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EPM Eglise Paris Métropole | Le Podcast

Comment réussir un projet inspiré de Dieu ? | Pasteur Jean-Bosco AGBEMEBIA

Comment réussir un projet inspiré de Dieu ? | Pasteur Jean-Bosco AGBEMEBIA

57min |23/10/2024|

98

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57min |23/10/2024|

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Description

Prédication de Jean-Bosco AGBEMEBIA, à l'Eglise Paris Métropole, Campus de Montparnasse.


Dans cet épisode à travers l'histoire de Néhémie nous sommes invités à 3 choses essentielles parmi toutes, lorsque nous avons un fardeau ou projet qui nous tient à coeur, ou que nous sommes convaincus d'avoir reçu de la part du Seigneur :

  • Intercéder, car c'est dans la prière que l'on obtient les réponses, les victoires

  • Obtenir les autorisations (des autorités, des responsables de l'église, séculiers ou autres...)

  • Détenir ou apprêter les ressources nécessaires à la matérialisation du projet (finances, matériel, humaines, temps...)


Si soutenir l'oeuvre de Dieu vous tient à coeur ou représente un fardeau, votre contribution, implication est la bienvenue.

Lien de la vidéo pour soutenir le projet de Torcy : https://www.youtube.com/watch?v=Tnicmw6Ghj0


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast de l'église Paris Métropole. Bonne écoute ! J'aimerais parler aujourd'hui d'un thème assez pratique, c'est comment mener à bien... un projet inspiré de Dieu. Souvent, on a tendance à réléguer la foi seulement sous un aspect spirituel On vient à Jésus pour avoir le salut, le pardon de nos péchés, pour avoir la vie éternelle, pour avoir quelque chose de futur, de céleste, pour avoir la paix intérieure. On sait que Dieu peut agir dans ces domaines-là. Mais quelquefois par moment, je ne parle pas de la généralité, mais on peut retrouver cette tendance dans certains chrétiens. On a tendance à laisser Dieu de côté lorsqu'il s'agit de projets, lorsqu'il s'agit de choses matérielles. Et mon message pour vous aujourd'hui, c'est de dire Dieu peut aussi t'inspirer pour ton projet professionnel. Dieu peut t'inspirer pour ton projet ministériel. Dieu peut t'inspirer dans ton service. Qu'est-ce qu'un diamant ? Alléluia ! On a tendance à cloisonner parce qu'on se dit Dieu, il est spécialiste du salut et puis je vais aller chez Bill Gates et tout le reste pour m'apprendre l'informatique et le business. Vous voyez de quoi je parle ? C'est vrai que l'objet prioritaire de la Bible, c'est le salut, c'est le cœur. La Bible n'est pas un ouvrage d'éducation en priorité, d'éducation financière, d'éducation professionnelle. Ce n'est pas la Bible qui va vous apprendre l'alphabet. On est d'accord avec ça ? Mais ! Dites-moi, mais il y a une sagesse de Dieu pour nos projets. Parce que lorsqu'on laisse Dieu de côté et qu'on va uniquement vers des experts séculiers, il y aura l'intelligence séculière, il y aura l'intelligence humaine, mais il n'y aura pas la sagesse divine. Quelquefois, on a besoin d'une sagesse divine et on le voit partout. On voit que des personnes hyper intelligentes, hyper diplômées sont décadents moralement, prennent des fois des décisions qui nous surprennent. Vous ne pouvez pas laisser uniquement votre vie professionnelle, vos projets, entre les mains d'experts, entre les mains de scientifiques. Il y a besoin d'une sagesse de Dieu. On va regarder aujourd'hui comment Néhémie a utilisé cette sagesse de Dieu pour mener à bien ce projet. On va voir que finalement, les stratégies se croisent. Néhémie va employer des clés de leadership. clés business, des clés, des stratégies qu'on pourrait retrouver dans les écoles de commerce, mais il va les employer avec la sagesse divine. Mais il y aura une touche supplémentaire, il y aura quelque chose de plus. Le contexte, il est simple, c'est que le peuple d'Israël a été déporté, a été déporté à Babylone. À l'époque, la stratégie des ennemis, c'était la déportation. Quand les peuples viennent conquérir Israël, ils emmenaient l'élite chez eux. Et du coup, ceux qui étaient sur place étaient désorganisés, ils ne pouvaient plus se réorganiser pour se rebeller. C'est ce qui est arrivé. Mais Dieu avait fait une promesse à Israël. Il leur avait dit, si vous vous repentez, si vous vous humiliez au bout de 70 ans, je vais vous ramener dans le pays. Et l'histoire de Némi arrive à un moment où il y avait déjà un premier retour. Des gens revenaient. Après la période de déportation, c'est là où il y a les récits de cours, les récits de David, de Daniel, pardon, d'Exter, qui sont à la cour des rois étrangers. Mais à un moment donné, Dieu va permettre qu'il y ait un retour. Il y aura un retour pour reconstruire le temple, mais il y aura un problème au niveau des murailles. Les murailles du temple, cela symbolisait la sécurité, cela symbolisait la puissance. On va lire ensemble Némi, chapitre 1. Némi, alors qu'il était à la cour du roi Artaxerxes, il était échançon du roi. L'échançon, c'est un homme de confiance qui, aujourd'hui on dirait secrétaire d'État. C'est un homme de confiance qui travaille à la cour du roi et qui a un conseiller particulier. Et l'échançon avait pour rôle de servir du vin, de servir des boissons au roi. Alors pourquoi c'était un rôle important ? Parce que les rois étaient régulièrement victimes d'empoisonnement. Donc il fallait mettre dans le cercle restreint des personnes de confiance pour être sûr de ne pas être empoisonné. Vous me suivez jusque là ? Donc Némi avait un rôle particulier. Il était échançon à la cour du roi Artaxerxes. Et un jour, il va avoir des nouvelles de Judas. Il était dans la cour du roi Artaxerxes. Il va avoir des nouvelles de Judas. Et on va lui dire que les murailles sont dans un état déplorable. On va lire ensemble Némi chapitre 1. Verset 2. Anani, l'un de mes frères et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnais au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité et au sujet de Jérusalem. Ils me répondirent, ceux qui sont restés sont là dans la province au comble du malheur et de l'opprobre. Les murailles de Jérusalem sont en ruine. Ces portes sont consumées par le feu. Regardez ceci. Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurais et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnais et je priais devant le Dieu des cieux. Néhémie va porter un fardeau. Il n'est pas sur place, mais il se sent concerné. Ça fait des années qu'il n'est plus allé là-bas, mais il se sent touché dans son être le plus profond. Il sent la honte et il faut bien mettre le contexte. À l'époque, Israël était le peuple de Dieu. Aujourd'hui, ça a un tout petit peu changé. Israël est symboliquement le peuple de Dieu parce que Dieu ne se repent pas. Mais aujourd'hui, c'est l'Église le peuple de Dieu. Aujourd'hui, il y a toutes sortes de choses qui arrivent dans l'actualité. Il faut bien faire la différence. Le Israël d'aujourd'hui n'est pas le Israël de l'époque. Dieu a ouvert son plan pour toutes les nations aujourd'hui. Et donc c'est l'Église le peuple de Dieu. Mais il y a un rapport particulier avec Israël. Mais toutes les décisions politiques d'Israël ne sont pas validées par Dieu. Que dire, mais ? Voilà, je ferme la parenthèse géopolitique. Il voit l'état du peuple de Dieu. Et ce n'est pas juste quelque chose d'économique. Ce n'est pas juste quelque chose de politique. Il voit... l'honneur de Dieu bafoué. Il voit ce peuple qui devait resplendir dans sa pureté, dans ses valeurs, dans son organisation, dans son fonctionnement. Il voit ce peuple sur place qui est au comble du malheur, désorganisé. Et vous savez, on pourrait appeler ça dans certains cercles la loi des correspondances, quand on ne va pas bien à l'intérieur, ça ne va pas bien à l'extérieur. C'est avec moi, hein ? Souvent, quand... On voit ça dans certaines phases dans les films, quand la personne ne va plus bien, elle commence à picoler un tout petit peu, t'arrives chez elle, c'est le bazar. Ouais, de quoi je parle. Quand on est bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Quand on n'est pas bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Et l'état extérieur reflétait la décadence intérieure d'Israël. Et Néhémie va sentir ça. dans son cœur et va se mettre à prier. La première étape pour tout projet, c'est le fardeau et l'intercession. Si vous recevez un projet de Dieu, la première chose, c'est que ça va vous prendre dans l'étrie. Vous allez vous sentir concerné. Remarquez ici la nuance. Ce n'est pas un appel explicite. À aucun moment Dieu ne va dire à Néhémie, lève-toi et rebâtis. Vous pourrez lire et relire plusieurs fois, vous n'allez pas trouver d'appel explicite. Quelquefois, Dieu appelle de façon explicite. Tu as appelé Moïse au travers du buisson ardent, c'était explicite. Tu as appelé Abraham, c'était explicite. Quitte la maison de ton père, va vers le pays que je te montrerai. Tu as appelé Gédéon, c'était explicite. Alors, il y a toujours matière d'interprétation. Est-ce que la voix était audible, externe ? Mais en tout cas, la personne savait que Dieu initiait. C'est Dieu qui va vers la personne pour lui dire fait. Mais là, il n'y a pas d'appel explicite. C'est Néhémie qui va partir d'un fardeau interne et qui va agir dans la prière. Il y a une ambition qui va naître dans le cœur de Néhémie. On pourrait appeler ça une ambition, une ambition saine. Quelques différences entre une mauvaise ambition et une bonne ambition. La mauvaise ambition est égoïste. On est au centre, égocentrique. La bonne ambition est altruiste, elle est tournée vers les autres, elle est tournée vers Dieu et vers les autres. La mauvaise ambition est motivée par ses propres intérêts. Moi, je... c'est moi d'abord, il faut que je me réalise, je suis au centre. La bonne ambition est motivée par les intérêts des autres. Vous pouvez dire Amen à n'importe quel moment, vous êtes dans une église évangéliste, personne ne le dira. La mauvaise ambition veut asservir et dominer les autres. On veut ramener les gens autour de nous, mais pour nous servir, nous. Pour asservir, pour asseoir une forme de supériorité, de hiérarchie. La bonne ambition se met au service des autres. Elle veut donner aux autres. La mauvaise ambition veut dépasser les autres. La bonne ambition veut se dépasser pour les autres. La mauvaise ambition écrase les autres pour avancer. La bonne ambition avance en élevant les autres. Amen. Tu peux, entre guillemets, réussir sans écraser les autres. C'est possible. La mauvaise ambition, ça tarde sur ce que je serai, mon statut, mon image, mon rôle. La bonne ambition, ça tarde sur ce que je ferai. C'est le projet qui est au centre. Et lorsqu'une personne est plus qualifiée que moi pour le faire, je laisse ma place. C'est ce que Jean-Baptiste a fait. Un test, un bon test pour savoir si ce que tu as à cœur vient de Dieu, c'est d'être capable de laisser ta place à quelqu'un d'autre. Jean-Baptiste était le prédicateur du moment. À un moment donné, il dit, il faut qu'il croisse et que je diminue. Être capable d'enlever son égo de côté, de dire, OK, lâchons-nous, il faut que Dieu veuille faire ce projet, mais je ne suis pas la meilleure personne pour le faire. Il faut que quelqu'un d'autre le fasse. Peut-être que je vais le commencer, mais je vais laisser ma place. Tous les politiques africains disent, dites, amène pour eux. africains et ailleurs aussi. Faites un peu de transition, les amis. On s'attache au poste, on s'attache aux avantages. La bonne ambition vise à améliorer, la mauvaise ambition vise à améliorer sa condition personnelle. Comment est-ce que je vais tirer les avantages de mon poste, de mon projet ? La bonne ambition vise à améliorer la condition des autres. C'est les autres. Dans la bonne ambition, l'objectif ce n'est pas ma personne, l'objectif c'est le projet et les personnes derrière le projet. Et on voit dans le cœur de Néhémie que Néhémie va ressentir un fardeau dans l'intercession. Il va penser aux gens qui étaient là, il va penser à Dieu, il va penser au projet de Dieu, parce que le projet de Dieu est avant tout spirituel. Il va voir la muraille du temple qui est détruite. Il n'y a plus rien qui se passe. On ne prêche plus. C'est terminé. Il n'y a plus personne pour pointer vers Dieu. Il va s'attrister. Un projet inspiré de Dieu comme en zone d'intercession. Notre prière à nous en tant qu'Église, c'est que nous puissions aller devant Dieu et porter le fardeau de Dieu. Quelquefois, quand on sait faire, on laisse Dieu de côté. C'est le réflexe. On sait plus ou moins faire l'Église, entre guillemets. On sait plus ou moins s'installer, mettre la louange, prêcher. Quand tu as fait un tout petit peu d'études théologiques, tu peux trouver quelque chose à dire. Ouais, de quoi je parle ? Mais un projet qui est inspiré de Dieu doit toujours mettre Dieu d'abord. Et Dieu au centre. Seigneur, qu'est-ce que tu veux pour aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu veux leur dire ? Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui particulièrement ? Dans vos projets, dans votre service, je parle aussi à des équipes, il y a des servites dans votre service. Seigneur, comment je peux mieux faire mon service ? Comment je peux mieux servir les autres à l'accueil ? Comment je peux mieux accueillir, n'est-ce pas Daniel ? Comment je peux mieux faire la vidéo ? Comment je peux mieux organiser les finances ? Comment je peux mieux faire pour toi ? Ça commence par un fardeau. Néhémie va porter ce fardeau. Il va dire pendant plusieurs jours, verset 4, il va pleurer et jeûner. Il avait tout ce qu'il fallait dans le palais. Néhémie, qu'est-ce qui t'arrive ? À tel point que lorsqu'il va aller voir le roi, le roi va lui demander, t'as un chagrin amoureux ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Il va porter le fardeau. On a besoin d'intercesseurs, mes frères et soeurs, on a besoin d'intercesseurs aujourd'hui. On a besoin de gens qui ont assez de générosité spirituelle pour laisser de côté leurs propres occupations, pour porter d'autres dans la prière. Prier pour les autres, prier pour le pays, prier pour le monde, prier pour les personnes qui souffrent. Quelqu'un dit Amen L'intercession. Ce n'était pas un égotrip, ce n'était pas juste j'ai envie de devenir, j'ai une place vacante, c'est le moment, c'est le moment stratégique pour briller Non, c'était un fardeau, il avait mal. On pourrait illustrer ça comme une femme qui porte une semence. Il est à la semence de Dieu. Et en tant qu'intercesseur, en tant que chrétien, on doit porter la semence de Dieu. C'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu, c'est Dieu qui veut le faire. Mais on le porte, on souffre avec, on peut vomir, on est mal, c'est lourd. Vous voyez de quoi je parle ? Et à un moment donné, on doit accoucher, on doit sortir, c'est ça le projet de Dieu. Mais ce n'est pas ma semence à moi, c'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu initialement. Hallelujah. Le projet de Némi est né dans la... prière et dans la parole, il pleure, il se repent pour des choses qu'il n'a pas faites. Il s'associe au peuple et il dit Seigneur, tu as dit dans ta parole, c'est vrai, que tu allais nous emmener en exil, que tu allais frapper parce que on s'est détourné de toi. C'est vrai. Mon peuple et moi, on a péché contre toi. Il s'identifie. Mais, tu as aussi dit dans ta parole qu'au bout d'un certain temps, tu ramèneras ton peuple. Tu les rétabliras, tu reconstruiras. Et c'est sur cette parole-là que je viens devant toi. Fais quelque chose. Hallelujah. Némi va rester encore quatre mois avant d'aller parler au roi. Quatre mois, pendant quatre mois. C'est pas juste, j'ai vu une tendance, un trend sur les réseaux sociaux, je vais le faire. C'était pas ça. Pendant quatre mois, il médite, il réfléchit, il prie, il pleure. Hallelujah. Première chose, notez bien, tout projet de Dieu commence dans l'intercession. Tout projet de Dieu qui est inspiré de Dieu doit commencer dans la prière, le jeûne, les pleurs. Qui t'amène si vous êtes avec moi ? Deuxième chose, les autorisations. Dites avec moi les autorisations. On a une conception en tant qu'évangélique, on se dit... Si Dieu est avec moi, qui peut être contre moi ? Et on a cette tendance à penser que si le projet vient de Dieu, je me lève et je vais écraser tout le monde sur ma route parce que ça vient de Dieu. Vous voyez de quoi je parle ? Ah pasteur, Dieu m'a dit. Ah non, c'est Dieu qui m'a parlé, tu ne peux rien faire. Ah, c'est Dieu qui m'a révélé. T'es sûr que... Ah non, non, non, Dieu m'a parlé, pasteur. Personne ne peut mettre son mot, personne ne doit valider, Dieu m'a validé, donc j'y vais. C'est pas toujours comme ça. C'est vrai que quelquefois, on va le voir d'ailleurs, il y a des oppositions, mais il y a cette compréhension dans ce livre de Néhémie que Dieu peut disposer des autorités en ta faveur. Amen. Quand on a fait le projet de Torcy, on va partager la vidéo tout à l'heure. Vous savez qu'on a trois campus. Donc on a Bastille qui est acheté, remboursé, payé. On est en location ici que le dimanche et aussi sur notre campus de Lone. C'est un bail commercial 369. Et donc le bail arrive à expiration en été. Donc ça faisait depuis l'année dernière. On prie à Seigneur. Est-ce que tu veux qu'on reste là ? plein de calculs, je vous épargne les détails, mais le loyer allait augmenter et puis on a fait, on a travaillé avec le commissaire au compte. C'est plus rentable, parce qu'on gère les biens de l'Église, on doit être sage, c'est plus rentable d'acheter que de louer, selon, dans certaines zones. Quand on a mis ça devant Durance, on a dit, Seigneur, vas-y, inspire-nous, conduis-nous. On a prié pour ça. Le conseil pastoral, on s'est réunis tous les lundis avec les pasteurs de campus, les pasteurs de Christian. On priait pour ça, ça fait longtemps qu'on en parle. On a essayé sur Paris, on n'a pas trouvé de... C'est trop cher à Paris. Alors on s'est dit qu'on allait sur Lognes. Et l'été dernier, on a trouvé ce bâtiment à Torcy. Bâtiment très bien situé. Bâtiment qu'on pourra aussi acheter via une SCI pour pouvoir faire autre chose que du cultuel. Parce que dans un espace cult... vous ne pouvez faire que du cultuel. Ça limite énormément. Parce que l'église, ce n'est pas que le culte. L'église, c'est aussi les œuvres sociales. On pourra permettre que notre association culturelle puisse faire des œuvres sociales à l'intérieur. On pourra faire plein de choses. On pourra peut-être faire des crèches, etc. Mais dans un bâtiment culturel, on ne peut faire que ça. Donc, il y avait cette idée qui germait qu'il fallait aller beaucoup plus loin. On a prié pour ça. Mais à un moment donné, on a trouvé le local. Hallelujah ! On a trouvé le local en août. Il fallait des autorisations. ERP, ça parle à quelqu'un, ça ? Établissement recevant du public. La mairie doit dire je suis d'accord Et c'est là où la plupart des projets sont recalés. Gloire à Dieu, ERP accepté par la mairie. Un diamant ? on a prié pour que Dieu incline le cœur des autorités. Quand tu as un projet, va chercher les autorisations. Ce n'est pas j'ai reçu de Dieu, je fonce Il faut des autorisations. Une autorisation est une validation par une autorité. Ça peut être une autorité séculière. Elle peut être une autorité parentale, mais quelquefois, elle peut être une autorité spirituelle aussi. C'est ce que Némi va faire. Lisez avec moi. Némi, chapitre 2. Au mois de Nisan, donc au mois de novembre équivalent, la vingtième année du règne d'Artaxerxes, comme il me fallait servir du vin au roi, je l'ai pris et le lui ai donné. Jamais encore je n'avais paru triste en sa présence. À l'époque, il ne fallait pas être triste dans la présence du roi. Il fallait vraiment bien se présenter. Vous faites le lien, vous comprenez pourquoi Daniel devait bien manger pour aller devant le roi. Vous comprenez pourquoi Esther ne devait pas jeûner pour aller devant le roi. Il fallait bien paraître. Le roi m'a demandé Pourquoi as-tu une mauvaise mine ? Tu n'es pourtant pas malade. Ce ne peut être qu'une peine de cœur. Hum, ça graine d'un mot. Saisi d'une grande frayeur. C'est le moment. C'est le moment, il y a une brèche, il faut qu'il en parle. Mais il a peur. Vous voyez, il y a un côté humain. Quelquefois, on spiritualise les choses. Il y a des projets qui vont te faire peur. Ce n'est pas mauvais de dire que j'ai peur. On est humain. Il faut pouvoir le verbaliser. Il a peur. Parce qu'il peut mourir. On peut lui dire, d'accord, tu veux repartir, donc tu veux soulever le roi, et puis, oui, on lui coupe la tête. Saisi d'une grande frayeur, je lui répondis que le roi vive toujours. Comment pourrais-je avoir bonne mine lorsque la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres est en ruine et que ses portes sont dévorées par le feu ? Alors le roi lui demande, que voudrais-tu ? Et il répond, si tu le juges bon et si moi ton serviteur j'ai obtenu ta faveur, j'aimerais que tu m'envoies en Juda vers la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres pour que je la reconstruise. J'aimerais que tu me donnes l'autorisation. Pour moi, aller rebâtir. Lorsque vous avez des projets qui viennent de Dieu, prenez le temps d'identifier les autorités, les personnes qui doivent valider. Tout le monde ne validera pas. Oui, d'accord, bien évidemment. Si vous attendez que tout le monde soit d'accord, vous ne ferez jamais rien. Mais il y a quelques personnes que Dieu, sous lesquelles Dieu vous a placées, qu'elles soient séculières ou qu'elles soient spirituelles, il faut leur aval. Il faut leur autorité. Jésus lui-même a respecté cela. Avant d'aller dans le ministère, il s'est mis sous Jean-Baptiste. Jean-Baptiste a dit, non, comment est-ce que moi je peux te baptiser ? Toi, tu es le fils de Dieu. Il dit, laisse faire. C'est comme ça que les choses doivent se faire. Et quand il dit, amène, on doit faire preuve d'humilité dans nos projets. Ce n'est pas Dieu m'a dit, non. Et le roi va lui accorder cela. Le roi va lui donner sa validation. Il va lui fixer un temps, il va lui dire vas-y Et mieux encore, le roi va lui donner de laisser passer. Il va avoir un cortège qui va l'assister. Incroyable, hein ? C'est un roi païen, non chrétien, qui va aider à financer l'œuvre de Dieu. Alléluia ! Ça peut venir de partout, les bénédictions. Troisièmement. Pour mener à bien un projet inspiré de Dieu, il faut l'intercession, les autorisations, mais troisièmement, il faut des ressources matérielles et financières. On parle concret aujourd'hui. Il faut de l'argent. Tout le temps, quelqu'un dit qu'il faut de l'argent. Arrêtez avec vos réponses spirituelles. Dieu pourvoit, oui, mais à un moment donné, il faut de l'argent aussi. Némi va être très intelligent. C'est bien Némi, il me fait penser à mon fils. Il est là, tranquille, tu dis Jason, tu veux une Madeleine ? Il dit non, j'en veux deux. Je lui disais, mais toi, tu n'avais même pas pensé à vouloir... C'est moi qui te propose. Il dit, non, mais tant qu'il peut gratter, il va gratter, en fait. Je lui dis, non, d'où ça vient ? Ça ne vient pas de moi, ça. Ça doit être la génétique, un parent éloigné. Ce n'est pas moi, ça. Il va toujours gratter. Mais Némi, il est sage. C'est la sagesse de Dieu. C'est ça. C'est pas quelqu'un qui profite pour profiter. C'est quelqu'un qui sait sentir les coups. Vous voyez ? Il faut savoir sentir les coups, il faut savoir oser quelquefois. Il va dire au roi, qu'on me donne aussi une lettre destinée à Azaf. Némi 2, verset 8. Le responsable des forêts royales. Afin qu'il me fournisse le bois de la charpente nécessaire pour les portes de la forteresse adjacente au temple. Il est fort le gars quand même. Pour la muraille de la ville et pour la maison que j'occuperai. Donc, donne-moi le bois pour construire la maison où je vais être et le bois pour construire la muraille de la ville. Ah ah, quelle stratégie. Il se projette, il réfléchit. On a besoin de chrétiens aujourd'hui qui ont la tête dans les nuages et les pieds sur terre. Quelquefois on a des rêveurs, on a des Ah le projet, le réveil des trucs toujours futurs en fait. Mais aujourd'hui tu fais quoi là ? Ah Dieu me donne un grand appel, je vais prêcher. Mais tu parles pas à ton voisin. Ah moi j'ai un appel d'apôtre et tout. Mais tu te lèves, tu prends même pas dix minutes pour prier. Tu crois qu'un jour comme ça il y aura une baguette magique et tu vas être transformé. Non, ça marche pas comme ça. Moi, je pensais que ça allait être comme ça. Je suis allé à l'école biblique, je suis ressorti, les gens m'ont appelé pasteur, j'ai dit, attendez, c'est toujours moi, j'ai rien à changer. Pour les autres, j'avais changé, j'étais entré dans une machine et puis j'étais devenu un super héros spirituel. Non, je suis la même personne. Les choses ne changeront pas. Deviens à l'intérieur ce que Dieu t'appelle à être. Les titres viendront après, mais deviens la personne, en termes de stabilité, en termes de connexion avec Dieu, deviens cette personne-là. Il faut des ressources matérielles et financières. On va afficher la vidéo de levée de fonds. À Paris Métropole, on est très, très, très sorbre. Des fois, je trouve un peu trop sur les finances. On ne peut pas passer de corbeille. On est hyper... On a... une administration qui est très économe. Gros même, j'ai un pupitre là, il date de 15 ans. Je lui dis, on peut toujours l'utiliser, il n'est pas cassé. On est très, très économe, très sobre sur les finances. Mais quelquefois, on a besoin de faire appel à une générosité collective pour aller plus loin. Ce n'est pas... Des fois, même on culpabilise de demander, mais en fait, Dieu... Il se plaît à demander. Parce que c'est comme des semences. Je ne dis pas qu'on n'est pas de ce style. Si tu sèmes, tu vas... Non, non, non. Si tu sèmes, tu vas récolter. Oui, mais quelquefois, ce n'est pas sur le texte que tu vas récolter. On se comprend ? Ce n'est pas systématique. Mais l'offrande, c'est un élan de générosité qui montre une soumission à Dieu. Parce que quand on aime quelque chose, on veut donner. C'est vrai, hein ? Tous les experts comptables vous diront que quand on peut lire tes comptes, on peut savoir ce que tu aimes. 300 euros de budget cinéma ? On me dit, t'aimes bien le cinéma toi. Là où tu donnes, ça montre là où est ton cœur. On peut passer la vidéo, le fond, elle est prête ?

