- Speaker #0
Le SEO, c'est d'abord du partage. Ce podcast regroupe des experts du référencement passionnés par le sujet. Optimiser devient compulsif, un besoin de chercher des hacks pour rendre le digital plus fluide. C'est une addiction que je souhaite vous transmettre avec mes invités. Stimulez votre addiction au SEO avec notre podcast. Et toc, c'est parti ! Nelly Kempf, bonjour !
- Speaker #1
Bonjour !
- Speaker #0
Je me suis entraîné pour bien, pas me tromper sur ton nom de famille. Je suis hyper content de te recevoir. Tu fais partie pour moi des coups de cœur que j'ai eus parce que je t'ai suivi, je t'ai découvert à travers les réseaux. Il y a plein plein de choses positives que je t'ai remontées, que je voulais te dire ici. D'abord j'ai trouvé ta newsletter était assez qualitative. Quand je dis assez, c'est qu'en général on voit des choses basiques, simples de la veille. Et là, j'ai trouvé que tu arrivais à te donner de la peine pour ton auditoire, pour ceux qui sont abonnés. Je trouvais qu'il y avait des choses intéressantes. Même, j'ai repris des choses que je me suis appropriées, etc. Donc ça, c'est super. Tu es une fille, il n'y en a pas assez dans le SEO. Donc ça, c'est un deuxième point super. Et trois, j'ai l'impression que tu fais ton trou, ton marketing et tu raisonne pas mal. Donc vraiment, bravo, bravo, parce qu'on a besoin de gens comme toi dans le référencement.
- Speaker #1
J'ai bien fait de venir, dis donc. Merci, ça me fait plaisir.
- Speaker #0
D'autant que tu viens de loin en plus.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Tu viens d'où ?
- Speaker #1
Du Mexique. Waouh,
- Speaker #0
le Mexique, il fait beau là-bas ou pas ?
- Speaker #1
Écoute, on a mis un petit ouragan la semaine dernière, mais tout va bien.
- Speaker #0
C'est rien le petit ouragan. C'est l'habitude. Pas du Mexique. Tranquille. D'accord. Alors du coup, on va parler un peu de toi, tu vas nous parler un peu de ton parcours. Alors puisqu'on a introduit le Mexique, est-ce que tu peux projeter un peu dans cette vie au Mexique ? Qu'est-ce qui se passerait pour demain, une personne qui voudrait partir là-bas ? Dis-nous, moi je suis très casanier, donc j'ai hâte de savoir qu'est-ce qui se passe quand un jour on prend son sac à dos, on s'en va au Mexique sans billet de retour.
- Speaker #1
Eh bien écoute, ferme les yeux, imagine le soleil qui tape sur ton front.
- Speaker #0
Ah ouais, j'y suis là, j'y suis.
- Speaker #1
Non, alors le Mexique, moi j'y suis arrivée il y a 5 ans à peu près. Ça a déjà beaucoup changé entre quand je suis arrivée en 2019 et maintenant, ne serait-ce qu'en termes de niveau de vie, etc. Où c'est vraiment de plus en plus cher chaque année. Il y a beaucoup de Mexicains qui ont des difficultés. Et si en tant qu'étranger, tu veux vivre correctement, tu es obligé d'entreprendre. Si tu veux avoir un salaire mexicain, en tout cas dans ma région, qui n'est pas la capitale, moi j'habite dans le Yucatan, donc c'est à peu près à 400 kilomètres à l'ouest de Cancún. Dans ma région, si tu veux vivre correctement, tu dois avoir ta boîte. Donc ça, je l'ai très vite compris. Et j'étais partie au Mexique pour entreprendre à la base, donc ça tombait bien. C'est un peu difficile d'avoir le visa parce que tu dois justifier de tout un tas de trucs. Donc venir comme ça, juste avec un sac à dos sans retour, je vais te projeter jusqu'à l'aéroport. Globalement, tu vois, ton expérience, elle va s'arrêter très vite. Parce que si tu arrives avec un visa de touriste, tu n'as pas le droit d'entreprendre. Tu n'as pas le droit de même faire du bénévolat.
- Speaker #0
Pour aller plus loin et montrer que tu peux apporter quelque chose au Mexique.
- Speaker #1
Alors en fait, tu peux soit obtenir un visa d'entrepreneur, d'investisseur, mais pour ça, il faut avoir une certaine somme. Alors je n'ai plus les chiffres en tête, mais ça doit être autour de 150 000 dollars ou quelque chose comme ça sur ton compte. Sinon, tu peux obtenir une résidence ou un visa de travail, mais ça va dépendre de plein plein de critères et on n'est pas sur un podcast sur l'immigration, donc je ne vais pas donner tous les détails, mais ça, c'est un gros point. pour entreprendre au Mexique, c'est de pouvoir obtenir un visa pour rester légalement dans le pays et pouvoir ensuite embaucher des gens, avoir un numéro fiscal qui va te permettre d'émettre des factures, etc. Moi, par exemple, ma boîte allait au Mexique et ce n'était pas si évident que ça.
- Speaker #0
Ce n'est pas le paradigme qu'on a de temps en temps de dire à l'étranger, on monte une boîte en deux secondes, c'est hyper facile, alors qu'en France, c'est beaucoup trop de procédures. Finalement, c'est... de trouver ça quand même...
- Speaker #1
Alors, c'est facile une fois que tu as ton visa de travail. C'est ça. Donc, si tu peux obtenir le visa de travail en te mariant ou il y a plein de façons de l'obtenir, mais ça, c'est vraiment la première étape. Et une fois que tu as ton visa et que tu es légal, c'est très facile d'investir. Moi, j'ai ouvert plusieurs entreprises au Mexique. Ça se fait vraiment facilement. Et tu as vraiment une liberté. On ne va pas te brider sur tes idées, sur ce que tu peux faire, ce que tu ne peux pas faire. Pendant le Covid, par exemple, le Covid a été très long au Mexique. Et les Mexicains savent se réinventer super facilement. Donc il y a beaucoup d'entreprises qui ont été fermées par la loi, de par la situation sanitaire. Et on voyait plein de messages. Oh, ma boîte a été fermée, je peux faire ça. Est-ce que quelqu'un veut s'associer avec moi ? Mais c'est-à-dire qu'on passait de quelqu'un qui vendait des tacos à quelqu'un qui réparait une voiture, tu vois. Ils n'ont aucune limite sur... Sur le fait de créer des boîtes, le syndrome de l'imposteur n'existe pas, c'est du MVP à fond à fond, on lance un petit produit, on teste et on voit si ça marche.
- Speaker #0
Alors justement, toi, tu as déjà été salarié, je crois pas.
- Speaker #1
Au Mexique, non.
- Speaker #0
Non, mais en France ?
- Speaker #1
Ouais, mais c'était pas très intéressant. Ok.
- Speaker #0
Donc toi, t'es un peu le pur produit de l'entrepreneur, parce qu'en fait, on en a parlé un peu en off, mais t'as tout de suite été sur des logiques de créer un business, créer de la valeur, voilà. Est-ce que ça fait partie de... Pour les gens qui hésitent, parce que moi, je parle avec des gens qui hésitent à sauter le pas, qui sont peut-être... D'ailleurs, salariés qui, du coup, ont du mal à franchir le paquet, est-ce que tu peux nous donner des conseils là-dessus ? Est-ce que toi, tu dirais, non, mais moi, ça a toujours fait partie de mon ADN. En fait, je ne me suis jamais posé de questions. Au contraire, il y a eu des démarches intellectuelles pour dire, allez, vas-y, je pars là-dessus. Puis ça ne marche pas, tant pis, je pars sur autre chose.
