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Les Français parlent aux Français du bout du monde – A la découverte du Chili

Les Français parlent aux Français du bout du monde – A la découverte du Chili

1h04 |15/06/2021
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Description

Pour cette cinquième émission « Les Français parlent aux Français du bout du monde » diffusée par La voix du Béarn et rediffusée sur Internet, notamment par Radio Hexagone

Après les États-Unis, la Pologne, l’Allemagne, Hong Kong et la Belgique, cette nouvelle
heure consacrée aux « Français du bout du monde » était consacrée au Chili. Un pays dont le drapeau est bleu, blanc, rouge, et dont une partie de l’histoire est plus liée à des Français qu’elle ne l’a été avec la France. 


Le seul président de la République française à s’être intéressé à l’Amérique latine, c’est le Général de Gaulle où il a effectué une tournée triomphale du 21 septembre au 16 octobre 1964. Le 1er octobre 1964, le général, venant de Bolivie par la mer accoste à Valparaiso, après une traversée à bord du Colbert, le croiseur le plus moderne de la Marine nationale. Sur les quais il est accueilli dans le plus grand port d’Amérique latine par le président Jorge Alessandri et salué avec enthousiasme par la foule de Valparaiso avant d'être acclamé par celle de Santiago du Chili, la capitale. 


Depuis le 19e siècle, une longue tradition d’amitié et de bonnes relations existe entre les deux
pays. Au cours d’un périple de trois jours, au-delà des échanges économiques, le général de Gaulle souhaite développer les échanges techniques et culturels avec « des pays avec lesquels nous avons beaucoup en commun ». Il prononce à cet effet un discours à l’Université de Santiago où il se déclare en faveur d’un « resserrement des liens » entre cadres français et chiliens : « Dans ces domaines, dont tout dépend, peut et doit, me semble-t-il, s'établir entre les cadres chiliens et les cadres français un accord plus étroit aujourd'hui. Certes, les affinités amicales qui existent entre nos deux peuples y trouveraient leur compte. Certes, l'avantage pratique en serait grand, mais aussi, pourquoi ne pas le dire : cet effort délibérément organisé en commun entre nos deux républiques, l'une d'Europe et l'autre d'Amérique Latine, serait un exemple entraînant, et un changement important dans l'actuelle conjoncture internationale.» 


Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun autre président français ne s’est jamais intéressé à l’Amérique latine, avant lui comme après lui. Certains, même, trouvant que les relations culturelles étaient de trop haut niveau ont mis des bâtons dans les roues (lois Pasqua, circulaire Guéant) de tous ces universitaires sud-américains pour qui la Sorbonne était depuis des générations un des hauts-lieux culturels du monde. Les intellectuels français aiment l’Amérique latine. C’est un fait. Certains même vont y consacrer leur vie. 


 Qui mieux donc qu’une universitaire française pouvait nous parler du Chili ? Aude Argouse est polyglotte. Elle a beaucoup voyagé de par le monde, mais l’Amérique latine, c’est sa passion. Après un an au Pérou au début des années 2000, pays dont la gastronomie est une des plus renommées qui soit, elle est depuis 9 ans au Chili, où elle enseigne l'histoire du droit à l’Université du Chili. Elle est également co-éditrice d'une revue électronique, Revista Historia y Justicia, et co-fondatrice de Acto  Editores, une petite maison d'édition indépendante. Licenciée en Droit à, Paris II, et après un doctorat d’histoire des civilisations (EHESS), elle dépose ses valises en Amérique latine et voue sa carrière à l'histoire des notaires et du papier.    

 

Elle découvre au fil des ans la « lointaineté » de ce pays, « le plus austral du monde ». La pandémie la verra, comme tant d’autres, coupée de cette France où elle a encore ses parents et ses amis. Comme beaucoup d’expatriés, il lui sera interdit de rentrer en France. Elle sera pendant de longs mois confrontée à une gestion ubuesque de la pandémie en France par des politiciens se revendiquant fièrement d’être des « amateurs ». Sans information pratique, isolée, livrée à une ambassade déconnectée de ses ressortissants malgré des fonctionnaires de qualité, des moyens consulaires quasi inexistants, elle se sentira comme des centaines de milliers d’expatriés ! « Ignorée », voire « punie » pour habiter un pays étranger, où elle n’est là que pour diffuser et faire partager l’amour d’une culture qui se veut universelle.  


Quelle image ont les Chiliens de la France ? Un Français peut-il s’intégrer au Chili ? 


