Romain Couillet a reçu le prix de la meilleure thèse, un prix pour ses travaux en machine learning, une médaille du CNRS pour ses travaux en traitement du signal et communications mobiles. Il est aujourd’hui Professeur, enseignant et chercheur transdisciplinaire à l’université de Grenoble. Il s’intéresse depuis 2021 au démantèlement numérique. Entre autres choses, il conduit des recherches visant à mobiliser le pouvoir d’action des étudiants et citoyens, à mener des actions concrètes autour de la désescalade et du renoncement au numérique. Notre conversation fait l’objet de deux épisodes. Dans la première partie diffusée la semaine dernière, Romain Couillet nous a expliqué pourquoi démanteler le numérique et pourquoi le numérique va arriver à ses limites. Dans cette deuxième partie, Romain nous parle des solutions : la violence n’est pas toujours là où on la montre et les actions sont collectives. Romain nous met en garde : méfions-nous des options protectrices comme le bio ou les alternatives numériques qui font perdurer les choses comme elles sont et nous évitent de réagir contre elles. Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Chasing Cars, Snow Patrol,avec l’autorisation de la SACEM. entrelacs.org (http://entrelacs.org), le podcast de la transition écologique et sociétale Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Romain Couillet est Professeurs et chercheur en mathématiques appliquées. Il a été Professeur à Supelec ; il a reçu le prix de la meilleure thèse, un prix pour ses travaux en machine learning, une médaille du CNRS pour ses travaux en traitement du signal et communications mobiles. Il est aujourd’hui Professeur, enseignant et chercheur transdisciplinaire à l’université de Grenoble et s’intéresse depuis 2021 au démantèlement numérique. Entre autres choses, il conduit des recherches visant à mobiliser le pouvoir d’action des étudiants et citoyens, à mener des actions concrètes autour de la désescalade et du renoncement au numérique. Notre conversation fait l’objet de deux épisodes. Dans cette première partie, Romain Couillet nous explique pourquoi il est important de démanteler le numérique. Il nous parle entre autres des métaux lourds, notamment ceux qui sont essentiels pour l’existence de nos smartphones : Cobalt et Tentale pillés au Congo par des bandes armées, viols de femmes en permanence pour faire descendre les enfants dans les mines car les trous sont tellement petits que seuls des enfants peuvent y descendre.. Nous avons tous dans nos poches un morceau du Congo, rappelle Romain. Romain Couillet nous parle aussi des raisons pour lesquels le numérique va arriver à ses limites ; des 5G et 6G qui sont une course insensée, du refroidissement des datacenters, de leur consommation en eau qui pompe dangereusement dans les nappes phréatiques, des raisons pour lesquelles l’amélioration de la performance numérique conduit à consommer toujours plus (ce qu’on appelle l’effet rebond) et d’actions qui sont mises en œuvre pour sortir de cette escalade. Dans l’épisode de la semaine prochaine, nous parlerons plus concrètement des actions et des moyens d’action. Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Un monde nouveau, Feu ! Chatterton avec l’autorisation de la SACEM. Cet épisode est disponible sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube et sur entrelacs.org (http://entrelacs.org) entrelacs.org (http://entrelacs.org), le podcast de la transition écologique et sociétale Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nous ne sommes jamais d’une seule culture. Nous sommes constitués de multiples couches de multiples cultures qui forment comme autant de calques que nous bricolons, de traits culturels avec lesquels nous jouons, souvent inconsciemment. Dans cette perspective, l’interculturel c’est l’expérimentation, le test & learn, le droit à l’erreur. Ainsi, Philippe pierre analyse l’interculturel comme une dynamique qui favorise l’émergence d’innovations, l’organisation apprenante. L’interculturel, c’est un métier à métisser. Dans cette perspective, la responsabilité du dirigeant consiste à faire se rencontrer des personnes qui ne se seraient pas trouvées ensemble autrement et à admirer le travail qu’elles font en commun – travail d’intelligence collective qui dépasse