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Description

En 1643, Jean Eudes rassemble quelques compagnons pour vivre une double mission pour dynamiser la vie chrétienne de tous les baptisés: porter la Parole de Dieu pour en vivre et former des prêtres selon le Cœur de Dieu. Ce qui caractérise la Congrégation de Jésus et Marie, communément appelée les Eudistes, c’est donc sa double finalité apostolique: collaborer à l’œuvre de l’évangélisation et à la formation de bons ouvriers de l’Evangile (Constitutions, n°10).


Cette société de vie apostolique internationale rassemble des prêtres, des diacres et des laïques, incorporés ou associés, qui partagent leur vie de prière, leurs expériences et leurs engagements apostoliques. Jean Eudes, saisi par l’amour de Jésus, a porté dans son cœur les détresses et les besoins des hommes et des femmes de son temps: à la suite de leur fondateur, les Eudistes cherchent à ouvrir, avec audace, des voies pour faire grandir le Royaume de Jésus.


Pour cela, la vie fraternelle en communauté leur est proposée comme un bon moyen de parvenir à la perfection de la charité vers laquelle doit tendre tout baptisé, tout prêtre, tout disciple du Christ. Les Eudistes travaillent à l’annonce de l’Evangile et au renouvellement de la foi par le témoignage de leur vie, leur prière, leur enseignement et l’accomplissement des diverses tâches pastorales (Constitutions, n°23). Les missions qui leur sont confiées sont variées: séminaires, formation des laïcs, aumôneries, accompagnement de l’Enseignement catholique, paroisses, centres spirituels, etc.


La congrégation compte aujourd’hui près de 500 Eudistes, dans vingt pays et sur quatre continents : en France (huit communautés dans six diocèses), en Afrique, en Amérique latine, en Amérique du Nord, aux Philippines enfin. En ces différents lieux, des laïcs, appelés associés, partagent avec les Eudistes leur patrimoine spirituel et leur propre expérience apostolique.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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En 1643, Jean Eudes rassemble quelques compagnons pour vivre une double mission pour dynamiser la vie chrétienne de tous les baptisés: porter la Parole de Dieu pour en vivre et former des prêtres selon le Cœur de Dieu. Ce qui caractérise la Congrégation de Jésus et Marie, communément appelée les Eudistes, c’est donc sa double finalité apostolique: collaborer à l’œuvre de l’évangélisation et à la formation de bons ouvriers de l’Evangile (Constitutions, n°10).


Cette société de vie apostolique internationale rassemble des prêtres, des diacres et des laïques, incorporés ou associés, qui partagent leur vie de prière, leurs expériences et leurs engagements apostoliques. Jean Eudes, saisi par l’amour de Jésus, a porté dans son cœur les détresses et les besoins des hommes et des femmes de son temps: à la suite de leur fondateur, les Eudistes cherchent à ouvrir, avec audace, des voies pour faire grandir le Royaume de Jésus.


Pour cela, la vie fraternelle en communauté leur est proposée comme un bon moyen de parvenir à la perfection de la charité vers laquelle doit tendre tout baptisé, tout prêtre, tout disciple du Christ. Les Eudistes travaillent à l’annonce de l’Evangile et au renouvellement de la foi par le témoignage de leur vie, leur prière, leur enseignement et l’accomplissement des diverses tâches pastorales (Constitutions, n°23). Les missions qui leur sont confiées sont variées: séminaires, formation des laïcs, aumôneries, accompagnement de l’Enseignement catholique, paroisses, centres spirituels, etc.


La congrégation compte aujourd’hui près de 500 Eudistes, dans vingt pays et sur quatre continents : en France (huit communautés dans six diocèses), en Afrique, en Amérique latine, en Amérique du Nord, aux Philippines enfin. En ces différents lieux, des laïcs, appelés associés, partagent avec les Eudistes leur patrimoine spirituel et leur propre expérience apostolique.


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  • Former Jésus en nous en vivant ses états et mystères cover
    Former Jésus en nous en vivant ses états et mystères cover
    Former Jésus en nous en vivant ses états et mystères

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC XII, 190-192    Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir comment former Jésus en nous en vivant ses états et mystères Texte : “Si je me croyais, je ne voudrais jamais tenir d’autre langage que celui de Jésus, et je ne dirais ni n’écrirais jamais que cette seule parole : Jésus. Car il me semble que la langue qui a une fois proféré, et la plume qui a une fois écrit cet adorable nom et cette divine parole, Jésus, ne devraient plus être employés à proférer ni à écrire autre chose. Joint qu’en disant, Jésus, c’est dire tout ; et qu’après avoir dit JÉSUS, il n’y a plus rien à dire : d’autant que JÉSUS est une parole abrégée qui contient en soi tout ce qui se peut penser et dire de grand. JÉSUS est un nom admirable qui, par sa grandeur immense, remplit le ciel et la terre, le temps et l’éternité, tous les esprits et les cœurs des Anges et des Saints, et qui remplit et occupe même durant toute l’éternité la capacité infinie du Cœur de Dieu, du Père, du Fils et du Saint Esprit. C’est pourquoi, quand je n’écrirais autre chose que cette seule parole, Jésus, et que j’irais par tout l’univers criant sans cesse et ne proférant point d’autre nom que celui ci, Jésus, Jésus, Jésus, il me semble que j’en écrirais et dirais assez pour remplir entièrement tous les esprits et tous les cœurs des habitants de la terre ; que ce serait un saint et délicieux langage, si, en la terre, on pouvait parler et se faire entendre sans proférer autre chose que cette sacrée et aimable parole Jésus, JÉSUS… Tandis que le cœur me battra dans la poitrine, et que ma langue pourra se remuer pour parler et ma main pour écrire, je ne prêcherai ni écrirai jamais autre chose que, JÉSUS, et je ne veux point avoir de vie, ni d’esprit, ni de langue, ni de plume que pour annoncer de bouche et par écrit les merveilles et les miséricordes de ce glorieux nom. Qui me donnera une langue et une plume séraphique et divine pour prononcer et écrire dignement ce divin nom ? Mais j’aimerais beaucoup mieux un cœur pour l’aimer, qu’une plume et qu’une langue pour en écrire et en parler. Seigneur, vous pouvez me donner l’un et l’autre, et c’est ce que j’espère de votre infinie bonté… Le nom de Jésus est si plein de sainteté, qu’il ne faudrait que le prononcer une seule fois dignement pour être tout saint. Si tous les pécheurs qui sont en la terre et dans l’enfer le pouvaient prononcer une seule fois comme il faut, ils détruiraient en eux l’enfer du péché et y établiraient un paradis de sainteté.” .(Sur le St nom de Jésus, OC XII, p.190-191)   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

  • Honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe pour former Jésus en nous cover
    Honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe pour former Jésus en nous cover
    Honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe pour former Jésus en nous

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC I, 421-423   Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Comment honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe Texte :  1/ O Jésus, je vous adore au moment de votre Incarnation, qui est le premier moment de votre vie temporelle et passible. J'adore toutes les choses merveilleuses qui se sont passées en vous en ce moment. (…) O bon Jésus, j'adore ces premières pensées et ces premiers actes d'adoration, d'oblation, d'amour et de louange que vous avez exercés pour lors au regard de votre Père. Oh ! combien hautement et divinement vous l'avez glorifié et aimé ! (...) O Père de Jésus, que de contentement pour mon âme de vous voir tant aimé et glorifié par votre Fils ! O Jésus, qu'à jamais soyez-vous béni, aimé et adoré, pour l'honneur et l'amour que vous avez rendu à votre Père, au bienheureux moment de votre Incarnation ! 2/ O Jésus, vous considérant en ce mystère, je vois, par la lumière de la foi, que vous avez de hautes pensées et de grands desseins sur celle dans laquelle il s'accomplit et que vous opérez en elle des choses grandes et merveilleuses. O Jésus, j'adore les premières pensées que vous avez eues, les premiers actes d'amour que vous avez produits et les premiers effets de grâce, de lumière et de sainteté très éminente que vous avez opérés au regard de votre sainte Mère, au moment de votre Incarnation. Comme aussi j'honore les premiers actes d'adoration, de louange et d'amour d'une telle Mère au regard d'un tel Fils. (...) Unissez-moi, ô Mère de Jésus s'il vous plaît, à tout l'amour et l'honneur que vous lui avez rendu en ce premier instant de sa vie, et me faites participant de ce même amour que vous lui portez, et du zèle que vous avez pour sa gloire.   3/O très aimable Jésus, au même instant que vous vous êtes tourné vers votre Père, en suite de votre Incarnation, vous vous êtes tourné aussi vers moi. Au même instant que vous avez commencé à penser à lui, à vous référer à lui et à l'aimer, vous avez commencé semblablement à penser à moi, à vous donner à moi et à m'aimer. Au même instant que vous avez commencé à vivre, vous avez commencé à vivre pour moi, à me préparer et acquérir des grâces très signalées, et à former de grands desseins sur moi. Car dès lors vous avez pris dessein et avez conçu un très grand désir de mettre en moi une image du mystère de votre Incarnation, et de vous incarner en quelque façon dedans moi, c'est à-dire de m'unir à vous et de vous unir à moi corporellement et spirituellement par votre sainte grâce et par vos divins sacrements, et en une manière très intime et particulière ; et ensuite, de me remplir de vous-même, et de vous former et établir en moi, afin d'y vivre et régner parfaitement.  Oh ! quelle bonté, oh ! quel amour ! Béni soyez-vous infinies fois, ô bon Jésus ! Que toutes vos miséricordes et toutes les merveilles que vous avez opérées pour les enfants des hommes vous bénissent éternellement ! Je vous demande très humblement pardon de l'empêchement que j'ai apporté par le passé à l'accomplissement de ces grands desseins que vous avez daigné avoir sur moi. Ne permettez plus que j'y en apporte pour l'avenir. Car je veux désormais anéantir en moi, à quelque prix que ce soit, tout ce qui est contraire à vos saintes volontés. Mon Jésus, donnez-moi grâce et force pour cela, s'il vous plaît.”    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on August 4, 2023