  • Speaker #1

    exceptionnel à la BN. Et je suis venu vous en parler. D'abord et avant tout, tout a commencé en 1933, lorsque le pasteur Christophe Boucher vient sur Paris. Je lis, c'est pas pour propos, Dieu me donna une vision citoyenne de la France que je me mis à... sans glouter. Ces premières réunions prennent place sur la rue Saint-Maur au cœur de Paris en 1933, et c'est en 1936 que l'Église paraît au journal officiel dont nous avons encore aujourd'hui un original. EPM n'a jamais cessé d'avancer. Aujourd'hui, nos trois campus progressent. Nous sommes à sept cultes par dimanche. Je remercie Dieu pour nos prédécesseurs, Rester Boulagnon, Le Filâtre, pour cette génération de bâtisseurs, d'implanteurs. En 2013, une équipe de pionniers ouvre le campus Paris-Est. avec le couple pastoral Phoebe et Timothée Mélin. Le campus débute dans une petite salle d'hôtel. Leur petit commencement s'est multiplié en une belle œuvre. Aujourd'hui, dans une plus grande salle, avec l'équipe actuelle, dirigée par le couple pastoral. Isabelle et Samuel Sall. Quelle joie, mais quelle joie ! Aujourd'hui, ils sont trop à l'étroit. Je viens vers vous aujourd'hui car nous sommes en train d'acquérir un nouveau local dont la superficie est double par rapport à l'actuel. Le local inclura de belles commodités pour l'épanouissement des chrétiens et la vie du campus. Tout se concrétise. Nous allons bientôt débuter ces travaux. Nous avons besoin d'abord et avant tout, je ne le dis pas de façon clichée, nous sollicitons vos prières. C'est un gros projet complexe. et nous voulons que ces chrétiens puissent se réunir dès l'automne dans l'amour, l'unité, la joie et la paix. Parce que EPM a toujours été une église mature et généreuse, c'est en toute simplicité aujourd'hui que je vous invite à soutenir ses travaux aussi par une offrande dédiée. La réalité est que l'inflation touche fortement le prix des matériaux, mais nous croyons que Dieu a tout prévu et tout pourvu déjà à l'avance. Depuis le début des temps, Dieu a toujours... bâtir son Église au travers de la générosité de ses enfants. Soutenir ce projet, c'est accompagner concrètement la vision multicampus d'une Église simple à taille humaine, l'Église par un métropole. C'est bâtir par l'énergie de l'amour de Christ en nous. C'est une Église fondée sur la parole et la vie de l'esprit d'après notre vision de Acte 2, 42. C'est la suite logique de toutes ces années de ministère à Paris-Est. Donner, c'est soutenir la croissance. les cœurs transformés dans ce beau campus. C'est soutenir la maison de Dieu brillée dans cette génération. Faire une offrande dédiée pour les travaux de construction dans ce projet, c'est bâtir une maison de prière, une famille spirituelle, un lieu de commune fraternelle, la maison du pain spirituel. C'est aussi soutenir ceux qui aident les plus démunis. C'est investir dans l'éternité. Soutenir ce projet par cette offrande, en terminant aujourd'hui, j'aimerais tout simplement vous inviter à donner comme le Seigneur le met sur votre cœur. Un QR code va apparaître maintenant à l'écran et va vous rediriger, vous le flashez, ça va vous rediriger vers notre page monégliseapparait.fr ou vous pouvez aller directement sur la page et aller sur la page dons et bien flasher votre don pour ce projet de construction. En terminant, c'est à notre tour d'être une génération de bâtisseurs de la maison de Dieu. En ce moment,

  • Speaker #0

    les aléas du direct, c'est bon ? Non, c'était le micro. Ouais, je prêchais avec ça. Némi a demandé des finances. Pour vos projets personnels aussi, à un moment donné, vous aurez besoin de finances. Je prie que Dieu vous inspire pour aller vers les bonnes personnes. Il y a des fois, des dons qu'il ne faut pas recevoir. J'ai raison, j'ai raison. Il y a des fois, c'est conflit d'intérêts. Tu prends l'argent, mais tu es lié après. Tu vois ce que je veux dire ? Il faut que Dieu vous conduise vers les bonnes personnes. Quatrièmement, la planification. Dites-moi planification. Néhémie n'a pas dit à chaque jour suffit sa peine, on va y aller et puis on verra. Regardez ce qu'il a fait. Verset 11. À mon arrivée à Jérusalem, j'y suis resté trois jours. Puis je me suis levé pendant la nuit accompagné de quelques hommes sans avoir encore dévoilé à personne ce que Dieu m'avait mis à cœur de faire pour Jérusalem. Verset 13. Sortant donc de nuit. Discrétion. Il y en a là, tu as un rêve, tu parles à tout le monde. Discrétion. Vas-y progressivement. Surtout, sortant donc de nuit par la porte de la vallée, j'ai pris la direction de la source du dragon, de la porte du fermier. Ah, technologie, ça me lâche. On va lire ? Merci, équipe vidéoprojection. Vers la porte du fermier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ces portes consumées par le feu. Je passais près de la porte de la source et de l'étang du roi. Il n'y avait point de place par où pu passer la bête, le cheval, qui était sous moi. C'était vraiment en ruines. Je montais de nuit par le torrent, je considérais encore la muraille. Je considère, ça veut dire qu'il réfléchit. Il fait un état des lieux, en fait. Il réfléchit, OK. Ça, ça va prendre combien de temps ? Ça va coûter combien ? Il considère, il fait un état des lieux, il mesure. Puis je rentrais par la porte de la vallée, je fus ainsi de retour. Donc il a fait le tour des murailles. Néhémie a fait un état des lieux. Dans vos projets, il y a une nécessité de planifier un minimum. Alors certains sont... des robots de planification. J'ai connu des gens comme ça. Mathieu Desroches, c'est le gars le plus planifié que j'ai connu quand j'étais au Québec. Le gars il planifie tout à la minute près. C'est un malade. Il est tout le temps sur son agenda. Il y a des gens comme ça. Vous êtes comme ça. Il y a des gens, c'est... Je veux respirer, tu vois. Si je cadre trop, je ne peux pas respirer. Donc, on est tous différents. Mais il faut un minimum de planification. Surtout pour les projets impliquant beaucoup de personnes. Si vous ne planifiez pas, vous mettez en difficulté les autres. Ne dites pas à même que vous êtes anti-planification. Il faut un minimum de planification. Ça vient chercher quelquefois notre théologie. Quelquefois, notre théologie de l'inspiration nous pousse souvent à faire de l'instantané. On se dit, pasteur, il ne faut pas trop préparer, tu limites le Saint-Esprit. Vous avez déjà entendu ça ? Non, mais c'est trop, tout est préparé, le culte là, il faut laisser la liberté. Oui, on va laisser la liberté, mais le Saint-Esprit peut aussi te prévenir la veille, oui ou non ? Allô ? Ah non, mais moi, je ne gère pas mes finances, je laisse le Saint-Esprit. Je me laisse conduire comme ça, Saint-Esprit. Non, il faut un minimum de sérieux, il faut planifier. Cinquièmement, il faut des collaborateurs. Dites avec moi des collaborateurs. Il y a des niveaux de projet où vous ne pourrez pas tout faire tout seul. C'est impossible. Parler aux jeunes entrepreneurs, Yves, qui font le commercial, le comptable, l'ingénieur, ils font tout. Il faut prier pour les jeunes entrepreneurs. Vraiment, c'est difficile au début. Mais il y a des niveaux où vous avez besoin d'une équipe, vous avez besoin de collaborateurs. Dieu merci pour l'église. Beau projet. On voit le prédicateur et un peu les louangeurs. Mais il y a une quarantaine d'équipiers. tous les dimanches qui sert. C'est pour ça qu'on fait des appels à servir aussi. Vous arrivez, il y a l'accueil qui vous reçoit, qui vous place pour s'assurer que tout le monde serait bien placé. Il y a le Métropole Café qui est derrière. Ils vous servent du café, c'est confortable le café. Béni Dieu pour le Métropole Café, quelqu'un dit à moi. On va les applaudir, c'est agréable. C'est agréable, c'est chaleureux. Sans eux, ma prédication n'aurait pas le même... Je suis sûr. Après un bon café, tu écoutes différemment la prédication. Il y a l'équipe de l'enfance, MoveKid, Garderie, qui s'occupe de nos enfants, qui les forme. C'est merveilleux. Hallelujah. L'équipe vidéo qui permet que vous puissiez revoir les vidéos quand vous n'êtes pas là. Vous puissiez partager à des gens. Aller au-delà de l'espace-temps. L'équipe vidéo capte le moment et on peut partager. L'équipe Lumière, c'est joli ça. C'est stylé. En deux heures, ils font ça tous les dimanches. Ils démontent. Alléluia. C'est pour ça que tu ne peux pas juste venir consommer. Tu dois devenir un collaborateur. Quelqu'un dit, amen. Toi aussi, tu as ta pierre à apporter à l'édifice. L'équipe Sono. Vous voyez, ce n'est pas évident. Ce n'est pas facile. C'est de la technique. Des fois, ça ne marche pas. Bravo à l'équipe Sono. L'équipe vidéoprojection. On peut les applaudir tous. Des fois, des heures, on passe sur des détails. On descend le rideau ou pas ? Qu'est-ce qui est plus esthétique ? La police, c'est des trucs que vous n'allez jamais voir. Il faut faire une mise à jour du logiciel, c'est du temps passé. l'équipe de Saint-Seine, les GDM qui font un vrai travail, parce qu'il y en a, ils viennent, mais après, il faut garder le lien. Je pourrais continuer à citer la louange, bref. chaque personne collabore pour qu'on puisse apporter un culte à Dieu, pour que vous soyez aussi bénie. Il n'y a qu'un diamètre. Il faut des collaborateurs. Alors Néhémie, après avoir estimé les travaux, il va aller voir les responsables qui étaient sur place. Tous n'ont pas été déportés, il y en avait quelques-uns qui restaient. Néhémie, chapitre 3. verset 1, non, Némi, chapitre 2, il va dire, il va aller leur dire, Levez-vous, rebâtissons, levons, nous rebâtissons la muraille. Et les chefs vont entendre ça, ils vont dire, Ok, on va y aller avec toi, on va être avec toi. On sent que c'est vraiment de Dieu. Et dans le chapitre... Le chapitre 3 de Néhémie, il y a cette expression qui revient à côté d'eux. Chaque famille va bâtir devant sa maison. Chacun va prendre une portion, chacun va prendre un rôle. On peut lire plus d'une vingtaine de fois la mention à côté d'eux. Et il y a Chib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs. Ils bâtirent la porte des brebis. Il y a plusieurs portes, il y a plusieurs zones. Ils la consacrèrent et posèrent les bâtons. Donc chaque personne s'est dit, moi avec ma famille, ma tribu, on va s'occuper de cette partie-là. Verset 2, à côté d'eux, dites-moi à côté d'eux. À côté d'Eliachib, bâtir les hommes de Jéricho. À côté de lui, dites-moi à côté. À côté de lui, bâtit aussi Isaacur, fils d'Imri. À côté, t'es avec moi à côté. C'est rébarbatif, mais c'est important pour que tu comprennes que l'auteur, il insistait vraiment pour dire qu'ils étaient vraiment à côté. Ils sont à côté des autres. À côté d'eux, travailla aux réparations. Mérémote, fils d'Uri. Fils du Rive, fils d'Akot, à côté d'eux, dites avec moi, à côté d'eux. Travaillam, Meshulam, fils de Berechia, fils de Meshezabel. En fait, ils disent toujours fils d'eux parce qu'ils n'ont pas de nom de famille. Je ne sais pas si vous avez constaté. Ils n'emploient pas les noms de famille dans le contexte juif. Donc, ils doivent toujours mettre fils d'eux. À côté d'eux, t'es que moi à côté d'eux. Travaillé à Sadoc, fils de Banana, à côté d'eux, verset 5. Bon, on va s'arrêter là, vous avez compris le message. Tourne-toi vers quelqu'un et dis-lui, je veux bâtir à côté de toi. On a besoin de la personne à côté de nous. Tout le monde a un rôle, tout le monde a sa pierre à porter à l'édifice. Sixièmement, les oppositions externes. C'était que moi, opposition externe. Certains pensent que quand Dieu vous inspire en projet, ça va être facile. Et dès que c'est difficile, on doute de l'inspiration de Dieu. On se dit non mais ce n'est pas possible. Dieu, tu n'es plus avec moi. Non, c'est prévu dans le plan. Jésus, il s'est pris la tête tout le temps avec les pharisiens. Mais il a tout accompli, n'est-ce pas ? L'opposition ne veut pas dire que tu n'es pas sur la bonne voie. Qu'un diamant. Des fois, c'est de Dieu. C'est Dieu qui le permet. Sambala, le Samaritain, est obligé à la monite. Lorsque Sambala a appris que nous rebâtissions la muraille, il fut en colère et très irrité. Il y a des gens qui ne vont pas aimer ton projet. Peut-être qu'il y a des intérêts concurrents, mais il y a des gens qui ne vont pas aimer. Il fut très irrité. Il se moqua des Juifs. C'est énorme quand même. Je pense que les humoristes peuvent piquer cette face. C'est excellent. Devant ses frères et devant les soldats de Samarie, il dit, à quoi travaillent ces Juifs impuissants ? Toi, là, tu veux faire quoi, en fait ? Tu te crois plus intelligent que qui ? D'autres ont essayé avant toi. Tu n'as pas réussi. Arrête, tu nous fais perdre notre temps. Tes histoires d'église, là. Tout ton temps à l'église. Viens, travaille comme tout le monde, achète ta maison, ta résidence secondaire, prépare ta retraite, fais des trucs constructifs pour la famille. Allô ? Tes histoires d'église. Verset 3. Excellent. Tobija l'ammonite était à côté de lui. Il y a aussi des à côté d'eux. Il y a aussi des gens qui s'associent. Il dit qu'il bâtit seulement si un renard se lance, il renversera leur muraille de pierre. Énorme. Le renard arrive, et puis tout s'écroule, tu vois, comme un château de cartes. Énorme, énorme l'image. Pas seulement. Un renard se lancera et puis ça ne tiendra pas. Des menaces, des moqueries, mais des menaces. Ce n'est pas que des moqueries, les moqueries, bon. Des menaces physiques. Néhémie 4, verset 8. Un faux prophète va aller annoncer à Néhémie qu'on essaie de le tuer. Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage. Il y a des gens, parce que tu veux faire l'œuvre de Dieu, ils vont se liguer contre toi. C'est vrai, hein ? Regardez la réaction, Némi 4.16 Depuis ce jour, la moitié de mes serviteurs travaillaient et l'autre moitié était armée de lances, de boucliers, d'arcs et de cuirasses. Le ministère, les projets de Dieu, les projets ne vont pas se faire facilement. D'un bras, on va devoir construire, mais de l'autre, on va devoir protéger ce qu'on a construit. Allô ? On prie pour que des gens entendent l'évangile ici. De nouvelles personnes viennent, trouvent leur réconfort, trouvent le salut, rencontrent Jésus, se baptisent. Mais il y a des gens qui partent. Alors, il va falloir intercéder pour des nouvelles âmes à gagner, mais aussi protéger des âmes pour qu'elles ne se perdent pas. Vous voyez ? La famille, des fois, tu sers, tu es en train de travailler, tu veux construire pour la famille, mais tu ne protèges pas ceux qui sont là. Tu ne protèges pas tes enfants, tu ne passes pas du temps avec tes enfants. Et tu dis, je sors, je travaille pour vous, mais ils ne sont plus là. Tu es en train de les perdre. On doit construire avec une main et protéger ce qu'on a déjà construit avec l'autre. Enfin, septièmement, les musiciens peuvent s'approcher des défis internes. Il y a des oppositions qui vont venir de l'extérieur. Mais il y a des oppositions qui vont venir de l'intérieur aussi. Des petites disputes, des trucs de rien, des trucs de cours d'école. Des fois, ce n'est pas des trucs de cours d'école. Des fois, c'est des vrais trucs. Inès Régues versus Natacha Saint-Pierre. Oui, la référence. Ceux qui n'ont pas connu... Enfin laissez tomber. C'est trop long à expliquer. Même moi je... Mais bref. Il y a des vrais sujets mais d'autres qui polluent l'actualité. C'est deux célébrités qui se disputent en résumé. Quelquefois, il y a des défis internes, des petits il m'a mal parlé, il ne m'a pas considéré des petits trucs qui murmurent, qui gangrènent et qui vont polluer l'œuvre de Dieu. C'est vrai. Une émique à dix, quelquefois, c'est la fatigue aussi. Je suis fatigué, je suis fatigué, je suis fatigué, la lassitude. Némi 4 dit, cependant Judas disait, les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux et les décombres sont considérables. Nous ne pourrons pas. pas bâtir la muraille. On est fatigué, on n'y arrive plus. J'ai trop de problèmes. J'ai des problèmes dans mes études, j'ai des problèmes au boulot, j'ai des problèmes dans ma famille, je suis malade. J'ai trop de problèmes, j'y arrive pas. C'est trop difficile. Il y a le péché. J'avance et puis j'ai l'impression de reculer. Je tombe, je me... Je suis fatigué. Ça n'avance pas facilement. J'ai une bonne nouvelle pour toi. Dieu... L alpha et l'oméga. Il finira ce qu'il a commencé. À un moment donné, la muraille va se bâtir. Regardez ce qu'il a écrit pour terminer. Némi 615. La muraille a été terminée en 52 jours. Wow, c'était rapide. Lorsque tous nos ennemis dans toutes les nations environnantes l'ont appris, ils ont eu peur. Ils se sont sentis tout petits et ont reconnu que c'était notre Dieu qui avait présidé la réalisation de ce travail. Lorsque Dieu préside ton travail, il y a une marque divine. Et même des personnes qui au départ n'étaient pas favorables vont voir la main de Dieu. Quand je me suis converti, mon père ne voulait rien entendre parler de ma nouvelle foi, qui était catholique, non pratiquant. Mais c'était, pourquoi tu vas là ? Qu'est-ce que tu cherches ? On est tous catholiques, tu es plus intelligent que nous. Au départ, j'étais en mode zélé, je voulais convertir tout le monde. Après, c'est devenu plus sage. Et il y a un an, on s'est parlé avec mon père. On s'est parlé tout le long, mais il y a un homme qui m'a dit, tu sais, je suis fier de toi. Tu m'as fierté. Il dit à tout le monde, mon fils est pasteur. Quelquefois, la faim te donnera raison. continue ton projet jusqu'au bout. Peut-être que c'est pas la voie classique. Peut-être que tu perds de l'argent. Peut-être que c'est une voie compliquée, pas rentable, pas logique. Dieu te dit, si c'est moi qui ai inspiré le projet, je l'emmènerai jusqu'au bout. Et même des personnes qui étaient réfractaires au départ viendront valider. Par ton attitude, par ton caractère, par ta stabilité, par le fruit, les fruits visibles. Les gens viendront attester. Est-ce qu'on peut prier ensemble ? Hallelujah. On peut se lever et prier ensemble. Hallelujah. On va prier ensemble pour vos projets. Ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet collectif, ça peut être ton service, ça peut être ton travail, ça peut être ton projet familial. Les adaptations sont multiples. On va juste lever la main vers Dieu et demander la sagesse de Dieu dans nos projets. Oui, les experts disent des choses, les scientifiques disent des choses. Il y a toujours des sachants dans chaque domaine. Mais Seigneur veut venir vers toi pour demander ta sagesse. Je prie pour notre campus, pour l'église Paris Métropole, pour chaque personne ici présente. Je prie que tu emmènes... une sagesse divine dans chaque action qu'ils vont entreprendre. Au nom de Jésus, je prie afin que tu enlèves le découragement. Quelquefois, certaines voies sont tellement difficiles qu'on a envie de tout arrêter. de retourner à la voie classique. Je prie, Seigneur, que tu armes de force et de courage, qu'ils puissent combattre avec une main et construire avec l'autre. Je prie pour tous les projets naissants. Je prie que tu donnes la force à chacun d'aller jusqu'au bout, au nom de Jésus. Je prie pour les projets qui ont été abandonnés. Je prie que tu les ressuscites. Je prie que tu les ramènes à la vie. Je prie que tu donnes un engouement. De ton église à servir. Que servir ne soit plus un fardeau, mais soit un privilège. Que ce soit un privilège de venir servir dans ta maison. Je prie qu'à la fin de ce culte, qu'on puisse se bousculer à l'entrée pour s'inscrire pour les services. Pas à cause d'un beau discours humain, de pep talk, de motivation, non. Parce que toi, tu auras convaincu avec ta parole. Merci pour le peuple que tu bâtis. En ton nom, j'ai prié. Amen. Merci d'avoir écouté le podcast de l'église Paris Métropole Retrouvez toute notre actualité sur notre site monégliseaparis.fr et sur nos réseaux sociaux Instagram, Facebook et Youtube Église Paris Métropole A bientôt

Description

Prédication de Jean-Bosco AGBEMEBIA, à l'Eglise Paris Métropole, Campus de Montparnasse.


