- Speaker #0
Cet épisode d'Entreprendre à l'étranger vous est offert par Algeria Freelancing, la première plateforme de mise en relation totalement gratuite pour freelance. Algeria Freelancing, c'est la nouvelle plateforme pour aider les freelance algériens à trouver leurs clients, et ce, gratuitement. Totalement gratuite pour les freelance et sans inscription pour les visiteurs, la plateforme se veut intuitive et facile d'accès pour tous. À bientôt sur www.algeria-freelancing.com. Bon épisode à vous ! Bonjour,
- Speaker #1
bonjour Samir, salut. Je suis assez honoré de t'inviter aujourd'hui sur le podcast pour démarrer la saison 5 depuis Alger, là où elle s'était terminée l'année dernière. 69e épisode saison 5 tout le bal pour une nouvelle saison au algers soit le bienvenu pour faire très rapidement nous on s'est connu à travers un réseau business exactement on en parlera un peu plus tard et aujourd'hui je te reçois au sein des locaux d'icône donc icône take up que j'ai cofondé avec cinq de mes associés on en reviendra aussi un peu plus tard on pourra discuter en fin d'épisode mais on va un peu innové donc du coup je vais te demander de te présenter en one minute pitch
- Speaker #0
Ok, du coup moi c'est Samy, 34 ans, je suis dans le milieu du football, principalement sous l'angle du marketing J'ai exercé pendant plus de 5 ans de l'autre côté de la Méditerranée Et donc l'idée c'est maintenant d'entreprendre dans le secteur en Algérie, je suis installé depuis le mois de janvier Donc j'ai pris la décision de m'installer ici justement pour... Pour quitter le salariat, je voulais tourner une page et me lancer dans cette aventure que j'ai dans un coin de ma tête depuis très longtemps. Donc voilà un peu pour mon parcours.
- Speaker #1
Merci. La première question, qu'est-ce qui t'amène à entamer ces études et à épouser cette carrière au départ ?
- Speaker #0
dans le marketing sportif ? alors en fait de base j'étais parti plus sur des études de supply chain donc rien à voir après un débuté technique de commercialisation donc j'ai voulu changer j'étais plus attiré par tout ce qui était achat et logistique et puis j'ai eu deux déclics quand il a fallu chercher un stage dans un premier temps je voulais rentrer dans le football parce que pour moi c'est une passion et je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas spécialement de pôle achat logistique dans un club de de football, donc je me suis dit qu'il faudrait peut-être penser à autre chose. Et surtout, quand j'ai découvert lors du deuxième semestre, qui était vraiment lié à la spécialisation supply chain, que la principale matière c'était le contrôle de gestion, j'ai vu rouge et j'ai été voir le responsable de l'ASPE. Et j'ai demandé de quitter la spécialisation, je suis reparti en commerce marketing, du coup le secteur que j'avais déjà découvert lors des deux premières années de DUT. Et puis pourquoi le football ? C'est tout simplement une passion. D'où est venu, on va dire, quel a été le déclic ? Déjà, je suis passionné par le football depuis très longtemps. J'aime beaucoup le sport aussi, mais vraiment le football est vraiment la passion. Je cherchais un stage et puis je commençais à... à regarder les offres ou à chercher les coordonnées des plus grosses sociétés qu'on connaît en France. Et puis je me suis dit, si je vais là-dedans, je vais m'ennuyer. Et du coup, je me suis dit, pourquoi pas le football ? Et puis j'ai commencé à me faire une petite base de données sur un brouillon, en allant chercher les contacts des clubs de Ligue 1, Ligue 2, même 3e division sur l'équipe. Je ne sais pas si on peut dire les... Non, on peut. Sur le site de l'équipe. Et puis ça a démarré comme ça. Et voilà, je suis rentré petit à petit dans le milieu.
- Speaker #1
Ok. Et ça, c'est en quelle année ?
- Speaker #0
Ça, c'était en 2000. 2012.
- Speaker #1
De 2012, tu m'as dit que tu y restes pendant 5 ans.
- Speaker #0
Ouais. Et du coup de 5 ans.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu découvres dans ce secteur ?
- Speaker #0
Je découvre en fait un monde que je n'imaginais pas trop puisqu'en fait en tant que fan de football, comme beaucoup, à l'époque j'avais 21 ans. Donc 21 ans, on est encore à dire un grand adolescent. Et pour moi un club de football c'était un stade, des supporters, des joueurs, un ballon et ça s'arrêtait là.
- Speaker #1
Tout ce qu'on a connu. c'est à dire deux entraînements par semaine et un match lundi après-midi.
- Speaker #0
C'est ça avec une petite merguez frites. Et du coup, en m'intéressant au milieu, je me rends compte qu'un club de football, c'est une entreprise, qui a un service commercial. Bon, ça, j'avais commencé un peu à... à le découvrir un peu plus tôt puisque j'ai cherché mon stage dans cette voie là et puis ensuite voilà j'ai vraiment découvert le reste quoi enfin service comptabilité enfin c'est tout bête ce que je dis mais quand on a 21 ans on n'y pense pas forcément quoi c'est marketing merchandising compta finance etc etc donc en fait j'ai découvert un écosystème que j'avais pas forcément en tête avant de rentrer dans le milieu
- Speaker #1
C'est assez marrant ce que tu dis parce que quel que soit le sport, selon le continent ça peut varier. Moi je suis fan de basket depuis gamin et très tôt j'ai vu le basket comme une industrie.
- Speaker #0
Ok, ça m'a ravi. La NBA c'est autre chose.
- Speaker #1
C'est réellement une industrie, c'est un business et ils ont pas peur d'en parler. Moi je me souviens de gamin, t'as les pubs avec Michael Jordan et Gatorade. Moi très tôt j'ai été comprendre qui était Gatorade. Je me rappelle. Est-ce que c'était une équipe ? Est-ce que c'était un... ? Et tu déroules. Et on commence à le comprendre maintenant, juste par rapport au basket, avec le film Air Jordan qui est sorti sur Netflix l'année dernière,
- Speaker #0
début d'année,
- Speaker #1
où en fait les gens découvraient l'histoire de la basket.
- Speaker #0
Ah exactement.
- Speaker #1
Que c'est un produit, que ça a été l'une des plus grosses opérations marketing.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Pour l'anecdote et pour rappeler aux auditeurs, en fait il était interdit de porter une basket rouge.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
En NBA. Les baskets devaient être en majorité blanches.
- Speaker #0
Blanches, ouais. Les blanches Air Jordan de base. Voilà.