- Speaker #1
Alors, c'est vraiment plutôt la deuxième option. En fait, moi, j'ai fait des études longues en urbanisme. Donc, on n'est pas très entrepreneur chez les urbanistes. Et puis finalement, j'ai toujours eu un peu l'envie de faire les choses un peu à ma sauce aussi, d'essayer, de tester. J'ai toujours été très curieuse de plein, plein de trucs, que ce soit dans le pro, dans le perso, dans tout. Et puis, c'est les rencontres de la vie qui ont fait que je me suis orientée un petit peu plus vers l'entrepreneuriat. Je me suis dit pourquoi pas, ça pourrait me plaire. Et au début, tu vois, c'était même plus l'idée d'entreprendre que vraiment le projet final. qui m'intéressait, c'était le concept et le process de créer une boîte et de développer quelque chose qui pourrait peut-être plaire aux gens ou peut-être pas. Et j'ai eu plein de projets ratés et c'est pas très grave. On apprend plein de choses à chaque fois. Je pense que ce qui est important, c'est de baliser un peu, mais de pas avoir trop peur. Donc tu peux baliser ton chemin pour éviter de te retrouver SDF parce que t'as fait une grosse connerie. Mais par contre, tu peux aussi te dire que tu as la capacité à rebondir si ça ne fonctionne pas.
- Speaker #0
Par soi, un petit peu. Et se faire confiance et pas non plus être trop dans la sécurisation de ce qui pourrait se passer en bien ou en mal. Oui,
- Speaker #1
c'est ça.
- Speaker #0
Mais du coup, comment ? Là, les gens qui nous écoutent, ils se disent Ok, elle est sympa, mais moi, demain, comment je fais pour manger dans les projets qui ne marchent pas ? Comment je fais pour gagner ma vie ? Comment tu as fait pour t'en sortir dans les moments où ça marchait moins bien ?
- Speaker #1
J'ai cravaché. En fait, quand je pars sur un nouveau projet, j'ai fait plein de choses comme ça, où je me suis retrouvée avec zéro sur mon compte en banque. J'ai acheté une ruine que j'ai restaurée, ça m'a pris 5 fois plus de budget que ce que j'avais prévu. J'ai monté des entreprises au Mexique, il y a eu le Covid, j'ai tout perdu. Mais bon, c'est pas grave, je suis toujours là.
- Speaker #0
Tu as trouvé des plans B, tu as acheté de quoi manger.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. En fait, l'idée à chaque fois, j'essaie de me demander au pire qu'est-ce qui se passe. Et je me dis, ok, je vais lancer mon projet, ça va se passer potentiellement. Et si ça se passe pas comme ça, qu'est-ce que je peux mettre en place pour survivre ? Et je sais, par exemple, que si ma boîte coule, que j'ai plus aucun client et rien, est-ce que je peux toujours payer mon loyer ? Est-ce que je peux toujours m'acheter des pâtes ? Est-ce que si je peux pas faire ça, je peux retourner chez mes parents ou chez quelqu'un ? Est-ce que je peux trouver un travail alimentaire très rapide qui va forcément être nul, mais qui va me permettre de répondre à mes besoins primaires ? Et je suis capable de... diminuer à fond mes besoins d'argent pour me remettre un peu sur pied et repartir sur autre chose.
- Speaker #0
C'est vrai que c'est un bon conseil de faire un peu le worst case et de se dire, dans ce cas-là, quelles sont les solutions que je peux faire et de se rendre compte que déjà, il faut qu'il arrive ce worst case. Et de deux, il y a quand même des solutions. Ok, super clair. Donc du coup, aussi point amusant, ce qui se passe c'est que tu n'es pas un pur produit du SEO, en tout cas au départ et dans ta formation, ce que tu nous as dit. Et finalement, tu tombes dedans. Un peu par hasard, comme Obélix dans la marmite, boum. Et raconte-nous ça, qu'est-ce qui fait qu'un jour, tu fais Google, SEO, puis c'est marrant ce truc-là, peut-être vouloir en apprendre plus.
- Speaker #1
En fait, ça s'est vraiment passé comme ça parce que j'ai créé deux entreprises au Mexique. J'avais une entreprise physique avec des employés et j'avais une marque de décoration, donc plutôt e-commerce où j'expédiais vers l'Europe. Et pour ces deux entreprises-là, j'étais en charge de à peu près tout.
- Speaker #0
Je suis responsable de moi-même.
- Speaker #1
Alors, pour l'entreprise physique, j'étais avec des associés, on avait des équipes marketing, etc. Et on avait plusieurs succursales, donc ce n'est pas moi qui faisais tout, mais j'étais quand même en charge de la vision et de la gestion quotidienne du truc. Et pour la marque de déco, je faisais... Depuis la création des modèles jusqu'à l'envoi des colis, le site, l'Instagram, je faisais tout, tout, tout. Et donc, je me suis très rapidement rendue compte qu'avoir un site, c'était bien joli, mais que personne n'allait venir dessus parce que ça ne marchait pas comme ça. Donc, j'ai commencé tranquillement à essayer de comprendre un petit peu les bases du SEO, à essayer d'écrire des articles de blog, de mettre des titles, des choses comme ça, vraiment très, très simples. Et c'était vraiment le tout. tout début, tu vois, de mon apprentissage. Et puis, le Covid est arrivé. Et donc, là, j'ai dû fermer l'entreprise que j'avais au Mexique. Le e-commerce, pareil, parce que les envois sont devenus absolument dingues. Je pouvais envoyer toujours au Mexique, mais les entreprises étaient fermées, donc plus personne ne m'achetait quoi que ce soit. Donc, je me suis dit, bon, il va falloir que je rebondisse, tu vois. Pareil, on retombe sur le WorldSkate.
- Speaker #0
Ouais, le WorldSkate, ouais. D'ailleurs, tu es dans quel état d'esprit à ce moment-là ? Tu étais complètement effondré en te disant, ma vie, ça va s'arrêter ? Ou finalement, tu te dis, bon, ouais. Je ne vais pas te faire des questions trop fermées, mais on n'a pas envie de vivre ce que tu as vécu.
- Speaker #1
Non, j'étais très embêtée parce que la boîte physique que j'avais, j'avais cinq employés, j'ai dû les licencier du jour au lendemain, j'ai perdu tout mon investissement parce que j'avais investi dans des bâtiments, j'avais investi dans du matériel, etc. Plus personne ne voulait m'acheter les machines techniques que j'avais parce que c'était le Covid et que personne ne voulait se lancer à ce moment-là. C'est des machines... se dévaluent très rapidement. Donc si tu les revends trois ans après, elles ne valent plus rien. Donc j'avais perdu tout mon investissement. J'étais bien embêtée parce que c'était quand même plusieurs dizaines de milliers d'euros et tu n'as pas envie d'investir ça pour fermer quelques mois plus tard. Donc c'était plutôt ça de me remettre un peu de cet échec en mode, c'est dommage parce que ça marchait super bien cette boîte et en fait, je dois la fermer pour des raisons qui sont un peu externes à moi. Mais je n'ai pas le choix parce que Au Mexique, le Covid a été très très très long et on a fermé complètement les entreprises, mais on n'avait aucune subvention, aucune aide ni quoi que ce soit. Donc moi, pendant six mois, j'ai maintenu les salaires de mes employés qui étaient des salaires élevés. J'avais des bureaux qui étaient assez haut de gamme dans la zone la plus prisée de la ville et tout. Donc j'avais quand même beaucoup de charges. J'avais pas du tout de rentrée. Donc c'était ça plutôt qui était assez difficile de me dire, ok, j'ai essayé de tirer au max pour maintenir ce truc-là, mais je me rends bien compte que ça ne va pas pouvoir fonctionner et qu'on n'a pas de date de fin.
- Speaker #0
C'est une notion de chômage partielle.
- Speaker #1
Bah non, non.
- Speaker #0
C'est un qu'il était payé à rien faire.
- Speaker #1
Ouais, ouais. Pas tout à fait. On avait réussi à les occuper un petit peu, mais ça ne couvrait absolument pas les dépenses. Puis c'était des docteurs et tout, donc c'était des charges qui étaient assez...
