59. Bilan : 3 ans à mon compte + ANNONCE cover
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Entreprendre éthique

59. Bilan : 3 ans à mon compte + ANNONCE

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42min |16/01/2025
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Description

3 ans d'entrepreneuriat : le bilan !


Je vous retrouve dans cet épisode pour revenir sur mes 3 années à mon compte.

Une aventure aussi belle que difficile, soyons honnête !


Après la désillusion des 1ères années, je crois que j'ai aujourd'hui réussi à mieux comprendre comment on développe son activité. Et j'ai surtout pris beaucoup de recul sur tout ce que j'ai vécu.


Alors je vous livre en toute transparence comment ça s'est passé et les leçons que j'en tire aujourd'hui. En espérant que ça puisse vous aider et vous rassurer si vous êtes au début du chemin.


Au programme :

  • Retrospective des ces 3 années

  • Comment développer et entretenir le réseau même si on est nul·le (aka le truc le plus important)

  • Comment mon rapport aux réseaux sociaux est devenu plus sain avec le temps

  • Ma plus grande erreur à mes débuts

  • Faire les bons choix pour se faire accompagner (quand, comment, par qui ?)



Je cite dans cet épisode :


⚠️ IMPORTANT : cet épisode est le dernier du podcast avant un long moment, peut-être même le dernier tout court. Le podcast prend une pause à durée inderterminée. Merci pour votre fidélité 💚


