussi à énormément dire non à plein de sollicitations pour pouvoir en mener moins, mais mieux. La deuxième limite, c'est l'augmentation du stress. Si je me mets la pression à respecter plein de délais, il y a un risque de surmenage qui est plus important. La solution que je vois à ça, c'est qu'il faut que les projets, en tout cas les quêtes parallèles, n'impliquent que vous. C'est-à-dire qu'en fait, si je n'honore pas bien mon temps, que j'avais prévu d'allouer à une quête parallèle, à votre quête parallèle, en fait, il ne faut pas que ça nuise à d'autres personnes. Je vous parlais tout à l'heure de cette période qui avait été compliquée pour moi, de la rentrée de septembre, où il y avait vraiment énormément de travail. J'en ai pâti dans ma quête vers un triathlon réussi. Je ne vous ai pas raconté exactement le triathlon en question, mais la fin a été vraiment... cataclysmique, les deux derniers kilomètres, je suis allé les chercher au fond de moi-même. Mais de fait, ça n'engageait que moi, et puis c'est pas grave, je me suis arrivé sur la ligne de départ en me disant je ne suis pas aussi prêt que ce que je voudrais, mais en fait, personne ne m'oblige à faire ça, il n'y a que moi, je suis tout seul, personne ne m'attend, alors que si, j'avais eu eu un projet collectif de, par exemple, je ne pensais rien... gravir une montagne à plusieurs et que je n'avais pas été du tout prêt physiquement, là ça aurait été un problème en termes de pression. Il faut dans les quêtes en choisir certaines qui n'impliquent que nous pour aussi se laisser le luxe de parfois dire voilà en fait cette quête là je me l'assumis, elle m'a fait du bien je sais pourquoi je l'ai fait mais il faut aussi que j'accepte parfois d'éviter le surmenage et c'est pour le coup ce que j'ai fait. dans cette période de rentrée où j'ai priorisé, et la quête principale reste toujours, à savoir celle de Wade, a pris le pas là-dessus. Autre limite, j'ai avancé un argument contraire tout à l'heure, mais il y a quand même un coût cognitif aux changements fréquents de l'activité. il y a une fatigue de vouloir tout faire. Parce que, typiquement, moi je suis vraiment ce genre, je fais partie de ce genre de personnes qui pensent pouvoir tout faire, pensent pouvoir faire plein de choses. En l'occurrence, j'en fais plein, mais parfois je me rends compte que je fais plein de choses au détriment de ce qui est plus important. Et quand je dis plus important, ça veut être passer tout simplement du temps avec mes proches, à savoir qu'en fait j'arrive à faire plein de choses dans la journée. mais j'arrive le soir ou le week-end ou en vacances et c'est le moment où je suis hyper fatigué, où je n'arrive pas à profiter, ou même parfois on peut être un peu plus irritable, un peu plus désagréable. Il y a vraiment ce côté de coût cognitif alloué et où les moments de repos, de partage, etc., qui sont éminemment importants pour moi, sont moins positifs. Ça permet de renforcer cette compétence, mais il y a toujours un enjeu de difficulté de priorisation. Gérer plusieurs projets en même temps permet de travailler cette compétence, mais parfois, parce qu'on est un peu moins dans, parce qu'on est un jour un peu moins fatigué et qu'on priorise mal, ça devient très difficile de se concentrer sur... sur quels efforts je fais, quand, et donc en fait on... On manque de profondeur aussi en travaillant sur plusieurs projets. Le temps disponible pour approfondir chaque projet est très réduit. Et donc, en fait, il y a vraiment un choc frontal de concurrence en premier lieu dans l'allocation du temps. Et moi, c'est vrai que, alors, ce n'est pas forcément lié, mais c'est plus lié à l'augmentation de l'activité de Wade. Mais c'est vrai que je regrette parfois certains moments, au début, notamment la première année, quand on était entre guillemets dans l'équipe. qui n'est pas mine que deux avec David, où j'avais parfois le temps pendant une après-midi entière de prendre un sujet et de poncer, si vous me permettez l'utilisation de ce mot, et de monter en compétence sur un sujet que je ne maîtrisais pas du tout, ce qu'aujourd'hui je me laisse moins le temps de faire ça. Et il y a évidemment le dernier point, c'est qu'en fait, tout simplement, les objectifs et les ressources concurrentes, le temps, les choix, le coût cognitif, etc., limitent la réussite des projets. C'est-à-dire que, pour vous donner un exemple très concret, dans le cadre du lancement de Weigh2Coup de Talent, J'ai fait beaucoup de rencontres l'année dernière, dont une très très riche avec Hermano Di Miceli qui est un homme très inspirant, il a fait lui aussi, parce qu'il se trouve qu'il y a un étudiant d'HEC qui a fait la même chose, enfin un trajet similaire, qui a traversé la France en courant, moi la phrase était un petit peu complexe. On s'est très bien entendus et en fait... lui anime plusieurs podcasts et on a eu l'idée de lancer un projet qui s'appelait les 20 under 24 dans le cadre des jeux olympiques pour mettre en lumière 20 jeunes en dessous de 24 ans dont 20 under 24 dans le cadre en plus des JO 20 under 24, 20 under 24 c'était 2024, les JO etc pour mettre en lumière des parcours sportifs de double projet avec toute une méthodologie qu'on a établi etc évidemment pour nous ça fait énormément de sens dans le cadre du développement de de Wade School Talent. Et en fait, c'était un moment donc on a fait ça autour de juin-juillet à peu près, mai-juin-juillet où c'est un autre moment fort dans l'année, à savoir les inscriptions et la gestion à la fois des oraux et de la clôture de l'année qui est évidemment éminemment opérationnellement importante. Ce qui compte en premier lieu dans ce qu'on fait, c'est la réussite de nos étudiants au concours, mais aussi le faire passer tous ces entretiens, tout simplement. Et organiser tout ça, ce qui n'était pas des moindres. Et en fait, dans ce contexte-là, c'est vrai que j'ai alloué peu d'énergie, de réflexion sur la direction artistique, sur la communication, à ce lancement des 20 Under 24. Alors il a bien fonctionné, on a eu plein de candidatures quand même, on a eu 20 profils vraiment incroyables, etc. Mais c'est vrai que dans l'engouement et dans ce qu'on a fait, je pense qu'on aurait pu largement beaucoup plus exploiter cette idée et ce qui la rend pour nous. Donc voilà pour les limites. Une conclusion un peu de ces limites, c'est d'essayer d'appliquer ce que je viens de dire très concrètement et qui plus est au contexte. des résolutions de la nouvelle année, qui sera celui du contexte de diffusion de cet épisode. J'ai découvert récemment un concept japonais qui s'appelle le mizoji, ou mizoji, c'est une des ludes, je ne sais pas vraiment comment ça se prononce, m-i-s-o-g-i, mizoji, qui historiquement consiste à faire une purification annuelle par l'eau en dessous d'une cascade avec des vertus traditionnelles japonaises. Mais en fait ce concept-là, il est détourné ensuite d'abord par des japonais, puis ensuite repris, parce que tout ce qui est une consonance asiatique peut dans certains domaines de développement personnel faire beaucoup plus écho. Donc je pense que ça a été comme ça que ça a été popularisé. Et en fait ça consiste, le détournement et la création d'une sorte de défi annuel qui va dessiner les contours de l'année d'une personne. En fait, c'est très simple, c'est juste décider une chose