- Speaker #0
Donc au bout d'un moment, tu finis par te dire, je ne peux pas venir continuer. Ouais. Top licenciement économique, quoi.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Et donc, il faut mettre la clé sous la porte, récupérer 300 balles de ce que tu peux vendre et te dire, qu'est-ce que je fais ? Et donc là, je me suis mise à fond sur le SEO. Donc, j'ai vraiment commencé à me former de façon beaucoup plus sérieuse que ce que j'avais fait en bricolant un peu sur mes activités perso. D'abord, je suis passée par de la rédaction. J'ai fait une formation longue en rédaction et je me suis rapidement rendue compte que j'allais être super frustrée parce que je ne pourrais pas accompagner les clients sur leur projet de façon stratégique. J'avais l'impression que j'allais être une petite main et qu'on allait me dire d'écrire un article sur tel sujet. Alors j'adore la rédaction, j'en fais encore. C'est un truc que sur des sujets qui m'intéressent, je continue de faire. Mais par contre, j'avais besoin d'avoir la vision de pourquoi je dois écrire sur ce sujet-là. Comment va s'intégrer l'article dans la stratégie générale, etc. Donc je suis un peu sortie de la rédaction pure pour comprendre un peu plus les autres aspects. J'ai bouffé des tonnes de formations, j'ai créé des sites, j'en ai crashé, j'en ai sauvé d'autres.
- Speaker #0
Alors qu'est-ce que t'as pris comme formation ? Qu'est-ce que t'as fait des formations qui sont un peu connues en France ou c'est des choses que t'as regardées sur YouTube ?
- Speaker #1
J'ai fait un peu de... tout en rédaction. Du coup, j'ai fait la formation rédaction web de Lucie Rondelet. J'ai fait la formation de Rémi Molina. J'ai fait une formation avec Mathieu Verne. J'ai fait du Brian Dean. J'ai fait Luca Fanzello. Là, je viens d'acheter la formation Pinterest SEO que je n'ai pas encore ouverte. Et après, beaucoup de blogs, beaucoup de podcasts, beaucoup de vidéos. Beaucoup de créateurs de contenu.
- Speaker #0
À ce moment-là, tu découvres le SEO. C'est qui les figures que tu as à l'esprit à ce moment-là ? Les gens qui incarnent ce métier, que tu suis ? C'est qui ton référentiel à ce moment-là et peut-être maintenant ?
- Speaker #1
C'est une vaste question parce que j'étais un peu sur YouTube, mais je n'avais pas de chaîne favorite. C'était plus, je me rends compte que j'ai un problème sur ce sujet-là et j'allais chercher une vidéo en fonction de ce sujet-là. Et du coup, c'était un peu anarchique des fois, ma façon de me former, parce que j'avais toutes ces formations, mais qui étaient plus sur des points précis et que je venais compléter avec du contenu gratuit. D'accord.
- Speaker #0
Pas forcément incarnée par quelqu'un, tu ne suis pas forcément de façon précise telle ou telle personne ou tel ou tel mouvement. ...mouvement, mais voilà, tel type de SEO, il y en a qui sont très techniques, il y en a qui sont très sémantiques... Il y en a qui parlent que de Discover. Voilà, toi, tu n'as pas forcément ta religion là-dedans.
- Speaker #1
J'ai une grosse appétence pour le sémantique. Donc, j'aime bien les contenus qui parlent de tout ça. Par exemple, j'aime bien les contenus de Thomas Meillard, qui en parlent bien, des choses comme ça. Donc ça, j'ai pas mal suivi, tu vois. La technique, pour être honnête, je suis une bille. Je suis assez au fait de mes limites. donc j'essaye de m'améliorer justement j'essaye de consommer du contenu technique mais je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont bien meilleurs que moi sur ce sujet là c'est pas forcément le pilier qui m'intéresse le plus donc j'essaye tu vois de monter en compétence pour pouvoir discuter avec des gens qui vont pouvoir résoudre les problématiques mais j'ai pas vocation à être la meilleure SEO technique de France.
- Speaker #0
D'accord donc si on parle un peu de sémantique voilà Pour ceux qui auraient un peu le même background que toi ou les mêmes affinités, est-ce que tu peux nous donner, pas des astuces, mais est-ce que tu peux nous donner deux, trois façons de voir la sémantique en SEO qui font toute la différence ? Parce que si je suis un peu basico-basique, on va se dire, OK, une page web, elle a un mot-clé, quelle cible ? Bon, ça, à peu près, tout le monde l'a compris, en tout cas ceux qui sont légèrement instruits dans notre spécialité. Donc, une page, un mot-clé. Quand on monte d'un niveau, on va parler de la balistite, les métadescriptions. Et voilà. Ça, très bien. Comment toi, si c'est le cas, comment toi, tu vas sublimer ce travail sémantique pour un client et proposer des choses un peu innovantes éventuellement sur la sémantique ?
- Speaker #1
Déjà, tu vois, moi, je ne dirais pas une page, un mot-clé. Je dirais une page, une intention de recherche. Pour moi, c'est un peu différent parce que tu vas, par exemple, avoir plusieurs façons. de dire la même chose. Maigrir et perdre du poids, potentiellement, ça veut dire la même chose. Donc, si tu crées deux pages différentes sur ces deux requêtes-là, elles risquent très probablement de se cannibaliser. Donc déjà, je vais essayer de comprendre vraiment ce qu'attend le lecteur quand il se pose une question. Et est-ce que si quelqu'un cherche à maigrir ou à perdre du poids, il a la même envie ou pas ? Par exemple, si tu veux... maigrir ou perdre tes bourrelets, c'est peut-être pas exactement pareil parce que ça va être plus ciblé sur le ventre, sur... J'en sais rien, je sais pas ma spécialité là, mais...
- Speaker #0
Ça m'intéresse, vas-y, continue.
- Speaker #1
Mais l'idée, c'est vraiment de se demander...
- Speaker #0
Son intention.
- Speaker #1
Ouais. Quand l'internaute, il tape X, qu'est-ce qu'il veut lire ? Est-ce qu'il veut lire un guide ? Est-ce qu'il veut lire une liste ? Est-ce qu'il veut lire un truc étape par étape ? Est-ce qu'il veut... un résumé d'un concept ? Est-ce qu'il veut une définition ? Et ça on va pouvoir le voir déjà en se projetant, en se demandant qu'est-ce que veut la personne. Donc ça, tu le sais en discutant avec ton client, en apprenant un petit peu ce sur quoi il bosse, quelles sont les questions que se posent ses clients. Et puis tu peux le voir aussi sur la SERP, tu regardes un peu ce qui se positionne et en général tu vas quand même avoir des typologies de pages qui vont revenir.
- Speaker #0
C'est ça, quand tu as un client qui veut te ranquer sur une intention, C'est quoi ta méthode O pour essayer d'être top 5 ?
- Speaker #1
Je vais venir analyser ce qui se fait déjà.
- Speaker #0
Tu tapes la requête dans Google, tu vois un peu ce qui ressort.
- Speaker #1
Ça, en général, ça donne déjà pas mal d'infos. Des fois, c'est des requêtes qui ne sont pas très recherchées. Et du coup, les réponses qui sont comprises par Google ne sont pas forcément très pertinentes non plus parce que c'est des petits volumes et qu'il n'a pas pu forcément trouver quelque chose de pertinent. Donc, si moi, j'estime que j'ai une réponse qui est meilleure et qui ne correspond pas exactement à la type... typologique est déjà présentée, je ne vais pas hésiter à la mettre parce que c'est tout simplement quelque chose qui n'a pas encore été suffisamment recherché et personne n'a réduit le contenu. Et après, je vais venir regarder aussi les types de médias, par exemple, tu vois, si c'est d'abord des vidéos qui vont ranquer ou si c'est des images ou des choses comme ça, je ne vais pas hésiter à venir créer du contenu sur ces sujets-là, enfin sur ces médias-là aussi.
- Speaker #0
Ok. Et si on se parle cocon sémantique, c'est des choses sur lesquelles tu as l'habitude de travailler, que tu connais ?
