Speaker #2Bonjour et bienvenue sur le podcast. esthéticienne performante. J'espère que vous avez la pêche, que vous êtes en grande forme. Moi, oui, j'avais envie de parler d'un sujet qui me touche particulièrement et qui a été vraiment dévoilé par les nouvelles esthétiques lors d'une étude où elles avaient posé une question qui était est-ce que vous ressentez le syndrome de l'imposteur ? Et à ça, il y a eu beaucoup, beaucoup de réponses, vraiment un pourcentage vraiment énorme qui ont dit oui. en effet, je ressens ce syndrome de l'imposteur. Et en même temps, de toute l'expérience qu'on a des six ans chez Esthéticienne Performante, on le voit, bien sûr qu'on le voit au quotidien des femmes puissantes qui ont un potentiel de dingue et qui se cachent derrière ce syndrome de l'imposteur. Et j'ai envie de dire, j'ai envie de rétablir la vérité sur ce syndrome de l'imposteur. Il faut déjà se... déculpabiliser par rapport à ça. Le syndrome de l'imposteur, tout simplement, on a l'impression d'être un imposteur dans ce qu'on fait, un imposteur dans nos soins, qu'on n'est pas vraiment au niveau, et finalement ça crée vraiment un malaise parce que il y a aussi, j'ai l'impression, quelque chose qui est à l'intérieur, au plus profond de nous, il y a une petite voix qui nous dit mais oui, oui, t'as toutes ces capacités, t'as toutes ces compétences. Et de l'autre côté, une autre voix qui nous dit Non, non, mais t'es qui pour te considérer comme une experte ? La cliente va voir que t'es pas vraiment une experte. Enfin voilà, il y a des choses qui se passent dans nos esprits et qui peut clairement créer ce syndrome de l'imposteur. Alors, ça peut viser, toucher tout le monde, quel que soit le secteur. Et c'est complètement OK et on peut sortir de ce syndrome de l'imposteur. Ça, c'est très, très, très, très important. Alors déjà, j'ai envie de vous dire une chose qui est importante sur l'analyse du marché de l'esthétique. Déjà, les esthéticiennes, les gérantes en esthétique ne sont pas assez valorisées sur le marché. Ça fait six ans qu'on se bat bête et ongle. On se bat pour faire, j'ai envie de dire, reconnaître la profession et faire en sorte que vous soyez vraiment valorisés sur le marché. Et chez EP, on considère que vous êtes les chefs d'entreprise au féminin le plus représenté. en France et bizarrement qui est aussi le plus chatouillé, je veux dire en termes d'image, en termes de notoriété sur la profession. On se bat, mais on se bat aussi avec nos partenaires de cœur chaque jour et on est investi à ça et surtout à toute la communauté des ninjas qui en passant aussi des concours, en démontrant leur savoir-faire, leur image. Tout ça, on travaille ensemble à cette réussite et on a d'autres choses encore à venir en tous les cas. Donc ça, c'était la petite parenthèse. Mais déjà, juste pour dire quand même, c'est difficile en termes de positionnement à prendre en tant que gérante, de déjà se valoriser et de prendre sa place si déjà sur le marché français, on n'est pas assez valorisé. Je voulais vous dire, déjà, c'est normal. C'est inconscient. On ne se le dit pas tous les jours. C'est inconscient. C'est quelque chose qui est là. et c'est ok. Mais ça, c'est en train de se transformer grâce à notre travail commun tout ensemble. Quand vous écoutez le podcast, vous êtes déjà en train de travailler là-dessus. Donc ça, on en prend conscience. Vous savez qui vous êtes au plus profond de vous, vous savez qui vous êtes, vous savez quelle place vous pouvez prendre. L'autre chose du syndrome de l'imposteur, pour pouvoir, j'ai envie de dire, le combattre et surtout l'adoucir et en tous les cas, qu'il à terme disparaisse, C'est déjà de prendre conscience de ce syndrome et de voir tout ce que vous racontez en backstage. Parce que là, je vous ai parlé de l'analyse qu'il y avait sur le marché, de comment notre image était un peu écorchée, l'a été en tous les cas, mais en train d'évoluer. Ça peut être aussi des choses qui remontent à votre enfance, qui remontent à d'autres choses, où on vous a dévalorisé, où on vous a dit des choses qui, peut-être, étaient dures à gérer par rapport à votre confiance. Moi, j'avais comme ça en coaching une personne qui me disait qu'on lui avait beaucoup dit de se taire. Et finalement, à force, dans son enfance, de lui dire de se taire, elle se taisait aussi en tant qu'adulte. Et ça, je trouve ça assez dur. De prendre sa place, c'est compliqué. Mais en tous les cas, c'est possible. Déjà, de remettre à jour tout ce qu'on vous a dit par rapport à ça. Et finalement, de le regarder, de regarder noir sur blanc. C'est important d'écrire le papier où vous avez écrit tout ce qu'on vous a dit et de broyer, de brûler ce que vous voulez. Mais juste de dire, OK, aujourd'hui, ce n'est pas mon identité. Ce n'est pas ça que je veux représenter. Et aujourd'hui, voilà qu'elle va être. mon identité. Ça, c'est un choix que vous allez devoir faire. L'autre chose que je vous conseille de faire pour le syndrome de l'imposteur, c'est d'écrire. Alors, on a écrit tout ce qui avait été passé de négatif, ou ce que vous dites, mais là, ça va être d'écrire de façon factuelle. Parce qu'en France aussi, on a l'impression que quand on dit notre valeur, on a l'impression de se vanter. C'est très français. Alors qu'en fait, les Américains, ils ne font pas du tout comme ça. C'est très factuel, il n'y a pas de souci. Donc vous allez écrire, si vous êtes OK, de façon factuelle, qui vous êtes. Je veux dire en termes d'experte, je veux dire en tant que gérante. Et juste de marquer, OK, ça fait combien d'années aujourd'hui que vous réalisez des soins du visage ? OK, ça fait 10 ans, ça fait 5 ans, ça fait 2 ans. Et de marquer vraiment, vous êtes diplômé de quelle école ? Ok, ça fait combien de temps que vous êtes diplômé ? Vous avez fait quelle expertise ? Parce que des fois, je vois aussi dans les coachings, on fait beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de formations pour remplir et puis finalement effacer le syndrome de l'imposteur. C'est une course qu'on ne peut jamais atteindre en fait, parce que c'est comme s'il y avait quelque chose de vide à l'intérieur. On devait essayer de remplir du vide, mais non, non, non, non, non, non, on se stoppe. On se dit ok, qu'est-ce qu'il y a déjà ? Et vous allez voir que déjà, si vous faites le comparatif entre ce que vous savez d'expérience, que vous avez les diplômes que vous avez, et ce que la cliente sait, vous allez voir, il y a une grosse marge que déjà vous dépassez vis-à-vis de votre clientèle. Et en ça, vous êtes déjà experte. Alors bien sûr, il y a différents niveaux d'expertise. Quand je prends Cécile Michel, pour moi, c'est le top expertise. Mais... Vous avez aussi votre niveau d'expertise et vous devez l'accepter. Vous avez peut-être un niveau d'expertise déjà débutant, déjà performant. En tous les cas, il y a différents niveaux d'expertise. D'accepter et de le mettre en valeur vis-à-vis déjà de vous, d'accepter de prendre votre place, d'accepter d'être qui vous êtes, d'accepter votre propre valeur. Et en plus de le dire, de le présenter auprès de la clientèle, Ça, ça va vous faire vraiment hupper, travailler et dire au revoir définitif à votre syndrome de l'imposteur. À très vite !