💜 On reste en contact :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Entreprendre Éthique. Je m'appelle Stéphie et je suis éco-conceptrice de site web. Sur ce podcast, j'aborde des sujets liés à la création de sites web, au numérique responsable ou encore à l'entrepreneuriat et la justice sociale. Parce que oui, je pense qu'il est possible d'entreprendre en respectant vraiment ses valeurs. Alors mes invités et moi-même partageons nos conseils, nos réflexions et nos expériences pour, ensemble, tendre vers un entrepreneuriat plus efficace. plus respectueux de la planète et des personnes qui y vivent. Bonne écoute ! Bonjour ! Bonjour tout le monde ! Je suis ravie de vous retrouver pour cet épisode de podcast qui sera un peu particulier, qui a une saveur particulière en tout cas pour moi. puisque je ne vais pas faire de suspense sur l'annonce évoquée dans le titre. Ce sera probablement le dernier épisode de podcast avant un long moment, et même peut-être le dernier épisode de podcast tout court de ce podcast Entreprendre Éthique. Ça va faire quatre ans. Il me semble que j'ai lancé ce podcast. Je ne m'en souvenais plus du tout, mais en faisant la petite réstrospective là, pour préparer cet épisode justement, qui est aussi un bilan de mes trois ans à mon compte, j'ai réalisé que j'avais lancé ce podcast quand j'étais encore salariée. Je ne m'en souviens plus du tout. Mais voilà, j'étais un peu en... Je savais déjà que je voulais me lancer à mon compte et tout. Et je m'étais dit, je vais commencer à communiquer avant même de me lancer pour gagner du temps, en gros. Ce qui n'était pas une mauvaise décision en soi, je pense, même si ça m'a beaucoup frustrée pendant cette année-là. Mais bon, bref, c'est pas le sujet. Mais voilà, ça va faire du coup quatre ans que j'ai lancé ce podcast. Et voilà, on arrive. On arrive au moment où j'ai besoin, envie de faire une pause. C'est un peu à contre-cœur parce que j'adore ce média. Je passe ma vie à écouter des podcasts. C'est vraiment le contenu que je consomme le plus et je trouve ça trop bien. Mais la réalité de mon quotidien fait qu'aujourd'hui, je ne suis pas capable, dans l'état actuel des choses, de proposer une émission de qualité. Enfin, en tout cas de la qualité. que moi j'exige, dont j'aurais envie en fait. Et du coup, c'est la petite résolution de 2025. Je mets ce podcast en pause pour une durée indéterminée. Et peut-être que ce sera une durée moins longue que ce que j'ai prévu. En fait, j'ai plein d'idées, mais je n'ai juste pas le temps ou la bonne organisation pour l'instant pour les développer de façon correcte. Et donc, je me dis qu'il vaut mieux. me dire que je fais une pause, arrêter de me mettre la pression sur ce sujet, d'avoir toujours l'impression de rater un truc avec le podcast. Voilà, il va rester en ligne, tous les épisodes qui sont en ligne vont rester dispo. Puis voilà, on verra. Franchement, je ne peux pas vous dire si je reviendrai, quand je reviendrai, ce sera peut-être... Plus court que prévu, ce sera peut-être jamais. Franchement, là, j'en ai aucune idée, mais j'ai juste besoin de dire officiellement que ce projet est en pause. Voilà, et qu'il sorte de ma tête, pour peut-être mieux y revenir. On verra. Du coup, voilà pour la petite annonce. Je voulais quand même vous remercier, parce que je me dis, c'est peut-être bien de faire ça quand même. Je voulais vous remercier quand même pour... Pour toutes vos écoutes, déjà, parce que ce podcast a eu, à mon niveau, son petit succès. J'ai eu, au fil des années, plus ou moins selon les périodes, mais j'ai toujours eu des retours hyper positifs. Et je sais qu'à mon échelle, j'ai impacté un petit peu la vie de quelques personnes parmi vous. Donc voilà, merci pour votre fidélité. Merci d'avoir été là, merci pour vos retours et j'espère que je vous aurais accompagné un petit peu dans votre aventure et que je vous aurais un peu facilité les choses. C'était un peu l'objectif. Je n'ai pas énormément préparé cet épisode, je vous le dis. Je le fais, je ne pourrais peut-être pas le dire, mais je le fais, je ne vais pas dire à contre-cœur, mais... Mais en fait, j'ai envie de le faire pour que ce soit fait et que je puisse tourner la page, comme je l'ai dit juste avant. Donc je le fais un peu avec flemme, je vous avoue. Mais en même temps, je vais quand même essayer que le contenu soit intéressant et je pense qu'il le sera. J'ai un peu la flemme, mais en même temps, j'ai quand même envie et je pense que c'est une bonne idée. Donc voilà, ce ne sera pas complètement nul, ne partez pas tout de suite. Mais du coup, voilà, j'ai... Ce ne sera peut-être pas très structuré, ce sera peut-être un peu moi qui blablate et qui parle dans tous les sens, c'est possible. J'ai quand même des petites notes devant moi et tout ça, je vous rassure. Mais voilà, si c'est déstructuré, vous saurez pourquoi en toute transparence. Donc, on va commencer pour la partie bilan des trois ans d'entrepreneuriat. Alors, j'ai fêté mes trois ans. officielle fin novembre ou début novembre, je ne sais plus, début novembre je pense, 2024. Donc là ça fait trois ans et deux mois que je me suis lancée à 100% dans cette activité. Donc comme je vous l'ai dit, je communiquais, je pense que j'avais commencé un an auparavant à communiquer sur mon compte Instagram et sur ce podcast. Mais bon, je ne vendais rien, c'était vraiment... Vraiment... Enfin, voilà, ça ne servait pas à grand-chose. Donc je ne le compte pas vraiment, en fait, comme mon lancement. Je compte vraiment à partir du moment où j'ai terminé mon contrat salarié d'avant et où je me suis lancée à 100%, où tout mon temps a été consacré à développer mon entreprise. Alors je me suis dit que j'allais commencer par une petite... rétrospective de ce qui s'était passé pendant ces trois ans assez rapide je vous rassure mais en gros j'ai un peu découpé ça en ce qui s'est passé en 2022 ce qui s'est passé en 2023 et ce qui s'est passé en 2024 parce que comme je me suis lancée en fin d'année et que les deux trois premiers mois on était vraiment sur du tâtonnement voilà on va dire que je commence au début de l'année 2022 et donc en 2022 Alors, ce qui est pratique, c'est que si vraiment vous avez le temps et la foi, vous pouvez vraiment suivre presque en temps réel tout ce qui s'est passé pour moi en 2022. Parce qu'à l'époque, je faisais des vlogs audio. Et au début, je faisais un vlog par semaine, il me semble. Donc vraiment, il y a un journal de bord hyper précis de ce qui se passait pendant cette année-là. Mais si je dois résumer cette première année, c'est... Voilà, je me suis pris une énorme claque dans la gueule. Je l'avais aussi expliqué dans mon bilan de l'année 2022. Du coup, j'imagine qu'il y a aussi dispo sur ce podcast. J'en avais aussi parlé sur Instagram et ça avait beaucoup résonné avec plein de gens parce que je pense que plein de gens se sont pris la même claque que moi. Pour remettre dans le contexte, comme je vous dis, je me suis lancée fin 2021, début 2022. À l'époque, si vous n'étiez pas encore dans le monde de l'entrepreneuriat, sur Instagram, les réseaux, la création de contenu, tout ça... On était dans le Covid, à peine après le Covid. Je ne sais plus c'était quand les derniers confinements, mais on sortait vraiment d'une situation assez exceptionnelle. Et le marché de l'infoprenariat, notamment de la formation en ligne, du coaching de groupe, etc. était vraiment en pleine explosion. Et donc, en fait, il y a plein de gens qui avaient connu des succès assez fous dus à ce contexte de marché, mais qui, à l'époque... Or, je pense que pour la plupart, peut-être qu'ils n'en avaient pas conscience. Pour certains, peut-être qu'ils en avaient conscience et qu'ils ne voulaient juste pas le dire. Mais en tout cas, à l'époque, ce qu'on voyait comme discours, c'était que lancer son entreprise, en tout cas, c'était hyper facile et qu'on pouvait atteindre les 10 000 euros de chiffre d'affaires par mois. super facilement et que c'était vraiment la portée de tous et que c'était la liberté et que c'était vraiment l'El Dorado total et que c'était incroyable. Et que c'était vraiment la réponse à tous nos problèmes et la meilleure voie possible pour nous. On était aussi dans un truc à l'époque où le développement personnel a vraiment aussi pris de l'ampleur. C'était les années post... juste après le Covid. où pendant les confinements, il y a plein de gens qui ont réalisé que leur vie salariée ne leur convenait pas forcément, qui ont du coup cherché un petit peu du côté du freelancing, etc., des infos pour qu'ils se sont reconvertis. C'était vraiment... Voilà, si vous n'étiez pas là à cette époque, on avait vraiment l'impression que c'était hyper facile de se lancer à son compte, de se reconvertir et que le succès arrivait en trois mois à qui s'y prenait à peu près bien et à qui, bien sûr, allait suivre des formations à 2000 euros et des coachings de groupe pour développer son entreprise, etc. Bref, voilà, donc moi, je me lance en fait dans ce contexte. où j'ai consommé beaucoup de contenu sur tous ces sujets de l'entrepreneuriat, de se lancer à son compte, etc. Je pense que ça a commencé, je dirais, fin 2019 peut-être. En fait, à partir du moment où j'ai vraiment... eu conscience que j'avais envie de me lancer à mon compte. Et je pense que c'est à peu près à cette époque-là, fin 2019, 2020, donc en plein pendant le Covid et l'explosion de la création de contenu autour de ce sujet, avec les discours dont je vous parlais juste avant, sur le fait que c'était facile et accessible à tout le monde. Et du coup, moi, je me lance vraiment en me disant... Ça va être trop bien, ça va être facile, je vais trouver une clientèle rapidement, je vais gagner plein d'argent, je vais être beaucoup plus riche que si j'étais restée salariée et ça va être super. Donc je me lance avec cette idée. Avec le recul, je me dis que c'était quand même vraiment con et naïf. Voilà, en toute transparence, c'était vraiment ça que je me disais pour tout vous dire. À l'époque, le tout premier site que j'ai fait officiellement pour quelqu'un, c'était pour une de mes très bonnes amies, qui, pareil, suite au confinement, avait fait une reconversion, etc., dans l'astrologie, enfin bref. Et donc, cette amie, elle avait, je crois, à l'époque, presque 2000 abonnés sur Instagram. Et moi, je m'étais dit, j'ai fait son site, c'est trop bien, elle va parler de moi sur son compte Insta. Et bim, plein de gens vont me contacter pour que je fasse leur site à eux. Et je me disais, c'est bon, je vais être lancée, ça va aller, ça va être super facile, je vais rouler et puis je vais faire, je sais pas moi, peut-être 20 000, 24 000 euros la première année. Bref, voilà. Je pensais que ça allait être facile. Je ne sais pas que leur alerte, ça ne s'est pas du tout passé comme ça. La première année, j'ai un peu ramé. Avec le recul, je pense que je peux dire aussi que je n'ai pas ramé autant que d'autres personnes. J'ai quand même eu un plutôt bon démarrage. Même si j'ai fait, je crois, 8000 euros chiffre d'affaires, je crois. Mais maintenant, encore une fois, avec le recul et en ayant discuté avec plein d'autres gens, je sais qu'il y a plein de gens, leur première année, qui ne font pas 8 000 euros de chiffre d'affaires, qui font moins. Je crois que j'avais eu, je ne sais pas, entre 6 et 10 clients. Enfin, franchement, ce n'était pas non plus nul, honteux. Et j'avais quand même fait des trucs. Donc, en vrai, ce n'était pas si mal. Mais vous vous doutez bien que moi, d'où j'arrivais, c'était vraiment la désillusion. totale. Voilà. Donc, la première année, c'était ça. Je me souviens aussi que j'ai eu beaucoup de mal à trouver une organisation, à savoir comment m'organiser. Et pourtant, je suis dans la vie plutôt quelqu'un d'organisé. J'arrive bien à anticiper et tout. Je ne suis vraiment pas la personne qui galère à planifier des trucs et tout. C'est plutôt un point fort chez moi. Mais là, de me retrouver toute seule, sans personne pour me dire quoi faire, etc., ça a été quand même assez compliqué. Je me souviens aussi que parfois, c'était dur de se motiver, que j'avais des fois envie de faire autre chose. Je pense que ça a bien duré 6-8 mois, cette période où... où j'avais du mal à me mettre au travail et tout. Alors, je vous rassure, si vous êtes au début de votre activité et que vous êtes dans cette phase, aujourd'hui, j'ai plus aucun mal à me mettre au travail. C'est complètement rentré dans mes habitudes, mais je pense qu'il y a un petit temps d'adaptation et de se remettre dans un nouveau rythme où on décide de notre rythme, mais il faut quand même se mettre des règles parce que sinon, ça peut partir un petit peu. dans tous les sens et être pas très efficace. Donc voilà, je me souviens de ça. Je me souviens aussi que, comme je n'avais pas énormément de clientèle, j'ai passé beaucoup de temps à créer du contenu et avec pas forcément beaucoup de résultats, ce qui est, encore une fois, avec le recul, totalement normal. Mais à l'époque, moi, je voyais les success stories... des gens et je me disais pourquoi moi ça m'arrive pas, qu'est-ce que je fais pas bien, machin... Bref, beaucoup de questions, beaucoup de doutes, c'était un peu compliqué je pense et... voilà, je... Cette première année, globalement, ça a été la désillusion. Donc, j'ai entamé 2023. Je pense... Je pense que... Il me semble que c'est en 2022 que j'ai déménagé à Montpellier. Avant, j'habitais à Arras, près de Lille, dans le nord. Donc, je déménage à Montpellier. Et j'ai rencontré... Du coup, pour me faire un cercle, j'ai fait un truc que je ne fais pas. naturellement. J'ai rencontré des gens, des nouvelles personnes, etc. Moi, je suis plutôt introvertie, un peu timide, un peu réservée. Je pense que s'il y a des gens qui me connaissent dans la vie et qui entendent ça, ils se diront mais t'es pas du tout timide, meuf, mais je vous jure que si, quand je connais pas, je suis super timide Bref, et du coup, j'ai commencé à parler avec des gens. qui en étaient à peu près au même niveau que moi, qui faisaient la même chose que moi. J'ai notamment rencontré ma copine Morgane, avec qui je suis toujours amie aujourd'hui. Et en fait, ça a été vraiment une révélation, un soulagement et un game changer, comme on dit, parce qu'on dit encore ça, de rencontrer des gens qui étaient dans la même situation que moi et de discuter avec des vrais gens et de ne pas juste lire ce que je pouvais voir sur les réseaux sociaux. Et c'est là que j'ai réalisé que ce que j'avais vécu la première année était plutôt normal, que ce n'était pas si nul, que le chiffre d'affaires que j'avais fait, ce n'était pas rare de faire ça la première année. Et du coup, j'ai attaqué 2023 en ayant des attentes un peu moins hautes et en me disant, bon, ok, en fait, ce n'est pas facile. D'entreprendre, ce n'est pas facile de toujours chercher de la clientèle, les trouver, etc. Et encore une fois, j'estime que j'ai quand même eu de la chance et que je n'ai pas été si nulle parce que je n'ai jamais écrit un mail de prospection, par exemple. J'avais l'impression que je créais du contenu dans le vide, etc. Mais quand même, la clientèle arrivait à moi sans que j'aille la chercher, entre guillemets. directement. Donc voilà, c'était pas si mal. Et donc cette année 2023, j'ai commencé à avoir un peu plus de clientèle. C'était encore très irrégulier. Du coup, pareil, dans les chiffres d'affaires, j'ai commencé à faire des chiffres d'affaires un petit peu plus importants, mais encore une fois, c'était très irrégulier. Je pense que j'ai encore dû avoir des mois où j'ai fait 29 euros de chiffre d'affaires et puis d'autres où j'ai dépassé les 2, 3 000. Voilà, on commençait à... avoir des chiffres d'affaires qui permettent de se verser un salaire convenable. Après, on a tous nos... Nos... Comment dire ? Je ne sais pas comment dire, mais chacun sa perspective quand il s'agit d'un point de vue de l'argent. Moi, je trouve ça cool de faire des mois de 3000 pour une deuxième année. Il y en a qui se diraient que c'est nul, il y en a qui se diraient que c'est waouh. Mais bref, ça a commencé à prendre un petit peu, mais c'était quand même toujours fastidieux. J'avais quand même toujours l'impression de faire beaucoup d'efforts. J'ai quand même pendant cette année 2023, je pense, compris que le réseau, c'était important et que c'était... Le réseau aussi de la vraie vie, même s'il y a aussi des réseaux en digital, mais en tout cas de parler avec des vrais gens et de ne pas juste les suivre sur Instagram, c'était hyper important aussi pour développer sa clientèle, que le bouche à oreille, les recommandations, etc. C'est vraiment hyper important et beaucoup plus que poster sur les réseaux sociaux en fait. J'ai commencé à comprendre ça et à développer du coup un petit peu plus ça. J'ai eu quelques projets plus importants. cool plus régulièrement mais j'ai aussi eu plein de j'ai accepté plein de projets un peu divers et variés qui n'étaient pas forcément dans ce que je voulais faire mais bon voilà c'est normal je pense et bref donc c'était quand même un petit peu mieux que la première année mais c'est ça restait quand même une année un peu de tâtonnement et toujours pas pas toujours pas facile toujours pas beaucoup de régularité de stabilité etc Donc c'était quand même compliqué parce que c'était la deuxième année que ça se passait comme ça. Et je commençais à me dire, en fait, ouais, c'est cool d'être à son compte. Évidemment, j'adore tous les à-côtés que ça apporte. Le fait de pouvoir vivre à mon rythme, d'être libre plus ou moins de mon temps, de décider ce que je fais, de faire un job qui me plaît. Évidemment, tout ça, c'est cool, mais... quand même en face, il faut bien avoir conscience qu'il y a beaucoup d'efforts et il y a des choses beaucoup moins cool. Voilà, c'est pas du tout l'Eldorado qu'on nous avait promis en 2021. ça voilà on l'avait compris et ce qui fait que je suis arrivée à la fin de cette deuxième année complète complètement fatiguée complètement désillusionnée encore une fois et en ayant quand même des gros doutes sur est-ce que je vais pouvoir vraiment continuer à faire ça ou pas et en me disant en fait 2024 soit ça marche soit j'arrête en début d'année 2024 j'étais vraiment dans ce... Dans cet état d'esprit, de soit ça fonctionne et ça devient un petit peu plus facile. Je ne demandais pas non plus. J'ai appris de mes erreurs et je restais réaliste. J'avais bien conscience qu'en 2024, je n'allais pas non plus faire une explosion ou quoi. Si c'était arrivé, c'était cool, mais je ne sais pas ce à quoi je m'attendais. Mais je voulais quand même un peu plus de facilité, un petit peu plus de stabilité. Et voilà, sinon, je pense que j'aurais arrêté. Si j'avais vécu une année 2023 comme 2022 et 2023... Je me suis mélangée les pinceaux. Si l'année 2024 avait été comme l'année 2023, c'est-à-dire un peu mieux que la précédente, mais quand même toujours pas facile facile, je pense que j'aurais arrêté. Et à mon avis, c'est pour ça qu'il y a plein d'entreprises qui, au bout des trois ans, arrêtent. Parce que je pense que c'est le moment où on se rend compte que... où déjà la fatigue et la charge mentale d'être trois ans à son compte, c'est quand même une petite épreuve. Et je pense que si on n'est pas vraiment fait pour ça, c'est aussi à ce moment-là qu'on s'en rend compte. C'est aussi à ce moment-là qu'on se dit, peut-être que le salariat, en fait, c'est pas si mal quand même d'avoir quelqu'un qui nous dit quoi faire, de parfois pouvoir relâcher un peu la charge mentale. Et même si je fais un peu moins d'efforts, j'ai quand même mon salaire qui tombe. d'avoir une sécurité, une stabilité financière, etc. Ça joue énormément dans la qualité de vie, en fait. Donc voilà, je pense que quand on est à son compte depuis trois ans, c'est là où on se rend compte de si c'est fait pour nous ou pas. C'est aussi là, bien souvent, où on arrive à la fin des droits du chômage, parce qu'il y a plein de gens qui peuvent entreprendre parce qu'ils ont le droit au chômage. Et donc ça permet de pallier...... au manque d'argent des premières années. Et donc voilà, c'est pour ça qu'on dit que trois ans, c'est un cap. Bref, donc voilà, je commence 2023 dans cet état d'esprit. Assez peu confiante, je pense, en vrai. Mais écoutez, la vie a été sympa et a fait qu'en début d'année, en fait, ça a été beaucoup plus facile que ce que je sais pas ce qui s'est passé, franchement. Mais ça a été plus facile que ce que j'imaginais. J'ai eu plus de demandes. Enfin, en fait, si, je sais ce qui s'est passé. C'est juste que les efforts que j'avais mis les deux années ou les deux années et demie auparavant ont commencé à porter leurs fruits. Et du coup, oui, plus ça avance et plus c'est facile, notamment, en tout cas pour ma part, dans l'acquisition de la clientèle, c'est plus facile, c'est plus régulier, les demandes, etc. C'est des projets un petit peu plus importants. C'est des choses... Voilà, plus dans ce que j'avais envie de faire, etc. Et donc, voilà, en 2024, ça a été un petit peu plus facile. Mais là aussi, je pense que j'ai aussi fait une série sur ce podcast. Donc, si vous êtes des auditeurices fidèles, vous savez un petit peu ce qui s'est passé. Mais en fait, avec... Donc, ça a été plus facile. et plus régulier, on va dire, pour trouver une clientèle, avoir des projets, etc. J'ai vraiment eu l'impression que mes efforts portaient leurs fruits et que j'étais dans une dynamique où ça roulait. C'est moins une angoisse, en tout cas, que les deux premières années, de me dire est-ce que je vais encore avoir des projets, etc. Je suis plutôt confiante sur ça, mais du coup, mon planning a été beaucoup plus rempli. J'ai eu beaucoup plus de projets à gérer en même temps et je n'ai pas trop réussi à le... à le gérer, je pense. Enfin bref, encore une fois, cet été, j'ai fait une série de 4 épisodes, je crois. 4 épisodes ? Non. 4 épisodes qui parlent de ce sujet, si vous avez envie d'en savoir plus. Je ne vais pas revenir en détail sur ça. Mais en tout cas, certaines problématiques ont disparu en 2024, mais d'autres sont arrivées. Et je pense que c'est aussi normal dans le développement d'une entreprise. Quand on est à son compte, c'est des problématiques que je pense que plein de gens rencontrent. Et j'ai l'impression, encore une fois, quand je discute autour de moi avec des gens qui sont à peu près dans la même situation que moi, ou qui sont un petit peu plus avancés, j'ai vraiment l'impression que le développement que j'ai eu, c'est vraiment un développement universel dans le sens où c'est un... parcours un peu classique, typique. que la majorité des personnes qui se lancent à leur compte, ça se passe comme ça pour elles aussi. Après, évidemment qu'il y a des gens pour qui ça se passe complètement autrement. Et il y a des gens, au bout de trois mois d'activité, ils ont déjà un chiffre d'affaires de ouf et ça va beaucoup plus vite. Ou il y en a d'autres, ça va beaucoup plus lentement. Enfin voilà, il y a toujours des exceptions. Mais moi, j'ai vraiment l'impression que je suis dans la moyenne. Vraiment, voilà, le truc classique, typique de comment ça se passe quand on se lance à son compte. Donc voilà un petit peu comment se sont passées ces trois années à mon compte. Donc maintenant, j'ai envie de faire un petit peu un... un bilan de ce que j'en retiens, de ce que j'aurais aimé savoir, de ce que je pense qu'il est important de savoir, si vous avez envie vous aussi de vous lancer à votre compte ou si vous êtes au début de votre activité. Donc voilà, j'ai fait une petite liste de ce que j'avais envie de dire. La première chose qui a été certainement le truc auquel je m'attendais moins et que vraiment j'ai envie qu'on dise beaucoup plus, c'est que développer son entreprise. C'est long, ça prend du temps. Les premières années, on ne gagne pas beaucoup d'argent. Donc, si vous vous lancez, ayez de la trésor. Il faut absolument avoir de l'argent de côté, ou Pôle emploi qui vous verse des aides, etc. Parce qu'honnêtement, si je n'avais pas eu Pôle emploi et si je n'avais pas eu de l'argent de côté... je n'aurais jamais pu continuer. Ce n'est pas possible. Encore une fois, c'est différent pour tout le monde. Il y a des gens qui, au bout d'un mois d'activité, vont réussir à se faire un salaire. Cool, tant mieux pour eux. Mais sachez que ce n'est pas du tout la majorité et que globalement, si on est dans la moyenne, ça prend beaucoup de temps. Et ça demande aussi beaucoup d'efforts et d'énergie et de persévérance, même si c'est très cool. Encore une fois, je le répète, il y a plein d'avantages à la vie de freelance. Mais ce n'est pas que des avantages et c'est aussi parfois un peu difficile pour la santé mentale et même pour la santé tout court. Parce qu'on ne bouge pas beaucoup. Bref, autre sujet. Deuxième chose que j'ai notée, c'est l'importance du réseau. Alors ça, c'est quelque chose dont on m'avait déjà parlé quand j'étais salariée et je ne comprenais pas ce que ça voulait dire. Vraiment, ce n'est pas du tout naturel chez moi. On me disait oui, il faut développer. de payer entretenir ton réseau et tout. Mais moi, je me disais, je ne vais pas me mettre un rappel pour me rappeler que j'ai parlé avec Patrick de la Compta et qu'il faut que je prenne de ses nouvelles. Je ne sais pas, pour moi, ce n'était pas du tout naturel. Je ne comprenais pas comment on faisait pour développer son réseau. Et puis, grâce aux rencontres que j'ai faites, notamment à Montpellier, j'ai compris ce que c'était que faire du réseau quand on était à son compte. Et en fait, c'est tout simplement se faire des copines. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. C'est juste discuter avec... Alors, il y a deux façons. Ça, c'est la façon, disons, la plus facile et peut-être par là où on peut commencer. C'est juste, je ne sais pas, moi, sur Instagram, si vous suivez quelqu'un et que vous aimez bien ce que la personne raconte, etc., de répondre à ses stories. parfois discuter et puis parfois ça va sortir d'Instagram et puis on va s'échanger les numéros et on va s'écrire plus sur Whatsapp, on va se faire des visios pour prendre un café ou un thé, je pense voilà. C'est en fait juste créer des liens, créer des relations avec avec des gens et on peut le faire de façon tout à fait naturelle avec juste des gens qu'on apprécie. Et ça c'est déjà faire du réseau en fait donc je le faisais en fait déjà sans trop le savoir et après il y a aussi le fait de faire du réseau de façon un peu plus, un peu moins naturelle entre guillemets. et un peu plus intentionnelle, c'est de trouver des réseaux ou des communautés et d'intégrer ces réseaux ou ces communautés. Alors, il y a plein de réseaux en digital. Donc, si vous êtes dans une petite ville où il ne se passe pas trop grand-chose, etc., vous pouvez trouver des réseaux en digital où là, vous allez rejoindre une plateforme ou des événements mensuels ou ce genre de choses et vous allez pouvoir rencontrer des gens. Et pareil, ensuite, créer des liens de façon naturelle avec des gens avec qui vous entendrez plus ou moins bien. Et puis, s'il y a des choses dans votre ville en physique, c'est aussi super cool, même si vous êtes dans une activité qui est 100% sur le web. Moi, c'est mon cas, je travaille 100% à distance et sur le web. Mais ça ne m'empêche pas de développer mon réseau en local. Et parce que si je peux travailler avec quelqu'un qui est à Paris, je peux aussi travailler avec quelqu'un qui est à Montpellier, a priori. Et en plus, là aussi, ça permet de se faire des copines. Enfin voilà, on est dans un milieu où... où le réseau se fait de façon assez informelle et on peut trouver des plateformes avec des gens qui nous ressemblent et où on n'est pas obligé d'aller en costard-cravate et avec nos cartes de visite. Il y a plein d'alternatives. Alors après, évidemment, je ne vais pas mentir, le fait d'habiter dans une grande ville est plutôt un privilège de ce côté-là parce qu'il y a plus de choses. Donc voilà, c'est un fait. Mais en tout cas, c'est hyper... Pour moi, ça a vraiment été, je vous dis, un changement. énorme de prendre en compte ce côté réseau parce que c'est ce qui m'apporte aujourd'hui la majorité de ma clientèle. Parce qu'en fait, évidemment que quand on se fait des copines, les copines vous recommandent. Moi aussi, je recommande mes copines, en fait, je ne sais pas, j'ai des copines graphistes et quand des gens viennent vers moi avec des besoins en graphisme, je recommande mes copines parce que c'est mes copines mais aussi parce que leur travail, évidemment, est qualitatif. Mais voilà, c'est trop bien, en fait. Et puis même, du coup, ça... amène aussi à des projets sur lesquels on peut collaborer et tout. Et franchement, travailler avec des gens qu'on apprécie et qu'on a choisis, c'est trop bien. Donc voilà, ça c'est vraiment un des avantages d'être à son compte, c'est qu'on peut choisir notre entourage et nos collègues, donc ça c'est trop cool. Pareil, le réseau ça peut aussi aller dans des espaces de coworking ou organiser des coworking en virtuel, ça se fait aussi. Je vois de plus en plus de personnes faire des coworking sur Twitch même. Donc voilà, vous pouvez, je pense, si vous êtes dans une petite ville ou un peu isolée, ou alors dans un endroit où il ne se passe pas grand-chose, je pense qu'en digital, on peut aussi trouver des alternatives. Ensuite, le troisième point, ça vient un peu avec le deuxième, du coup, mais de ces trois années, j'ai compris que les réseaux sociaux n'étaient pas la priorité et que poster sur les réseaux sociaux n'était pas la priorité. Attention, je ne dis pas que ça ne sert à rien, pas du tout, parce que je pense que... Bon. Ça dépend évidemment de... C'est pas obligatoire. Si vous n'avez pas du tout envie d'être sur les réseaux sociaux, vous pouvez tout à fait développer votre entreprise sans être sur les réseaux sociaux. En tout cas, c'est mon opinion. Mais si vous aimez un petit peu bien les réseaux sociaux et que vous voulez bien jouer le jeu et que vous choisissez de l'intégrer dans votre stratégie, évidemment que c'est quand même un petit peu important, mais c'est beaucoup moins important que ce que j'ai cru pendant longtemps. Et du coup, parce que c'est le réseau en vrai qui est plus important. Et quand je dis le réseau en vrai, ce n'est pas forcément le réseau local et physique. Ça peut être le réseau digital que vous pouvez vous créer. Et grâce aux réseaux sociaux. En fait, j'ai longtemps cru que les réseaux sociaux, ça servait à vendre mes services. Et en fait, j'ai compris que les réseaux sociaux, ça sert avant tout à créer des relations. pour élargir son réseau. Après tout, c'est quand même le nom du truc, un réseau social. Voilà, c'est pour sociabiliser. Bon, il y a plein d'autres choses, évidemment, qui se passent sur les réseaux sociaux. Mais en tout cas, pour moi, c'est la meilleure façon d'utiliser les réseaux sociaux. C'est pour développer des relations sociales et développer son réseau au global. Le quatrième point que j'ai noté, c'est la prospection. J'ai juste écrit la prospection. Donc, je vous l'ai dit un petit peu avant, je n'ai jamais fait de prospection directe. Et je pense que c'était... une erreur avec le recul. Je pense que j'aurais dû prospecter directement, c'est-à-dire contacter des gens et leur proposer mes services. Je ne l'ai jamais fait et je pense que ça explique pourquoi les deux années, les deux premières années ont été un peu difficiles. C'est que je n'ai pas été très proactive dans la recherche de ma clientèle. J'ai posté du contenu et j'ai attendu qu'on vienne à moi. Ce n'est pas la meilleure stratégie pour développer rapidement votre... pour avoir des projets rapidement. Après, je ne peux pas vous donner énormément de conseils parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, je ne le fais toujours pas. Et en fait, moi, ma façon de prospecter, c'est ce que je vous disais encore une fois juste avant, c'est d'aller dans des réseaux. C'est une forme de prospection, mais ce n'est pas une prospection très directe ni très active, même si c'est quand même un peu plus actif que juste poster du contenu sur un réseau social ou un blog. Après, si on se remet dans le contexte, c'est aussi... À l'époque où je me suis lancée, la prospection, c'était vraiment le mal. Et ce qu'on prenait absolument, c'était de créer du contenu. Aujourd'hui, les discours ont un peu changé parce que le marché a changé. Et donc, toutes les personnes qui, à l'époque, disaient qu'il fallait absolument créer du contenu, aujourd'hui, elles vous disent qu'il faut absolument prospecter. En fait, je devrais probablement m'inclure là-dedans, même si je n'ai jamais été consultante business ou quoi que ce soit. Mais je pense que j'ai dû aussi avoir ce discours de... Non, je ne veux pas prospecter. Moi, je poste sur les réseaux sociaux et je veux attirer la clientèle de rêve grâce à ça, etc. Ça a fonctionné, mais c'est juste que ça a été très, très long. Donc voilà, si vous êtes pressé, ne tirez pas un trait sur la prospection. Ne faites pas la même erreur que moi. Et enfin, le dernier point que j'ai noté, que je retiens de ces trois ans, c'est tout ce qui concerne les formations en ligne, les coachings de groupe, etc. Ça pareil, j'ai été très cliente des formations en ligne. Encore une fois, je pense que ça vient du fait que je me suis lancée à un moment où c'était en plein essor et on nous vendait ça comme la solution miracle pour développer son entreprise. La vérité, c'est que j'ai fait pas mal de formations dont j'ai été déçue. J'ai aussi fait des formations dont j'ai été plus que ravie. J'ai notamment... Je vais les citer, vous savez quoi, parce que c'est bien de savoir. Donc dans les formations que j'ai faites, que j'ai adorées, que je ne regrette absolument pas, je retiens la formation Pinterest de Coralie du Citron Rose, vraiment d'une qualité incroyable et je pense que toutes ses formations sont super. Donc voilà, je lui fais un petit shout-out, comme on dit. Et aussi plus récemment, les formations SEO de... J'ai peur de me tromper de prénom, mais je crois que c'est Coralie Testa. Je suis désolée si ce n'est pas Coralie, mais... C'est Colibri Redac sur Instagram, ou Colibri... Je ne sais plus. Bref, je vous mettrai dans les notes de l'épisode. Mais bon, je suis à peu près sûre de ce que j'ai dit, mais je vais quand même vérifier. Donc voilà, ça, c'était des formations... qualitative mais la vérité c'est que j'ai aussi suivi et acheté pas mal de formations qui n'étaient pas aussi qualitative et en fait j'ai aussi réalisé récemment parce que cette année je me suis fait accompagner je me fais accompagner actuellement voilà ces derniers mois par une consultant de business qui en fait là c'est un accompagnement individuel en fait où elle est avec moi dans mon entreprise et que pour moi et ça n'a vraiment mais vraiment rien à voir avec le fait de faire une formation en ligne. On avance mille fois plus vite. Alors après, ce n'est pas toujours le même coût. Mais voilà, j'ai vu des formations en ligne qui se vendaient 2 000 euros. Si vous avez 2 000 euros à mettre dans une formation en ligne, honnêtement, moi, avec le recul, je me dis que si on a 2 000 euros à mettre dans une formation, il vaut peut-être mieux mettre 2 000 euros dans un accompagnement individuel. Après, ce qui est compliqué, je trouve... Bon, vous allez me dire que c'est pareil pour les formations. Mais bon, ce qui est compliqué, c'est de trouver... la bonne personne qui sera compétente, qui maturera avec vous et tout, ça je trouve que c'est très compliqué. Moi personnellement, j'ai choisi de suivre des recommandations de mon entourage. Donc là aussi, l'importance du réseau, on y revient toujours. Mais voilà, parfois il y a des formations qui sont au même prix que des accompagnements individuels et si c'est un accompagnement individuel de qualité, évidemment que c'est vachement mieux de prendre l'accompagnement individuel. En tout cas, je trouve. Donc voilà, pour un petit peu le bilan de ces trois ans et de ce que j'en retiens. J'ai quand même envie de terminer sur une note positive, parce que j'ai l'impression que j'ai beaucoup appuyé sur les déconvenus que j'ai eus, etc. Mais c'est parce qu'en fait, tous les côtés cools de l'entrepreneuriat et du fait d'être à son compte, on les voit tout le temps. Les côtés moins cool, bon, on commence à les voir un petit peu plus, mais voilà, moi j'ai vraiment envie de participer à ce mouvement de... On replace les choses dans la réalité, de ce qui se passe vraiment, de commencer. Et c'est faux de dire que tout est génial quand on est à son compte, c'est pas vrai, il y a des choses très compliquées. C'est un peu comme dans toute situation, on a toujours des plus et des moins. Pour l'entrepreneuriat, c'est pareil. Mais je trouve qu'on a beaucoup mis en avant les plus et on a moins mis en avant les moins. C'est pour ça que j'avais envie de dire un petit peu tout ce que moi, peut-être ce que j'aurais aimé savoir avant pour être un petit peu moins désillusionnée, si ce mot existe, pas sûr. Bref, vous avez compris. Mais donc trois ans à mon compte, c'est aussi trois ans, comme je l'ai dit, à vivre à moi. rythme, à me lever quand j'ai envie de me lever, à faire ce que j'aime, à faire ce que j'aime avec des gens que j'adore et que j'ai choisi, à faire des co-work avec des meufs trop cool, de rencontrer plein de meufs trop cool, d'aller à la plage un mardi matin avec les copines entrepreneuses parce qu'on peut et que c'est cool. Ça c'est sûr que c'est le gros avantage, pouvoir bosser à peu près d'où on veut même si ça aussi c'est quand même un peu une... Un mythe. Moi, je trouve que quand on change tout le temps d'endroit, c'est quand même compliqué de travailler, d'être aussi efficace que quand on est chez soi, dans sa routine. Le cerveau humain aime les routines. C'est comme ça. C'est aussi pas mal de fierté. Et un boost énorme, je trouve, de confiance en soi. Je ne sais pas si c'est que moi, mais moi, j'ai vraiment l'impression en trois ans, et je ne sais pas aussi si c'est dû qu'à l'entreprenariat, peut-être que c'est aussi juste la maturité, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, j'ai vraiment l'impression d'avoir pris confiance en moi plus que jamais dans ma vie, en fait. De me rendre compte que je pouvais accomplir des choses par moi-même, que je pouvais générer mon propre salaire. que je pouvais réussir des choses juste moi et moi-même. Je ne sais pas, des fois, je m'imagine retourner en entreprise et je me dis que j'aurais tellement plus confiance en moi et j'aurais tellement une approche différente de l'approche que je pouvais avoir avant quand j'étais salariée. Évidemment, j'étais plus jeune, donc ça peut jouer aussi. Mais je crois que vraiment, l'entrepreneuriat, et se lancer à son compte, c'est énormément de doute, mais c'est quand même aussi beaucoup, beaucoup de... de boost, de confiance en soi. Je ne sais pas comment le dire autrement. Je ne sais pas si vous saisissez bien ce que je veux dire. Mais ça, c'est cool. Bon, j'avais la flemme de faire cet épisode. Et au final, évidemment, je me suis emballée et j'ai parlé pendant presque 45 minutes. Mais bon, ce n'est pas grave. Je gagnerai un petit peu de temps en montage. Bref, je crois que c'est le moment de se dire au revoir pour un bon moment. En tout cas, sur cette plateforme de podcast. Je vous l'ai dit au début de l'épisode, le podcast prend une pause indéterminée, peut-être même un arrêt définitif, je ne sais pas encore. Donc voilà, je vous remercie encore une fois pour votre fidélité, pour vos écoutes, pour vos retours. J'espère quand même vous retrouver bientôt. Si jamais vous voulez me suivre ailleurs que sur ce podcast, je suis active principalement sur Instagram. Le compte, c'est entreprendre.ethic. Je vous mettrai le lien. dans les notes de l'épisode. J'ai aussi un site web qui a urgentement besoin d'une refonte, mais c'est ton projet pour 2025. C'est déjà un projet pour 2024, mais voilà, ça ne s'est pas passé. Mais voilà, j'ai quand même un site web sur lequel vous pouvez aussi me retrouver. Et puis, voilà, c'est le moment de se dire au revoir. Alors, je vous dis au revoir et à bientôt, j'espère, juste pas par ici. Ciao ! Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez le soutenir, vous pouvez tout simplement lui attribuer 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute ou bien me laisser un petit commentaire. Pour me contacter, rendez-vous sur mon site web ou sur Instagram. Je vous mets tous les liens dans les notes de l'épisode et je vous retrouve très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Introduction au podcast Entreprendre Éthique

    00:10

  • Annonce de la pause du podcast

    00:45

  • Bilan des trois ans d'entrepreneuriat

    01:07

  • Rétrospective de l'année 2022

    05:47

  • État d'esprit en 2023

    15:01

  • Bilan des trois années d'activité

    22:29

  • Conclusion et remerciements

    37:37

Description

3 ans d'entrepreneuriat : le bilan !


