- Jean-Baptiste
En cas d'amour
- Luciana
Podcast
- Jean-Baptiste
En cas numéro 2 Et si on parlait d'amour ?
- Luciana
Nous sommes Jean-Baptiste et Luciana et nous avons, comme tout le monde, galéré en amour. Cela nous a poussé à lire, à réfléchir et à échanger, beaucoup. Nous avons eu envie de vous partager nos outils en cas d'amour.
- Jean-Baptiste
Dans cet encas, plus copieux que les précédents, nous brossons le portrait de la situation actuelle des relations et des souffrances que nous constatons. Nous vous alertons sur le caractère dangereux des propos que nous allons tenir pour celles et ceux qui ne souhaitent pas voir leur certitude et leur modèle relationnel remis en cause.
- Luciana
Vous entendrez notre lecture de l'amour dit romantique, nos appréhensions à son égard et notre propre vision de l'amour, ainsi que la présentation d'un autre modèle où le partage se décline de façon à ne pas épuiser la source de l'amour dans une relation.
- Jean-Baptiste
Bonne écoute ! Je me dis que là, on va quand même, dans cet enregistrement, remettre en cause beaucoup de choses du modèle que l'on a remis en cause ces dernières années dans notre expérience. Et je m'étais dit peut-être que c'était important de faire le portrait de ce modèle que l'on pratique et que l'on pratique tous à un moment ou à un autre, qui est transmis de génération en génération, qui est transmis aussi par l'intermédiaire des différents médias. et qui existe depuis, enfin qui a été, qui existe aussi sous d'autres formes, mais qui a été, qui existe dans les grandes œuvres aussi, dans des grandes œuvres. de la littérature ou de la musique, dans les médias, enfin dans les opéras, des choses comme ça, essentiellement basé effectivement sur l'amour romantique. Comment c'est le portrait ? J'ai envie de dire, il s'agit de définir l'amour. Tout est basé sur une forme de définition de ce qu'est l'amour, de façon assez simple et simpliste. Je commence déjà à critiquer, ça la fout mal. mais de dire que l'amour c'est ça. Si je devais faire un portrait aujourd'hui, je dirais que ce que je sais, c'est que l'amour c'est ça.
- Luciana
Et ça, ça serait quoi ?
- Jean-Baptiste
Ça, c'est ce qui est évident.
- Luciana
D'accord.
- Jean-Baptiste
C'est cette émotion intérieure que l'on ressent quand on est à côté d'une personne. et qui fait que quand on s'en va et qu'on quitte cette personne-là, une douleur intérieure apparaît, un manque, une forme de souffrance de son absence, qui génère le désir d'y revenir, et d'y replonger, et d'y plonger dans la fusion, une forme de fusion, de passion, parce qu'il y a quelque chose autour de la passion, mais qui génère aussi... des sentiments négatifs qui sont nécessaires à cette organisation à deux, c'est la jalousie par exemple la jalousie doit exister dans une relation amoureuse elle protège elle protège et c'est un signe d'amour de l'intensité de l'amour si on n'est pas jaloux c'est qu'on n'est pas amoureux c'est un des axes forts de ce qu'est l'amour et d'oublier tout ce qu'il y a autour pour faire de l'autre sa moitié.
- Luciana
Sa priorité, sa moitié, la personne qui est au sommet de la hiérarchie relationnelle. La personne la plus importante de ta vie.
- Jean-Baptiste
C'est ça.
- Luciana
Et il faut se mettre à partager le plus possible, le plus vite possible.
- Jean-Baptiste
Ce n'est pas qu'il faut, c'est qu'on a envie de ça.
- Luciana
Mais on a envie parce qu'il faut aussi. Voilà, parce que si on se pose librement la question de savoir ce qu'on veut partager ou pas, Je pense que le résultat commence à être très différent. J'ai un exemple précis de ça qui concerne notre histoire. Une fois, au détour d'une conversation, tu as parlé de ce que notre relation te coûtait. Et moi, ça m'a vexée. Je n'ai pas compris. Je t'ai posé la question et tu m'as dit que être avec moi te coûtait de renoncer à ta solitude. Et moi j'ai trouvé ça vexant et totalement incompréhensible sur le moment, jusqu'au moment où j'ai ressenti la même chose. On avait rendez-vous et j'ai senti cette sensation de Oh, il va quand même falloir que je renonce à ma solitude pour être avec lui Et mon interprétation ? À ce moment-là, c'est... Mais peut-être que c'est le début de la fin. Je n'aime plus. Et après, je me suis souvenu de ce que tu m'avais dit. Et là, je me suis dit, ah non, mais peut-être que c'est de ça qu'il parlait. Et voilà. Comment j'ai compris aussi que...
