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ANTILLES-QUÉBEC: CONTRASTE ET CULTURE CROISÉES Partie 1 cover
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E.D.A.A.M

ANTILLES-QUÉBEC: CONTRASTE ET CULTURE CROISÉES Partie 1

ANTILLES-QUÉBEC: CONTRASTE ET CULTURE CROISÉES Partie 1

31min |04/03/2025|

6

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E.D.A.A.M

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31min |04/03/2025|

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Description

Bienvenue dans le premier épisode du podcast E.D.A.A.M (Écho Des Antillais À Montréal) ! Ici, on explore les cultures antillaise et afro, leurs contrastes, leurs connexions et leur impact à Montréal.

Dans cet épisode, on plonge dans :

  • Les différences et similitudes entre les Antilles et le Québec

  • L’influence de la culture antillaise à Montréal et comment elle façonne notre quotidien

  • Le vécu des Antillais et Antillaises dans la diaspora, entre adaptation, fierté et défis

  • Les surprises et chocs culturels en arrivant ici

Et bien sûr, le tout dans une ambiance chaleureuse, entre rires et discussions sérieuses avec Yann, DJ Maddox, Drizzy, Elo et Wasline !


🎧 Écoute maintenant et dis nous ce que tu en penses !

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    salut tout le monde bienvenue sur edam écho des entiers de montréal où le podcast va parler un peu de des cultures il y aura des interviews il y aura des jeux il y aura un peu tout quoi et je suis en présence de drizzy de Maddox et de wasline. Et il y a Hello en backup aussi qui nous aide aussi, qui nous donne des signes. Donc, on est bien accompagnés. Donc, je laisse chaque personne se présenter.

  • Speaker #1

    Donc, moi, c'est Leslie. Donc, je suis manager. donc de DJ Maddox pour notre compagnie LG Events et voilà donc on fait des soirées un peu partout au Québec, au Canada. C'est ça, on est basé sur Québec, ça fait presque six ans. 6 ans qu'on est ici, ouais. C'est ça, 6 ans. Puis on a commencé, ça fait 25 ans que Advox est G. Donc voilà, on s'implante un peu partout. Là, on fait des soirées au school, on fait des soirées rétro. Je suis née, enfin, je suis originaire de la Guadeloupe. On est nés en France. Puis voilà. OK.

  • Speaker #0

    Moi, je m'appelle Yann. Je suis producteur vidéo, ça fait maintenant 5 ans. Et je suis originaire de Martinique. Je suis à Montréal, ça fait peut-être 3 ans. Presque 3 ans, voilà. Et puis voilà, en gros.

  • Speaker #2

    Bon ben, moi c'est James, c'est DJ Maddox, what's up ? Comme Grézien l'a dit, ça fait bientôt 6 ans que nous sommes là. pas 25 ans, mais 26 ans de carrière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis né en France de papa guadeloupéen et de maman martiniquaise. Je représente les Antilles 971, 972, comme ça, il n'y a pas de jaloux. Si je peux rajouter une petite chose avant de passer le micro à ma consoeur Wastine, vive le zouk, le zouk, c'est la vie.

  • Speaker #3

    Moi, c'est Wastine. J'entame ma septième année à Montréal et je suis d'origine haïtienne, les deux par an, et née en Guyane par contre le 9-7-3.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est la vie. C'est la vie. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #3

    J'ai né en Guyane, mais j'ai vécu toute ma vie en métropole. Et il y a six ans, j'ai tout plaqué à Montréal. Et j'ai également un podcast, Récits expats. C'est plus francophone. Moi, entier, mais enfin, je suis entier aussi. Et sur la culture francophone, or.

  • Speaker #0

    les pays francophones partent dans le volet et voilà alors pour commencer je vous propose qu'on parle un peu des clichés et des réalités en gros parce qu'on va commencer par les antilles quel est pour vous genre le cliché que tout le monde dit des antilles et en gros si je peux me permettre de commencer même si

  • Speaker #2

    je suis né en métropole, je précise parce que des fois, ça fait débat, mais on a souvent le cliché de jamais être sérieux et que de faire la fête.

  • Speaker #1

    La grève.

  • Speaker #2

    c'est pas la peau c'est pas la sncf c'est mais après en même temps quand tu vois le l'infrastructure et la beauté de nos îles. Quand tu vois les belles plages, quand tu vois les palmiers, les cocotiers, quand t'entends Rome, quand t'entends Planteur, puis Pomme d'eau, forcément t'as envie de faire la fête, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est vrai que ce cliché-là, il est quand même très, très difficile à enlever. Ce qu'on pense anti, c'est carnaval, fête, bouton, tout le temps. Mais on sait être sérieux quand il faut être sérieux. On sait s'en... s'entraider quand il faut s'entraider, quand on voit ce qui se passe en Martinique, pickup 972 en passant.

  • Speaker #0

    Le R, le R. Les livres, là.

  • Speaker #1

    Les livres, là. La plupart des gens, c'est ça, souvent. C'est, ouais, bon, les entiers, c'est typon, je vous ai mis pas trop à travailler quatre heures pour que ce soit fini. C'est ça, c'est... Après, je ne sais pas d'où ça provient exactement ce genre de cliché-là. Parce que, bon, en soi... Je trouve qu'on est des bosseurs, qu'on bosse. Après, tout dépend. Après, ça devient aussi de l'éducation, je pense aussi, prime abord, là. Mais c'est ça. Oui, c'est sûr que la beauté de la chose, c'est que c'est sûr que quand tu finis de travailler, genre, par exemple, aux Antilles, qu'est-ce que tu fais ? Tu vas prendre un petit bain à la plage, tu vas siroter ton sorbet comme ça.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. C'est ça en fait que les gens se disent souvent, qu'on a ce cliché-là parce qu'on a ce qu'il faut sur nos îles pour en profiter.

  • Speaker #0

    J'ai vu tous les Québécois partir un peu aux Antilles, aller voir.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    C'est rare, mais oui. C'est vrai qu'ici, ils ne connaissent pas trop quand on dit Martinique, Guadeloupe. Ils ne connaissent plus Haïti. Tu dis que tu es Haïtien. Mais quand les gens connaissent, ils sont comme, vous buvez de l'alcool, vous êtes très... Le zoup, le zoup. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça. Mais oui, il y a aussi le... Je travaillais un soir et puis il y a un de mes collègues qui me dit « Oui, tu viens d'où ? » Je dis « Je suis français, mais je suis originaire de la Martinique et de la Guadeloupe. » Il m'a dit « La Guadeloupe en Beauce ? »

  • Speaker #1

    « Ouais, ouais ! » Je lui ai dit « Non,

  • Speaker #2

    la Guadeloupe, l'île 971. » Il a sorti son téléphone et il a dit Mais c'est donc bien beau chez vous ? Ça m'a surpris parce que je me dis, nous sommes quand même, il m'a posé cette question, je crois que c'était en 2023, je ne sais pas, en 2023 un minimum, je veux dire la Guadeloupe, c'est quand même une île connue. Et voilà, c'est là un truc qui m'a un peu frappé. Je me suis dit, je suis guadeloupéen, tu me parles de la bourse. Je me suis dit, bon, d'accord.

  • Speaker #3

    Après, c'est vrai que la Martinique est plus connue que la Guadeloupe. On se voit en vacances en Martinique, les gens.

  • Speaker #0

    Oui, ils sont plus en Allée en Martinique qu'en Guadeloupe. Effectivement.

  • Speaker #3

    Même moi, quand j'ai dit que la Guyane, c'était dans le continent Amérique du Sud, mes Français, on m'a dit, mais non, c'est Amérique.

  • Speaker #2

    enfin il pense que c'est une île la Guyane c'est ça c'est cool mais il y a aussi souvent le cliché de vous venez d'où ? je suis français mais non mais tu viens d'où ?

  • Speaker #1

    ah oui tu viens d'où ?

  • Speaker #2

    je suis français et après je comprends rapidement que tu viens d'où c'est par rapport à ouais c'est ça j'ai dit parce que c'est la première c'est la première épisode on va aller doucement

  • Speaker #0

    Maintenant, plus en plus qu'avant, parce que quand je suis venu en 2017 ici, c'était rare, mais vraiment rare. Je pense que sur mille, il y avait une personne qui connaissait le mountaineering. Maintenant, il y a un peu plus de personnes, des gens qui disent « Ouais, moi je pars en mountaineering bientôt. » Ils me voient, ils me disent « Donne-moi des petits plans, des petits trucs. » Mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il y a plus une concentration, c'est sûr, d'entiers à Montréal, par exemple, à Québec. où on habite, là, forcément. Donc, je pense que c'est ça aussi qui a fait que ça s'est développé un peu plus. Mais c'est très souvent, moi, je travaille dans une clinique et c'est ça, j'ai des patients qui me disent « Je vais chez toi, là, bientôt, et tout ça. » Je dis « Ouais, ouais, ça fait 18 ans, je suis pas parti. » Je comprends.

  • Speaker #0

    18 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, 18 ans, ouais.

  • Speaker #0

    Je fais ça. Je ne sais pas. Non, non, il faut mon petit soleil. la plage c'est vrai que ce peut être compliqué tout le monde qui peut partir qui peut aussi que c'est surtout avec le prix des billets quand tu regardes ça nous on a regardé pour l'été prochain à 4 ça nous fait quasiment 8000 dollars c'est exagéré les prix des capes

  • Speaker #2

    partir en hiver ouais l'hiver là bas où les avoir les vacances ouais

  • Speaker #0

    C'est clair,

  • Speaker #3

    là-bas, il était ici.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tout le monde est ici, en fait. Alors, le février, janvier...

  • Speaker #3

    Mais ils vont tous en Floride.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, oui. Oui. En Floride. Ah, ok. C'est bizarre.

  • Speaker #0

    Ils sortent du foie pour aller au...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Très bonne question.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Je pense les opportunités parce que c'est vrai que il y a quand même des mauvais côtés genre dans l'entrepreneuriat nord-américain, mais le meilleur côté de cet entreprenariat, c'est qu'on va moins juger qu'en Europe. C'est-à-dire qu'ici, quand tu as une idée, on va te dire, vas-y, fonce. En Europe, on va te dire, t'as vu, c'est chaud. Tu risques de tomber. Il y a des gens ici, ils ont créé une boîte, deux boîtes, trois boîtes. Ils sont tombés, ils se sont relevés la quatrième. Bingo. Ici, il y a moins la culture du jugement. Quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat, et même si à Montréal, ça c'est un deuxième point, après je vous laisserai débattre l'équipe, il y a le point de la sécurité. Par exemple, nous en France, on a vu, on a vécu des trucs que dans notre ville, je veux dire à Québec, quand on nous dit « ah, dans ce coin-là c'est chaud » , T'as envie de dire,

  • Speaker #1

    ah ouais ?

  • Speaker #0

    Viens, viens. Viens au bâtiment.

  • Speaker #2

    On va faire un petit tour dans le 93, 91. Mais je précise, comme on dit, je ne vais pas finir dans la sauce non plus. Il y a quand même une grande solidarité chez nous, dans les quartiers. Ça, il ne faut pas se mentir. Mais c'est vrai qu'ici, si je dois donner deux points, c'est l'entrepreneuriat et la sécurité. Surtout quand tu as une famille.

  • Speaker #0

    Mais en vrai, comme dit Maddox, c'est comme l'opportunité. Tu sais, par exemple, moi je fais des clips, je fais des trucs vidéo et c'est vraiment pas la même mentalité qu'aux Antilles et ici. Notamment sur le paiement, le travail qu'on te paye pour le travail aux Antilles. C'est un très gros problème. Ici, ils sont comme rigolos, ils te payent ce que tu as à payer. S'ils te disent qu'ils aiment pas, ils aiment pas.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça en gros, mais ouais, venir ici, c'est pour l'opportunité. et puis le travail. Et puis construire peut-être une vie, voir autre chose aussi. C'est vrai que ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait changement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça fait vingtaines d'années qu'on est aux Antilles pour voir autre chose.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #3

    Moi, je dirais la même chose. que vous c'est vrai que les opportunités professionnelles tu as plus d'ouverture ici avec la mentalité nord-américaine qui est plus légèrement ouvert là c'est sûr tu veux faire comme tu disais faire x expérience tu te rates mais la dernière et fonctionne, personne ne va te juger. Tu peux passer d'agent immobilier à chauffeur de voiture. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Tu ne vas pas te juger. Et aussi, je dirais, économiquement parlant, enfin plus maintenant là, mais on a vu que c'est arrivé en 2019, c'était vraiment pas la même chose, mais il y avait quand même un boom dans tout ce qui est immobilier ou même, je ne dis pas des vacances comme là, on parlait des billets d'avion, tu partais en France. En New York, ça ne te coûtait rien. Maintenant, ça coûte une fortune. C'est plus pour ça aussi les opportunités professionnelles, économiquement parlant, et le fait aussi que tu peux aller à New York, visiter plein de choses. Et aussi, tu es dans une grande ville et tu as accès à la nature.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Si, à 30 minutes de la ville, tu as des parcs, tu as plein de trucs.

  • Speaker #0

    C'est comme au Québec, toute la vue.

  • Speaker #1

    exactement c'était plus simple ouais c'est un peu ça basse moi je parais je vous rejoins puis moi je vais ajouter aussi professionnellement je trouve que ici c'est bah tu peux vite monter en grade je veux dire à partir du moment où tu as des bonnes compétences d'un bon cv tout ça je trouve que tu es pas obligé de lutter en fait je sais que bah j'ai des cousins j'ai de la famille aux antilles là c'est sûr que eux c'est tout en ouais t'as vu on peut pas parce que on n'a pas assez de budget un peu comme georges et l'impression que les entiers un feu copie sur la mentalité en fait européenne ce qui est dommage mais mais c'est ça genre par exemple moi j'ai un travail à responsabilité que j'aurais jamais eu en france ça c'est sûr et certain j'aurais jamais eu ce genre de poste là mais mais voilà ici c'est on va dire le tout est possible on va dire

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est comme tu peux monter en grade très rapidement aussi. Ils arrivent quand même à voir ton travail, à se dire lui il est bon, soit augmenter son salaire ou bien... Ça c'est bien ça. Moi c'est cette mentalité que j'aime bien ici.

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que ton CV aussi il compte pas forcément, c'est plus la personne, les compétences, en fait ce que tu donnes. Alors que par exemple en France ou en Europe aussi, c'est plus t'as fait X années de diplôme, enfin d'études pour avoir un diplôme.

  • Speaker #1

    à la sortie t'es surqualifié ouais voilà c'est ça

  • Speaker #0

    Alors que tu as les diplômes pour... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était un combat,

  • Speaker #0

    là, au fond.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Bon, on va passer à un autre débat. Les expressions des deux cultures.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Moi-même, je commence à serrer ma bouche.