- Speaker #1
En fait, celle qui sort en 85, la première, la Air Jordan 1. et rouge.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et Nike fait un calcul très rapide. La NBA inflige 5 000 dollars d'amende par jour de match porté par Jordan. Et il fait un calcul 82 matchs saison régulière fois 5 000 fois 5 000 dollars. En fait, c'est moins cher qu'une campagne de pub. C'est clair. Donc, il va l'apporter à tous les matchs et on va payer l'amende.
- Speaker #0
C'est clair. C'est une belle stratégie.
- Speaker #1
Et ça a été très vite. Mais bon, ça, c'est une anecdote. Je pense qu'il doit avoir des anecdotes comme ça dans le foot et dans les autres sports. Ok, moi j'y vois un peu plus clair. Deuxième partie de ta carrière que je découvre, c'est quand t'arrives en Algérie, t'arrives en début d'année, on se rencontre très rapidement, on sait pas trop ce que l'un ou l'autre fait mais on se rencontre et on passe un bon moment, moi c'est le souvenir que je garde. Et à partir de là, moi je commence à te suivre sous une autre casquette qui est le fennec de Wall Street.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Deux questions, qui est le fennec de Wall Street et pourquoi ce nom là ?
- Speaker #0
Alors, bon déjà le Fennec de Wall Street, je te parle d'abord du concept ou je réponds directement à ta question ? Du concept. Alors en gros, comme tu as compris, je suis vraiment passionné par le football. Donc au-delà d'avoir mené une carrière dans le marketing sportif, d'avoir bossé en tant que business developer dans certains clubs, dans une agence ou autre, le football pour moi c'est vraiment énorme. J'ai découvert pendant le Mondial 98 où j'étais petit. En plus, je suis originaire de la ville de Saint-Denis et de Stain, donc deux villes collées en Seine-Saint-Denis. Le Stade de France est à Saint-Denis. Donc voilà, j'avais 8 ans à l'époque. Il ne faut pas chercher à comprendre ou essayer de creuser. Ma passion du football est arrivée avec cette compétition. Le Fenech de Wall Street, pour aller un peu plus dans le détail. En fait depuis que j'ai commencé mes premiers voyages en 2016, donc avant quand j'étais plus petit, je venais souvent en Algérie avec la famille, des voyages étudiants par-ci par-là en Europe. Et puis au bout d'un moment j'ai commencé vraiment à me lancer avec un pote. Et à chaque fois que je me déplaçais en vacances, que ce soit de longues vacances ou des week-ends, je m'arrangeais toujours pour qu'il y ait un match de football. pour découvrir un peu l'ambiance, la culture football dans différents pays, etc. Et donc du coup, j'ai toujours eu cette fibre football, mais aussi culture football. Donc ce qui m'intéresse, ce n'est pas que le football joue au foot, c'est également toute l'histoire du football, le business du football. Donc c'est pour ça que j'ai bossé dans ce milieu. Et donc ça a toujours été un peu en moi. J'aimais toujours discuter avec mes amis de foot, faire des débats, regarder les émissions de télé, radio, etc. Et puis quand je suis venu ici en Algérie, je me suis dit que ça peut être une idée sympa de communiquer sous l'angle du foot et donc de montrer ce qui se fait dans les gradins en Algérie. Donc le Fenech de Wall Street est vraiment axé culture foot, ambiance, identité, un peu à l'image de ce qu'avait fait Eric Cantona dans un reportage. Looking for Alger, où il y a plusieurs villes qui sont mis à l'honneur. Donc là, l'épisode, c'était sur Alger, un documentaire qui dure une heure, que je recommande beaucoup de personnes à...
- Speaker #1
Il est magnifique.
- Speaker #0
Tu l'as vu ? je recommande vraiment à tous les amoureux de football ou même ceux qui s'intéressent juste à l'histoire de l'Algérie de regarder cet épisode et du coup je me suis dit on va essayer de faire à peu près la même chose mais à ma façon différemment à travers des réels donc principalement sur TikTok et Instagram et ce qui est vraiment intéressant à Alger c'est qu'en fait Alger personnellement je trouve que c'est l'une des rares villes au monde qui a une identité football très prononcée puisqu'en fait on y trouve déjà la ville elle est pas en France énormes comme des villes comme Londres où on va retrouver 8-10 clubs professionnels c'est une ville un peu plus petite mais ça reste une capitale et une très grande ville et on retrouve une forte densité de clubs professionnels qui ont déjà gagné le championnat donc étant la 6, les 6 plus connus t'as un peu plus de clubs à Alger mais vraiment les 6 clubs qui ont déjà gagné le championnat et qui ont une forte identité c'est assez impressionnant quand on passe de quartier en quartier je trouve que on ressent clairement l'identité J'avais l'habitude de dire que quand tu te balades et que tu regardes un peu les tags et les graffitis des supporters, tu as l'impression que la ville, elle habille un peu sur son 31. Et ça donne vraiment du charme.
- Speaker #1
Et c'est par quartier. Je peux me permettre de te couper. Parfois, c'est par quartier.
- Speaker #0
C'est principalement par quartier. Alors, quand on est sur des clubs, on va dire, d'une envergure un peu moins importante que les plus grands, on est principalement sur du quartier. Quand les clubs ont une renommée beaucoup plus importante, je ne donne pas de nom comme ça. Je ne confresse personne. on va retrouver justement cette identité un peu partout, que ce soit à Alger ou même en dehors d'Alger. Et c'est quelque chose que j'aime beaucoup. Donc du coup, je propose des insights dans les stades algériens, d'Alger plus précisément, pour démarrer. Je vais commencer à sortir de la capitale. Je propose également tout un contenu axé justement sur la culture du supporter, donc le street art, que j'aime beaucoup, mais également des interviews de supporters. Je vais commencer justement à lancer une nouvelle rubrique, donc interview de... d'ex-joueurs ou en tout cas ex-acteurs ou acteurs actuels du football algérien et donc l'idée c'est vraiment de faire comprendre aux followers ou toute personne qui tombe sur une vidéo que le football à Alger et en Algérie c'est bien plus qu'un sport parfois on utilise cette expression à outrance dans des championnats, dans des pays où le football est un sport mais n'est pas plus qu'un sport ici le football a vraiment été partie prenante de l'histoire avec la guerre d'Algérie, la révolution etc. donc certains Un club était vraiment une tribune politique pour la cause révolutionnaire. L'idée, c'est vraiment de raconter une histoire. J'aime beaucoup l'histoire de base. J'aime encore plus le foot. Et donc, de combiner les deux. De transmettre un peu l'identité algérienne à travers le football.
