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Eden Stories

EPILOVE - Eden Stories

EPILOVE - Eden Stories

46min |15/09/2024|

535

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46min |15/09/2024|

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Description

Bienvenue sur Eden Stories, le podcast qui partage vos plus belles histoires d'amour et de maternité.


À travers vos récits, j'aimerai diffuser l'espoir. Pour que chacun ici ne cesse de croire, que malgré les tempêtes, la vie nous réserve souvent bien des surprises ...


Une production Eden Studios, impulsée par Marine Sarraute et Tony Migliardi.


Pour associer vos valeurs d'entreprise et partager vos services / produits avec la communauté Eden Stories, contactez-nous sur : edenstories.contact@gmail.com


Pour témoigner et partager vos plus beaux récits, contactez-nous sur les réseaux sociaux de Eden Stories ou sur notre site internet : www.edenstories.fr


Chaque épisode est un échange authentique et non-préparé.

Marine découvre les témoignages spontanément, pour un moment de confidence et de sincérité.


Eden Stories raconte la vie ... toute la vie.


Découvrez des histoires de rencontre extraordinaire, de relation amoureuse, de sexualité, de couple, d'amour, de papa, de maman, de famille, de grossesse, de GPA, de PMA, de FIV, d'adoption, de bébé, de parentalité et de maternité sans filtre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vos plus belles histoires d'amour, de maternité et de famille. Bienvenue sur Eden Stories, le podcast impulsé par Marine. C'est le premier épisode donc vous ne connaissez pas encore ma voix. Je suis Tony et aujourd'hui je vais co-animer ce premier épisode avec Marine, la protagoniste principale de cette aventure. Sur ce premier épisode, Marine nous parlera de son histoire, de son enfance, de sa rencontre, de pourquoi elle est amoureuse de l'amour et pourquoi elle a créé Eden Stories. Marine ? Est-ce que tu peux te présenter pour ce premier épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi c'est Marine, j'ai 30 ans. Je suis maman d'une petite Evie et l'amoureuse de Tony. Pas encore sa femme, mais peut-être un jour. Comme tu l'as très bien dit, c'est vrai que je suis une amoureuse de l'amour depuis toute petite. Je pense que c'est venu très très très tôt. Peut-être de l'histoire de mes parents, peut-être des films d'amour, des romans que j'ai pu lire. Et c'est pour ça d'ailleurs que j'ai créé Den Stories, c'est parce que j'adore ça, rencontrer des gens qui me racontent leurs histoires et je trouve ça, ça t'émerveille, quand tu as un récit comme ça aussi beau, d'une rencontre, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Tu as parlé un peu de tes parents ? Oui. très rapidement l'histoire de tes parents. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots pour qu'on comprenne pourquoi tu dis que tu as hérité de l'amour, de l'amour de l'amour par l'histoire de tes parents ?

  • Speaker #1

    C'est surtout au niveau de la rencontre, déjà pour commencer. Quand ils se sont rencontrés, ils avaient 20 ans. Mon papa venait d'avoir un accident de voiture qui l'a rendu handicapé pour toujours. Du coup, il était en fauteuil roulant. Il est toujours en fauteuil roulant. Et ma mère, elle, elle était en couple depuis des années avec quelqu'un avec qui elle comptait fonder une famille. Et voilà, elle avait toute sa vie, en gros, de tracé, quoi. Et quand elle a rencontré mon père, elle est tombée amoureuse de lui, et elle a tout quitté pour vivre sa vie avec lui. Et pour fonder une famille, un foyer, et affronter toutes les choses de la vie, quoi, qui peuvent tomber dessus tout au long de ton parcours.

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais tu vois, ça c'est... Rien que pour ça, tu vois, ma mère, je l'ai toujours vue comme un peu la sauveuse de mon père, quoi. À 19 ans, quand il t'arrive un malheur comme ça, dans ta tête, tout est fini. Et elle est arrivée comme ça. Elle a tout quitté. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et on en est là. Pourquoi tu as voulu créer Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Parce que déjà, j'adore discuter avec les gens. J'adore qu'on me raconte des histoires, de belles histoires. J'adore partager tout ça. Je trouve ça important de le faire. Parce que, tout d'abord, quand tu vis une belle histoire, en général, avant ça, ça n'a pas toujours été le ciel bleu. Tu as forcément vécu quelque chose, pas de dramatique, mais en tout cas, la vie n'a pas souvent épargné tout le monde. Et il faut garder espoir. C'est ça que je veux véhiculer aussi, c'est un peu ce message d'espoir. Ce n'est pas parce qu'on vit un moment tragique ou... ou malheureux que la suite ne sera pas belle.

  • Speaker #0

    C'est quelque part un peu composé avec toutes les difficultés qu'on peut rencontrer pour en faire un peu de magie et finir sur une belle note, une belle histoire. Oui, c'est ça. Et c'est d'aller chercher un peu tous les témoignages autour de l'amour, de la maternité et de la famille en général.

  • Speaker #1

    Oui, l'amour même en général, en fait. Ça englobe plein de choses, l'amour. L'amour, c'est partout, tout le temps. C'est ce que je dis, l'amour partout, il y en a.

  • Speaker #0

    Ok, donc on en profite pour relancer un peu l'appel à casting. Tout à fait. On a de gros témoignages très forts, très puissants qui arrivent, qui sont déjà en préparation. Et on continue parce qu'on part pour plusieurs années avec Hidden Stories.

  • Speaker #1

    Voilà, j'espère oui, moi je ne vois pas la fin.

  • Speaker #0

    Donc on continue de chercher des histoires. Si vous avez vécu ou si vous êtes le témoin d'une histoire un peu exceptionnelle, qui résonne avec ce que veut partager, diffuser Marine. Vous pouvez nous contacter sur le site internet

  • Speaker #1

    EdenStories.fr sur les réseaux sociaux et on a une adresse mail EdenStories.contact arrobase gmail.com Vous nous envoyez un petit mail.

  • Speaker #0

    Est-ce que Marine, pour ce premier épisode, on peut aller un peu dans l'intimité ? Dans quel foyer t'as grandi ? Quelle est la Marine enfant, adolescente, jeune femme ? Et on en reviendra bien sûr à notre rencontre. Ce qui a été un des points de départ de tout ça, on l'expliquera tout à l'heure, mais déjà voilà comment la petite marine a évolué et a grandi.

  • Speaker #1

    Déjà, juste pour la petite parenthèse, je trouve ça important aussi que les gens me connaissent en intimité un petit peu plus. Parce que pour moi, c'est important que les témoignages que je vais recevoir soient basés sur de la confiance. Ils vont me partager des choses super intimes de leur vie privée et tout ça. Et ça me tient à cœur d'avoir ce lien-là avec les gens qui vont venir témoigner. Du coup, j'ai grandi dans une famille super aimante, évidemment, avec un petit frère. Et comme tout, très simple, très bon enfant, on n'a pas été malheureux du tout. Et le seul truc qui m'a toujours un petit peu bousculée depuis mes 14-15 ans, c'était le fait de se poser la question sur les enfants pour plus tard. Je me suis toujours demandé est-ce que je vais avoir du mal à en avoir, puisque mes parents avaient eu des soucis pour moi m'avoir. parce que ma mère avait un problème gynécologique et j'étais persuadée d'avoir le même ou d'en avoir un. Mais ça vraiment, à 14 ans, j'en étais persuadée. Sauf qu'à 14 ans, bon, t'es un enfant donc tu vas pas voir le gynéco, t'en parles pas forcément à tes parents, même si ma mère savait que j'étais pas réglée, pour elle, ça lui est jamais venu à l'idée de se poser des questions là-dessus et on attendait quoi.

  • Speaker #0

    Pour le moment, c'est plus une angoisse qu'un problème à 14 ans.

  • Speaker #1

    Mais c'était même pas une... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'était un ressenti, tu vois, vraiment... Bien sûr que ça apportait des angoisses, mais c'était vraiment un ressenti très fort, quoi. Comme si je le savais, tu vois, au fond de moi. C'est bizarre, hein, 14 ans en plus, mais... Bref, je voyais toutes mes copines au collège, puis au lycée, avoir leur règle et tout ça, et moi, toujours pas. Jusqu'à mes 18 ans, quand même, bon... 18 ans, c'est ça. Donc là mon père a pris les choses en main, il m'a emmenée chez un gynécologue et pour elle c'était pas très grave, c'était même pas grave du tout. Elle m'a conseillé de prendre une pilule contraceptive et ça allait amener des règles, des cycles réguliers tous les mois. Chose qui s'est passée exactement comme elle l'avait prévue mais je restais quand même persuadée que c'était un peu du faux, c'est des faux cycles parce que je prends un médicament. tous les jours. Et finalement, quand j'ai pris mon envol, j'ai continué à avoir des spécialistes. Tout le monde m'a dit un peu la même chose. J'avais 20 ans, 21, 22. À chaque fois, c'était le même discours. Comme quoi, j'avais pas l'âge. Enfin, j'avais pas l'âge. J'étais pas dans une situation où je demandais à avoir un enfant sur l'instant T. Donc en fait, le spécialiste, il allait jamais chercher plus loin. Bien sûr, j'avais déjà fait des prises de sang, des trucs comme ça, pour voir le taux d'hormones, mais bon, c'est pas ça qui va t'indiquer certaines maladies, il faut pousser plus loin. Jusqu'à l'âge de mes 26 ans, où j'ai rencontré une sage femme gynécologue qui a bien voulu me faire une batterie d'examen. Non pas que je souhaitais avoir un enfant immédiatement, puisque je n'avais pas rencontré l'amour de ma vie, tu vois, non, toi ! Mais j'avais tellement de questions en suspens, j'étais tellement persuadée qu'il y avait quelque chose. Et je me disais que si je rencontrais cet homme-là maintenant, demain, j'avais déjà 26 ans. Alors c'est jeune, mais en même temps, moi je voulais des enfants avant 30 ans. Et il faut être conscient, si tu rencontres quelqu'un, il faut lui parler direct de tes problèmes à cet âge-là. Je trouve que c'est très important si tu avances. Et donc je suis allée voir, je suis allée faire mes examens, et immédiatement une échographe m'a dit Mademoiselle, vous n'arriverez pas à avoir d'enfant naturellement, comme ça. Donc tu as 26 ans, et on sort ça. Alors que ça fait plus de 10 ans que tu demandes des réponses à tes questions, et que tu sais qu'il y a un problème. Mais au moins j'avais une réponse, tu vois, claire, précise. Donc c'est bien déjà, tu vois, c'est un bon palier de passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi le souci du coup ? Est-ce qu'il porte un nom ? Est-ce que c'est connu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai de la chance entre guillemets en plus parce qu'il porte un nom. Ça commence à être assez connu parce que c'est très répandu.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de femmes qui ont ce...

  • Speaker #1

    Oui, une femme sur trois, d'après les dernières études récentes, c'est le syndrome des ovaires polycystiques, le SOPK. Tout simplement, tu n'ovules pas. tes ovaires sont beaucoup plus gros que la normale il y a des petits trous dedans et en fait c'est juste ça bloque l'ovulation c'est toujours la même chose ou il y a des degrés ? alors comme dans je pense toutes les maladies tu as des degrés Tu as surtout, moi, de ce que j'avais compris, des symptômes différents. Tu vois, tu peux avoir de l'obésité, de l'acné très poussé, du coup une non-ovulation. Ça, c'est la plus...

  • Speaker #0

    C'est le premier symptôme,

  • Speaker #1

    oui, voilà. Et après, ça peut être accompagné de plein de choses à côté. Moi, c'était que l'ovulation, mais c'est quand même ce qui m'embêtait le plus. Et il n'y a pas de traitement, évidemment. Par contre, ça bloque l'ovulation, donc ça bloque le fait d'avoir des enfants, naturellement. Il faut passer par une PMA, mais ce n'est pas dit que ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, tu as 26 ans à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as enfin les réponses à tes questions. Oui. Est-ce que pour une enfant d'une maman qui a eu des difficultés pour avoir un bébé, savoir que tu as un syndrome qui... peut t'amener à des complications. Est-ce que c'est une réponse qui te permet d'avancer quand même vers une relation, vers des projets, ou ça devient un frein dans ta vie de jeune femme ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que là, ce jour-là, j'ai fait 10 pans d'avant. Parce que j'avais les réponses, tu vois. Et je l'ai vécu comme un soulagement, de enfin savoir. J'étais pas folle, c'était pas dans ma tête. Et j'avais enfin un nom, on va dire, tu vois. Alors bien sûr, quand je suis rentrée chez moi, j'ai cherché SOPK sur Google. J'ai vu des trucs horribles, j'ai arrêté. On m'a dit, tu sais quoi, là, le truc aujourd'hui, c'est pas ça. Tu sais ce que t'as ? OK. Maintenant, bon, ça va. Je suis rencontrée un homme, déjà. Et on va y aller palier par palier, tu vois. J'étais quand même consciente de ça.

  • Speaker #0

    Donc on en vient à notre compte.

  • Speaker #1

    Oui. Quelques mois plus tard, presque un an après cette annonce.

  • Speaker #0

    Alors comment ça se passe ? Pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce que c'est aussi filmé sur YouTube et bien sûr sur certains réseaux sociaux, pour l'anecdote, Marine a partagé un extrait de notre rencontre, l'effet papillon sur TikTok. Cette vidéo a cartonné, j'ai envie de dire. Elle a dépassé les 800 000, je crois qu'on est proche des 900 000 vues. 90 000 likes, des milliers de commentaires, de témoignages sur cette vidéo-là. Tu as participé, tu as enregistré un podcast avec Ex de Agathe Le Caron. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc notre rencontre et cet effet papillon-là a pris de l'ampleur, a été un petit peu médiatisé, en tout cas un peu reconnu. Et c'est aussi ça que tu as donné envie d'aller sur ce format podcast, tu t'es dit. Si j'ai bien compris, c'est sympa cette façon de partager les histoires. Ça crée en plus un augment, une énergie, une communauté autour de ça. J'ai envie de le faire pour moi.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est ce que j'allais dire, en fait. C'est aussi ça qui m'a lancée sur le podcast. C'est après avoir posté cette vidéo comme ça, tu vois, juste pour dire, hé, moi, mon effet papillon, il est incroyable, tu vois. Et quelques heures après l'explosion que ça a fait, oh ! les témoignages, quand j'ai lu les commentaires sous cette vidéo de gens qui me racontaient on se connaissait pas, tu vois, on se suivait pas j'avais 12 abonnés sur TikTok on se connaissait pas, on se suivait pas et il y a des gens qui me racontaient des trucs, mais j'hallucinais, tu vois, j'étais devant mon téléphone, j'ai passé des heures à lire les commentaires et à répondre tu vois, je sais pas, je voulais en savoir plus mais raconte la suite tu vois, donc ces gens-là, j'ai trop envie de les rencontrer et de les faire témoigner

  • Speaker #0

    C'est un peu un pérécastique.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, oui, c'est sûr que ça a été une grosse lancée dans mon projet. Ça, c'est évident.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'était fait à Pillon.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    De quoi on parle ?

  • Speaker #1

    On parle de nous, de toi.

  • Speaker #0

    Je te laisse raconter. Ouais.

  • Speaker #1

    Alors, ça a commencé un soir, un mercredi soir, où j'allais rejoindre mon amie Dame Fleureau, qui mixait au Golfe de Seignos, à la cabane. Et il ne faisait pas beau, il pleuvait, il n'y avait personne. C'était à ses tout débuts. Maintenant si vous y allez là-bas, il y a 700 personnes. C'est un truc de fou. Et tant mieux pour elle, franchement elle le mérite. Mais ce soir-là, il y avait elle et moi. Et toi, plus loin, avec un groupe de potes qui jouent aux practices un peu plus bas. Et à un moment donné, vous êtes remontés pour boire un verre, je pense. Et puis te voilà à venir nous poser une question. pour l'adversaire de ton ami il fallait qu'on passe une musique c'était ça et t'as pas été reçu comme tu le souhaitais c'était je trouvais que tu n'étais pas

  • Speaker #0

    Je faisais un peu la gueule, donc je me suis dit, voilà, ma musique, déjà, je ne vais pas la voir. Et puis, il n'y aura pas d'interaction dans la soirée. On ne va pas manger, hein ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais vous étiez deux un peu dans votre discussion. Oui,

  • Speaker #1

    on était en train de discuter, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc, premier contact, ce qui a été le seul, plus ou moins, de la soirée. Plutôt fermé, plutôt dans votre truc.

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas ressenti comme ça, mais c'est vrai que c'est ton ressenti. C'est vrai que quand je l'ai vu arriver, je n'ai pas fait Oh, wow, attends, qu'est-ce qu'il veut ? C'est lui,

  • Speaker #0

    S.O.P.K.

  • Speaker #1

    C'est lui, l'homme de ma vie ! Non mais, les choses se sont passées comme ça, maintenant c'est drôle, on le raconte en rigolant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, pour faire écho à ce que tu disais au début, une rencontre, ce n'est pas tout de suite des feux d'artigelistes, ça peut être une bousculade, à la fois, il ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Il y en a comme ça qui ont commencé quand les gens ont commenté mon TikTok. Il y en a plein comme ça qui ont commencé par s'engueuler.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, de temps en temps, le point de départ, ce n'est pas tout de suite les feux d'artifice. Donc là, quelque part, ce n'est pas notre point de départ. Mais en tout cas, la première fois où on se croise, on ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Et elle finit par mettre Patrick Sébastien quand même. Elle te fait l'honneur de ta demande. et donc votre groupe rejoint la piste, vous commencez à bien vous amuser moi ça me fait beaucoup rire je pense que j'avais besoin aussi de ça, de voir des gens heureux des gens qui dansent parce que tu faisais la gueuleuse je faisais pas la tête, j'étais un peu dans un mauvais mood on va dire, bref et donc je vous rejoins un petit peu mais en coulisses un peu je danse de mon côté et puis va savoir... Je ne me souviens plus, mais d'un coup. Je me retrouve avec toi en face. The Time of My Life qui commence. Donc la BO du film Dirty Dancing, pour ceux qui ne l'ont pas vue.

  • Speaker #0

    Qui est le nom de l'épisode sur X.

  • Speaker #1

    Sur X, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si vous voulez écouter une autre façon d'aborder l'histoire.

  • Speaker #1

    En plus de détails.

  • Speaker #0

    En tout cas, Dirty Dancing.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve avec tes amis derrière moi qui filment et qui te disent Tony, concentre-toi. Ouais, concentre-toi parce que là, c'était con de faire le porté, mon pote. Et le seul truc que je t'ai dit, j'ai regardé ton pote qui dit de ça et je t'ai regardé. Oui, Tony, concentre-toi. C'est tout. Et le refrain est arrivé avec moi et lancé. J'ai sauté et tu m'as rattrapé.

  • Speaker #0

    Alors, on ne peut pas faire le porté devant vous, même si c'est filmé. Parce que tu ne l'as pas dit. Tu ne l'as pas dit. On est le... 11 septembre, et t'es enceinte de 5-6 mois ?

  • Speaker #1

    Non, 6 mois et demi, ouais.

  • Speaker #0

    6 mois et demi, génial.

  • Speaker #1

    C'est l'huile paire, hein !

  • Speaker #0

    Donc, on a un deuxième bébé qui arrive, et on pourra pas faire le porté aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, dans quelques mois. On partagera ça. Ça fait longtemps qu'on l'a pas fait, du coup. En tout cas, tu m'as pas lâchée. Tu m'as fait tourner 2-3 tours, là, et quand tu m'as reposée, je me suis dit... Ne croise pas son regard parce que là, j'ai pas du tout envie d'une drague, d'un truc chelou, tu vois. Je suis tellement pas là-dedans. J'avais trop peur, tu sais, que tu me retiennes et que ça soit... Et donc, je suis repartie un peu vers mon tabouret. Et la soirée, en fait, s'est poursuivie comme ça. Vous avez tout dansé, continuez de danser. Moi aussi, un petit peu. Mais voilà, on s'est pas du tout... On s'est pas du tout parlé. Il y a eu zéro échange.

  • Speaker #0

    mis avant, à part le concert entre Totoni et moi qui ai demandé à la musique, il n'y a pas eu d'échanges. Il y a eu un moment suspendu vraiment sur ce porté-là, et le vide autour.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et ça s'est arrêté là, cette soirée-là, on n'a vraiment pas reparlé, je suis reparti de mon côté, sans dire au revoir.

  • Speaker #1

    Celle-là ? Ah ouais, j'étais un peu...

  • Speaker #0

    Je suis reparti de mon côté et on en reste là.

  • Speaker #1

    J'étais un peu vexée que tu partes. Parce que après, tu vois, quand t'es partie, je me suis dit, ben quand même, on vient de faire Dirty Dancing, là. Oh ! C'était cool. Mais bon, t'es repartie, mais j'avais vu que t'avais parlé un petit peu avec Marie. Du coup, j'avais regardé sur son Instagram. Et effectivement, tu l'avais suivi. Du coup, j'ai retrouvé le fameux Tony.

  • Speaker #0

    Je parlais avec Marie et je l'ai suivi. Parce qu'elle avait filmé le porté, ça m'amusait de retrouver la vidéo et de la voir. Oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Mais bon, moi, ça m'a bien servi après. Et j'ai regardé, du coup, j'ai checké ton Insta et tout. Et je me suis dit, quand même, il est pas mal. Ouais. Mais je suis pas sûre qu'il habite là. T'étais tellement bien habillée de ces petites chemises et tout. C'est vrai, on n'a pas l'habitude d'y étudier. Soit t'as les surfers, les skaters, les... Bon, bref, c'est tout.

  • Speaker #0

    Y'a pas de groupe chemise.

  • Speaker #1

    En général, à cet âge-là, je savais même pas quel âge t'avais à ce moment-là. Mais bon, je me disais, il doit avoir un peu mon âge. Un peu moins, peut-être.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit un peu moins quand même ?

  • Speaker #1

    Non, je sais plus. Non, je me suis pas vraiment posé la question. Je me suis dit, je me rappelle qu'il devait faire du rugby, par contre, parce que tu étais vachement carré. C'est des épaules et tout.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, je suis le flou, c'est pour ça qu'il est dans la vidéo.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, enfin, rugbyman. Mais bon.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup le rugby. On est pour l'aviron ici. Bah oui. L'aviron Bayonet, mais non, je n'ai pas fait de rugby.

  • Speaker #1

    J'étais persuadée par contre, ça c'est sûr. Quoi qu'il en soit, le temps que je check un peu tout ça, tu n'avais pas trop trop trop de photos, mais bon, j'y prenais le temps, tu vois. et que voilà une notification identification d'une story et que voilà le porter en story sur ton profil et je te réponds ah

  • Speaker #0

    ah ah génial et là fin de la discussion quoi parce qu'il aurait pu amener un vrai sujet je t'ai identifié parce que à 2h du matin il n'y avait qu'une seule personne qui se faisait son compte à 200 ou 300 abonnés Il m'arrive, donc j'ai vite fait le rapprochement, et je me suis dit, on a respecté un petit peu le moment, au moment de la danse, au moment du porté, mais j'ai quand même envie de discuter avec cette jeune femme, donc je mets une story, j'identifie, et ce sera le début d'une conversation.

  • Speaker #1

    Ça t'était plein de... Plein d'espoir. Désolée, j'ai ruiné.

  • Speaker #0

    Donc ça a été, haha, top.

  • Speaker #1

    Je sais pas pourquoi j'ai fait ça, j'étais partie à une autre soirée et tout ça, et du coup je... Je sais pas si c'est parce que j'avais pas eu le temps ou parce que je sais pas. Je suis incapable de te dire pourquoi. Bon après heureusement pour moi et pour nous, pour la suite en tout cas, tu m'as renvoyé un message deux jours après. En me faisant beaucoup rire encore. Parce qu'il était 11h du matin et tu m'as envoyé Bonsoir, comment ça va ma faux-voto ? Là je me suis dit mais il est complètement barré. Il est 11h du matin, il me dit Bonsoir Et puis Faux Voto, elle n'a rien à faire dans Dirty Dancing.

  • Speaker #0

    Je ne bois pas d'alcool, je ne prends aucune drogue. Le Bonsoir, ça me faisait marrer. Et Faux Voto... Alors, je n'ai pas le même esprit. Oui, le Bonsoir, oui.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas.

  • Speaker #0

    Mais par contre, on ne l'a pas dit, je n'ai jamais vu Dirty Dancing, en tout cas à ce moment-là. Où ? La musique, forcément, comme tout le monde, je sais qu'il y a un feu à me porter, mais ça s'arrête là. Et pour moi, dans Faux Voto, voilà. C'est du bonsoir. Donc voilà, Bonsoir, ça me faisait marrer.

