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Ecologie et pouvoir d’agir, épisode 8 – Georgine Kengne Djeutane : Le pouvoir aux femmes cover
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Écologie et pouvoir d'agir

Ecologie et pouvoir d’agir, épisode 8 – Georgine Kengne Djeutane : Le pouvoir aux femmes

Ecologie et pouvoir d’agir, épisode 8 – Georgine Kengne Djeutane : Le pouvoir aux femmes

03min |18/12/2024
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03min |18/12/2024
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Transcription

  • Présentateur

    Écologie et pouvoir d'agir, un podcast du réseau F3E. Direction l'Afrique, où les femmes disent non aux projets extractivistes.

  • Georgine Kengne Djeutane

    Je suis Georgine Kengne Djeutane, je suis camerounaise. Je suis économiste et je travaille avec WoMin, l'alliance africaine JAR qui travaille contre les extractions minières dans les pays africains. Mon travail au sein de cette structure est de travailler avec des femmes sur le projet de consentement, et également sur la campagne pour le droit de dire non. Dans le cadre de F3E, j'ai préparé un article, Le pouvoir aux femmes, contributions collectives en faveur de la justice sociale et écologique dans le secteur minier en Afrique au sud du Sahara. Il est important de comprendre que l'extractivisme à outrance, c'est-à-dire la pression sur les ressources naturelles en Afrique n'a cessé de croître. Et les compagnies minières polluent l'environnement, l'écosystème, et privent les populations de leur thé ancestral. Les pollutions sont source également de maladies et, comme vous le savez si bien, des problèmes climatiques que nous connaissons aujourd'hui. Ces compagnies minières refusent d'appliquer les lois qui existent et qui protègent les communautés ou les peuples tribaux. Donc, la perte de leurs moyens de subsistance et de leur souveraineté alimentaire donne à ces femmes et à ces hommes des communautés pour résister et dire non à la mine. Et ils veulent qu'un processus démocratique soit mis sur pied, ce que nous appelons le consentement. Les femmes disent non ou les communautés disent non parce qu'elles ont une alternative au développement. Ces alternatives sont vivantes, donc elles disent oui à un développement qui mettent les femmes au centre, qui mettent la durabilité des projets, qui mettent la dignité et le bien-être des personnes, la protection de la planète au centre des discussions. Voilà ce que nous faisons avec l'équipe WoMin au soutien à l'organisation des mouvements et des communautés des femmes et comment nous les soutenons, que les voix de ces femmes puissent être entendues et reconnues.

  • Présentateur

    Retrouvez Georgine Kengne Djeutane et son article Le pouvoir aux femmes, contributions collectives en faveur de la justice sociale et écologique dans le secteur minier en Afrique au sud du Sahara, dans l'ouvrage Ecologie et pouvoir d'agir.

Transcription

  • Présentateur

    Écologie et pouvoir d'agir, un podcast du réseau F3E. Direction l'Afrique, où les femmes disent non aux projets extractivistes.

  • Georgine Kengne Djeutane

    Je suis Georgine Kengne Djeutane, je suis camerounaise. Je suis économiste et je travaille avec WoMin, l'alliance africaine JAR qui travaille contre les extractions minières dans les pays africains. Mon travail au sein de cette structure est de travailler avec des femmes sur le projet de consentement, et également sur la campagne pour le droit de dire non. Dans le cadre de F3E, j'ai préparé un article, Le pouvoir aux femmes, contributions collectives en faveur de la justice sociale et écologique dans le secteur minier en Afrique au sud du Sahara. Il est important de comprendre que l'extractivisme à outrance, c'est-à-dire la pression sur les ressources naturelles en Afrique n'a cessé de croître. Et les compagnies minières polluent l'environnement, l'écosystème, et privent les populations de leur thé ancestral. Les pollutions sont source également de maladies et, comme vous le savez si bien, des problèmes climatiques que nous connaissons aujourd'hui. Ces compagnies minières refusent d'appliquer les lois qui existent et qui protègent les communautés ou les peuples tribaux. Donc, la perte de leurs moyens de subsistance et de leur souveraineté alimentaire donne à ces femmes et à ces hommes des communautés pour résister et dire non à la mine. Et ils veulent qu'un processus démocratique soit mis sur pied, ce que nous appelons le consentement. Les femmes disent non ou les communautés disent non parce qu'elles ont une alternative au développement. Ces alternatives sont vivantes, donc elles disent oui à un développement qui mettent les femmes au centre, qui mettent la durabilité des projets, qui mettent la dignité et le bien-être des personnes, la protection de la planète au centre des discussions. Voilà ce que nous faisons avec l'équipe WoMin au soutien à l'organisation des mouvements et des communautés des femmes et comment nous les soutenons, que les voix de ces femmes puissent être entendues et reconnues.

