Speaker #0C'est dans l'art du temps de revenir aux disciples. Là, on le voit autour de nous. Il y a des modes, il y a des modes comme ça, parfois dans le monde évangélique, dans le monde chrétien. Ça fait 30 ans que je suis pasteur. Je me souviens à une époque, il y a peut-être 25 ans de cela, on parlait de l'année du Jubilé. Tout à coup, à l'époque, il n'y avait pas Internet, donc non. dans les magazines chrétiens qu'on allait se procurer dans notre jeunesse à la librairie chrétienne. On faisait une sortie parfois entre amis chrétiens, on allait à la librairie chrétienne au centre-ville et puis on allait acheter quelques magazines chrétiens pour voir qu'est-ce qui se passe aux États-Unis, c'est quoi le buzz, qu'est-ce qui se passe. qu'est-ce qui marche. On allait dans les librairies chrétiennes aussi pour acheter parfois des bouquins, pour un peu connaître l'actualité. On devait vraiment comprendre que le monde n'était pas comme aujourd'hui. Mais il y a toujours eu des modes, il y a toujours eu des vagues, il y a toujours eu des buzz. Mais le plus important, ce n'est pas nécessairement de suivre ce qui était la mode, mais... d'obéir à la parole de Dieu, d'obéir à ce que le Seigneur nous demande. Nous voulons être une église, l'église paramétropole, une église rock, une église solide, une église qui n'est pas à tout vent, de changement de doctrine ou de mode. On peut être moderne sans être à la mode, si vous me permettez. Mais nous sommes aujourd'hui dans cette terre de disciples-là, mais nous sommes quand même interpellés par l'importance. de faire des disciples. Ça ne date pas d'aujourd'hui, ça date d'il y a 2000 ans. Jésus ressuscité dit aux apôtres, allez, faites des disciples. Est-ce qu'aujourd'hui on vit cela en réaction au phénomène des chrétiens du dimanche matin ? On dit en anglais parfois « nominis christiens » . Certains chrétiens sont en réaction aussi à voir ce que l'on appelle des chrétiens spectateurs. Aujourd'hui, dans certains milieux, c'est littéralement un spectacle. Ce n'est plus un lieu de culte ou un lieu où on rend un culte, où on voit parfois autour de nous des chrétiens de nom. Il y a dans notre monde occidental, nous sommes en réaction à certaines choses. Et il peut y avoir du bon. qui peut être tiré de cela, où on veut revenir à l'essentiel, on veut revenir au début, mais vous le savez, depuis des années, c'était le texte que le Seigneur avait placé sur mon cœur dès mon arrivée à l'église par la métropole, de ne pas regarder à droite et à gauche comment les autres font, mais de regarder la première église. Il y a 2000 ans, dans Acte 2, 42, comment les premiers chrétiens vivaient. Donc le discipula, ça fait partie de cela, ça fait partie de revenir à l'essentiel, de revenir à la base. On a posé des bases de vérité fondamentale. essentiel, tete l'estai, tout est accompli, payé dans sa totalité. Le paracletos, le Saint-Esprit, nous voulons vivre une vie de l'Esprit de Dieu, une vie inspirée par le Saint-Esprit, une vie conduite par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit, nous... conduit à vivre le Paraclétos. Mais Jésus ne veut pas qu'on s'arrête là. Lorsque c'est lui qui nous conduit, il nous dit « Allez, faites des disciples » . Donc on continue aujourd'hui sur cette belle lancée et on veut s'arrêter sur le terme « Logos » . Si vous avez étudié la Bible par le passé, vous savez que le mot « Logos » signifie « parole » . C'est un terme qui est très important, assez répandu dans tous les écrits du Nouveau Testament. Le terme Logos, on le voit dans l'Évangile de Jean, au commencement était le Logos, au commencement était la parole, la parole était avec Dieu, la parole s'est faite chère, elle est venue, c'est le Logos. Mais Jésus aussi, avant d'aller à la croix, va avoir un entretien très, très cœur à cœur avec ses disciples, il leur donne ses dernières indications, on pourrait presque dire les commandements, du Nouveau Testament et de s'aimer les uns les autres, les valeurs, les principes, littéralement les commandements de Jésus-Christ sont partagés, sont revus avec les disciples. On peut les imaginer autour de la table. Et Jésus va parler de son logos. Il va dire, si vous m'aimez, vous allez garder ma parole, mes paroles. Logos, voyez-vous. Mais il faut comprendre que ce terme existait dans le contexte des Grecs. Le mot logos est le mot qui regroupe en fait la philosophie. toute la pensée du maître pour ses disciples et de ses enseignements. Le terme est utilisé par Socrate, est utilisé par Platon. Le logos représentait littéralement l'école de pensée. Lorsqu'un homme adhérait pleinement au logos de maître, en fait, il devenait son disciple. Donc, quand Jésus dit de garder son logos, en fait, il leur dit, c'est sans un disciple. Comme les épicuriens gardaient, chérissaient les enseignements, les principes de vie d'épicure, c'est une vie de plaisir équilibrée, une certaine sorte de vie de plaisir. de recherche du bonheur à travers les plaisirs humains, de la charme, sans trop se faire mal, une sorte de vie équilibrée. C'est à peu près ça être un vrai épicurien. On pourrait dire aujourd'hui que la majorité des gens aujourd'hui autour de nous qui ne connaissent pas Jésus sont des épicuriens sans le savoir. Mais cette recherche de plaisir, d'améliorer sa qualité de vie, de se sentir bien, on a toutes sortes d'émojis sur les réseaux sociaux. Tu te sens comment aujourd'hui ? les faits ne sont plus trop importants, l'important c'est comment on se sent, voyez-vous. Tout ça, ça vient d'Épicure, ces choses-là. Donc, les Épicuriens adhéraient au Logos, la philosophie de vie, l'enseignement d'Épicure. Et Jésus appelle ses disciples à garder sa parole. Vous verrez peut-être une erreur de traduction quand il dit de pratiquer son Logos. Ce n'est pas le terme qui est utilisé dans le grec, c'est vraiment le terme de « to guard » , de préserver, de protéger. Jésus dit, si vous m'aimez, vous allez protéger mon logos, vous allez protéger ce que je vous enseigne. Le logos, c'est littéralement toute l'école de pensée. Et elle doit être soigneusement préservée et transmise. Donc, on voit cela à l'époque néo-testamentaire, on voit cela en Jésus-Christ. Donc, Jésus est... Ce maître, en fait, de toutes les époques, et c'est cela qui nous fascine aujourd'hui, de toutes les époques de l'histoire de l'humanité, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Dieu fait chair, choisit de venir, se fait chair, Emmanuel, Dieu est avec nous. Le gosse a pris une forme humaine, personne n'a jamais vu Dieu, et Dieu se manifeste à travers son Fils. Et de toutes les époques de l'humanité, Jésus choisit de venir. Alors que dans l'ère, à cette époque où le discipula, la relation maître-disciple est en plein essor chez les Grecs, il y en a partout autour de lui, il y a des maîtres et des disciples, et le maître de l'univers dit, c'est là que je viens, c'est moi le vrai maître, c'est moi le grand maître, et je viens à cette époque, je viens montrer qu'est-ce qu'un vrai maître et qu'est-ce qu'un vrai disciple.
