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Pierre Berbizier, une légende vivante au pays du rugby cover
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Pierre Berbizier, une légende vivante au pays du rugby

Pierre Berbizier, une légende vivante au pays du rugby

1h00 |07/11/2021
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1h00 |07/11/2021
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Description

Plus qu’un joueur d’exception, Pierre Berbizier est devenu une véritable légende au pays du rugby avec 56 sélections internationales. 56 « capes » où il portera le maillot de l'équipe de France, 13 fois en tant que capitaine. Deux grands Chelems dans le Tournoi des Cinq Nations (en 1981 et en 1987). Champion de France cadets à 17 ans avec Lannemezan en 1975 contre le RC Toulon. En 1988, il est champion de France Sénior contre Tarbes et devient capitaine de l’équipe de France. 

Originaire de Saint-Gaudens en Haute-Garonne, Pierre Berbizier voit le jour en 1958 dans une famille de rugbymen chevronnés.  

Son père René sera trois-quarts centre à Mazamet avant de devenir entraîneur à Bègles dans l’équipe de Lucien Mias. Son grand-père est lui aussi un fervent adepte du ballon ovale. Le jeune Pierre comme son frère Philippe n’auront qu’à suivre l’exemple familial… Ce qui ne l’empêche pas de devenir à 14 ans ceinture marron de judo. Un sport qui lui
apportera beaucoup. Face à l’adversaire, on apprend à jauger l’autre et à imaginer la parade la plus adaptée.  

Cela n’empêche pas Pierre de suivre de bonnes études avant de les compléter en Angleterre – à Oxford dans le prestigieux St Andrew’s College – et à l’Université de Cape Town en Afrique du sud. Ce qui lui permettra de se familiariser avec la langue et la mentalité de ceux qu’il affrontera sur les plus prestigieux stades du monde.  

Pierre Berbizier commence sa carrière de rugbyman junior au CA Lannemezan où il est formé au poste de demi de mêlée. Un poste pour lequel son grand-père l’imaginait déjà en raison des qualités assez rares qu’il avait détectées : une « intelligence du jeu » précoce, un sens inné de la décision, une capacité d’analyse du jeu adverse en première mi-temps qui servira à l’emporter dans le seconde. Une « vision du jeu »
comme le résume si bien son ami Christian Paris, « servie par une capacité d’accélération aussi célèbre que celle du Gallois Gareth Edwards »…
Il sera sénior au FC Lourdes puis au SU Agen avant de rejoindre l’équipe de France. 

Deux hommes compteront particulièrement dans la longue carrière de Pierre Berbizier : Robert Bru, son professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse, section sport, où il a
appris à « théoriser la pratique » et à « comprendre le rôle » et Jacques Fouroux, un meneur d’hommes qui l’amènera au haut niveau.  

L’homme, Pierre Berbizier, est à la fois chaleureux et attachant, ce qui ne l’empêche pas de dire ce qu’il pense. Avec un mépris mal dissimulé pour les intrigues de palais et les magouilles. Le rugby aujourd’hui est malheureusement très différent de celui que nous avons connu il y a encore 20 ans. Il y a ceux qui ont une ligne de conduite et qui s’y
tiennent et d’autres qui préfèrent la « politique », les deux faisant rarement bon ménage. 

Pierre Berbizier parle peu. Son propos est d’autant plus intéressant. Sur la Voix du Béarn, face à deux fans du rugby Jean-Michel Poulot et Christian Paris, il évoque ce que fut sa vie de rugbyman. L’homme est resté un symbole du rugby français pour les meilleurs joueurs britanniques, sud-africains ou néo-zélandais. Pour les Français, il est resté le symbole d’une époque. Et les Italiens la semaine prochaine l’ont convié samedi dernier à assister au match Italie-Nouvelle-Zélande avec les All Black en souvenir de ses deux ans passés à refonder l’équipe d’Italie (2007-2009). 

Joël-François Dumont

(Émission diffusée également en Pologne par Radio Hexagone)  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Plus qu’un joueur d’exception, Pierre Berbizier est devenu une véritable légende au pays du rugby avec 56 sélections internationales. 56 « capes » où il portera le maillot de l'équipe de France, 13 fois en tant que capitaine. Deux grands Chelems dans le Tournoi des Cinq Nations (en 1981 et en 1987). Champion de France cadets à 17 ans avec Lannemezan en 1975 contre le RC Toulon. En 1988, il est champion de France Sénior contre Tarbes et devient capitaine de l’équipe de France. 

Originaire de Saint-Gaudens en Haute-Garonne, Pierre Berbizier voit le jour en 1958 dans une famille de rugbymen chevronnés.  

Son père René sera trois-quarts centre à Mazamet avant de devenir entraîneur à Bègles dans l’équipe de Lucien Mias. Son grand-père est lui aussi un fervent adepte du ballon ovale. Le jeune Pierre comme son frère Philippe n’auront qu’à suivre l’exemple familial… Ce qui ne l’empêche pas de devenir à 14 ans ceinture marron de judo. Un sport qui lui
apportera beaucoup. Face à l’adversaire, on apprend à jauger l’autre et à imaginer la parade la plus adaptée.  