Autant de questions auxquelles Aude Argouse répond. De quoi découvrir, pour les uns, approfondir pour les autres, notre connaissance du rayonnement français dans le monde.  


Photo © Uahurtado.cl  


Description

Pour cette cinquième émission « Les Français parlent aux Français du bout du monde » diffusée par La voix du Béarn et rediffusée sur Internet, notamment par Radio Hexagone

Après les États-Unis, la Pologne, l’Allemagne, Hong Kong et la Belgique, cette nouvelle
heure consacrée aux « Français du bout du monde » était consacrée au Chili. Un pays dont le drapeau est bleu, blanc, rouge, et dont une partie de l’histoire est plus liée à des Français qu’elle ne l’a été avec la France. 


Le seul président de la République française à s’être intéressé à l’Amérique latine, c’est le Général de Gaulle où il a effectué une tournée triomphale du 21 septembre au 16 octobre 1964. Le 1er octobre 1964, le général, venant de Bolivie par la mer accoste à Valparaiso, après une traversée à bord du Colbert, le croiseur le plus moderne de la Marine nationale. Sur les quais il est accueilli dans le plus grand port d’Amérique latine par le président Jorge Alessandri et salué avec enthousiasme par la foule de Valparaiso avant d'être acclamé par celle de Santiago du Chili, la capitale. 


Depuis le 19e siècle, une longue tradition d’amitié et de bonnes relations existe entre les deux
pays. Au cours d’un périple de trois jours, au-delà des échanges économiques, le général de Gaulle souhaite développer les échanges techniques et culturels avec « des pays avec lesquels nous avons beaucoup en commun ». Il prononce à cet effet un discours à l’Université de Santiago où il se déclare en faveur d’un « resserrement des liens » entre cadres français et chiliens : « Dans ces domaines, dont tout dépend, peut et doit, me semble-t-il, s'établir entre les cadres chiliens et les cadres français un accord plus étroit aujourd'hui. Certes, les affinités amicales qui existent entre nos deux peuples y trouveraient leur compte. Certes, l'avantage pratique en serait grand, mais aussi, pourquoi ne pas le dire : cet effort délibérément organisé en commun entre nos deux républiques, l'une d'Europe et l'autre d'Amérique Latine, serait un exemple entraînant, et un changement important dans l'actuelle conjoncture internationale.» 


Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun autre président français ne s’est jamais intéressé à l’Amérique latine, avant lui comme après lui. Certains, même, trouvant que les relations culturelles étaient de trop haut niveau ont mis des bâtons dans les roues (lois Pasqua, circulaire Guéant) de tous ces universitaires sud-américains pour qui la Sorbonne était depuis des générations un des hauts-lieux culturels du monde. Les intellectuels français aiment l’Amérique latine. C’est un fait. Certains même vont y consacrer leur vie. 


 Qui mieux donc qu’une universitaire française pouvait nous parler du Chili ? Aude Argouse est polyglotte. Elle a beaucoup voyagé de par le monde, mais l’Amérique latine, c’est sa passion. Après un an au Pérou au début des années 2000, pays dont la gastronomie est une des plus renommées qui soit, elle est depuis 9 ans au Chili, où elle enseigne l'histoire du droit à l’Université du Chili. Elle est également co-éditrice d'une revue électronique, Revista Historia y Justicia, et co-fondatrice de Acto  Editores, une petite maison d'édition indépendante. Licenciée en Droit à, Paris II, et après un doctorat d’histoire des civilisations (EHESS), elle dépose ses valises en Amérique latine et voue sa carrière à l'histoire des notaires et du papier.    

 

Elle découvre au fil des ans la « lointaineté » de ce pays, « le plus austral du monde ». La pandémie la verra, comme tant d’autres, coupée de cette France où elle a encore ses parents et ses amis. Comme beaucoup d’expatriés, il lui sera interdit de rentrer en France. Elle sera pendant de longs mois confrontée à une gestion ubuesque de la pandémie en France par des politiciens se revendiquant fièrement d’être des « amateurs ». Sans information pratique, isolée, livrée à une ambassade déconnectée de ses ressortissants malgré des fonctionnaires de qualité, des moyens consulaires quasi inexistants, elle se sentira comme des centaines de milliers d’expatriés ! « Ignorée », voire « punie » pour habiter un pays étranger, où elle n’est là que pour diffuser et faire partager l’amour d’une culture qui se veut universelle.  


Quelle image ont les Chiliens de la France ? Un Français peut-il s’intégrer au Chili ? 


Autant de questions auxquelles Aude Argouse répond. De quoi découvrir, pour les uns, approfondir pour les autres, notre connaissance du rayonnement français dans le monde.  