Je vous retrouve dans cet épisode pour revenir sur mes 3 années à mon compte.

Une aventure aussi belle que difficile, soyons honnête !


Après la désillusion des 1ères années, je crois que j'ai aujourd'hui réussi à mieux comprendre comment on développe son activité. Et j'ai surtout pris beaucoup de recul sur tout ce que j'ai vécu.


Alors je vous livre en toute transparence comment ça s'est passé et les leçons que j'en tire aujourd'hui. En espérant que ça puisse vous aider et vous rassurer si vous êtes au début du chemin.


Au programme :

  • Retrospective des ces 3 années

  • Comment développer et entretenir le réseau même si on est nul·le (aka le truc le plus important)

  • Comment mon rapport aux réseaux sociaux est devenu plus sain avec le temps

  • Ma plus grande erreur à mes débuts

  • Faire les bons choix pour se faire accompagner (quand, comment, par qui ?)



Je cite dans cet épisode :


⚠️ IMPORTANT : cet épisode est le dernier du podcast avant un long moment, peut-être même le dernier tout court. Le podcast prend une pause à durée inderterminée. Merci pour votre fidélité 💚


💜 On reste en contact :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Entreprendre Éthique. Je m'appelle Stéphie et je suis éco-conceptrice de site web. Sur ce podcast, j'aborde des sujets liés à la création de sites web, au numérique responsable ou encore à l'entrepreneuriat et la justice sociale. Parce que oui, je pense qu'il est possible d'entreprendre en respectant vraiment ses valeurs. Alors mes invités et moi-même partageons nos conseils, nos réflexions et nos expériences pour, ensemble, tendre vers un entrepreneuriat plus efficace. plus respectueux de la planète et des personnes qui y vivent. Bonne écoute ! Bonjour ! Bonjour tout le monde ! Je suis ravie de vous retrouver pour cet épisode de podcast qui sera un peu particulier, qui a une saveur particulière en tout cas pour moi. puisque je ne vais pas faire de suspense sur l'annonce évoquée dans le titre. Ce sera probablement le dernier épisode de podcast avant un long moment, et même peut-être le dernier épisode de podcast tout court de ce podcast Entreprendre Éthique. Ça va faire quatre ans. Il me semble que j'ai lancé ce podcast. Je ne m'en souvenais plus du tout, mais en faisant la petite réstrospective là, pour préparer cet épisode justement, qui est aussi un bilan de mes trois ans à mon compte, j'ai réalisé que j'avais lancé ce podcast quand j'étais encore salariée. Je ne m'en souviens plus du tout. Mais voilà, j'étais un peu en... Je savais déjà que je voulais me lancer à mon compte et tout. Et je m'étais dit, je vais commencer à communiquer avant même de me lancer pour gagner du temps, en gros. Ce qui n'était pas une mauvaise décision en soi, je pense, même si ça m'a beaucoup frustrée pendant cette année-là. Mais bon, bref, c'est pas le sujet. Mais voilà, ça va faire du coup quatre ans que j'ai lancé ce podcast. Et voilà, on arrive. On arrive au moment où j'ai besoin, envie de faire une pause. C'est un peu à contre-cœur parce que j'adore ce média. Je passe ma vie à écouter des podcasts. C'est vraiment le contenu que je consomme le plus et je trouve ça trop bien. Mais la réalité de mon quotidien fait qu'aujourd'hui, je ne suis pas capable, dans l'état actuel des choses, de proposer une émission de qualité. Enfin, en tout cas de la qualité. que moi j'exige, dont j'aurais envie en fait. Et du coup, c'est la petite résolution de 2025. Je mets ce podcast en pause pour une durée indéterminée. Et peut-être que ce sera une durée moins longue que ce que j'ai prévu. En fait, j'ai plein d'idées, mais je n'ai juste pas le temps ou la bonne organisation pour l'instant pour les développer de façon correcte. Et donc, je me dis qu'il vaut mieux. me dire que je fais une pause, arrêter de me mettre la pression sur ce sujet, d'avoir toujours l'impression de rater un truc avec le podcast. Voilà, il va rester en ligne, tous les épisodes qui sont en ligne vont rester dispo. Puis voilà, on verra. Franchement, je ne peux pas vous dire si je reviendrai, quand je reviendrai, ce sera peut-être... Plus court que prévu, ce sera peut-être jamais. Franchement, là, j'en ai aucune idée, mais j'ai juste besoin de dire officiellement que ce projet est en pause. Voilà, et qu'il sorte de ma tête, pour peut-être mieux y revenir. On verra. Du coup, voilà pour la petite annonce. Je voulais quand même vous remercier, parce que je me dis, c'est peut-être bien de faire ça quand même. Je voulais vous remercier quand même pour... Pour toutes vos écoutes, déjà, parce que ce podcast a eu, à mon niveau, son petit succès. J'ai eu, au fil des années, plus ou moins selon les périodes, mais j'ai toujours eu des retours hyper positifs. Et je sais qu'à mon échelle, j'ai impacté un petit peu la vie de quelques personnes parmi vous. Donc voilà, merci pour votre fidélité. Merci d'avoir été là, merci pour vos retours et j'espère que je vous aurais accompagné un petit peu dans votre aventure et que je vous aurais un peu facilité les choses. C'était un peu l'objectif. Je n'ai pas énormément préparé cet épisode, je vous le dis. Je le fais, je ne pourrais peut-être pas le dire, mais je le fais, je ne vais pas dire à contre-cœur, mais... Mais en fait, j'ai envie de le faire pour que ce soit fait et que je puisse tourner la page, comme je l'ai dit juste avant. Donc je le fais un peu avec flemme, je vous avoue. Mais en même temps, je vais quand même essayer que le contenu soit intéressant et je pense qu'il le sera. J'ai un peu la flemme, mais en même temps, j'ai quand même envie et je pense que c'est une bonne idée. Donc voilà, ce ne sera pas complètement nul, ne partez pas tout de suite. Mais du coup, voilà, j'ai... Ce ne sera peut-être pas très structuré, ce sera peut-être un peu moi qui blablate et qui parle dans tous les sens, c'est possible. J'ai quand même des petites notes devant moi et tout ça, je vous rassure. Mais voilà, si c'est déstructuré, vous saurez pourquoi en toute transparence. Donc, on va commencer pour la partie bilan des trois ans d'entrepreneuriat. Alors, j'ai fêté mes trois ans. officielle fin novembre ou début novembre, je ne sais plus, début novembre je pense, 2024. Donc là ça fait trois ans et deux mois que je me suis lancée à 100% dans cette activité. Donc comme je vous l'ai dit, je communiquais, je pense que j'avais commencé un an auparavant à communiquer sur mon compte Instagram et sur ce podcast. Mais bon, je ne vendais rien, c'était vraiment... Vraiment... Enfin, voilà, ça ne servait pas à grand-chose. Donc je ne le compte pas vraiment, en fait, comme mon lancement. Je compte vraiment à partir du moment où j'ai terminé mon contrat salarié d'avant et où je me suis lancée à 100%, où tout mon temps a été consacré à développer mon entreprise. Alors je me suis dit que j'allais commencer par une petite... rétrospective de ce qui s'était passé pendant ces trois ans assez rapide je vous rassure mais en gros j'ai un peu découpé ça en ce qui s'est passé en 2022 ce qui s'est passé en 2023 et ce qui s'est passé en 2024 parce que comme je me suis lancée en fin d'année et que les deux trois premiers mois on était vraiment sur du tâtonnement voilà on va dire que je commence au début de l'année 2022 et donc en 2022 Alors, ce qui est pratique, c'est que si vraiment vous avez le temps et la foi, vous pouvez vraiment suivre presque en temps réel tout ce qui s'est passé pour moi en 2022. Parce qu'à l'époque, je faisais des vlogs audio. Et au début, je faisais un vlog par semaine, il me semble. Donc vraiment, il y a un journal de bord hyper précis de ce qui se passait pendant cette année-là. Mais si je dois résumer cette première année, c'est... Voilà, je me suis pris une énorme claque dans la gueule. Je l'avais aussi expliqué dans mon bilan de l'année 2022. Du coup, j'imagine qu'il y a aussi dispo sur ce podcast. J'en avais aussi parlé sur Instagram et ça avait beaucoup résonné avec plein de gens parce que je pense que plein de gens se sont pris la même claque que moi. Pour remettre dans le contexte, comme je vous dis, je me suis lancée fin 2021, début 2022. À l'époque, si vous n'étiez pas encore dans le monde de l'entrepreneuriat, sur Instagram, les réseaux, la création de contenu, tout ça... On était dans le Covid, à peine après le Covid. Je ne sais plus c'était quand les derniers confinements, mais on sortait vraiment d'une situation assez exceptionnelle. Et le marché de l'infoprenariat, notamment de la formation en ligne, du coaching de groupe, etc. était vraiment en pleine explosion. Et donc, en fait, il y a plein de gens qui avaient connu des succès assez fous dus à ce contexte de marché, mais qui, à l'époque... Or, je pense que pour la plupart, peut-être qu'ils n'en avaient pas conscience. Pour certains, peut-être qu'ils en avaient conscience et qu'ils ne voulaient juste pas le dire. Mais en tout cas, à l'époque, ce qu'on voyait comme discours, c'était que lancer son entreprise, en tout cas, c'était hyper facile et qu'on pouvait atteindre les 10 000 euros de chiffre d'affaires par mois. super facilement et que c'était vraiment la portée de tous et que c'était la liberté et que c'était vraiment l'El Dorado total et que c'était incroyable. Et que c'était vraiment la réponse à tous nos problèmes et la meilleure voie possible pour nous. On était aussi dans un truc à l'époque où le développement personnel a vraiment aussi pris de l'ampleur. C'était les années post... juste après le Covid. où pendant les confinements, il y a plein de gens qui ont réalisé que leur vie salariée ne leur convenait pas forcément, qui ont du coup cherché un petit peu du côté du freelancing, etc., des infos pour qu'ils se sont reconvertis. C'était vraiment... Voilà, si vous n'étiez pas là à cette époque, on avait vraiment l'impression que c'était hyper facile de se lancer à son compte, de se reconvertir et que le succès arrivait en trois mois à qui s'y prenait à peu près bien et à qui, bien sûr, allait suivre des formations à 2000 euros et des coachings de groupe pour développer son entreprise, etc. Bref, voilà, donc moi, je me lance en fait dans ce contexte. où j'ai consommé beaucoup de contenu sur tous ces sujets de l'entrepreneuriat, de se lancer à son compte, etc. Je pense que ça a commencé, je dirais, fin 2019 peut-être. En fait, à partir du moment où j'ai vraiment... eu conscience que j'avais envie de me lancer à mon compte. Et je pense que c'est à peu près à cette époque-là, fin 2019, 2020, donc en plein pendant le Covid et l'explosion de la création de contenu autour de ce sujet, avec les discours dont je vous parlais juste avant, sur le fait que c'était facile et accessible à tout le monde. Et du coup, moi, je me lance vraiment en me disant... Ça va être trop bien, ça va être facile, je vais trouver une clientèle rapidement, je vais gagner plein d'argent, je vais être beaucoup plus riche que si j'étais restée salariée et ça va être super. Donc je me lance avec cette idée. Avec le recul, je me dis que c'était quand même vraiment con et naïf. Voilà, en toute transparence, c'était vraiment ça que je me disais pour tout vous dire. À l'époque, le tout premier site que j'ai fait officiellement pour quelqu'un, c'était pour une de mes très bonnes amies, qui, pareil, suite au confinement, avait fait une reconversion, etc., dans l'astrologie, enfin bref. Et donc, cette amie, elle avait, je crois, à l'époque, presque 2000 abonnés sur Instagram. Et moi, je m'étais dit, j'ai fait son site, c'est trop bien, elle va parler de moi sur son compte Insta. Et bim, plein de gens vont me contacter pour que je fasse leur site à eux. Et je me disais, c'est bon, je vais être lancée, ça va aller, ça va être super facile, je vais rouler et puis je vais faire, je sais pas moi, peut-être 20 000, 24 000 euros la première année. Bref, voilà. Je pensais que ça allait être facile. Je ne sais pas que leur alerte, ça ne s'est pas du tout passé comme ça. La première année, j'ai un peu ramé. Avec le recul, je pense que je peux dire aussi que je n'ai pas ramé autant que d'autres personnes. J'ai quand même eu un plutôt bon démarrage. Même si j'ai fait, je crois, 8000 euros chiffre d'affaires, je crois. Mais maintenant, encore une fois, avec le recul et en ayant discuté avec plein d'autres gens, je sais qu'il y a plein de gens, leur première année, qui ne font pas 8 000 euros de chiffre d'affaires, qui font moins. Je crois que j'avais eu, je ne sais pas, entre 6 et 10 clients. Enfin, franchement, ce n'était pas non plus nul, honteux. Et j'avais quand même fait des trucs. Donc, en vrai, ce n'était pas si mal. Mais vous vous doutez bien que moi, d'où j'arrivais, c'était vraiment la désillusion. totale. Voilà. Donc, la première année, c'était ça. Je me souviens aussi que j'ai eu beaucoup de mal à trouver une organisation, à savoir comment m'organiser. Et pourtant, je suis dans la vie plutôt quelqu'un d'organisé. J'arrive bien à anticiper et tout. Je ne suis vraiment pas la personne qui galère à planifier des trucs et tout. C'est plutôt un point fort chez moi. Mais là, de me retrouver toute seule, sans personne pour me dire quoi faire, etc., ça a été quand même assez compliqué. Je me souviens aussi que parfois, c'était dur de se motiver, que j'avais des fois envie de faire autre chose. Je pense que ça a bien duré 6-8 mois, cette période où... où j'avais du mal à me mettre au travail et tout. Alors, je vous rassure, si vous êtes au début de votre activité et que vous êtes dans cette phase, aujourd'hui, j'ai plus aucun mal à me mettre au travail. C'est complètement rentré dans mes habitudes, mais je pense qu'il y a un petit temps d'adaptation et de se remettre dans un nouveau rythme où on décide de notre rythme, mais il faut quand même se mettre des règles parce que sinon, ça peut partir un petit peu. dans tous les sens et être pas très efficace. Donc voilà, je me souviens de ça. Je me souviens aussi que, comme je n'avais pas énormément de clientèle, j'ai passé beaucoup de temps à créer du contenu et avec pas forcément beaucoup de résultats, ce qui est, encore une fois, avec le recul, totalement normal. Mais à l'époque, moi, je voyais les success stories... des gens et je me disais pourquoi moi ça m'arrive pas, qu'est-ce que je fais pas bien, machin... Bref, beaucoup de questions, beaucoup de doutes, c'était un peu compliqué je pense et... voilà, je... Cette première année, globalement, ça a été la désillusion. Donc, j'ai entamé 2023. Je pense... Je pense que... Il me semble que c'est en 2022 que j'ai déménagé à Montpellier. Avant, j'habitais à Arras, près de Lille, dans le nord. Donc, je déménage à Montpellier. Et j'ai rencontré... Du coup, pour me faire un cercle, j'ai fait un truc que je ne fais pas. naturellement. J'ai rencontré des gens, des nouvelles personnes, etc. Moi, je suis plutôt introvertie, un peu timide, un peu réservée. Je pense que s'il y a des gens qui me connaissent dans la vie et qui entendent ça, ils se diront mais t'es pas du tout timide, meuf, mais je vous jure que si, quand je connais pas, je suis super timide Bref, et du coup, j'ai commencé à parler avec des gens. qui en étaient à peu près au même niveau que moi, qui faisaient la même chose que moi. J'ai notamment rencontré ma copine Morgane, avec qui je suis toujours amie aujourd'hui. Et en fait, ça a été vraiment une révélation, un soulagement et un game changer, comme on dit, parce qu'on dit encore ça, de rencontrer des gens qui étaient dans la même situation que moi et de discuter avec des vrais gens et de ne pas juste lire ce que je pouvais voir sur les réseaux sociaux. Et c'est là que j'ai réalisé que ce que j'avais vécu la première année était plutôt normal, que ce n'était pas si nul, que le chiffre d'affaires que j'avais fait, ce n'était pas rare de faire ça la première année. Et du coup, j'ai attaqué 2023 en ayant des attentes un peu moins hautes et en me disant, bon, ok, en fait, ce n'est pas facile. D'entreprendre, ce n'est pas facile de toujours chercher de la clientèle, les trouver, etc. Et encore une fois, j'estime que j'ai quand même eu de la chance et que je n'ai pas été si nulle parce que je n'ai jamais écrit un mail de prospection, par exemple. J'avais l'impression que je créais du contenu dans le vide, etc. Mais quand même, la clientèle arrivait à moi sans que j'aille la chercher, entre guillemets. directement. Donc voilà, c'était pas si mal. Et donc cette année 2023, j'ai commencé à avoir un peu plus de clientèle. C'était encore très irrégulier. Du coup, pareil, dans les chiffres d'affaires, j'ai commencé à faire des chiffres d'affaires un petit peu plus importants, mais encore une fois, c'était très irrégulier. Je pense que j'ai encore dû avoir des mois où j'ai fait 29 euros de chiffre d'affaires et puis d'autres où j'ai dépassé les 2, 3 000. Voilà, on commençait à... avoir des chiffres d'affaires qui permettent de se verser un salaire convenable. Après, on a tous nos... Nos... Comment dire ? Je ne sais pas comment dire, mais chacun sa perspective quand il s'agit d'un point de vue de l'argent. Moi, je trouve ça cool de faire des mois de 3000 pour une deuxième année. Il y en a qui se diraient que c'est nul, il y en a qui se diraient que c'est waouh. Mais bref, ça a commencé à prendre un petit peu, mais c'était quand même toujours fastidieux. J'avais quand même toujours l'impression de faire beaucoup d'efforts. J'ai quand même pendant cette année 2023, je pense, compris que le réseau, c'était important et que c'était... Le réseau aussi de la vraie vie, même s'il y a aussi des réseaux en digital, mais en tout cas de parler avec des vrais gens et de ne pas juste les suivre sur Instagram, c'était hyper important aussi pour développer sa clientèle, que le bouche à oreille, les recommandations, etc. C'est vraiment hyper important et beaucoup plus que poster sur les réseaux sociaux en fait. J'ai commencé à comprendre ça et à développer du coup un petit peu plus ça. J'ai eu quelques projets plus importants. cool plus régulièrement mais j'ai aussi eu plein de j'ai accepté plein de projets un peu divers et variés qui n'étaient pas forcément dans ce que je voulais faire mais bon voilà c'est normal je pense et bref donc c'était quand même un petit peu mieux que la première année mais c'est ça restait quand même une année un peu de tâtonnement et toujours pas pas toujours pas facile toujours pas beaucoup de régularité de stabilité etc Donc c'était quand même compliqué parce que c'était la deuxième année que ça se passait comme ça. Et je commençais à me dire, en fait, ouais, c'est cool d'être à son compte. Évidemment, j'adore tous les à-côtés que ça apporte. Le fait de pouvoir vivre à mon rythme, d'être libre plus ou moins de mon temps, de décider ce que je fais, de faire un job qui me plaît. Évidemment, tout ça, c'est cool, mais... quand même en face, il faut bien avoir conscience qu'il y a beaucoup d'efforts et il y a des choses beaucoup moins cool. Voilà, c'est pas du tout l'Eldorado qu'on nous avait promis en 2021. ça voilà on l'avait compris et ce qui fait que je suis arrivée à la fin de cette deuxième année complète complètement fatiguée complètement désillusionnée encore une fois et en ayant quand même des gros doutes sur est-ce que je vais pouvoir vraiment continuer à faire ça ou pas et en me disant en fait 2024 soit ça marche soit j'arrête en début d'année 2024 j'étais vraiment dans ce... Dans cet état d'esprit, de soit ça fonctionne et ça devient un petit peu plus facile. Je ne demandais pas non plus. J'ai appris de mes erreurs et je restais réaliste. J'avais bien conscience qu'en 2024, je n'allais pas non plus faire une explosion ou quoi. Si c'était arrivé, c'était cool, mais je ne sais pas ce à quoi je m'attendais. Mais je voulais quand même un peu plus de facilité, un petit peu plus de stabilité. Et voilà, sinon, je pense que j'aurais arrêté. Si j'avais vécu une année 2023 comme 2022 et 2023... Je me suis mélangée les pinceaux. Si l'année 2024 avait été comme l'année 2023, c'est-à-dire un peu mieux que la précédente, mais quand même toujours pas facile facile, je pense que j'aurais arrêté. Et à mon avis, c'est pour ça qu'il y a plein d'entreprises qui, au bout des trois ans, arrêtent. Parce que je pense que c'est le moment où on se rend compte que... où déjà la fatigue et la charge mentale d'être trois ans à son compte, c'est quand même une petite épreuve. Et je pense que si on n'est pas vraiment fait pour ça, c'est aussi à ce moment-là qu'on s'en rend compte. C'est aussi à ce moment-là qu'on se dit, peut-être que le salariat, en fait, c'est pas si mal quand même d'avoir quelqu'un qui nous dit quoi faire, de parfois pouvoir relâcher un peu la charge mentale. Et même si je fais un peu moins d'efforts, j'ai quand même mon salaire qui tombe. d'avoir une sécurité, une stabilité financière, etc. Ça joue énormément dans la qualité de vie, en fait. Donc voilà, je pense que quand on est à son compte depuis trois ans, c'est là où on se rend compte de si c'est fait pour nous ou pas. C'est aussi là, bien souvent, où on arrive à la fin des droits du chômage, parce qu'il y a plein de gens qui peuvent entreprendre parce qu'ils ont le droit au chômage. Et donc ça permet de pallier...... au manque d'argent des premières années. Et donc voilà, c'est pour ça qu'on dit que trois ans, c'est un cap. Bref, donc voilà, je commence 2023 dans cet état d'esprit. Assez peu confiante, je pense, en vrai. Mais écoutez, la vie a été sympa et a fait qu'en début d'année, en fait, ça a été beaucoup plus facile que ce que je sais pas ce qui s'est passé, franchement. Mais ça a été plus facile que ce que j'imaginais. J'ai eu plus de demandes. Enfin, en fait, si, je sais ce qui s'est passé. C'est juste que les efforts que j'avais mis les deux années ou les deux années et demie auparavant ont commencé à porter leurs fruits. Et du coup, oui, plus ça avance et plus c'est facile, notamment, en tout cas pour ma part, dans l'acquisition de la clientèle, c'est plus facile, c'est plus régulier, les demandes, etc. C'est des projets un petit peu plus importants. C'est des choses... Voilà, plus dans ce que j'avais envie de faire, etc. Et donc, voilà, en 2024, ça a été un petit peu plus facile. Mais là aussi, je pense que j'ai aussi fait une série sur ce podcast. Donc, si vous êtes des auditeurices fidèles, vous savez un petit peu ce qui s'est passé. Mais en fait, avec... Donc, ça a été plus facile. et plus régulier, on va dire, pour trouver une clientèle, avoir des projets, etc. J'ai vraiment eu l'impression que mes efforts portaient leurs fruits et que j'étais dans une dynamique où ça roulait. C'est moins une angoisse, en tout cas, que les deux premières années, de me dire est-ce que je vais encore avoir des projets, etc. Je suis plutôt confiante sur ça, mais du coup, mon planning a été beaucoup plus rempli. J'ai eu beaucoup plus de projets à gérer en même temps et je n'ai pas trop réussi à le... à le gérer, je pense. Enfin bref, encore une fois, cet été, j'ai fait une série de 4 épisodes, je crois. 