  • Speaker #0

    Je veux que chaque personne me donne une expression comme il connaît.

  • Speaker #3

    Moi,

  • Speaker #0

    c'est pas trop de... Comme deux, trois, là.

  • Speaker #1

    Bah, expression d'ici ou d'expression...

  • Speaker #0

    Non, non, de là-bas. De chez nous.

  • Speaker #1

    Bah, moi, je peux pas... J'ai des chiens pas faits chat, ça, ouais, je connais.

  • Speaker #0

    Les chiens, il faut pas les chiens.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est vrai. Excusez-moi, excusez-moi.

  • Speaker #0

    T'as dû ouvrir sinon ouais.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, ben pfff. En fait, c'est que, t'sais, on a tellement l'habitude avec nos familles, t'sais, nos mères, t'sais, je veux dire, quand elle nous sort des trucs, t'es là, tu fais « hum, ouais, ok, bon » .

  • Speaker #0

    C'est pas une grande merde.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Elle était forte dans les expressions. On me dit, ça ne dit pas, ouais, tu ne sais pas qu'elle fait mal.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    elle me dit toujours ça. Je dis ça pour tout. Je dis ça pour tout. Oui. Après,

  • Speaker #3

    ce n'est pas forcément des expressions, c'est des sons. Oui, voilà, comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, ça.

  • Speaker #0

    On fait des touffes, c'est chaque des hum hum et chaque

  • Speaker #1

    comme ça le plus point je chipais il y en a que ça mais comme ça tu fais à mon enfant je me rappelle quand une fois j'ai chipé ici les gens ils ont pas compris ils m'ont regardé ils ont fait comment tu fais ?

  • Speaker #2

    le chip il est quand même répondu dans la communauté que ce soit afro-caribéenne le chip c'est comme un petit couteau tu vois il y a une autre expression les antillais pardonnez moi si j'ai pas forcément l'accent parce qu'on vous connait ça qu'il a pour il vient là pas cachailler en gros si quelque chose t'es destiné quoi qu'il arrive tu l'auras ouais

  • Speaker #1

    d'autres encore ya d'autres mais

  • Speaker #2

    d'ailleurs c'est cette expression ça me fait penser à un son de façon d'édith lefayel paix à ton âme oui

  • Speaker #0

    C'est une teignée, les édites de faveurs. Mais en vrai, oui.

  • Speaker #3

    Après, ça serait plus Aïcha. Oui,

  • Speaker #2

    oui,

  • Speaker #1

    c'est une... C'est plus

  • Speaker #3

    Wap from George. Voilà. Ah !

  • Speaker #1

    Il est là,

  • Speaker #2

    il est là ! Il a fait un déconner.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #2

    Il a réuni personne.

  • Speaker #0

    T'inquiète,

  • Speaker #2

    tu l'as.

  • Speaker #3

    ça veut tout dire et rien à la fois enfin ça veut dire la traduction littérale c'est wapcon george c'est tu vas connaître george mais je sais pas d'où ça vient moi mais je suis juste pour dire je fais une bêtise ou un truc ils vont dire wapcon george ça veut dire tu verras arriver à la maison en plein ça veut

  • Speaker #0

    dire tu t'entends ça là c'est des couilles couilles c'est quoi c'est wapcon george wapcon george wapcon george mais je sais pas l'expression

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'expression, tout se passe dans les yeux. Ouais,

  • Speaker #0

    regarde le, regarde.

  • Speaker #1

    Non, non, t'as fait des conneries, ta mère, elle te regarde comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elles ont des ondes, genre, comme un pouvoir, comme... Tu sais, comme...

  • Speaker #2

    Elles ont des ondes qui donnent des lips. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #3

    J'ai l'impression que les latinos aussi, genre, les autres cultures, c'est un peu ça aussi. Genre, les mamans et tout qui... Ah,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est un peu la même chose avec des Mexicains. C'est la même mentalité. Wow.

  • Speaker #1

    Ouf, c'est la Bible. Oh, wow. Ah oui. T'as le tout pète dans le brou. Dans la brou ? T'as le tout pète dans la brou. Genre, la tout pète.

  • Speaker #3

    Pas la tout pète.

  • Speaker #1

    La touffette chez eux,

  • Speaker #2

    c'est la frange. D'accord.

  • Speaker #1

    T'as la touffette dans la...

  • Speaker #3

    Ah, sur les yeux. Dans la broue.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, quelque chose comme ça, ouais. Moi,

  • Speaker #0

    le premier truc qui m'a surpris, ici, c'est un char.

  • Speaker #1

    Un char ? Un char. Un char.

  • Speaker #0

    Pardon, mais quand on vient me dire « As-tu un char ? » Je suis comme... Comme les chars. Moi, je vois les trucs militants, là, comme...

  • Speaker #1

    Ouais, ben oui, c'est ça. Ben oui, mais oui.

  • Speaker #0

    Un char, je suis comme...

  • Speaker #3

    Mais peut-être c'est avec... Ils appellent ça à cause des routes.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire ça.

  • Speaker #0

    Je ne m'entendais plus.

  • Speaker #2

    La voisine t'a tiré sur eux. Merci pour le podcast. C'était le premier dernier.

  • Speaker #3

    Mais ça vient de l'ancien français. Mais tout.

  • Speaker #1

    Ausha. Quand tu m'as dit ça, je me suis dit. Oui, je suis ennée au Moyen-Âge, ça se passe comment ? Je ne sais pas, je ne suis en daï.

  • Speaker #0

    Des culottes ?

  • Speaker #3

    Des pantalons ? Oui,

  • Speaker #1

    des pantalons.

  • Speaker #0

    Ils disent pantalons ?

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #0

    ils appellent culottes ?

  • Speaker #1

    Oui, ça veut pas ?

  • Speaker #0

    J'attendais à culottes, culottes. Non, des culottes.

  • Speaker #1

    Des culottes,

  • Speaker #2

    c'est des pantalons. C'est comme... J'ai l'air qui passe dans ma craque.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    craque ! Je me dis, je n'ai pas compris. En fait, la craque,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #0

    Voilà, voilà. C'est de... Ok, ok. C'est pour tout.

  • Speaker #1

    C'est genre la craque des cheveux, la craque des seins. C'est vraiment pour... Une craque, c'est...

  • Speaker #2

    C'est une craque.

  • Speaker #0

    Il est chargé. Merci.

  • Speaker #3

    Oui, je disais, prendre une marche aussi. Tu prends une marche et tu vas te promener.

  • Speaker #0

    Tu vas te promener. Ça va, ça colle.

  • Speaker #1

    Oui, ça va.

  • Speaker #0

    Ça va, on prend une manche. Je vais comprendre un peu. Il y a d'autres. Ah, il fait fret. Ça, c'est haïtien. Je crois que ça vient de... Normalement, le langage, en fait, certaines expressions sont tirées du créole haïtien. Comme fret. Fret, c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi un café fouette.

  • Speaker #0

    Café fouette, c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui, mais... mais il ya quoi encore ici ils disent il fait frais c'est quand il fait vraiment froid ouais c'est ça c'est quand il ya pas le vent c'est quand tu as tu es quand tu respires et des poumons il gèle à l'intérieur là c'est vraiment les crises de

  • Speaker #1

    crise de simona que je regarde je me dis ouais

  • Speaker #2

    Oh, mais c'est sûr. Mais tu sais qu'après presque six ans ici, le truc, j'arrive toujours pas. Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ouais,

  • Speaker #1

    d'un coup,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ça, au bout de presque six ans, j'arrive toujours pas. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    J'arrive toujours pas.

  • Speaker #0

    C'est le bon matin.

  • Speaker #1

    Bon matin, ouais.

  • Speaker #3

    Ça, ça va, ça fait...

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien la sonorité. Comme il dit bon matin. Tu as envie de être mignon. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est exactement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette expression, bon matin.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis ils ont la différence aussi avec les repas, parce que dîner, l'outil.

  • Speaker #3

    Le déjeuner. Le déjeuner,

  • Speaker #1

    ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas encore eu la souper. C'est quoi souper ? C'est quoi déjeuner ?

  • Speaker #3

    C'est quoi ?

  • Speaker #0

    Déjeuner, c'est le petit déj. C'est quoi ? Ah oui, c'est sympa. C'est ça, le pire. Bon, écoute, on essaie de faire des efforts. Non,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais même l'heure des repas. L'heure des repas, je veux dire, ici, ils mangent le soir à 5h30. Ouais.

  • Speaker #1

    5h.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    tu manges à 5h ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    je sais pourquoi en fait parce que tu as plusieurs enfin dans ces plusieurs secteurs ou d'activités tu commences toi ici entre 6h et 8h du matin à travailler et ça aussi non oui voilà je faisais un peu à 20 heures de s'enfermer sauf les restos les cafés ou boîtes En fait, tous tes repas sont décalés. Tu manges tôt. À midi, tu manges à 13h. 7 fourchettes. Et tu as fini le travail. 17h, 18h. Et après, tu manges tôt pour pouvoir sortir le soir pour les bars. Comme ça, en fait.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    tu m'apprends un truc. C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on débats ? Je ne vais pas encore parler des batailles des plats.

  • Speaker #2

    Les plats ?

  • Speaker #0

    Les plats.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non. On a...

  • Speaker #0

    On peut être méchants, là, mais...

  • Speaker #2

    Je veux dire tout ce qui est culinaire. Je vous adore, mes Canadiens, mais je veux dire la culture gastronomique antillaise, pardon.

  • Speaker #1

    Ah, c'est ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Je vous promets,

  • Speaker #1

    la prochaine fois, on va faire venir des Québécois. pour qu'ils puissent nous parler de nos plats, enfin de leurs plats plutôt. Parce que c'est un peu là...

  • Speaker #0

    On ne peut pas, c'est ça, on ne peut pas trop...

  • Speaker #2

    Ça va être rapide, ça va être... Non, le à pouding chômeur Ausha à diable c'est comme un frère j'ai goûté j'ai goûté ça ma part je vous aime youtube

  • Speaker #0

    tu dis un truc tu finis dans la sauce une fois dans un

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est genre comme le flan de chez nous genre ?

  • Speaker #2

    Ouais mais si... Si je décharge !

  • Speaker #1

    Ouais j'avoue que...

  • Speaker #3

    Tu peux prendre un gapen mature, tu mets que du sucre. Et du sirop de rhum.

  • Speaker #1

    Eh seigneur !

  • Speaker #2

    Ouais diapositive ! Ah non ! J'ai mangé ça dans un resto, je dirais pas le resto parce que tu sais faut pas trop faire de pubs, mais euh...

  • Speaker #0

    Et on fait pas de placement hein ! Un fructeur chargé en sucre,

  • Speaker #2

    chargé en sirop...

  • Speaker #3

    Tu prends une cuillère,

  • Speaker #2

    un litre d'eau.

  • Speaker #1

    Une cuillère, un litre d'eau. C'est comme le biscuit de chez nous, là. Il y a un biscuit de chez nous, il est épais, hein ? Oui ! Comment ça fait ?

  • Speaker #2

    C'est dans le sac, là.

  • Speaker #0

    Ah ouais ! Non,

  • Speaker #2

    ça c'est bon.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Il faut le tremper.

  • Speaker #2

    Il y a un truc épais. Donc tu laisses tremper dans le chocolat à 8h, tu reviens à 12h. Il est bon, tu vois ? Il est compact, là. Oui, mais tu me... Tu manges ça, tu finis pas à l'hôpital. Sauf si... Sauf si tu veux l'avaler d'un coup. Sauf si tu veux l'avaler d'un coup.

  • Speaker #0

    Ah, le tain, les gros bâtons. C'est là.

  • Speaker #2

    Vous avez d'autres idées, mais...

  • Speaker #1

    Mais il faut trouver le nom de ce biscuit-là. Je sais pas c'est lequel, mais... C'est le biscuit de chez nous.

  • Speaker #2

    Quand on parle, elle nous dit « Non, non, non, dans le paquet transparent, t'en as une douzaine. » Je crois que la recette c'est eau, farine, sel.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vraiment avec des petits trous dedans. Ouais, tu sais, c'est piqué.

  • Speaker #3

    Ah, c'est un petit sablé. Ouais. Non, non, non.

  • Speaker #2

    Je vais essayer de te trouver ça. Tu vas me dire, mais si.

  • Speaker #1

    Alors, tous les gens qui nous regardent, là, si vous savez c'est quoi le nom de ce biscuit-là, on vous invite à les mettre dans notre... dans notre commentaire.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, on fera une petite story avec ce petit biscuit-là.

  • Speaker #2

    Mais n'empêche que, quand on était petit, on... On était fâchés, on ne voulait pas le manger. Mais là, à cette heure-ci, je veux dire, si il y a la famille qui veut m'en envoyer, moi, je le prends.

  • Speaker #1

    J'avoue, franchement.

  • Speaker #0

    Je donne mon adresse.

  • Speaker #1

    Mais je crois qu'en fait, c'est vraiment... On a genre une famille qui fait ça. C'est une famille qui fait ça. Et je ne sais pas si, en fait, la famille a repris, le fils a repris, en fait... L'entreprise, mais ça, ça a vérifié. La famille qui font ces biscuits-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, soit c'est dans ton sac là, genre voilà. Est-ce que tu veux des biscuits ? Et si tu dis non, peut-être que tu as les baffes du regard. Mettez dans le sac, ne me disait pas si tu voulais. À 14, j'étais obligé de manger, j'avais faim. Est-ce qu'il y a un truc de la Guyane ? Non. Un plat ? Un plat de la Guyane. Un dessert ou un plat ? Un plat. Un dessert. À chaque fois que je pense Guyane, je pense au Colombo. Ah ben nous aussi. Colombo, ça c'est... Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Non, c'est pas grave. Je vais le dire. Je suis Antillais, fier de l'être, mais je ne suis pas trop fan du Colombo pour la simple et bonne raison que l'épice, vu qu'il y a du curry dedans, c'est ça ? Du massalé. Voilà. C'est du massalé, ça s'appelle. Ok, je ne suis pas forcément fan de l'épice massalé, c'est juste pour ça. Je vous aime quand même. On ne le pardonne, on ne le pardonne. Mais les Bokit ça va ? Ah oui ! Donc c'est bon Bokit Je suis obligé de faire la passe D Si vous êtes dans la ville de Québec La Bokit Follow Mais oui follow Le Bokit C'est le sandwich emblématique De chez nous Quand il est bien fait Bien fait et bien chargé Exact Mais ils sont situés où, là ? À Québec. À Québec, quoi. À Québec, ouais. Mais elles ont... Mais elle a très souvent des événements à Montréal. Ouais. Et c'est une valeur sûre que ce soit... que ce soit ses bouquins, que ce soit ses assaisonnements, les sauces. Tout est frais, en fait. Le sorbet coco. Tout est fait. Avec le gâteau à l'ananas aussi. Le gâteau à l'ananas. Ouh, ouais. Sous-titrage Soci

Description

Bienvenue dans le premier épisode du podcast E.D.A.A.M (Écho Des Antillais À Montréal) ! Ici, on explore les cultures antillaise et afro, leurs contrastes, leurs connexions et leur impact à Montréal.