  • Speaker #1

    pour Otto c'était au premier degré ça m'a fait rire ça a engagé la conversation tout ce que je voulais c'est terminé, deux heures après je pense qu'on s'est vite donné rendez-vous pour un date au Bahia donc avec super vue les dauphins, le sunset et tout ça moi j'étais partie pour venir pour 40 minutes parce que j'avais trop peur, j'avais jamais fait de date de ma vie... Au final, on s'était pas parlé à part par message, mais il n'y avait jamais eu d'échange comme ça. Donc ça me faisait bizarre. Mais bon, on est restés 4 heures, je crois. 3-4 heures.

  • Speaker #0

    Jusqu'à la fermeture à peu près.

  • Speaker #1

    On nous a virés carrément.

  • Speaker #0

    Il faut rentrer là.

  • Speaker #1

    On a cassé mon air. On va revenir demain.

  • Speaker #0

    J'avais cassé tous les cure-dents. Je n'avais plus de matos.

  • Speaker #1

    Les cure-dents, quoi. t'étais stressé ?

  • Speaker #0

    non pas du tout c'était ton truc mon hyperactivité qui avait été mise à l'épreuve à 4h sans bouger donc les cures d'oeil sont passées tous ça m'avait pas fait trop peur ça

  • Speaker #1

    m'avait pas freiné quand tu vis il y a le soleil, il y a les dauphins les cines sont un peu ouvert belle commande je crois que c'était tellement bien on a parlé de tout merci On a beaucoup ri, on s'est marré, on s'est confié. Franchement, c'était trop bien comme rendez-vous. Et puis, on n'arrivait pas à se séparer. On avait encore plein de choses à se dire. Mais bon, toi, tu étais attendue, il fallait qu'on parte. Et tu m'as raccompagnée sur le parking et je me suis dit, mais pourvu qu'ils ne m'embrassent pas, parce que là, franchement, c'est pas que ça ne fait pas rêver, je m'en fous de faire un bisou sur un parking, mais tu es le premier, quoi. Non, mais je trouve ça important. Moi, je trouvais ça super important. Et en fait, t'as eu un geste super délicat, tu vois, que j'ai adoré. Deux gestes, d'ailleurs. Tu m'as pris dans tes bras, tu m'as fait un câlin, tu m'as dit, rentre bien, fais attention sur la route. Et tu m'as embrassée sur le front. Alors celle-là, déjà, je ne m'y attendais pas. Et en plus, tu vois, je me suis sentie en sécurité. Je ne sais pas, c'était bizarre.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le porter. Je voulais... Tu n'as pas raté. Je ne voulais pas rater. Non, mais je voulais un peu... Je voulais re-un moment suspendu. Et je me suis dit, le bisou, le premier date, etc. On reste...

  • Speaker #1

    C'est trop bien.

  • Speaker #0

    je respecte ceux qui le font chacun vit son premier date comme il l'entend mais moi comment je l'ai ressenti c'est qu'il fallait respecter encore un moment suspendu recréer ce truc qui nous avait rapproché et donc le moyen de figer un peu ce temps là c'était le petit câlin le bisou sur le front et

  • Speaker #1

    ça a créé un truc sympa je pense que j'aurais pas rêvé mieux trop bien on s'est retrouvés le lendemain pour un café donc ça c'était autre chose puisque c'était pendant ma pause et du coup c'était très rapide et c'était Et c'était un autre moment de la journée, c'était un autre endroit, tout ça. C'était bien aussi de voir si on s'entendait bien sur des cours... Enfin, tu vois, sur autre chose, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout, je suis passé avant de prendre l'avion et partir une dizaine de jours sur Paris.

  • Speaker #1

    C'était interminable. Parce qu'on ne se connaissait quasi pas, donc ça aurait pu carrément nous... J'allais dire nous séparer, mais on n'était même pas ensemble. Mais tu vois, ça aurait pu nous diviser.

  • Speaker #0

    Oui, on redescend du nuage.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est l'euphorie qui redescend. Et en fait, tout l'inverse, quoi. Mais dès le premier jour, je pense que t'es partie. On a eu ce contact-là qu'on n'arrivait pas à définir, d'ailleurs, et qui nous a liés, après, d'une façon très forte, dès le début. Et quand t'es rentrée...

  • Speaker #0

    Et je te disais déjà par message... J'ai hâte de t'aimer.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'était après le premier rendez-vous que tu m'avais envoyé ça. Ça aussi, mais oui, j'ai hâte de t'aimer, le mec m'envoie quoi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de bisous mais il y a déjà une hâte.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moi c'était encore mieux qu'un bisou, c'était fou.

  • Speaker #0

    Donc quand je pars à Paris, il y a quand même cette attraction déjà un peu entre nous et cette envie d'aller plus loin, mais après le café on ne s'est toujours pas embrassés. Donc je pars pour 10 jours à Paris avec juste un numéro de téléphone.

  • Speaker #1

    Et du temps. Pour passer des nuits blanches au téléphone. Le rythme que tu as eu, toi, là-bas.

  • Speaker #0

    C'était trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, tu es rentrée.

  • Speaker #0

    L'amour, ça repose plus que les siestes.

  • Speaker #1

    Oui, l'énergie, tu renouvais.

  • Speaker #0

    Il y a plein d'énergie.

  • Speaker #1

    Mais oui, après ça, tu es rentrée. Tu m'as retrouvée chez ma coloc. Le 6 juillet. Le 6 juillet. Et là, t'es arrivé, moi je m'étais fait tout un film, je vais lui faire à manger, on va être tous les deux, ça va être trop bien, et on va se retrouver, enfin. Et t'es arrivé, il y avait ma coloc, il y avait mon voisin qui était en train de prendre l'apéro sur la terrasse, rien ne s'était passé comme prévu.

  • Speaker #0

    C'était pas les retrouvailles intimes ?

  • Speaker #1

    Ah ouais. Je me suis dit, le mec il va être blasé, moi j'étais...

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    J'étais un peu blasée aussi, parce que j'ai... Tout le monde savait, ces gens-là savaient ce qui se passait, savaient que tu rentrais et qu'on se retrouvait. On était censés se retrouver et en fait, tout le monde avait débarqué. Je ne sais pas pourquoi. Ils voulaient te voir, je pense. Ils voulaient te voir avant qu'il se passe vraiment quelque chose.

  • Speaker #0

    Ils ont été là avant que ça commence.

  • Speaker #1

    Non, mais pour en savoir oui ou non, tu vois, c'est bon, tu peux y aller. Il est cool. Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, c'est aussi le destin qui fait bien les choses parce que... Ils ont fini par partir, ces gens-là. Et quand on s'est retrouvés tous les deux, il était minuit passé, tout juste. Et on s'est embrassés. Et on était le 7 juillet.

  • Speaker #0

    07-07. Voilà,

  • Speaker #1

    07-07. Le 7, c'est vraiment mon chiffre qui me suit partout. Et je l'ai tatoué depuis longtemps. Et c'est ce jour-là qu'on s'est embrassés pour la première fois. Qu'on s'est dit qu'on s'aimait, déjà. Et 7 jours après, tu m'as présenté Yannick, ton meilleur pote. Et tu t'es fait tatouer un truc en commun avec lui, c'était prévu. Et tu m'as fait la surprise, entre guillemets, la folie, on va dire, surtout, de te faire le même set au même endroit. Avec moi à côté, là, qui était choqué.

  • Speaker #0

    Ouais, je... En fait, il y a eu deux choses. Le tatouage avec mon meilleur pote, c'était mon premier tatouage. Oui,

  • Speaker #1

    en plus.

  • Speaker #0

    Donc c'était important. C'est vrai. Et tant qu'on y était, parce que je ne traîne pas toujours dans les salons de tatouage, je sentais qu'il y avait une belle histoire qui commençait entre nous. et une belle histoire qui m'attendait surtout par la suite. Et je me suis dit, quitte à ce que je le sois dans un salon de tatouage, autant faire un petit clin d'œil à cette histoire. Si c'est une connerie, tant pis, ça me fera marrer plus tard parce que je ne regretterais rien de se porter de toute façon qu'elle était à un moment suspendu. Donc je me dis, et le premier baiser était le 7-7, c'était 7 jours après, tu as un 7 sur la jambe, je me dis, bon, tu sais quoi, ce 7-7-là, de toute façon...

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu me dises quelque chose.

  • Speaker #0

    Donc je me le fais, j'y crois et on verra. Je ne me suis pas trompé, donc on a le même set sur la jambe. Et j'ai le souvenir que plus ou moins au moment où je fais le set, ou quelques jours après, ça devient aussi un peu plus sérieux et on commence à parler des projets. Et pour ma part, c'est à ce moment-là que j'entends PMA, SOPK. comme tu le disais tu voulais pas c'est quand même un sujet que tu dois parler vite à ton conjoint je trouvais ça super important parce que dans un couple déjà bien formé bien en place c'est un sujet la PMA franchement en

  • Speaker #1

    tant qu'homme t'es vachement investi, tu dois l'être psychologiquement c'est très dur avec les hormones, toi tu dois faire plein d'examens et puis j'avais quand on s'est rencontré moi j'avais rien envie de te cacher ça fait partie de moi donc C'était évident que tu saches tout. Et d'autant plus, comme tu dis, que très vite, on a parlé de plein de choses, de plein de projets, dont les enfants, la famille, qui, toi comme moi, ça nous tient à cœur. C'était logique que je t'en parle. Je n'aurais jamais pu te cacher ça. T'imagines ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le tatouage, je m'en souviens. On termine le tatouage, on va marcher sur un pont au bord de plage, on s'assoit et c'est là où on parle un peu plus loin.

  • Speaker #1

    et t'as pas du tout été t'as eu une réaction super légère dans le sens où tu l'as pris avec légèreté tu vois nos stress ça m'a rassuré aussi ouais on verra toi t'étais tellement confiant dans ton truc,

  • Speaker #0

    dans ton histoire je suis conscient qu'il y a des vraies maladies qui bloquent plein de choses et hum Donc là-dessus, je respecte tous ceux qui sont en combat contre des maladies, etc. Et moi, à ce moment-là, j'avais 24 ans, parce que du coup, on n'a pas le même âge.

  • Speaker #1

    25 !

  • Speaker #0

    25 ans. Oui ! En tout cas, encore un peu jeune pour aborder ces sujets, mais j'aimais bien la magie. Croire qu'Arien fait tout, que si j'y pense pas, il se passe tout. Oui ! Donc j'étais un peu dans j'apprends une nouvelle qui peut être compliquée Et encore une fois, il y a des maladies qui bloquent vraiment des choses. Et je me suis dit, sois léger sur ça. N'y pense pas, décide de croire à ce que tu veux, mais peut-être que l'amour peut être plus fort, peut-être que la magie fonctionne. Et si ce n'est pas à ce moment-là que la magie va fonctionner, naturellement, elle fonctionnera par un parcours accompagné. Donc, tu vois, je croyais à la suite.

  • Speaker #1

    Tu étais prêt à le faire, en tout cas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est ça, surtout. C'est que tu n'as pas pris peur. Tu ne t'es pas dit, oh là là, ça va être compliqué. Tu aimes bien, toi, gérer les problèmes aussi en même temps.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Non, mais... En ce moment, non. Non. T'as rien pris avec complications, tu vois.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des solutions, j'aime bien ça.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais dire. Et donc, on emménage ensemble juste après ça, quoi. Dès que t'as récupéré ton appartement que tu louais pendant la saison, tu m'as très vite proposé d'emménager avec toi. Et c'est là vraiment qu'on a parlé enfant et qu'on s'est dit... enlève ton stérilet et puis enlève toi ton stérilet oui prends rendez-vous avec mes frères rendez-vous enlève le stérilet et on verra et pas de stress pas de panique on n'est pas pressé toi tu voyais les trucs vachement loin genre oui bon dans 3-4 ans si ça marche pas on fera ce qu'il faut enfin c'est pas grave si ça met 3-4 ans c'est ça exactement parce qu'on avait dit bon si en septembre il se passe rien voilà on ira faire un check-up et tout ça Et bon, on n'a pas eu besoin d'aller jusque-là. Dix jours après, je me suis réveillée avec une obsession de bébé. Même si, tu vois, on y pensait forcément tous les jours et qu'on en parlait beaucoup quand même. Mais j'avais une obsession de faire un test de grossesse, quoi. Donc j'ai attendu que tu partes. J'en avais un dans le tiroir. Et je l'ai fait et il était positif. Et ça, c'était... C'était un moment incroyable, je ne peux même pas le décrire. Je me suis retrouvée là, avec ce test dans la main, moi dans le miroir, en train de pleurer, de rire, de revoir toutes ces années de questionnements, et je n'y croyais pas, c'était pas possible. Et pourtant c'était tellement dans ma tête, toute la nuit j'avais pensé qu'à ça, je ne sais pas pourquoi je l'ai senti, et je n'y croyais tellement pas que j'ai racheté un test le midi, et j'en ai... fait un et il était encore positif mais là c'est pas possible, de positif faux de faux positif c'est pas possible je suis vraiment enceinte mais il faut aller faire une prise de sang, il faut vérifier que que tout va bien et tout ça mais j'avais tellement envie de te l'annoncer j'ai même pas attendu de faire une prise de sang et de savoir que c'était ok, tu vois t'es rentrée le soir, je t'ai offert une petite boîte t'as cru que c'était un t-shirt à l'intérieur il y avait deux tests un avec deux barres et un avec écrit deux trois

  • Speaker #0

    T'as rien compris ? Non, j'ai rien compris parce que je connaissais pas ni les deux barres, ni les deux froids. On venait de parler du jour avant de tes problèmes. Donc là, je me dis, elle doit m'annoncer que... Enfin, j'en sais rien, tu vois.

  • Speaker #1

    J'ai un gros problème.

  • Speaker #0

    Mais quand je t'ai vu pleurer avec le sourire, peu importe ce qu'il y avait dans la boîte, que ce soit des tests ou autre chose, quand je te vois pleurer, je comprends. Et c'est un des plus beaux jours de ma vie.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était ouf. Ah, l'émotion, je la revois,

  • Speaker #0

    là. Je crois qu'on pleure tous les deux pendant plusieurs minutes parce qu'on devait aller chez mes parents et je me revois encore au volant. Oh,

  • Speaker #1

    mais t'es incapable de sortir de la voiture.

  • Speaker #0

    Impossible, j'étais en pleurs. Je me dis, mais si je sors maintenant de la voiture, ils vont comprendre ou ils s'inquiètent d'autre chose, tu vois. Impossible à cacher les émotions.

  • Speaker #1

    À ton grand-père, je me souviens, tu disais, il va avoir une arrière, ou un arrière petit-fils, ou une arrière petite-fille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est mon grand-père qui est toujours là. Elle était très, très, très... malade, se poser plein de questions etc et quand j'apprends cette nouvelle je suis hyper heureux pour moi mais je me dis il va s'accrocher à ça parce que bon c'est un guerrier etc mais quand je suis né il avait traversé par une période d'hospitalisation où on pensait qu'il allait y rester et il apprend que j'arrive et il s'accroche à ça donc quelque part une naissance lui a déjà sauvé la vie dans un combat et là je me dis on y retourne quoi il est heureux dans un combat et je lui apporte une nouvelle qui lui a déjà sauvé la vie 25 ans en arrière, il va s'accrocher à ça aussi.

  • Speaker #1

    Il mettait beaucoup d'espoir aussi pour ça.

  • Speaker #0

    Franchement, c'était le plus beau jour de ma vie. J'avais un soulagement. Et ce qui est fort, c'est que depuis que je suis tout petit, je crois, je voulais un garçon. En tout cas, le premier bébé, je voulais un garçon. Parce qu'un peu comme tout le monde, le grand frère qui protège, soit le petit frère, soit la petite sœur, mais en tout cas, il y a un peu le rôle et le statut dans la famille. On veut un garçon pour commencer.

  • Speaker #1

    C'est les Italiens.

  • Speaker #0

    C'est les Italiens. Je pense que c'est un peu tout le monde. On veut le boy en premier. C'est vrai. Et je ne sais pas pourquoi, au moment où tu m'annonces que je vais être papa, ce n'est plus un petit garçon que je veux là. C'est une petite fille qu'on va appeler Evie. C'est pour Evidence, qui est notre mot depuis le début. Alors Evidence, parce que notre rencontre, on aime bien dire qu'elle est évidente. Et en plus, il y a le jeu de mots avec danser. qu'on s'est un peu réapproprié. Donc à ce moment-là, c'est 25 ans de joint boy qui sont balayés par une fille qui s'appelle Evie.

  • Speaker #1

    C'était beau, ça avait tellement de sens. C'est vrai, moi aussi. Pareil que toi, j'avais les idéaux d'avoir un petit garçon d'abord. Mais là, franchement, je m'en fichais. Moi, ce qui m'émerveillait, c'était d'être tombée enceinte comme ça. C'était juste ça, tu vois. Alors que ce soit une fille ou un garçon, tant qu'il était en bonne santé, qu'il était bien là, bien accroché, je ne pouvais en ficher, tu vois. Après, bien sûr que, quand je te voyais me parler d'une fille, d'une petite Evie et tout, ça me faisait rêver. C'était la suite logique un peu, tu vois, de l'histoire aussi. Et les gens, on est allés faire cette écho. Elle nous a dit direct, quand elle a dit, ah bah oui, voilà, il n'y a pas de doute, je me suis dit, c'est un garçon. c'était une fille et donc on savait déjà qu'elle allait s'appeler Evie et on l'a tellement attendue par contre les 9 mois c'était long alors autant je suis tombée enceinte comme ça autant les 9 mois ça a été long parce que grossesse parfaite franchement incroyable mais alors j'avais l'impression que c'était interminable et qu'elle restait là au chaud c'était incroyable Jusqu'au dernier... la veille du terme, elle voulait pas sortir.

  • Speaker #0

    Elle s'est fait attendre.

  • Speaker #1

    Ah ouais. On lui parlait tellement tous les jours. Bon allez, aujourd'hui tu sors, il fait beau ! Aujourd'hui, ça vient en sorte de ton papy.

  • Speaker #0

    Oh, la papa, elle est tombée. Viens voir, viens voir.

  • Speaker #1

    Ah, ça vient en sorte de ton autre papy. Ça serait un bel hommage et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas tant. Jusqu'au dernier moment.

  • Speaker #1

    Elle voulait sa date à elle. Et bon, après, elle est arrivée à 28h encore de travail. Donc, elle a quand même mis le temps aussi, une fois qu'elle a été décidée. Et voilà, après un accouchement pas terrible, terrible.

  • Speaker #0

    peut-être que toi tu peux en parler parce que toi tu l'as vécu aussi différemment je me dis je vais en parler un petit peu et je l'ai vécu vachement différemment que toi et toi dans les prochains témoignages on va recevoir des mamans peut-être que tu reparleras un peu de ça et en plus c'est important que les hommes aient leur parole et leur place sur le podcast ça c'est sûr donc s'il y a des papas n'hésitez pas à postuler c'est pas un podcast de mamans que pour les mamans en tout cas Et moi, l'anecdote que j'ai sur la grossesse, l'accouchement, donc on est le jour où Marine travaille, et j'ai fait une erreur, c'est de vouloir être hyper concernée par ce qui se passait. Donc au début, j'en blaguais avec les sages-femmes en disant je vais être votre assistant, je vais être au plus proche du truc Et en fait, je me suis vraiment mis un peu à côté des assistantes, et du coup, j'ai vécu un peu tout le stress monté. parce qu'à un moment donné, Ellie, le cordon tourne du coup, mais ça, ce n'est pas très grave, mais elle n'arrivait pas à sortir, donc on amène les four steps, donc les cuillères. Ça va un peu très vite et tout ça pour dire que j'ai du mal à me connecter avec Marine qui est en train de travailler. Je suis plutôt en recul, voire avec les sages-femmes, à vouloir gérer des problèmes qui ne sont pas du tout les miens en ce moment-là. Et là où il y a eu un vrai pic d'émotion, d'angoisse, de peur, c'est quand Evie finit par sortir, mais dans un silence terrible, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un bruit. On voit dans les films, quand on accouche, le bébé pleure, il se passe un truc. Là,

  • Speaker #1

    un groupe blanc... On attend ce pleur.

  • Speaker #0

    Oui, on attend ce truc. Et là, c'est un silence. Evie est toute bleue, il n'y a pas un bruit, pas un mouvement. Les sachins me demandent de couper le corps rapidement, elles nous disent qu'elles vont aller à côté, je ne peux pas les suivre, donc moi j'essaie d'insister, mais je peux vous accompagner, enfin tu vois qu'est-ce que ça change, non non restez là. Donc on nous laisse un peu, voilà restez là, on va à côté, le bébé il n'a pas fait un bruit, il n'a pas bougé, donc on revient. Et ça doit durer 4, 5, 6 minutes, et à ce moment-là... C'est long, c'est terrible, on attend un signe, et dans ce coup, on entend pleurer au loin. Et là, on se dit, c'est notre fille qui m'envoie le signe qu'on attend. L'accouchement, vous ne pouvez pas s'arrêter à un... Et les sages-femmes reviennent avec Evie, et nous expliquent qu'elle est née étonnée, qu'elle n'a pas eu le réflexe de respirer, donc il fallait juste mettre du gaz dans ses poumons pour les ouvrir, et que ça redémarre. Je ne sais pas si c'est vraiment lié au cordon autour du cou ou si c'est sur d'autres choses. Mais en tout cas, il y a eu un peu ce moment de peur. Et c'était l'occasion de vous partager un peu ce témoignage parce que le personnel médical est formé à ça. Il sait gérer les situations. Bien sûr qu'il ne peut pas non plus gérer les parents qui vont être dans un tas d'angoisse et le bébé qui a besoin d'être accompagné tout de suite. Et je partage ça parce que... Souvent, on rigole quand le papa tombe dans les pommes, quand on dit que le papa, ce n'est pas comme la maman au moment de l'accouchement, mais il le vit aussi à sa manière, différemment, et c'est important qu'on en parle dans ce podcast. Je commence avec cette anecdote. La suite, vous pouvez venir le raconter sur le podcast.

  • Speaker #1

    Mais pour rebondir là-dessus, c'est très important, puisque moi, je n'ai pas du tout vu la même chose, je n'ai pas entendu les mêmes choses. J'étais tellement focus dans ma bulle que tout ce que tu as vécu là, que tu viens de raconter, je ne l'ai pas du tout vu. pour moi tout allait bien moi à part les forceps mais encore bon ok tu vois elle arrive pas à sortir allez-y aidez-la c'est tout ce qui est importé mais j'ai compris qu'au moment où je t'ai vu où je t'ai regardé pour partager l'émotion c'est là que j'ai compris qu'il y avait un problème mais sinon toute cette angoisse et tout ça je l'ai pas eu donc c'est super important d'avoir le témoignage aussi de l'autre côté de la personne qui est à côté de toi donc c'est fort et c'est important de le dire en tout cas aujourd'hui Evie va très bien ouais

  • Speaker #0

    elle est en bonne santé elle va avoir un an elle va avoir un an et ce petit coeur attend déjà un petit frère ouais donc voilà Paolo qui doit arriver le 15-16 décembre on vous dira un cadeau de Noël et Et voilà, on arrive déjà à la fin du podcast. En quelques minutes, comment on peut clôturer cette histoire, ton histoire et ce début de projet, d'aventure avec Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve ça important de témoigner aujourd'hui, qu'on entende ma voix, la tienne, qu'on se présente, que les gens nous connaissent un petit peu. Et voilà, pour en dire un peu plus sur nous, tu vois, dans l'intimité. Et que ça donne envie, en fait, de venir partager. votre histoire et voilà passer un moment aussi avec avec moi peut-être que toi aussi des fois tu seras là tu seras jamais très loin en france oui on peut imaginer des formats où on est en groupe plutôt que sur un échange one to one mais oui parents de couple d'autres ça peut il ya plein de choses à faire et on va les faire bien on allait faire avec vous et on a hâte moi j'ai super hâte de vraiment commencer l'aventuré d'ailleurs dans quelques jours on va On va tourner le premier vrai épisode. Donc ça, j'attends avec impatience. Et voilà. J'ai hâte de diffuser l'amour partout où il y en a, sur Eden Stories.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite.

Description

Bienvenue sur Eden Stories, le podcast qui partage vos plus belles histoires d'amour et de maternité.