4 épisodes ? Non. 4 épisodes qui parlent de ce sujet, si vous avez envie d'en savoir plus. Je ne vais pas revenir en détail sur ça. Mais en tout cas, certaines problématiques ont disparu en 2024, mais d'autres sont arrivées. Et je pense que c'est aussi normal dans le développement d'une entreprise. Quand on est à son compte, c'est des problématiques que je pense que plein de gens rencontrent. Et j'ai l'impression, encore une fois, quand je discute autour de moi avec des gens qui sont à peu près dans la même situation que moi, ou qui sont un petit peu plus avancés, j'ai vraiment l'impression que le développement que j'ai eu, c'est vraiment un développement universel dans le sens où c'est un... parcours un peu classique, typique. que la majorité des personnes qui se lancent à leur compte, ça se passe comme ça pour elles aussi. Après, évidemment qu'il y a des gens pour qui ça se passe complètement autrement. Et il y a des gens, au bout de trois mois d'activité, ils ont déjà un chiffre d'affaires de ouf et ça va beaucoup plus vite. Ou il y en a d'autres, ça va beaucoup plus lentement. Enfin voilà, il y a toujours des exceptions. Mais moi, j'ai vraiment l'impression que je suis dans la moyenne. Vraiment, voilà, le truc classique, typique de comment ça se passe quand on se lance à son compte. Donc voilà un petit peu comment se sont passées ces trois années à mon compte. Donc maintenant, j'ai envie de faire un petit peu un... un bilan de ce que j'en retiens, de ce que j'aurais aimé savoir, de ce que je pense qu'il est important de savoir, si vous avez envie vous aussi de vous lancer à votre compte ou si vous êtes au début de votre activité. Donc voilà, j'ai fait une petite liste de ce que j'avais envie de dire. La première chose qui a été certainement le truc auquel je m'attendais moins et que vraiment j'ai envie qu'on dise beaucoup plus, c'est que développer son entreprise. C'est long, ça prend du temps. Les premières années, on ne gagne pas beaucoup d'argent. Donc, si vous vous lancez, ayez de la trésor. Il faut absolument avoir de l'argent de côté, ou Pôle emploi qui vous verse des aides, etc. Parce qu'honnêtement, si je n'avais pas eu Pôle emploi et si je n'avais pas eu de l'argent de côté... je n'aurais jamais pu continuer. Ce n'est pas possible. Encore une fois, c'est différent pour tout le monde. Il y a des gens qui, au bout d'un mois d'activité, vont réussir à se faire un salaire. Cool, tant mieux pour eux. Mais sachez que ce n'est pas du tout la majorité et que globalement, si on est dans la moyenne, ça prend beaucoup de temps. Et ça demande aussi beaucoup d'efforts et d'énergie et de persévérance, même si c'est très cool. Encore une fois, je le répète, il y a plein d'avantages à la vie de freelance. Mais ce n'est pas que des avantages et c'est aussi parfois un peu difficile pour la santé mentale et même pour la santé tout court. Parce qu'on ne bouge pas beaucoup. Bref, autre sujet. Deuxième chose que j'ai notée, c'est l'importance du réseau. Alors ça, c'est quelque chose dont on m'avait déjà parlé quand j'étais salariée et je ne comprenais pas ce que ça voulait dire. Vraiment, ce n'est pas du tout naturel chez moi. On me disait oui, il faut développer. de payer entretenir ton réseau et tout. Mais moi, je me disais, je ne vais pas me mettre un rappel pour me rappeler que j'ai parlé avec Patrick de la Compta et qu'il faut que je prenne de ses nouvelles. Je ne sais pas, pour moi, ce n'était pas du tout naturel. Je ne comprenais pas comment on faisait pour développer son réseau. Et puis, grâce aux rencontres que j'ai faites, notamment à Montpellier, j'ai compris ce que c'était que faire du réseau quand on était à son compte. Et en fait, c'est tout simplement se faire des copines. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. C'est juste discuter avec... Alors, il y a deux façons. Ça, c'est la façon, disons, la plus facile et peut-être par là où on peut commencer. C'est juste, je ne sais pas, moi, sur Instagram, si vous suivez quelqu'un et que vous aimez bien ce que la personne raconte, etc., de répondre à ses stories. parfois discuter et puis parfois ça va sortir d'Instagram et puis on va s'échanger les numéros et on va s'écrire plus sur Whatsapp, on va se faire des visios pour prendre un café ou un thé, je pense voilà. C'est en fait juste créer des liens, créer des relations avec avec des gens et on peut le faire de façon tout à fait naturelle avec juste des gens qu'on apprécie. Et ça c'est déjà faire du réseau en fait donc je le faisais en fait déjà sans trop le savoir et après il y a aussi le fait de faire du réseau de façon un peu plus, un peu moins naturelle entre guillemets. et un peu plus intentionnelle, c'est de trouver des réseaux ou des communautés et d'intégrer ces réseaux ou ces communautés. Alors, il y a plein de réseaux en digital. Donc, si vous êtes dans une petite ville où il ne se passe pas trop grand-chose, etc., vous pouvez trouver des réseaux en digital où là, vous allez rejoindre une plateforme ou des événements mensuels ou ce genre de choses et vous allez pouvoir rencontrer des gens. Et pareil, ensuite, créer des liens de façon naturelle avec des gens avec qui vous entendrez plus ou moins bien. Et puis, s'il y a des choses dans votre ville en physique, c'est aussi super cool, même si vous êtes dans une activité qui est 100% sur le web. Moi, c'est mon cas, je travaille 100% à distance et sur le web. Mais ça ne m'empêche pas de développer mon réseau en local. Et parce que si je peux travailler avec quelqu'un qui est à Paris, je peux aussi travailler avec quelqu'un qui est à Montpellier, a priori. Et en plus, là aussi, ça permet de se faire des copines. Enfin voilà, on est dans un milieu où... où le réseau se fait de façon assez informelle et on peut trouver des plateformes avec des gens qui nous ressemblent et où on n'est pas obligé d'aller en costard-cravate et avec nos cartes de visite. Il y a plein d'alternatives. Alors après, évidemment, je ne vais pas mentir, le fait d'habiter dans une grande ville est plutôt un privilège de ce côté-là parce qu'il y a plus de choses. Donc voilà, c'est un fait. Mais en tout cas, c'est hyper... Pour moi, ça a vraiment été, je vous dis, un changement. énorme de prendre en compte ce côté réseau parce que c'est ce qui m'apporte aujourd'hui la majorité de ma clientèle. Parce qu'en fait, évidemment que quand on se fait des copines, les copines vous recommandent. Moi aussi, je recommande mes copines, en fait, je ne sais pas, j'ai des copines graphistes et quand des gens viennent vers moi avec des besoins en graphisme, je recommande mes copines parce que c'est mes copines mais aussi parce que leur travail, évidemment, est qualitatif. Mais voilà, c'est trop bien, en fait. Et puis même, du coup, ça... amène aussi à des projets sur lesquels on peut collaborer et tout. Et franchement, travailler avec des gens qu'on apprécie et qu'on a choisis, c'est trop bien. Donc voilà, ça c'est vraiment un des avantages d'être à son compte, c'est qu'on peut choisir notre entourage et nos collègues, donc ça c'est trop cool. Pareil, le réseau ça peut aussi aller dans des espaces de coworking ou organiser des coworking en virtuel, ça se fait aussi. Je vois de plus en plus de personnes faire des coworking sur Twitch même. Donc voilà, vous pouvez, je pense, si vous êtes dans une petite ville ou un peu isolée, ou alors dans un endroit où il ne se passe pas grand-chose, je pense qu'en digital, on peut aussi trouver des alternatives. Ensuite, le troisième point, ça vient un peu avec le deuxième, du coup, mais de ces trois années, j'ai compris que les réseaux sociaux n'étaient pas la priorité et que poster sur les réseaux sociaux n'était pas la priorité. Attention, je ne dis pas que ça ne sert à rien, pas du tout, parce que je pense que... Bon. Ça dépend évidemment de... C'est pas obligatoire. Si vous n'avez pas du tout envie d'être sur les réseaux sociaux, vous pouvez tout à fait développer votre entreprise sans être sur les réseaux sociaux. En tout cas, c'est mon opinion. Mais si vous aimez un petit peu bien les réseaux sociaux et que vous voulez bien jouer le jeu et que vous choisissez de l'intégrer dans votre stratégie, évidemment que c'est quand même un petit peu important, mais c'est beaucoup moins important que ce que j'ai cru pendant longtemps. Et du coup, parce que c'est le réseau en vrai qui est plus important. Et quand je dis le réseau en vrai, ce n'est pas forcément le réseau local et physique. Ça peut être le réseau digital que vous pouvez vous créer. Et grâce aux réseaux sociaux. En fait, j'ai longtemps cru que les réseaux sociaux, ça servait à vendre mes services. Et en fait, j'ai compris que les réseaux sociaux, ça sert avant tout à créer des relations. pour élargir son réseau. Après tout, c'est quand même le nom du truc, un réseau social. Voilà, c'est pour sociabiliser. Bon, il y a plein d'autres choses, évidemment, qui se passent sur les réseaux sociaux. Mais en tout cas, pour moi, c'est la meilleure façon d'utiliser les réseaux sociaux. C'est pour développer des relations sociales et développer son réseau au global. Le quatrième point que j'ai noté, c'est la prospection. J'ai juste écrit la prospection. Donc, je vous l'ai dit un petit peu avant, je n'ai jamais fait de prospection directe. Et je pense que c'était... une erreur avec le recul. Je pense que j'aurais dû prospecter directement, c'est-à-dire contacter des gens et leur proposer mes services. Je ne l'ai jamais fait et je pense que ça explique pourquoi les deux années, les deux premières années ont été un peu difficiles. C'est que je n'ai pas été très proactive dans la recherche de ma clientèle. J'ai posté du contenu et j'ai attendu qu'on vienne à moi. Ce n'est pas la meilleure stratégie pour développer rapidement votre... pour avoir des projets rapidement. Après, je ne peux pas vous donner énormément de conseils parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, je ne le fais toujours pas. Et en fait, moi, ma façon de prospecter, c'est ce que je vous disais encore une fois juste avant, c'est d'aller dans des réseaux. C'est une forme de prospection, mais ce n'est pas une prospection très directe ni très active, même si c'est quand même un peu plus actif que juste poster du contenu sur un réseau social ou un blog. Après, si on se remet dans le contexte, c'est aussi... À l'époque où je me suis lancée, la prospection, c'était vraiment le mal. Et ce qu'on prenait absolument, c'était de créer du contenu. Aujourd'hui, les discours ont un peu changé parce que le marché a changé. Et donc, toutes les personnes qui, à l'époque, disaient qu'il fallait absolument créer du contenu, aujourd'hui, elles vous disent qu'il faut absolument prospecter. En fait, je devrais probablement m'inclure là-dedans, même si je n'ai jamais été consultante business ou quoi que ce soit. Mais je pense que j'ai dû aussi avoir ce discours de... Non, je ne veux pas prospecter. Moi, je poste sur les réseaux sociaux et je veux attirer la clientèle de rêve grâce à ça, etc. Ça a fonctionné, mais c'est juste que ça a été très, très long. Donc voilà, si vous êtes pressé, ne tirez pas un trait sur la prospection. Ne faites pas la même erreur que moi. Et enfin, le dernier point que j'ai noté, que je retiens de ces trois ans, c'est tout ce qui concerne les formations en ligne, les coachings de groupe, etc. Ça pareil, j'ai été très cliente des formations en ligne. Encore une fois, je pense que ça vient du fait que je me suis lancée à un moment où c'était en plein essor et on nous vendait ça comme la solution miracle pour développer son entreprise. La vérité, c'est que j'ai fait pas mal de formations dont j'ai été déçue. J'ai aussi fait des formations dont j'ai été plus que ravie. J'ai notamment... Je vais les citer, vous savez quoi, parce que c'est bien de savoir. Donc dans les formations que j'ai faites, que j'ai adorées, que je ne regrette absolument pas, je retiens la formation Pinterest de Coralie du Citron Rose, vraiment d'une qualité incroyable et je pense que toutes ses formations sont super. Donc voilà, je lui fais un petit shout-out, comme on dit. Et aussi plus récemment, les formations SEO de... J'ai peur de me tromper de prénom, mais je crois que c'est Coralie Testa. Je suis désolée si ce n'est pas Coralie, mais... C'est Colibri Redac sur Instagram, ou Colibri... Je ne sais plus. Bref, je vous mettrai dans les notes de l'épisode. Mais bon, je suis à peu près sûre de ce que j'ai dit, mais je vais quand même vérifier. Donc voilà, ça, c'était des formations... qualitative mais la vérité c'est que j'ai aussi suivi et acheté pas mal de formations qui n'étaient pas aussi qualitative et en fait j'ai aussi réalisé récemment parce que cette année je me suis fait accompagner je me fais accompagner actuellement voilà ces derniers mois par une consultant de business qui en fait là c'est un accompagnement individuel en fait où elle est avec moi dans mon entreprise et que pour moi et ça n'a vraiment mais vraiment rien à voir avec le fait de faire une formation en ligne. On avance mille fois plus vite. Alors après, ce n'est pas toujours le même coût. Mais voilà, j'ai vu des formations en ligne qui se vendaient 2 000 euros. Si vous avez 2 000 euros à mettre dans une formation en ligne, honnêtement, moi, avec le recul, je me dis que si on a 2 000 euros à mettre dans une formation, il vaut peut-être mieux mettre 2 000 euros dans un accompagnement individuel. Après, ce qui est compliqué, je trouve... Bon, vous allez me dire que c'est pareil pour les formations. Mais bon, ce qui est compliqué, c'est de trouver... la bonne personne qui sera compétente, qui maturera avec vous et tout, ça je trouve que c'est très compliqué. Moi personnellement, j'ai choisi de suivre des recommandations de mon entourage. Donc là aussi, l'importance du réseau, on y revient toujours. Mais voilà, parfois il y a des formations qui sont au même prix que des accompagnements individuels et si c'est un accompagnement individuel de qualité, évidemment que c'est vachement mieux de prendre l'accompagnement individuel. En tout cas, je trouve. Donc voilà, pour un petit peu le bilan de ces trois ans et de ce que j'en retiens. J'ai quand même envie de terminer sur une note positive, parce que j'ai l'impression que j'ai beaucoup appuyé sur les déconvenus que j'ai eus, etc. Mais c'est parce qu'en fait, tous les côtés cools de l'entrepreneuriat et du fait d'être à son compte, on les voit tout le temps. Les côtés moins cool, bon, on commence à les voir un petit peu plus, mais voilà, moi j'ai vraiment envie de participer à ce mouvement de... On replace les choses dans la réalité, de ce qui se passe vraiment, de commencer. Et c'est faux de dire que tout est génial quand on est à son compte, c'est pas vrai, il y a des choses très compliquées. C'est un peu comme dans toute situation, on a toujours des plus et des moins. Pour l'entrepreneuriat, c'est pareil. Mais je trouve qu'on a beaucoup mis en avant les plus et on a moins mis en avant les moins. C'est pour ça que j'avais envie de dire un petit peu tout ce que moi, peut-être ce que j'aurais aimé savoir avant pour être un petit peu moins désillusionnée, si ce mot existe, pas sûr. Bref, vous avez compris. Mais donc trois ans à mon compte, c'est aussi trois ans, comme je l'ai dit, à vivre à moi. rythme, à me lever quand j'ai envie de me lever, à faire ce que j'aime, à faire ce que j'aime avec des gens que j'adore et que j'ai choisi, à faire des co-work avec des meufs trop cool, de rencontrer plein de meufs trop cool, d'aller à la plage un mardi matin avec les copines entrepreneuses parce qu'on peut et que c'est cool. Ça c'est sûr que c'est le gros avantage, pouvoir bosser à peu près d'où on veut même si ça aussi c'est quand même un peu une... Un mythe. Moi, je trouve que quand on change tout le temps d'endroit, c'est quand même compliqué de travailler, d'être aussi efficace que quand on est chez soi, dans sa routine. Le cerveau humain aime les routines. C'est comme ça. C'est aussi pas mal de fierté. Et un boost énorme, je trouve, de confiance en soi. Je ne sais pas si c'est que moi, mais moi, j'ai vraiment l'impression en trois ans, et je ne sais pas aussi si c'est dû qu'à l'entreprenariat, peut-être que c'est aussi juste la maturité, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, j'ai vraiment l'impression d'avoir pris confiance en moi plus que jamais dans ma vie, en fait. De me rendre compte que je pouvais accomplir des choses par moi-même, que je pouvais générer mon propre salaire. que je pouvais réussir des choses juste moi et moi-même. Je ne sais pas, des fois, je m'imagine retourner en entreprise et je me dis que j'aurais tellement plus confiance en moi et j'aurais tellement une approche différente de l'approche que je pouvais avoir avant quand j'étais salariée. Évidemment, j'étais plus jeune, donc ça peut jouer aussi. Mais je crois que vraiment, l'entrepreneuriat, et se lancer à son compte, c'est énormément de doute, mais c'est quand même aussi beaucoup, beaucoup de... de boost, de confiance en soi. Je ne sais pas comment le dire autrement. Je ne sais pas si vous saisissez bien ce que je veux dire. Mais ça, c'est cool. Bon, j'avais la flemme de faire cet épisode. Et au final, évidemment, je me suis emballée et j'ai parlé pendant presque 45 minutes. Mais bon, ce n'est pas grave. Je gagnerai un petit peu de temps en montage. Bref, je crois que c'est le moment de se dire au revoir pour un bon moment. En tout cas, sur cette plateforme de podcast. Je vous l'ai dit au début de l'épisode, le podcast prend une pause indéterminée, peut-être même un arrêt définitif, je ne sais pas encore. Donc voilà, je vous remercie encore une fois pour votre fidélité, pour vos écoutes, pour vos retours. J'espère quand même vous retrouver bientôt. Si jamais vous voulez me suivre ailleurs que sur ce podcast, je suis active principalement sur Instagram. Le compte, c'est entreprendre.ethic. Je vous mettrai le lien. dans les notes de l'épisode. J'ai aussi un site web qui a urgentement besoin d'une refonte, mais c'est ton projet pour 2025. C'est déjà un projet pour 2024, mais voilà, ça ne s'est pas passé. Mais voilà, j'ai quand même un site web sur lequel vous pouvez aussi me retrouver. Et puis, voilà, c'est le moment de se dire au revoir. Alors, je vous dis au revoir et à bientôt, j'espère, juste pas par ici. Ciao ! Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez le soutenir, vous pouvez tout simplement lui attribuer 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute ou bien me laisser un petit commentaire. Pour me contacter, rendez-vous sur mon site web ou sur Instagram. Je vous mets tous les liens dans les notes de l'épisode et je vous retrouve très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Introduction au podcast Entreprendre Éthique

    00:10

  • Annonce de la pause du podcast

    00:45

  • Bilan des trois ans d'entrepreneuriat

    01:07

  • Rétrospective de l'année 2022

    05:47

  • État d'esprit en 2023

    15:01

  • Bilan des trois années d'activité

    22:29

  • Conclusion et remerciements

    37:37

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Description

3 ans d'entrepreneuriat : le bilan !