pour l'année prochaine et la réussir. Donc ça peut être un événement, un projet, un objectif, etc. Moi, je vous ai dit, je n'ai jamais déterminé le running dont je vous ai parlé. Deuxième temps, comme mon seul objectif, d'ailleurs ça ne l'est pas du tout, ou comme un objectif en me disant voilà 2024 c'est l'année du running etc. Et il se trouve que ça l'a été, par la force des choses. Parce que voilà quand je regarde rétrospectivement mon année, c'est ce que j'ai fait avec le plus de régularité. Donc en fait ce concept là, faire une seule chose et la réussir, choisir une seule chose, une nouvelle chose, permet en fait de limiter tous les risques que je viens d'énoncer et de retrouver le côté bénéfique de tous les arguments évoqués dans un premier temps. Et donc, je vous donne un petit défi d'ici le prochain épisode, c'est de choisir votre quêtre, votre misogi, de me l'envoyer ou de la garder pour vous, comme vous voulez, mais d'en choisir qu'une seule. Je vais dire qu'une seule, de déterminer des... contours très clairs de succès ou non sur l'objectif, c'est-à-dire être cultivé, être plus cultivé peut être votre objectif général, mais votre objectif va plutôt être de lire tant de livres cette année ou de produire quelque chose, etc. Et donc en fait d'avoir des mesures assez claires pour savoir si vous avez réussi ou non votre objectif, parce qu'il y a de grandes chances pour que vous ne soyez plus cultivé l'année prochaine. Mais bon, si c'est un objectif juste abstrait, c'est vrai que c'est beaucoup plus dur de le traquer, c'est pour ça que je vais vous donner un exemple du syndrome de la quête du dossard pour moi sur la course à pied est vraiment flagrant, c'est à dire qu'il faut un objectif et il faut un moment, un pile ou face de succès-échec, en tout cas d'une échéance. Donc vous choisissez cet objectif, ça peut être personnel, ça peut être amoureux, ça peut être familial, ça peut être professionnel, ça peut être associatif, voilà vous choisissez vraiment et là je vous ai parlé du sport. il y en a plein d'autres, et vous essayez de le tenir. Donc voilà, ça ne vous empêche pas de faire toutes vos résolutions de bonne année qui vont tenir un temps au plus grand bonheur des salles de sport, mais ça c'est autre chose. Donc voilà, petit objectif. Si vous l'acceptez, je me suis dit que c'était peut-être intéressant pour vous de faire en sorte que ce format vous soit utile pour la réflexion. Et là, encore une fois, je prends du temps pour ça. pour vous laisser le temps aussi de dialoguer en ping-pong. En tout cas, moi, c'est comme ça que j'écoute des podcasts. En fait, pour moi, c'est une discussion à laquelle je ne participe pas, mais sur laquelle je réfléchis et qui a un appui pour me penser. Donc, c'était comme ça que j'ai pensé cette petite fin d'épisode. Maintenant, place au retour sur le premier épisode. Je ne voulais pas commencer par ça pour avoir une proposition de valeur qui soit... direct, ça va être un petit peu long, l'épisode n'est pas vraiment terminé, mais si là vous avez déjà eu ce que vous voulez, vous pouvez choisir un nouvel épisode, faire plus 15, plus 15, histoire de voir ce que je raconte ensuite, si ça vaut le coup ou pas, ou retourner écouter de la musique, si vous faites le choix de rester, et bien c'est avec plaisir. Petit retour sur le premier épisode, on est aujourd'hui au deuxième, vous avez été nombreux à me faire des retours. et vraiment, je vous en remercie infiniment. C'est très précieux. Alors, déjà, si vous écoutez des podcasts jusqu'ici, merci beaucoup. Petite parenthèse, pause, tiens, j'en profite. Pensez à mettre 5 étoiles sur votre application d'écoute. Faites-le maintenant, tout de suite, c'est toujours mieux quand on y pense. Ça m'aide vraiment pour le développement de ce format. Et dites-moi ce que vous en pensez. Soit en commentaire directement, soit en m'envoyant un mail sur la newsletter. le lien où vous pouvez vous inscrire dans la description normalement, ou si il se trouve qu'on se connaît personnellement, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur un autre canal. Je retiens de tout ce qui m'a été dit que le format, visiblement, vous plaît, par son authenticité. La contrepartie, c'est qu'on a parfois, en tout cas dans la première version, j'en avais faite dans l'épisode 1, du mal à identifier la proposition de valeur. En fait, ce dont j'ai pris conscience, c'est que, évidemment, je fais cet exercice pour moi en premier lieu. Je suis mon premier auditeur et ça, c'est clair et net, ça m'aide à structurer ma pensée, je prends beaucoup de plaisir à le faire. Mais en fait, je trouve que dans la conception du premier épisode, j'avais oublié que je le faisais aussi évidemment pour vous. Et en fait, c'est quand même engageant l'action d'écouter un podcast. et à l'inverse d'autres formes de production de contenu, savoir LinkedIn, Newsletter, etc. où je considère que fait, c'est mieux que parfait, c'est-à-dire qu'on sait qu'on va progresser, etc. Le podcast, si une fois on n'aime pas, on ne revient pas, et puis ensuite, ceux d'après ont beau être... bien meilleur, les gens ne reviennent pas. Et donc, en fait, je voulais absolument éviter ça et respecter votre temps. Donc, ça me permet d'introduire une excuse, puisque je vous avais promis un format bimensuel, et je ne l'ai absolument pas tenu. Je ne sais plus quand était le premier épisode, mais c'était il y a largement plus d'un mois. Vous êtes beaucoup à m'avoir demandé ce qu'il en était. Je vous prie de m'excuser, la période a été intense. je voulais prendre le temps de me poser sur tous vos retours et faire en sorte de digérer un peu tout ça pour faire un format qui me plaise. J'avais fait toute une architecture dans le premier, avec des sections, avec différentes choses. Là, j'ai décidé de faire un seul bloc, une seule pensée, un seul épisode avec une proposition de valeur assez claire. Peut-être que je reviendrai à des formats aussi d'actu. la carte postale, etc. que vous avez eue au premier et que vous avez aussi apprécié. En tout cas, si j'en crois les retours. Alors évidemment, j'ai eu des retours qui étaient aussi très mauvais. Et d'ailleurs, c'est très précieux souvent. Mais il y a toujours un biais dans les retours. Ah oui, c'est vachement bien ce que tu fais. Et voilà, certains m'ont fait la réflexion en me demandant Alors, c'est vachement bien, mais pourquoi tu le fais ? J'avais juste envie, et je conclurai par ça, que j'en ai envie, réfléchir et m'exprimer sur l'aventure que je suis en train de vivre, et tout simplement mes réflexions au-delà même du professionnel m'aident à vivre tout ça beaucoup plus intensément et à grandir un peu plus chaque jour, et que c'était somme toute le titre que j'avais donné à ce podcast, savoir Deviendra grand et donc que ça me semblait une justification suffisante. Je vous embrasse et je vous dis à très vite.

Description

"Les Quêtes Parallèles : Donner du sens à vos projets"
Dans ce deuxième épisode de Deviendra Grand, je vous parle des quêtes parallèles, ces détours qui, comme dans les jeux vidéo, enrichissent notre quête principale. À travers mon expérience – notamment avec le sport – je partage comment ces petites aventures m’ont aidé à avancer, à être plus créatif et à mieux gérer mes projets. Et si c’était en prenant des chemins de traverse qu’on devenait vraiment grand ?