Cela n’empêche pas Pierre de suivre de bonnes études avant de les compléter en Angleterre – à Oxford dans le prestigieux St Andrew’s College – et à l’Université de Cape Town en Afrique du sud. Ce qui lui permettra de se familiariser avec la langue et la mentalité de ceux qu’il affrontera sur les plus prestigieux stades du monde.  

Pierre Berbizier commence sa carrière de rugbyman junior au CA Lannemezan où il est formé au poste de demi de mêlée. Un poste pour lequel son grand-père l’imaginait déjà en raison des qualités assez rares qu’il avait détectées : une « intelligence du jeu » précoce, un sens inné de la décision, une capacité d’analyse du jeu adverse en première mi-temps qui servira à l’emporter dans le seconde. Une « vision du jeu »
comme le résume si bien son ami Christian Paris, « servie par une capacité d’accélération aussi célèbre que celle du Gallois Gareth Edwards »…
Il sera sénior au FC Lourdes puis au SU Agen avant de rejoindre l’équipe de France. 

Deux hommes compteront particulièrement dans la longue carrière de Pierre Berbizier : Robert Bru, son professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse, section sport, où il a
appris à « théoriser la pratique » et à « comprendre le rôle » et Jacques Fouroux, un meneur d’hommes qui l’amènera au haut niveau.  

L’homme, Pierre Berbizier, est à la fois chaleureux et attachant, ce qui ne l’empêche pas de dire ce qu’il pense. Avec un mépris mal dissimulé pour les intrigues de palais et les magouilles. Le rugby aujourd’hui est malheureusement très différent de celui que nous avons connu il y a encore 20 ans. Il y a ceux qui ont une ligne de conduite et qui s’y
tiennent et d’autres qui préfèrent la « politique », les deux faisant rarement bon ménage. 

Pierre Berbizier parle peu. Son propos est d’autant plus intéressant. Sur la Voix du Béarn, face à deux fans du rugby Jean-Michel Poulot et Christian Paris, il évoque ce que fut sa vie de rugbyman. L’homme est resté un symbole du rugby français pour les meilleurs joueurs britanniques, sud-africains ou néo-zélandais. Pour les Français, il est resté le symbole d’une époque. Et les Italiens la semaine prochaine l’ont convié samedi dernier à assister au match Italie-Nouvelle-Zélande avec les All Black en souvenir de ses deux ans passés à refonder l’équipe d’Italie (2007-2009). 

Joël-François Dumont

(Émission diffusée également en Pologne par Radio Hexagone)  


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Plus qu’un joueur d’exception, Pierre Berbizier est devenu une véritable légende au pays du rugby avec 56 sélections internationales. 56 « capes » où il portera le maillot de l'équipe de France, 13 fois en tant que capitaine. Deux grands Chelems dans le Tournoi des Cinq Nations (en 1981 et en 1987). Champion de France cadets à 17 ans avec Lannemezan en 1975 contre le RC Toulon. En 1988, il est champion de France Sénior contre Tarbes et devient capitaine de l’équipe de France. 

Originaire de Saint-Gaudens en Haute-Garonne, Pierre Berbizier voit le jour en 1958 dans une famille de rugbymen chevronnés.  

Son père René sera trois-quarts centre à Mazamet avant de devenir entraîneur à Bègles dans l’équipe de Lucien Mias. Son grand-père est lui aussi un fervent adepte du ballon ovale. Le jeune Pierre comme son frère Philippe n’auront qu’à suivre l’exemple familial… Ce qui ne l’empêche pas de devenir à 14 ans ceinture marron de judo. Un sport qui lui
apportera beaucoup. Face à l’adversaire, on apprend à jauger l’autre et à imaginer la parade la plus adaptée.  

Cela n’empêche pas Pierre de suivre de bonnes études avant de les compléter en Angleterre – à Oxford dans le prestigieux St Andrew’s College – et à l’Université de Cape Town en Afrique du sud. Ce qui lui permettra de se familiariser avec la langue et la mentalité de ceux qu’il affrontera sur les plus prestigieux stades du monde.  

Pierre Berbizier commence sa carrière de rugbyman junior au CA Lannemezan où il est formé au poste de demi de mêlée. Un poste pour lequel son grand-père l’imaginait déjà en raison des qualités assez rares qu’il avait détectées : une « intelligence du jeu » précoce, un sens inné de la décision, une capacité d’analyse du jeu adverse en première mi-temps qui servira à l’emporter dans le seconde. Une « vision du jeu »
comme le résume si bien son ami Christian Paris, « servie par une capacité d’accélération aussi célèbre que celle du Gallois Gareth Edwards »…
Il sera sénior au FC Lourdes puis au SU Agen avant de rejoindre l’équipe de France. 