- Speaker #1
De combiner les deux en Algérie. Rien que ça, c'est un sport. On en discutait avant le renforcement, c'est qu'en fait, le foot en Algérie a une histoire qui est toute particulière, ne serait-ce qu'avec l'équipe nationale en exil pendant la guerre. L'équipe du FLN. Elle est unique.
- Speaker #0
Ah ouais, c'est clair.
- Speaker #1
Elle est unique, c'est qu'on avait d'un côté le FLN qui militait politiquement, militairement, et à côté on avait onze gars qui militaient. En fait, on invente le soft-tour à ce moment-là.
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #1
Ils ont une passion, c'est le foot, donc ils jouent. Ce qui est marrant, c'est qu'ils étaient reçus dans d'autres pays et ils jouaient des compétitions internationales alors que l'équipe était la plus illégale au monde. Ils étaient reconnus à l'échelle internationale, pas par les fédérations internationales, mais je me rappelle, j'ai des souvenirs, ils ont joué en Égypte.
- Speaker #0
En fait, ils ont joué dans énormément de pays, principalement pays du monde arabe et du bloc est, on va dire. lié au l'empire soviétique et alors il s'était pas reconnu par l'ensemble des fédérations puisque le gouvernement français de l'époque justement avait demandé à ce que cette équipe ne soit pas reconnue par la FIFA on était en pleine guerre c'est marrant c'est
- Speaker #1
pour ça je pense il y a des trucs idéologiquement tu peux retrouver qu'en Algérie parce que l'équipe n'est pas reconnue
- Speaker #0
L'équipe est en exil Et puis ça a fait vraiment la cause Ça a vraiment fait la promotion De la cause algérienne Je crois que t'as eu 70-80 matchs comme ça Joué contre différentes sélections La majeure partie des matchs gagnés Remportés En plus il était bon Il y avait des joueurs Notamment l'un des plus Grand joueur du sort du football algérien Rachid Mahloufi Qui était en équipe de France qui quitte l'équipe de France alors qu'elle allait jouer la Coupe du Monde 58 en Suède et la France termine troisième. Donc ce n'était pas une petite équipe à ce moment-là de l'équipe de France. De mort, tu en as deux autres également. Alors je ne vais pas citer de nom pour ne pas faire d'erreur. Je préfère rester plutôt large. quitter sa carrière pendant 4 ans à peu près, une équipe de France, son club, des clubs à l'époque qui étaient... de mémoire c'était... Oui oui je crois de mémoire c'était Zitouni qui était pisté,
- Speaker #1
qui jouait à Monaco et qui est passé en voiture en Italie vers la Suisse...
- Speaker #0
Alors il y en a plusieurs qui sont passés par là mais de mémoire de ce que j'avais entendu il était pisté par le Real Madrid à l'époque donc c'est des joueurs quand même qui ont quitté qui ont quitté leur carrière qui ont tout risqué pour une cause bien plus importante qu'une carrière de football c'est clair puisqu'au final aujourd'hui on parle d'eux peut-être qu'ils continuent leur carrière on les aurait peut-être oubliés mais c'est une histoire énorme et pour te faire également une petite analogie avec mes expériences dans le football du coup j'ai pas cité les clubs enfin je sais pas si on reviendra après sur les expériences en sport Donc je bossais dans quatre clubs notamment au Havre, leur atoutique club qui était donc à l'époque en ligue 2 et j'ai rencontré un ancien joueur qui était l'ancien gardien de l'équipe pendant la guerre d'Algérie. Et tu avais donc un joueur du FLN, j'ai l'image en tête, j'ai à peu près son nom mais pour pas l'écorcher je vais pas le prononcer et donc en fait c'était je sais pas si c'était son pote mais ils étaient plutôt proches et ils me racontaient justement et quand ils me racontaient tu sentais encore un peu le bouleversement. On était là, il était là et puis d'un coup il a disparu quoi et puis nous on comprenait pas forcément pourquoi c'était un peu Pendant la guerre d'Alger, on sait très bien qu'en France, on appelle ça des événements, donc ce n'est pas forcément ce que c'était, alors qu'en Algérie, c'était une toute autre réalité. Et moi, ça m'avait marqué, puisque je me suis dit, c'est une histoire que je connaissais déjà, et le voir, me dire que lui a connu cette période-là, même si c'était un Français qui n'était pas algérien, donc il n'est pas parti pour l'équipe du FLN, mais qu'il ait connu un joueur de l'équipe du FLN, je trouvais ça énorme d'avoir un peu ce témoignage encore aujourd'hui, présent de nos jours.
- Speaker #1
C'est ça qui est incroyable, il faut vraiment... Merci. comprendre et faire comprendre aux gens que le foot en Algérie c'est particulier.
- Speaker #0
Ah oui, c'est plus que particulier.
- Speaker #1
Ne serait-ce que le nom des stades.
- Speaker #0
Ne serait-ce que le nom des stades, c'est clair. Nelson Mandela Stadium, Haït Ahmed, Aoud… Il y a un fort lien entre l'histoire, l'héritage et le football algérien, ça c'est clair et net. C'est vraiment indéniable et on le voit en discutant avec les supporters. C'est incroyable. Dès qu'on parle d'identité, on ne parle pas de oui, on a battu notre rival 3-0, on a gagné, etc. On parle tout de suite de la guerre, de la révolution, le nombre de martyrs qui étaient dans les clubs, avec des chiffres exacts ou autres. J'aime beaucoup discuter avec les supporters, parfois c'est un cours d'histoire, et on ressent vraiment ce côté identitaire. En fait, on ne parle plus de football. C'est ça qui est dingue et c'est ça que j'aime. Et du coup, pour répondre à ta question... donc tout ça c'est le contenu que je propose sur les réseaux et donc le Fenech de Wall Street parce que c'était ta question de base en fait je cherchais tout simplement un nom qui était un peu funky qui sortait du lot et pas juste m'appeler Samy, Samy Sam ou je sais pas et puis j'étais avec un de mes amis donc là j'étais encore à Saint-Denis, c'était il y a à peu près un an et puis moi je l'aide en fait à il voulait rencontrer l'élu au sport de la ville pour un de ses projets Et donc moi, j'ai un peu le tempérament commercial, j'attends pas que les choses se fassent, je fonce. Donc je lui dis, viens, on se pose devant la mairie, on l'attend. Et quand je le repère, je lui dis, vas-y, va le voir. Et il était pas trop pour. Bon bref, au final, il le voit, il était stressé, il va lui parler, etc. Et puis après, il me dit, merci, merci, merci, super. On va manger, on se pose. Et puis je lui dis, bon, maintenant je t'ai aidé, essaie de me trouver un nom de...