Lien de l'infolettre : https://simonchaussende.substack.com/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de l'importance des quêtes parallèles, comment est-ce qu'on tient des projets sur le long terme, et comment prendre des meilleures décisions au quotidien. Et oui, tout ça, vous écoutez le deuxième épisode de Deviendra Grand. Mesdames et messieurs, bienvenue. Bienvenue sur le podcast le plus authentique de vos podcasts, le podcast le moins monté de vos podcasts. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Simon, j'ai 25 ans, je suis le fondateur de WAVE, qui est un groupe éducatif créé en 2022 et composé d'une classe préparatoire. ECG, donc c'est Commerce, qui est l'une des meilleures de France, un bachelor post-bac pour les artistes et sportifs de haut niveau, et une classe préparatoire scientifique. Ici, vous découvrez mes réflexions, mes doutes, mes hésitations, avec une idée, qui est l'idée de ce podcast, de la newsletter qui est accolée, devenir grand ensemble. Merci infiniment pour les retours que vous avez été très nombreux à me faire pour le premier épisode, j'y reviens en fin d'épisode. Aujourd'hui, on va parler de quête parallèle, et sans plus attendre, passons au plat principal. Alors, qu'est-ce que j'appelle les quêtes parallèles ? En fait, cette thématique vient d'une vision que j'ai, et que j'essaye en plus en ce moment d'étayer quelque peu, de voir la vie avec le prisme des jeux vidéo. On parle beaucoup de gamification en ce moment, pour parler de toute l'influence et les stratégies qu'ont certaines... certaines entreprises, à rendre la consommation et l'acte d'achat plus ludique. Moi ce qui m'intéresse c'est plutôt de faire le parallèle avec les actions qu'on mène sur notre vie, avec des niveaux, avec un boss de fin, enfin bref, il y a plein de choses à développer là-dedans. Et en fait, l'idée c'est que dans certains jeux, il y a une quête principale qui est souvent assez scriptée. et qu'on peut faire d'autres petites quêtes à côté, qui s'appellent des quêtes parallèles. C'est ce qui m'a donné l'idée de cet épisode. Si vous voulez un exemple, pour ceux qui connaissent, il y a le jeu GTA, Grand Air Photo, qui est un jeu pour lequel on est assez libre de faire ce qu'on veut dans une ville, qui en l'occurrence pour le dernier était Los Angeles, mais il y a aussi des petites quêtes qui sont des petites quêtes parallèles. Il n'est pas forcément de considérer sa vie comme GTA, loin de là, mais c'est pour vous faire bien comprendre l'image des quêtes parallèles. Aujourd'hui, et c'est un peu l'objet aussi de ce podcast et des différents épisodes, ma quête principale, en tout cas la quête à laquelle je consacre le plus d'énergie, c'est Wade. L'ambition de cette quête, c'est de devenir l'un des acteurs incontournables de l'enseignement supérieur d'excellence en France. Et mon point, c'est qu'au départ, j'étais vraiment à 3000% sur cette quête, sur Wade, et j'ai découvert... C'était pas forcément la stratégie la plus intéressante pour moi. Comme dans les jeux vidéo, quand on achète un jeu, on a envie directement de commencer la quête principale, et plus ça avance, plus on trouve ça sympa de faire aussi les quêtes parallèles, ou sidequests, pour le dire, avec la version anglaise. Je vous propose de faire cet exercice, et de... de passer ce podcast et ce petit moment qu'on passe ensemble en faisant le même exercice que moi. Et donc, pour ça, je vous demande de prendre un petit moment pour réfléchir à quelle est aujourd'hui votre quête principale. Est-ce que vous pouvez définir comme une quête principale ? En fait, moi, je définis principale comme ce à quoi vous accordez le plus d'importance, déjà en termes de temps, mais évidemment en termes d'importance pour vous. Je mets ici un petit addendum. Il y a des quêtes principales qui sont en fait des quêtes de vie, au premier vu qu'elles, fonder une famille, avoir des enfants, etc. On va considérer ça comme une quête principale, mais ça ne s'adresse pas forcément à votre quotidien tout de suite. C'est-à-dire que vous savez que c'est ce vers quoi vous voulez aller, mais ça peut être une quête un peu détournée. Donc là, c'est vraiment dans la structuration de votre quotidien et de comment vous structurez votre journée, hier, avant-hier, la semaine dernière, etc. Donc, essayez de garder en tête ça quand je vais développer quelques éléments de réflexion pour pouvoir aussi l'appliquer à ce que vous faites et que ça vous permette de progresser aussi dans votre quotidien. La thèse de l'épisode, c'est la suivante, c'est que pour moi, je considère qu'il est impératif d'avoir des quêtes parallèles pour renforcer sa quête principale. J'ai structuré ça avec ma bonne formation de préparationnaire en trois temps, avec une logique quasi-dissertatoire. Premier moment, pourquoi ? Est-ce que ces autres quêtes, ces autres choses, rendent ma quête principale plus forte ? Deuxième partie, le choix de la quête. Et en particulier, je reviens directement sur mon expérience personnelle sur l'année passée. Quelle a été ma quête secondaire, etc. Et en troisième temps, c'est à quoi il faut faire attention. Donc, passons au premier moment, qui est celui... de lister les arguments et de les passer ensemble sur pourquoi est-ce qu'en fait accorder de l'importance à d'autres choses que votre quête principale est très important. Evidemment, ça concerne en premier lieu les gens qui ont un projet qui les tient par les tripes, donc ça va être évidemment en premier lieu les entrepreneurs, mais pas du tout qu'eux. ça peut être un projet associatif, un projet de voyage, un projet autre. Essayez encore une fois de faire toujours l'exercice de pensée, d'appliquer ce qu'on va dire ici à votre quotidien. Le premier argument que j'ai identifié, c'est de dérisquer la chose. C'est-à-dire qu'en fait, quand on a une quête principale, c'est très facile de réduire l'entièreté de sa personne à cette quête. Et donc, par conséquent, au succès et aux échecs. Et en fait, le fait d'avoir d'autres choses permet de mettre en perspective et de savoir que j'existe autrement que par cette quête et donc de prendre aussi des décisions beaucoup plus saines pour ça. C'est-à-dire qu'en fait, parfois, on a besoin de prendre un peu de distance par rapport à soi-même pour prendre une bonne décision. C'est souvent le propre des proches. des parents, de certaines choses qui vont prendre pour nous, ou en tout cas nous conseiller certaines choses qu'on n'aurait pas vues, qu'on n'aurait pas identifiées. Donc en fait, le fait de ne pas se réduire à une seule quête, et d'apporter d'autres choses à sa personnalité, permet tout simplement de dérisquer ça et de prendre des meilleures décisions. Quand on est confronté à plusieurs problématiques, simultanément, on est moins susceptible de s'attacher, émotionnellement en tout cas, à un seul projet, et donc d'objectiver beaucoup plus les décisions qu'on prend. C'est le premier argument que j'ai vu dans ce sens. Deuxième argument, qui est très fort pour moi, c'est la stimulation de la créativité. En fait, travailler sur plusieurs projets en parallèle permet d'enrichir les idées, et en fait, tout simplement, en mettant... en parallèle la diversité des contextes. En fait, les solutions à un problème peuvent émerger en travaillant sur un autre problème. Par exemple, je fais du foot, alors ce qui n'est pas du tout mon cas, mais je célèbre dans les vestiaires après mon match du foot que je fais le samedi, et en fait je vois que c'est ça qui me motive à jouer un match de merde samedi matin sous la pluie, donc de ne pas sortir le vendredi