nos espérances. Voilà ce dont nous parlons aujourd’hui avec Philippe Pierre, ancien DRH, sociologue. Nous poursuivons aussi notre échange sur les personnes talentueuses, atypiques : elles s’épanouissent quand elles s’immergent dans différents lieux différentes cultures, nous dit Philippe. Elles font des liens entre les milieux dans lesquels elles naviguent. Les personnes atypiques veulent exister en différents mondes car le milieu, en cherchant à les assimiler, les appauvrit alors qu’elles ont besoin d’enrichir, déployer, apprendre, rayonner, diffuser. Gardons à l’esprit que ces personnes ne constituent pas une catégorie finie de gens. On n’est talentueux que si l’environnement est apprenant, on ne l’est pas pour toujours et définitivement. Il faut être protégé et encouragé pour l’être. La suite ici …. Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Mtis, Gaël Faye et Ma France, Jean Ferrat, choisis par Philippe Pierre, avec l’autorisation de la SACEM. Photo : Gaëlle Seïltane Chania 2025 Cet épisode est disponible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube et entrelacs.org (http://entrelacs.org) entrelacs.org (http://entrelacs.org), le podcast de la transition écologique et sociétale Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nous sommes tous des archipels. Toute vraie rencontre nous transforme. Il s’agit de changer en échangeant sans se perdre ni se dénaturer, selon la belle formule d’Edouard Glissant. Voilà ce dont nous parlons aujourd’hui avec Philippe Pierre. Philippe Pierre est docteur en sociologie de l’IEP de Paris, consultant et ancien DRH, auteur de 14 ouvrages et d’une cinquantaine d’articles scientifiques dans les domaines de la RH et de la sociologie de l’entreprise. Il a codirigé, pendant près de dix années, le Master de Management Interculturel de l'Université Paris-Dauphine et intervient comme expert auprès d’entreprises, associations, ONG... Ses recherches récentes portent sur les identités culturelles dans la mondialisation, la socialisation des cadres mobiles, les organisations apprenantes, le courage managérial, l’intergénérationnel. Cet entretien très riche est en deux parties. Dans ce 1er épisode, Philippe nous parle d’interculturalité. Il définit pour nous différentes manières d’être ensemble face à des cultures et des façons de faire différentes des nôtres. Il parle des politiques de diversité et de l’importance de l’équité : identifier et assumer des différences qui profitent à tous. « On est dans la reconnaissance, on marque des différences utiles, ce qui permet d’innover et d’élargir la part du gateau à distribuer », nous dit il. Enfin, Philippe parle des personnes atypiques, singulières ; il montre la richesse qu’elles apportent aux organisation et comment travailler avec elles. « une personne talentueuse a l’intelligence de l’autre, l’intelligence de la relation, on s’en souvient parce qu’elle nous a fait grandir, elle fait voir la vie sous un autre angle et amène à des bifurcations ». Dans le prochain épisode, diffusé la semaine prochaine, nous continuerons ce cheminement sur l’interculturel, les personnes atypiques et l’art de vivre ensemble comme des frères en étant lucides et bien conscient de la violence du monde et des rapports de force. Pour en savoir + sur Philippe Pierre https://philippepierre.com/ Philippe Pierre a récemment publié « Management Interculturel. Evolution, tendances et critiques », (EMS, 2018) avec Jean-François Chanlat, « L’Archipel humain. Vivre la rencontre interculturelle » (ECLM, 2022) et « L’Abécédaire de l’interculturel. 50 mots à prendre en compte par temps d’intolérance » (ECLM, 2024) avec Michel Sauquet. Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul ; Götingen, Barbaba, Push, The Cure, choisis par Philippe Pierre et diffusés avec l'autorisation de la SACEM. entrelacs.org (http://entrelacs.org), le podcast de la transition écologique et sociétale Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’alimentation n’est jamais neutre. Elle nous remplit et elle est pleine de culture, d’injonctions, de diktats, de domination, d’émotions, de plaisir aussi. Nous nous définissons par elle autant que nous nous construisons avec elle. ·        Comment la cuisine parle-t-elle des rapports de dominations entre les régions du monde ? Et entre les genres ? ·        Comment raconte-t-elle notre histoire, nos histoires ? ·        Et comment ce rapport à la cuisine contribue-t-il à la transition écologique, à sortir des supermarchés pour s’approvisionner et manger autrement ? Voilà tout ce que nous explorons aujourd’hui avec Amaia Castorene, ex professeur d’histoire et de géographie, aujourd’hui Cheffe privée et conférencière. Amaia nous montre entre autres que ·        l’alimentation est encore très genrée : les produits allégés et les régimes sont souvent représentés par des femmes par exemple, alors que les hommes sont davantage en surpoids ·        les cultures agricoles, dans le monde, sont encore très marquées par la colonisation ·        les plats qu’on dit typiques d’une région, comme les accras de morue, le sont également (il n’y a pas de morue dans les caraïbes) ·        les cuisines régionales et les cuisines du monde sont valorisées très différemment : on accepte de payer plus cher certains plats et pas d’autres et ça n’a rien à voir avec la qualité des ingrédients ni avec le coût de production ·        on peine à retrouver avec quoi se nourrissaient nos aïeux avant l’arrivée du maïs et des tomates Amaia nous raconte aussi quelques anecdotes de son travail de cheffe privée. Pour en savoir + sur Amaia https://www.instagram.com/apetitu_on/ et https://apetitu-on-77.webself.net/ Musique Tella, Amel Brahim Djelloul, Blue Moon,  Cocoon et Izen zaharrak, Ruper Ordorika, choisis par Amaia, diffusés avec l’autorisation de la SACEM. entrelacs.org (http://entrelacs.org), le podcast de la transition écologique et sociétale Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Non, l’ego n’est pas la part de nous à abattre, nous explique en substance Valérie Veyer dans son livre Lorsque l’ego paraît publié aux éditions Le Hêtre Myriadis. Dans ce livre et dans cet épisode, Valérie nous propose une compréhension inédite de l’ego qui prend le contrepied de tout ce qu’on entend d’habitude dans la psychologie freudienne, dans les différentes religions et spiritualités, dans l’éducation. Non, il ne faut pas réprimer l’ego, il s’agit de développer un ego sain qui nous permet de créer la vie qui nous correspond plutôt que d’apprendre à subir. Cet ego là, qui respecte la vie en soi et chez les autres, est sans doute la porte de l’écologie. En effet, explicite Valérie Veyer : "'l’inconscience écologique, le non respect du vivant découlent directement de ces atteintes grave des egos". Pourquoi, comment ? Nous y répondons ici. Chère auditrice, cher auditeur, je te souhaite un très bonne écoute !   Pour en savoir + sur Valerie Veyer Son livre https://lehetremyriadis.fr/boutique/livres/psychologie-et-developpement-personnel/a-moi-lorsque-l-ego-parait/   Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Yumi Arai, Misslim, Viva la Vida, Coldplay (choisis par Valérie Veyer)   Voici le passage des "Dialogues avec l'ange", entretien 9 du 20 août 1943 avec Gitta p 51, dont Valérie nous a parlé pendant cet épisode : G. Comment chacun de mes actes peut-il devenir offrande ? - Chacun de tes actes est offrande si tu ne le fais pas pour toi-même. G. Comment pourrais-je me débarrasser de mon "petit moi" ? Je le déteste tellement ! - EN NE LE DÉTESTANT PAS. G. Je ne pense pas à mon corps... - Je sais bien à quoi tu penses. Pour moi, c'est clair. Écoute : tu le détestes parce que tu en as peur. IL T'ENSEIGNE AUTANT QUE MOI. SI TU APPRENDS À AIMER LE "MAUDIT", TU SERAS À TA PLACE. Le comprends-tu ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

🎙️#70 Hybrider les savoirs, associer science et art pour changer vraiment, avec Elise Levinson 🎧️Comment changer vraiment, comment changer enfin, comment passer dans un monde qui prend soin et régénère le vivant ? En hybridant les manières de faire, en associant les réponses, propose Elise Levinson. Elise est ingénieur du Vivant diplômée de l’Ecole d’Agronomie Paris Tech, chercheuse, artiste, facilitatrice, coach par l’écriture et la création. Elle a réalisé une thèse sur la facilitation stratégique au service de la gestion du vivant. Elise baigne dans la complexité ; elle imbrique, hybride, regarde ce qui se passe entre nous, en nous, conjugue approche scientifique et regard sensible sur ce qui nous échappe pour mettre en mouvement individuellement, collectivement, et pour passer à l’échelle. 