- Speaker #0
Salam alaikum, chers auditeurs de Faso Minba. On se retrouve encore aujourd'hui pour un nouvel épisode qui porte sur un sujet très particulier et très intéressant avec notre sœur Natacha, dont vous avez peut-être entendu parler ou que vous avez vu sur les réseaux sociaux. On va briser le silence. On va essayer d'expliquer le rôle de la femme dans la prêche publique.
- Speaker #1
« Oh, si nous nous rendons à la prière le jour de la Joueur, essayez de se rappeler de Dieu, essayez de se rappeler de Dieu et de laisser le biais. C'est mieux pour vous si vous savez. »
- Speaker #0
Alors sans plus tarder, je vais lui passer la parole afin qu'elle puisse se présenter brièvement. pour ceux qui vont la découvrir à travers ce podcast.
- Speaker #2
Salam alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh à tous. J'espère que vous allez bien. Moi, je vais bien par la grâce de Dieu. Moi, c'est Diane Nguyen, à l'état civil, et Natacha Yanouche, sur les réseaux sociaux. La fille du prédicateur, c'est Diane. Voilà un peu.
- Speaker #0
Enchantée, Natacha. Et très ravie de vous retrouver sur la plateforme de Faso Minval aujourd'hui. Alors, je vais commencer. Je vais vous demander une question par rapport à votre prénom. Natacha, nous faire comprendre un peu l'origine, la signification et faire taire peut-être les polémiques par rapport à votre nom.
- Speaker #2
Hamdoulilah, bien évidemment que oui, bon, parfois les gens se demandent pourquoi c'est la fille d'Eustace et elle porte le nom Natacha. J'aimerais rappeler ceci, Natacha n'est pas mon nom en tant que telle. Le nom Natacha, d'abord je vais vous expliquer une petite souris stave. Lorsque j'étais sur Facebook, à l'époque j'étais en classe de 6ème, j'étais avec mes camarades. Elles toutes avaient Facebook, donc mon papa ne voulait pas que j'aille sur les réseaux sociaux et tout. En tant qu'une petite fille bien têtue à l'époque, j'ai pris mon téléphone, j'ai créé un compte Facebook. Mais pour pouvoir le cacher, pour ne pas que mon père puisse découvrir que c'est moi. J'ai cherché un nom, parce que si je mets Natou, Natou déjà, c'est un nom que tout le monde m'appelle, ceux qui me connaissent et tout. Donc, j'ai dit, attends, Natou, si je le mets, il va reconnaître. Donc, j'ai réfléchi, j'ai dit, est-ce que je ne vais pas mettre Nata, est-ce que je ne vais pas mettre Nathalie ? Moi, j'ai dit, attends, je vais essayer Natacha pour voir. Donc, j'ai décidé de mettre Natacha. Et j'ai dit, attends, je ne peux pas mettre Natacha Diane, parce que si je mets Natacha Diane, il va savoir que c'est moi. Donc, j'ai décidé de chercher quel nom je pouvais accompagner sur Natacha. Et là, je vois derrière un t-shirt d'une dame qui passait qui a écrit Yanouche il dit mais attends Yanouche là il va jamais savoir que c'est moi en fait il dit bon ok je décide maintenant de mettre Natacha et je mets Yanouche première personne qui m'a envoyé l'invitation était mon papa je décide d'aller voir mais qui m'a envoyé cette invitation là je vois Oustad Tjani il dit hein là c'est compliqué en même temps je vois une notification de WhatsApp et je vois que c'est lui je vais j'écoute Merci. Sa note vocale, il me dit, je viens de te voir sur les réseaux sociaux et je t'ai envoyé une invitation. Tu as intérêt à accepter mon invitation. Je fais quand même, j'accepte son invitation, mais là, j'ai peur, j'ai la boule au ventre. J'étais à l'école, donc je me demandais comment, si j'arrive à la maison, c'est fini pour moi, qu'est-ce que je dois faire et tout ça. Je m'en vais chez ma grand-mère, je lui dis, il faut demander pardon à ton fils parce que là, il va me faire quelque chose parce que voilà et tout. Ma grand-mère dit, non, va, il n'y a rien. Hélène n'a pas appelé. C'est pas grave, mais j'ai décidé d'aller quand même. Je m'arrête derrière la porte et je le vois assis sur son bureau. Je lui dis, ah, papa, tu as vu mon Facebook et tout, tu n'es pas fâché. Il me dit, non, pourquoi, je ne suis pas fâché. C'est bien vrai, tu m'as désobéi, mais je ne suis pas fâché. Mais il faut savoir que je te souveille, tout et tout. Donc, voilà comment le nom Natacha Yanouch est venu. Et lorsque je me suis lancée dans la Darwa, j'ai toujours gardé ce nom-là. Et il m'a aussi dit de ne pas changer, de laisser et puis voilà quoi.
- Speaker #0
En tout cas, c'est vraiment incroyable, non ? Comment il a eu l'intelligence de savoir que c'était vous ? Il y avait une photo de profil.
- Speaker #2
Non, je ne lui ai jamais demandé. Il m'a juste dit, quand je lui ai dit, mais comment tu as su que c'était moi ? Il m'a dit que tu penses que tu te caches. Il dit, là où tu te caches, moi, je dors là-bas. C'est toujours ça. Donc, il a dit, ça a été, alors là, c'est fini pour moi.
- Speaker #0
C'est incroyable quand même.
- Speaker #2
Franchement.
- Speaker #0
Au moins, là, les gens vont comprendre que ça n'a rien de personnel. C'est juste, je pense qu'on est tous passés par cette phase. À l'époque, les gens ne mettaient vraiment pas les réseaux sociaux. On a tous des... petit surnom ou en a créé des faux comptes pour ne pas se voir en tout cas heureusement qu'il a accepté parce que là ça vous a mené l'homme pas même si c'était pas ce n'est pas là aujourd'hui
- Speaker #1
c'est ça ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... Est-ce que vous pouvez raconter votre attachement personnel et vous
- Speaker #2
parcours dans la religion et comment vous êtes vous autant attaché à la religion à bon je dirais que c'est c'est des plus bas en jeu parce qu'à l'époque pas grand mais avait la bûche d'aller avec moi la mosquée et il faut savoir aussi que je suis d'une famille typiquement musulmane voilà quoi des plus bas âge on apprend les béabas de l'islam avec l'âge qui avance tu te rends compte que comme de la marche à la grille en grâce d'être né musulman
- Speaker #0
C'est vraiment une chance et c'est vraiment un point sur lequel les générations futures doivent travailler parce qu'en vrai, la religion se cultive dès le bas âge. Très intéressant, vraiment. Alors, très souvent, on voit votre père ou votre père parle de vous comme un exemple d'exposition à l'évangélisation des musulmans, surtout en Côte d'Ivoire. Moi, je dirais plus en Afrique de l'Ouest parce que sur les réseaux sociaux, on vous voit un peu partout. Voilà. Après l'année que vous êtes Ivoirienne, moi je suis Guénienne, mais je suis déjà tombée plusieurs fois sur vos images, sur vos vidéos, vos prêches sur les réseaux sociaux. Il parle souvent d'une histoire d'harcèlement que vous avez subi par des camarades de classe. Est-ce que vous pouvez nous partager cette expérience et quel est le lien de ceci avec la religion ? Est-ce que c'est aussi une raison qui vous a poussé à vous battre pour la religion ?