Dans cet épisode, on plonge dans :

  • Les différences et similitudes entre les Antilles et le Québec

  • L’influence de la culture antillaise à Montréal et comment elle façonne notre quotidien

  • Le vécu des Antillais et Antillaises dans la diaspora, entre adaptation, fierté et défis

  • Les surprises et chocs culturels en arrivant ici

Et bien sûr, le tout dans une ambiance chaleureuse, entre rires et discussions sérieuses avec Yann, DJ Maddox, Drizzy, Elo et Wasline !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    salut tout le monde bienvenue sur edam écho des entiers de montréal où le podcast va parler un peu de des cultures il y aura des interviews il y aura des jeux il y aura un peu tout quoi et je suis en présence de drizzy de Maddox et de wasline. Et il y a Hello en backup aussi qui nous aide aussi, qui nous donne des signes. Donc, on est bien accompagnés. Donc, je laisse chaque personne se présenter.

  • Speaker #1

    Donc, moi, c'est Leslie. Donc, je suis manager. donc de DJ Maddox pour notre compagnie LG Events et voilà donc on fait des soirées un peu partout au Québec, au Canada. C'est ça, on est basé sur Québec, ça fait presque six ans. 6 ans qu'on est ici, ouais. C'est ça, 6 ans. Puis on a commencé, ça fait 25 ans que Advox est G. Donc voilà, on s'implante un peu partout. Là, on fait des soirées au school, on fait des soirées rétro. Je suis née, enfin, je suis originaire de la Guadeloupe. On est nés en France. Puis voilà. OK.

  • Speaker #0

    Moi, je m'appelle Yann. Je suis producteur vidéo, ça fait maintenant 5 ans. Et je suis originaire de Martinique. Je suis à Montréal, ça fait peut-être 3 ans. Presque 3 ans, voilà. Et puis voilà, en gros.

  • Speaker #2

    Bon ben, moi c'est James, c'est DJ Maddox, what's up ? Comme Grézien l'a dit, ça fait bientôt 6 ans que nous sommes là. pas 25 ans, mais 26 ans de carrière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis né en France de papa guadeloupéen et de maman martiniquaise. Je représente les Antilles 971, 972, comme ça, il n'y a pas de jaloux. Si je peux rajouter une petite chose avant de passer le micro à ma consoeur Wastine, vive le zouk, le zouk, c'est la vie.

  • Speaker #3

    Moi, c'est Wastine. J'entame ma septième année à Montréal et je suis d'origine haïtienne, les deux par an, et née en Guyane par contre le 9-7-3.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est la vie. C'est la vie. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #3

    J'ai né en Guyane, mais j'ai vécu toute ma vie en métropole. Et il y a six ans, j'ai tout plaqué à Montréal. Et j'ai également un podcast, Récits expats. C'est plus francophone. Moi, entier, mais enfin, je suis entier aussi. Et sur la culture francophone, or.

  • Speaker #0

    les pays francophones partent dans le volet et voilà alors pour commencer je vous propose qu'on parle un peu des clichés et des réalités en gros parce qu'on va commencer par les antilles quel est pour vous genre le cliché que tout le monde dit des antilles et en gros si je peux me permettre de commencer même si

  • Speaker #2

    je suis né en métropole, je précise parce que des fois, ça fait débat, mais on a souvent le cliché de jamais être sérieux et que de faire la fête.

  • Speaker #1

    La grève.

  • Speaker #2

    c'est pas la peau c'est pas la sncf c'est mais après en même temps quand tu vois le l'infrastructure et la beauté de nos îles. Quand tu vois les belles plages, quand tu vois les palmiers, les cocotiers, quand t'entends Rome, quand t'entends Planteur, puis Pomme d'eau, forcément t'as envie de faire la fête, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est vrai que ce cliché-là, il est quand même très, très difficile à enlever. Ce qu'on pense anti, c'est carnaval, fête, bouton, tout le temps. Mais on sait être sérieux quand il faut être sérieux. On sait s'en... s'entraider quand il faut s'entraider, quand on voit ce qui se passe en Martinique, pickup 972 en passant.

  • Speaker #0

    Le R, le R. Les livres, là.

  • Speaker #1

    Les livres, là. La plupart des gens, c'est ça, souvent. C'est, ouais, bon, les entiers, c'est typon, je vous ai mis pas trop à travailler quatre heures pour que ce soit fini. C'est ça, c'est... Après, je ne sais pas d'où ça provient exactement ce genre de cliché-là. Parce que, bon, en soi... Je trouve qu'on est des bosseurs, qu'on bosse. Après, tout dépend. Après, ça devient aussi de l'éducation, je pense aussi, prime abord, là. Mais c'est ça. Oui, c'est sûr que la beauté de la chose, c'est que c'est sûr que quand tu finis de travailler, genre, par exemple, aux Antilles, qu'est-ce que tu fais ? Tu vas prendre un petit bain à la plage, tu vas siroter ton sorbet comme ça.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. C'est ça en fait que les gens se disent souvent, qu'on a ce cliché-là parce qu'on a ce qu'il faut sur nos îles pour en profiter.

  • Speaker #0

    J'ai vu tous les Québécois partir un peu aux Antilles, aller voir.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    C'est rare, mais oui. C'est vrai qu'ici, ils ne connaissent pas trop quand on dit Martinique, Guadeloupe. Ils ne connaissent plus Haïti. Tu dis que tu es Haïtien. Mais quand les gens connaissent, ils sont comme, vous buvez de l'alcool, vous êtes très... Le zoup, le zoup. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça. Mais oui, il y a aussi le... Je travaillais un soir et puis il y a un de mes collègues qui me dit « Oui, tu viens d'où ? » Je dis « Je suis français, mais je suis originaire de la Martinique et de la Guadeloupe. » Il m'a dit « La Guadeloupe en Beauce ? »

  • Speaker #1

    « Ouais, ouais ! » Je lui ai dit « Non,

  • Speaker #2

    la Guadeloupe, l'île 971. » Il a sorti son téléphone et il a dit Mais c'est donc bien beau chez vous ? Ça m'a surpris parce que je me dis, nous sommes quand même, il m'a posé cette question, je crois que c'était en 2023, je ne sais pas, en 2023 un minimum, je veux dire la Guadeloupe, c'est quand même une île connue. Et voilà, c'est là un truc qui m'a un peu frappé. Je me suis dit, je suis guadeloupéen, tu me parles de la bourse. Je me suis dit, bon, d'accord.

  • Speaker #3

    Après, c'est vrai que la Martinique est plus connue que la Guadeloupe. On se voit en vacances en Martinique, les gens.

  • Speaker #0

    Oui, ils sont plus en Allée en Martinique qu'en Guadeloupe. Effectivement.

  • Speaker #3

    Même moi, quand j'ai dit que la Guyane, c'était dans le continent Amérique du Sud, mes Français, on m'a dit, mais non, c'est Amérique.

  • Speaker #2

    enfin il pense que c'est une île la Guyane c'est ça c'est cool mais il y a aussi souvent le cliché de vous venez d'où ? je suis français mais non mais tu viens d'où ?

  • Speaker #1

    ah oui tu viens d'où ?

  • Speaker #2

    je suis français et après je comprends rapidement que tu viens d'où c'est par rapport à ouais c'est ça j'ai dit parce que c'est la première c'est la première épisode on va aller doucement

  • Speaker #0

    Maintenant, plus en plus qu'avant, parce que quand je suis venu en 2017 ici, c'était rare, mais vraiment rare. Je pense que sur mille, il y avait une personne qui connaissait le mountaineering. Maintenant, il y a un peu plus de personnes, des gens qui disent « Ouais, moi je pars en mountaineering bientôt. » Ils me voient, ils me disent « Donne-moi des petits plans, des petits trucs. » Mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il y a plus une concentration, c'est sûr, d'entiers à Montréal, par exemple, à Québec. où on habite, là, forcément. Donc, je pense que c'est ça aussi qui a fait que ça s'est développé un peu plus. Mais c'est très souvent, moi, je travaille dans une clinique et c'est ça, j'ai des patients qui me disent « Je vais chez toi, là, bientôt, et tout ça. » Je dis « Ouais, ouais, ça fait 18 ans, je suis pas parti. » Je comprends.

  • Speaker #0

    18 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, 18 ans, ouais.

  • Speaker #0

    Je fais ça. Je ne sais pas. Non, non, il faut mon petit soleil. la plage c'est vrai que ce peut être compliqué tout le monde qui peut partir qui peut aussi que c'est surtout avec le prix des billets quand tu regardes ça nous on a regardé pour l'été prochain à 4 ça nous fait quasiment 8000 dollars c'est exagéré les prix des capes

  • Speaker #2

    partir en hiver ouais l'hiver là bas où les avoir les vacances ouais

  • Speaker #0

    C'est clair,

  • Speaker #3

    là-bas, il était ici.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tout le monde est ici, en fait. Alors, le février, janvier...

  • Speaker #3

    Mais ils vont tous en Floride.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, oui. Oui. En Floride. Ah, ok. C'est bizarre.

  • Speaker #0

    Ils sortent du foie pour aller au...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Très bonne question.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Je pense les opportunités parce que c'est vrai que il y a quand même des mauvais côtés genre dans l'entrepreneuriat nord-américain, mais le meilleur côté de cet entreprenariat, c'est qu'on va moins juger qu'en Europe. C'est-à-dire qu'ici, quand tu as une idée, on va te dire, vas-y, fonce. En Europe, on va te dire, t'as vu, c'est chaud. Tu risques de tomber. Il y a des gens ici, ils ont créé une boîte, deux boîtes, trois boîtes. Ils sont tombés, ils se sont relevés la quatrième. Bingo. Ici, il y a moins la culture du jugement. Quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat, et même si à Montréal, ça c'est un deuxième point, après je vous laisserai débattre l'équipe, il y a le point de la sécurité. Par exemple, nous en France, on a vu, on a vécu des trucs que dans notre ville, je veux dire à Québec, quand on nous dit « ah, dans ce coin-là c'est chaud » , T'as envie de dire,

  • Speaker #1

    ah ouais ?

  • Speaker #0

    Viens, viens. Viens au bâtiment.

  • Speaker #2

    On va faire un petit tour dans le 93, 91. Mais je précise, comme on dit, je ne vais pas finir dans la sauce non plus. Il y a quand même une grande solidarité chez nous, dans les quartiers. Ça, il ne faut pas se mentir. Mais c'est vrai qu'ici, si je dois donner deux points, c'est l'entrepreneuriat et la sécurité. Surtout quand tu as une famille.

  • Speaker #0

    Mais en vrai, comme dit Maddox, c'est comme l'opportunité. Tu sais, par exemple, moi je fais des clips, je fais des trucs vidéo et c'est vraiment pas la même mentalité qu'aux Antilles et ici. Notamment sur le paiement, le travail qu'on te paye pour le travail aux Antilles. C'est un très gros problème. Ici, ils sont comme rigolos, ils te payent ce que tu as à payer. S'ils te disent qu'ils aiment pas, ils aiment pas.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça en gros, mais ouais, venir ici, c'est pour l'opportunité. et puis le travail. Et puis construire peut-être une vie, voir autre chose aussi. C'est vrai que ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait changement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça fait vingtaines d'années qu'on est aux Antilles pour voir autre chose.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #3

    Moi, je dirais la même chose. que vous c'est vrai que les opportunités professionnelles tu as plus d'ouverture ici avec la mentalité nord-américaine qui est plus légèrement ouvert là c'est sûr tu veux faire comme tu disais faire x expérience tu te rates mais la dernière et fonctionne, personne ne va te juger. Tu peux passer d'agent immobilier à chauffeur de voiture. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Tu ne vas pas te juger. Et aussi, je dirais, économiquement parlant, enfin plus maintenant là, mais on a vu que c'est arrivé en 2019, c'était vraiment pas la même chose, mais il y avait quand même un boom dans tout ce qui est immobilier ou même, je ne dis pas des vacances comme là, on parlait des billets d'avion, tu partais en France. En New York, ça ne te coûtait rien. Maintenant, ça coûte une fortune. C'est plus pour ça aussi les opportunités professionnelles, économiquement parlant, et le fait aussi que tu peux aller à New York, visiter plein de choses. Et aussi, tu es dans une grande ville et tu as accès à la nature.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Si, à 30 minutes de la ville, tu as des parcs, tu as plein de trucs.

  • Speaker #0

    C'est comme au Québec, toute la vue.

  • Speaker #1

    exactement c'était plus simple ouais c'est un peu ça basse moi je parais je vous rejoins puis moi je vais ajouter aussi professionnellement je trouve que ici c'est bah tu peux vite monter en grade je veux dire à partir du moment où tu as des bonnes compétences d'un bon cv tout ça je trouve que tu es pas obligé de lutter en fait je sais que bah j'ai des cousins j'ai de la famille aux antilles là c'est sûr que eux c'est tout en ouais t'as vu on peut pas parce que on n'a pas assez de budget un peu comme georges et l'impression que les entiers un feu copie sur la mentalité en fait européenne ce qui est dommage mais mais c'est ça genre par exemple moi j'ai un travail à responsabilité que j'aurais jamais eu en france ça c'est sûr et certain j'aurais jamais eu ce genre de poste là mais mais voilà ici c'est on va dire le tout est possible on va dire

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est comme tu peux monter en grade très rapidement aussi. Ils arrivent quand même à voir ton travail, à se dire lui il est bon, soit augmenter son salaire ou bien... Ça c'est bien ça. Moi c'est cette mentalité que j'aime bien ici.

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que ton CV aussi il compte pas forcément, c'est plus la personne, les compétences, en fait ce que tu donnes. Alors que par exemple en France ou en Europe aussi, c'est plus t'as fait X années de diplôme, enfin d'études pour avoir un diplôme.

  • Speaker #1

    à la sortie t'es surqualifié ouais voilà c'est ça

  • Speaker #0

    Alors que tu as les diplômes pour... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était un combat,

  • Speaker #0

    là, au fond.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Bon, on va passer à un autre débat. Les expressions des deux cultures.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Moi-même, je commence à serrer ma bouche.

  • Speaker #0

    Je veux que chaque personne me donne une expression comme il connaît.

  • Speaker #3

    Moi,

  • Speaker #0

    c'est pas trop de... Comme deux, trois, là.

  • Speaker #1

    Bah, expression d'ici ou d'expression...

  • Speaker #0

    Non, non, de là-bas. De chez nous.

  • Speaker #1

    Bah, moi, je peux pas... J'ai des chiens pas faits chat, ça, ouais, je connais.

