- Speaker #0
Hello mes douces, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, on reçoit chez Douceur Nafsi Oumati. Alors Nafsi Oumati, c'est qui ? Eh bien, je vais vous la présenter tout de suite. Nafsi Oumati, c'est une personne qui a créé un compte Instagram avec... Beaucoup de followers, je crois 100 000 et quelques. Elle est auteure du livre Les dix anges les plus connus et leur rôle C'est un livre super que j'ai lu moi-même et que je vous invite à lire. Il y a un petit quiz à la fin en plus, donc ça nous permet de tester nos connaissances, ça c'est top. C'est la créatrice d'un quiz religieux, donc c'est des petites cartes avec plein de petites questions pour pouvoir tester nos connaissances. Elle a une boutique en ligne, elle fait plein plein de choses, mais surtout on la connaît sur Instagram car... elle apporte de l'apaisement à travers des citations du Coran pour nous aider à affronter chaque épreuve de la vie. Et en fait, moi, je t'ai vraiment connue comme ça. En apportant toutes ces citations, en fait, tu tisses un lien avec les gens et on te trouve très attachante. Donc, je t'ai fait une belle présentation, tu ne trouves pas ?
- Speaker #1
Oui, vraiment. Voilà. Merci.
- Speaker #0
Donc, bonjour Nafsi ou Mathi, comment tu vas ?
- Speaker #1
Bonjour, ça va très bien, Alhamdoulilah, et toi ?
- Speaker #0
Oui, ça va, Alhamdoulilah. Du coup ? j'ai découvert ton compte comme tous les autres parce que tu étais très attachante comme je l'ai dit précédemment avec tes publications qui sont un apaisement pour le cœur. On a envie de te suivre, on a envie de partager ton aventure et pourtant tu ne mets jamais ta tête, tu ne montres pas ta vie comme aujourd'hui on le fait sur les réseaux et ça fonctionne quand même plutôt pas mal. Je vous invite à suivre son compte. Aujourd'hui, tu as décidé de te livrer un petit peu plus sur Kienafsoumati.com Pourquoi est-ce que tu as créé Nafsi ou Mati ? Et du coup, tu vas nous parler un petit peu de ton histoire. Tu vas partager ta storytelling que tu fais. C'est la première fois que tu fais ça ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait, la première fois.
- Speaker #0
Je sais que tu es un peu timide. Tu n'avais pas très envie de raconter toi-même cette histoire-là. Donc, on a trouvé un compromis quand je t'ai contactée pour faire ça. Tu étais OK, mais tu m'as dit, attends, j'aimerais bien raconter mon histoire, mais je ne me sens pas d'en parler. Est-ce que tu peux, toi, en parler ? Est-ce que je peux écrire mon histoire avant ? Donc, tu m'as fait un joli écrit sur ton histoire et j'ai promis que j'allais le lire à ta place et puis qu'après, qu'on pourrait en parler ensemble. Ça te va ?
- Speaker #1
Oui, c'est parfait, merci. Grande timide que je suis.
- Speaker #0
Allez, c'est super. Si je parle comme Daffy Duck tout le long, c'est normal. Ça s'entend, mais j'ai un rube. Voilà. Mais ça va le faire. Allez, c'est parti. Salam alaikum, j'espère que tu vas bien. Par où commencer ? Il faut savoir qu'à la base, Nafsio Mati n'existait pas. Depuis toute petite, j'ai toujours eu un faible pour la musique. J'ai souvent essayé de m'en détacher, mais c'était très compliqué, car mon cœur y était attaché. Malgré ça, j'ai toujours essayé de rester droite dans mon dîme. J'ai toujours aimé écrire et chanter, et j'ai toujours eu beaucoup d'inspiration. Au fil du temps, j'ai souvent créé des petits dossiers sur des sujets comme faire la prière ou les invocations du quotidien. Et aussi sur la musique, des chansons que je partageais avec mes amis, mais sans aller plus loin. Le temps passait, je grandissais. Et pour apaiser la culpabilité que je ressentais par rapport à la musique, j'ai compensé en créant Nafsi ou Mati. Quelques années plus tard, on m'a proposé un gros contrat pour devenir chanteuse et écrivaine avec des personnes qui sont aujourd'hui très connues dans l'industrie musicale. À partir de ce moment-là, j'ai été... envahie par des doutes, des larmes et même de la dépression. Je ne savais plus où donner de