- Speaker #1
Ah c'est génial !
- Speaker #0
Un pseudo de Nelson. Ah le type de Dillouine Win. Voilà, le Dillouine Win. Et puis à un moment on parle, on parle, on parle et puis il me dit, il faisait référence à ce qui venait de se passer devant la mairie, et il me dit, et puis en même temps on parlait du film Le Loup de Wall Street de mémoire. Je sais plus comment ça s'est fait exactement mais ça s'est arrivé à un premier moment.
- Speaker #1
C'est les meilleures idées ça. Non mais c'est les meilleures idées c'est quand le nom ou l'idée naît et tu sais plus comment.
- Speaker #0
Voilà. Et donc du coup, du coup il me dit ah Samy t'es un loup, dans le bon sens du terme. dans le sens où j'y vais, je fonce pour les opportunités de business, etc. Je dis non, moi je suis un fennec. Et là il me regarde et il me dit le fennec de Wall Street. Et c'est né comme ça, tout simple. Moi je trouvais ça funky, je me suis dit ça va. Et à chaque fois que j'explique, sans expliquer, dès que je parle à quelqu'un et j'annonce le fennec de Wall Street ou le concept, dès que j'annonce le nom, ça fait sourire, ça fait réagir. Et du coup c'est tout bénef.
- Speaker #1
Mais tout le monde me dit comment dire, moi j'ai des potes qui te connaissent sous ce nom là.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Je peux leur dire que j'ai mis mes dollars et moi, je connais le fennec de Wall Street. Ah,
- Speaker #0
voilà. En plus, comme tu as pu le voir, j'ai des petites lunettes. Je m'affiche. Jamais, on va dire, visage découvert. Donc voilà, ce serait peut-être une première. Certaines personnes qui me suivent verront qui je suis. Enfin bon, je dis ça en toute humilité.
- Speaker #1
Mais après, comment dire, tu as une présence qui est assez active. Et ce que tu disais tout à l'heure par rapport à l'histoire des clubs, en fait, tu ne contribues pas à la guéguerre des clubs. C'est qu'en fait,
- Speaker #0
tu parles d'histoire. Ah oui, c'est ça.
- Speaker #1
Et aussi bien sur l'aspect technique que sur l'aspect culturel et historique.
- Speaker #0
Exactement. Moi, je reste toujours neutre. Et d'ailleurs, une petite histoire marrante, à chaque fois, quand mes potes commencent à me connaître maintenant, parce que je les ferai maintenant se connaître depuis un petit moment, Ils me disent, finalement, t'es pour qui ? C'est la question qu'ils auraient posée. T'es pour qui ? J'ai mes potes du Mouloudia qui me disent, toi t'es pour l'USMA. Je dis, non, je ne suis pas pour l'USMA, je suis neutre. À chaque fois, je dis, je supporte l'équipe nationale, ce qui est vrai. J'ai mes potes de l'USMA qui me disent, t'es pas pour le CRB, toi ? Je dis, non, je ne suis pour personne. Et mes potes du CRB me disent, t'es pas pour le Mouloudia ? C'est un triangle. Je dis non je suis pour personne, je suis pour les belles ambiances et vu qu'il y a des belles ambiances partout que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue 2 à Alger Et j'en doute pas dans le reste de l'Algérie Bah en fait moi je suis juste fan du football algérien, de son identité, de sa culture Et donc je suis juste un supporter de l'équipe nationale En vrai je peux témoigner moi je t'ai jamais vu avec un maillot de foot Ouais c'est clair, ah j'en ai par contre Je compte m'en acheter un d'une équipe, pas parce que je suis supporter de l'équipe mais parce que je trouve le maillot magnifique
- Speaker #1
Lequel ?
- Speaker #0
Ah ouais pas le dire, ça faudra me voir dans la rue.
- Speaker #1
Je te traquerai un peu. Non mais les fois que je me rends compte, je suis pas du tout fan de foot et je me rappelle ces gamins, j'avais celui de Munich parce qu'en fait j'ai trouvé les couleurs, le légèrement rose, rouge et mauve que je trouvais magnifique avec le gros opel dessus. Et puis après ou avant c'était celui de la Juve.
- Speaker #0
Ok. Le Kappa. Le Kappa.
- Speaker #1
Kappa.
- Speaker #0
Ah oui effectivement, l'époque Zidane Exact
- Speaker #1
Magnifique, moi le foot ça fait à peu près deux
- Speaker #0
T'en as beaucoup des maillots comme ça qui sont iconiques, qui représentent les périodes, qui restent Ils sont incroyables Et d'ailleurs parfois ils sont liés pour vendre mon expertise et mon projet les maillots iconiques sont souvent liés à un sponsor et d'ailleurs sans t'en rendre compte tu l'as cité oui directement tu vois je me rappelle Opel pour le business et Danone c'est clair donc c'est là qu'on voit que le marketing sportif ça a une énorme valeur parce que moi ce que je dis habituellement quand je fais mes rendez-vous pour donner une définition extrêmement rapide du marketing sportif c'est que le marketing sportif en fait permet de communiquer à travers l'émotion une publicité lambda ou même une belle publicité 20 ans après tu l'as oublié généralement sauf si elles sont vraiment dingues légendaires etc Budweiser c'est vrai mais un maillot de foot en fait ça reste parce que ça te marque ça marque ta jeunesse ça marque ton adolescence c'est des souvenirs tu vas avec ta famille au stade tu vas avec des amis au stade tu vis des moments qui soient positifs ou négatifs tu vois t'as plein de maillots comme ça l'Inter Milan Manchester je voulais dire l'Inter Milan le Milan AC Manchester et d'autres clubs même en France enfin partout même en Algérie ou autre généralement parfois quand un supporter me parle d'un club on parle pas d'un joueur ou d'une époque on dit tu te souviens le maillot ou et on cite le sponsor Mario Pierilli d'Inter par exemple il est resté plus de 20 ans avec Ronaldo et tout le monde différentes époques donc bref c'était pour faire la petite analogie entre le sujet de départ et l'actuel mais c'est vrai qu'en fait il y
- Speaker #1
a un réel communication, un réel marketing autour du foot qu'on voit pas de l'extérieur si on n'est pas du métier, si on n'a pas le regard affûté ou si on n'est pas du... Si ce n'est pas du tout notre passion.