  • Speaker #0

    Les chiens, il faut pas les chiens.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est vrai. Excusez-moi, excusez-moi.

  • Speaker #0

    T'as dû ouvrir sinon ouais.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, ben pfff. En fait, c'est que, t'sais, on a tellement l'habitude avec nos familles, t'sais, nos mères, t'sais, je veux dire, quand elle nous sort des trucs, t'es là, tu fais « hum, ouais, ok, bon » .

  • Speaker #0

    C'est pas une grande merde.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Elle était forte dans les expressions. On me dit, ça ne dit pas, ouais, tu ne sais pas qu'elle fait mal.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    elle me dit toujours ça. Je dis ça pour tout. Je dis ça pour tout. Oui. Après,

  • Speaker #3

    ce n'est pas forcément des expressions, c'est des sons. Oui, voilà, comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, ça.

  • Speaker #0

    On fait des touffes, c'est chaque des hum hum et chaque

  • Speaker #1

    comme ça le plus point je chipais il y en a que ça mais comme ça tu fais à mon enfant je me rappelle quand une fois j'ai chipé ici les gens ils ont pas compris ils m'ont regardé ils ont fait comment tu fais ?

  • Speaker #2

    le chip il est quand même répondu dans la communauté que ce soit afro-caribéenne le chip c'est comme un petit couteau tu vois il y a une autre expression les antillais pardonnez moi si j'ai pas forcément l'accent parce qu'on vous connait ça qu'il a pour il vient là pas cachailler en gros si quelque chose t'es destiné quoi qu'il arrive tu l'auras ouais

  • Speaker #1

    d'autres encore ya d'autres mais

  • Speaker #2

    d'ailleurs c'est cette expression ça me fait penser à un son de façon d'édith lefayel paix à ton âme oui

  • Speaker #0

    C'est une teignée, les édites de faveurs. Mais en vrai, oui.

  • Speaker #3

    Après, ça serait plus Aïcha. Oui,

  • Speaker #2

    oui,

  • Speaker #1

    c'est une... C'est plus

  • Speaker #3

    Wap from George. Voilà. Ah !

  • Speaker #1

    Il est là,

  • Speaker #2

    il est là ! Il a fait un déconner.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #2

    Il a réuni personne.

  • Speaker #0

    T'inquiète,

  • Speaker #2

    tu l'as.

  • Speaker #3

    ça veut tout dire et rien à la fois enfin ça veut dire la traduction littérale c'est wapcon george c'est tu vas connaître george mais je sais pas d'où ça vient moi mais je suis juste pour dire je fais une bêtise ou un truc ils vont dire wapcon george ça veut dire tu verras arriver à la maison en plein ça veut

  • Speaker #0

    dire tu t'entends ça là c'est des couilles couilles c'est quoi c'est wapcon george wapcon george wapcon george mais je sais pas l'expression

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'expression, tout se passe dans les yeux. Ouais,

  • Speaker #0

    regarde le, regarde.

  • Speaker #1

    Non, non, t'as fait des conneries, ta mère, elle te regarde comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elles ont des ondes, genre, comme un pouvoir, comme... Tu sais, comme...

  • Speaker #2

    Elles ont des ondes qui donnent des lips. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #3

    J'ai l'impression que les latinos aussi, genre, les autres cultures, c'est un peu ça aussi. Genre, les mamans et tout qui... Ah,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est un peu la même chose avec des Mexicains. C'est la même mentalité. Wow.

  • Speaker #1

    Ouf, c'est la Bible. Oh, wow. Ah oui. T'as le tout pète dans le brou. Dans la brou ? T'as le tout pète dans la brou. Genre, la tout pète.

  • Speaker #3

    Pas la tout pète.

  • Speaker #1

    La touffette chez eux,

  • Speaker #2

    c'est la frange. D'accord.

  • Speaker #1

    T'as la touffette dans la...

  • Speaker #3

    Ah, sur les yeux. Dans la broue.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, quelque chose comme ça, ouais. Moi,

  • Speaker #0

    le premier truc qui m'a surpris, ici, c'est un char.

  • Speaker #1

    Un char ? Un char. Un char.

  • Speaker #0

    Pardon, mais quand on vient me dire « As-tu un char ? » Je suis comme... Comme les chars. Moi, je vois les trucs militants, là, comme...

  • Speaker #1

    Ouais, ben oui, c'est ça. Ben oui, mais oui.

  • Speaker #0

    Un char, je suis comme...

  • Speaker #3

    Mais peut-être c'est avec... Ils appellent ça à cause des routes.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire ça.

  • Speaker #0

    Je ne m'entendais plus.

  • Speaker #2

    La voisine t'a tiré sur eux. Merci pour le podcast. C'était le premier dernier.

  • Speaker #3

    Mais ça vient de l'ancien français. Mais tout.

  • Speaker #1

    Ausha. Quand tu m'as dit ça, je me suis dit. Oui, je suis ennée au Moyen-Âge, ça se passe comment ? Je ne sais pas, je ne suis en daï.

  • Speaker #0

    Des culottes ?

  • Speaker #3

    Des pantalons ? Oui,

  • Speaker #1

    des pantalons.

  • Speaker #0

    Ils disent pantalons ?

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #0

    ils appellent culottes ?

  • Speaker #1

    Oui, ça veut pas ?

  • Speaker #0

    J'attendais à culottes, culottes. Non, des culottes.

  • Speaker #1

    Des culottes,

  • Speaker #2

    c'est des pantalons. C'est comme... J'ai l'air qui passe dans ma craque.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    craque ! Je me dis, je n'ai pas compris. En fait, la craque,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #0

    Voilà, voilà. C'est de... Ok, ok. C'est pour tout.

  • Speaker #1

    C'est genre la craque des cheveux, la craque des seins. C'est vraiment pour... Une craque, c'est...

  • Speaker #2

    C'est une craque.

  • Speaker #0

    Il est chargé. Merci.

  • Speaker #3

    Oui, je disais, prendre une marche aussi. Tu prends une marche et tu vas te promener.

  • Speaker #0

    Tu vas te promener. Ça va, ça colle.

  • Speaker #1

    Oui, ça va.

  • Speaker #0

    Ça va, on prend une manche. Je vais comprendre un peu. Il y a d'autres. Ah, il fait fret. Ça, c'est haïtien. Je crois que ça vient de... Normalement, le langage, en fait, certaines expressions sont tirées du créole haïtien. Comme fret. Fret, c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi un café fouette.

  • Speaker #0

    Café fouette, c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui, mais... mais il ya quoi encore ici ils disent il fait frais c'est quand il fait vraiment froid ouais c'est ça c'est quand il ya pas le vent c'est quand tu as tu es quand tu respires et des poumons il gèle à l'intérieur là c'est vraiment les crises de

  • Speaker #1

    crise de simona que je regarde je me dis ouais

  • Speaker #2

    Oh, mais c'est sûr. Mais tu sais qu'après presque six ans ici, le truc, j'arrive toujours pas. Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ouais,

  • Speaker #1

    d'un coup,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ça, au bout de presque six ans, j'arrive toujours pas. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    J'arrive toujours pas.

  • Speaker #0

    C'est le bon matin.

  • Speaker #1

    Bon matin, ouais.

  • Speaker #3

    Ça, ça va, ça fait...

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien la sonorité. Comme il dit bon matin. Tu as envie de être mignon. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est exactement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette expression, bon matin.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis ils ont la différence aussi avec les repas, parce que dîner, l'outil.

  • Speaker #3

    Le déjeuner. Le déjeuner,

  • Speaker #1

    ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas encore eu la souper. C'est quoi souper ? C'est quoi déjeuner ?

  • Speaker #3

    C'est quoi ?

  • Speaker #0

    Déjeuner, c'est le petit déj. C'est quoi ? Ah oui, c'est sympa. C'est ça, le pire. Bon, écoute, on essaie de faire des efforts. Non,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais même l'heure des repas. L'heure des repas, je veux dire, ici, ils mangent le soir à 5h30. Ouais.

  • Speaker #1

    5h.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    tu manges à 5h ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    je sais pourquoi en fait parce que tu as plusieurs enfin dans ces plusieurs secteurs ou d'activités tu commences toi ici entre 6h et 8h du matin à travailler et ça aussi non oui voilà je faisais un peu à 20 heures de s'enfermer sauf les restos les cafés ou boîtes En fait, tous tes repas sont décalés. Tu manges tôt. À midi, tu manges à 13h. 7 fourchettes. Et tu as fini le travail. 17h, 18h. Et après, tu manges tôt pour pouvoir sortir le soir pour les bars. Comme ça, en fait.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    tu m'apprends un truc. C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on débats ? Je ne vais pas encore parler des batailles des plats.

  • Speaker #2

    Les plats ?

  • Speaker #0

    Les plats.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non. On a...

  • Speaker #0

    On peut être méchants, là, mais...

  • Speaker #2

    Je veux dire tout ce qui est culinaire. Je vous adore, mes Canadiens, mais je veux dire la culture gastronomique antillaise, pardon.

  • Speaker #1

    Ah, c'est ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Je vous promets,

  • Speaker #1

    la prochaine fois, on va faire venir des Québécois. pour qu'ils puissent nous parler de nos plats, enfin de leurs plats plutôt. Parce que c'est un peu là...

  • Speaker #0

    On ne peut pas, c'est ça, on ne peut pas trop...

  • Speaker #2

    Ça va être rapide, ça va être... Non, le à pouding chômeur Ausha à diable c'est comme un frère j'ai goûté j'ai goûté ça ma part je vous aime youtube

  • Speaker #0

    tu dis un truc tu finis dans la sauce une fois dans un

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est genre comme le flan de chez nous genre ?

  • Speaker #2

    Ouais mais si... Si je décharge !

  • Speaker #1

    Ouais j'avoue que...

  • Speaker #3

    Tu peux prendre un gapen mature, tu mets que du sucre. Et du sirop de rhum.

  • Speaker #1

    Eh seigneur !

  • Speaker #2

    Ouais diapositive ! Ah non ! J'ai mangé ça dans un resto, je dirais pas le resto parce que tu sais faut pas trop faire de pubs, mais euh...

  • Speaker #0

    Et on fait pas de placement hein ! Un fructeur chargé en sucre,

  • Speaker #2

    chargé en sirop...

  • Speaker #3

    Tu prends une cuillère,

  • Speaker #2

    un litre d'eau.

  • Speaker #1

    Une cuillère, un litre d'eau. C'est comme le biscuit de chez nous, là. Il y a un biscuit de chez nous, il est épais, hein ? Oui ! Comment ça fait ?

  • Speaker #2

    C'est dans le sac, là.

  • Speaker #0

    Ah ouais ! Non,

  • Speaker #2

    ça c'est bon.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Il faut le tremper.

  • Speaker #2

    Il y a un truc épais. Donc tu laisses tremper dans le chocolat à 8h, tu reviens à 12h. Il est bon, tu vois ? Il est compact, là. Oui, mais tu me... Tu manges ça, tu finis pas à l'hôpital. Sauf si... Sauf si tu veux l'avaler d'un coup. Sauf si tu veux l'avaler d'un coup.

  • Speaker #0

    Ah, le tain, les gros bâtons. C'est là.

  • Speaker #2

    Vous avez d'autres idées, mais...

  • Speaker #1

    Mais il faut trouver le nom de ce biscuit-là. Je sais pas c'est lequel, mais... C'est le biscuit de chez nous.

  • Speaker #2

    Quand on parle, elle nous dit « Non, non, non, dans le paquet transparent, t'en as une douzaine. » Je crois que la recette c'est eau, farine, sel.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vraiment avec des petits trous dedans. Ouais, tu sais, c'est piqué.

  • Speaker #3

    Ah, c'est un petit sablé. Ouais. Non, non, non.

  • Speaker #2

    Je vais essayer de te trouver ça. Tu vas me dire, mais si.

  • Speaker #1

    Alors, tous les gens qui nous regardent, là, si vous savez c'est quoi le nom de ce biscuit-là, on vous invite à les mettre dans notre... dans notre commentaire.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, on fera une petite story avec ce petit biscuit-là.

  • Speaker #2

    Mais n'empêche que, quand on était petit, on... On était fâchés, on ne voulait pas le manger. Mais là, à cette heure-ci, je veux dire, si il y a la famille qui veut m'en envoyer, moi, je le prends.

  • Speaker #1

    J'avoue, franchement.

  • Speaker #0

    Je donne mon adresse.

  • Speaker #1

    Mais je crois qu'en fait, c'est vraiment... On a genre une famille qui fait ça. C'est une famille qui fait ça. Et je ne sais pas si, en fait, la famille a repris, le fils a repris, en fait... L'entreprise, mais ça, ça a vérifié. La famille qui font ces biscuits-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, soit c'est dans ton sac là, genre voilà. Est-ce que tu veux des biscuits ? Et si tu dis non, peut-être que tu as les baffes du regard. Mettez dans le sac, ne me disait pas si tu voulais. À 14, j'étais obligé de manger, j'avais faim. Est-ce qu'il y a un truc de la Guyane ? Non. Un plat ? Un plat de la Guyane. Un dessert ou un plat ? Un plat. Un dessert. À chaque fois que je pense Guyane, je pense au Colombo. Ah ben nous aussi. Colombo, ça c'est... Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Non, c'est pas grave. Je vais le dire. Je suis Antillais, fier de l'être, mais je ne suis pas trop fan du Colombo pour la simple et bonne raison que l'épice, vu qu'il y a du curry dedans, c'est ça ? Du massalé. Voilà. C'est du massalé, ça s'appelle. Ok, je ne suis pas forcément fan de l'épice massalé, c'est juste pour ça. Je vous aime quand même. On ne le pardonne, on ne le pardonne. Mais les Bokit ça va ? Ah oui ! Donc c'est bon Bokit Je suis obligé de faire la passe D Si vous êtes dans la ville de Québec La Bokit Follow Mais oui follow Le Bokit C'est le sandwich emblématique De chez nous Quand il est bien fait Bien fait et bien chargé Exact Mais ils sont situés où, là ? À Québec. À Québec, quoi. À Québec, ouais. Mais elles ont... Mais elle a très souvent des événements à Montréal. Ouais. Et c'est une valeur sûre que ce soit... que ce soit ses bouquins, que ce soit ses assaisonnements, les sauces. Tout est frais, en fait. Le sorbet coco. Tout est fait. Avec le gâteau à l'ananas aussi. Le gâteau à l'ananas. Ouh, ouais. Sous-titrage Soci

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Description

Bienvenue dans le premier épisode du podcast E.D.A.A.M (Écho Des Antillais À Montréal) ! Ici, on explore les cultures antillaise et afro, leurs contrastes, leurs connexions et leur impact à Montréal.