- Jean-Baptiste
On a des mécanismes.
- Luciana
Ne pas avoir l'envie de tout partager tout le temps avec cette personne-là, mais qu'il faut pouvoir se l'autoriser. Et des mots libres ont ouvert la possibilité en moi d'expérimenter la même chose et de ne pas l'interpréter avec l'ancien modèle. Deux, il faut tout partager. Si tu ne veux pas tout partager, c'est que ça commence à aller moins bien. Tu n'as pas tellement envie de le voir, tu l'aimes moins. Donc, ce qu'on essaye de faire, c'est peut-être de construire un autre modèle. Aussi,
- Jean-Baptiste
tout ça. Mais on est déjà en train de... de parler de ces aspects négatifs. Mais est-ce que ça a tendance à vite déraper sur le côté négatif ?
- Luciana
Oui, on a beaucoup de fritiques.
- Jean-Baptiste
L'amour est quand même source de... L'amour, la passion, la fusion sont quand même sources d'œuvres d'art majestueuses et extraordinaires. Et quand... Qu'est-ce qu'il n'y a pas d'aussi beau que les larmes qui nous coulent, nous faisant vibrer à l'évocation d'un drame amoureux ? Prendre le simple exemple du tango. Donc ça, c'est le côté intense.
- Luciana
Oui, mais là, je vais être vraiment très radicale. À un moment donné, je me suis demandé pourquoi j'écrivais toujours des poésies sur l'amour et pas sur l'amitié, par exemple. Et je me dis que toute cette espèce de passion et d'exaltation, même dans la culture de l'amour et de l'amour romantique, c'est de la propagande, en fait. Pour que tous, on continue de mettre l'amour à la même place dans notre vie, et au centre, un certain type d'amour, amour de couple, romantisé, etc. Et qu'il y a d'autres formes d'amour, plus universels, peut-être plus purs. Et il y a l'amitié, il y a le soutien, il y a le réseau de solidarité, il y a la fraternité, il y a la sororité. Et tout ça, ça n'inspire aucune œuvre d'art. Ça démarre à peine. Et c'est quand même très dommage et c'est de l'attrachement.
- Jean-Baptiste
Je pense qu'il y a quand même des œuvres d'art sur ces thématiques-là.
- Luciana
Beaucoup moins.
- Jean-Baptiste
Beaucoup moins, mais elles ne sont surtout pas mises en valeur. Oui. Et l'amour c'est quand même sublime Il y a quelque chose de sublime Mais on est plutôt du côté du pathos J'ai envie de dire que là Si on s'arrête là pour le portrait De ce qu'est l'amour Qui nous fait rencontrer quelqu'un Avec qui on tripe Et avec qui on va se mettre en couple Et avec qui on va avoir des enfants Et qu'on va faire quelque chose La forme de croyance, ça sera un amour à vie jusqu'au jour où ça s'arrête et puis que de toute façon c'était pas le bon, c'est pas la bonne personne, etc. Donc toutes ces thématiques-là autour de l'amour romantique et de la bonne personne. Mais si on va plus loin dans la définition, parce que ça fait partie aussi des recherches ou des travaux qui ont été menés ou des choses, des lectures qu'on a faites, à droite et à gauche, c'est que l'amour c'est beaucoup de choses. T'as évoqué l'amitié, la famille, mais l'amour existe en tout. On peut avoir de l'amour en fait. Qu'est-ce que c'est pour toi l'amour ?