soir, etc. Je vois que ce qui me rend heureux dans le truc, c'est cette petite célébration dans les vestiaires. Je me dis que je vais l'appliquer dans mon travail. Je trouve qu'au travail, on ne célèbre pas ses victoires, donc on va changer ça. Une activité parallèle vient renforcer ce que je fais au travail. C'est aussi en croisant les choses. On a l'exemple de Steve Jobs qui a beaucoup étudié la calligraphie. qui, en fait, quand ils faisaient ces études, ils étaient passionnés de ça. C'était évidemment absolument pas, à cette époque, utile pour créer une boîte d'informatique. Et en fait, ça a énormément influencé toute la conception esthétique d'Apple et du Macintosh, parce qu'il était le premier à introduire et à mettre au centre de la réflexion cette réflexion sur la calligraphie. En fait, tout ça reprend une idée que j'adore de Naval Ravikant, qui est un penseur et investisseur américain, qui est souvent assez incisif dans ses remarques. Et dans un podcast, il prend cette image de l'ours sur un tricycle, où il dit, en fait, vous êtes déjà allé au cirque, très certainement, même si on ne cautionne pas la violence animale, vous avez vu un ours. Ok, très bien, vous avez vu un ours, vous avez déjà vu un homme sur un tricycle, ok, très bien, vous êtes allé dans un cirque. Mais en revanche, le jour où vous voyez un ours sur un tricycle, et bien là, c'est incroyable. Donc en fait, le fait de mélanger des choses aussi, de s'entrechoquer des compétences, des savoirs, des savoir-être, des savoir-faire. avec un nouveau domaine et souvent très riche. L'ours sur un tricycle, on voit bien l'image très parlante car visuelle du fait qu'en mélangeant deux choses qui indépendamment étaient somme toute assez banales pour un spectacle de cirque, rendent tout de suite la chose beaucoup plus intéressante. Dans la stimulation de la créativité, il y a aussi de manière très proche le développement de compétences un peu transversales. Quand je jongle entre différents projets, c'est vrai que ça a plus de chances de favoriser l'apprentissage et l'adaptabilité. Par exemple, je travaille dans une boîte où je suis entrepreneur et je sais que je dois mettre en avant, comme tout le monde, mes réseaux sociaux. Et bien en fait, le fait d'avoir eu depuis 3-4 ans, alors je dis je mais ce n'est pas du tout mon cas, Un compte Instagram de photos, de nourriture ou de food, j'ai développé des compétences qui vont largement me servir pour ma boîte. Je prends exprès un exemple de projet qui ne soit pas juste son compte Instagram personnel, parce que souvent il y a trop de biais dans la gestion de ses propres réseaux sociaux. Mais donc voilà. Et en fait, passer d'un domaine à l'autre... renforce largement l'innovation. Le meilleur exemple que j'ai de ça, c'est souvent considéré comme un des derniers hommes totalement complets à ce titre, c'est celui de Léonard de Vinci, qui était un éminent scientifique et qui maîtrisait aussi très bien le domaine artistique et qui en fait le faisait passer de l'un à l'autre et alimenter un peu sa créativité et l'innovation, y compris scientifique, en maîtrisant les deux. Donc ça c'est pour le deuxième gros argument qui est la stimulation de la créativité en ayant des quêtes parallèles. Troisième sous-argument dans cette première partie, c'est l'efficacité accrue grâce à la variété. En fait, selon moi, alterner entre différentes tâches, ça permet plusieurs choses. Ça permet de combattre une forme de monotonie. et de maintenir un très haut niveau de motivation. Mais aussi, il y a un point qui est très important selon moi, c'est que quand on réduit parfois le temps disponible, paradoxalement, on est plus efficace. Un concept qui me parle, qui n'a rien à voir avec la choucroute et avec ce dont on parle, c'est le concept de pression créatrice. C'est un concept développé par l'économiste... esterbo-sérup qui avait mis en évidence en fait que la la pression agraire dans le cadre du développement était très fertile en termes de développement. Je m'explique en fait la croissance de la population pousse en fait impose un goût d'étranglement d'une certaine manière sur les techniques agraires et donc pousse à augmenter la production et la productivité et c'est donc de la nécessité que que n'est Je ne sais plus ce que c'est la citation exacte, mais c'est la nécessité émerge dans l'invention je crois, quelque chose comme ça. S'il y a certains préparationnaires qui m'écoutent, je vous invite à vérifier ça avec plus d'assiduité, mais c'est le souvenir que j'en ai. Et donc, en fait, une espèce de pression créatrice, c'est-à-dire que parfois, la nature va avoir du vide, quand on a un temps qui est très libre, on va parfois avoir tendance, sur certaines choses, à prendre son temps et combler le vide. Le vide de l'après-midi, alors qu'en fait quand on se décommande un peu, parce qu'on fait plusieurs choses en même temps, on va être plus efficace dans ce qu'on fait. Ça évite, disons, aussi, pour certains profils très analytiques, et en fait il y en a beaucoup, enfin je vois beaucoup de personnes brillantissimes, souvent très scolaires, enfin brillantissimes d'un point de vue scolaire en tout cas. profil grande école, d'un point de vue académique, rien à redire, mais qui au moment de se lancer dans l'entrepreneuriat ont tendance à, le mot qui me vient c'est overthink à intellectualiser et à utiliser justement cette capacité analytique qu'ils ont à outrance. Et en fait, parfois se mettre une espèce de pression en terme d'emploi du temps et se mettre dans la seringue, pour utiliser cette expression, peut permettre de gagner du temps et de faire nuer les choses. Sinon, on tourne un peu en rond et on a tendance à réfléchir, réfléchir, remettre en question, etc. Ce qui est évidemment bien, il faut des moments pour ça. Mais parfois, la pression créatrice de l'implutant peut être très utile. À titre personnel, il y a aussi un avantage très large à ça, avoir des quêtes parallèles. Alors, des quêtes parallèles qui, justement, ne soient pas dans le cadre business et travail, c'est que j'ai, moi, cette tendance et cette appétence à toujours vouloir me lancer dans de nouveaux projets. Et donc, en fait, avoir des quêtes parallèles autres me permet d'assouvir cette... ce besoin de curiosité et de nouvelles choses et donc ça m'évite de m'éparpiller dans le business. Deux derniers petits petits arguments en faveur de cette gestion des quêtes parallèles, c'est l'optimisation des temps morts. C'est à dire qu'en fait il y a toujours un moment, que ce soit pro ou perso, des temporalités qui sont plus basses, des moments où un projet est bloqué. on attend des retours, on a des délais techniques, etc. Et pour autant, on a de l'énergie, et donc de fait, avoir plusieurs choses, plusieurs poils sur le feu, permet de se concentrer et de canaliser son énergie sur un autre actif, plutôt que dans le vide et pédaler dans la semoule, dans un moment où par définition, dans tous les cas, le projet est bloqué et attend, parce que c'est inhérent à certains projets, il y a des choses qui ne peuvent pas se réduire à outrance, alors qu'on a de l'énergie pour le coup. Et le dernier point, c'est évidemment l'opportunité de synergie entre les projets. Plusieurs projets dans des sphères complètement différentes peuvent se renforcer mutuellement en partageant des ressources, en partageant des connaissances, en partageant de la légitimité. Et justement, en termes de légitimité, ça fera une parfaite transition avec la partie suivante, puisque la partie suivante, je détaille un petit peu. plus la quête parallèle qui a été celle qui a été