- Speaker #0
Bonjour André, je suis super contente de pouvoir t'accueillir, de t'inviter sur le podcast Divergent aujourd'hui.
- Speaker #1
Salut Sandra.
- Speaker #0
Salut, et justement, comme tu m'as dit que tu venais un peu dans la veine de la spontanéité et tout, en fait dans le podcast, souvent je propose aux personnes qui sont invitées de se présenter elles-mêmes, brièvement, comment est-ce que tu te présentes toi ? Tu vois, quand tu rencontres quelqu'un au niveau de l'entrepreneuriat ou tout.
- Speaker #1
Eh bien, qu'est-ce que je leur dis ? Je leur dis que je m'appelle André Dubois, que j'ai une chaîne YouTube et un site qui s'appelle Traffic Mania. J'ai d'autres petits business en ligne en parallèle et je fais ça depuis 2013. Depuis que j'ai été licencié, je me suis mis à mon compte. Et je vis à 100% de la vente d'infoproduits, de formations et de coaching depuis ce temps-là, dans des thématiques assez variées, mais j'imagine qu'on aura l'occasion d'en reparler.
- Speaker #0
Oui, super. Merci de t'être déjà prêté à ce jeu-là. Et je vais t'en proposer directement un autre, qui est le principe du portrait chinois. Je ne sais pas si tu vois un peu ce que c'est.
- Speaker #1
Pas du tout, mais tu vas bien.
- Speaker #0
Super, tant mieux. L'idée, c'est de te proposer pendant un instant. si tu n'étais pas André Dubois mais que tu étais autre chose ça peut être une couleur, une musique un film, je n'en sais rien une réplique, une citation tu serais quoi et pourquoi ?
- Speaker #1
alors en film, on va partir dans les classiques de ma jeunesse je te dirais Indiana Jones parce que il est sympa, il est fun et il arrive toujours à sortir des pires situations. Voilà, si j'étais une couleur, alors écoute, je vais être très très basique, je vais dire le bleu, je pense comme 80% des garçons à qui tu peux poser la question. Voilà alors attends, il y avait le film, il y avait la couleur, il y avait quoi d'autre ?
- Speaker #0
N'importe quoi d'autre, je sais pas si tu devais te définir autrement.
- Speaker #1
quel serait un symbole ou je sais pas ou quelque chose où tu te dis ben ça ça me caractérise vraiment alors je te dirais je te dirais je pars un arbre tu vois un chêne bien planté dans le sol voilà ça c'est moi bien planté dans le sol il ya d'ancrer dans la terre le chouette aussi on va dire on va dire organisé prévoyant devant améliorer parfois sa spontanéité sa créativité mais qui a aussi ses propres qualités. Avec la qualité et ses défauts. Je ne suis pas sûr que ça aide beaucoup les gens à mieux me cerner.
- Speaker #0
On a déjà quand même une esquisse, on va dire, puisque tu as quand même mis en avant le côté fun, aventurier, prêt à l'aventure, je vais dire, si je le résume avec mes mots, on est d'accord. En même temps, de cette envie d'aventure, il y a le truc très bleu, classique, carré, structuré, qui te caractérise aussi très bien. Et puis enfin, quand tu parles d'un arbre, je trouve qu'on retrouve bien tous les éléments que tu as dit avant, parce que c'est une aventure pour un chêne de grandir, déjà, d'arriver à bien s'enraciner, puis déployer ses branches. Et puis, oui, dans la créativité, les branches, l'arborescence de l'arbre, je trouve que ça peut être une belle symbolique pour résumer tout ça. c'est intéressant je ne sais pas si tu factures la science de psy mais en tout cas je ne facture pas la science de psy parce que je ne suis pas psy je facture deux types de séances mais je fais facilement des liens donc c'est enfin voilà en synthèse moi c'est c'est un peu cette esquisse-là que tu nous apprends aujourd'hui je te remercie de t'être prêté au jeu et voilà le podcast divergent il a vraiment cette ligne on va dire éditoriale d'écouter histoire unique et singulière, puisque chaque humain a un parcours de vie propre à lui. Et aujourd'hui, j'aimerais bien que tu nous racontes ton histoire, tes galères, puisqu'on est surtout axé sur la résilience, qu'est-ce que c'est, et comment finalement elle émerge chez chaque individu, et pour pouvoir permettre aux auditeurs de eux-mêmes aussi trouver leur propre façon de rebondir face à l'adversité. Toi, André Dubois, aujourd'hui, qu'est-ce que tu peux nous raconter de... de justement de ton histoire et de ton chemin d'entrepreneur.
- Speaker #1
Mon histoire d'entrepreneur, comme je te l'ai dit au début, elle démarre en 2013. En 2013, j'ai une vie très classique, je suis marié depuis peu, j'ai deux très jeunes enfants à l'époque. Je suis cadre dans des sociétés industrielles, j'ai un parcours absolument sans grande originalité. J'ai fait mes études, j'ai fait mon stage, j'ai trouvé des boulots et j'évolue. Une carrière qui me plaît mais sans vraiment me plaire. Je sens qu'il manque un petit quelque chose et j'ai toujours eu ce besoin d'indépendance. Et ça, je pense que c'est aussi un truc que j'aurais pu te dire dans ton portrait chinois. Le besoin d'indépendance chez moi, il est très très fort et le salariat, c'est parfois épanouissant quand on me laisse de l'autonomie, mais c'est parfois étouffant quand je trouve qu'il n'y a pas de sens. Et à cette époque de ma vie, je trouve que mon boulot n'a pas de sens et l'entrepreneuriat me tentit. Et ce que j'ai fait en fait, c'est que deux ans avant de me faire licencier, j'ai commencé à m'intéresser au blogging que j'ai découvert comme ça en me baladant sur Internet et j'ai commencé à créer des petits sites, des petits blogs. que j'essaie de monétiser. Et puis ça ne fonctionne pas très bien. J'ai un site sur la recherche d'emploi, le recrutement, les lettres de motivation. J'essaie de le monétiser, j'ai des inscrits. Ça vend, mais pas énorme. Tu vois, quelques centaines d'euros par-ci, par-là, pas assez pour pouvoir en vivre. Et puis, il y a un site dont l'idée m'est venue dans une phase d'ennui profonde au bureau où j'étais devant un tableau Excel à m'ennuyer comme pas possible. Et je me dis, je me suis inscrit à ce sport par pure curiosité il y a quelques mois. J'ai remarqué un problème. Il n'y a pas de moniteur, personne n'est capable de me renseigner sur les méthodes, les techniques. Et si je m'auto-formais ? Et si je faisais le tri entre ce qui marche et ce qui ne marche pas sur moi ? Et si j'en parlais dans un blog ? Et je garde ça dans un coin de ma tête. Voilà, et les mois passent. Mon site sur le recrutement ne marche pas, je change de boulot parce que celui-ci m'ennuyait, le nouveau boulot n'est pas forcément mieux. Et à cette époque-là, dans ma vie perso, on découvre que mon petit garçon, qui avait à peine deux ans à cette époque-là, il est autiste. Donc voilà, grosse nouvelle, terrible. Il ne parlera pas, il sera difficile à élever. Enfin voilà, on sent, tu sais, en un après-midi que ta vie, elle bascule, tu vois. Dans la vie, il y a des grands aiguillages, quoi. Là, on prend un aiguillage énorme, tout est chamboulé. Donc, comment est-ce qu'on va s'organiser ? Quels soins il nécessite ? Ça va être quoi l'impact ? Beaucoup de questions qui se posent. Et puis, moralement, c'est difficile. Et il devenait de plus en plus difficile à cet âge-là à élever. Déjà, il commençait à être envahi par son handicap. Et donc, moi, ça plus le boulot qui ne va pas, je me fais licencier en juin 2013. En juin 2013, je suis convoqué. On m'annonce que je vais partir. et que je vais partir en septembre. Il y a les trois mois de délai Lego. Merci bien, au revoir. Et donc, l'été arrive. Et là, je me dis, j'ai une fenêtre de tir, je vais essayer. Je ne vais pas monétiser le truc sur le recrutement parce que ça ne marche pas. Je vais monétiser celui sur le tir sportif.