- Luciana
Je ne sais pas ce que je peux dire. L'amour pour moi, c'est beaucoup plus l'amour que je peux donner que celui que j'attends de recevoir. Ça, c'est quelque chose que j'ai compris. Peut-être, oui. Oui, et l'amour c'est aussi transformer l'autre et se laisser transformer par l'autre. C'est cette ouverture-là. C'est donner et transformer l'autre et se laisser transformer. Transformer l'autre, on ne veut pas dire le changer dans la direction qui m'arrange. C'est presque tout le contraire. Que dans le contact, dans ce qu'on peut partager.
- Jean-Baptiste
L'if-so-ci peut pas. Oui. Bien sûr. C'est une illusion.
- Luciana
Oui, mais quand je parle de transformation, c'est vraiment dans le respect de la direction que l'autre veut donner à cette transformation-là. La transformation de l'autre dans l'amour qu'on partage peut même l'éloigner de moi dans sa forme de culture.
- Jean-Baptiste
Tout à fait, absolument.
- Luciana
Voilà. Voilà ce que je peux dire de ce que c'est l'amour qu'on a. donner, transformer l'autre dans la direction qu'il souhaite, et pas la mienne, et me laisser transformer. C'est aussi cette ouverture. Et après, je pense qu'il y a quelque chose qu'on ne pourra jamais expliquer, ça se sent, qu'on ne pourra pas mettre en mots de ce que c'est que l'amour. Mais c'est très lié à donner,
- Jean-Baptiste
pour moi.
- Luciana
Mais pas lié dans l'effet. Donner avec joie.
- Jean-Baptiste
C'est marrant, parce que moi, l'amour n'est pas forcément... On va pas récolir. Au moins. Si je peux mettre une définition qui correspond à ce que je ressens ou à ce que je vis, l'amour, c'est comme si c'est quelque chose qui se passe en moi. Oui,
- Luciana
oui, tu dis souvent ça. Mais moi, là, j'ai été centrée sur la relation. Je pourrais dire d'autres choses sur l'amour de soi, l'amour que je ressens pour moi-même, en moi-même.
- Jean-Baptiste
Mais c'est ça, c'est en moi. Moi, je ne parle pas de l'amour pour moi, je parle bien...
- Luciana
En toi.
- Jean-Baptiste
Oui. Je parle de la mort, c'est l'émotion que je ressens à l'idée... d'une personne, d'un animal, d'une chose, de la vie. C'est là, pour moi, l'amour est là. Après, on pourrait très bien dire qu'est-ce que c'est que l'amour amoureux. Là, on cible un petit peu plus.
- Luciana
Oui, je pense que moi, je parlais de l'amour amoureux.
- Jean-Baptiste
Et effectivement, dans l'amour amoureux, tu mets le lien obligé. Parce qu'en fait, tu t'aperçois que l'amour qui est en toi, la douceur qui existe à l'idée de l'évocation de l'autre, il te donne aussi une énergie qui te permet de donner. Oui. Et il se crée un échange, il se crée un dialogue, conscient, inconscient, formel, informel, un ajustement permanent des deux êtres.
- Luciana
Si on revient un peu... À ce portrait de ce qu'on voit autour de nous, moi ce que je vois dans les relations amoureuses autour de moi, c'est la plupart des gens englués dans ce modèle romantique monogame. patriarcal, etc., même pour ceux qui ne sont pas tout à fait d'accord, mais qui sont traversés par ça. Et je vois beaucoup d'efforts, d'ajustements à l'autre, beaucoup de frustration, et beaucoup d'efforts pour rentrer dans les cases, pour faire comme tout le monde, et très peu de questionnements sur... Les envies de chacun, quand les envies de chacun éloignent un tout petit peu du couple, de la famille et de la routine, on les étouffe. Voilà ce que je vois autour de moi. Je vois aussi, heureusement, autour de moi des gens qui essayent de créer d'autres modèles et qui questionnent tout ça et qui explorent des façons de partager autrement, de partager peut-être moins, entre guillemets, peut-être plus lentement, de façon plus choisie et souvent moins frustrante et plus joyeuse. Au moins dans mon expérience à moi. dans celle des personnes que j'observe autour de moi. Mais ça reste très, très marginal. Et c'est vrai qu'on a beaucoup de mal à trouver des personnes qui soient libres, en accord avec ses valeurs et contentes de faire un travail. de ne pas rentrer dans les cases et de ne pas tomber dans la frustration et l'effort que la relation demande. De ne pas tomber non plus dans l'idéalisation romantique des débuts et dans la flambée des débuts et dans le fait de mettre l'autre, qui est un seul, bien sûr, au centre de leur vie, avec quelque chose que je commence à identifier comme une forme de violence carrément, qui est celle de laisser de côté les amis. Et tout ce qui était important dans notre vie avant de rencontrer cette espèce, je ne sais même pas comment on le nommait, d'idéal, de flamme jumelle, d'âme sœur, pour déchanter au bout de trois mois. Parce qu'on a placé trop d'espoir, on a idéalisé, on a peut-être cramé quelque chose qui avait des chances. d'être très beau mis dans un autre moule, je dirais.
