Speaker #0Bonjour, c'est Léo. J'ai jamais lu de toute ma scolarité, mais à 19 ans, j'ai découvert les livres qui élèvent le cœur et l'esprit. Depuis, j'en lis 50 par an, tout domaine confondu. Et aujourd'hui, je souhaite te partager l'essence de ces connaissances dans le podcast Élévation. Imagine-toi dans un vieux chalet de pierre, perdu au cœur d'une forêt dense et silencieuse. Au loin, t'entends le bruissement du vent dans les feuilles. Et à part ça, rien. Pas de notification. Pas de téléphone qui sonne, pas de collègue, juste toi. Une table, un crayon et tes pensées. Cette scène, c'est celle d'un célèbre psychiatre qui avait créé pour lui-même dans le but de plonger dans un état de conscience et de concentration totale. L'auteur du livre dont on va parler te raconte cette anecdote pour montrer à quel point l'isolement peut être un levier de créativité et de réussite. Ce livre y défend une idée en apparence qui est extrêmement simple, mais qui défie le mode de vie actuel, pour exceller dans ton travail et créer un impact réel, tu dois avoir ce que l'auteur appelle le deep work. Pas juste un peu de concentration entre deux emails, vraiment une plongée en profondeur, sans interruption, dans tes tâches les plus exigeantes et les plus importantes. Alors déjà, tu te demandes peut-être, ok, mais qu'est-ce que ce deep work a de si révolutionnaire ? Attends, je vais t'expliquer. Mais avant, laisse-moi te donner un autre exemple tiré du livre. L'auteur raconte l'histoire d'un programmeur réputé pour sa capacité à produire des lignes de code d'une qualité exceptionnelle en un temps record. Comment il faisait ? Il travaillait dans ce qu'il appelait sa bulle de productivité. Il fermait son bureau à clé, il bloquait ses emails et ses appels, et le résultat, c'est qu'en quelques heures, il abattait un travail que d'autres mettaient des jours à finaliser. La différence n'était pas la compétence, mais la... profondeur de son attention et cette idée elle est pas nouvelle on pourrait penser aux moines du moyen-âge qui s'isoler pendant de longues heures pour recopier patiemment des manuscrits aujourd'hui on vit à l'ère de l'hyper connexion où chaque seconde est ponctuée d'un bip d'un buzz d'un clic et ce livre te dit arrête tout et va au fond des choses tu vas voir que c'est un petit peu radical mais ça marche le livre va pas se contenter de te dire il faut se concentrer plus Il va t'expliquer pourquoi c'est crucial. Dans un monde où l'information abonde, la capacité à te concentrer durablement devient un atout rare. Et ce qui est rare est forcément précieux. On ne va pas non plus s'arrêter à la théorie. On va voir des stratégies concrètes pour créer cet environnement propice au deep work. Par exemple, l'auteur recommande de planifier tes périodes de travail en profondeur, de les ritualiser, de les protéger comme c'est un rendez-vous médical. Il conseille aussi d'apprendre à déconnecter. de tes outils numériques, à instaurer des routines de fin de journée où tu te désintoxiques de l'information pour mieux te ressourcer mentalement. Alors attention, l'auteur ne te pousse pas forcément à vivre comme un ermite. Son idée, c'est de t'aider à trouver ta propre version de l'isolement productif, même si elle ne dure que quelques heures par jour. Parce que pour lui, ces quelques heures de deep work peuvent transformer ta vie entière. Il donne l'exemple d'un entrepreneur qui chaque matin... réservait une plage horaire de 3 heures inviolables, aucun appel, aucun email, c'était son sas de création. Le reste de la journée, il s'occupait des réunions, des urgences, des clients, mais jamais il ne sacrifiait ses 3 heures. Et ce, chaque jour, coûte que coûte. Cette discipline, dans le deep work, c'est la clé. Sans discipline, le flot du quotidien reprend vite le dessus. Les notifications vont s'empiler, les messages vont s'accumuler, Tu vas te retrouver submergé avant même de t'être mis au travail. Alors l'auteur te met en garde, si tu ne mets pas de barrière ferme, la distraction gagnera toujours la partie. Mais je te vois déjà venir, c'est bien de travailler en profondeur, mais est-ce que je ne vais pas me couper des opportunités, des gens qui ont besoin de moi ? Et bien c'est là qu'intervient l'un des principes forts du bouquin. En réalité, en te rendant moins disponible pour le superficiel, tu deviens plus disponible pour l'essentiel. Une métaphore que l'auteur utilise, c'est celle du jardinier. qui veut faire pousser des fleurs rares. Il doit protéger ses plantes de la compétition des mauvaises herbes, leur laisser la place et les nutriments nécessaires pour fleurir. De la même manière, tes idées les plus brillantes ont besoin d'espace pour éclore, loin du tumulte de toutes les informations et de toutes les distractions. Un autre aspect fascinant du bouquin, c'est la notion de résistance au travail en profondeur. En gros, toute notre vie moderne