  • Honorer la vie cachée du Sauveur pour accomplir toute chose dans l’Esprit de Jésus cover
    Honorer la vie cachée du Sauveur pour accomplir toute chose dans l’Esprit de Jésus cover
    Honorer la vie cachée du Sauveur pour accomplir toute chose dans l’Esprit de Jésus

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC I, 425-427   Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif :  Sur la vie cachée et laborieuse de Jésus Texte :    O très grand et très adorable Jésus, tu as voulu mener une vie inconnue et cachée, une vie ordinaire et simple aux yeux des hommes, une vie pauvre, laborieuse et souffrante, portant le nom et travaillant au métier de charpentier, pour nous apprendre,premièrement par ton exemple, ce que depuis tu nous as enseigné par tes paroles, à savoir que : « Ce qui est grand devant les hommes, est abomination devant Dieu. » (Lc 16,15)  O Jésus, imprime cette vérité profondément dans mon esprit, et grave puissamment dans mon cœur une haine et horreur très grande de toute gloire, louange, grandeur et vanité, et de tout ce qui paraît et éclate aux yeux des hommes, avec un amour et affection très forte de tout ce qui porte simplicité et humilité.  O Jésus, tu es Dieu comme ton Père, et n'es qu'un même Dieu avec lui ; tu n'as qu'une même puissance et opération, tu as créé et tu conserves et gouvernes avec ton Père ce grand univers. Tu es occupé avec lui, durant toute l'éternité, à produire un Dieu et une personne divine, à savoir le Saint-Esprit, qui est Dieu comme lui et comme toi, et en d'autres choses grandes et dignes de ta grandeur suprême.  Et néanmoins, te considérant dans l'état de ta vie cachée et laborieuse sur la terre, je vois que tu t’assujettis aux actions les plus communes et simples de la vie humaine, comme au boire, au manger, au dormir, au travail, gagnant ta vie à la peine de tes bras et à la sueur de ton front, et à toutes les autres actions et nécessités de la vie de l'homme.  Mais ce qui est plein de consolation et de merveilles, c'est que tu n’es pas moins grand et admirable dans les choses petites que dans les choses grandes. Car, dans ces actions simples et communes, tu y rends une gloire infiniment grande à ton Père, parce que tu fais toutes tes actions, ô Jésus, même les plus petites et ordinaires, non avec les dispositions communes et ordinaires, mais avec un amour infini vers ton Père et vers nous.  À raison de quoi tu as mérité et acquis, par la vertu de tes saintes actions, une grâce particulière pour toutes nos actions, afin de les faire saintement. C'est pourquoi nous les pouvons et devons faire toutes saintement ; autrement nous rendons la grâce que tu nous as acquise pour ce sujet, vaine et inutile au regard de nous. Ne permets pas que cela soit, ô bon Jésus. Donne-moi, s'il te plaît, cette grâce que tu m'as acquise par tes saintes actions, afin que je fasse toutes les miennes saintement. C'est mon désir et ma résolution. Donne-moi la grâce, s'il te plaît, de la mettre en effet pour ta pure gloire ; et faites que pour l'avenir je t’offre toutes mes actions, même les plus petites, en l'honneur des tiennes, et que je les fasse, autant qu'il me sera possible, dans les mêmes dispositions et intentions dans lesquelles tu as fait les tiennes. (OC I, p.425-427)      Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

  • Le Coeur de Jésus coeur de tout l’univers cover
    Le Coeur de Jésus coeur de tout l’univers cover
    Le Coeur de Jésus coeur de tout l’univers

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC I, 425-427   Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Les miracles du coeur de Jésus   Texte : Premier point Mettez-vous devant les yeux le monde de la nature, c'est-à-dire ce grand univers qui comprend tant de choses merveilleuses, savoir : les cieux, le soleil, la lune et les autres astres ; les quatre éléments, dont l'air est peuplé d'une si grande variété́ d’oiseaux ; la terre couverte de tant de sortes d'animaux, d'arbres, de plantes, de fleurs, de fruits, de métaux, de pierreries ; la mer remplie d'une si prodigieuse multitude de poissons. Ajoutez à cela les créatures raisonnables, qui sont les hommes et les Anges ; considérez-les dans l'état naturel de leur création. Quel miracle d'avoir fait toutes ces choses de rien ! Ce n'est pas seulement un miracle, mais c'est un monde d'une infinité de miracles. Comptez toutes les créatures que Dieu a faites,et vous compterez autant de miracles que Dieu a faits en les tirant de l'abîme du néant. Comptez tous les moments qui se sont écoulés depuis la création du monde, en chacun desquels elles ont été́ créées, puisque la conservation est une création continuelle : et vous compterez autant de miracles, sans parler d'une infinité d'autres merveilles qui ont été́ et qui sont perpétuellement opérées dans le gouvernement de cet univers. Or quel est l'auteur de ces innombrables miracles ? C'est la bonté́ inconcevable et l'amour incompréhensible du divin Cœur de ce Verbe adorable, dont saint Jean l'Évangéliste fait mention en ces premières paroles de son Évangile : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était Dieu, et toutes choses ont été́ faites par lui : Omnia per ipsum facta sunt (Jn 1,3.4). Car c'est pour l'amour de nous qu'il a fait toutes ces choses, quoiqu'il eût et qu'il ait toujours devant les yeux les ingratitudes, offenses et outrages infinis qu'il devait recevoir et qu'il reçoit tous les jours de notre part.  C'est pourquoi toutes ces choses qu'il a créées sont autant de langues et de voix qui nous prêchent incessamment la charité́ ineffable de son très bénin Cœur, et qui nous exhortent à l'adorer, à l'aimer et à le glorifier en toutes les manières qu'il nous est possible. Le ciel et la terre dit saint Augustin, et toutes les choses qui y sont comprises, ne cessent de me dire que j'aime mon Dieu.  Second point  Représentez vous le monde de la grâce, qui comprend une infinité́ de merveilles qui surpassent incomparablement celles du monde de la nature. Car il contient tous les miracles de sainteté́ qui ont été́ faits en la terre par le Saint des saints ; toutes les merveilles qui se sont passées en la Mère de grâce ; toute la sainte Église militante ; tous les Sacrements qu'elle conserve dans son sein, avec tous les effets merveilleux qu'ils produisent ; toutes les choses admirables que la grâce divine a opérées et opèrera dans les vies de tous les Saints qui ont été́ et qui seront en ce monde. Quelle est la source de toutes ces merveilles ? N'est-ce pas la charité ́ inconcevable du très bon Cœur de notre Rédempteur, qui a établi et qui conserve ce monde prodigieux de la grâce dans la terre, pour l'amour de nous ? O mon Jésus, que tous ces prodiges de votre Cœur tout aimable, et que toutes les puissances de votre divinité́ et de votre humanité́ soient employées à vous bénir et à vous louerincessamment et éternellement : Benedicite omnes virtutes Domini Domino (Dn 3,61).  Troisième point.  Élevez votre esprit et votre cœur au ciel, pour contempler le monde de la gloire, c'est-à-dire cette belle, grande et glorieuse cité, dont tous les habitants sont exempts pour jamais de toutes sortes de peines, et comblés d'une immensité de biens. Voyez cette armée innombrable de Bienheureux, Quam nemo dinumerare poterat (Ap 7,9) qui sont plus éclatants que le soleil, qui possèdent des richesses inestimables, des joies indicibles et des gloires inénarrables. ... (texte incomplet - limitation du logiciel)

    05min | Published on August 4, 2023

  • La formation de Jésus, une vertu chrétienne cover
    La formation de Jésus, une vertu chrétienne cover
    La formation de Jésus, une vertu chrétienne