- Speaker #2
Bon, je dirais que oui, franchement, c'est ça. Cette histoire s'est passée lorsque j'étais en classe de 6e. Il y avait une camarade à moi qui était issue d'une famille chrétienne. Ses parents étaient... son papa était pasteur, sa maman aussi était une vraie femme dans l'église et tout. Lorsqu'elle venait à l'école, elle avait une petite Bible qu'elle venait avec ça. Et nous aussi, on nous avait partagé la Bible à l'école. Mais moi, je ne m'intéressais pas du tout à ça. Mais je voyais papa quand même débattre un peu, un peu sur ça et tout, mais je ne m'intéressais pas à ça à vrai dire parce que j'étais petite. Je vois que ma copine, nous sommes en classe et elle parle de Jésus pour dire Jésus est Dieu. Donc moi je lui dis mais Jésus n'est pas Dieu. Mais comment je peux lui prouver que Jésus n'est pas Dieu ? Je ne peux pas. Donc ma camarade a pris deux versets dans la Bible et elle a prouvé que Jésus était Dieu. Ce qui veut dire qu'elle était déjà préparée et tout. Donc moi avec la frustration, j'avais honte parce que nous étions encerclés par des amis et tout. J'avais honte de moi-même. Donc quand je revenais à la maison, j'ai pris la Bible et je suis venue avec. Et j'ai dit qu'aujourd'hui il y a quelque chose qui s'est passé à l'école. Je disais ça à mon papa. Et il m'a dit quoi ? J'ai dit, ah, il y a une fille qui m'a vue, ma camarade et tout. Elle disait que Jésus était Dieu et puis tout le monde a commencé à se moquer pour dire que non, j'ai pas pu défendre ma religion et tout ça. Il m'a dit avant, il m'a dit oui. Il m'a dit ok, y'a pas de soucis, t'as la Bible. Il m'a dit voilà ma Bible. Il m'a dit prends un stylo, j'ai pris un stylo. Il m'a donné deux versets. Vous aussi vous avez remarqué, bien sûr que mes sujets depuis longtemps savent que quand je fais les débats, j'utilise beaucoup deux versets. Luc 6 verset 12 et Jean 17 verset 3. Ce sont les premiers versets avec lesquels j'ai commencé et tout. Donc, mon papa me donne ces versets-là, il me dit note. Il me dit, OK, quand tu vas, il faut lire d'abord le verset. Je lis d'abord le verset. Il me pose maintenant la question sur ça. Quand tu vas comme ça, tu poses, tu fais ci, tu fais ça. Il dit, OK. Et moi, j'ai décidé de prendre ma Bible et je vais à l'école. Et en ce moment, mon père est allé au travail, mais il avait eu une pause. Et donc, il est allé à l'école également. Lorsque nous étions en récréation et tout, j'ai décidé d'appeler les mêmes personnes qui étaient là hier, plus ma copine et je les rassemble et j'ai dit voilà Hier, tu m'avais dit que Jésus était Dieu. Moi, je suis venue avec des versets où Jésus a été prouvé aussi que Jésus n'est pas Dieu. Tu vas me prouver. Je lui ai dit, il faut lire dans la Bible, Jean 17, verset 3, qu'est la fin de l'Église. Il a dit, il faut lire l'Église, verset 12, où on nous dit, en ce temps, Jésus s'est rendu sur la montagne pour prier. Et il passa toute la nuit à prier Dieu. Comment un Dieu peut-il prier Dieu s'il est vraiment Dieu ? Vraiment. Donc, la fille, elle était arrêtée de répondre. Et j'ai vu toutes mes copines autour qui étaient en train de crier. Elle était même chrétienne, d'autres étaient musulmanes, d'autres étaient chrétiennes. Je vous dis, djane ! Donc, en ce moment, je me suis dit, attends, franchement, là, c'est tellement beau de défendre sa religion, surtout quand tu es sur la vérité. Et quand je suis quittée là-bas, je suis partie, j'ai vu papa qui était là, je suis partie, je lui ai fait tout, je lui ai expliqué, il a déjà tout vu, il était là, il suivait. Et je lui ai dit, ah, franchement, de toute façon, ça s'en va, moi, je veux continuer dans ça. Parce que défendre sa religion, puis savoir que tu es sur la vérité, parce que je me suis dit, quoi, si la fille, elle était sur la vérité, elle allait pouvoir répondre à ma question. Mais elle n'a pas pu. depuis ce jour j'ai plus reçu d'asselement à l'école je me suis dit bonjour moi je n'abandonne plus je suis dedans jusqu'à la fin donc voilà comment je décide de commencer aussi la dawa fait comme papa et puis voilà quoi hamdoulilah
- Speaker #0
C'est quand même courageux à cet âge de prendre le courage d'aller parler comme ça devant les amis. Franchement, c'est respectable. Mais derrière tout ça, moi je dirais que c'est votre père quand même. C'est grâce à lui. On remarque que vous avez un lien particulier avec lui. Oui. Et déjà dans ce que vous racontez, on voit qu'il a un rôle important dans tout ce que vous faites et tout. Pouvez-vous nous partager réellement comment il participe ? dans votre choix de vous investir, comment ils vous aident quotidiennement, puisque je dirais depuis le bas âge et jusque-là. Oui, exactement. C'est impressionnant. Peux-vous nous partager ceci un peu, parce que je pense que ça peut motiver plus certains pères également à accorder du temps à leurs enfants, à les encourager dans ce qu'ils entreprennent.
- Speaker #2
Bon, je dirais que ma relation avec mon papa, c'est une relation fusionnelle. Vous savez, je suis sa première fille. Je suis sa première fille et son deuxième enfant. J'ai un grand frère. Les filles avec leur histoire du papa, c'est vraiment depuis le bas âge.