- Jean-Baptiste
Ce que tu veux dire là, c'est que, aussi bien il peut y avoir des couples qui se... Ça fonctionne bien pendant des années, des années, des années, très très longtemps, et c'est un équilibre parfait, et tout va bien, ça existe. Peut-être qu'il n'y a pas forcément de liberté, etc., mais peut-être qu'il n'y en a pas besoin, non plus, pour ces personnes-là, et que ça colle, et que ça matche. Mais que quelque part, ce que tu dis là, c'est qu'aujourd'hui, en 2023, à l'heure où on va parler des sites de rencontres, etc., où le célibat ou la peur de la solitude, et qui plus est, à 50 ans, on est tout seul, et que ça, c'est pas normal, et qu'on va vieillir, etc., parce que c'est une réalité aussi. Et c'est quelque chose qui nous est dit en tout cas, régulièrement, mais tu vis seul, tu vas vivre seul, tu vas finir seul. D'autant plus si t'as pas une personne sur qui t'appuyer. Mais bon, ça c'est un autre sujet qu'on pourrait aborder à un autre moment. Mais ce que je veux dire c'est que là, à ce moment-là, tu rencontres quelqu'un, et plutôt que de la rencontrer, tu la mets dans un moule. qui ne correspond pas à ce qu'elle est, et tu ruines la possibilité qu'il peut se passer quelque chose de vraiment beau, simplement parce que tu as voulu faire quelque chose qui paraissait comme beau dans une forme de reproduction. d'un modèle. C'est bien résumé ?
- Luciana
Complètement. Et je pense qu'on épuise la source de l'amour. C'est-à-dire qu'on a trouvé quelque chose, on s'entend super bien, on a trouvé quelqu'un, on se sent super amoureux, et on veut ça tout le temps. Et si on rentre dans la fusion, et si on commence à demander à la relation et à cet amour de donner, donner, donner, donner, de nous donner tous les deux. quelque chose, au bout d'un moment, elle va s'épuiser. Si on ne défait pas la fusion à un moment donné et on va se nourrir ailleurs, mettre un peu d'air, que l'autre, il nous manque, on ne peut pas juste demander dans la consommation de la relation. Finalement, c'est de la consommation. Elle me donne du bon, je lui demande encore plus. À un moment donné, ça s'épuise. Et je pense que c'est ça aussi qu'on ne nous apprend pas et qu'on ne sait pas faire. On ne sait pas faire. Moi, c'est toi qui m'as appris. Quand on passait un super moment, à un moment donné, tu tournais les talons, tu faisais au revoir, j'ai un cours de tango et moi j'étais là il ne peut pas partir comme ça Ben si, il peut et il doit et c'est très bien qu'il parte comme ça. Parce que sinon, on reste collé et on va épuiser la source. Mais ça, on ne nous l'explique pas, on ne l'explique pas. On ne le dit pas assez.
- Jean-Baptiste
C'est juste et c'est dommage. C'est dommage. Pour ceux qui sont vraiment très très attachés au modèle amoureux, romantique et qui le portent qu'ils ne peuvent pas penser autrement que par ce modèle-là, ce n'est pas une bonne idée que d'écouter.
- Luciana
Non, c'est même une très bonne idée.