🌳Nous parlons entre autres de débat, de résonance avec Harmut Rosa, de rencontre avec Charles Pépin, d’oser toucher l’autre là où nous avons quelque chose à lui apporter. 🪺C’est une conversation riche, sensible, qui, vous l’avez compris, mêle les matières pour en tirer le meilleur. 💦Pour en savoir + sur Elise Levinson ·        La démarche d'art écologique : http://www.ibridafolia.art (http://www.ibridafolia.art) ·        La réflexion philosophique : https://www.revolution-relationnelle.com (https://www.revolution-relationnelle.com) ·        Les ateliers d'écriture créative pour les acteurs.rices du vivant : https://www.revolution-relationnelle.com/coaching (https://www.revolution-relationnelle.com/coaching) ·    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, I like birds, Eels, C’est étrange d’être vivant, les Françoises, avec l’autorisation de la SACEM. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

#69 Choisir la robustesse, équilibrer notre rapport à la performance avec Olivier Hamant Nous sommes addict à la performance. Ce n’est pas qu’un formule, c’est une véritable addiction qui nous fait oublier l’importance vitale de la robustesse pour nos corps, nos écosystèmes, nos systèmes humains, prévient Olivier Hamant. Olivier Hamant* est biologiste, directeur de recherche à l'INRAE et directeur de l'Institut Michel Serres. Dans son dernier livre « Antidote au culte de la performance, la robustesse du vivant » publié aux éditions Gallimard, il explicite son propos : « La nature menacée devient menaçante : notre excès de contrôle nous a fait perdre le contrôle. Il va maintenant falloir vivre dans un monde fluctuant, c’est-à-dire inventer la civilisation de la robustesse, contre la performance. » Avez-vous déjà réalisé en quoi la performance est une domination ? La performance, addition de l’efficacité et l’efficience, consiste à atteindre des résultats avec le moins de moyens possibles … en se focalisant et en oubliant tout ce qui est autour. Toute différente, la robustesse est la capacité d’un système à maintenir sa stabilité à court terme et sa viabilité à long terme malgré les fluctuations. Les êtres vivants, végétaux animaux et humains, sont des systèmes robustes: au lieu de mettre l’accent sur la performance à court terme par l’optimisation, ils conservent de grandes marges de manœuvre pour rester adaptables. Ils ne sont pas toujours à l’optimal. Redondances, délais ou hétérogénéités permettent aux êtres vivants de faire face aux turbulences. Les principes de robustesse qui les animent pourraient nous inspirer pour faire face aux nombreux défis de l’Anthropocène. Partant des fleurs, des écosystèmes vivants, nous tissons des liens, créons des ponts au fil de cet épisode avec Olivier Hamant pour comprendre comment nos différents univers se font écho, comment nous pourrions mieux gérer nos ressources et nos moyens, comment nous pouvons à la fois cesser de collaborer pour coopérer vraiment, mener à bien nos projets en leur donnant de la pérennité et prendre soin du vivant. La réponse est simple : associer performance à robustesse. Il ne s’agit pas d’en finir avec la performance, le vivant lui-même, depuis des milliards d’années, ne fonctionne pas ainsi. Il s’agit d’associer les deux, selon les moments. Cet épisode est disponible sur entrelacs.org (http://entrelacs.org), sur toutes les plateformes de podcast et sur Youtube. https://institutmichelserres.fr https://www.gallimard.fr/catalogue/antidote-au-culte-de-la-performance/978207304734 https://www.inrae.fr/actualites/olivier-hamant Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Tsunami, Colin Vallon Trio, avec l’autorisation de la SACEM   *Olivier Hamant pilote également des projets internationaux dont un projet franco-polonais sur l’hétérogénéité cellulaire dans la morphogénèse et un projet ANR sur l’impact des propriétés mécaniques des tissus sur l'expression des gènes. Il a également initié de nouvelles collaborations avec des chercheurs européens et américains pour intégrer plus encore la biophysique à la biologie cellulaire. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