- Speaker #0
Absolument. Donc,
- Speaker #2
ça a commencé franchement, ça a commencé comme ça. Et dans ma vie quotidienne, mon papa, je dirais qu'il est mon modèle en fait. Lorsque je parle de ce monsieur, c'est-à-dire que je suis beaucoup émotive parce que je l'aime vraiment. Franchement, j'aime beaucoup, beaucoup mon papa.
- Speaker #0
Inch'Allah.
- Speaker #2
Et il est tout pour moi. Franchement, il est tout, tout, tout pour moi. franchement lorsque j'ai une décision à prendre je ne fais jamais rien sans aviser mon père même avant de venir dans votre émission je lui ai même parlé de ça et la validé il a dit vraiment c'est une bonne chose et vraiment merci aux organisateurs et tout il dit pourquoi pas un jour aussi peut-être que lui aussi sera un invité et je lui ai dit franchement il dit bon vas-y c'est vraiment une très bonne idée donc je dirais que il est vraiment mon modèle et tout est parti de lui en fait mon papa et moi on parle de tout et de rien. On parle de tout et de rien. Même quand je vois un petit truc sur les réseaux que je veux partager avec quelqu'un, ça va être mon papa que je partage. Tout ce que je fais, je l'avise d'abord. Mais sortir sur les réseaux sociaux, ils sont comme, c'est-à-dire ils sont, tout est déjà planifié. Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je dois pas faire ? Qu'est-ce que je dois dire ? Qu'est-ce que je dois pas dire ? Comment je dois me comporter ? Comment je ne dois pas me comporter ? Tout ce que je fais, d'abord je l'avise et il donne d'abord son autorisation avant que je fasse ce que je veux faire. Pas qu'il me prive des choses. il est sévère mais c'est aussi des bonnes choses en fait est-ce que vous voyez c'est un papa cool un papa vraiment faible à qui tu peux parler de tout et de rien franchement qui va t'écouter ramener sur le droit chemin quoi toujours oui justement me ramener sur le droit chemin et il a un rôle important dans ma vie si aujourd'hui on dit Natasha Natasha c'est pas moi c'est mon papa parce que sans lui qui allait me connaître personne et l'enseignement que je donne aujourd'hui sans lui comment j'allais pouvoir donner ça Je dirais que c'est Allah, mais ce n'est pas lui qu'Allah a passé pour pouvoir me faire cette grâce, je vais dire. Donc, il est mon modèle et il est vraiment toute ma vie, franchement. Donc,
- Speaker #0
voilà. Bref, merci à lui. Merci, Oustadjane.
- Speaker #2
Franchement.
- Speaker #0
Merci à lui qu'Allah le préserve et qu'Allah maintienne votre vie pour toujours.
- Speaker #2
Amen.
- Speaker #0
C'est beau d'entendre ce genre d'histoire parce que ce n'est pas tout le monde qui a cette chance. Donc, profitez de lui au maximum. Voilà.
- Speaker #1
Et les parents rendent les enfants, deux entiers, pour ceux qui veulent que la récompense soit faite. Et sur les enfants, ils ont leur récompense et leur chasse, comme c'est connu. Ne t'en fais pas, mais fais-le. la taux bon roi l'idée de tout mais voilà d'y avoir un maudit d'un mot des valets d'une voix à l'aloua les films et l'eau d'aller alors je pense que lorsqu'on parle de l'ostage djani on fait toujours le plan à la ddr puis
- Speaker #0
après vous nous parler brièvement de qu'est ce que c'est que la ddr quelle est l'histoire derrière Pour ceux qui ne connaissent pas réellement, c'est quoi ce mouvement, c'est quoi cette appellation, c'est quoi l'objectif, c'est quoi le but ?
- Speaker #2
Ok, inshallah, hamdoulilah, tout le monde. Pour parler brèvement de la DDL, la DDL c'est une organisation religieuse. DDL qui signifie Daoua dans la rue. C'est des jeunes hommes, des pères de famille qui oeuvrent pour la religion musulmane, qui vont sur le terrain combattre dans le sens propre pour la religion musulmane. Des gens qui convertissent des non-musulmans à venir. à la religion musulmane. Donc voilà un peu la DDR, c'est un mouvement islamique, c'est une organisation islamique. Le président à la tête c'est Oustad Djané et le vice-président c'est Ismail Akka. Donc pour parler brièvement de la DDR, c'est un peu sur la DDR. Dawa dans la rue.
- Speaker #0
Dawa dans la rue pour amener les gens à s'intéresser à l'islam, à se convertir.
- Speaker #2
Justement, oui. D'accord.
- Speaker #0
Merci pour cet éclaircissement. Est-ce que vous vous souvenez de la première personne que vous avez accompagnée vers l'islam, grâce à votre Dawa ?