est pensée pour nous éloigner de la concentration. Les réseaux sociaux, les emails, les applications de messagerie, tout est conçu pour capter ton attention en permanence. Et le livre raconte même comment certains développeurs de grandes plateformes travaillent d'arrache-pied pour optimiser la façon de t'accrocher aux écrans. Le deep work, c'est un véritable sanctuaire pour l'esprit, un espace où tu peux penser, apprendre, créer sans être happé par la voracité du flux digital. Et puis, il y a ce qu'il appelle le shallow work, on pourrait traduire par travail superficiel. C'est toute cette activité professionnelle qui ne requiert pas vraiment des capacités cognitives de haut niveau, mais qui occupe énormément de temps. Donc ça va être répondre à des emails, assister à des réunions, remplir des formulaires administratifs, etc. Le shallow work, il est nécessaire dans une certaine mesure, mais il ne doit jamais envahir ton emploi du temps au détriment de ton vrai travail profond. Il y a un dirigeant qui est cité dans le livre qui a mis en place un système radical. Il n'ouvrait sa boîte mail qu'une fois par jour. et ignorait volontairement toutes les demandes qui n'étaient pas absolument essentielles. Le résultat, c'est que son entreprise a commencé à croître plus vite parce qu'il pouvait enfin se consacrer aux décisions stratégiques de long terme. C'est pas juste un slogan, c'est un véritable choix de vie qui s'avère être très payant, le dit Pork. Mais il y a un petit détail, ça va demander une sacrée force mentale pour résister aux appels du multitâche. Le multitâche, c'est un leurre, c'est un véritable mirage. Parce que tu vas croire que tu fais plusieurs choses en même temps, alors qu'en réalité tu ne fais que switcher rapidement d'une tâche à l'autre. Tu vas épuiser ton cerveau et tu vas réduire la qualité de ton travail. Alors le livre insiste là-dessus, chaque fois que tu interromps ta concentration, tu perds un temps fou à replonger dans la tâche. Et ça, les études le prouvent, être coupé, ne serait-ce que quelques secondes, peut nécessiter de longues minutes pour retrouver le même niveau d'attention qu'avant l'interruption. Donc si ça arrive 10, 15, 20 fois par jour, imagine la perte. L'auteur parle donc, à l'opposé de ça, d'un état de flot. C'est cet état presque hypnotique où t'es plongé dans ta tâche sans même voir le temps passer parce que ton cerveau est à 100% sur ce que tu fais. Les sportifs de haut niveau connaissent bien cet état, plein d'autres domaines, il y a les artistes, les programmateurs de génie, etc. En fait, c'est dans cet état de flot que naissent les performances les plus incroyables. Pour mettre en place le deep work, l'auteur te propose quelques méthodes concrètes. Avant de passer à la suite, tu peux me laisser un avis, ça va beaucoup m'encourager à continuer. Et tu peux aller checker les liens que je t'ai mis en description qui peuvent t'apporter des ressources supplémentaires. Planifie ton deep work à l'avance. Marque clairement le début et la fin de ces sessions. Crée un rituel. Par exemple, tu vas aller dans un café calme avec juste un carnet et un stylo. Tu vas utiliser un bureau spécifique dans ta maison. Ensuite, tu peux prévenir tes proches ou tes collègues pour qu'ils respectent ton temps. Et enfin, tu peux utiliser des outils de blocage numérique, comme par exemple des applications qui vont te couper l'accès aux réseaux sociaux ou qui vont te déconnecter de ton Wi-Fi. Tout ça, ça va viser à t'aider à trouver ce que l'auteur appelle le contexte idéal. Il compare ça à un musicien qui accorde soigneusement son instrument avant un concert. Sans cet accordage, impossible de produire une mélodie harmonieuse. Maintenant, tu te demandes peut-être, ok, est-ce que c'est vraiment faisable sur le long terme ? C'est là que prend tout son sens le Deep Work, c'est que le livre ne fait pas que te dire tu peux y arriver. Il te montre que si tu n'adoptes pas cette stratégie, c'est ta compétitivité, ta créativité et même ton bonheur qui en pâtissent. Parce qu'en fin de compte, le travail en profondeur, ce n'est pas seulement utile pour mieux performer. Il y a aussi un rôle... dans ta vie personnelle. Beaucoup de gens ressentent un vide, une fatigue chronique, un manque de satisfaction, précisément parce qu'ils ne prennent jamais le temps de se plonger à fond dans ce qu'ils aiment vraiment faire. Le deep work, c'est aussi la source d'un sentiment d'accomplissement plus profond. Et le deep work, c'est aussi l'antidote à la superficialité. C'est la voie qui va te permettre de créer de la valeur dans un monde saturé d'informations et de trouver un sens plus profond à ce que tu fais. C'est aussi un défi personnel. Tu dois faire face à tes mauvaises habitudes, à ta dépendance aux distractions et parfois à l'incompréhension de ceux qui ne jurent que par l'hyperconnexion. Maintenant, on va parler de