la tête. Était-ce une épreuve d'Allah pour tester le chemin que j'allais prendre ? Ou bien une nouvelle opportunité pour moi ? Il faut savoir que j'ai grandi avec un père absent, mais présent. Et ma mère étant malade, je ne pouvais pas vraiment lui demander conseil. Alors je me suis renfermée sur moi-même et j'ai commencé à demander conseil à Allah. J'ai eu de terribles cauchemars, vraiment horribles. J'ai également reçu de nombreux signes qui me poussaient à arrêter la musique, mais je sentais que cela ne venait pas du shaitan, mais de mon âme. C'était plus profond. Je devais faire un travail sur moi-même et prendre conscience de l'impact que cette décision aurait sur ma vie. Finalement, j'ai pris la décision de refuser le contrat musical et de dire au revoir à mon équipe et à mon manager. Je ne vais pas mentir, j'avais peur de regretter cette décision. C'est alors que je me suis encore plus investie dans Nafsio Mati. C'est devenu bien plus qu'un simple rappel pour moi. C'est devenu mon miroir, mon journal intime que j'expose au public, en espérant que cela puisse aider ceux qui en ont besoin. Chaque verset, chaque hadith ou citation faisait écho à ma vie. C'était ma manière de me consoler et d'avancer. Avec le temps, Nafsi Oumati a grandi. J'ai commencé à écrire des livres et à créer des jeux, et les gens ont de plus en plus apprécié. Quand je regarde en arrière, je me dis Alhamdoulilah Allah m'a guidée à travers Nafsi Oumati. J'ai transformé ce qui aurait pu être une carrière remplie de péchés en une carrière remplie de hasanat, en bonne action. Avoir Nafsi ou Mati n'est pas facile tous les jours, et c'est pour ça que je reste anonyme. Je reçois beaucoup de messages malveillants ou des critiques à la moindre erreur, mais je ne suis pas une grande imam, juste une humaine qui essaye d'apprendre. Dieu seul sait à quel point grâce à Nafsi ou Mati, j'ai appris sur ma religion. C'est la corde qui me garde attachée à mon dîme. Voilà, c'est la petite histoire de Nafsi ou Mati, mais ce n'est qu'une branche parmi les nombreuses autres. Si ça vous intéresse... Je pourrais vous en dire plus à l'avenir, car en dehors des mauvais suiveurs, c'est un combat quotidien de faire vivre 9C. Voilà pour ta petite storytelling, tu l'as très bien écrite. Je sens absolument toute l'émotion que tu as mis dedans. Est-ce que ça te touche d'entendre ces mots ?
- Speaker #1
Franchement oui, tu m'as mis les larmes aux yeux parce que tu m'as vraiment replongée dans le passé et éveillé un peu les... douleurs que j'avais quand je vivais ces moments-là. Et c'était vraiment, vraiment pas facile.
- Speaker #0
Ouais, j'imagine. J'imagine. Tu parles d'un passé où tu chantais. T'étais chanteuse, c'est ça ?
- Speaker #1
Alors, chanteuse, c'est un grand mot parce que j'ai pas une voix de ouf non plus. Mais j'étais très, très forte à l'écrit. Ça, je peux pas le nier. À l'écrit, j'étais très forte. Donc, c'est sûr que quand on demande de basculer à des paroles qui sont pas du tout halèles, entre parenthèses, Arrêter complètement et aller sur un autre chemin, ce n'est vraiment pas la même chose.
- Speaker #0
Ah oui, carrément. Tu étais parolière, en fait, c'est ça ?
- Speaker #1
On peut dire ça comme ça, oui.
- Speaker #0
D'accord. Et à quel âge est-ce que tu as commencé ça ?
- Speaker #1
Depuis toute petite, j'ai toujours chanté et j'ai toujours écrit des paroles. Mais c'était entre cousins et cousines. On faisait des battles, on jouait, on rigolait. Et plus je grandissais, plus mes écrits devenaient grands et profonds, et plus ils attiraient l'œil, si on peut dire ça comme ça. Et vu que ma famille connaisse quelques personnes assez connues dans la musique, notamment des managers, ils m'ont proposé, entre parenthèses, ils m'ont dit Ah, elle a vraiment un bon écrit ! Au début, c'était vraiment pour l'écrit, ce n'était pas pour ma voix. De toute façon, moi, je n'aime pas chanter en public, déjà que je suis une grande timide. Alors, il faut que je chante au secours. Et du coup, c'est parti de là.