- Speaker #0
Fenêtre de tir,
- Speaker #1
c'est le coquin. Je crée deux produits. Je crée un e-book et je crée une formation. Je me mets à écrire un e-book et tout. je crée ma formation en septembre je lance en septembre je fais 6000 euros de vente tu vois premier mois 6000 euros de vente c'était beaucoup plus que mon salaire tu vois je me dis waouh mais ça y est quoi en fait c'est bon et c'est cette espèce d'instant de légèreté où tu te rends compte que ben donc tu prends un autre aiguillage dans ta vie et celui-ci il est cool parce que je me dis mais si j'arrive à le faire durer ce projet je peux bosser de chez moi ça veut dire je peux être présent quand il ya des aléas pour mon fils Et puis ma femme qui en avait un peu ras-le-bol, qui elle avait envie de rebosser, ça lui permet aussi de se dégager du temps pour se remettre sur le marché de l'emploi. Et tout se réaligne un petit peu. Et ça a tenu. Donc j'ai bossé vraiment trois ans à fond sur ce site. Alors je n'ai pas toujours fait 6 000 euros, mais j'étais en moyenne à 3 000 euros de chiffre d'affaires par mois. Ça, plus les revenus de mon épouse, on bouclait le budget, même si on habitait à Lyon et que la vie à Lyon, c'est cher. Donc, je me rends compte qu'on peut y arriver avec des sites de niche. Et pendant ces trois années-là, je tente un petit peu tout. Je découvre les espaces abonnements, j'essaye du coaching, des produits chers, des produits pas chers, de la vente en tunnel de vente, créer plein de formations, faire des soldes, ouvrir, faire… Enfin, voilà, je tente plein de choses en marketing. Et puis, au bout de deux ans, deux ans et demi, je commence à me dire « Ouais, je commence à bien me débrouiller. » Je me découvre une bonne plume, je fais des pages de vente qui convertissent. j'ai une meilleure vision de ce qui marche de ce qui marche pas et je me dis ben je suis prêt à enseigner ça et j'ai lancé un site de webmarketing en 2015 s'appelle trafic mania qui existe toujours qui aujourd'hui mon activité principale donc c'est vraiment d'une période difficile d'incertitude qui a émergé ça. Alors, j'ai eu de la chance parce qu'en fait, j'ai échoué avant. Et les échecs du site sur le recrutement m'ont permis d'identifier ce qui fait qu'un business marche ou ne marche pas. Et un des principaux points, c'est le positionnement. Et je comprends à ce moment-là que mon positionnement avant était trop large. Je pensais parler à chacun des 3 millions et quelques de chômeurs de France. en me disant la fortune est au bout du doigt mais en fait il ya tellement de profils de chômeurs différents que si tu veux parler à tout le monde tu parles à personne et personne n'achète en fait les gens ils lisent ton truc il ya un succès d'estime à vos articles qui sont pas mal et tout et personne se sent assez concerné quoi alors que quand je suis allé sur le tir sportif des gars comme moi qui était dans les stands qui avait pas de professeurs mais qui aimait bien se loisir ils étaient demandeurs et évidemment c'est quelques milliers de personnes mais ça suffit à faire tourner un business parce que le positionnement répond à un vrai besoin tu vois et ça a été la grande leçon que j'ai mis en avant dans Traffic Mania et Traffic Mania ça a marché aussi parce que j'avais ce côté vécu donc je pense que ça se sentait en fait que je me suis pas de bien un matin tiens si j'écrivais sur le marketing sans rien y connaître tu vois il y avait il y avait ces années de pratique qui m'ont permis d'avoir un discours qui a qui a aussi cranté qui a percuté dans une partie de mon audience Et les gens qui en avaient un petit peu marre des vendeurs de rêve, des Lamborghini, des machins, mais qui voulaient vraiment chercher le comment, ils sont venus chez moi. Et ça, c'est mon audience d'aujourd'hui.
- Speaker #0
Ce qui est intéressant aussi dans ce que tu nous partages, c'est vraiment cette idée que tu as un tournant de ta vie et tu as, comme tu disais, un aiguillage. Soit tu as le choix, tu disais, moralement, c'était compliqué, tu avais... des mauvaises nouvelles à l'appel. Tu as le choix de t'effondrer et puis tu as le choix de rebondir. Là, dans le cas, l'histoire raconte que tu as rebondi en te disant « bon, je rebondis » parce que tu avais déjà eu des petits échecs avant, comme tu disais, qui étaient supportables, je vais dire ça comme ça, mais qui t'avaient quand même donné des leçons suffisantes pour pouvoir avancer. Tu dirais ça comme ça ?
- Speaker #1
C'est un peu la chance que j'ai eue, en fait. C'est d'avoir eu cet intérêt pour le blogging. C'était avant YouTube. Cet intérêt pour le blogging. Et donc, j'avais déjà une petite expérience. Et les premières monétisations échouées m'ont fait comprendre des choses d'un point de vue marketing. Et c'est ça qui m'a permis ensuite de réussir la monétisation sur le tiers sportif. Après, si ça avait planté, si je n'avais pas réussi cette monétisation, j'aurais fait comme tout le monde, j'aurais renvoyé des CV, j'aurais trouvé un autre emploi et puis j'aurais géré ma vie de famille comme les millions de parents d'enfants handicapés gèrent leur vie de famille. Donc tant bien que mal. C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est quand même beaucoup plus simple quand tu es à ton compte parce que tu gères ton planning comme tu l'entends et tu es beaucoup plus souple. Donc, quand tu as une vie perso compliquée, ça améliore quand même le truc.
- Speaker #0
Ce qui est aussi finalement un élément, je pense, dans ta stratégie de résilience, c'est que ça avait un sens pour toi de faire fonctionner… Enfin, c'était un peu un qui-tout-double quand même, puisque tu me dis que si ça n'avait pas fonctionné, je serais retournée dans un salariat… Il n'y a pas de choix. Voilà. En même temps, avant d'aller dans cette… zone connue, le chemin le plus parcouru, etc. Tu fais quand même le chemin de traverse parce que tu dis toi-même, en fait, waouh, le premier lancement, première vente qui tombe, tu te dis, waouh, c'est possible, en fait. Tu as toujours un peu ce doute de, est-ce que ce que je suis en train de faire va… Tu as détecté un problème. Il y a plein de gens qui nous écoutent et qui vont dire, oui, moi, j'ai aussi détecté plein de problèmes, mais je n'arrive pas à faire que ça clique. C'est là l'importance, comme tu disais, du positionnement et de comment communiquer par rapport à ce qu'on offre, ce qu'on propose. C'est bien d'avoir identifié le problème, il faut pouvoir identifier une solution et puis surtout pouvoir communiquer là-dessus. Toi, tu avais la crédibilité parce que c'était le terrain, c'est à ta crédibilité. Tu disais, c'était auto-formé, puis tu as bien vu sur le terrain finalement que ce n'était pas sorti d'une théorie dans ta tête en réfléchissant comme ça. Donc, ça augmente la probabilité qu'il y ait un produit market fit à cet endroit-là, puisque tu avais déjà identifié qu'il y avait un besoin. Maintenant, comment tu conseillerais à quelqu'un qui est dans cette réflexion-là, qui n'est pas encore dans ce stade de « ok, c'est possible » , qui est justement dans ce stade de « je tente et puis au pire, je retourne au salariat » . Ce serait quoi les quelques recommandations, conseils pour qu'il garde le cap, pour vraiment l'encourager ou l'inspirer à dire oui, c'est possible, et si jamais, ce n'est pas grave, il y a encore moyen de retenter autrement.