- Speaker #1
Oui, c'est super intéressant, c'est vraiment...
- Speaker #0
Alors, c'est quoi le secret du cocon sémantique ? Alors, moi, si je fais le bêta, je vais te dire, moi, un cocon sémantique, c'est simple, c'est une page fille qui se réfère à une page mère avec un lien entre les deux, et puis ça fait N fois. Comment on peut aborder un cocon sémantique de façon plus complète, et surtout, aller expliquer à un client pour lui dire que c'est ça qu'il faut faire ?
- Speaker #1
C'est pas toujours ça qu'il faut faire.
- Speaker #0
Si tu veux faire un coco sémantique.
- Speaker #1
Moi, j'essaye de ne pas forcément toujours rentrer dans les détails très techniques avec mes clients parce que ça ne les intéresse pas toujours. Donc, si je devais expliquer à un client ce que c'est, je vais lui expliquer que ça va permettre de distribuer un petit peu la force des pages à l'intérieur de son site. Et qu'il faut qu'il y ait plein de force qui arrive vers sa page qui va être la plus importante et qui va lui rapporter le plus de business. Et ensuite, on va venir... alimenter ça par des sujets qui vont être connexes et qui vont venir donner toute la force.
- Speaker #0
D'accord. C'est des choses que tu fais un peu ou tu es plutôt sur des optimisations on-page ? D'un point de vue sémantique, j'essaie de voir un peu le champ des possibles que tu proposes à tes clients concrètement. Donc toi, tu proposes parfois... Les rédactions fréquentes, est-ce que tu fais l'IA ? C'est quoi d'ailleurs ta vision sur l'IA vis-à-vis de la sémantique ?
- Speaker #1
Alors j'utilise beaucoup l'IA, mais par contre je ne vais jamais lui déléguer complètement. Je pense que c'est un super bon assistant parce que ça te permet de gagner un temps de dingue. Par exemple sur des sujets où il y a déjà beaucoup de contenu qui a été créé et où je vais venir voir ce qu'ont fait les concurrents et je trouve que c'est pertinent, je vais peut-être parfois venir extraire le contenu des concurrents et proposer à l'IA de venir... me faire un plan par rapport à ce que proposent les concurrents. Donc ça, je n'ai pas forcément besoin de le faire à la main, parce que l'IA le fait très bien. Par contre, je ne vais jamais dire à l'IA, rédige-moi un article de 1 500 mots sur X. Ça ne va t'apporter aucune valeur ajoutée, ça va être assez plat, tu ne vas pas avoir forcément de choses qui vont te permettre de te différencier de quelqu'un d'autre. Donc je vais vraiment le voir comme un assistant ou un stagiaire de troisième à qui tu dois tout expliquer. Donc je lui dis, voilà. J'ai besoin que tu m'aides à créer un contenu qui va avoir vocation à X, qui va se positionner sur un site qui fait ça, qui va parler à des gens qui sont comme ça. Voilà ce que font les concurrents. Voilà ce que moi, je voudrais obtenir à la fin. On va bosser ensemble pour créer ça. En gros, c'est un peu comme ça que je me sers de l'IA. Et ça me permet d'obtenir des trucs qui sont assez qualis parce que beaucoup travaillent avec l'humain. Mais par contre, toute la gestion de la donnée en amont va être faite par l'IA.
- Speaker #0
Ok. Et la production de contenu en tant qu'elle, non, ça c'est de la réduction. Quand tu as 30 pages à faire de contenu, 100% rédaction humaine ?
- Speaker #1
Ça dépend. Est-ce que c'est 30 pages, par exemple, en programmatique, ou c'est juste des dérivés où tu dois faire meilleure agence ?
- Speaker #0
Non, de contenu avec des sujets différents.
- Speaker #1
Ok. Non, moi, je ne fais pas de 100% IA. Après, je peux parfois... Par exemple, si c'est des définitions ou des choses comme ça, je vais... plus m'appuyer sur l'IA effectivement, parce qu'une définition reste une définition, je ne vais pas réinventer la roue, mais je ne fais pas de 100% IA, je vais toujours venir rajouter des trucs. Parce que mes clients sont aussi en général des plus petits clients, et du coup on va plutôt se focaliser sur des contenus qui vont être vraiment qualitatifs, sur des mots-clés très business, plus que sur des gros volumes.
- Speaker #0
Et tu travailles sur leur autorité aussi, ou finalement tu fais très peu de netlinking, puisque souvent petit client, il y a aussi un déficit d'autorité, en tout cas sur le troisième pilier.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tu fais du netlinking ou tu arrives à tirer ce que tu veux atteindre juste avec l'optimisation sémantique ?
- Speaker #1
Je fais du netlinking aussi. Et puis, on peut faire parfois du linkbaiting où on va faire des contenus qui ne vont pas être à destination des gens qui vont acheter le produit, mais plutôt à destination des gens qui vont venir nous faire un backlink. Donc ça, c'est une stratégie de contenu qui fonctionne encore.
- Speaker #0
Tu as des exemples de linkbaiting qui ont bien marché pour toi ?
- Speaker #1
Par exemple, il n'y a pas si longtemps, j'ai fait un article liste sur, je ne me rappelle même plus le sujet, mais c'était un truc du genre 30 logiciels pour faire je ne sais plus quoi. Et du coup, tu envoies la liste aux différents logiciels. Il y a pas mal de chances qu'ils te fassent un backlink. Et puis d'autres sites qui veulent aussi parler de différentes options pour faire ça, ils vont pouvoir faire un lien. Si tu rajoutes une petite infographie sympa, tu as des chances d'avoir un backlink.
- Speaker #0
Maintenant, si on parle un peu clients, quel est ton ressenti après quelques années dans la gestion de clients qui sont des entrepreneurs, des professions libérales ? Je ne sais plus. C'est des gens qui ont des salariés ? Oui, généralement. Moi, j'en ai l'image de gens qui sont souvent impatients. J'en ai l'image, alors je ne dis pas que ceux qui ont plus de budget ou qui sont dans des grosses grosses boîtes ne le sont pas, mais il y a cette notion de dire c'est mon argent que j'ai gagné à la sueur de mon front. Il y a cette image aussi de pas forcément, et je ne leur en veux pas du tout, du tout se rendre compte des proportions, c'est-à-dire qu'ils donnent parfois 400 euros et pour eux, c'est une grosse somme, alors que pour nous, on sait qu'on ne va pas travailler extrêmement longtemps pour cette somme-là et qu'il puisait, il faudrait, avec des sommes assez faibles, arriver rapidement à des objectifs, sinon on est mis. Je ne veux pas non plus dire que des choses négatives parce qu'il y en a qui sont extrêmement sympas, on en a aussi dans nos clients, mais donne-nous des... Voilà, ta vision des choses et puis peut-être des choses que tu as apprises sur la gestion clientèle, notamment sur des clients qui sont peut-être une typologie très spécifique dans le service.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai que moi, je vais avoir plutôt des petits comptes. Et c'est vraiment quelque chose sur lequel je vais essayer de les sensibiliser dès le départ. La plupart des gens qui viennent me voir, c'est des gens qui ont déjà beaucoup consommé mon contenu et qui savent ce que je fais. Donc, ils se sont déjà un petit peu approprié le sujet de façon très basique, mais ils connaissent un petit peu les bases du SEO et ils savent que c'est pas magique. Voilà. Et moi, j'ai pas du tout la philosophie de vente pour vente. Si je vois que le SEO, c'est pas pour toi et que c'est pas quelque chose qui va te bénéficier parce que t'es trop petit, t'as pas le budget, tu penses que tu... Il y a plein de gens, des fois, tu sais, qui... qui ont entendu qu'il fallait absolument un site internet, absolument avoir un super SEO et qu'ils commencent à se former à droite, à gauche, machin. Et puis, ils viennent me voir et ça n'a pas marché. Oui, mais tu n'as pas besoin de SEO. En fait, toi, tu vends des produits zéro déchet sur des salons locaux. Ne va pas t'embêter à faire un site. Ça ne sert à rien pour toi. Donc, moi, j'essaye toujours d'être très transparent dès le premier appel parce que le SEO, moi, j'adore ça. Je suis persuadée que ça fonctionne très, très bien. Mais pas pour tout le monde, en fait. Même s'il y a plein de gens pour qui c'est forcément bénéfique, des fois, ce n'est pas la meilleure façon d'investir son budget.