Dans cet épisode, on plonge dans :

  • Les différences et similitudes entre les Antilles et le Québec

  • L’influence de la culture antillaise à Montréal et comment elle façonne notre quotidien

  • Le vécu des Antillais et Antillaises dans la diaspora, entre adaptation, fierté et défis

  • Les surprises et chocs culturels en arrivant ici

Et bien sûr, le tout dans une ambiance chaleureuse, entre rires et discussions sérieuses avec Yann, DJ Maddox, Drizzy, Elo et Wasline !


🎧 Écoute maintenant et dis nous ce que tu en penses !

🔔 Abonne toi et reste connecté, on arrive avec du lourd🔥!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    salut tout le monde bienvenue sur edam écho des entiers de montréal où le podcast va parler un peu de des cultures il y aura des interviews il y aura des jeux il y aura un peu tout quoi et je suis en présence de drizzy de Maddox et de wasline. Et il y a Hello en backup aussi qui nous aide aussi, qui nous donne des signes. Donc, on est bien accompagnés. Donc, je laisse chaque personne se présenter.

  • Speaker #1

    Donc, moi, c'est Leslie. Donc, je suis manager. donc de DJ Maddox pour notre compagnie LG Events et voilà donc on fait des soirées un peu partout au Québec, au Canada. C'est ça, on est basé sur Québec, ça fait presque six ans. 6 ans qu'on est ici, ouais. C'est ça, 6 ans. Puis on a commencé, ça fait 25 ans que Advox est G. Donc voilà, on s'implante un peu partout. Là, on fait des soirées au school, on fait des soirées rétro. Je suis née, enfin, je suis originaire de la Guadeloupe. On est nés en France. Puis voilà. OK.

  • Speaker #0

    Moi, je m'appelle Yann. Je suis producteur vidéo, ça fait maintenant 5 ans. Et je suis originaire de Martinique. Je suis à Montréal, ça fait peut-être 3 ans. Presque 3 ans, voilà. Et puis voilà, en gros.

  • Speaker #2

    Bon ben, moi c'est James, c'est DJ Maddox, what's up ? Comme Grézien l'a dit, ça fait bientôt 6 ans que nous sommes là. pas 25 ans, mais 26 ans de carrière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis né en France de papa guadeloupéen et de maman martiniquaise. Je représente les Antilles 971, 972, comme ça, il n'y a pas de jaloux. Si je peux rajouter une petite chose avant de passer le micro à ma consoeur Wastine, vive le zouk, le zouk, c'est la vie.

  • Speaker #3

    Moi, c'est Wastine. J'entame ma septième année à Montréal et je suis d'origine haïtienne, les deux par an, et née en Guyane par contre le 9-7-3.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est la vie. C'est la vie. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #3

    J'ai né en Guyane, mais j'ai vécu toute ma vie en métropole. Et il y a six ans, j'ai tout plaqué à Montréal. Et j'ai également un podcast, Récits expats. C'est plus francophone. Moi, entier, mais enfin, je suis entier aussi. Et sur la culture francophone, or.

  • Speaker #0

    les pays francophones partent dans le volet et voilà alors pour commencer je vous propose qu'on parle un peu des clichés et des réalités en gros parce qu'on va commencer par les antilles quel est pour vous genre le cliché que tout le monde dit des antilles et en gros si je peux me permettre de commencer même si

  • Speaker #2

    je suis né en métropole, je précise parce que des fois, ça fait débat, mais on a souvent le cliché de jamais être sérieux et que de faire la fête.

  • Speaker #1

    La grève.

  • Speaker #2

    c'est pas la peau c'est pas la sncf c'est mais après en même temps quand tu vois le l'infrastructure et la beauté de nos îles. Quand tu vois les belles plages, quand tu vois les palmiers, les cocotiers, quand t'entends Rome, quand t'entends Planteur, puis Pomme d'eau, forcément t'as envie de faire la fête, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est vrai que ce cliché-là, il est quand même très, très difficile à enlever. Ce qu'on pense anti, c'est carnaval, fête, bouton, tout le temps. Mais on sait être sérieux quand il faut être sérieux. On sait s'en... s'entraider quand il faut s'entraider, quand on voit ce qui se passe en Martinique, pickup 972 en passant.

  • Speaker #0

    Le R, le R. Les livres, là.

  • Speaker #1

    Les livres, là. La plupart des gens, c'est ça, souvent. C'est, ouais, bon, les entiers, c'est typon, je vous ai mis pas trop à travailler quatre heures pour que ce soit fini. C'est ça, c'est... Après, je ne sais pas d'où ça provient exactement ce genre de cliché-là. Parce que, bon, en soi... Je trouve qu'on est des bosseurs, qu'on bosse. Après, tout dépend. Après, ça devient aussi de l'éducation, je pense aussi, prime abord, là. Mais c'est ça. Oui, c'est sûr que la beauté de la chose, c'est que c'est sûr que quand tu finis de travailler, genre, par exemple, aux Antilles, qu'est-ce que tu fais ? Tu vas prendre un petit bain à la plage, tu vas siroter ton sorbet comme ça.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. C'est ça en fait que les gens se disent souvent, qu'on a ce cliché-là parce qu'on a ce qu'il faut sur nos îles pour en profiter.

  • Speaker #0

    J'ai vu tous les Québécois partir un peu aux Antilles, aller voir.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    C'est rare, mais oui. C'est vrai qu'ici, ils ne connaissent pas trop quand on dit Martinique, Guadeloupe. Ils ne connaissent plus Haïti. Tu dis que tu es Haïtien. Mais quand les gens connaissent, ils sont comme, vous buvez de l'alcool, vous êtes très... Le zoup, le zoup. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça. Mais oui, il y a aussi le... Je travaillais un soir et puis il y a un de mes collègues qui me dit « Oui, tu viens d'où ? » Je dis « Je suis français, mais je suis originaire de la Martinique et de la Guadeloupe. » Il m'a dit « La Guadeloupe en Beauce ? »

  • Speaker #1

    « Ouais, ouais ! » Je lui ai dit « Non,

  • Speaker #2

    la Guadeloupe, l'île 971. » Il a sorti son téléphone et il a dit Mais c'est donc bien beau chez vous ? Ça m'a surpris parce que je me dis, nous sommes quand même, il m'a posé cette question, je crois que c'était en 2023, je ne sais pas, en 2023 un minimum, je veux dire la Guadeloupe, c'est quand même une île connue. Et voilà, c'est là un truc qui m'a un peu frappé. Je me suis dit, je suis guadeloupéen, tu me parles de la bourse. Je me suis dit, bon, d'accord.

  • Speaker #3

    Après, c'est vrai que la Martinique est plus connue que la Guadeloupe. On se voit en vacances en Martinique, les gens.

  • Speaker #0

    Oui, ils sont plus en Allée en Martinique qu'en Guadeloupe. Effectivement.

  • Speaker #3

    Même moi, quand j'ai dit que la Guyane, c'était dans le continent Amérique du Sud, mes Français, on m'a dit, mais non, c'est Amérique.

  • Speaker #2

    enfin il pense que c'est une île la Guyane c'est ça c'est cool mais il y a aussi souvent le cliché de vous venez d'où ? je suis français mais non mais tu viens d'où ?

  • Speaker #1

    ah oui tu viens d'où ?

  • Speaker #2

    je suis français et après je comprends rapidement que tu viens d'où c'est par rapport à ouais c'est ça j'ai dit parce que c'est la première c'est la première épisode on va aller doucement

  • Speaker #0

    Maintenant, plus en plus qu'avant, parce que quand je suis venu en 2017 ici, c'était rare, mais vraiment rare. Je pense que sur mille, il y avait une personne qui connaissait le mountaineering. Maintenant, il y a un peu plus de personnes, des gens qui disent « Ouais, moi je pars en mountaineering bientôt. » Ils me voient, ils me disent « Donne-moi des petits plans, des petits trucs. » Mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il y a plus une concentration, c'est sûr, d'entiers à Montréal, par exemple, à Québec. où on habite, là, forcément. Donc, je pense que c'est ça aussi qui a fait que ça s'est développé un peu plus. Mais c'est très souvent, moi, je travaille dans une clinique et c'est ça, j'ai des patients qui me disent « Je vais chez toi, là, bientôt, et tout ça. » Je dis « Ouais, ouais, ça fait 18 ans, je suis pas parti. » Je comprends.

  • Speaker #0

    18 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, 18 ans, ouais.

  • Speaker #0

    Je fais ça. Je ne sais pas. Non, non, il faut mon petit soleil. la plage c'est vrai que ce peut être compliqué tout le monde qui peut partir qui peut aussi que c'est surtout avec le prix des billets quand tu regardes ça nous on a regardé pour l'été prochain à 4 ça nous fait quasiment 8000 dollars c'est exagéré les prix des capes

  • Speaker #2

    partir en hiver ouais l'hiver là bas où les avoir les vacances ouais

  • Speaker #0

    C'est clair,

  • Speaker #3

    là-bas, il était ici.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tout le monde est ici, en fait. Alors, le février, janvier...

  • Speaker #3

    Mais ils vont tous en Floride.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, oui. Oui. En Floride. Ah, ok. C'est bizarre.

  • Speaker #0

    Ils sortent du foie pour aller au...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Très bonne question.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Je pense les opportunités parce que c'est vrai que il y a quand même des mauvais côtés genre dans l'entrepreneuriat nord-américain, mais le meilleur côté de cet entreprenariat, c'est qu'on va moins juger qu'en Europe. C'est-à-dire qu'ici, quand tu as une idée, on va te dire, vas-y, fonce. En Europe, on va te dire, t'as vu, c'est chaud. Tu risques de tomber. Il y a des gens ici, ils ont créé une boîte, deux boîtes, trois boîtes. Ils sont tombés, ils se sont relevés la quatrième. Bingo. Ici, il y a moins la culture du jugement. Quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat, et même si à Montréal, ça c'est un deuxième point, après je vous laisserai débattre l'équipe, il y a le point de la sécurité. Par exemple, nous en France, on a vu, on a vécu des trucs que dans notre ville, je veux dire à Québec, quand on nous dit « ah, dans ce coin-là c'est chaud » , T'as envie de dire,

  • Speaker #1

    ah ouais ?

  • Speaker #0

    Viens, viens. Viens au bâtiment.

  • Speaker #2

    On va faire un petit tour dans le 93, 91. Mais je précise, comme on dit, je ne vais pas finir dans la sauce non plus. Il y a quand même une grande solidarité chez nous, dans les quartiers. Ça, il ne faut pas se mentir. Mais c'est vrai qu'ici, si je dois donner deux points, c'est l'entrepreneuriat et la sécurité. Surtout quand tu as une famille.

  • Speaker #0

    Mais en vrai, comme dit Maddox, c'est comme l'opportunité. Tu sais, par exemple, moi je fais des clips, je fais des trucs vidéo et c'est vraiment pas la même mentalité qu'aux Antilles et ici. Notamment sur le paiement, le travail qu'on te paye pour le travail aux Antilles. C'est un très gros problème. Ici, ils sont comme rigolos, ils te payent ce que tu as à payer. S'ils te disent qu'ils aiment pas, ils aiment pas.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça en gros, mais ouais, venir ici, c'est pour l'opportunité. et puis le travail. Et puis construire peut-être une vie, voir autre chose aussi. C'est vrai que ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait changement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça fait vingtaines d'années qu'on est aux Antilles pour voir autre chose.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #3

    Moi, je dirais la même chose. que vous c'est vrai que les opportunités professionnelles tu as plus d'ouverture ici avec la mentalité nord-américaine qui est plus légèrement ouvert là c'est sûr tu veux faire comme tu disais faire x expérience tu te rates mais la dernière et fonctionne, personne ne va te juger. Tu peux passer d'agent immobilier à chauffeur de voiture. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Tu ne vas pas te juger. Et aussi, je dirais, économiquement parlant, enfin plus maintenant là, mais on a vu que c'est arrivé en 2019, c'était vraiment pas la même chose, mais il y avait quand même un boom dans tout ce qui est immobilier ou même, je ne dis pas des vacances comme là, on parlait des billets d'avion, tu partais en France. En New York, ça ne te coûtait rien. Maintenant, ça coûte une fortune. C'est plus pour ça aussi les opportunités professionnelles, économiquement parlant, et le fait aussi que tu peux aller à New York, visiter plein de choses. Et aussi, tu es dans une grande ville et tu as accès à la nature.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Si, à 30 minutes de la ville, tu as des parcs, tu as plein de trucs.

  • Speaker #0

    C'est comme au Québec, toute la vue.

  • Speaker #1

    exactement c'était plus simple ouais c'est un peu ça basse moi je parais je vous rejoins puis moi je vais ajouter aussi professionnellement je trouve que ici c'est bah tu peux vite monter en grade je veux dire à partir du moment où tu as des bonnes compétences d'un bon cv tout ça je trouve que tu es pas obligé de lutter en fait je sais que bah j'ai des cousins j'ai de la famille aux antilles là c'est sûr que eux c'est tout en ouais t'as vu on peut pas parce que on n'a pas assez de budget un peu comme georges et l'impression que les entiers un feu copie sur la mentalité en fait européenne ce qui est dommage mais mais c'est ça genre par exemple moi j'ai un travail à responsabilité que j'aurais jamais eu en france ça c'est sûr et certain j'aurais jamais eu ce genre de poste là mais mais voilà ici c'est on va dire le tout est possible on va dire

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est comme tu peux monter en grade très rapidement aussi. Ils arrivent quand même à voir ton travail, à se dire lui il est bon, soit augmenter son salaire ou bien... Ça c'est bien ça. Moi c'est cette mentalité que j'aime bien ici.

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que ton CV aussi il compte pas forcément, c'est plus la personne, les compétences, en fait ce que tu donnes. Alors que par exemple en France ou en Europe aussi, c'est plus t'as fait X années de diplôme, enfin d'études pour avoir un diplôme.

  • Speaker #1

    à la sortie t'es surqualifié ouais voilà c'est ça

  • Speaker #0

    Alors que tu as les diplômes pour... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était un combat,

  • Speaker #0

    là, au fond.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Bon, on va passer à un autre débat. Les expressions des deux cultures.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Moi-même, je commence à serrer ma bouche.

  • Speaker #0

    Je veux que chaque personne me donne une expression comme il connaît.

  • Speaker #3

    Moi,

  • Speaker #0

    c'est pas trop de... Comme deux, trois, là.

  • Speaker #1

    Bah, expression d'ici ou d'expression...

  • Speaker #0

    Non, non, de là-bas. De chez nous.

  • Speaker #1

    Bah, moi, je peux pas... J'ai des chiens pas faits chat, ça, ouais, je connais.

  • Speaker #0

    Les chiens, il faut pas les chiens.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est vrai. Excusez-moi, excusez-moi.

  • Speaker #0

    T'as dû ouvrir sinon ouais.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, ben pfff. En fait, c'est que, t'sais, on a tellement l'habitude avec nos familles, t'sais, nos mères, t'sais, je veux dire, quand elle nous sort des trucs, t'es là, tu fais « hum, ouais, ok, bon » .