- Speaker #1
Alors, le premier truc pour que ça fonctionne, c'est déjà de sécuriser du temps et un budget. Moi, j'ai eu cette fenêtre de tir parce que j'étais licencié, donc j'avais le chômage. j'ai jamais touché un centime du chômage parce que j'ai tout de suite gagné ma vie avec le blogging mais j'avais quand même ce matelas tu vois de me dire ok pendant 12 mois 18 mois comme j'ai un peu d'économie et tout en faisant gaffe ça va passer etc c'est important de le faire parce que ça te permet aussi d'avoir l'appui de ton conjoint si tu es en couple et que tu as une famille quand tu commences à parler de blogging tu as des gens qui te regardent avec des yeux comme ça mais qu'est-ce que tu fais, c'est quoi ton truc, tu vois. Donc, quand tu es capable de dire ok on peut se prendre 12 mois pour voir si ça fonctionne au moins tu as l'appui et tu as ton délai et tu sais que voilà tu es confortable entre guillemets tu vas pas te retrouver à devoir vendre un rein parce que tu t'en sors plus quoi donc le premier truc c'est déjà de sécuriser son temps et son budget pendant la période nécessaire alors évidemment si tu as 20 ans que tu es célibataire et que tu habites chez papa maman c'est beaucoup plus facile d'y aller haut les cœurs, tu vois, que quand t'es père de famille avec deux enfants, 1500 balles de loyer et un gamin handicapé, quoi, tu vois. Mais bon, voilà. Moi, je savais que j'avais quand même un filet de sécurité qui s'appelle les allocations chômage, dans le pire des cas. Le deuxième truc, c'est de... Enfin, ça va paraître bidon, mais c'est vraiment d'essayer de se donner les moyens. T'as... Je le vois en coaching, quand je coache des gens qui ont des bonnes idées, il y en a vraiment beaucoup, mais il y a plein de gens qui lâchent l'affaire, qui ne font pas le travail. Tu es dépité quand tu les conseilles parce que toi, tu as l'expérience, tu sais que son projet tient la route et tu vois les gens, c'est les grandes vacances, donc ils vont partir à la plage, ils ont un truc en famille. Alors ok, ils ont des priorités, etc. Mais tu reviens trois mois après, ça n'a pas bougé. et après les gens lâchent l'affaire alors qu'ils étaient à deux doigts. Et ce côté de s'y mettre vraiment, de se retrousser les manches, il y a des choses au début qui ne sont pas marrantes en infoprenariat, le plus pénible c'est de se faire connaître. C'est vraiment la phase la plus galère. Il ne faut pas croire que ta vidéo YouTube va être virale et que le monde attend ton contenu. Au début, souvent il faut prendre son mal en patience et démarcher des gens. aller dans des groupes LinkedIn, trouver des gens qui sont dans ta thématique, leur envoyer un petit mail de présentation, tu vois, moi sur le tiers sportif, pour le faire connaître. J'avais envoyé des calendriers au mois de décembre, j'avais fait imprimer des calendriers avec le nom du site, j'avais fait un listing de tous les clubs en allant sur le site de la FEDE, et j'avais préparé, je ne sais pas, 300 enveloppes comme ça, où j'avais envoyé un petit mot personnalisé, et je leur avais envoyé par voie postale, en leur disant merci de distribuer les calendriers au... aux gens de votre club comme ça ils pourront me découvrir et tout et il y en a plein qui ont joué le jeu mais tu vois il faut en gros tu te fais un peu chier quoi trafic mania au début dès que je voyais quelqu'un qui avait un blog un peu sérieux tu vois avec un peu d'audience et où je lui ai envoyé un petit mail perso un pas un truc générique où je me présentais je l'envoyais vers mon lit de magnètes je lui mettais un article expliquer ma philosophie du truc et je disais bah si ça vous intéresse à les voir et tout mais si je l'avais pas fait Ce n'est pas parce que tu écris un super article, si personne ne sait que ton article est là, Google ne va pas te faire plaisir en le mettant numéro un demain. Ce n'est pas aussi simple. Il faut amorcer la pompe. Et ça, c'est la partie un peu chiante. Et tu as plein de gens qui ne le font pas. Donc, être tenace, être pugnace, être opiniâtre, besogneux, c'est plus important que d'être brillant. Il faut être un peu en mode bourrin au début. Voilà. et puis le... Le troisième truc, c'est vraiment, et c'est ça le plus dur, c'est aussi le positionnement. Tu as des gens qui pensent avoir une bonne idée, mais ce n'est pas bien marketé, ça ne colle pas à un vrai besoin de l'audience. C'est un truc classique, par exemple, dans le dev perso. Tu as plein de gens qui ont des visions du monde super intéressantes, des expériences, et ils arrivent et ils disent « je veux être dans le dev perso » . Et ça parle de tout et n'importe quoi. Et encore une fois, ça ne va pas imprimer dans l'audience, ça ne va pas cranter. Quand tu regardes les gens qui marchent en dev perso, ils ont tous une tonalité. Ils s'adressent à des segments qui sont assez précis. Et ça, c'est un truc où il faut un peu de sensibilité marketing, un peu de métier. Ce n'est pas facile quand on est débutant. Au début, on ne comprend pas ça. C'est même contre-intuitif de dire aux gens, réduis le scope, tu gagneras plus qu'en l'élargissant. Les gens ne comprennent pas. Ils disent, mais ce n'est pas logique ce que tu me dis. Si, si, c'était très logique en fait. Il vaut mieux parler à 1 000 vrais fans qu'à 10 000 touristes.
- Speaker #0
Oui, c'est un peu cette image, je ne sais pas si tu la connais, du généraliste et du chirurgien.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
c'est ça. Quand tu es généraliste, tu es quand même plafonné à faire du généraliste. Donc, tu as ton tarif qui est fonction de ça. Et puis, par contre, quand tu es chirurgien, tu as une spécialisation, on vient te voir exprès pour toi. Ce n'est pas vraiment le cas pour un généraliste. On ne va pas voir exprès un généraliste de je ne sais pas quoi.
- Speaker #1
Renouvellement d'olipane, cardiologue et tout. Les avocats aussi, c'est un super exemple. Aujourd'hui, personne ne va voir un avocat généraliste. C'est vrai. Tu as ton problème, c'est un problème avec ton employeur. Tu vas voir quelqu'un qui est spécialisé en droit du travail. Tu as un problème parce que tu as un concurrent qui fait des copiés-collés de ton contenu. Tu vas avoir un mec qui est spécialisé en propriété intellectuelle. C'est la même chose. C'est exactement la même chose. L'avocat généraliste, ça n'existe plus.
- Speaker #0
Oui, c'est ça, exactement. C'est effectivement, comme tu dis, un truc contre-intuitif que les personnes ont peur, quelque part, généralement, quand elles se lancent, de se dire, oui, mais je vais réduire le nombre de personnes qui vont être concernées par mon contenu, alors que, justement... comme tu disais, vaut mieux 1000 fans que 10 000 touristes. Les 10 000 touristes, ils vont lire ton contenu, mais ça ne va jamais convertir en client. Donc, ça ne va pas te permettre de pouvoir en vivre. Là où quand tu es spécifique et que tu t'adresses vraiment, comme tu disais aussi, avec une tonalité, avec les codes presque de ces personnes-là, même si tu vas plus loin, tu commences à voir les données psychologiques ou psychographiques des personnes. d'avoir une tonalité qui correspond à ces personnes-là. Ça leur permet, évidemment, comme tu dis, de vraiment plus se sentir granté ou attiré par ton contenu et puis que ça clique. Donc là, ici, dans ce que tu partageais, donc si je résume, il y a vraiment cette idée de, contrairement à ce qu'on peut entendre parfois de certains, comment je vais dire, de certains entrepreneurs à succès qui… qui vont pousser, tu parlais de bourrinage, mais là c'est vraiment la notion de brûler les bateaux et tout ça. Toi en fait, ton premier conseil ça va être, vas-y, t'es pas obligé de brûler les bateaux, tu peux aussi le faire en étant salarié déjà à ta ton, à mi-temps, il y a tellement de possibilités. L'idée c'est vraiment de se donner un délai et de sécuriser le truc, il ne faut pas être la corde au cou.
- Speaker #1
Il ne faut pas faire n'importe quoi. Encore une fois, ça dépend vraiment des situations de chacun. Le petit jeune de 20 ans qui a papa, maman derrière, il peut y aller, lui, il peut prendre des risques. Moi, j'avais 30 ans passés, j'avais deux enfants, un gamin handicapé. Enfin, tu vois, tu ne fais pas n'importe quoi. Et si tu ne sécurises pas, tu n'es pas serein. Moi, je ne peux pas vivre comme ça. Après, brûler les bateaux, moi, je l'ai fait quand j'ai lancé Traffic Mania. C'est-à-dire que quand j'ai lancé Traffic Mania, j'ai volontairement vidé. mon site sur le tir sportif. J'ai enlevé tous les contenus du blog et il y avait juste une page où je disais c'est fermé ou je ne sais plus quoi. En gros, le site n'était plus là pour me forcer à mettre mon énergie sur Traffic Mania. Pour vraiment y aller à fond dans le démarchage, le faire grimper et tout. Je m'étais dit, mets-toi à fond là-dessus. Pendant 7-8 ans, il est resté complètement en pause. Je l'ai repris après. Traficmania ça tournait bien, j'avais un peu de temps et j'avais bien sûr gardé la liste email dans un fichier et puis j'ai envoyé un petit email à ma liste en disant coucou c'est moi vous vous souvenez et tout et les gens ouais ouais ouais mais pourquoi tu as fermé tout c'était trop bien et je l'ai réouvert alors pas avec la même intensité parce que je c'est on pourra peut-être en reparler mais c'est super dur d'avoir plusieurs business et de les maintenir à fond tous moi j'en ai jusque trois en même temps c'est vraiment difficile mais voilà et je les réouvert alors je me fais un petit contenu par semaine un email je crée plus vraiment de nouvelles formations j'ai des formations je sais que sur des sujets qui fonctionne je fais tourner gentiment et ça fait ses 1000 2000 euros par mois sans tristes de tête quand donc ouais c'est cool ensuite oui un conseil justement c'est aussi de ne pas trop se disperser
- Speaker #0
J'entendais cette notion de focus, c'est intéressant parce que tu disais que tu t'es quelque part forcé en fermant le site sur le tiers sportif à mettre vraiment toute ton énergie, toute ton attention sur Traffic.
