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Se relever après le deuil - Eve Spirituelle cover
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La spiritualité qui donne des ailes - Eve Spirituelle

Se relever après le deuil - Eve Spirituelle

Se relever après le deuil - Eve Spirituelle

10min |06/05/2025
Play
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10min |06/05/2025
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Description

Si vous avez vécu la douleur de la perte d'un être cher, ce podcast est enregistré pour vous. La tristesse, bien qu'effrayante, peut être une porte vers la résilience. Ce n'est pas une capacité innée, mais une force que nous pouvons cultiver pour surmonter les traumatismes comme le deuil qui vous est expliqué ici sous toutes les coutures.
À travers de telles expériences de vie vous plaçant face à la mort, et au-delà du soutien social moral attendu, une attitude mentale ouverte à la spiritualité peut vous sauver et vous guider vers un renouveau, bien au-delà du deuil.


Eve Spirituelle est une médium-thérapeute d'expérience, passionnée par l'accompagnement des personnes qui évoluent dans leur parcours de vie à la lumière d'une spiritualité bienveillante.

*Me contacter ou prendre RDV : https://www.eve-spirituelle.fr/

*Je réponds à toutes vos questions : https://www.eve-spirituelle.fr/contact/

*Pour l'achat du livre / e-boook : "La vérité spirituelle : les esprits même célèbres se révèlent à vous. En moins de 200 réponses comment tout savoir sur la spiritualité avant la mort". / Format Kindle.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Eve Spirituelle. Bonjour, bonsoir peut-être. Je souhaitais revenir sur un sujet qui est assez innommable et que l'on ne voudrait jamais rencontrer, mais peut-être, même si vous ne l'avez pas traversé, ce sujet vous interpelle dans votre spiritualité, c'est comment se relever après le deuil. Oui, je l'ai déjà abordé, mais je vais aller beaucoup plus loin pour accomplir, au-delà de la compréhension, le deuil spirituellement parlant. Oui ? Faire un deuil spirituel, c'est possible, car le deuil humain paraît, et je pense restera, pour l'avoir vécu aussi, totalement impossible. Le deuil, c'est une porte d'accès à la compassion, mais à la compassion envers vous-même. Ce processus est une période où vous serez confronté à la pire perte possible, ce qui entraîne forcément une introspection, une reconnaissance de là où vous êtes le plus... vulnérable, là où vous avez mis non seulement un genou, mais deux genoux à terre. Et vous êtes allongé là, et vous ne savez pas vous relever. Vous êtes amené à vous ralentir complètement dans vos habitudes, dans vos repères, et à vous reconnecter avec l'émotionnel, c'est lui seul qui parle. Et pour contrer celui qui parle, en vous faisant hurler de douleur. L'approche tendre et bienveillante envers vous-même est le seul remède qui apparaîtra. Oui. Focus sur la bienveillance envers vous-même à travers le deuil. C'est un miroir pour s'aimer plus profondément. Le deuil, ce serait aussi une autre façon de vivre. Aurais-je pu dire l'art de vivre ? Oui, c'est possible, puisqu'on ne le cultive pas, on ne le découvre pas, et il a l'air tellement réservé à quelques exceptions. L'art de vivre avait la douleur dans la paire d'autrui, sans la fuir. C'est l'autre partie cachée. Oui, acceptation de la douleur. C'est une porte qui s'entrouvre, même si elle a l'air d'être des portes battantes qui se rabattent sur vous. Elle vous entraîne vers la résilience, parce qu'elle vous fait explorer vos limites. Et elle vous demande à être une présence accrue à vous-même. Intégrer ce qui est souffrance, la regarder comme une force pour aller au-delà. Donc, faire avec elle. Quelque chose de nouveau demande une stratégie d'adaptation inouïe. Et quand vous êtes dans cette réadaptation vers un nouvel équilibre, en somme toute, qu'est-ce que cela veut dire ? Je traverse cela, mais vous le savez bien, pour vous en sortir encore plus fort. Cela vous signale qu'en vous, il y a cette capacité à aller vers une forme de guérison. La douleur n'est pas un défaut. Elle fait partie du cheminement, mais nous ne l'admettons pas. Par contre, si elle est sur votre chemin spirituel, c'est que vous avez couché cette case et que la possible transformation est juste derrière. Alors oui, il faut passer outre l'évitement. Il faut aller au-delà de ce cercle vicieux où la douleur va s'envenimer et aggraver votre détresse. Il faut aller, même si elle est intimidante, faire un pas juste en dehors de ce cercle ... Pour aller vers une forme de « puisque c'est ainsi » , comme plein de philosophies orientales le disent, il faut aller vers une forme de résignation et, au meilleur des cas, acceptation, pour gérer cette douleur qui a fragilisé totalement votre vie. Troisième point, le deuil est dans un monde hyper connecté. Alors oui, aujourd'hui, mine de rien, il vous invite aussi à vous reconnecter à votre essence. tous ces outils numériques qui offriraient la commodité de tout savoir et la connectivité à toute information. Et bien non, il n'y a pas l'authenticité, il n'y a pas la profondeur que demande le deuil. Tous ces rituels traditionnels sont à l'opposé de l'analogie, la présence physique à l'opposé de l'interface. Et à travers les plateformes, même