Dans cet épisode à travers l'histoire de Néhémie nous sommes invités à 3 choses essentielles parmi toutes, lorsque nous avons un fardeau ou projet qui nous tient à coeur, ou que nous sommes convaincus d'avoir reçu de la part du Seigneur :

  • Intercéder, car c'est dans la prière que l'on obtient les réponses, les victoires

  • Obtenir les autorisations (des autorités, des responsables de l'église, séculiers ou autres...)

  • Détenir ou apprêter les ressources nécessaires à la matérialisation du projet (finances, matériel, humaines, temps...)


Si soutenir l'oeuvre de Dieu vous tient à coeur ou représente un fardeau, votre contribution, implication est la bienvenue.

Lien de la vidéo pour soutenir le projet de Torcy : https://www.youtube.com/watch?v=Tnicmw6Ghj0


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FACEBOOK : https://www.facebook.com/egliseparismetrole 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast de l'église Paris Métropole. Bonne écoute ! J'aimerais parler aujourd'hui d'un thème assez pratique, c'est comment mener à bien... un projet inspiré de Dieu. Souvent, on a tendance à réléguer la foi seulement sous un aspect spirituel On vient à Jésus pour avoir le salut, le pardon de nos péchés, pour avoir la vie éternelle, pour avoir quelque chose de futur, de céleste, pour avoir la paix intérieure. On sait que Dieu peut agir dans ces domaines-là. Mais quelquefois par moment, je ne parle pas de la généralité, mais on peut retrouver cette tendance dans certains chrétiens. On a tendance à laisser Dieu de côté lorsqu'il s'agit de projets, lorsqu'il s'agit de choses matérielles. Et mon message pour vous aujourd'hui, c'est de dire Dieu peut aussi t'inspirer pour ton projet professionnel. Dieu peut t'inspirer pour ton projet ministériel. Dieu peut t'inspirer dans ton service. Qu'est-ce qu'un diamant ? Alléluia ! On a tendance à cloisonner parce qu'on se dit Dieu, il est spécialiste du salut et puis je vais aller chez Bill Gates et tout le reste pour m'apprendre l'informatique et le business. Vous voyez de quoi je parle ? C'est vrai que l'objet prioritaire de la Bible, c'est le salut, c'est le cœur. La Bible n'est pas un ouvrage d'éducation en priorité, d'éducation financière, d'éducation professionnelle. Ce n'est pas la Bible qui va vous apprendre l'alphabet. On est d'accord avec ça ? Mais ! Dites-moi, mais il y a une sagesse de Dieu pour nos projets. Parce que lorsqu'on laisse Dieu de côté et qu'on va uniquement vers des experts séculiers, il y aura l'intelligence séculière, il y aura l'intelligence humaine, mais il n'y aura pas la sagesse divine. Quelquefois, on a besoin d'une sagesse divine et on le voit partout. On voit que des personnes hyper intelligentes, hyper diplômées sont décadents moralement, prennent des fois des décisions qui nous surprennent. Vous ne pouvez pas laisser uniquement votre vie professionnelle, vos projets, entre les mains d'experts, entre les mains de scientifiques. Il y a besoin d'une sagesse de Dieu. On va regarder aujourd'hui comment Néhémie a utilisé cette sagesse de Dieu pour mener à bien ce projet. On va voir que finalement, les stratégies se croisent. Néhémie va employer des clés de leadership. clés business, des clés, des stratégies qu'on pourrait retrouver dans les écoles de commerce, mais il va les employer avec la sagesse divine. Mais il y aura une touche supplémentaire, il y aura quelque chose de plus. Le contexte, il est simple, c'est que le peuple d'Israël a été déporté, a été déporté à Babylone. À l'époque, la stratégie des ennemis, c'était la déportation. Quand les peuples viennent conquérir Israël, ils emmenaient l'élite chez eux. Et du coup, ceux qui étaient sur place étaient désorganisés, ils ne pouvaient plus se réorganiser pour se rebeller. C'est ce qui est arrivé. Mais Dieu avait fait une promesse à Israël. Il leur avait dit, si vous vous repentez, si vous vous humiliez au bout de 70 ans, je vais vous ramener dans le pays. Et l'histoire de Némi arrive à un moment où il y avait déjà un premier retour. Des gens revenaient. Après la période de déportation, c'est là où il y a les récits de cours, les récits de David, de Daniel, pardon, d'Exter, qui sont à la cour des rois étrangers. Mais à un moment donné, Dieu va permettre qu'il y ait un retour. Il y aura un retour pour reconstruire le temple, mais il y aura un problème au niveau des murailles. Les murailles du temple, cela symbolisait la sécurité, cela symbolisait la puissance. On va lire ensemble Némi, chapitre 1. Némi, alors qu'il était à la cour du roi Artaxerxes, il était échançon du roi. L'échançon, c'est un homme de confiance qui, aujourd'hui on dirait secrétaire d'État. C'est un homme de confiance qui travaille à la cour du roi et qui a un conseiller particulier. Et l'échançon avait pour rôle de servir du vin, de servir des boissons au roi. Alors pourquoi c'était un rôle important ? Parce que les rois étaient régulièrement victimes d'empoisonnement. Donc il fallait mettre dans le cercle restreint des personnes de confiance pour être sûr de ne pas être empoisonné. Vous me suivez jusque là ? Donc Némi avait un rôle particulier. Il était échançon à la cour du roi Artaxerxes. Et un jour, il va avoir des nouvelles de Judas. Il était dans la cour du roi Artaxerxes. Il va avoir des nouvelles de Judas. Et on va lui dire que les murailles sont dans un état déplorable. On va lire ensemble Némi chapitre 1. Verset 2. Anani, l'un de mes frères et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnais au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité et au sujet de Jérusalem. Ils me répondirent, ceux qui sont restés sont là dans la province au comble du malheur et de l'opprobre. Les murailles de Jérusalem sont en ruine. Ces portes sont consumées par le feu. Regardez ceci. Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurais et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnais et je priais devant le Dieu des cieux. Néhémie va porter un fardeau. Il n'est pas sur place, mais il se sent concerné. Ça fait des années qu'il n'est plus allé là-bas, mais il se sent touché dans son être le plus profond. Il sent la honte et il faut bien mettre le contexte. À l'époque, Israël était le peuple de Dieu. Aujourd'hui, ça a un tout petit peu changé. Israël est symboliquement le peuple de Dieu parce que Dieu ne se repent pas. Mais aujourd'hui, c'est l'Église le peuple de Dieu. Aujourd'hui, il y a toutes sortes de choses qui arrivent dans l'actualité. Il faut bien faire la différence. Le Israël d'aujourd'hui n'est pas le Israël de l'époque. Dieu a ouvert son plan pour toutes les nations aujourd'hui. Et donc c'est l'Église le peuple de Dieu. Mais il y a un rapport particulier avec Israël. Mais toutes les décisions politiques d'Israël ne sont pas validées par Dieu. Que dire, mais ? Voilà, je ferme la parenthèse géopolitique. Il voit l'état du peuple de Dieu. Et ce n'est pas juste quelque chose d'économique. Ce n'est pas juste quelque chose de politique. Il voit... l'honneur de Dieu bafoué. Il voit ce peuple qui devait resplendir dans sa pureté, dans ses valeurs, dans son organisation, dans son fonctionnement. Il voit ce peuple sur place qui est au comble du malheur, désorganisé. Et vous savez, on pourrait appeler ça dans certains cercles la loi des correspondances, quand on ne va pas bien à l'intérieur, ça ne va pas bien à l'extérieur. C'est avec moi, hein ? Souvent, quand... On voit ça dans certaines phases dans les films, quand la personne ne va plus bien, elle commence à picoler un tout petit peu, t'arrives chez elle, c'est le bazar. Ouais, de quoi je parle. Quand on est bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Quand on n'est pas bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Et l'état extérieur reflétait la décadence intérieure d'Israël. Et Néhémie va sentir ça. dans son cœur et va se mettre à prier. La première étape pour tout projet, c'est le fardeau et l'intercession. Si vous recevez un projet de Dieu, la première chose, c'est que ça va vous prendre dans l'étrie. Vous allez vous sentir concerné. Remarquez ici la nuance. Ce n'est pas un appel explicite. À aucun moment Dieu ne va dire à Néhémie, lève-toi et rebâtis. Vous pourrez lire et relire plusieurs fois, vous n'allez pas trouver d'appel explicite. Quelquefois, Dieu appelle de façon explicite. Tu as appelé Moïse au travers du buisson ardent, c'était explicite. Tu as appelé Abraham, c'était explicite. Quitte la maison de ton père, va vers le pays que je te montrerai. Tu as appelé Gédéon, c'était explicite. Alors, il y a toujours matière d'interprétation. Est-ce que la voix était audible, externe ? Mais en tout cas, la personne savait que Dieu initiait. C'est Dieu qui va vers la personne pour lui dire fait. Mais là, il n'y a pas d'appel explicite. C'est Néhémie qui va partir d'un fardeau interne et qui va agir dans la prière. Il y a une ambition qui va naître dans le cœur de Néhémie. On pourrait appeler ça une ambition, une ambition saine. Quelques différences entre une mauvaise ambition et une bonne ambition. La mauvaise ambition est égoïste. On est au centre, égocentrique. La bonne ambition est altruiste, elle est tournée vers les autres, elle est tournée vers Dieu et vers les autres. La mauvaise ambition est motivée par ses propres intérêts. Moi, je... c'est moi d'abord, il faut que je me réalise, je suis au centre. La bonne ambition est motivée par les intérêts des autres. Vous pouvez dire Amen à n'importe quel moment, vous êtes dans une église évangéliste, personne ne le dira. La mauvaise ambition veut asservir et dominer les autres. On veut ramener les gens autour de nous, mais pour nous servir, nous. Pour asservir, pour asseoir une forme de supériorité, de hiérarchie. La bonne ambition se met au service des autres. Elle veut donner aux autres. La mauvaise ambition veut dépasser les autres. La bonne ambition veut se dépasser pour les autres. La mauvaise ambition écrase les autres pour avancer. La bonne ambition avance en élevant les autres. Amen. Tu peux, entre guillemets, réussir sans écraser les autres. C'est possible. La mauvaise ambition, ça tarde sur ce que je serai, mon statut, mon image, mon rôle. La bonne ambition, ça tarde sur ce que je ferai. C'est le projet qui est au centre. Et lorsqu'une personne est plus qualifiée que moi pour le faire, je laisse ma place. C'est ce que Jean-Baptiste a fait. Un test, un bon test pour savoir si ce que tu as à cœur vient de Dieu, c'est d'être capable de laisser ta place à quelqu'un d'autre. Jean-Baptiste était le prédicateur du moment. À un moment donné, il dit, il faut qu'il croisse et que je diminue. Être capable d'enlever son égo de côté, de dire, OK, lâchons-nous, il faut que Dieu veuille faire ce projet, mais je ne suis pas la meilleure personne pour le faire. Il faut que quelqu'un d'autre le fasse. Peut-être que je vais le commencer, mais je vais laisser ma place. Tous les politiques africains disent, dites, amène pour eux. africains et ailleurs aussi. Faites un peu de transition, les amis. On s'attache au poste, on s'attache aux avantages. La bonne ambition vise à améliorer, la mauvaise ambition vise à améliorer sa condition personnelle. Comment est-ce que je vais tirer les avantages de mon poste, de mon projet ? La bonne ambition vise à améliorer la condition des autres. C'est les autres. Dans la bonne ambition, l'objectif ce n'est pas ma personne, l'objectif c'est le projet et les personnes derrière le projet. Et on voit dans le cœur de Néhémie que Néhémie va ressentir un fardeau dans l'intercession. Il va penser aux gens qui étaient là, il va penser à Dieu, il va penser au projet de Dieu, parce que le projet de Dieu est avant tout spirituel. Il va voir la muraille du temple qui est détruite. Il n'y a plus rien qui se passe. On ne prêche plus. C'est terminé. Il n'y a plus personne pour pointer vers Dieu. Il va s'attrister. Un projet inspiré de Dieu comme en zone d'intercession. Notre prière à nous en tant qu'Église, c'est que nous puissions aller devant Dieu et porter le fardeau de Dieu. Quelquefois, quand on sait faire, on laisse Dieu de côté. C'est le réflexe. On sait plus ou moins faire l'Église, entre guillemets. On sait plus ou moins s'installer, mettre la louange, prêcher. Quand tu as fait un tout petit peu d'études théologiques, tu peux trouver quelque chose à dire. Ouais, de quoi je parle ? Mais un projet qui est inspiré de Dieu doit toujours mettre Dieu d'abord. Et Dieu au centre. Seigneur, qu'est-ce que tu veux pour aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu veux leur dire ? Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui particulièrement ? Dans vos projets, dans votre service, je parle aussi à des équipes, il y a des servites dans votre service. Seigneur, comment je peux mieux faire mon service ? Comment je peux mieux servir les autres à l'accueil ? Comment je peux mieux accueillir, n'est-ce pas Daniel ? Comment je peux mieux faire la vidéo ? Comment je peux mieux organiser les finances ? Comment je peux mieux faire pour toi ? Ça commence par un fardeau. Néhémie va porter ce fardeau. Il va dire pendant plusieurs jours, verset 4, il va pleurer et jeûner. Il avait tout ce qu'il fallait dans le palais. Néhémie, qu'est-ce qui t'arrive ? À tel point que lorsqu'il va aller voir le roi, le roi va lui demander, t'as un chagrin amoureux ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Il va porter le fardeau. On a besoin d'intercesseurs, mes frères et soeurs, on a besoin d'intercesseurs aujourd'hui. On a besoin de gens qui ont assez de générosité spirituelle pour laisser de côté leurs propres occupations, pour porter d'autres dans la prière. Prier pour les autres, prier pour le pays, prier pour le monde, prier pour les personnes qui souffrent. Quelqu'un dit Amen L'intercession. Ce n'était pas un égotrip, ce n'était pas juste j'ai envie de devenir, j'ai une place vacante, c'est le moment, c'est le moment stratégique pour briller Non, c'était un fardeau, il avait mal. On pourrait illustrer ça comme une femme qui porte une semence. Il est à la semence de Dieu. Et en tant qu'intercesseur, en tant que chrétien, on doit porter la semence de Dieu. C'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu, c'est Dieu qui veut le faire. Mais on le porte, on souffre avec, on peut vomir, on est mal, c'est lourd. Vous voyez de quoi je parle ? Et à un moment donné, on doit accoucher, on doit sortir, c'est ça le projet de Dieu. Mais ce n'est pas ma semence à moi, c'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu initialement. Hallelujah. Le projet de Némi est né dans la... prière et dans la parole, il pleure, il se repent pour des choses qu'il n'a pas faites. Il s'associe au peuple et il dit Seigneur, tu as dit dans ta parole, c'est vrai, que tu allais nous emmener en exil, que tu allais frapper parce que on s'est détourné de toi. C'est vrai. Mon peuple et moi, on a péché contre toi. Il s'identifie. Mais, tu as aussi dit dans ta parole qu'au bout d'un certain temps, tu ramèneras ton peuple. Tu les rétabliras, tu reconstruiras. Et c'est sur cette parole-là que je viens devant toi. Fais quelque chose. Hallelujah. Némi va rester encore quatre mois avant d'aller parler au roi. Quatre mois, pendant quatre mois. C'est pas juste, j'ai vu une tendance, un trend sur les réseaux sociaux, je vais le faire. C'était pas ça. Pendant quatre mois, il médite, il réfléchit, il prie, il pleure. Hallelujah. Première chose, notez bien, tout projet de Dieu commence dans l'intercession. Tout projet de Dieu qui est inspiré de Dieu doit commencer dans la prière, le jeûne, les pleurs. Qui t'amène si vous êtes avec moi ? Deuxième chose, les autorisations. Dites avec moi les autorisations. On a une conception en tant qu'évangélique, on se dit... Si Dieu est avec moi, qui peut être contre moi ? Et on a cette tendance à penser que si le projet vient de Dieu, je me lève et je vais écraser tout le monde sur ma route parce que ça vient de Dieu. Vous voyez de quoi je parle ? Ah pasteur, Dieu m'a dit. Ah non, c'est Dieu qui m'a parlé, tu ne peux rien faire. Ah, c'est Dieu qui m'a révélé. T'es sûr que... Ah non, non, non, Dieu m'a parlé, pasteur. Personne ne peut mettre son mot, personne ne doit valider, Dieu m'a validé, donc j'y vais. C'est pas toujours comme ça. C'est vrai que quelquefois, on va le voir d'ailleurs, il y a des oppositions, mais il y a cette compréhension dans ce livre de Néhémie que Dieu peut disposer des autorités en ta faveur. Amen. Quand on a fait le projet de Torcy, on va partager la vidéo tout à l'heure. Vous savez qu'on a trois campus. Donc on a Bastille qui est acheté, remboursé, payé. On est en location ici que le dimanche et aussi sur notre campus de Lone. C'est un bail commercial 369. Et donc le bail arrive à expiration en été. Donc ça faisait depuis l'année dernière. On prie à Seigneur. Est-ce que tu veux qu'on reste là ? plein de calculs, je vous épargne les détails, mais le loyer allait augmenter et puis on a fait, on a travaillé avec le commissaire au compte. C'est plus rentable, parce qu'on gère les biens de l'Église, on doit être sage, c'est plus rentable d'acheter que de louer, selon, dans certaines zones. Quand on a mis ça devant Durance, on a dit, Seigneur, vas-y, inspire-nous, conduis-nous. On a prié pour ça. Le conseil pastoral, on s'est réunis tous les lundis avec les pasteurs de campus, les pasteurs de Christian. On priait pour ça, ça fait longtemps qu'on en parle. On a essayé sur Paris, on n'a pas trouvé de... C'est trop cher à Paris. Alors on s'est dit qu'on allait sur Lognes. Et l'été dernier, on a trouvé ce bâtiment à Torcy. Bâtiment très bien situé. Bâtiment qu'on pourra aussi acheter via une SCI pour pouvoir faire autre chose que du cultuel. Parce que dans un espace cult... vous ne pouvez faire que du cultuel. Ça limite énormément. Parce que l'église, ce n'est pas que le culte. L'église, c'est aussi les œuvres sociales. On pourra permettre que notre association culturelle puisse faire des œuvres sociales à l'intérieur. On pourra faire plein de choses. On pourra peut-être faire des crèches, etc. Mais dans un bâtiment culturel, on ne peut faire que ça. Donc, il y avait cette idée qui germait qu'il fallait aller beaucoup plus loin. On a prié pour ça. Mais à un moment donné, on a trouvé le local. Hallelujah ! On a trouvé le local en août. Il fallait des autorisations. ERP, ça parle à quelqu'un, ça ? Établissement recevant du public. La mairie doit dire je suis d'accord Et c'est là où la plupart des projets sont recalés. Gloire à Dieu, ERP accepté par la mairie. Un diamant ? on a prié pour que Dieu incline le cœur des autorités. Quand tu as un projet, va chercher les autorisations. Ce n'est pas j'ai reçu de Dieu, je fonce Il faut des autorisations. Une autorisation est une validation par une autorité. Ça peut être une autorité séculière. Elle peut être une autorité parentale, mais quelquefois, elle peut être une autorité spirituelle aussi. C'est ce que Némi va faire. Lisez avec moi. Némi, chapitre 2. Au mois de Nisan, donc au mois de novembre équivalent, la vingtième année du règne d'Artaxerxes, comme il me fallait servir du vin au roi, je l'ai pris et le lui ai donné. Jamais encore je n'avais paru triste en sa présence. À l'époque, il ne fallait pas être triste dans la présence du roi. Il fallait vraiment bien se présenter. Vous faites le lien, vous comprenez pourquoi Daniel devait bien manger pour aller devant le roi. Vous comprenez pourquoi Esther ne devait pas jeûner pour aller devant le roi. Il fallait bien paraître. Le roi m'a demandé Pourquoi as-tu une mauvaise mine ? Tu n'es pourtant pas malade. Ce ne peut être qu'une peine de cœur. Hum, ça graine d'un mot. Saisi d'une grande frayeur. C'est le moment. C'est le moment, il y a une brèche, il faut qu'il en parle. Mais il a peur. Vous voyez, il y a un côté humain. Quelquefois, on spiritualise les choses. Il y a des projets qui vont te faire peur. Ce n'est pas mauvais de dire que j'ai peur. On est humain. Il faut pouvoir le verbaliser. Il a peur. Parce qu'il peut mourir. On peut lui dire, d'accord, tu veux repartir, donc tu veux soulever le roi, et puis, oui, on lui coupe la tête. Saisi d'une grande frayeur, je lui répondis que le roi vive toujours. Comment pourrais-je avoir bonne mine lorsque la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres est en ruine et que ses portes sont dévorées par le feu ? Alors le roi lui demande, que voudrais-tu ? Et il répond, si tu le juges bon et si moi ton serviteur j'ai obtenu ta faveur, j'aimerais que tu m'envoies en Juda vers la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres pour que je la reconstruise. J'aimerais que tu me donnes l'autorisation. Pour moi, aller rebâtir. Lorsque vous avez des projets qui viennent de Dieu, prenez le temps d'identifier les autorités, les personnes qui doivent valider. Tout le monde ne validera pas. Oui, d'accord, bien évidemment. Si vous attendez que tout le monde soit d'accord, vous ne ferez jamais rien. Mais il y a quelques personnes que Dieu, sous lesquelles Dieu vous a placées, qu'elles soient séculières ou qu'elles soient spirituelles, il faut leur aval. Il faut leur autorité. Jésus lui-même a respecté cela. Avant d'aller dans le ministère, il s'est mis sous Jean-Baptiste. Jean-Baptiste a dit, non, comment est-ce que moi je peux te baptiser ? Toi, tu es le fils de Dieu. Il dit, laisse faire. C'est comme ça que les choses doivent se faire. Et quand il dit, amène, on doit faire preuve d'humilité dans nos projets. Ce n'est pas Dieu m'a dit, non. Et le roi va lui accorder cela. Le roi va lui donner sa validation. Il va lui fixer un temps, il va lui dire vas-y Et mieux encore, le roi va lui donner de laisser passer. Il va avoir un cortège qui va l'assister. Incroyable, hein ? C'est un roi païen, non chrétien, qui va aider à financer l'œuvre de Dieu. Alléluia ! Ça peut venir de partout, les bénédictions. Troisièmement. Pour mener à bien un projet inspiré de Dieu, il faut l'intercession, les autorisations, mais troisièmement, il faut des ressources matérielles et financières. On parle concret aujourd'hui. Il faut de l'argent. Tout le temps, quelqu'un dit qu'il faut de l'argent. Arrêtez avec vos réponses spirituelles. Dieu pourvoit, oui, mais à un moment donné, il faut de l'argent aussi. Némi va être très intelligent. C'est bien Némi, il me fait penser à mon fils. Il est là, tranquille, tu dis Jason, tu veux une Madeleine ? Il dit non, j'en veux deux. Je lui disais, mais toi, tu n'avais même pas pensé à vouloir... C'est moi qui te propose. Il dit, non, mais tant qu'il peut gratter, il va gratter, en fait. Je lui dis, non, d'où ça vient ? Ça ne vient pas de moi, ça. Ça doit être la génétique, un parent éloigné. Ce n'est pas moi, ça. Il va toujours gratter. Mais Némi, il est sage. C'est la sagesse de Dieu. C'est ça. C'est pas quelqu'un qui profite pour profiter. C'est quelqu'un qui sait sentir les coups. Vous voyez ? Il faut savoir sentir les coups, il faut savoir oser quelquefois. Il va dire au roi, qu'on me donne aussi une lettre destinée à Azaf. Némi 2, verset 8. Le responsable des forêts royales. Afin qu'il me fournisse le bois de la charpente nécessaire pour les portes de la forteresse adjacente au temple. Il est fort le gars quand même. Pour la muraille de la ville et pour la maison que j'occuperai. Donc, donne-moi le bois pour construire la maison où je vais être et le bois pour construire la muraille de la ville. Ah ah, quelle stratégie. Il se projette, il réfléchit. On a besoin de chrétiens aujourd'hui qui ont la tête dans les nuages et les pieds sur terre. Quelquefois on a des rêveurs, on a des Ah le projet, le réveil des trucs toujours futurs en fait. Mais aujourd'hui tu fais quoi là ? Ah Dieu me donne un grand appel, je vais prêcher. Mais tu parles pas à ton voisin. Ah moi j'ai un appel d'apôtre et tout. Mais tu te lèves, tu prends même pas dix minutes pour prier. Tu crois qu'un jour comme ça il y aura une baguette magique et tu vas être transformé. Non, ça marche pas comme ça. Moi, je pensais que ça allait être comme ça. Je suis allé à l'école biblique, je suis ressorti, les gens m'ont appelé pasteur, j'ai dit, attendez, c'est toujours moi, j'ai rien à changer. Pour les autres, j'avais changé, j'étais entré dans une machine et puis j'étais devenu un super héros spirituel. Non, je suis la même personne. Les choses ne changeront pas. Deviens à l'intérieur ce que Dieu t'appelle à être. Les titres viendront après, mais deviens la personne, en termes de stabilité, en termes de connexion avec Dieu, deviens cette personne-là. Il faut des ressources matérielles et financières. On va afficher la vidéo de levée de fonds. À Paris Métropole, on est très, très, très sorbre. Des fois, je trouve un peu trop sur les finances. On ne peut pas passer de corbeille. On est hyper... On a... une administration qui est très économe. Gros même, j'ai un pupitre là, il date de 15 ans. Je lui dis, on peut toujours l'utiliser, il n'est pas cassé. On est très, très économe, très sobre sur les finances. Mais quelquefois, on a besoin de faire appel à une générosité collective pour aller plus loin. Ce n'est pas... Des fois, même on culpabilise de demander, mais en fait, Dieu... Il se plaît à demander. Parce que c'est comme des semences. Je ne dis pas qu'on n'est pas de ce style. Si tu sèmes, tu vas... Non, non, non. Si tu sèmes, tu vas récolter. Oui, mais quelquefois, ce n'est pas sur le texte que tu vas récolter. On se comprend ? Ce n'est pas systématique. Mais l'offrande, c'est un élan de générosité qui montre une soumission à Dieu. Parce que quand on aime quelque chose, on veut donner. C'est vrai, hein ? Tous les experts comptables vous diront que quand on peut lire tes comptes, on peut savoir ce que tu aimes. 300 euros de budget cinéma ? On me dit, t'aimes bien le cinéma toi. Là où tu donnes, ça montre là où est ton cœur. On peut passer la vidéo, le fond, elle est prête ?