Photo © Uahurtado.cl  


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Pour cette cinquième émission « Les Français parlent aux Français du bout du monde » diffusée par La voix du Béarn et rediffusée sur Internet, notamment par Radio Hexagone

Après les États-Unis, la Pologne, l’Allemagne, Hong Kong et la Belgique, cette nouvelle
heure consacrée aux « Français du bout du monde » était consacrée au Chili. Un pays dont le drapeau est bleu, blanc, rouge, et dont une partie de l’histoire est plus liée à des Français qu’elle ne l’a été avec la France. 


Le seul président de la République française à s’être intéressé à l’Amérique latine, c’est le Général de Gaulle où il a effectué une tournée triomphale du 21 septembre au 16 octobre 1964. Le 1er octobre 1964, le général, venant de Bolivie par la mer accoste à Valparaiso, après une traversée à bord du Colbert, le croiseur le plus moderne de la Marine nationale. Sur les quais il est accueilli dans le plus grand port d’Amérique latine par le président Jorge Alessandri et salué avec enthousiasme par la foule de Valparaiso avant d'être acclamé par celle de Santiago du Chili, la capitale. 


Depuis le 19e siècle, une longue tradition d’amitié et de bonnes relations existe entre les deux
pays. Au cours d’un périple de trois jours, au-delà des échanges économiques, le général de Gaulle souhaite développer les échanges techniques et culturels avec « des pays avec lesquels nous avons beaucoup en commun ». Il prononce à cet effet un discours à l’Université de Santiago où il se déclare en faveur d’un « resserrement des liens » entre cadres français et chiliens : « Dans ces domaines, dont tout dépend, peut et doit, me semble-t-il, s'établir entre les cadres chiliens et les cadres français un accord plus étroit aujourd'hui. Certes, les affinités amicales qui existent entre nos deux peuples y trouveraient leur compte. Certes, l'avantage pratique en serait grand, mais aussi, pourquoi ne pas le dire : cet effort délibérément organisé en commun entre nos deux républiques, l'une d'Europe et l'autre d'Amérique Latine, serait un exemple entraînant, et un changement important dans l'actuelle conjoncture internationale.» 


Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun autre président français ne s’est jamais intéressé à l’Amérique latine, avant lui comme après lui. Certains, même, trouvant que les relations culturelles étaient de trop haut niveau ont mis des bâtons dans les roues (lois Pasqua, circulaire Guéant) de tous ces universitaires sud-américains pour qui la Sorbonne était depuis des générations un des hauts-lieux culturels du monde. Les intellectuels français aiment l’Amérique latine. C’est un fait. Certains même vont y consacrer leur vie. 


 Qui mieux donc qu’une universitaire française pouvait nous parler du Chili ? Aude Argouse est polyglotte. Elle a beaucoup voyagé de par le monde, mais l’Amérique latine, c’est sa passion. Après un an au Pérou au début des années 2000, pays dont la gastronomie est une des plus renommées qui soit, elle est depuis 9 ans au Chili, où elle enseigne l'histoire du droit à l’Université du Chili. Elle est également co-éditrice d'une revue électronique, Revista Historia y Justicia, et co-fondatrice de Acto  Editores, une petite maison d'édition indépendante. Licenciée en Droit à, Paris II, et après un doctorat d’histoire des civilisations (EHESS), elle dépose ses valises en Amérique latine et voue sa carrière à l'histoire des notaires et du papier.    

 

Elle découvre au fil des ans la « lointaineté » de ce pays, « le plus austral du monde ». La pandémie la verra, comme tant d’autres, coupée de cette France où elle a encore ses parents et ses amis. Comme beaucoup d’expatriés, il lui sera interdit de rentrer en France. Elle sera pendant de longs mois confrontée à une gestion ubuesque de la pandémie en France par des politiciens se revendiquant fièrement d’être des « amateurs ». Sans information pratique, isolée, livrée à une ambassade déconnectée de ses ressortissants malgré des fonctionnaires de qualité, des moyens consulaires quasi inexistants, elle se sentira comme des centaines de milliers d’expatriés ! « Ignorée », voire « punie » pour habiter un pays étranger, où elle n’est là que pour diffuser et faire partager l’amour d’une culture qui se veut universelle.  


Quelle image ont les Chiliens de la France ? Un Français peut-il s’intégrer au Chili ? 


Autant de questions auxquelles Aude Argouse répond. De quoi découvrir, pour les uns, approfondir pour les autres, notre connaissance du rayonnement français dans le monde.  