Je vous retrouve dans cet épisode pour revenir sur mes 3 années à mon compte.

Une aventure aussi belle que difficile, soyons honnête !


Après la désillusion des 1ères années, je crois que j'ai aujourd'hui réussi à mieux comprendre comment on développe son activité. Et j'ai surtout pris beaucoup de recul sur tout ce que j'ai vécu.


Alors je vous livre en toute transparence comment ça s'est passé et les leçons que j'en tire aujourd'hui. En espérant que ça puisse vous aider et vous rassurer si vous êtes au début du chemin.


Au programme :

  • Retrospective des ces 3 années

  • Comment développer et entretenir le réseau même si on est nul·le (aka le truc le plus important)

  • Comment mon rapport aux réseaux sociaux est devenu plus sain avec le temps

  • Ma plus grande erreur à mes débuts

  • Faire les bons choix pour se faire accompagner (quand, comment, par qui ?)



Je cite dans cet épisode :


⚠️ IMPORTANT : cet épisode est le dernier du podcast avant un long moment, peut-être même le dernier tout court. Le podcast prend une pause à durée inderterminée. Merci pour votre fidélité 💚


💜 On reste en contact :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Entreprendre Éthique. Je m'appelle Stéphie et je suis éco-conceptrice de site web. Sur ce podcast, j'aborde des sujets liés à la création de sites web, au numérique responsable ou encore à l'entrepreneuriat et la justice sociale. Parce que oui, je pense qu'il est possible d'entreprendre en respectant vraiment ses valeurs. Alors mes invités et moi-même partageons nos conseils, nos réflexions et nos expériences pour, ensemble, tendre vers un entrepreneuriat plus efficace. plus respectueux de la planète et des personnes qui y vivent. Bonne écoute ! Bonjour ! Bonjour tout le monde ! Je suis ravie de vous retrouver pour cet épisode de podcast qui sera un peu particulier, qui a une saveur particulière en tout cas pour moi. puisque je ne vais pas faire de suspense sur l'annonce évoquée dans le titre. Ce sera probablement le dernier épisode de podcast avant un long moment, et même peut-être le dernier épisode de podcast tout court de ce podcast Entreprendre Éthique. Ça va faire quatre ans. Il me semble que j'ai lancé ce podcast. Je ne m'en souvenais plus du tout, mais en faisant la petite réstrospective là, pour préparer cet épisode justement, qui est aussi un bilan de mes trois ans à mon compte, j'ai réalisé que j'avais lancé ce podcast quand j'étais encore salariée. Je ne m'en souviens plus du tout. Mais voilà, j'étais un peu en... Je savais déjà que je voulais me lancer à mon compte et tout. Et je m'étais dit, je vais commencer à communiquer avant même de me lancer pour gagner du temps, en gros. Ce qui n'était pas une mauvaise décision en soi, je pense, même si ça m'a beaucoup frustrée pendant cette année-là. Mais bon, bref, c'est pas le sujet. Mais voilà, ça va faire du coup quatre ans que j'ai lancé ce podcast. Et voilà, on arrive. On arrive au moment où j'ai besoin, envie de faire une pause. C'est un peu à contre-cœur parce que j'adore ce média. Je passe ma vie à écouter des podcasts. C'est vraiment le contenu que je consomme le plus et je trouve ça trop bien. Mais la réalité de mon quotidien fait qu'aujourd'hui, je ne suis pas capable, dans l'état actuel des choses, de proposer une émission de qualité. Enfin, en tout cas de la qualité. que moi j'exige, dont j'aurais envie en fait. Et du coup, c'est la petite résolution de 2025. Je mets ce podcast en pause pour une durée indéterminée. Et peut-être que ce sera une durée moins longue que ce que j'ai prévu. En fait, j'ai plein d'idées, mais je n'ai juste pas le temps ou la bonne organisation pour l'instant pour les développer de façon correcte. Et donc, je me dis qu'il vaut mieux. me dire que je fais une pause, arrêter de me mettre la pression sur ce sujet, d'avoir toujours l'impression de rater un truc avec le podcast. Voilà, il va rester en ligne, tous les épisodes qui sont en ligne vont rester dispo. Puis voilà, on verra. Franchement, je ne peux pas vous dire si je reviendrai, quand je reviendrai, ce sera peut-être... Plus court que prévu, ce sera peut-être jamais. Franchement, là, j'en ai aucune idée, mais j'ai juste besoin de dire officiellement que ce projet est en pause. Voilà, et qu'il sorte de ma tête, pour peut-être mieux y revenir. On verra. Du coup, voilà pour la petite annonce. Je voulais quand même vous remercier, parce que je me dis, c'est peut-être bien de faire ça quand même. Je voulais vous remercier quand même pour... Pour toutes vos écoutes, déjà, parce que ce podcast a eu, à mon niveau, son petit succès. J'ai eu, au fil des années, plus ou moins selon les périodes, mais j'ai toujours eu des retours hyper positifs. Et je sais qu'à mon échelle, j'ai impacté un petit peu la vie de quelques personnes parmi vous. Donc voilà, merci pour votre fidélité. Merci d'avoir été là, merci pour vos retours et j'espère que je vous aurais accompagné un petit peu dans votre aventure et que je vous aurais un peu facilité les choses. C'était un peu l'objectif. Je n'ai pas énormément préparé cet épisode, je vous le dis. Je le fais, je ne pourrais peut-être pas le dire, mais je le fais, je ne vais pas dire à contre-cœur, mais... Mais en fait, j'ai envie de le faire pour que ce soit fait et que je puisse tourner la page, comme je l'ai dit juste avant. Donc je le fais un peu avec flemme, je vous avoue. Mais en même temps, je vais quand même essayer que le contenu soit intéressant et je pense qu'il le sera. J'ai un peu la flemme, mais en même temps, j'ai quand même envie et je pense que c'est une bonne idée. Donc voilà, ce ne sera pas complètement nul, ne partez pas tout de suite. Mais du coup, voilà, j'ai... Ce ne sera peut-être pas très structuré, ce sera peut-être un peu moi qui blablate et qui parle dans tous les sens, c'est possible. J'ai quand même des petites notes devant moi et tout ça, je vous rassure. Mais voilà, si c'est déstructuré, vous saurez pourquoi en toute transparence. Donc, on va commencer pour la partie bilan des trois ans d'entrepreneuriat. Alors, j'ai fêté mes trois ans. officielle fin novembre ou début novembre, je ne sais plus, début novembre je pense, 2024. Donc là ça fait trois ans et deux mois que je me suis lancée à 100% dans cette activité. Donc comme je vous l'ai dit, je communiquais, je pense que j'avais commencé un an auparavant à communiquer sur mon compte Instagram et sur ce podcast. Mais bon, je ne vendais rien, c'était vraiment... Vraiment... Enfin, voilà, ça ne servait pas à grand-chose. Donc je ne le compte pas vraiment, en fait, comme mon lancement. Je compte vraiment à partir du moment où j'ai terminé mon contrat salarié d'avant et où je me suis lancée à 100%, où tout mon temps a été consacré à développer mon entreprise. Alors je me suis dit que j'allais commencer par une petite... rétrospective de ce qui s'était passé pendant ces trois ans assez rapide je vous rassure mais en gros j'ai un peu découpé ça en ce qui s'est passé en 2022 ce qui s'est passé en 2023 et ce qui s'est passé en 2024 parce que comme je me suis lancée en fin d'année et que les deux trois premiers mois on était vraiment sur du tâtonnement voilà on va dire que je commence au début de l'année 2022 et donc en 2022 Alors, ce qui est pratique, c'est que si vraiment vous avez le temps et la foi, vous pouvez vraiment suivre presque en temps réel tout ce qui s'est passé pour moi en 2022. Parce qu'à l'époque, je faisais des vlogs audio. Et au début, je faisais un vlog par semaine, il me semble. Donc vraiment, il y a un journal de bord hyper précis de ce qui se passait pendant cette année-là. Mais si je dois résumer cette première année, c'est... Voilà, je me suis pris une énorme claque dans la gueule. Je l'avais aussi expliqué dans mon bilan de l'année 2022. Du coup, j'imagine qu'il y a aussi dispo sur ce podcast. J'en avais aussi parlé sur Instagram et ça avait beaucoup résonné avec plein de gens parce que je pense que plein de gens se sont pris la même claque que moi. Pour remettre dans le contexte, comme je vous dis, je me suis lancée fin 2021, début 2022. À l'époque, si vous n'étiez pas encore dans le monde de l'entrepreneuriat, sur Instagram, les réseaux, la création de contenu, tout ça... On était dans le Covid, à peine après le Covid. Je ne sais plus c'était quand les derniers confinements, mais on sortait vraiment d'une situation assez exceptionnelle. Et le marché de l'infoprenariat, notamment de la formation en ligne, du coaching de groupe, etc. était vraiment en pleine explosion. Et donc, en fait, il y a plein de gens qui avaient connu des succès assez fous dus à ce contexte de marché, mais qui, à l'époque... Or, je pense que pour la plupart, peut-être qu'ils n'en avaient pas conscience. Pour certains, peut-être qu'ils en avaient conscience et qu'ils ne voulaient juste pas le dire. Mais en tout cas, à l'époque, ce qu'on voyait comme discours, c'était que lancer son entreprise, en tout cas, c'était hyper facile et qu'on pouvait atteindre les 10 000 euros de chiffre d'affaires par mois. super facilement et que c'était vraiment la portée de tous et que c'était la liberté et que c'était vraiment l'El Dorado total et que c'était incroyable. Et que c'était vraiment la réponse à tous nos problèmes et la meilleure voie possible pour nous. On était aussi dans un truc à l'époque où le développement personnel a vraiment aussi pris de l'ampleur. C'était les années post... juste après le Covid. où pendant les confinements, il y a plein de gens qui ont réalisé que leur vie salariée ne leur convenait pas forcément, qui ont du coup cherché un petit peu du côté du freelancing, etc., des infos pour qu'ils se sont reconvertis. C'était vraiment... Voilà, si vous n'étiez pas là à cette époque, on avait vraiment l'impression que c'était hyper facile de se lancer à son compte, de se reconvertir et que le succès arrivait en trois mois à qui s'y prenait à peu près bien et à qui, bien sûr, allait suivre des formations à 2000 euros et des coachings de groupe pour développer son entreprise, etc. Bref, voilà, donc moi, je me lance en fait dans ce contexte. où j'ai consommé beaucoup de contenu sur tous ces sujets de l'entrepreneuriat, de se lancer à son compte, etc. Je pense que ça a commencé, je dirais, fin 2019 peut-être. En fait, à partir du moment où j'ai vraiment... eu conscience que j'avais envie de me lancer à mon compte. Et je pense que c'est à peu près à cette époque-là, fin 2019, 2020, donc en plein pendant le Covid et l'explosion de la création de contenu autour de ce sujet, avec les discours dont je vous parlais juste avant, sur le fait que c'était facile et accessible à tout le monde. Et du coup, moi, je me lance vraiment en me disant... Ça va être trop bien, ça va être facile, je vais trouver une clientèle rapidement, je vais gagner plein d'argent, je vais être beaucoup plus riche que si j'étais restée salariée et ça va être super. Donc je me lance avec cette idée. Avec le recul, je me dis que c'était quand même vraiment con et naïf. Voilà, en toute transparence, c'était vraiment ça que je me disais pour tout vous dire. À l'époque, le tout premier site que j'ai fait officiellement pour quelqu'un, c'était pour une de mes très bonnes amies, qui, pareil, suite au confinement, avait fait une reconversion, etc., dans l'astrologie, enfin bref. Et donc, cette amie, elle avait, je crois, à l'époque, presque 2000 abonnés sur Instagram. Et moi, je m'étais dit, j'ai fait son site, c'est trop bien, elle va parler de moi sur son compte Insta. Et bim, plein de gens vont me contacter pour que je fasse leur site à eux. Et je me disais, c'est bon, je vais être lancée, ça va aller, ça va être super facile, je vais rouler et puis je vais faire, je sais pas moi, peut-être 20 000, 24 000 euros la première année. Bref, voilà. Je pensais que ça allait être facile. Je ne sais pas que leur alerte, ça ne s'est pas du tout passé comme ça. La première année, j'ai un peu ramé. Avec le recul, je pense que je peux dire aussi que je n'ai pas ramé autant que d'autres personnes. J'ai quand même eu un plutôt bon démarrage. Même si j'ai fait, je crois, 8000 euros chiffre d'affaires, je crois. Mais maintenant, encore une fois, avec le recul et en ayant discuté avec plein d'autres gens, je sais qu'il y a plein de gens, leur première année, qui ne font pas 8 000 euros de chiffre d'affaires, qui font moins. Je crois que j'avais eu, je ne sais pas, entre 6 et 10 clients. Enfin, franchement, ce n'était pas non plus nul, honteux. Et j'avais quand même fait des trucs. Donc, en vrai, ce n'était pas si mal. Mais vous vous doutez bien que moi, d'où j'arrivais, c'était vraiment la désillusion. totale. Voilà. Donc, la première année, c'était ça. Je me souviens aussi que j'ai eu beaucoup de mal à trouver une organisation, à savoir comment m'organiser. Et pourtant, je suis dans la vie plutôt quelqu'un d'organisé. J'arrive bien à anticiper et tout. Je ne suis vraiment pas la personne qui galère à planifier des trucs et tout. C'est plutôt un point fort chez moi. Mais là, de me retrouver toute seule, sans personne pour me dire quoi faire, etc., ça a été quand même assez compliqué. Je me souviens aussi que parfois, c'était dur de se motiver, que j'avais des fois envie de faire autre chose. Je pense que ça a bien duré 6-8 mois, cette période où... où j'avais du mal à me mettre au travail et tout. Alors, je vous rassure, si vous êtes au début de votre activité et que vous êtes dans cette phase, aujourd'hui, j'ai plus aucun mal à me mettre au travail. C'est complètement rentré dans mes habitudes, mais je pense qu'il y a un petit temps d'adaptation et de se remettre dans un nouveau rythme où on décide de notre rythme, mais il faut quand même se mettre des règles parce que sinon, ça peut partir un petit peu. dans tous les sens et être pas très efficace. Donc voilà, je me souviens de ça. Je me souviens aussi que, comme je n'avais pas énormément de clientèle, j'ai passé beaucoup de temps à créer du contenu et avec pas forcément beaucoup de résultats, ce qui est, encore une fois, avec le recul, totalement normal. Mais à l'époque, moi, je voyais les success stories... des gens et je me disais pourquoi moi ça m'arrive pas, qu'est-ce que je fais pas bien, machin... Bref, beaucoup de questions, beaucoup de doutes, c'était un peu compliqué je pense et... voilà, je... Cette première année, globalement, ça a été la désillusion. Donc, j'ai entamé 2023. Je pense... Je pense que... Il me semble que c'est en 2022 que j'ai déménagé à Montpellier. Avant, j'habitais à Arras, près de Lille, dans le nord. Donc, je déménage à Montpellier. Et j'ai rencontré... Du coup, pour me faire un cercle, j'ai fait un truc que je ne fais pas. naturellement. J'ai rencontré des gens, des nouvelles personnes, etc. Moi, je suis plutôt introvertie, un peu timide, un peu réservée. Je pense que s'il y a des gens qui me connaissent dans la vie et qui entendent ça, ils se diront mais t'es pas du tout timide, meuf, mais je vous jure que si, quand je connais pas, je suis super timide Bref, et du coup, j'ai commencé à parler avec des gens. qui en étaient à peu près au même niveau que moi, qui faisaient la même chose que moi. J'ai notamment rencontré ma copine Morgane, avec qui je suis toujours amie aujourd'hui. Et en fait, ça a été vraiment une révélation, un soulagement et un game changer, comme on dit, parce qu'on dit encore ça, de rencontrer des gens qui étaient dans la même situation que moi et de discuter avec des vrais gens et de ne pas juste lire ce que je pouvais voir sur les réseaux sociaux. Et c'est là que j'ai réalisé que ce que j'avais vécu la première année était plutôt normal, que ce n'était pas si nul, que le chiffre d'affaires que j'avais fait, ce n'était pas rare de faire ça la première année. Et du coup, j'ai attaqué 2023 en ayant des attentes un peu moins hautes et en me disant, bon, ok, en fait, ce n'est pas facile. D'entreprendre, ce n'est pas facile de toujours chercher de la clientèle, les trouver, etc. Et encore une fois, j'estime que j'ai quand même eu de la chance et que je n'ai pas été si nulle parce que je n'ai jamais écrit un mail de prospection, par exemple. J'avais l'impression que je créais du contenu dans le vide, etc. Mais quand même, la clientèle arrivait à moi sans que j'aille la chercher, entre guillemets. directement. Donc voilà, c'était pas si mal. Et donc cette année 2023, j'ai commencé à avoir un peu plus de clientèle. C'était encore très irrégulier. Du coup, pareil, dans les chiffres d'affaires, j'ai commencé à faire des chiffres d'affaires un petit peu plus importants, mais encore une fois, c'était très irrégulier. Je pense que j'ai encore dû avoir des mois où j'ai fait 29 euros de chiffre d'affaires et puis d'autres où j'ai dépassé les 2, 3 000. Voilà, on commençait à... avoir des chiffres d'affaires qui permettent de se verser un salaire convenable. Après, on a tous nos... Nos... Comment dire ? Je ne sais pas comment dire, mais chacun sa perspective quand il s'agit d'un point de vue de l'argent. Moi, je trouve ça cool de faire des mois de 3000 pour une deuxième année. Il y en a qui se diraient que c'est nul, il y en a qui se diraient que c'est waouh. Mais bref, ça a commencé à prendre un petit peu, mais c'était quand même toujours fastidieux. J'avais quand même toujours l'impression de faire beaucoup d'efforts. J'ai quand même pendant cette année 2023, je pense, compris que le réseau, c'était important et que c'était... Le réseau aussi de la vraie vie, même s'il y a aussi des réseaux en digital, mais en tout cas de parler avec des vrais gens et de ne pas juste les suivre sur Instagram, c'était hyper important aussi pour développer sa clientèle, que le bouche à oreille, les recommandations, etc. C'est vraiment hyper important et beaucoup plus que poster sur les réseaux sociaux en fait. J'ai commencé à comprendre ça et à développer du coup un petit peu plus ça. J'ai eu quelques projets plus importants. cool plus régulièrement mais j'ai aussi eu plein de j'ai accepté plein de projets un peu divers et variés qui n'étaient pas forcément dans ce que je voulais faire mais bon voilà c'est normal je pense et bref donc c'était quand même un petit peu mieux que la première année mais c'est ça restait quand même une année un peu de tâtonnement et toujours pas pas toujours pas facile toujours pas beaucoup de régularité de stabilité etc Donc c'était quand même compliqué parce que c'était la deuxième année que ça se passait comme ça. Et je commençais à me dire, en fait, ouais, c'est cool d'être à son compte. Évidemment, j'adore tous les à-côtés que ça apporte. Le fait de pouvoir vivre à mon rythme, d'être libre plus ou moins de mon temps, de décider ce que je fais, de faire un job qui me plaît. Évidemment, tout ça, c'est cool, mais... quand même en face, il faut bien avoir conscience qu'il y a beaucoup d'efforts et il y a des choses beaucoup moins cool. Voilà, c'est pas du tout l'Eldorado qu'on nous avait promis en 2021. ça voilà on l'avait compris et ce qui fait que je suis arrivée à la fin de cette deuxième année complète complètement fatiguée complètement désillusionnée encore une fois et en ayant quand même des gros doutes sur est-ce que je vais pouvoir vraiment continuer à faire ça ou pas et en me disant en fait 2024 soit ça marche soit j'arrête en début d'année 2024 j'étais vraiment dans ce... Dans cet état d'esprit, de soit ça fonctionne et ça devient un petit peu plus facile. Je ne demandais pas non plus. J'ai appris de mes erreurs et je restais réaliste. J'avais bien conscience qu'en 2024, je n'allais pas non plus faire une explosion ou quoi. Si c'était arrivé, c'était cool, mais je ne sais pas ce à quoi je m'attendais. Mais je voulais quand même un peu plus de facilité, un petit peu plus de stabilité. Et voilà, sinon, je pense que j'aurais arrêté. Si j'avais vécu une année 2023 comme 2022 et 2023... Je me suis mélangée les pinceaux. Si l'année 2024 avait été comme l'année 2023, c'est-à-dire un peu mieux que la précédente, mais quand même toujours pas facile facile, je pense que j'aurais arrêté. Et à mon avis, c'est pour ça qu'il y a plein d'entreprises qui, au bout des trois ans, arrêtent. Parce que je pense que c'est le moment où on se rend compte que... où déjà la fatigue et la charge mentale d'être trois ans à son compte, c'est quand même une petite épreuve. Et je pense que si on n'est pas vraiment fait pour ça, c'est aussi à ce moment-là qu'on s'en rend compte. C'est aussi à ce moment-là qu'on se dit, peut-être que le salariat, en fait, c'est pas si mal quand même d'avoir quelqu'un qui nous dit quoi faire, de parfois pouvoir relâcher un peu la charge mentale. Et même si je fais un peu moins d'efforts, j'ai quand même mon salaire qui tombe. d'avoir une sécurité, une stabilité financière, etc. Ça joue énormément dans la qualité de vie, en fait. Donc voilà, je pense que quand on est à son compte depuis trois ans, c'est là où on se rend compte de si c'est fait pour nous ou pas. C'est aussi là, bien souvent, où on arrive à la fin des droits du chômage, parce qu'il y a plein de gens qui peuvent entreprendre parce qu'ils ont le droit au chômage. Et donc ça permet de pallier...... au manque d'argent des premières années. Et donc voilà, c'est pour ça qu'on dit que trois ans, c'est un cap. Bref, donc voilà, je commence 2023 dans cet état d'esprit. Assez peu confiante, je pense, en vrai. Mais écoutez, la vie a été sympa et a fait qu'en début d'année, en fait, ça a été beaucoup plus facile que ce que je sais pas ce qui s'est passé, franchement. Mais ça a été plus facile que ce que j'imaginais. J'ai eu plus de demandes. Enfin, en fait, si, je sais ce qui s'est passé. C'est juste que les efforts que j'avais mis les deux années ou les deux années et demie auparavant ont commencé à porter leurs fruits. Et du coup, oui, plus ça avance et plus c'est facile, notamment, en tout cas pour ma part, dans l'acquisition de la clientèle, c'est plus facile, c'est plus régulier, les demandes, etc. C'est des projets un petit peu plus importants. C'est des choses... Voilà, plus dans ce que j'avais envie de faire, etc. Et donc, voilà, en 2024, ça a été un petit peu plus facile. Mais là aussi, je pense que j'ai aussi fait une série sur ce podcast. Donc, si vous êtes des auditeurices fidèles, vous savez un petit peu ce qui s'est passé. Mais en fait, avec... Donc, ça a été plus facile. et plus régulier, on va dire, pour trouver une clientèle, avoir des projets, etc. J'ai vraiment eu l'impression que mes efforts portaient leurs fruits et que j'étais dans une dynamique où ça roulait. C'est moins une angoisse, en tout cas, que les deux premières années, de me dire est-ce que je vais encore avoir des projets, etc. Je suis plutôt confiante sur ça, mais du coup, mon planning a été beaucoup plus rempli. J'ai eu beaucoup plus de projets à gérer en même temps et je n'ai pas trop réussi à le... à le gérer, je pense. Enfin bref, encore une fois, cet été, j'ai fait une série de 4 épisodes, je crois. 