- Speaker #0
D'accord. Et est-ce que tu penses, à un moment, est-ce que tu pensais pouvoir en vivre de ça ?
- Speaker #1
Oui, franchement oui. Surtout que je suis quelqu'un qui ne m'arrête pas, je suis très déterminée. Donc je pense que je pars du principe aussi, on travaille dur et intelligemment, on peut arriver à ce qu'on veut faire.
- Speaker #0
D'accord. Ok. Est-ce que tu as pensé à écrire des chansons ? Parce que je te dis ça parce que moi-même, j'ai toujours écrit. J'ai toujours, toujours écrit des chansons. Et j'ai toujours chanté aussi. Et d'ailleurs, j'étais professeure des écoles avant d'être voix-off. J'étais maîtresse. Et j'écrivais beaucoup, beaucoup de chansons pour enfants. Et du coup, j'ai essayé de mettre toute cette énergie en écrivant des NL Sheed, en fait. Des chants. qui sont halal en fait, avec pas d'instrument de musique, c'est que ma voix et c'est des chants religieux pour enfants. Voilà. Et est-ce que tu as déjà pensé à faire ça ?
- Speaker #1
Non, parce que moi, je voulais vraiment, vraiment me détasser de la musique. Je ne voulais pas chercher à faire des NSC d'autres, je voulais vraiment couper les plombs parce que moi, malgré que certains savants divinent pour le fait que les NSC sont halal, D'autres non, que c'est les instruments, d'autres c'est la voix, ça dépend vraiment. J'ai vraiment préféré couper les ponts. Parce que comme moi je dis, si je laisse la porte à moitié ouverte, je la laisse ouverte complètement. Pour moi, je parle vraiment de moi personnellement. C'est pour ça que j'ai vraiment préféré couper les ponts. Et je me suis dit, bon bah tant pis, tu laisses tomber la musique, c'est pas grave. De toute façon, celui qui abandonne une chose pour Allah, il lui remplace par Dieu. Et la preuve en est. Et je me suis concentrée à écrire des livres et à faire grandir National Media.
- Speaker #0
D'accord. Tu as écrit le livre sur les 10 ans, j'ai le rôle que j'ai lu. Très beau livre, très beau livre qui m'a apporté énormément. Franchement, il y a plein de choses que je ne savais pas. Si ça vous intéresse, je mettrai le lien dans mon Instagram sur la publication. L'écriture de ce livre, tu n'as écrit qu'un seul livre ou tu en as écrit plusieurs ?
- Speaker #1
Alors, j'ai commencé par celui des anges. Et là, je suis en train d'en sortir d'autres, mais je vais essayer de tous les sortir presque en même temps. Parce qu'écrire un livre, ça demande beaucoup de temps. Donc là, pour le moment, je n'ai que celui des anges avec les cartes que j'ai sorties. Mais prochainement, incha'Allah, plein d'autres livres devraient arriver.
- Speaker #0
Est-ce que l'écriture de ce livre, ça a été difficile pour toi ? Comment est-ce que tu t'es organisée ? Est-ce que ça t'a pris beaucoup de temps ? Parce que tu dis que c'est compliqué, que ça prend du temps, mais on ne sait pas, est-ce que c'est deux mois, trois mois, deux ans, quatre ans, dix ans ?