- Speaker #0
En termes de budget, c'est quoi ta limite ? Tu as des clients avec des très petits budgets, des très gros budgets. Tu peux nous donner une fourchette des budgets que tu arrives à gérer ? Peut-être un nombre de clients aussi. Est-ce que tu as l'impression que tu es à ton max ? Avec combien de clients ? Décris-nous un peu ta vie. Tu nous donnes ce que tu veux.
- Speaker #1
Pas de souci. Parfois, j'ai des très petits budgets parce que j'ai un peu aussi vocation, je ne sais pas si je peux le dire comme ça, mais j'aime bien aider les gens. Et du coup, je vais parfois sur des projets où je sais que je ne vais pas gagner grand-chose, mais j'ai l'impression que ça va beaucoup aider la personne. Donc, c'est des budgets qui sont tout petits. Tu vois, des fois, je vais signer des 1000 euros, des choses comme ça. Mais au moins, je vais pouvoir aider la personne à faire un mini audit parce que son site a trois pages. Donc, évidemment, je ne vais pas lui prendre cher pour faire un audit, mais pour lui faire comprendre un petit peu dans quelle direction elle devrait aller et puis qu'elle puisse ensuite le gérer par elle-même. Donc, dans ce cas-là, je vais proposer de mettre à plat un petit peu ce qui s'est fait déjà. Et puis après, du coaching vraiment de façon très, très simple pour que... les gens puissent mettre un peu un pied à l'étrier et qu'ils évitent globalement de faire des grosses erreurs. Tu vois, ça va plutôt être les tout petits budgets, je vais plutôt les gérer comme ça.
- Speaker #0
C'est des one-shot.
- Speaker #1
Ouais. Souvent. Ouais, c'est ça. Et après, ça peut arriver que les gens reviennent, tu vois, ponctuellement sur un problème six mois, un an après parce qu'ils ont un petit peu plus développé leur site mais ils savent plus trop si la stratégie dont on avait parlé au début est toujours adaptée, s'ils ont fait des petites erreurs. Donc, de temps en temps, on peut faire, tu vois... une heure ou deux heures de coaching pour venir remettre un peu à plat tout de suite.
- Speaker #0
Donc là, en récurrente, tu arrives à gérer combien de budgets ? Combien de personnes ?
- Speaker #1
En fait, moi, mon temps, il n'est pas 100% dédié à la prestat. Parce que je vais avoir pas mal de clients sur lesquels je vais venir faire de la stratégie et ensuite de l'opérationnel. Donc ça, c'est des clients que je vais avoir, tu vois, sur six mois, un an, deux ans, etc. Là, en ce moment, tu vois, j'ai deux gros clients comme ça. et des plus petits qui se promènent un petit peu partout. Et après, j'ai une grosse partie de mon temps aussi qui est en fait occupée par la création de contenu, par plein de choses comme ça.
- Speaker #0
Parce que tu continues à produire du contenu ?
- Speaker #1
Ouais. Alors, je suis aidée. J'ai une community manager, j'ai une assistante et tout ça qui m'aide sur la création de contenu.
- Speaker #0
Mais par contre, ça fait quand même partie intégrante de mon activité parce que je suis ambassadrice SEMrush, je fais des conférences, je fais des podcasts pour, mine de rien, développer un peu ma visibilité, etc. Je fais des formations, j'interviens sur des webinaires, j'ai écrit un livre, je fais des vidéos. Donc, toutes ces choses-là, soit c'est des choses qui sont rémunérées, soit c'est des choses... pour lesquels je vais investir du temps qui va être non rémunéré, mais qui va me permettre de développer ma visibilité, de toucher des nouvelles personnes qui vont venir faire des prestats.
- Speaker #1
Très clair. Et donc, du coup, j'avais une question. Parfait. Maintenant, est-ce que ça t'est déjà arrivé d'avoir des écueils sur des clients ? d'avoir envie d'en étrangler certains, ou alors même de dire, écoute, moi je suis prestat, donc en fait, en vrai, j'ai une certaine liberté, j'en ai marre de travailler pour toi parce que t'es jamais content. Est-ce qu'il y a un peu ce côté-là, où t'es jusqu'au bouti, t'arrives pas à dire non ? Comment ça se passe, la gestion des clients ? Parce que, voilà, tu dois avoir, comme tout le monde, des clients qui en veulent plus ou qui sont pas satisfaits.
- Speaker #0
Ça m'est arrivé une fois, de terminer une prestat avant qu'elle commence. Enfin... On avait signé le devis, la compte était prête à partir du côté du client. Et en fait, je sentais que j'avais la boule au ventre à chaque fois que je devais interagir avec lui. Je n'aimais pas du tout la dynamique qu'on avait. Donc je me suis dit, en fait, je n'ai pas envie de me lancer dans une prestat avec cette personne. Donc je lui ai dit que je préférais finalement renoncer à la mission avant même qu'elle démarre parce que je n'étais pas à l'aise. Et sinon, à part ça, écoute, je pense que j'ai beaucoup de chance parce que tous mes clients sont incroyables.
- Speaker #1
Ah, super.
- Speaker #0
Après, comme je crée beaucoup de contenu aussi, les gens viennent me voir en me connaissant déjà. Donc, je pense que j'attire des gens qui me ressemblent ou qui, du moins, sont assez en phase avec la personne que je suis et avec la vision que j'ai de mon travail et de ce que je propose. Donc, non, vraiment, j'ai...
- Speaker #1
Il y en a qui viennent avec des résultats en tête. Est-ce qu'il y en a qui viennent et disent Nelly, moi, je veux bien travailler avec toi, mais par contre, dans trois semaines, je veux être premier sur nanana Il y a des gens qui sont très challengeés sur les résultats.
- Speaker #0
Alors oui, évidemment, on a des KPI parce que ce n'est pas bosser avec moi pour le plaisir, tu vois.
- Speaker #1
Ça peut, ça peut.
- Speaker #0
Écoutez. Non, bien sûr, je suis challengeée sur les résultats. Après, je veux être premier sur mon moquet en trois semaines. Non, parce que les gens lisent mon contenu, ils savent que ça n'arrive pas comme ça. Non, bien sûr, bien sûr que l'idée, c'est d'avoir des résultats et de créer de la valeur pour les clients. Écoute, jusqu'à présent, je crois que tout le monde est content. Les clients et moi, donc tout va bien.
- Speaker #1
Et pour être productif, est-ce qu'il y a, quand on est... Quand je dis qu'on est seul, c'est-à-dire que toi, tu n'es pas dans une grosse boîte avec un open space et machin. Est-ce que tu as développé des astuces pour être productif, à part le café ? Je ne bois pas de café. Tu ne bois pas de café, en plus ? Tu bois du maté, c'est ça ?
- Speaker #0
Je ne bois rien, je bois de l'eau.
- Speaker #1
Tu arrives à rester éveillée avec de l'eau ? Comment tu fais ?
- Speaker #0
Je dors 9 heures par jour.
- Speaker #1
C'est ça. Alors, est-ce que tu as développé des petites choses ? Est-ce qu'il y a des outils qui te font gagner un temps fou ? Est-ce que tu as une hygiène de vie irréprochable ? Je ne sais pas, c'est quoi ? tes best practices ?
- Speaker #0
Une hygiène de vie réprochable, je ne sais pas, mais effectivement, je dors beaucoup, je fais pas mal de sport, j'habite à 150 mètres de la plage. On est pas mal, tu vois, en termes de stress au quotidien.