- Jean-Baptiste
Parce qu'il y a de fortes chances pour que vous soyez d'accord avec rien de ce qu'on raconte. Sauf si vous avez compris, sauf si les personnes qui écoutent ont compris que la vie est un espace d'expérience. et que écouter un autre regard est aussi une expérience qui peut permettre de nous enrichir au-delà de nos croyances, de nos savoirs,
- Luciana
de nos certitudes des choses qui nous construisent et surtout quand on veut dire à une personne comment vivre mais surtout donner une visibilité à une autre vision, c'est tout c'est tout qui nous convient à nous qui nous fait avancer et qui nous...
- Jean-Baptiste
Ça ne convient qu'à nous, mais il y a une remise en cause sur le fond du modèle, du modèle relationnel, amoureux, que l'on pratique et que l'on reproduit. Donc, pendant ces prochains temps... On va aborder, c'est pas une conclusion parce qu'on est loin d'être arrivé à la conclusion, mais en tout cas essayer de synthétiser l'essentiel des réflexions. La première chose qui est basée quand même sur une critique de fond du modèle amoureux romantique, patriarcal, etc., qui est celui de ces modèles-là créent une souffrance. On parle de cette problématique, ça crée de la violence, ça crée de la souffrance. on l'a observé autour de nous, tout le monde l'observe autour d'eux, soit dans les séparations, il peut y avoir des... dans les divorces, dans des dépressions, dans des multitudes de symptômes qui apparaissent dans des gens autour de nous, des gens malheureux, des gens dans la solitude, des gens qui sont... Et que c'est cette question-là que l'on a cherché à nommer sous une autre forme, Et en particulier, je vais te laisser la parole sur l'idée de se dire, puisqu'on peut avoir aussi une relation éthique avec la Terre qui nous accueille, c'est-à-dire l'écologie qui nous fait nous-mêmes, est-ce que dans la... Dans les relations, on peut aussi avoir ce même type de démarche éthique.
- Luciana
Tout à fait. On avait imaginé faire plusieurs podcasts, commencer par une introduction à ce qu'on entend, nous, par éthique des relations, ce que c'est pour nous une éthique des relations en général. Là, on ne rentre même pas dans le sujet de l'exclusivité ou non-exclusivité. puis faire un deuxième sur la question des amours pluriels quand même parce que c'est ce qu'on vit c'est ce qui nous motive des relations non exclusives oui amours pluriels on n'a pas forcément des titres on n'a pas creusé la sémantique avant de commencer les enregistrements mais c'est cette idée là en gros du questionnement de la monogamie en particulier Donc une introduction à une éthique des relations, puis un questionnement de la monogamie comme seule alternative, et qu'on comprenne que c'est une norme et pas une normalité, ce n'est pas pareil. Après, on avait imaginé pouvoir parler de la codépendance, de comment on peut passer d'une codépendance ou des phénomènes de dépendance souffrante à une autonomie interdépendante et du besoin de sécurité au sentiment de stabilité. Voilà, comment on peut faire ses ponts et opérer ses passages qu'on a expérimentés nous, dans nos parcours personnels. sur lesquelles on a beaucoup lu aussi.
- Jean-Baptiste
Tu peux revêter ça, le dernier point ? De parler de la codépendance à l'interdépendance, c'est ça ?
- Luciana
Oui, de la codépendance à une autonomie interdépendante et du besoin de sécurité au sentiment de stabilité. Puis après, on avait imaginé parler de jalousie, parce que c'est quand même un gros, gros, gros problème, traiter la jalousie en soi et avec les autres. Ce n'est pas pareil en soi et dans les relations. On va pouvoir aborder les deux volets. Après, on avait imaginé parler de solitude et des différents types de solitude. La solitude subie et la solitude choisie, deux choses qui sont complètement différentes. Et là aussi, je pense qu'on a beaucoup à dire sur nos parcours. Et puis pouvoir faire un partage d'expériences et une conclusion pas définitive de tous ces sujets-là qu'on a envie de partager. Peut-être que ça va changer ou évoluer. On le faisons. Pour aujourd'hui, on avait un tout autre programme. Mais c'est très bien comme ça.
- Jean-Baptiste
Ce podcast vous a plu et vous avez envie d'aller plus loin avec nous dans une réflexion relationnelle accompagnée. Dans ce cas, vous pouvez nous écrire à encadamove.contact.gmail.com pour un accompagnement individuel à deux ou plus.