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC V, 72-74    Lu par Claudine Bainard , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir pourquoi la formation de Jésus est une vertu chrétienne Texte : L'amour ineffable de ce Père saint au regard de sa Fille Marie, qui est le premier objet de son amour après son Fils bien-aimé, et qu'il aime tant, qu'elle-même déclara un jour à sainte Mechtilde, de l'ordre de saint Benoît, qu'il avait arrêté, en beaucoup d'occasions, le torrent des vengeances de son ire, qui était près de se déborder sur le monde, pour l'amour de cette incomparable Marie, même auparavant qu'elle est pris naissance dans la terre ; cet amour, dis-je, qu'il a pour elle, l'a obligé de la prédestiner, dans son conseil éternel, pour être la Mère, la nourrice, la gouvernante de son Verbe incarné, la Reine des Anges, la Souveraine du ciel et de la terre, l'Impératrice de l'univers; et de jeter dans son âme, dès le premier moment de son Enfance, les fondements d'une grâce et d'une perfection  proportionnées à la hauteur en quelque façon infinie de ces admirables qualités. La charité nonpareille de ce Père des miséricordes au regard de nous, lui a fait concevoir de toute éternité le dessein de faire naître en la terre cette Vierge incomparable, pour nous donner La charité nonpareille de ce Père des miséricordes au regard de nous, lui a fait concevoir de toute éternité le dessein de faire naître en la terre cette Vierge incomparable, pour nous donner par elle un Rédempteur, et pour l'associer avec lui dans l'œuvre de notre Rédemption, et conséquemment de commencer à la revêtir, dès les premières années de sa vie, des qualités requises à une si excellente prédestination. Voilà l'origine de cette même prédestination, qui est le premier avantage qui la relève infiniment par-dessus les prédestinations de tous les élus. En voici un autre très considérable, c'est la ressemblance parfaite qu'elle a avec la prédestination de Jésus, dont elle est une image très accomplie. Car, comme cet homme qui s'appelle Jésus, est choisi de Dieu, de toute éternité, pour être le commencement de ses voies et de ses desseins (cf. Pr 8,22), c'est-à-dire, le premier en excellence et le plus merveilleux ouvrage de ses mains : aussi le Saint-Esprit, parlant par la bouche de l'Église, prononce ces mêmes paroles – « principe de son action, première de ses œuvres » (id.) à la louange de cette incomparable Fille qui s'appelle Marie, parce que, après l'Homme-Dieu, c'est le plus admirable chef d'œuvre qui soit sorti du conseil éternel de sa divine Majesté, « œuvre du conseil éternel », dit saint Augustin. De même que Jésus seul a été choisi parmi des milliers, c'est-à-dire parmi tous les fils d'Adam pour être hypostatiquement uni à la personne du Verbe éternel, de même Marie est la seule choisie parmi des milliers, c'est-àdire parmi toutes les filles d'Ève, pour être associée d'une manière, la plus intime et la plus élevée qui puisse être donnée, au Verbe incarné. Votre élection, Vierge divine, dit saint Bernard, et votre prédestination sont semblables à celles du soleil, c'est-à-dire à celles du soleil éternel qui a créé le soleil temporel. Car Il est choisi parmi des milliers d'hommes ; vous parmi des milliers de femmes. Jésus est la merveille des œuvres de son Père, et Marie est le chef-d'œuvre des miracles de Jésus. « Votre élection ô divine Vierge, et votre prédestination sont semblables à celles du soleil, c'est-à-dire, de ce Soleil éternel qui a créé le soleil temporel » dit saint Bernard Car «Il est choisi entre tous les hommes, et vous êtes élue entre toutes les femmes. Jésus est la merveille des ouvrages de son Père, et Marie est le chef-d’œuvre des miracles de Jésus. » Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on August 4, 2023

  • Former Jésus en accueillant les consolations spirituelles cover
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    Former Jésus en accueillant les consolations spirituelles

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC V, 174-175    Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir comment je peux former Jésus dans l'affliction Texte : Voulez-vous ouïr le Père éternel même ? Voici ce qu'il dit un jour à sainte Catherine de Sienne: «C'est un privilège, dit-il, que ma divine bonté a donné à Marie, la glorieuse Mère de mon Fils unique, parce qu'il s'est incarné en elle, que quiconque, pour grand pécheur qu'il soit, a recours à elle avec respect et dévotion, ne tombera point dans la possession éternelle du démon. Car je l'ai choisie et préparée, et l'ai mise au monde pour attirer à moi les hommes par son moyen, et spécialement ceux qui sont séparés de moi par le péché.  Conformément à cela, voici ce qu'elle dit un jour à sainte Brigitte: «Je suis la Reine du ciel; Je suis la Mère de miséricorde; je suis la joie des justes et la voie des pécheurs pour aller à Dieu. Il n'y a aucune peine en purgatoire qui ne soit rendue plus douce et plus supportable par mon moyen; il n'y a aucun pécheur, pour maudit qu'il puisse être, qui soit tout à fait privé des effets de ma miséricorde pendant qu'il demeure sur la terre, parce que je fais en sorte que les tentations des démons ne soient pas si fortes contre lui comme elles seraient. Il n'y a aucune personne, pour aliénée de Dieu qu'elle soit, si elle n'est tout à fait dans le plus profond de l'abîme de la malédiction, qui ne puisse, par mon moyen, retourner à sa divine Majesté et obtenir miséricorde.  Cela étant ainsi, qui me donnera maintenant une voix assez forte pour me faire entendre à tous les habitants de l'univers, spécialement à tous les chrétiens qui sont engagés dans le péché, ou dans quelque peine ou affliction temporelle, et pour leur dire: Mes frères, mes très chers frères, je ne doute point que ces paroles si douces et si charmantes de notre très bonne Mère ne vous touchent le coeur, et qu'elles ne vous donnent le désir d'avoir recours à elle dans l'état présent où vous êtes? Mais qu'attendez-vous? Pourquoi différez-vous? Venez, venez promptement vous jeter à ses pieds; jamais elle n'a rejeté personne, elle ne commencera pas par vous. C'est votre Mère qui a tout pouvoir au ciel et en la terre.  C'est votre Mère qui a entre ses mains tous les trésors de son Fils Jésus. C'est votre Mère qui est tout coeur et tout amour vers vous, et qui a tant de bonté qu'elle prend un singulier contentement à faire du bien à ceux qui l'invoquent humblement et avec une confiance filiale. Venez donc à elle, et elle vous recevra et traitera comme ses enfants; elle vous obtiendra pardon de tous vos péchés, pour énormes qu'ils soient, pourvu que vous les détestiez et que vous soyez dans une véritable volonté d'y renoncer. Elle vous éclairera dans vos ténèbres; elle vous soutiendra dans vos faiblesses; elle vous fortifiera dans vos afflictions; elle vous fera manger à sa table, et elle vous repaîtra de sa propre chair et de son propre sang: Car la chair de Jésus, dit saint Augustin, c'est la chair de Marie et on peut dire aussi que le sang de Jésus, c'est le sang de Marie.      Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

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    Pour honorer la Vierge Marie; le chapelet de Jésus Marie cover
    Pour honorer la Vierge Marie; le chapelet de Jésus Marie

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC 1, 432-433  Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Enseigner l’art de la prière... éduquer à la prière Texte : O Jésus, Fils unique de Dieu, Fils unique de Marie, je vous contemple et adore, comme vivant et régnant en votre très sainte Mère, et comme celui qui êtes tout et qui faites tout en elle. Car si, selon la parole apostolique, vous êtes tout et faites tout en toutes choses (cf. Ep 1,23), certes vous êtes tout et faites tout en votre très sacrée Mère. Vous êtes sa vie, son âme, son cœur, son esprit, son trésor. Vous êtes en elle, la sanctifiant en la terre et la glorifiant au ciel. Vous êtes en elle, y opérant choses plus grandes, et vous rendant une plus grande gloire en elle et par elle, qu'en toutes les autres créatures du ciel et de la terre. Vous êtes en elle, la revêtant de vos qualités et perfections, de vos inclinations et dispositions, y imprimant une image très parfaite de vous-même, de tous vos états, mystères et vertus, et la rendant tellement semblable à vous, que qui voit Jésus, voit Marie, et qui voit Marie, voit Jésus. Beni soyez-vous, ô Jésus, pour tout ce que vous êtes et pour tout ce que vous faites dans votre très sainte Mère ! Je vous offre toutes les délices, tout l'amour et la gloire que vous avez jamais eue et que vous aurez jamais en elle. O Mère de Jésus, je vous honore et admire dans la très sainte et très admirable vie que vous avez en votre Fils Jésus.  Du chapelet de JESUS MARIA Nous devons souhaiter que les dernières paroles que, nous dirons en notre vie, soient celles-ci: JÉSUS, MARIE; et, afin de nous disposer à obtenir cette grâce de la divine miséricorde, il serait bon de finir chaque journée par la récitation d'un petit chapelet qui est fort court, et que j'appelle le chapelet de JÉSUS, MARIE, parce qu'il ne comprend que ces deux paroles: JÉSUS, MARIE, lesquelles renferment en soi tout ce qu'il y a de plus grand et admirable au ciel et en la terre, et contiennent éminemment toute la vertu et sainteté des plus excellentes prières et exercices de piété qui se puissent pratiquer. Il y a trente-quatre petits grains en ce chapelet en l'honneur des trente-quatre années de Jésus sur la terre, et en l'honneur de la part que la sainte Vierge y a eue, et de l'honneur qu'elle y a rendu. Au commencement, il faut dire trois fois : Veni, Domine Jesu: «Viens, Seigneur Jésus», dans les intentions qui ont été proposées sur ce sujet pour le chapelet de la gloire de Jésus (qui est en la troisième partie de ce livre) à savoir pour invoquer et attirer Jésus dans notre âme, dans notre esprit et dans notre cœur, et le supplier qu'il vienne en nous pour y anéantir tout ce qui lui déplaît, et pour nous remplir de sa grâce, de son esprit et de son pur amour. A chaque petit grain de ce chapelet, il faut dire JÉSUS, MARIE, et tâcher de le dire avec tout l'amour et la dévotion avec laquelle nous le voudrions dire, si nous étions à l'heure de la mort, et que ce fût la dernière parole que nous eussions à dire. Et, pour cet effet, il faut désirer et avoir intention de le dire en tout l'amour, ou si vous voulez, avec tout l'amour, ou en union de tout l'amour (car tous ces termes ne signifient qu'une même chose) qui a été, est et sera porté éternellement au ciel et en la terre à Jésus et à Marie, leur offrant tout cet amour comme chose nôtre, O puisque, comme il a été dit, tout est à nous, en satisfaction des manquements que nous avons commis en toute notre vie à les servir et aimer. Aux grosses marques, il faut dire ces paroles : Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui, Jesus (Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de tes entrailles est béni) ; et en les disant, offrir à Jésus et à Marie toutes les bénédictions et louanges qui leur ont été, sont et seront données à jamais en la terre et au ciel, en réparation des défauts que nous avons commis à les bénir et glorifier.