- Speaker #1
Mais avant ça, j'ai fait mes calculs. Je ne l'ai pas fait comme ça un matin. Il est bienvenu quand j'étais en train de me brosser les dents. Non, j'ai fait mes calculs. Je me suis dit, ouais, ok, vas-y, tente-le. Trafic Mania, ça a commencé à tourner. Je voyais que ça partait bien, tu vois. J'étais super confiant. Je me suis dit, ouais, ça va le faire, ça va le faire. Et je pense que j'ai eu raison de le faire. Le max que j'ai eu, c'est trois sites en même temps. Parce qu'entre-temps, à Lyon, je m'étais mis au judo et au jujitsu. et je vais un super pot avec le prof Et il me dit, c'est bien ce que tu fais. Moi, j'ai toujours voulu faire des vidéos et tout. Là, dans ma tête, je me suis dit, attends, on va discuter, j'ai une idée. Et je lui ai dit, si tu veux, on monte une chaîne sur le judo. Moi, je tiens la caméra, toi, tu fais les cascades. Je m'occupe de toute la partie marketing. Et on a fait un truc qui s'appelle Dojo en ligne. En quelques mois, on a eu 50 000 abonnés sur YouTube. Je ne sais plus, 15 000 abonnés newsletter, un truc comme ça. Ça a été vite, là aussi. parce qu'on a bien fait les choses, parce que j'avais l'expérience, et on a vendu des formations sur le judo. Alors, ça fait longtemps que je ne suis plus à Lyon et j'ai arrêté, donc je ne suis plus sur le projet, mais les trois premières années, j'avais trois sites. En termes de charges, c'est hardcore. C'était super dur. C'est beaucoup plus facile de mettre deux fois plus d'énergie sur le même business que d'avoir deux business que tu fais tourner moyennement. Deux business que tu fais tourner moyennement, c'est juste épuisant, donc il vaut mieux être à fond sur un seul projet. En tout cas, moi, c'est comme ça que je l'ai vécu.
- Speaker #0
Tu n'avais pas de la frustration, justement, quand tu as trois business différents qui tournent moyennement, comme tu dis, il y a quand même une frustration, un goût de peut-être que ça pourrait être…
- Speaker #1
Je travaillais dur parce que sur le judo, on était à plusieurs. Je me sentais aussi redevable de mes associés, de mes partenaires. Et puis, on se marrait. Trafic mania, j'y allais à fond. Mais à cette époque-là, le tir sportif, c'était vraiment… la dernière roue du carrosse quoi tu vois et à ce moment là il ya le site il est vraiment tombé à quelques centaines par mois mais bon tant que tu as la liste c'est pas trop grave en fait c'est ça qui est génial avec les listes des récords c'est que tu peux remettre le turbo tu vois ce qu'on t'as envie tu refais du contenu tu refais des offres tu étais plus intense plus fréquent ça repart ouais
- Speaker #0
c'est ça parce qu'une clé aussi que tu disais ben voilà se donner un délai sécuriser un budget pour ne pas y aller n'importe comment. tu parlais de ténacité aussi et de rester focus et dans cette idée de justement de positionnement en fait il y a aussi tu dis la newsletter c'est que tu crées un lien, enfin moi je trouve que c'est quelque chose qui m'a toujours bien plu en te suivant tu crées un lien émotionnel fort avec ton audience qui fait que comme tu dis même si après combien t'as dit ? 7-8 ans sans tu reviens en disant coucou les gars je suis de retour t'es quand même resté suffisamment mémorable dans l'esprit des gens par la valeur que t'as ajoutée par les émotions que tu leur as fait vivre que ça reste quelque chose sur lequel tu peux capitaliser plutôt que de faire du générique et de t'adresser à tout le monde là t'arrives à imprimer ta patte ta plume, puisque tu parlais de plume tout à l'heure, que tu t'étais découvert une plume auprès de ton audience. Et c'est ce qui fait que du coup aussi, ton positionnement, en fait, il devient fort et ancré. Et qu'une fois que tu le relances, même si tu fais des pauses, parce que la vie, parce que peu importe, les gens sont prêts à te suivre.
- Speaker #1
Oui, et ça, c'est une grande chance qu'on a tous. C'est une grande chance qu'on a tous, parce qu'on a tous une personnalité qui est unique. Et tu vois, j'ai un bon pote qui a une grosse chaîne YouTube sur l'apprentissage de l'anglais. Et quand il s'est lancé, je l'ai coaché, et il me disait toujours, il y a Babel, les mastodontes de l'apprentissage des langues. Et je lui disais, mais en fait, les gens vont te suivre toi, parce que dans les vidéos, tu es sympa, tu souris, tu as ta personnalité. Les gens le ressentent, ce n'est pas parce qu'il y a un écran, mais tu arrives à ressentir la personnalité des gens. Il y a des gens qui vont détester ce que tu fais, mais il y a aussi des gens chez qui ça va plaire. et c'est ça qui est cool, c'est que c'est le cas pour nous tous
- Speaker #0
c'est le cas pour nous tous on est tous dans cette situation où le discours qu'on va avoir il va accrocher tu vois moi je te parlais tout à l'heure des mecs en Lamborghini qui sont dans le marketing d'un lifestyle un affichage d'un niveau de vie la Villa Dubaï et compagnie moi c'est pas ce que je fais il y a des gens qui adorent ça ils vont acheter chez eux chez eux et c'est très bien tu vois les gens qui veulent un autre discours ils viennent chez moi et il y a de la place pour tout le monde en fait quand tu comprends ça Et tu vois, toi, par exemple, tu as ta personnalité et tout, et ça va accrocher avec une partie de ton audience, et c'est ces gens-là qui vont acheter. Donc, c'est pour ça que ce n'est pas un conseil générique quand on dit aux gens « soyez vous-même » . Non, non, mettez-le en avant, quoi. Si vous, vous avez l'image sérieuse, analytique, machin, allez-y à fond, ça va plaire. Si vous êtes hyper créatif et hyper fun, allez-y, ça va plaire. Ça ne plaira pas aux mêmes personnes. Donc, il y a cette place. Tant qu'on fait l'effort et qu'on ose un petit peu assumer ce qu'on est, c'est là que ça commence à fonctionner. Et effectivement, les gens, ils achètent chez toi parce que c'est toi. Et je pense qu'à l'heure de ChatGPT, de l'intelligence artificielle, c'est encore plus vrai. Parce qu'aujourd'hui, créer du contenu, c'est trois comptes et en deux secondes, tu as ton contenu. Donc, qu'est-ce qui nous différencie de la machine encore, en quelques temps ? C'est le fait d'être nous-mêmes.
- Speaker #1
Oui, c'est vraiment cette idée de s'assumer dans toutes ces facettes. J'ai parfois des clientes en accompagnement qui disent « ça, je ne peux pas dire » ou « ça, je ne peux pas te remontrer » . Du coup, ils font des choses assez lisses, des clones finalement. Parce que tu n'arrives pas à avoir cette aspérité-là, cette touche-là. Tu vois, toi, tu parles ouvertement, j'ai été licenciée, j'ai fait ça. C'est un parcours qui t'est propre. On a tous notre… Si tu commences à dire, ah non, je ne peux pas dire que j'ai été licenciée, ah non, je ne peux pas parler de… Enfin, de ce qui te constitue en fait, ou ce qui te fait vibrer même, ou ce qui au contraire, tu vois des fois aussi dans les prises de position sur… sur certaines choses, voilà, aller dire que la France est un pays où fiscalement, ce n'est pas possible. Alors, il faut aller à Dubaï, au paradis, ou comme ça. Ben voilà, il y a des personnes qui vont trouver ça cool de se dire, oui, chouette, on va trouver des façons d'éluder l'impôt et d'autres qui vont dire, non, en fait, moi, je crois aussi dans lequel je suis et donc, je veux faire tout sauf éluder l'impôt. Donc,
- Speaker #0
c'est une auditionnement,
- Speaker #1
quoi.