  • Speaker #0

    C'est pas une grande merde.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Elle était forte dans les expressions. On me dit, ça ne dit pas, ouais, tu ne sais pas qu'elle fait mal.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    elle me dit toujours ça. Je dis ça pour tout. Je dis ça pour tout. Oui. Après,

  • Speaker #3

    ce n'est pas forcément des expressions, c'est des sons. Oui, voilà, comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, ça.

  • Speaker #0

    On fait des touffes, c'est chaque des hum hum et chaque

  • Speaker #1

    comme ça le plus point je chipais il y en a que ça mais comme ça tu fais à mon enfant je me rappelle quand une fois j'ai chipé ici les gens ils ont pas compris ils m'ont regardé ils ont fait comment tu fais ?

  • Speaker #2

    le chip il est quand même répondu dans la communauté que ce soit afro-caribéenne le chip c'est comme un petit couteau tu vois il y a une autre expression les antillais pardonnez moi si j'ai pas forcément l'accent parce qu'on vous connait ça qu'il a pour il vient là pas cachailler en gros si quelque chose t'es destiné quoi qu'il arrive tu l'auras ouais

  • Speaker #1

    d'autres encore ya d'autres mais

  • Speaker #2

    d'ailleurs c'est cette expression ça me fait penser à un son de façon d'édith lefayel paix à ton âme oui

  • Speaker #0

    C'est une teignée, les édites de faveurs. Mais en vrai, oui.

  • Speaker #3

    Après, ça serait plus Aïcha. Oui,

  • Speaker #2

    oui,

  • Speaker #1

    c'est une... C'est plus

  • Speaker #3

    Wap from George. Voilà. Ah !

  • Speaker #1

    Il est là,

  • Speaker #2

    il est là ! Il a fait un déconner.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #2

    Il a réuni personne.

  • Speaker #0

    T'inquiète,

  • Speaker #2

    tu l'as.

  • Speaker #3

    ça veut tout dire et rien à la fois enfin ça veut dire la traduction littérale c'est wapcon george c'est tu vas connaître george mais je sais pas d'où ça vient moi mais je suis juste pour dire je fais une bêtise ou un truc ils vont dire wapcon george ça veut dire tu verras arriver à la maison en plein ça veut

  • Speaker #0

    dire tu t'entends ça là c'est des couilles couilles c'est quoi c'est wapcon george wapcon george wapcon george mais je sais pas l'expression

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'expression, tout se passe dans les yeux. Ouais,

  • Speaker #0

    regarde le, regarde.

  • Speaker #1

    Non, non, t'as fait des conneries, ta mère, elle te regarde comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elles ont des ondes, genre, comme un pouvoir, comme... Tu sais, comme...

  • Speaker #2

    Elles ont des ondes qui donnent des lips. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #3

    J'ai l'impression que les latinos aussi, genre, les autres cultures, c'est un peu ça aussi. Genre, les mamans et tout qui... Ah,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est un peu la même chose avec des Mexicains. C'est la même mentalité. Wow.

  • Speaker #1

    Ouf, c'est la Bible. Oh, wow. Ah oui. T'as le tout pète dans le brou. Dans la brou ? T'as le tout pète dans la brou. Genre, la tout pète.

  • Speaker #3

    Pas la tout pète.

  • Speaker #1

    La touffette chez eux,

  • Speaker #2

    c'est la frange. D'accord.

  • Speaker #1

    T'as la touffette dans la...

  • Speaker #3

    Ah, sur les yeux. Dans la broue.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, quelque chose comme ça, ouais. Moi,

  • Speaker #0

    le premier truc qui m'a surpris, ici, c'est un char.

  • Speaker #1

    Un char ? Un char. Un char.

  • Speaker #0

    Pardon, mais quand on vient me dire « As-tu un char ? » Je suis comme... Comme les chars. Moi, je vois les trucs militants, là, comme...

  • Speaker #1

    Ouais, ben oui, c'est ça. Ben oui, mais oui.

  • Speaker #0

    Un char, je suis comme...

  • Speaker #3

    Mais peut-être c'est avec... Ils appellent ça à cause des routes.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire ça.

  • Speaker #0

    Je ne m'entendais plus.

  • Speaker #2

    La voisine t'a tiré sur eux. Merci pour le podcast. C'était le premier dernier.

  • Speaker #3

    Mais ça vient de l'ancien français. Mais tout.

  • Speaker #1

    Ausha. Quand tu m'as dit ça, je me suis dit. Oui, je suis ennée au Moyen-Âge, ça se passe comment ? Je ne sais pas, je ne suis en daï.

  • Speaker #0

    Des culottes ?

  • Speaker #3

    Des pantalons ? Oui,

  • Speaker #1

    des pantalons.

  • Speaker #0

    Ils disent pantalons ?

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #0

    ils appellent culottes ?

  • Speaker #1

    Oui, ça veut pas ?

  • Speaker #0

    J'attendais à culottes, culottes. Non, des culottes.

  • Speaker #1

    Des culottes,

  • Speaker #2

    c'est des pantalons. C'est comme... J'ai l'air qui passe dans ma craque.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    craque ! Je me dis, je n'ai pas compris. En fait, la craque,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #0

    Voilà, voilà. C'est de... Ok, ok. C'est pour tout.

  • Speaker #1

    C'est genre la craque des cheveux, la craque des seins. C'est vraiment pour... Une craque, c'est...

  • Speaker #2

    C'est une craque.

  • Speaker #0

    Il est chargé. Merci.

  • Speaker #3

    Oui, je disais, prendre une marche aussi. Tu prends une marche et tu vas te promener.

  • Speaker #0

    Tu vas te promener. Ça va, ça colle.

  • Speaker #1

    Oui, ça va.

  • Speaker #0

    Ça va, on prend une manche. Je vais comprendre un peu. Il y a d'autres. Ah, il fait fret. Ça, c'est haïtien. Je crois que ça vient de... Normalement, le langage, en fait, certaines expressions sont tirées du créole haïtien. Comme fret. Fret, c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi un café fouette.

  • Speaker #0

    Café fouette, c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui, mais... mais il ya quoi encore ici ils disent il fait frais c'est quand il fait vraiment froid ouais c'est ça c'est quand il ya pas le vent c'est quand tu as tu es quand tu respires et des poumons il gèle à l'intérieur là c'est vraiment les crises de

  • Speaker #1

    crise de simona que je regarde je me dis ouais

  • Speaker #2

    Oh, mais c'est sûr. Mais tu sais qu'après presque six ans ici, le truc, j'arrive toujours pas. Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ouais,

  • Speaker #1

    d'un coup,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ça, au bout de presque six ans, j'arrive toujours pas. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    J'arrive toujours pas.

  • Speaker #0

    C'est le bon matin.

  • Speaker #1

    Bon matin, ouais.

  • Speaker #3

    Ça, ça va, ça fait...

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien la sonorité. Comme il dit bon matin. Tu as envie de être mignon. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est exactement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette expression, bon matin.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis ils ont la différence aussi avec les repas, parce que dîner, l'outil.

  • Speaker #3

    Le déjeuner. Le déjeuner,

  • Speaker #1

    ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas encore eu la souper. C'est quoi souper ? C'est quoi déjeuner ?

  • Speaker #3

    C'est quoi ?

  • Speaker #0

    Déjeuner, c'est le petit déj. C'est quoi ? Ah oui, c'est sympa. C'est ça, le pire. Bon, écoute, on essaie de faire des efforts. Non,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais même l'heure des repas. L'heure des repas, je veux dire, ici, ils mangent le soir à 5h30. Ouais.

  • Speaker #1

    5h.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    tu manges à 5h ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    je sais pourquoi en fait parce que tu as plusieurs enfin dans ces plusieurs secteurs ou d'activités tu commences toi ici entre 6h et 8h du matin à travailler et ça aussi non oui voilà je faisais un peu à 20 heures de s'enfermer sauf les restos les cafés ou boîtes En fait, tous tes repas sont décalés. Tu manges tôt. À midi, tu manges à 13h. 7 fourchettes. Et tu as fini le travail. 17h, 18h. Et après, tu manges tôt pour pouvoir sortir le soir pour les bars. Comme ça, en fait.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    tu m'apprends un truc. C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on débats ? Je ne vais pas encore parler des batailles des plats.

  • Speaker #2

    Les plats ?

  • Speaker #0

    Les plats.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non. On a...

  • Speaker #0

    On peut être méchants, là, mais...

  • Speaker #2

    Je veux dire tout ce qui est culinaire. Je vous adore, mes Canadiens, mais je veux dire la culture gastronomique antillaise, pardon.

  • Speaker #1

    Ah, c'est ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Je vous promets,

  • Speaker #1

    la prochaine fois, on va faire venir des Québécois. pour qu'ils puissent nous parler de nos plats, enfin de leurs plats plutôt. Parce que c'est un peu là...

  • Speaker #0

    On ne peut pas, c'est ça, on ne peut pas trop...

  • Speaker #2

    Ça va être rapide, ça va être... Non, le à pouding chômeur Ausha à diable c'est comme un frère j'ai goûté j'ai goûté ça ma part je vous aime youtube

  • Speaker #0

    tu dis un truc tu finis dans la sauce une fois dans un

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est genre comme le flan de chez nous genre ?

  • Speaker #2

    Ouais mais si... Si je décharge !

  • Speaker #1

    Ouais j'avoue que...

  • Speaker #3

    Tu peux prendre un gapen mature, tu mets que du sucre. Et du sirop de rhum.

  • Speaker #1

    Eh seigneur !

  • Speaker #2

    Ouais diapositive ! Ah non ! J'ai mangé ça dans un resto, je dirais pas le resto parce que tu sais faut pas trop faire de pubs, mais euh...

  • Speaker #0

    Et on fait pas de placement hein ! Un fructeur chargé en sucre,

  • Speaker #2

    chargé en sirop...

  • Speaker #3

    Tu prends une cuillère,

  • Speaker #2

    un litre d'eau.

  • Speaker #1

    Une cuillère, un litre d'eau. C'est comme le biscuit de chez nous, là. Il y a un biscuit de chez nous, il est épais, hein ? Oui ! Comment ça fait ?

  • Speaker #2

    C'est dans le sac, là.

  • Speaker #0

    Ah ouais ! Non,

  • Speaker #2

    ça c'est bon.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Il faut le tremper.

  • Speaker #2

    Il y a un truc épais. Donc tu laisses tremper dans le chocolat à 8h, tu reviens à 12h. Il est bon, tu vois ? Il est compact, là. Oui, mais tu me... Tu manges ça, tu finis pas à l'hôpital. Sauf si... Sauf si tu veux l'avaler d'un coup. Sauf si tu veux l'avaler d'un coup.

  • Speaker #0

    Ah, le tain, les gros bâtons. C'est là.

  • Speaker #2

    Vous avez d'autres idées, mais...

  • Speaker #1

    Mais il faut trouver le nom de ce biscuit-là. Je sais pas c'est lequel, mais... C'est le biscuit de chez nous.

  • Speaker #2

    Quand on parle, elle nous dit « Non, non, non, dans le paquet transparent, t'en as une douzaine. » Je crois que la recette c'est eau, farine, sel.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vraiment avec des petits trous dedans. Ouais, tu sais, c'est piqué.

  • Speaker #3

    Ah, c'est un petit sablé. Ouais. Non, non, non.

  • Speaker #2

    Je vais essayer de te trouver ça. Tu vas me dire, mais si.

  • Speaker #1

    Alors, tous les gens qui nous regardent, là, si vous savez c'est quoi le nom de ce biscuit-là, on vous invite à les mettre dans notre... dans notre commentaire.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, on fera une petite story avec ce petit biscuit-là.

  • Speaker #2

    Mais n'empêche que, quand on était petit, on... On était fâchés, on ne voulait pas le manger. Mais là, à cette heure-ci, je veux dire, si il y a la famille qui veut m'en envoyer, moi, je le prends.

  • Speaker #1

    J'avoue, franchement.

  • Speaker #0

    Je donne mon adresse.

  • Speaker #1

    Mais je crois qu'en fait, c'est vraiment... On a genre une famille qui fait ça. C'est une famille qui fait ça. Et je ne sais pas si, en fait, la famille a repris, le fils a repris, en fait... L'entreprise, mais ça, ça a vérifié. La famille qui font ces biscuits-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, soit c'est dans ton sac là, genre voilà. Est-ce que tu veux des biscuits ? Et si tu dis non, peut-être que tu as les baffes du regard. Mettez dans le sac, ne me disait pas si tu voulais. À 14, j'étais obligé de manger, j'avais faim. Est-ce qu'il y a un truc de la Guyane ? Non. Un plat ? Un plat de la Guyane. Un dessert ou un plat ? Un plat. Un dessert. À chaque fois que je pense Guyane, je pense au Colombo. Ah ben nous aussi. Colombo, ça c'est... Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Non, c'est pas grave. Je vais le dire. Je suis Antillais, fier de l'être, mais je ne suis pas trop fan du Colombo pour la simple et bonne raison que l'épice, vu qu'il y a du curry dedans, c'est ça ? Du massalé. Voilà. C'est du massalé, ça s'appelle. Ok, je ne suis pas forcément fan de l'épice massalé, c'est juste pour ça. Je vous aime quand même. On ne le pardonne, on ne le pardonne. Mais les Bokit ça va ? Ah oui ! Donc c'est bon Bokit Je suis obligé de faire la passe D Si vous êtes dans la ville de Québec La Bokit Follow Mais oui follow Le Bokit C'est le sandwich emblématique De chez nous Quand il est bien fait Bien fait et bien chargé Exact Mais ils sont situés où, là ? À Québec. À Québec, quoi. À Québec, ouais. Mais elles ont... Mais elle a très souvent des événements à Montréal. Ouais. Et c'est une valeur sûre que ce soit... que ce soit ses bouquins, que ce soit ses assaisonnements, les sauces. Tout est frais, en fait. Le sorbet coco. Tout est fait. Avec le gâteau à l'ananas aussi. Le gâteau à l'ananas. Ouh, ouais. Sous-titrage Soci

Description

Bienvenue dans le premier épisode du podcast E.D.A.A.M (Écho Des Antillais À Montréal) ! Ici, on explore les cultures antillaise et afro, leurs contrastes, leurs connexions et leur impact à Montréal.

Dans cet épisode, on plonge dans :

  • Les différences et similitudes entre les Antilles et le Québec

  • L’influence de la culture antillaise à Montréal et comment elle façonne notre quotidien

  • Le vécu des Antillais et Antillaises dans la diaspora, entre adaptation, fierté et défis

  • Les surprises et chocs culturels en arrivant ici

Et bien sûr, le tout dans une ambiance chaleureuse, entre rires et discussions sérieuses avec Yann, DJ Maddox, Drizzy, Elo et Wasline !