- Speaker #2
Oui, oui. C'est une soeur qui était au Liban, à l'époque, au Maroc. Elle s'appelait Marie. Marie. Et c'est elle que j'ai convertie à l'islam. Elle ne voulait pas se convertir du bas. Elle voulait faire un débat et mon papa a dit, comme tu es une femme, je vais te donner le numéro de ma fille. Ça vous a donné le débat, on est une femme, c'est qui va se trouver une femme, elle va me faire le retour. Donc voilà comment mon papa décide de m'envoyer son numéro. Et lorsque je contacte Marie, elle et moi on s'appelait, nous avons fait plus d'une heure de temps au téléphone. Et on a beaucoup débattu, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup débattu. Elle n'a pas accepté de se convaincre. Elle a dit qu'elle va partir, qu'elle va venir avec son pasteur, qu'on va débattre ici. Lorsqu'elle arrivait, son pasteur venait. posé sur mon dos deux questions que le pasteur n'a pas pu répondre à la question. Quelles questions ? La fille a commencé à croire des doutes. Bon, je lui ai posé, comme je dis, les deux versets qu'on m'avait donnés, là. Mon père m'a donné depuis le début, c'est avec ça que j'ai débattu beaucoup. Vu que c'était ma première, la première personne que je convertissais à l'islam, j'ai utilisé les versets 12 et Jean 17, verset 3, où on nous dit, oh, la vie éternelle, c'est de reconnaître qu'il y a un seul vrai Dieu, et celui qui a été envoyé, qui est Jésus-Christ. Je lui ai dit, mais si vous dites que je suis adieu. Pourquoi Jean 17, verset 3, nous dit que nos juges et nos voyous disent ? Donc le pasteur est en train de tergiverser, il ne répondait pas à la question. Donc la fille même disait dans le débat, mais pasteur, répondez à la question, pourquoi ? Elle a dit que Dieu allait la mettre là, là. Elle a se posé des questions et tout, donc le pasteur n'a pas répondu. Elle a vu que le pasteur ne pouvait pas répondre, mais la fille ne voulait pas admettre qu'elle allait se convertir à l'islam. Est-ce que vous voyez ? Donc on a raccroché la peine. Un jour, elle m'a rappelé, elle m'a dit, ma soeur, attends, j'ai mon pasteur qui vient de m'appeler pour me dire qu'il a rêvé de moi et qu'il a vu que j'achetais les baffes, les micros, les sonos pour lui, tout et tout. Elle dit, attends, il a rêvé de tout ça. Elle dit, oui, mais ça, c'est pour faire quoi avec tout ça ? Elle dit, non, c'est pour l'église et tout. Elle dit, tu sais que Jésus vous dit toujours de l'éloigner des bruits, des cantiques et tout, c'est interdit dans votre religion et tout. Elle dit, oui, mais c'est ce qu'elle n'a pas compris, elle dit, c'est faux. Donc la fille encore, elle et moi, on a fini de parler. Elle est allée vers le pasteur, ils ont réglé les soucis qu'ils avaient concernant le soleil, les micro-ondes. Elle est revenue encore vers moi, elle dit, Natacha, je n'arrive pas à dormir. Depuis que vous avez parlé avec le pasteur, mon cœur même me dit de me convertir à l'islam. Je lui ai dit, ma soeur, tu es sûre ? Elle dit, je te jure, c'est toi. Elle dit que chez nous, on nous dit qu'un enfant de Dieu ne jure pas, mais moi je jure que je suis là. Je veux me convertir à la religion musulmane. Il dit ma soeur là, il fait temps, il est ici dans les trucs et tout. Elle dit non. il faut faire ça maintenant et tout. Il a dit, bon, ok, on va le faire maintenant. Sur le tonneau de l'aise droite, elle a se levé et j'ai commencé à répéter. Elle a répété après moi et tout. Et je lui ai demandé de choisir un nom. Elle a choisi le nom vu que ça s'appelle Marie. Elle a choisi Marie-Ème directement. Et c'est comme ça que j'ai fait ma première conversion à l'islam, à l'Islam.
- Speaker #0
C'est vraiment beau. C'était quoi votre ressenti pour une première personne que vous avez réussi à convertir ?
- Speaker #2
Franchement, c'était un sentiment de fierté parce que je me suis dit que c'est Allah qui a voulu, par ma voix, Allah a passé pour toucher son cœur. Donc, je me dis d'une part que franchement, ça fait vraiment… Je suis contente d'avoir tiré l'âme perdue à venir à la religion de la droiture, la seule religion qui nous emmène vers le paradis qui est l'islam. Donc, j'étais vraiment contente de moi et j'ai parlé de ça à mon pro. Mon pro s'était vraiment, vraiment content. temps. Jusqu'à présent, la soeur et moi, nous sommes en contact. Elle est venue même du Liban, elle est allée me voir au bureau, on a fait des photos, on a parlé et tout. Et elle est répartie encore. Donc, voilà, jusqu'à présent, nous sommes toujours en contact.
- Speaker #0
MashaAllah, c'est vraiment bon. Dans son histoire, moi, je vois un aspect qui se repère souvent. Parce que, en réalité, certes, la plupart des chrétiens d'ailleurs, ou en tout cas ceux qui fréquentent les musulmans, on va dire, c'est pas qu'ils ne sont pas conscients de la vérité. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose qui les faisait peur. Il y avait un truc qui les retenait réellement, qui les décourage ou qui les démotive. Alors, c'est quoi, à votre avis, qu'est-ce qui retient la plupart des chrétiens, de telle sorte que même s'ils sont devant la vérité, mais il y a un truc qui leur dit peut-être, non, ne te convertis pas. Selon vous, qu'est-ce qui les bloque à ce point ?
- Speaker #2
Personnellement, moi, je dirais que c'est l'orgueil. C'est ce que moi je me dis. Parce que je dirais aussi que c'est l'acceptation aussi. Parce que ce n'est pas facile de savoir que tu es né dans une religion depuis le bas âge jusqu'à là où tu as grandi et qu'on vient te dire que ta religion est dans le fou en fait. C'est difficile à accepter. Oui, oui. Vous lui avez montré preuve contre preuve. C'est-à-dire, preuve contre preuve, pour montrer que non, la religion, ce qui est dedans, c'est faux. Mais c'est difficile même pour le raisonnement d'accepter ça. Parce que la personne est née, grandie dedans. C'est ça. C'est pas toi, du jour au lendemain, tu avais lui dit non, ce qui est dedans, c'est faux. Et puis lui va accepter. Il y a l'orgueil et puis il y a l'acceptation aussi.
- Speaker #0
Non, je disais juste que c'est vraiment ça. parce que c'est comme si là Nous, nous sommes nés musulmans, on a grandi et puis aujourd'hui, quelqu'un vient nous dire directement ce que tu fais,
- Speaker #2
c'est pas vrai.
- Speaker #0
Tu auras forcément du mal à l'accepter en fait. En tout cas, Kala nous guide tous et Kala leur facilite également. Kala fait que par votre voix également, plusieurs personnes puissent trouver la raison et puissent venir vers l'islam. Alors, après l'histoire de la première personne que vous avez convertie, de toutes les conversions, quel est le témoignage qui vous a le plus marqué ?