À travers vos récits, j'aimerai diffuser l'espoir. Pour que chacun ici ne cesse de croire, que malgré les tempêtes, la vie nous réserve souvent bien des surprises ...


Une production Eden Studios, impulsée par Marine Sarraute et Tony Migliardi.


Pour associer vos valeurs d'entreprise et partager vos services / produits avec la communauté Eden Stories, contactez-nous sur : edenstories.contact@gmail.com


Pour témoigner et partager vos plus beaux récits, contactez-nous sur les réseaux sociaux de Eden Stories ou sur notre site internet : www.edenstories.fr


Chaque épisode est un échange authentique et non-préparé.

Marine découvre les témoignages spontanément, pour un moment de confidence et de sincérité.


Eden Stories raconte la vie ... toute la vie.


Découvrez des histoires de rencontre extraordinaire, de relation amoureuse, de sexualité, de couple, d'amour, de papa, de maman, de famille, de grossesse, de GPA, de PMA, de FIV, d'adoption, de bébé, de parentalité et de maternité sans filtre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vos plus belles histoires d'amour, de maternité et de famille. Bienvenue sur Eden Stories, le podcast impulsé par Marine. C'est le premier épisode donc vous ne connaissez pas encore ma voix. Je suis Tony et aujourd'hui je vais co-animer ce premier épisode avec Marine, la protagoniste principale de cette aventure. Sur ce premier épisode, Marine nous parlera de son histoire, de son enfance, de sa rencontre, de pourquoi elle est amoureuse de l'amour et pourquoi elle a créé Eden Stories. Marine ? Est-ce que tu peux te présenter pour ce premier épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi c'est Marine, j'ai 30 ans. Je suis maman d'une petite Evie et l'amoureuse de Tony. Pas encore sa femme, mais peut-être un jour. Comme tu l'as très bien dit, c'est vrai que je suis une amoureuse de l'amour depuis toute petite. Je pense que c'est venu très très très tôt. Peut-être de l'histoire de mes parents, peut-être des films d'amour, des romans que j'ai pu lire. Et c'est pour ça d'ailleurs que j'ai créé Den Stories, c'est parce que j'adore ça, rencontrer des gens qui me racontent leurs histoires et je trouve ça, ça t'émerveille, quand tu as un récit comme ça aussi beau, d'une rencontre, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Tu as parlé un peu de tes parents ? Oui. très rapidement l'histoire de tes parents. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots pour qu'on comprenne pourquoi tu dis que tu as hérité de l'amour, de l'amour de l'amour par l'histoire de tes parents ?

  • Speaker #1

    C'est surtout au niveau de la rencontre, déjà pour commencer. Quand ils se sont rencontrés, ils avaient 20 ans. Mon papa venait d'avoir un accident de voiture qui l'a rendu handicapé pour toujours. Du coup, il était en fauteuil roulant. Il est toujours en fauteuil roulant. Et ma mère, elle, elle était en couple depuis des années avec quelqu'un avec qui elle comptait fonder une famille. Et voilà, elle avait toute sa vie, en gros, de tracé, quoi. Et quand elle a rencontré mon père, elle est tombée amoureuse de lui, et elle a tout quitté pour vivre sa vie avec lui. Et pour fonder une famille, un foyer, et affronter toutes les choses de la vie, quoi, qui peuvent tomber dessus tout au long de ton parcours.

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais tu vois, ça c'est... Rien que pour ça, tu vois, ma mère, je l'ai toujours vue comme un peu la sauveuse de mon père, quoi. À 19 ans, quand il t'arrive un malheur comme ça, dans ta tête, tout est fini. Et elle est arrivée comme ça. Elle a tout quitté. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et on en est là. Pourquoi tu as voulu créer Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Parce que déjà, j'adore discuter avec les gens. J'adore qu'on me raconte des histoires, de belles histoires. J'adore partager tout ça. Je trouve ça important de le faire. Parce que, tout d'abord, quand tu vis une belle histoire, en général, avant ça, ça n'a pas toujours été le ciel bleu. Tu as forcément vécu quelque chose, pas de dramatique, mais en tout cas, la vie n'a pas souvent épargné tout le monde. Et il faut garder espoir. C'est ça que je veux véhiculer aussi, c'est un peu ce message d'espoir. Ce n'est pas parce qu'on vit un moment tragique ou... ou malheureux que la suite ne sera pas belle.

  • Speaker #0

    C'est quelque part un peu composé avec toutes les difficultés qu'on peut rencontrer pour en faire un peu de magie et finir sur une belle note, une belle histoire. Oui, c'est ça. Et c'est d'aller chercher un peu tous les témoignages autour de l'amour, de la maternité et de la famille en général.

  • Speaker #1

    Oui, l'amour même en général, en fait. Ça englobe plein de choses, l'amour. L'amour, c'est partout, tout le temps. C'est ce que je dis, l'amour partout, il y en a.

  • Speaker #0

    Ok, donc on en profite pour relancer un peu l'appel à casting. Tout à fait. On a de gros témoignages très forts, très puissants qui arrivent, qui sont déjà en préparation. Et on continue parce qu'on part pour plusieurs années avec Hidden Stories.

  • Speaker #1

    Voilà, j'espère oui, moi je ne vois pas la fin.

  • Speaker #0

    Donc on continue de chercher des histoires. Si vous avez vécu ou si vous êtes le témoin d'une histoire un peu exceptionnelle, qui résonne avec ce que veut partager, diffuser Marine. Vous pouvez nous contacter sur le site internet

  • Speaker #1

    EdenStories.fr sur les réseaux sociaux et on a une adresse mail EdenStories.contact arrobase gmail.com Vous nous envoyez un petit mail.

  • Speaker #0

    Est-ce que Marine, pour ce premier épisode, on peut aller un peu dans l'intimité ? Dans quel foyer t'as grandi ? Quelle est la Marine enfant, adolescente, jeune femme ? Et on en reviendra bien sûr à notre rencontre. Ce qui a été un des points de départ de tout ça, on l'expliquera tout à l'heure, mais déjà voilà comment la petite marine a évolué et a grandi.

  • Speaker #1

    Déjà, juste pour la petite parenthèse, je trouve ça important aussi que les gens me connaissent en intimité un petit peu plus. Parce que pour moi, c'est important que les témoignages que je vais recevoir soient basés sur de la confiance. Ils vont me partager des choses super intimes de leur vie privée et tout ça. Et ça me tient à cœur d'avoir ce lien-là avec les gens qui vont venir témoigner. Du coup, j'ai grandi dans une famille super aimante, évidemment, avec un petit frère. Et comme tout, très simple, très bon enfant, on n'a pas été malheureux du tout. Et le seul truc qui m'a toujours un petit peu bousculée depuis mes 14-15 ans, c'était le fait de se poser la question sur les enfants pour plus tard. Je me suis toujours demandé est-ce que je vais avoir du mal à en avoir, puisque mes parents avaient eu des soucis pour moi m'avoir. parce que ma mère avait un problème gynécologique et j'étais persuadée d'avoir le même ou d'en avoir un. Mais ça vraiment, à 14 ans, j'en étais persuadée. Sauf qu'à 14 ans, bon, t'es un enfant donc tu vas pas voir le gynéco, t'en parles pas forcément à tes parents, même si ma mère savait que j'étais pas réglée, pour elle, ça lui est jamais venu à l'idée de se poser des questions là-dessus et on attendait quoi.

  • Speaker #0

    Pour le moment, c'est plus une angoisse qu'un problème à 14 ans.

  • Speaker #1

    Mais c'était même pas une... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'était un ressenti, tu vois, vraiment... Bien sûr que ça apportait des angoisses, mais c'était vraiment un ressenti très fort, quoi. Comme si je le savais, tu vois, au fond de moi. C'est bizarre, hein, 14 ans en plus, mais... Bref, je voyais toutes mes copines au collège, puis au lycée, avoir leur règle et tout ça, et moi, toujours pas. Jusqu'à mes 18 ans, quand même, bon... 18 ans, c'est ça. Donc là mon père a pris les choses en main, il m'a emmenée chez un gynécologue et pour elle c'était pas très grave, c'était même pas grave du tout. Elle m'a conseillé de prendre une pilule contraceptive et ça allait amener des règles, des cycles réguliers tous les mois. Chose qui s'est passée exactement comme elle l'avait prévue mais je restais quand même persuadée que c'était un peu du faux, c'est des faux cycles parce que je prends un médicament. tous les jours. Et finalement, quand j'ai pris mon envol, j'ai continué à avoir des spécialistes. Tout le monde m'a dit un peu la même chose. J'avais 20 ans, 21, 22. À chaque fois, c'était le même discours. Comme quoi, j'avais pas l'âge. Enfin, j'avais pas l'âge. J'étais pas dans une situation où je demandais à avoir un enfant sur l'instant T. Donc en fait, le spécialiste, il allait jamais chercher plus loin. Bien sûr, j'avais déjà fait des prises de sang, des trucs comme ça, pour voir le taux d'hormones, mais bon, c'est pas ça qui va t'indiquer certaines maladies, il faut pousser plus loin. Jusqu'à l'âge de mes 26 ans, où j'ai rencontré une sage femme gynécologue qui a bien voulu me faire une batterie d'examen. Non pas que je souhaitais avoir un enfant immédiatement, puisque je n'avais pas rencontré l'amour de ma vie, tu vois, non, toi ! Mais j'avais tellement de questions en suspens, j'étais tellement persuadée qu'il y avait quelque chose. Et je me disais que si je rencontrais cet homme-là maintenant, demain, j'avais déjà 26 ans. Alors c'est jeune, mais en même temps, moi je voulais des enfants avant 30 ans. Et il faut être conscient, si tu rencontres quelqu'un, il faut lui parler direct de tes problèmes à cet âge-là. Je trouve que c'est très important si tu avances. Et donc je suis allée voir, je suis allée faire mes examens, et immédiatement une échographe m'a dit Mademoiselle, vous n'arriverez pas à avoir d'enfant naturellement, comme ça. Donc tu as 26 ans, et on sort ça. Alors que ça fait plus de 10 ans que tu demandes des réponses à tes questions, et que tu sais qu'il y a un problème. Mais au moins j'avais une réponse, tu vois, claire, précise. Donc c'est bien déjà, tu vois, c'est un bon palier de passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi le souci du coup ? Est-ce qu'il porte un nom ? Est-ce que c'est connu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai de la chance entre guillemets en plus parce qu'il porte un nom. Ça commence à être assez connu parce que c'est très répandu.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de femmes qui ont ce...

  • Speaker #1

    Oui, une femme sur trois, d'après les dernières études récentes, c'est le syndrome des ovaires polycystiques, le SOPK. Tout simplement, tu n'ovules pas. tes ovaires sont beaucoup plus gros que la normale il y a des petits trous dedans et en fait c'est juste ça bloque l'ovulation c'est toujours la même chose ou il y a des degrés ? alors comme dans je pense toutes les maladies tu as des degrés Tu as surtout, moi, de ce que j'avais compris, des symptômes différents. Tu vois, tu peux avoir de l'obésité, de l'acné très poussé, du coup une non-ovulation. Ça, c'est la plus...

  • Speaker #0

    C'est le premier symptôme,

  • Speaker #1

    oui, voilà. Et après, ça peut être accompagné de plein de choses à côté. Moi, c'était que l'ovulation, mais c'est quand même ce qui m'embêtait le plus. Et il n'y a pas de traitement, évidemment. Par contre, ça bloque l'ovulation, donc ça bloque le fait d'avoir des enfants, naturellement. Il faut passer par une PMA, mais ce n'est pas dit que ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, tu as 26 ans à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as enfin les réponses à tes questions. Oui. Est-ce que pour une enfant d'une maman qui a eu des difficultés pour avoir un bébé, savoir que tu as un syndrome qui... peut t'amener à des complications. Est-ce que c'est une réponse qui te permet d'avancer quand même vers une relation, vers des projets, ou ça devient un frein dans ta vie de jeune femme ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que là, ce jour-là, j'ai fait 10 pans d'avant. Parce que j'avais les réponses, tu vois. Et je l'ai vécu comme un soulagement, de enfin savoir. J'étais pas folle, c'était pas dans ma tête. Et j'avais enfin un nom, on va dire, tu vois. Alors bien sûr, quand je suis rentrée chez moi, j'ai cherché SOPK sur Google. J'ai vu des trucs horribles, j'ai arrêté. On m'a dit, tu sais quoi, là, le truc aujourd'hui, c'est pas ça. Tu sais ce que t'as ? OK. Maintenant, bon, ça va. Je suis rencontrée un homme, déjà. Et on va y aller palier par palier, tu vois. J'étais quand même consciente de ça.

  • Speaker #0

    Donc on en vient à notre compte.

  • Speaker #1

    Oui. Quelques mois plus tard, presque un an après cette annonce.

  • Speaker #0

    Alors comment ça se passe ? Pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce que c'est aussi filmé sur YouTube et bien sûr sur certains réseaux sociaux, pour l'anecdote, Marine a partagé un extrait de notre rencontre, l'effet papillon sur TikTok. Cette vidéo a cartonné, j'ai envie de dire. Elle a dépassé les 800 000, je crois qu'on est proche des 900 000 vues. 90 000 likes, des milliers de commentaires, de témoignages sur cette vidéo-là. Tu as participé, tu as enregistré un podcast avec Ex de Agathe Le Caron. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc notre rencontre et cet effet papillon-là a pris de l'ampleur, a été un petit peu médiatisé, en tout cas un peu reconnu. Et c'est aussi ça que tu as donné envie d'aller sur ce format podcast, tu t'es dit. Si j'ai bien compris, c'est sympa cette façon de partager les histoires. Ça crée en plus un augment, une énergie, une communauté autour de ça. J'ai envie de le faire pour moi.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est ce que j'allais dire, en fait. C'est aussi ça qui m'a lancée sur le podcast. C'est après avoir posté cette vidéo comme ça, tu vois, juste pour dire, hé, moi, mon effet papillon, il est incroyable, tu vois. Et quelques heures après l'explosion que ça a fait, oh ! les témoignages, quand j'ai lu les commentaires sous cette vidéo de gens qui me racontaient on se connaissait pas, tu vois, on se suivait pas j'avais 12 abonnés sur TikTok on se connaissait pas, on se suivait pas et il y a des gens qui me racontaient des trucs, mais j'hallucinais, tu vois, j'étais devant mon téléphone, j'ai passé des heures à lire les commentaires et à répondre tu vois, je sais pas, je voulais en savoir plus mais raconte la suite tu vois, donc ces gens-là, j'ai trop envie de les rencontrer et de les faire témoigner

  • Speaker #0

    C'est un peu un pérécastique.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, oui, c'est sûr que ça a été une grosse lancée dans mon projet. Ça, c'est évident.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'était fait à Pillon.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    De quoi on parle ?

  • Speaker #1

    On parle de nous, de toi.

  • Speaker #0

    Je te laisse raconter. Ouais.

  • Speaker #1

    Alors, ça a commencé un soir, un mercredi soir, où j'allais rejoindre mon amie Dame Fleureau, qui mixait au Golfe de Seignos, à la cabane. Et il ne faisait pas beau, il pleuvait, il n'y avait personne. C'était à ses tout débuts. Maintenant si vous y allez là-bas, il y a 700 personnes. C'est un truc de fou. Et tant mieux pour elle, franchement elle le mérite. Mais ce soir-là, il y avait elle et moi. Et toi, plus loin, avec un groupe de potes qui jouent aux practices un peu plus bas. Et à un moment donné, vous êtes remontés pour boire un verre, je pense. Et puis te voilà à venir nous poser une question. pour l'adversaire de ton ami il fallait qu'on passe une musique c'était ça et t'as pas été reçu comme tu le souhaitais c'était je trouvais que tu n'étais pas

  • Speaker #0

    Je faisais un peu la gueule, donc je me suis dit, voilà, ma musique, déjà, je ne vais pas la voir. Et puis, il n'y aura pas d'interaction dans la soirée. On ne va pas manger, hein ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais vous étiez deux un peu dans votre discussion. Oui,

  • Speaker #1

    on était en train de discuter, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc, premier contact, ce qui a été le seul, plus ou moins, de la soirée. Plutôt fermé, plutôt dans votre truc.

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas ressenti comme ça, mais c'est vrai que c'est ton ressenti. C'est vrai que quand je l'ai vu arriver, je n'ai pas fait Oh, wow, attends, qu'est-ce qu'il veut ? C'est lui,

  • Speaker #0

    S.O.P.K.

  • Speaker #1

    C'est lui, l'homme de ma vie ! Non mais, les choses se sont passées comme ça, maintenant c'est drôle, on le raconte en rigolant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, pour faire écho à ce que tu disais au début, une rencontre, ce n'est pas tout de suite des feux d'artigelistes, ça peut être une bousculade, à la fois, il ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Il y en a comme ça qui ont commencé quand les gens ont commenté mon TikTok. Il y en a plein comme ça qui ont commencé par s'engueuler.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, de temps en temps, le point de départ, ce n'est pas tout de suite les feux d'artifice. Donc là, quelque part, ce n'est pas notre point de départ. Mais en tout cas, la première fois où on se croise, on ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Et elle finit par mettre Patrick Sébastien quand même. Elle te fait l'honneur de ta demande. et donc votre groupe rejoint la piste, vous commencez à bien vous amuser moi ça me fait beaucoup rire je pense que j'avais besoin aussi de ça, de voir des gens heureux des gens qui dansent parce que tu faisais la gueuleuse je faisais pas la tête, j'étais un peu dans un mauvais mood on va dire, bref et donc je vous rejoins un petit peu mais en coulisses un peu je danse de mon côté et puis va savoir... Je ne me souviens plus, mais d'un coup. Je me retrouve avec toi en face. The Time of My Life qui commence. Donc la BO du film Dirty Dancing, pour ceux qui ne l'ont pas vue.

  • Speaker #0

    Qui est le nom de l'épisode sur X.

  • Speaker #1

    Sur X, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si vous voulez écouter une autre façon d'aborder l'histoire.

  • Speaker #1

    En plus de détails.

  • Speaker #0

    En tout cas, Dirty Dancing.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve avec tes amis derrière moi qui filment et qui te disent Tony, concentre-toi. Ouais, concentre-toi parce que là, c'était con de faire le porté, mon pote. Et le seul truc que je t'ai dit, j'ai regardé ton pote qui dit de ça et je t'ai regardé. Oui, Tony, concentre-toi. C'est tout. Et le refrain est arrivé avec moi et lancé. J'ai sauté et tu m'as rattrapé.

  • Speaker #0

    Alors, on ne peut pas faire le porté devant vous, même si c'est filmé. Parce que tu ne l'as pas dit. Tu ne l'as pas dit. On est le... 11 septembre, et t'es enceinte de 5-6 mois ?

  • Speaker #1

    Non, 6 mois et demi, ouais.

  • Speaker #0

    6 mois et demi, génial.

  • Speaker #1

    C'est l'huile paire, hein !

  • Speaker #0

    Donc, on a un deuxième bébé qui arrive, et on pourra pas faire le porté aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, dans quelques mois. On partagera ça. Ça fait longtemps qu'on l'a pas fait, du coup. En tout cas, tu m'as pas lâchée. Tu m'as fait tourner 2-3 tours, là, et quand tu m'as reposée, je me suis dit... Ne croise pas son regard parce que là, j'ai pas du tout envie d'une drague, d'un truc chelou, tu vois. Je suis tellement pas là-dedans. J'avais trop peur, tu sais, que tu me retiennes et que ça soit... Et donc, je suis repartie un peu vers mon tabouret. Et la soirée, en fait, s'est poursuivie comme ça. Vous avez tout dansé, continuez de danser. Moi aussi, un petit peu. Mais voilà, on s'est pas du tout... On s'est pas du tout parlé. Il y a eu zéro échange.

  • Speaker #0

    mis avant, à part le concert entre Totoni et moi qui ai demandé à la musique, il n'y a pas eu d'échanges. Il y a eu un moment suspendu vraiment sur ce porté-là, et le vide autour.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et ça s'est arrêté là, cette soirée-là, on n'a vraiment pas reparlé, je suis reparti de mon côté, sans dire au revoir.

  • Speaker #1

    Celle-là ? Ah ouais, j'étais un peu...

  • Speaker #0

    Je suis reparti de mon côté et on en reste là.

  • Speaker #1

    J'étais un peu vexée que tu partes. Parce que après, tu vois, quand t'es partie, je me suis dit, ben quand même, on vient de faire Dirty Dancing, là. Oh ! C'était cool. Mais bon, t'es repartie, mais j'avais vu que t'avais parlé un petit peu avec Marie. Du coup, j'avais regardé sur son Instagram. Et effectivement, tu l'avais suivi. Du coup, j'ai retrouvé le fameux Tony.

  • Speaker #0

    Je parlais avec Marie et je l'ai suivi. Parce qu'elle avait filmé le porté, ça m'amusait de retrouver la vidéo et de la voir. Oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Mais bon, moi, ça m'a bien servi après. Et j'ai regardé, du coup, j'ai checké ton Insta et tout. Et je me suis dit, quand même, il est pas mal. Ouais. Mais je suis pas sûre qu'il habite là. T'étais tellement bien habillée de ces petites chemises et tout. C'est vrai, on n'a pas l'habitude d'y étudier. Soit t'as les surfers, les skaters, les... Bon, bref, c'est tout.

  • Speaker #0

    Y'a pas de groupe chemise.

  • Speaker #1

    En général, à cet âge-là, je savais même pas quel âge t'avais à ce moment-là. Mais bon, je me disais, il doit avoir un peu mon âge. Un peu moins, peut-être.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit un peu moins quand même ?

  • Speaker #1

    Non, je sais plus. Non, je me suis pas vraiment posé la question. Je me suis dit, je me rappelle qu'il devait faire du rugby, par contre, parce que tu étais vachement carré. C'est des épaules et tout.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, je suis le flou, c'est pour ça qu'il est dans la vidéo.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, enfin, rugbyman. Mais bon.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup le rugby. On est pour l'aviron ici. Bah oui. L'aviron Bayonet, mais non, je n'ai pas fait de rugby.

  • Speaker #1

    J'étais persuadée par contre, ça c'est sûr. Quoi qu'il en soit, le temps que je check un peu tout ça, tu n'avais pas trop trop trop de photos, mais bon, j'y prenais le temps, tu vois. et que voilà une notification identification d'une story et que voilà le porter en story sur ton profil et je te réponds ah

  • Speaker #0

    ah ah génial et là fin de la discussion quoi parce qu'il aurait pu amener un vrai sujet je t'ai identifié parce que à 2h du matin il n'y avait qu'une seule personne qui se faisait son compte à 200 ou 300 abonnés Il m'arrive, donc j'ai vite fait le rapprochement, et je me suis dit, on a respecté un petit peu le moment, au moment de la danse, au moment du porté, mais j'ai quand même envie de discuter avec cette jeune femme, donc je mets une story, j'identifie, et ce sera le début d'une conversation.

  • Speaker #1

    Ça t'était plein de... Plein d'espoir. Désolée, j'ai ruiné.

  • Speaker #0

    Donc ça a été, haha, top.

  • Speaker #1

    Je sais pas pourquoi j'ai fait ça, j'étais partie à une autre soirée et tout ça, et du coup je... Je sais pas si c'est parce que j'avais pas eu le temps ou parce que je sais pas. Je suis incapable de te dire pourquoi. Bon après heureusement pour moi et pour nous, pour la suite en tout cas, tu m'as renvoyé un message deux jours après. En me faisant beaucoup rire encore. Parce qu'il était 11h du matin et tu m'as envoyé Bonsoir, comment ça va ma faux-voto ? Là je me suis dit mais il est complètement barré. Il est 11h du matin, il me dit Bonsoir Et puis Faux Voto, elle n'a rien à faire dans Dirty Dancing.

  • Speaker #0

    Je ne bois pas d'alcool, je ne prends aucune drogue. Le Bonsoir, ça me faisait marrer. Et Faux Voto... Alors, je n'ai pas le même esprit. Oui, le Bonsoir, oui.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas.

  • Speaker #0

    Mais par contre, on ne l'a pas dit, je n'ai jamais vu Dirty Dancing, en tout cas à ce moment-là. Où ? La musique, forcément, comme tout le monde, je sais qu'il y a un feu à me porter, mais ça s'arrête là. Et pour moi, dans Faux Voto, voilà. C'est du bonsoir. Donc voilà, Bonsoir, ça me faisait marrer.

