Depuis les ordonnances Macron de septembre 2017, le recours à la négociation collective s’est largement étendu aux TPE-PME. Ces entreprises peuvent mobiliser cet outil, à la mesure des plus grandes, pour renforcer leur attractivité par des accords relatifs, certes, aux conditions d’emploi (intéressement, rémunération, temps de travail…) mais aussi aux dimensions organisationnelles, porteuses de sens et d’efficacité pour les salariés comme pour les dirigeants : la QVCT et le télétravail sont deux exemples très actuels.
Cependant, la négociation ne s’improvise pas, a fortiori dans des tailles d’entreprise où les négociateurs sont peu rompus à l’exercice, peu outillés voire peu formés. Ce constat invite à dépasser le contenu des accords pour s’intéresser aux processus de négociation qui sont un déterminant fort de leur effectivité, c’est-à-dire de leur effet concret sur l’amélioration des conditions de travail, l’efficacité de l’organisation et plus largement l’attractivité de l’entreprise.