4 épisodes ? Non. 4 épisodes qui parlent de ce sujet, si vous avez envie d'en savoir plus. Je ne vais pas revenir en détail sur ça. Mais en tout cas, certaines problématiques ont disparu en 2024, mais d'autres sont arrivées. Et je pense que c'est aussi normal dans le développement d'une entreprise. Quand on est à son compte, c'est des problématiques que je pense que plein de gens rencontrent. Et j'ai l'impression, encore une fois, quand je discute autour de moi avec des gens qui sont à peu près dans la même situation que moi, ou qui sont un petit peu plus avancés, j'ai vraiment l'impression que le développement que j'ai eu, c'est vraiment un développement universel dans le sens où c'est un... parcours un peu classique, typique. que la majorité des personnes qui se lancent à leur compte, ça se passe comme ça pour elles aussi. Après, évidemment qu'il y a des gens pour qui ça se passe complètement autrement. Et il y a des gens, au bout de trois mois d'activité, ils ont déjà un chiffre d'affaires de ouf et ça va beaucoup plus vite. Ou il y en a d'autres, ça va beaucoup plus lentement. Enfin voilà, il y a toujours des exceptions. Mais moi, j'ai vraiment l'impression que je suis dans la moyenne. Vraiment, voilà, le truc classique, typique de comment ça se passe quand on se lance à son compte. Donc voilà un petit peu comment se sont passées ces trois années à mon compte. Donc maintenant, j'ai envie de faire un petit peu un... un bilan de ce que j'en retiens, de ce que j'aurais aimé savoir, de ce que je pense qu'il est important de savoir, si vous avez envie vous aussi de vous lancer à votre compte ou si vous êtes au début de votre activité. Donc voilà, j'ai fait une petite liste de ce que j'avais envie de dire. La première chose qui a été certainement le truc auquel je m'attendais moins et que vraiment j'ai envie qu'on dise beaucoup plus, c'est que développer son entreprise. C'est long, ça prend du temps. Les premières années, on ne gagne pas beaucoup d'argent. Donc, si vous vous lancez, ayez de la trésor. Il faut absolument avoir de l'argent de côté, ou Pôle emploi qui vous verse des aides, etc. Parce qu'honnêtement, si je n'avais pas eu Pôle emploi et si je n'avais pas eu de l'argent de côté... je n'aurais jamais pu continuer. Ce n'est pas possible. Encore une fois, c'est différent pour tout le monde. Il y a des gens qui, au bout d'un mois d'activité, vont réussir à se faire un salaire. Cool, tant mieux pour eux. Mais sachez que ce n'est pas du tout la majorité et que globalement, si on est dans la moyenne, ça prend beaucoup de temps. Et ça demande aussi beaucoup d'efforts et d'énergie et de persévérance, même si c'est très cool. Encore une fois, je le répète, il y a plein d'avantages à la vie de freelance. Mais ce n'est pas que des avantages et c'est aussi parfois un peu difficile pour la santé mentale et même pour la santé tout court. Parce qu'on ne bouge pas beaucoup. Bref, autre sujet. Deuxième chose que j'ai notée, c'est l'importance du réseau. Alors ça, c'est quelque chose dont on m'avait déjà parlé quand j'étais salariée et je ne comprenais pas ce que ça voulait dire. Vraiment, ce n'est pas du tout naturel chez moi. On me disait oui, il faut développer. de payer entretenir ton réseau et tout. Mais moi, je me disais, je ne vais pas me mettre un rappel pour me rappeler que j'ai parlé avec Patrick de la Compta et qu'il faut que je prenne de ses nouvelles. Je ne sais pas, pour moi, ce n'était pas du tout naturel. Je ne comprenais pas comment on faisait pour développer son réseau. Et puis, grâce aux rencontres que j'ai faites, notamment à Montpellier, j'ai compris ce que c'était que faire du réseau quand on était à son compte. Et en fait, c'est tout simplement se faire des copines. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. C'est juste discuter avec... Alors, il y a deux façons. Ça, c'est la façon, disons, la plus facile et peut-être par là où on peut commencer. C'est juste, je ne sais pas, moi, sur Instagram, si vous suivez quelqu'un et que vous aimez bien ce que la personne raconte, etc., de répondre à ses stories. parfois discuter et puis parfois ça va sortir d'Instagram et puis on va s'échanger les numéros et on va s'écrire plus sur Whatsapp, on va se faire des visios pour prendre un café ou un thé, je pense voilà. C'est en fait juste créer des liens, créer des relations avec avec des gens et on peut le faire de façon tout à fait naturelle avec juste des gens qu'on apprécie. Et ça c'est déjà faire du réseau en fait donc je le faisais en fait déjà sans trop le savoir et après il y a aussi le fait de faire du réseau de façon un peu plus, un peu moins naturelle entre guillemets. et un peu plus intentionnelle, c'est de trouver des réseaux ou des communautés et d'intégrer ces réseaux ou ces communautés. Alors, il y a plein de réseaux en digital. Donc, si vous êtes dans une petite ville où il ne se passe pas trop grand-chose, etc., vous pouvez trouver des réseaux en digital où là, vous allez rejoindre une plateforme ou des événements mensuels ou ce genre de choses et vous allez pouvoir rencontrer des gens. Et pareil, ensuite, créer des liens de façon naturelle avec des gens avec qui vous entendrez plus ou moins bien. Et puis, s'il y a des choses dans votre ville en physique, c'est aussi super cool, même si vous êtes dans une activité qui est 100% sur le web. Moi, c'est mon cas, je travaille 100% à distance et sur le web. Mais ça ne m'empêche pas de développer mon réseau en local. Et parce que si je peux travailler avec quelqu'un qui est à Paris, je peux aussi travailler avec quelqu'un qui est à Montpellier, a priori. Et en plus, là aussi, ça permet de se faire des copines. Enfin voilà, on est dans un milieu où... où le réseau se fait de façon assez informelle et on peut trouver des plateformes avec des gens qui nous ressemblent et où on n'est pas obligé d'aller en costard-cravate et avec nos cartes de visite. Il y a plein d'alternatives. Alors après, évidemment, je ne vais pas mentir, le fait d'habiter dans une grande ville est plutôt un privilège de ce côté-là parce qu'il y a plus de choses. Donc voilà, c'est un fait. Mais en tout cas, c'est hyper... Pour moi, ça a vraiment été, je vous dis, un changement. énorme de prendre en compte ce côté réseau parce que c'est ce qui m'apporte aujourd'hui la majorité de ma clientèle. Parce qu'en fait, évidemment que quand on se fait des copines, les copines vous recommandent. Moi aussi, je recommande mes copines, en fait, je ne sais pas, j'ai des copines graphistes et quand des gens viennent vers moi avec des besoins en graphisme, je recommande mes copines parce que c'est mes copines mais aussi parce que leur travail, évidemment, est qualitatif. Mais voilà, c'est trop bien, en fait. Et puis même, du coup, ça... amène aussi à des projets sur lesquels on peut collaborer et tout. Et franchement, travailler avec des gens qu'on apprécie et qu'on a choisis, c'est trop bien. Donc voilà, ça c'est vraiment un des avantages d'être à son compte, c'est qu'on peut choisir notre entourage et nos collègues, donc ça c'est trop cool. Pareil, le réseau ça peut aussi aller dans des espaces de coworking ou organiser des coworking en virtuel, ça se fait aussi. Je vois de plus en plus de personnes faire des coworking sur Twitch même. Donc voilà, vous pouvez, je pense, si vous êtes dans une petite ville ou un peu isolée, ou alors dans un endroit où il ne se passe pas grand-chose, je pense qu'en digital, on peut aussi trouver des alternatives. Ensuite, le troisième point, ça vient un peu avec le deuxième, du coup, mais de ces trois années, j'ai compris que les réseaux sociaux n'étaient pas la priorité et que poster sur les réseaux sociaux n'était pas la priorité. Attention, je ne dis pas que ça ne sert à rien, pas du tout, parce que je pense que... Bon. Ça dépend évidemment de... C'est pas obligatoire. Si vous n'avez pas du tout envie d'être sur les réseaux sociaux, vous pouvez tout à fait développer votre entreprise sans être sur les réseaux sociaux. En tout cas, c'est mon opinion. Mais si vous aimez un petit peu bien les réseaux sociaux et que vous voulez bien jouer le jeu et que vous choisissez de l'intégrer dans votre stratégie, évidemment que c'est quand même un petit peu important, mais c'est beaucoup moins important que ce que j'ai cru pendant longtemps. Et du coup, parce que c'est le réseau en vrai qui est plus important. Et quand je dis le réseau en vrai, ce n'est pas forcément le réseau local et physique. Ça peut être le réseau digital que vous pouvez vous créer. Et grâce aux réseaux sociaux. En fait, j'ai longtemps cru que les réseaux sociaux, ça servait à vendre mes services. Et en fait, j'ai compris que les réseaux sociaux, ça sert avant tout à créer des relations. pour élargir son réseau. Après tout, c'est quand même le nom du truc, un réseau social. Voilà, c'est pour sociabiliser. Bon, il y a plein d'autres choses, évidemment, qui se passent sur les réseaux sociaux. Mais en tout cas, pour moi, c'est la meilleure façon d'utiliser les réseaux sociaux. C'est pour développer des relations sociales et développer son réseau au global. Le quatrième point que j'ai noté, c'est la prospection. J'ai juste écrit la prospection. Donc, je vous l'ai dit un petit peu avant, je n'ai jamais fait de prospection directe. Et je pense que c'était... une erreur avec le recul. Je pense que j'aurais dû prospecter directement, c'est-à-dire contacter des gens et leur proposer mes services. Je ne l'ai jamais fait et je pense que ça explique pourquoi les deux années, les deux premières années ont été un peu difficiles. C'est que je n'ai pas été très proactive dans la recherche de ma clientèle. J'ai posté du contenu et j'ai attendu qu'on vienne à moi. Ce n'est pas la meilleure stratégie pour développer rapidement votre... pour avoir des projets rapidement. Après, je ne peux pas vous donner énormément de conseils parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, je ne le fais toujours pas. Et en fait, moi, ma façon de prospecter, c'est ce que je vous disais encore une fois juste avant, c'est d'aller dans des réseaux. C'est une forme de prospection, mais ce n'est pas une prospection très directe ni très active, même si c'est quand même un peu plus actif que juste poster du contenu sur un réseau social ou un blog. Après, si on se remet dans le contexte, c'est aussi... À l'époque où je me suis lancée, la prospection, c'était vraiment le mal. Et ce qu'on prenait absolument, c'était de créer du contenu. Aujourd'hui, les discours ont un peu changé parce que le marché a changé. Et donc, toutes les personnes qui, à l'époque, disaient qu'il fallait absolument créer du contenu, aujourd'hui, elles vous disent qu'il faut absolument prospecter. En fait, je devrais probablement m'inclure là-dedans, même si je n'ai jamais été consultante business ou quoi que ce soit. Mais je pense que j'ai dû aussi avoir ce discours de... Non, je ne veux pas prospecter. Moi, je poste sur les réseaux sociaux et je veux attirer la clientèle de rêve grâce à ça, etc. Ça a fonctionné, mais c'est juste que ça a été très, très long. Donc voilà, si vous êtes pressé, ne tirez pas un trait sur la prospection. Ne faites pas la même erreur que moi. Et enfin, le dernier point que j'ai noté, que je retiens de ces trois ans, c'est tout ce qui concerne les formations en ligne, les coachings de groupe, etc. Ça pareil, j'ai été très cliente des formations en ligne. Encore une fois, je pense que ça vient du fait que je me suis lancée à un moment où c'était en plein essor et on nous vendait ça comme la solution miracle pour développer son entreprise. La vérité, c'est que j'ai fait pas mal de formations dont j'ai été déçue. J'ai aussi fait des formations dont j'ai été plus que ravie. J'ai notamment... Je vais les citer, vous savez quoi, parce que c'est bien de savoir. Donc dans les formations que j'ai faites, que j'ai adorées, que je ne regrette absolument pas, je retiens la formation Pinterest de Coralie du Citron Rose, vraiment d'une qualité incroyable et je pense que toutes ses formations sont super. Donc voilà, je lui fais un petit shout-out, comme on dit. Et aussi plus récemment, les formations SEO de... J'ai peur de me tromper de prénom, mais je crois que c'est Coralie Testa. Je suis désolée si ce n'est pas Coralie, mais... C'est Colibri Redac sur Instagram, ou Colibri... Je ne sais plus. Bref, je vous mettrai dans les notes de l'épisode. Mais bon, je suis à peu près sûre de ce que j'ai dit, mais je vais quand même vérifier. Donc voilà, ça, c'était des formations... qualitative mais la vérité c'est que j'ai aussi suivi et acheté pas mal de formations qui n'étaient pas aussi qualitative et en fait j'ai aussi réalisé récemment parce que cette année je me suis fait accompagner je me fais accompagner actuellement voilà ces derniers mois par une consultant de business qui en fait là c'est un accompagnement individuel en fait où elle est avec moi dans mon entreprise et que pour moi et ça n'a vraiment mais vraiment rien à voir avec le fait de faire une formation en ligne. On avance mille fois plus vite. Alors après, ce n'est pas toujours le même coût. Mais voilà, j'ai vu des formations en ligne qui se vendaient 2 000 euros. Si vous avez 2 000 euros à mettre dans une formation en ligne, honnêtement, moi, avec le recul, je me dis que si on a 2 000 euros à mettre dans une formation, il vaut peut-être mieux mettre 2 000 euros dans un accompagnement individuel. Après, ce qui est compliqué, je trouve... Bon, vous allez me dire que c'est pareil pour les formations. Mais bon, ce qui est compliqué, c'est de trouver... la bonne personne qui sera compétente, qui maturera avec vous et tout, ça je trouve que c'est très compliqué. Moi personnellement, j'ai choisi de suivre des recommandations de mon entourage. Donc là aussi, l'importance du réseau, on y revient toujours. Mais voilà, parfois il y a des formations qui sont au même prix que des accompagnements individuels et si c'est un accompagnement individuel de qualité, évidemment que c'est vachement mieux de prendre l'accompagnement individuel. En tout cas, je trouve. Donc voilà, pour un petit peu le bilan de ces trois ans et de ce que j'en retiens. J'ai quand même envie de terminer sur une note positive, parce que j'ai l'impression que j'ai beaucoup appuyé sur les déconvenus que j'ai eus, etc. Mais c'est parce qu'en fait, tous les côtés cools de l'entrepreneuriat et du fait d'être à son compte, on les voit tout le temps. Les côtés moins cool, bon, on commence à les voir un petit peu plus, mais voilà, moi j'ai vraiment envie de participer à ce mouvement de... On replace les choses dans la réalité, de ce qui se passe vraiment, de commencer. Et c'est faux de dire que tout est génial quand on est à son compte, c'est pas vrai, il y a des choses très compliquées. C'est un peu comme dans toute situation, on a toujours des plus et des moins. Pour l'entrepreneuriat, c'est pareil. Mais je trouve qu'on a beaucoup mis en avant les plus et on a moins mis en avant les moins. C'est pour ça que j'avais envie de dire un petit peu tout ce que moi, peut-être ce que j'aurais aimé savoir avant pour être un petit peu moins désillusionnée, si ce mot existe, pas sûr. Bref, vous avez compris. Mais donc trois ans à mon compte, c'est aussi trois ans, comme je l'ai dit, à vivre à moi. rythme, à me lever quand j'ai envie de me lever, à faire ce que j'aime, à faire ce que j'aime avec des gens que j'adore et que j'ai choisi, à faire des co-work avec des meufs trop cool, de rencontrer plein de meufs trop cool, d'aller à la plage un mardi matin avec les copines entrepreneuses parce qu'on peut et que c'est cool. Ça c'est sûr que c'est le gros avantage, pouvoir bosser à peu près d'où on veut même si ça aussi c'est quand même un peu une... Un mythe. Moi, je trouve que quand on change tout le temps d'endroit, c'est quand même compliqué de travailler, d'être aussi efficace que quand on est chez soi, dans sa routine. Le cerveau humain aime les routines. C'est comme ça. C'est aussi pas mal de fierté. Et un boost énorme, je trouve, de confiance en soi. Je ne sais pas si c'est que moi, mais moi, j'ai vraiment l'impression en trois ans, et je ne sais pas aussi si c'est dû qu'à l'entreprenariat, peut-être que c'est aussi juste la maturité, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, j'ai vraiment l'impression d'avoir pris confiance en moi plus que jamais dans ma vie, en fait. De me rendre compte que je pouvais accomplir des choses par moi-même, que je pouvais générer mon propre salaire. que je pouvais réussir des choses juste moi et moi-même. Je ne sais pas, des fois, je m'imagine retourner en entreprise et je me dis que j'aurais tellement plus confiance en moi et j'aurais tellement une approche différente de l'approche que je pouvais avoir avant quand j'étais salariée. Évidemment, j'étais plus jeune, donc ça peut jouer aussi. Mais je crois que vraiment, l'entrepreneuriat, et se lancer à son compte, c'est énormément de doute, mais c'est quand même aussi beaucoup, beaucoup de... de boost, de confiance en soi. Je ne sais pas comment le dire autrement. Je ne sais pas si vous saisissez bien ce que je veux dire. Mais ça, c'est cool. Bon, j'avais la flemme de faire cet épisode. Et au final, évidemment, je me suis emballée et j'ai parlé pendant presque 45 minutes. Mais bon, ce n'est pas grave. Je gagnerai un petit peu de temps en montage. Bref, je crois que c'est le moment de se dire au revoir pour un bon moment. En tout cas, sur cette plateforme de podcast. Je vous l'ai dit au début de l'épisode, le podcast prend une pause indéterminée, peut-être même un arrêt définitif, je ne sais pas encore. Donc voilà, je vous remercie encore une fois pour votre fidélité, pour vos écoutes, pour vos retours. J'espère quand même vous retrouver bientôt. Si jamais vous voulez me suivre ailleurs que sur ce podcast, je suis active principalement sur Instagram. Le compte, c'est entreprendre.ethic. Je vous mettrai le lien. dans les notes de l'épisode. J'ai aussi un site web qui a urgentement besoin d'une refonte, mais c'est ton projet pour 2025. C'est déjà un projet pour 2024, mais voilà, ça ne s'est pas passé. Mais voilà, j'ai quand même un site web sur lequel vous pouvez aussi me retrouver. Et puis, voilà, c'est le moment de se dire au revoir. Alors, je vous dis au revoir et à bientôt, j'espère, juste pas par ici. Ciao ! Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez le soutenir, vous pouvez tout simplement lui attribuer 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute ou bien me laisser un petit commentaire. Pour me contacter, rendez-vous sur mon site web ou sur Instagram. Je vous mets tous les liens dans les notes de l'épisode et je vous retrouve très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Introduction au podcast Entreprendre Éthique

    00:10

  • Annonce de la pause du podcast

    00:45

  • Bilan des trois ans d'entrepreneuriat

    01:07

  • Rétrospective de l'année 2022

    05:47

  • État d'esprit en 2023

    15:01

  • Bilan des trois années d'activité

    22:29

  • Conclusion et remerciements

    37:37

Description

3 ans d'entrepreneuriat : le bilan !