- Speaker #1
Alors, déjà, avant d'être un travail qui demande du temps et de l'écrit, ça a été un travail sur moi-même en premier. Parce que je n'ai pas choisi n'importe quel livre, je vais commencer par celui des anges. Parce que... Comme on sait, il y en a un à gauche et un à droite qui notent nos bonnes et nos mauvaises actions. Et c'était une façon pour moi de me forcer à me faire une piqûre de rappel et à me dire Regarde, tu fais de la musique, l'ange de gauche, ça nous a bien besoin d'écrire ce que tu fais. Donc vraiment, le fait que... Parce que j'ai écrit ce livre pendant que j'étais encore entre parenthèses à tête dans la musique. Donc vraiment, quand j'ai écrit ce livre, c'était vraiment une façon à moi de me forcer à me tirer la tête de l'eau et à me dire Oh cocotte, réveille-toi, là ça va pas du tout ce que tu fais. C'est dur, franchement, c'est très dur parce que ça demande de reconnaître ses erreurs, ça demande de se remettre en question, d'assumer que ce qu'on fait, ce n'est pas bien, même si ça nous rend bien. En fait, c'est ça le truc. C'est que des fois, on fait des trucs qui ne sont pas bien, mais qui nous rendent bien. Et on a toujours ce fait de se dire, oui, mais si je suis bien, c'est que c'est bien. Alors que pas du tout, en fait. Donc, c'était vraiment un livre qui était dur à écrire. Et en fait, c'est un livre pour moi qui compte beaucoup parce que c'est vraiment, pour moi, la cerise sur le gâteau. En fait, c'est vraiment... le truc où tous les anges écrivent ce qu'on fait et à la fin, c'est notre livre qu'on va recevoir. Donc, j'ai commencé par ce livre.
- Speaker #0
D'accord. Quand tu publies ce livre, est-ce qu'il fonctionne ? Est-ce que les gens l'achètent ? Est-ce qu'il est commercialisé de suite ?
- Speaker #1
Alors, j'ai réussi à avoir quelques précommandes. Après, au milieu de l'an, je n'ai pas eu beaucoup de ventes parce que généralement, les anges, ce n'est pas un sujet qui intéresse tout le monde. parce que ça fait partie du monde de l'invisible. Donc généralement, les gens préfèrent plutôt se concentrer sur un livre sur la prière, un livre sur le ramadan, etc. et pas plutôt sur un livre sur les anges. Sauf que je peux comprendre, mais en fait, vraiment quand on connaît le monde des anges, on se rend compte vraiment qu'en fait, les anges, ce n'est pas que des anges, ils sont vraiment là pour nous aider au quotidien. Donc quand je l'ai fait comprendre ça, que j'ai fait des petites... Des petits partages de textes de mes livres, ça a plutôt fonctionné et j'ai réussi, alhamdoulilah, à tout prendre.
- Speaker #0
Super. À partir de ce moment-là, j'ai été envahie par des doutes, des larmes et même de la dépression. Est-ce que cette phrase-là, elle te fait penser à des choses ?
- Speaker #1
Oui, aux cauchemars que j'ai faits. J'ai vraiment fait de terribles cauchemars qui étaient très réels. Je ne vais pas les raconter en détail parce que ce n'est pas bien de raconter ses cauchemars. Mais c'était vraiment horrible. Et c'était réel dans le sens où je voyais le fait de me dire que cette donnée est très courte. Et regarde au final qu'est-ce que tu en as eu clairement en suivant ce chemin. Donc non, franchement, c'était répétitif. C'était toujours le même cauchemar et c'était toujours répétitif. Et je pensais vraiment que c'était réel. J'allais voir mes proches, je vérifiais s'ils étaient bien tous là, bien vivants, qu'ils allaient tous bien. Et non, franchement, c'était très horrible. Moi, aujourd'hui, je suis très reconnaissante parce que je n'aurais pas fait ces cauchemars, je n'aurais pas eu cette dépression, je n'aurais pas eu cette douleur. Je pense que j'aurais continué.
- Speaker #0
La dépression est venue avec les cauchemars ou c'était vraiment le fait d'arrêter la musique qui engendrait les cauchemars, qui engendrait la dépression ?
- Speaker #1
Alors, en fait, ce qui a engendré la dépression, ce n'est pas le fait d'arrêter la musique et ce n'est pas le fait de faire les cauchemars. C'est le fait de me dire, est-ce que je fais le bon choix ? En fait, c'est la sensation d'être perdue, de ne pas savoir où je suis, ce que je fais et où je serai, en fait. C'est vraiment cette sensation-là qui a mené à la dépression. Parce qu'en fait, faire un choix pour faire un choix, on peut tous le faire. Mais c'est vraiment la peur de quand on fait un choix, c'est qu'est-ce qui va se passer après, en fait. Et c'est ça qui a fait que j'étais dépressive, que... Je mangeais, moi c'est l'inverse. Moi je me jette sur la nourriture quand je ne suis pas bien, c'est tout l'inverse. Et les cauchemars en fait, franchement c'est vraiment le truc qui est rajouté en plus.