- Speaker #1
Tu travailles combien de temps par jour ?
- Speaker #0
Je travaille 5 heures. 5 heures.
- Speaker #1
Et le reste, c'est la plage ?
- Speaker #0
Je fais du sport, je fais du kitesurf, je vais... promener mes chiens, je vais voir mes potes, je vais faire mon jardin. Ouais, je suis pas trop à prendre, je crois. Ça va.
- Speaker #1
T'es déjà sentie stressée ?
- Speaker #0
Ouais, ouais, ouais. En fait, je me mets une pression.
- Speaker #1
Tu allais me dire, non, ça fait deux heures que je te dis non. D'accord. Non,
- Speaker #0
si, si, si. En fait, t'sais, j'ai beau avoir un cadre de vie qui est trop bien, je me mets la pression toute seule des fois parce que j'ai toujours envie de faire plus, plus, plus, plus, plus. Déjà, la satisfaction de mes clients, c'est vraiment mon truc numéro un. Donc je vais toujours essayer de surdélivrer, de faire plus que ce qu'on attend de moi parce que c'est important et ça me permet aussi d'apprendre plus. Parce que si je prends toujours que des projets où c'est très facile pour moi, mes clients vont être contents. Mais moi, au bout d'un moment, je vais un peu patiner. Donc j'essaye de surdélivrer toujours, ce qui me permet à la fois de rendre les clients encore plus contents et d'apprendre encore plus de choses. Donc ça, c'est pas mal.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et après, je suis toujours stressée parce que je lance toujours plein de projets. Là, tu vois, il y a deux jours, avec Camille Dufossé, on a lancé le cahier de vacances du SEO. On s'est lancé là-dessus un peu comme ça. Et en fait, on a récupéré pratiquement 2000 leads. Et donc, on est contentes de l'avoir fait. Mais moi, clairement, j'étais en plein voyage entre deux avions. Ma chance n'était peut-être pas le meilleur moment. Donc oui, ça m'a stressée un peu.
- Speaker #1
Donc le cahier de vacances, c'est quoi le cahier de vacances du SEO ?
- Speaker #0
On a fait un cahier de vacances du SEO en partenariat avec Lynx Garden. Et c'est pour que les gens fassent comme leurs enfants sur la plage. Donc il y a des infographies, il y a des quiz, il y a des astuces, il y a la recette du mojito. Il y a plein de choses pour penser au SEO quand on est à la grande mode.
- Speaker #1
Et si on parle un peu de l'aspect de la jante féminine dans le SEO ? Toi, c'est quoi ta vision des choses par rapport à ça ? Est-ce que tu as l'impression que les... Je n'ai pas envie de faire qu'ils sont trop fermés pour ne pas être repris en bas de buzz. Mais toi, c'est quoi ta vision de ça par rapport aux femmes dans le SEO ? Est-ce que tu trouves qu'il y en a assez ? Est-ce que tu trouves qu'il faudrait gagner plus ? Est-ce que vous apportez quelque chose de différent qu'un homme ?
- Speaker #0
Alors moi, j'ai un peu un problème avec ça, entre guillemets, parce que je ne me suis jamais sentie femme dans le SEO. Je me suis sentie quelqu'un dans le SEO. Et c'est vrai que... ça fait souvent débat. J'avais fait un post sur ce sujet qui avait fait pas mal parler pendant quelques semaines où justement je disais que j'étais un peu fatiguée de la parité parce que j'ai l'impression que parfois on va inviter une femme parce qu'elle est femme et pas parce qu'elle a quelque chose à apporter sur le sujet. Et ça, ça me dérange dans le sens où moi, j'ai pas envie d'être invitée juste parce que je vais remplir un quota, mais j'ai envie d'être invitée ou de participer à un event ou d'être prise en prestat. Parce que j'ai quelque chose, peut-être un angle différent ou peut-être un feeling différent avec la personne que j'ai en face de moi. Donc, est-ce qu'il y a assez de femmes dans le SEO ? Ce n'est pas vraiment une question que je me pose. Probablement qu'il n'y en a pas assez. Personnellement, moi, c'est vraiment mon point de vue personnel. Je ne suis pas en train de dire que c'est le cas pour tout le monde. Mais moi, personnellement, je n'ai jamais senti de difficultés ou de jugements parce que j'étais une femme. et que je serais potentiellement moins technique. Je suis moins technique. Je ne suis pas sûre que ça ait quelque chose à voir avec le fait que je sois une femme. Donc voilà. Moi, personnellement, je ne me pose pas la question de savoir si je vais discuter avec un homme, une femme, n'importe qui. C'est juste ce que la personne a à me raconter qui va m'intéresser.
- Speaker #1
Ok. Non, non, mais on est totalement d'accord. Moi, je pense que la parité n'a aucun sens. Après, en revanche... je pense que l'homme et la femme sont différents par nature et que du coup, en tout cas moi je le vois parce que j'ai la chance d'avoir des équipes et qu'avoir les deux sexes c'est super quand même ça apporte un équilibre qui est d'ailleurs un peu impalpable qui ne va pas se définir, qui ne va pas être du type toi tu es plus ceci, toi tu es moins cela c'est pas de cet ordre là, c'est plutôt de l'ordre de l'équilibre le ying et le yang et ça c'est très précieux c'est nécessaire... Il paraît évident que quand tu as beaucoup de mecs, tu peux avoir un peu de testostérone. Surtout qu'on est dans un métier d'expertise qui fait que de temps en temps, tu peux avoir un aspect un peu d'orgueil et tout ça. Je pense qu'on retrouve peut-être un peu moins. féminine quand même et c'est plutôt une bonne chose selon moi mais après je ne fais pas généraliser, c'est très compliqué de dire ça mais je trouve qu'il y a un équilibre qui est important, c'est pour ça que moi je suis sensible à ce que, à former moi je vais privilégier des recrutements féminins parce que je trouve que ça apporte beaucoup donc plutôt pas d'un point de vue technique pas d'un point de vue métier, pas spécialement par contre d'un point de vue équilibre façon de penser, subtilité pas forcément ce qu'on pense uniquement ça c'est génial...
- Speaker #0
Oui, tu vois, je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est plus sur des choses un peu impalpables, mais ça ne va pas avoir de répercussions sur le métier et sur l'expertise. Tu peux avoir des cracks dans n'importe quel domaine, homme ou femme.
- Speaker #1
Oui, très clair. OK, donc au niveau outils, pas spécialement de choses qui te fait gagner un temps extraordinaire dans ta vie quotidienne.
- Speaker #0
C'est juste que j'ai oublié de te répondre.
- Speaker #1
Alors maintenant, les outils.
- Speaker #0
Je passe ma vie sur Notion.
- Speaker #1
Ah, Notion,
- Speaker #0
c'est très bien. En fait, j'organise tout sur Notion. Donc, je vais à la fois avoir mon CRM, parce que je ne suis pas une énorme boîte, donc je n'ai pas non plus 14 000 clients à gérer sur Notion. Ça marche très bien. Je vais faire tous mes suivis de projets. J'ai énormément de templates. Je pars du principe que si je dois faire un truc plus de deux fois, ça vaut le coup que je fasse un template. Donc, je vais avoir des templates d'audit, je vais avoir des templates de prise de rendez-vous, des templates de questions que je pose à mes... à mes prospects, des templates, je les ai donnés partout. Et ça, ça me permet de gagner un temps fou. Et par exemple, on parlait de la création de contenu un peu plus tôt. Tous les lundis, je vais venir publier sur LinkedIn un carousel des nouveautés où c'est un carousel où je vais venir expliquer un peu ce qui s'est passé la semaine précédente en termes de mise à jour, en termes d'actualité, etc. Et ça, il y a... Tout le temps plein de gens qui me disent Oh mais merci beaucoup pour la valeur, ça doit te prendre un temps fou et tout C'est tout templatisé, ça me prend 30 minutes. Donc voilà, je fais Team Template.