    04min | Published on August 4, 2023

  • St Jean Eudes nous explique pourquoi il a reçu la grâce d’instituer la fête du Coeur de Jésus cover
    St Jean Eudes nous explique pourquoi il a reçu la grâce d’instituer la fête du Coeur de Jésus cover
    St Jean Eudes nous explique pourquoi il a reçu la grâce d’instituer la fête du Coeur de Jésus

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC 8, 350-353  Lu par Claudine Bainard , associée eudiste de France  Objectif : Honorer le Sacré Coeur de Jésus Texte : Le Cœur auguste de Jésus est une fournaise d'amour qui répand ses feux et ses flammes de tous côtés, dans le ciel, dans la terre, et par tout l’univers ; feux et flammes qui embrasent les cœurs des Séraphins, et qui enflammeraient tous les cœurs de la terre, si les glaces effroyables du péché ne s'y opposaient. Ces feux divins transforment tous les cœurs des célestes amants en autant de fournaises d'amour vers celui qui est tout amour vers eux. Toutes les créatures qui sont en la terre, même celles qui sont insensibles, inanimées et irraisonnables, ressentent les effets des bontés incroyables de ce Cœur magnifique, puisqu'il aime toutes les choses qui sont, et qu'il ne hait rien de ce qu'il a fait, n'y ayant que le péché qu'il n'a point fait, qui est le seul objet de sa haine (cf. Sg 11,24). Mais il a un amour extraordinaire pour les hommes, tant pour les bons et pour ses amis, que pour les méchants et pour ses ennemis pour lesquels il a une charité́ si ardente, que tous les torrents et tous les déluges des eaux de leurs péchés innombrables ne sont point capables de l'éteindre (cf. Ct 8,7). Car il ne s'écoule aucun moment auquel il ne leur fasse plusieurs sortes de biens naturels et surnaturels, corporels et spirituels, même pendant qu'ils l'offensent et qu'ils le déshonorent par leurs crimes. O feux et flammes sacrées du Cœur de mon Sauveur, venez fondre sur mon cœur et sur les cœurs de tous mes frères, et les changez en autant de fournaises d'amour vers mon très aimable Jésus ! Imaginez-vous que toute la charité, toutes les affections, toutes les cordialités et toutes les tendresses qui ont été, qui sont, et qui seront, et qui pourraient être dans tous les cœurs que la toute-puissante main de Dieu pourrait former, soient ramassées et unies dans un cœur assez grand pour les pouvoir contenir ; tout cela ne serait-il pas capable de faire une fournaise d'amour inimaginable ? Mais sachez que tous les feux et les flammes de cette fournaise ne seraient pas une petite étincelle de l'amour immense dont le Cœur infiniment aimable de Jésus est embrasé au regard de nous. O fournaise infiniment désirable ! Oh ! qui me donnera que je sois plongé dans cette fournaise ardente ? O Mère de Jésus, ô tous les Anges, ô tous les Saints et Saintes de Jésus, je me donne à vous tous et à chacun en particulier, et je vous donne aussi tous mes frères et toutes mes sœurs, et tous les habitants de la terre, afin que vous nous jetiez tous dans le plus profond de cette fournaise ! Audience, audience, audience, ô grande fournaise d’amour ! c'est une petite paille qui demande très humblement et très instamment d'être plongée, abîmée, perdue, dévorée et consumée entièrement dans vos sacrés brasiers et dans vos saintes flammes pour jamais ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

  • Comment honorer les mystères de Jésus en les formant en nous ? cover
    Comment honorer les mystères de Jésus en les formant en nous ? cover
    Comment honorer les mystères de Jésus en les formant en nous ?

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC 1, 322-325   Lu par Claudine Bainard , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir comment je peux former Jésus dans l'affliction Texte : Entre une infinité de merveilles qui sont renfermées dans chaque mystère de la vie de Jésus, il y a sept grandes choses que nous devons y considérer et honorer, dont la connaissance vous donnera beaucoup de lumière, d'ouverture et de facilité à vous occuper sur les mystères du même Jésus. La première, c'est le corps et l'extérieur du mystère, c'est à dire tout ce qui s'est passé extérieurement dans le mystère. Par exemple, ce qui s'est passé extérieurement dans le mystère de la Naissance de Jésus, comme la nudité, la pauvreté, le froid, l'impuissance et la petitesse dans laquelle il est né, les petits drapeaux dont il a été enveloppé, sa résidence dans la crèche et sur le foin entre l'âne et le boeuf, ses larmes et ses cris enfantins, les petits mouvements de ses pieds et de ses mains sa crées, le premier usage qu'il a fait de ses yeux, de sa bouche et de ses autres sens, le repos qu'il a eu dans le sein de sa bienheureuse Mère, la nourriture qu'il a prise à ses sacrées mamelles, les doux baisers et embrassements qu'il a reçus d'elle et de saint Joseph, la visite des pasteurs, et toutes les autres choses qui se sont dites et faites extérieurement dans l'étable de Bethléem, en la nuit de la naissance du Fils de Dieu. Voilà ce que j'appelle le corps et l'extérieur du mystère de la naissance de Jésus. Et ainsi tout ce qui s'est passé extérieurement dans le mystère de l'Incarnation, de la Circoncision, de la Présentation au temple, de la fuite en Égypte, de la Passion, et dans tous les autres états et mystères; tout ce qui s'est passé, dis je, en l'extérieur de chaque mystère, tout ce qui s'y est dit, fait et souffert extérieurement, soit par le Fils de Dieu, soit par les autres personnes, tant angéliques qu'humaines, qui ont été présentes au mystère, tout cela est le corps du mystère. Et tout cela mérite d'être considéré et honoré ; car il n'y a rien de petit; mais tout est grand, tout est divin et adorable dans les mystères de Jésus. (…) La seconde chose que nous avons à considérer et honorer en chaque mystère du Fils de Dieu, c'est l'esprit et l'intérieur du mystère, c'est à dire la vertu, la puissance et la grâce particulière qui réside dans le mystère et qui lui est propre et particulière, chaque mystère ayant sa vertu et son esprit de grâce propre et particulier; comme aussi les pensées et intentions, les affections, sentiments, dispositions et occupations intérieures avec lesquelles il a été opéré; en un mot tout ce qui s'est passé intérieurement en icelui, dans l'esprit, dans le Cœur et dans l'âme sainte de Jésus, lorsqu'il a opéré ce mystère, et dans les esprits et les cœurs de toutes les personnes qui y étaient présentes. Par exemple, tout ce qui s'est passé intérieurement dans les mystères de l'Incarnation, de la Naissance, de la Passion, et dans les autres mystères du Fils de Dieu, comme les pensées de son esprit, les affections et sentiments de son Cœur, les dispositions intérieures d'humilité, de charité, d'amour, de soumission, de douceur, de patience et de toutes sortes de vertus, avec lesquelles il a opéré ses mystères; les occupations intérieures qu'il a eues en tous ses mystères et actions au regard de son Père éternel, de soi même, de son Saint Esprit, de sa bienheureuse Mère, de ses Anges, de ses Saints, de tous les hommes en général, et d'un chacun de nous en particulier; comme aussi la puissance, la vertu, et 'esprit de grâce qu'il a mis dans le mystère de son Incarnation, de sa Naissance, de sa Passion, et dans ses autres mystères: tout cela est ce que j'appelle l'esprit, l'intérieur et comme l'âme du mystère. Et c'est ce qui doit être principalement considéré et honoré dans les mystères de Jésus; et toutefois c'est ce qui est le moins considéré et honoré. ... (texte incomplet - limitation du logiciel)

    06min | Published on August 4, 2023

  • Être chrétien, c'est vivre la vie de Jésus-Christ cover
    Être chrétien, c'est vivre la vie de Jésus-Christ cover
    Être chrétien, c'est vivre la vie de Jésus-Christ

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC II, 216-217     Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Méditer  sur  la réalité de la vie chrétienne Texte : [Jésus Christ] s'est obligé de vous donner le même empire et la même gloire que son Père lui a donnée. De là vient qu'il nous dit: Ego dispono vobis sicut disposuit mihi Pater meus regnum : «Je vous prépare le même royaume que mon Père m'a préparé» (Lc 22, 29); et qu'il dit à son Père, parlant des siens: Claritatem quam dedisti mihi, dedi eis : «Je leur ai donné la gloire que vous m'avez donnée.» (Jn 17, 22).  Il s'est obligé de vous faire asseoir avec lui dans son trône, comme il est assis dans le trône de son Père. De là vient qu'il parle en cette façon, selon le témoignage de saint Jean en son Apocalypse: Qui vicerit, dabo ei sedere mecum in throno meo: sicut et ego vici, et sedeo in throno Patris mei : «Je ferai asseoir dans mon propre trône, comme je suis assis dans le trône de mon Père, celui qui vaincra le diable, le monde et la chair, comme je les ai vaincus» (Ap 3, 21).; c'est-à-dire celui qui gardera fidèlement les conventions du Contrat qu'il a fait avec moi par le Baptême, lorsqu'il m'a promis de renoncer à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on August 4, 2023

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Description

En 1643, Jean Eudes rassemble quelques compagnons pour vivre une double mission pour dynamiser la vie chrétienne de tous les baptisés: porter la Parole de Dieu pour en vivre et former des prêtres selon le Cœur de Dieu. Ce qui caractérise la Congrégation de Jésus et Marie, communément appelée les Eudistes, c’est donc sa double finalité apostolique: collaborer à l’œuvre de l’évangélisation et à la formation de bons ouvriers de l’Evangile (Constitutions, n°10).