  • Présentateur

    Retrouvez Georgine Kengne Djeutane et son article Le pouvoir aux femmes, contributions collectives en faveur de la justice sociale et écologique dans le secteur minier en Afrique au sud du Sahara, dans l'ouvrage Ecologie et pouvoir d'agir.

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    Écologie et pouvoir d'agir, un podcast du réseau F3E. Direction l'Afrique, où les femmes disent non aux projets extractivistes.

  • Georgine Kengne Djeutane

    Je suis Georgine Kengne Djeutane, je suis camerounaise. Je suis économiste et je travaille avec WoMin, l'alliance africaine JAR qui travaille contre les extractions minières dans les pays africains. Mon travail au sein de cette structure est de travailler avec des femmes sur le projet de consentement, et également sur la campagne pour le droit de dire non. Dans le cadre de F3E, j'ai préparé un article, Le pouvoir aux femmes, contributions collectives en faveur de la justice sociale et écologique dans le secteur minier en Afrique au sud du Sahara. Il est important de comprendre que l'extractivisme à outrance, c'est-à-dire la pression sur les ressources naturelles en Afrique n'a cessé de croître. Et les compagnies minières polluent l'environnement, l'écosystème, et privent les populations de leur thé ancestral. Les pollutions sont source également de maladies et, comme vous le savez si bien, des problèmes climatiques que nous connaissons aujourd'hui. Ces compagnies minières refusent d'appliquer les lois qui existent et qui protègent les communautés ou les peuples tribaux. Donc, la perte de leurs moyens de subsistance et de leur souveraineté alimentaire donne à ces femmes et à ces hommes des communautés pour résister et dire non à la mine. Et ils veulent qu'un processus démocratique soit mis sur pied, ce que nous appelons le consentement. Les femmes disent non ou les communautés disent non parce qu'elles ont une alternative au développement. Ces alternatives sont vivantes, donc elles disent oui à un développement qui mettent les femmes au centre, qui mettent la durabilité des projets, qui mettent la dignité et le bien-être des personnes, la protection de la planète au centre des discussions. Voilà ce que nous faisons avec l'équipe WoMin au soutien à l'organisation des mouvements et des communautés des femmes et comment nous les soutenons, que les voix de ces femmes puissent être entendues et reconnues.

  • Présentateur

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  • Présentateur

    Écologie et pouvoir d'agir, un podcast du réseau F3E. Direction l'Afrique, où les femmes disent non aux projets extractivistes.

  • Georgine Kengne Djeutane

    Je suis Georgine Kengne Djeutane, je suis camerounaise. Je suis économiste et je travaille avec WoMin, l'alliance africaine JAR qui travaille contre les extractions minières dans les pays africains. Mon travail au sein de cette structure est de travailler avec des femmes sur le projet de consentement, et également sur la campagne pour le droit de dire non. Dans le cadre de F3E, j'ai préparé un article, Le pouvoir aux femmes, contributions collectives en faveur de la justice sociale et écologique dans le secteur minier en Afrique au sud du Sahara. Il est important de comprendre que l'extractivisme à outrance, c'est-à-dire la pression sur les ressources naturelles en Afrique n'a cessé de croître. Et les compagnies minières polluent l'environnement, l'écosystème, et privent les populations de leur thé ancestral. Les pollutions sont source également de maladies et, comme vous le savez si bien, des problèmes climatiques que nous connaissons aujourd'hui. Ces compagnies minières refusent d'appliquer les lois qui existent et qui protègent les communautés ou les peuples tribaux. Donc, la perte de leurs moyens de subsistance et de leur souveraineté alimentaire donne à ces femmes et à ces hommes des communautés pour résister et dire non à la mine. Et ils veulent qu'un processus démocratique soit mis sur pied, ce que nous appelons le consentement. Les femmes disent non ou les communautés disent non parce qu'elles ont une alternative au développement. Ces alternatives sont vivantes, donc elles disent oui à un développement qui mettent les femmes au centre, qui mettent la durabilité des projets, qui mettent la dignité et le bien-être des personnes, la protection de la planète au centre des discussions. Voilà ce que nous faisons avec l'équipe WoMin au soutien à l'organisation des mouvements et des communautés des femmes et comment nous les soutenons, que les voix de ces femmes puissent être entendues et reconnues.

  • Présentateur

    Retrouvez Georgine Kengne Djeutane et son article Le pouvoir aux femmes, contributions collectives en faveur de la justice sociale et écologique dans le secteur minier en Afrique au sud du Sahara, dans l'ouvrage Ecologie et pouvoir d'agir.

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