- Speaker #2
Il y a une fille, son papa est pasteur, sa maman est pasteur, c'est-à-dire son papa est pasteur, connu en Côte d'Ivoire, fait personne, sa femme aussi est pasteure, mon pasteur aussi, qui est connu aussi en Côte d'Ivoire. Et la fille, elle a décidé de se convertir à l'Islam. Et elle a rencontré beaucoup, beaucoup de preuves, au niveau de la famille, mais elle n'a jamais rencontré. Elle m'appelait Natacha, aujourd'hui, là où je suis, là. Depuis que je me suis convertie, ma famille n'accepte même pas de me donner à manger. Mais la conversion... Le témoignage qui m'a le plus touchée, c'était celui d'une fille. Elle s'appelait Esther. Et cette fille-là, elle était une fille de joie, comme on le dit souvent. Elle s'est convertie même pendant le mois de Ramadan. C'était tout le mois de Ramadan passé là. Elle a fait sa conversion. Et elle était en train de parler et elle disait qu'elle n'allait jamais penser qu'elle allait être aujourd'hui ici, dans un groupe qu'on appelle la classe des convertis. et c'est qu'elle est la plus égale à fait dans sa vie franchement que dieu puisse lui pardonner la fille m'a appelé comme ça les mots en balle et des écues et les temps qui dévoilent et tout ce que l'être humain qui s'est dit plus que notre mais dieu t'inquiète de faire ces états qui a fait à partir de là où elle est là que mais aujourd'hui elle est d'or et n'arrive pas à donner et d'or et fait des rêves C'est-à-dire que Christophe en plein début dit qu'il faut se convertir à l'islam. Elle dit, je suis restée comme ça, un jour, je suis tombée sur la vidéo de ton papa, Oustadiane. Et je me suis dit, non, le monsieur est en train de me toucher, en fait. Il faut que j'accepte, il faut que je me convertisse. Parce que ça fait plus de trois jours que je n'arrive pas à dormir. C'est comme si Dieu était en train de m'appeler et je refuse de prendre l'appel de mon créateur. Ce jour-là, elle a appelé, elle était en larmes. Elle dit, ah, je n'ai pas vu le numéro de ton papa, je l'ai écrit sur, comment on appelle ça, un messager et tu m'as donné le numéro de ton papa, je l'ai appelé. Je suis tombée. et me dire voilà mon petit mari Et la fille a commencé à parler. Et où je vous parle aujourd'hui, la fille est sur voile. Même ses oncles, on ne les voit pas bien. Elle porte même des gants. On ne sait même pas qui c'est elle. Le jour que je l'ai vue, je lui ai dit, mais attends, c'est qui ? Parce qu'elle m'a envoyé sa photo d'avant. Et quand je l'ai vue la dernière fois, elle m'a dit, mais t'as cherché mon escale. Je lui ai dit, quel escale ? Moi, j'ai eu les lapes aux yeux, nous sommes embrassés, on a fait des accolades, et tu es dit, ah franchement, bachallah, hamdoulilah. C'est-à-dire que ta connexion, je n'ai pas dit qu'il n'y a pas de témoignage, je ne suis pas prête à des témoignages privés. Je ne suis pas endurante ces années. Franchement, voilà.
- Speaker #0
Son histoire est vraiment une preuve que c'est Dieu qui guide en fait.
- Speaker #2
Il guide qui veut.
- Speaker #0
Il guide qui veut parce que souvent sur une personne, il y en a qui vont dire, toi tu vas toujours rester comme ça et tout. Plein de choses. Oui, c'est ça. Comment c'est la société ne se cache pas pour juger en fait. On donne toujours des jugements. Alors que le mieux c'est d'approcher, de chercher à comprendre et de guider en fait.
- Speaker #2
C'est ça, c'est ça.
- Speaker #0
Et ce qui est beau dans ce que vous avez raconté là, moi je dirais que même après la conversion, que vous prenez votre temps, chaque converti, ça c'est vraiment incroyable. Mais comment vous arrivez à gérer ?
- Speaker #2
Oui, nous sommes aidés par des soeurs et par des frères. Nous sommes là, moi je suis là, les membres de la DDL, il y a une soeur, Aïcha, elle est là, nous sommes sous le groupe. Et elles sont toutes converties. Il y a plus de 247 convertis qui sont arrivés durant le mois de Ramadan. Elles sont toutes là. dans les groupes là. Et chaque jour, on les apprend parce que d'abord, vous savez qu'une personne peut prier avec la surah du bébé, tu peux prier avec. Donc on les apprend d'abord les bases de la religion musulmane. L'abduction, comment il faut faire, les grandes abductions, pour les femmes et apprendre aussi les surahs étape par étape. Et vraiment, elles avancent vraiment par ça. Nous avons le groupe de Oussah qui est là pour se convertir. Moi aussi, le convertissement, je n'ai plus fait par la grâce de Allah, moi aussi j'ai eu Merci. Avec elle, je suis en communication aussi avec elle. Donc voilà, c'est vraiment... Quand tu aimes ce que tu fais, tu parles avec eux. Chaque converti, on les encourage, elles ont une préoccupation, elles nous écrivent, on peut les répondre. On peut les répondre, on peut les répondre. En matière de jeunesse qui danse, il arrive aussi à répondre à beaucoup de questions.
- Speaker #0
Est-ce que ça vous est déjà arrivé de... de réussir à faire converser une personne sur la religion de la droiture, l'islam, bien évidemment. Mais qu'après, malgré le suivi, vous voyez que la personne est bien conversée parce qu'une fois que tu as prononcé la shahada, tu es musulman, mais elle désiste en fait. La personne désiste. Comment vous réagissez par la situation ?
- Speaker #2
Oui, il y a des soeurs. Parce que généralement, vous savez, il y a d'autres qui viennent se convertir, mais ça coûte une offre. Généralement, nos frères qui viennent les épouser ou bien pour pouvoir être acceptés dans la famille, elles sont obligées de se convertir. Donc nous, lorsqu'elles viennent vers nous, on leur demande, on espère que ce n'est pas à cause du frère que tu veux te convertir. Elle va te dire non, ce n'est pas à cause de lui. Mais vous voyez qu'elle va quand même se convertir et l'acceptation au niveau de la famille sera un peu difficile. Et la fille va commencer à hésiter. Est-ce que vous voyez ? Elle va commencer à hésiter. Elle va commencer à se décroiser. Et ça t'a maintenant de lui dire, mais lorsqu'on faisait ta conversion, t'as demandé, c'est pas à cause du frère que tu te convertissais, vu qu'il y a du oui, et on a fait ta conversion, on voit que maintenant tu n'es plus encouragée, comment c'est possible ? Elle nous dit non, voilà, bon on dit, bon, viens au bureau, on va parler. Et on revient au bureau encore, on lui parle encore, là maintenant, on a enlevé le frère dedans. Là maintenant, on parle maintenant de la Bible et tout, le Coran et tout. La fille dit franchement, c'est le diable qui a voulu me tenter pour retourner à l'église. Que sinon ça ne va plus jamais se reproduire. En tout cas, ceux qu'on a convertis, en tout cas, elles sont toutes là.