- Speaker #1
Et justement, quand tu fais de la veille, tu fais quoi ?
- Speaker #0
Alors justement, tu vois, ce carousel, c'est un truc que je n'ai pas voulu déléguer jusqu'à présent. Donc on m'aide sur des créations d'infographies, sur plein de trucs, mais pas sur ce carousel parce que ça m'oblige à faire ma veille moi-même. Donc je sais que chaque week-end, je suis obligée de faire ma veille. pour délivrer le carousel du lundi pour que les autres n'aient pas à la faire. Donc, je vais aller sur Abondance, Search Engine Journal, sur les parutions officielles de Google, Search Engine Roundtable. Et après, je vais avoir un Feedly. Tu connais Feedly ? Oui,
- Speaker #1
très bien. C'est un navigateur RSS pour suivre un peu les actualités quasiment en automatique.
- Speaker #0
Oui, exactement. Donc, en fait, je vais venir récupérer mon feed avec toutes les actus qui vont m'intéresser. Je regarde là-dedans et normalement, je ne suis pas trop mal.
- Speaker #1
C'est un gros héritage du passé, les FURSS et tout ça. C'est très utilisé quand j'avais ton âge. Mais en fait, c'est marrant et c'est maintenant très exploité pour des techniques un peu plus blackat et tout ça. D'ailleurs, quand on parle de techniques un peu border en SEO, des trucs un peu osés, est-ce que c'est des choses que tu regardes un peu parce que c'est quand même rigolo de jouer avec les limites, au moins avec ces sites perso, où toi, tu n'es que dans le... contenu de qualité qui intéresse l'internaute et rien d'autre ?
- Speaker #0
Alors, j'ai rien contre le black. Je le pratique pas.
- Speaker #1
Mais tu regardes un peu, tu t'enchaînes. Ouais,
- Speaker #0
je m'intéresse un peu. Je discute avec des gens et des fois, ils disent Oh ! Tu fais ça ? Dis donc, coquin ! Donc oui, ça m'intéresse plus par curiosité. J'avoue que non, je pratique très très peu.
- Speaker #1
D'accord. Et prochaine destination, après le Mexique ?
- Speaker #0
Île Maurice-Réunion. Je suis entre les deux, là. C'est terrible. C'est vraiment dégueulasse.
- Speaker #1
Pas de plage, là-bas ? Non, c'est pas connu pour ça. Tu poses tes bagages et tu ne sais pas quand est-ce que tu reviens ?
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. C'est ça, c'est ça. Donc là, je pars mi-septembre. Je reviens en décembre parce que j'ai une conférence à Paris en décembre.
- Speaker #1
je peux pas te dire je sens que c'était confidentiel avec John Muller c'est ça ?
- Speaker #0
ouais presque on va boire un café après mais c'est un truc sympa donc je reviens pour décembre et après en fonction de si j'ai aimé ces deux petites îles j'y retourne en janvier ou je vais ailleurs C'est un peu mon plan.
- Speaker #1
Tu poses tes bagages, tu regardes si la mer est tempérée. Ouais,
- Speaker #0
s'il y a du vent.
- Speaker #1
Super. Et s'il y a, pour finir, une Nelly Biss qui nous écoute. sa vie elle est incroyable elle est au Mexique elle parle sur la lune de l'Euris moi je veux faire ça en fait je suis sans attache et tout ça est-ce que tu peux lui donner 2-3 conseils en tant qu'entrepreneur avec pour peut-être bien choisir sa destination, pour se poser les bonnes questions, et voilà. Et puis, est-ce que tu peux, après, si elle veut faire du SEO, lui donner aussi peut-être les choses où tu as perdu du temps, que tu aurais aimé connaître, je ne sais pas, telle formation, ou telle astuce, ou aller plus vite, ou là, une confiance en toi que tu as acquis, alors qu'en fait, on aurait pu te le dire. Enfin, tu vois, un conseil en tant qu'entrepreneur, puis après, deux, trois conseils en tant qu'entrepreneur, et deux, trois conseils en tant que consultant SEO pour tout casser et se... se lancer cette année ?
- Speaker #0
Des conseils en tant qu'entrepreneur ? Je pense qu'il faut travailler sa résilience. Moi, je crois que c'est vraiment ça qui m'aide tout le temps. Parce que je n'ai pas trop peur de l'échec. J'ai assez confiance dans le fait que je peux rebondir, que je peux refaire de l'argent et que je peux faire autre chose. Donc, je ne vais pas me bloquer.
- Speaker #1
Tu es en mode, au pire, je fais de la plonge, non ? Oui. Ouais, c'est ça. Vraiment, s'il faut vraiment faire un métier où il n'y aurait pas de problème pour trouver du boulot, je le ferais. Je n'ai pas de faux orgueil, un orgueil mal placé par rapport à ça. J'irais là où il y a de l'argent, si vraiment j'y suis obligé, je n'ai pas de souci avec ça.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. J'espère que ça ne durerait pas trop longtemps, tu vois. Oui,
- Speaker #1
oui.
- Speaker #0
Et tant de se remettre sur ses pieds et de faire autre chose, je pense que... Ok,
- Speaker #1
donc pas peur de l'échec, assumer, quoi d'autre ?
- Speaker #0
Je suis en train de... de me rendre compte vraiment de l'importance de développer son audience. Moi, par exemple, j'ai misé beaucoup sur LinkedIn et ça m'apporte des opportunités incroyables. Tu vois, je suis là grâce à LinkedIn.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Et je fais beaucoup, beaucoup de choses grâce à LinkedIn. Ça m'apporte la grande majorité de mes clients. Ça m'a permis de lancer des produits digitaux alors que je n'avais même pas une grosse audience. Et du coup, ça me fait des revenus qui sont récurrents alors que je ne fais plus rien dessus. Ça me permet de développer ma crédibilité, de faire des contenus qui m'intéressent. Je m'éclate sur ma newsletter, je fais des conférences, des vidéos. Toutes ces choses-là, c'est des trucs qui arrivent grâce à LinkedIn que je ne pourrais pas faire si j'avais travaillé uniquement pour mes clients et que je n'avais pas d'audience. Parce que si tu n'as pas d'audience, ça ne va rien apporter de développer ces contenus-là. Donc moi, je suis ultra reconnaissante de pouvoir avoir une journée qui est super variée. Et de pouvoir aider les gens à la fois via des prestations et à la fois via du contenu gratuit qui va, moi, me rémunérer par la suite. Mais pour les gens qui le reçoivent, c'est complètement gratuit. Et ça, ça m'éclate.
- Speaker #1
OK. Juste avant de passer sur l'aspect des conseils sur devenir consultante SEO, se former au bon endroit. Quand on t'écoute, ça paraît facile. C'est vrai que c'est impressionnant. Est-ce que je reformule bien en disant que ce que tu dis, en gros, c'est... Un, faites-vous confiance. En fait, il ne faut pas avoir trop peur non plus de l'adversité. Alors, elle arrive parfois, mais en vrai, on a souvent des solutions qui s'offrent à nous, soit des parents, soit un boulot qui est à côté, soit des amis, soit plein de choses. Deux, tu dis, ne cherchez pas à faire compliqué. En fait, vous pouvez écrire un bouquin, il y a LinkedIn, il y a les réseaux sociaux, et au bout d'un moment, ça paye.
- Speaker #0
en fait c'est un peu le même principe que le SEO tu vois c'est vraiment de l'inbound où tu vas venir créer du contenu pour attirer des gens qui vont être intéressés par ce que tu fais donc pour moi c'est vraiment un parallèle qui est super pertinent de sur du SEO tu vas peut-être créer un blog, créer des contenus qui vont intéresser les gens et sur LinkedIn ou sur Youtube ou sur n'importe quelle autre plateforme de création de contenu c'est exactement la même chose c'est juste pas la même façon de le diffuser et ouais en fait c'est gratuit t'as pas de barrière à l'entrée... personne ne va te demander de payer un droit d'entrée pour aller publier ta vidéo.