  • Speaker #1

    exceptionnel à la BN. Et je suis venu vous en parler. D'abord et avant tout, tout a commencé en 1933, lorsque le pasteur Christophe Boucher vient sur Paris. Je lis, c'est pas pour propos, Dieu me donna une vision citoyenne de la France que je me mis à... sans glouter. Ces premières réunions prennent place sur la rue Saint-Maur au cœur de Paris en 1933, et c'est en 1936 que l'Église paraît au journal officiel dont nous avons encore aujourd'hui un original. EPM n'a jamais cessé d'avancer. Aujourd'hui, nos trois campus progressent. Nous sommes à sept cultes par dimanche. Je remercie Dieu pour nos prédécesseurs, Rester Boulagnon, Le Filâtre, pour cette génération de bâtisseurs, d'implanteurs. En 2013, une équipe de pionniers ouvre le campus Paris-Est. avec le couple pastoral Phoebe et Timothée Mélin. Le campus débute dans une petite salle d'hôtel. Leur petit commencement s'est multiplié en une belle œuvre. Aujourd'hui, dans une plus grande salle, avec l'équipe actuelle, dirigée par le couple pastoral. Isabelle et Samuel Sall. Quelle joie, mais quelle joie ! Aujourd'hui, ils sont trop à l'étroit. Je viens vers vous aujourd'hui car nous sommes en train d'acquérir un nouveau local dont la superficie est double par rapport à l'actuel. Le local inclura de belles commodités pour l'épanouissement des chrétiens et la vie du campus. Tout se concrétise. Nous allons bientôt débuter ces travaux. Nous avons besoin d'abord et avant tout, je ne le dis pas de façon clichée, nous sollicitons vos prières. C'est un gros projet complexe. et nous voulons que ces chrétiens puissent se réunir dès l'automne dans l'amour, l'unité, la joie et la paix. Parce que EPM a toujours été une église mature et généreuse, c'est en toute simplicité aujourd'hui que je vous invite à soutenir ses travaux aussi par une offrande dédiée. La réalité est que l'inflation touche fortement le prix des matériaux, mais nous croyons que Dieu a tout prévu et tout pourvu déjà à l'avance. Depuis le début des temps, Dieu a toujours... bâtir son Église au travers de la générosité de ses enfants. Soutenir ce projet, c'est accompagner concrètement la vision multicampus d'une Église simple à taille humaine, l'Église par un métropole. C'est bâtir par l'énergie de l'amour de Christ en nous. C'est une Église fondée sur la parole et la vie de l'esprit d'après notre vision de Acte 2, 42. C'est la suite logique de toutes ces années de ministère à Paris-Est. Donner, c'est soutenir la croissance. les cœurs transformés dans ce beau campus. C'est soutenir la maison de Dieu brillée dans cette génération. Faire une offrande dédiée pour les travaux de construction dans ce projet, c'est bâtir une maison de prière, une famille spirituelle, un lieu de commune fraternelle, la maison du pain spirituel. C'est aussi soutenir ceux qui aident les plus démunis. C'est investir dans l'éternité. Soutenir ce projet par cette offrande, en terminant aujourd'hui, j'aimerais tout simplement vous inviter à donner comme le Seigneur le met sur votre cœur. Un QR code va apparaître maintenant à l'écran et va vous rediriger, vous le flashez, ça va vous rediriger vers notre page monégliseapparait.fr ou vous pouvez aller directement sur la page et aller sur la page dons et bien flasher votre don pour ce projet de construction. En terminant, c'est à notre tour d'être une génération de bâtisseurs de la maison de Dieu. En ce moment,

  • Speaker #0

    les aléas du direct, c'est bon ? Non, c'était le micro. Ouais, je prêchais avec ça. Némi a demandé des finances. Pour vos projets personnels aussi, à un moment donné, vous aurez besoin de finances. Je prie que Dieu vous inspire pour aller vers les bonnes personnes. Il y a des fois, des dons qu'il ne faut pas recevoir. J'ai raison, j'ai raison. Il y a des fois, c'est conflit d'intérêts. Tu prends l'argent, mais tu es lié après. Tu vois ce que je veux dire ? Il faut que Dieu vous conduise vers les bonnes personnes. Quatrièmement, la planification. Dites-moi planification. Néhémie n'a pas dit à chaque jour suffit sa peine, on va y aller et puis on verra. Regardez ce qu'il a fait. Verset 11. À mon arrivée à Jérusalem, j'y suis resté trois jours. Puis je me suis levé pendant la nuit accompagné de quelques hommes sans avoir encore dévoilé à personne ce que Dieu m'avait mis à cœur de faire pour Jérusalem. Verset 13. Sortant donc de nuit. Discrétion. Il y en a là, tu as un rêve, tu parles à tout le monde. Discrétion. Vas-y progressivement. Surtout, sortant donc de nuit par la porte de la vallée, j'ai pris la direction de la source du dragon, de la porte du fermier. Ah, technologie, ça me lâche. On va lire ? Merci, équipe vidéoprojection. Vers la porte du fermier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ces portes consumées par le feu. Je passais près de la porte de la source et de l'étang du roi. Il n'y avait point de place par où pu passer la bête, le cheval, qui était sous moi. C'était vraiment en ruines. Je montais de nuit par le torrent, je considérais encore la muraille. Je considère, ça veut dire qu'il réfléchit. Il fait un état des lieux, en fait. Il réfléchit, OK. Ça, ça va prendre combien de temps ? Ça va coûter combien ? Il considère, il fait un état des lieux, il mesure. Puis je rentrais par la porte de la vallée, je fus ainsi de retour. Donc il a fait le tour des murailles. Néhémie a fait un état des lieux. Dans vos projets, il y a une nécessité de planifier un minimum. Alors certains sont... des robots de planification. J'ai connu des gens comme ça. Mathieu Desroches, c'est le gars le plus planifié que j'ai connu quand j'étais au Québec. Le gars il planifie tout à la minute près. C'est un malade. Il est tout le temps sur son agenda. Il y a des gens comme ça. Vous êtes comme ça. Il y a des gens, c'est... Je veux respirer, tu vois. Si je cadre trop, je ne peux pas respirer. Donc, on est tous différents. Mais il faut un minimum de planification. Surtout pour les projets impliquant beaucoup de personnes. Si vous ne planifiez pas, vous mettez en difficulté les autres. Ne dites pas à même que vous êtes anti-planification. Il faut un minimum de planification. Ça vient chercher quelquefois notre théologie. Quelquefois, notre théologie de l'inspiration nous pousse souvent à faire de l'instantané. On se dit, pasteur, il ne faut pas trop préparer, tu limites le Saint-Esprit. Vous avez déjà entendu ça ? Non, mais c'est trop, tout est préparé, le culte là, il faut laisser la liberté. Oui, on va laisser la liberté, mais le Saint-Esprit peut aussi te prévenir la veille, oui ou non ? Allô ? Ah non, mais moi, je ne gère pas mes finances, je laisse le Saint-Esprit. Je me laisse conduire comme ça, Saint-Esprit. Non, il faut un minimum de sérieux, il faut planifier. Cinquièmement, il faut des collaborateurs. Dites avec moi des collaborateurs. Il y a des niveaux de projet où vous ne pourrez pas tout faire tout seul. C'est impossible. Parler aux jeunes entrepreneurs, Yves, qui font le commercial, le comptable, l'ingénieur, ils font tout. Il faut prier pour les jeunes entrepreneurs. Vraiment, c'est difficile au début. Mais il y a des niveaux où vous avez besoin d'une équipe, vous avez besoin de collaborateurs. Dieu merci pour l'église. Beau projet. On voit le prédicateur et un peu les louangeurs. Mais il y a une quarantaine d'équipiers. tous les dimanches qui sert. C'est pour ça qu'on fait des appels à servir aussi. Vous arrivez, il y a l'accueil qui vous reçoit, qui vous place pour s'assurer que tout le monde serait bien placé. Il y a le Métropole Café qui est derrière. Ils vous servent du café, c'est confortable le café. Béni Dieu pour le Métropole Café, quelqu'un dit à moi. On va les applaudir, c'est agréable. C'est agréable, c'est chaleureux. Sans eux, ma prédication n'aurait pas le même... Je suis sûr. Après un bon café, tu écoutes différemment la prédication. Il y a l'équipe de l'enfance, MoveKid, Garderie, qui s'occupe de nos enfants, qui les forme. C'est merveilleux. Hallelujah. L'équipe vidéo qui permet que vous puissiez revoir les vidéos quand vous n'êtes pas là. Vous puissiez partager à des gens. Aller au-delà de l'espace-temps. L'équipe vidéo capte le moment et on peut partager. L'équipe Lumière, c'est joli ça. C'est stylé. En deux heures, ils font ça tous les dimanches. Ils démontent. Alléluia. C'est pour ça que tu ne peux pas juste venir consommer. Tu dois devenir un collaborateur. Quelqu'un dit, amen. Toi aussi, tu as ta pierre à apporter à l'édifice. L'équipe Sono. Vous voyez, ce n'est pas évident. Ce n'est pas facile. C'est de la technique. Des fois, ça ne marche pas. Bravo à l'équipe Sono. L'équipe vidéoprojection. On peut les applaudir tous. Des fois, des heures, on passe sur des détails. On descend le rideau ou pas ? Qu'est-ce qui est plus esthétique ? La police, c'est des trucs que vous n'allez jamais voir. Il faut faire une mise à jour du logiciel, c'est du temps passé. l'équipe de Saint-Seine, les GDM qui font un vrai travail, parce qu'il y en a, ils viennent, mais après, il faut garder le lien. Je pourrais continuer à citer la louange, bref. chaque personne collabore pour qu'on puisse apporter un culte à Dieu, pour que vous soyez aussi bénie. Il n'y a qu'un diamètre. Il faut des collaborateurs. Alors Néhémie, après avoir estimé les travaux, il va aller voir les responsables qui étaient sur place. Tous n'ont pas été déportés, il y en avait quelques-uns qui restaient. Néhémie, chapitre 3. verset 1, non, Némi, chapitre 2, il va dire, il va aller leur dire, Levez-vous, rebâtissons, levons, nous rebâtissons la muraille. Et les chefs vont entendre ça, ils vont dire, Ok, on va y aller avec toi, on va être avec toi. On sent que c'est vraiment de Dieu. Et dans le chapitre... Le chapitre 3 de Néhémie, il y a cette expression qui revient à côté d'eux. Chaque famille va bâtir devant sa maison. Chacun va prendre une portion, chacun va prendre un rôle. On peut lire plus d'une vingtaine de fois la mention à côté d'eux. Et il y a Chib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs. Ils bâtirent la porte des brebis. Il y a plusieurs portes, il y a plusieurs zones. Ils la consacrèrent et posèrent les bâtons. Donc chaque personne s'est dit, moi avec ma famille, ma tribu, on va s'occuper de cette partie-là. Verset 2, à côté d'eux, dites-moi à côté d'eux. À côté d'Eliachib, bâtir les hommes de Jéricho. À côté de lui, dites-moi à côté. À côté de lui, bâtit aussi Isaacur, fils d'Imri. À côté, t'es avec moi à côté. C'est rébarbatif, mais c'est important pour que tu comprennes que l'auteur, il insistait vraiment pour dire qu'ils étaient vraiment à côté. Ils sont à côté des autres. À côté d'eux, travailla aux réparations. Mérémote, fils d'Uri. Fils du Rive, fils d'Akot, à côté d'eux, dites avec moi, à côté d'eux. Travaillam, Meshulam, fils de Berechia, fils de Meshezabel. En fait, ils disent toujours fils d'eux parce qu'ils n'ont pas de nom de famille. Je ne sais pas si vous avez constaté. Ils n'emploient pas les noms de famille dans le contexte juif. Donc, ils doivent toujours mettre fils d'eux. À côté d'eux, t'es que moi à côté d'eux. Travaillé à Sadoc, fils de Banana, à côté d'eux, verset 5. Bon, on va s'arrêter là, vous avez compris le message. Tourne-toi vers quelqu'un et dis-lui, je veux bâtir à côté de toi. On a besoin de la personne à côté de nous. Tout le monde a un rôle, tout le monde a sa pierre à porter à l'édifice. Sixièmement, les oppositions externes. C'était que moi, opposition externe. Certains pensent que quand Dieu vous inspire en projet, ça va être facile. Et dès que c'est difficile, on doute de l'inspiration de Dieu. On se dit non mais ce n'est pas possible. Dieu, tu n'es plus avec moi. Non, c'est prévu dans le plan. Jésus, il s'est pris la tête tout le temps avec les pharisiens. Mais il a tout accompli, n'est-ce pas ? L'opposition ne veut pas dire que tu n'es pas sur la bonne voie. Qu'un diamant. Des fois, c'est de Dieu. C'est Dieu qui le permet. Sambala, le Samaritain, est obligé à la monite. Lorsque Sambala a appris que nous rebâtissions la muraille, il fut en colère et très irrité. Il y a des gens qui ne vont pas aimer ton projet. Peut-être qu'il y a des intérêts concurrents, mais il y a des gens qui ne vont pas aimer. Il fut très irrité. Il se moqua des Juifs. C'est énorme quand même. Je pense que les humoristes peuvent piquer cette face. C'est excellent. Devant ses frères et devant les soldats de Samarie, il dit, à quoi travaillent ces Juifs impuissants ? Toi, là, tu veux faire quoi, en fait ? Tu te crois plus intelligent que qui ? D'autres ont essayé avant toi. Tu n'as pas réussi. Arrête, tu nous fais perdre notre temps. Tes histoires d'église, là. Tout ton temps à l'église. Viens, travaille comme tout le monde, achète ta maison, ta résidence secondaire, prépare ta retraite, fais des trucs constructifs pour la famille. Allô ? Tes histoires d'église. Verset 3. Excellent. Tobija l'ammonite était à côté de lui. Il y a aussi des à côté d'eux. Il y a aussi des gens qui s'associent. Il dit qu'il bâtit seulement si un renard se lance, il renversera leur muraille de pierre. Énorme. Le renard arrive, et puis tout s'écroule, tu vois, comme un château de cartes. Énorme, énorme l'image. Pas seulement. Un renard se lancera et puis ça ne tiendra pas. Des menaces, des moqueries, mais des menaces. Ce n'est pas que des moqueries, les moqueries, bon. Des menaces physiques. Néhémie 4, verset 8. Un faux prophète va aller annoncer à Néhémie qu'on essaie de le tuer. Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage. Il y a des gens, parce que tu veux faire l'œuvre de Dieu, ils vont se liguer contre toi. C'est vrai, hein ? Regardez la réaction, Némi 4.16 Depuis ce jour, la moitié de mes serviteurs travaillaient et l'autre moitié était armée de lances, de boucliers, d'arcs et de cuirasses. Le ministère, les projets de Dieu, les projets ne vont pas se faire facilement. D'un bras, on va devoir construire, mais de l'autre, on va devoir protéger ce qu'on a construit. Allô ? On prie pour que des gens entendent l'évangile ici. De nouvelles personnes viennent, trouvent leur réconfort, trouvent le salut, rencontrent Jésus, se baptisent. Mais il y a des gens qui partent. Alors, il va falloir intercéder pour des nouvelles âmes à gagner, mais aussi protéger des âmes pour qu'elles ne se perdent pas. Vous voyez ? La famille, des fois, tu sers, tu es en train de travailler, tu veux construire pour la famille, mais tu ne protèges pas ceux qui sont là. Tu ne protèges pas tes enfants, tu ne passes pas du temps avec tes enfants. Et tu dis, je sors, je travaille pour vous, mais ils ne sont plus là. Tu es en train de les perdre. On doit construire avec une main et protéger ce qu'on a déjà construit avec l'autre. Enfin, septièmement, les musiciens peuvent s'approcher des défis internes. Il y a des oppositions qui vont venir de l'extérieur. Mais il y a des oppositions qui vont venir de l'intérieur aussi. Des petites disputes, des trucs de rien, des trucs de cours d'école. Des fois, ce n'est pas des trucs de cours d'école. Des fois, c'est des vrais trucs. Inès Régues versus Natacha Saint-Pierre. Oui, la référence. Ceux qui n'ont pas connu... Enfin laissez tomber. C'est trop long à expliquer. Même moi je... Mais bref. Il y a des vrais sujets mais d'autres qui polluent l'actualité. C'est deux célébrités qui se disputent en résumé. Quelquefois, il y a des défis internes, des petits il m'a mal parlé, il ne m'a pas considéré des petits trucs qui murmurent, qui gangrènent et qui vont polluer l'œuvre de Dieu. C'est vrai. Une émique à dix, quelquefois, c'est la fatigue aussi. Je suis fatigué, je suis fatigué, je suis fatigué, la lassitude. Némi 4 dit, cependant Judas disait, les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux et les décombres sont considérables. Nous ne pourrons pas. pas bâtir la muraille. On est fatigué, on n'y arrive plus. J'ai trop de problèmes. J'ai des problèmes dans mes études, j'ai des problèmes au boulot, j'ai des problèmes dans ma famille, je suis malade. J'ai trop de problèmes, j'y arrive pas. C'est trop difficile. Il y a le péché. J'avance et puis j'ai l'impression de reculer. Je tombe, je me... Je suis fatigué. Ça n'avance pas facilement. J'ai une bonne nouvelle pour toi. Dieu... L alpha et l'oméga. Il finira ce qu'il a commencé. À un moment donné, la muraille va se bâtir. Regardez ce qu'il a écrit pour terminer. Némi 615. La muraille a été terminée en 52 jours. Wow, c'était rapide. Lorsque tous nos ennemis dans toutes les nations environnantes l'ont appris, ils ont eu peur. Ils se sont sentis tout petits et ont reconnu que c'était notre Dieu qui avait présidé la réalisation de ce travail. Lorsque Dieu préside ton travail, il y a une marque divine. Et même des personnes qui au départ n'étaient pas favorables vont voir la main de Dieu. Quand je me suis converti, mon père ne voulait rien entendre parler de ma nouvelle foi, qui était catholique, non pratiquant. Mais c'était, pourquoi tu vas là ? Qu'est-ce que tu cherches ? On est tous catholiques, tu es plus intelligent que nous. Au départ, j'étais en mode zélé, je voulais convertir tout le monde. Après, c'est devenu plus sage. Et il y a un an, on s'est parlé avec mon père. On s'est parlé tout le long, mais il y a un homme qui m'a dit, tu sais, je suis fier de toi. Tu m'as fierté. Il dit à tout le monde, mon fils est pasteur. Quelquefois, la faim te donnera raison. continue ton projet jusqu'au bout. Peut-être que c'est pas la voie classique. Peut-être que tu perds de l'argent. Peut-être que c'est une voie compliquée, pas rentable, pas logique. Dieu te dit, si c'est moi qui ai inspiré le projet, je l'emmènerai jusqu'au bout. Et même des personnes qui étaient réfractaires au départ viendront valider. Par ton attitude, par ton caractère, par ta stabilité, par le fruit, les fruits visibles. Les gens viendront attester. Est-ce qu'on peut prier ensemble ? Hallelujah. On peut se lever et prier ensemble. Hallelujah. On va prier ensemble pour vos projets. Ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet collectif, ça peut être ton service, ça peut être ton travail, ça peut être ton projet familial. Les adaptations sont multiples. On va juste lever la main vers Dieu et demander la sagesse de Dieu dans nos projets. Oui, les experts disent des choses, les scientifiques disent des choses. Il y a toujours des sachants dans chaque domaine. Mais Seigneur veut venir vers toi pour demander ta sagesse. Je prie pour notre campus, pour l'église Paris Métropole, pour chaque personne ici présente. Je prie que tu emmènes... une sagesse divine dans chaque action qu'ils vont entreprendre. Au nom de Jésus, je prie afin que tu enlèves le découragement. Quelquefois, certaines voies sont tellement difficiles qu'on a envie de tout arrêter. de retourner à la voie classique. Je prie, Seigneur, que tu armes de force et de courage, qu'ils puissent combattre avec une main et construire avec l'autre. Je prie pour tous les projets naissants. Je prie que tu donnes la force à chacun d'aller jusqu'au bout, au nom de Jésus. Je prie pour les projets qui ont été abandonnés. Je prie que tu les ressuscites. Je prie que tu les ramènes à la vie. Je prie que tu donnes un engouement. De ton église à servir. Que servir ne soit plus un fardeau, mais soit un privilège. Que ce soit un privilège de venir servir dans ta maison. Je prie qu'à la fin de ce culte, qu'on puisse se bousculer à l'entrée pour s'inscrire pour les services. Pas à cause d'un beau discours humain, de pep talk, de motivation, non. Parce que toi, tu auras convaincu avec ta parole. Merci pour le peuple que tu bâtis. En ton nom, j'ai prié. Amen. Merci d'avoir écouté le podcast de l'église Paris Métropole Retrouvez toute notre actualité sur notre site monégliseaparis.fr et sur nos réseaux sociaux Instagram, Facebook et Youtube Église Paris Métropole A bientôt

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Description

Prédication de Jean-Bosco AGBEMEBIA, à l'Eglise Paris Métropole, Campus de Montparnasse.