  • Speaker #1

    pour Otto c'était au premier degré ça m'a fait rire ça a engagé la conversation tout ce que je voulais c'est terminé, deux heures après je pense qu'on s'est vite donné rendez-vous pour un date au Bahia donc avec super vue les dauphins, le sunset et tout ça moi j'étais partie pour venir pour 40 minutes parce que j'avais trop peur, j'avais jamais fait de date de ma vie... Au final, on s'était pas parlé à part par message, mais il n'y avait jamais eu d'échange comme ça. Donc ça me faisait bizarre. Mais bon, on est restés 4 heures, je crois. 3-4 heures.

  • Speaker #0

    Jusqu'à la fermeture à peu près.

  • Speaker #1

    On nous a virés carrément.

  • Speaker #0

    Il faut rentrer là.

  • Speaker #1

    On a cassé mon air. On va revenir demain.

  • Speaker #0

    J'avais cassé tous les cure-dents. Je n'avais plus de matos.

  • Speaker #1

    Les cure-dents, quoi. t'étais stressé ?

  • Speaker #0

    non pas du tout c'était ton truc mon hyperactivité qui avait été mise à l'épreuve à 4h sans bouger donc les cures d'oeil sont passées tous ça m'avait pas fait trop peur ça

  • Speaker #1

    m'avait pas freiné quand tu vis il y a le soleil, il y a les dauphins les cines sont un peu ouvert belle commande je crois que c'était tellement bien on a parlé de tout merci On a beaucoup ri, on s'est marré, on s'est confié. Franchement, c'était trop bien comme rendez-vous. Et puis, on n'arrivait pas à se séparer. On avait encore plein de choses à se dire. Mais bon, toi, tu étais attendue, il fallait qu'on parte. Et tu m'as raccompagnée sur le parking et je me suis dit, mais pourvu qu'ils ne m'embrassent pas, parce que là, franchement, c'est pas que ça ne fait pas rêver, je m'en fous de faire un bisou sur un parking, mais tu es le premier, quoi. Non, mais je trouve ça important. Moi, je trouvais ça super important. Et en fait, t'as eu un geste super délicat, tu vois, que j'ai adoré. Deux gestes, d'ailleurs. Tu m'as pris dans tes bras, tu m'as fait un câlin, tu m'as dit, rentre bien, fais attention sur la route. Et tu m'as embrassée sur le front. Alors celle-là, déjà, je ne m'y attendais pas. Et en plus, tu vois, je me suis sentie en sécurité. Je ne sais pas, c'était bizarre.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le porter. Je voulais... Tu n'as pas raté. Je ne voulais pas rater. Non, mais je voulais un peu... Je voulais re-un moment suspendu. Et je me suis dit, le bisou, le premier date, etc. On reste...

  • Speaker #1

    C'est trop bien.

  • Speaker #0

    je respecte ceux qui le font chacun vit son premier date comme il l'entend mais moi comment je l'ai ressenti c'est qu'il fallait respecter encore un moment suspendu recréer ce truc qui nous avait rapproché et donc le moyen de figer un peu ce temps là c'était le petit câlin le bisou sur le front et

  • Speaker #1

    ça a créé un truc sympa je pense que j'aurais pas rêvé mieux trop bien on s'est retrouvés le lendemain pour un café donc ça c'était autre chose puisque c'était pendant ma pause et du coup c'était très rapide et c'était Et c'était un autre moment de la journée, c'était un autre endroit, tout ça. C'était bien aussi de voir si on s'entendait bien sur des cours... Enfin, tu vois, sur autre chose, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout, je suis passé avant de prendre l'avion et partir une dizaine de jours sur Paris.

  • Speaker #1

    C'était interminable. Parce qu'on ne se connaissait quasi pas, donc ça aurait pu carrément nous... J'allais dire nous séparer, mais on n'était même pas ensemble. Mais tu vois, ça aurait pu nous diviser.

  • Speaker #0

    Oui, on redescend du nuage.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est l'euphorie qui redescend. Et en fait, tout l'inverse, quoi. Mais dès le premier jour, je pense que t'es partie. On a eu ce contact-là qu'on n'arrivait pas à définir, d'ailleurs, et qui nous a liés, après, d'une façon très forte, dès le début. Et quand t'es rentrée...

  • Speaker #0

    Et je te disais déjà par message... J'ai hâte de t'aimer.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'était après le premier rendez-vous que tu m'avais envoyé ça. Ça aussi, mais oui, j'ai hâte de t'aimer, le mec m'envoie quoi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de bisous mais il y a déjà une hâte.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moi c'était encore mieux qu'un bisou, c'était fou.

  • Speaker #0

    Donc quand je pars à Paris, il y a quand même cette attraction déjà un peu entre nous et cette envie d'aller plus loin, mais après le café on ne s'est toujours pas embrassés. Donc je pars pour 10 jours à Paris avec juste un numéro de téléphone.

  • Speaker #1

    Et du temps. Pour passer des nuits blanches au téléphone. Le rythme que tu as eu, toi, là-bas.

  • Speaker #0

    C'était trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, tu es rentrée.

  • Speaker #0

    L'amour, ça repose plus que les siestes.

  • Speaker #1

    Oui, l'énergie, tu renouvais.

  • Speaker #0

    Il y a plein d'énergie.

  • Speaker #1

    Mais oui, après ça, tu es rentrée. Tu m'as retrouvée chez ma coloc. Le 6 juillet. Le 6 juillet. Et là, t'es arrivé, moi je m'étais fait tout un film, je vais lui faire à manger, on va être tous les deux, ça va être trop bien, et on va se retrouver, enfin. Et t'es arrivé, il y avait ma coloc, il y avait mon voisin qui était en train de prendre l'apéro sur la terrasse, rien ne s'était passé comme prévu.

  • Speaker #0

    C'était pas les retrouvailles intimes ?

  • Speaker #1

    Ah ouais. Je me suis dit, le mec il va être blasé, moi j'étais...

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    J'étais un peu blasée aussi, parce que j'ai... Tout le monde savait, ces gens-là savaient ce qui se passait, savaient que tu rentrais et qu'on se retrouvait. On était censés se retrouver et en fait, tout le monde avait débarqué. Je ne sais pas pourquoi. Ils voulaient te voir, je pense. Ils voulaient te voir avant qu'il se passe vraiment quelque chose.

  • Speaker #0

    Ils ont été là avant que ça commence.

  • Speaker #1

    Non, mais pour en savoir oui ou non, tu vois, c'est bon, tu peux y aller. Il est cool. Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, c'est aussi le destin qui fait bien les choses parce que... Ils ont fini par partir, ces gens-là. Et quand on s'est retrouvés tous les deux, il était minuit passé, tout juste. Et on s'est embrassés. Et on était le 7 juillet.

  • Speaker #0

    07-07. Voilà,

  • Speaker #1

    07-07. Le 7, c'est vraiment mon chiffre qui me suit partout. Et je l'ai tatoué depuis longtemps. Et c'est ce jour-là qu'on s'est embrassés pour la première fois. Qu'on s'est dit qu'on s'aimait, déjà. Et 7 jours après, tu m'as présenté Yannick, ton meilleur pote. Et tu t'es fait tatouer un truc en commun avec lui, c'était prévu. Et tu m'as fait la surprise, entre guillemets, la folie, on va dire, surtout, de te faire le même set au même endroit. Avec moi à côté, là, qui était choqué.

  • Speaker #0

    Ouais, je... En fait, il y a eu deux choses. Le tatouage avec mon meilleur pote, c'était mon premier tatouage. Oui,

  • Speaker #1

    en plus.

  • Speaker #0

    Donc c'était important. C'est vrai. Et tant qu'on y était, parce que je ne traîne pas toujours dans les salons de tatouage, je sentais qu'il y avait une belle histoire qui commençait entre nous. et une belle histoire qui m'attendait surtout par la suite. Et je me suis dit, quitte à ce que je le sois dans un salon de tatouage, autant faire un petit clin d'œil à cette histoire. Si c'est une connerie, tant pis, ça me fera marrer plus tard parce que je ne regretterais rien de se porter de toute façon qu'elle était à un moment suspendu. Donc je me dis, et le premier baiser était le 7-7, c'était 7 jours après, tu as un 7 sur la jambe, je me dis, bon, tu sais quoi, ce 7-7-là, de toute façon...

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu me dises quelque chose.

  • Speaker #0

    Donc je me le fais, j'y crois et on verra. Je ne me suis pas trompé, donc on a le même set sur la jambe. Et j'ai le souvenir que plus ou moins au moment où je fais le set, ou quelques jours après, ça devient aussi un peu plus sérieux et on commence à parler des projets. Et pour ma part, c'est à ce moment-là que j'entends PMA, SOPK. comme tu le disais tu voulais pas c'est quand même un sujet que tu dois parler vite à ton conjoint je trouvais ça super important parce que dans un couple déjà bien formé bien en place c'est un sujet la PMA franchement en

  • Speaker #1

    tant qu'homme t'es vachement investi, tu dois l'être psychologiquement c'est très dur avec les hormones, toi tu dois faire plein d'examens et puis j'avais quand on s'est rencontré moi j'avais rien envie de te cacher ça fait partie de moi donc C'était évident que tu saches tout. Et d'autant plus, comme tu dis, que très vite, on a parlé de plein de choses, de plein de projets, dont les enfants, la famille, qui, toi comme moi, ça nous tient à cœur. C'était logique que je t'en parle. Je n'aurais jamais pu te cacher ça. T'imagines ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le tatouage, je m'en souviens. On termine le tatouage, on va marcher sur un pont au bord de plage, on s'assoit et c'est là où on parle un peu plus loin.

  • Speaker #1

    et t'as pas du tout été t'as eu une réaction super légère dans le sens où tu l'as pris avec légèreté tu vois nos stress ça m'a rassuré aussi ouais on verra toi t'étais tellement confiant dans ton truc,

  • Speaker #0

    dans ton histoire je suis conscient qu'il y a des vraies maladies qui bloquent plein de choses et hum Donc là-dessus, je respecte tous ceux qui sont en combat contre des maladies, etc. Et moi, à ce moment-là, j'avais 24 ans, parce que du coup, on n'a pas le même âge.

  • Speaker #1

    25 !

  • Speaker #0

    25 ans. Oui ! En tout cas, encore un peu jeune pour aborder ces sujets, mais j'aimais bien la magie. Croire qu'Arien fait tout, que si j'y pense pas, il se passe tout. Oui ! Donc j'étais un peu dans j'apprends une nouvelle qui peut être compliquée Et encore une fois, il y a des maladies qui bloquent vraiment des choses. Et je me suis dit, sois léger sur ça. N'y pense pas, décide de croire à ce que tu veux, mais peut-être que l'amour peut être plus fort, peut-être que la magie fonctionne. Et si ce n'est pas à ce moment-là que la magie va fonctionner, naturellement, elle fonctionnera par un parcours accompagné. Donc, tu vois, je croyais à la suite.

  • Speaker #1

    Tu étais prêt à le faire, en tout cas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est ça, surtout. C'est que tu n'as pas pris peur. Tu ne t'es pas dit, oh là là, ça va être compliqué. Tu aimes bien, toi, gérer les problèmes aussi en même temps.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Non, mais... En ce moment, non. Non. T'as rien pris avec complications, tu vois.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des solutions, j'aime bien ça.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais dire. Et donc, on emménage ensemble juste après ça, quoi. Dès que t'as récupéré ton appartement que tu louais pendant la saison, tu m'as très vite proposé d'emménager avec toi. Et c'est là vraiment qu'on a parlé enfant et qu'on s'est dit... enlève ton stérilet et puis enlève toi ton stérilet oui prends rendez-vous avec mes frères rendez-vous enlève le stérilet et on verra et pas de stress pas de panique on n'est pas pressé toi tu voyais les trucs vachement loin genre oui bon dans 3-4 ans si ça marche pas on fera ce qu'il faut enfin c'est pas grave si ça met 3-4 ans c'est ça exactement parce qu'on avait dit bon si en septembre il se passe rien voilà on ira faire un check-up et tout ça Et bon, on n'a pas eu besoin d'aller jusque-là. Dix jours après, je me suis réveillée avec une obsession de bébé. Même si, tu vois, on y pensait forcément tous les jours et qu'on en parlait beaucoup quand même. Mais j'avais une obsession de faire un test de grossesse, quoi. Donc j'ai attendu que tu partes. J'en avais un dans le tiroir. Et je l'ai fait et il était positif. Et ça, c'était... C'était un moment incroyable, je ne peux même pas le décrire. Je me suis retrouvée là, avec ce test dans la main, moi dans le miroir, en train de pleurer, de rire, de revoir toutes ces années de questionnements, et je n'y croyais pas, c'était pas possible. Et pourtant c'était tellement dans ma tête, toute la nuit j'avais pensé qu'à ça, je ne sais pas pourquoi je l'ai senti, et je n'y croyais tellement pas que j'ai racheté un test le midi, et j'en ai... fait un et il était encore positif mais là c'est pas possible, de positif faux de faux positif c'est pas possible je suis vraiment enceinte mais il faut aller faire une prise de sang, il faut vérifier que que tout va bien et tout ça mais j'avais tellement envie de te l'annoncer j'ai même pas attendu de faire une prise de sang et de savoir que c'était ok, tu vois t'es rentrée le soir, je t'ai offert une petite boîte t'as cru que c'était un t-shirt à l'intérieur il y avait deux tests un avec deux barres et un avec écrit deux trois

  • Speaker #0

    T'as rien compris ? Non, j'ai rien compris parce que je connaissais pas ni les deux barres, ni les deux froids. On venait de parler du jour avant de tes problèmes. Donc là, je me dis, elle doit m'annoncer que... Enfin, j'en sais rien, tu vois.

  • Speaker #1

    J'ai un gros problème.

  • Speaker #0

    Mais quand je t'ai vu pleurer avec le sourire, peu importe ce qu'il y avait dans la boîte, que ce soit des tests ou autre chose, quand je te vois pleurer, je comprends. Et c'est un des plus beaux jours de ma vie.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était ouf. Ah, l'émotion, je la revois,

  • Speaker #0

    là. Je crois qu'on pleure tous les deux pendant plusieurs minutes parce qu'on devait aller chez mes parents et je me revois encore au volant. Oh,

  • Speaker #1

    mais t'es incapable de sortir de la voiture.

  • Speaker #0

    Impossible, j'étais en pleurs. Je me dis, mais si je sors maintenant de la voiture, ils vont comprendre ou ils s'inquiètent d'autre chose, tu vois. Impossible à cacher les émotions.

  • Speaker #1

    À ton grand-père, je me souviens, tu disais, il va avoir une arrière, ou un arrière petit-fils, ou une arrière petite-fille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est mon grand-père qui est toujours là. Elle était très, très, très... malade, se poser plein de questions etc et quand j'apprends cette nouvelle je suis hyper heureux pour moi mais je me dis il va s'accrocher à ça parce que bon c'est un guerrier etc mais quand je suis né il avait traversé par une période d'hospitalisation où on pensait qu'il allait y rester et il apprend que j'arrive et il s'accroche à ça donc quelque part une naissance lui a déjà sauvé la vie dans un combat et là je me dis on y retourne quoi il est heureux dans un combat et je lui apporte une nouvelle qui lui a déjà sauvé la vie 25 ans en arrière, il va s'accrocher à ça aussi.

  • Speaker #1

    Il mettait beaucoup d'espoir aussi pour ça.

  • Speaker #0

    Franchement, c'était le plus beau jour de ma vie. J'avais un soulagement. Et ce qui est fort, c'est que depuis que je suis tout petit, je crois, je voulais un garçon. En tout cas, le premier bébé, je voulais un garçon. Parce qu'un peu comme tout le monde, le grand frère qui protège, soit le petit frère, soit la petite sœur, mais en tout cas, il y a un peu le rôle et le statut dans la famille. On veut un garçon pour commencer.

  • Speaker #1

    C'est les Italiens.

  • Speaker #0

    C'est les Italiens. Je pense que c'est un peu tout le monde. On veut le boy en premier. C'est vrai. Et je ne sais pas pourquoi, au moment où tu m'annonces que je vais être papa, ce n'est plus un petit garçon que je veux là. C'est une petite fille qu'on va appeler Evie. C'est pour Evidence, qui est notre mot depuis le début. Alors Evidence, parce que notre rencontre, on aime bien dire qu'elle est évidente. Et en plus, il y a le jeu de mots avec danser. qu'on s'est un peu réapproprié. Donc à ce moment-là, c'est 25 ans de joint boy qui sont balayés par une fille qui s'appelle Evie.

  • Speaker #1

    C'était beau, ça avait tellement de sens. C'est vrai, moi aussi. Pareil que toi, j'avais les idéaux d'avoir un petit garçon d'abord. Mais là, franchement, je m'en fichais. Moi, ce qui m'émerveillait, c'était d'être tombée enceinte comme ça. C'était juste ça, tu vois. Alors que ce soit une fille ou un garçon, tant qu'il était en bonne santé, qu'il était bien là, bien accroché, je ne pouvais en ficher, tu vois. Après, bien sûr que, quand je te voyais me parler d'une fille, d'une petite Evie et tout, ça me faisait rêver. C'était la suite logique un peu, tu vois, de l'histoire aussi. Et les gens, on est allés faire cette écho. Elle nous a dit direct, quand elle a dit, ah bah oui, voilà, il n'y a pas de doute, je me suis dit, c'est un garçon. c'était une fille et donc on savait déjà qu'elle allait s'appeler Evie et on l'a tellement attendue par contre les 9 mois c'était long alors autant je suis tombée enceinte comme ça autant les 9 mois ça a été long parce que grossesse parfaite franchement incroyable mais alors j'avais l'impression que c'était interminable et qu'elle restait là au chaud c'était incroyable Jusqu'au dernier... la veille du terme, elle voulait pas sortir.

  • Speaker #0

    Elle s'est fait attendre.

  • Speaker #1

    Ah ouais. On lui parlait tellement tous les jours. Bon allez, aujourd'hui tu sors, il fait beau ! Aujourd'hui, ça vient en sorte de ton papy.

  • Speaker #0

    Oh, la papa, elle est tombée. Viens voir, viens voir.

  • Speaker #1

    Ah, ça vient en sorte de ton autre papy. Ça serait un bel hommage et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas tant. Jusqu'au dernier moment.

  • Speaker #1

    Elle voulait sa date à elle. Et bon, après, elle est arrivée à 28h encore de travail. Donc, elle a quand même mis le temps aussi, une fois qu'elle a été décidée. Et voilà, après un accouchement pas terrible, terrible.

  • Speaker #0

    peut-être que toi tu peux en parler parce que toi tu l'as vécu aussi différemment je me dis je vais en parler un petit peu et je l'ai vécu vachement différemment que toi et toi dans les prochains témoignages on va recevoir des mamans peut-être que tu reparleras un peu de ça et en plus c'est important que les hommes aient leur parole et leur place sur le podcast ça c'est sûr donc s'il y a des papas n'hésitez pas à postuler c'est pas un podcast de mamans que pour les mamans en tout cas Et moi, l'anecdote que j'ai sur la grossesse, l'accouchement, donc on est le jour où Marine travaille, et j'ai fait une erreur, c'est de vouloir être hyper concernée par ce qui se passait. Donc au début, j'en blaguais avec les sages-femmes en disant je vais être votre assistant, je vais être au plus proche du truc Et en fait, je me suis vraiment mis un peu à côté des assistantes, et du coup, j'ai vécu un peu tout le stress monté. parce qu'à un moment donné, Ellie, le cordon tourne du coup, mais ça, ce n'est pas très grave, mais elle n'arrivait pas à sortir, donc on amène les four steps, donc les cuillères. Ça va un peu très vite et tout ça pour dire que j'ai du mal à me connecter avec Marine qui est en train de travailler. Je suis plutôt en recul, voire avec les sages-femmes, à vouloir gérer des problèmes qui ne sont pas du tout les miens en ce moment-là. Et là où il y a eu un vrai pic d'émotion, d'angoisse, de peur, c'est quand Evie finit par sortir, mais dans un silence terrible, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un bruit. On voit dans les films, quand on accouche, le bébé pleure, il se passe un truc. Là,

  • Speaker #1

    un groupe blanc... On attend ce pleur.

  • Speaker #0

    Oui, on attend ce truc. Et là, c'est un silence. Evie est toute bleue, il n'y a pas un bruit, pas un mouvement. Les sachins me demandent de couper le corps rapidement, elles nous disent qu'elles vont aller à côté, je ne peux pas les suivre, donc moi j'essaie d'insister, mais je peux vous accompagner, enfin tu vois qu'est-ce que ça change, non non restez là. Donc on nous laisse un peu, voilà restez là, on va à côté, le bébé il n'a pas fait un bruit, il n'a pas bougé, donc on revient. Et ça doit durer 4, 5, 6 minutes, et à ce moment-là... C'est long, c'est terrible, on attend un signe, et dans ce coup, on entend pleurer au loin. Et là, on se dit, c'est notre fille qui m'envoie le signe qu'on attend. L'accouchement, vous ne pouvez pas s'arrêter à un... Et les sages-femmes reviennent avec Evie, et nous expliquent qu'elle est née étonnée, qu'elle n'a pas eu le réflexe de respirer, donc il fallait juste mettre du gaz dans ses poumons pour les ouvrir, et que ça redémarre. Je ne sais pas si c'est vraiment lié au cordon autour du cou ou si c'est sur d'autres choses. Mais en tout cas, il y a eu un peu ce moment de peur. Et c'était l'occasion de vous partager un peu ce témoignage parce que le personnel médical est formé à ça. Il sait gérer les situations. Bien sûr qu'il ne peut pas non plus gérer les parents qui vont être dans un tas d'angoisse et le bébé qui a besoin d'être accompagné tout de suite. Et je partage ça parce que... Souvent, on rigole quand le papa tombe dans les pommes, quand on dit que le papa, ce n'est pas comme la maman au moment de l'accouchement, mais il le vit aussi à sa manière, différemment, et c'est important qu'on en parle dans ce podcast. Je commence avec cette anecdote. La suite, vous pouvez venir le raconter sur le podcast.

  • Speaker #1

    Mais pour rebondir là-dessus, c'est très important, puisque moi, je n'ai pas du tout vu la même chose, je n'ai pas entendu les mêmes choses. J'étais tellement focus dans ma bulle que tout ce que tu as vécu là, que tu viens de raconter, je ne l'ai pas du tout vu. pour moi tout allait bien moi à part les forceps mais encore bon ok tu vois elle arrive pas à sortir allez-y aidez-la c'est tout ce qui est importé mais j'ai compris qu'au moment où je t'ai vu où je t'ai regardé pour partager l'émotion c'est là que j'ai compris qu'il y avait un problème mais sinon toute cette angoisse et tout ça je l'ai pas eu donc c'est super important d'avoir le témoignage aussi de l'autre côté de la personne qui est à côté de toi donc c'est fort et c'est important de le dire en tout cas aujourd'hui Evie va très bien ouais

  • Speaker #0

    elle est en bonne santé elle va avoir un an elle va avoir un an et ce petit coeur attend déjà un petit frère ouais donc voilà Paolo qui doit arriver le 15-16 décembre on vous dira un cadeau de Noël et Et voilà, on arrive déjà à la fin du podcast. En quelques minutes, comment on peut clôturer cette histoire, ton histoire et ce début de projet, d'aventure avec Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve ça important de témoigner aujourd'hui, qu'on entende ma voix, la tienne, qu'on se présente, que les gens nous connaissent un petit peu. Et voilà, pour en dire un peu plus sur nous, tu vois, dans l'intimité. Et que ça donne envie, en fait, de venir partager. votre histoire et voilà passer un moment aussi avec avec moi peut-être que toi aussi des fois tu seras là tu seras jamais très loin en france oui on peut imaginer des formats où on est en groupe plutôt que sur un échange one to one mais oui parents de couple d'autres ça peut il ya plein de choses à faire et on va les faire bien on allait faire avec vous et on a hâte moi j'ai super hâte de vraiment commencer l'aventuré d'ailleurs dans quelques jours on va On va tourner le premier vrai épisode. Donc ça, j'attends avec impatience. Et voilà. J'ai hâte de diffuser l'amour partout où il y en a, sur Eden Stories.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite.

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Description

Bienvenue sur Eden Stories, le podcast qui partage vos plus belles histoires d'amour et de maternité.


À travers vos récits, j'aimerai diffuser l'espoir. Pour que chacun ici ne cesse de croire, que malgré les tempêtes, la vie nous réserve souvent bien des surprises ...