si vous êtes inspiré, vous n'aurez pas La capacité de renouer avec vous-même ou d'être touché par ceux qui l'ont traversé. Offrez-vous, juste dans le coin de votre tête, ce petit clin d'œil qui dit « Traverser ce deuil, à ma façon à moi, au-delà de tous ces outils qui semblent avoir toutes les réponses, c'est une intégration de moi-même qui m'enrichit d'une façon où j'aurais pu dire avant « J'étais ancré quand même, mais non, pas assez. » Dans ce monde virtuel, vous vous rendez encore plus authentiquement. Vous, proche de votre essence et bien entendu de votre essence spirituelle. Quatrième point, le deuil et les sentiments. Bien sûr que vous êtes happé par la force et la teneur de sentiments les plus éprouvants. Dans la peine de l'endeuillement, c'est pour se libérer, oui déjà, d'un héritage. C'est pour libérer l'héritage vis-à-vis d'autrui. Le deuil est une expérience intime et singulière, jamais traversée. Comme les autres, il n'y a pas de règle. Il va falloir oser votre propre chemin. Donc, tout ce qui est projection extérieure, forme de modèle ou d'attente de la société, il est essentiel maintenant de reprendre le pouvoir et de considérer que, oui, vous allez vous libérer de ce que l'on croit y est, de ce que les autres pensent pouvoir vous demander. Et vous allez espacer ces temps de pression. Ces attentes-là, et composées de la meilleure manière avec vous-même, dans la capacité réparatrice, vous libérez cet héritage vis-à-vis d'autrui qui dit qu'il faut aller vite, il faut aller bien. Il ne faut pas apesantir la vie d'autrui. Le deuil est un process qui vous demande d'être vous, purement vous. Cinquième point, le deuil et la spiritualité, vous l'avez bien compris, vont extrêmement bien se marier, comme je vous l'explique aujourd'hui, en tant que médium. mais c'est une relation complexe. Dans ce processus et ce cheminement, pour trouver sens à une perte, il faut aller creuser, creuser, dans une forme que l'on croyait impossible à trouver. Il y aurait donc du réconfort là, à l'intérieur de nous. Il y aurait donc une connexion au-delà de nous à une force supérieure qui nous demande de survivre, puis de revivre. C'est une complexité émotionnelle où tout s'entremêle. Mais quand il y a la croyance, ne serait-ce qu'en votre spiritualité. Les rituels vont vous aider, mais votre expérience pure va vous permettre d'aller dans cette question existentielle. Oui, vous risquez d'avoir des preuves, car les êtres que l'on aime, et quand on croit qu'ils sont expris, après le corps qui n'a pas survécu, alors oui, vous saurez. Il est indéniable que votre spiritualité va grandir. C'est une relation que vous allez construire. qui va vous demander, effectivement, de vous raccrocher au présent, de laisser le futur au rêveur et le passé, oui, il faut le dire, au défunt. Enfin, le deuil, c'est donc construire de son vivant. Ce qui va être la suite du parcours, c'est se donner à soi une forme de trésor inattendu. Cette expérience est universelle et unique à la fois, et comme elle est même traversée plusieurs fois, elle ne se ressemblera pas. Vous allez honorer. la mémoire de quelqu'un, d'un être cher, mais aussi la vie en vous. Vous allez devoir canaliser vos émotions de façon la plus réparatrice et accablante possible, mais il va falloir trouver du positif, là où tout est cendre. C'est un leg que vous faites. Votre âme, oui, c'est un leg spirituel. C'est une transmission de valeurs et de renforcement de croyances. Quelque chose d'intangible est enfin là, authentiquement là. Le fond de vous sait qu'il est crucial de renaître avec cette essence que vous portez, cette âme qui est venue vivre en ne sachant pas où elle trouvera le soutien, cette suite de vie, post-survie. Alors oui, la guérison en est le but et en substance le deuil reste un catalyseur de changement et de reconstruction de soi. On honore le passé de ceux qui nous ont accompagnés mais on leur dit merci pour ce présent car tu as été là. Et je te porte en moi. C'est le pouvoir transformateur. N'oubliez pas que le deuil est extrêmement difficile à faire, en quelque sorte aboutir. Parce qu'il y a toujours la peur de la mort derrière, qui vient nous ébranler. Mais c'est aussi le moyen de comprendre comment la conscience d'une finité de vie va vous libérer. Alors accepter la peur de la mort, c'est une invitation à être encore plus vous. Motiver à finir et continuer cette vie, à vous pousser à donner la priorité à l'éphémère de la vie, à ne plus être paralysé, figé là, coupé en deux, à y réaligner vos valeurs bien entendu, puisque face à la mortalité, on ose encore plus être soi, aligné, et dans ces expériences, plutôt que de posséder, vous allez être. Et cette confiance dans ce temps limité va vous faire découvrir à quel point... La mort fait partie de vous. Comme la nuit est partie du jour, et la nuit, vous le savez, prépare ce jour du lendemain, alors la mort vous prépare aussi pour cette vie d'aujourd'hui et de demain. Je ne l'ai pas inventé, je l'ai emprunté à Mahatma Gandhi. Merci beaucoup de m'avoir écouté. Pour ne manquer aucun épisode, vous pouvez vous abonner à votre plateforme préférée ou venir à moi sur eve-spirituel.fr. A très vite j'espère. Ayez confiance en ce processus de la vie et suivez-la pas à pas en vous laissant déployer vos ailes. C'était Ève Spirituelle.