🎧 Écoute maintenant et dis nous ce que tu en penses !

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    salut tout le monde bienvenue sur edam écho des entiers de montréal où le podcast va parler un peu de des cultures il y aura des interviews il y aura des jeux il y aura un peu tout quoi et je suis en présence de drizzy de Maddox et de wasline. Et il y a Hello en backup aussi qui nous aide aussi, qui nous donne des signes. Donc, on est bien accompagnés. Donc, je laisse chaque personne se présenter.

  • Speaker #1

    Donc, moi, c'est Leslie. Donc, je suis manager. donc de DJ Maddox pour notre compagnie LG Events et voilà donc on fait des soirées un peu partout au Québec, au Canada. C'est ça, on est basé sur Québec, ça fait presque six ans. 6 ans qu'on est ici, ouais. C'est ça, 6 ans. Puis on a commencé, ça fait 25 ans que Advox est G. Donc voilà, on s'implante un peu partout. Là, on fait des soirées au school, on fait des soirées rétro. Je suis née, enfin, je suis originaire de la Guadeloupe. On est nés en France. Puis voilà. OK.

  • Speaker #0

    Moi, je m'appelle Yann. Je suis producteur vidéo, ça fait maintenant 5 ans. Et je suis originaire de Martinique. Je suis à Montréal, ça fait peut-être 3 ans. Presque 3 ans, voilà. Et puis voilà, en gros.

  • Speaker #2

    Bon ben, moi c'est James, c'est DJ Maddox, what's up ? Comme Grézien l'a dit, ça fait bientôt 6 ans que nous sommes là. pas 25 ans, mais 26 ans de carrière. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Je suis né en France de papa guadeloupéen et de maman martiniquaise. Je représente les Antilles 971, 972, comme ça, il n'y a pas de jaloux. Si je peux rajouter une petite chose avant de passer le micro à ma consoeur Wastine, vive le zouk, le zouk, c'est la vie.

  • Speaker #3

    Moi, c'est Wastine. J'entame ma septième année à Montréal et je suis d'origine haïtienne, les deux par an, et née en Guyane par contre le 9-7-3.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #2

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est la vie. C'est la vie. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #3

    J'ai né en Guyane, mais j'ai vécu toute ma vie en métropole. Et il y a six ans, j'ai tout plaqué à Montréal. Et j'ai également un podcast, Récits expats. C'est plus francophone. Moi, entier, mais enfin, je suis entier aussi. Et sur la culture francophone, or.

  • Speaker #0

    les pays francophones partent dans le volet et voilà alors pour commencer je vous propose qu'on parle un peu des clichés et des réalités en gros parce qu'on va commencer par les antilles quel est pour vous genre le cliché que tout le monde dit des antilles et en gros si je peux me permettre de commencer même si

  • Speaker #2

    je suis né en métropole, je précise parce que des fois, ça fait débat, mais on a souvent le cliché de jamais être sérieux et que de faire la fête.

  • Speaker #1

    La grève.

  • Speaker #2

    c'est pas la peau c'est pas la sncf c'est mais après en même temps quand tu vois le l'infrastructure et la beauté de nos îles. Quand tu vois les belles plages, quand tu vois les palmiers, les cocotiers, quand t'entends Rome, quand t'entends Planteur, puis Pomme d'eau, forcément t'as envie de faire la fête, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est vrai que ce cliché-là, il est quand même très, très difficile à enlever. Ce qu'on pense anti, c'est carnaval, fête, bouton, tout le temps. Mais on sait être sérieux quand il faut être sérieux. On sait s'en... s'entraider quand il faut s'entraider, quand on voit ce qui se passe en Martinique, pickup 972 en passant.

  • Speaker #0

    Le R, le R. Les livres, là.

  • Speaker #1

    Les livres, là. La plupart des gens, c'est ça, souvent. C'est, ouais, bon, les entiers, c'est typon, je vous ai mis pas trop à travailler quatre heures pour que ce soit fini. C'est ça, c'est... Après, je ne sais pas d'où ça provient exactement ce genre de cliché-là. Parce que, bon, en soi... Je trouve qu'on est des bosseurs, qu'on bosse. Après, tout dépend. Après, ça devient aussi de l'éducation, je pense aussi, prime abord, là. Mais c'est ça. Oui, c'est sûr que la beauté de la chose, c'est que c'est sûr que quand tu finis de travailler, genre, par exemple, aux Antilles, qu'est-ce que tu fais ? Tu vas prendre un petit bain à la plage, tu vas siroter ton sorbet comme ça.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est bien. C'est ça en fait que les gens se disent souvent, qu'on a ce cliché-là parce qu'on a ce qu'il faut sur nos îles pour en profiter.

  • Speaker #0

    J'ai vu tous les Québécois partir un peu aux Antilles, aller voir.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    C'est rare, mais oui. C'est vrai qu'ici, ils ne connaissent pas trop quand on dit Martinique, Guadeloupe. Ils ne connaissent plus Haïti. Tu dis que tu es Haïtien. Mais quand les gens connaissent, ils sont comme, vous buvez de l'alcool, vous êtes très... Le zoup, le zoup. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça. Mais oui, il y a aussi le... Je travaillais un soir et puis il y a un de mes collègues qui me dit « Oui, tu viens d'où ? » Je dis « Je suis français, mais je suis originaire de la Martinique et de la Guadeloupe. » Il m'a dit « La Guadeloupe en Beauce ? »

  • Speaker #1

    « Ouais, ouais ! » Je lui ai dit « Non,

  • Speaker #2

    la Guadeloupe, l'île 971. » Il a sorti son téléphone et il a dit Mais c'est donc bien beau chez vous ? Ça m'a surpris parce que je me dis, nous sommes quand même, il m'a posé cette question, je crois que c'était en 2023, je ne sais pas, en 2023 un minimum, je veux dire la Guadeloupe, c'est quand même une île connue. Et voilà, c'est là un truc qui m'a un peu frappé. Je me suis dit, je suis guadeloupéen, tu me parles de la bourse. Je me suis dit, bon, d'accord.

  • Speaker #3

    Après, c'est vrai que la Martinique est plus connue que la Guadeloupe. On se voit en vacances en Martinique, les gens.

  • Speaker #0

    Oui, ils sont plus en Allée en Martinique qu'en Guadeloupe. Effectivement.

  • Speaker #3

    Même moi, quand j'ai dit que la Guyane, c'était dans le continent Amérique du Sud, mes Français, on m'a dit, mais non, c'est Amérique.

  • Speaker #2

    enfin il pense que c'est une île la Guyane c'est ça c'est cool mais il y a aussi souvent le cliché de vous venez d'où ? je suis français mais non mais tu viens d'où ?

  • Speaker #1

    ah oui tu viens d'où ?

  • Speaker #2

    je suis français et après je comprends rapidement que tu viens d'où c'est par rapport à ouais c'est ça j'ai dit parce que c'est la première c'est la première épisode on va aller doucement

  • Speaker #0

    Maintenant, plus en plus qu'avant, parce que quand je suis venu en 2017 ici, c'était rare, mais vraiment rare. Je pense que sur mille, il y avait une personne qui connaissait le mountaineering. Maintenant, il y a un peu plus de personnes, des gens qui disent « Ouais, moi je pars en mountaineering bientôt. » Ils me voient, ils me disent « Donne-moi des petits plans, des petits trucs. » Mais en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais il y a plus une concentration, c'est sûr, d'entiers à Montréal, par exemple, à Québec. où on habite, là, forcément. Donc, je pense que c'est ça aussi qui a fait que ça s'est développé un peu plus. Mais c'est très souvent, moi, je travaille dans une clinique et c'est ça, j'ai des patients qui me disent « Je vais chez toi, là, bientôt, et tout ça. » Je dis « Ouais, ouais, ça fait 18 ans, je suis pas parti. » Je comprends.

  • Speaker #0

    18 ans.

  • Speaker #1

    Ouais, 18 ans, ouais.

  • Speaker #0

    Je fais ça. Je ne sais pas. Non, non, il faut mon petit soleil. la plage c'est vrai que ce peut être compliqué tout le monde qui peut partir qui peut aussi que c'est surtout avec le prix des billets quand tu regardes ça nous on a regardé pour l'été prochain à 4 ça nous fait quasiment 8000 dollars c'est exagéré les prix des capes

  • Speaker #2

    partir en hiver ouais l'hiver là bas où les avoir les vacances ouais

  • Speaker #0

    C'est clair,

  • Speaker #3

    là-bas, il était ici.

  • Speaker #2

    Oui, c'est sûr, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est vrai que tout le monde est ici, en fait. Alors, le février, janvier...

  • Speaker #3

    Mais ils vont tous en Floride.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, oui. Oui. En Floride. Ah, ok. C'est bizarre.

  • Speaker #0

    Ils sortent du foie pour aller au...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est ça. Oui.

  • Speaker #0

    Très bonne question.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Je pense les opportunités parce que c'est vrai que il y a quand même des mauvais côtés genre dans l'entrepreneuriat nord-américain, mais le meilleur côté de cet entreprenariat, c'est qu'on va moins juger qu'en Europe. C'est-à-dire qu'ici, quand tu as une idée, on va te dire, vas-y, fonce. En Europe, on va te dire, t'as vu, c'est chaud. Tu risques de tomber. Il y a des gens ici, ils ont créé une boîte, deux boîtes, trois boîtes. Ils sont tombés, ils se sont relevés la quatrième. Bingo. Ici, il y a moins la culture du jugement. Quand tu veux te lancer dans l'entrepreneuriat, et même si à Montréal, ça c'est un deuxième point, après je vous laisserai débattre l'équipe, il y a le point de la sécurité. Par exemple, nous en France, on a vu, on a vécu des trucs que dans notre ville, je veux dire à Québec, quand on nous dit « ah, dans ce coin-là c'est chaud » , T'as envie de dire,

  • Speaker #1

    ah ouais ?

  • Speaker #0

    Viens, viens. Viens au bâtiment.

  • Speaker #2

    On va faire un petit tour dans le 93, 91. Mais je précise, comme on dit, je ne vais pas finir dans la sauce non plus. Il y a quand même une grande solidarité chez nous, dans les quartiers. Ça, il ne faut pas se mentir. Mais c'est vrai qu'ici, si je dois donner deux points, c'est l'entrepreneuriat et la sécurité. Surtout quand tu as une famille.

  • Speaker #0

    Mais en vrai, comme dit Maddox, c'est comme l'opportunité. Tu sais, par exemple, moi je fais des clips, je fais des trucs vidéo et c'est vraiment pas la même mentalité qu'aux Antilles et ici. Notamment sur le paiement, le travail qu'on te paye pour le travail aux Antilles. C'est un très gros problème. Ici, ils sont comme rigolos, ils te payent ce que tu as à payer. S'ils te disent qu'ils aiment pas, ils aiment pas.

  • Speaker #2

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est ça en gros, mais ouais, venir ici, c'est pour l'opportunité. et puis le travail. Et puis construire peut-être une vie, voir autre chose aussi. C'est vrai que ça fait...

  • Speaker #1

    Ça fait changement. Ouais.

  • Speaker #0

    Ça fait vingtaines d'années qu'on est aux Antilles pour voir autre chose.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #3

    Moi, je dirais la même chose. que vous c'est vrai que les opportunités professionnelles tu as plus d'ouverture ici avec la mentalité nord-américaine qui est plus légèrement ouvert là c'est sûr tu veux faire comme tu disais faire x expérience tu te rates mais la dernière et fonctionne, personne ne va te juger. Tu peux passer d'agent immobilier à chauffeur de voiture. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Tu ne vas pas te juger. Et aussi, je dirais, économiquement parlant, enfin plus maintenant là, mais on a vu que c'est arrivé en 2019, c'était vraiment pas la même chose, mais il y avait quand même un boom dans tout ce qui est immobilier ou même, je ne dis pas des vacances comme là, on parlait des billets d'avion, tu partais en France. En New York, ça ne te coûtait rien. Maintenant, ça coûte une fortune. C'est plus pour ça aussi les opportunités professionnelles, économiquement parlant, et le fait aussi que tu peux aller à New York, visiter plein de choses. Et aussi, tu es dans une grande ville et tu as accès à la nature.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #3

    Si, à 30 minutes de la ville, tu as des parcs, tu as plein de trucs.

  • Speaker #0

    C'est comme au Québec, toute la vue.

  • Speaker #1

    exactement c'était plus simple ouais c'est un peu ça basse moi je parais je vous rejoins puis moi je vais ajouter aussi professionnellement je trouve que ici c'est bah tu peux vite monter en grade je veux dire à partir du moment où tu as des bonnes compétences d'un bon cv tout ça je trouve que tu es pas obligé de lutter en fait je sais que bah j'ai des cousins j'ai de la famille aux antilles là c'est sûr que eux c'est tout en ouais t'as vu on peut pas parce que on n'a pas assez de budget un peu comme georges et l'impression que les entiers un feu copie sur la mentalité en fait européenne ce qui est dommage mais mais c'est ça genre par exemple moi j'ai un travail à responsabilité que j'aurais jamais eu en france ça c'est sûr et certain j'aurais jamais eu ce genre de poste là mais mais voilà ici c'est on va dire le tout est possible on va dire

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est comme tu peux monter en grade très rapidement aussi. Ils arrivent quand même à voir ton travail, à se dire lui il est bon, soit augmenter son salaire ou bien... Ça c'est bien ça. Moi c'est cette mentalité que j'aime bien ici.

  • Speaker #3

    C'est-à-dire que ton CV aussi il compte pas forcément, c'est plus la personne, les compétences, en fait ce que tu donnes. Alors que par exemple en France ou en Europe aussi, c'est plus t'as fait X années de diplôme, enfin d'études pour avoir un diplôme.

  • Speaker #1

    à la sortie t'es surqualifié ouais voilà c'est ça

  • Speaker #0

    Alors que tu as les diplômes pour... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était un combat,

  • Speaker #0

    là, au fond.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Bon, on va passer à un autre débat. Les expressions des deux cultures.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Moi-même, je commence à serrer ma bouche.

  • Speaker #0

    Je veux que chaque personne me donne une expression comme il connaît.

  • Speaker #3

    Moi,

  • Speaker #0

    c'est pas trop de... Comme deux, trois, là.

  • Speaker #1

    Bah, expression d'ici ou d'expression...

  • Speaker #0

    Non, non, de là-bas. De chez nous.

  • Speaker #1

    Bah, moi, je peux pas... J'ai des chiens pas faits chat, ça, ouais, je connais.

  • Speaker #0

    Les chiens, il faut pas les chiens.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, c'est vrai. Excusez-moi, excusez-moi.