Une production Eden Studios, impulsée par Marine Sarraute et Tony Migliardi.


Pour associer vos valeurs d'entreprise et partager vos services / produits avec la communauté Eden Stories, contactez-nous sur : edenstories.contact@gmail.com


Pour témoigner et partager vos plus beaux récits, contactez-nous sur les réseaux sociaux de Eden Stories ou sur notre site internet : www.edenstories.fr


Chaque épisode est un échange authentique et non-préparé.

Marine découvre les témoignages spontanément, pour un moment de confidence et de sincérité.


Eden Stories raconte la vie ... toute la vie.


Découvrez des histoires de rencontre extraordinaire, de relation amoureuse, de sexualité, de couple, d'amour, de papa, de maman, de famille, de grossesse, de GPA, de PMA, de FIV, d'adoption, de bébé, de parentalité et de maternité sans filtre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vos plus belles histoires d'amour, de maternité et de famille. Bienvenue sur Eden Stories, le podcast impulsé par Marine. C'est le premier épisode donc vous ne connaissez pas encore ma voix. Je suis Tony et aujourd'hui je vais co-animer ce premier épisode avec Marine, la protagoniste principale de cette aventure. Sur ce premier épisode, Marine nous parlera de son histoire, de son enfance, de sa rencontre, de pourquoi elle est amoureuse de l'amour et pourquoi elle a créé Eden Stories. Marine ? Est-ce que tu peux te présenter pour ce premier épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi c'est Marine, j'ai 30 ans. Je suis maman d'une petite Evie et l'amoureuse de Tony. Pas encore sa femme, mais peut-être un jour. Comme tu l'as très bien dit, c'est vrai que je suis une amoureuse de l'amour depuis toute petite. Je pense que c'est venu très très très tôt. Peut-être de l'histoire de mes parents, peut-être des films d'amour, des romans que j'ai pu lire. Et c'est pour ça d'ailleurs que j'ai créé Den Stories, c'est parce que j'adore ça, rencontrer des gens qui me racontent leurs histoires et je trouve ça, ça t'émerveille, quand tu as un récit comme ça aussi beau, d'une rencontre, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Tu as parlé un peu de tes parents ? Oui. très rapidement l'histoire de tes parents. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots pour qu'on comprenne pourquoi tu dis que tu as hérité de l'amour, de l'amour de l'amour par l'histoire de tes parents ?

  • Speaker #1

    C'est surtout au niveau de la rencontre, déjà pour commencer. Quand ils se sont rencontrés, ils avaient 20 ans. Mon papa venait d'avoir un accident de voiture qui l'a rendu handicapé pour toujours. Du coup, il était en fauteuil roulant. Il est toujours en fauteuil roulant. Et ma mère, elle, elle était en couple depuis des années avec quelqu'un avec qui elle comptait fonder une famille. Et voilà, elle avait toute sa vie, en gros, de tracé, quoi. Et quand elle a rencontré mon père, elle est tombée amoureuse de lui, et elle a tout quitté pour vivre sa vie avec lui. Et pour fonder une famille, un foyer, et affronter toutes les choses de la vie, quoi, qui peuvent tomber dessus tout au long de ton parcours.

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais tu vois, ça c'est... Rien que pour ça, tu vois, ma mère, je l'ai toujours vue comme un peu la sauveuse de mon père, quoi. À 19 ans, quand il t'arrive un malheur comme ça, dans ta tête, tout est fini. Et elle est arrivée comme ça. Elle a tout quitté. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et on en est là. Pourquoi tu as voulu créer Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Parce que déjà, j'adore discuter avec les gens. J'adore qu'on me raconte des histoires, de belles histoires. J'adore partager tout ça. Je trouve ça important de le faire. Parce que, tout d'abord, quand tu vis une belle histoire, en général, avant ça, ça n'a pas toujours été le ciel bleu. Tu as forcément vécu quelque chose, pas de dramatique, mais en tout cas, la vie n'a pas souvent épargné tout le monde. Et il faut garder espoir. C'est ça que je veux véhiculer aussi, c'est un peu ce message d'espoir. Ce n'est pas parce qu'on vit un moment tragique ou... ou malheureux que la suite ne sera pas belle.

  • Speaker #0

    C'est quelque part un peu composé avec toutes les difficultés qu'on peut rencontrer pour en faire un peu de magie et finir sur une belle note, une belle histoire. Oui, c'est ça. Et c'est d'aller chercher un peu tous les témoignages autour de l'amour, de la maternité et de la famille en général.

  • Speaker #1

    Oui, l'amour même en général, en fait. Ça englobe plein de choses, l'amour. L'amour, c'est partout, tout le temps. C'est ce que je dis, l'amour partout, il y en a.

  • Speaker #0

    Ok, donc on en profite pour relancer un peu l'appel à casting. Tout à fait. On a de gros témoignages très forts, très puissants qui arrivent, qui sont déjà en préparation. Et on continue parce qu'on part pour plusieurs années avec Hidden Stories.

  • Speaker #1

    Voilà, j'espère oui, moi je ne vois pas la fin.

  • Speaker #0

    Donc on continue de chercher des histoires. Si vous avez vécu ou si vous êtes le témoin d'une histoire un peu exceptionnelle, qui résonne avec ce que veut partager, diffuser Marine. Vous pouvez nous contacter sur le site internet

  • Speaker #1

    EdenStories.fr sur les réseaux sociaux et on a une adresse mail EdenStories.contact arrobase gmail.com Vous nous envoyez un petit mail.

  • Speaker #0

    Est-ce que Marine, pour ce premier épisode, on peut aller un peu dans l'intimité ? Dans quel foyer t'as grandi ? Quelle est la Marine enfant, adolescente, jeune femme ? Et on en reviendra bien sûr à notre rencontre. Ce qui a été un des points de départ de tout ça, on l'expliquera tout à l'heure, mais déjà voilà comment la petite marine a évolué et a grandi.

  • Speaker #1

    Déjà, juste pour la petite parenthèse, je trouve ça important aussi que les gens me connaissent en intimité un petit peu plus. Parce que pour moi, c'est important que les témoignages que je vais recevoir soient basés sur de la confiance. Ils vont me partager des choses super intimes de leur vie privée et tout ça. Et ça me tient à cœur d'avoir ce lien-là avec les gens qui vont venir témoigner. Du coup, j'ai grandi dans une famille super aimante, évidemment, avec un petit frère. Et comme tout, très simple, très bon enfant, on n'a pas été malheureux du tout. Et le seul truc qui m'a toujours un petit peu bousculée depuis mes 14-15 ans, c'était le fait de se poser la question sur les enfants pour plus tard. Je me suis toujours demandé est-ce que je vais avoir du mal à en avoir, puisque mes parents avaient eu des soucis pour moi m'avoir. parce que ma mère avait un problème gynécologique et j'étais persuadée d'avoir le même ou d'en avoir un. Mais ça vraiment, à 14 ans, j'en étais persuadée. Sauf qu'à 14 ans, bon, t'es un enfant donc tu vas pas voir le gynéco, t'en parles pas forcément à tes parents, même si ma mère savait que j'étais pas réglée, pour elle, ça lui est jamais venu à l'idée de se poser des questions là-dessus et on attendait quoi.

  • Speaker #0

    Pour le moment, c'est plus une angoisse qu'un problème à 14 ans.

  • Speaker #1

    Mais c'était même pas une... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'était un ressenti, tu vois, vraiment... Bien sûr que ça apportait des angoisses, mais c'était vraiment un ressenti très fort, quoi. Comme si je le savais, tu vois, au fond de moi. C'est bizarre, hein, 14 ans en plus, mais... Bref, je voyais toutes mes copines au collège, puis au lycée, avoir leur règle et tout ça, et moi, toujours pas. Jusqu'à mes 18 ans, quand même, bon... 18 ans, c'est ça. Donc là mon père a pris les choses en main, il m'a emmenée chez un gynécologue et pour elle c'était pas très grave, c'était même pas grave du tout. Elle m'a conseillé de prendre une pilule contraceptive et ça allait amener des règles, des cycles réguliers tous les mois. Chose qui s'est passée exactement comme elle l'avait prévue mais je restais quand même persuadée que c'était un peu du faux, c'est des faux cycles parce que je prends un médicament. tous les jours. Et finalement, quand j'ai pris mon envol, j'ai continué à avoir des spécialistes. Tout le monde m'a dit un peu la même chose. J'avais 20 ans, 21, 22. À chaque fois, c'était le même discours. Comme quoi, j'avais pas l'âge. Enfin, j'avais pas l'âge. J'étais pas dans une situation où je demandais à avoir un enfant sur l'instant T. Donc en fait, le spécialiste, il allait jamais chercher plus loin. Bien sûr, j'avais déjà fait des prises de sang, des trucs comme ça, pour voir le taux d'hormones, mais bon, c'est pas ça qui va t'indiquer certaines maladies, il faut pousser plus loin. Jusqu'à l'âge de mes 26 ans, où j'ai rencontré une sage femme gynécologue qui a bien voulu me faire une batterie d'examen. Non pas que je souhaitais avoir un enfant immédiatement, puisque je n'avais pas rencontré l'amour de ma vie, tu vois, non, toi ! Mais j'avais tellement de questions en suspens, j'étais tellement persuadée qu'il y avait quelque chose. Et je me disais que si je rencontrais cet homme-là maintenant, demain, j'avais déjà 26 ans. Alors c'est jeune, mais en même temps, moi je voulais des enfants avant 30 ans. Et il faut être conscient, si tu rencontres quelqu'un, il faut lui parler direct de tes problèmes à cet âge-là. Je trouve que c'est très important si tu avances. Et donc je suis allée voir, je suis allée faire mes examens, et immédiatement une échographe m'a dit Mademoiselle, vous n'arriverez pas à avoir d'enfant naturellement, comme ça. Donc tu as 26 ans, et on sort ça. Alors que ça fait plus de 10 ans que tu demandes des réponses à tes questions, et que tu sais qu'il y a un problème. Mais au moins j'avais une réponse, tu vois, claire, précise. Donc c'est bien déjà, tu vois, c'est un bon palier de passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi le souci du coup ? Est-ce qu'il porte un nom ? Est-ce que c'est connu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai de la chance entre guillemets en plus parce qu'il porte un nom. Ça commence à être assez connu parce que c'est très répandu.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de femmes qui ont ce...

  • Speaker #1

    Oui, une femme sur trois, d'après les dernières études récentes, c'est le syndrome des ovaires polycystiques, le SOPK. Tout simplement, tu n'ovules pas. tes ovaires sont beaucoup plus gros que la normale il y a des petits trous dedans et en fait c'est juste ça bloque l'ovulation c'est toujours la même chose ou il y a des degrés ? alors comme dans je pense toutes les maladies tu as des degrés Tu as surtout, moi, de ce que j'avais compris, des symptômes différents. Tu vois, tu peux avoir de l'obésité, de l'acné très poussé, du coup une non-ovulation. Ça, c'est la plus...

  • Speaker #0

    C'est le premier symptôme,

  • Speaker #1

    oui, voilà. Et après, ça peut être accompagné de plein de choses à côté. Moi, c'était que l'ovulation, mais c'est quand même ce qui m'embêtait le plus. Et il n'y a pas de traitement, évidemment. Par contre, ça bloque l'ovulation, donc ça bloque le fait d'avoir des enfants, naturellement. Il faut passer par une PMA, mais ce n'est pas dit que ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, tu as 26 ans à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as enfin les réponses à tes questions. Oui. Est-ce que pour une enfant d'une maman qui a eu des difficultés pour avoir un bébé, savoir que tu as un syndrome qui... peut t'amener à des complications. Est-ce que c'est une réponse qui te permet d'avancer quand même vers une relation, vers des projets, ou ça devient un frein dans ta vie de jeune femme ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que là, ce jour-là, j'ai fait 10 pans d'avant. Parce que j'avais les réponses, tu vois. Et je l'ai vécu comme un soulagement, de enfin savoir. J'étais pas folle, c'était pas dans ma tête. Et j'avais enfin un nom, on va dire, tu vois. Alors bien sûr, quand je suis rentrée chez moi, j'ai cherché SOPK sur Google. J'ai vu des trucs horribles, j'ai arrêté. On m'a dit, tu sais quoi, là, le truc aujourd'hui, c'est pas ça. Tu sais ce que t'as ? OK. Maintenant, bon, ça va. Je suis rencontrée un homme, déjà. Et on va y aller palier par palier, tu vois. J'étais quand même consciente de ça.

  • Speaker #0

    Donc on en vient à notre compte.

  • Speaker #1

    Oui. Quelques mois plus tard, presque un an après cette annonce.

  • Speaker #0

    Alors comment ça se passe ? Pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce que c'est aussi filmé sur YouTube et bien sûr sur certains réseaux sociaux, pour l'anecdote, Marine a partagé un extrait de notre rencontre, l'effet papillon sur TikTok. Cette vidéo a cartonné, j'ai envie de dire. Elle a dépassé les 800 000, je crois qu'on est proche des 900 000 vues. 90 000 likes, des milliers de commentaires, de témoignages sur cette vidéo-là. Tu as participé, tu as enregistré un podcast avec Ex de Agathe Le Caron. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc notre rencontre et cet effet papillon-là a pris de l'ampleur, a été un petit peu médiatisé, en tout cas un peu reconnu. Et c'est aussi ça que tu as donné envie d'aller sur ce format podcast, tu t'es dit. Si j'ai bien compris, c'est sympa cette façon de partager les histoires. Ça crée en plus un augment, une énergie, une communauté autour de ça. J'ai envie de le faire pour moi.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est ce que j'allais dire, en fait. C'est aussi ça qui m'a lancée sur le podcast. C'est après avoir posté cette vidéo comme ça, tu vois, juste pour dire, hé, moi, mon effet papillon, il est incroyable, tu vois. Et quelques heures après l'explosion que ça a fait, oh ! les témoignages, quand j'ai lu les commentaires sous cette vidéo de gens qui me racontaient on se connaissait pas, tu vois, on se suivait pas j'avais 12 abonnés sur TikTok on se connaissait pas, on se suivait pas et il y a des gens qui me racontaient des trucs, mais j'hallucinais, tu vois, j'étais devant mon téléphone, j'ai passé des heures à lire les commentaires et à répondre tu vois, je sais pas, je voulais en savoir plus mais raconte la suite tu vois, donc ces gens-là, j'ai trop envie de les rencontrer et de les faire témoigner

  • Speaker #0

    C'est un peu un pérécastique.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, oui, c'est sûr que ça a été une grosse lancée dans mon projet. Ça, c'est évident.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'était fait à Pillon.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    De quoi on parle ?

  • Speaker #1

    On parle de nous, de toi.

  • Speaker #0

    Je te laisse raconter. Ouais.

  • Speaker #1

    Alors, ça a commencé un soir, un mercredi soir, où j'allais rejoindre mon amie Dame Fleureau, qui mixait au Golfe de Seignos, à la cabane. Et il ne faisait pas beau, il pleuvait, il n'y avait personne. C'était à ses tout débuts. Maintenant si vous y allez là-bas, il y a 700 personnes. C'est un truc de fou. Et tant mieux pour elle, franchement elle le mérite. Mais ce soir-là, il y avait elle et moi. Et toi, plus loin, avec un groupe de potes qui jouent aux practices un peu plus bas. Et à un moment donné, vous êtes remontés pour boire un verre, je pense. Et puis te voilà à venir nous poser une question. pour l'adversaire de ton ami il fallait qu'on passe une musique c'était ça et t'as pas été reçu comme tu le souhaitais c'était je trouvais que tu n'étais pas

  • Speaker #0

    Je faisais un peu la gueule, donc je me suis dit, voilà, ma musique, déjà, je ne vais pas la voir. Et puis, il n'y aura pas d'interaction dans la soirée. On ne va pas manger, hein ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais vous étiez deux un peu dans votre discussion. Oui,

  • Speaker #1

    on était en train de discuter, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc, premier contact, ce qui a été le seul, plus ou moins, de la soirée. Plutôt fermé, plutôt dans votre truc.

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas ressenti comme ça, mais c'est vrai que c'est ton ressenti. C'est vrai que quand je l'ai vu arriver, je n'ai pas fait Oh, wow, attends, qu'est-ce qu'il veut ? C'est lui,

  • Speaker #0

    S.O.P.K.

  • Speaker #1

    C'est lui, l'homme de ma vie ! Non mais, les choses se sont passées comme ça, maintenant c'est drôle, on le raconte en rigolant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, pour faire écho à ce que tu disais au début, une rencontre, ce n'est pas tout de suite des feux d'artigelistes, ça peut être une bousculade, à la fois, il ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Il y en a comme ça qui ont commencé quand les gens ont commenté mon TikTok. Il y en a plein comme ça qui ont commencé par s'engueuler.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, de temps en temps, le point de départ, ce n'est pas tout de suite les feux d'artifice. Donc là, quelque part, ce n'est pas notre point de départ. Mais en tout cas, la première fois où on se croise, on ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Et elle finit par mettre Patrick Sébastien quand même. Elle te fait l'honneur de ta demande. et donc votre groupe rejoint la piste, vous commencez à bien vous amuser moi ça me fait beaucoup rire je pense que j'avais besoin aussi de ça, de voir des gens heureux des gens qui dansent parce que tu faisais la gueuleuse je faisais pas la tête, j'étais un peu dans un mauvais mood on va dire, bref et donc je vous rejoins un petit peu mais en coulisses un peu je danse de mon côté et puis va savoir... Je ne me souviens plus, mais d'un coup. Je me retrouve avec toi en face. The Time of My Life qui commence. Donc la BO du film Dirty Dancing, pour ceux qui ne l'ont pas vue.

  • Speaker #0

    Qui est le nom de l'épisode sur X.

  • Speaker #1

    Sur X, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si vous voulez écouter une autre façon d'aborder l'histoire.

  • Speaker #1

    En plus de détails.

  • Speaker #0

    En tout cas, Dirty Dancing.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve avec tes amis derrière moi qui filment et qui te disent Tony, concentre-toi. Ouais, concentre-toi parce que là, c'était con de faire le porté, mon pote. Et le seul truc que je t'ai dit, j'ai regardé ton pote qui dit de ça et je t'ai regardé. Oui, Tony, concentre-toi. C'est tout. Et le refrain est arrivé avec moi et lancé. J'ai sauté et tu m'as rattrapé.

  • Speaker #0

    Alors, on ne peut pas faire le porté devant vous, même si c'est filmé. Parce que tu ne l'as pas dit. Tu ne l'as pas dit. On est le... 11 septembre, et t'es enceinte de 5-6 mois ?

  • Speaker #1

    Non, 6 mois et demi, ouais.

  • Speaker #0

    6 mois et demi, génial.

  • Speaker #1

    C'est l'huile paire, hein !

  • Speaker #0

    Donc, on a un deuxième bébé qui arrive, et on pourra pas faire le porté aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, dans quelques mois. On partagera ça. Ça fait longtemps qu'on l'a pas fait, du coup. En tout cas, tu m'as pas lâchée. Tu m'as fait tourner 2-3 tours, là, et quand tu m'as reposée, je me suis dit... Ne croise pas son regard parce que là, j'ai pas du tout envie d'une drague, d'un truc chelou, tu vois. Je suis tellement pas là-dedans. J'avais trop peur, tu sais, que tu me retiennes et que ça soit... Et donc, je suis repartie un peu vers mon tabouret. Et la soirée, en fait, s'est poursuivie comme ça. Vous avez tout dansé, continuez de danser. Moi aussi, un petit peu. Mais voilà, on s'est pas du tout... On s'est pas du tout parlé. Il y a eu zéro échange.

  • Speaker #0

    mis avant, à part le concert entre Totoni et moi qui ai demandé à la musique, il n'y a pas eu d'échanges. Il y a eu un moment suspendu vraiment sur ce porté-là, et le vide autour.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et ça s'est arrêté là, cette soirée-là, on n'a vraiment pas reparlé, je suis reparti de mon côté, sans dire au revoir.

  • Speaker #1

    Celle-là ? Ah ouais, j'étais un peu...

  • Speaker #0

    Je suis reparti de mon côté et on en reste là.

  • Speaker #1

    J'étais un peu vexée que tu partes. Parce que après, tu vois, quand t'es partie, je me suis dit, ben quand même, on vient de faire Dirty Dancing, là. Oh ! C'était cool. Mais bon, t'es repartie, mais j'avais vu que t'avais parlé un petit peu avec Marie. Du coup, j'avais regardé sur son Instagram. Et effectivement, tu l'avais suivi. Du coup, j'ai retrouvé le fameux Tony.

  • Speaker #0

    Je parlais avec Marie et je l'ai suivi. Parce qu'elle avait filmé le porté, ça m'amusait de retrouver la vidéo et de la voir. Oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Mais bon, moi, ça m'a bien servi après. Et j'ai regardé, du coup, j'ai checké ton Insta et tout. Et je me suis dit, quand même, il est pas mal. Ouais. Mais je suis pas sûre qu'il habite là. T'étais tellement bien habillée de ces petites chemises et tout. C'est vrai, on n'a pas l'habitude d'y étudier. Soit t'as les surfers, les skaters, les... Bon, bref, c'est tout.

  • Speaker #0

    Y'a pas de groupe chemise.

  • Speaker #1

    En général, à cet âge-là, je savais même pas quel âge t'avais à ce moment-là. Mais bon, je me disais, il doit avoir un peu mon âge. Un peu moins, peut-être.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit un peu moins quand même ?

  • Speaker #1

    Non, je sais plus. Non, je me suis pas vraiment posé la question. Je me suis dit, je me rappelle qu'il devait faire du rugby, par contre, parce que tu étais vachement carré. C'est des épaules et tout.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, je suis le flou, c'est pour ça qu'il est dans la vidéo.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, enfin, rugbyman. Mais bon.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup le rugby. On est pour l'aviron ici. Bah oui. L'aviron Bayonet, mais non, je n'ai pas fait de rugby.

  • Speaker #1

    J'étais persuadée par contre, ça c'est sûr. Quoi qu'il en soit, le temps que je check un peu tout ça, tu n'avais pas trop trop trop de photos, mais bon, j'y prenais le temps, tu vois. et que voilà une notification identification d'une story et que voilà le porter en story sur ton profil et je te réponds ah

  • Speaker #0

    ah ah génial et là fin de la discussion quoi parce qu'il aurait pu amener un vrai sujet je t'ai identifié parce que à 2h du matin il n'y avait qu'une seule personne qui se faisait son compte à 200 ou 300 abonnés Il m'arrive, donc j'ai vite fait le rapprochement, et je me suis dit, on a respecté un petit peu le moment, au moment de la danse, au moment du porté, mais j'ai quand même envie de discuter avec cette jeune femme, donc je mets une story, j'identifie, et ce sera le début d'une conversation.

  • Speaker #1

    Ça t'était plein de... Plein d'espoir. Désolée, j'ai ruiné.

  • Speaker #0

    Donc ça a été, haha, top.

  • Speaker #1

    Je sais pas pourquoi j'ai fait ça, j'étais partie à une autre soirée et tout ça, et du coup je... Je sais pas si c'est parce que j'avais pas eu le temps ou parce que je sais pas. Je suis incapable de te dire pourquoi. Bon après heureusement pour moi et pour nous, pour la suite en tout cas, tu m'as renvoyé un message deux jours après. En me faisant beaucoup rire encore. Parce qu'il était 11h du matin et tu m'as envoyé Bonsoir, comment ça va ma faux-voto ? Là je me suis dit mais il est complètement barré. Il est 11h du matin, il me dit Bonsoir Et puis Faux Voto, elle n'a rien à faire dans Dirty Dancing.

  • Speaker #0

    Je ne bois pas d'alcool, je ne prends aucune drogue. Le Bonsoir, ça me faisait marrer. Et Faux Voto... Alors, je n'ai pas le même esprit. Oui, le Bonsoir, oui.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas.

  • Speaker #0

    Mais par contre, on ne l'a pas dit, je n'ai jamais vu Dirty Dancing, en tout cas à ce moment-là. Où ? La musique, forcément, comme tout le monde, je sais qu'il y a un feu à me porter, mais ça s'arrête là. Et pour moi, dans Faux Voto, voilà. C'est du bonsoir. Donc voilà, Bonsoir, ça me faisait marrer.