la plus marquante sur mon année 2024, qui était celle du sport. Et justement le sport m'a permis, alors somme toute de manière très très humble, mais d'avoir dans le cadre du développement de Wade School Talent, donc qui est notre bachelor réservé aux artistes et sportifs de haut niveau, une forme de légitimité, en tout cas de pouvoir m'adresser à des jeunes sportifs. en expliquant que j'étais évidemment bien loin du niveau qui est le leur, mais que pour autant, je savais m'astreindre à un calendrier d'entraînement et à une forme de rigueur, et donc de partager ça avec eux, et donc d'avoir une légitimité dans la discussion et dans le sujet, même si évidemment on ne s'occupe pas du tout de la partie sportive chez nous, puisqu'on est une école et qu'on s'occupe uniquement de la partie académique et professionnelle. Et donc je le disais, c'est une bonne transition vers cette deuxième partie. Deuxième partie qui est autour du choix de la quête. Et donc ici, je me suis dit que le plus pertinent était de partager avec vous le choix de la quête qui a été la mienne sur cette année passée. C'est au moment de l'enregistrement, on est entre Noël et le Nouvel An. C'est une période souvent... propices aux résolutions de Bonne Année, de Nouvelle Année pardon, ou à une forme de bilan. Et donc je me suis dit voilà, quand on regarde sur l'année 2024, quelle a été ma quête ? C'est assez évident que la quête secondaire a été, enfin une des quêtes secondaires a été le sport. Et donc je me suis dit que c'était intéressant de vous décrire ce processus de choix, puisqu'en fait je ne me suis absolument pas réveillé un matin en me disant Allez go ! Justement, le concept des résolutions de bonne année, ça ne s'est pas du tout fait comme ça. En me disant D'un coup, je vais aller hardcore sur la course à pied. C'est aller très en douceur. En fait, je me suis mis à la course à pied lors de la première année de Wade. Avant ça, j'étais... J'étais en stage, j'en faisais très peu dans mes stages et à HEC. N'en parlons pas, j'avais un rythme de vie, en tout cas une hygiène de vie qui était des plus déplorables. Et en fait, le moment qui a été vraiment déclencheur, c'est quand je suis allé télétravailler pendant un mois en Suède, car Marie, qui est ma copine, y travaillait. Et en fait, c'était génial, on courait entre midi et deux, on allait courir, il faisait très très beau. À ce moment-là, en Suède, c'était vers début mai, et on courait le long des canaux de Stockholm. Et c'est comme ça que j'ai commencé un peu à m'y mettre. Ensuite, Marie, qui m'a transmis ce virus d'une certaine manière, nous a inscrits tous les deux à un semi-marathon, enfin en fait un marathon en relais, de Nice à Cannes. Elle courait le premier et je faisais le deuxième. très chouette comme course, c'était à la fin de l'année 2023. Évidemment, j'avais déjà couru des semi-marathons quand j'étais en terminale, je crois. Mais bon, c'était très très lointain. Je n'ai absolument pas géré ma course. J'étais très peu entraîné. Mais j'ai adoré l'avant-course, l'après-course, le fait d'avoir un objectif, le fait de s'entraîner, etc. Et donc en fait, quelques semaines après, je me suis dit, bon allez, l'année prochaine, c'est marathon. Et donc en fait, je me suis inscrit au marathon de Paris qui a eu lieu en avril. Et ça, ça a été vraiment pour le coup l'élément déclencheur de tout le reste, en tout cas catalyseur des décisions qui ont été prises par la suite, à savoir que c'était juste incroyable. En fait, je pense, c'est souvent l'exemple que je prends. qu'en termes de sensations fortes, le marathon était bien au-delà, mais sans aucun comparatif possible avec, par exemple, un saut en parachute. C'était vraiment une des sensations les plus fortes de ma vie, notamment à l'arrivée, mais pas du tout parce que j'étais fier de moi, ou le sentiment d'accomplissement, d'être un marathonien, etc. En tout cas, je ne pense pas du tout. Mais vraiment un... Tout s'était accumulé pendant les mois précédents. J'ai apprécié l'entraînement, ça m'a donné une rigueur. Je l'ai vraiment bien fait. J'aurais pu largement mieux m'entraîner. Tout s'est catalysé et toutes ces émotions se sont déclenchées en fin de course. C'était absolument magnifique. En plus, on avait organisé un déjeuner après ça avec Paul, avec qui je le courais. avec nos familles, etc. Donc il y avait aussi tout un moment de célébration collectif qui était vraiment trop chouette. Et donc en fait, c'est vraiment ce marathon qui, je pense, aujourd'hui m'a donné le virus parce que ça s'est très bien passé. Ensuite, dans le déroulé de mon année sportive, je vous raconte un peu le détail de la chose, mais c'est aussi le but de ce podcast, c'est d'être parfois assez impudique et de... et de vous raconter les choses telles qu'elles me viennent. Donc l'année sportive s'est continuée avec une autre échéance qui était à début juillet. J'ai couru avec Marin, un copain d'enfance. Spartan Race, c'est une course en trail avec des obstacles. Ils ont un marketing très très bourrin, c'est-à-dire qu'en fait, c'est à côté le film 300, vous êtes des Spartiates, etc. En fait, finalement, c'était... aussi magnifique parce que c'est à Morzine, c'est dans la montagne, le parcours c'est les trails, donc on a fait 24 km je crois, c'était le format théoriquement semi-marathon mais c'était un petit peu plus long. C'était très très drôle parce qu'en fait c'est très ludique, il y a des épreuves où tu portes des poids, où tu lances des lances dans des meules de foin, où tu as des ponts de singes, etc. Et si tu rates les obstacles, tu as des pénalités et des parcours en plus. C'était ma première course aussi vraiment de A à Z avec quelqu'un, c'est-à-dire qu'il y avait des gens qui avaient couru avec moi pendant quelques kilomètres, et en particulier pendant le marathon, et en particulier François qui avait couru quasiment les 20 derniers avec moi. Mais là avec Marlon, on a fait toute la course ensemble, donc lui il est éminemment plus fort que moi sur la partie trail et sport. J'étais plus entraîné sur la partie haut du corps, disons, de ce qui était... traction, pont de singe, etc. Donc lui m'attendait évidemment dans les montées et moi plutôt sur les obstacles. Bref, on a couru ensemble, on s'est énormément poussés tous les deux, c'était trop bien, la météo était pas top mais vraiment un souvenir très très drôle. En plus, rencontre avec un public qui n'est pas du tout celui de la course à pied parisienne beaucoup plus bourrin... avec des musiques vraiment épiques au départ, etc. Et l'échéance suivante, en rentrant de cette échéance que j'ai choisie à la suivante, c'était un triathlon, un triathlon L, donc c'est le format half Ironman, demi Ironman, donc c'est 2 km de nage, 90 de vélo et un semi-marathon. Ici, là, je me suis très clairement confronté à la difficulté. la plus intense que j'ai jamais vécue dans le cadre d'une compétition sportive. Il faut dire qu'ici, on parle de quêtes, les quêtes se sont un peu chevauchées, puisque ce triathlon, je le faisais début octobre, et qu'en fait... Ma quête principale qui est Wade a pris le dessus sur le timing de septembre, à savoir la rentrée qui pour le coup est une période vraiment intense parce qu'il faut accueillir tout le monde et qu'en fait nous on a une on a une croissance par définition qui n'est que par escalier, c'est à dire que toutes les rentrées en fait on on a une nouvelle ampleur, une nouvelle mesure et donc en fait il faut très vite donner l'ampleur de la chose et ce x2, plus que x2 qu'on a fait cette année, il fallait Il fallait l'assumer en quelques mois, sans