- Speaker #0
Tu as tout dit. C'est exactement ça, le positionnement. Parce que pour reprendre justement cette question de la fiscalité, moi, mon entreprise est en France, je réside en France, donc je paye beaucoup d'impôts. Mais si tu savais le nombre de gens qui m'ont envoyé des e-mails et qui m'ont dit « j'achète chez vous parce que vous êtes le seul à ne pas vous être barré à Dubaï » , je te jure que c'est vrai, j'en ai reçu plein. Mais à contrario, mes concurrents qui sont partis à Dubaï, par exemple, tu as des gens qui vont acheter chez eux en disant « ah, moi aussi, j'en peux » . plus de la France, machin, la bureaucratie, etc., etc., ce qu'on entend tout le temps. Et j'achète chez vous parce que vous m'inspirez et moi aussi, j'ai envie de me barrer. Je dis pas que quelqu'un a raison ou tort. C'est des choix de vie, finalement, tu vois. Mais ce qu'on est, ça va résonner chez certaines personnes. Ça va pas résonner chez tout le monde, de toute façon. Tu le vois, quand tu envoies un email, t'as entre 20 et 30% de taux d'ouverture et entre 5 et 15% de taux de clic en fonction des thématiques et de plein d'autres facteurs. Donc, de toute façon, tout le monde ne sera pas client. Mais le but, ce n'est pas de parler à tout le monde. Le but, c'est de parler suffisamment fort pour que des gens se disent « Ah, ce que cette personne me dit, ça résonne en moi et j'ai envie de lui faire confiance. »
- Speaker #1
C'est ça, exactement. Oui, parce qu'il y a le côté émotionnel et puis, comme tu dis, il y a la question de la confiance. comment on appelle ça, de l'effet de ressemblance finalement. Cette personne est comme moi, donc je vais plus facilement m'identifier. Moi, j'ai eu l'expérience aussi, tu vois, comme tu dis, de suivre des personnes dans le marketing ou même dans le développement personnel où tu te dis oui, en même temps, cette personne, elle a 10 ans de moins que moi, elle n'a pas d'enfant, entre guillemets, et la vie qu'elle a ne m'inspire pas. Donc, j'ai pour principe… de n'acheter qu'auprès de personnes qui vont avoir des valeurs similaires.
- Speaker #0
C'est un sentiment, c'est même un feeling des fois.
- Speaker #1
Oui, même ça. Simon Sinek disait que c'est le pourquoi. Moi, j'aime bien aussi cette notion. Pourquoi cette personne fait les choses ? Et parfois, je vais juste acheter pour soutenir la personne. N'aime pas parce que j'ai besoin de sa formation.
- Speaker #0
C'est un vote en fait.
- Speaker #1
C'est presque une sorte de donation et je vais le dire ouvertement à la personne, écoute, ta formation, je ne vais pas l'ouvrir. Mais juste continue parce que ton truc, je veux l'encourager d'une certaine manière en disant que ça fait sens pour moi en tout cas de voter, comme tu dis, avec mon argent pour ce genre de personnes-là ou ce genre d'idées-là ou pour qu'il y en ait de plus en plus. Sinon, on se retrouve tous à finalement faire la même chose parce qu'on nous a dit que la recette du gâteau au chocolat, c'était celle-là. Tout le monde fait le même gâteau au chocolat. que là-dessus, on peut encore même en discuter parce que ça ne donne jamais tout à fait la même chose. Mais pourquoi pas faire un gâteau au chocolat revisité à la pâte André Dubois, à la pâte Sandra Ruiz-Gonzalez ? Tu vois, c'est ça qui va faire la différence, finalement, quand on parle de positionnement et tout ça. Ce n'est pas seulement le côté... purement marketing, comme tu disais, de bien, à qui je m'adresse, etc. Je résous quel problème spécifique et avec quel outil, méthode unique, et tout, etc. Mais aussi cette notion de qui je suis, bien me connaître, c'est quoi mes valeurs, parce que c'est ça aussi qui va inspirer mon audience à me suivre, c'est quoi mon histoire, c'est quoi ce que j'ai à partager. Donc, ça va aussi alimenter, on va dire, la machine marketing que d'être, enfin, comme tu disais... Soyez vous-même, ça paraît très bateau, mais en même temps, c'est tellement ce qui va faire la différence.
- Speaker #0
Et après, il faut aussi en faire compte qu'il y a un curseur. Ce n'est pas parce qu'on dit « soyez vous-même » que tu es obligé de parler de sujets dont tu n'as pas envie de parler. Si tu considères qu'il y a des sujets qui sont intimes, que tu n'as pas envie de les mettre sur Internet, tu as tout à fait le droit. Tu n'es pas obligé de dire que tu as un abcès sur les fesses depuis 15 jours. Oui,
- Speaker #1
il y a des gens.
- Speaker #0
c'est vraiment très pertinent tu vois quand t'as des gens qui te disent ah j'ose pas le dire et tout c'est plus dans affirmer vos valeurs affirmer ce en quoi vous croyez plutôt que déballer tout ce qui est intime, moi je déballe pas l'intime tu vois, ma vie je parle du handicap de mon fils mais j'ai pas de soucis à en parler je suis pas gêné mais je peux comprendre qu'il y ait des gens qui trouvent que j'ai pas envie de parler du handicap de mon gamin sur internet c'est respectable mais si tu veux j'aurais très bien pu ne jamais en parler et juste dire j'ai été licencié ça n'aurait pas empêché le fait que j'affirme mes valeurs je crois en tel type de contenu je crois en tel type de méthode je crois au positionnement c'est plus ça qui a fait le fond du truc il n'y a pas une obligation à être impudique c'est ça aussi qu'il faut préciser oui aussi effectivement et puis ça après
- Speaker #1
tu vois quand on choisit l'histoire qu'on raconte j'ai envie de dire comme tu dis on transmet quand même certaines valeurs parce que je me suis aussi posé la question par exemple sur l'autisme de ton fils c'est-à-dire en même temps tu vas servir une cause qui est au-delà du marketing c'est-à-dire que en en parlant en disant la difficulté que tu as eue et tous les abîmations que tu as dû faire en même temps l'autisme n'est pas très bien comment je vais dire ni bien diagnostiqués, il n'y a pas suffisamment de ressources pour aider les parents dans ces situations-là, et même les personnes concernées directement par l'autisme. Donc, il y avait pour moi, en tout cas, quand tu as commencé à en parler, cette notion aussi de, à nouveau, tu vois, de valeur et de, OK, quelle est une cause importante pour toi ?
- Speaker #0
C'est inspiré aussi, c'est inspiré.
- Speaker #1
Exactement. Ça peut aussi permettre à d'autres personnes de conscientiser des choses qu'elles n'avaient pas et puis d'être inspirées par ça. Parce qu'à partir du moment où, comme tu disais, le plus dur, c'est de se faire connaître. À partir du moment où tu bascules dans le « je suis le inconnu » , j'ai un peu de reconnaissance. En tout cas, j'ai un nom.
- Speaker #0
Dans ma thématique, oui.
- Speaker #1
Voilà, dans ma thématique. comment ? un peu plus encore plus vouloir enfin Passer des messages qui me touchent, finalement, qui ont un luxe qu'on peut avoir sans être, comme tu dis, impudique ou quoi. Je pense que ça aide aussi à rendre des business résilients parce qu'il y a un sens plus profond que juste. Juste, c'est déjà très bien, mais juste résoudre des problèmes pour les gens. Parce que l'entrepreneuriat, c'est ça, c'est aimer résoudre des problèmes pour les autres. Mais en plus, avec cet outil-là, ce vécu qu'on a tous, on peut même en plus l'enrichir avec un sens plus au-delà de juste notre structure. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #0
Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Et que là, moi en tout cas, je te partage que le fait que toi, tu aies parlé de ça, moi, ça m'a aussi inspirée sur, OK, quelle est une cause pour laquelle, ben voilà, moi, ça me… Ça me touche personnellement et ça fait sens pour moi de me dire qu'elle est liée à mon activité. D'une manière ou d'une autre, je veux soutenir cette cause-là. En parler ou la soutenir en faisant des dons ou des choses comme ça. On a ce pouvoir-là quand on est entrepreneur. Je veux que ça puisse aussi inspirer ce genre de petits pas altruistes. C'est mon côté bisounours qui ressort.