Dans cet épisode à travers l'histoire de Néhémie nous sommes invités à 3 choses essentielles parmi toutes, lorsque nous avons un fardeau ou projet qui nous tient à coeur, ou que nous sommes convaincus d'avoir reçu de la part du Seigneur :

  • Intercéder, car c'est dans la prière que l'on obtient les réponses, les victoires

  • Obtenir les autorisations (des autorités, des responsables de l'église, séculiers ou autres...)

  • Détenir ou apprêter les ressources nécessaires à la matérialisation du projet (finances, matériel, humaines, temps...)


Si soutenir l'oeuvre de Dieu vous tient à coeur ou représente un fardeau, votre contribution, implication est la bienvenue.

Lien de la vidéo pour soutenir le projet de Torcy : https://www.youtube.com/watch?v=Tnicmw6Ghj0


Retrouvez l'Eglise Paris Métropole sur internet & les réseaux :

INTERNET : monegliseaparis.fr

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast de l'église Paris Métropole. Bonne écoute ! J'aimerais parler aujourd'hui d'un thème assez pratique, c'est comment mener à bien... un projet inspiré de Dieu. Souvent, on a tendance à réléguer la foi seulement sous un aspect spirituel On vient à Jésus pour avoir le salut, le pardon de nos péchés, pour avoir la vie éternelle, pour avoir quelque chose de futur, de céleste, pour avoir la paix intérieure. On sait que Dieu peut agir dans ces domaines-là. Mais quelquefois par moment, je ne parle pas de la généralité, mais on peut retrouver cette tendance dans certains chrétiens. On a tendance à laisser Dieu de côté lorsqu'il s'agit de projets, lorsqu'il s'agit de choses matérielles. Et mon message pour vous aujourd'hui, c'est de dire Dieu peut aussi t'inspirer pour ton projet professionnel. Dieu peut t'inspirer pour ton projet ministériel. Dieu peut t'inspirer dans ton service. Qu'est-ce qu'un diamant ? Alléluia ! On a tendance à cloisonner parce qu'on se dit Dieu, il est spécialiste du salut et puis je vais aller chez Bill Gates et tout le reste pour m'apprendre l'informatique et le business. Vous voyez de quoi je parle ? C'est vrai que l'objet prioritaire de la Bible, c'est le salut, c'est le cœur. La Bible n'est pas un ouvrage d'éducation en priorité, d'éducation financière, d'éducation professionnelle. Ce n'est pas la Bible qui va vous apprendre l'alphabet. On est d'accord avec ça ? Mais ! Dites-moi, mais il y a une sagesse de Dieu pour nos projets. Parce que lorsqu'on laisse Dieu de côté et qu'on va uniquement vers des experts séculiers, il y aura l'intelligence séculière, il y aura l'intelligence humaine, mais il n'y aura pas la sagesse divine. Quelquefois, on a besoin d'une sagesse divine et on le voit partout. On voit que des personnes hyper intelligentes, hyper diplômées sont décadents moralement, prennent des fois des décisions qui nous surprennent. Vous ne pouvez pas laisser uniquement votre vie professionnelle, vos projets, entre les mains d'experts, entre les mains de scientifiques. Il y a besoin d'une sagesse de Dieu. On va regarder aujourd'hui comment Néhémie a utilisé cette sagesse de Dieu pour mener à bien ce projet. On va voir que finalement, les stratégies se croisent. Néhémie va employer des clés de leadership. clés business, des clés, des stratégies qu'on pourrait retrouver dans les écoles de commerce, mais il va les employer avec la sagesse divine. Mais il y aura une touche supplémentaire, il y aura quelque chose de plus. Le contexte, il est simple, c'est que le peuple d'Israël a été déporté, a été déporté à Babylone. À l'époque, la stratégie des ennemis, c'était la déportation. Quand les peuples viennent conquérir Israël, ils emmenaient l'élite chez eux. Et du coup, ceux qui étaient sur place étaient désorganisés, ils ne pouvaient plus se réorganiser pour se rebeller. C'est ce qui est arrivé. Mais Dieu avait fait une promesse à Israël. Il leur avait dit, si vous vous repentez, si vous vous humiliez au bout de 70 ans, je vais vous ramener dans le pays. Et l'histoire de Némi arrive à un moment où il y avait déjà un premier retour. Des gens revenaient. Après la période de déportation, c'est là où il y a les récits de cours, les récits de David, de Daniel, pardon, d'Exter, qui sont à la cour des rois étrangers. Mais à un moment donné, Dieu va permettre qu'il y ait un retour. Il y aura un retour pour reconstruire le temple, mais il y aura un problème au niveau des murailles. Les murailles du temple, cela symbolisait la sécurité, cela symbolisait la puissance. On va lire ensemble Némi, chapitre 1. Némi, alors qu'il était à la cour du roi Artaxerxes, il était échançon du roi. L'échançon, c'est un homme de confiance qui, aujourd'hui on dirait secrétaire d'État. C'est un homme de confiance qui travaille à la cour du roi et qui a un conseiller particulier. Et l'échançon avait pour rôle de servir du vin, de servir des boissons au roi. Alors pourquoi c'était un rôle important ? Parce que les rois étaient régulièrement victimes d'empoisonnement. Donc il fallait mettre dans le cercle restreint des personnes de confiance pour être sûr de ne pas être empoisonné. Vous me suivez jusque là ? Donc Némi avait un rôle particulier. Il était échançon à la cour du roi Artaxerxes. Et un jour, il va avoir des nouvelles de Judas. Il était dans la cour du roi Artaxerxes. Il va avoir des nouvelles de Judas. Et on va lui dire que les murailles sont dans un état déplorable. On va lire ensemble Némi chapitre 1. Verset 2. Anani, l'un de mes frères et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnais au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité et au sujet de Jérusalem. Ils me répondirent, ceux qui sont restés sont là dans la province au comble du malheur et de l'opprobre. Les murailles de Jérusalem sont en ruine. Ces portes sont consumées par le feu. Regardez ceci. Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurais et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnais et je priais devant le Dieu des cieux. Néhémie va porter un fardeau. Il n'est pas sur place, mais il se sent concerné. Ça fait des années qu'il n'est plus allé là-bas, mais il se sent touché dans son être le plus profond. Il sent la honte et il faut bien mettre le contexte. À l'époque, Israël était le peuple de Dieu. Aujourd'hui, ça a un tout petit peu changé. Israël est symboliquement le peuple de Dieu parce que Dieu ne se repent pas. Mais aujourd'hui, c'est l'Église le peuple de Dieu. Aujourd'hui, il y a toutes sortes de choses qui arrivent dans l'actualité. Il faut bien faire la différence. Le Israël d'aujourd'hui n'est pas le Israël de l'époque. Dieu a ouvert son plan pour toutes les nations aujourd'hui. Et donc c'est l'Église le peuple de Dieu. Mais il y a un rapport particulier avec Israël. Mais toutes les décisions politiques d'Israël ne sont pas validées par Dieu. Que dire, mais ? Voilà, je ferme la parenthèse géopolitique. Il voit l'état du peuple de Dieu. Et ce n'est pas juste quelque chose d'économique. Ce n'est pas juste quelque chose de politique. Il voit... l'honneur de Dieu bafoué. Il voit ce peuple qui devait resplendir dans sa pureté, dans ses valeurs, dans son organisation, dans son fonctionnement. Il voit ce peuple sur place qui est au comble du malheur, désorganisé. Et vous savez, on pourrait appeler ça dans certains cercles la loi des correspondances, quand on ne va pas bien à l'intérieur, ça ne va pas bien à l'extérieur. C'est avec moi, hein ? Souvent, quand... On voit ça dans certaines phases dans les films, quand la personne ne va plus bien, elle commence à picoler un tout petit peu, t'arrives chez elle, c'est le bazar. Ouais, de quoi je parle. Quand on est bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Quand on n'est pas bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Et l'état extérieur reflétait la décadence intérieure d'Israël. Et Néhémie va sentir ça. dans son cœur et va se mettre à prier. La première étape pour tout projet, c'est le fardeau et l'intercession. Si vous recevez un projet de Dieu, la première chose, c'est que ça va vous prendre dans l'étrie. Vous allez vous sentir concerné. Remarquez ici la nuance. Ce n'est pas un appel explicite. À aucun moment Dieu ne va dire à Néhémie, lève-toi et rebâtis. Vous pourrez lire et relire plusieurs fois, vous n'allez pas trouver d'appel explicite. Quelquefois, Dieu appelle de façon explicite. Tu as appelé Moïse au travers du buisson ardent, c'était explicite. Tu as appelé Abraham, c'était explicite. Quitte la maison de ton père, va vers le pays que je te montrerai. Tu as appelé Gédéon, c'était explicite. Alors, il y a toujours matière d'interprétation. Est-ce que la voix était audible, externe ? Mais en tout cas, la personne savait que Dieu initiait. C'est Dieu qui va vers la personne pour lui dire fait. Mais là, il n'y a pas d'appel explicite. C'est Néhémie qui va partir d'un fardeau interne et qui va agir dans la prière. Il y a une ambition qui va naître dans le cœur de Néhémie. On pourrait appeler ça une ambition, une ambition saine. Quelques différences entre une mauvaise ambition et une bonne ambition. La mauvaise ambition est égoïste. On est au centre, égocentrique. La bonne ambition est altruiste, elle est tournée vers les autres, elle est tournée vers Dieu et vers les autres. La mauvaise ambition est motivée par ses propres intérêts. Moi, je... c'est moi d'abord, il faut que je me réalise, je suis au centre. La bonne ambition est motivée par les intérêts des autres. Vous pouvez dire Amen à n'importe quel moment, vous êtes dans une église évangéliste, personne ne le dira. La mauvaise ambition veut asservir et dominer les autres. On veut ramener les gens autour de nous, mais pour nous servir, nous. Pour asservir, pour asseoir une forme de supériorité, de hiérarchie. La bonne ambition se met au service des autres. Elle veut donner aux autres. La mauvaise ambition veut dépasser les autres. La bonne ambition veut se dépasser pour les autres. La mauvaise ambition écrase les autres pour avancer. La bonne ambition avance en élevant les autres. Amen. Tu peux, entre guillemets, réussir sans écraser les autres. C'est possible. La mauvaise ambition, ça tarde sur ce que je serai, mon statut, mon image, mon rôle. La bonne ambition, ça tarde sur ce que je ferai. C'est le projet qui est au centre. Et lorsqu'une personne est plus qualifiée que moi pour le faire, je laisse ma place. C'est ce que Jean-Baptiste a fait. Un test, un bon test pour savoir si ce que tu as à cœur vient de Dieu, c'est d'être capable de laisser ta place à quelqu'un d'autre. Jean-Baptiste était le prédicateur du moment. À un moment donné, il dit, il faut qu'il croisse et que je diminue. Être capable d'enlever son égo de côté, de dire, OK, lâchons-nous, il faut que Dieu veuille faire ce projet, mais je ne suis pas la meilleure personne pour le faire. Il faut que quelqu'un d'autre le fasse. Peut-être que je vais le commencer, mais je vais laisser ma place. Tous les politiques africains disent, dites, amène pour eux. africains et ailleurs aussi. Faites un peu de transition, les amis. On s'attache au poste, on s'attache aux avantages. La bonne ambition vise à améliorer, la mauvaise ambition vise à améliorer sa condition personnelle. Comment est-ce que je vais tirer les avantages de mon poste, de mon projet ? La bonne ambition vise à améliorer la condition des autres. C'est les autres. Dans la bonne ambition, l'objectif ce n'est pas ma personne, l'objectif c'est le projet et les personnes derrière le projet. Et on voit dans le cœur de Néhémie que Néhémie va ressentir un fardeau dans l'intercession. Il va penser aux gens qui étaient là, il va penser à Dieu, il va penser au projet de Dieu, parce que le projet de Dieu est avant tout spirituel. Il va voir la muraille du temple qui est détruite. Il n'y a plus rien qui se passe. On ne prêche plus. C'est terminé. Il n'y a plus personne pour pointer vers Dieu. Il va s'attrister. Un projet inspiré de Dieu comme en zone d'intercession. Notre prière à nous en tant qu'Église, c'est que nous puissions aller devant Dieu et porter le fardeau de Dieu. Quelquefois, quand on sait faire, on laisse Dieu de côté. C'est le réflexe. On sait plus ou moins faire l'Église, entre guillemets. On sait plus ou moins s'installer, mettre la louange, prêcher. Quand tu as fait un tout petit peu d'études théologiques, tu peux trouver quelque chose à dire. Ouais, de quoi je parle ? Mais un projet qui est inspiré de Dieu doit toujours mettre Dieu d'abord. Et Dieu au centre. Seigneur, qu'est-ce que tu veux pour aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu veux leur dire ? Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui particulièrement ? Dans vos projets, dans votre service, je parle aussi à des équipes, il y a des servites dans votre service. Seigneur, comment je peux mieux faire mon service ? Comment je peux mieux servir les autres à l'accueil ? Comment je peux mieux accueillir, n'est-ce pas Daniel ? Comment je peux mieux faire la vidéo ? Comment je peux mieux organiser les finances ? Comment je peux mieux faire pour toi ? Ça commence par un fardeau. Néhémie va porter ce fardeau. Il va dire pendant plusieurs jours, verset 4, il va pleurer et jeûner. Il avait tout ce qu'il fallait dans le palais. Néhémie, qu'est-ce qui t'arrive ? À tel point que lorsqu'il va aller voir le roi, le roi va lui demander, t'as un chagrin amoureux ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Il va porter le fardeau. On a besoin d'intercesseurs, mes frères et soeurs, on a besoin d'intercesseurs aujourd'hui. On a besoin de gens qui ont assez de générosité spirituelle pour laisser de côté leurs propres occupations, pour porter d'autres dans la prière. Prier pour les autres, prier pour le pays, prier pour le monde, prier pour les personnes qui souffrent. Quelqu'un dit Amen L'intercession. Ce n'était pas un égotrip, ce n'était pas juste j'ai envie de devenir, j'ai une place vacante, c'est le moment, c'est le moment stratégique pour briller Non, c'était un fardeau, il avait mal. On pourrait illustrer ça comme une femme qui porte une semence. Il est à la semence de Dieu. Et en tant qu'intercesseur, en tant que chrétien, on doit porter la semence de Dieu. C'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu, c'est Dieu qui veut le faire. Mais on le porte, on souffre avec, on peut vomir, on est mal, c'est lourd. Vous voyez de quoi je parle ? Et à un moment donné, on doit accoucher, on doit sortir, c'est ça le projet de Dieu. Mais ce n'est pas ma semence à moi, c'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu initialement. Hallelujah. Le projet de Némi est né dans la... prière et dans la parole, il pleure, il se repent pour des choses qu'il n'a pas faites. Il s'associe au peuple et il dit Seigneur, tu as dit dans ta parole, c'est vrai, que tu allais nous emmener en exil, que tu allais frapper parce que on s'est détourné de toi. C'est vrai. Mon peuple et moi, on a péché contre toi. Il s'identifie. Mais, tu as aussi dit dans ta parole qu'au bout d'un certain temps, tu ramèneras ton peuple. Tu les rétabliras, tu reconstruiras. Et c'est sur cette parole-là que je viens devant toi. Fais quelque chose. Hallelujah. Némi va rester encore quatre mois avant d'aller parler au roi. Quatre mois, pendant quatre mois. C'est pas juste, j'ai vu une tendance, un trend sur les réseaux sociaux, je vais le faire. C'était pas ça. Pendant quatre mois, il médite, il réfléchit, il prie, il pleure. Hallelujah. Première chose, notez bien, tout projet de Dieu commence dans l'intercession. Tout projet de Dieu qui est inspiré de Dieu doit commencer dans la prière, le jeûne, les pleurs. Qui t'amène si vous êtes avec moi ? Deuxième chose, les autorisations. Dites avec moi les autorisations. On a une conception en tant qu'évangélique, on se dit... Si Dieu est avec moi, qui peut être contre moi ? Et on a cette tendance à penser que si le projet vient de Dieu, je me lève et je vais écraser tout le monde sur ma route parce que ça vient de Dieu. Vous voyez de quoi je parle ? Ah pasteur, Dieu m'a dit. Ah non, c'est Dieu qui m'a parlé, tu ne peux rien faire. Ah, c'est Dieu qui m'a révélé. T'es sûr que... Ah non, non, non, Dieu m'a parlé, pasteur. Personne ne peut mettre son mot, personne ne doit valider, Dieu m'a validé, donc j'y vais. C'est pas toujours comme ça. C'est vrai que quelquefois, on va le voir d'ailleurs, il y a des oppositions, mais il y a cette compréhension dans ce livre de Néhémie que Dieu peut disposer des autorités en ta faveur. Amen. Quand on a fait le projet de Torcy, on va partager la vidéo tout à l'heure. Vous savez qu'on a trois campus. Donc on a Bastille qui est acheté, remboursé, payé. On est en location ici que le dimanche et aussi sur notre campus de Lone. C'est un bail commercial 369. Et donc le bail arrive à expiration en été. Donc ça faisait depuis l'année dernière. On prie à Seigneur. Est-ce que tu veux qu'on reste là ? plein de calculs, je vous épargne les détails, mais le loyer allait augmenter et puis on a fait, on a travaillé avec le commissaire au compte. C'est plus rentable, parce qu'on gère les biens de l'Église, on doit être sage, c'est plus rentable d'acheter que de louer, selon, dans certaines zones. Quand on a mis ça devant Durance, on a dit, Seigneur, vas-y, inspire-nous, conduis-nous. On a prié pour ça. Le conseil pastoral, on s'est réunis tous les lundis avec les pasteurs de campus, les pasteurs de Christian. On priait pour ça, ça fait longtemps qu'on en parle. On a essayé sur Paris, on n'a pas trouvé de... C'est trop cher à Paris. Alors on s'est dit qu'on allait sur Lognes. Et l'été dernier, on a trouvé ce bâtiment à Torcy. Bâtiment très bien situé. Bâtiment qu'on pourra aussi acheter via une SCI pour pouvoir faire autre chose que du cultuel. Parce que dans un espace cult... vous ne pouvez faire que du cultuel. Ça limite énormément. Parce que l'église, ce n'est pas que le culte. L'église, c'est aussi les œuvres sociales. On pourra permettre que notre association culturelle puisse faire des œuvres sociales à l'intérieur. On pourra faire plein de choses. On pourra peut-être faire des crèches, etc. Mais dans un bâtiment culturel, on ne peut faire que ça. Donc, il y avait cette idée qui germait qu'il fallait aller beaucoup plus loin. On a prié pour ça. Mais à un moment donné, on a trouvé le local. Hallelujah ! On a trouvé le local en août. Il fallait des autorisations. ERP, ça parle à quelqu'un, ça ? Établissement recevant du public. La mairie doit dire je suis d'accord Et c'est là où la plupart des projets sont recalés. Gloire à Dieu, ERP accepté par la mairie. Un diamant ? on a prié pour que Dieu incline le cœur des autorités. Quand tu as un projet, va chercher les autorisations. Ce n'est pas j'ai reçu de Dieu, je fonce Il faut des autorisations. Une autorisation est une validation par une autorité. Ça peut être une autorité séculière. Elle peut être une autorité parentale, mais quelquefois, elle peut être une autorité spirituelle aussi. C'est ce que Némi va faire. Lisez avec moi. Némi, chapitre 2. Au mois de Nisan, donc au mois de novembre équivalent, la vingtième année du règne d'Artaxerxes, comme il me fallait servir du vin au roi, je l'ai pris et le lui ai donné. Jamais encore je n'avais paru triste en sa présence. À l'époque, il ne fallait pas être triste dans la présence du roi. Il fallait vraiment bien se présenter. Vous faites le lien, vous comprenez pourquoi Daniel devait bien manger pour aller devant le roi. Vous comprenez pourquoi Esther ne devait pas jeûner pour aller devant le roi. Il fallait bien paraître. Le roi m'a demandé Pourquoi as-tu une mauvaise mine ? Tu n'es pourtant pas malade. Ce ne peut être qu'une peine de cœur. Hum, ça graine d'un mot. Saisi d'une grande frayeur. C'est le moment. C'est le moment, il y a une brèche, il faut qu'il en parle. Mais il a peur. Vous voyez, il y a un côté humain. Quelquefois, on spiritualise les choses. Il y a des projets qui vont te faire peur. Ce n'est pas mauvais de dire que j'ai peur. On est humain. Il faut pouvoir le verbaliser. Il a peur. Parce qu'il peut mourir. On peut lui dire, d'accord, tu veux repartir, donc tu veux soulever le roi, et puis, oui, on lui coupe la tête. Saisi d'une grande frayeur, je lui répondis que le roi vive toujours. Comment pourrais-je avoir bonne mine lorsque la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres est en ruine et que ses portes sont dévorées par le feu ? Alors le roi lui demande, que voudrais-tu ? Et il répond, si tu le juges bon et si moi ton serviteur j'ai obtenu ta faveur, j'aimerais que tu m'envoies en Juda vers la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres pour que je la reconstruise. J'aimerais que tu me donnes l'autorisation. Pour moi, aller rebâtir. Lorsque vous avez des projets qui viennent de Dieu, prenez le temps d'identifier les autorités, les personnes qui doivent valider. Tout le monde ne validera pas. Oui, d'accord, bien évidemment. Si vous attendez que tout le monde soit d'accord, vous ne ferez jamais rien. Mais il y a quelques personnes que Dieu, sous lesquelles Dieu vous a placées, qu'elles soient séculières ou qu'elles soient spirituelles, il faut leur aval. Il faut leur autorité. Jésus lui-même a respecté cela. Avant d'aller dans le ministère, il s'est mis sous Jean-Baptiste. Jean-Baptiste a dit, non, comment est-ce que moi je peux te baptiser ? Toi, tu es le fils de Dieu. Il dit, laisse faire. C'est comme ça que les choses doivent se faire. Et quand il dit, amène, on doit faire preuve d'humilité dans nos projets. Ce n'est pas Dieu m'a dit, non. Et le roi va lui accorder cela. Le roi va lui donner sa validation. Il va lui fixer un temps, il va lui dire vas-y Et mieux encore, le roi va lui donner de laisser passer. Il va avoir un cortège qui va l'assister. Incroyable, hein ? C'est un roi païen, non chrétien, qui va aider à financer l'œuvre de Dieu. Alléluia ! Ça peut venir de partout, les bénédictions. Troisièmement. Pour mener à bien un projet inspiré de Dieu, il faut l'intercession, les autorisations, mais troisièmement, il faut des ressources matérielles et financières. On parle concret aujourd'hui. Il faut de l'argent. Tout le temps, quelqu'un dit qu'il faut de l'argent. Arrêtez avec vos réponses spirituelles. Dieu pourvoit, oui, mais à un moment donné, il faut de l'argent aussi. Némi va être très intelligent. C'est bien Némi, il me fait penser à mon fils. Il est là, tranquille, tu dis Jason, tu veux une Madeleine ? Il dit non, j'en veux deux. Je lui disais, mais toi, tu n'avais même pas pensé à vouloir... C'est moi qui te propose. Il dit, non, mais tant qu'il peut gratter, il va gratter, en fait. Je lui dis, non, d'où ça vient ? Ça ne vient pas de moi, ça. Ça doit être la génétique, un parent éloigné. Ce n'est pas moi, ça. Il va toujours gratter. Mais Némi, il est sage. C'est la sagesse de Dieu. C'est ça. C'est pas quelqu'un qui profite pour profiter. C'est quelqu'un qui sait sentir les coups. Vous voyez ? Il faut savoir sentir les coups, il faut savoir oser quelquefois. Il va dire au roi, qu'on me donne aussi une lettre destinée à Azaf. Némi 2, verset 8. Le responsable des forêts royales. Afin qu'il me fournisse le bois de la charpente nécessaire pour les portes de la forteresse adjacente au temple. Il est fort le gars quand même. Pour la muraille de la ville et pour la maison que j'occuperai. Donc, donne-moi le bois pour construire la maison où je vais être et le bois pour construire la muraille de la ville. Ah ah, quelle stratégie. Il se projette, il réfléchit. On a besoin de chrétiens aujourd'hui qui ont la tête dans les nuages et les pieds sur terre. Quelquefois on a des rêveurs, on a des Ah le projet, le réveil des trucs toujours futurs en fait. Mais aujourd'hui tu fais quoi là ? Ah Dieu me donne un grand appel, je vais prêcher. Mais tu parles pas à ton voisin. Ah moi j'ai un appel d'apôtre et tout. Mais tu te lèves, tu prends même pas dix minutes pour prier. Tu crois qu'un jour comme ça il y aura une baguette magique et tu vas être transformé. Non, ça marche pas comme ça. Moi, je pensais que ça allait être comme ça. Je suis allé à l'école biblique, je suis ressorti, les gens m'ont appelé pasteur, j'ai dit, attendez, c'est toujours moi, j'ai rien à changer. Pour les autres, j'avais changé, j'étais entré dans une machine et puis j'étais devenu un super héros spirituel. Non, je suis la même personne. Les choses ne changeront pas. Deviens à l'intérieur ce que Dieu t'appelle à être. Les titres viendront après, mais deviens la personne, en termes de stabilité, en termes de connexion avec Dieu, deviens cette personne-là. Il faut des ressources matérielles et financières. On va afficher la vidéo de levée de fonds. À Paris Métropole, on est très, très, très sorbre. Des fois, je trouve un peu trop sur les finances. On ne peut pas passer de corbeille. On est hyper... On a... une administration qui est très économe. Gros même, j'ai un pupitre là, il date de 15 ans. Je lui dis, on peut toujours l'utiliser, il n'est pas cassé. On est très, très économe, très sobre sur les finances. Mais quelquefois, on a besoin de faire appel à une générosité collective pour aller plus loin. Ce n'est pas... Des fois, même on culpabilise de demander, mais en fait, Dieu... Il se plaît à demander. Parce que c'est comme des semences. Je ne dis pas qu'on n'est pas de ce style. Si tu sèmes, tu vas... Non, non, non. Si tu sèmes, tu vas récolter. Oui, mais quelquefois, ce n'est pas sur le texte que tu vas récolter. On se comprend ? Ce n'est pas systématique. Mais l'offrande, c'est un élan de générosité qui montre une soumission à Dieu. Parce que quand on aime quelque chose, on veut donner. C'est vrai, hein ? Tous les experts comptables vous diront que quand on peut lire tes comptes, on peut savoir ce que tu aimes. 300 euros de budget cinéma ? On me dit, t'aimes bien le cinéma toi. Là où tu donnes, ça montre là où est ton cœur. On peut passer la vidéo, le fond, elle est prête ?