Cette société de vie apostolique internationale rassemble des prêtres, des diacres et des laïques, incorporés ou associés, qui partagent leur vie de prière, leurs expériences et leurs engagements apostoliques. Jean Eudes, saisi par l’amour de Jésus, a porté dans son cœur les détresses et les besoins des hommes et des femmes de son temps: à la suite de leur fondateur, les Eudistes cherchent à ouvrir, avec audace, des voies pour faire grandir le Royaume de Jésus.


Pour cela, la vie fraternelle en communauté leur est proposée comme un bon moyen de parvenir à la perfection de la charité vers laquelle doit tendre tout baptisé, tout prêtre, tout disciple du Christ. Les Eudistes travaillent à l’annonce de l’Evangile et au renouvellement de la foi par le témoignage de leur vie, leur prière, leur enseignement et l’accomplissement des diverses tâches pastorales (Constitutions, n°23). Les missions qui leur sont confiées sont variées: séminaires, formation des laïcs, aumôneries, accompagnement de l’Enseignement catholique, paroisses, centres spirituels, etc.


La congrégation compte aujourd’hui près de 500 Eudistes, dans vingt pays et sur quatre continents : en France (huit communautés dans six diocèses), en Afrique, en Amérique latine, en Amérique du Nord, aux Philippines enfin. En ces différents lieux, des laïcs, appelés associés, partagent avec les Eudistes leur patrimoine spirituel et leur propre expérience apostolique.


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Description

En 1643, Jean Eudes rassemble quelques compagnons pour vivre une double mission pour dynamiser la vie chrétienne de tous les baptisés: porter la Parole de Dieu pour en vivre et former des prêtres selon le Cœur de Dieu. Ce qui caractérise la Congrégation de Jésus et Marie, communément appelée les Eudistes, c’est donc sa double finalité apostolique: collaborer à l’œuvre de l’évangélisation et à la formation de bons ouvriers de l’Evangile (Constitutions, n°10).


Cette société de vie apostolique internationale rassemble des prêtres, des diacres et des laïques, incorporés ou associés, qui partagent leur vie de prière, leurs expériences et leurs engagements apostoliques. Jean Eudes, saisi par l’amour de Jésus, a porté dans son cœur les détresses et les besoins des hommes et des femmes de son temps: à la suite de leur fondateur, les Eudistes cherchent à ouvrir, avec audace, des voies pour faire grandir le Royaume de Jésus.


Pour cela, la vie fraternelle en communauté leur est proposée comme un bon moyen de parvenir à la perfection de la charité vers laquelle doit tendre tout baptisé, tout prêtre, tout disciple du Christ. Les Eudistes travaillent à l’annonce de l’Evangile et au renouvellement de la foi par le témoignage de leur vie, leur prière, leur enseignement et l’accomplissement des diverses tâches pastorales (Constitutions, n°23). Les missions qui leur sont confiées sont variées: séminaires, formation des laïcs, aumôneries, accompagnement de l’Enseignement catholique, paroisses, centres spirituels, etc.


La congrégation compte aujourd’hui près de 500 Eudistes, dans vingt pays et sur quatre continents : en France (huit communautés dans six diocèses), en Afrique, en Amérique latine, en Amérique du Nord, aux Philippines enfin. En ces différents lieux, des laïcs, appelés associés, partagent avec les Eudistes leur patrimoine spirituel et leur propre expérience apostolique.


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  • Former Jésus en nous en vivant ses états et mystères cover
    Former Jésus en nous en vivant ses états et mystères cover
    Former Jésus en nous en vivant ses états et mystères

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC XII, 190-192    Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir comment former Jésus en nous en vivant ses états et mystères Texte : “Si je me croyais, je ne voudrais jamais tenir d’autre langage que celui de Jésus, et je ne dirais ni n’écrirais jamais que cette seule parole : Jésus. Car il me semble que la langue qui a une fois proféré, et la plume qui a une fois écrit cet adorable nom et cette divine parole, Jésus, ne devraient plus être employés à proférer ni à écrire autre chose. Joint qu’en disant, Jésus, c’est dire tout ; et qu’après avoir dit JÉSUS, il n’y a plus rien à dire : d’autant que JÉSUS est une parole abrégée qui contient en soi tout ce qui se peut penser et dire de grand. JÉSUS est un nom admirable qui, par sa grandeur immense, remplit le ciel et la terre, le temps et l’éternité, tous les esprits et les cœurs des Anges et des Saints, et qui remplit et occupe même durant toute l’éternité la capacité infinie du Cœur de Dieu, du Père, du Fils et du Saint Esprit. C’est pourquoi, quand je n’écrirais autre chose que cette seule parole, Jésus, et que j’irais par tout l’univers criant sans cesse et ne proférant point d’autre nom que celui ci, Jésus, Jésus, Jésus, il me semble que j’en écrirais et dirais assez pour remplir entièrement tous les esprits et tous les cœurs des habitants de la terre ; que ce serait un saint et délicieux langage, si, en la terre, on pouvait parler et se faire entendre sans proférer autre chose que cette sacrée et aimable parole Jésus, JÉSUS… Tandis que le cœur me battra dans la poitrine, et que ma langue pourra se remuer pour parler et ma main pour écrire, je ne prêcherai ni écrirai jamais autre chose que, JÉSUS, et je ne veux point avoir de vie, ni d’esprit, ni de langue, ni de plume que pour annoncer de bouche et par écrit les merveilles et les miséricordes de ce glorieux nom. Qui me donnera une langue et une plume séraphique et divine pour prononcer et écrire dignement ce divin nom ? Mais j’aimerais beaucoup mieux un cœur pour l’aimer, qu’une plume et qu’une langue pour en écrire et en parler. Seigneur, vous pouvez me donner l’un et l’autre, et c’est ce que j’espère de votre infinie bonté… Le nom de Jésus est si plein de sainteté, qu’il ne faudrait que le prononcer une seule fois dignement pour être tout saint. Si tous les pécheurs qui sont en la terre et dans l’enfer le pouvaient prononcer une seule fois comme il faut, ils détruiraient en eux l’enfer du péché et y établiraient un paradis de sainteté.” .(Sur le St nom de Jésus, OC XII, p.190-191)   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

  • Honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe pour former Jésus en nous cover
    Honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe pour former Jésus en nous cover
    Honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe pour former Jésus en nous

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC I, 421-423   Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Comment honorer le mystère de l’Incarnation du Verbe Texte :  1/ O Jésus, je vous adore au moment de votre Incarnation, qui est le premier moment de votre vie temporelle et passible. J'adore toutes les choses merveilleuses qui se sont passées en vous en ce moment. (…) O bon Jésus, j'adore ces premières pensées et ces premiers actes d'adoration, d'oblation, d'amour et de louange que vous avez exercés pour lors au regard de votre Père. Oh ! combien hautement et divinement vous l'avez glorifié et aimé ! (...) O Père de Jésus, que de contentement pour mon âme de vous voir tant aimé et glorifié par votre Fils ! O Jésus, qu'à jamais soyez-vous béni, aimé et adoré, pour l'honneur et l'amour que vous avez rendu à votre Père, au bienheureux moment de votre Incarnation ! 2/ O Jésus, vous considérant en ce mystère, je vois, par la lumière de la foi, que vous avez de hautes pensées et de grands desseins sur celle dans laquelle il s'accomplit et que vous opérez en elle des choses grandes et merveilleuses. O Jésus, j'adore les premières pensées que vous avez eues, les premiers actes d'amour que vous avez produits et les premiers effets de grâce, de lumière et de sainteté très éminente que vous avez opérés au regard de votre sainte Mère, au moment de votre Incarnation. Comme aussi j'honore les premiers actes d'adoration, de louange et d'amour d'une telle Mère au regard d'un tel Fils. (...) Unissez-moi, ô Mère de Jésus s'il vous plaît, à tout l'amour et l'honneur que vous lui avez rendu en ce premier instant de sa vie, et me faites participant de ce même amour que vous lui portez, et du zèle que vous avez pour sa gloire.   3/O très aimable Jésus, au même instant que vous vous êtes tourné vers votre Père, en suite de votre Incarnation, vous vous êtes tourné aussi vers moi. Au même instant que vous avez commencé à penser à lui, à vous référer à lui et à l'aimer, vous avez commencé semblablement à penser à moi, à vous donner à moi et à m'aimer. Au même instant que vous avez commencé à vivre, vous avez commencé à vivre pour moi, à me préparer et acquérir des grâces très signalées, et à former de grands desseins sur moi. Car dès lors vous avez pris dessein et avez conçu un très grand désir de mettre en moi une image du mystère de votre Incarnation, et de vous incarner en quelque façon dedans moi, c'est à-dire de m'unir à vous et de vous unir à moi corporellement et spirituellement par votre sainte grâce et par vos divins sacrements, et en une manière très intime et particulière ; et ensuite, de me remplir de vous-même, et de vous former et établir en moi, afin d'y vivre et régner parfaitement.  Oh ! quelle bonté, oh ! quel amour ! Béni soyez-vous infinies fois, ô bon Jésus ! Que toutes vos miséricordes et toutes les merveilles que vous avez opérées pour les enfants des hommes vous bénissent éternellement ! Je vous demande très humblement pardon de l'empêchement que j'ai apporté par le passé à l'accomplissement de ces grands desseins que vous avez daigné avoir sur moi. Ne permettez plus que j'y en apporte pour l'avenir. Car je veux désormais anéantir en moi, à quelque prix que ce soit, tout ce qui est contraire à vos saintes volontés. Mon Jésus, donnez-moi grâce et force pour cela, s'il vous plaît.”    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on August 4, 2023