- Speaker #0
musulmane. En fait, je pose cette question parce que ça m'a fait penser à l'histoire d'une sœur que moi-même je connais qui est intéressée à l'islam comme la plupart des chrétiens qui se posaient des questions, qui a été guidée jusqu'à se convertir et à prononcer la sharda. Mais après, quelque temps, elle était sur la droiture, on va dire. Elle essayait de faire des efforts, d'apprendre la fatia, d'apprendre la pérille, les bases, on va dire. Mais après, à un moment donné, elle a tout abandonné. Au contraire, quand elle voit les gens qui l'ont aidé sur le chemin, elle fait des efforts, on va dire, mais après, elle se cache. Et c'est comme si elle s'est juste convertie comme ça, mais elle ne fait pas les courses. Et dans ce genre de situation, moi, je me dis, la personne qui t'a poussée à te convertir, est-ce qu'elle ne va pas s'en vouloir et se dire, peut-être que j'ai mal fait de la laisser se convertir alors qu'elle n'était pas prête, peut-être que je l'ai trop mis la pression. Est-ce que vous vous êtes déjà posé ces questions ? Ça vous est déjà arrivé, cette situation ?
- Speaker #2
Non, la personne ne doit pas avoir ce genre de ressenti. Parce que quand tu le fais, ce n'est pas à cause de cette personne en question. C'est à cause d'Allah. Et parce que tu veux aussi... Vu que toi, tu es sur la droiture, Hamdoulilah, tu as la religion musulmane, tu es musulmane, tu as l'islam, tu veux aussi qu'elle soit parmi les gens du paradis. Donc, moi, j'ai une camarade à moi, ma meilleure amie, elle est gourou. Son papa est pasteur, sa maman est pasteur. L'ethnie gourou, ils sont généralement connus, c'est une ethnie... généralement critique et elle est chrétienne son papa est parce que sa maman est pasteur et c'est ma meilleure amie jamais me fait une vidéo sur elle avec elle qui est sur ma page mais toujours je lui dis toi tu vas te convertir toi tu as de musulmanes et elle me dit toi tu as de venir chrétienne toi tu vas devenir chrétienne nous nous sommes lancé ce défi on dit bon on va laisser cette vidéo là ici et on revient dans dix ans si elle a mis dans le long du vieilu toi tu vas te convertir à l'islam donc c'est par exemple tout je suis dans ses oreilles converti toi converti et que elle se convertit à l'islam et qu'après Moi je ne fais pas mon vouloir. Et je vais dire que c'est Allah qui a voulu. Vous savez, Allah guide qui il veut. Tant qu'Allah n'a pas voulu que cette personne-là soit guidée, tu ne pourras pas. La personne va venir à l'islam, mais la personne va retourner d'où elle est guidée. Est-ce que vous voyez un peu ? Donc moi, je pense que la personne ne doit même pas s'en vouloir. Le fait même de parler seulement de la religion, des bienfaits de ta religion, montrer des versets coraniques et tout, pour prouver que ta religion vraiment est la seule et vraie religion.
- Speaker #0
Ibrahima Mounarwa, comme il le dit,
- Speaker #1
ta bénédiction est toujours à sa place. L'année va changer. Et ceux qui donnent le livre ne se séparent pas, sauf après ce dont ils ont été déclarés. Et ils ne sont pas commandés, sauf pour que les chrétiens, qui sont chers, puissent prier à Allah, et pour qu'il fasse la prière et le zakat, et c'est la religion la plus importante.
- Speaker #2
Comme je l'ai dit au début, souvent la dawah ou la prêche, pour ceux que nous ne comprendrons pas. C'est réservé aux hommes, on va dire. Est-ce que vous avez raconté des obstacles dans votre démarche de la dawa publique, le fait que vous soyez exposée, le fait que vous parlez de Dieu publiquement de la même manière qu'un homme le ferait ?
- Speaker #0
Justement. Bon, ça, on reçoit beaucoup d'éclipses, mais je dirais d'abord que la dawa n'est pas réservée aux hommes. Les femmes aussi ont le droit de parler de l'islam entre elles et tout. Il y a beaucoup de femmes aujourd'hui qui font la dawah, les manmatosapos, beaucoup beaucoup de femmes aujourd'hui qui font la dawah, que moi j'écoute d'ailleurs, beaucoup plus qu'une parfaite, Inch'Allah. Donc dans ce domaine qui est la théologie, concernant une femme qui exerce ce genre de dawah, qui est la théologie, c'est vraiment bizarre. Les gens voient ça d'un oeil un peu bizarre. Ils se disent que c'est une femme. Parce qu'il y a de la théologie, de l'interreligion, tu débats avec tout le monde, que ce soit des femmes ou des hommes. qui débattent avec vraiment tout le monde. Mais moi, je dirais que moi, pour moi, c'est pas une taille. Moi, c'est bien vrai, j'ai mon téléphone et je parle à travers uniquement que les réseaux sociaux. Moi, je n'ai jamais prêché au milieu des hommes. On ne voit pas même, nous ne donnons même pas ça. On dit que non, voilà, allons à Fugayou, tiens ton micro, il faut prêcher, il faut parler. C'est seulement par téléphone, téléphonique en fait. Moi, c'est ça seulement que je fais. Ou bien les questions que je me prends sur WhatsApp, je suis petite. et tout. Après ça, je ne fais pas de dawa, on va être plus communique aux gens. Mais si, via les réseaux sociaux, je dirais que oui. Et on reçoit beaucoup, beaucoup, beaucoup d'écouteurs sur moi en fait. Parce que je dirais qu'encore une fois, concernant l'interview du jour, je suis la première femme à s'intéresser à ça. C'est maintenant qu'on voit d'autres sœurs qui s'intéressent à ça, c'est vraiment joli. Il y a bébé ordinateur qui est là, il y a vraiment d'autres sœurs aussi qui font ça, c'est vraiment... Je dis avant quoi que le message encore n'est pas si les soeurs sont en train de regarder les vidéos de Moustapha Diaby et des autres prédicateurs au Groupe de Voix. Il faut mieux connaître leurs réponses et pouvoir mieux défendre les raisons au lieu des autres, incha'Allah. Donc les critiques, à ce qu'il s'agit des critiques, moi généralement je ne réponds pas. C'est mon copain qui s'en charge. Il m'a dit que j'étais une seule personne qui va venir me dire ce qu'elle fait là, que ce n'est pas l'Islam. Il a toujours dit, il dit ne t'inquiète même pas. Faites ta dawah et continuez pour avoir un objectif. L'objectif ici c'est quoi ? C'est de convertir des gens à l'islam. Quelqu'un n'a pas vécu et dit que convertir une femme ne peut pas convertir. Quelqu'un n'a pas dit que ce que tu fais là, c'est un péché. Vous me dites, les gens jugent. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai fait une publication comme ça, jugée et tout. Quand je vois quelque chose qui ne me convient pas, bizarrement, je laisse tomber. Ce n'est pas à tout qu'on réponde. Sinon, il y a vraiment du jugement, franchement.