  • Speaker #1

    pour Otto c'était au premier degré ça m'a fait rire ça a engagé la conversation tout ce que je voulais c'est terminé, deux heures après je pense qu'on s'est vite donné rendez-vous pour un date au Bahia donc avec super vue les dauphins, le sunset et tout ça moi j'étais partie pour venir pour 40 minutes parce que j'avais trop peur, j'avais jamais fait de date de ma vie... Au final, on s'était pas parlé à part par message, mais il n'y avait jamais eu d'échange comme ça. Donc ça me faisait bizarre. Mais bon, on est restés 4 heures, je crois. 3-4 heures.

  • Speaker #0

    Jusqu'à la fermeture à peu près.

  • Speaker #1

    On nous a virés carrément.

  • Speaker #0

    Il faut rentrer là.

  • Speaker #1

    On a cassé mon air. On va revenir demain.

  • Speaker #0

    J'avais cassé tous les cure-dents. Je n'avais plus de matos.

  • Speaker #1

    Les cure-dents, quoi. t'étais stressé ?

  • Speaker #0

    non pas du tout c'était ton truc mon hyperactivité qui avait été mise à l'épreuve à 4h sans bouger donc les cures d'oeil sont passées tous ça m'avait pas fait trop peur ça

  • Speaker #1

    m'avait pas freiné quand tu vis il y a le soleil, il y a les dauphins les cines sont un peu ouvert belle commande je crois que c'était tellement bien on a parlé de tout merci On a beaucoup ri, on s'est marré, on s'est confié. Franchement, c'était trop bien comme rendez-vous. Et puis, on n'arrivait pas à se séparer. On avait encore plein de choses à se dire. Mais bon, toi, tu étais attendue, il fallait qu'on parte. Et tu m'as raccompagnée sur le parking et je me suis dit, mais pourvu qu'ils ne m'embrassent pas, parce que là, franchement, c'est pas que ça ne fait pas rêver, je m'en fous de faire un bisou sur un parking, mais tu es le premier, quoi. Non, mais je trouve ça important. Moi, je trouvais ça super important. Et en fait, t'as eu un geste super délicat, tu vois, que j'ai adoré. Deux gestes, d'ailleurs. Tu m'as pris dans tes bras, tu m'as fait un câlin, tu m'as dit, rentre bien, fais attention sur la route. Et tu m'as embrassée sur le front. Alors celle-là, déjà, je ne m'y attendais pas. Et en plus, tu vois, je me suis sentie en sécurité. Je ne sais pas, c'était bizarre.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le porter. Je voulais... Tu n'as pas raté. Je ne voulais pas rater. Non, mais je voulais un peu... Je voulais re-un moment suspendu. Et je me suis dit, le bisou, le premier date, etc. On reste...

  • Speaker #1

    C'est trop bien.

  • Speaker #0

    je respecte ceux qui le font chacun vit son premier date comme il l'entend mais moi comment je l'ai ressenti c'est qu'il fallait respecter encore un moment suspendu recréer ce truc qui nous avait rapproché et donc le moyen de figer un peu ce temps là c'était le petit câlin le bisou sur le front et

  • Speaker #1

    ça a créé un truc sympa je pense que j'aurais pas rêvé mieux trop bien on s'est retrouvés le lendemain pour un café donc ça c'était autre chose puisque c'était pendant ma pause et du coup c'était très rapide et c'était Et c'était un autre moment de la journée, c'était un autre endroit, tout ça. C'était bien aussi de voir si on s'entendait bien sur des cours... Enfin, tu vois, sur autre chose, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout, je suis passé avant de prendre l'avion et partir une dizaine de jours sur Paris.

  • Speaker #1

    C'était interminable. Parce qu'on ne se connaissait quasi pas, donc ça aurait pu carrément nous... J'allais dire nous séparer, mais on n'était même pas ensemble. Mais tu vois, ça aurait pu nous diviser.

  • Speaker #0

    Oui, on redescend du nuage.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est l'euphorie qui redescend. Et en fait, tout l'inverse, quoi. Mais dès le premier jour, je pense que t'es partie. On a eu ce contact-là qu'on n'arrivait pas à définir, d'ailleurs, et qui nous a liés, après, d'une façon très forte, dès le début. Et quand t'es rentrée...

  • Speaker #0

    Et je te disais déjà par message... J'ai hâte de t'aimer.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'était après le premier rendez-vous que tu m'avais envoyé ça. Ça aussi, mais oui, j'ai hâte de t'aimer, le mec m'envoie quoi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de bisous mais il y a déjà une hâte.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moi c'était encore mieux qu'un bisou, c'était fou.

  • Speaker #0

    Donc quand je pars à Paris, il y a quand même cette attraction déjà un peu entre nous et cette envie d'aller plus loin, mais après le café on ne s'est toujours pas embrassés. Donc je pars pour 10 jours à Paris avec juste un numéro de téléphone.

  • Speaker #1

    Et du temps. Pour passer des nuits blanches au téléphone. Le rythme que tu as eu, toi, là-bas.

  • Speaker #0

    C'était trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, tu es rentrée.

  • Speaker #0

    L'amour, ça repose plus que les siestes.

  • Speaker #1

    Oui, l'énergie, tu renouvais.

  • Speaker #0

    Il y a plein d'énergie.

  • Speaker #1

    Mais oui, après ça, tu es rentrée. Tu m'as retrouvée chez ma coloc. Le 6 juillet. Le 6 juillet. Et là, t'es arrivé, moi je m'étais fait tout un film, je vais lui faire à manger, on va être tous les deux, ça va être trop bien, et on va se retrouver, enfin. Et t'es arrivé, il y avait ma coloc, il y avait mon voisin qui était en train de prendre l'apéro sur la terrasse, rien ne s'était passé comme prévu.

  • Speaker #0

    C'était pas les retrouvailles intimes ?

  • Speaker #1

    Ah ouais. Je me suis dit, le mec il va être blasé, moi j'étais...

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    J'étais un peu blasée aussi, parce que j'ai... Tout le monde savait, ces gens-là savaient ce qui se passait, savaient que tu rentrais et qu'on se retrouvait. On était censés se retrouver et en fait, tout le monde avait débarqué. Je ne sais pas pourquoi. Ils voulaient te voir, je pense. Ils voulaient te voir avant qu'il se passe vraiment quelque chose.

  • Speaker #0

    Ils ont été là avant que ça commence.

  • Speaker #1

    Non, mais pour en savoir oui ou non, tu vois, c'est bon, tu peux y aller. Il est cool. Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, c'est aussi le destin qui fait bien les choses parce que... Ils ont fini par partir, ces gens-là. Et quand on s'est retrouvés tous les deux, il était minuit passé, tout juste. Et on s'est embrassés. Et on était le 7 juillet.

  • Speaker #0

    07-07. Voilà,

  • Speaker #1

    07-07. Le 7, c'est vraiment mon chiffre qui me suit partout. Et je l'ai tatoué depuis longtemps. Et c'est ce jour-là qu'on s'est embrassés pour la première fois. Qu'on s'est dit qu'on s'aimait, déjà. Et 7 jours après, tu m'as présenté Yannick, ton meilleur pote. Et tu t'es fait tatouer un truc en commun avec lui, c'était prévu. Et tu m'as fait la surprise, entre guillemets, la folie, on va dire, surtout, de te faire le même set au même endroit. Avec moi à côté, là, qui était choqué.

  • Speaker #0

    Ouais, je... En fait, il y a eu deux choses. Le tatouage avec mon meilleur pote, c'était mon premier tatouage. Oui,

  • Speaker #1

    en plus.

  • Speaker #0

    Donc c'était important. C'est vrai. Et tant qu'on y était, parce que je ne traîne pas toujours dans les salons de tatouage, je sentais qu'il y avait une belle histoire qui commençait entre nous. et une belle histoire qui m'attendait surtout par la suite. Et je me suis dit, quitte à ce que je le sois dans un salon de tatouage, autant faire un petit clin d'œil à cette histoire. Si c'est une connerie, tant pis, ça me fera marrer plus tard parce que je ne regretterais rien de se porter de toute façon qu'elle était à un moment suspendu. Donc je me dis, et le premier baiser était le 7-7, c'était 7 jours après, tu as un 7 sur la jambe, je me dis, bon, tu sais quoi, ce 7-7-là, de toute façon...

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu me dises quelque chose.

  • Speaker #0

    Donc je me le fais, j'y crois et on verra. Je ne me suis pas trompé, donc on a le même set sur la jambe. Et j'ai le souvenir que plus ou moins au moment où je fais le set, ou quelques jours après, ça devient aussi un peu plus sérieux et on commence à parler des projets. Et pour ma part, c'est à ce moment-là que j'entends PMA, SOPK. comme tu le disais tu voulais pas c'est quand même un sujet que tu dois parler vite à ton conjoint je trouvais ça super important parce que dans un couple déjà bien formé bien en place c'est un sujet la PMA franchement en

  • Speaker #1

    tant qu'homme t'es vachement investi, tu dois l'être psychologiquement c'est très dur avec les hormones, toi tu dois faire plein d'examens et puis j'avais quand on s'est rencontré moi j'avais rien envie de te cacher ça fait partie de moi donc C'était évident que tu saches tout. Et d'autant plus, comme tu dis, que très vite, on a parlé de plein de choses, de plein de projets, dont les enfants, la famille, qui, toi comme moi, ça nous tient à cœur. C'était logique que je t'en parle. Je n'aurais jamais pu te cacher ça. T'imagines ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le tatouage, je m'en souviens. On termine le tatouage, on va marcher sur un pont au bord de plage, on s'assoit et c'est là où on parle un peu plus loin.

  • Speaker #1

    et t'as pas du tout été t'as eu une réaction super légère dans le sens où tu l'as pris avec légèreté tu vois nos stress ça m'a rassuré aussi ouais on verra toi t'étais tellement confiant dans ton truc,

  • Speaker #0

    dans ton histoire je suis conscient qu'il y a des vraies maladies qui bloquent plein de choses et hum Donc là-dessus, je respecte tous ceux qui sont en combat contre des maladies, etc. Et moi, à ce moment-là, j'avais 24 ans, parce que du coup, on n'a pas le même âge.

  • Speaker #1

    25 !

  • Speaker #0

    25 ans. Oui ! En tout cas, encore un peu jeune pour aborder ces sujets, mais j'aimais bien la magie. Croire qu'Arien fait tout, que si j'y pense pas, il se passe tout. Oui ! Donc j'étais un peu dans j'apprends une nouvelle qui peut être compliquée Et encore une fois, il y a des maladies qui bloquent vraiment des choses. Et je me suis dit, sois léger sur ça. N'y pense pas, décide de croire à ce que tu veux, mais peut-être que l'amour peut être plus fort, peut-être que la magie fonctionne. Et si ce n'est pas à ce moment-là que la magie va fonctionner, naturellement, elle fonctionnera par un parcours accompagné. Donc, tu vois, je croyais à la suite.

  • Speaker #1

    Tu étais prêt à le faire, en tout cas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est ça, surtout. C'est que tu n'as pas pris peur. Tu ne t'es pas dit, oh là là, ça va être compliqué. Tu aimes bien, toi, gérer les problèmes aussi en même temps.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Non, mais... En ce moment, non. Non. T'as rien pris avec complications, tu vois.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des solutions, j'aime bien ça.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais dire. Et donc, on emménage ensemble juste après ça, quoi. Dès que t'as récupéré ton appartement que tu louais pendant la saison, tu m'as très vite proposé d'emménager avec toi. Et c'est là vraiment qu'on a parlé enfant et qu'on s'est dit... enlève ton stérilet et puis enlève toi ton stérilet oui prends rendez-vous avec mes frères rendez-vous enlève le stérilet et on verra et pas de stress pas de panique on n'est pas pressé toi tu voyais les trucs vachement loin genre oui bon dans 3-4 ans si ça marche pas on fera ce qu'il faut enfin c'est pas grave si ça met 3-4 ans c'est ça exactement parce qu'on avait dit bon si en septembre il se passe rien voilà on ira faire un check-up et tout ça Et bon, on n'a pas eu besoin d'aller jusque-là. Dix jours après, je me suis réveillée avec une obsession de bébé. Même si, tu vois, on y pensait forcément tous les jours et qu'on en parlait beaucoup quand même. Mais j'avais une obsession de faire un test de grossesse, quoi. Donc j'ai attendu que tu partes. J'en avais un dans le tiroir. Et je l'ai fait et il était positif. Et ça, c'était... C'était un moment incroyable, je ne peux même pas le décrire. Je me suis retrouvée là, avec ce test dans la main, moi dans le miroir, en train de pleurer, de rire, de revoir toutes ces années de questionnements, et je n'y croyais pas, c'était pas possible. Et pourtant c'était tellement dans ma tête, toute la nuit j'avais pensé qu'à ça, je ne sais pas pourquoi je l'ai senti, et je n'y croyais tellement pas que j'ai racheté un test le midi, et j'en ai... fait un et il était encore positif mais là c'est pas possible, de positif faux de faux positif c'est pas possible je suis vraiment enceinte mais il faut aller faire une prise de sang, il faut vérifier que que tout va bien et tout ça mais j'avais tellement envie de te l'annoncer j'ai même pas attendu de faire une prise de sang et de savoir que c'était ok, tu vois t'es rentrée le soir, je t'ai offert une petite boîte t'as cru que c'était un t-shirt à l'intérieur il y avait deux tests un avec deux barres et un avec écrit deux trois

  • Speaker #0

    T'as rien compris ? Non, j'ai rien compris parce que je connaissais pas ni les deux barres, ni les deux froids. On venait de parler du jour avant de tes problèmes. Donc là, je me dis, elle doit m'annoncer que... Enfin, j'en sais rien, tu vois.

  • Speaker #1

    J'ai un gros problème.

  • Speaker #0

    Mais quand je t'ai vu pleurer avec le sourire, peu importe ce qu'il y avait dans la boîte, que ce soit des tests ou autre chose, quand je te vois pleurer, je comprends. Et c'est un des plus beaux jours de ma vie.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était ouf. Ah, l'émotion, je la revois,

  • Speaker #0

    là. Je crois qu'on pleure tous les deux pendant plusieurs minutes parce qu'on devait aller chez mes parents et je me revois encore au volant. Oh,

  • Speaker #1

    mais t'es incapable de sortir de la voiture.

  • Speaker #0

    Impossible, j'étais en pleurs. Je me dis, mais si je sors maintenant de la voiture, ils vont comprendre ou ils s'inquiètent d'autre chose, tu vois. Impossible à cacher les émotions.

  • Speaker #1

    À ton grand-père, je me souviens, tu disais, il va avoir une arrière, ou un arrière petit-fils, ou une arrière petite-fille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est mon grand-père qui est toujours là. Elle était très, très, très... malade, se poser plein de questions etc et quand j'apprends cette nouvelle je suis hyper heureux pour moi mais je me dis il va s'accrocher à ça parce que bon c'est un guerrier etc mais quand je suis né il avait traversé par une période d'hospitalisation où on pensait qu'il allait y rester et il apprend que j'arrive et il s'accroche à ça donc quelque part une naissance lui a déjà sauvé la vie dans un combat et là je me dis on y retourne quoi il est heureux dans un combat et je lui apporte une nouvelle qui lui a déjà sauvé la vie 25 ans en arrière, il va s'accrocher à ça aussi.

  • Speaker #1

    Il mettait beaucoup d'espoir aussi pour ça.

  • Speaker #0

    Franchement, c'était le plus beau jour de ma vie. J'avais un soulagement. Et ce qui est fort, c'est que depuis que je suis tout petit, je crois, je voulais un garçon. En tout cas, le premier bébé, je voulais un garçon. Parce qu'un peu comme tout le monde, le grand frère qui protège, soit le petit frère, soit la petite sœur, mais en tout cas, il y a un peu le rôle et le statut dans la famille. On veut un garçon pour commencer.

  • Speaker #1

    C'est les Italiens.

  • Speaker #0

    C'est les Italiens. Je pense que c'est un peu tout le monde. On veut le boy en premier. C'est vrai. Et je ne sais pas pourquoi, au moment où tu m'annonces que je vais être papa, ce n'est plus un petit garçon que je veux là. C'est une petite fille qu'on va appeler Evie. C'est pour Evidence, qui est notre mot depuis le début. Alors Evidence, parce que notre rencontre, on aime bien dire qu'elle est évidente. Et en plus, il y a le jeu de mots avec danser. qu'on s'est un peu réapproprié. Donc à ce moment-là, c'est 25 ans de joint boy qui sont balayés par une fille qui s'appelle Evie.

  • Speaker #1

    C'était beau, ça avait tellement de sens. C'est vrai, moi aussi. Pareil que toi, j'avais les idéaux d'avoir un petit garçon d'abord. Mais là, franchement, je m'en fichais. Moi, ce qui m'émerveillait, c'était d'être tombée enceinte comme ça. C'était juste ça, tu vois. Alors que ce soit une fille ou un garçon, tant qu'il était en bonne santé, qu'il était bien là, bien accroché, je ne pouvais en ficher, tu vois. Après, bien sûr que, quand je te voyais me parler d'une fille, d'une petite Evie et tout, ça me faisait rêver. C'était la suite logique un peu, tu vois, de l'histoire aussi. Et les gens, on est allés faire cette écho. Elle nous a dit direct, quand elle a dit, ah bah oui, voilà, il n'y a pas de doute, je me suis dit, c'est un garçon. c'était une fille et donc on savait déjà qu'elle allait s'appeler Evie et on l'a tellement attendue par contre les 9 mois c'était long alors autant je suis tombée enceinte comme ça autant les 9 mois ça a été long parce que grossesse parfaite franchement incroyable mais alors j'avais l'impression que c'était interminable et qu'elle restait là au chaud c'était incroyable Jusqu'au dernier... la veille du terme, elle voulait pas sortir.

  • Speaker #0

    Elle s'est fait attendre.

  • Speaker #1

    Ah ouais. On lui parlait tellement tous les jours. Bon allez, aujourd'hui tu sors, il fait beau ! Aujourd'hui, ça vient en sorte de ton papy.

  • Speaker #0

    Oh, la papa, elle est tombée. Viens voir, viens voir.

  • Speaker #1

    Ah, ça vient en sorte de ton autre papy. Ça serait un bel hommage et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas tant. Jusqu'au dernier moment.

  • Speaker #1

    Elle voulait sa date à elle. Et bon, après, elle est arrivée à 28h encore de travail. Donc, elle a quand même mis le temps aussi, une fois qu'elle a été décidée. Et voilà, après un accouchement pas terrible, terrible.

  • Speaker #0

    peut-être que toi tu peux en parler parce que toi tu l'as vécu aussi différemment je me dis je vais en parler un petit peu et je l'ai vécu vachement différemment que toi et toi dans les prochains témoignages on va recevoir des mamans peut-être que tu reparleras un peu de ça et en plus c'est important que les hommes aient leur parole et leur place sur le podcast ça c'est sûr donc s'il y a des papas n'hésitez pas à postuler c'est pas un podcast de mamans que pour les mamans en tout cas Et moi, l'anecdote que j'ai sur la grossesse, l'accouchement, donc on est le jour où Marine travaille, et j'ai fait une erreur, c'est de vouloir être hyper concernée par ce qui se passait. Donc au début, j'en blaguais avec les sages-femmes en disant je vais être votre assistant, je vais être au plus proche du truc Et en fait, je me suis vraiment mis un peu à côté des assistantes, et du coup, j'ai vécu un peu tout le stress monté. parce qu'à un moment donné, Ellie, le cordon tourne du coup, mais ça, ce n'est pas très grave, mais elle n'arrivait pas à sortir, donc on amène les four steps, donc les cuillères. Ça va un peu très vite et tout ça pour dire que j'ai du mal à me connecter avec Marine qui est en train de travailler. Je suis plutôt en recul, voire avec les sages-femmes, à vouloir gérer des problèmes qui ne sont pas du tout les miens en ce moment-là. Et là où il y a eu un vrai pic d'émotion, d'angoisse, de peur, c'est quand Evie finit par sortir, mais dans un silence terrible, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un bruit. On voit dans les films, quand on accouche, le bébé pleure, il se passe un truc. Là,

  • Speaker #1

    un groupe blanc... On attend ce pleur.

  • Speaker #0

    Oui, on attend ce truc. Et là, c'est un silence. Evie est toute bleue, il n'y a pas un bruit, pas un mouvement. Les sachins me demandent de couper le corps rapidement, elles nous disent qu'elles vont aller à côté, je ne peux pas les suivre, donc moi j'essaie d'insister, mais je peux vous accompagner, enfin tu vois qu'est-ce que ça change, non non restez là. Donc on nous laisse un peu, voilà restez là, on va à côté, le bébé il n'a pas fait un bruit, il n'a pas bougé, donc on revient. Et ça doit durer 4, 5, 6 minutes, et à ce moment-là... C'est long, c'est terrible, on attend un signe, et dans ce coup, on entend pleurer au loin. Et là, on se dit, c'est notre fille qui m'envoie le signe qu'on attend. L'accouchement, vous ne pouvez pas s'arrêter à un... Et les sages-femmes reviennent avec Evie, et nous expliquent qu'elle est née étonnée, qu'elle n'a pas eu le réflexe de respirer, donc il fallait juste mettre du gaz dans ses poumons pour les ouvrir, et que ça redémarre. Je ne sais pas si c'est vraiment lié au cordon autour du cou ou si c'est sur d'autres choses. Mais en tout cas, il y a eu un peu ce moment de peur. Et c'était l'occasion de vous partager un peu ce témoignage parce que le personnel médical est formé à ça. Il sait gérer les situations. Bien sûr qu'il ne peut pas non plus gérer les parents qui vont être dans un tas d'angoisse et le bébé qui a besoin d'être accompagné tout de suite. Et je partage ça parce que... Souvent, on rigole quand le papa tombe dans les pommes, quand on dit que le papa, ce n'est pas comme la maman au moment de l'accouchement, mais il le vit aussi à sa manière, différemment, et c'est important qu'on en parle dans ce podcast. Je commence avec cette anecdote. La suite, vous pouvez venir le raconter sur le podcast.

  • Speaker #1

    Mais pour rebondir là-dessus, c'est très important, puisque moi, je n'ai pas du tout vu la même chose, je n'ai pas entendu les mêmes choses. J'étais tellement focus dans ma bulle que tout ce que tu as vécu là, que tu viens de raconter, je ne l'ai pas du tout vu. pour moi tout allait bien moi à part les forceps mais encore bon ok tu vois elle arrive pas à sortir allez-y aidez-la c'est tout ce qui est importé mais j'ai compris qu'au moment où je t'ai vu où je t'ai regardé pour partager l'émotion c'est là que j'ai compris qu'il y avait un problème mais sinon toute cette angoisse et tout ça je l'ai pas eu donc c'est super important d'avoir le témoignage aussi de l'autre côté de la personne qui est à côté de toi donc c'est fort et c'est important de le dire en tout cas aujourd'hui Evie va très bien ouais

  • Speaker #0

    elle est en bonne santé elle va avoir un an elle va avoir un an et ce petit coeur attend déjà un petit frère ouais donc voilà Paolo qui doit arriver le 15-16 décembre on vous dira un cadeau de Noël et Et voilà, on arrive déjà à la fin du podcast. En quelques minutes, comment on peut clôturer cette histoire, ton histoire et ce début de projet, d'aventure avec Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve ça important de témoigner aujourd'hui, qu'on entende ma voix, la tienne, qu'on se présente, que les gens nous connaissent un petit peu. Et voilà, pour en dire un peu plus sur nous, tu vois, dans l'intimité. Et que ça donne envie, en fait, de venir partager. votre histoire et voilà passer un moment aussi avec avec moi peut-être que toi aussi des fois tu seras là tu seras jamais très loin en france oui on peut imaginer des formats où on est en groupe plutôt que sur un échange one to one mais oui parents de couple d'autres ça peut il ya plein de choses à faire et on va les faire bien on allait faire avec vous et on a hâte moi j'ai super hâte de vraiment commencer l'aventuré d'ailleurs dans quelques jours on va On va tourner le premier vrai épisode. Donc ça, j'attends avec impatience. Et voilà. J'ai hâte de diffuser l'amour partout où il y en a, sur Eden Stories.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite.

Description

Bienvenue sur Eden Stories, le podcast qui partage vos plus belles histoires d'amour et de maternité.


À travers vos récits, j'aimerai diffuser l'espoir. Pour que chacun ici ne cesse de croire, que malgré les tempêtes, la vie nous réserve souvent bien des surprises ...


Une production Eden Studios, impulsée par Marine Sarraute et Tony Migliardi.


Pour associer vos valeurs d'entreprise et partager vos services / produits avec la communauté Eden Stories, contactez-nous sur : edenstories.contact@gmail.com


Pour témoigner et partager vos plus beaux récits, contactez-nous sur les réseaux sociaux de Eden Stories ou sur notre site internet : www.edenstories.fr


Chaque épisode est un échange authentique et non-préparé.