  • Honorer la vie cachée du Sauveur pour accomplir toute chose dans l’Esprit de Jésus cover
    Honorer la vie cachée du Sauveur pour accomplir toute chose dans l’Esprit de Jésus cover
    Honorer la vie cachée du Sauveur pour accomplir toute chose dans l’Esprit de Jésus

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC I, 425-427   Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif :  Sur la vie cachée et laborieuse de Jésus Texte :    O très grand et très adorable Jésus, tu as voulu mener une vie inconnue et cachée, une vie ordinaire et simple aux yeux des hommes, une vie pauvre, laborieuse et souffrante, portant le nom et travaillant au métier de charpentier, pour nous apprendre,premièrement par ton exemple, ce que depuis tu nous as enseigné par tes paroles, à savoir que : « Ce qui est grand devant les hommes, est abomination devant Dieu. » (Lc 16,15)  O Jésus, imprime cette vérité profondément dans mon esprit, et grave puissamment dans mon cœur une haine et horreur très grande de toute gloire, louange, grandeur et vanité, et de tout ce qui paraît et éclate aux yeux des hommes, avec un amour et affection très forte de tout ce qui porte simplicité et humilité.  O Jésus, tu es Dieu comme ton Père, et n'es qu'un même Dieu avec lui ; tu n'as qu'une même puissance et opération, tu as créé et tu conserves et gouvernes avec ton Père ce grand univers. Tu es occupé avec lui, durant toute l'éternité, à produire un Dieu et une personne divine, à savoir le Saint-Esprit, qui est Dieu comme lui et comme toi, et en d'autres choses grandes et dignes de ta grandeur suprême.  Et néanmoins, te considérant dans l'état de ta vie cachée et laborieuse sur la terre, je vois que tu t’assujettis aux actions les plus communes et simples de la vie humaine, comme au boire, au manger, au dormir, au travail, gagnant ta vie à la peine de tes bras et à la sueur de ton front, et à toutes les autres actions et nécessités de la vie de l'homme.  Mais ce qui est plein de consolation et de merveilles, c'est que tu n’es pas moins grand et admirable dans les choses petites que dans les choses grandes. Car, dans ces actions simples et communes, tu y rends une gloire infiniment grande à ton Père, parce que tu fais toutes tes actions, ô Jésus, même les plus petites et ordinaires, non avec les dispositions communes et ordinaires, mais avec un amour infini vers ton Père et vers nous.  À raison de quoi tu as mérité et acquis, par la vertu de tes saintes actions, une grâce particulière pour toutes nos actions, afin de les faire saintement. C'est pourquoi nous les pouvons et devons faire toutes saintement ; autrement nous rendons la grâce que tu nous as acquise pour ce sujet, vaine et inutile au regard de nous. Ne permets pas que cela soit, ô bon Jésus. Donne-moi, s'il te plaît, cette grâce que tu m'as acquise par tes saintes actions, afin que je fasse toutes les miennes saintement. C'est mon désir et ma résolution. Donne-moi la grâce, s'il te plaît, de la mettre en effet pour ta pure gloire ; et faites que pour l'avenir je t’offre toutes mes actions, même les plus petites, en l'honneur des tiennes, et que je les fasse, autant qu'il me sera possible, dans les mêmes dispositions et intentions dans lesquelles tu as fait les tiennes. (OC I, p.425-427)      Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

  • Le Coeur de Jésus coeur de tout l’univers cover
    Le Coeur de Jésus coeur de tout l’univers cover
    Le Coeur de Jésus coeur de tout l’univers

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC I, 425-427   Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Les miracles du coeur de Jésus   Texte : Premier point Mettez-vous devant les yeux le monde de la nature, c'est-à-dire ce grand univers qui comprend tant de choses merveilleuses, savoir : les cieux, le soleil, la lune et les autres astres ; les quatre éléments, dont l'air est peuplé d'une si grande variété́ d’oiseaux ; la terre couverte de tant de sortes d'animaux, d'arbres, de plantes, de fleurs, de fruits, de métaux, de pierreries ; la mer remplie d'une si prodigieuse multitude de poissons. Ajoutez à cela les créatures raisonnables, qui sont les hommes et les Anges ; considérez-les dans l'état naturel de leur création. Quel miracle d'avoir fait toutes ces choses de rien ! Ce n'est pas seulement un miracle, mais c'est un monde d'une infinité de miracles. Comptez toutes les créatures que Dieu a faites,et vous compterez autant de miracles que Dieu a faits en les tirant de l'abîme du néant. Comptez tous les moments qui se sont écoulés depuis la création du monde, en chacun desquels elles ont été́ créées, puisque la conservation est une création continuelle : et vous compterez autant de miracles, sans parler d'une infinité d'autres merveilles qui ont été́ et qui sont perpétuellement opérées dans le gouvernement de cet univers. Or quel est l'auteur de ces innombrables miracles ? C'est la bonté́ inconcevable et l'amour incompréhensible du divin Cœur de ce Verbe adorable, dont saint Jean l'Évangéliste fait mention en ces premières paroles de son Évangile : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était Dieu, et toutes choses ont été́ faites par lui : Omnia per ipsum facta sunt (Jn 1,3.4). Car c'est pour l'amour de nous qu'il a fait toutes ces choses, quoiqu'il eût et qu'il ait toujours devant les yeux les ingratitudes, offenses et outrages infinis qu'il devait recevoir et qu'il reçoit tous les jours de notre part.  C'est pourquoi toutes ces choses qu'il a créées sont autant de langues et de voix qui nous prêchent incessamment la charité́ ineffable de son très bénin Cœur, et qui nous exhortent à l'adorer, à l'aimer et à le glorifier en toutes les manières qu'il nous est possible. Le ciel et la terre dit saint Augustin, et toutes les choses qui y sont comprises, ne cessent de me dire que j'aime mon Dieu.  Second point  Représentez vous le monde de la grâce, qui comprend une infinité́ de merveilles qui surpassent incomparablement celles du monde de la nature. Car il contient tous les miracles de sainteté́ qui ont été́ faits en la terre par le Saint des saints ; toutes les merveilles qui se sont passées en la Mère de grâce ; toute la sainte Église militante ; tous les Sacrements qu'elle conserve dans son sein, avec tous les effets merveilleux qu'ils produisent ; toutes les choses admirables que la grâce divine a opérées et opèrera dans les vies de tous les Saints qui ont été́ et qui seront en ce monde. Quelle est la source de toutes ces merveilles ? N'est-ce pas la charité ́ inconcevable du très bon Cœur de notre Rédempteur, qui a établi et qui conserve ce monde prodigieux de la grâce dans la terre, pour l'amour de nous ? O mon Jésus, que tous ces prodiges de votre Cœur tout aimable, et que toutes les puissances de votre divinité́ et de votre humanité́ soient employées à vous bénir et à vous louerincessamment et éternellement : Benedicite omnes virtutes Domini Domino (Dn 3,61).  Troisième point.  Élevez votre esprit et votre cœur au ciel, pour contempler le monde de la gloire, c'est-à-dire cette belle, grande et glorieuse cité, dont tous les habitants sont exempts pour jamais de toutes sortes de peines, et comblés d'une immensité de biens. Voyez cette armée innombrable de Bienheureux, Quam nemo dinumerare poterat (Ap 7,9) qui sont plus éclatants que le soleil, qui possèdent des richesses inestimables, des joies indicibles et des gloires inénarrables. ... (texte incomplet - limitation du logiciel)

    05min | Published on August 4, 2023

  • La formation de Jésus, une vertu chrétienne cover
    La formation de Jésus, une vertu chrétienne cover
    La formation de Jésus, une vertu chrétienne