- Speaker #0
C'est comme si tu avais un avant-goût de ce qui allait se passer après et que tu avais l'impression de ne pas avoir préparé ça ici quoi.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et du coup Nafsi ou Mati, c'est un rappel pour toi ? Dans le sens où tu as créé ça avant tout pour toi, avant de le créer pour les autres, en fait.
- Speaker #1
Exactement. En fait, c'était ma façon à moi, quand j'écrivais mes paroles, et que, entre parenthèses, je m'amusais à chanter dans ma chambre, après que j'avais fait ça, j'allais ouvrir le Coran, j'allais regarder et tout. Et en fait, c'était ma façon à moi de me déculpabiliser, en fait, si on peut dire ça comme ça. Je me suis pris à mon propre jeu. De toute façon, comme on dit, dans le cœur, c'est soit la musique, soit le Coran. Et il y en a un des deux qui sera plus fort que l'autre. Après, c'est à nous de choisir entre parenthèses lequel on va se concentrer le plus. Et moi, je faisais exprès de me jeter, de me forcer vraiment sur cette voie-là du Coran et tout. Et pour déculpabiliser, en fait, j'écrivais... Par exemple, quand j'avais peur ou quand j'avais des doutes, j'allais sortir le hadith qui dit... Enfin, le verset du Coran, par exemple, qui dit Allah, c'est le mieux et le meilleur des savants ou des choses dans ce sens-là, pour m'aider, en fait, tout simplement. et à la fin je me suis dit mais en fait tu peux pas faire de la musique et tu peux pas faire des rappels à côté c'est pas cohérent je m'en voulais pas de faire les deux parce qu'à un moment donné pour passer d'un étrier à un autre, il faut bien avoir les deux pieds quelque part pour vite tomber donc en fait c'était vraiment le temps que je bascule et là je me suis dit la musique il faut que t'arrêtes je voulais savoir aussi Nafsio Maty,
- Speaker #0
comment est-ce que tu t'organises parce que pour pouvoir écrire un livre, faire un jeu. Tu as des quiz, tu as tout ce qui est réel, publication, parce que tu postes quand même très, très, très souvent. C'est beaucoup de travail. Déjà, moi, pour poster un épisode de podcast par semaine, je galère. Alors toi, je ne sais pas comment tu fais. Est-ce que tu as une organisation ? Est-ce que tu as quelque chose pour avancer comme ça dans ton projet ?
- Speaker #1
Alors, en fait, si je ne poste pas sur Netflix, c'est comme ça, je n'ouvrirai pas le courant. Parce qu'à chaque fois que je me rappelle, je fais toujours le courant. Et si en fait je ne fais pas le rappel, je ne me sens pas bien. Si je fais une journée sans faire de rappel, je ne me sens vraiment pas bien. Parce que ce n'est vraiment pas pour les gens que je le fais, je le fais vraiment pour moi. Et d'ailleurs au début, la sous-mathématique c'était en privé. C'est après qu'on m'a dit, pourquoi tu ne le mets pas en public, c'est super ce que tu fais. Je me suis dit, bon si ça peut faire plaisir, tant mieux. Mais c'est vraiment pour moi. En fait, comme je l'ai dit, c'est le miroir de ma vie. Donc à chaque fois que je vais avoir une épreuve, à chaque fois que je vais voir quelque chose, Je vais mettre un exemple tout bête. Quand je suis malade, je suis au fond du lit et que je n'en peux plus, je vais sortir mon téléphone, je vais faire un appel sur la maladie, mais pour moi, en fait, et qui va être partagée aux autres. C'est vraiment quelque chose, c'est vraiment... Je n'ai pas sûr mon oxygène, parce que ce n'est pas mon oxygène au sens propre, mais c'est vraiment ce qui me fait respirer, en fait. Si je ne poste pas, je ne me sens pas bien, vraiment.
- Speaker #0
Ah oui, on est dans ton journal intime, clairement.