Je vous retrouve dans cet épisode pour revenir sur mes 3 années à mon compte.

Une aventure aussi belle que difficile, soyons honnête !


Après la désillusion des 1ères années, je crois que j'ai aujourd'hui réussi à mieux comprendre comment on développe son activité. Et j'ai surtout pris beaucoup de recul sur tout ce que j'ai vécu.


Alors je vous livre en toute transparence comment ça s'est passé et les leçons que j'en tire aujourd'hui. En espérant que ça puisse vous aider et vous rassurer si vous êtes au début du chemin.


Au programme :

  • Retrospective des ces 3 années

  • Comment développer et entretenir le réseau même si on est nul·le (aka le truc le plus important)

  • Comment mon rapport aux réseaux sociaux est devenu plus sain avec le temps

  • Ma plus grande erreur à mes débuts

  • Faire les bons choix pour se faire accompagner (quand, comment, par qui ?)



Je cite dans cet épisode :


⚠️ IMPORTANT : cet épisode est le dernier du podcast avant un long moment, peut-être même le dernier tout court. Le podcast prend une pause à durée inderterminée. Merci pour votre fidélité 💚


💜 On reste en contact :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Entreprendre Éthique. Je m'appelle Stéphie et je suis éco-conceptrice de site web. Sur ce podcast, j'aborde des sujets liés à la création de sites web, au numérique responsable ou encore à l'entrepreneuriat et la justice sociale. Parce que oui, je pense qu'il est possible d'entreprendre en respectant vraiment ses valeurs. Alors mes invités et moi-même partageons nos conseils, nos réflexions et nos expériences pour, ensemble, tendre vers un entrepreneuriat plus efficace. plus respectueux de la planète et des personnes qui y vivent. Bonne écoute ! Bonjour ! Bonjour tout le monde ! Je suis ravie de vous retrouver pour cet épisode de podcast qui sera un peu particulier, qui a une saveur particulière en tout cas pour moi. puisque je ne vais pas faire de suspense sur l'annonce évoquée dans le titre. Ce sera probablement le dernier épisode de podcast avant un long moment, et même peut-être le dernier épisode de podcast tout court de ce podcast Entreprendre Éthique. Ça va faire quatre ans. Il me semble que j'ai lancé ce podcast. Je ne m'en souvenais plus du tout, mais en faisant la petite réstrospective là, pour préparer cet épisode justement, qui est aussi un bilan de mes trois ans à mon compte, j'ai réalisé que j'avais lancé ce podcast quand j'étais encore salariée. Je ne m'en souviens plus du tout. Mais voilà, j'étais un peu en... Je savais déjà que je voulais me lancer à mon compte et tout. Et je m'étais dit, je vais commencer à communiquer avant même de me lancer pour gagner du temps, en gros. Ce qui n'était pas une mauvaise décision en soi, je pense, même si ça m'a beaucoup frustrée pendant cette année-là. Mais bon, bref, c'est pas le sujet. Mais voilà, ça va faire du coup quatre ans que j'ai lancé ce podcast. Et voilà, on arrive. On arrive au moment où j'ai besoin, envie de faire une pause. C'est un peu à contre-cœur parce que j'adore ce média. Je passe ma vie à écouter des podcasts. C'est vraiment le contenu que je consomme le plus et je trouve ça trop bien. Mais la réalité de mon quotidien fait qu'aujourd'hui, je ne suis pas capable, dans l'état actuel des choses, de proposer une émission de qualité. Enfin, en tout cas de la qualité. que moi j'exige, dont j'aurais envie en fait. Et du coup, c'est la petite résolution de 2025. Je mets ce podcast en pause pour une durée indéterminée. Et peut-être que ce sera une durée moins longue que ce que j'ai prévu. En fait, j'ai plein d'idées, mais je n'ai juste pas le temps ou la bonne organisation pour l'instant pour les développer de façon correcte. Et donc, je me dis qu'il vaut mieux. me dire que je fais une pause, arrêter de me mettre la pression sur ce sujet, d'avoir toujours l'impression de rater un truc avec le podcast. Voilà, il va rester en ligne, tous les épisodes qui sont en ligne vont rester dispo. Puis voilà, on verra. Franchement, je ne peux pas vous dire si je reviendrai, quand je reviendrai, ce sera peut-être... Plus court que prévu, ce sera peut-être jamais. Franchement, là, j'en ai aucune idée, mais j'ai juste besoin de dire officiellement que ce projet est en pause. Voilà, et qu'il sorte de ma tête, pour peut-être mieux y revenir. On verra. Du coup, voilà pour la petite annonce. Je voulais quand même vous remercier, parce que je me dis, c'est peut-être bien de faire ça quand même. Je voulais vous remercier quand même pour... Pour toutes vos écoutes, déjà, parce que ce podcast a eu, à mon niveau, son petit succès. J'ai eu, au fil des années, plus ou moins selon les périodes, mais j'ai toujours eu des retours hyper positifs. Et je sais qu'à mon échelle, j'ai impacté un petit peu la vie de quelques personnes parmi vous. Donc voilà, merci pour votre fidélité. Merci d'avoir été là, merci pour vos retours et j'espère que je vous aurais accompagné un petit peu dans votre aventure et que je vous aurais un peu facilité les choses. C'était un peu l'objectif. Je n'ai pas énormément préparé cet épisode, je vous le dis. Je le fais, je ne pourrais peut-être pas le dire, mais je le fais, je ne vais pas dire à contre-cœur, mais... Mais en fait, j'ai envie de le faire pour que ce soit fait et que je puisse tourner la page, comme je l'ai dit juste avant. Donc je le fais un peu avec flemme, je vous avoue. Mais en même temps, je vais quand même essayer que le contenu soit intéressant et je pense qu'il le sera. J'ai un peu la flemme, mais en même temps, j'ai quand même envie et je pense que c'est une bonne idée. Donc voilà, ce ne sera pas complètement nul, ne partez pas tout de suite. Mais du coup, voilà, j'ai... Ce ne sera peut-être pas très structuré, ce sera peut-être un peu moi qui blablate et qui parle dans tous les sens, c'est possible. J'ai quand même des petites notes devant moi et tout ça, je vous rassure. Mais voilà, si c'est déstructuré, vous saurez pourquoi en toute transparence. Donc, on va commencer pour la partie bilan des trois ans d'entrepreneuriat. Alors, j'ai fêté mes trois ans. officielle fin novembre ou début novembre, je ne sais plus, début novembre je pense, 2024. Donc là ça fait trois ans et deux mois que je me suis lancée à 100% dans cette activité. Donc comme je vous l'ai dit, je communiquais, je pense que j'avais commencé un an auparavant à communiquer sur mon compte Instagram et sur ce podcast. Mais bon, je ne vendais rien, c'était vraiment... Vraiment... Enfin, voilà, ça ne servait pas à grand-chose. Donc je ne le compte pas vraiment, en fait, comme mon lancement. Je compte vraiment à partir du moment où j'ai terminé mon contrat salarié d'avant et où je me suis lancée à 100%, où tout mon temps a été consacré à développer mon entreprise. Alors je me suis dit que j'allais commencer par une petite... rétrospective de ce qui s'était passé pendant ces trois ans assez rapide je vous rassure mais en gros j'ai un peu découpé ça en ce qui s'est passé en 2022 ce qui s'est passé en 2023 et ce qui s'est passé en 2024 parce que comme je me suis lancée en fin d'année et que les deux trois premiers mois on était vraiment sur du tâtonnement voilà on va dire que je commence au début de l'année 2022 et donc en 2022 Alors, ce qui est pratique, c'est que si vraiment vous avez le temps et la foi, vous pouvez vraiment suivre presque en temps réel tout ce qui s'est passé pour moi en 2022. Parce qu'à l'époque, je faisais des vlogs audio. Et au début, je faisais un vlog par semaine, il me semble. Donc vraiment, il y a un journal de bord hyper précis de ce qui se passait pendant cette année-là. Mais si je dois résumer cette première année, c'est... Voilà, je me suis pris une énorme claque dans la gueule. Je l'avais aussi expliqué dans mon bilan de l'année 2022. Du coup, j'imagine qu'il y a aussi dispo sur ce podcast. J'en avais aussi parlé sur Instagram et ça avait beaucoup résonné avec plein de gens parce que je pense que plein de gens se sont pris la même claque que moi. Pour remettre dans le contexte, comme je vous dis, je me suis lancée fin 2021, début 2022. À l'époque, si vous n'étiez pas encore dans le monde de l'entrepreneuriat, sur Instagram, les réseaux, la création de contenu, tout ça... On était dans le Covid, à peine après le Covid. Je ne sais plus c'était quand les derniers confinements, mais on sortait vraiment d'une situation assez exceptionnelle. Et le marché de l'infoprenariat, notamment de la formation en ligne, du coaching de groupe, etc. était vraiment en pleine explosion. Et donc, en fait, il y a plein de gens qui avaient connu des succès assez fous dus à ce contexte de marché, mais qui, à l'époque... Or, je pense que pour la plupart, peut-être qu'ils n'en avaient pas conscience. Pour certains, peut-être qu'ils en avaient conscience et qu'ils ne voulaient juste pas le dire. Mais en tout cas, à l'époque, ce qu'on voyait comme discours, c'était que lancer son entreprise, en tout cas, c'était hyper facile et qu'on pouvait atteindre les 10 000 euros de chiffre d'affaires par mois. super facilement et que c'était vraiment la portée de tous et que c'était la liberté et que c'était vraiment l'El Dorado total et que c'était incroyable. Et que c'était vraiment la réponse à tous nos problèmes et la meilleure voie possible pour nous. On était aussi dans un truc à l'époque où le développement personnel a vraiment aussi pris de l'ampleur. C'était les années post... juste après le Covid. où pendant les confinements, il y a plein de gens qui ont réalisé que leur vie salariée ne leur convenait pas forcément, qui ont du coup cherché un petit peu du côté du freelancing, etc., des infos pour qu'ils se sont reconvertis. C'était vraiment... Voilà, si vous n'étiez pas là à cette époque, on avait vraiment l'impression que c'était hyper facile de se lancer à son compte, de se reconvertir et que le succès arrivait en trois mois à qui s'y prenait à peu près bien et à qui, bien sûr, allait suivre des formations à 2000 euros et des coachings de groupe pour développer son entreprise, etc. Bref, voilà, donc moi, je me lance en fait dans ce contexte. où j'ai consommé beaucoup de contenu sur tous ces sujets de l'entrepreneuriat, de se lancer à son compte, etc. Je pense que ça a commencé, je dirais, fin 2019 peut-être. En fait, à partir du moment où j'ai vraiment... eu conscience que j'avais envie de me lancer à mon compte. Et je pense que c'est à peu près à cette époque-là, fin 2019, 2020, donc en plein pendant le Covid et l'explosion de la création de contenu autour de ce sujet, avec les discours dont je vous parlais juste avant, sur le fait que c'était facile et accessible à tout le monde. Et du coup, moi, je me lance vraiment en me disant... Ça va être trop bien, ça va être facile, je vais trouver une clientèle rapidement, je vais gagner plein d'argent, je vais être beaucoup plus riche que si j'étais restée salariée et ça va être super. Donc je me lance avec cette idée. Avec le recul, je me dis que c'était quand même vraiment con et naïf. Voilà, en toute transparence, c'était vraiment ça que je me disais pour tout vous dire. À l'époque, le tout premier site que j'ai fait officiellement pour quelqu'un, c'était pour une de mes très bonnes amies, qui, pareil, suite au confinement, avait fait une reconversion, etc., dans l'astrologie, enfin bref. Et donc, cette amie, elle avait, je crois, à l'époque, presque 2000 abonnés sur Instagram. Et moi, je m'étais dit, j'ai fait son site, c'est trop bien, elle va parler de moi sur son compte Insta. Et bim, plein de gens vont me contacter pour que je fasse leur site à eux. Et je me disais, c'est bon, je vais être lancée, ça va aller, ça va être super facile, je vais rouler et puis je vais faire, je sais pas moi, peut-être 20 000, 24 000 euros la première année. Bref, voilà. Je pensais que ça allait être facile. Je ne sais pas que leur alerte, ça ne s'est pas du tout passé comme ça. La première année, j'ai un peu ramé. Avec le recul, je pense que je peux dire aussi que je n'ai pas ramé autant que d'autres personnes. J'ai quand même eu un plutôt bon démarrage. Même si j'ai fait, je crois, 8000 euros chiffre d'affaires, je crois. Mais maintenant, encore une fois, avec le recul et en ayant discuté avec plein d'autres gens, je sais qu'il y a plein de gens, leur première année, qui ne font pas 8 000 euros de chiffre d'affaires, qui font moins. Je crois que j'avais eu, je ne sais pas, entre 6 et 10 clients. Enfin, franchement, ce n'était pas non plus nul, honteux. Et j'avais quand même fait des trucs. Donc, en vrai, ce n'était pas si mal. Mais vous vous doutez bien que moi, d'où j'arrivais, c'était vraiment la désillusion. totale. Voilà. Donc, la première année, c'était ça. Je me souviens aussi que j'ai eu beaucoup de mal à trouver une organisation, à savoir comment m'organiser. Et pourtant, je suis dans la vie plutôt quelqu'un d'organisé. J'arrive bien à anticiper et tout. Je ne suis vraiment pas la personne qui galère à planifier des trucs et tout. C'est plutôt un point fort chez moi. Mais là, de me retrouver toute seule, sans personne pour me dire quoi faire, etc., ça a été quand même assez compliqué. Je me souviens aussi que parfois, c'était dur de se motiver, que j'avais des fois envie de faire autre chose. Je pense que ça a bien duré 6-8 mois, cette période où... où j'avais du mal à me mettre au travail et tout. Alors, je vous rassure, si vous êtes au début de votre activité et que vous êtes dans cette phase, aujourd'hui, j'ai plus aucun mal à me mettre au travail. C'est complètement rentré dans mes habitudes, mais je pense qu'il y a un petit temps d'adaptation et de se remettre dans un nouveau rythme où on décide de notre rythme, mais il faut quand même se mettre des règles parce que sinon, ça peut partir un petit peu. dans tous les sens et être pas très efficace. Donc voilà, je me souviens de ça. Je me souviens aussi que, comme je n'avais pas énormément de clientèle, j'ai passé beaucoup de temps à créer du contenu et avec pas forcément beaucoup de résultats, ce qui est, encore une fois, avec le recul, totalement normal. Mais à l'époque, moi, je voyais les success stories... des gens et je me disais pourquoi moi ça m'arrive pas, qu'est-ce que je fais pas bien, machin... Bref, beaucoup de questions, beaucoup de doutes, c'était un peu compliqué je pense et... voilà, je... Cette première année, globalement, ça a été la désillusion. Donc, j'ai entamé 2023. Je pense... Je pense que... Il me semble que c'est en 2022 que j'ai déménagé à Montpellier. Avant, j'habitais à Arras, près de Lille, dans le nord. Donc, je déménage à Montpellier. Et j'ai rencontré... Du coup, pour me faire un cercle, j'ai fait un truc que je ne fais pas. naturellement. J'ai rencontré des gens, des nouvelles personnes, etc. Moi, je suis plutôt introvertie, un peu timide, un peu réservée. Je pense que s'il y a des gens qui me connaissent dans la vie et qui entendent ça, ils se diront mais t'es pas du tout timide, meuf, mais je vous jure que si, quand je connais pas, je suis super timide Bref, et du coup, j'ai commencé à parler avec des gens. qui en étaient à peu près au même niveau que moi, qui faisaient la même chose que moi. J'ai notamment rencontré ma copine Morgane, avec qui je suis toujours amie aujourd'hui. Et en fait, ça a été vraiment une révélation, un soulagement et un game changer, comme on dit, parce qu'on dit encore ça, de rencontrer des gens qui étaient dans la même situation que moi et de discuter avec des vrais gens et de ne pas juste lire ce que je pouvais voir sur les réseaux sociaux. Et c'est là que j'ai réalisé que ce que j'avais vécu la première année était plutôt normal, que ce n'était pas si nul, que le chiffre d'affaires que j'avais fait, ce n'était pas rare de faire ça la première année. Et du coup, j'ai attaqué 2023 en ayant des attentes un peu moins hautes et en me disant, bon, ok, en fait, ce n'est pas facile. D'entreprendre, ce n'est pas facile de toujours chercher de la clientèle, les trouver, etc. Et encore une fois, j'estime que j'ai quand même eu de la chance et que je n'ai pas été si nulle parce que je n'ai jamais écrit un mail de prospection, par exemple. J'avais l'impression que je créais du contenu dans le vide, etc. Mais quand même, la clientèle arrivait à moi sans que j'aille la chercher, entre guillemets. directement. Donc voilà, c'était pas si mal. Et donc cette année 2023, j'ai commencé à avoir un peu plus de clientèle. C'était encore très irrégulier. Du coup, pareil, dans les chiffres d'affaires, j'ai commencé à faire des chiffres d'affaires un petit peu plus importants, mais encore une fois, c'était très irrégulier. Je pense que j'ai encore dû avoir des mois où j'ai fait 29 euros de chiffre d'affaires et puis d'autres où j'ai dépassé les 2, 3 000. Voilà, on commençait à... avoir des chiffres d'affaires qui permettent de se verser un salaire convenable. Après, on a tous nos... Nos... Comment dire ? Je ne sais pas comment dire, mais chacun sa perspective quand il s'agit d'un point de vue de l'argent. Moi, je trouve ça cool de faire des mois de 3000 pour une deuxième année. Il y en a qui se diraient que c'est nul, il y en a qui se diraient que c'est waouh. Mais bref, ça a commencé à prendre un petit peu, mais c'était quand même toujours fastidieux. J'avais quand même toujours l'impression de faire beaucoup d'efforts. J'ai quand même pendant cette année 2023, je pense, compris que le réseau, c'était important et que c'était... Le réseau aussi de la vraie vie, même s'il y a aussi des réseaux en digital, mais en tout cas de parler avec des vrais gens et de ne pas juste les suivre sur Instagram, c'était hyper important aussi pour développer sa clientèle, que le bouche à oreille, les recommandations, etc. C'est vraiment hyper important et beaucoup plus que poster sur les réseaux sociaux en fait. J'ai commencé à comprendre ça et à développer du coup un petit peu plus ça. J'ai eu quelques projets plus importants. cool plus régulièrement mais j'ai aussi eu plein de j'ai accepté plein de projets un peu divers et variés qui n'étaient pas forcément dans ce que je voulais faire mais bon voilà c'est normal je pense et bref donc c'était quand même un petit peu mieux que la première année mais c'est ça restait quand même une année un peu de tâtonnement et toujours pas pas toujours pas facile toujours pas beaucoup de régularité de stabilité etc Donc c'était quand même compliqué parce que c'était la deuxième année que ça se passait comme ça. Et je commençais à me dire, en fait, ouais, c'est cool d'être à son compte. Évidemment, j'adore tous les à-côtés que ça apporte. Le fait de pouvoir vivre à mon rythme, d'être libre plus ou moins de mon temps, de décider ce que je fais, de faire un job qui me plaît. Évidemment, tout ça, c'est cool, mais... quand même en face, il faut bien avoir conscience qu'il y a beaucoup d'efforts et il y a des choses beaucoup moins cool. Voilà, c'est pas du tout l'Eldorado qu'on nous avait promis en 2021. ça voilà on l'avait compris et ce qui fait que je suis arrivée à la fin de cette deuxième année complète complètement fatiguée complètement désillusionnée encore une fois et en ayant quand même des gros doutes sur est-ce que je vais pouvoir vraiment continuer à faire ça ou pas et en me disant en fait 2024 soit ça marche soit j'arrête en début d'année 2024 j'étais vraiment dans ce... Dans cet état d'esprit, de soit ça fonctionne et ça devient un petit peu plus facile. Je ne demandais pas non plus. J'ai appris de mes erreurs et je restais réaliste. J'avais bien conscience qu'en 2024, je n'allais pas non plus faire une explosion ou quoi. Si c'était arrivé, c'était cool, mais je ne sais pas ce à quoi je m'attendais. Mais je voulais quand même un peu plus de facilité, un petit peu plus de stabilité. Et voilà, sinon, je pense que j'aurais arrêté. Si j'avais vécu une année 2023 comme 2022 et 2023... Je me suis mélangée les pinceaux. Si l'année 2024 avait été comme l'année 2023, c'est-à-dire un peu mieux que la précédente, mais quand même toujours pas facile facile, je pense que j'aurais arrêté. Et à mon avis, c'est pour ça qu'il y a plein d'entreprises qui, au bout des trois ans, arrêtent. Parce que je pense que c'est le moment où on se rend compte que... où déjà la fatigue et la charge mentale d'être trois ans à son compte, c'est quand même une petite épreuve. Et je pense que si on n'est pas vraiment fait pour ça, c'est aussi à ce moment-là qu'on s'en rend compte. C'est aussi à ce moment-là qu'on se dit, peut-être que le salariat, en fait, c'est pas si mal quand même d'avoir quelqu'un qui nous dit quoi faire, de parfois pouvoir relâcher un peu la charge mentale. Et même si je fais un peu moins d'efforts, j'ai quand même mon salaire qui tombe. d'avoir une sécurité, une stabilité financière, etc. Ça joue énormément dans la qualité de vie, en fait. Donc voilà, je pense que quand on est à son compte depuis trois ans, c'est là où on se rend compte de si c'est fait pour nous ou pas. C'est aussi là, bien souvent, où on arrive à la fin des droits du chômage, parce qu'il y a plein de gens qui peuvent entreprendre parce qu'ils ont le droit au chômage. Et donc ça permet de pallier...... au manque d'argent des premières années. Et donc voilà, c'est pour ça qu'on dit que trois ans, c'est un cap. Bref, donc voilà, je commence 2023 dans cet état d'esprit. Assez peu confiante, je pense, en vrai. Mais écoutez, la vie a été sympa et a fait qu'en début d'année, en fait, ça a été beaucoup plus facile que ce que je sais pas ce qui s'est passé, franchement. Mais ça a été plus facile que ce que j'imaginais. J'ai eu plus de demandes. Enfin, en fait, si, je sais ce qui s'est passé. C'est juste que les efforts que j'avais mis les deux années ou les deux années et demie auparavant ont commencé à porter leurs fruits. Et du coup, oui, plus ça avance et plus c'est facile, notamment, en tout cas pour ma part, dans l'acquisition de la clientèle, c'est plus facile, c'est plus régulier, les demandes, etc. C'est des projets un petit peu plus importants. C'est des choses... Voilà, plus dans ce que j'avais envie de faire, etc. Et donc, voilà, en 2024, ça a été un petit peu plus facile. Mais là aussi, je pense que j'ai aussi fait une série sur ce podcast. Donc, si vous êtes des auditeurices fidèles, vous savez un petit peu ce qui s'est passé. Mais en fait, avec... Donc, ça a été plus facile. et plus régulier, on va dire, pour trouver une clientèle, avoir des projets, etc. J'ai vraiment eu l'impression que mes efforts portaient leurs fruits et que j'étais dans une dynamique où ça roulait. C'est moins une angoisse, en tout cas, que les deux premières années, de me dire est-ce que je vais encore avoir des projets, etc. Je suis plutôt confiante sur ça, mais du coup, mon planning a été beaucoup plus rempli. J'ai eu beaucoup plus de projets à gérer en même temps et je n'ai pas trop réussi à le... à le gérer, je pense. Enfin bref, encore une fois, cet été, j'ai fait une série de 4 épisodes, je crois. 