Marine découvre les témoignages spontanément, pour un moment de confidence et de sincérité.


Eden Stories raconte la vie ... toute la vie.


Découvrez des histoires de rencontre extraordinaire, de relation amoureuse, de sexualité, de couple, d'amour, de papa, de maman, de famille, de grossesse, de GPA, de PMA, de FIV, d'adoption, de bébé, de parentalité et de maternité sans filtre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vos plus belles histoires d'amour, de maternité et de famille. Bienvenue sur Eden Stories, le podcast impulsé par Marine. C'est le premier épisode donc vous ne connaissez pas encore ma voix. Je suis Tony et aujourd'hui je vais co-animer ce premier épisode avec Marine, la protagoniste principale de cette aventure. Sur ce premier épisode, Marine nous parlera de son histoire, de son enfance, de sa rencontre, de pourquoi elle est amoureuse de l'amour et pourquoi elle a créé Eden Stories. Marine ? Est-ce que tu peux te présenter pour ce premier épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Alors moi c'est Marine, j'ai 30 ans. Je suis maman d'une petite Evie et l'amoureuse de Tony. Pas encore sa femme, mais peut-être un jour. Comme tu l'as très bien dit, c'est vrai que je suis une amoureuse de l'amour depuis toute petite. Je pense que c'est venu très très très tôt. Peut-être de l'histoire de mes parents, peut-être des films d'amour, des romans que j'ai pu lire. Et c'est pour ça d'ailleurs que j'ai créé Den Stories, c'est parce que j'adore ça, rencontrer des gens qui me racontent leurs histoires et je trouve ça, ça t'émerveille, quand tu as un récit comme ça aussi beau, d'une rencontre, c'est incroyable.

  • Speaker #0

    Tu as parlé un peu de tes parents ? Oui. très rapidement l'histoire de tes parents. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots pour qu'on comprenne pourquoi tu dis que tu as hérité de l'amour, de l'amour de l'amour par l'histoire de tes parents ?

  • Speaker #1

    C'est surtout au niveau de la rencontre, déjà pour commencer. Quand ils se sont rencontrés, ils avaient 20 ans. Mon papa venait d'avoir un accident de voiture qui l'a rendu handicapé pour toujours. Du coup, il était en fauteuil roulant. Il est toujours en fauteuil roulant. Et ma mère, elle, elle était en couple depuis des années avec quelqu'un avec qui elle comptait fonder une famille. Et voilà, elle avait toute sa vie, en gros, de tracé, quoi. Et quand elle a rencontré mon père, elle est tombée amoureuse de lui, et elle a tout quitté pour vivre sa vie avec lui. Et pour fonder une famille, un foyer, et affronter toutes les choses de la vie, quoi, qui peuvent tomber dessus tout au long de ton parcours.

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais. Mais tu vois, ça c'est... Rien que pour ça, tu vois, ma mère, je l'ai toujours vue comme un peu la sauveuse de mon père, quoi. À 19 ans, quand il t'arrive un malheur comme ça, dans ta tête, tout est fini. Et elle est arrivée comme ça. Elle a tout quitté. Et voilà.

  • Speaker #0

    Et on en est là. Pourquoi tu as voulu créer Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Parce que déjà, j'adore discuter avec les gens. J'adore qu'on me raconte des histoires, de belles histoires. J'adore partager tout ça. Je trouve ça important de le faire. Parce que, tout d'abord, quand tu vis une belle histoire, en général, avant ça, ça n'a pas toujours été le ciel bleu. Tu as forcément vécu quelque chose, pas de dramatique, mais en tout cas, la vie n'a pas souvent épargné tout le monde. Et il faut garder espoir. C'est ça que je veux véhiculer aussi, c'est un peu ce message d'espoir. Ce n'est pas parce qu'on vit un moment tragique ou... ou malheureux que la suite ne sera pas belle.

  • Speaker #0

    C'est quelque part un peu composé avec toutes les difficultés qu'on peut rencontrer pour en faire un peu de magie et finir sur une belle note, une belle histoire. Oui, c'est ça. Et c'est d'aller chercher un peu tous les témoignages autour de l'amour, de la maternité et de la famille en général.

  • Speaker #1

    Oui, l'amour même en général, en fait. Ça englobe plein de choses, l'amour. L'amour, c'est partout, tout le temps. C'est ce que je dis, l'amour partout, il y en a.

  • Speaker #0

    Ok, donc on en profite pour relancer un peu l'appel à casting. Tout à fait. On a de gros témoignages très forts, très puissants qui arrivent, qui sont déjà en préparation. Et on continue parce qu'on part pour plusieurs années avec Hidden Stories.

  • Speaker #1

    Voilà, j'espère oui, moi je ne vois pas la fin.

  • Speaker #0

    Donc on continue de chercher des histoires. Si vous avez vécu ou si vous êtes le témoin d'une histoire un peu exceptionnelle, qui résonne avec ce que veut partager, diffuser Marine. Vous pouvez nous contacter sur le site internet

  • Speaker #1

    EdenStories.fr sur les réseaux sociaux et on a une adresse mail EdenStories.contact arrobase gmail.com Vous nous envoyez un petit mail.

  • Speaker #0

    Est-ce que Marine, pour ce premier épisode, on peut aller un peu dans l'intimité ? Dans quel foyer t'as grandi ? Quelle est la Marine enfant, adolescente, jeune femme ? Et on en reviendra bien sûr à notre rencontre. Ce qui a été un des points de départ de tout ça, on l'expliquera tout à l'heure, mais déjà voilà comment la petite marine a évolué et a grandi.

  • Speaker #1

    Déjà, juste pour la petite parenthèse, je trouve ça important aussi que les gens me connaissent en intimité un petit peu plus. Parce que pour moi, c'est important que les témoignages que je vais recevoir soient basés sur de la confiance. Ils vont me partager des choses super intimes de leur vie privée et tout ça. Et ça me tient à cœur d'avoir ce lien-là avec les gens qui vont venir témoigner. Du coup, j'ai grandi dans une famille super aimante, évidemment, avec un petit frère. Et comme tout, très simple, très bon enfant, on n'a pas été malheureux du tout. Et le seul truc qui m'a toujours un petit peu bousculée depuis mes 14-15 ans, c'était le fait de se poser la question sur les enfants pour plus tard. Je me suis toujours demandé est-ce que je vais avoir du mal à en avoir, puisque mes parents avaient eu des soucis pour moi m'avoir. parce que ma mère avait un problème gynécologique et j'étais persuadée d'avoir le même ou d'en avoir un. Mais ça vraiment, à 14 ans, j'en étais persuadée. Sauf qu'à 14 ans, bon, t'es un enfant donc tu vas pas voir le gynéco, t'en parles pas forcément à tes parents, même si ma mère savait que j'étais pas réglée, pour elle, ça lui est jamais venu à l'idée de se poser des questions là-dessus et on attendait quoi.

  • Speaker #0

    Pour le moment, c'est plus une angoisse qu'un problème à 14 ans.

  • Speaker #1

    Mais c'était même pas une... Je sais pas comment l'expliquer, mais c'était un ressenti, tu vois, vraiment... Bien sûr que ça apportait des angoisses, mais c'était vraiment un ressenti très fort, quoi. Comme si je le savais, tu vois, au fond de moi. C'est bizarre, hein, 14 ans en plus, mais... Bref, je voyais toutes mes copines au collège, puis au lycée, avoir leur règle et tout ça, et moi, toujours pas. Jusqu'à mes 18 ans, quand même, bon... 18 ans, c'est ça. Donc là mon père a pris les choses en main, il m'a emmenée chez un gynécologue et pour elle c'était pas très grave, c'était même pas grave du tout. Elle m'a conseillé de prendre une pilule contraceptive et ça allait amener des règles, des cycles réguliers tous les mois. Chose qui s'est passée exactement comme elle l'avait prévue mais je restais quand même persuadée que c'était un peu du faux, c'est des faux cycles parce que je prends un médicament. tous les jours. Et finalement, quand j'ai pris mon envol, j'ai continué à avoir des spécialistes. Tout le monde m'a dit un peu la même chose. J'avais 20 ans, 21, 22. À chaque fois, c'était le même discours. Comme quoi, j'avais pas l'âge. Enfin, j'avais pas l'âge. J'étais pas dans une situation où je demandais à avoir un enfant sur l'instant T. Donc en fait, le spécialiste, il allait jamais chercher plus loin. Bien sûr, j'avais déjà fait des prises de sang, des trucs comme ça, pour voir le taux d'hormones, mais bon, c'est pas ça qui va t'indiquer certaines maladies, il faut pousser plus loin. Jusqu'à l'âge de mes 26 ans, où j'ai rencontré une sage femme gynécologue qui a bien voulu me faire une batterie d'examen. Non pas que je souhaitais avoir un enfant immédiatement, puisque je n'avais pas rencontré l'amour de ma vie, tu vois, non, toi ! Mais j'avais tellement de questions en suspens, j'étais tellement persuadée qu'il y avait quelque chose. Et je me disais que si je rencontrais cet homme-là maintenant, demain, j'avais déjà 26 ans. Alors c'est jeune, mais en même temps, moi je voulais des enfants avant 30 ans. Et il faut être conscient, si tu rencontres quelqu'un, il faut lui parler direct de tes problèmes à cet âge-là. Je trouve que c'est très important si tu avances. Et donc je suis allée voir, je suis allée faire mes examens, et immédiatement une échographe m'a dit Mademoiselle, vous n'arriverez pas à avoir d'enfant naturellement, comme ça. Donc tu as 26 ans, et on sort ça. Alors que ça fait plus de 10 ans que tu demandes des réponses à tes questions, et que tu sais qu'il y a un problème. Mais au moins j'avais une réponse, tu vois, claire, précise. Donc c'est bien déjà, tu vois, c'est un bon palier de passé.

  • Speaker #0

    C'est quoi le souci du coup ? Est-ce qu'il porte un nom ? Est-ce que c'est connu ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai de la chance entre guillemets en plus parce qu'il porte un nom. Ça commence à être assez connu parce que c'est très répandu.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de femmes qui ont ce...

  • Speaker #1

    Oui, une femme sur trois, d'après les dernières études récentes, c'est le syndrome des ovaires polycystiques, le SOPK. Tout simplement, tu n'ovules pas. tes ovaires sont beaucoup plus gros que la normale il y a des petits trous dedans et en fait c'est juste ça bloque l'ovulation c'est toujours la même chose ou il y a des degrés ? alors comme dans je pense toutes les maladies tu as des degrés Tu as surtout, moi, de ce que j'avais compris, des symptômes différents. Tu vois, tu peux avoir de l'obésité, de l'acné très poussé, du coup une non-ovulation. Ça, c'est la plus...

  • Speaker #0

    C'est le premier symptôme,

  • Speaker #1

    oui, voilà. Et après, ça peut être accompagné de plein de choses à côté. Moi, c'était que l'ovulation, mais c'est quand même ce qui m'embêtait le plus. Et il n'y a pas de traitement, évidemment. Par contre, ça bloque l'ovulation, donc ça bloque le fait d'avoir des enfants, naturellement. Il faut passer par une PMA, mais ce n'est pas dit que ça marche aussi.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, tu as 26 ans à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as enfin les réponses à tes questions. Oui. Est-ce que pour une enfant d'une maman qui a eu des difficultés pour avoir un bébé, savoir que tu as un syndrome qui... peut t'amener à des complications. Est-ce que c'est une réponse qui te permet d'avancer quand même vers une relation, vers des projets, ou ça devient un frein dans ta vie de jeune femme ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que là, ce jour-là, j'ai fait 10 pans d'avant. Parce que j'avais les réponses, tu vois. Et je l'ai vécu comme un soulagement, de enfin savoir. J'étais pas folle, c'était pas dans ma tête. Et j'avais enfin un nom, on va dire, tu vois. Alors bien sûr, quand je suis rentrée chez moi, j'ai cherché SOPK sur Google. J'ai vu des trucs horribles, j'ai arrêté. On m'a dit, tu sais quoi, là, le truc aujourd'hui, c'est pas ça. Tu sais ce que t'as ? OK. Maintenant, bon, ça va. Je suis rencontrée un homme, déjà. Et on va y aller palier par palier, tu vois. J'étais quand même consciente de ça.

  • Speaker #0

    Donc on en vient à notre compte.

  • Speaker #1

    Oui. Quelques mois plus tard, presque un an après cette annonce.

  • Speaker #0

    Alors comment ça se passe ? Pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce que c'est aussi filmé sur YouTube et bien sûr sur certains réseaux sociaux, pour l'anecdote, Marine a partagé un extrait de notre rencontre, l'effet papillon sur TikTok. Cette vidéo a cartonné, j'ai envie de dire. Elle a dépassé les 800 000, je crois qu'on est proche des 900 000 vues. 90 000 likes, des milliers de commentaires, de témoignages sur cette vidéo-là. Tu as participé, tu as enregistré un podcast avec Ex de Agathe Le Caron. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc notre rencontre et cet effet papillon-là a pris de l'ampleur, a été un petit peu médiatisé, en tout cas un peu reconnu. Et c'est aussi ça que tu as donné envie d'aller sur ce format podcast, tu t'es dit. Si j'ai bien compris, c'est sympa cette façon de partager les histoires. Ça crée en plus un augment, une énergie, une communauté autour de ça. J'ai envie de le faire pour moi.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est ce que j'allais dire, en fait. C'est aussi ça qui m'a lancée sur le podcast. C'est après avoir posté cette vidéo comme ça, tu vois, juste pour dire, hé, moi, mon effet papillon, il est incroyable, tu vois. Et quelques heures après l'explosion que ça a fait, oh ! les témoignages, quand j'ai lu les commentaires sous cette vidéo de gens qui me racontaient on se connaissait pas, tu vois, on se suivait pas j'avais 12 abonnés sur TikTok on se connaissait pas, on se suivait pas et il y a des gens qui me racontaient des trucs, mais j'hallucinais, tu vois, j'étais devant mon téléphone, j'ai passé des heures à lire les commentaires et à répondre tu vois, je sais pas, je voulais en savoir plus mais raconte la suite tu vois, donc ces gens-là, j'ai trop envie de les rencontrer et de les faire témoigner

  • Speaker #0

    C'est un peu un pérécastique.

  • Speaker #1

    Mais en tout cas, oui, c'est sûr que ça a été une grosse lancée dans mon projet. Ça, c'est évident.

  • Speaker #0

    Mais du coup, c'était fait à Pillon.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    De quoi on parle ?

  • Speaker #1

    On parle de nous, de toi.

  • Speaker #0

    Je te laisse raconter. Ouais.

  • Speaker #1

    Alors, ça a commencé un soir, un mercredi soir, où j'allais rejoindre mon amie Dame Fleureau, qui mixait au Golfe de Seignos, à la cabane. Et il ne faisait pas beau, il pleuvait, il n'y avait personne. C'était à ses tout débuts. Maintenant si vous y allez là-bas, il y a 700 personnes. C'est un truc de fou. Et tant mieux pour elle, franchement elle le mérite. Mais ce soir-là, il y avait elle et moi. Et toi, plus loin, avec un groupe de potes qui jouent aux practices un peu plus bas. Et à un moment donné, vous êtes remontés pour boire un verre, je pense. Et puis te voilà à venir nous poser une question. pour l'adversaire de ton ami il fallait qu'on passe une musique c'était ça et t'as pas été reçu comme tu le souhaitais c'était je trouvais que tu n'étais pas

  • Speaker #0

    Je faisais un peu la gueule, donc je me suis dit, voilà, ma musique, déjà, je ne vais pas la voir. Et puis, il n'y aura pas d'interaction dans la soirée. On ne va pas manger, hein ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    mais vous étiez deux un peu dans votre discussion. Oui,

  • Speaker #1

    on était en train de discuter, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Donc, premier contact, ce qui a été le seul, plus ou moins, de la soirée. Plutôt fermé, plutôt dans votre truc.

  • Speaker #1

    Je ne l'ai pas ressenti comme ça, mais c'est vrai que c'est ton ressenti. C'est vrai que quand je l'ai vu arriver, je n'ai pas fait Oh, wow, attends, qu'est-ce qu'il veut ? C'est lui,

  • Speaker #0

    S.O.P.K.

  • Speaker #1

    C'est lui, l'homme de ma vie ! Non mais, les choses se sont passées comme ça, maintenant c'est drôle, on le raconte en rigolant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, pour faire écho à ce que tu disais au début, une rencontre, ce n'est pas tout de suite des feux d'artigelistes, ça peut être une bousculade, à la fois, il ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Il y en a comme ça qui ont commencé quand les gens ont commenté mon TikTok. Il y en a plein comme ça qui ont commencé par s'engueuler.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, de temps en temps, le point de départ, ce n'est pas tout de suite les feux d'artifice. Donc là, quelque part, ce n'est pas notre point de départ. Mais en tout cas, la première fois où on se croise, on ne peut rien se passer.

  • Speaker #1

    Et elle finit par mettre Patrick Sébastien quand même. Elle te fait l'honneur de ta demande. et donc votre groupe rejoint la piste, vous commencez à bien vous amuser moi ça me fait beaucoup rire je pense que j'avais besoin aussi de ça, de voir des gens heureux des gens qui dansent parce que tu faisais la gueuleuse je faisais pas la tête, j'étais un peu dans un mauvais mood on va dire, bref et donc je vous rejoins un petit peu mais en coulisses un peu je danse de mon côté et puis va savoir... Je ne me souviens plus, mais d'un coup. Je me retrouve avec toi en face. The Time of My Life qui commence. Donc la BO du film Dirty Dancing, pour ceux qui ne l'ont pas vue.

  • Speaker #0

    Qui est le nom de l'épisode sur X.

  • Speaker #1

    Sur X, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Si vous voulez écouter une autre façon d'aborder l'histoire.

  • Speaker #1

    En plus de détails.

  • Speaker #0

    En tout cas, Dirty Dancing.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve avec tes amis derrière moi qui filment et qui te disent Tony, concentre-toi. Ouais, concentre-toi parce que là, c'était con de faire le porté, mon pote. Et le seul truc que je t'ai dit, j'ai regardé ton pote qui dit de ça et je t'ai regardé. Oui, Tony, concentre-toi. C'est tout. Et le refrain est arrivé avec moi et lancé. J'ai sauté et tu m'as rattrapé.

  • Speaker #0

    Alors, on ne peut pas faire le porté devant vous, même si c'est filmé. Parce que tu ne l'as pas dit. Tu ne l'as pas dit. On est le... 11 septembre, et t'es enceinte de 5-6 mois ?

  • Speaker #1

    Non, 6 mois et demi, ouais.

  • Speaker #0

    6 mois et demi, génial.

  • Speaker #1

    C'est l'huile paire, hein !

  • Speaker #0

    Donc, on a un deuxième bébé qui arrive, et on pourra pas faire le porté aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, dans quelques mois. On partagera ça. Ça fait longtemps qu'on l'a pas fait, du coup. En tout cas, tu m'as pas lâchée. Tu m'as fait tourner 2-3 tours, là, et quand tu m'as reposée, je me suis dit... Ne croise pas son regard parce que là, j'ai pas du tout envie d'une drague, d'un truc chelou, tu vois. Je suis tellement pas là-dedans. J'avais trop peur, tu sais, que tu me retiennes et que ça soit... Et donc, je suis repartie un peu vers mon tabouret. Et la soirée, en fait, s'est poursuivie comme ça. Vous avez tout dansé, continuez de danser. Moi aussi, un petit peu. Mais voilà, on s'est pas du tout... On s'est pas du tout parlé. Il y a eu zéro échange.

  • Speaker #0

    mis avant, à part le concert entre Totoni et moi qui ai demandé à la musique, il n'y a pas eu d'échanges. Il y a eu un moment suspendu vraiment sur ce porté-là, et le vide autour.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Et ça s'est arrêté là, cette soirée-là, on n'a vraiment pas reparlé, je suis reparti de mon côté, sans dire au revoir.

  • Speaker #1

    Celle-là ? Ah ouais, j'étais un peu...

  • Speaker #0

    Je suis reparti de mon côté et on en reste là.

  • Speaker #1

    J'étais un peu vexée que tu partes. Parce que après, tu vois, quand t'es partie, je me suis dit, ben quand même, on vient de faire Dirty Dancing, là. Oh ! C'était cool. Mais bon, t'es repartie, mais j'avais vu que t'avais parlé un petit peu avec Marie. Du coup, j'avais regardé sur son Instagram. Et effectivement, tu l'avais suivi. Du coup, j'ai retrouvé le fameux Tony.

  • Speaker #0

    Je parlais avec Marie et je l'ai suivi. Parce qu'elle avait filmé le porté, ça m'amusait de retrouver la vidéo et de la voir. Oui.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Mais bon, moi, ça m'a bien servi après. Et j'ai regardé, du coup, j'ai checké ton Insta et tout. Et je me suis dit, quand même, il est pas mal. Ouais. Mais je suis pas sûre qu'il habite là. T'étais tellement bien habillée de ces petites chemises et tout. C'est vrai, on n'a pas l'habitude d'y étudier. Soit t'as les surfers, les skaters, les... Bon, bref, c'est tout.

  • Speaker #0

    Y'a pas de groupe chemise.

  • Speaker #1

    En général, à cet âge-là, je savais même pas quel âge t'avais à ce moment-là. Mais bon, je me disais, il doit avoir un peu mon âge. Un peu moins, peut-être.

  • Speaker #0

    Tu t'es dit un peu moins quand même ?

  • Speaker #1

    Non, je sais plus. Non, je me suis pas vraiment posé la question. Je me suis dit, je me rappelle qu'il devait faire du rugby, par contre, parce que tu étais vachement carré. C'est des épaules et tout.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, je suis le flou, c'est pour ça qu'il est dans la vidéo.

  • Speaker #1

    Je me suis dit, enfin, rugbyman. Mais bon.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup le rugby. On est pour l'aviron ici. Bah oui. L'aviron Bayonet, mais non, je n'ai pas fait de rugby.

  • Speaker #1

    J'étais persuadée par contre, ça c'est sûr. Quoi qu'il en soit, le temps que je check un peu tout ça, tu n'avais pas trop trop trop de photos, mais bon, j'y prenais le temps, tu vois. et que voilà une notification identification d'une story et que voilà le porter en story sur ton profil et je te réponds ah

  • Speaker #0

    ah ah génial et là fin de la discussion quoi parce qu'il aurait pu amener un vrai sujet je t'ai identifié parce que à 2h du matin il n'y avait qu'une seule personne qui se faisait son compte à 200 ou 300 abonnés Il m'arrive, donc j'ai vite fait le rapprochement, et je me suis dit, on a respecté un petit peu le moment, au moment de la danse, au moment du porté, mais j'ai quand même envie de discuter avec cette jeune femme, donc je mets une story, j'identifie, et ce sera le début d'une conversation.

  • Speaker #1

    Ça t'était plein de... Plein d'espoir. Désolée, j'ai ruiné.

  • Speaker #0

    Donc ça a été, haha, top.

  • Speaker #1

    Je sais pas pourquoi j'ai fait ça, j'étais partie à une autre soirée et tout ça, et du coup je... Je sais pas si c'est parce que j'avais pas eu le temps ou parce que je sais pas. Je suis incapable de te dire pourquoi. Bon après heureusement pour moi et pour nous, pour la suite en tout cas, tu m'as renvoyé un message deux jours après. En me faisant beaucoup rire encore. Parce qu'il était 11h du matin et tu m'as envoyé Bonsoir, comment ça va ma faux-voto ? Là je me suis dit mais il est complètement barré. Il est 11h du matin, il me dit Bonsoir Et puis Faux Voto, elle n'a rien à faire dans Dirty Dancing.

  • Speaker #0

    Je ne bois pas d'alcool, je ne prends aucune drogue. Le Bonsoir, ça me faisait marrer. Et Faux Voto... Alors, je n'ai pas le même esprit. Oui, le Bonsoir, oui.

  • Speaker #1

    Je ne savais pas.

  • Speaker #0

    Mais par contre, on ne l'a pas dit, je n'ai jamais vu Dirty Dancing, en tout cas à ce moment-là. Où ? La musique, forcément, comme tout le monde, je sais qu'il y a un feu à me porter, mais ça s'arrête là. Et pour moi, dans Faux Voto, voilà. C'est du bonsoir. Donc voilà, Bonsoir, ça me faisait marrer.