- Speaker #0
Je suis d'accord avec tout ça.
- Speaker #1
Dans la résilience, je pense qu'en tout cas, dans ce que tu partageais, il y a la notion du sens. Ça faisait sens pour toi de tenter. Tu avais quand même créé un espace depuis lequel rebondir. C'est-à-dire que tu avais quand même, tu dis, toi en tout cas dans ton profil, plutôt sécurisé la chose. Donc, tu as le crash, l'aléa, on va dire, l'adversité qui se présente. Et dans ta façon de rebondir, en fait, il y a un temps de pause. Tu temporises, tu réfléchis. Tu commences à te dire, OK, combien de temps j'ai devant moi ? Est-ce que je peux me le permettre ou pas ? Donc, tu es plutôt dans le côté analyse de l'information d'abord. Qu'est-ce qui est en présence ? Vers quoi est-ce que je veux aller ? Vers quoi je vais tenter la chose ? Mais tu disais que tu étais quand même assez confiant, par exemple, quand tu as lancé Traffic Mania, qui n'était pas le cas quand tu as lancé le tir sportif. Mais en tout cas, tu disais, la clé, c'est… d'abord la réflexion, mais après, et surtout l'action. Tu as beaucoup insisté là-dessus. Finalement, là où le bas blesse, c'est que ce n'est pas un sprint, c'est un marathon.
- Speaker #0
C'est ça. Et en fait, quand tu es entrepreneur, un problème chasse l'autre. Et quand tu as réussi ton lancement et que tu fais des ventes, la question qui arrive très vite, c'est est-ce que ça va durer ? Et en fait, tu as tellement envie que ça dure, parce que tu as tellement... apprécié le fait d'avoir gagné suffisamment d'argent et de savoir que c'était possible, ce serait encore pire si tu n'arrivais pas à le tenir dans le temps. Ce serait encore pire. Ça, je me souviens que très vite, j'ai monétisé en septembre 2013 le tiers sportif. À la rentrée, au mois d'octobre, j'étais déjà en train de me dire « Ok, c'est quoi les étapes suivantes ? » C'est là que le savoir webmarketing est intéressant. C'est comment tu fais pour faire des revenus qui soient récurrents dans ta thématique. Et c'est là que tu dois apprendre. Il t'a fait un catalogue de formation. C'est là que tu dois apprendre à faire des offres qui sont variées. C'est là que tu dois apprendre à faire des promotions intelligentes. Et ce n'est pas des processus dans lesquels on ne se trompe jamais. On fait des erreurs, des fois on fait des conneries. Mais à chaque fois, on progresse. et à la fin on comprend comment ça fonctionne. Et quand ça fonctionne et que ça marche, après, tu as d'autres problèmes. C'est-à-dire qu'après, tu as un autre problème qui est la fiscalité. Parce que quand l'entrepreneuriat en ligne, ça marche, on gagne de l'argent. Et là, on se dit, mais la fiscalité, comment je fais ? Donc, nouveau problème, donc nouvelle recherche de solution, etc. Après, tu te poses la question, est-ce que je prends des prestataires ? Est-ce qu'il y a des trucs que je pourrais déléguer ? Euh... Donc, il y a toutes ces questions-là que tu te poses, mais c'est aussi ça qui fait que c'est intéressant, parce que tu as toujours un nouveau problème à régler, mais en fait, on n'est jamais totalement serein. Les gens qui font 10 millions d'euros par an, ils n'ont qu'une crainte, c'est d'en faire 5. Alors que pour la plupart des gens, faire 5 millions d'euros, c'est un truc de fou. Moi, je ne fais pas 5 millions d'euros, je ne sais pas si.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est... Oui.
- Speaker #0
C'est valable à toute échelle de revenus.
- Speaker #1
Oui, c'est ça, exactement. Et tu dirais, justement, quand tu te trouves face à aussi une question que je voulais te poser, parce que selon les personnes, dans leur stratégie de résilience, ils se font accompagner ou alors ils sont en mode, je vais trouver des solutions tout seul, ou alors ils sont en mode, je vais poser la question à, pas à mon tonton, je ne sais pas quoi, mais je vais poser la question. à une personne qui, je sais, a l'expertise, a la connaissance, un mentor ou quelqu'un en tout cas qui est déjà passé par là. Toi, tu es plutôt quel team ? Ça dépend des moments ?
- Speaker #0
Moi, je ne me suis jamais fait coacher. J'ai acheté quelques formations, mais je dois bien reconnaître quand même que depuis le temps que je suis dans le milieu, j'ai surtout appris par l'expérience. Donc je suis quelqu'un qui est très... Je suis un grand pensif en fait. Je peux passer un après-midi dans mon canapé, les gens pensent que je glandouille, mais en fait je réfléchis, j'organise, je pèse les options. Et ensuite, j'essaie de mettre en place. Donc, je travaille assez seul. Tu vois, ça, c'est mon besoin d'indépendance. Après, c'est vraiment ma personnalité. J'ai aussi quelques copains entrepreneurs avec qui je discute régulièrement. Et pas que des infopreneurs. Et c'est quand même super utile. Et il ne faut pas rester seul, je pense. Si c'est un coach compétent, c'est très bien. Si tu as des amis qui sont infopreneurs, c'est très bien. Des petits, des gros, des gens qui démarrent, des gens qui sont confirmés, c'est très bien. Des gens qui sont entrepreneurs ou même qui sont cadres, c'est toujours aussi très bien. Il faut tout le temps aller chercher de l'info. Il faut lire aussi des bouquins sur tous ces sujets. Ça fait avancer le chemin public. Moi, je suis plutôt loose, solitaire, mais je devrais être plus en meute, c'est sûr. Je n'ai pas assez de réseau, tu vois. Il y a des infopreneurs, tu discutes avec eux, ils connaissent tout le monde. Moi, je ne connais personne. Je m'en fous. Je suis un our. Je suis dans mon truc, je passe ma route, j'ai quelques copains. Mais même au lycée, j'étais comme ça. J'ai toujours eu mon groupe de quelques potes et je n'étais pas le gars populaire. Je m'en tape. C'est ma personnalité, c'est ma manière de faire. Mais je sais que je devrais sûrement faire plus de réseaux, aller plus vers les gens, faire plus de trucs. mieux. Bon, voilà, c'est mon côté ours mal léché, ça.
- Speaker #1
Et j'allais dire, c'est intéressant parce que tu dis je devrais. C'est quoi la petite voix qui dit que tu devrais ?
- Speaker #0
C'est la petite voix qui te dit, il faut que tu fasses plus de 20 % l'année prochaine. Qu'est-ce que tu peux faire ?
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
C'est la petite voix qui te pousse toujours à aller vers l'avant. Moi, je ne fais pas une fixette sur le chiffre d'affaires. Il faut quand même reconnaître que c'est plus agréable quand c'est en croissance que quand c'est en décroissance. Donc, tu essayes toujours de faire un peu mieux, de t'améliorer. Donc, voilà. Et je sais que…
- Speaker #1
Ça passe par le fait d'avoir un réseau plus grand ou d'avoir plus…
- Speaker #0
Oui, parce que dans le webmarketing, si tu fais des vidéos en commun, des événements présentiels en commun, tu augmentes ta visibilité. donc tu vas Tu vas ramener plus d'inscrits, donc tu vas faire plus de ventes. Voilà. Mais je ne l'ai pas fait. Je ne l'ai certainement pas fait assez. Mais bon, après, je vais me trouver mille excuses, mais c'est de ma faute. Mais voilà.
- Speaker #1
Non, mais c'est intéressant parce que tu vois, pour des personnes qui se reconnaîtraient dans ton profil d'ours mal léché, parce que ça arrive aussi, tu vois, d'avoir ce discours. Enfin, moi, j'entends de la part de certaines de mes clientes ce discours de oui, mais moi... Moi, je ne suis pas aussi extravertie. Moi, je ne suis pas aussi... Tu vois, un peu ce cliché de faire de l'esbrouf et du bruit pour réussir. Non. Alors qu'en fait, tu peux avoir une réussite silencieuse. Enfin, pas complètement silencieuse parce que tu as quand même ton audience, mais sans être forcément sur tous les réseaux, sur tous les plans, sur tous les...