4 épisodes ? Non. 4 épisodes qui parlent de ce sujet, si vous avez envie d'en savoir plus. Je ne vais pas revenir en détail sur ça. Mais en tout cas, certaines problématiques ont disparu en 2024, mais d'autres sont arrivées. Et je pense que c'est aussi normal dans le développement d'une entreprise. Quand on est à son compte, c'est des problématiques que je pense que plein de gens rencontrent. Et j'ai l'impression, encore une fois, quand je discute autour de moi avec des gens qui sont à peu près dans la même situation que moi, ou qui sont un petit peu plus avancés, j'ai vraiment l'impression que le développement que j'ai eu, c'est vraiment un développement universel dans le sens où c'est un... parcours un peu classique, typique. que la majorité des personnes qui se lancent à leur compte, ça se passe comme ça pour elles aussi. Après, évidemment qu'il y a des gens pour qui ça se passe complètement autrement. Et il y a des gens, au bout de trois mois d'activité, ils ont déjà un chiffre d'affaires de ouf et ça va beaucoup plus vite. Ou il y en a d'autres, ça va beaucoup plus lentement. Enfin voilà, il y a toujours des exceptions. Mais moi, j'ai vraiment l'impression que je suis dans la moyenne. Vraiment, voilà, le truc classique, typique de comment ça se passe quand on se lance à son compte. Donc voilà un petit peu comment se sont passées ces trois années à mon compte. Donc maintenant, j'ai envie de faire un petit peu un... un bilan de ce que j'en retiens, de ce que j'aurais aimé savoir, de ce que je pense qu'il est important de savoir, si vous avez envie vous aussi de vous lancer à votre compte ou si vous êtes au début de votre activité. Donc voilà, j'ai fait une petite liste de ce que j'avais envie de dire. La première chose qui a été certainement le truc auquel je m'attendais moins et que vraiment j'ai envie qu'on dise beaucoup plus, c'est que développer son entreprise. C'est long, ça prend du temps. Les premières années, on ne gagne pas beaucoup d'argent. Donc, si vous vous lancez, ayez de la trésor. Il faut absolument avoir de l'argent de côté, ou Pôle emploi qui vous verse des aides, etc. Parce qu'honnêtement, si je n'avais pas eu Pôle emploi et si je n'avais pas eu de l'argent de côté... je n'aurais jamais pu continuer. Ce n'est pas possible. Encore une fois, c'est différent pour tout le monde. Il y a des gens qui, au bout d'un mois d'activité, vont réussir à se faire un salaire. Cool, tant mieux pour eux. Mais sachez que ce n'est pas du tout la majorité et que globalement, si on est dans la moyenne, ça prend beaucoup de temps. Et ça demande aussi beaucoup d'efforts et d'énergie et de persévérance, même si c'est très cool. Encore une fois, je le répète, il y a plein d'avantages à la vie de freelance. Mais ce n'est pas que des avantages et c'est aussi parfois un peu difficile pour la santé mentale et même pour la santé tout court. Parce qu'on ne bouge pas beaucoup. Bref, autre sujet. Deuxième chose que j'ai notée, c'est l'importance du réseau. Alors ça, c'est quelque chose dont on m'avait déjà parlé quand j'étais salariée et je ne comprenais pas ce que ça voulait dire. Vraiment, ce n'est pas du tout naturel chez moi. On me disait oui, il faut développer. de payer entretenir ton réseau et tout. Mais moi, je me disais, je ne vais pas me mettre un rappel pour me rappeler que j'ai parlé avec Patrick de la Compta et qu'il faut que je prenne de ses nouvelles. Je ne sais pas, pour moi, ce n'était pas du tout naturel. Je ne comprenais pas comment on faisait pour développer son réseau. Et puis, grâce aux rencontres que j'ai faites, notamment à Montpellier, j'ai compris ce que c'était que faire du réseau quand on était à son compte. Et en fait, c'est tout simplement se faire des copines. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. C'est juste discuter avec... Alors, il y a deux façons. Ça, c'est la façon, disons, la plus facile et peut-être par là où on peut commencer. C'est juste, je ne sais pas, moi, sur Instagram, si vous suivez quelqu'un et que vous aimez bien ce que la personne raconte, etc., de répondre à ses stories. parfois discuter et puis parfois ça va sortir d'Instagram et puis on va s'échanger les numéros et on va s'écrire plus sur Whatsapp, on va se faire des visios pour prendre un café ou un thé, je pense voilà. C'est en fait juste créer des liens, créer des relations avec avec des gens et on peut le faire de façon tout à fait naturelle avec juste des gens qu'on apprécie. Et ça c'est déjà faire du réseau en fait donc je le faisais en fait déjà sans trop le savoir et après il y a aussi le fait de faire du réseau de façon un peu plus, un peu moins naturelle entre guillemets. et un peu plus intentionnelle, c'est de trouver des réseaux ou des communautés et d'intégrer ces réseaux ou ces communautés. Alors, il y a plein de réseaux en digital. Donc, si vous êtes dans une petite ville où il ne se passe pas trop grand-chose, etc., vous pouvez trouver des réseaux en digital où là, vous allez rejoindre une plateforme ou des événements mensuels ou ce genre de choses et vous allez pouvoir rencontrer des gens. Et pareil, ensuite, créer des liens de façon naturelle avec des gens avec qui vous entendrez plus ou moins bien. Et puis, s'il y a des choses dans votre ville en physique, c'est aussi super cool, même si vous êtes dans une activité qui est 100% sur le web. Moi, c'est mon cas, je travaille 100% à distance et sur le web. Mais ça ne m'empêche pas de développer mon réseau en local. Et parce que si je peux travailler avec quelqu'un qui est à Paris, je peux aussi travailler avec quelqu'un qui est à Montpellier, a priori. Et en plus, là aussi, ça permet de se faire des copines. Enfin voilà, on est dans un milieu où... où le réseau se fait de façon assez informelle et on peut trouver des plateformes avec des gens qui nous ressemblent et où on n'est pas obligé d'aller en costard-cravate et avec nos cartes de visite. Il y a plein d'alternatives. Alors après, évidemment, je ne vais pas mentir, le fait d'habiter dans une grande ville est plutôt un privilège de ce côté-là parce qu'il y a plus de choses. Donc voilà, c'est un fait. Mais en tout cas, c'est hyper... Pour moi, ça a vraiment été, je vous dis, un changement. énorme de prendre en compte ce côté réseau parce que c'est ce qui m'apporte aujourd'hui la majorité de ma clientèle. Parce qu'en fait, évidemment que quand on se fait des copines, les copines vous recommandent. Moi aussi, je recommande mes copines, en fait, je ne sais pas, j'ai des copines graphistes et quand des gens viennent vers moi avec des besoins en graphisme, je recommande mes copines parce que c'est mes copines mais aussi parce que leur travail, évidemment, est qualitatif. Mais voilà, c'est trop bien, en fait. Et puis même, du coup, ça... amène aussi à des projets sur lesquels on peut collaborer et tout. Et franchement, travailler avec des gens qu'on apprécie et qu'on a choisis, c'est trop bien. Donc voilà, ça c'est vraiment un des avantages d'être à son compte, c'est qu'on peut choisir notre entourage et nos collègues, donc ça c'est trop cool. Pareil, le réseau ça peut aussi aller dans des espaces de coworking ou organiser des coworking en virtuel, ça se fait aussi. Je vois de plus en plus de personnes faire des coworking sur Twitch même. Donc voilà, vous pouvez, je pense, si vous êtes dans une petite ville ou un peu isolée, ou alors dans un endroit où il ne se passe pas grand-chose, je pense qu'en digital, on peut aussi trouver des alternatives. Ensuite, le troisième point, ça vient un peu avec le deuxième, du coup, mais de ces trois années, j'ai compris que les réseaux sociaux n'étaient pas la priorité et que poster sur les réseaux sociaux n'était pas la priorité. Attention, je ne dis pas que ça ne sert à rien, pas du tout, parce que je pense que... Bon. Ça dépend évidemment de... C'est pas obligatoire. Si vous n'avez pas du tout envie d'être sur les réseaux sociaux, vous pouvez tout à fait développer votre entreprise sans être sur les réseaux sociaux. En tout cas, c'est mon opinion. Mais si vous aimez un petit peu bien les réseaux sociaux et que vous voulez bien jouer le jeu et que vous choisissez de l'intégrer dans votre stratégie, évidemment que c'est quand même un petit peu important, mais c'est beaucoup moins important que ce que j'ai cru pendant longtemps. Et du coup, parce que c'est le réseau en vrai qui est plus important. Et quand je dis le réseau en vrai, ce n'est pas forcément le réseau local et physique. Ça peut être le réseau digital que vous pouvez vous créer. Et grâce aux réseaux sociaux. En fait, j'ai longtemps cru que les réseaux sociaux, ça servait à vendre mes services. Et en fait, j'ai compris que les réseaux sociaux, ça sert avant tout à créer des relations. pour élargir son réseau. Après tout, c'est quand même le nom du truc, un réseau social. Voilà, c'est pour sociabiliser. Bon, il y a plein d'autres choses, évidemment, qui se passent sur les réseaux sociaux. Mais en tout cas, pour moi, c'est la meilleure façon d'utiliser les réseaux sociaux. C'est pour développer des relations sociales et développer son réseau au global. Le quatrième point que j'ai noté, c'est la prospection. J'ai juste écrit la prospection. Donc, je vous l'ai dit un petit peu avant, je n'ai jamais fait de prospection directe. Et je pense que c'était... une erreur avec le recul. Je pense que j'aurais dû prospecter directement, c'est-à-dire contacter des gens et leur proposer mes services. Je ne l'ai jamais fait et je pense que ça explique pourquoi les deux années, les deux premières années ont été un peu difficiles. C'est que je n'ai pas été très proactive dans la recherche de ma clientèle. J'ai posté du contenu et j'ai attendu qu'on vienne à moi. Ce n'est pas la meilleure stratégie pour développer rapidement votre... pour avoir des projets rapidement. Après, je ne peux pas vous donner énormément de conseils parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, je ne le fais toujours pas. Et en fait, moi, ma façon de prospecter, c'est ce que je vous disais encore une fois juste avant, c'est d'aller dans des réseaux. C'est une forme de prospection, mais ce n'est pas une prospection très directe ni très active, même si c'est quand même un peu plus actif que juste poster du contenu sur un réseau social ou un blog. Après, si on se remet dans le contexte, c'est aussi... À l'époque où je me suis lancée, la prospection, c'était vraiment le mal. Et ce qu'on prenait absolument, c'était de créer du contenu. Aujourd'hui, les discours ont un peu changé parce que le marché a changé. Et donc, toutes les personnes qui, à l'époque, disaient qu'il fallait absolument créer du contenu, aujourd'hui, elles vous disent qu'il faut absolument prospecter. En fait, je devrais probablement m'inclure là-dedans, même si je n'ai jamais été consultante business ou quoi que ce soit. Mais je pense que j'ai dû aussi avoir ce discours de... Non, je ne veux pas prospecter. Moi, je poste sur les réseaux sociaux et je veux attirer la clientèle de rêve grâce à ça, etc. Ça a fonctionné, mais c'est juste que ça a été très, très long. Donc voilà, si vous êtes pressé, ne tirez pas un trait sur la prospection. Ne faites pas la même erreur que moi. Et enfin, le dernier point que j'ai noté, que je retiens de ces trois ans, c'est tout ce qui concerne les formations en ligne, les coachings de groupe, etc. Ça pareil, j'ai été très cliente des formations en ligne. Encore une fois, je pense que ça vient du fait que je me suis lancée à un moment où c'était en plein essor et on nous vendait ça comme la solution miracle pour développer son entreprise. La vérité, c'est que j'ai fait pas mal de formations dont j'ai été déçue. J'ai aussi fait des formations dont j'ai été plus que ravie. J'ai notamment... Je vais les citer, vous savez quoi, parce que c'est bien de savoir. Donc dans les formations que j'ai faites, que j'ai adorées, que je ne regrette absolument pas, je retiens la formation Pinterest de Coralie du Citron Rose, vraiment d'une qualité incroyable et je pense que toutes ses formations sont super. Donc voilà, je lui fais un petit shout-out, comme on dit. Et aussi plus récemment, les formations SEO de... J'ai peur de me tromper de prénom, mais je crois que c'est Coralie Testa. Je suis désolée si ce n'est pas Coralie, mais... C'est Colibri Redac sur Instagram, ou Colibri... Je ne sais plus. Bref, je vous mettrai dans les notes de l'épisode. Mais bon, je suis à peu près sûre de ce que j'ai dit, mais je vais quand même vérifier. Donc voilà, ça, c'était des formations... qualitative mais la vérité c'est que j'ai aussi suivi et acheté pas mal de formations qui n'étaient pas aussi qualitative et en fait j'ai aussi réalisé récemment parce que cette année je me suis fait accompagner je me fais accompagner actuellement voilà ces derniers mois par une consultant de business qui en fait là c'est un accompagnement individuel en fait où elle est avec moi dans mon entreprise et que pour moi et ça n'a vraiment mais vraiment rien à voir avec le fait de faire une formation en ligne. On avance mille fois plus vite. Alors après, ce n'est pas toujours le même coût. Mais voilà, j'ai vu des formations en ligne qui se vendaient 2 000 euros. Si vous avez 2 000 euros à mettre dans une formation en ligne, honnêtement, moi, avec le recul, je me dis que si on a 2 000 euros à mettre dans une formation, il vaut peut-être mieux mettre 2 000 euros dans un accompagnement individuel. Après, ce qui est compliqué, je trouve... Bon, vous allez me dire que c'est pareil pour les formations. Mais bon, ce qui est compliqué, c'est de trouver... la bonne personne qui sera compétente, qui maturera avec vous et tout, ça je trouve que c'est très compliqué. Moi personnellement, j'ai choisi de suivre des recommandations de mon entourage. Donc là aussi, l'importance du réseau, on y revient toujours. Mais voilà, parfois il y a des formations qui sont au même prix que des accompagnements individuels et si c'est un accompagnement individuel de qualité, évidemment que c'est vachement mieux de prendre l'accompagnement individuel. En tout cas, je trouve. Donc voilà, pour un petit peu le bilan de ces trois ans et de ce que j'en retiens. J'ai quand même envie de terminer sur une note positive, parce que j'ai l'impression que j'ai beaucoup appuyé sur les déconvenus que j'ai eus, etc. Mais c'est parce qu'en fait, tous les côtés cools de l'entrepreneuriat et du fait d'être à son compte, on les voit tout le temps. Les côtés moins cool, bon, on commence à les voir un petit peu plus, mais voilà, moi j'ai vraiment envie de participer à ce mouvement de... On replace les choses dans la réalité, de ce qui se passe vraiment, de commencer. Et c'est faux de dire que tout est génial quand on est à son compte, c'est pas vrai, il y a des choses très compliquées. C'est un peu comme dans toute situation, on a toujours des plus et des moins. Pour l'entrepreneuriat, c'est pareil. Mais je trouve qu'on a beaucoup mis en avant les plus et on a moins mis en avant les moins. C'est pour ça que j'avais envie de dire un petit peu tout ce que moi, peut-être ce que j'aurais aimé savoir avant pour être un petit peu moins désillusionnée, si ce mot existe, pas sûr. Bref, vous avez compris. Mais donc trois ans à mon compte, c'est aussi trois ans, comme je l'ai dit, à vivre à moi. rythme, à me lever quand j'ai envie de me lever, à faire ce que j'aime, à faire ce que j'aime avec des gens que j'adore et que j'ai choisi, à faire des co-work avec des meufs trop cool, de rencontrer plein de meufs trop cool, d'aller à la plage un mardi matin avec les copines entrepreneuses parce qu'on peut et que c'est cool. Ça c'est sûr que c'est le gros avantage, pouvoir bosser à peu près d'où on veut même si ça aussi c'est quand même un peu une... Un mythe. Moi, je trouve que quand on change tout le temps d'endroit, c'est quand même compliqué de travailler, d'être aussi efficace que quand on est chez soi, dans sa routine. Le cerveau humain aime les routines. C'est comme ça. C'est aussi pas mal de fierté. Et un boost énorme, je trouve, de confiance en soi. Je ne sais pas si c'est que moi, mais moi, j'ai vraiment l'impression en trois ans, et je ne sais pas aussi si c'est dû qu'à l'entreprenariat, peut-être que c'est aussi juste la maturité, n'est-ce pas ? Mais en tout cas, j'ai vraiment l'impression d'avoir pris confiance en moi plus que jamais dans ma vie, en fait. De me rendre compte que je pouvais accomplir des choses par moi-même, que je pouvais générer mon propre salaire. que je pouvais réussir des choses juste moi et moi-même. Je ne sais pas, des fois, je m'imagine retourner en entreprise et je me dis que j'aurais tellement plus confiance en moi et j'aurais tellement une approche différente de l'approche que je pouvais avoir avant quand j'étais salariée. Évidemment, j'étais plus jeune, donc ça peut jouer aussi. Mais je crois que vraiment, l'entrepreneuriat, et se lancer à son compte, c'est énormément de doute, mais c'est quand même aussi beaucoup, beaucoup de... de boost, de confiance en soi. Je ne sais pas comment le dire autrement. Je ne sais pas si vous saisissez bien ce que je veux dire. Mais ça, c'est cool. Bon, j'avais la flemme de faire cet épisode. Et au final, évidemment, je me suis emballée et j'ai parlé pendant presque 45 minutes. Mais bon, ce n'est pas grave. Je gagnerai un petit peu de temps en montage. Bref, je crois que c'est le moment de se dire au revoir pour un bon moment. En tout cas, sur cette plateforme de podcast. Je vous l'ai dit au début de l'épisode, le podcast prend une pause indéterminée, peut-être même un arrêt définitif, je ne sais pas encore. Donc voilà, je vous remercie encore une fois pour votre fidélité, pour vos écoutes, pour vos retours. J'espère quand même vous retrouver bientôt. Si jamais vous voulez me suivre ailleurs que sur ce podcast, je suis active principalement sur Instagram. Le compte, c'est entreprendre.ethic. Je vous mettrai le lien. dans les notes de l'épisode. J'ai aussi un site web qui a urgentement besoin d'une refonte, mais c'est ton projet pour 2025. C'est déjà un projet pour 2024, mais voilà, ça ne s'est pas passé. Mais voilà, j'ai quand même un site web sur lequel vous pouvez aussi me retrouver. Et puis, voilà, c'est le moment de se dire au revoir. Alors, je vous dis au revoir et à bientôt, j'espère, juste pas par ici. Ciao ! Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez le soutenir, vous pouvez tout simplement lui attribuer 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute ou bien me laisser un petit commentaire. Pour me contacter, rendez-vous sur mon site web ou sur Instagram. Je vous mets tous les liens dans les notes de l'épisode et je vous retrouve très bientôt. Ciao !

Chapters

  • Introduction au podcast Entreprendre Éthique

    00:10

  • Annonce de la pause du podcast

    00:45

  • Bilan des trois ans d'entrepreneuriat

    01:07

  • Rétrospective de l'année 2022

    05:47

  • État d'esprit en 2023

    15:01

  • Bilan des trois années d'activité

    22:29

  • Conclusion et remerciements

    37:37

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