- Speaker #0
Ah oui, bien sûr, c'est clair. Encore une fois, la vision que j'avais avant de rentrer dans le milieu du foot, je pense que beaucoup le l'ont. Il y a beaucoup de personnes, quand elles parlent du foot, on parle des joueurs qui courent derrière un ballon. On l'entend souvent cette expression-là. C'est juste des mecs qui courent derrière un ballon. Non, ce n'est pas que ça.
- Speaker #1
Si on se gagne derrière un ballon.
- Speaker #0
Je te prends l'exemple de l'Olympique Lyonnais, un club où je suis passé, qui compte actuellement 600 employés. Donc on ne parle pas d'une... petite PME ou autre. C'est des multinationales, des clubs. On peut comparer des clubs limite à des multinationales. Des Real Madrid, des Barça, des Manchester, etc.
- Speaker #1
Tu parlais d'employés, ça peut être des milliers d'employés.
- Speaker #0
Voilà. Et puis, tu as le maillot officiel qui peut être présent à Madrid, à Pékin, à Los Angeles. Mais clairement, c'est une entreprise. C'est aussi simple que ça. Donc, c'est clair que d'un point de vue marketing… On peut penser parfois que le marketing sportif se limite seulement aux sponsors, alors que non, le marketing sportif a une dimension beaucoup plus large. Certes, il y a le sponsoring, mais une stratégie de sponsoring, ce n'est pas simplement d'afficher un logo sur un maillot ou sur un panneau dans un stade. Il y a également d'autres supports de visibilité, mais tu as également toutes les activations qu'on peut... qu'on peut proposer autour. Un petit exemple assez sympa, c'est Conforama qui était sponsor de la Ligue 1, un aimer de la Ligue 1 pendant à peu près trois ans, il y a quelques années. Tu te souviens ? Ça avait fait un peu de bad buzz, Conforama, etc. Bref, c'était une boîte qui était un peu en déclin. D'ailleurs, je crois que c'est une boîte qui a fermé, non ? Non, pas encore. Enfin bref, en tout cas, qui ne se porte pas très bien de ce dernier souvenir que j'ai. Et alors super, Ligue 1 Conforama, tu as des panneaux dans le stade, etc. Mais tu as beaucoup de personnes. Et moi... le premier, qui se souvient plus de Conforama pas... pour sa présence en tant que Neymar mais pour les activations qu'ils ont mis en place tu l'as peut-être vu ou peut-être que lorsque je vais te donner l'exemple ça va te revenir si t'as vu des matchs de Ligue 1 à cette époque là en fait Conforama proposait à une expérience client et proposait donc certainement à travers un jeu concours un tirage au sort ou autre d'assister au match pas dans les meilleures conditions en loge mais sur un canapé bord pelouse canapé Conforama tu vois ça te revient et donc c'était un canapé rouge et donc en fait on était installé comme nous deux actuellement on est en bord pelouse avec la pelouse et je sais pas moi mais Neymar et Mbappé à deux mètres. Et c'est ce genre d'activation, lorsque tu les relais sur les réseaux sociaux, etc., qui font le buzz. Certes, la puissance de la visibilité, je ne vais pas dire qu'elle est irremplaçable, elle est extrêmement importante, puisqu'être Neymar dans une compétition, c'est une récurrence du message qui est très forte. Mais moi, j'insiste beaucoup sur les activations. Et c'est ce que j'aimerais mettre en place. Pas qu'en Algérie, mais de façon générale, c'est ce que les clubs et les fédérations doivent faire à travers le monde. comprendre que le marketing sportif c'est bien plus qu'un logo c'est également beaucoup d'idées autour qui permettent justement de donner du sens à un partenariat donc ça c'est plutôt le côté côté côté annonceurs côté marque maintenant pour un club de foot pour une fédération est également intérêt à développer des stratégies de billetterie optimiser justement les les offres les abonnements les paquets etc etc il ya le merchandising qui est également très important qui permet de générer énormément de revenus après il ya un problème en algérie c'est qu'elle énormément de contrefaçons. Beaucoup de maillots qui se vendent, que tu vois un peu partout dans Alger, sont pas des vrais maillots. Les copies sont tellement bien faites que je pense que on s'en rend pas compte. T'as également l'événementiel, donc créer des événements avec le grand public, avec les VIP. Tu peux faire énormément de choses qui peuvent générer du revenu. Voilà.
- Speaker #1
Sur comment dire, là on parle du marché algérien, pardon. Ça va passer. Aujourd'hui, est-ce que tu es en contact avec la FEDE ? Est-ce que tu es en contact avec les clubs ? Qu'est-ce que tu es en capacité de leur proposer ? Et surtout,
- Speaker #0
est-ce qu'ils sont réceptifs ? La réceptivité, elle est là. Parce que bon, sans me jeter de fleur haute, j'ai un CV qui me crédibilise, on va dire, quand je me présente. Je ne débarque pas de nulle part. Donc aujourd'hui, oui, j'ai pris contact avec les acteurs majeurs du football algérien, Fédération. club j'ai pas encore vu tout le monde ça fait quoi ça fait neuf mois que je suis en algérie maintenant donc ça fait pas non plus dix ans mais ça fait pas non plus deux semaines donc voilà le temps que tout ça se lance et donc qu'est ce que je peux leur apporter dans un premier temps comme partout On a envie de, même si une personne a une expertise, on veut qu'elle fasse ses preuves. Donc avant de proposer un projet marketing assez large, avec des idées novatrices, etc. Des idées que j'ai déjà en tête, qui sont liées à l'histoire de l'Algérie, à l'histoire d'Alger. L'idée, c'est dans un premier temps de ramener des sponsors à une fédération, à un club, leur faire comprendre qu'il y a un intérêt clair et net de collaborer ensemble pour faire rentrer de l'argent. Moi, je prends ma commission en tant qu'apporteur d'affaires assez classique. Une fois que les preuves sont faites, pourquoi pas, derrière, proposer un programme beaucoup plus large et beaucoup plus complet, accès marketing, qui fait un peu référence à ce que je t'ai dit il y a 2-3 minutes.
- Speaker #1
Et donc en fait, moi je reviens sur un point spécifique, quand je parle de réceptivité, c'est est-ce qu'il y a d'autres acteurs comme toi sur le marché ou pas du tout ?