Description

Si vous avez vécu la douleur de la perte d'un être cher, ce podcast est enregistré pour vous. La tristesse, bien qu'effrayante, peut être une porte vers la résilience. Ce n'est pas une capacité innée, mais une force que nous pouvons cultiver pour surmonter les traumatismes comme le deuil qui vous est expliqué ici sous toutes les coutures.
À travers de telles expériences de vie vous plaçant face à la mort, et au-delà du soutien social moral attendu, une attitude mentale ouverte à la spiritualité peut vous sauver et vous guider vers un renouveau, bien au-delà du deuil.


Eve Spirituelle est une médium-thérapeute d'expérience, passionnée par l'accompagnement des personnes qui évoluent dans leur parcours de vie à la lumière d'une spiritualité bienveillante.

*Me contacter ou prendre RDV : https://www.eve-spirituelle.fr/

*Je réponds à toutes vos questions : https://www.eve-spirituelle.fr/contact/

*Pour l'achat du livre / e-boook : "La vérité spirituelle : les esprits même célèbres se révèlent à vous. En moins de 200 réponses comment tout savoir sur la spiritualité avant la mort". / Format Kindle.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Eve Spirituelle. Bonjour, bonsoir peut-être. Je souhaitais revenir sur un sujet qui est assez innommable et que l'on ne voudrait jamais rencontrer, mais peut-être, même si vous ne l'avez pas traversé, ce sujet vous interpelle dans votre spiritualité, c'est comment se relever après le deuil. Oui, je l'ai déjà abordé, mais je vais aller beaucoup plus loin pour accomplir, au-delà de la compréhension, le deuil spirituellement parlant. Oui ? Faire un deuil spirituel, c'est possible, car le deuil humain paraît, et je pense restera, pour l'avoir vécu aussi, totalement impossible. Le deuil, c'est une porte d'accès à la compassion, mais à la compassion envers vous-même. Ce processus est une période où vous serez confronté à la pire perte possible, ce qui entraîne forcément une introspection, une reconnaissance de là où vous êtes le plus... vulnérable, là où vous avez mis non seulement un genou, mais deux genoux à terre. Et vous êtes allongé là, et vous ne savez pas vous relever. Vous êtes amené à vous ralentir complètement dans vos habitudes, dans vos repères, et à vous reconnecter avec l'émotionnel, c'est lui seul qui parle. Et pour contrer celui qui parle, en vous faisant hurler de douleur. L'approche tendre et bienveillante envers vous-même est le seul remède qui apparaîtra. Oui. Focus sur la bienveillance envers vous-même à travers le deuil. C'est un miroir pour s'aimer plus profondément. Le deuil, ce serait aussi une autre façon de vivre. Aurais-je pu dire l'art de vivre ? Oui, c'est possible, puisqu'on ne le cultive pas, on ne le découvre pas, et il a l'air tellement réservé à quelques exceptions. L'art de vivre avait la douleur dans la paire d'autrui, sans la fuir. C'est l'autre partie cachée. Oui, acceptation de la douleur. C'est une porte qui s'entrouvre, même si elle a l'air d'être des portes battantes qui se rabattent sur vous. Elle vous entraîne vers la résilience, parce qu'elle vous fait explorer vos limites. Et elle vous demande à être une présence accrue à vous-même. Intégrer ce qui est souffrance, la regarder comme une force pour aller au-delà. Donc, faire avec elle. Quelque chose de nouveau demande une stratégie d'adaptation inouïe. Et quand vous êtes dans cette réadaptation vers un nouvel équilibre, en somme toute, qu'est-ce que cela veut dire ? Je traverse cela, mais vous le savez bien, pour vous en sortir encore plus fort. Cela vous signale qu'en vous, il y a cette capacité à aller vers une forme de guérison. La douleur n'est pas un défaut. Elle fait partie du cheminement, mais nous ne l'admettons pas. Par contre, si elle est sur votre chemin spirituel, c'est que vous avez couché cette case et que la possible transformation est juste derrière. Alors oui, il faut passer outre l'évitement. Il faut aller au-delà de ce cercle vicieux où la douleur va s'envenimer et aggraver votre détresse. Il faut aller, même si elle est intimidante, faire un pas juste en dehors de ce cercle ... Pour aller vers une forme de « puisque c'est ainsi » , comme plein de philosophies orientales le disent, il faut aller vers une forme de résignation et, au meilleur des cas, acceptation, pour gérer cette douleur qui a fragilisé totalement votre vie. Troisième point, le deuil est dans un monde hyper connecté. Alors oui, aujourd'hui, mine de rien, il vous invite aussi à vous reconnecter à votre essence. tous ces outils numériques qui offriraient la commodité de tout savoir et la connectivité à toute information. Et bien non, il n'y a pas l'authenticité, il n'y a pas la profondeur que demande le deuil. Tous ces rituels traditionnels sont à l'opposé de l'analogie, la présence physique à l'opposé de l'interface. Et à travers les plateformes, même si vous êtes inspiré, vous n'aurez pas La capacité de renouer avec vous-même ou d'être touché par ceux qui l'ont traversé. Offrez-vous, juste dans le coin de votre tête, ce petit clin d'œil qui dit « Traverser ce deuil, à ma