- Speaker #1
C'est ça. Et ce n'est pas bien, parce que, oui, on est vraiment dans mon journal intime, mais... pendant une période, j'en ai vraiment abusé au point que j'avais mal aux yeux tellement j'étais sur mon téléphone mais j'étais devenue, en fait je pouvais pas ne pas avoir de rappel, je pouvais pas, c'était comme si je m'épaulais en fait, comme si vraiment j'avais quelqu'un devant moi qui m'épaulait, qui m'écoutait et vu que je me renfermais sur moi-même c'était la meilleure solution pour pas que je sois en pression, on peut dire ça comme ça Ouais,
- Speaker #0
c'était un peu ton bateau ta barque, on le voit pas comme ça quand même de l'extérieur c'est quand même très bienveillant, très apaisant on voit pas un peu tout ce côté Noirceur, on sent qu'il y a quand même de la mélancolie, qu'il y a quand même de la tristesse à certains moments. Mais il y a d'autres moments où on se dit Alhamdoulilah, on a ça, tu nous fais dédramatiser les choses. Je trouve.
- Speaker #1
C'est le but, en fait. Le but, c'est que moi, je sois dans l'ombre et que j'arrive à attirer une lumière de cette ombre, que justement, je vous montre en public. Et généralement, quand on regarde mes posts, quand ça commence mal, j'essaie toujours de le faire finir bien. Parce qu'au final, de toute façon, ça finit toujours bien. C'est juste qu'on est tellement submergé qu'on ne voit pas le bien.
- Speaker #0
C'est vrai, c'est vrai. Et est-ce que depuis que tu as créé Nafsi ou Mati, du coup, ta lumière a grandi ? Est-ce que tu te sens mieux en toi-même ? Est-ce que tu es plus apaisée avec ça ?
- Speaker #1
Ça va un peu mieux. Ça va un peu mieux. Après, c'est compliqué parce que je fais des rappels et tout. pas parfaite, donc des fois je m'en veux de faire des rappels. En fait, c'est complètement bizarre. Je fais des rappels pour moi, je me sens bien et d'un côté, je me dis vu que j'ai vu que ça a grandi, que ça vraiment, ça a fait un impact et que j'ai des millions de personnes qui viennent sur mon compte et tout, j'ai l'obtus côté de me dire, parce que j'ai beaucoup de personnes qui m'envoient des messages en privé pour me dire est-ce que tu sais ci, est-ce que tu sais ça, est-ce que ceci, est-ce que cela ? Donc oui, avec le temps, quand on me pose une question que je ne connais pas la réponse, je vais voir un imam, je vais me renseigner et tout. Donc avec le temps, j'ai appris, j'ai vraiment appris, j'ai grandi. Mais j'ai toujours ce petit truc derrière qui me dit Mais t'es qui pour faire ça ? Tu vois, j'ai vraiment ce petit truc-là qui me dit T'es qui pour faire ça ? Donc malgré ces petits questionnements, je continue. Mais oui, j'ai toujours ce petit arrière-goût de me dire que c'est une responsabilité de faire le rappel. C'est vraiment une responsabilité, mais c'est un devoir du musulman. On doit tous faire le rappel, autant qu'on est, on doit tous le rappeler, même si on est au plus bas de l'échelle du savoir.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. C'est très important de faire un rappel. Après, c'est différent de faire un rappel et donner son avis avec des critiques, avec... Oui, le préprès, il a dit ça, et il a dit ça parce que ça. Non, non, non, non, non. Là, toi, tu ne fais pas ça du tout. Vraiment, tu prends des citations. Voilà, des citations, je le dis bien. Et tu dis quelles citations, etc. Et je trouve que tu n'es pas du tout dans le jugement. Tu ne donnes pas vraiment ton avis. En fait, tu utilises juste le bon rappel au bon moment, avec la bonne image, avec la bonne épreuve. Et ça matche, et ça marche super bien. Voilà, donc ne t'inquiète pas pour ça. Tu parles d'insultes que tu as reçues, de nombreuses insultes, etc. Est-ce que c'était par rapport à ça, plus particulièrement ?