- Speaker #2
Les gens vont toujours juger. C'est un truc auquel on ne va pas.
- Speaker #0
Franchement, c'est vrai.
- Speaker #2
Mais toute chose, c'est l'intention. Faire ça avec la bonne intention, c'est le plus important.
- Speaker #0
Et justement.
- Speaker #2
Après, il y a une question que j'ai envie de poser. Je pense qu'il y a beaucoup de polémiques autour du fait qu'une femme soit exposée sur les réseaux sociaux. Religieusement parlant, il y en a qui vont dire si vous postez une photo et qu'un homme vous voit comme ça, c'est... C'est pas bien, même si c'est le visage seulement qu'on voit. Qu'est-ce qu'on peut dire par rapport à cela ? Parce que c'est vraiment un sujet, moi personnellement, je lis beaucoup là-dessus. Quel est réellement l'avis dessus ? Parce qu'il y en a qui le font, qui sont exposés, mais qui font rien de mal, qui partagent, qui parlent de religion comme vous, qui essayent de convertir des gens avec de la bonne intention, alors qu'il y en a qui passent leur temps également à dire que non, la femme c'est à la maison, elle ne doit pas se mettre sur les réseaux sociaux. Il y en a même qui disent que ne mets pas de photo de profil parce que chaque fois qu'un homme verra que tu es belle sur ta photo, ce n'est pas bien pour toi. Qu'est-ce que vous pouvez dire par rapport à cela ? C'est ça,
- Speaker #0
ce sujet-là, moi, je dirais que bon. Je ne pourrais pas le citer parce que, bon, nul n'a le bonopole du savoir. Moi, je fais ma traversette, mais ce n'est pas tout que je connais. Et je suis ça. Moi, je pense que mon papa, c'est un guérilleux. Ce que je faisais, il n'était pas beau. C'est lui qui allait être le premier à m'interdire ça. Mais si vous voyez que lui-même m'encourage et d'autres personnes encore, d'autres imams même m'appellent pour m'encourager, je pense qu'il n'y a pas de mal à ça. Parce qu'on nous dit parfois que la femme est une fitne en plomb. Mais toi, l'homme, tu vois Voilà, ça a plu. tu vois une jeune fille, il faut avoir des bonnes intentions. C'est ça. Quand tu vois quelqu'un qui a une mauvaise intention dans ta tête, tu te dis, non, celle-là, elle peut me faire celle-là, elle est en train de me séduire. Non ! Il faut avoir des bonnes intentions. Déjà, même si c'est l'intention dans la tête qui fait marcher, c'est-à-dire ton raisonnement. C'est toi qui penses d'une manière. Quand tu vois une femme, déjà, toi, tu es perturbée. C'est que, franchement, il faut te poser des questions. C'est vrai, oui. Vous voyez. Une femme même qui est en train de parler de l'islam, elle ne fait rien de... Elle ne s'existe pas. Elle est en train de parler de Dieu. Toi, tu la vois automatiquement, tu penses à autre chose. C'est que mon frère, tant même que t'es posé des questions, qu'est-ce qu'il ne va pas ?
- Speaker #2
C'est ça.
- Speaker #0
Est-ce que vous voyez ? Oui. Donc moi, je dirais que peut-être les imams sont mieux placés pour répondre à cette question. Mais bon, je ne pense pas que c'est quelque chose de mal parce que la femme de Lila, il fut beaucoup encouragé par les imams et puis voilà quoi.
- Speaker #2
Non, c'est ça. C'est juste que parfois, on juge plus la femme au lieu de penser à l'intention des hommes. Parce que c'est vrai que même là, vous vous exposez. pas à mal, vous parlez de Dieu, vous essayez de convaincre les gens, mais il y a certains qui vont laisser tout ce côté et s'accentuer juste sur le fait qu'il y a une femme sur les réseaux sociaux et qu'il y a des hommes. Pourquoi ces hommes-là ne baissent pas le regard étant donné que c'est pour tous en fait ?
- Speaker #0
Justement.
- Speaker #2
Je suis ravie d'avoir votre avis sur cela. Franchement. Quelles sont les qualités qu'une soeur doit cultiver pour s'engager dans cette dawah ?
- Speaker #0
Pour une soeur, je dirais d'abord les qualités. C'est d'abord Oh ! Avoir la connaissance. Comme on le dit, nous, on a le monopole du savoir, mais de toujours apprendre. Moi, par exemple, malgré que j'ai fait tout ça, j'apprends toujours de mon côté. On finit jamais d'apprendre. Et il faut être aussi éloquente. Parce qu'il y a d'autres, elles font la dawa, mais les paroles ne traversent pas. Pourtant, c'est ce qu'elles sont en train de dire, c'est la vérité, elles connaissent, elles ont la science et tout. Mais le fait de pouvoir parler, ça ne touche pas des gens. Il faut savoir s'exprimer, il faut savoir parler. C'est-à-dire que toi-même, tu te dis... Tu t'en souviens, tu te dis, moi, ma bouche, c'est sucré. Ta bouche est sucrée, ce n'est pas pour une mauvaise chose. C'est pour parler de ta religion, pour pouvoir toucher les gens à venir à ta religion. Il faut savoir parler, être éloquente et avoir aussi des principes. Quand je dis des principes, je dirais connaître où tu es quittée et savoir où tu vas. Parce que la femme est une ambassadrice de la religion musulmane. Tu représentes ta religion. Appeler les gens à la religion n'est pas qu'une détournée de ton chemin. Et toujours continuer sur cette base-là. Donc voilà les qualités que je vais utiliser.
- Speaker #2
Surtout le fait, désolé de vous couper, le fait de ne pas se détourner, c'est très important. Parce que souvent, on commence avec une bonne intention, mais l'avenir, on se perd.
- Speaker #0
Oui, on se perd, oui.
- Speaker #2
Donc il faut toujours renouveler l'intention, ne pas oublier pourquoi on a commencé.
- Speaker #0
Oui, toujours fixer son objectif et ne pas se détourner. Je suis là.
- Speaker #3
Merci vraiment pour les conseils.
- Speaker #2
Alors, je pense qu'on tend vers la fin. On a fait le tour. Quel message aimeriez-vous transmettre à une jeune soeur qui veut s'engager mais qui doute ? Qu'est-ce que vous lui direz ?