- Speaker #0
Non, c'est... Encore une fois, il ne faut pas truquer ce qu'on est. Je pense que ça, ça vient d'une confusion où les gens pensent qu'il faut aller sur TikTok et faire n'importe quoi pour faire des trucs viraux et machin. Mais en plus de ça, ce n'est pas forcément ça qui va te ramener des clients, ça va te ramener de l'exposition, mais probablement du touriste. Il ne faut pas forcer sa nature. Si tu es introverti, tu es introverti et on ne fera pas de toi un extraverti, ce n'est pas possible. En revanche, même si tu es introverti, il y a des choses dans lesquelles tu crois, il y a des choses qui t'agacent. il y a des choses que tu as envie de partager c'est ça en fait qu'il faut faire passer tu vois on ne demande pas aux gens de faire des sauts périlleux avec des fumigènes dans les mains quoi tu vois on leur dit en quoi vous croyez dites le,
- Speaker #1
qu'est-ce qui vous agace dites le en quoi vous croyez fermement qu'est-ce qui peut inspirer les autres c'est ça qu'il faut mettre en avant et trouver le canal de communication parce que comme tu disais toi tu t'es tout de suite intéressé au blogging et maintenant tu es plus sur Youtube Parce que tu as un côté qui fait partie de ta personnalité très pédagogue et qui, voilà, je voulais me former pour transmettre. Dès le départ, tu dis, il manquait un truc. Je vais le faire pour moi tout seul dans mon coin. Oui, dans un premier temps, mais il y a quand même cette orientation vers les autres en disant, je vais le transmettre après puisque les autres, ils cherchent la même chose que moi. Donc, c'est trouver aussi sa façon à soi de communiquer sans, comme tu dis, aller contre sa nature. Sénat. aucun sens si maintenant tu te mets à faire des danses sur TikTok pour formation.
- Speaker #0
C'est comme ça que je me réalise, c'est en transmettant du savoir. C'est un moteur psychologique profond pour moi. Mais c'est le mien, tu vois. C'est pas forcément celui de tous mes concurrents, mais ça les empêche pas, pour certains, de faire du bon boulot. Mais c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est la chance d'avoir tous des personnalités différentes. C'est que, à partir du moment où t'es sincère, c'est différent du petit copain, ça va s'exprimer dans d'autres valeurs, dans d'autres manières de faire. Et ces valeurs, ces manières de faire, elles te sont propres, et ça va résonner dans une partie de l'audience. Et c'est ce qu'il faut comprendre, c'est toujours dans une partie de l'audience. Et ce n'est pas grave si ça ne résonne pas chez les autres, ils iront trouver quelqu'un qui est plus en accord avec eux-mêmes. J'ai passé moi des années à critiquer les vendeurs de rêves, les Lamborghini et tout. Et puis à un moment, je me suis dit, après tout, s'il y a des gens que ça inspire, s'il y a des gens que ça motive, s'il y a des gens pour qui ça… Pourquoi pas, quoi ? Après, est-ce que les produits qu'ils vendent valent la peine ? Il peut y avoir un débat. Mais globalement, qui suis-je pour dire à un mec en Lamborghini ? Il y a des gens qui vont dire « Attends, il a mieux réussi que toi » . Il y a des gens qui préfèrent montrer un style de vie. Moi, je montre très peu mon style de vie. Mes vidéos sont assez austères. Je suis devant mon tableau, j'explique mes trucs, je fais mes schémas. C'est chiant. Mais il y a des gens que ça intéresse et ça me suffit. et je ne ferai pas de la Lamborghini et les gens qui en font ça attire une autre partie de l'audience et c'est très bien comme ça tu vois je deviens sage aussi avec le temps ça ça fait partie de la plus grande c'est ça
- Speaker #1
au bout du compte au final donc tu t'assages tu te bonifies comme le bonhomme ouais je me bonifie comme le bonhomme ok donc en gros si je résume tu dirais aux personnes qui écoutent ce podcast déjà d'oser y aller première étape, ne pas y aller forcément en fonction de leur situation on va dire d'y aller avec structure, avec réflexion, avec un peu d'intelligence j'ai envie de dire situationnelle parce que si on a 20 ans comme tu disais, c'est pas la même que si on en a 40 et qu'on est voilà, parent de plusieurs enfants avec Merci. handicap, son handicap. Donc déjà, cette première chose-là. Et puis alors, de vraiment s'engager à 100% avec cette notion de focus. C'est l'acronyme de poursuivre. En anglais, ils ont cet acronyme de focus. C'est poursuivre une seule voie jusqu'au succès.
- Speaker #0
Ok. C'est très bien résumé.
- Speaker #1
De vraiment garder ce focus, puisque comme tu nous partageais, d'après ton expérience, tu nous as... partager tes transmis, tes leçons de sagesse sur le fait d'avoir trois business en même temps, c'est jouable, mais ça va être moyen. Ça te prend beaucoup d'énergie et qu'au final, cette énergie allouée à un seul objectif, finalement, fait plus de bien dans ton quotidien que toi et que tu es là pour éteindre un peu les feux dans tous les sens.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
La clé du positionnement, et le positionnement peut passer à la fois sur l'aspect marketing, mais aussi sur l'aspect authenticité, dire ce en quoi on croit, qui on est, sans forcément tourner à un genre de voyeurisme un peu bizarre où tu dirais des choses qui n'ont pas vraiment d'intérêt. Mais d'assumer qui on est et ce qui est important pour nous, sans se cacher. pour finalement se faire connaître. Et puis alors, toi, tu nous partageais aussi cette notion de la puissance d'un groupe d'entrepreneurs, de pairs, et qui ne soit pas forcément, c'est ça que je trouvais très intéressant dans ton partage, qui ne soit pas forcément du même écosystème que toi. Oui, il y a toujours de le son. Exactement, des autres finalement, et qui soient, dans ton cas, que ce soit des infopreneurs ou que ce soit…
- Speaker #0
le gars de la pizzeria du coin il y aura toujours t'apprends plein de trucs moi j'ai vu par exemple qu'il y a deux ans j'ai eu un contrôle fiscal donc ça a commencé à marcher fort depuis plusieurs années donc quand c'est comme ça à un moment donné on te demande de tout justifier donc moi j'ai pas de soucis je fraude pas je t'ai dit je suis en France tout est payé par Paypal ou Stripe donc voilà on peut pas frauder dans mon cas donc voilà même si tu sais que t'as pas fraudé Merci. Tu reçois des courriers et tout. Ça fait peur au début. Tu dis, qu'est-ce que c'est ? Ils te demandent plein de trucs. Discuter avec des gens qui ne sont pas forcément infopreneurs, mais qui ont déjà vécu ça, et qui t'expliquent, non, non, mais t'inquiète. aborde le de cette façon, de cette façon, de cette façon et ça va bien se passer. Et ça s'est super bien passé tu vois. Je crois qu'on m'a réclamé 600 ou 700 euros tu vois, sur un contrôle qui a duré 5 ans. Tu vois donc c'est que dalle, donc j'étais propre. Il y avait un petit détail où j'étais pas bon machin. Et la dame elle m'a dit je vous mets même pas une pénalité, juste vous régularisez. Donc j'ai fait le guillemot dans la journée et terminé. Mais ça s'est passé aussi parce que en discutant avec des entrepreneurs, Ils m'ont appris la bonne manière d'aborder le contrôle, tu vois.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
c'est ça. De tout de suite appeler la contrôleuse, de se présenter, d'expliquer qu'on est en train de récupérer les pièces. Tu vois, il ne faut pas faire le mort, tu vois. Ça ne peut pas être de mauvaise foi. Quand il y a un truc que tu ne sais pas, tu le dis. Ou je vais voir avec le comptable, vous aurez ça la semaine prochaine. Donc, les gens, ils sentent. Mon interlocutrice, en l'occurrence. Ils ont l'habitude, ils sentent tout de suite si tu es dans une démarche de coopération transparente ou si tu essaies de les arnaquer. Si tu les arnaques, tu te fais défoncer. Il ne faut pas tricher. Quand je lui dis ce petit détail, c'est tellement compliqué de toute façon la fiscalité des entreprises en France, que c'est super dur de tout bien faire. Là, il y avait un petit machin, je croyais que c'était prélevé en net, en fait c'était prélevé en brut. quelques centaines d'euros que j'aurais dû reverser aux impôts et je l'avais pas fait parce que j'ai cru que c'était la banque qui le faisait automatiquement enfin tu vois c'est des petits détails à la con que tu peux pas savoir mais honnêtement comme elle voit que globalement tu fais les choses proprement que tu as pu de justifier de tout les fiches de paye de ma salariée qui est mon épouse son contrat de travail mes bilans tes dépenses enfin voilà elle voit que genre tu achètes pas tes produits de piscine avec ta boîte, des trucs mais quand tu fais les choses normalement, ça va, ça se passe bien mais c'est quand même super intéressant d'avoir quelqu'un qui a déjà vécu ça et qui partage avec toi, sinon déjà t'es en stress et puis tu peux te braquer tu peux faire des conneries et tout donc j'ai appris, si ça vous arrive si un jour vous allez en conflit soyez très transparent, appelez la personne qui vous contrôle, soyez dans une démarche de collaboration et ça se passe bien Personne n'aime être pris pour un imbécile et surtout pas le fisc français.