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC V, 72-74    Lu par Claudine Bainard , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir pourquoi la formation de Jésus est une vertu chrétienne Texte : L'amour ineffable de ce Père saint au regard de sa Fille Marie, qui est le premier objet de son amour après son Fils bien-aimé, et qu'il aime tant, qu'elle-même déclara un jour à sainte Mechtilde, de l'ordre de saint Benoît, qu'il avait arrêté, en beaucoup d'occasions, le torrent des vengeances de son ire, qui était près de se déborder sur le monde, pour l'amour de cette incomparable Marie, même auparavant qu'elle est pris naissance dans la terre ; cet amour, dis-je, qu'il a pour elle, l'a obligé de la prédestiner, dans son conseil éternel, pour être la Mère, la nourrice, la gouvernante de son Verbe incarné, la Reine des Anges, la Souveraine du ciel et de la terre, l'Impératrice de l'univers; et de jeter dans son âme, dès le premier moment de son Enfance, les fondements d'une grâce et d'une perfection  proportionnées à la hauteur en quelque façon infinie de ces admirables qualités. La charité nonpareille de ce Père des miséricordes au regard de nous, lui a fait concevoir de toute éternité le dessein de faire naître en la terre cette Vierge incomparable, pour nous donner La charité nonpareille de ce Père des miséricordes au regard de nous, lui a fait concevoir de toute éternité le dessein de faire naître en la terre cette Vierge incomparable, pour nous donner par elle un Rédempteur, et pour l'associer avec lui dans l'œuvre de notre Rédemption, et conséquemment de commencer à la revêtir, dès les premières années de sa vie, des qualités requises à une si excellente prédestination. Voilà l'origine de cette même prédestination, qui est le premier avantage qui la relève infiniment par-dessus les prédestinations de tous les élus. En voici un autre très considérable, c'est la ressemblance parfaite qu'elle a avec la prédestination de Jésus, dont elle est une image très accomplie. Car, comme cet homme qui s'appelle Jésus, est choisi de Dieu, de toute éternité, pour être le commencement de ses voies et de ses desseins (cf. Pr 8,22), c'est-à-dire, le premier en excellence et le plus merveilleux ouvrage de ses mains : aussi le Saint-Esprit, parlant par la bouche de l'Église, prononce ces mêmes paroles – « principe de son action, première de ses œuvres » (id.) à la louange de cette incomparable Fille qui s'appelle Marie, parce que, après l'Homme-Dieu, c'est le plus admirable chef d'œuvre qui soit sorti du conseil éternel de sa divine Majesté, « œuvre du conseil éternel », dit saint Augustin. De même que Jésus seul a été choisi parmi des milliers, c'est-à-dire parmi tous les fils d'Adam pour être hypostatiquement uni à la personne du Verbe éternel, de même Marie est la seule choisie parmi des milliers, c'est-àdire parmi toutes les filles d'Ève, pour être associée d'une manière, la plus intime et la plus élevée qui puisse être donnée, au Verbe incarné. Votre élection, Vierge divine, dit saint Bernard, et votre prédestination sont semblables à celles du soleil, c'est-à-dire à celles du soleil éternel qui a créé le soleil temporel. Car Il est choisi parmi des milliers d'hommes ; vous parmi des milliers de femmes. Jésus est la merveille des œuvres de son Père, et Marie est le chef-d'œuvre des miracles de Jésus. « Votre élection ô divine Vierge, et votre prédestination sont semblables à celles du soleil, c'est-à-dire, de ce Soleil éternel qui a créé le soleil temporel » dit saint Bernard Car «Il est choisi entre tous les hommes, et vous êtes élue entre toutes les femmes. Jésus est la merveille des ouvrages de son Père, et Marie est le chef-d’œuvre des miracles de Jésus. » Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on August 4, 2023

  • Former Jésus en accueillant les consolations spirituelles cover
    Former Jésus en accueillant les consolations spirituelles cover
    Former Jésus en accueillant les consolations spirituelles

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC V, 174-175    Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir comment je peux former Jésus dans l'affliction Texte : Voulez-vous ouïr le Père éternel même ? Voici ce qu'il dit un jour à sainte Catherine de Sienne: «C'est un privilège, dit-il, que ma divine bonté a donné à Marie, la glorieuse Mère de mon Fils unique, parce qu'il s'est incarné en elle, que quiconque, pour grand pécheur qu'il soit, a recours à elle avec respect et dévotion, ne tombera point dans la possession éternelle du démon. Car je l'ai choisie et préparée, et l'ai mise au monde pour attirer à moi les hommes par son moyen, et spécialement ceux qui sont séparés de moi par le péché.  Conformément à cela, voici ce qu'elle dit un jour à sainte Brigitte: «Je suis la Reine du ciel; Je suis la Mère de miséricorde; je suis la joie des justes et la voie des pécheurs pour aller à Dieu. Il n'y a aucune peine en purgatoire qui ne soit rendue plus douce et plus supportable par mon moyen; il n'y a aucun pécheur, pour maudit qu'il puisse être, qui soit tout à fait privé des effets de ma miséricorde pendant qu'il demeure sur la terre, parce que je fais en sorte que les tentations des démons ne soient pas si fortes contre lui comme elles seraient. Il n'y a aucune personne, pour aliénée de Dieu qu'elle soit, si elle n'est tout à fait dans le plus profond de l'abîme de la malédiction, qui ne puisse, par mon moyen, retourner à sa divine Majesté et obtenir miséricorde.  Cela étant ainsi, qui me donnera maintenant une voix assez forte pour me faire entendre à tous les habitants de l'univers, spécialement à tous les chrétiens qui sont engagés dans le péché, ou dans quelque peine ou affliction temporelle, et pour leur dire: Mes frères, mes très chers frères, je ne doute point que ces paroles si douces et si charmantes de notre très bonne Mère ne vous touchent le coeur, et qu'elles ne vous donnent le désir d'avoir recours à elle dans l'état présent où vous êtes? Mais qu'attendez-vous? Pourquoi différez-vous? Venez, venez promptement vous jeter à ses pieds; jamais elle n'a rejeté personne, elle ne commencera pas par vous. C'est votre Mère qui a tout pouvoir au ciel et en la terre.  C'est votre Mère qui a entre ses mains tous les trésors de son Fils Jésus. C'est votre Mère qui est tout coeur et tout amour vers vous, et qui a tant de bonté qu'elle prend un singulier contentement à faire du bien à ceux qui l'invoquent humblement et avec une confiance filiale. Venez donc à elle, et elle vous recevra et traitera comme ses enfants; elle vous obtiendra pardon de tous vos péchés, pour énormes qu'ils soient, pourvu que vous les détestiez et que vous soyez dans une véritable volonté d'y renoncer. Elle vous éclairera dans vos ténèbres; elle vous soutiendra dans vos faiblesses; elle vous fortifiera dans vos afflictions; elle vous fera manger à sa table, et elle vous repaîtra de sa propre chair et de son propre sang: Car la chair de Jésus, dit saint Augustin, c'est la chair de Marie et on peut dire aussi que le sang de Jésus, c'est le sang de Marie.      Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

  • Pour honorer la Vierge Marie; le chapelet de Jésus Marie cover
    Pour honorer la Vierge Marie; le chapelet de Jésus Marie cover
    Pour honorer la Vierge Marie; le chapelet de Jésus Marie

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC 1, 432-433  Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Enseigner l’art de la prière... éduquer à la prière Texte : O Jésus, Fils unique de Dieu, Fils unique de Marie, je vous contemple et adore, comme vivant et régnant en votre très sainte Mère, et comme celui qui êtes tout et qui faites tout en elle. Car si, selon la parole apostolique, vous êtes tout et faites tout en toutes choses (cf. Ep 1,23), certes vous êtes tout et faites tout en votre très sacrée Mère. Vous êtes sa vie, son âme, son cœur, son esprit, son trésor. Vous êtes en elle, la sanctifiant en la terre et la glorifiant au ciel. Vous êtes en elle, y opérant choses plus grandes, et vous rendant une plus grande gloire en elle et par elle, qu'en toutes les autres créatures du ciel et de la terre. Vous êtes en elle, la revêtant de vos qualités et perfections, de vos inclinations et dispositions, y imprimant une image très parfaite de vous-même, de tous vos états, mystères et vertus, et la rendant tellement semblable à vous, que qui voit Jésus, voit Marie, et qui voit Marie, voit Jésus. Beni soyez-vous, ô Jésus, pour tout ce que vous êtes et pour tout ce que vous faites dans votre très sainte Mère ! Je vous offre toutes les délices, tout l'amour et la gloire que vous avez jamais eue et que vous aurez jamais en elle. O Mère de Jésus, je vous honore et admire dans la très sainte et très admirable vie que vous avez en votre Fils Jésus.  Du chapelet de JESUS MARIA Nous devons souhaiter que les dernières paroles que, nous dirons en notre vie, soient celles-ci: JÉSUS, MARIE; et, afin de nous disposer à obtenir cette grâce de la divine miséricorde, il serait bon de finir chaque journée par la récitation d'un petit chapelet qui est fort court, et que j'appelle le chapelet de JÉSUS, MARIE, parce qu'il ne comprend que ces deux paroles: JÉSUS, MARIE, lesquelles renferment en soi tout ce qu'il y a de plus grand et admirable au ciel et en la terre, et contiennent éminemment toute la vertu et sainteté des plus excellentes prières et exercices de piété qui se puissent pratiquer. Il y a trente-quatre petits grains en ce chapelet en l'honneur des trente-quatre années de Jésus sur la terre, et en l'honneur de la part que la sainte Vierge y a eue, et de l'honneur qu'elle y a rendu. Au commencement, il faut dire trois fois : Veni, Domine Jesu: «Viens, Seigneur Jésus», dans les intentions qui ont été proposées sur ce sujet pour le chapelet de la gloire de Jésus (qui est en la troisième partie de ce livre) à savoir pour invoquer et attirer Jésus dans notre âme, dans notre esprit et dans notre cœur, et le supplier qu'il vienne en nous pour y anéantir tout ce qui lui déplaît, et pour nous remplir de sa grâce, de son esprit et de son pur amour. A chaque petit grain de ce chapelet, il faut dire JÉSUS, MARIE, et tâcher de le dire avec tout l'amour et la dévotion avec laquelle nous le voudrions dire, si nous étions à l'heure de la mort, et que ce fût la dernière parole que nous eussions à dire. Et, pour cet effet, il faut désirer et avoir intention de le dire en tout l'amour, ou si vous voulez, avec tout l'amour, ou en union de tout l'amour (car tous ces termes ne signifient qu'une même chose) qui a été, est et sera porté éternellement au ciel et en la terre à Jésus et à Marie, leur offrant tout cet amour comme chose nôtre, O puisque, comme il a été dit, tout est à nous, en satisfaction des manquements que nous avons commis en toute notre vie à les servir et aimer. Aux grosses marques, il faut dire ces paroles : Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui, Jesus (Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de tes entrailles est béni) ; et en les disant, offrir à Jésus et à Marie toutes les bénédictions et louanges qui leur ont été, sont et seront données à jamais en la terre et au ciel, en réparation des défauts que nous avons commis à les bénir et glorifier.