pour autant avoir beaucoup plus de ressources RH sur la période. Donc, cette période de septembre qui était intense pour moi professionnellement, de fait, a un petit peu réduit l'entraînement. Et c'est aussi pour ça que c'était dur, puisque l'entraînement n'était pas forcément à la hauteur de l'épreuve qui était celle-ci. Et l'année 2024 s'est terminée sportivement il y a quelques semaines, alors avec une épreuve qui n'est pas vraiment sportive, mais ça reste quand même. un marathon, puisque c'était le marathon du Beaujolais. Pourquoi je dis que c'est pas forcément sportif ? Parce que le principe, c'est qu'on boit du vin, et en l'occurrence sur cette partie, pas celle de la course à pied, mais celle de la dégustation de Beaujolais, il se trouve qu'avec Paul, avec qui je courais, on a été rigoureux, et donc c'était une épreuve, c'était une épreuve On allait chercher d'autres formes de motivation. Le marathon reste une distance face à laquelle il faut être très humble. Et même si on a couru extrêmement lentement, évidemment les derniers kilomètres étaient compliqués. En plus il se trouve que Paul avait eu des échéances pro-perso qui a fait qu'il... J'avais très très peu couru, donc c'était absolument épique. Mais c'était très très drôle de finir l'année par ça, sur cette quête parallèle de la course à pied. Alors là je parle de quête parallèle, dans ma tête ça ne se passe pas en mode quête parallèle, j'ai essayé de mettre un petit peu une structure et des mots sur tout ça. Je ne me disais pas qu'elle allait clôturer ma saison par le marathon du Beaujolais, loin de là, juste c'était marrant, on s'est inscrits. On pensait le faire plus sérieusement que ce qu'on a fait, mais finalement en termes d'entraînement, ça ne tombait pas forcément bien, donc on l'a couru vraiment pour rire, c'était déguisé. Tout le monde déguisé, l'endroit c'est incroyable, c'est très très festif, et ça fait du bien de sortir un peu du côté fractio, et beaucoup de coureurs qui se prennent souvent un peu trop au sérieux, alors que le Marathon du Beaujolais c'est très convivial, autant sur les stands organisés que sur les multiples... volontaires qui sont juste sur le côté de la route avec un cubit de vin blanc et qui te servent des coups alors qu'en fait ils te restent encore 30 bornes à courir et c'est bien marrant Donc voilà petit petit petit passage un petit peu plus festif sur un podcast qui pour autant normalement s'adresse plutôt à une audience dans le cadre de mes activités pro mais bon ça donne au moins une vision exhaustive. Quel bilan moi je fais de cette année et de cette quête ? Encore une fois le mot quête rend la chose épique alors qu'elle n'est pas du tout le but. Énormément de plaisir cette pratique que j'ai découvert en fait cette année qui m'a fait beaucoup de bien en termes de structuration pour me défouler. Évidemment, je ne me considère absolument pas, et mon propos n'est pas du tout là, de dire que je suis différent ou que je n'appartiens pas à cette mode qu'est la course à pied. Je m'inscris pleinement dedans. Et à un moment, il faut aussi assumer les choses là-dedans. Moi, je sais très bien que les gens courent. Il y a évidemment des vices à Strava et à tout ce phénomène. J'en fais partie. J'essaye de rationaliser la chose et d'y voir les bénéfices que j'en tire. Maintenant, il ne s'agit pas de justifier ou de dire... Enfin, c'est aparté parce que c'est vrai que ça s'inscrit dans un véritable phénomène de mode et je sais que ça doit être très certainement lié à mon âge et ce passage autour de 25 ans où les gens entrent dans le cadre de la vie pro et commencent à faire un peu plus de sport, on fait un peu moins de soirées, on passe de la vie étudiante à la vie pro. mais voilà, moi je suis dedans, je l'assume totalement et je trouve ça plutôt rigolo. Il est vrai qu'il y a certains moments où c'est une drogue, où pendant plusieurs semaines, voire même une seule semaine, je ne vais pas courir, ne serait-ce qu'une seule sortie, je me sens moins bien, je dors moins bien, je me repose moins bien, mes pensées sont un petit peu moins claires. Parfois, même, j'ai fait début décembre, notamment par exemple des périodes de deux, trois semaines sans aucun sport, et en fait... Il y a parfois une sorte de brouillard mental qui est provoqué par ça. Et au niveau du bilan, c'est vrai qu'il y a un enjeu pour moi aujourd'hui, c'est de trouver le juste milieu pour ne pas tomber dans une forme de surenchère, parce qu'en fait, avec le running, c'est tentant. J'évoquais un moment la drogue, mais il y a vraiment des espèces de junkies de la course à pied. Et c'est vrai qu'en plus, je suis assez attiré par les pratiques longues, c'est-à-dire... marathon et plus. Ce sera le cas, je vais un peu me frotter à ça dans la saison 2025, mais donc après, il y a la pente très glissante des distances longues, du trail, de l'ultra-trail et du triathlon qui sont ensuite des vrais choix de vie que je n'ai pas du tout forcément envie de faire à ce point maintenant. Sur les prochains projets... J'ai offert à Marie un dossard pour le marathon de Barcelone qu'on fait mi-mars. Je suis trop contente de partager ça avec elle pour son premier marathon. On va courir ensemble. Je compte bien faire mon retour sur le marathon de Paris cette année avec un entraînement que j'ai envie de mener de manière bien plus assidue que ce que j'ai pu faire l'année dernière. Donc je vais m'entraîner fort, vous verrez peut-être sur ce podcast si ça vous intéresse les aléas et les évolutions de cet entraînement. Donc voilà, je me suis dit que la meilleure manière de faire ce deuxième moment de la réflexion, à savoir du choix de la quête, c'était de vous expliquer comment ça s'était enchaîné et comment aujourd'hui, en fin d'année, alors qu'en fait il y a… un an et demi, je ne courrais jamais du tout. Aujourd'hui, je considère que c'est une quête parallèle évidemment importante pour moi. J'y consacre peut-être trois heures par semaine, un peu plus en fonction des échéances. Mais c'est évidemment non négligeable sur le temps libre que j'ai, que je m'accorde. Donc voilà pour ce deuxième, dernier moment. de la réflexion, troisième moment, que moi j'ai intitulé La quête ou Les quêtes Dans les éléments de réflexion qui m'ont amené à coucher ça sur le papier, c'est qu'il y a quelques semaines, j'étais justement, au moment où j'ai pris le dossard pour Marie, dans ce qu'on appelle le syndrome de la recherche de dossard, à savoir que j'avais fait ma dernière échéance, qui était le marathon du Beaujolais, qui était très sympa. et je n'avais plus forcément de raison de courir. Et en fait, j'ai complètement arrêté la course à pied parce que je n'avais plus d'échéance. Et donc en fait, j'ai senti vraiment ce besoin d'avoir une quête et une motivation pour aller courir. Alors qu'en fait, j'adore courir, que je suis très conscient des effets bénéfiques que ça a sur moi, y compris dans des périodes de haute intensité pro. Et donc en fait, que j'avais vraiment besoin. Une quête, ça se caractérise par un dossard, une course, une date, une échéance. Et donc, ça s'insère un peu dans ça. Mais le contre-argument, c'est un argument qu'on lit énormément dans toute la littérature startup, c'est celui de choisir une seule quête, à savoir d'éviter absolument la dispersion. Et effectivement, il y a plein de contre-arguments. cas de limites à ce que j'ai exposé en particulier dans le premier moment. Et donc, j'ai évidemment aussi voulu un petit peu structurer tout ça et voir quelles pouvaient être les limites de la recherche de quêtes parallèles, en tout cas, quête parallèle