- Speaker #0
Bon, je dirais à la soeur de ne pas douter. Moi, je suis Natacha Oluoji, par la grâce de Dieu et grâce à mon papa. Si j'avais douté de moi, là où je ne serais pas arrivée là, ne vraiment jamais, jamais se douter, ne vraiment jamais, jamais douter de soi. Et tout juste se dit que quand tu fais la dawah, tu fais pour Allah, tu ne fais pas pour quelqu'un. Et lorsque tu veux te lancer dans la dawah, il faut savoir dans quelle dawah tu veux que tu es. Quand je dis ça, je pèse mes mots. La théologie qui est là, l'intérêt religieux et la jurisprudence. Pas se mélanger, tu vois. Donc ne pas se décrocher parce que quand on doute, on ne peut jamais arriver.
- Speaker #2
On garde la bonne intention et Dieu va nous guider, il ne faut pas douter.
- Speaker #0
Justement, avec l'intention, tout est possible.
- Speaker #2
Avec un parcours si impressionnant et tellement de réalisations, tellement de convertis, tellement d'épreuves également, où vous vous voyez dans quelques années ?
- Speaker #0
Bon, je suis sur cette question, je dirais qu'Alhamdoulilah a déjà tout fait. via les réseaux sociaux, les propos peuvent aller loin, ça fait des milliers de vues, donc Alhamdoulilah. Donc je vois aussi, dans les années à venir, voir des soeurs qui feront aussi pareil, qui ne vont pas avoir honte de défendre des religions, qui vont laisser la vie mondaine et se concentrer qu'à la religion, aller faire encore des études plus approfondies, parce que je vois que concernant les délits religieux, les gens étudient beaucoup en Égypte, ou bien d'autres vont à la mer, mais pourquoi pas aller... continuer mes études encore plus, mes parfaits, et puis avoir encore plus de connaissances. Est-ce que vous voyez ? Je ne sais pas si vous avez repris la question.
- Speaker #2
Vous avez repris la question ?
- Speaker #0
Ah, ok.
- Speaker #2
Donc là, vous avez été très clair.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
Alors, je pense que je vais vous poser une question que peut-être beaucoup de gens ont envie de connaître, beaucoup de gens ont envie d'avoir la réponse à cela. Étant donné que vous êtes une femme, vous parlez de religion, vous êtes pieuse, vous êtes religieuse, vous avez la connaissance. Forcément, plusieurs ont rêvé d'avoir une femme comme ça. Donc, je me laisse y avoir. C'est quoi la situation matrimoniale actuellement ?
- Speaker #0
Ça, c'est compliqué, je veux dire. Malheureusement pour moi, je suis éprouvée actuellement. Et j'avais eu un enfant qui est malheureusement mordi et qui devait porter le nom de mon papa, Stadiani. Donc, je suis éprouvée. Je suis chez mon père, je suis en famille. Donc, voilà un peu quoi. J'ai une épreuve d'Allah. Nous qui avons fait la dawah, c'est beaucoup éprouvé. On rit, on fait tout. Il y a les preuves en bas. Et concernant ça, j'aimerais passer un message à nos soeurs. C'est-à-dire qu'il faut toujours écouter les parents, que ce soit au travail, surtout, surtout, surtout le mariage. Lorsque vous voulez vous engager dans quelque chose, si papa ou maman dit non, même si c'est toi ton choix, toi la fille en question, c'est ton choix. Mais ton papa ou ta maman te dit non, je ne veux pas ça, parce que les parents ne vont jamais se tromper. Les parents ne vont jamais te mettre sur un mauvais chemin. et il faut comprendre que la vérité rattrape toujours. Est-ce que je bénis ce travail ? En tout cas, je dois comprendre mon quotidien.
- Speaker #2
En tout cas, je suis vraiment désolée pour votre enfant.
- Speaker #0
Alhamdoulilah.
- Speaker #2
Voilà, les grandes épreuves sont faites pour les grandes personnes. Vous êtes sur le chemin de droiture, vous cherchez la religion, donc forcément vous allez aussi.
- Speaker #0
Inch'Allah.
- Speaker #2
Inch'Allah, qu'Allah vous aide à surmonter.
- Speaker #3
Et ce qui a été envoyé vers Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Asbâques. Et ce qui a été donné à Moussa et à Isa, et ce qui a été donné aux prophètes de leur Seigneur. Donc,
- Speaker #2
avant qu'on se quitte, quels mots voudriez-vous faire passer aux gens qui suivent Natacha et aux auditeurs de Fasso Minbar aujourd'hui ?
- Speaker #0
Je vais d'abord remercier le prélatif qui m'a contacté pour ça et la sœur Moumoussi également qui m'a interviewée. Et quand elle met la baraka dans votre... l'organisation et qu'elle puisse avancer. Et je remercie aujourd'hui tous les frères comme de là, les abonnés, les gens qui partagent nos vidéos, les gens qui commentent les vidéos. Parce que comme de là, c'est Allah qui fait qu'aujourd'hui Allah passe par moi ou par Ousta, bien par d'autres personnes qui voient son message. Mais sans ces musulmans, sans ces personnes qui me suivent, je ne pense pas que ce message peut aller loin. Parce que c'est eux qui bataillent, c'est eux qui commandent. Donc je remercie toutes ces personnes-là et j'ai pris à l'âme de toujours me permettre de toujours... Je ne sais pas, de jamais me dédouler de mes objectifs. Et de me permettre de ne pas être orgueilleuse ou en manque. De me permettre toujours de pouvoir attirer les gens à l'argent d'Allah. Parce que c'est Allah qui veut et Allah permet à qui. ça part en plus basse. et je remercie aussi mon papa, ma famille et surtout surtout les autres bannis de PASSAB grâce à qui j'ai eu le âge et l'année qui s'est passée comme devenue la calabre et la paraca dans tout ce qui est de là et calabre garde nos parents au premier moment et merci beaucoup à vous à Oumou et la team vraiment face au débat, merci beaucoup à vous calabre, on le comprend vraiment
- Speaker #2
Merci Natacha,
- Speaker #0
ce fut un plaisir vraiment pour moi Je te dirai que je serai là aussi pour te dire que tu es dans ce que ça sera, je serai là aussi pour te dire que tu es là, on va se donner de la force
- Speaker #2
vraiment c'est un plaisir pour moi de vous interviewer ce fut un échange vraiment enrichissant j'ai beaucoup appris vraiment j'espère qu'on se reverra dans pas longtemps
- Speaker #0
Inch'Allah Salam alaykoum Est-ce que c'est Jésus qui a créé Marie ? Tu dis non Madame, ça y est, elle a touché qui ? Marie a accouché Jésus. Marie a accouché son créateur. Oui. Merci beaucoup et à la prochaine. Non, il est fini. Non, c'est pas fini.