façon à moi, au-delà de tous ces outils qui semblent avoir toutes les réponses, c'est une intégration de moi-même qui m'enrichit d'une façon où j'aurais pu dire avant « J'étais ancré quand même, mais non, pas assez. » Dans ce monde virtuel, vous vous rendez encore plus authentiquement. Vous, proche de votre essence et bien entendu de votre essence spirituelle. Quatrième point, le deuil et les sentiments. Bien sûr que vous êtes happé par la force et la teneur de sentiments les plus éprouvants. Dans la peine de l'endeuillement, c'est pour se libérer, oui déjà, d'un héritage. C'est pour libérer l'héritage vis-à-vis d'autrui. Le deuil est une expérience intime et singulière, jamais traversée. Comme les autres, il n'y a pas de règle. Il va falloir oser votre propre chemin. Donc, tout ce qui est projection extérieure, forme de modèle ou d'attente de la société, il est essentiel maintenant de reprendre le pouvoir et de considérer que, oui, vous allez vous libérer de ce que l'on croit y est, de ce que les autres pensent pouvoir vous demander. Et vous allez espacer ces temps de pression. Ces attentes-là, et composées de la meilleure manière avec vous-même, dans la capacité réparatrice, vous libérez cet héritage vis-à-vis d'autrui qui dit qu'il faut aller vite, il faut aller bien. Il ne faut pas apesantir la vie d'autrui. Le deuil est un process qui vous demande d'être vous, purement vous. Cinquième point, le deuil et la spiritualité, vous l'avez bien compris, vont extrêmement bien se marier, comme je vous l'explique aujourd'hui, en tant que médium. mais c'est une relation complexe. Dans ce processus et ce cheminement, pour trouver sens à une perte, il faut aller creuser, creuser, dans une forme que l'on croyait impossible à trouver. Il y aurait donc du réconfort là, à l'intérieur de nous. Il y aurait donc une connexion au-delà de nous à une force supérieure qui nous demande de survivre, puis de revivre. C'est une complexité émotionnelle où tout s'entremêle. Mais quand il y a la croyance, ne serait-ce qu'en votre spiritualité. Les rituels vont vous aider, mais votre expérience pure va vous permettre d'aller dans cette question existentielle. Oui, vous risquez d'avoir des preuves, car les êtres que l'on aime, et quand on croit qu'ils sont expris, après le corps qui n'a pas survécu, alors oui, vous saurez. Il est indéniable que votre spiritualité va grandir. C'est une relation que vous allez construire. qui va vous demander, effectivement, de vous raccrocher au présent, de laisser le futur au rêveur et le passé, oui, il faut le dire, au défunt. Enfin, le deuil, c'est donc construire de son vivant. Ce qui va être la suite du parcours, c'est se donner à soi une forme de trésor inattendu. Cette expérience est universelle et unique à la fois, et comme elle est même traversée plusieurs fois, elle ne se ressemblera pas. Vous allez honorer. la mémoire de quelqu'un, d'un être cher, mais aussi la vie en vous. Vous allez devoir canaliser vos émotions de façon la plus réparatrice et accablante possible, mais il va falloir trouver du positif, là où tout est cendre. C'est un leg que vous faites. Votre âme, oui, c'est un leg spirituel. C'est une transmission de valeurs et de renforcement de croyances. Quelque chose d'intangible est enfin là, authentiquement là. Le fond de vous sait qu'il est crucial de renaître avec cette essence que vous portez, cette âme qui est venue vivre en ne sachant pas où elle trouvera le soutien, cette suite de vie, post-survie. Alors oui, la guérison en est le but et en substance le deuil reste un catalyseur de changement et de reconstruction de soi. On honore le passé de ceux qui nous ont accompagnés mais on leur dit merci pour ce présent car tu as été là. Et je te porte en moi. C'est le pouvoir transformateur. N'oubliez pas que le deuil est extrêmement difficile à faire, en quelque sorte aboutir. Parce qu'il y a toujours la peur de la mort derrière, qui vient nous ébranler. Mais c'est aussi le moyen de comprendre comment la conscience d'une finité de vie va vous libérer. Alors accepter la peur de la mort, c'est une invitation à être encore plus vous. Motiver à finir et continuer cette vie, à vous pousser à donner la priorité à l'éphémère de la vie, à ne plus être paralysé, figé là, coupé en deux, à y réaligner vos valeurs bien entendu, puisque face à la mortalité, on ose encore plus être soi, aligné, et dans ces expériences, plutôt que de posséder, vous allez être. Et cette confiance dans ce temps limité va vous faire découvrir à quel point... La mort fait partie de vous. Comme la nuit est partie du jour, et la nuit, vous le savez, prépare ce jour du lendemain, alors la mort vous prépare aussi pour cette vie d'aujourd'hui et de demain. Je ne l'ai pas inventé, je l'ai emprunté à Mahatma Gandhi. Merci beaucoup de m'avoir écouté. Pour ne manquer aucun épisode, vous pouvez vous abonner à votre plateforme préférée ou venir à moi sur eve-spirituel.fr. A très vite j'espère. Ayez confiance en ce processus de la vie et suivez-la pas à pas en vous laissant déployer vos ailes. C'était Ève Spirituelle.