  • Speaker #1

    exceptionnel à la BN. Et je suis venu vous en parler. D'abord et avant tout, tout a commencé en 1933, lorsque le pasteur Christophe Boucher vient sur Paris. Je lis, c'est pas pour propos, Dieu me donna une vision citoyenne de la France que je me mis à... sans glouter. Ces premières réunions prennent place sur la rue Saint-Maur au cœur de Paris en 1933, et c'est en 1936 que l'Église paraît au journal officiel dont nous avons encore aujourd'hui un original. EPM n'a jamais cessé d'avancer. Aujourd'hui, nos trois campus progressent. Nous sommes à sept cultes par dimanche. Je remercie Dieu pour nos prédécesseurs, Rester Boulagnon, Le Filâtre, pour cette génération de bâtisseurs, d'implanteurs. En 2013, une équipe de pionniers ouvre le campus Paris-Est. avec le couple pastoral Phoebe et Timothée Mélin. Le campus débute dans une petite salle d'hôtel. Leur petit commencement s'est multiplié en une belle œuvre. Aujourd'hui, dans une plus grande salle, avec l'équipe actuelle, dirigée par le couple pastoral. Isabelle et Samuel Sall. Quelle joie, mais quelle joie ! Aujourd'hui, ils sont trop à l'étroit. Je viens vers vous aujourd'hui car nous sommes en train d'acquérir un nouveau local dont la superficie est double par rapport à l'actuel. Le local inclura de belles commodités pour l'épanouissement des chrétiens et la vie du campus. Tout se concrétise. Nous allons bientôt débuter ces travaux. Nous avons besoin d'abord et avant tout, je ne le dis pas de façon clichée, nous sollicitons vos prières. C'est un gros projet complexe. et nous voulons que ces chrétiens puissent se réunir dès l'automne dans l'amour, l'unité, la joie et la paix. Parce que EPM a toujours été une église mature et généreuse, c'est en toute simplicité aujourd'hui que je vous invite à soutenir ses travaux aussi par une offrande dédiée. La réalité est que l'inflation touche fortement le prix des matériaux, mais nous croyons que Dieu a tout prévu et tout pourvu déjà à l'avance. Depuis le début des temps, Dieu a toujours... bâtir son Église au travers de la générosité de ses enfants. Soutenir ce projet, c'est accompagner concrètement la vision multicampus d'une Église simple à taille humaine, l'Église par un métropole. C'est bâtir par l'énergie de l'amour de Christ en nous. C'est une Église fondée sur la parole et la vie de l'esprit d'après notre vision de Acte 2, 42. C'est la suite logique de toutes ces années de ministère à Paris-Est. Donner, c'est soutenir la croissance. les cœurs transformés dans ce beau campus. C'est soutenir la maison de Dieu brillée dans cette génération. Faire une offrande dédiée pour les travaux de construction dans ce projet, c'est bâtir une maison de prière, une famille spirituelle, un lieu de commune fraternelle, la maison du pain spirituel. C'est aussi soutenir ceux qui aident les plus démunis. C'est investir dans l'éternité. Soutenir ce projet par cette offrande, en terminant aujourd'hui, j'aimerais tout simplement vous inviter à donner comme le Seigneur le met sur votre cœur. Un QR code va apparaître maintenant à l'écran et va vous rediriger, vous le flashez, ça va vous rediriger vers notre page monégliseapparait.fr ou vous pouvez aller directement sur la page et aller sur la page dons et bien flasher votre don pour ce projet de construction. En terminant, c'est à notre tour d'être une génération de bâtisseurs de la maison de Dieu. En ce moment,

  • Speaker #0

    les aléas du direct, c'est bon ? Non, c'était le micro. Ouais, je prêchais avec ça. Némi a demandé des finances. Pour vos projets personnels aussi, à un moment donné, vous aurez besoin de finances. Je prie que Dieu vous inspire pour aller vers les bonnes personnes. Il y a des fois, des dons qu'il ne faut pas recevoir. J'ai raison, j'ai raison. Il y a des fois, c'est conflit d'intérêts. Tu prends l'argent, mais tu es lié après. Tu vois ce que je veux dire ? Il faut que Dieu vous conduise vers les bonnes personnes. Quatrièmement, la planification. Dites-moi planification. Néhémie n'a pas dit à chaque jour suffit sa peine, on va y aller et puis on verra. Regardez ce qu'il a fait. Verset 11. À mon arrivée à Jérusalem, j'y suis resté trois jours. Puis je me suis levé pendant la nuit accompagné de quelques hommes sans avoir encore dévoilé à personne ce que Dieu m'avait mis à cœur de faire pour Jérusalem. Verset 13. Sortant donc de nuit. Discrétion. Il y en a là, tu as un rêve, tu parles à tout le monde. Discrétion. Vas-y progressivement. Surtout, sortant donc de nuit par la porte de la vallée, j'ai pris la direction de la source du dragon, de la porte du fermier. Ah, technologie, ça me lâche. On va lire ? Merci, équipe vidéoprojection. Vers la porte du fermier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ces portes consumées par le feu. Je passais près de la porte de la source et de l'étang du roi. Il n'y avait point de place par où pu passer la bête, le cheval, qui était sous moi. C'était vraiment en ruines. Je montais de nuit par le torrent, je considérais encore la muraille. Je considère, ça veut dire qu'il réfléchit. Il fait un état des lieux, en fait. Il réfléchit, OK. Ça, ça va prendre combien de temps ? Ça va coûter combien ? Il considère, il fait un état des lieux, il mesure. Puis je rentrais par la porte de la vallée, je fus ainsi de retour. Donc il a fait le tour des murailles. Néhémie a fait un état des lieux. Dans vos projets, il y a une nécessité de planifier un minimum. Alors certains sont... des robots de planification. J'ai connu des gens comme ça. Mathieu Desroches, c'est le gars le plus planifié que j'ai connu quand j'étais au Québec. Le gars il planifie tout à la minute près. C'est un malade. Il est tout le temps sur son agenda. Il y a des gens comme ça. Vous êtes comme ça. Il y a des gens, c'est... Je veux respirer, tu vois. Si je cadre trop, je ne peux pas respirer. Donc, on est tous différents. Mais il faut un minimum de planification. Surtout pour les projets impliquant beaucoup de personnes. Si vous ne planifiez pas, vous mettez en difficulté les autres. Ne dites pas à même que vous êtes anti-planification. Il faut un minimum de planification. Ça vient chercher quelquefois notre théologie. Quelquefois, notre théologie de l'inspiration nous pousse souvent à faire de l'instantané. On se dit, pasteur, il ne faut pas trop préparer, tu limites le Saint-Esprit. Vous avez déjà entendu ça ? Non, mais c'est trop, tout est préparé, le culte là, il faut laisser la liberté. Oui, on va laisser la liberté, mais le Saint-Esprit peut aussi te prévenir la veille, oui ou non ? Allô ? Ah non, mais moi, je ne gère pas mes finances, je laisse le Saint-Esprit. Je me laisse conduire comme ça, Saint-Esprit. Non, il faut un minimum de sérieux, il faut planifier. Cinquièmement, il faut des collaborateurs. Dites avec moi des collaborateurs. Il y a des niveaux de projet où vous ne pourrez pas tout faire tout seul. C'est impossible. Parler aux jeunes entrepreneurs, Yves, qui font le commercial, le comptable, l'ingénieur, ils font tout. Il faut prier pour les jeunes entrepreneurs. Vraiment, c'est difficile au début. Mais il y a des niveaux où vous avez besoin d'une équipe, vous avez besoin de collaborateurs. Dieu merci pour l'église. Beau projet. On voit le prédicateur et un peu les louangeurs. Mais il y a une quarantaine d'équipiers. tous les dimanches qui sert. C'est pour ça qu'on fait des appels à servir aussi. Vous arrivez, il y a l'accueil qui vous reçoit, qui vous place pour s'assurer que tout le monde serait bien placé. Il y a le Métropole Café qui est derrière. Ils vous servent du café, c'est confortable le café. Béni Dieu pour le Métropole Café, quelqu'un dit à moi. On va les applaudir, c'est agréable. C'est agréable, c'est chaleureux. Sans eux, ma prédication n'aurait pas le même... Je suis sûr. Après un bon café, tu écoutes différemment la prédication. Il y a l'équipe de l'enfance, MoveKid, Garderie, qui s'occupe de nos enfants, qui les forme. C'est merveilleux. Hallelujah. L'équipe vidéo qui permet que vous puissiez revoir les vidéos quand vous n'êtes pas là. Vous puissiez partager à des gens. Aller au-delà de l'espace-temps. L'équipe vidéo capte le moment et on peut partager. L'équipe Lumière, c'est joli ça. C'est stylé. En deux heures, ils font ça tous les dimanches. Ils démontent. Alléluia. C'est pour ça que tu ne peux pas juste venir consommer. Tu dois devenir un collaborateur. Quelqu'un dit, amen. Toi aussi, tu as ta pierre à apporter à l'édifice. L'équipe Sono. Vous voyez, ce n'est pas évident. Ce n'est pas facile. C'est de la technique. Des fois, ça ne marche pas. Bravo à l'équipe Sono. L'équipe vidéoprojection. On peut les applaudir tous. Des fois, des heures, on passe sur des détails. On descend le rideau ou pas ? Qu'est-ce qui est plus esthétique ? La police, c'est des trucs que vous n'allez jamais voir. Il faut faire une mise à jour du logiciel, c'est du temps passé. l'équipe de Saint-Seine, les GDM qui font un vrai travail, parce qu'il y en a, ils viennent, mais après, il faut garder le lien. Je pourrais continuer à citer la louange, bref. chaque personne collabore pour qu'on puisse apporter un culte à Dieu, pour que vous soyez aussi bénie. Il n'y a qu'un diamètre. Il faut des collaborateurs. Alors Néhémie, après avoir estimé les travaux, il va aller voir les responsables qui étaient sur place. Tous n'ont pas été déportés, il y en avait quelques-uns qui restaient. Néhémie, chapitre 3. verset 1, non, Némi, chapitre 2, il va dire, il va aller leur dire, Levez-vous, rebâtissons, levons, nous rebâtissons la muraille. Et les chefs vont entendre ça, ils vont dire, Ok, on va y aller avec toi, on va être avec toi. On sent que c'est vraiment de Dieu. Et dans le chapitre... Le chapitre 3 de Néhémie, il y a cette expression qui revient à côté d'eux. Chaque famille va bâtir devant sa maison. Chacun va prendre une portion, chacun va prendre un rôle. On peut lire plus d'une vingtaine de fois la mention à côté d'eux. Et il y a Chib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs. Ils bâtirent la porte des brebis. Il y a plusieurs portes, il y a plusieurs zones. Ils la consacrèrent et posèrent les bâtons. Donc chaque personne s'est dit, moi avec ma famille, ma tribu, on va s'occuper de cette partie-là. Verset 2, à côté d'eux, dites-moi à côté d'eux. À côté d'Eliachib, bâtir les hommes de Jéricho. À côté de lui, dites-moi à côté. À côté de lui, bâtit aussi Isaacur, fils d'Imri. À côté, t'es avec moi à côté. C'est rébarbatif, mais c'est important pour que tu comprennes que l'auteur, il insistait vraiment pour dire qu'ils étaient vraiment à côté. Ils sont à côté des autres. À côté d'eux, travailla aux réparations. Mérémote, fils d'Uri. Fils du Rive, fils d'Akot, à côté d'eux, dites avec moi, à côté d'eux. Travaillam, Meshulam, fils de Berechia, fils de Meshezabel. En fait, ils disent toujours fils d'eux parce qu'ils n'ont pas de nom de famille. Je ne sais pas si vous avez constaté. Ils n'emploient pas les noms de famille dans le contexte juif. Donc, ils doivent toujours mettre fils d'eux. À côté d'eux, t'es que moi à côté d'eux. Travaillé à Sadoc, fils de Banana, à côté d'eux, verset 5. Bon, on va s'arrêter là, vous avez compris le message. Tourne-toi vers quelqu'un et dis-lui, je veux bâtir à côté de toi. On a besoin de la personne à côté de nous. Tout le monde a un rôle, tout le monde a sa pierre à porter à l'édifice. Sixièmement, les oppositions externes. C'était que moi, opposition externe. Certains pensent que quand Dieu vous inspire en projet, ça va être facile. Et dès que c'est difficile, on doute de l'inspiration de Dieu. On se dit non mais ce n'est pas possible. Dieu, tu n'es plus avec moi. Non, c'est prévu dans le plan. Jésus, il s'est pris la tête tout le temps avec les pharisiens. Mais il a tout accompli, n'est-ce pas ? L'opposition ne veut pas dire que tu n'es pas sur la bonne voie. Qu'un diamant. Des fois, c'est de Dieu. C'est Dieu qui le permet. Sambala, le Samaritain, est obligé à la monite. Lorsque Sambala a appris que nous rebâtissions la muraille, il fut en colère et très irrité. Il y a des gens qui ne vont pas aimer ton projet. Peut-être qu'il y a des intérêts concurrents, mais il y a des gens qui ne vont pas aimer. Il fut très irrité. Il se moqua des Juifs. C'est énorme quand même. Je pense que les humoristes peuvent piquer cette face. C'est excellent. Devant ses frères et devant les soldats de Samarie, il dit, à quoi travaillent ces Juifs impuissants ? Toi, là, tu veux faire quoi, en fait ? Tu te crois plus intelligent que qui ? D'autres ont essayé avant toi. Tu n'as pas réussi. Arrête, tu nous fais perdre notre temps. Tes histoires d'église, là. Tout ton temps à l'église. Viens, travaille comme tout le monde, achète ta maison, ta résidence secondaire, prépare ta retraite, fais des trucs constructifs pour la famille. Allô ? Tes histoires d'église. Verset 3. Excellent. Tobija l'ammonite était à côté de lui. Il y a aussi des à côté d'eux. Il y a aussi des gens qui s'associent. Il dit qu'il bâtit seulement si un renard se lance, il renversera leur muraille de pierre. Énorme. Le renard arrive, et puis tout s'écroule, tu vois, comme un château de cartes. Énorme, énorme l'image. Pas seulement. Un renard se lancera et puis ça ne tiendra pas. Des menaces, des moqueries, mais des menaces. Ce n'est pas que des moqueries, les moqueries, bon. Des menaces physiques. Néhémie 4, verset 8. Un faux prophète va aller annoncer à Néhémie qu'on essaie de le tuer. Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage. Il y a des gens, parce que tu veux faire l'œuvre de Dieu, ils vont se liguer contre toi. C'est vrai, hein ? Regardez la réaction, Némi 4.16 Depuis ce jour, la moitié de mes serviteurs travaillaient et l'autre moitié était armée de lances, de boucliers, d'arcs et de cuirasses. Le ministère, les projets de Dieu, les projets ne vont pas se faire facilement. D'un bras, on va devoir construire, mais de l'autre, on va devoir protéger ce qu'on a construit. Allô ? On prie pour que des gens entendent l'évangile ici. De nouvelles personnes viennent, trouvent leur réconfort, trouvent le salut, rencontrent Jésus, se baptisent. Mais il y a des gens qui partent. Alors, il va falloir intercéder pour des nouvelles âmes à gagner, mais aussi protéger des âmes pour qu'elles ne se perdent pas. Vous voyez ? La famille, des fois, tu sers, tu es en train de travailler, tu veux construire pour la famille, mais tu ne protèges pas ceux qui sont là. Tu ne protèges pas tes enfants, tu ne passes pas du temps avec tes enfants. Et tu dis, je sors, je travaille pour vous, mais ils ne sont plus là. Tu es en train de les perdre. On doit construire avec une main et protéger ce qu'on a déjà construit avec l'autre. Enfin, septièmement, les musiciens peuvent s'approcher des défis internes. Il y a des oppositions qui vont venir de l'extérieur. Mais il y a des oppositions qui vont venir de l'intérieur aussi. Des petites disputes, des trucs de rien, des trucs de cours d'école. Des fois, ce n'est pas des trucs de cours d'école. Des fois, c'est des vrais trucs. Inès Régues versus Natacha Saint-Pierre. Oui, la référence. Ceux qui n'ont pas connu... Enfin laissez tomber. C'est trop long à expliquer. Même moi je... Mais bref. Il y a des vrais sujets mais d'autres qui polluent l'actualité. C'est deux célébrités qui se disputent en résumé. Quelquefois, il y a des défis internes, des petits il m'a mal parlé, il ne m'a pas considéré des petits trucs qui murmurent, qui gangrènent et qui vont polluer l'œuvre de Dieu. C'est vrai. Une émique à dix, quelquefois, c'est la fatigue aussi. Je suis fatigué, je suis fatigué, je suis fatigué, la lassitude. Némi 4 dit, cependant Judas disait, les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux et les décombres sont considérables. Nous ne pourrons pas. pas bâtir la muraille. On est fatigué, on n'y arrive plus. J'ai trop de problèmes. J'ai des problèmes dans mes études, j'ai des problèmes au boulot, j'ai des problèmes dans ma famille, je suis malade. J'ai trop de problèmes, j'y arrive pas. C'est trop difficile. Il y a le péché. J'avance et puis j'ai l'impression de reculer. Je tombe, je me... Je suis fatigué. Ça n'avance pas facilement. J'ai une bonne nouvelle pour toi. Dieu... L alpha et l'oméga. Il finira ce qu'il a commencé. À un moment donné, la muraille va se bâtir. Regardez ce qu'il a écrit pour terminer. Némi 615. La muraille a été terminée en 52 jours. Wow, c'était rapide. Lorsque tous nos ennemis dans toutes les nations environnantes l'ont appris, ils ont eu peur. Ils se sont sentis tout petits et ont reconnu que c'était notre Dieu qui avait présidé la réalisation de ce travail. Lorsque Dieu préside ton travail, il y a une marque divine. Et même des personnes qui au départ n'étaient pas favorables vont voir la main de Dieu. Quand je me suis converti, mon père ne voulait rien entendre parler de ma nouvelle foi, qui était catholique, non pratiquant. Mais c'était, pourquoi tu vas là ? Qu'est-ce que tu cherches ? On est tous catholiques, tu es plus intelligent que nous. Au départ, j'étais en mode zélé, je voulais convertir tout le monde. Après, c'est devenu plus sage. Et il y a un an, on s'est parlé avec mon père. On s'est parlé tout le long, mais il y a un homme qui m'a dit, tu sais, je suis fier de toi. Tu m'as fierté. Il dit à tout le monde, mon fils est pasteur. Quelquefois, la faim te donnera raison. continue ton projet jusqu'au bout. Peut-être que c'est pas la voie classique. Peut-être que tu perds de l'argent. Peut-être que c'est une voie compliquée, pas rentable, pas logique. Dieu te dit, si c'est moi qui ai inspiré le projet, je l'emmènerai jusqu'au bout. Et même des personnes qui étaient réfractaires au départ viendront valider. Par ton attitude, par ton caractère, par ta stabilité, par le fruit, les fruits visibles. Les gens viendront attester. Est-ce qu'on peut prier ensemble ? Hallelujah. On peut se lever et prier ensemble. Hallelujah. On va prier ensemble pour vos projets. Ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet collectif, ça peut être ton service, ça peut être ton travail, ça peut être ton projet familial. Les adaptations sont multiples. On va juste lever la main vers Dieu et demander la sagesse de Dieu dans nos projets. Oui, les experts disent des choses, les scientifiques disent des choses. Il y a toujours des sachants dans chaque domaine. Mais Seigneur veut venir vers toi pour demander ta sagesse. Je prie pour notre campus, pour l'église Paris Métropole, pour chaque personne ici présente. Je prie que tu emmènes... une sagesse divine dans chaque action qu'ils vont entreprendre. Au nom de Jésus, je prie afin que tu enlèves le découragement. Quelquefois, certaines voies sont tellement difficiles qu'on a envie de tout arrêter. de retourner à la voie classique. Je prie, Seigneur, que tu armes de force et de courage, qu'ils puissent combattre avec une main et construire avec l'autre. Je prie pour tous les projets naissants. Je prie que tu donnes la force à chacun d'aller jusqu'au bout, au nom de Jésus. Je prie pour les projets qui ont été abandonnés. Je prie que tu les ressuscites. Je prie que tu les ramènes à la vie. Je prie que tu donnes un engouement. De ton église à servir. Que servir ne soit plus un fardeau, mais soit un privilège. Que ce soit un privilège de venir servir dans ta maison. Je prie qu'à la fin de ce culte, qu'on puisse se bousculer à l'entrée pour s'inscrire pour les services. Pas à cause d'un beau discours humain, de pep talk, de motivation, non. Parce que toi, tu auras convaincu avec ta parole. Merci pour le peuple que tu bâtis. En ton nom, j'ai prié. Amen. Merci d'avoir écouté le podcast de l'église Paris Métropole Retrouvez toute notre actualité sur notre site monégliseaparis.fr et sur nos réseaux sociaux Instagram, Facebook et Youtube Église Paris Métropole A bientôt

Description

Prédication de Jean-Bosco AGBEMEBIA, à l'Eglise Paris Métropole, Campus de Montparnasse.