  • Speaker #1

    pour Otto c'était au premier degré ça m'a fait rire ça a engagé la conversation tout ce que je voulais c'est terminé, deux heures après je pense qu'on s'est vite donné rendez-vous pour un date au Bahia donc avec super vue les dauphins, le sunset et tout ça moi j'étais partie pour venir pour 40 minutes parce que j'avais trop peur, j'avais jamais fait de date de ma vie... Au final, on s'était pas parlé à part par message, mais il n'y avait jamais eu d'échange comme ça. Donc ça me faisait bizarre. Mais bon, on est restés 4 heures, je crois. 3-4 heures.

  • Speaker #0

    Jusqu'à la fermeture à peu près.

  • Speaker #1

    On nous a virés carrément.

  • Speaker #0

    Il faut rentrer là.

  • Speaker #1

    On a cassé mon air. On va revenir demain.

  • Speaker #0

    J'avais cassé tous les cure-dents. Je n'avais plus de matos.

  • Speaker #1

    Les cure-dents, quoi. t'étais stressé ?

  • Speaker #0

    non pas du tout c'était ton truc mon hyperactivité qui avait été mise à l'épreuve à 4h sans bouger donc les cures d'oeil sont passées tous ça m'avait pas fait trop peur ça

  • Speaker #1

    m'avait pas freiné quand tu vis il y a le soleil, il y a les dauphins les cines sont un peu ouvert belle commande je crois que c'était tellement bien on a parlé de tout merci On a beaucoup ri, on s'est marré, on s'est confié. Franchement, c'était trop bien comme rendez-vous. Et puis, on n'arrivait pas à se séparer. On avait encore plein de choses à se dire. Mais bon, toi, tu étais attendue, il fallait qu'on parte. Et tu m'as raccompagnée sur le parking et je me suis dit, mais pourvu qu'ils ne m'embrassent pas, parce que là, franchement, c'est pas que ça ne fait pas rêver, je m'en fous de faire un bisou sur un parking, mais tu es le premier, quoi. Non, mais je trouve ça important. Moi, je trouvais ça super important. Et en fait, t'as eu un geste super délicat, tu vois, que j'ai adoré. Deux gestes, d'ailleurs. Tu m'as pris dans tes bras, tu m'as fait un câlin, tu m'as dit, rentre bien, fais attention sur la route. Et tu m'as embrassée sur le front. Alors celle-là, déjà, je ne m'y attendais pas. Et en plus, tu vois, je me suis sentie en sécurité. Je ne sais pas, c'était bizarre.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le porter. Je voulais... Tu n'as pas raté. Je ne voulais pas rater. Non, mais je voulais un peu... Je voulais re-un moment suspendu. Et je me suis dit, le bisou, le premier date, etc. On reste...

  • Speaker #1

    C'est trop bien.

  • Speaker #0

    je respecte ceux qui le font chacun vit son premier date comme il l'entend mais moi comment je l'ai ressenti c'est qu'il fallait respecter encore un moment suspendu recréer ce truc qui nous avait rapproché et donc le moyen de figer un peu ce temps là c'était le petit câlin le bisou sur le front et

  • Speaker #1

    ça a créé un truc sympa je pense que j'aurais pas rêvé mieux trop bien on s'est retrouvés le lendemain pour un café donc ça c'était autre chose puisque c'était pendant ma pause et du coup c'était très rapide et c'était Et c'était un autre moment de la journée, c'était un autre endroit, tout ça. C'était bien aussi de voir si on s'entendait bien sur des cours... Enfin, tu vois, sur autre chose, quoi.

  • Speaker #0

    Et surtout, je suis passé avant de prendre l'avion et partir une dizaine de jours sur Paris.

  • Speaker #1

    C'était interminable. Parce qu'on ne se connaissait quasi pas, donc ça aurait pu carrément nous... J'allais dire nous séparer, mais on n'était même pas ensemble. Mais tu vois, ça aurait pu nous diviser.

  • Speaker #0

    Oui, on redescend du nuage.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est l'euphorie qui redescend. Et en fait, tout l'inverse, quoi. Mais dès le premier jour, je pense que t'es partie. On a eu ce contact-là qu'on n'arrivait pas à définir, d'ailleurs, et qui nous a liés, après, d'une façon très forte, dès le début. Et quand t'es rentrée...

  • Speaker #0

    Et je te disais déjà par message... J'ai hâte de t'aimer.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça c'était après le premier rendez-vous que tu m'avais envoyé ça. Ça aussi, mais oui, j'ai hâte de t'aimer, le mec m'envoie quoi.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de bisous mais il y a déjà une hâte.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moi c'était encore mieux qu'un bisou, c'était fou.

  • Speaker #0

    Donc quand je pars à Paris, il y a quand même cette attraction déjà un peu entre nous et cette envie d'aller plus loin, mais après le café on ne s'est toujours pas embrassés. Donc je pars pour 10 jours à Paris avec juste un numéro de téléphone.

  • Speaker #1

    Et du temps. Pour passer des nuits blanches au téléphone. Le rythme que tu as eu, toi, là-bas.

  • Speaker #0

    C'était trop bien.

  • Speaker #1

    Et après, tu es rentrée.

  • Speaker #0

    L'amour, ça repose plus que les siestes.

  • Speaker #1

    Oui, l'énergie, tu renouvais.

  • Speaker #0

    Il y a plein d'énergie.

  • Speaker #1

    Mais oui, après ça, tu es rentrée. Tu m'as retrouvée chez ma coloc. Le 6 juillet. Le 6 juillet. Et là, t'es arrivé, moi je m'étais fait tout un film, je vais lui faire à manger, on va être tous les deux, ça va être trop bien, et on va se retrouver, enfin. Et t'es arrivé, il y avait ma coloc, il y avait mon voisin qui était en train de prendre l'apéro sur la terrasse, rien ne s'était passé comme prévu.

  • Speaker #0

    C'était pas les retrouvailles intimes ?

  • Speaker #1

    Ah ouais. Je me suis dit, le mec il va être blasé, moi j'étais...

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    J'étais un peu blasée aussi, parce que j'ai... Tout le monde savait, ces gens-là savaient ce qui se passait, savaient que tu rentrais et qu'on se retrouvait. On était censés se retrouver et en fait, tout le monde avait débarqué. Je ne sais pas pourquoi. Ils voulaient te voir, je pense. Ils voulaient te voir avant qu'il se passe vraiment quelque chose.

  • Speaker #0

    Ils ont été là avant que ça commence.

  • Speaker #1

    Non, mais pour en savoir oui ou non, tu vois, c'est bon, tu peux y aller. Il est cool. Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, c'est aussi le destin qui fait bien les choses parce que... Ils ont fini par partir, ces gens-là. Et quand on s'est retrouvés tous les deux, il était minuit passé, tout juste. Et on s'est embrassés. Et on était le 7 juillet.

  • Speaker #0

    07-07. Voilà,

  • Speaker #1

    07-07. Le 7, c'est vraiment mon chiffre qui me suit partout. Et je l'ai tatoué depuis longtemps. Et c'est ce jour-là qu'on s'est embrassés pour la première fois. Qu'on s'est dit qu'on s'aimait, déjà. Et 7 jours après, tu m'as présenté Yannick, ton meilleur pote. Et tu t'es fait tatouer un truc en commun avec lui, c'était prévu. Et tu m'as fait la surprise, entre guillemets, la folie, on va dire, surtout, de te faire le même set au même endroit. Avec moi à côté, là, qui était choqué.

  • Speaker #0

    Ouais, je... En fait, il y a eu deux choses. Le tatouage avec mon meilleur pote, c'était mon premier tatouage. Oui,

  • Speaker #1

    en plus.

  • Speaker #0

    Donc c'était important. C'est vrai. Et tant qu'on y était, parce que je ne traîne pas toujours dans les salons de tatouage, je sentais qu'il y avait une belle histoire qui commençait entre nous. et une belle histoire qui m'attendait surtout par la suite. Et je me suis dit, quitte à ce que je le sois dans un salon de tatouage, autant faire un petit clin d'œil à cette histoire. Si c'est une connerie, tant pis, ça me fera marrer plus tard parce que je ne regretterais rien de se porter de toute façon qu'elle était à un moment suspendu. Donc je me dis, et le premier baiser était le 7-7, c'était 7 jours après, tu as un 7 sur la jambe, je me dis, bon, tu sais quoi, ce 7-7-là, de toute façon...

  • Speaker #1

    Il faudrait que tu me dises quelque chose.

  • Speaker #0

    Donc je me le fais, j'y crois et on verra. Je ne me suis pas trompé, donc on a le même set sur la jambe. Et j'ai le souvenir que plus ou moins au moment où je fais le set, ou quelques jours après, ça devient aussi un peu plus sérieux et on commence à parler des projets. Et pour ma part, c'est à ce moment-là que j'entends PMA, SOPK. comme tu le disais tu voulais pas c'est quand même un sujet que tu dois parler vite à ton conjoint je trouvais ça super important parce que dans un couple déjà bien formé bien en place c'est un sujet la PMA franchement en

  • Speaker #1

    tant qu'homme t'es vachement investi, tu dois l'être psychologiquement c'est très dur avec les hormones, toi tu dois faire plein d'examens et puis j'avais quand on s'est rencontré moi j'avais rien envie de te cacher ça fait partie de moi donc C'était évident que tu saches tout. Et d'autant plus, comme tu dis, que très vite, on a parlé de plein de choses, de plein de projets, dont les enfants, la famille, qui, toi comme moi, ça nous tient à cœur. C'était logique que je t'en parle. Je n'aurais jamais pu te cacher ça. T'imagines ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le tatouage, je m'en souviens. On termine le tatouage, on va marcher sur un pont au bord de plage, on s'assoit et c'est là où on parle un peu plus loin.

  • Speaker #1

    et t'as pas du tout été t'as eu une réaction super légère dans le sens où tu l'as pris avec légèreté tu vois nos stress ça m'a rassuré aussi ouais on verra toi t'étais tellement confiant dans ton truc,

  • Speaker #0

    dans ton histoire je suis conscient qu'il y a des vraies maladies qui bloquent plein de choses et hum Donc là-dessus, je respecte tous ceux qui sont en combat contre des maladies, etc. Et moi, à ce moment-là, j'avais 24 ans, parce que du coup, on n'a pas le même âge.

  • Speaker #1

    25 !

  • Speaker #0

    25 ans. Oui ! En tout cas, encore un peu jeune pour aborder ces sujets, mais j'aimais bien la magie. Croire qu'Arien fait tout, que si j'y pense pas, il se passe tout. Oui ! Donc j'étais un peu dans j'apprends une nouvelle qui peut être compliquée Et encore une fois, il y a des maladies qui bloquent vraiment des choses. Et je me suis dit, sois léger sur ça. N'y pense pas, décide de croire à ce que tu veux, mais peut-être que l'amour peut être plus fort, peut-être que la magie fonctionne. Et si ce n'est pas à ce moment-là que la magie va fonctionner, naturellement, elle fonctionnera par un parcours accompagné. Donc, tu vois, je croyais à la suite.

  • Speaker #1

    Tu étais prêt à le faire, en tout cas.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est ça, surtout. C'est que tu n'as pas pris peur. Tu ne t'es pas dit, oh là là, ça va être compliqué. Tu aimes bien, toi, gérer les problèmes aussi en même temps.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Non, mais... En ce moment, non. Non. T'as rien pris avec complications, tu vois.

  • Speaker #0

    Il n'y a que des solutions, j'aime bien ça.

  • Speaker #1

    C'est ce que je voulais dire. Et donc, on emménage ensemble juste après ça, quoi. Dès que t'as récupéré ton appartement que tu louais pendant la saison, tu m'as très vite proposé d'emménager avec toi. Et c'est là vraiment qu'on a parlé enfant et qu'on s'est dit... enlève ton stérilet et puis enlève toi ton stérilet oui prends rendez-vous avec mes frères rendez-vous enlève le stérilet et on verra et pas de stress pas de panique on n'est pas pressé toi tu voyais les trucs vachement loin genre oui bon dans 3-4 ans si ça marche pas on fera ce qu'il faut enfin c'est pas grave si ça met 3-4 ans c'est ça exactement parce qu'on avait dit bon si en septembre il se passe rien voilà on ira faire un check-up et tout ça Et bon, on n'a pas eu besoin d'aller jusque-là. Dix jours après, je me suis réveillée avec une obsession de bébé. Même si, tu vois, on y pensait forcément tous les jours et qu'on en parlait beaucoup quand même. Mais j'avais une obsession de faire un test de grossesse, quoi. Donc j'ai attendu que tu partes. J'en avais un dans le tiroir. Et je l'ai fait et il était positif. Et ça, c'était... C'était un moment incroyable, je ne peux même pas le décrire. Je me suis retrouvée là, avec ce test dans la main, moi dans le miroir, en train de pleurer, de rire, de revoir toutes ces années de questionnements, et je n'y croyais pas, c'était pas possible. Et pourtant c'était tellement dans ma tête, toute la nuit j'avais pensé qu'à ça, je ne sais pas pourquoi je l'ai senti, et je n'y croyais tellement pas que j'ai racheté un test le midi, et j'en ai... fait un et il était encore positif mais là c'est pas possible, de positif faux de faux positif c'est pas possible je suis vraiment enceinte mais il faut aller faire une prise de sang, il faut vérifier que que tout va bien et tout ça mais j'avais tellement envie de te l'annoncer j'ai même pas attendu de faire une prise de sang et de savoir que c'était ok, tu vois t'es rentrée le soir, je t'ai offert une petite boîte t'as cru que c'était un t-shirt à l'intérieur il y avait deux tests un avec deux barres et un avec écrit deux trois

  • Speaker #0

    T'as rien compris ? Non, j'ai rien compris parce que je connaissais pas ni les deux barres, ni les deux froids. On venait de parler du jour avant de tes problèmes. Donc là, je me dis, elle doit m'annoncer que... Enfin, j'en sais rien, tu vois.

  • Speaker #1

    J'ai un gros problème.

  • Speaker #0

    Mais quand je t'ai vu pleurer avec le sourire, peu importe ce qu'il y avait dans la boîte, que ce soit des tests ou autre chose, quand je te vois pleurer, je comprends. Et c'est un des plus beaux jours de ma vie.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'était ouf. Ah, l'émotion, je la revois,

  • Speaker #0

    là. Je crois qu'on pleure tous les deux pendant plusieurs minutes parce qu'on devait aller chez mes parents et je me revois encore au volant. Oh,

  • Speaker #1

    mais t'es incapable de sortir de la voiture.

  • Speaker #0

    Impossible, j'étais en pleurs. Je me dis, mais si je sors maintenant de la voiture, ils vont comprendre ou ils s'inquiètent d'autre chose, tu vois. Impossible à cacher les émotions.

  • Speaker #1

    À ton grand-père, je me souviens, tu disais, il va avoir une arrière, ou un arrière petit-fils, ou une arrière petite-fille.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est mon grand-père qui est toujours là. Elle était très, très, très... malade, se poser plein de questions etc et quand j'apprends cette nouvelle je suis hyper heureux pour moi mais je me dis il va s'accrocher à ça parce que bon c'est un guerrier etc mais quand je suis né il avait traversé par une période d'hospitalisation où on pensait qu'il allait y rester et il apprend que j'arrive et il s'accroche à ça donc quelque part une naissance lui a déjà sauvé la vie dans un combat et là je me dis on y retourne quoi il est heureux dans un combat et je lui apporte une nouvelle qui lui a déjà sauvé la vie 25 ans en arrière, il va s'accrocher à ça aussi.

  • Speaker #1

    Il mettait beaucoup d'espoir aussi pour ça.

  • Speaker #0

    Franchement, c'était le plus beau jour de ma vie. J'avais un soulagement. Et ce qui est fort, c'est que depuis que je suis tout petit, je crois, je voulais un garçon. En tout cas, le premier bébé, je voulais un garçon. Parce qu'un peu comme tout le monde, le grand frère qui protège, soit le petit frère, soit la petite sœur, mais en tout cas, il y a un peu le rôle et le statut dans la famille. On veut un garçon pour commencer.

  • Speaker #1

    C'est les Italiens.

  • Speaker #0

    C'est les Italiens. Je pense que c'est un peu tout le monde. On veut le boy en premier. C'est vrai. Et je ne sais pas pourquoi, au moment où tu m'annonces que je vais être papa, ce n'est plus un petit garçon que je veux là. C'est une petite fille qu'on va appeler Evie. C'est pour Evidence, qui est notre mot depuis le début. Alors Evidence, parce que notre rencontre, on aime bien dire qu'elle est évidente. Et en plus, il y a le jeu de mots avec danser. qu'on s'est un peu réapproprié. Donc à ce moment-là, c'est 25 ans de joint boy qui sont balayés par une fille qui s'appelle Evie.

  • Speaker #1

    C'était beau, ça avait tellement de sens. C'est vrai, moi aussi. Pareil que toi, j'avais les idéaux d'avoir un petit garçon d'abord. Mais là, franchement, je m'en fichais. Moi, ce qui m'émerveillait, c'était d'être tombée enceinte comme ça. C'était juste ça, tu vois. Alors que ce soit une fille ou un garçon, tant qu'il était en bonne santé, qu'il était bien là, bien accroché, je ne pouvais en ficher, tu vois. Après, bien sûr que, quand je te voyais me parler d'une fille, d'une petite Evie et tout, ça me faisait rêver. C'était la suite logique un peu, tu vois, de l'histoire aussi. Et les gens, on est allés faire cette écho. Elle nous a dit direct, quand elle a dit, ah bah oui, voilà, il n'y a pas de doute, je me suis dit, c'est un garçon. c'était une fille et donc on savait déjà qu'elle allait s'appeler Evie et on l'a tellement attendue par contre les 9 mois c'était long alors autant je suis tombée enceinte comme ça autant les 9 mois ça a été long parce que grossesse parfaite franchement incroyable mais alors j'avais l'impression que c'était interminable et qu'elle restait là au chaud c'était incroyable Jusqu'au dernier... la veille du terme, elle voulait pas sortir.

  • Speaker #0

    Elle s'est fait attendre.

  • Speaker #1

    Ah ouais. On lui parlait tellement tous les jours. Bon allez, aujourd'hui tu sors, il fait beau ! Aujourd'hui, ça vient en sorte de ton papy.

  • Speaker #0

    Oh, la papa, elle est tombée. Viens voir, viens voir.

  • Speaker #1

    Ah, ça vient en sorte de ton autre papy. Ça serait un bel hommage et tout.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas tant. Jusqu'au dernier moment.

  • Speaker #1

    Elle voulait sa date à elle. Et bon, après, elle est arrivée à 28h encore de travail. Donc, elle a quand même mis le temps aussi, une fois qu'elle a été décidée. Et voilà, après un accouchement pas terrible, terrible.

  • Speaker #0

    peut-être que toi tu peux en parler parce que toi tu l'as vécu aussi différemment je me dis je vais en parler un petit peu et je l'ai vécu vachement différemment que toi et toi dans les prochains témoignages on va recevoir des mamans peut-être que tu reparleras un peu de ça et en plus c'est important que les hommes aient leur parole et leur place sur le podcast ça c'est sûr donc s'il y a des papas n'hésitez pas à postuler c'est pas un podcast de mamans que pour les mamans en tout cas Et moi, l'anecdote que j'ai sur la grossesse, l'accouchement, donc on est le jour où Marine travaille, et j'ai fait une erreur, c'est de vouloir être hyper concernée par ce qui se passait. Donc au début, j'en blaguais avec les sages-femmes en disant je vais être votre assistant, je vais être au plus proche du truc Et en fait, je me suis vraiment mis un peu à côté des assistantes, et du coup, j'ai vécu un peu tout le stress monté. parce qu'à un moment donné, Ellie, le cordon tourne du coup, mais ça, ce n'est pas très grave, mais elle n'arrivait pas à sortir, donc on amène les four steps, donc les cuillères. Ça va un peu très vite et tout ça pour dire que j'ai du mal à me connecter avec Marine qui est en train de travailler. Je suis plutôt en recul, voire avec les sages-femmes, à vouloir gérer des problèmes qui ne sont pas du tout les miens en ce moment-là. Et là où il y a eu un vrai pic d'émotion, d'angoisse, de peur, c'est quand Evie finit par sortir, mais dans un silence terrible, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un bruit. On voit dans les films, quand on accouche, le bébé pleure, il se passe un truc. Là,

  • Speaker #1

    un groupe blanc... On attend ce pleur.

  • Speaker #0

    Oui, on attend ce truc. Et là, c'est un silence. Evie est toute bleue, il n'y a pas un bruit, pas un mouvement. Les sachins me demandent de couper le corps rapidement, elles nous disent qu'elles vont aller à côté, je ne peux pas les suivre, donc moi j'essaie d'insister, mais je peux vous accompagner, enfin tu vois qu'est-ce que ça change, non non restez là. Donc on nous laisse un peu, voilà restez là, on va à côté, le bébé il n'a pas fait un bruit, il n'a pas bougé, donc on revient. Et ça doit durer 4, 5, 6 minutes, et à ce moment-là... C'est long, c'est terrible, on attend un signe, et dans ce coup, on entend pleurer au loin. Et là, on se dit, c'est notre fille qui m'envoie le signe qu'on attend. L'accouchement, vous ne pouvez pas s'arrêter à un... Et les sages-femmes reviennent avec Evie, et nous expliquent qu'elle est née étonnée, qu'elle n'a pas eu le réflexe de respirer, donc il fallait juste mettre du gaz dans ses poumons pour les ouvrir, et que ça redémarre. Je ne sais pas si c'est vraiment lié au cordon autour du cou ou si c'est sur d'autres choses. Mais en tout cas, il y a eu un peu ce moment de peur. Et c'était l'occasion de vous partager un peu ce témoignage parce que le personnel médical est formé à ça. Il sait gérer les situations. Bien sûr qu'il ne peut pas non plus gérer les parents qui vont être dans un tas d'angoisse et le bébé qui a besoin d'être accompagné tout de suite. Et je partage ça parce que... Souvent, on rigole quand le papa tombe dans les pommes, quand on dit que le papa, ce n'est pas comme la maman au moment de l'accouchement, mais il le vit aussi à sa manière, différemment, et c'est important qu'on en parle dans ce podcast. Je commence avec cette anecdote. La suite, vous pouvez venir le raconter sur le podcast.

  • Speaker #1

    Mais pour rebondir là-dessus, c'est très important, puisque moi, je n'ai pas du tout vu la même chose, je n'ai pas entendu les mêmes choses. J'étais tellement focus dans ma bulle que tout ce que tu as vécu là, que tu viens de raconter, je ne l'ai pas du tout vu. pour moi tout allait bien moi à part les forceps mais encore bon ok tu vois elle arrive pas à sortir allez-y aidez-la c'est tout ce qui est importé mais j'ai compris qu'au moment où je t'ai vu où je t'ai regardé pour partager l'émotion c'est là que j'ai compris qu'il y avait un problème mais sinon toute cette angoisse et tout ça je l'ai pas eu donc c'est super important d'avoir le témoignage aussi de l'autre côté de la personne qui est à côté de toi donc c'est fort et c'est important de le dire en tout cas aujourd'hui Evie va très bien ouais

  • Speaker #0

    elle est en bonne santé elle va avoir un an elle va avoir un an et ce petit coeur attend déjà un petit frère ouais donc voilà Paolo qui doit arriver le 15-16 décembre on vous dira un cadeau de Noël et Et voilà, on arrive déjà à la fin du podcast. En quelques minutes, comment on peut clôturer cette histoire, ton histoire et ce début de projet, d'aventure avec Eden Stories ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve ça important de témoigner aujourd'hui, qu'on entende ma voix, la tienne, qu'on se présente, que les gens nous connaissent un petit peu. Et voilà, pour en dire un peu plus sur nous, tu vois, dans l'intimité. Et que ça donne envie, en fait, de venir partager. votre histoire et voilà passer un moment aussi avec avec moi peut-être que toi aussi des fois tu seras là tu seras jamais très loin en france oui on peut imaginer des formats où on est en groupe plutôt que sur un échange one to one mais oui parents de couple d'autres ça peut il ya plein de choses à faire et on va les faire bien on allait faire avec vous et on a hâte moi j'ai super hâte de vraiment commencer l'aventuré d'ailleurs dans quelques jours on va On va tourner le premier vrai épisode. Donc ça, j'attends avec impatience. Et voilà. J'ai hâte de diffuser l'amour partout où il y en a, sur Eden Stories.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    mais à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite.

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