- Speaker #0
D'accord, alors t'en as, t'as des agences de communication, des agences de marketing qui sont... spécialement spécialisé dans le sport en tout cas à ma connaissance donc après on n'est pas non plus obligé d'être spécialisé sport pour travailler dans le milieu même si bien entendu c'est ça c'est un plus même une expertise en soi des apporteurs d'affaires bon bah ça y en a un Il y en a partout. Aujourd'hui, il suffit que tu sois en contact avec des grandes marques algériennes. Si tu as un contact club ou autre, même si tu n'es pas dans le football, si tu n'es pas dans le sport, j'ai envie de dire que tu peux le faire. Maintenant, la vraie valeur ajoutée que je propose aux clubs ou aux entités sportives ici en Algérie, c'est justement de faire valoir mon expertise. plus de 5 ans dans le milieu, dédié au football, dédié au sport, c'est quelque chose qui me permet vraiment de me vendre et d'être pris au sérieux, tout simplement, puisque j'ai touché principalement au football, mais j'ai également travaillé dans une agence de marketing sportif où j'ai touché à d'autres sports, notamment le basket, le hockey sur glace, des événements, on va dire, comme le roller ou autre. Donc ça me permet d'avoir une vision et un spectre assez large, en fait, sur le sujet du marketing sportif.
- Speaker #1
Ok, on va revenir sur ton... sur Samy, on va laisser le félix de côté. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné tu te dis, cette expertise que j'ai en France, je vais aller la mettre,
- Speaker #0
je vais aller la proposer en Algérie. Alors en fait ça a commencé en 2016, il y a 8 ans. Je voulais m'installer en Algérie déjà de base pour des raisons identitaires. Et j'ai proposé mes services à l'USMA, pas parce que je suis supporteur de l'USMA ou autre, parce que j'avais un contact en France qui était en lien direct avec le dirigeant du club. On s'est rencontré en France, on s'est rencontré ici au stade Bollorin. J'ai proposé mes services. C'est un discours qui peut se rapprocher de ce que je t'ai dit un peu plus détaillé. Au final, ça n'a pas fonctionné. Je suis parti au Havre d'ailleurs, par rapport à ce que je disais tout à l'heure. Donc la première raison, c'est une raison dentitaire. Ça n'a pas fonctionné avec l'USMA, ensuite j'ai continué en France, donc j'étais dans le milieu, etc. Et puis... Et puis en 2023, l'année dernière, il y a un peu plus d'un an, j'étais vraiment en rupture totale avec le quotidien, avec ma société, avec mon poste, etc. Et c'est là que je me suis dit, c'est le moment ou jamais. L'Algérie, c'est maintenant ou... ça sera peut-être à aucun moment tu vois donc j'ai annulé des vacances avec avec des potes on de partir une semaine en bosnie en albanie et en dernière minute je me suis dit je pars tout seul pour prendre la température, juste pour savoir comment je me sens, même si je connaissais la ville je connaissais l'Algérie c'était mon 13ème ou 14ème voyage l'année dernière, tu commences à maîtriser l'Algérie, voilà je suis à Alger, je me sens pas sans absolument pas dépayser ou autre. Parce que moi, de base, je ne suis pas de cette wilaya. Donc mes vacances, quand j'étais plus petit, ce n'était pas Alger. Jusqu'en 2015, j'ai découvert Alger. Donc ce n'était pas si longtemps que ça.
- Speaker #1
Et du coup, c'était où ? T'es originaire d'où ?
- Speaker #0
De Béjaillard. Non, ça n'était pas loin. Ce n'est pas loin, ce n'est pas loin.
- Speaker #1
En énième de Béjaillard.
- Speaker #0
Exactement. Et donc, du coup, je viens, je reste une semaine. Et à la base, le projet, il n'est pas forcément axé marketing sportif. Il est plutôt axé immobilier, commerce, etc. etc. Donc j'en prends de la température, j'en connais un peu de monde, et quand je reviens en France, le lendemain ou deux jours après, je ne sais plus, en tout cas vraiment sur un délai très court, j'appelle mon patron en France, je lui dis voilà, il faut que je parte, il faut qu'on négocie une rupture conventionnelle, il faut que je parte. Deux mois après, j'ai quitté la boîte, et je suis arrivé ici à peu près quatre mois après. Donc entre le moment où je suis venu en Algérie, même si ma décision était quasiment prise dans ma tête, et le moment où je viens m'installer, donc début d'année, 12 ou 13 janvier de mémoire il s'est passé 4 mois et donc en arrivant ici j'ai fait beaucoup de rencontres parce que je connaissais quasiment personne je suis vraiment venu un peu à l'arrache et je commençais à me rendre compte qu'il y avait un vrai coup à jouer sur le marketing sportif et puis généralement quand on part vivre une aventure entreprendre, se lancer au niveau business on se rend compte que souvent les gens pas tout le temps, mais je ne vais même pas dire souvent, mais on retrouve beaucoup de cas où l'expertise et le passé de la personne est en lien direct avec l'activité qui est lancée.
- Speaker #1
Je comprends.
- Speaker #0
En gros, j'ai une expérience dans le marketing sportif, je me lance dans le marketing sportif. Quelqu'un qui était n'importe quoi dans le lavage automobile, il va s'en aller dans le lavage automobile, et vice versa. On connaît des personnes, on a des connaissances en commun qui sont comme en commune. Je perds mon français. qui ont connu cette trajectoire là donc du coup ça s'est fait un peu comme ça aujourd'hui quels sont tes projets tes projets en Algérie bah écoute faire mon trou entre guillemets dans le marketing sportif tout simplement aujourd'hui en freelance en tout cas en tant qu'entrepreneur peut-être demain au service d'une entité sportive, un club, une fédération ou autre euh mais également me diversifier donc voilà on va dire placer passer un peu d'argent droite à gauche lancer un commerce acheter un appart je sais pas encore mais je suis plutôt dans cette optique là j'aimerais en fait de faire du football une activité qui me rapporte de l'argent mais avant tout aussi un plaisir il faut que ça reste une passion il faut que ça reste une passion il faut pas que ce soit il faut pas que je me lève le matin la boule au ventre pour aller gagner ma vie avec le football si je dois le faire je le ferai parce que je l'ai déjà fait c'est pas un problème mais j'aimerais avoir une base financière aussi autre que le football, pour vivre cette expérience professionnelle de la meilleure des façons et en profiter pleinement.