Dans cet épisode à travers l'histoire de Néhémie nous sommes invités à 3 choses essentielles parmi toutes, lorsque nous avons un fardeau ou projet qui nous tient à coeur, ou que nous sommes convaincus d'avoir reçu de la part du Seigneur :

  • Intercéder, car c'est dans la prière que l'on obtient les réponses, les victoires

  • Obtenir les autorisations (des autorités, des responsables de l'église, séculiers ou autres...)

  • Détenir ou apprêter les ressources nécessaires à la matérialisation du projet (finances, matériel, humaines, temps...)


Si soutenir l'oeuvre de Dieu vous tient à coeur ou représente un fardeau, votre contribution, implication est la bienvenue.

Lien de la vidéo pour soutenir le projet de Torcy : https://www.youtube.com/watch?v=Tnicmw6Ghj0


Retrouvez l'Eglise Paris Métropole sur internet & les réseaux :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast de l'église Paris Métropole. Bonne écoute ! J'aimerais parler aujourd'hui d'un thème assez pratique, c'est comment mener à bien... un projet inspiré de Dieu. Souvent, on a tendance à réléguer la foi seulement sous un aspect spirituel On vient à Jésus pour avoir le salut, le pardon de nos péchés, pour avoir la vie éternelle, pour avoir quelque chose de futur, de céleste, pour avoir la paix intérieure. On sait que Dieu peut agir dans ces domaines-là. Mais quelquefois par moment, je ne parle pas de la généralité, mais on peut retrouver cette tendance dans certains chrétiens. On a tendance à laisser Dieu de côté lorsqu'il s'agit de projets, lorsqu'il s'agit de choses matérielles. Et mon message pour vous aujourd'hui, c'est de dire Dieu peut aussi t'inspirer pour ton projet professionnel. Dieu peut t'inspirer pour ton projet ministériel. Dieu peut t'inspirer dans ton service. Qu'est-ce qu'un diamant ? Alléluia ! On a tendance à cloisonner parce qu'on se dit Dieu, il est spécialiste du salut et puis je vais aller chez Bill Gates et tout le reste pour m'apprendre l'informatique et le business. Vous voyez de quoi je parle ? C'est vrai que l'objet prioritaire de la Bible, c'est le salut, c'est le cœur. La Bible n'est pas un ouvrage d'éducation en priorité, d'éducation financière, d'éducation professionnelle. Ce n'est pas la Bible qui va vous apprendre l'alphabet. On est d'accord avec ça ? Mais ! Dites-moi, mais il y a une sagesse de Dieu pour nos projets. Parce que lorsqu'on laisse Dieu de côté et qu'on va uniquement vers des experts séculiers, il y aura l'intelligence séculière, il y aura l'intelligence humaine, mais il n'y aura pas la sagesse divine. Quelquefois, on a besoin d'une sagesse divine et on le voit partout. On voit que des personnes hyper intelligentes, hyper diplômées sont décadents moralement, prennent des fois des décisions qui nous surprennent. Vous ne pouvez pas laisser uniquement votre vie professionnelle, vos projets, entre les mains d'experts, entre les mains de scientifiques. Il y a besoin d'une sagesse de Dieu. On va regarder aujourd'hui comment Néhémie a utilisé cette sagesse de Dieu pour mener à bien ce projet. On va voir que finalement, les stratégies se croisent. Néhémie va employer des clés de leadership. clés business, des clés, des stratégies qu'on pourrait retrouver dans les écoles de commerce, mais il va les employer avec la sagesse divine. Mais il y aura une touche supplémentaire, il y aura quelque chose de plus. Le contexte, il est simple, c'est que le peuple d'Israël a été déporté, a été déporté à Babylone. À l'époque, la stratégie des ennemis, c'était la déportation. Quand les peuples viennent conquérir Israël, ils emmenaient l'élite chez eux. Et du coup, ceux qui étaient sur place étaient désorganisés, ils ne pouvaient plus se réorganiser pour se rebeller. C'est ce qui est arrivé. Mais Dieu avait fait une promesse à Israël. Il leur avait dit, si vous vous repentez, si vous vous humiliez au bout de 70 ans, je vais vous ramener dans le pays. Et l'histoire de Némi arrive à un moment où il y avait déjà un premier retour. Des gens revenaient. Après la période de déportation, c'est là où il y a les récits de cours, les récits de David, de Daniel, pardon, d'Exter, qui sont à la cour des rois étrangers. Mais à un moment donné, Dieu va permettre qu'il y ait un retour. Il y aura un retour pour reconstruire le temple, mais il y aura un problème au niveau des murailles. Les murailles du temple, cela symbolisait la sécurité, cela symbolisait la puissance. On va lire ensemble Némi, chapitre 1. Némi, alors qu'il était à la cour du roi Artaxerxes, il était échançon du roi. L'échançon, c'est un homme de confiance qui, aujourd'hui on dirait secrétaire d'État. C'est un homme de confiance qui travaille à la cour du roi et qui a un conseiller particulier. Et l'échançon avait pour rôle de servir du vin, de servir des boissons au roi. Alors pourquoi c'était un rôle important ? Parce que les rois étaient régulièrement victimes d'empoisonnement. Donc il fallait mettre dans le cercle restreint des personnes de confiance pour être sûr de ne pas être empoisonné. Vous me suivez jusque là ? Donc Némi avait un rôle particulier. Il était échançon à la cour du roi Artaxerxes. Et un jour, il va avoir des nouvelles de Judas. Il était dans la cour du roi Artaxerxes. Il va avoir des nouvelles de Judas. Et on va lui dire que les murailles sont dans un état déplorable. On va lire ensemble Némi chapitre 1. Verset 2. Anani, l'un de mes frères et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnais au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité et au sujet de Jérusalem. Ils me répondirent, ceux qui sont restés sont là dans la province au comble du malheur et de l'opprobre. Les murailles de Jérusalem sont en ruine. Ces portes sont consumées par le feu. Regardez ceci. Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurais et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnais et je priais devant le Dieu des cieux. Néhémie va porter un fardeau. Il n'est pas sur place, mais il se sent concerné. Ça fait des années qu'il n'est plus allé là-bas, mais il se sent touché dans son être le plus profond. Il sent la honte et il faut bien mettre le contexte. À l'époque, Israël était le peuple de Dieu. Aujourd'hui, ça a un tout petit peu changé. Israël est symboliquement le peuple de Dieu parce que Dieu ne se repent pas. Mais aujourd'hui, c'est l'Église le peuple de Dieu. Aujourd'hui, il y a toutes sortes de choses qui arrivent dans l'actualité. Il faut bien faire la différence. Le Israël d'aujourd'hui n'est pas le Israël de l'époque. Dieu a ouvert son plan pour toutes les nations aujourd'hui. Et donc c'est l'Église le peuple de Dieu. Mais il y a un rapport particulier avec Israël. Mais toutes les décisions politiques d'Israël ne sont pas validées par Dieu. Que dire, mais ? Voilà, je ferme la parenthèse géopolitique. Il voit l'état du peuple de Dieu. Et ce n'est pas juste quelque chose d'économique. Ce n'est pas juste quelque chose de politique. Il voit... l'honneur de Dieu bafoué. Il voit ce peuple qui devait resplendir dans sa pureté, dans ses valeurs, dans son organisation, dans son fonctionnement. Il voit ce peuple sur place qui est au comble du malheur, désorganisé. Et vous savez, on pourrait appeler ça dans certains cercles la loi des correspondances, quand on ne va pas bien à l'intérieur, ça ne va pas bien à l'extérieur. C'est avec moi, hein ? Souvent, quand... On voit ça dans certaines phases dans les films, quand la personne ne va plus bien, elle commence à picoler un tout petit peu, t'arrives chez elle, c'est le bazar. Ouais, de quoi je parle. Quand on est bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Quand on n'est pas bien à l'intérieur, ça se voit aussi à l'extérieur. Et l'état extérieur reflétait la décadence intérieure d'Israël. Et Néhémie va sentir ça. dans son cœur et va se mettre à prier. La première étape pour tout projet, c'est le fardeau et l'intercession. Si vous recevez un projet de Dieu, la première chose, c'est que ça va vous prendre dans l'étrie. Vous allez vous sentir concerné. Remarquez ici la nuance. Ce n'est pas un appel explicite. À aucun moment Dieu ne va dire à Néhémie, lève-toi et rebâtis. Vous pourrez lire et relire plusieurs fois, vous n'allez pas trouver d'appel explicite. Quelquefois, Dieu appelle de façon explicite. Tu as appelé Moïse au travers du buisson ardent, c'était explicite. Tu as appelé Abraham, c'était explicite. Quitte la maison de ton père, va vers le pays que je te montrerai. Tu as appelé Gédéon, c'était explicite. Alors, il y a toujours matière d'interprétation. Est-ce que la voix était audible, externe ? Mais en tout cas, la personne savait que Dieu initiait. C'est Dieu qui va vers la personne pour lui dire fait. Mais là, il n'y a pas d'appel explicite. C'est Néhémie qui va partir d'un fardeau interne et qui va agir dans la prière. Il y a une ambition qui va naître dans le cœur de Néhémie. On pourrait appeler ça une ambition, une ambition saine. Quelques différences entre une mauvaise ambition et une bonne ambition. La mauvaise ambition est égoïste. On est au centre, égocentrique. La bonne ambition est altruiste, elle est tournée vers les autres, elle est tournée vers Dieu et vers les autres. La mauvaise ambition est motivée par ses propres intérêts. Moi, je... c'est moi d'abord, il faut que je me réalise, je suis au centre. La bonne ambition est motivée par les intérêts des autres. Vous pouvez dire Amen à n'importe quel moment, vous êtes dans une église évangéliste, personne ne le dira. La mauvaise ambition veut asservir et dominer les autres. On veut ramener les gens autour de nous, mais pour nous servir, nous. Pour asservir, pour asseoir une forme de supériorité, de hiérarchie. La bonne ambition se met au service des autres. Elle veut donner aux autres. La mauvaise ambition veut dépasser les autres. La bonne ambition veut se dépasser pour les autres. La mauvaise ambition écrase les autres pour avancer. La bonne ambition avance en élevant les autres. Amen. Tu peux, entre guillemets, réussir sans écraser les autres. C'est possible. La mauvaise ambition, ça tarde sur ce que je serai, mon statut, mon image, mon rôle. La bonne ambition, ça tarde sur ce que je ferai. C'est le projet qui est au centre. Et lorsqu'une personne est plus qualifiée que moi pour le faire, je laisse ma place. C'est ce que Jean-Baptiste a fait. Un test, un bon test pour savoir si ce que tu as à cœur vient de Dieu, c'est d'être capable de laisser ta place à quelqu'un d'autre. Jean-Baptiste était le prédicateur du moment. À un moment donné, il dit, il faut qu'il croisse et que je diminue. Être capable d'enlever son égo de côté, de dire, OK, lâchons-nous, il faut que Dieu veuille faire ce projet, mais je ne suis pas la meilleure personne pour le faire. Il faut que quelqu'un d'autre le fasse. Peut-être que je vais le commencer, mais je vais laisser ma place. Tous les politiques africains disent, dites, amène pour eux. africains et ailleurs aussi. Faites un peu de transition, les amis. On s'attache au poste, on s'attache aux avantages. La bonne ambition vise à améliorer, la mauvaise ambition vise à améliorer sa condition personnelle. Comment est-ce que je vais tirer les avantages de mon poste, de mon projet ? La bonne ambition vise à améliorer la condition des autres. C'est les autres. Dans la bonne ambition, l'objectif ce n'est pas ma personne, l'objectif c'est le projet et les personnes derrière le projet. Et on voit dans le cœur de Néhémie que Néhémie va ressentir un fardeau dans l'intercession. Il va penser aux gens qui étaient là, il va penser à Dieu, il va penser au projet de Dieu, parce que le projet de Dieu est avant tout spirituel. Il va voir la muraille du temple qui est détruite. Il n'y a plus rien qui se passe. On ne prêche plus. C'est terminé. Il n'y a plus personne pour pointer vers Dieu. Il va s'attrister. Un projet inspiré de Dieu comme en zone d'intercession. Notre prière à nous en tant qu'Église, c'est que nous puissions aller devant Dieu et porter le fardeau de Dieu. Quelquefois, quand on sait faire, on laisse Dieu de côté. C'est le réflexe. On sait plus ou moins faire l'Église, entre guillemets. On sait plus ou moins s'installer, mettre la louange, prêcher. Quand tu as fait un tout petit peu d'études théologiques, tu peux trouver quelque chose à dire. Ouais, de quoi je parle ? Mais un projet qui est inspiré de Dieu doit toujours mettre Dieu d'abord. Et Dieu au centre. Seigneur, qu'est-ce que tu veux pour aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu veux leur dire ? Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui particulièrement ? Dans vos projets, dans votre service, je parle aussi à des équipes, il y a des servites dans votre service. Seigneur, comment je peux mieux faire mon service ? Comment je peux mieux servir les autres à l'accueil ? Comment je peux mieux accueillir, n'est-ce pas Daniel ? Comment je peux mieux faire la vidéo ? Comment je peux mieux organiser les finances ? Comment je peux mieux faire pour toi ? Ça commence par un fardeau. Néhémie va porter ce fardeau. Il va dire pendant plusieurs jours, verset 4, il va pleurer et jeûner. Il avait tout ce qu'il fallait dans le palais. Néhémie, qu'est-ce qui t'arrive ? À tel point que lorsqu'il va aller voir le roi, le roi va lui demander, t'as un chagrin amoureux ou quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Il va porter le fardeau. On a besoin d'intercesseurs, mes frères et soeurs, on a besoin d'intercesseurs aujourd'hui. On a besoin de gens qui ont assez de générosité spirituelle pour laisser de côté leurs propres occupations, pour porter d'autres dans la prière. Prier pour les autres, prier pour le pays, prier pour le monde, prier pour les personnes qui souffrent. Quelqu'un dit Amen L'intercession. Ce n'était pas un égotrip, ce n'était pas juste j'ai envie de devenir, j'ai une place vacante, c'est le moment, c'est le moment stratégique pour briller Non, c'était un fardeau, il avait mal. On pourrait illustrer ça comme une femme qui porte une semence. Il est à la semence de Dieu. Et en tant qu'intercesseur, en tant que chrétien, on doit porter la semence de Dieu. C'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu, c'est Dieu qui veut le faire. Mais on le porte, on souffre avec, on peut vomir, on est mal, c'est lourd. Vous voyez de quoi je parle ? Et à un moment donné, on doit accoucher, on doit sortir, c'est ça le projet de Dieu. Mais ce n'est pas ma semence à moi, c'est la semence de Dieu, c'est le projet de Dieu initialement. Hallelujah. Le projet de Némi est né dans la... prière et dans la parole, il pleure, il se repent pour des choses qu'il n'a pas faites. Il s'associe au peuple et il dit Seigneur, tu as dit dans ta parole, c'est vrai, que tu allais nous emmener en exil, que tu allais frapper parce que on s'est détourné de toi. C'est vrai. Mon peuple et moi, on a péché contre toi. Il s'identifie. Mais, tu as aussi dit dans ta parole qu'au bout d'un certain temps, tu ramèneras ton peuple. Tu les rétabliras, tu reconstruiras. Et c'est sur cette parole-là que je viens devant toi. Fais quelque chose. Hallelujah. Némi va rester encore quatre mois avant d'aller parler au roi. Quatre mois, pendant quatre mois. C'est pas juste, j'ai vu une tendance, un trend sur les réseaux sociaux, je vais le faire. C'était pas ça. Pendant quatre mois, il médite, il réfléchit, il prie, il pleure. Hallelujah. Première chose, notez bien, tout projet de Dieu commence dans l'intercession. Tout projet de Dieu qui est inspiré de Dieu doit commencer dans la prière, le jeûne, les pleurs. Qui t'amène si vous êtes avec moi ? Deuxième chose, les autorisations. Dites avec moi les autorisations. On a une conception en tant qu'évangélique, on se dit... Si Dieu est avec moi, qui peut être contre moi ? Et on a cette tendance à penser que si le projet vient de Dieu, je me lève et je vais écraser tout le monde sur ma route parce que ça vient de Dieu. Vous voyez de quoi je parle ? Ah pasteur, Dieu m'a dit. Ah non, c'est Dieu qui m'a parlé, tu ne peux rien faire. Ah, c'est Dieu qui m'a révélé. T'es sûr que... Ah non, non, non, Dieu m'a parlé, pasteur. Personne ne peut mettre son mot, personne ne doit valider, Dieu m'a validé, donc j'y vais. C'est pas toujours comme ça. C'est vrai que quelquefois, on va le voir d'ailleurs, il y a des oppositions, mais il y a cette compréhension dans ce livre de Néhémie que Dieu peut disposer des autorités en ta faveur. Amen. Quand on a fait le projet de Torcy, on va partager la vidéo tout à l'heure. Vous savez qu'on a trois campus. Donc on a Bastille qui est acheté, remboursé, payé. On est en location ici que le dimanche et aussi sur notre campus de Lone. C'est un bail commercial 369. Et donc le bail arrive à expiration en été. Donc ça faisait depuis l'année dernière. On prie à Seigneur. Est-ce que tu veux qu'on reste là ? plein de calculs, je vous épargne les détails, mais le loyer allait augmenter et puis on a fait, on a travaillé avec le commissaire au compte. C'est plus rentable, parce qu'on gère les biens de l'Église, on doit être sage, c'est plus rentable d'acheter que de louer, selon, dans certaines zones. Quand on a mis ça devant Durance, on a dit, Seigneur, vas-y, inspire-nous, conduis-nous. On a prié pour ça. Le conseil pastoral, on s'est réunis tous les lundis avec les pasteurs de campus, les pasteurs de Christian. On priait pour ça, ça fait longtemps qu'on en parle. On a essayé sur Paris, on n'a pas trouvé de... C'est trop cher à Paris. Alors on s'est dit qu'on allait sur Lognes. Et l'été dernier, on a trouvé ce bâtiment à Torcy. Bâtiment très bien situé. Bâtiment qu'on pourra aussi acheter via une SCI pour pouvoir faire autre chose que du cultuel. Parce que dans un espace cult... vous ne pouvez faire que du cultuel. Ça limite énormément. Parce que l'église, ce n'est pas que le culte. L'église, c'est aussi les œuvres sociales. On pourra permettre que notre association culturelle puisse faire des œuvres sociales à l'intérieur. On pourra faire plein de choses. On pourra peut-être faire des crèches, etc. Mais dans un bâtiment culturel, on ne peut faire que ça. Donc, il y avait cette idée qui germait qu'il fallait aller beaucoup plus loin. On a prié pour ça. Mais à un moment donné, on a trouvé le local. Hallelujah ! On a trouvé le local en août. Il fallait des autorisations. ERP, ça parle à quelqu'un, ça ? Établissement recevant du public. La mairie doit dire je suis d'accord Et c'est là où la plupart des projets sont recalés. Gloire à Dieu, ERP accepté par la mairie. Un diamant ? on a prié pour que Dieu incline le cœur des autorités. Quand tu as un projet, va chercher les autorisations. Ce n'est pas j'ai reçu de Dieu, je fonce Il faut des autorisations. Une autorisation est une validation par une autorité. Ça peut être une autorité séculière. Elle peut être une autorité parentale, mais quelquefois, elle peut être une autorité spirituelle aussi. C'est ce que Némi va faire. Lisez avec moi. Némi, chapitre 2. Au mois de Nisan, donc au mois de novembre équivalent, la vingtième année du règne d'Artaxerxes, comme il me fallait servir du vin au roi, je l'ai pris et le lui ai donné. Jamais encore je n'avais paru triste en sa présence. À l'époque, il ne fallait pas être triste dans la présence du roi. Il fallait vraiment bien se présenter. Vous faites le lien, vous comprenez pourquoi Daniel devait bien manger pour aller devant le roi. Vous comprenez pourquoi Esther ne devait pas jeûner pour aller devant le roi. Il fallait bien paraître. Le roi m'a demandé Pourquoi as-tu une mauvaise mine ? Tu n'es pourtant pas malade. Ce ne peut être qu'une peine de cœur. Hum, ça graine d'un mot. Saisi d'une grande frayeur. C'est le moment. C'est le moment, il y a une brèche, il faut qu'il en parle. Mais il a peur. Vous voyez, il y a un côté humain. Quelquefois, on spiritualise les choses. Il y a des projets qui vont te faire peur. Ce n'est pas mauvais de dire que j'ai peur. On est humain. Il faut pouvoir le verbaliser. Il a peur. Parce qu'il peut mourir. On peut lui dire, d'accord, tu veux repartir, donc tu veux soulever le roi, et puis, oui, on lui coupe la tête. Saisi d'une grande frayeur, je lui répondis que le roi vive toujours. Comment pourrais-je avoir bonne mine lorsque la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres est en ruine et que ses portes sont dévorées par le feu ? Alors le roi lui demande, que voudrais-tu ? Et il répond, si tu le juges bon et si moi ton serviteur j'ai obtenu ta faveur, j'aimerais que tu m'envoies en Juda vers la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres pour que je la reconstruise. J'aimerais que tu me donnes l'autorisation. Pour moi, aller rebâtir. Lorsque vous avez des projets qui viennent de Dieu, prenez le temps d'identifier les autorités, les personnes qui doivent valider. Tout le monde ne validera pas. Oui, d'accord, bien évidemment. Si vous attendez que tout le monde soit d'accord, vous ne ferez jamais rien. Mais il y a quelques personnes que Dieu, sous lesquelles Dieu vous a placées, qu'elles soient séculières ou qu'elles soient spirituelles, il faut leur aval. Il faut leur autorité. Jésus lui-même a respecté cela. Avant d'aller dans le ministère, il s'est mis sous Jean-Baptiste. Jean-Baptiste a dit, non, comment est-ce que moi je peux te baptiser ? Toi, tu es le fils de Dieu. Il dit, laisse faire. C'est comme ça que les choses doivent se faire. Et quand il dit, amène, on doit faire preuve d'humilité dans nos projets. Ce n'est pas Dieu m'a dit, non. Et le roi va lui accorder cela. Le roi va lui donner sa validation. Il va lui fixer un temps, il va lui dire vas-y Et mieux encore, le roi va lui donner de laisser passer. Il va avoir un cortège qui va l'assister. Incroyable, hein ? C'est un roi païen, non chrétien, qui va aider à financer l'œuvre de Dieu. Alléluia ! Ça peut venir de partout, les bénédictions. Troisièmement. Pour mener à bien un projet inspiré de Dieu, il faut l'intercession, les autorisations, mais troisièmement, il faut des ressources matérielles et financières. On parle concret aujourd'hui. Il faut de l'argent. Tout le temps, quelqu'un dit qu'il faut de l'argent. Arrêtez avec vos réponses spirituelles. Dieu pourvoit, oui, mais à un moment donné, il faut de l'argent aussi. Némi va être très intelligent. C'est bien Némi, il me fait penser à mon fils. Il est là, tranquille, tu dis Jason, tu veux une Madeleine ? Il dit non, j'en veux deux. Je lui disais, mais toi, tu n'avais même pas pensé à vouloir... C'est moi qui te propose. Il dit, non, mais tant qu'il peut gratter, il va gratter, en fait. Je lui dis, non, d'où ça vient ? Ça ne vient pas de moi, ça. Ça doit être la génétique, un parent éloigné. Ce n'est pas moi, ça. Il va toujours gratter. Mais Némi, il est sage. C'est la sagesse de Dieu. C'est ça. C'est pas quelqu'un qui profite pour profiter. C'est quelqu'un qui sait sentir les coups. Vous voyez ? Il faut savoir sentir les coups, il faut savoir oser quelquefois. Il va dire au roi, qu'on me donne aussi une lettre destinée à Azaf. Némi 2, verset 8. Le responsable des forêts royales. Afin qu'il me fournisse le bois de la charpente nécessaire pour les portes de la forteresse adjacente au temple. Il est fort le gars quand même. Pour la muraille de la ville et pour la maison que j'occuperai. Donc, donne-moi le bois pour construire la maison où je vais être et le bois pour construire la muraille de la ville. Ah ah, quelle stratégie. Il se projette, il réfléchit. On a besoin de chrétiens aujourd'hui qui ont la tête dans les nuages et les pieds sur terre. Quelquefois on a des rêveurs, on a des Ah le projet, le réveil des trucs toujours futurs en fait. Mais aujourd'hui tu fais quoi là ? Ah Dieu me donne un grand appel, je vais prêcher. Mais tu parles pas à ton voisin. Ah moi j'ai un appel d'apôtre et tout. Mais tu te lèves, tu prends même pas dix minutes pour prier. Tu crois qu'un jour comme ça il y aura une baguette magique et tu vas être transformé. Non, ça marche pas comme ça. Moi, je pensais que ça allait être comme ça. Je suis allé à l'école biblique, je suis ressorti, les gens m'ont appelé pasteur, j'ai dit, attendez, c'est toujours moi, j'ai rien à changer. Pour les autres, j'avais changé, j'étais entré dans une machine et puis j'étais devenu un super héros spirituel. Non, je suis la même personne. Les choses ne changeront pas. Deviens à l'intérieur ce que Dieu t'appelle à être. Les titres viendront après, mais deviens la personne, en termes de stabilité, en termes de connexion avec Dieu, deviens cette personne-là. Il faut des ressources matérielles et financières. On va afficher la vidéo de levée de fonds. À Paris Métropole, on est très, très, très sorbre. Des fois, je trouve un peu trop sur les finances. On ne peut pas passer de corbeille. On est hyper... On a... une administration qui est très économe. Gros même, j'ai un pupitre là, il date de 15 ans. Je lui dis, on peut toujours l'utiliser, il n'est pas cassé. On est très, très économe, très sobre sur les finances. Mais quelquefois, on a besoin de faire appel à une générosité collective pour aller plus loin. Ce n'est pas... Des fois, même on culpabilise de demander, mais en fait, Dieu... Il se plaît à demander. Parce que c'est comme des semences. Je ne dis pas qu'on n'est pas de ce style. Si tu sèmes, tu vas... Non, non, non. Si tu sèmes, tu vas récolter. Oui, mais quelquefois, ce n'est pas sur le texte que tu vas récolter. On se comprend ? Ce n'est pas systématique. Mais l'offrande, c'est un élan de générosité qui montre une soumission à Dieu. Parce que quand on aime quelque chose, on veut donner. C'est vrai, hein ? Tous les experts comptables vous diront que quand on peut lire tes comptes, on peut savoir ce que tu aimes. 300 euros de budget cinéma ? On me dit, t'aimes bien le cinéma toi. Là où tu donnes, ça montre là où est ton cœur. On peut passer la vidéo, le fond, elle est prête ?