🎙️#68 Comment habiter le monde ensemble ? Avec Mathias Rollot, architecte chercheur auteur – 2è partie 🎧️Comment habiter le monde ensemble, aujourd’hui ? Voilà la question que nous avons exploré avec Mathias Rollot. Mathias est architecte, enseignant, chercheur.et (http://chercheur.et) auteur. Cet épisode est la suite de notre entretien. 🪺Dans cette suite de notre entretien avec Mathias, nous parlons de ce que peut être une architecture biorégionale, de comment continuer à faire avec le monde comme il est tout en développant des pratiques différentes, plus respectueuses du vivant. 🌳 « L’angoisse dans notre époque vient quand on ne sait plus où agir, où déverser son énergie. Pourtant il y a toujours un lieu où s’engager et c’est un bon pansement à l’angoisse », à l’eco-anxiété. C’est aussi l’opportunité de déployer notre potentiel et agir selon nos valeurs. Faisons depuis là on est ! C’est là que nous pouvons agir. ⛺️ « Nos vêtements, le pétrole qu’on met dans notre voiture, le gaz, nos appareils numériques, tout notre mode de vie de bout en bout est externalisé hors de France sur des logiques extractivistes ; d’autres peuples, cultures et milieux en font les frais » 🌏️ « Tout notre système de valeurs et de croyance est en train de se renverser ».. « En tant que blanc, nous avons un devoir moral de nous intéresser aux questions anticoloniales antiracistes car nous sommes la cause du problème. Nous pouvons parler avec eux ». C’est un entretien riche, dans lequel Mathias relie de nombreuses causes et de nombreuses possibilités d’actions. ⛵️Parmi les livres les plus récents de Mathias Rollot Décoloniser l’architecture, paru aux éditions Le Passager Clandestin en 2024 Qu’est-ce qu’une biorégion ? Ouvrage co-réalisé avec Marin Schaffner et Emmanuel Constant, paru aux éditions Wildproject (2021, réédité en 2024) Les Territoires du vivant, Un manifeste biorégionaliste, paru initialement aux éditions François Bourin, réédit aux éditions Wildproject (2018 puis 202) Le site de Mathias Rollot https://mathiasrollot.work/ Cet épisode est disponible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube et sur entrelacs.org (http://entrelacs.org) 🎵🎶Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, The astouding eyes of Rita, Anouar Brahem, Something you needed, Savannah, morceaux choisis par Mathias Rollot, avec l’autorisation de la SACEM.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Comment habiter le monde ensemble, aujourd’hui ? C’est la question avec laquelle je suis allée à la rencontre de Mathias Rollot. Mathias Rollot est architecte, enseignant, chercheur.et auteur. Dans cet épisode, Mathias nous explique comment nous pouvons bâtir une architecture utile au monde, une architecture que tout le monde peut s’approprier. Une architecture biorégionale au sens où elle est pensée, créée, tissée avec ceux qui sont là au même endroit au même moment. Une architecture biorégionale en ce sens qu’elle est pensée depuis la nature, en tentant de tenir compte de son point de vue et pas seulement de l’intérêt des humains. C’est une architecture qui tente de se défaire de l’anthropocentrisme : une écologie locale, populaire, située dans un lieu, consciente de son impact sur le milieu, du type de sol, du climat, des pollutions présentes.. Il s’agit de devenir « autochtone », c’est-à-dire, concrètement, d’être de la terre qu’on habite, d’appartenir à ce territoire, sur une terre qui peut changer, se transformer, devenir. Mathias Rollot nous parle aussi, ici, d’une architecture décolonisée, en ce sens qu’elle sort de la grande logique de la domination. C’est une architecture utile, fertile, qui permet d’habiter le monde ensemble… Parmi les livres les plus récents de Mathias Rollot Décoloniser l’architecture, paru aux éditions Le Passager Clandestin en 2024 Qu’est-ce qu’une biorégion ? Ouvrage co-réalisé avec Marin Schaffner et Emmanuel Constant, paru aux éditions Wildproject (2021, réédité en 2024) Les Territoires du vivant, Un manifeste biorégionaliste, paru initialement aux éditions François Bourin, réédit aux éditions Wildproject (2018 puis 202)  https://wildproject.org/livres/les-territoires-du-vivant Le site de Mathias Rollot https://mathiasrollot.work/ Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Lik, Oum, morceau choisi par Mathias Rollot, avec l’autorisation de la SACEM. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.