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Si vous avez vécu la douleur de la perte d'un être cher, ce podcast est enregistré pour vous. La tristesse, bien qu'effrayante, peut être une porte vers la résilience. Ce n'est pas une capacité innée, mais une force que nous pouvons cultiver pour surmonter les traumatismes comme le deuil qui vous est expliqué ici sous toutes les coutures.
À travers de telles expériences de vie vous plaçant face à la mort, et au-delà du soutien social moral attendu, une attitude mentale ouverte à la spiritualité peut vous sauver et vous guider vers un renouveau, bien au-delà du deuil.


Eve Spirituelle est une médium-thérapeute d'expérience, passionnée par l'accompagnement des personnes qui évoluent dans leur parcours de vie à la lumière d'une spiritualité bienveillante.

*Me contacter ou prendre RDV : https://www.eve-spirituelle.fr/

*Je réponds à toutes vos questions : https://www.eve-spirituelle.fr/contact/

*Pour l'achat du livre / e-boook : "La vérité spirituelle : les esprits même célèbres se révèlent à vous. En moins de 200 réponses comment tout savoir sur la spiritualité avant la mort". / Format Kindle.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Eve Spirituelle. Bonjour, bonsoir peut-être. Je souhaitais revenir sur un sujet qui est assez innommable et que l'on ne voudrait jamais rencontrer, mais peut-être, même si vous ne l'avez pas traversé, ce sujet vous interpelle dans votre spiritualité, c'est comment se relever après le deuil. Oui, je l'ai déjà abordé, mais je vais aller beaucoup plus loin pour accomplir, au-delà de la compréhension, le deuil spirituellement parlant. Oui ? Faire un deuil spirituel, c'est possible, car le deuil humain paraît, et je pense restera, pour l'avoir vécu aussi, totalement impossible. Le deuil, c'est une porte d'accès à la compassion, mais à la compassion envers vous-même. Ce processus est une période où vous serez confronté à la pire perte possible, ce qui entraîne forcément une introspection, une reconnaissance de là où vous êtes le plus... vulnérable, là où vous avez mis non seulement un genou, mais deux genoux à terre. Et vous êtes allongé là, et vous ne savez pas vous relever. Vous êtes amené à vous ralentir complètement dans vos habitudes, dans vos repères, et à vous reconnecter avec l'émotionnel, c'est lui seul qui parle. Et pour contrer celui qui parle, en vous faisant hurler de douleur. L'approche tendre et bienveillante envers vous-même est le seul remède qui apparaîtra. Oui. Focus sur la bienveillance envers vous-même à travers le deuil. C'est un miroir pour s'aimer plus profondément. Le deuil, ce serait aussi une autre façon de vivre. Aurais-je pu dire l'art de vivre ? Oui, c'est possible, puisqu'on ne le cultive pas, on ne le découvre pas, et il a l'air tellement réservé à quelques exceptions. L'art de vivre avait la douleur dans la paire d'autrui, sans la fuir. C'est l'autre partie cachée. Oui, acceptation de la douleur. C'est une porte qui s'entrouvre, même si elle a l'air d'être des portes battantes qui se rabattent sur vous. Elle vous entraîne vers la résilience, parce qu'elle vous fait explorer vos limites. Et elle vous demande à être une présence accrue à vous-même. Intégrer ce qui est souffrance, la regarder comme une force pour aller au-delà. Donc, faire avec elle. Quelque chose de nouveau demande une stratégie d'adaptation inouïe. Et quand vous êtes dans cette réadaptation vers un nouvel équilibre, en somme toute, qu'est-ce que cela veut dire ? Je traverse cela, mais vous le savez bien, pour vous en sortir encore plus fort. Cela vous signale qu'en vous, il y a cette capacité à aller vers une forme de guérison. La douleur n'est pas un défaut. Elle fait partie du cheminement, mais nous ne l'admettons pas. Par contre, si elle est sur votre chemin spirituel, c'est que vous avez couché cette case et que la possible transformation est juste derrière. Alors oui, il faut passer outre l'évitement. Il faut aller au-delà de ce cercle vicieux où la douleur va s'envenimer et aggraver votre détresse. Il faut aller, même si elle est intimidante, faire un pas juste en dehors de ce cercle ... Pour aller vers une forme de « puisque c'est ainsi » , comme plein de philosophies orientales le disent, il faut aller vers une forme de résignation et, au meilleur des cas, acceptation, pour gérer cette douleur qui a fragilisé totalement votre vie. Troisième point, le deuil est dans un monde hyper connecté. Alors oui, aujourd'hui, mine de rien, il vous invite aussi à vous reconnecter à votre essence. tous ces outils numériques qui offriraient la commodité de tout savoir et la connectivité à toute information. Et bien non, il n'y a pas l'authenticité, il n'y a pas la profondeur que demande le deuil. Tous ces rituels traditionnels sont à l'opposé de l'analogie, la présence physique à l'opposé de l'interface. Et à travers les plateformes, même si vous êtes inspiré, vous n'aurez pas La capacité de renouer avec vous-même ou d'être touché par ceux qui l'ont traversé. Offrez-vous, juste dans le coin de votre tête, ce petit clin d'œil qui dit « Traverser ce deuil, à ma façon à moi, au-delà de tous ces outils qui semblent avoir toutes les réponses, c'est une intégration de moi-même qui m'enrichit d'une façon où j'aurais pu dire avant « J'étais ancré quand même, mais non, pas assez. » Dans ce monde virtuel, vous vous rendez encore plus authentiquement. Vous, proche de votre essence et bien entendu de votre essence spirituelle. Quatrième point, le deuil et les sentiments. Bien sûr que vous êtes happé par la force et la teneur de sentiments les plus éprouvants. Dans la peine de l'endeuillement, c'est pour se libérer, oui déjà, d'un héritage. C'est pour libérer l'héritage vis-à-vis d'autrui. Le deuil est une expérience intime et singulière, jamais traversée. Comme les autres, il n'y a pas de règle. Il va falloir oser votre propre chemin. Donc, tout ce qui est projection extérieure, forme de modèle ou d'attente de la société, il est essentiel maintenant de reprendre le pouvoir et de considérer que, oui, vous allez vous libérer de ce que l'on croit y est, de ce que les autres pensent pouvoir vous demander. Et vous allez espacer ces temps de pression. Ces attentes-là, et composées de la meilleure manière avec vous-même, dans la capacité réparatrice, vous libérez cet héritage vis-à-vis d'autrui qui dit qu'il faut aller vite, il faut aller bien. Il ne faut pas apesantir la vie d'autrui. Le deuil est un process qui vous demande d'être vous, purement vous. Cinquième point, le deuil et la spiritualité, vous l'avez bien compris, vont extrêmement bien se marier, comme je vous l'explique aujourd'hui, en tant que médium. mais c'est une relation complexe. Dans ce processus et ce cheminement, pour trouver sens à une perte, il faut aller creuser, creuser, dans une forme que l'on croyait impossible à trouver. Il y aurait donc du réconfort là, à l'intérieur de nous. Il y aurait donc une connexion au-delà de nous à une force supérieure qui nous demande de survivre, puis de revivre. C'est une complexité émotionnelle où tout s'entremêle. Mais quand il y a la croyance, ne serait-ce qu'en votre spiritualité. Les rituels vont vous aider, mais votre expérience pure va vous permettre d'aller dans cette question existentielle. Oui, vous risquez d'avoir des preuves, car les êtres que l'on aime, et quand on croit qu'ils sont expris, après le corps qui n'a pas survécu, alors oui, vous saurez. Il est indéniable que votre spiritualité va grandir. C'est une relation que vous allez construire. qui va vous demander, effectivement, de vous raccrocher au présent, de laisser le futur au rêveur et le passé, oui, il faut le dire, au défunt. Enfin, le deuil, c'est donc construire de son vivant. Ce qui va être la suite du parcours, c'est se donner à soi une forme de trésor inattendu. Cette expérience est universelle et unique à la fois, et comme elle est même traversée plusieurs fois, elle ne se ressemblera pas. Vous allez honorer. la mémoire de quelqu'un, d'un être cher, mais aussi la vie en vous. Vous allez devoir canaliser vos émotions de façon la plus réparatrice et accablante possible, mais il va falloir trouver du positif, là où tout est cendre. C'est un leg que vous faites. Votre âme, oui, c'est un leg spirituel. C'est une transmission de valeurs et de renforcement de croyances. Quelque chose d'intangible est enfin là, authentiquement là. Le fond de vous sait qu'il est crucial de renaître avec cette essence que vous portez, cette âme qui est venue vivre en ne sachant pas où elle trouvera le soutien, cette suite de vie, post-survie. Alors oui, la guérison en est le but et en substance le deuil reste un catalyseur de changement et de reconstruction de soi. On honore le passé de ceux qui nous ont accompagnés mais on leur dit merci pour ce présent car tu as été là. Et je te porte en moi. C'est le pouvoir transformateur. N'oubliez pas que le deuil est extrêmement difficile à faire, en quelque sorte aboutir. Parce qu'il y a toujours la peur de la mort derrière, qui vient nous ébranler. Mais c'est aussi le moyen de comprendre comment la conscience d'une finité de vie va vous libérer. Alors accepter la peur de la mort, c'est une invitation à être encore plus vous. Motiver à finir et continuer cette vie, à vous pousser à donner la priorité à l'éphémère de la vie, à ne plus être paralysé, figé là, coupé en deux, à y réaligner vos valeurs bien entendu, puisque face à la mortalité, on ose encore plus être soi, aligné, et dans ces expériences, plutôt que de posséder, vous allez être. Et cette confiance dans ce temps limité va vous faire découvrir à quel point... La mort fait partie de vous. Comme la nuit est partie du jour, et la nuit, vous le savez, prépare ce jour du lendemain, alors la mort vous prépare aussi pour cette vie d'aujourd'hui et de demain. Je ne l'ai pas inventé, je l'ai emprunté à Mahatma Gandhi. Merci beaucoup de m'avoir écouté. Pour ne manquer aucun épisode, vous pouvez vous abonner à votre plateforme préférée ou venir à moi sur eve-spirituel.fr. A très vite j'espère. Ayez confiance en ce processus de la vie et suivez-la pas à pas en vous laissant déployer vos ailes. C'était Ève Spirituelle.