au pluriel. Évidemment, voilà, ce premier risque est celui de la dispersion. En fait, tout simplement, gérer plusieurs projets simultanément entraîne une perte de focus. et nuit à la qualité globale des résultats. La solution qu'on peut apporter à ça, c'est les outils de gestion du temps. Par exemple, il y a la méthode Eisenhower. qui en fait permet sur chaque nouvelle action ou nouvelle chose à faire, nouvelle tâche, de la trier dans une matrice qui est... Pardon, il y a deux critères qui sont l'urgence de la chose et est-ce qu'on peut la déléguer ou pas. Et donc en fait ça permet de prioriser beaucoup mieux les choses que je dois faire maintenant, etc. Il y a des outils de gestion du temps qui permettent d'éviter de se disperser et d'aller à l'essentiel dans les choses. C'est souvent une des grandes qualités des entrepreneurs à succès, des overachievers, ceux qui font plein de choses dans leur vie, c'est qu'ils arrivent aussi à énormément dire non à plein de sollicitations pour pouvoir en mener moins, mais mieux. La deuxième limite, c'est l'augmentation du stress. Si je me mets la pression à respecter plein de délais, il y a un risque de surmenage qui est plus important. La solution que je vois à ça, c'est qu'il faut que les projets, en tout cas les quêtes parallèles, n'impliquent que vous. C'est-à-dire qu'en fait, si je n'honore pas bien mon temps, que j'avais prévu d'allouer à une quête parallèle, à votre quête parallèle, en fait, il ne faut pas que ça nuise à d'autres personnes. Je vous parlais tout à l'heure de cette période qui avait été compliquée pour moi, de la rentrée de septembre, où il y avait vraiment énormément de travail. J'en ai pâti dans ma quête vers un triathlon réussi. Je ne vous ai pas raconté exactement le triathlon en question, mais la fin a été vraiment... cataclysmique, les deux derniers kilomètres, je suis allé les chercher au fond de moi-même. Mais de fait, ça n'engageait que moi, et puis c'est pas grave, je me suis arrivé sur la ligne de départ en me disant je ne suis pas aussi prêt que ce que je voudrais, mais en fait, personne ne m'oblige à faire ça, il n'y a que moi, je suis tout seul, personne ne m'attend, alors que si, j'avais eu eu un projet collectif de, par exemple, je ne pensais rien... gravir une montagne à plusieurs et que je n'avais pas été du tout prêt physiquement, là ça aurait été un problème en termes de pression. Il faut dans les quêtes en choisir certaines qui n'impliquent que nous pour aussi se laisser le luxe de parfois dire voilà en fait cette quête là je me l'assumis, elle m'a fait du bien je sais pourquoi je l'ai fait mais il faut aussi que j'accepte parfois d'éviter le surmenage et c'est pour le coup ce que j'ai fait. dans cette période de rentrée où j'ai priorisé, et la quête principale reste toujours, à savoir celle de Wade, a pris le pas là-dessus. Autre limite, j'ai avancé un argument contraire tout à l'heure, mais il y a quand même un coût cognitif aux changements fréquents de l'activité. il y a une fatigue de vouloir tout faire. Parce que, typiquement, moi je suis vraiment ce genre, je fais partie de ce genre de personnes qui pensent pouvoir tout faire, pensent pouvoir faire plein de choses. En l'occurrence, j'en fais plein, mais parfois je me rends compte que je fais plein de choses au détriment de ce qui est plus important. Et quand je dis plus important, ça veut être passer tout simplement du temps avec mes proches, à savoir qu'en fait j'arrive à faire plein de choses dans la journée. mais j'arrive le soir ou le week-end ou en vacances et c'est le moment où je suis hyper fatigué, où je n'arrive pas à profiter, ou même parfois on peut être un peu plus irritable, un peu plus désagréable. Il y a vraiment ce côté de coût cognitif alloué et où les moments de repos, de partage, etc., qui sont éminemment importants pour moi, sont moins positifs. Ça permet de renforcer cette compétence, mais il y a toujours un enjeu de difficulté de priorisation. Gérer plusieurs projets en même temps permet de travailler cette compétence, mais parfois, parce qu'on est un peu moins dans, parce qu'on est un jour un peu moins fatigué et qu'on priorise mal, ça devient très difficile de se concentrer sur... sur quels efforts je fais, quand, et donc en fait on... On manque de profondeur aussi en travaillant sur plusieurs projets. Le temps disponible pour approfondir chaque projet est très réduit. Et donc, en fait, il y a vraiment un choc frontal de concurrence en premier lieu dans l'allocation du temps. Et moi, c'est vrai que, alors, ce n'est pas forcément lié, mais c'est plus lié à l'augmentation de l'activité de Wade. Mais c'est vrai que je regrette parfois certains moments, au début, notamment la première année, quand on était entre guillemets dans l'équipe. qui n'est pas mine que deux avec David, où j'avais parfois le temps pendant une après-midi entière de prendre un sujet et de poncer, si vous me permettez l'utilisation de ce mot, et de monter en compétence sur un sujet que je ne maîtrisais pas du tout, ce qu'aujourd'hui je me laisse moins le temps de faire ça. Et il y a évidemment le dernier point, c'est qu'en fait, tout simplement, les objectifs et les ressources concurrentes, le temps, les choix, le coût cognitif, etc., limitent la réussite des projets. C'est-à-dire que, pour vous donner un exemple très concret, dans le cadre du lancement de Weigh2Coup de Talent, J'ai fait beaucoup de rencontres l'année dernière, dont une très très riche avec Hermano Di Miceli qui est un homme très inspirant, il a fait lui aussi, parce qu'il se trouve qu'il y a un étudiant d'HEC qui a fait la même chose, enfin un trajet similaire, qui a traversé la France en courant, moi la phrase était un petit peu complexe. On s'est très bien entendus et en fait... lui anime plusieurs podcasts et on a eu l'idée de lancer un projet qui s'appelait les 20 under 24 dans le cadre des jeux olympiques pour mettre en lumière 20 jeunes en dessous de 24 ans dont 20 under 24 dans le cadre en plus des JO 20 under 24, 20 under 24 c'était 2024, les JO etc pour mettre en lumière des parcours sportifs de double projet avec toute une méthodologie qu'on a établi etc évidemment pour nous ça fait énormément de sens dans le cadre du développement de de Wade School Talent. Et en fait, c'était un moment donc on a fait ça autour de juin-juillet à peu près, mai-juin-juillet où c'est un autre moment fort dans l'année, à savoir les inscriptions et la gestion à la fois des oraux et de la clôture de l'année qui est évidemment éminemment opérationnellement importante. Ce qui compte en premier lieu dans ce qu'on fait, c'est la réussite de nos étudiants au concours, mais aussi le faire passer tous ces entretiens, tout simplement. Et organiser tout ça, ce qui n'était pas des moindres. Et en fait, dans ce contexte-là, c'est vrai que j'ai alloué peu d'énergie, de réflexion sur la direction artistique, sur la communication, à ce lancement des 20 Under 24. Alors il a bien fonctionné, on a eu plein de candidatures quand même, on a eu 20 profils vraiment incroyables, etc. Mais c'est vrai que dans l'engouement et dans ce qu'on a fait, je pense qu'on aurait pu largement beaucoup plus exploiter cette idée et ce qui la rend pour nous. Donc voilà pour les limites. Une conclusion un peu de ces limites, c'est d'essayer d'appliquer ce que je viens de dire très concrètement et qui plus est au contexte. des résolutions de la nouvelle année, qui sera celui du contexte de diffusion de cet épisode. J'ai découvert récemment un concept japonais qui s'appelle le mizoji, ou mizoji, c'est une des ludes, je ne