- Speaker #1
D'accord. On arrive à la fin de l'épisode, on va être un peu plus d'une demi-heure. Sur les quatre premières saisons, j'avais une question qui était récurrente, qui était la question pour clôturer, c'était... Quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui souhaite entreprendre à l'étranger ? Je crois que j'ai dû avoir sur 68 invités, j'ai dû avoir une soixantaine de réponses différentes. Pour la saison 5, je vais corser un peu le jeu. J'ai imprimé trois questions. Je te laisse tirer au choix. On est d'accord, tu ne les connais pas. La trois questions au choix, tu tires une question, tu la lis, et tu me donnes la réponse le plus naturellement possible. Il n'y a pas de question piège.
- Speaker #0
Je prends la première. Ok, la question 2. Quel est le meilleur conseil que tu aies reçu au cours de ton parcours ?
- Speaker #1
Soit parcours professionnel global, soit ton parcours depuis que tu es arrivé à l'HLCH.
- Speaker #0
Ouais, ouais. J'en ai un qui me vient en tête comme ça, je ne sais plus qui me l'a dit, dans quel contexte ou autre, mais en gros c'est... Fais ta propre expérience, n'écoute personne. Je crois que c'est le meilleur des conseils à donner. C'est clair et net. C'est le conseil que je donne, personnellement. Je pense qu'il faut foncer. Il y a du bon et du mauvais partout, en Algérie ou dans quasiment tous les pays. J'ai été confronté... Je développe un peu ? Depuis que je suis arrivé, j'ai été confronté. un certain négativisme chez certaines personnes. Pourquoi t'es là ? T'es en France, tu vis en Algérie, etc. Et c'est vrai que si t'as pas quand même un mental assez costaud, une personnalité ou autre, tu peux flancher. Tu vas commencer à te poser des questions, etc. Bon, moi, c'est pas ma personnalité. Tu sais comment je suis arrivé en Algérie. j'avais même pas d'âge, je suis venu avec un sac à dos et une valise j'avais pas d'appartement, je me suis installé à l'hôtel pendant 3 semaines j'ai loué un appart centre-ville, j'ai pas de meublé, je dormais sur un matelas j'avais acheté un petit frigo, j'avais rien en fait t'avais ton meilleur coloc le chat exactement, qui s'appelle ? hein ? t'as oublié son nom ? ça va me revenir monsieur Gazouz monsieur Gazouz Gazouz que j'ai trouvé en bas de chez moi qui me regardait qui jouait je lui disais vas-y viens je m'ennuie un peu et du coup de base moi c'est mon tempérament je fonce c'est pour ça je pense que je suis devenu commercial c'est pas le métier de commercial qui a forgé ma personnalité même si ça aide un peu je pense c'est plutôt c'est plutôt le métier de commercial qui colle avec ma personnalité Du coup, j'ai foncé, je suis venu, j'ai découvert par moi-même. On s'est rencontrés parce que j'avais contacté d'autres personnes qui sont dans le groupe également, ABN, on contacte avec toi, patati patata, enfin bref. Bref, vraiment une sorte d'aventure d'Indiana Jones. Je n'ai jamais écouté les on-deal. Alors bien sûr, j'écoute les conseils. Si on me donne des expériences négatives, je vais les prendre en compte. Bien sûr. pour ne pas commettre les mêmes erreurs, ou pour ne pas foncer dans un mur haut. Donc je ne dis pas qu'il ne faut pas prendre en compte les conseils qu'on donne. Mais il faut savoir les analyser, les interpréter, les adapter également à sa personnalité, à son projet. Donc c'est pour ça que le conseil qu'on m'a donné, c'est celui-ci, c'est celui que je donne également. Il faut foncer et ne pas trop faire attention à ce qu'on dit pour ne pas se décourager. Parce qu'on ne prend pas soin de soi-même.
- Speaker #1
peut le regretter en fait on peut se dire moi j'ai pas vécu mon expérience j'ai pas été au bout etc etc quoi non moi ce qu'on a dit moi ce que j'ai dit au moins ça te fera une expérience une histoire à raconter parce que le nombre de personnes qu'on connaît tu dois en connaître j'en connais un paquet c'est ouais mais j'aurais dû tu
- Speaker #0
sais moi j'avais l'idée en premier ah ouais non c'est clair je vais me lancer
- Speaker #1
Au début, tu les écoutes, après, c'est la compassion, l'empathie, mais quand ça arrive quatre fois dans la même journée...
- Speaker #0
Ouais, non, c'est clair. Moi, la déception, je l'accepte, il n'y a pas de souci, tu peux être déçu, mais tu ne peux pas être frustré. Moi, j'ai du mal à accepter la frustration.
- Speaker #1
donc je veux vivre les expériences je l'ai partagé aujourd'hui et je pense que ça en dit beaucoup je l'ai partagé sur Instagram c'est un type pour qui j'ai énormément de respect de par ce qu'il fait c'est Alexandre Astier qu'on connait comme étant le créateur de Gabelotte mais qui moi aujourd'hui dans le monde de la culture francophone je le considère comme étant un génie le type il composait, il avait 7 ou 8 ans bref il a une vie qui est complètement folle et là en fait il dit un truc qui est génial génial, le journal Ken Kojandi lui dit, dans son émission où il mange les pylons de poulet, il lui dit, mais t'es la personne que je connais qui a le plus confiance en elle. Il lui fait, ouais, c'est tout ce qui te reste à la fin. Une fois qu'on t'enlève ça, on t'étend. Et il conclut en lui disant, moi je suis dans la position du type qui fabrique. Il fait, je fabrique quelque chose. Que ça te plaise, c'est bien.
- Speaker #0
Que ça ne te plaise pas,
- Speaker #1
c'est pas mon problème. Il fait, moi, mon métier c'est, je fabrique. Je fabrique. Je conçois. T'aimes pas, il fait Ne me regarde pas
- Speaker #0
Non, c'est ça. Ah non, mais tu peux pas.
- Speaker #1
Il y avait aussi un sénateur, un député américain, qui s'était pointé avec une affiche sur laquelle c'était écrit en anglais Si tu veux plaire à tout le monde, si tu veux que tout le monde t'aime, vends des glaces Et il sort ça en pleine commission parlementaire. Si tu veux que tout le monde t'aime,
- Speaker #0
vends des glaces Vends des glaces, c'est pas mal. Moi, j'aime pas trop les glaces. Mais voilà.
- Speaker #1
Non mais non, c'est pour te dire qu'à un moment donné, tu peux.