- Speaker #1
C'est ça, je pense que...
- Speaker #0
Ils ont grande habitude parce que les combis, ils les connaissent toutes, donc on ne leur fait pas. C'est ça,
- Speaker #1
oui.
- Speaker #0
Il y a beaucoup d'administrations qui ne marchent pas bien dans le pays, mais la collecte, ça fonctionne. Ça roule. Ça, il n'y a pas de problème.
- Speaker #1
Donc ce sera... Une pépite,
- Speaker #0
la collecte en France, ça fonctionne. La collecte en France, ça fonctionne. Je crois qu'historiquement, la France était un des premiers pays au monde à avoir un système fiscal qui fonctionnait et tout. Et en fait, je crois que c'est une des plus vieilles administrations. Ça remonte vraiment au Moyen-Âge et c'est concomitant avec l'établissement de la France en tant que nation, la collecte des impôts. Donc, quand les gens disent que l'État baisse ses dépenses et tout, c'est OK, très bien. mais en fait ça va contre un flux historique qui est vieux de plusieurs siècles donc c'est dans la culture donc oui le français veulent pas ça tout le monde se plaint des impôts mais c'est ça ils veulent pas bon bref c'est un autre sujet ok
- Speaker #1
et ben donc tu parlais du groupe d'entrepreneurs ben là tu nous a donné un exemple avec voilà justement comment même aborder des problématiques qu'on n'a jamais eu les premières fois on en a tous en entrepreneuriat et c'est se référer à quelqu'un qui est déjà passé par là. Et puis cette notion aussi de formation continue. Tu disais que tu continues à lire, que tu continues à te former. En fait, ça ne s'arrête jamais parce que tu es tout le temps, en tout cas dans ta démarche à toi, en recherche de progression, d'amélioration. Je pense que ça aussi, c'est quelque chose. Ou si tu n'as pas ce goût de la formation continue, tu pourrais te retrouver à la case départ que tu nous expliquais au début de ton histoire où tu te retrouves avec des tableurs Excel et à regarder le plafond parce que... Rangaine, quoi. Ouais, non, finis ça. Donc, le fait de se former continuellement, ça te permet aussi d'éviter de tomber dans ce piège du déjà fait, déjà vu, déjà fait mille fois même. Et ça te permet du coup d'aller chercher des idées pour de nouvelles formations parce que tu es assez prolifique en matière de création de formations. D'ailleurs, j'invite les auditeurs et auditrices à aller jeter un œil sur ton site. Tu peux peut-être nous partager tes actualités du moment.
- Speaker #0
Alors, c'est assez calme cette année, mais j'essaie d'avoir de la régularité sur YouTube. J'ai passé beaucoup de temps ces dernières années à faire des coachings, des coachings par Zoom et à faire des coachings en WhatsApp. Donc, j'en ai toujours en cours qui me prennent du temps. là je pense que dans les mois à venir je mettrai plus l'accent sur l'infoprenariat pur et dur avec des formations synchrone et moins de coaching ce que je je depuis trois ans là je j'ai envie d'un petit peu autre chose et je reviendrai au coaching après quand j'aurai à nouveau envie de ça Après tu vois tu parlais tout à l'heure du côté un peu routinier du salariat etc. L'infoprenariat c'est un métier un peu aussi routinier. Toutes les semaines, créer son contenu, faire ses petits emails, enregistrer, faire avancer sa formation en cours. Et le mois d'après ou la semaine d'après on recommence. C'est un métier qui est relativement routinier. Mais la grosse différence c'est qu'on le fait pour soi. Donc voilà c'est beaucoup plus facile de gérer cette routine. Mais après, tu sais, il y a ce qu'on appelle aussi les boring business, tu sais, les business ennuyeux. Il ne faut pas croire, il n'y a pas que ChatGPT et les trucs qui ont l'air à la pointe techniquement, qui sont fantastiques et tout et tout. Il y a plein, plein, plein de business routiniers qui sont ultra rentables, tu vois. Il y a des gens qui possèdent des laveries et qui en vivent très bien, quoi. Il y a des gens qui possèdent des McDo et qui en vivent très bien. Et c'est quand même très, très routinier quand même comme activité. Donc voilà, mon actualité c'est de la persistance dans le contenu gratuit, dans le contenu payant. D'essayer aussi, parce que ça c'est quand même le gros changement depuis deux ans, c'est l'IA, alors menaces ou opportunités, c'est toujours ce débat incessant, d'ailleurs c'est le sujet de ma prochaine vidéo. Moi je suis quand même relativement optimiste, je pense que dans un monde de profusion de contenu, La voix authentique, ça restera quand même la valeur sûre. En tout cas, si tu n'as pas d'authenticité, je ne vois pas pourquoi tu perdrais du temps à faire du contenu vu qu'un robot peut le faire à ta place. Donc voilà, mais là encore, cet outil donne des possibilités. Tu vois, ChatGPT, ça fait plein de sujets de contenu, gratuits ou payants. Et c'est un monde intéressant qui arrive. Donc, il y a aussi, encore une fois, la montée en puissance de cet outil, l'impact dans nos métiers parce qu'on est dans le numérique, donc on est très vite impacté par ces choses-là en matière de création de contenu. Ça va être assez intéressant à voir.
- Speaker #1
Et si les personnes veulent te suivre, du coup, on peut aller sur ta chaîne YouTube ?
- Speaker #0
Oui, sur ma chaîne YouTube ou sur le blog et on peut s'abonner à la newsletter. Je ne suis pas très réseau social, tu vois, ça aussi, c'est un truc que je devrais améliorer. Je n'ai jamais eu la percée. Déjà, à petit perso, je ne suis pas réseau social. C'est encore une fois le côté loup solitaire. Je pense que j'ai des demandes d'amis sur Facebook qui datent du début de Facebook. De gens que je ne vois plus. Je n'ai toujours pas répondu à les demandes d'amis. Je n'y vais vraiment pas. Je disais toujours aux gens, je sais manier le pixel publicitaire Facebook, mais je ne sais même pas comment répondre à un copain qui m'a envoyé un truc sur Facebook. Donc voilà, réseau social, ça reste un truc. Et finalement, je crois que le réseau social sur lequel je suis le meilleur, ça reste Twitter. Parce que ça reste écrit. et il faudrait que je m'y mette. Bon, je me mets ça pour plus tard. C'est essentiellement la chaîne YouTube, le blog et la newsletter, mon business. Pas besoin de faire partout.
- Speaker #1
Je vous invite alors pour découvrir un peu plus de ce que propose André sur son site, donc trafficmania.com ou sur, voilà, vous tapez Trafficmania ou André Dubois directement sur Google. Il vous redirigera très facilement vers ces contenus, qui sont des petits contenus courts ou des grands contenus longs, qui sont aussi de ta spécialité. Voilà, ça te vaut de la variété. Merci en tout cas de t'être prêté au jeu du podcast Divergent, André. Est-ce que tu as, au-delà de la fin, à partager à nos auditeurs ?
- Speaker #0
Alors, oui, je... osez-vous lancer essayez n'ayez pas le regret de vous dire que vous auriez peut-être pu le faire et de ne pas l'avoir tenté ça vous permettra juste quelques heures de travail un peu fastidieuse au début mais le jeu en vaut la chandelle c'est le seul conseil que je vais me permettre de donner
- Speaker #1
Ok, merci encore André de t'avoir prêté au jeu du podcast et puis je te dis à très très bientôt.
- Speaker #0
À une prochaine, salut Sandra.