  • Speaker #0

    T'as dû ouvrir sinon ouais.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, ben pfff. En fait, c'est que, t'sais, on a tellement l'habitude avec nos familles, t'sais, nos mères, t'sais, je veux dire, quand elle nous sort des trucs, t'es là, tu fais « hum, ouais, ok, bon » .

  • Speaker #0

    C'est pas une grande merde.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Elle était forte dans les expressions. On me dit, ça ne dit pas, ouais, tu ne sais pas qu'elle fait mal.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #0

    elle me dit toujours ça. Je dis ça pour tout. Je dis ça pour tout. Oui. Après,

  • Speaker #3

    ce n'est pas forcément des expressions, c'est des sons. Oui, voilà, comme ça.

  • Speaker #1

    Voilà, ça.

  • Speaker #0

    On fait des touffes, c'est chaque des hum hum et chaque

  • Speaker #1

    comme ça le plus point je chipais il y en a que ça mais comme ça tu fais à mon enfant je me rappelle quand une fois j'ai chipé ici les gens ils ont pas compris ils m'ont regardé ils ont fait comment tu fais ?

  • Speaker #2

    le chip il est quand même répondu dans la communauté que ce soit afro-caribéenne le chip c'est comme un petit couteau tu vois il y a une autre expression les antillais pardonnez moi si j'ai pas forcément l'accent parce qu'on vous connait ça qu'il a pour il vient là pas cachailler en gros si quelque chose t'es destiné quoi qu'il arrive tu l'auras ouais

  • Speaker #1

    d'autres encore ya d'autres mais

  • Speaker #2

    d'ailleurs c'est cette expression ça me fait penser à un son de façon d'édith lefayel paix à ton âme oui

  • Speaker #0

    C'est une teignée, les édites de faveurs. Mais en vrai, oui.

  • Speaker #3

    Après, ça serait plus Aïcha. Oui,

  • Speaker #2

    oui,

  • Speaker #1

    c'est une... C'est plus

  • Speaker #3

    Wap from George. Voilà. Ah !

  • Speaker #1

    Il est là,

  • Speaker #2

    il est là ! Il a fait un déconner.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #2

    Il a réuni personne.

  • Speaker #0

    T'inquiète,

  • Speaker #2

    tu l'as.

  • Speaker #3

    ça veut tout dire et rien à la fois enfin ça veut dire la traduction littérale c'est wapcon george c'est tu vas connaître george mais je sais pas d'où ça vient moi mais je suis juste pour dire je fais une bêtise ou un truc ils vont dire wapcon george ça veut dire tu verras arriver à la maison en plein ça veut

  • Speaker #0

    dire tu t'entends ça là c'est des couilles couilles c'est quoi c'est wapcon george wapcon george wapcon george mais je sais pas l'expression

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'expression, tout se passe dans les yeux. Ouais,

  • Speaker #0

    regarde le, regarde.

  • Speaker #1

    Non, non, t'as fait des conneries, ta mère, elle te regarde comme ça.

  • Speaker #0

    Je pense qu'elles ont des ondes, genre, comme un pouvoir, comme... Tu sais, comme...

  • Speaker #2

    Elles ont des ondes qui donnent des lips. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #3

    J'ai l'impression que les latinos aussi, genre, les autres cultures, c'est un peu ça aussi. Genre, les mamans et tout qui... Ah,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est un peu la même chose avec des Mexicains. C'est la même mentalité. Wow.

  • Speaker #1

    Ouf, c'est la Bible. Oh, wow. Ah oui. T'as le tout pète dans le brou. Dans la brou ? T'as le tout pète dans la brou. Genre, la tout pète.

  • Speaker #3

    Pas la tout pète.

  • Speaker #1

    La touffette chez eux,

  • Speaker #2

    c'est la frange. D'accord.

  • Speaker #1

    T'as la touffette dans la...

  • Speaker #3

    Ah, sur les yeux. Dans la broue.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça, quelque chose comme ça, ouais. Moi,

  • Speaker #0

    le premier truc qui m'a surpris, ici, c'est un char.

  • Speaker #1

    Un char ? Un char. Un char.

  • Speaker #0

    Pardon, mais quand on vient me dire « As-tu un char ? » Je suis comme... Comme les chars. Moi, je vois les trucs militants, là, comme...

  • Speaker #1

    Ouais, ben oui, c'est ça. Ben oui, mais oui.

  • Speaker #0

    Un char, je suis comme...

  • Speaker #3

    Mais peut-être c'est avec... Ils appellent ça à cause des routes.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas dire ça.

  • Speaker #0

    Je ne m'entendais plus.

  • Speaker #2

    La voisine t'a tiré sur eux. Merci pour le podcast. C'était le premier dernier.

  • Speaker #3

    Mais ça vient de l'ancien français. Mais tout.

  • Speaker #1

    Ausha. Quand tu m'as dit ça, je me suis dit. Oui, je suis ennée au Moyen-Âge, ça se passe comment ? Je ne sais pas, je ne suis en daï.

  • Speaker #0

    Des culottes ?

  • Speaker #3

    Des pantalons ? Oui,

  • Speaker #1

    des pantalons.

  • Speaker #0

    Ils disent pantalons ?

  • Speaker #3

    Ah,

  • Speaker #0

    ils appellent culottes ?

  • Speaker #1

    Oui, ça veut pas ?

  • Speaker #0

    J'attendais à culottes, culottes. Non, des culottes.

  • Speaker #1

    Des culottes,

  • Speaker #2

    c'est des pantalons. C'est comme... J'ai l'air qui passe dans ma craque.

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    craque ! Je me dis, je n'ai pas compris. En fait, la craque,

  • Speaker #1

    c'est...

  • Speaker #0

    Voilà, voilà. C'est de... Ok, ok. C'est pour tout.

  • Speaker #1

    C'est genre la craque des cheveux, la craque des seins. C'est vraiment pour... Une craque, c'est...

  • Speaker #2

    C'est une craque.

  • Speaker #0

    Il est chargé. Merci.

  • Speaker #3

    Oui, je disais, prendre une marche aussi. Tu prends une marche et tu vas te promener.

  • Speaker #0

    Tu vas te promener. Ça va, ça colle.

  • Speaker #1

    Oui, ça va.

  • Speaker #0

    Ça va, on prend une manche. Je vais comprendre un peu. Il y a d'autres. Ah, il fait fret. Ça, c'est haïtien. Je crois que ça vient de... Normalement, le langage, en fait, certaines expressions sont tirées du créole haïtien. Comme fret. Fret, c'est...

  • Speaker #1

    C'est aussi un café fouette.

  • Speaker #0

    Café fouette, c'est ça.

  • Speaker #2

    Oui, mais... mais il ya quoi encore ici ils disent il fait frais c'est quand il fait vraiment froid ouais c'est ça c'est quand il ya pas le vent c'est quand tu as tu es quand tu respires et des poumons il gèle à l'intérieur là c'est vraiment les crises de

  • Speaker #1

    crise de simona que je regarde je me dis ouais

  • Speaker #2

    Oh, mais c'est sûr. Mais tu sais qu'après presque six ans ici, le truc, j'arrive toujours pas. Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ouais,

  • Speaker #1

    d'un coup,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #2

    Bonjour, allô, au revoir, bonjour. Ça, au bout de presque six ans, j'arrive toujours pas. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #2

    J'arrive toujours pas.

  • Speaker #0

    C'est le bon matin.

  • Speaker #1

    Bon matin, ouais.

  • Speaker #3

    Ça, ça va, ça fait...

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien la sonorité. Comme il dit bon matin. Tu as envie de être mignon. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Bonjour.

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est exactement.

  • Speaker #0

    J'aime bien cette expression, bon matin.

  • Speaker #1

    C'est ça, et puis ils ont la différence aussi avec les repas, parce que dîner, l'outil.

  • Speaker #3

    Le déjeuner. Le déjeuner,

  • Speaker #1

    ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas encore eu la souper. C'est quoi souper ? C'est quoi déjeuner ?

  • Speaker #3

    C'est quoi ?

  • Speaker #0

    Déjeuner, c'est le petit déj. C'est quoi ? Ah oui, c'est sympa. C'est ça, le pire. Bon, écoute, on essaie de faire des efforts. Non,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais même l'heure des repas. L'heure des repas, je veux dire, ici, ils mangent le soir à 5h30. Ouais.

  • Speaker #1

    5h.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #2

    tu manges à 5h ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #3

    je sais pourquoi en fait parce que tu as plusieurs enfin dans ces plusieurs secteurs ou d'activités tu commences toi ici entre 6h et 8h du matin à travailler et ça aussi non oui voilà je faisais un peu à 20 heures de s'enfermer sauf les restos les cafés ou boîtes En fait, tous tes repas sont décalés. Tu manges tôt. À midi, tu manges à 13h. 7 fourchettes. Et tu as fini le travail. 17h, 18h. Et après, tu manges tôt pour pouvoir sortir le soir pour les bars. Comme ça, en fait.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #3

    Là,

  • Speaker #2

    tu m'apprends un truc. C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on débats ? Je ne vais pas encore parler des batailles des plats.

  • Speaker #2

    Les plats ?

  • Speaker #0

    Les plats.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non. On a...

  • Speaker #0

    On peut être méchants, là, mais...

  • Speaker #2

    Je veux dire tout ce qui est culinaire. Je vous adore, mes Canadiens, mais je veux dire la culture gastronomique antillaise, pardon.

  • Speaker #1

    Ah, c'est ça. Ouais.

  • Speaker #0

    Je vous promets,

  • Speaker #1

    la prochaine fois, on va faire venir des Québécois. pour qu'ils puissent nous parler de nos plats, enfin de leurs plats plutôt. Parce que c'est un peu là...

  • Speaker #0

    On ne peut pas, c'est ça, on ne peut pas trop...

  • Speaker #2

    Ça va être rapide, ça va être... Non, le à pouding chômeur Ausha à diable c'est comme un frère j'ai goûté j'ai goûté ça ma part je vous aime youtube

  • Speaker #0

    tu dis un truc tu finis dans la sauce une fois dans un

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est genre comme le flan de chez nous genre ?

  • Speaker #2

    Ouais mais si... Si je décharge !

  • Speaker #1

    Ouais j'avoue que...

  • Speaker #3

    Tu peux prendre un gapen mature, tu mets que du sucre. Et du sirop de rhum.

  • Speaker #1

    Eh seigneur !

  • Speaker #2

    Ouais diapositive ! Ah non ! J'ai mangé ça dans un resto, je dirais pas le resto parce que tu sais faut pas trop faire de pubs, mais euh...

  • Speaker #0

    Et on fait pas de placement hein ! Un fructeur chargé en sucre,

  • Speaker #2

    chargé en sirop...

  • Speaker #3

    Tu prends une cuillère,

  • Speaker #2

    un litre d'eau.

  • Speaker #1

    Une cuillère, un litre d'eau. C'est comme le biscuit de chez nous, là. Il y a un biscuit de chez nous, il est épais, hein ? Oui ! Comment ça fait ?

  • Speaker #2

    C'est dans le sac, là.

  • Speaker #0

    Ah ouais ! Non,

  • Speaker #2

    ça c'est bon.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Il faut le tremper.

  • Speaker #2

    Il y a un truc épais. Donc tu laisses tremper dans le chocolat à 8h, tu reviens à 12h. Il est bon, tu vois ? Il est compact, là. Oui, mais tu me... Tu manges ça, tu finis pas à l'hôpital. Sauf si... Sauf si tu veux l'avaler d'un coup. Sauf si tu veux l'avaler d'un coup.

  • Speaker #0

    Ah, le tain, les gros bâtons. C'est là.

  • Speaker #2

    Vous avez d'autres idées, mais...

  • Speaker #1

    Mais il faut trouver le nom de ce biscuit-là. Je sais pas c'est lequel, mais... C'est le biscuit de chez nous.

  • Speaker #2

    Quand on parle, elle nous dit « Non, non, non, dans le paquet transparent, t'en as une douzaine. » Je crois que la recette c'est eau, farine, sel.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vraiment avec des petits trous dedans. Ouais, tu sais, c'est piqué.

  • Speaker #3

    Ah, c'est un petit sablé. Ouais. Non, non, non.

  • Speaker #2

    Je vais essayer de te trouver ça. Tu vas me dire, mais si.

  • Speaker #1

    Alors, tous les gens qui nous regardent, là, si vous savez c'est quoi le nom de ce biscuit-là, on vous invite à les mettre dans notre... dans notre commentaire.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà, on fera une petite story avec ce petit biscuit-là.

  • Speaker #2

    Mais n'empêche que, quand on était petit, on... On était fâchés, on ne voulait pas le manger. Mais là, à cette heure-ci, je veux dire, si il y a la famille qui veut m'en envoyer, moi, je le prends.

  • Speaker #1

    J'avoue, franchement.

  • Speaker #0

    Je donne mon adresse.

  • Speaker #1

    Mais je crois qu'en fait, c'est vraiment... On a genre une famille qui fait ça. C'est une famille qui fait ça. Et je ne sais pas si, en fait, la famille a repris, le fils a repris, en fait... L'entreprise, mais ça, ça a vérifié. La famille qui font ces biscuits-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Tu sais, soit c'est dans ton sac là, genre voilà. Est-ce que tu veux des biscuits ? Et si tu dis non, peut-être que tu as les baffes du regard. Mettez dans le sac, ne me disait pas si tu voulais. À 14, j'étais obligé de manger, j'avais faim. Est-ce qu'il y a un truc de la Guyane ? Non. Un plat ? Un plat de la Guyane. Un dessert ou un plat ? Un plat. Un dessert. À chaque fois que je pense Guyane, je pense au Colombo. Ah ben nous aussi. Colombo, ça c'est... Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Rien de la reste. Non, c'est pas grave. Je vais le dire. Je suis Antillais, fier de l'être, mais je ne suis pas trop fan du Colombo pour la simple et bonne raison que l'épice, vu qu'il y a du curry dedans, c'est ça ? Du massalé. Voilà. C'est du massalé, ça s'appelle. Ok, je ne suis pas forcément fan de l'épice massalé, c'est juste pour ça. Je vous aime quand même. On ne le pardonne, on ne le pardonne. Mais les Bokit ça va ? Ah oui ! Donc c'est bon Bokit Je suis obligé de faire la passe D Si vous êtes dans la ville de Québec La Bokit Follow Mais oui follow Le Bokit C'est le sandwich emblématique De chez nous Quand il est bien fait Bien fait et bien chargé Exact Mais ils sont situés où, là ? À Québec. À Québec, quoi. À Québec, ouais. Mais elles ont... Mais elle a très souvent des événements à Montréal. Ouais. Et c'est une valeur sûre que ce soit... que ce soit ses bouquins, que ce soit ses assaisonnements, les sauces. Tout est frais, en fait. Le sorbet coco. Tout est fait. Avec le gâteau à l'ananas aussi. Le gâteau à l'ananas. Ouh, ouais. Sous-titrage Soci

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