    04min | Published on August 4, 2023

  • St Jean Eudes nous explique pourquoi il a reçu la grâce d’instituer la fête du Coeur de Jésus cover
    St Jean Eudes nous explique pourquoi il a reçu la grâce d’instituer la fête du Coeur de Jésus cover
    St Jean Eudes nous explique pourquoi il a reçu la grâce d’instituer la fête du Coeur de Jésus

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC 8, 350-353  Lu par Claudine Bainard , associée eudiste de France  Objectif : Honorer le Sacré Coeur de Jésus Texte : Le Cœur auguste de Jésus est une fournaise d'amour qui répand ses feux et ses flammes de tous côtés, dans le ciel, dans la terre, et par tout l’univers ; feux et flammes qui embrasent les cœurs des Séraphins, et qui enflammeraient tous les cœurs de la terre, si les glaces effroyables du péché ne s'y opposaient. Ces feux divins transforment tous les cœurs des célestes amants en autant de fournaises d'amour vers celui qui est tout amour vers eux. Toutes les créatures qui sont en la terre, même celles qui sont insensibles, inanimées et irraisonnables, ressentent les effets des bontés incroyables de ce Cœur magnifique, puisqu'il aime toutes les choses qui sont, et qu'il ne hait rien de ce qu'il a fait, n'y ayant que le péché qu'il n'a point fait, qui est le seul objet de sa haine (cf. Sg 11,24). Mais il a un amour extraordinaire pour les hommes, tant pour les bons et pour ses amis, que pour les méchants et pour ses ennemis pour lesquels il a une charité́ si ardente, que tous les torrents et tous les déluges des eaux de leurs péchés innombrables ne sont point capables de l'éteindre (cf. Ct 8,7). Car il ne s'écoule aucun moment auquel il ne leur fasse plusieurs sortes de biens naturels et surnaturels, corporels et spirituels, même pendant qu'ils l'offensent et qu'ils le déshonorent par leurs crimes. O feux et flammes sacrées du Cœur de mon Sauveur, venez fondre sur mon cœur et sur les cœurs de tous mes frères, et les changez en autant de fournaises d'amour vers mon très aimable Jésus ! Imaginez-vous que toute la charité, toutes les affections, toutes les cordialités et toutes les tendresses qui ont été, qui sont, et qui seront, et qui pourraient être dans tous les cœurs que la toute-puissante main de Dieu pourrait former, soient ramassées et unies dans un cœur assez grand pour les pouvoir contenir ; tout cela ne serait-il pas capable de faire une fournaise d'amour inimaginable ? Mais sachez que tous les feux et les flammes de cette fournaise ne seraient pas une petite étincelle de l'amour immense dont le Cœur infiniment aimable de Jésus est embrasé au regard de nous. O fournaise infiniment désirable ! Oh ! qui me donnera que je sois plongé dans cette fournaise ardente ? O Mère de Jésus, ô tous les Anges, ô tous les Saints et Saintes de Jésus, je me donne à vous tous et à chacun en particulier, et je vous donne aussi tous mes frères et toutes mes sœurs, et tous les habitants de la terre, afin que vous nous jetiez tous dans le plus profond de cette fournaise ! Audience, audience, audience, ô grande fournaise d’amour ! c'est une petite paille qui demande très humblement et très instamment d'être plongée, abîmée, perdue, dévorée et consumée entièrement dans vos sacrés brasiers et dans vos saintes flammes pour jamais ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on August 4, 2023

  • Comment honorer les mystères de Jésus en les formant en nous ? cover
    Comment honorer les mystères de Jésus en les formant en nous ? cover
    Comment honorer les mystères de Jésus en les formant en nous ?

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC 1, 322-325   Lu par Claudine Bainard , associée eudiste de France  Objectif : Découvrir comment je peux former Jésus dans l'affliction Texte : Entre une infinité de merveilles qui sont renfermées dans chaque mystère de la vie de Jésus, il y a sept grandes choses que nous devons y considérer et honorer, dont la connaissance vous donnera beaucoup de lumière, d'ouverture et de facilité à vous occuper sur les mystères du même Jésus. La première, c'est le corps et l'extérieur du mystère, c'est à dire tout ce qui s'est passé extérieurement dans le mystère. Par exemple, ce qui s'est passé extérieurement dans le mystère de la Naissance de Jésus, comme la nudité, la pauvreté, le froid, l'impuissance et la petitesse dans laquelle il est né, les petits drapeaux dont il a été enveloppé, sa résidence dans la crèche et sur le foin entre l'âne et le boeuf, ses larmes et ses cris enfantins, les petits mouvements de ses pieds et de ses mains sa crées, le premier usage qu'il a fait de ses yeux, de sa bouche et de ses autres sens, le repos qu'il a eu dans le sein de sa bienheureuse Mère, la nourriture qu'il a prise à ses sacrées mamelles, les doux baisers et embrassements qu'il a reçus d'elle et de saint Joseph, la visite des pasteurs, et toutes les autres choses qui se sont dites et faites extérieurement dans l'étable de Bethléem, en la nuit de la naissance du Fils de Dieu. Voilà ce que j'appelle le corps et l'extérieur du mystère de la naissance de Jésus. Et ainsi tout ce qui s'est passé extérieurement dans le mystère de l'Incarnation, de la Circoncision, de la Présentation au temple, de la fuite en Égypte, de la Passion, et dans tous les autres états et mystères; tout ce qui s'est passé, dis je, en l'extérieur de chaque mystère, tout ce qui s'y est dit, fait et souffert extérieurement, soit par le Fils de Dieu, soit par les autres personnes, tant angéliques qu'humaines, qui ont été présentes au mystère, tout cela est le corps du mystère. Et tout cela mérite d'être considéré et honoré ; car il n'y a rien de petit; mais tout est grand, tout est divin et adorable dans les mystères de Jésus. (…) La seconde chose que nous avons à considérer et honorer en chaque mystère du Fils de Dieu, c'est l'esprit et l'intérieur du mystère, c'est à dire la vertu, la puissance et la grâce particulière qui réside dans le mystère et qui lui est propre et particulière, chaque mystère ayant sa vertu et son esprit de grâce propre et particulier; comme aussi les pensées et intentions, les affections, sentiments, dispositions et occupations intérieures avec lesquelles il a été opéré; en un mot tout ce qui s'est passé intérieurement en icelui, dans l'esprit, dans le Cœur et dans l'âme sainte de Jésus, lorsqu'il a opéré ce mystère, et dans les esprits et les cœurs de toutes les personnes qui y étaient présentes. Par exemple, tout ce qui s'est passé intérieurement dans les mystères de l'Incarnation, de la Naissance, de la Passion, et dans les autres mystères du Fils de Dieu, comme les pensées de son esprit, les affections et sentiments de son Cœur, les dispositions intérieures d'humilité, de charité, d'amour, de soumission, de douceur, de patience et de toutes sortes de vertus, avec lesquelles il a opéré ses mystères; les occupations intérieures qu'il a eues en tous ses mystères et actions au regard de son Père éternel, de soi même, de son Saint Esprit, de sa bienheureuse Mère, de ses Anges, de ses Saints, de tous les hommes en général, et d'un chacun de nous en particulier; comme aussi la puissance, la vertu, et 'esprit de grâce qu'il a mis dans le mystère de son Incarnation, de sa Naissance, de sa Passion, et dans ses autres mystères: tout cela est ce que j'appelle l'esprit, l'intérieur et comme l'âme du mystère. Et c'est ce qui doit être principalement considéré et honoré dans les mystères de Jésus; et toutefois c'est ce qui est le moins considéré et honoré. ... (texte incomplet - limitation du logiciel)

    06min | Published on August 4, 2023

  • Être chrétien, c'est vivre la vie de Jésus-Christ cover
    Être chrétien, c'est vivre la vie de Jésus-Christ cover
    Être chrétien, c'est vivre la vie de Jésus-Christ

    Former Jésus en nous  Tiré de :  OC II, 216-217     Lu par Arlette Tsang , associée eudiste de France  Objectif : Méditer  sur  la réalité de la vie chrétienne Texte : [Jésus Christ] s'est obligé de vous donner le même empire et la même gloire que son Père lui a donnée. De là vient qu'il nous dit: Ego dispono vobis sicut disposuit mihi Pater meus regnum : «Je vous prépare le même royaume que mon Père m'a préparé» (Lc 22, 29); et qu'il dit à son Père, parlant des siens: Claritatem quam dedisti mihi, dedi eis : «Je leur ai donné la gloire que vous m'avez donnée.» (Jn 17, 22).  Il s'est obligé de vous faire asseoir avec lui dans son trône, comme il est assis dans le trône de son Père. De là vient qu'il parle en cette façon, selon le témoignage de saint Jean en son Apocalypse: Qui vicerit, dabo ei sedere mecum in throno meo: sicut et ego vici, et sedeo in throno Patris mei : «Je ferai asseoir dans mon propre trône, comme je suis assis dans le trône de mon Père, celui qui vaincra le diable, le monde et la chair, comme je les ai vaincus» (Ap 3, 21).; c'est-à-dire celui qui gardera fidèlement les conventions du Contrat qu'il a fait avec moi par le Baptême, lorsqu'il m'a promis de renoncer à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on August 4, 2023

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