quitter les réseaux sociaux. Je pense que là, on touche un point sensible chez beaucoup de gens. Parce qu'aujourd'hui, qui n'a pas un compte Facebook, Insta, Twitter, TikTok, etc. Si je te disais que l'auteur préconise de déserter ses plateformes, ou du moins de réduire drastiquement leur usage, tu vas voir que c'est assez perturbant. Mais c'est logique en fait. Il raconte notamment l'histoire d'un blogueur qui pour produire du contenu de qualité s'était imposé une règle drastique. Pas de réseaux sociaux pendant l'écriture, aucun feed consulté en dehors de plages horaires très limitées. Il considérait que si tu laisses constamment un onglet Facebook ouvert, t'es foutu. Ton cerveau sera en alerte permanente, il va attendre la prochaine notification, la prochaine mise à jour, et il ne va jamais pouvoir se concentrer pleinement sur sa tâche. L'auteur compare ça à un hameçon. Tu crois que tu navigues librement, mais en réalité t'as un fil, invisible, qui t'agrippe et te tire vers la distraction. Le point clé ici, c'est d'avoir un processus délibéré d'acceptation ou de rejet des outils numériques. Ne les utilise pas juste par habitude ou par réflexe, mais parce qu'ils servent vraiment un but que tu auras défini et qui sera précis. L'une des idées fortes du bouquin, c'est que la journée ne peut contenir qu'un volume limité d'énergie et d'attention. Si tu la laisses se remplir de tâches superficielles, donc les emails, les réunions interminables, les coups de téléphone, etc. Tu n'auras plus de ressources nécessaires pour faire le deep work. L'auteur prend l'exemple d'un professeur très productif, Adam Grant, connu pour publier quantité d'articles et de recherches tout en enseignant. Son secret, c'est qu'il réduisait au maximum les tâches administratives ou réactives. Il concentrait ses tâches sur des blocs de temps spécifiques. En faisant ça, il protégeait ses longues plages d'écriture et de réflexion. C'était une forme de gestion rigoureuse. En gros, tout ce qui n'était pas crucial était soit délégué, soit reporté, soit juste supprimé. Alors concrètement, comment faire ? L'auteur te conseille de commencer ta journée par ce qui compte le plus. Liste tes trois priorités principales, celles qui exigent ta concentration la plus haute et qu'elles l'aient en premier dans ton planning. Ensuite, et seulement ensuite, tu vas t'occuper de tout ce qui est email et de tout ce qui est tâches non essentielles. Tout ça, ça te rappelle peut-être le principe de l'essentialisme. C'est un principe dont je suis fan, qui a été exprimé dans le livre The One Thing, dont j'ai déjà fait un résumé, où la fameuse loi de Pareto, 20% de tes actions génèrent 80% de tes résultats, c'est exactement la même chose. Dans ce livre, le livre va totalement dans cette direction. En privilégiant quelques heures de qualité, donc ton deep work, tu en fais plus qu'en restant disponible en permanence pour un tas de petites tâches. C'est un changement de paradigme. Tu cherches plus à remplir tes journées de travail, mais à les optimiser pour que chaque heure compte vraiment. Quand tu penses à ce principe, tu vois bien plus de potentiel dans tes journées. Au lieu de faire 10 heures de présence vague et dispersée, tu peux viser 4 heures de deep work et 2 heures de tâches légères par exemple. Résultat, tu gagnes en impact, en créativité et en repos mental. Parmi tous ces principes, il y a un fil rouge, tu dois accepter de dévier. du comportement standard de ton entourage. Aujourd'hui, la norme, c'est d'être ultra connecté, ultra disponible, sans cesse en train de défiler un flux infini d'informations. Le deep work, c'est tout l'inverse. Ça veut dire t'autoriser à disparaître, à être injoignable, à honorer le silence, voire la solitude. Il y a une grande force dans cette posture. Quand les gens réalisent que tu n'agis pas par snobisme, mais juste par volonté de faire les choses bien, Ils finissent souvent par respecter, voire par imiter ton exemple. Finalement, si tu suis ces principes à la lettre, tu vas t'apercevoir que tu obtiens deux choses. Un, une meilleure productivité, donc avec des résultats qui surpassent la plupart des gens environnants. Et deux, un sentiment profond d'alignement avec toi-même, de sérénité, parce que t'auras appris à apprivoiser ton attention. N'oublie pas que la capacité à plonger en profondeur devient un avantage compétitif majeur. Ce n'est pas seulement un avantage professionnel, c'est aussi un chemin vers plus de bonheur, plus de succès, vers la pleine conscience de ce que tu fais de tes journées, de ta vie. Merci d'avoir suivi cet épisode. J'espère que tu as passé un agréable moment en ma compagnie. Si c'est le cas, je te propose de me laisser un avis. C'est totalement gratuit pour toi et ça va beaucoup m'aider à me faire connaître. Je te remercie. et nous on se retrouve dans un prochain épisode d'ici là, prends soin de toi et de ton argent