Photo © Uahurtado.cl  


Description

Pour cette cinquième émission « Les Français parlent aux Français du bout du monde » diffusée par La voix du Béarn et rediffusée sur Internet, notamment par Radio Hexagone

Après les États-Unis, la Pologne, l’Allemagne, Hong Kong et la Belgique, cette nouvelle
heure consacrée aux « Français du bout du monde » était consacrée au Chili. Un pays dont le drapeau est bleu, blanc, rouge, et dont une partie de l’histoire est plus liée à des Français qu’elle ne l’a été avec la France. 


Le seul président de la République française à s’être intéressé à l’Amérique latine, c’est le Général de Gaulle où il a effectué une tournée triomphale du 21 septembre au 16 octobre 1964. Le 1er octobre 1964, le général, venant de Bolivie par la mer accoste à Valparaiso, après une traversée à bord du Colbert, le croiseur le plus moderne de la Marine nationale. Sur les quais il est accueilli dans le plus grand port d’Amérique latine par le président Jorge Alessandri et salué avec enthousiasme par la foule de Valparaiso avant d'être acclamé par celle de Santiago du Chili, la capitale. 


Depuis le 19e siècle, une longue tradition d’amitié et de bonnes relations existe entre les deux
pays. Au cours d’un périple de trois jours, au-delà des échanges économiques, le général de Gaulle souhaite développer les échanges techniques et culturels avec « des pays avec lesquels nous avons beaucoup en commun ». Il prononce à cet effet un discours à l’Université de Santiago où il se déclare en faveur d’un « resserrement des liens » entre cadres français et chiliens : « Dans ces domaines, dont tout dépend, peut et doit, me semble-t-il, s'établir entre les cadres chiliens et les cadres français un accord plus étroit aujourd'hui. Certes, les affinités amicales qui existent entre nos deux peuples y trouveraient leur compte. Certes, l'avantage pratique en serait grand, mais aussi, pourquoi ne pas le dire : cet effort délibérément organisé en commun entre nos deux républiques, l'une d'Europe et l'autre d'Amérique Latine, serait un exemple entraînant, et un changement important dans l'actuelle conjoncture internationale.» 


Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun autre président français ne s’est jamais intéressé à l’Amérique latine, avant lui comme après lui. Certains, même, trouvant que les relations culturelles étaient de trop haut niveau ont mis des bâtons dans les roues (lois Pasqua, circulaire Guéant) de tous ces universitaires sud-américains pour qui la Sorbonne était depuis des générations un des hauts-lieux culturels du monde. Les intellectuels français aiment l’Amérique latine. C’est un fait. Certains même vont y consacrer leur vie. 


 Qui mieux donc qu’une universitaire française pouvait nous parler du Chili ? Aude Argouse est polyglotte. Elle a beaucoup voyagé de par le monde, mais l’Amérique latine, c’est sa passion. Après un an au Pérou au début des années 2000, pays dont la gastronomie est une des plus renommées qui soit, elle est depuis 9 ans au Chili, où elle enseigne l'histoire du droit à l’Université du Chili. Elle est également co-éditrice d'une revue électronique, Revista Historia y Justicia, et co-fondatrice de Acto  Editores, une petite maison d'édition indépendante. Licenciée en Droit à, Paris II, et après un doctorat d’histoire des civilisations (EHESS), elle dépose ses valises en Amérique latine et voue sa carrière à l'histoire des notaires et du papier.    

 

Elle découvre au fil des ans la « lointaineté » de ce pays, « le plus austral du monde ». La pandémie la verra, comme tant d’autres, coupée de cette France où elle a encore ses parents et ses amis. Comme beaucoup d’expatriés, il lui sera interdit de rentrer en France. Elle sera pendant de longs mois confrontée à une gestion ubuesque de la pandémie en France par des politiciens se revendiquant fièrement d’être des « amateurs ». Sans information pratique, isolée, livrée à une ambassade déconnectée de ses ressortissants malgré des fonctionnaires de qualité, des moyens consulaires quasi inexistants, elle se sentira comme des centaines de milliers d’expatriés ! « Ignorée », voire « punie » pour habiter un pays étranger, où elle n’est là que pour diffuser et faire partager l’amour d’une culture qui se veut universelle.  


Quelle image ont les Chiliens de la France ? Un Français peut-il s’intégrer au Chili ? 


Autant de questions auxquelles Aude Argouse répond. De quoi découvrir, pour les uns, approfondir pour les autres, notre connaissance du rayonnement français dans le monde.  


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