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Du Camp de Gurs à Auschwitz

La vie culturelle et humanitaire au Camp de Gurs

La vie culturelle et humanitaire au Camp de Gurs

46min |25/04/2023
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Description

Dans ce septième épisode, nous allons nous intéresser à la vie culturelle et humanitaire au Camp de Gurs. Les deux se mêlent sans cesse. Le Camp de Gurs n'est pas un camp de travail, mais les conditions de vie deviendront au fil des années de plus en plus difficiles. Au début, les réfugiés espagnols et les membres des Brigades Internationales s'organisent. Ils sont jeunes et leur première préoccupation est d'améliorer leurs conditions d'hébergement. Ils bricolent comme ils peuvent. Ils font aussi du sport, chantent, créent des objets décoratifs, même de splendides sculptures en terre argileuse, dont il ne reste que quelques photos souvenirs. 


Puis, vient la période des "indésirables" et l'arrivée massive des Juifs du Pays de Bade. Les îlots sont surchargés, les cabanes n'étaient pas faites pour durer et sont sérieusement abîmées. Il y a des femmes, des hommes - plus agés - des enfants qui subissent des conditions de vie inhumaines. Le pasteur Cadier d'Oloron-Sainte-Marie et l'abbé Bordelongue de la paroisse de Gurs distribuent des denrées alimentaires mais cela n'est pas suffisant. 


Heureusement, en décembre 1940, l'administration du Camp - dépassée par la situation - accepte l'aide d'abord du Secours Protestant, la Cimade, puis du Secours Suisse et du Secours Quaker Américain. Le Comité Central d'Assistance est créé dans la foulée - sur une  idée du rabbin René Kapel au cours d'une de ses visites au Camp. Au printemps 1941, les internés gèrent des cantines par îlot ravitaillées par la coopérative d'achats. Les fonds venant soit des internés, soit du Comité Central d'Assistance, soit des Comités d'assistance juifs, soit des oeuvres humanitaires installées au Camp. A cette période, l'OSE - Organisation de secours aux enfants - s'installe au Camp. La vie culturelle et religieuse est intense. 


L'art et la vie spirituelle sont comme des fondations, des socles pour les internés déracinés, déshumanisés. On prie, on danse, on chante, on dessine, on joue de la musique. Pour surmonter la tristesse et le désespoir. Pour sauver sa vie ou ce qu'il en reste. Pour sauvegarder le goût de vivre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Dans ce septième épisode, nous allons nous intéresser à la vie culturelle et humanitaire au Camp de Gurs. Les deux se mêlent sans cesse. Le Camp de Gurs n'est pas un camp de travail, mais les conditions de vie deviendront au fil des années de plus en plus difficiles. Au début, les réfugiés espagnols et les membres des Brigades Internationales s'organisent. Ils sont jeunes et leur première préoccupation est d'améliorer leurs conditions d'hébergement. Ils bricolent comme ils peuvent. Ils font aussi du sport, chantent, créent des objets décoratifs, même de splendides sculptures en terre argileuse, dont il ne reste que quelques photos souvenirs. 


Puis, vient la période des "indésirables" et l'arrivée massive des Juifs du Pays de Bade. Les îlots sont surchargés, les cabanes n'étaient pas faites pour durer et sont sérieusement abîmées. Il y a des femmes, des hommes - plus agés - des enfants qui subissent des conditions de vie inhumaines. Le pasteur Cadier d'Oloron-Sainte-Marie et l'abbé Bordelongue de la paroisse de Gurs distribuent des denrées alimentaires mais cela n'est pas suffisant. 


Heureusement, en décembre 1940, l'administration du Camp - dépassée par la situation - accepte l'aide d'abord du Secours Protestant, la Cimade, puis du Secours Suisse et du Secours Quaker Américain. Le Comité Central d'Assistance est créé dans la foulée - sur une  idée du rabbin René Kapel au cours d'une de ses visites au Camp. Au printemps 1941, les internés gèrent des cantines par îlot ravitaillées par la coopérative d'achats. Les fonds venant soit des internés, soit du Comité Central d'Assistance, soit des Comités d'assistance juifs, soit des oeuvres humanitaires installées au Camp. A cette période, l'OSE - Organisation de secours aux enfants - s'installe au Camp. La vie culturelle et religieuse est intense. 


L'art et la vie spirituelle sont comme des fondations, des socles pour les internés déracinés, déshumanisés. On prie, on danse, on chante, on dessine, on joue de la musique. Pour surmonter la tristesse et le désespoir. Pour sauver sa vie ou ce qu'il en reste. Pour sauvegarder le goût de vivre.


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Puis, vient la période des "indésirables" et l'arrivée massive des Juifs du Pays de Bade. Les îlots sont surchargés, les cabanes n'étaient pas faites pour durer et sont sérieusement abîmées. Il y a des femmes, des hommes - plus agés - des enfants qui subissent des conditions de vie inhumaines. Le pasteur Cadier d'Oloron-Sainte-Marie et l'abbé Bordelongue de la paroisse de Gurs distribuent des denrées alimentaires mais cela n'est pas suffisant. 


Heureusement, en décembre 1940, l'administration du Camp - dépassée par la situation - accepte l'aide d'abord du Secours Protestant, la Cimade, puis du Secours Suisse et du Secours Quaker Américain. Le Comité Central d'Assistance est créé dans la foulée - sur une  idée du rabbin René Kapel au cours d'une de ses visites au Camp. Au printemps 1941, les internés gèrent des cantines par îlot ravitaillées par la coopérative d'achats. Les fonds venant soit des internés, soit du Comité Central d'Assistance, soit des Comités d'assistance juifs, soit des oeuvres humanitaires installées au Camp. A cette période, l'OSE - Organisation de secours aux enfants - s'installe au Camp. La vie culturelle et religieuse est intense. 


L'art et la vie spirituelle sont comme des fondations, des socles pour les internés déracinés, déshumanisés. On prie, on danse, on chante, on dessine, on joue de la musique. Pour surmonter la tristesse et le désespoir. Pour sauver sa vie ou ce qu'il en reste. Pour sauvegarder le goût de vivre.


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Puis, vient la période des "indésirables" et l'arrivée massive des Juifs du Pays de Bade. Les îlots sont surchargés, les cabanes n'étaient pas faites pour durer et sont sérieusement abîmées. Il y a des femmes, des hommes - plus agés - des enfants qui subissent des conditions de vie inhumaines. Le pasteur Cadier d'Oloron-Sainte-Marie et l'abbé Bordelongue de la paroisse de Gurs distribuent des denrées alimentaires mais cela n'est pas suffisant. 


Heureusement, en décembre 1940, l'administration du Camp - dépassée par la situation - accepte l'aide d'abord du Secours Protestant, la Cimade, puis du Secours Suisse et du Secours Quaker Américain. Le Comité Central d'Assistance est créé dans la foulée - sur une  idée du rabbin René Kapel au cours d'une de ses visites au Camp. Au printemps 1941, les internés gèrent des cantines par îlot ravitaillées par la coopérative d'achats. Les fonds venant soit des internés, soit du Comité Central d'Assistance, soit des Comités d'assistance juifs, soit des oeuvres humanitaires installées au Camp. A cette période, l'OSE - Organisation de secours aux enfants - s'installe au Camp. La vie culturelle et religieuse est intense. 


L'art et la vie spirituelle sont comme des fondations, des socles pour les internés déracinés, déshumanisés. On prie, on danse, on chante, on dessine, on joue de la musique. Pour surmonter la tristesse et le désespoir. Pour sauver sa vie ou ce qu'il en reste. Pour sauvegarder le goût de vivre.


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