Description

Si vous avez vécu la douleur de la perte d'un être cher, ce podcast est enregistré pour vous. La tristesse, bien qu'effrayante, peut être une porte vers la résilience. Ce n'est pas une capacité innée, mais une force que nous pouvons cultiver pour surmonter les traumatismes comme le deuil qui vous est expliqué ici sous toutes les coutures.
À travers de telles expériences de vie vous plaçant face à la mort, et au-delà du soutien social moral attendu, une attitude mentale ouverte à la spiritualité peut vous sauver et vous guider vers un renouveau, bien au-delà du deuil.


Eve Spirituelle est une médium-thérapeute d'expérience, passionnée par l'accompagnement des personnes qui évoluent dans leur parcours de vie à la lumière d'une spiritualité bienveillante.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, c'est Eve Spirituelle. Bonjour, bonsoir peut-être. Je souhaitais revenir sur un sujet qui est assez innommable et que l'on ne voudrait jamais rencontrer, mais peut-être, même si vous ne l'avez pas traversé, ce sujet vous interpelle dans votre spiritualité, c'est comment se relever après le deuil. Oui, je l'ai déjà abordé, mais je vais aller beaucoup plus loin pour accomplir, au-delà de la compréhension, le deuil spirituellement parlant. Oui ? Faire un deuil spirituel, c'est possible, car le deuil humain paraît, et je pense restera, pour l'avoir vécu aussi, totalement impossible. Le deuil, c'est une porte d'accès à la compassion, mais à la compassion envers vous-même. Ce processus est une période où vous serez confronté à la pire perte possible, ce qui entraîne forcément une introspection, une reconnaissance de là où vous êtes le plus... vulnérable, là où vous avez mis non seulement un genou, mais deux genoux à terre. Et vous êtes allongé là, et vous ne savez pas vous relever. Vous êtes amené à vous ralentir complètement dans vos habitudes, dans vos repères, et à vous reconnecter avec l'émotionnel, c'est lui seul qui parle. Et pour contrer celui qui parle, en vous faisant hurler de douleur. L'approche tendre et bienveillante envers vous-même est le seul remède qui apparaîtra. Oui. Focus sur la bienveillance envers vous-même à travers le deuil. C'est un miroir pour s'aimer plus profondément. Le deuil, ce serait aussi une autre façon de vivre. Aurais-je pu dire l'art de vivre ? Oui, c'est possible, puisqu'on ne le cultive pas, on ne le découvre pas, et il a l'air tellement réservé à quelques exceptions. L'art de vivre avait la douleur dans la paire d'autrui, sans la fuir. C'est l'autre partie cachée. Oui, acceptation de la douleur. C'est une porte qui s'entrouvre, même si elle a l'air d'être des portes battantes qui se rabattent sur vous. Elle vous entraîne vers la résilience, parce qu'elle vous fait explorer vos limites. Et elle vous demande à être une présence accrue à vous-même. Intégrer ce qui est souffrance, la regarder comme une force pour aller au-delà. Donc, faire avec elle. Quelque chose de nouveau demande une stratégie d'adaptation inouïe. Et quand vous êtes dans cette réadaptation vers un nouvel équilibre, en somme toute, qu'est-ce que cela veut dire ? Je traverse cela, mais vous le savez bien, pour vous en sortir encore plus fort. Cela vous signale qu'en vous, il y a cette capacité à aller vers une forme de guérison. La douleur n'est pas un défaut. Elle fait partie du cheminement, mais nous ne l'admettons pas. Par contre, si elle est sur votre chemin spirituel, c'est que vous avez couché cette case et que la possible transformation est juste derrière. Alors oui, il faut passer outre l'évitement. Il faut aller au-delà de ce cercle vicieux où la douleur va s'envenimer et aggraver votre détresse. Il faut aller, même si elle est intimidante, faire un pas juste en dehors de ce cercle ... Pour aller vers une forme de « puisque c'est ainsi » , comme plein de philosophies orientales le disent, il faut aller vers une forme de résignation et, au meilleur des cas, acceptation, pour gérer cette douleur qui a fragilisé totalement votre vie. Troisième point, le deuil est dans un monde hyper connecté. Alors oui, aujourd'hui, mine de rien, il vous invite aussi à vous reconnecter à votre essence. tous ces outils numériques qui offriraient la commodité de tout savoir et la connectivité à toute information. Et bien non, il n'y a pas l'authenticité, il n'y a pas la profondeur que demande le deuil. Tous ces rituels traditionnels sont à l'opposé de l'analogie, la présence physique à l'opposé de l'interface. Et à travers les plateformes, même si vous êtes inspiré, vous n'aurez pas La capacité de renouer avec vous-même ou d'être touché par ceux qui l'ont traversé. Offrez-vous, juste dans le coin de votre tête, ce petit clin d'œil qui dit « Traverser ce deuil, à ma façon à moi, au-delà de tous ces outils qui semblent avoir toutes les réponses, c'est une intégration de moi-même qui m'enrichit d'une façon où j'aurais pu dire avant « J'étais ancré quand même, mais