  • Speaker #1

    exceptionnel à la BN. Et je suis venu vous en parler. D'abord et avant tout, tout a commencé en 1933, lorsque le pasteur Christophe Boucher vient sur Paris. Je lis, c'est pas pour propos, Dieu me donna une vision citoyenne de la France que je me mis à... sans glouter. Ces premières réunions prennent place sur la rue Saint-Maur au cœur de Paris en 1933, et c'est en 1936 que l'Église paraît au journal officiel dont nous avons encore aujourd'hui un original. EPM n'a jamais cessé d'avancer. Aujourd'hui, nos trois campus progressent. Nous sommes à sept cultes par dimanche. Je remercie Dieu pour nos prédécesseurs, Rester Boulagnon, Le Filâtre, pour cette génération de bâtisseurs, d'implanteurs. En 2013, une équipe de pionniers ouvre le campus Paris-Est. avec le couple pastoral Phoebe et Timothée Mélin. Le campus débute dans une petite salle d'hôtel. Leur petit commencement s'est multiplié en une belle œuvre. Aujourd'hui, dans une plus grande salle, avec l'équipe actuelle, dirigée par le couple pastoral. Isabelle et Samuel Sall. Quelle joie, mais quelle joie ! Aujourd'hui, ils sont trop à l'étroit. Je viens vers vous aujourd'hui car nous sommes en train d'acquérir un nouveau local dont la superficie est double par rapport à l'actuel. Le local inclura de belles commodités pour l'épanouissement des chrétiens et la vie du campus. Tout se concrétise. Nous allons bientôt débuter ces travaux. Nous avons besoin d'abord et avant tout, je ne le dis pas de façon clichée, nous sollicitons vos prières. C'est un gros projet complexe. et nous voulons que ces chrétiens puissent se réunir dès l'automne dans l'amour, l'unité, la joie et la paix. Parce que EPM a toujours été une église mature et généreuse, c'est en toute simplicité aujourd'hui que je vous invite à soutenir ses travaux aussi par une offrande dédiée. La réalité est que l'inflation touche fortement le prix des matériaux, mais nous croyons que Dieu a tout prévu et tout pourvu déjà à l'avance. Depuis le début des temps, Dieu a toujours... bâtir son Église au travers de la générosité de ses enfants. Soutenir ce projet, c'est accompagner concrètement la vision multicampus d'une Église simple à taille humaine, l'Église par un métropole. C'est bâtir par l'énergie de l'amour de Christ en nous. C'est une Église fondée sur la parole et la vie de l'esprit d'après notre vision de Acte 2, 42. C'est la suite logique de toutes ces années de ministère à Paris-Est. Donner, c'est soutenir la croissance. les cœurs transformés dans ce beau campus. C'est soutenir la maison de Dieu brillée dans cette génération. Faire une offrande dédiée pour les travaux de construction dans ce projet, c'est bâtir une maison de prière, une famille spirituelle, un lieu de commune fraternelle, la maison du pain spirituel. C'est aussi soutenir ceux qui aident les plus démunis. C'est investir dans l'éternité. Soutenir ce projet par cette offrande, en terminant aujourd'hui, j'aimerais tout simplement vous inviter à donner comme le Seigneur le met sur votre cœur. Un QR code va apparaître maintenant à l'écran et va vous rediriger, vous le flashez, ça va vous rediriger vers notre page monégliseapparait.fr ou vous pouvez aller directement sur la page et aller sur la page dons et bien flasher votre don pour ce projet de construction. En terminant, c'est à notre tour d'être une génération de bâtisseurs de la maison de Dieu. En ce moment,

  • Speaker #0

    les aléas du direct, c'est bon ? Non, c'était le micro. Ouais, je prêchais avec ça. Némi a demandé des finances. Pour vos projets personnels aussi, à un moment donné, vous aurez besoin de finances. Je prie que Dieu vous inspire pour aller vers les bonnes personnes. Il y a des fois, des dons qu'il ne faut pas recevoir. J'ai raison, j'ai raison. Il y a des fois, c'est conflit d'intérêts. Tu prends l'argent, mais tu es lié après. Tu vois ce que je veux dire ? Il faut que Dieu vous conduise vers les bonnes personnes. Quatrièmement, la planification. Dites-moi planification. Néhémie n'a pas dit à chaque jour suffit sa peine, on va y aller et puis on verra. Regardez ce qu'il a fait. Verset 11. À mon arrivée à Jérusalem, j'y suis resté trois jours. Puis je me suis levé pendant la nuit accompagné de quelques hommes sans avoir encore dévoilé à personne ce que Dieu m'avait mis à cœur de faire pour Jérusalem. Verset 13. Sortant donc de nuit. Discrétion. Il y en a là, tu as un rêve, tu parles à tout le monde. Discrétion. Vas-y progressivement. Surtout, sortant donc de nuit par la porte de la vallée, j'ai pris la direction de la source du dragon, de la porte du fermier. Ah, technologie, ça me lâche. On va lire ? Merci, équipe vidéoprojection. Vers la porte du fermier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ces portes consumées par le feu. Je passais près de la porte de la source et de l'étang du roi. Il n'y avait point de place par où pu passer la bête, le cheval, qui était sous moi. C'était vraiment en ruines. Je montais de nuit par le torrent, je considérais encore la muraille. Je considère, ça veut dire qu'il réfléchit. Il fait un état des lieux, en fait. Il réfléchit, OK. Ça, ça va prendre combien de temps ? Ça va coûter combien ? Il considère, il fait un état des lieux, il mesure. Puis je rentrais par la porte de la vallée, je fus ainsi de retour. Donc il a fait le tour des murailles. Néhémie a fait un état des lieux. Dans vos projets, il y a une nécessité de planifier un minimum. Alors certains sont... des robots de planification. J'ai connu des gens comme ça. Mathieu Desroches, c'est le gars le plus planifié que j'ai connu quand j'étais au Québec. Le gars il planifie tout à la minute près. C'est un malade. Il est tout le temps sur son agenda. Il y a des gens comme ça. Vous êtes comme ça. Il y a des gens, c'est... Je veux respirer, tu vois. Si je cadre trop, je ne peux pas respirer. Donc, on est tous différents. Mais il faut un minimum de planification. Surtout pour les projets impliquant beaucoup de personnes. Si vous ne planifiez pas, vous mettez en difficulté les autres. Ne dites pas à même que vous êtes anti-planification. Il faut un minimum de planification. Ça vient chercher quelquefois notre théologie. Quelquefois, notre théologie de l'inspiration nous pousse souvent à faire de l'instantané. On se dit, pasteur, il ne faut pas trop préparer, tu limites le Saint-Esprit. Vous avez déjà entendu ça ? Non, mais c'est trop, tout est préparé, le culte là, il faut laisser la liberté. Oui, on va laisser la liberté, mais le Saint-Esprit peut aussi te prévenir la veille, oui ou non ? Allô ? Ah non, mais moi, je ne gère pas mes finances, je laisse le Saint-Esprit. Je me laisse conduire comme ça, Saint-Esprit. Non, il faut un minimum de sérieux, il faut planifier. Cinquièmement, il faut des collaborateurs. Dites avec moi des collaborateurs. Il y a des niveaux de projet où vous ne pourrez pas tout faire tout seul. C'est impossible. Parler aux jeunes entrepreneurs, Yves, qui font le commercial, le comptable, l'ingénieur, ils font tout. Il faut prier pour les jeunes entrepreneurs. Vraiment, c'est difficile au début. Mais il y a des niveaux où vous avez besoin d'une équipe, vous avez besoin de collaborateurs. Dieu merci pour l'église. Beau projet. On voit le prédicateur et un peu les louangeurs. Mais il y a une quarantaine d'équipiers. tous les dimanches qui sert. C'est pour ça qu'on fait des appels à servir aussi. Vous arrivez, il y a l'accueil qui vous reçoit, qui vous place pour s'assurer que tout le monde serait bien placé. Il y a le Métropole Café qui est derrière. Ils vous servent du café, c'est confortable le café. Béni Dieu pour le Métropole Café, quelqu'un dit à moi. On va les applaudir, c'est agréable. C'est agréable, c'est chaleureux. Sans eux, ma prédication n'aurait pas le même... Je suis sûr. Après un bon café, tu écoutes différemment la prédication. Il y a l'équipe de l'enfance, MoveKid, Garderie, qui s'occupe de nos enfants, qui les forme. C'est merveilleux. Hallelujah. L'équipe vidéo qui permet que vous puissiez revoir les vidéos quand vous n'êtes pas là. Vous puissiez partager à des gens. Aller au-delà de l'espace-temps. L'équipe vidéo capte le moment et on peut partager. L'équipe Lumière, c'est joli ça. C'est stylé. En deux heures, ils font ça tous les dimanches. Ils démontent. Alléluia. C'est pour ça que tu ne peux pas juste venir consommer. Tu dois devenir un collaborateur. Quelqu'un dit, amen. Toi aussi, tu as ta pierre à apporter à l'édifice. L'équipe Sono. Vous voyez, ce n'est pas évident. Ce n'est pas facile. C'est de la technique. Des fois, ça ne marche pas. Bravo à l'équipe Sono. L'équipe vidéoprojection. On peut les applaudir tous. Des fois, des heures, on passe sur des détails. On descend le rideau ou pas ? Qu'est-ce qui est plus esthétique ? La police, c'est des trucs que vous n'allez jamais voir. Il faut faire une mise à jour du logiciel, c'est du temps passé. l'équipe de Saint-Seine, les GDM qui font un vrai travail, parce qu'il y en a, ils viennent, mais après, il faut garder le lien. Je pourrais continuer à citer la louange, bref. chaque personne collabore pour qu'on puisse apporter un culte à Dieu, pour que vous soyez aussi bénie. Il n'y a qu'un diamètre. Il faut des collaborateurs. Alors Néhémie, après avoir estimé les travaux, il va aller voir les responsables qui étaient sur place. Tous n'ont pas été déportés, il y en avait quelques-uns qui restaient. Néhémie, chapitre 3. verset 1, non, Némi, chapitre 2, il va dire, il va aller leur dire, Levez-vous, rebâtissons, levons, nous rebâtissons la muraille. Et les chefs vont entendre ça, ils vont dire, Ok, on va y aller avec toi, on va être avec toi. On sent que c'est vraiment de Dieu. Et dans le chapitre... Le chapitre 3 de Néhémie, il y a cette expression qui revient à côté d'eux. Chaque famille va bâtir devant sa maison. Chacun va prendre une portion, chacun va prendre un rôle. On peut lire plus d'une vingtaine de fois la mention à côté d'eux. Et il y a Chib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs. Ils bâtirent la porte des brebis. Il y a plusieurs portes, il y a plusieurs zones. Ils la consacrèrent et posèrent les bâtons. Donc chaque personne s'est dit, moi avec ma famille, ma tribu, on va s'occuper de cette partie-là. Verset 2, à côté d'eux, dites-moi à côté d'eux. À côté d'Eliachib, bâtir les hommes de Jéricho. À côté de lui, dites-moi à côté. À côté de lui, bâtit aussi Isaacur, fils d'Imri. À côté, t'es avec moi à côté. C'est rébarbatif, mais c'est important pour que tu comprennes que l'auteur, il insistait vraiment pour dire qu'ils étaient vraiment à côté. Ils sont à côté des autres. À côté d'eux, travailla aux réparations. Mérémote, fils d'Uri. Fils du Rive, fils d'Akot, à côté d'eux, dites avec moi, à côté d'eux. Travaillam, Meshulam, fils de Berechia, fils de Meshezabel. En fait, ils disent toujours fils d'eux parce qu'ils n'ont pas de nom de famille. Je ne sais pas si vous avez constaté. Ils n'emploient pas les noms de famille dans le contexte juif. Donc, ils doivent toujours mettre fils d'eux. À côté d'eux, t'es que moi à côté d'eux. Travaillé à Sadoc, fils de Banana, à côté d'eux, verset 5. Bon, on va s'arrêter là, vous avez compris le message. Tourne-toi vers quelqu'un et dis-lui, je veux bâtir à côté de toi. On a besoin de la personne à côté de nous. Tout le monde a un rôle, tout le monde a sa pierre à porter à l'édifice. Sixièmement, les oppositions externes. C'était que moi, opposition externe. Certains pensent que quand Dieu vous inspire en projet, ça va être facile. Et dès que c'est difficile, on doute de l'inspiration de Dieu. On se dit non mais ce n'est pas possible. Dieu, tu n'es plus avec moi. Non, c'est prévu dans le plan. Jésus, il s'est pris la tête tout le temps avec les pharisiens. Mais il a tout accompli, n'est-ce pas ? L'opposition ne veut pas dire que tu n'es pas sur la bonne voie. Qu'un diamant. Des fois, c'est de Dieu. C'est Dieu qui le permet. Sambala, le Samaritain, est obligé à la monite. Lorsque Sambala a appris que nous rebâtissions la muraille, il fut en colère et très irrité. Il y a des gens qui ne vont pas aimer ton projet. Peut-être qu'il y a des intérêts concurrents, mais il y a des gens qui ne vont pas aimer. Il fut très irrité. Il se moqua des Juifs. C'est énorme quand même. Je pense que les humoristes peuvent piquer cette face. C'est excellent. Devant ses frères et devant les soldats de Samarie, il dit, à quoi travaillent ces Juifs impuissants ? Toi, là, tu veux faire quoi, en fait ? Tu te crois plus intelligent que qui ? D'autres ont essayé avant toi. Tu n'as pas réussi. Arrête, tu nous fais perdre notre temps. Tes histoires d'église, là. Tout ton temps à l'église. Viens, travaille comme tout le monde, achète ta maison, ta résidence secondaire, prépare ta retraite, fais des trucs constructifs pour la famille. Allô ? Tes histoires d'église. Verset 3. Excellent. Tobija l'ammonite était à côté de lui. Il y a aussi des à côté d'eux. Il y a aussi des gens qui s'associent. Il dit qu'il bâtit seulement si un renard se lance, il renversera leur muraille de pierre. Énorme. Le renard arrive, et puis tout s'écroule, tu vois, comme un château de cartes. Énorme, énorme l'image. Pas seulement. Un renard se lancera et puis ça ne tiendra pas. Des menaces, des moqueries, mais des menaces. Ce n'est pas que des moqueries, les moqueries, bon. Des menaces physiques. Néhémie 4, verset 8. Un faux prophète va aller annoncer à Néhémie qu'on essaie de le tuer. Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage. Il y a des gens, parce que tu veux faire l'œuvre de Dieu, ils vont se liguer contre toi. C'est vrai, hein ? Regardez la réaction, Némi 4.16 Depuis ce jour, la moitié de mes serviteurs travaillaient et l'autre moitié était armée de lances, de boucliers, d'arcs et de cuirasses. Le ministère, les projets de Dieu, les projets ne vont pas se faire facilement. D'un bras, on va devoir construire, mais de l'autre, on va devoir protéger ce qu'on a construit. Allô ? On prie pour que des gens entendent l'évangile ici. De nouvelles personnes viennent, trouvent leur réconfort, trouvent le salut, rencontrent Jésus, se baptisent. Mais il y a des gens qui partent. Alors, il va falloir intercéder pour des nouvelles âmes à gagner, mais aussi protéger des âmes pour qu'elles ne se perdent pas. Vous voyez ? La famille, des fois, tu sers, tu es en train de travailler, tu veux construire pour la famille, mais tu ne protèges pas ceux qui sont là. Tu ne protèges pas tes enfants, tu ne passes pas du temps avec tes enfants. Et tu dis, je sors, je travaille pour vous, mais ils ne sont plus là. Tu es en train de les perdre. On doit construire avec une main et protéger ce qu'on a déjà construit avec l'autre. Enfin, septièmement, les musiciens peuvent s'approcher des défis internes. Il y a des oppositions qui vont venir de l'extérieur. Mais il y a des oppositions qui vont venir de l'intérieur aussi. Des petites disputes, des trucs de rien, des trucs de cours d'école. Des fois, ce n'est pas des trucs de cours d'école. Des fois, c'est des vrais trucs. Inès Régues versus Natacha Saint-Pierre. Oui, la référence. Ceux qui n'ont pas connu... Enfin laissez tomber. C'est trop long à expliquer. Même moi je... Mais bref. Il y a des vrais sujets mais d'autres qui polluent l'actualité. C'est deux célébrités qui se disputent en résumé. Quelquefois, il y a des défis internes, des petits il m'a mal parlé, il ne m'a pas considéré des petits trucs qui murmurent, qui gangrènent et qui vont polluer l'œuvre de Dieu. C'est vrai. Une émique à dix, quelquefois, c'est la fatigue aussi. Je suis fatigué, je suis fatigué, je suis fatigué, la lassitude. Némi 4 dit, cependant Judas disait, les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux et les décombres sont considérables. Nous ne pourrons pas. pas bâtir la muraille. On est fatigué, on n'y arrive plus. J'ai trop de problèmes. J'ai des problèmes dans mes études, j'ai des problèmes au boulot, j'ai des problèmes dans ma famille, je suis malade. J'ai trop de problèmes, j'y arrive pas. C'est trop difficile. Il y a le péché. J'avance et puis j'ai l'impression de reculer. Je tombe, je me... Je suis fatigué. Ça n'avance pas facilement. J'ai une bonne nouvelle pour toi. Dieu... L alpha et l'oméga. Il finira ce qu'il a commencé. À un moment donné, la muraille va se bâtir. Regardez ce qu'il a écrit pour terminer. Némi 615. La muraille a été terminée en 52 jours. Wow, c'était rapide. Lorsque tous nos ennemis dans toutes les nations environnantes l'ont appris, ils ont eu peur. Ils se sont sentis tout petits et ont reconnu que c'était notre Dieu qui avait présidé la réalisation de ce travail. Lorsque Dieu préside ton travail, il y a une marque divine. Et même des personnes qui au départ n'étaient pas favorables vont voir la main de Dieu. Quand je me suis converti, mon père ne voulait rien entendre parler de ma nouvelle foi, qui était catholique, non pratiquant. Mais c'était, pourquoi tu vas là ? Qu'est-ce que tu cherches ? On est tous catholiques, tu es plus intelligent que nous. Au départ, j'étais en mode zélé, je voulais convertir tout le monde. Après, c'est devenu plus sage. Et il y a un an, on s'est parlé avec mon père. On s'est parlé tout le long, mais il y a un homme qui m'a dit, tu sais, je suis fier de toi. Tu m'as fierté. Il dit à tout le monde, mon fils est pasteur. Quelquefois, la faim te donnera raison. continue ton projet jusqu'au bout. Peut-être que c'est pas la voie classique. Peut-être que tu perds de l'argent. Peut-être que c'est une voie compliquée, pas rentable, pas logique. Dieu te dit, si c'est moi qui ai inspiré le projet, je l'emmènerai jusqu'au bout. Et même des personnes qui étaient réfractaires au départ viendront valider. Par ton attitude, par ton caractère, par ta stabilité, par le fruit, les fruits visibles. Les gens viendront attester. Est-ce qu'on peut prier ensemble ? Hallelujah. On peut se lever et prier ensemble. Hallelujah. On va prier ensemble pour vos projets. Ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet collectif, ça peut être ton service, ça peut être ton travail, ça peut être ton projet familial. Les adaptations sont multiples. On va juste lever la main vers Dieu et demander la sagesse de Dieu dans nos projets. Oui, les experts disent des choses, les scientifiques disent des choses. Il y a toujours des sachants dans chaque domaine. Mais Seigneur veut venir vers toi pour demander ta sagesse. Je prie pour notre campus, pour l'église Paris Métropole, pour chaque personne ici présente. Je prie que tu emmènes... une sagesse divine dans chaque action qu'ils vont entreprendre. Au nom de Jésus, je prie afin que tu enlèves le découragement. Quelquefois, certaines voies sont tellement difficiles qu'on a envie de tout arrêter. de retourner à la voie classique. Je prie, Seigneur, que tu armes de force et de courage, qu'ils puissent combattre avec une main et construire avec l'autre. Je prie pour tous les projets naissants. Je prie que tu donnes la force à chacun d'aller jusqu'au bout, au nom de Jésus. Je prie pour les projets qui ont été abandonnés. Je prie que tu les ressuscites. Je prie que tu les ramènes à la vie. Je prie que tu donnes un engouement. De ton église à servir. Que servir ne soit plus un fardeau, mais soit un privilège. Que ce soit un privilège de venir servir dans ta maison. Je prie qu'à la fin de ce culte, qu'on puisse se bousculer à l'entrée pour s'inscrire pour les services. Pas à cause d'un beau discours humain, de pep talk, de motivation, non. Parce que toi, tu auras convaincu avec ta parole. Merci pour le peuple que tu bâtis. En ton nom, j'ai prié. Amen. Merci d'avoir écouté le podcast de l'église Paris Métropole Retrouvez toute notre actualité sur notre site monégliseaparis.fr et sur nos réseaux sociaux Instagram, Facebook et Youtube Église Paris Métropole A bientôt

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