- Speaker #0
Bien sûr. Genre en fait c'est temps que t'as pas échoué Parce que je suis plutôt t'échoue Plus t'apprends à Plus vite t'apprends à te relever
- Speaker #1
Bien sûr
- Speaker #0
Ceux qui construisent, qui conçoivent Ils arrivent à 45, 50, 55 ans Et ils se prennent leur première tuile Eux tu les perds
- Speaker #1
Ah bah quand t'es pas rodé C'est qu'il a rien à te dire Et j'ai même envie de dire que c'est Enfin moi j'en connais pas des personnes qui n'ont pas connu d'échec à un certain âge, j'ai même envie de dire que si tu ne connais pas l'échec, c'est que tu n'as pas essayé. C'est qu'il y a un problème. Sauf si tu as une chance énorme, tu es le roi dans ton milieu, etc. Tu as toujours des contre-exemples. Mais globalement, quand tu entreprends, l'échec, tu le connais. Pour revenir à ce que tu disais, même si je rencontre un échec, Je ne serais pas le genre de personne à quitter le navire au bout d'un premier échec. En Algérie, aujourd'hui on a parlé football, marketing sportif, des projets il y en a énormément. Donc même si demain mon projet marketing sportif ne voit pas le jour, je penserai à autre chose. Et d'ailleurs c'est ce que je fais depuis que je suis arrivé. Depuis que je suis arrivé, je fais beaucoup de rencontres. beaucoup de rendez-vous, je rencontre des personnes qui sont vraiment de différents univers, différents horizons. Ça permet d'avoir un retour sur l'expérience, mais ça permet aussi d'avoir des opportunités de business plutôt larges. Et miser, on va dire, mettre les œufs dans le même panier, c'est toujours risqué. Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui, en parallèle du projet Marketing Sportif, je suis toujours à l'affût et à l'écoute d'autres projets qui n'ont strictement rien à voir. avec le sport ou le marketing. Et ça, c'est un conseil, par contre, que je peux donner. Au-delà de Fonce, vas-y, etc. les conseils, on va dire, classiques.
- Speaker #0
Il faut diversifier ses sources de revenus.
- Speaker #1
Il faut diversifier ses sources de revenus. que tu connaisses un échec ou pas, mais encore plus quand l'échec est potentiellement envisageable puisque le marketing sportif aujourd'hui en Algérie c'est en train de prendre. C'est pas encore un marché qui arrive à maturité ou qui est entre guillemets à son zénith, si on peut dire ça comme ça. Donc aujourd'hui est-ce que... Est-ce que je vais me faire entendre ? Est-ce qu'on va vouloir travailler avec moi ? Il y a encore des questions qui restent floues. Donc diversifier ses revenus et ses projets, c'est primordial, je trouve. Et c'est un conseil que je donne clairement.
- Speaker #0
Encore une fois, je te remercie. Merci, ça faisait un petit moment que je voulais t'avoir ici, mais c'était soit en fin de saison 4, mais j'ai préféré démarrer la saison 5 avec toi. Moi, ce que je fais d'habitude, c'est que je partage tes liens, les réseaux sociaux, toute ton actu. Je la partagerai avec l'épisode. Comme je t'ai dit, t'ouvres le bal. Et après, il y a deux points que je souhaiterais mettre en avant. C'est quand tu as dit où on s'est rencontrés, nous, on s'est rencontrés à travers la société, et fondation ABN dans le fameux groupe WhatsApp qui était le lounge à l'époque. Je pense que si on devait donner une image au mot anarchie, le lounge jusqu'à décembre-janvier, c'était une anarchie totale. Mais ça prouve qu'on fait de belles rencontres et on en fait encore tous les jours.
- Speaker #1
Ah ouais, c'est clair. Pour moi, ABN, ça a été un peu le point de départ parce qu'il s'est passé quand même des choses avant. On a dû se rencontrer. un peu moins de deux mois après ma venue sur Alger. Mais c'est clairement, ta rencontre m'a vraiment accéléré tout le process derrière.
- Speaker #0
J'ai dû t'expliquer comment fonctionnait l'anarchie, on dirait du positif. Et l'extension d'ABN, c'est les locaux dans lesquels on enregistre aujourd'hui, qui sont les locaux d'Ecosim, où moi je me qualifie Ecosim Tech Hub comme étant un centre d'affaires où on rencontre tout type de profils, où on enregistre du podcast. ou on profitait d'un café en terrasse.
- Speaker #1
Exactement. Mais au-delà de ça, donc certes, il y a l'aspect business, mais j'ai envie de dire que ABN m'a apporté un plus niveau business, mais ça m'a surtout apporté un plus niveau... amical et social entre guillemets tu vois même si c'est clair que l'intérêt business il est totalement présent chez ABN c'est l'essence même du groupe le business network on a essayé d'être le plus transparent possible c'est clair mais c'est vraiment ce qu'en fait moi pour remettre un peu je finis sur ça parce que j'imagine que ça arrive à son terme tout doucement hum Je suis arrivé, je ne connaissais quasiment personne à Alger. J'avais l'ami de mon père avec qui elle a fait son service militaire il y a plus de 30 ans. Je suis pote avec son fils. J'avais rencontré quelqu'un lorsque j'étais venu en août, donc quelques mois avant de venir ici, j'ai perdu de vue. Donc en fait, mes journées, quand je sortais du cadre pro et rencontre professionnelle, il y avait Gazouz. Et ça m'a permis vraiment de rencontrer beaucoup de monde. notamment Adèle qui regardera peut-être cette vidéo. Je cite que Adèle parce que c'est vraiment lui avec lui que je partage quasiment toutes mes journées etc. Il y en a d'autres mais si je commence à citer les noms on va pas s'en sortir au risque d'en oublier un et de vexer cette personne là donc je pense à toutes ces personnes là, il n'y a pas de souci elles sont bien dans ma tête pour l'aide qu'elles m'ont apporté mais voilà ça m'a permis de rencontrer Adèle, Adèle et sa famille c'est comme une deuxième famille pour moi tu vois. c'est un point de repère c'est beaucoup de rencontres c'est Parce que c'est clair que venir à l'aventure, au début c'est bien beau, au bout d'un moment t'as besoin de rencontrer du monde, d'être bien ancré, tu vois. Et ABN c'est le point de départ de tout ça. Bah écoute, continue. Voilà, c'est bien. Exactement, c'est ce que je te souhaite.
- Speaker #0
Merci. Samir, Yassouf, Henek, écoute, encore merci. Mais écoute, tu sais à peu près quoi ? Le maximum d'aventure, le maximum de baraka. Et que la vraie est que l'aventure algérienne, ABN, dure le plus longtemps possible entre nous.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Je te remercie et je te dis à bientôt.
- Speaker #1
A bientôt. Ciao.