- Speaker #1
Alors, j'en ai eu par rapport au fait que c'était des personnes qui n'aimaient pas l'islam. On connaît le sujet là-dessus. Donc, j'en ai eu par rapport à ça, mais ça, généralement, je ne les calcule pas et je réponds avec un message bienveillant. Ah oui, par rapport au fait que parfois, ça pouvait m'arriver... de mettre une... Mais ça, c'était dans mes débuts. Où je pouvais mettre une histoire et tout. Et je vérifiais la source. La source était bonne et tout. Mais il fallait vraiment chercher cette source. Il fallait vraiment aller la chercher. Il fallait vraiment la trouver pour vérifier qu'elle était vraiment authentique. Et moi, généralement, quand je mets un post sur Nef sur Mathieu, je vérifie toujours la source. D'ailleurs, c'est pour ça qu'on aime mon compte. C'est qu'il y a toujours la source en bas, tout le temps. Et ça m'arrivait d'avoir des insultes. Non, mais d'où tu sors cette source ? Que tu dises n'importe quoi, blablabla. mais vraiment méchant. Et moi, je trouvais ça méchant de la part de quelqu'un où on est sans savoir la même religion, donc on est tous les deux des musulmans et tu te permets de m'insulter. C'est pas comme ça qu'on fait le rappel. Ok, je me trompe peut-être, même si je savais que je m'étais pas trompée. Mais d'accord, peut-être que je me trompe. Mais c'est pas comme ça qu'on corrige quelqu'un. On corrige avec bienveillance, avec douceur, avec respect. C'est la moindre des choses.
- Speaker #0
J'avais pas de peur. Malheureusement, oui, il y en a beaucoup comme ça qui sont pas du tout dans la bienveillance, qui... qui ne sont pas parfaits et qui veulent la perfection pour les autres alors qu'ils ne le sont pas, qui sont plus difficiles avec les autres qu'avec leur propre personne, malheureusement. D'ailleurs, j'en parlerai, on va programmer un podcast avec des invités, avec trois, ouais, on va être deux, il y a deux invités, donc on va être trois, pardon, sur ça, justement, sur le fait de ne pas avoir un rappel bienveillant qui peut éloigner carrément nos frères et sœurs de la voix. Donc, en fait, c'est super. super mauvais et ils ne se rendent pas compte à quel point c'est mauvais. Mais bon, bref. Tout ça pour dire que ce que tu fais, c'est top. Voilà, il ne faut pas que tu désespères, il faut que tu aies confiance en toi. Nafsio ou Ati, c'est plein de personnes qui te suivent. C'est des millions de personnes qui vont lire des rappels, qui vont lire des invocations, qui vont lire des citations du Coran, qui vont partager tes joies, tes peines, tes épreuves. Et en tout cas, tu peux être fier de tout ce que tu as accompli. vraiment et merci beaucoup d'avoir accepté d'être sur le podcast et d'avoir partagé ton histoire parce qu'on dirait pas du tout que t'avais vécu ça donc c'est super intéressant est-ce que tu voulais rajouter quelque chose pour toutes les personnes qui nous écoutent ?
- Speaker #1
bah merci de m'avoir écoutée j'espère que vous en avez appris un peu plus sur moi que ça va vous aider à comprendre mes rappels mes posts et mes livres surtout et ça c'est vraiment cette histoire c'est cool que la petite branche du grand arbre qui est dans le jardin. On peut dire ça comme ça.
- Speaker #0
C'est ce que tu voulais partager, cette petite branche ?
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Voilà. Le grand arbre, tu veux encore le garder pour toi ?
- Speaker #1
Pour le moment, oui. Je pense que je vais brancher par branche jusqu'à sortir l'arbre.
- Speaker #0
Pas de souci. En tout cas, sache que chaque branche, c'est un épisode et que tu es la bienvenue si tu veux parler sur mon podcast. Voilà. Voilà, Klau. merci beaucoup d'être venu on t'embrasse très très fort on te souhaite le meilleur et n'hésitez pas à la suivre sur ces réseaux je mettrai tous les liens et on se retrouve très prochainement pour un épisode de ah oui pardon excuse-moi tu peux refaire je m'en suis enfin loupée désolée et on se retrouve très prochainement pour un épisode de douceur Yes ! Maxiou Maty ne savait pas que je savais faire des voix off. Du coup, elle m'a demandé de faire la voix de la femme de la SNCF. Et elle m'a demandé de dire un texte précis. Donc j'ai essayé, j'ai relevé le défi. C'est bonus et c'est rien que pour vous. Juste après ça. Alors,
- Speaker #1
le TGV Inouï
- Speaker #0
6610 à destination de Grenoble. À destination de Grenoble.
- Speaker #1
Va partir.
- Speaker #0
Va partir. Ok, allez, j'essaye. Le train TGV Inouï 6610 à destination de Grenoble va partir. Attention à la fermeture des portes.