non, pas assez. » Dans ce monde virtuel, vous vous rendez encore plus authentiquement. Vous, proche de votre essence et bien entendu de votre essence spirituelle. Quatrième point, le deuil et les sentiments. Bien sûr que vous êtes happé par la force et la teneur de sentiments les plus éprouvants. Dans la peine de l'endeuillement, c'est pour se libérer, oui déjà, d'un héritage. C'est pour libérer l'héritage vis-à-vis d'autrui. Le deuil est une expérience intime et singulière, jamais traversée. Comme les autres, il n'y a pas de règle. Il va falloir oser votre propre chemin. Donc, tout ce qui est projection extérieure, forme de modèle ou d'attente de la société, il est essentiel maintenant de reprendre le pouvoir et de considérer que, oui, vous allez vous libérer de ce que l'on croit y est, de ce que les autres pensent pouvoir vous demander. Et vous allez espacer ces temps de pression. Ces attentes-là, et composées de la meilleure manière avec vous-même, dans la capacité réparatrice, vous libérez cet héritage vis-à-vis d'autrui qui dit qu'il faut aller vite, il faut aller bien. Il ne faut pas apesantir la vie d'autrui. Le deuil est un process qui vous demande d'être vous, purement vous. Cinquième point, le deuil et la spiritualité, vous l'avez bien compris, vont extrêmement bien se marier, comme je vous l'explique aujourd'hui, en tant que médium. mais c'est une relation complexe. Dans ce processus et ce cheminement, pour trouver sens à une perte, il faut aller creuser, creuser, dans une forme que l'on croyait impossible à trouver. Il y aurait donc du réconfort là, à l'intérieur de nous. Il y aurait donc une connexion au-delà de nous à une force supérieure qui nous demande de survivre, puis de revivre. C'est une complexité émotionnelle où tout s'entremêle. Mais quand il y a la croyance, ne serait-ce qu'en votre spiritualité. Les rituels vont vous aider, mais votre expérience pure va vous permettre d'aller dans cette question existentielle. Oui, vous risquez d'avoir des preuves, car les êtres que l'on aime, et quand on croit qu'ils sont expris, après le corps qui n'a pas survécu, alors oui, vous saurez. Il est indéniable que votre spiritualité va grandir. C'est une relation que vous allez construire. qui va vous demander, effectivement, de vous raccrocher au présent, de laisser le futur au rêveur et le passé, oui, il faut le dire, au défunt. Enfin, le deuil, c'est donc construire de son vivant. Ce qui va être la suite du parcours, c'est se donner à soi une forme de trésor inattendu. Cette expérience est universelle et unique à la fois, et comme elle est même traversée plusieurs fois, elle ne se ressemblera pas. Vous allez honorer. la mémoire de quelqu'un, d'un être cher, mais aussi la vie en vous. Vous allez devoir canaliser vos émotions de façon la plus réparatrice et accablante possible, mais il va falloir trouver du positif, là où tout est cendre. C'est un leg que vous faites. Votre âme, oui, c'est un leg spirituel. C'est une transmission de valeurs et de renforcement de croyances. Quelque chose d'intangible est enfin là, authentiquement là. Le fond de vous sait qu'il est crucial de renaître avec cette essence que vous portez, cette âme qui est venue vivre en ne sachant pas où elle trouvera le soutien, cette suite de vie, post-survie. Alors oui, la guérison en est le but et en substance le deuil reste un catalyseur de changement et de reconstruction de soi. On honore le passé de ceux qui nous ont accompagnés mais on leur dit merci pour ce présent car tu as été là. Et je te porte en moi. C'est le pouvoir transformateur. N'oubliez pas que le deuil est extrêmement difficile à faire, en quelque sorte aboutir. Parce qu'il y a toujours la peur de la mort derrière, qui vient nous ébranler. Mais c'est aussi le moyen de comprendre comment la conscience d'une finité de vie va vous libérer. Alors accepter la peur de la mort, c'est une invitation à être encore plus vous. Motiver à finir et continuer cette vie, à vous pousser à donner la priorité à l'éphémère de la vie, à ne plus être paralysé, figé là, coupé en deux, à y réaligner vos valeurs bien entendu, puisque face à la mortalité, on ose encore plus être soi, aligné, et dans ces expériences, plutôt que de posséder, vous allez être. Et cette confiance dans ce temps limité va vous faire découvrir à quel point... La mort fait partie de vous. Comme la nuit est partie du jour, et la nuit, vous le savez, prépare ce jour du lendemain, alors la mort vous prépare aussi pour cette vie d'aujourd'hui et de demain. Je ne l'ai pas inventé, je l'ai emprunté à Mahatma Gandhi. Merci beaucoup de m'avoir écouté. Pour ne manquer aucun épisode, vous pouvez vous abonner à votre plateforme préférée ou venir à moi sur eve-spirituel.fr. A très vite j'espère. Ayez confiance en ce processus de la vie et suivez-la pas à pas en vous laissant déployer vos ailes. C'était Ève Spirituelle.

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