Deux hommes compteront particulièrement dans la longue carrière de Pierre Berbizier : Robert Bru, son professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse, section sport, où il a
appris à « théoriser la pratique » et à « comprendre le rôle » et Jacques Fouroux, un meneur d’hommes qui l’amènera au haut niveau.  

L’homme, Pierre Berbizier, est à la fois chaleureux et attachant, ce qui ne l’empêche pas de dire ce qu’il pense. Avec un mépris mal dissimulé pour les intrigues de palais et les magouilles. Le rugby aujourd’hui est malheureusement très différent de celui que nous avons connu il y a encore 20 ans. Il y a ceux qui ont une ligne de conduite et qui s’y
tiennent et d’autres qui préfèrent la « politique », les deux faisant rarement bon ménage. 

Pierre Berbizier parle peu. Son propos est d’autant plus intéressant. Sur la Voix du Béarn, face à deux fans du rugby Jean-Michel Poulot et Christian Paris, il évoque ce que fut sa vie de rugbyman. L’homme est resté un symbole du rugby français pour les meilleurs joueurs britanniques, sud-africains ou néo-zélandais. Pour les Français, il est resté le symbole d’une époque. Et les Italiens la semaine prochaine l’ont convié samedi dernier à assister au match Italie-Nouvelle-Zélande avec les All Black en souvenir de ses deux ans passés à refonder l’équipe d’Italie (2007-2009). 

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Plus qu’un joueur d’exception, Pierre Berbizier est devenu une véritable légende au pays du rugby avec 56 sélections internationales. 56 « capes » où il portera le maillot de l'équipe de France, 13 fois en tant que capitaine. Deux grands Chelems dans le Tournoi des Cinq Nations (en 1981 et en 1987). Champion de France cadets à 17 ans avec Lannemezan en 1975 contre le RC Toulon. En 1988, il est champion de France Sénior contre Tarbes et devient capitaine de l’équipe de France. 

Originaire de Saint-Gaudens en Haute-Garonne, Pierre Berbizier voit le jour en 1958 dans une famille de rugbymen chevronnés.  

Son père René sera trois-quarts centre à Mazamet avant de devenir entraîneur à Bègles dans l’équipe de Lucien Mias. Son grand-père est lui aussi un fervent adepte du ballon ovale. Le jeune Pierre comme son frère Philippe n’auront qu’à suivre l’exemple familial… Ce qui ne l’empêche pas de devenir à 14 ans ceinture marron de judo. Un sport qui lui
apportera beaucoup. Face à l’adversaire, on apprend à jauger l’autre et à imaginer la parade la plus adaptée.  

Cela n’empêche pas Pierre de suivre de bonnes études avant de les compléter en Angleterre – à Oxford dans le prestigieux St Andrew’s College – et à l’Université de Cape Town en Afrique du sud. Ce qui lui permettra de se familiariser avec la langue et la mentalité de ceux qu’il affrontera sur les plus prestigieux stades du monde.  

Pierre Berbizier commence sa carrière de rugbyman junior au CA Lannemezan où il est formé au poste de demi de mêlée. Un poste pour lequel son grand-père l’imaginait déjà en raison des qualités assez rares qu’il avait détectées : une « intelligence du jeu » précoce, un sens inné de la décision, une capacité d’analyse du jeu adverse en première mi-temps qui servira à l’emporter dans le seconde. Une « vision du jeu »
comme le résume si bien son ami Christian Paris, « servie par une capacité d’accélération aussi célèbre que celle du Gallois Gareth Edwards »…
Il sera sénior au FC Lourdes puis au SU Agen avant de rejoindre l’équipe de France. 

Deux hommes compteront particulièrement dans la longue carrière de Pierre Berbizier : Robert Bru, son professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse, section sport, où il a
appris à « théoriser la pratique » et à « comprendre le rôle » et Jacques Fouroux, un meneur d’hommes qui l’amènera au haut niveau.  

L’homme, Pierre Berbizier, est à la fois chaleureux et attachant, ce qui ne l’empêche pas de dire ce qu’il pense. Avec un mépris mal dissimulé pour les intrigues de palais et les magouilles. Le rugby aujourd’hui est malheureusement très différent de celui que nous avons connu il y a encore 20 ans. Il y a ceux qui ont une ligne de conduite et qui s’y
tiennent et d’autres qui préfèrent la « politique », les deux faisant rarement bon ménage. 

Pierre Berbizier parle peu. Son propos est d’autant plus intéressant. Sur la Voix du Béarn, face à deux fans du rugby Jean-Michel Poulot et Christian Paris, il évoque ce que fut sa vie de rugbyman. L’homme est resté un symbole du rugby français pour les meilleurs joueurs britanniques, sud-africains ou néo-zélandais. Pour les Français, il est resté le symbole d’une époque. Et les Italiens la semaine prochaine l’ont convié samedi dernier à assister au match Italie-Nouvelle-Zélande avec les All Black en souvenir de ses deux ans passés à refonder l’équipe d’Italie (2007-2009). 

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