sais pas vraiment comment ça se prononce, m-i-s-o-g-i, mizoji, qui historiquement consiste à faire une purification annuelle par l'eau en dessous d'une cascade avec des vertus traditionnelles japonaises. Mais en fait ce concept-là, il est détourné ensuite d'abord par des japonais, puis ensuite repris, parce que tout ce qui est une consonance asiatique peut dans certains domaines de développement personnel faire beaucoup plus écho. Donc je pense que ça a été comme ça que ça a été popularisé. Et en fait ça consiste, le détournement et la création d'une sorte de défi annuel qui va dessiner les contours de l'année d'une personne. En fait, c'est très simple, c'est juste décider une chose pour l'année prochaine et la réussir. Donc ça peut être un événement, un projet, un objectif, etc. Moi, je vous ai dit, je n'ai jamais déterminé le running dont je vous ai parlé. Deuxième temps, comme mon seul objectif, d'ailleurs ça ne l'est pas du tout, ou comme un objectif en me disant voilà 2024 c'est l'année du running etc. Et il se trouve que ça l'a été, par la force des choses. Parce que voilà quand je regarde rétrospectivement mon année, c'est ce que j'ai fait avec le plus de régularité. Donc en fait ce concept là, faire une seule chose et la réussir, choisir une seule chose, une nouvelle chose, permet en fait de limiter tous les risques que je viens d'énoncer et de retrouver le côté bénéfique de tous les arguments évoqués dans un premier temps. Et donc, je vous donne un petit défi d'ici le prochain épisode, c'est de choisir votre quêtre, votre misogi, de me l'envoyer ou de la garder pour vous, comme vous voulez, mais d'en choisir qu'une seule. Je vais dire qu'une seule, de déterminer des... contours très clairs de succès ou non sur l'objectif, c'est-à-dire être cultivé, être plus cultivé peut être votre objectif général, mais votre objectif va plutôt être de lire tant de livres cette année ou de produire quelque chose, etc. Et donc en fait d'avoir des mesures assez claires pour savoir si vous avez réussi ou non votre objectif, parce qu'il y a de grandes chances pour que vous ne soyez plus cultivé l'année prochaine. Mais bon, si c'est un objectif juste abstrait, c'est vrai que c'est beaucoup plus dur de le traquer, c'est pour ça que je vais vous donner un exemple du syndrome de la quête du dossard pour moi sur la course à pied est vraiment flagrant, c'est à dire qu'il faut un objectif et il faut un moment, un pile ou face de succès-échec, en tout cas d'une échéance. Donc vous choisissez cet objectif, ça peut être personnel, ça peut être amoureux, ça peut être familial, ça peut être professionnel, ça peut être associatif, voilà vous choisissez vraiment et là je vous ai parlé du sport. il y en a plein d'autres, et vous essayez de le tenir. Donc voilà, ça ne vous empêche pas de faire toutes vos résolutions de bonne année qui vont tenir un temps au plus grand bonheur des salles de sport, mais ça c'est autre chose. Donc voilà, petit objectif. Si vous l'acceptez, je me suis dit que c'était peut-être intéressant pour vous de faire en sorte que ce format vous soit utile pour la réflexion. Et là, encore une fois, je prends du temps pour ça. pour vous laisser le temps aussi de dialoguer en ping-pong. En tout cas, moi, c'est comme ça que j'écoute des podcasts. En fait, pour moi, c'est une discussion à laquelle je ne participe pas, mais sur laquelle je réfléchis et qui a un appui pour me penser. Donc, c'était comme ça que j'ai pensé cette petite fin d'épisode. Maintenant, place au retour sur le premier épisode. Je ne voulais pas commencer par ça pour avoir une proposition de valeur qui soit... direct, ça va être un petit peu long, l'épisode n'est pas vraiment terminé, mais si là vous avez déjà eu ce que vous voulez, vous pouvez choisir un nouvel épisode, faire plus 15, plus 15, histoire de voir ce que je raconte ensuite, si ça vaut le coup ou pas, ou retourner écouter de la musique, si vous faites le choix de rester, et bien c'est avec plaisir. Petit retour sur le premier épisode, on est aujourd'hui au deuxième, vous avez été nombreux à me faire des retours. et vraiment, je vous en remercie infiniment. C'est très précieux. Alors, déjà, si vous écoutez des podcasts jusqu'ici, merci beaucoup. Petite parenthèse, pause, tiens, j'en profite. Pensez à mettre 5 étoiles sur votre application d'écoute. Faites-le maintenant, tout de suite, c'est toujours mieux quand on y pense. Ça m'aide vraiment pour le développement de ce format. Et dites-moi ce que vous en pensez. Soit en commentaire directement, soit en m'envoyant un mail sur la newsletter. le lien où vous pouvez vous inscrire dans la description normalement, ou si il se trouve qu'on se connaît personnellement, n'hésitez pas à m'envoyer un message sur un autre canal. Je retiens de tout ce qui m'a été dit que le format, visiblement, vous plaît, par son authenticité. La contrepartie, c'est qu'on a parfois, en tout cas dans la première version, j'en avais faite dans l'épisode 1, du mal à identifier la proposition de valeur. En fait, ce dont j'ai pris conscience, c'est que, évidemment, je fais cet exercice pour moi en premier lieu. Je suis mon premier auditeur et ça, c'est clair et net, ça m'aide à structurer ma pensée, je prends beaucoup de plaisir à le faire. Mais en fait, je trouve que dans la conception du premier épisode, j'avais oublié que je le faisais aussi évidemment pour vous. Et en fait, c'est quand même engageant l'action d'écouter un podcast. et à l'inverse d'autres formes de production de contenu, savoir LinkedIn, Newsletter, etc. où je considère que fait, c'est mieux que parfait, c'est-à-dire qu'on sait qu'on va progresser, etc. Le podcast, si une fois on n'aime pas, on ne revient pas, et puis ensuite, ceux d'après ont beau être... bien meilleur, les gens ne reviennent pas. Et donc, en fait, je voulais absolument éviter ça et respecter votre temps. Donc, ça me permet d'introduire une excuse, puisque je vous avais promis un format bimensuel, et je ne l'ai absolument pas tenu. Je ne sais plus quand était le premier épisode, mais c'était il y a largement plus d'un mois. Vous êtes beaucoup à m'avoir demandé ce qu'il en était. Je vous prie de m'excuser, la période a été intense. je voulais prendre le temps de me poser sur tous vos retours et faire en sorte de digérer un peu tout ça pour faire un format qui me plaise. J'avais fait toute une architecture dans le premier, avec des sections, avec différentes choses. Là, j'ai décidé de faire un seul bloc, une seule pensée, un seul épisode avec une proposition de valeur assez claire. Peut-être que je reviendrai à des formats aussi d'actu. la carte postale, etc. que vous avez eue au premier et que vous avez aussi apprécié. En tout cas, si j'en crois les retours. Alors évidemment, j'ai eu des retours qui étaient aussi très mauvais. Et d'ailleurs, c'est très précieux souvent. Mais il y a toujours un biais dans les retours. Ah oui, c'est vachement bien ce que tu fais. Et voilà, certains m'ont fait la réflexion en me demandant Alors, c'est vachement bien, mais pourquoi tu le fais ? J'avais juste envie, et je conclurai par ça, que j'en ai envie, réfléchir et m'exprimer sur l'aventure que je suis en train de vivre, et tout simplement mes réflexions au-delà même du professionnel m'aident à vivre tout ça beaucoup plus intensément et à grandir un peu plus chaque jour, et que c'était somme toute le titre que j'avais donné à ce podcast, savoir Deviendra grand et donc que ça me semblait une justification suffisante. Je vous embrasse et je vous dis à très vite.

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