- Speaker #1
Il faut être résilient, mais il faut être résilient en combien de temps ?
- Speaker #0
Toute sa vie,
- Speaker #1
je crois. Pour que ça marche, pour arriver un peu à des choses satisfaisantes, combien de temps il faut insister pour se dire ça y est, j'y suis arrivé. Toi, tu as eu l'impression que ça prenait combien de temps ? Tu t'es commencé à dire ça y est, je suis lancé.
- Speaker #0
Pour moi, le SEO, ça a été assez rapide, mais parce que je pense que je m'étais plantée plein de fois avant.
- Speaker #1
Tu parles du Covid ou tu parles d'autres expériences ? Tu parles de tes expériences que tu as partagées sur le Covid ?
- Speaker #0
Oui, sur le Covid. Et puis, il y a plein de projets que j'avais en tête et que j'ai commencé à travailler. Et finalement, avant même de les lancer, je les ai abandonnés. Et puis, j'ai testé plein de side projects, plein de trucs. On retombe sur la région, sur le fait que, vas-y, tente des trucs, ce n'est pas grave. En France, on a quand même vachement peur de l'échec, du regard des autres, de se dire, mais que vont penser les gens si je ne réussis pas ? Et en fait, on s'en fout complètement. Enfin, moi, en tout cas, je m'en fous complètement. Et je me dis, au pire, j'aurais testé des choses. Puis il n'y a vraiment que les gens qui ne font rien qui vont te critiquer. Parce que ceux qui ont déjà réussi, ils savent que c'est dur. Donc on ne va pas venir te cracher dessus en disant, ah, t'as raté. Non, on va te dire, ah, c'est dommage, mais peut-être que tu as appris des trucs. Et qu'est-ce que tu fais maintenant ? Donc, pour répondre à ta question, le SEO, ça a marché relativement vite. Mais parce qu'il y a plein d'erreurs que j'ai évitées par le passé.
- Speaker #1
Et du coup, en SEO, la personne qui nous regarde dit, qu'est-ce que je peux faire pour me lancer, essayer d'acquérir mon petit niveau qui va bien, je commence par quoi ?
- Speaker #0
Alors, tu parles de ton niveau de SEO ou de ton niveau d'entrepreneur ?
- Speaker #1
L'entrepreneur, on en a parlé, la résilience, faire confiance. On aurait pu parler aussi du choix de la destination, mais ça, c'est assez personnel. En SEO, si je veux me lancer, apprendre, toi, où tu as perdu du temps, quelle formation ou quel sujet...
- Speaker #0
mille pieds à l'étrier si c'est le cas ou pas galéré mais je pense que j'avais pas une vision assez précise de ce que je voulais faire de mes journées et du coup je me suis lancé dans une formation de huit mois en rédaction web que j'aurais pu faire en une semaine je pense que c'est très important pour certaines personnes de faire ce type de formation parce que c'est des gens qui vont qui ont pas vocation d'être entrepreneur alors il n'y a rien de péjoratif dans ce que je dis, mais c'est juste, je pense qu'il y a certaines personnes qui sont beaucoup plus à l'aise dans le rôle de salarié déguisé, un petit peu plus d'exécutant, où on va leur attribuer des missions, et où il n'y a pas la pression de développer un business qui grandit, tu vois. Il y a beaucoup de gens qui vont être très à l'aise avec le fait de se dégager un salaire qui va être un peu plus que ce qu'ils gagnaient auparavant en tant que salariés, mais qui ne veulent pas avoir de pression supplémentaire pour développer des choses différentes, etc. Donc, ce type de formation-là, je pense que c'est très bien pour eux. pour moi qui avait une vocation un peu différente où je voulais tester plus de choses et je veux pas faire la même chose chaque heure de chaque jour. Donc pour moi par exemple faire que de la rédac c'était pas génial et ce qui a fait perdre du temps c'est de me rendre compte que justement il y avait tellement d'autres choses dans le SEO et que je serais très limitée si je me... Je n'ouvrais pas un peu le champ des possibles. Et de me rendre compte que mon cœur d'expertise, ça n'allait pas être ce que j'allais faire au quotidien pendant 8 heures par jour. Parce que tu gères tes clients, tu gères ta compta, tu gères ma création de contenu, etc. Et finalement, tes prestats, en tant que tel, ce n'est pas 100% de ton temps de travail.
- Speaker #1
Nelly, est-ce qu'il faut donner pour recevoir ? Oui,
- Speaker #0
je pense.
- Speaker #1
À fond ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Ok, très clair. Je pense que c'est aussi un peu ce qui t'a réussi.
- Speaker #0
Écoute, en tout cas, je reçois beaucoup de messages de gens qui m'expriment leur gratitude par rapport au contenu que je crée. Donc moi, ça me fait vraiment plaisir. Continuez. Moi, ça me fait vraiment plaisir parce que c'est pour moi une façon d'accompagner les gens pour passer d'un niveau zéro en SEO à 0,5 ou 1. Je n'ai pas vocation à former des consultants, mais vraiment. de pouvoir expliquer les bases à plein de gens, parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont besoin de comprendre un peu les bases, ne serait-ce que des gens qui travaillent en marketing et qui ont besoin de discuter avec les consultants SEO. Peut-être parfois, ils n'ont pas les tenants et aboutissants ou le vocabulaire. Donc, il y a beaucoup de gens comme ça qui me suivent. Et je reçois très souvent des messages de gens qui me disent qu'ils lisent mes contenus depuis longtemps et que ça les a beaucoup aidés. Et ensuite, c'est des gens qui convertissent. Donc, moi, je suis contente. Eux, ils sont contents. Tout va bien.
- Speaker #1
Dernière question, attention c'est souvent la plus dure. Ok. J'ai voulu appeler ce podcast ETOC parce que je trouve qu'il y a un côté un peu compulsif dans l'ESU, en tout cas chez moi, j'ai peut-être un problème avec ça. Moi, je veux tout le temps tout optimiser. Moi, je suis à un mariage, je me dis comment j'aurais pu faire ça différemment, comment j'aurais fait ça à ma place. C'est un peu une obsession. Est-ce que toi, tu peux nous confier quelque chose d'un peu compulsif chez toi dans ton métier, soit d'entrepreneur, soit d'ESU, qui tient vraiment à cœur, par exemple ?
- Speaker #0
Je vais très rarement dire non à une proposition. Quand je sens que ça peut m'amuser ou que ça peut me challenger, je vais dire oui.
- Speaker #1
Même quand c'est un planoscope ? Ouais. C'est ça.
- Speaker #0
Ouais. Voilà. Même si ce n'est pas quelque chose qui va complètement dans ma vision ou qui est exactement dans ce que je veux proposer, je vais dire ouais.
- Speaker #1
Trop bien. C'est bon à savoir, ça. C'est cool. Si j'ai des choses hyper compliquées ou que je ne sais pas comment je t'appelle. Bon, merci beaucoup pour ton temps.
- Speaker #0
Avec plaisir.
- Speaker #1
C'était trop cool. Ouais, moi aussi. C'était super intéressant. Il y a vraiment tout ce côté… vie un peu, j'allais dire exotique, c'est pas le mot parfait, mais à l'étranger, de choses nouvelles que tu nous apportes. Il y a beaucoup de fraîcheur dans ce que tu dis, il y a beaucoup de choses qui sont super intéressantes et super nouvelles pour moi en tout cas, c'est assez loin de la vie que je vis, donc moi je me régale à t'écouter. Merci beaucoup, on va te suivre avec intérêt.
- Speaker #0
Eh ben écoute, merci de m'avoir accueilli, invité, et si t'as en plus appris des trucs, moi je suis super contente.
- Speaker #1
Exactement, à bientôt.
- Speaker #0
Ouais, salut.
- Speaker #1
Merci pour votre écoute. N'hésitez pas à partager et liker ce podcast pour le faire vivre auprès d'autres personnes, d'autres SEO compulsifs.